Buhari honoré par le Forum de la paix à Nouakchott

Le président nigérian Muhammadu Buhari devrait quitter Abuja lundi pour se rendre en Mauritanie, afin de recevoir mardi à Nouakchott, la capitale mauritanienne, le « Prix africain pour le renforcement de la paix ».Le porte-parole de la présidence, M. Femi Adesina, a déclaré dans un communiqué à Abuja que ce prix était une reconnaissance du rôle de leader du président Buhari dans la promotion de la paix en Afrique.

Selon M. Adesina, le prix sera remis au président Buhari par le Forum de la paix d’Abu Dhabi, qui est une assemblée de dirigeants créée en 2014 pour rechercher de nouvelles façons d’embrasser une citoyenneté inclusive, de promouvoir une paix durable et d’œuvrer à un monde plus sûr et plus durable pour tous.

Le communiqué ajoute que le président Buhari participera au programme du 3ème forum de la Conférence africaine pour la paix, où il prononcera un discours sur les étapes et les acquis du processus de paix africain.

Le président nigérian sera accompagné dans son voyage par le ministre des Affaires étrangères, M. Geoffrey Onyeama, le ministre de la Défense, le général de division Bashir Magashi (en retraite), le conseiller à la sécurité nationale, le général de division Mohammed Monguno (en retraite), et le directeur général de l’Agence nationale des renseignements, M. Ahmed Abubakar.

Mali : l’armée perd des soldats dans une attaque

Une attaque terroriste a visé dimanche 15 janvier une mission de sécurisation de l’armée sur Kwala-Mourdiah, dans la région de Koulikoro au centre du pays.Selon des sources sécuritaires, quatre soldats maliens et un civil, un charretier de passage dans la zone au moment de l’attaque, y ont perdu la vie.

Selon l’état-major des armées « des unités terrestres et l’aviation ont été vite engagées dans la zone pour des ratissages et des interventions aériennes dont le bilan fait état de 2 véhicules traités et 15 morts côté terroristes ».

Pour le moment, l’attaque n’a pas encore été revendiquée. Même si les yeux sont tournés sur le Groupe de Soutien à l’Islam et aux Musulmans (GSIM) allié à Al-Qaïda.

Le groupe avait déjà revendiqué le dimanche 8 janvier dernier, une attaque contre un poste militaire à Sibi Koro, près de Didieni, toujours dans la région de Koulikoro (centre), où un militaire a été tué et de nombreux dégâts matériels enregistrés.

Preuve que l’insécurité gagne de plus en plus cette région, le vendredi 13 janvier dernier, en début de soirée, un policier a été tué et son arme emportée alors qu’il était en poste dans un établissement de micro-finance, à Nara.

Rappelons qu’en revendiquant l’attaque contre le poste de Didieni, le groupe jihadiste GSIM a promis de s’installer dans les faubourgs de Bamako où ils entendent intensifier leurs actions afin d’isoler la capitale malienne.

Ceci explique notamment les attaques terroristes perpétrées simultanément dans la nuit du 2 au 3 janvier, par le même groupe, dans les localités de Kassela et Markacoungo, à quelques dizaines de kilomètres à l’est de la capitale malienne, Bamako.

Ethiopie : l’inflation descend à 33,8%

Le taux d’inflation en Ethiopie a baissé pour atteindre 33,8% en décembre 2022, après avoir atteint 35,1% le mois précédent, a révélé lundi le Service éthiopien des statistiques (ESS).L’ESS a révélé que les principales raisons de la baisse du taux d’inflation général en décembre 2022 étaient dues à la diminution des prix des denrées alimentaires. Il a notamment mentionné la baisse des prix de la plupart des céréales, des légumineuses, de l’huile comestible, des graisses, de la viande, du lait, du fromage et des œufs, qui a entraîné une baisse de l’inflation alimentaire.

L’ESS a également révélé que les prix des oignons, de l’ail, des tomates, des choux, des grains de café et des boissons non alcoolisées ont également diminué.

Cependant, le rapport du Service éthiopien des statistiques a également révélé une augmentation des prix des articles non alimentaires tels que les vêtements et les chaussures, les biens de réparation et d’entretien du logement, le carburant, le khat, les bijoux et les produits électroniques.

Selon le rapport de l’ESS, l’inflation non alimentaire s’est établie à 35,2% en décembre, en baisse par rapport au chiffre de 36,5% enregistré en novembre. L’inflation des produits alimentaires a atteint 32,9% en décembre, contre 34,2% en novembre.

Côte d’Ivoire : Bédié nomme 4 nouveaux vice-présidents

Ces nominations ont lieu dans un contexte de départs massifs de cadres du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci, opposition) vers le RHDP, le parti au pouvoir.Ces quatre nouveaux vice-présidents sont M. Ohi Diomandé, M. Ali Bakayoko, M. Eric Philippe Silué Bagnana et Mme Makani Fatim Bakayoko, nommés ce vendredi 13 janvier 2023 par le président du Pdci, l’ancien chef d’Etat Henri Konan Bédié.

Plusieurs hauts responsables de la formation politique ont quitté le parti pour rejoindre le Rhdp, ex-allié du Pdci. Cette nomination sonne comme un remplacement de ces personnalités, mais aussi comme une prime à la fidélité.

Pour mieux amorcer les joutes électorales à venir, notamment les élections municipales et régionales prévues en octobre-novembre 2023 et la présidentielle de 2025, l’ex-parti unique devra davantage remobiliser ses lieutenants pour s’affirmer sur l’échiquier politique national.

L’ex-maire de Koumassi (Sud Abidjan), Raymond N’Dohi Yapi, membre du Pdci depuis les années 1980, a adhéré le 29 décembre 2023 le Rassemblement des Houphouétistes pour la démocratie et la paix (Rhdp), le parti présidé par Alassane Ouattara.   

L’ancien ministre du Commerce, Jean-Louis Billon, se positionne déjà comme candidat pour la présidentielle de 2025, tandis que l’ancien patron de Credit Suisse, Tidjane Thiam, affiche discrètement son appétence pour ces joutes. Le choix du candidat du Pdci s’annonce épique.

  

 

Côte d’Ivoire : « levée de la suspension » de 3 directeurs de la RTI

La direction générale de la RTI, la chaîne de télévision nationale, dévoile les résultats de son enquête, diligentée à la suite d’un incident relatif à une rediffusion du discours du chef de l’Etat, au journal télévisé de 13h du 1er janvier 2023.Dans une note, à l’attention du personnel, la direction générale annonce que la Commission d’enquête mise en place relativement à l’incident au journal télévisé de 13h du 1er janvier 2023 a rendu les résultats de ses travaux, permettant de situer les différentes responsabilités. Le document n’indexe pas les auteurs.

Selon les résultats de l’enquête, la direction générale a décidé de la « levée de la suspension » de leur poste, les trois responsables hiérarchiques, notamment Mme Habiba Dembelé, directrice des journaux d’information, M. Dalla Diabagaté, directeur technique et M. Inssa Cissé, directeur de la production TV de la RTI.

« Cette décision annule toutes les décisions antérieures », mentionne la note signée du directeur général de la RTI, M. Fausséni Dembelé, qui avait suspendu ces trois hauts responsables en attendant les enquêtes pour situer les responsabilités.

Suite à leur suspension, leurs intérims étaient assurés par M. Lanciné Koné, directeur des magazines d’information pour la direction des journaux de l’information, M. Koné Siriki, directeur de RTI 1, pour les directions techniques et celle de la production TV.

La RTI avait diffusé sur sa première chaîne durant trois minutes le discours à la Nation du chef de l’État du 6 août 2022, message prononcé à la veille du 62e anniversaire de l’indépendance du pays, plutôt que le discours à l’occasion du nouvel an 2023.

Côte d’Ivoire : la FESCI se dit « victime » d’accusations suite au décès de deux étudiants

La Fédération estudiantine et scolaire de Côte d’Ivoire (FESCI) réagit après le décès de deux étudiants, en l’espace d’une semaine, sur le campus de l’Université Félix Houphouët-Boigny de Cocody, à Abidjan.Le premier décès est celui de Ange Jaurès Gnobrongi Gnaly, un étudiant en Licence 1 de Mathématiques-Informatique, dont le corps sans vie a été découvert, le mardi 10 janvier 2023, à la suite d’une partie de baignade dans la piscine de l’Université Houphouët-Boigny de Cocody.

Le second décès survenu ce 14 janvier 2023, soit quatre jours après le premier, est celui de Ibrahim Diabagaté, étudiant en Master 1 de sciences physiques, retrouvé mort, pendu au Bâtiment U du nouveau site de ladite université.

L’organisation syndicale constate que « ce deuxième drame en l’espace d’une semaine suscite la stupéfaction, la consternation, l’émoi et même des interrogations dans l’opinion. Ce qui est tout à fait normal et légitime ».

Cependant, « ce qui n’est pas normal et totalement inacceptable, ce sont les accusations sans aucun fondement dont elle (la Fédération estudiantine et scolaire de Côte d’Ivoire) est victime sur les réseaux sociaux », déplore la Fesci.

La FESCI est d’ailleurs « la première à ressentir tous ces sentiments et voire même plus, en sa qualité de défenseur des intérêts des élèves et étudiants de Côte d’Ivoire », déclare son secrétaire général national, Saint-Clair Allah dit national Makélélé.

Au regard de ces accusations, « elle réitère sa demande de transparence totale sur les résultats des enquêtes qui sont en cours concernant les circonstances de ces décès tragiques. Afin que toute la lumière soit faite et que, s’il y a lieu, les responsabilités soient situées », écrit-il.

La Fédération estudiantine et scolaire de Côte d’Ivoire, principal syndicat des élèves et étudiants « se réserve le droit, à terme, de saisir la justice contre tous ceux qui seront rendus coupables de diffamations à son égard », prévient M. Saint-Clair Allah dit national Makélélé.

Santé, économie et enseignement au menu des quotidiens marocains

La création prochaine de l’Agence marocaine des médicaments, la croissance économique, les transferts des MRE et l’accord entre le gouvernement et les syndicats de l’enseignement, sont les principaux sujets développés par la presse marocaine parue ce lundi+L’Économiste+ qui s’intéresse à la création prochaine de l’Agence marocaine des médicaments, écrit que cette nouvelle structure prendra le relais de l’actuelle direction des médicaments et de la pharmacologie relevant du ministère de la Santé. L’objectif est de remettre de l’ordre dans ce secteur stratégique. 

Ce texte a été transféré à la Commission des secteurs productifs de la Chambre des représentants. Sa présentation sera bientôt programmée.

Au volet économique +Les Inspirations Éco+ relève que la sécheresse et les conflits géopolitiques ont mis à mal la croissance économique en 2022, mais les choses devraient s’améliorer. C’est en tout cas ce que laisse présager le dernier rapport du Haut-Commissariat au plan (HCP). 

L’économie nationale devrait enregistrer une croissance de 3,3% en 2023, après 1,3% en 2022. Des prévisions qui ne concordent pas avec celles du FMI, ni celles de la Banque mondiale, ou encore de Bank Al- Maghrib. Pour la Banque centrale, la croissance s’établirait à 3%, portée par la hausse de 7% de la valeur ajoutée agricole, constate le journal.

+Le Matin+, qui évoque les transferts des Marocains résidant à l’étranger, relève que plusieurs autorités bancaires de pays de l’Union européenne ont décidé de suspendre l’activité d’intermédiation opérée par les filiales bancaires situées en Europe auprès de la diaspora et pour le compte de leurs maisons mères marocaines. 

Les conditions de prestation de cette activité vont davantage se durcir avec le projet de directive européenne qui prévoit l’interdiction pour les banques étrangères non établies dans l’UE d’offrir des services bancaires du pays d’origine directement à leurs clients résidant dans un pays de l’Union. Le gouverneur de la Banque centrale marocaine, Abdellatif Jouahri, estime ainsi qu’une action diplomatique d’envergure est nécessaire pour alerter sur ces développements préoccupants, sachant que les transferts des Marocains du monde constituent une réelle manne pour l’économie du pays.

+Al Massae+ rapporte que le gouvernement et les syndicats de l’enseignement les plus représentatifs du secteur ont signé samedi le procès-verbal (PV) de l’accord portant statut unifié pour tous les fonctionnaires du secteur, dans le cadre de la mise en œuvre de la feuille de route de la réforme de l’école publique 2022/2026. 

Selon la publication, qui cite un communiqué du département du chef du gouvernement, cet accord vient accomplir l’un des principaux engagements du gouvernement, qui estime que la motivation du corps enseignant demeure un préambule de la réforme de l’école publique au service de l’élève et de la famille marocaine. 

Sur le même registre, +Al Bayane+ estme que le procès-verbal de l’accord signé, samedi à Rabat, entre le gouvernement et les syndicats de l’enseignement les plus représentatifs, est un tournant dans le processus de mise en œuvre de la « feuille de route 2022-2026 pour une école publique de qualité pour tous », a assuré le ministre de l’éducation nationale, du préscolaire et des sports, Chakib Benmoussa ».

Cet accord peut être considéré comme un tournant dans le processus de mise en oeuvre de la feuille de route et de l’atteinte des objectifs fixés, ainsi que de l’amélioration de la qualité de l’enseignement, que ce soit sur le plan de la maîtrise des apprentissages, ou sur l’aspect lié à la réduction du décrochage scolaire », a soutenu Benmoussa dans une déclaration à la presse à l’issue de la cérémonie de signature du PV de l’accord.

Tanger Med : les indicateurs en hausse en 2022

Le complexe portuaire Tanger Med a enregistré durant le dernier exercice de 2022 une nette croissance dans l’ensemble de ses indicateurs.Selon un communiqué de Tanger Med Port Authority (TMPA), diffusé ce lundi, le complexe portuaire a traité un tonnage global de 107.822.662 tonnes, en progression de 6 % par rapport à 2021. Ce trafic devrait représenter environ 54% de l’ensemble du tonnage portuaire réalisé au Maroc.

Un total de 7.596.845 conteneurs Équivalent vingt pieds (EVP) a été manutentionné au sein du complexe portuaire Tanger Med en 2022 soit une progression de 6 % par rapport à 2021. « D’excellents niveaux de productivité ont été atteints durant l’année écoulée et la barre record de 700.000 conteneurs EVP manutentionnés par mois a été dépassée », souligne TMPA dans son communiqué.

Quand au trafic rouliers, le complexe portuaire a traité 459.091 camions TIR en 2022, en croissance de 13 % par rapport à 2021. « Cette bonne dynamique des exportations nationales a été portée principalement par les secteurs de l’industrie et de l’agroalimentaire avec des croissances respectives de 22% et 11% », précise la même source.

Trafic véhicules en augmentation 

478.589 véhicules neufs ont été manutentionnés sur les deux terminaux à véhicules du complexe portuaire Tanger Med en 2022, en croissance de 11% par rapport à l’année 2021.

Le trafic du vrac liquide a connu une croissance de 6 % par rapport à l’année 2021. Il a enregistré un trafic total de 9.260.711 tonnes d’hydrocarbures manutentionnés. Alors que le trafic du vrac solide a enregistré un total de 404.007 tonnes traitées, en croissance de 18 % par rapport à l’année dernière, principalement grâce au trafic des bobines de tôles et des céréales.

L’activité passager a repris pleinement en 2022 après les restrictions sanitaires liées à la COVID-19 de 2020 et 2021.  Un cumul de 2.071.504 passagers ont transité par le complexe portuaire durant l’année écoulée.

Durant l’année 2022, un total de 14.404 navires ont accosté au complexe portuaire Tanger Med en croissance de 32% par rapport à 2021, dont 961 méga-ships (taille supérieure à 290 mètres). Cette croissance s’explique principalement par la montée en productivité des terminaux à conteneurs pour l’accueil et le traitement des navires méga-ships, ainsi que par la reprise des traversées pour le trafic des passagers spécialement durant la campagne Marhaba 2022.

RDC : l’Etat islamique revendique l’attaque d’une église protestante à Béni

En 2022, l’Etat islamique a augmenté les attaques contre les chrétiens en Afrique, a constaté la société Jihad Analytics dans une série de tweets postés vendredi 13 janvier. Une tendance qui risque de se confirmer cette année.Dimanche 15 janvier, un attentat à la bombe artisanale a visé une église protestante de la ville de Kasindi, dans la province de Béni, dans l’Est de la République démocratique du Congo (RDC). Le groupe jihadiste État islamique a revendiqué l’attaque, l’attribuant à sa « province » en Afrique centrale. Selon l’agence Amaq, les jihadistes ciblaient une « foule de chrétiens s’adonnant à des rituels dominicaux », tuant au moins 20 d’entre eux et faisant des dizaines de blessés, en plus de détruire le lieu de culte, alors que les autorités congolaises font état d’une dizaine de victimes.

Spécialiste des Forces démocratiques alliées (ADF, sigle anglais), du nom des jihadistes qui sévissent dans l’est de la RDC, Fiston Mahamba Wa Biondi estime que cet incident sécuritaire est une réponse aux pertes subies par ce groupe dans des opérations des forces loyalistes.

Jihad Analytics rappelle qu’en 2022, l’Afrique a été le continent le plus touché par des attaques de l’Etat islamique avec une forte augmentation des attaques contre les chrétiens au Nigeria, au Mozambique et en RDC. La société spécialisée dans l’analyse des données ouvertes a recensé « deux vidéo des combattants de l’Etat islamique au Mozambique et en RDC, menaçant les chrétiens et la publication de photos d’églises en feu tout au long de 2022 ».

Une ressortissante sénégalaise victime de viol en Turquie

Dakar assure de sa disponibilité à communiquer régulièrement sur le suivi de ce dossier.

Dimanche 15 janvier, les autorités sénégalaises ont affirmé être intervenues auprès de leurs homologues turques pour que les auteurs d’un viol dont a été victime un de leurs ressortissants à Istanbul, « soient jugés et sévèrement punis ».

Selon la presse locale, les faits en question se sont déroulés deux jours plus tôt. Une jeune étudiante aurait été prise à partie par deux citoyens turcs dans une fabrique où la victime présumée travaillait. Après leur « forfait », les deux bourreaux de la jeune dame ont été interpellés.

Dans un communiqué paru dimanche, le ministère des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’Extérieur qui a dénoncé « un crime odieux et insupportable », assure avoir commis un avocat pour que cette affaire soit tirée au clair.

Dakar appelle la communauté sénégalaise de Turquie au calme et au respect de la « vie privée de la victime », assurant tout de même de sa « disponibilité et de son ouverture à communiquer sur le suivi régulier de ce dossier ».

Sénégal : 19 morts dans un accident routier (médias)

Une collision entre un véhicule de transport en commun et un camion a fait au moins dix-neuf morts lundi 16 janvier dans une localité du nord du Sénégal.

Le Sénégal vient de vivre une nouvelle tragédie sur ses routes. Une semaine après le terrible accident qui a fait 42 morts à Kaffrine (centre-ouest), un nouvel accident tragique s’est produit ce lundi matin à Sakal, dans la région de Louga (nord). Un car de transport en commun appelé « Ndiaga Ndiaye » est entré en collision avec un camion aux environs de cinq heures du matin. Le bilan provisoire fait état de 19 morts et plusieurs blessés, rapportent plusieurs médias locaux consultés par APA.

« Encore un autre accident mortel sur nos routes à l’entrée de Ngeun Sarr (nord). 19 vies humaines perdues et 24 blessés. Cela met en évidence la nécessité de renforcer les mesures de sécurité routière. Mes condoléances émues aux familles éplorées. Prompt rétablissement aux blessés », a réagi le président Macky Sall dans un tweet.

Le 8 janvier dernier, le tragique accident de Kaffrine avait occasionné trois jours de deuil national et la prise de 22 mesures par le gouvernement pour renforcer la sécurité routière. Cependant, des syndicats de transporteurs ont exprimé leur désaccord face à certaines de ces mesures et menacent d’aller en grève illimitée à partir de mardi.

Afrique subsaharienne : la croissance devrait atteindre 3,6 % en 2023 (rapport)

La Banque Mondiale a revu à la baisse la croissance pour près de 60 % des pays, y compris pour plus de 70 % des exportateurs de métaux qui devraient être pénalisés par la poursuite de la baisse des cours mondiaux.À peine sortis de la pandémie de la Covid-19, les États de l’Afrique subsaharienne ont subi les effets de la guerre entre la Russie et l’Ukraine. Dans cette partie du continent noir, la Banque Mondiale table sur une croissance de 3,6 % en 2023 et 3,9 % en 2024.

« En dépit de l’atténuation attendue des pressions inflationnistes, le rythme de reprise devrait rester stable dans de nombreux pays en raison de l’impact négatif de la pauvreté persistante et de l’insécurité alimentaire sur la croissance, amplifié par d’autres facteurs de vulnérabilité tels que les conditions météorologiques défavorables, l’endettement élevé, l’incertitude politique, la violence et les conflits », ajoute l’institution financière dans ses dernières perspectives économiques.

Les pays subsahariens dont les économies sont tributaires de l’exportation des métaux seront plus affectés par la baisse de la croissance. « Ce ralentissement constitue un obstacle majeur pour le développement économique de l’Afrique subsaharienne. Le revenu par habitant ne devrait augmenter que de 1,2 % en moyenne en 2023-2024 », souligne la Banque Mondiale.

Poursuivant, elle annonce cette année que le revenu par habitant en Afrique subsaharienne devrait rester inférieur de plus de 1 % à celui de 2019. Et les projections anticipent que dans près de 40 % des pays, y compris les trois plus grandes économies de la région – l’Afrique du Sud, l’Angola et le Nigeria -, le revenu par habitant n’aura pas retrouvé son niveau antérieur à la pandémie même d’ici à la fin de 2024.

Dans ces trois pays, rapporte l’institution de Bretton Woods, « la croissance s’est fortement contractée pour ressortir à 2,6 % seulement en 2022 ». La nation arc-en-ciel « n’a enregistré qu’une croissance de 1,9 % en raison (notamment) de l’aggravation des pénuries d’électricité et du renforcement des politiques de rigueur pour juguler l’inflation », explique la Banque Mondiale.

Par contre, en Angola, les cours élevés du pétrole et la stabilité de la production de l’or noir ont permis un rebond de 3,1 %. Le Nigeria, de son côté, a vu sa croissance s’affaiblir à cause de l’intensification des problèmes de production dans le secteur pétrolier. Résultat, l’inflation y « a dépassé 21 % en 2022, son niveau le plus élevé depuis 17 ans ».

Globalement, remarque l’institution financière, « les tensions sur les prix des denrées alimentaires, déjà importantes avant la pandémie, se sont encore intensifiées en raison des aléas climatiques, des perturbations de l’approvisionnement aggravées par l’invasion de l’Ukraine par la Russie, d’une fragilité et d’une insécurité accrues et, dans certains pays, de fortes dépréciations monétaires ».

L’année dernière, l’inflation des prix alimentaires a dépassé 20 % dans plus d’un quart des pays. Cela a ralenti la progression des revenus réels et de la demande des consommateurs et aggravé l’insécurité alimentaire.

« Malgré le récent relâchement des prix mondiaux de l’alimentation et de l’énergie, les coûts d’importation sont restés élevés, ce qui a contribué à creuser les déficits courants. La précarité des situations budgétaires due à la pandémie a persisté et, l’année dernière, la dette publique était supérieure à 60 % du PIB dans près de la moitié des économies de la région. La viabilité de la dette s’est encore détériorée dans de nombreux pays non producteurs de pétrole, entraînant une hausse des coûts d’emprunt, des sorties de capitaux et une dégradation de la cote de crédit », conclut la Banque Mondiale.

Burkina : Création de six légions de gendarmerie

Le capitaine Ibrahim Traoré a créé une légion spéciale, regroupant les corps et unités spécialisés de la gendarmerie nationale.Au Burkina Faso, le Président de la Transition continue la réorganisation des Forces de défense et de sécurité. Cette fois-ci, c’est la gendarmerie nationale qui est touchée.

Les trois régions de gendarmerie sont désormais réorganisées en six légions de gendarmerie, a rapporté la Direction de la communication.

Elle a ajouté que la légion est un commandement de circonscription régionale subdivisée en gendarmerie départementale et en gendarmerie mobile constituant les deux (02) grands piliers de l’institution.

La Direction de la communication de la gendarmerie a indiqué que cette subdivision instaure une « unicité du commandement (…) au niveau de la Légion de Gendarmerie ».

Six officiers ont été nommés au poste de Commandants de la Légion de gendarmerie. Ce gradé « a rang de Commandant de région militaire. A ce titre, il exerce son commandement dans les mêmes espaces territoriaux que le commandant de région militaire », a précisé le service de communication.

Le capitaine Ibrahim Traoré a aussi créé une légion spéciale, regroupant les corps et unités spécialisés de la gendarmerie nationale.

Les légions de gendarmerie participent à la défense opérationnelle du territoire (DOT). Elles s’inscrivent dans le cadre de la réorganisation du territoire national en régions militaires.

Mali: retour mouvementé de l’Imam Dicko à Bamako

L’accueil triomphal que les partisans de l’Imam Mahmoud Dicko voulaient réserver à leur leader de retour des Lieux Saints de l’Islam, le samedi 14 janvier, ne s’est pas passé comme prevu.L’Imam Mahmoud Dicko à séjourné aux Lieux Saints de l’Islam où il a officiellement nommé membre Permanent de la Ligue Islamique Mondiale (LIM), une « ONG basée à la Mecque et composée de tous les courants des pays musulmans ». Il s’agit d’une organisation qui prône l’amitié et la solidarité entre les peuples. 

A travers cette nomination considérée comme une consécration pour sa carrière au service de la religion, l’Imam Mahmoud Dicko devient également membre du Bureau des Ulémas de la LIM. Un couronnement qu’il a dédié à tous les leaders ainsi qu’à toute la communauté musulmane du Mali.

C’est pour cette raison que ses partisans s’étaient donnés rendez-vous à l’aéroport de Bamako afin de lui réserver un accueil chaleureux. Mais c’était sans compter sur la présence d’un impressionnant dispositif de sécurité dont les éléments n’ont pas hésité à charger les partisans de l’Imam Dicko. Pour le moment, les raisons de cette répression ne sont pas connues, d’ores et déjà elle a été condamnée par de nombreuses voix au Mali, y compris celles de leaders politiques. Plusieurs d’entre eux lui ont même rendu visite à son domicile pour lui exprimer leur soutien.

Pas en odeur de sainteté avec les militaires au pouvoir 

Leader incontesté du mouvement citoyen qui a précipité le renversement de l’ancien régime en août 2020, l’Imam Dicko avait pris ses distances avec les autorités de la transition depuis mai 2021, correspondant à la deuxième partie de la Transition pendant laquelle nombreux de ses proches nommés lors de la première phase conduite par le Président Bah N’Daw ont été écartés.

Preuve de ce divorce entre les autorités de la Transition et l’Imam Dicko, récemment les partisans de ce dernier n’hésitaient pas à désavouer et à marquer leur rejet de toutes les initiatives prises par le gouvernement. La dernière illustration c’est la sortie récente de ses partisans regroupés au sein de la Coordination des Mouvements, Associations et Sympathisants de Mahmoud Dicko (CMAS) demandant aux autorités de renoncer à l’élaboration d’une nouvelle Constitution devant remplacer celle en vigueur depuis le 25 février 1992.

Burkina: Une cinquantaine de femmes enlevées par des jihadistes

Le rapt a concerné deux groupes de femmes, allées chercher des feuilles en brousse, pour la cuisine.Une position des Volontaires pour la défense de la patrie (VDP) de Arbinda, région du Sahel, a été la cible d’une attaque d’individus armés, dans la soirée du jeudi 12 janvier 2023.

L’incident attribué aux combattants jihadistes, affiliés au Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (GSIM) a tué deux auxiliaires civils de l’armée et blessé trois autres.

« Au retour, les assaillants ont enlevé une trentaine de femmes. Mais trois d’entre elles ont pu s’échapper et sont revenues au village. Le rapt a eu lieu lorsque les femmes se sont rendues à la périphérie du village pour cueillir des feuilles et des fruits sauvages pour la cuisine », a indiqué une source locale.

Vendredi, un autre groupe de femmes, une vingtaine, ont été enlevées dans les mêmes conditions.

La ville de Arbinda est régulièrement la cible d’attaques terroristes, tout comme le reste du pays. Les exactions des groupes jihadistes liés à l’Etat islamique ou à Al Qaïda ont fait plus d’un millier de victimes et entraîné le déplacement de près deux millions de personnes.

Burkina : sept ans de captivité pour le Dr Kenneth Elliot

Le chirurgien australien et son epouse se sont installés dans la ville de Djibo au nord du pays, depuis 1972.Dr Kenneth Elliot a été enlevé, le 15 janvier 2016 dans la ville de Djibo, au nord du Burkina, avec son épouse qui avait été relâchée quelques semaines plus tard.

Leur enlèvement a été revendiqué par le Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (GSIM) affilié à Al Qaïda au Maghreb islamique (AQMI). L’humanitaire est apparu dans une vidéo du groupe djihadiste en juillet 2017, aux côtés de cinq autres otages, dont Sophie Pétronin, libérée au Mali en octobre 2020.

L’humanitaire française a confié que le médecin se portait bien en décembre 2016, lorsqu’ils étaient détenus ensemble par le GSIM. Elle a ajouté qu’ils avaient l’habitude marcher dans le désert. 

Mais depuis, plus aucune nouvelle de l’octogénaire australien. « Nous avons demandé des auditions. Nous avons envoyé des correspondances et n’avons eu aucun retour sur la situation du Dr Elliott », s’est inquiété Oumarou Tao, membre du collectif des organisations de la société civile du Soum.

Dr Kennett Elliot vivait à Dori depuis 1972 où il avait établi un hôpital, devenu une référence dans cette zone du Sahel et où se soignait Burkinabè, maliens, nigériens et d’autres nationalités. 

Le film marocain « Le Bleu du Caftan » en compétition pour le grand prix du FESPACO

Le film marocain «Le Bleu du Caftan» de Maryam Touzani sera en compétition pour le grand prix du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO) au Burkina Faso.Au total, 15 longs métrages seront en course pour remporter l’Etalon d’or du Yennenga, la récompense suprême du FESPACO, le plus grand rendez-vous du cinéma africain qui se déroulera du 25 février au 4 mars.

Les films retenus représentent, outre le Maroc, le Burkina, le Cameroun, la Tunisie, le Sénégal, l’Egypte, le Nigeria, le Mozambique, l’Angola, le Kenya, l’Ile Maurice, l’Algérie et la République dominicaine.

«Le Bleu du Caftan» dépeint l’histoire de Halim et Mina qui possèdent une boutique de couture traditionnelle dans la ville de Salé. Afin de répondre aux demandes successives des clients, ils engagent le jeune Youssef, un apprenti de talent qui se dévoue entièrement à l’apprentissage de la broderie et de la confection auprès de Halim.

Ce long métrage se penche aussi sur l’amour du métier qui, dans le cas du film, est celui du tailleur traditionnel. Ainsi, Halim souhaite suivre le métier de son père et refuse la «mécanisation qui affecte cet ancien métier».

«Le Bleu du Caftan» a remporté de nombreux prix internationaux, notamment le Prix du public au 40ème Festival du cinéma méditerranéen Arte-Mare de Bastia, le Prix de l’Association grecque des critiques de cinéma, le Prix du public au 28ème Festival international du film d’Athènes, ainsi que le Prix de la critique internationale au Festival de Cannes.

Outre Saleh Bakri, d’autres acteurs ont participé à ce long métrage, sélectionné pour représenter le Maroc à la compétition des Oscars 2023 dans la catégorie «Long métrage étranger», dont Lubna Azabal, Ayoub Messioui, Mounia Lamkimel et Hamid Zoughi.

Le FESPACO, principal rendez-vous du cinéma en Afrique, se tient tous les deux ans à Ouagadougou. Chaque édition voit des films de tous formats entrer en compétition pour briguer l’Etalon d’or. Depuis 1969, date de sa création, il rassemble à Ouagadougou des dizaines de milliers de spectateurs et acteurs du milieu du 7e art.

Marrakech abrite la première édition du Festival du livre africain

Le Festival du livre africain de Marrakech aura lieu du 9 au 12 février Cette toute première messe culturelle africaine prévoit des expositions de livres et d’arts plastiques, mais aussi des projections de films et des concerts.Initiée par l’association We Art Africa, avec le soutien de nombreux partenaires nationaux et internationaux, la première édition du Festival du livre africain de Marrakech (FLAM) se tiendra du 9 au 12 février, au centre culturel Les Etoiles de Jemaâ el-Fna. 

Selon les organisateurs, cette messe culturelle vise à « promouvoir la littérature africaine auprès d’un large public et à favoriser les échanges entre écrivains, éditeurs et lecteurs, le FLAM promet d’être une occasion unique de découvrir les talents littéraires de l’Afrique et de célébrer la diversité culturelle du continent ».

Une quarantaine d’auteurs arabophones, francophones et anglophones de toute l’Afrique et de ses diasporas sont attendus pour cette 1ère édition. Parmi les auteurs de renom invités figurent J.M.G. Le Clézio, Achille Mbembé, Jennifer Richard, Fouad Laroui et Mohammed Bennis.

 « Des débats, des conférences, des tables rondes et des ateliers permettront aux festivaliers de découvrir les différentes facettes des littératures africaines et d’échanger avec des auteurs de renom venus de toute l’Afrique et de ses diasporas » , annonce la même source. 

Le festival accueillera par ailleurs des expositions de livres et d’arts plastiques, ainsi que des projections de films et des concerts. Des stands seront également mis à disposition pour permettre aux festivaliers à la fois de découvrir des livres et de rencontrer leurs auteurs.

La Côte d’Ivoire vise 6,5 millions d’ha de forêts en 2030

Le ministre des Eaux et forêts, Laurent Tchagba, engage le corps préfectoral en vue de la restauration du couvert forestier estimé à 2,97 millions d’hectares, à travers le reboisement et la lutte contre les feux de brousse.« De 16 millions d’hectares en 1900, nous sommes aujourd’hui à environ 2,97 millions d’hectares de forêts », a déclaré vendredi M. Laurent Tchagba, lors d’une rencontre avec les préfets à Yamoussoukro, la capitale économique ivoirienne.

C’est pourquoi, dira-t-il, « nous devons tous nous mobiliser pour la restauration du couvert forestier national en le faisant passer de 2,97 millions d’hectares de forêt à 6,5 millions d’hectares de forêts d’ici à 2030 ».

Cette situation est due à la pression sur la forêt ivoirienne qui est de plus en plus forte du fait de la croissance démographique, de l’urbanisation accélérée et incontrôlée, ainsi que la création de zones industrielles, des exploitations agricoles, de l’orpaillage clandestin et surtout des feux de brousse.

Le ministre des Eaux et forêts, Laurent Tchagba a fait observer qu’à cette allure, les forêts ivoiriennes disparaîtront dans une dizaine d’années si rien n’est fait. En outre, sans forêt, il n’y a pas de gîte pour les animaux.

C’est la première rencontre du genre depuis sa nomination le 22 avril 2022 à la tête du département ministériel des Eaux et Forêts avec le corps préfectoral sur sa politique reboisement et la lutte contre les feux de brousse, un phénomène nocif avec son corollaire de dégâts notamment la destruction des forêts.

La Côte d’Ivoire a connu un fort recul de son couvert forestier et pour inverser la courbe, dont la tendance haussière préoccupe extrêmement, a décidé d’impliquer toute la population et les entités morales pour la restauration des forêts.

M. Laurent Tchagba qui préside le Comité national de défense de la forêt et de la lutte contre les feux de brousse, a procédé ce samedi 14 janvier 2023 au lancement officiel de la campagne nationale de lutte contre les feux de brousse à Kangrassou, dans le Département de Dimbokro (centre).

Ce comité, créé par décret en 1986 puis modifié en 2012 avait mis en place plusieurs comités villageois qui ont mené des activités. Mais, pour diverses raisons, ce comité n’a pu fonctionner correctement depuis six ans. Cette campagne vient relancer les activités de cette structure.  

La réactivation de ce comité vise surtout la redynamisation des comités locaux villageois de lutte contre les feux de brousse. Et ce, pour permettre aux paysans et aux producteurs des cultures de rente de pratiquer une agriculture responsable.

Guinée : Alpha Condé donne de ses nouvelles

Renversé par le Colonel Mamadi Doumbouya en septembre 2021, Alpha Condé semble avoir trouvé refuge en Turquie où il avait été autorisé à se rendre pour des raisons humanitaires.Depuis Ankara, capitale de la Turquie, l’ex président guinéen Alpha Condé a donné de ses nouvelles à travers la publication d’images de lui, visiblement en forme. Joint par APA, un de ses anciens collaborateurs estime qu’il y a  un lien entre l’apparition de l’ancien chef de l’État guinéen et certaines rumeurs le donnant pour gravement malade.

Président de la Guinée du 21 décembre 2010 au 05 septembre 2021, Alpha Condé a quitté la Guinée le 21 mai dernier, pour Istanbul (Turquie) sous la bénédiction de la junte. Pour justifier sa décision, le Comité National du Rassemblement pour le Développement (CNRD) avait évoqué des « raisons humanitaires ». Depuis, Alpha Condé vit au pays de Recep Tayyip Erdogan.

Cependant, au mois de septembre 2022, les autorités guinéennes ont exprimé la volonté de ramener l’ex chef d’Etat à Conakry et auraient formulé la demande à Ankara. Une demande à laquelle la Turquie n’a pas encore accédée.

Le 12 décembre, au retour d’une visite qui l’a conduit à Londres et à Amsterdam, en Europe, le ministre guinéen de la Justice, Alphonse Charles Wright, a annoncé un mandat d’arrêt international contre Alpha Condé, après que le Front national pour la défense de la Constitution (FNDC) a déposé une plainte contre l’ancien président de Guinée et certains de ses anciens collaborateurs pour des crimes de sang commis lors son projet de troisième mandat (2019/2021). Selon cette entité, plus de 80 personnes ont été tuées par balle dans le recadre des manifestations contre le fameux projet de changement constitutionnel.

Malgré cette annonce, l’ancien président guinéen a fait une déclaration le 31 décembre 2022, à l’occasion des vœux de nouvel an dans lequel il a rappelé qu’il reste et demeure le seul chef d’Etat élu de la Guinée. « Je suis et reste un président élu et très attaché à la démocratie, à l’État de droit, au respect de nos valeurs de liberté et de dignité », a-t-il insisté.

La diffusion de ces images de l’ancien chef de l’Etat guinéen intervient  alors que son parti, le Rassemblement du Peuple de Guinée (RPG  ARC-EN-CIEL) organise une manifestation de rue à Paris samedi 14  janvier, pour réclamer le retour à l’ordre constitutionnel, la  libération des détenus politiques par les autorités de la transition.

Après la chute de son régime le 05 septembre 2021, l’ancien président guinéen Alpha condé a été placé en résidence surveillée à Conakry. Il avait été autorisé à se rendre à Abu Dhabi en janvier 2022 pour des raisons sanitaires.

CHAN-Algérie: la Fédération marocaine dénonce des propos provocateurs et racistes et saisit la CAF

La Fédération Royale Marocaine de Football (FRMF) dénonce et condamne vivement les agissements malveillants et les manœuvres abjectes ayant émaillés l’ouverture de la 7éme édition du Championnat d’Afrique des Nations des joueurs locaux (CHAN), vendredi 13 janvier 2023 en Algérie.Dans un communiqué publié ce samedi, la fédération s’indigne notamment « suite au discours provocateur et surréaliste qui a bafoué le règlement régissant l’organisation des manifestations footballistiques sous l’égide de la Confédération Africaine de Football (CAF) ».

La FRMF rejette également les propos racistes prononcés par des supporters présents à la cérémonie d’ouverture à l’égard du public marocain « connu à travers le monde entier pour son civisme ».

La Fédération marocaine fait savoir qu’elle a adressé une correspondance à la CAF l’appelant à « assumer toute la responsabilité face à ces transgressions flagrantes qui ‘ont aucun lien avec les principes et valeurs du ballon rond ».

pour rappel, la sélection marocaine n’a pas pu se déplacer à Costantine en Algérie pour disputer le CHAN en raison du refus des autorités algériennes d’autoriser un vol direct de la Royal Air Maroc entre Rabat et Constantine pour le transport de la délégation marocaine.

La délégation marocaine qui devait participer au CHAN 2022 s’est déplacée vendredi à l’aéroport de Rabat-Salé où un avion de la RAM attendait « une autorisation de vol » pour rallier Constantine, ville où se déroulera les matchs de l’équipe marocaine.

L’autorisation ne viendra jamais puisque du côté algérien, il était hors de question de revenir sur l’interdiction d’espace aérien imposé aux avions marocains en vigueur depuis septembre 2021.

Somalie : le commandant de l’EI au Pountland tué

Abou Bara Al-Amani, chef des opérations de l’Etat islamique (EI) en Somalie depuis juillet 2021, a été tué lors d’une attaque manquée dans le district de Bari.L’assaut lancé jeudi soir par l’Etat islamique (EI) contre une base militaire dans la région de Bari au Puntland, dans le nord-est de la Somalie s’est soldé par un échec. Le commandant en chef du groupe terroriste dans la région, Abou Bara Al-Amani, a en effet été tué lors des affrontements avec les soldats de cette région semi-autonome de la Somalie.

Selon un communiqué de la police locale, Abou Bara Al-Amani était le chef des opérations des jihadistes de l’EI dans ce pays de la Corne de l’Afrique depuis le 11 juillet 2021. Originaire de la région éthiopienne d’Amhara, il est accusé « d’avoir forcé de nombreux Éthiopiens à rejoindre le groupe terroriste » dont il a pris la tête après la mort d’Abou Walid El Muhajir, tué en 2021 en Ethiopie, souligne la note.

Après le Nigéria et le Sahel, la région Est du continent africain est la zone où l’EI commet le plus d’attaques. En 2018, l’Organisation des Nations Unies datant a dénombré quelque 1 518 victimes civiles – 651 tués et 867 blessés – dans des attaques terroristes en Somalie. Celles-ci ont été suivies de 1 459 – 591 tués et 868 blessés – en 2019.

À la fin de l’année dernière, les États-Unis ont imposé des sanctions visant l’EI en Somalie et d’autres terroristes qu’ils accusaient d’être impliqués dans un « réseau de trafic d’armes terroristes » en Afrique de l’Est.

L’année dernière, l’ONU a publié des rapports périodiques détaillant les attaques d’al-Shabaab et de groupes terroristes pro-EI, mettant ainsi en garde contre l’instabilité croissante dans le pays.

En 2018, le Département d’État américain a placé le groupe jihadiste sur sa liste des terroristes mondiaux spécialement désignés. Ce pays est en proie à l’insécurité depuis des années, al-Shabaab et l’Etat islamique étant parmi les principales menaces.

Un étudiant retrouvé pendu sur un campus à Abidjan

L’étudiant, en Master 1 de physique chimie, a été retrouvé pendu ce samedi 14 janvier 2023 au deuxième étage du Bâtiment U du campus de l’Université Félix Houphouët-Boigny de Cocody.Nommé Ibrahim Diabaté, il était inscrit en Master 1 de physique chimie à l’Université Félix Houphouët-Boigny, la plus grande université publique du pays. L’évènement a créé l’émoi au sein de la communauté estudiantine.

Dans une vidéo publiée sur les réseaux sociaux, l’on aperçoit un jeune homme, torse nu, suspendu sur une corde, au deuxième étage du Bâtiment U du campus de l’Université Félix Houphouët-Boigny de Cocody.

Ce drame survient après le décès d’un étudiant en Licence 1 de Mathématiques-Informatique, Ange Jaurès Gnobrongi Gnaly, dont le corps sans vie a été découvert, le mardi 10 janvier 2023, à la suite d’une partie de baignade dans la piscine de l’Université Houphouët-Boigny de Cocody.

La police, à la suite d’un constat, a ouvert une enquête pour élucider les circonstances de cet incident. Les interrogatoires de ses proches devraient permettre de savoir si c’est un suicide ou un acte criminel qui a été fomenté.

Burkina : Pourquoi les vols humanitaires sont suspendus ?

La mesure du gouvernement concerne trois hélicoptères Chinook, nouvellement acquis par le Programme Alimentaire Mondial (PAM).Les autorités de la Transition ont suspendu, le mercredi 11 janvier 2023, les vols d’avions humanitaires, récemment acquis par l’agence onusienne, a appris APA auprès d’agents humanitaires.

Ils ont expliqué que le Programme Alimentaire Mondial (PAM) a acquis trois nouveaux cargos Chinook, pour augmenter sa capacité de ravitaillement en vivres des villes sous blocus des groupes jihadistes.

« Les hélicoptères sont de gros porteurs. Ils ont une capacité de huit tonnes, une quantité qu’on convoyait en trois livraisons », a indiqué une source. Elle a ajouté que le lundi 09 janvier, un de ces aéronef a livré 24 tonnes de vivres en seulement quatre rotations à Djibo, au nord du pays.

Les inquiétudes des autorités burkinabè

Selon une source au ministère de l’Action humanitaire qui a requis l’anonymat, « les autorités veulent être sûres que ces Chinook se limitent à leur rôle de cargo humanitaire » soulignant que le gouvernement s’est opposé à ce que ces hélicoptère poursuivent leurs rotations. 

Moins d’un mois après l’expulsion de la Coordinatrice du système des Nations unies à Ouagadougou, Barbara Manzi, il s’agit d’un nouvel incident entre le Burkina et les agences onusiennes même si les deux parties ont confié à APA que « les choses sont entrain de rentrer dans l’ordre ».

Le pays fait face à une crise humanitaire sans précédent, consécutive à la situation sécuritaire. Plusieurs localités, sous blocus jihadiste, sont régulièrement ravitaillées par voie aérienne. Près de deux millions de personnes sont déplacées du fait des exactions des groupes jihadistes. 

Chan 2023 : l’Algérie bat d’entrée la Libye

Un seul but a suffi au bonheur des Fennecs, vendredi soir au stade Nelson Mandela d’Alger, face aux Chevaliers de la Méditerranée.Le Championnat d’Afrique des nations (Chan) de football, compétition réservée aux joueurs évoluant dans leur pays, a commencé par un succès du pays hôte sous les yeux de Patrice Motsepe, président de la Confédération africaine de football (Caf) et de Gianni Infantino, président de la Fédération internationale de football association (Fifa).

Après une cérémonie d’ouverture riche en sons et en couleurs, l’Algérie a vaincu sur le score d’un à zéro la Libye, vainqueur de l’épreuve en 2014, en Afrique du Sud. Le succès des troupes du sélectionneur Madjid Bougherra a mis du temps à se dessiner. Car les Chevaliers de la Méditerranée, à défaut d’être tranchants en attaque, ont bien défendu en première période.

Dans le début du second acte, l’Algérie a buté sur une formation compacte et rigoureuse. Mais sur une passe en retrait mal assurée de l’un de ses défenseurs, le gardien libyen, Muad Allafi, a maladroitement taclé Aymen Mahious dans la surface de réparation.

Abongile Tom, l’arbitre sud-africain de la partie, a alors désigné le point de penalty. L’avant-centre ayant subi la faute s’est fait justice lui-même en prenant à contre-pied le portier adverse (57′).

Coachés par le Français Corentin Martins, les Chevaliers de la Méditerranée, après ce coup du sort, ont plus d’une fois inquiété Alexis Guendouz. Battu sur une reprise du gauche du capitaine Ali Ramadhan Ali suite à un corner, le dernier rempart algérien a été sauvé par son poteau.

Jusqu’à la dernière seconde du temps additionnel, l’Algérie a tremblé avec son public. Au coup de sifflet final, d’aucuns ont ainsi laissé exploser leur joie pour fêter un triomphe qui lance idéalement les Fennecs dont l’entraîneur a remporté la Coupe arabe de la Fifa en décembre 2021 au Qatar.

CHAN 2023 : Le président de la CAF « attristé » par l’absence du Maroc

Le président de la Confédération africaine de football (CAF) Patrice Motsepe, s’est dit « attristé » par le fait que l’équipe du Maroc de football ne puisse pas prendre part au Championnat d’Afrique des joueurs locaux (CHAN 2023), en Algérie. »Cela m’attriste. Je veux que ces jeunes (équipe des U23) représentent le peuple marocain, mais aussi les Africains », a déclaré Patrice Motsepe à la presse, à son arrivée vendredi à l’Aéroport de Rabat-Salé, en compagnie du président de la Fédération internationale de football (FIFA), Gianni Infantino, afin d’assister à la cérémonie de tirage au sort de la Coupe du monde des clubs, prévue du 1er au 11 février au Maroc.

Dans un communiqué rendu public jeudi, la Fédération Royale Marocaine de Football (FRMF) avait indiqué que la sélection marocaine n’était pas en mesure de faire le déplacement à Constantine en Algérie pour disputer la 7ème édition du CHAN et défendre son titre, dans la mesure où l’autorisation définitive de son vol Royal Air Maroc (RAM), transporteur officiel des sélections marocaines de football, de Rabat vers Constantine, n’a pas été confirmée.

« J’ai passé ces derniers jours à faire tout mon possible dans mes discussions avec le gouvernement algérien », a indiqué Patrice Motsepe, reconnaissant l’existence d’un « blocage ».

Et le président de la CAF de soutenir que « nous sommes attachés à l’esprit de la fraternité africaine et voulons travailler de concert dans le contexte du football et de montrer le meilleur côté du football africain ».

« Nous ne sommes pas des politiques. Nous ne voulons pas que la politique s’invite dans le football », a-t-il souligné.

Selon Patrice Motsepe, « nous devons, humblement, utiliser le football pour unir les peuples et nous allons réussir quel que soit le temps que cela va prendre, même des années. Nous continuons à travailler et nous sommes tous concernés ».

Le président de la FRMF, Fouzi Lekjaa avait assuré, vendredi, que le fait de priver la sélection marocaine de défendre son titre au Championnat d’Afrique des Nations des joueurs locaux, organisé en Algérie, est « un acte très déplorable ».

« Il est vraiment déplorable de priver de jeunes joueurs qui se sont préparés pendant un mois de participer à cette compétition sportive africaine », a déclaré Fouzi Lekjaa à la presse, en marge de l’accueil de MM. Infantino et Motsepe à l’Aéroport de Rabat-Salé.

La sélection marocaine de football, double tenante du titre du CHAN, était vendredi matin à l’aéroport Rabat-Salé en prévision de s’envoler vers Constantine pour y disputer ce tournoi, a expliqué Fouzi Lekjaa.

L’équipe nationale privée du CHAN : «Un acte déplorable» (FRMF)

Le président de la Fédération royale marocaine de football (FRMF), Fouzi Lekjaa, a assuré vendredi que le fait de priver la sélection marocaine de prendre part au Championnat d’Afrique des Nations (CHAN) des joueurs locaux, organisé en Algérie, est « un acte très déplorable ». »Il est vraiment déplorable de priver de jeunes joueurs qui se sont préparés pendant un mois de participer à cette compétition sportive africaine », a déclaré Lekjaa à la presse, en marge de la réception du président de la Fédération internationale de football (FIFA), Gianni Infantino et du président de la Confédération africaine (CAF), Patrice Motsepe, arrivés vendredi à l’Aéroport de Rabat-Salé afin d’assister à la cérémonie de tirage au sort de la Coupe du monde des clubs, prévue du 1er au 11 février au Maroc.

La sélection marocaine de football, double tenante du titre du CHAN, était arrivée vendredi matin à l’aéroport Rabat-Salé en prévision de s’envoler vers Constantine pour y disputer ce tournoi, a expliqué Lekjaa.

Dans un communiqué rendu public jeudi, la FRMF a indiqué que la sélection marocaine n’était pas en mesure de faire le déplacement à Constantine en Algérie pour disputer la 7ème édition du CHAN et défendre son titre, dans la mesure où l’autorisation définitive de son vol Royal Air Maroc (RAM), transporteur officiel des sélections marocaines de football, de Rabat vers Constantine n’a pas été confirmée.

Suite à sa demande d’autorisation d’un vol RAM de Rabat vers Constantine, la FRMF a été informée en date du 22 décembre 2022 par la CAF, en tant qu’instance en charge de l’organisation du CHAN 2022, qu’une autorisation de principe avait été obtenue, note la même source.

Sur la base de cette autorisation de principe, la FRMF a communiqué les détails du plan et des coordonnées de vols de la sélection marocaine afin d’obtenir l’autorisation définitive du vol RAM de Rabat vers Constantine et a poursuivi la préparation du voyage et de la participation de la sélection marocaine au CHAN, notamment le stage de préparation au Complexe Mohammed VI de Football à Salé du 6 au 10 janvier au cours duquel deux matchs amicaux contre l’Ethiopie ont été disputés, ajoute le communiqué.

Alors que le déplacement de la sélection marocaine de Rabat vers Constantine est organisé par la FRMF et que le coup d’envoi du CHAN est prévu le 13 janvier, la FRMF « prend note avec regret que l’obtention de l’autorisation définitive du vol RAM de Rabat vers Constantine n’a malheureusement toujours pas été confirmée par la CAF », conclut le communiqué.

Maroc: Tirage au sort de la Coupe du Monde des Clubs

Le tirage au sort de la Coupe du monde des clubs, organisé vendredi au Complexe Mohammed VI de football à Salé, a donné lieu à une rencontre mettant aux prises le Wydad de Casablanca au club saoudien d’Al Hilal en quart de finale de l’épreuve.Ce tirage au sort s’est déroulé en présence des présidents de la Fédération internationale de football (FIFA), Gianni Infantino, et de la Confédération africaine de football (CAF), Patrice Motsepe.

Sept clubs participeront à cette édition, à savoir le Wydad Casablanca, vainqueur de la Ligue des champions de la CAF 2021/22, Al Hilal SFC (Arabie Saoudite), vainqueur de la Ligue des champions de l’AFC 2021, Al Ahly d’Egypte, finaliste de la Ligue des champions de la CAF et Seattle Sounders FC (USA), vainqueur de la Ligue des champions de la CONCACAF 2022, le CR Flamengo, vainqueur de la Copa Libertadores 2022, d’Auckland City FC (Nouvelle Zélande), vainqueur de la Ligue des champions 2022 de l’OFC (Confédération de football d’Océanie) en plus du Real Madrid, vainqueur de la Ligue des champions de l’UEFA 2022.

Cette édition de la Coupe du monde des clubs se tiendra du 1er au 11 février à Rabat et Tanger.

Ci-dessous, le tirage au sort complet:
Premier tour :
Auckland City FC (NZE) – Al-Ahly (EGY)

Deuxième tour:
Seattle Sounders FC (USA) – Auckland City FC (NZE) ou Al-Ahly (EGY)
Wydad AC (MAR) – Al Hilal (KSA)

Demi-finales:
CR Flamengo (BRA) – Wydad AC (MAR) ou Al Hilal (KSA)
Seattle Sounders FC (USA) ou Auckland City FC (NZE) ou Al-Ahly (EGY) – Real Madrid (ESP).

Maroc: Visite à Rabat d’une délégation du Congrès américain

Le Chef du Gouvernement, Aziz Akhannouch, a eu des entretiens, vendredi à Rabat, avec une délégation du Congrès américain, composée de 7 membres représentant les partis démocrate et républicain.Les échanges ont été l’occasion de mettre en exergue les relations exceptionnelles entre le Maroc et les Etats-Unis d’Amérique, fondées sur un partenariat fort, ambitieux et diversifié, ainsi que sur des constantes, une histoire et des valeurs communes.

Au cours de cette rencontre, Aziz Akhannouch a souligné que les relations entre le Maroc et les Etats-Unis d’Amérique s’appuient sur des fondements comprenant en premier lieu le volet politique et diplomatique, à travers le dialogue stratégique entre les deux pays et la coordination de leurs positions sur de nombreuses questions internationales, au moment où les Accords d’Abraham auxquels a adhéré le Maroc constituent un succès diplomatique qui inaugure une ère nouvelle de paix et de stabilité.

Il a également fait état de la coopération sécuritaire et militaire importante entre les deux pays, en matière de lutte contre le terrorisme et le crime organisé. le responsable marocain a relevé à cet égard que l’accord de libre-échange a permis depuis son entrée en vigueur de quadrupler le volume des échanges commerciaux, qui est passé de 1,5 à 5 milliards de dollars, soulignant que le Royaume du Maroc peut offrir un trait d’union et une plateforme pour les investissements américains dans le continent africain.

Il a, d’autre part, salué la qualité des programmes américains dédiés à l’accompagnement du développement économique du Maroc, au niveau de plusieurs secteurs importants, précisant que les deux compacts réalisés au Maroc par la Millenium Challenge Corporation, représentent un modèle de réussite, eu égard à l’impact positif qu’ils ont eu sur la population locale.

M. Akhannouch a également exprimé sa grande satisfaction quant à l’avancement de la mise en œuvre du second compact, qui arrive à échéance le 31 mars 2023, relevant un taux d’engagement dépassant 93% et un taux de réalisation avoisinant 78%.

Les deux parties ont par ailleurs passé en revue les accords de coopération dans le domaine culturel, qui contribuent à favoriser l’entente au niveau humain entre les Etats-Unis d’Amérique et le Royaume du Maroc et leurs peuples, exprimant leur volonté commune de prospecter des voies de poursuite de la coopération fructueuse.

Burkina : La ville de Falagountou reprise aux jihadistes

La gendarmerie avait quitté cette ville au nord du pays, en décembre 2021.La commune de Falagountou, à une cinquantaine de km de Dori, dans la région du Sahel (Nord) a été reprise par une unité de l’armée burkinabè, aux des groupes jihadistes, ont rapporté plusieurs habitants de la localité.

Ils ont indiqué que c’est le fruit dune « vaste opération militaire » qui a permis de neutraliser plusieurs terroristes et a abouti à l’arrivée des soldats dans la ville, hier jeudi 12 janvier 2023.

En liesse, les habitants ont escorté des Forces de défense et de sécurité à l’entrée de Falagountou et les ont conduit à la gendarmerie de la localité où ils ont hissé le drapeau national en chantant en chœur l’hymne national du Burkina Faso. 

Selon des temoins, des femmes ont nettoyé les locaux pendant que les hommes débroussaillent la cour.

Depuis début janvier 2023, des combattants affiliés au Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (GSIM) ont fait plusieurs incursions dans la ville, tuant au moins 15 personnes dont deux volontaires pour la défense de la patrie (VDP). Ils avaient contraint les populations à trouver refuge sur un site d’une société minière, à proximité de la ville.

En décembre 2021, la gendarmerie avait quitté la localité suite à plusieurs attaques. Les jihadistes y régnaient en maitres depuis plus d’un an.

C’est la 2e localité à être libérée des mains des jihadistes en moins de deux mois. En décembre 2022, la ville de Solenzo, dans la région de la Boucle de Mouhoun (Ouest) avait été reprise par l’armée.

Depuis 2015, le pays est la cible des groupes jihadistes, causant plus d’un millier de victimes et entraînant le déplacement de près de deux millions de personnes.