Lancement à Abidjan de la 2e Foire Francophone sur le recyclage des déchets

La Fondation Magic System a lancé jeudi à Abidjan la 2e édition de la Foire Francophone des jeunes sur la gestion et le recyclage des déchets, prévue du 25 au 26 mai 2021.La Fondation Magic System organise cette foire en partenariat avec l’Institut de la Francophonie pour le développement durable (IFDD). Elle s’inscrit dans le cadre de l’Initiative jeunesse de lutte contre les changements climatiques (IJLCC).

Cette deuxième édition « aura plusieurs innovations avec à la clé la participation de jeunes porteurs d’initiatives venant des pays francophones du monde », a indiqué face à la presse Jean Louis Boua, le directeur exécutif de la Fondation Magic System, au siège de l’organisation.

L’édition 2020 avait une envergure régionale, mais cette année l’événement a été redimensionné à une stature internationale pour « engager » et sensibiliser encore plus de jeunes sur les enjeux et les défis de la gestion et le recyclage des déchets, a-t-il ajouté.

« Aujourd’hui nos rues, malgré les efforts de nos gouvernants, sont jonchées de déchets et ces déchets, au lieu de représenter une menace, devraient pour nous représenter une mine d’or » grâce à la revalorisation, a dit M. Boua, qui a invité les jeunes à s’engager dans les métiers verts.

Par le biais des « métiers verts, de l’économie verte, circulaire et solidaire, les jeunes peuvent apporter leur modeste contribution dans la lutte contre les changements climatiques », a soutenu M. Jean Louis Boua.

Le directeur exécutif de la Fondation Magic System a fait savoir que les candidatures des jeunes porteurs de projets sont « encore ouvertes et seront clôturées le 10 mai 2021 ». Pour cette édition, une dizaine de projets seront récompensés contre deux l’année précédente.

Les projets attendus devaient être innovants et peuvent porter sur tout type de déchet. Les postulants devront toutefois renseigner un formulaire de candidature où ils indiqueront leurs initiatives, televerser deux photos et une vidéo de présentation de 60 secondes.

Les candidats seront notamment sélectionnés selon les critères de pertinence de l’initiative portée, le caractère innovant, l’âge du promoteur (être âgé de 18 à 35 ans), mentionné un document de la Fondation qui envisage de créer des emplois verts au profit des jeunes.

A l’issue de la sélection, 300 jeunes entrepreneurs, porteurs d’initiatives seront retenus pour présenter leurs projets dont 200 participeront en préférentiel (100 d’entre eux auront accès à l’exposition et pourront présenter leurs projets), tandis que les 100 autres participeront en ligne.

Des stands seront mis à la disposition de 100 jeunes porteurs d’initiatives sélectionnés pour une participation en préférentiel. Ce sera l’occasion pour ces jeunes de faire connaître leurs projets aux visiteurs et aux partenaires techniques et financiers. 

Les déchets constituent une menace pour le climat. Selon International Solid Waste Association, les déchets sont responsables des 5% des gaz à effet de serre de la planète. En Côte d’Ivoire, une étude menée par le GIZ, note que la production de déchets est estimée à 0,64 Kg par habitant et par jour contre 0,46 Kg par habitant/jour au niveau africain.

Le groupe Magic System a été fait ambassadeur de la lutte contre les changements climatiques par le ministère ivoirien en charge de l’Environnement et du développement durable, en reconnaissance de son engagement dans la lutte contre ce phénomène.

La foire Francophone offre aux participants des ateliers thématiques sur la gestion et le recyclage des déchets, des tables-rondes et des rencontres B2B. Des plateformes qui permettront aux jeunes de développer un business autour de leurs projets.

Humanitaire : 65 millions de dollars de l’Onu à l’Ethiopie

L’Organisation des Nations unies (Onu) a annoncé jeudi un soutien de 65 millions de dollars en réponse humanitaire aux régions éthiopiennes du Tigré et de la Somalie.Une enveloppe de 40 millions de dollars sera consacrée à l’opération d’aide au Tigré. L’argent servira à financer des abris d’urgence, l’eau potable, les soins de santé, le travail de prévention et de réponse aux cas de violences sexuelles et sexistes, ainsi que les télécommunications d’urgence pour soutenir la réponse humanitaire.

Les 25 millions de dollars restants serviront à financer des opérations humanitaires dans le reste de l’Éthiopie, notamment en réponse à la sécheresse dans les régions de Somali et d’Oromia.

Ils permettront de soutenir le traitement des enfants souffrant de malnutrition aiguë sévère et la réhabilitation des systèmes d’approvisionnement en eau, de fournir de l’eau aux communautés touchées par la sécheresse et de permettre aux organisations humanitaires de prépositionner des fournitures vitales.

Le responsable humanitaire de l’Onu, Mark Lowcock, a déclaré : « Nous devons intensifier la réponse humanitaire en Éthiopie afin de répondre aux besoins croissants dans le Tigré et dans d’autres régions ».

« L’accès à toutes les personnes dans le besoin au Tigré reste un défi, mais les travailleurs humanitaires travaillent avec les autorités locales pour surmonter les obstacles afin de garantir l’aide à ceux qui en ont besoin et d’atteindre des zones auparavant inaccessibles dans la zone sud-est », a-t-il ajouté.

La semaine dernière, un convoi humanitaire inter-agences a réussi à atteindre la ville de Samre, où il a livré une aide alimentaire d’urgence et organisé une clinique mobile à l’hôpital de Samre.

Le Maroc rappelle son ambassadeur en Allemagne pour consultations

 Le Maroc a décidé de rappeler son ambassadeur à Berlin pour consultations, indique jeudi un communiqué du ministère marocain des Affaires étrangères. Le rappel du diplomate marocain est justifié, selon le ministère, par les actes hostiles et les actions attentatoires de l’Allemagne à l’égard des intérêts supérieurs du Royaume.

D’après le communiqué,  l’Allemagne s’est démarquée par une attitude négative sur la question du Sahara.  Son activisme antagonique, à la suite de la Proclamation présidentielle américaine reconnaissant la souveraineté du Maroc sur son Sahara, est un acte grave qui demeure jusqu’à présent inexpliqué.

De même, les autorités de ce pays agissent avec complicité à l’égard d’un ex-condamné pour des actes terroristes, notamment en lui divulguant des renseignements sensibles communiqués par les services de sécurité marocains à leurs homologues allemands, argue le ministère.

A cela s’ajoute un acharnement continu à combattre le rôle régional du Maroc, notamment sur le dossier libyen, en tentant d’écarter, indûment, le Royaume de certaines réunions régionales consacrées à ce dossier comme celle tenue à Berlin, ajoute la même source.

« Pour toutes ces raisons et à cause de cette adversité constante et inacceptable, le Royaume du Maroc a décidé le rappel, pour consultations, de l’Ambassadeur de Sa Majesté le Roi à Berlin », souligne le communiqué. 

CPI : Dominic Ongwen condamné à 25 ans de prison

L’ancien chef rebelle de l’Armée de résistance du Seigneur (LRA) a été déclaré coupable d’un total de 61 crimes comprenant des crimes contre l’humanité et des crimes de guerre commis dans le nord de l’Ouganda entre le 1er juillet 2002 et le 31 décembre 2005.La sentence est lourde. Dix-neuf ans de plus. C’est le nombre d’années que devra encore passer Dominic Ongwen dans le quartier pénitentiaire de la Cour pénale internationale (CPI) à Scheveningen (Pays-Bas). La Chambre de première instance IX de la CPI l’a en effet condamné à 25 ans d’emprisonnement à la suite du jugement de première instance.

La Chambre qui a décidé d’accorder un certain poids pour atténuer les circonstances de l’enfance de Dominic Ongwen, son enlèvement par l’Armée de résistance du Seigneur (LRA) à un très jeune âge et son séjour précoce avec la LRA « a (cependant) rejeté tous les arguments de la Défense ».

Elle a notamment estimé que les circonstances atténuantes de la capacité mentale considérablement diminuée et de la contrainte subie par M. Ongwen dans son jeune âge et mises en avant par ses avocats « ne sont pas applicables » aux faits qui lui sont reprochés.

La Chambre a également rejeté les arguments de la Défense concernant les mécanismes de justice traditionnelle, notant qu’il n’existe aucune possibilité en vertu du Statut de remplacer une peine d’emprisonnement par des mécanismes de justice traditionnels, ou d’incorporer les mécanismes de justice traditionnels dans la peine d’une autre manière.

Elle a aussi souligné que les mécanismes de justice traditionnelle acholi ne sont pas largement utilisés, dans la mesure où ils remplaceraient la justice formelle, et qu’ils sont réservés aux membres de la communauté acholi. Ce qui signifie que leur utilisation signifierait l’exclusion de certaines victimes appartenant à d’autres groupes ethniques.

Dans sa détermination de la peine commune pour tous les crimes commis, la Chambre a toutefois refusé de le condamner à la réclusion à perpétuité. Cela, compte tenu de sa situation individuelle et afin d’envisager une perspective concrète pour lui de reconstruire sa vie.

La période de sa détention entre le 4 janvier 2015 et le 6 mai 2021 sera déduite de la durée totale de l’emprisonnement qui lui a été infligée. La sentence peut également faire l’objet d’un appel devant la Chambre d’appel de la CPI par l’une ou l’autre des parties à la procédure.

La Chambre a par ailleurs rendu aujourd’hui une ordonnance de présentation des réparations. Elle a souligné que le droit des victimes à des réparations est également un élément essentiel du système de justice de la Cour et a déclaré qu’elle fera avancer la phase de réparation de la procédure avec vigueur et le plus grand soin.

Paul Kagame reçoit un Envoyé spécial du Tchad

Le président rwandais, Paul Kagame, a reçu ce jeudi le fils de l’ancien président tchadien et directeur de cabinet adjoint à la Présidence, Abdelkerim Déby.M. Déby est au Rwanda pour une série de réunions, notamment avec le chef des services de renseignement, le général de division Joseph Nzabamwita, et le ministre rwandais des Affaires étrangères, Vincent Biruta.

Les deux parties ont discuté de la « coopération bilatérale en matière de renseignement, de sécurité et d’économie ».

L’ex président tchadien, Idriss Déby, a été tué le mois dernier alors qu’il dirigeait une offensive contre le groupe armé FACT, qui était entré au Tchad par le sud de la Libye.

L’actuel chef d’État tchadien par intérim, le général Mahamat Idriss Deby Itno, qui est également son fils, s’est entouré de quatorze autres généraux pour composer le Conseil Militaire de Transition (CMT).

Les forces rebelles, responsables de la mort de Déby, ont également promis de poursuivre leur offensive, rejetant catégoriquement l’accord de transition.

Maroc : Le nombre d’habitants concernés par la culture illégale du cannabis estimé à 400.000 personnes

Par Hicham Alaoui — Le nombre d’habitants concernés par la culture illégale du cannabis (chanvre indien) au Maroc est estimé à 400.000 personnes, soit près de 60.000 familles, a révélé un rapport sur les études de faisabilité relatives au développement du cannabis, élaborées par le ministère marocain de l’Intérieur.Selon ce rapport dont la synthèse a été présentée en commission parlementaire, les revenus agricoles totaux annuels sont passés d’environ 500 millions d’euros au début des années 2000 à près de 325 millions d’euros aujourd’hui, contre un chiffre d’affaires consolidé en Europe, qui est passé d’environ 12 milliards à près de 10,8 milliards d’euros.

S’agissant des zones de la culture illégale du cannabis, le document fait savoir que celle-ci est pratiquée dans les provinces du nord du Royaume (Al Hoceima, Chefchaouen, Ouezzane, Taounate, Larache et Tétouan). Ces zones ont connu une diminution significative depuis 2003, année où des études ont été réalisées, en collaboration avec le bureau des Nations Unies chargé de la lutte contre la drogue et la criminalité, sur la culture du cannabis et son impact socio-économique.

Ainsi, les superficies cultivées sont passées d’environ 130.000 hectares au début des années 2000 à moins de 50.000 hectares ces dernières années, fait savoir la même source.

Pour ce qui est du revenu net annuel du cannabis à usage médical, ces études estiment que ce revenu pourrait avoisiner les 12.335,49 dollars (110.000 dirham marocain) par hectare, soit une amélioration d’environ 40% par rapport aux recettes actuelles, le tout dans le cadre de pratiques respectant les normes de l’agriculture durable.

Concernant les marchés d’exportation, le document met l’accent sur les perspectives en direction de l’Europe à l’horizon de 2028, selon deux hypothèses. La première cible 10 % du marché du cannabis médical (4,2 milliards dollars sur un total de 42 et représente un revenu agricole annuel d’environ 420 millions de dollars).

La seconde hypothèse concerne 15% du marché du cannabis médical ciblé, soit 6,3 milliards de dollars et des revenus agricoles de 630 millions de dollars, ce qui permettra de dépasser le volume des revenus agricoles totaux actuels (environ 400 millions de dollars par an), d’autant plus que ces revenus prévus ne tiennent pas compte des revenus de la culture et de la transformation du cannabis à des fins industrielles.

Côté législation, les marchés prioritaires pour le cannabis médical marocain sont l’Espagne, les Pays-Bas, le Royaume-Uni et l’Allemagne, avec des prévisions de 25 milliards de dollars/an à l’horizon 2028, précise le rapport, ajoutant que la prise en compte du potentiel des marchés français et italien renforcera le volume du marché potentiel de 17 milliards de dollars, pour atteindre 42 milliards de dollars.

Le document n’a pas manqué de souligner que la culture du cannabis est une activité destructrice de l’environnement du fait de l’exploitation excessive des terres agricoles, due à l’abandon de la rotation culturale, l’épuisement des eaux souterraines et l’usage excessif d’engrais qui pollue les eaux souterraines ainsi que la déforestation (le couvert forestier détruit est estimé à 1.000 hectares par an).

En mars dernier, le gouvernement marocain avait approuvé un projet de loi légalisant l’usage du cannabis à des fins médicales et industrielles dans le pays.

Le projet de loi prévoit l’utilisation du cannabis à des fins thérapeutiques, l’objectif étant de s’aligner sur les recommandations faites par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et la décision prise par l’ONU en décembre dernier de reconnaître officiellement l’utilité médicale du cannabis.

Le texte a pour objectif également de créer une agence nationale chargée de la coordination entre tous les départements gouvernementaux, les établissements publics et les partenaires nationaux et internationaux pour le développement d’une filière agricole et industrielle dédiée au cannabis, selon le porte-parole du gouvernement.

Cette agence aura également pour mission de mettre à exécution la stratégie étatique en matière de cultures du chanvre indien, sa transformation, sa commercialisation, son exportation ou son importation pour des besoins médicaux, pharmaceutiques ou industriels.

Elle est la seule et unique structure habilitée à délivrer et à retirer les autorisations pour cultiver cette plante, mener des missions d’inspection, voire prendre des mesures coercitives envers ceux qui transgressent la législation en la matière.

Si le développement de la plantation légale du cannabis permettra d’améliorer les revenus des agriculteurs, les protéger des réseaux internationaux de trafic de drogue et attirer les investissements étrangers afin de tirer parti des revenus du marché international de cette plante, il n’en demeure pas moins que l’opinion publique marocaine est divisée entre ceux qui appellent à légaliser la culture du chanvre indien et d’autres qui mettent en garde contre l’augmentation des zones de culture de la drogue et l’aggravation du phénomène du trafic des stupéfiants.

Actuellement, la loi marocaine en vigueur sur les stupéfiants interdit la culture, la consommation et le commerce du cannabis.

Ethiopie : le TPLF listé organisation terroriste

La décision est prise par la Chambre des représentants des peuples d’Ethiopie.Réunie hier jeudi lors de sa 13ème session ordinaire, elle a approuvé une résolution adoptée par le Conseil des ministres la semaine dernière désignant le Front de libération du peuple du Tigré (TPLF) et les rebelles Shene et comme organisations terroristes.

La Chambre a approuvé la résolution avec une majorité de voix et une seule abstention.

La résolution donne au gouvernement le droit absolu de mettre en accusation les personnes et les organisations qui auraient financé, consulté et aidé de différentes manières l’organisation terroriste désormais désignée, a déclaré à APA l’expert juridique Paulos Tessema.

La Chambre a inscrit les deux organisations sur la liste des organisations terroristes du fait qu’elles « arment, entraînent et financent d’autres éléments violents en plus de se livrer elles-mêmes à des attaques ».

Dans une déclaration récente, le Premier ministre Abiy Ahmed a reproché à certains responsables gouvernementaux d’avoir des liens avec les forces rebelles qui ont été accusées d’une série de massacres de civils dans différentes parties du pays.

Le 3 novembre dernier, les forces du TPLF ont attaqué les forces de défense nationale éthiopiennes, tuant des soldats pendant leur sommeil et pillant le matériel militaire, ce qui a incité le gouvernement fédéral à lancer « une vaste opération de maintien de l’ordre ».

Le 28 novembre, le Premier ministre Abiy Ahmed avait déclaré la fin de l’offensive militaire après la chute de la capitale régionale de Mekele aux mains de l’armée fédérale.

Le TPLF était à la tête d’une coalition de quatre partis avec le Front démocratique révolutionnaire du peuple éthiopien, qui a dirigé d’une main de fer cette nation de la Corne de l’Afrique pendant 27 ans.

Côte d’Ivoire: les auto-écoles ne vendent pas le permis de conduire (Faîtière)

Les auto-écoles ne vendent pas le permis de conduire en Côte d’Ivoire, elles sont plutôt des institutions de formation, a soutenu jeudi à Abidjan, Guillaume Koko, le président de l’Union nationale des auto-écoles de Côte d’Ivoire (UNAECI).

Il s’exprimait à l’ouverture d’une assemblée générale extraordinaire de cette organisation autour du thème  «opérationnalisation de la réforme du secteur du permis de conduire ». 

«Tous les accidents qui sont survenus ces derniers jours ne sont pas le fait des auto-écoles. Nous, nous sommes des formateurs au permis de conduire. C’est le ministère qui évalue. Les auto-écoles ne vendent pas le permis de conduire. C’est le ministre des transports qui signe les permis. Comment les auto-écoles peuvent vendre le permis de conduire ? », s’est interrogé M. Koko.

Par ailleurs, il s’est offusqué de ce que les auto-écoles sont toujours désignées comme les seuls responsables des accidents de la circulation en Côte d’Ivoire. 

«Nous reconnaissons notre part de responsabilité. Mais on ne peut pas dire de facto que nous sommes responsables des accidents de la circulation», a-t-il soutenu.

Poursuivant M. Koko qui a affiché l’ambition de son organisation a assuré la formation continue des professionnels de la conduite, a dit aussi l’engagement des auto-écoles à aider la tutelle dans la réforme du permis de conduire.

Dans le même élan, Lamine Cissé, le vice-président de l’UNAECI a indiqué que  « ce ne sont pas les auto-écoles qui sont responsables des accidents de la circulation », appelant à  l’organisation des états généraux des transports.

Créée en 2014, l’UNAECI regroupe plus de 400 auto-écoles sur le territoire ivoirien.

Le ministère ivoirien des Transports a suspendu depuis le 26 avril dernier,  la fonction des inspecteurs chargés des examens théoriques et pratiques du permis de conduire afin d’assainir le secteur.

Cette décision est intervenue après la récurrence de graves accidents de la circulation dans le pays. Par ailleurs, cette mesure a été prise en vue  de « lutter efficacement contre la corruption et la fraude dans l’obtention du permis de conduire ».

Champions League : Edouard Mendy au faîte de sa puissance

En se qualifiant avec Chelsea FC pour la finale de la Ligue européenne des champions, le Sénégalais devient le troisième gardien de but africain à atteindre ce stade de la prestigieuse compétition.Un rêve éveillé, c’est ce que vit certainement Edouard Mendy. Chômeur en 2014, le spectaculaire portier de Chelsea FC a vu sa carrière décoller comme une fusée. Impérial sur sa ligne, le joueur d’1m97 pour 86 kg a rapidement mis l’Angleterre à ses pieds avant d’épater l’Europe du foot.

Le natif de Montivilliers (France) a rejoint, hier mercredi, un cercle fermé. En demi-finale de la Ligue européenne des champions, les Blues ont battu à domicile le Real Madrid (2-0) après l’avoir tenu en échec (1-1) à l’aller.

Dans ce match à sens unique, dominé de la tête et des épaules par le club de Londres, Mendy a néanmoins brillamment joué sa partition. En première période, l’ex-sociétaire de Rennes (Ligue 1 française) a effectué deux interventions qui ont maintenu son équipe dans le match.

Masqué par sa défense sur un tir enroulé de Karim Benzema, le protégé de la légende Petr Čech détourne la balle en corner grâce à une détente horizontale phénoménale (26e minute). Le buteur providentiel du Real Madrid revient à la charge dix minutes plus tard mais Edouard Mendy a la main ferme.

En seconde mi-temps, avec la domination outrancière de Chelsea, l’international sénégalais n’a pas eu grand-chose à faire. Pour sa première participation dans la compétition sélecte, Edouard Mendy se hisse en finale.

Il marche ainsi sur les traces de Bruce Grobbelaar (63 ans actuellement). Le fantasque zimbabwéen a été le héros du sacre de Liverpool FC (Angleterre) en 1984 contre l’AS Rome (Italie). Durant des tirs au but, après l’égalité (1-1) entre les deux formations à l’issue des prolongations, le « showman de Liverpool » aux « jambes de spaghettis » déstabilise les tireurs de la Roma devant leur public. La Louve s’inclinera finalement 4-2 dans cette épreuve fatidique.

Vingt ans après, un autre gardien de but africain, le Sénégalais Tony Mario Sylva, s’est qualifié pour la finale de la C1. Doublure de Flavio Roma, le Lion de la génération 2002, a assisté, depuis le banc de touche, à la nette victoire du FC Porto coaché par José Mourinho et dont le maître à jouer était Deco.

Par conséquent, Edouard Mendy (29 ans) devrait être le second Africain à jouer cette finale continentale puisqu’il est le titulaire indiscutable dans les cages de Chelsea FC. Dès son arrivée, celui qui s’est révélé sous le maillot rémois a pris la place de l’Espagnol, Kepa Arrizabalaga, longtemps considéré comme l’un des maillons faibles de l’équipe.

Le 29 mai prochain l’Atatürk Olimpiyat Stadium d’Istanbul (Turquie), Chelsea sera aux prises avec Manchester City (Angleterre) qui a éliminé le Paris Saint-Germain (France).

Une éclosion tardive

Edouard Mendy a eu un énorme retard à l’allumage. Laissé libre par Cherbourg qui évoluait en CFA2 (la cinquième division du foot français), le cousin de Ferland Mendy, latéral gauche du Real Madrid, a failli tout plaquer.

« J’avais vraiment des doutes quant à savoir si je continuerais… C’était incroyablement difficile. Ma compagne attendait notre premier bébé et donc l’aide au chômage n’allait pas suffire. J’ai commencé à chercher un autre travail », se souvient-il.

Le gardien a continué d’entretenir son rêve de percer dans le monde professionnel grâce à la perche tendue par l’Olympique de Marseille. Il effectue des essais dans le club phocéen et dispute huit rencontres avec l’équipe B.

Non conservé par l’OM à la fin de la saison, Mendy file au Stade de Reims. En deux saisons, il s’impose comme l’un des meilleurs gardiens de l’élite. Rennes, désireux de trouver un successeur à Tomas Koubek, aimante le numéro 16 de l’équipe nationale du Sénégal. Ce dernier prend une autre dimension qui séduit Petr Čech. L’ancien gardien de Chelsea FC, vainqueur de la Ligue des Champions en 2012, fait de Mendy sa priorité.

Pour 25 millions d’euros, le club du milliardaire russe, Roman Abramovitch, s’attache les services du Sénégalais. Pour un goalkeeper parti de la France, le montant de son transfert est un record.  Attendu comme un messie par Franck Lampard, débarqué en janvier, il est aussitôt installé dans les cages.

L’arrivée de Thomas Tuchel n’a rien changé à son statut de titulaire. Mendy lui rend bien cette confiance en multipliant les belles prestations et  enchaîne les clean sheets. Cette saison, en onze rencontres de C1, le Sénégalais a terminé huit matchs sans encaisser le moindre but. Mieux, le dernier rempart du club londonien a bouclé 24 matchs, toutes compétitions confondues, en gardant ses cages inviolées.

Avant la finale de la Ligue des champions, Chelsea va se frotter, le 15 mai prochain à Wembley, à Leicester City en finale de la FA Cup. Mendy peut donc rêver grand.

JO Tokyo : Bekele défie la fédération éthiopienne d’athlétisme

Kenenisa Bekele (38 ans) a menacé la fédération éthiopienne d’athlétisme de participer aux Jeux olympiques de Tokyo en tant que candidat individuel s’il n’est pas sélectionné.Le double champion olympique sur 10.000 mètres (2004, 2008) et 5000 mètres (2008) et deuxième marathonien le plus rapide de tous les temps (2h1’43 »), compte bien participer aux JO (24 juillet – 9 août).

Ecarté de la sélection éthiopienne d’athlétisme par sa fédération après avoir refusé de participer aux essais de marathon olympiques éthiopiens, qui se sont déroulés dans la ville de Sebeta, à 24 kilomètres de la capitale, Addis-Abeba, l’athlète n’exclut pas de participer à ses dernières olympiades à bientôt 39 ans en tant que candidat individuel avec le drapeau olympique mondial.

L’Ethiopie devrait sélectionner son équipe de marathon en fonction des meilleurs temps réalisés lors de la fenêtre de qualification pour le marathon olympique dans la ville de Sebeta.

« Ce serait une mauvaise décision pour la fédération d’athlétisme de sélectionner les athlètes les plus performants sur la base d’une compétition locale », a soutenu Kenenisa Bekele qui avait détrôné avant les JO 2004 son idole Haile Gebrselassie

La légende de la course à pied a marqué l’histoire de cette discipline ces vingt dernières années. Trois fois médaillé d’or olympique et quatre fois sacré au championnat du monde, il est détenteur de quatre records mondiaux sur 2000 mètres (4’49″99, 17 février 2007), 5000 mètres (12’37 »35, le 31 mai 2004), et 10.000 mètres (26(17 »53, le 26 août 2005) et deux records olympiques sur 5000 (12’57″82, le 23 août 2008 et 10.000 mètres (27’01″17, le 17 août 2008).

Foot : report du démarrage des éliminatoires du Mondial 2022

Le Comité d’urgence de la Confédération africaine de football (Caf) a décalé, de juin à septembre, le coup d’envoi des qualifications pour la prochaine Coupe du monde prévue au Qatar.Sur son site Internet, la Confédération africaine de football invoque « la prise en compte des défis que représente la gestion de la Covid-19 et le souci de garantir des conditions de jeu optimales pour toutes les équipes participantes ».

De concert avec la Fédération internationale de football association (Fifa), l’instance faîtière du foot africain a décidé d’organiser les matchs « durant les fenêtres internationales de septembre, octobre et novembre 2021, ainsi que de mars 2022 ».

Les deux premières journées devaient initialement se jouer en juin 2021. « Tous les détails relatifs au calendrier actualisé seront communiqués ultérieurement » selon la Caf. 

Cette nouvelle va certainement soulager les fédérations n’ayant aucun stade homologué pour ces joutes. Le Sénégal, tout comme 21 autres pays blacklistés, a davantage de temps pour disposer d’une infrastructure répondant aux normes internationales.

La Caf est aussi en train de réévaluer « ses process et protocoles afin d’améliorer la mise en œuvre des contrôles liés à la Covid-19, notamment les tests d’avant-match qui ont fait controverse au cours des précédentes fenêtres ».

En effet, la « finale » entre le Bénin et la Sierra Leone, comptant pour la 6e et dernière journée des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des nations 2021,  n’a pu avoir lieu. Les Écureuils avaient accusé, le 30 mars dernier, le pays hôte de manipulation des tests Covid effectués sur des cadres de leur sélection.

Divers sujets au menu de la presse marocaine

Les quotidiens marocains parus ce jeudi traitent de nombre de sujets notamment l’amélioration du climat des affaires, l’intérêt manifesté par les acteurs économiques pour l’investissement dans domaine du cannabis et la célébration de la journée mondiale de l’arganier.+Aujourd’hui le Maroc+ rapporte que la politique nationale pour l’amélioration de l’environnement des affaires est lancée. Lors du Conseil national de l’environnement des affaires, les grandes lignes de cette stratégie 2021-2025 ont été dévoilées.

Selon le journal, ce nouveau cadre offrira ainsi aux entrepreneurs et investisseurs les conditions leur permettant de libérer pleinement leur potentiel de création de valeur partout au Maroc.

 Le quotidien révèle notamment qu’un porte-feuille de 33 initiatives spécifiques a été identifié dans un cadre collaboratif public-privé, reposant sur trois axes. Le premier relève de l’amélioration des conditions structurelles de l’investissement à travers la simplification des procédures administratives, ainsi que de l’adaptation et l’accessibilité du cadre juridique des affaires. Le deuxième vise à faciliter l’accès aux ressources et aux facteurs de production.

Le troisième se propose de soutenir et à accompagner davantage les opérateurs via le renforcement de la collaboration, la transparence de l’environnement des affaires et l’inclusion de tous les acteurs. Ces trois axes sont déclinés en sept défis. Parmi eux, on note la modernisation du cadre juridique des affaires ou encore la réduction des contraintes de financement des entreprises, fait savoir la publication.

+Assabah+ croit savoir que le Maroc et Israël, pourraient bien pousser à fond leur coopération. Le cannabis marocain, notamment le projet de loi portant légalisation pour des usages licites, attire, en effet, l’attention de nombreux investisseurs de l’Etat hébreu.

A en croire le quotidien, ce sont pas moins de 150 entreprises israéliennes qui ont déjà manifesté leur intérêt pour investir dans ce domaine.

Ces entreprises sont d’horizons divers puisqu’elles sont spécialisées dans l’industrie pharmaceutique, la cosmétique et autres. Citant le parlementaire du PAM, Larbi El Mharchi, qui intervenait lors d’une rencontre organisée par son parti à la deuxième Chambre, le journal affirme que la dépénalisation de la culture du cannabis destiné aux usages médicaux, pharmaceutiques et industriels devrait avoir d’importantes retombées économiques, notamment sur les régions connues pour cette culture. Elle devrait également améliorer les conditions sociales de milliers de familles.

Notons, à ce propos, qu’une étude réalisée par le ministère de l’Intérieur a montré que le revenu net annuel du cannabis à usage médical pourrait avoisiner les 110.000 dirhams (1 euro = 10,8 DH) par hectare, soit une amélioration d’environ 40% par rapport aux recettes actuelles, le tout dans le cadre de pratiques respectant les normes de l’agriculture durable.

La même étude prévoit qu’à l’horizon 2028, le taux de croissance annuel du marché médical du cannabis à l’échelle mondial serait de 30%. Le taux de croissance annuel du marché médical européen devrait atteindre 60%. Le marché médical européen représentera environ 60% du marché médical mondial.

+Le Matin+ rapporte que le Maroc et l’Organisation des Nations Unies fêteront lundi prochain à Agadir, la première Journée Internationale de l’Arganier. A cette occasion, un évènement de haut niveau sera organisé sous la présidence du ministre de l’agriculture, des pêches maritimes, du développement rural, des eaux et des forêts.

Organisé en format hybride, cet événement sera suivi à travers le monde, en live sur la web TV des Nations Unies, ainsi que sur YouTube et sur les réseaux sociaux.

« Cette célébration vient couronner les efforts du Maroc dans la promotion de l’Arganier en tant que patrimoine culturel immatériel de l’humanité et source ancestrale du développement résilient et durable », note la même source, rappelant que la proclamation de cette journée internationale fait suite à l’adoption d’une résolution, présentée par le Maroc, à l’Assemblée Générale des Nations Unies à New York le 3 mars 2021.

Au registre sportif, +Al Massae+ indique que les dirigeants du Raja de Casablanca sont en pleines négociations avec un sponsor qatari qui a la capacité d’injecter 1 million de dollars annuellement dans les comptes du club.

Le quotidien précise que le président du club, Rachid Andaloussi, s’est envolé il y a quelques mois au Qatar pour trouver un nouveau sponsor capable d’injecter de grandes sommes d’argent qui vont pouvoir aider le club à dépasser la crise financière profonde qu’il traverse.

Le président du club pu s’entretenir avec plusieurs entreprises, mais il a eu des discussions avancées avec deux groupes: le premier est leader dans le secteur du transport et le second spécialisé dans le sportif et le médical.

La politique en taille patron dans la presse sénégalaise

Les journaux sénégalais, reçus jeudi à APA, traitent essentiellement du débat sur la fiabilité du fichier électoral.Le Quotidien annonce que le Front de Résistance Nationale (FRN, opposition) a brandi des arguments pour démontrer l’incohérence du fichier électoral.

Lors d’une conférence de presse, tenue hier mercredi à Dakar, Aldiouma Diouf, le chargé des élections des Patriotes du Sénégal pour le travail, l’éthique et la fraternité (Pastef d’Ousmane Sonko), a déclaré dans ce journal : « (Les experts) n’ont pas fait un audit sur pièce et sur place. Ils n’ont pas répondu au nombre anormalement élevé de l’utilisation des certificats de résidence pour l’inscription sur les listes électorales ».

Qualifiant de « petite conclusion » le rapport d’audit du fichier électoral, le FRN n’est pas, selon L’Observateur, prête à lâcher du lest. Vox Populi, pour sa part, fait savoir que « l’opposition rejette le rapport provisoire » en marquant son désaccord sur « la méthodologie employée par les experts et les informations contenues dans (leur) rapport ».

Dans L’AS, les opposants au président Macky Sall affirment que « le fichier électoral (actuel) n’est pas représentatif démographiquement. Par conséquent, il ne peut pas garantir des élections libres et équitables ».

Le contentieux sur le fichier de base des élections est, d’après WalfQuotidien, « une histoire aussi vieille que le Sénégal indépendant ». Poursuivant, ce journal note souvent des suspicions « à la veille des élections ».

Dans les colonnes de WalfQuotidien, le journaliste Mame Ngor Ngom soutient qu’« il faut vider tous les contentieux qui existent et ne pas essayer de jouer au plus malin. Sinon les mêmes causes vont (produire) les mêmes effets ».

A propos de l’incendie de l’unité de néonatologie de l’Hôpital Maguette Lô de Linguère (plus de 300 kilomètres au nord-est de Dakar), Le Soleil renseigne que « le parquet de Louga (chef-lieu de région) a ouvert hier une information judiciaire contre l’ex-directeur » de cette structure sanitaire.

Le quotidien national indique que « l’aide-infirmière chargée de la surveillance de la salle, le chef du service pédiatrie et X » sont également visés dans cette procédure pour les faits « d’homicides et de blessures involontaires au sens des dispositifs de l’article 307 du Code pénal ».

Sud Quotidien rappelle que ce drame a « coûté la vie à quatre bébés ». Le parquet, avec l’appui de techniciens de la Senelec (société nationale d’électricité), a écarté dans ce journal la thèse du court-circuit : « Les disjoncteurs n’ont pas sauté. Le foyer du feu se trouvait sur la table chauffante artisanale en fer. (Celle-ci) comportait des lampes à incandescence dont le contact avec les moustiquaires serait à l’origine de l’incendie ».

L’Observateur, de son côté, fait savoir que « le Procureur a saisi le juge du 2e cabinet d’instruction près le Tribunal de Grande Instance de Louga » et « le dossier pourrait lui être transmis ce jeudi ou (le lendemain) ».

D’après Libération, « le parquet réclame le mandat de dépôt contre l’ex-directeur et les deux agents » mis en cause.

Sur un tout autre sujet, Stades se fait l’écho de la qualification de Chelsea FC (Angleterre) en finale de la Ligue européenne des champions au détriment du Real Madrid (Espagne).

Ce quotidien d’informations sportives remarque que le portier des Blues, le Sénégalais Edouard Mendy, a rendu une copie propre en sortant « trois arrêts de classe ».

« Mendy hisse Chelsea FC en finale », s’enthousiasme Record. Ce journal reprend le bel hommage de Cesar Azpilicueta, le capitaine du club de Londres à son coéquipier : « Nous ne pouvons pas oublier les deux arrêts d’Edou en première mi-temps ».

En effet, le gardien de l’équipe nationale du Sénégal a écœuré Karim Benzema, le leader d’attaque des Merengue, auteur d’une belle frappe et d’une tête à bout portant.

Le Maroc et Malawi font part de leur ferme détermination à donner un nouvel élan à leur coopération bilatérale

Le ministre marocain des Affaires Étrangères, Nasser Bourita, a tenu une visioconférence mercredi, avec son homologue du Malawi, Eisenhower Nduwa Saxon Mkaka, dans le cadre des relations d’amitié et de fraternité qui unissent les deux pays.Au cours de leurs discussions, les deux ministres ont mis en exergue les relations solides et dynamiques entre les deux pays. Ils ont fait part de leur ferme détermination à donner un nouvel élan et à diversifier les domaines de la coopération bilatérale.

Cette réunion a été l’occasion de passer en revue l’ensemble des relations bilatérales dans différents secteurs. Les deux parties se sont déclarées satisfaites du rythme de la coopération mutuellement avantageuse et ont convenu qu’il y avait potentiel pour une collaboration plus profonde et plus large dans de nombreux domaines tels que la sécurité, l’agriculture, les énergies renouvelables, la santé, l’éducation, la formation professionnelle, les mines, l’énergie et la coopération décentralisée.

Les ministres ont également discuté des questions régionales et internationales d’intérêt commun et ont loué la convergence de leurs opinions sur les questions soulevées. Ils ont convenu que le renforcement des relations maroco-malawiennes servirait les intérêts des deux nations et contribuerait à promouvoir la paix, la stabilité et la prospérité régionales et continentales.

Concernant les questions de paix et de sécurité, les deux ministres ont noté avec préoccupation la persistance de nombreux foyers de tension et de menaces terroristes, qui restent l’une des plus importantes sources d’instabilité sur le continent africain. Ils ont réaffirmé leur engagement à travailler conjointement avec d’autres parties concernées pour faire progresser le règlement des conflits en Afrique par le dialogue et conformément au droit international.

Eu égard à la question du Sahara, M. Mkaka a réitéré le soutien indéfectible et constant de son pays à l’égard de l’intégrité territoriale du Royaume et a salué les efforts entrepris par le Maroc pour parvenir à une solution politique à ce différend régional.

M. Mkaka n’a pas manqué de saluer la crédibilité et la primauté du Plan d’Autonomie marocain comme base de solution définitive, tout en réitérant le plein appui de la République du Malawi au rôle joué par les Nations Unies en tant que cadre exclusif et consensuel pour parvenir à une solution durable à ce différend régional et à la décision 693 de l’Union africaine adoptée durant le 31ème Sommet tenu en juillet 2018, soutenant officiellement le processus des Nations Unies à cet égard.

Les deux ministres ont convenu que la 1ère session de la Commission Conjointe de Coopération en tant que mécanisme clé pour renforcer la collaboration en cours entre les deux pays, se tiendrait à Rabat/Lilongwe dans les meilleurs délais.

Les deux responsables ont également souligné l’importance de l’ouverture d’ambassades respectivement à Rabat et Lilongwe pour renforcer les relations bilatérales.

Par ailleurs, M. Mkaka a assuré son homologue M. Bourita du soutien indéfectible du Malawi à la candidature marocaine au poste de Commissaire à l’Éducation, à la Science, à la Technologie et à l’Innovation.

La Banque mondiale soutiendra les états généraux de l’école ivoirienne

L’annonce a été faite par une délégation de la Banque mondiale conduite par Caroline Gevers Directrice des Opérations pour la Côte d’Ivoire, le Togo, le Bénin et la Guinée lors d’une rencontre avec le professeur Mariatou Koné, ministre ivoirienne de l’Education nationale et de l’alphabétisation.

Les deux personnalités ont abordé plusieurs sujets importants, rapporte une note d’information citant entre autres le passage en revue des projets financés par la Banque mondiale et les états généraux de l’école ivoirienne annoncés par la ministre lors de sa prise de fonction.

Saluant l’initiative de la ministre Mariatou Koné, « la directrice des opérations a réitéré la volonté de son institution à accompagner le gouvernement ivoirien et sa disponibilité à soutenir ces assises et à apporter un appui au ministère pour la mise en œuvre des recommandations de ces consultations nationales ».

Se félicitant de l’excellence des relations entre la Côte d’Ivoire et   la Banque mondiale, la ministre a souligné que cette rencontre augure de bonnes perspectives.

Poursuivant, elle a abordé plusieurs points notamment les réformes institutionnelles, l’alphabétisation, le projet d’amélioration de la gouvernance, l’accès aux infrastructures, la qualité de la formation des enseignants et des élèves, l’amélioration de la qualité des manuels scolaires, l’extension de certains programmes d’appui de la Banque à plusieurs localités et bien d’autres.

Mali: comment le journaliste français a été enlevé à Gao

Très tôt informée des faits, l’agence Apa news avait décidé, en commun accord avec les proches du journaliste français qui a annoncé dans une vidéo, hier soir, être enlevé par des jihadistes à Gao début avril, de ne pas rendre compte de son rapt. Explications.On a perdu ses traces le 08 avril quand, en début d’après-midi,  il est monté à bord d’un véhicule tout-terrain venu le chercher devant le Motel Askia, cette petite auberge prisée des humanitaires et des journalistes qui se hasardent encore à Gao ou dans cette partie très agitée du nord du Mali. 

Olivier Dubois, 46 ans, journaliste français basé à Bamako, la capitale, est finalement apparu dans la soirée de mardi à mercredi dans une courte vidéo de 21 secondes où il explique avoir été kidnappé par le Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (GSIM ou Jnim en arabe), nébuleuse liée à Al Qaida. Le journaliste de 46 ans, installé au Mali depuis 2015, appelle sa famille, ses amis et les autorités françaises à utiliser  «tout ce qui est en leur pouvoir» pour le faire libérer.

Collaborateur de plusieurs médias français dont Le Point et Libération, Olivier Dubois était arrivé à Gao le matin même à bord d’un vol commercial en provenance de Bamako, après avoir passé un mois dans le centre du Mali pour rendre compte de l’évolution de la situation dans cette zone théâtre depuis plusieurs années d’interminables violences inter-communautaires au Mali. 

Le journaliste dont le carnet d’adresses malien est assez fourni, aussi bien dans les sphères du pouvoir à Bamako que parmi les rebelles, y compris les jihadistes, s’est rendu à Gao pour rencontrer pour une interview un des commandants militaires d’Iyad Ag Ghaly, le chef du Jnim. Cet homme s’appelle Abdallah Ag Al Bakaye. Olivier Dubois est en contact avec lui depuis quelque temps. Ils ont été mis en relation par une connaissance commune: Souleymane, un jeune homme originaire de la Talataye, village situé à 150 kilomètres de Gao et dont est originaire le chef militaire jihadiste. Avant de décider de se rendre à Gao, le journaliste avait eu des échanges épistolaires avec Abdallah Ag Albakaye qui étaient transmis à l’un et l’autre en mains propres. Un procédé, théoriquement, plus rassurant dans ce genre de situation que des appels ou messages écrits par téléphone susceptibles d’être interceptés.

Dans une de ses lettres adressées au journaliste, le  jihadiste écrit dans un arabe classique mais truffé d’approximations grammaticales pour l’informer qu’il sera à Gao le 5 avril « pour une mission spéciale et secrète ». Abdallah Ag Al Bakkaye suggère à Olivier Dubois un entretien d’environ quarante-cinq minutes, dans un appartement en ville appartenant à un proche parent. « Le temps est trop court, mais pour notre sécurité, c’est mieux comme ça », précise Abdallah Ag Albakaye.

Pourquoi la date du rendez-vous fixée initialement au 5 a été reculée au 8 avril ? Quel devait être l’objet de l’interview envisagée ? La guerre entre  les jihadistes de l’Etat islamique dans le Grand Sahara (EIGS) et ceux du Jnim restés fidèles à Al Qaïda ? Les négociations souhaitées par Bamako avec un certain nombre de jihadistes ? Et pourquoi pas une interview du journaliste avec Iyad Ag Ghali lui-même que son lieutenant pourrait faciliter ?

Selon les témoignages recueillis par Apa news, une fois parti du Motel Askia, Olivier Dubois s’est rendu dans l’appartement en ville où le commandant du Jnim lui avait donné rendez-vous. Il a ensuite embarqué, sans contrainte apparente, à bord d’un véhicule vers une destination inconnue. Son téléphone étant resté à l’auberge, il n’a plus donné signe de vie à partir de cet instant.

Deux jours plus tard, son absence est remarquée lorsqu’il est resté invisible à l’aéroport de Gao d’où il devait embarquer pour retourner à Bamako.  Mais sa famille, ses amis et les médias, au courant de son histoire, dont Apa news, avaient décidé de ne pas rendre publique sa disparition. Parmi eux, peu se faisaient d’illusions sur cette disparition du journaliste. Était-il tombé dans un traquenard qu’il n’a pas pu éviter malgré l’expérience, la connaissance du pays, les relations d’amitié diverses et le courage comme Apa a pu le constater à maintes occasions dans les quariers de Bamako ou sur les routes du Mali ? Son interview souhaitée avec le chef jihadiste a-t-elle rencontré un souci de logistique imprévu. Ils voulaient surtout ne pas compromettre d’éventuelles discussions en faveur de sa libération.

Resté à Gao après la disparition du journaliste français, Souleymane qui a joué les intermédiaires avec le chef jihadiste  a été interrogé longuement par les militaires de l’opération antijihadiste française Barkhane qui dispose à Gao de sa plus grande base au Sahel. Le jeune homme se trouve désormais à Bamako, où il est toujours entendu par la police.

Avec cet enlèvement, Olivier Dubois  devient l’unique français otage dans le Sahel depuis la libération en octobre dernier de sa compatriote Sophie Pétronin, enlevée fin 2016, également à Gao, au Mali.

Bédié engage le Pdci dans les préparatifs pour le retour de Gbagbo

Le président du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci), Henri Konan Bédié, a « désigné les responsables » de son parti pour s’associer à l’organisation du retour de Laurent Gbagbo, selon Assa Adou, cadre du FPI, le parti de l’ex-président ivoirien. »Nous sommes venus rencontrer nos frères et sœurs du Pdci pour arrêter avec eux comment nous allons ensemble accueillir M. Gbagbo. A l’issue de l’information, il (M. Bédié) a désigné les responsables de son parti pour s’associer activement à cette organisation », a dit M. Assoa Adou. 

Pour que l’ex–président ivoirien Laurent Gbagbo ait « un accueil digne de son rang », le FPI, mentionnera-t-il, a « mis en place un Comité national d’accueil et un Comité opérationnel et il fallait donner cette information au président Bédié, ce que nous avons fait ». 

L’arrivée en Côte d’Ivoire de M. Gbagbo est « pour nous un élément fondamental pour le processus de réconciliation des Ivoiriens. (Car,) les Ivoiriens ont trop souffert, ils sont dans l’attente, ils sont apeurés, et ce jour là c’est la joie, c’est la fête », a-t-il poursuivi. 

Le Front populaire ivoirien, parti fondé par Laurent Gbagbo envisage de « former un bloc avec le Pdci pour mobiliser les Ivoiriens » autour du retour en Côte d’Ivoire de l’ex-président ivoirien dans son pays natal.    

Le secrétaire exécutif en chef du Pdci, Kakou Guikahué, a fait savoir que relativement à l’arrivée de M. Gbagbo, « le FPI a bien voulu demander au président Bédié de désigner des personnalités, ce qui a été fait ».

Des membres du Pdci ont été désignés dans les différentes structures du comité d’accueil, à la coordination, dans le Comité national et dans les commissions de travail, a indiqué M. Guikahué, soulignant que cette rencontre était une prise de contact. 

Le secrétaire général, Assoa Adou, a au cours de la séance informé le Comité Central de la mise en place, « en accord » avec M. Gbagbo, de deux structures chargées, sous l’autorité du Secrétaire Général, de l’organisation et de la gestion du retour, au pays, de l’ex-président.  

Il s’agit, d’une part, du « Comité national d’accueil » de M. Gbagbo, composé de personnalités issues de toutes les régions du pays, officiellement installé le 24 février 2021, et, d’autre part, du « Comité Opérationnel d’Organisation » du retour de l’ex-président ivoirien. 

Le Comité Central qui s’est félicité de l’avancement des préparatifs du retour, en Côte d’Ivoire, de M. Laurent Gbagbo, a salué « le triomphe du droit et de la vérité qui s’est manifestée aux yeux du monde entier par l’acquittement définitif » de MM. Gbagbo et de Charles Blé Goudé. 

La frange du FPI dirigée par Assoa Adou considère M. Gbagbo comme le « président » du parti. L’ancien Premier ministre, Pascal Affi Nguessan, président statutaire, lui, entretient d’autres militants. Et ce, après des dissensions soutenues depuis quelques années. 

M. Assoa Adou a eu des séances de travail avec l’ancien président les 03 et 04 avril 2021 à Bruxelles, relativement à la question de son retour en Côte d’Ivoire, après son acquittement définitif fin mars 2021.  

La rencontre regroupant une délégation du Front populaire ivoirien et du Pdci, s’-est tenue au siège du Parti démocratique de Côte d’Ivoire à Cocody, une commune huppée dans l’Est d’Abidjan.

Af’Sud : le Secrétaire général de l’ANC suspendu

Le Congrès national africain (ANC, au pouvoir) a suspendu son secrétaire général, Ace Magashule, accusé de corruption.Dans une lettre signée par le Secrétaire général adjoint, Jessie Duarte, le parti a déclaré que la suspension serait revue tous les six mois.

« Vous êtes temporairement mis à pied à partir du 3 mai 2021 jusqu’au résultat final de votre procédure judiciaire », indique la lettre.

Magashule devrait réapparaitre devant le tribunal en août prochain pour répondre à des accusations de corruption, de fraude et de blanchiment d’argent liées à des transactions illégales présumées concernant un contrat passé alors qu’il était Premier ministre de la province de Free State.

Il n’a pas respecté la date limite du 30 avril imposée par le Comité exécutif national de l’ANC pour se retirer de son poste au sein du parti en attendant l’issue de son procès.

Hugo Broos nommé entraîneur des Bafana Bafana

La fédération sud-africaine de football a nommé le Belge Hugo Broos au poste de sélectionneur de l’équipe nationale, a appris APA mercredi.Le président de la Fédération sud-africaine de football (SAFA), Danny Jordaan, a annoncé la nomination du technicien de 69 ans, qui succède à Molefi Ntseki, limogé il y a plus d’un mois après avoir échoué à qualifier les Bafana Bafana à la Coupe d’Afrique des Nations 2022 prévue au Cameroun.

Broos a entraîné le Cameroun de 2016 à 2017, remportant la CAN en 2017.

La nomination du Belge fait suite à des semaines de report de la part de la SAFA, qui cherche à s’attacher les services d’un nouvel entraîneur pour guider l’équipe en vue des prochaines qualifications pour la prochaine Coupe du monde de football.

« Nous ferons tout ce qui est en notre pouvoir pour que l’équipe se qualifie pour la Coupe du monde », a déclaré Broos aux journalistes par vidéoconférence.

Le nouvel entraîneur aura pour tâche immédiate de préparer l’équipe à temps pour le deuxième tour des éliminatoires de la Coupe du monde de la FIFA, dont le coup d’envoi sera donné en juin.

Les Bafana Bafana ont remporté la Coupe d’Afrique des Nations en 1996 lors de leur première participation, qu’ils ont également organisée à Johannesburg.

Broos est attendu dans le pays la semaine prochaine.

Guinée-Bissau : la BM nomme une nouvelle représentante

La Banque mondiale a nommé Mme Anne-Lucie Lefebvre Représentante résidente en Guinée-Bissau, à compter du 1er mai 2021, annonce un communiqué parvenu ce mercredi à APA.Mme Lefebvre aura comme priorités de développer et maintenir un partenariat solide avec le gouvernement de la Guinée-Bissau ; superviser le développement d’un solide programme pays basé sur le Cadre de Partenariat Pays et son adaptation en fonction de l’évolution du contexte du pays et favoriser de solides relations de travail avec les partenaires de développement en Guinée-Bissau.

Le portefeuille de la Banque mondiale en Guinée-Bissau comprend 10 projets (6 nationaux et 4 régionaux) pour un engagement total de 322,11 millions de dollars. Celui-ci reflète, selon le communiqué, le fort soutien de la BM au programme de développement du pays, avec 58% des investissements dans les secteurs de l’eau et de l’électricité, suivis par le développement humain (22%), le développement numérique (11%), le transport (5%) et l’agriculture et l’alimentation (4%).

De nationalité canadienne, Mme Lefebvre a rejoint la Banque en 2009 en tant que spécialiste principale du secteur public dans la région Afrique. Elle apporte une expérience opérationnelle importante pour avoir dirigé ou contribué à des travaux analytiques au Maroc, en Algérie, à Madagascar, aux Comores, au Burundi, au Vietnam, en Tanzanie et au Mali.

En tant que spécialiste principale du secteur public au Maroc, son dernier poste avant de rejoindre Bissau, elle a dirigé une équipe multidisciplinaire chargée de traiter les questions transversales de gouvernance.

Côte d’Ivoire: Jean Bonin, un cadre du FPI, démissionne du camp Affi

Jean Bonin Kouadio, un cadre du Front populaire ivoirien (FPI, opposition), a rendu sa démission du camp Pascal Affi Nguessan, président statutaire du parti, qui dit prendre acte de son départ.

« M. Jean Bonin Kouadio, vice-président du FPI en charge de la Communication et du Marketing politique, a présenté sa démission du FPI au président du parti », indique une note signée du secrétaire général et porte-parole du parti, Issiaka Sangaré.

Dans cette note, très brève, le porte-parole du FPI rapporte que M. Jean Bonin Kouadio a quitté la tendance Affi « pour des raisons de convenances personnelles, par correspondance en date du mardi 4 mai 2021, réceptionnée ce mercredi 05 mai 2021 ».

« Le président du parti (Pascal Affi Nguessan) en a pris acte, tout en réitérant ses remerciements à M. Jean Bonin Kouadio pour les années de collaboration », conclut la note relative à sa démission qui intervient dans un contexte des préparatifs du retour de Laurent Gbagbo au pays.

Le Front populaire ivoirien connaît depuis quelques années des dissensions internes dues à un problème de leadership, qui a divisé la formation politique, avec un camp qui reconnaît Laurent Gbagbo comme président du parti et une autre frange restée fidèle à M. Affi. 

Le retour annoncé de M. Gbagbo en Côte d’Ivoire après son acquittement définitif par la Cour pénale internationale (CPI) dans l’affaire de crimes contre l’humanité perpétrés lors des violences postelectorales de 2010-2011, mettra certainement fin à ce bras de fer entre ces factions.  

RCA : élection du président de l’Assemblée nationale

Simplice Mathieu Sarandji est élu ce mercredi président de l’Assemblée nationale.Ce proche du chef de l’Etat centrafricain, Faustin-Archange Touadéra, a récolté 69 voix sur 90 votants. Il remplace à ce poste Moussa Laurent Gon-Baba.

M. Sarandji avait face à lui deux candidats, à savoir Joseph Bendounga et Martin Ziguélé.

Jusqu’à hier mardi, Simplice Mathieu Sarandji était ministre d’État, conseiller spécial du chef de l’État.

L’insécurité en hausse au Mali (Onu)

Le premier trimestre 2021 a été marqué par une augmentation des atteintes aux droits de l’homme et aux libertés fondamentales, selon la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation au Mali (Minusma).L’insécurité gagne du terrain au Mali. Du 1er janvier au 31 mars 2021, la Division des droits de l’homme et de la protection (DDHP) de la Minusma dit avoir documenté 421 violations et abus de droits de l’homme et/ou droit international humanitaire ayant causé la mort de 106 personnes dont cinq enfants et six femmes.

Ces données représentent une augmentation de 11,37 % par rapport aux violations et abus documentés au cours du trimestre précédent (1er octobre au 31 décembre 2020). Au cours de cette période la DDHP avait enregistré 378 violations et abus de droits de l’homme et/ou du droit international humanitaire ayant causé la mort de 96 civils.

Dans le centre du pays, les violences sur fond de tensions intercommunautaires continuent de faire de nombreuses victimes et sont de plus en plus exploitées par les groupes djihadistes, souligne la note trimestrielle sur les tendances des violations et abus de droits de l’homme au Mali et dont APA a obtenu copie.

Selon cette dernière, les régions de Bandiagara, Douentza et Mopti demeurent les plus affectées avec 242 violations et abus de droits de l’homme (57,48%), suivi des régions de Ségou 43 (10,21%), Gao 39 (9,26%), Kidal 26 (6,17%), Tombouctou 32 (7,6), Ménaka 24 (5,7%), Sikasso et Koutiala 15 (3,56).

Par ailleurs, informe le document, de multiples violations de droits de l’homme imputables aux forces de défense et de sécurité maliennes (FDSM), ainsi qu’aux forces internationales ont par ailleurs été documentées au cours de ce trimestre. Ces violations ont été commises y compris dans le cadre des opérations militaires et de lutte contre le terrorisme dans les régions du centre et du nord.

Les FDSM ont ainsi été responsables de 58 violations de droits de l’homme, soit une augmentation de 38,09% en comparaison au trimestre précédent où l’on a documenté 42 violations qui leur étaient imputables.

Quant aux forces internationales, en l’occurrence la Force Barkhane, elle a été responsable de 27 violations de droits de l’homme dans le cadre de l’incident de Bounty où plusieurs villageois avaient été tués alors qu’ils célébraient un mariage.

En outre, ajoute la note, seize cas de violences sexuelles en lien avec le conflit ont été enregistrés au cours de la période sous examen dans les régions de Gao, cercle d’Ansongo (14 cas) et Tombouctou (2 cas).

Ces incidents s’inscrivent dans une série de cas de violences sexuelles liées au conflit imputé aux groupes armés opérant dans ces deux régions et dont les victimes refusent de témoigner, conclut le document.

Palmier à huile: l’interprofession pas « prête à accepter le blocage » des prix

L’Association interprofessionnelle de la filière palmier à huile (AIPH) en Côte d’Ivoire n’est « plus prête à accepter le blocage » des prix du régime de palme bord champ, a déclaré mercredi son président Constantin Kouassi, lors d’une conférence de presse.

Les producteurs « ne sont plus prêts à accepter le blocage » du prix du régime de palme bord champ, imposé par l’Etat de Côte d’Ivoire, qui plafonne à 61,14 Fcfa/Kg, soit 61 000 Fcfa la tonne depuis janvier 2021.

Selon M. Constantin Kouassi, les données depuis janvier 2021 indiquent une hausse continue des cours mondiaux de février à avril 2021 et même en mai 2021. Pour le mois de mai 2021, l’analyse ressort 648.292 Fcfa/T contre 80.410 Fcfa/tonne pour le régime de palme.

Les acteurs du premier niveau de transformation « nous ont écrit pour dire que les trois mois de blocage sont finis, nous ne sommes plus dans cette affaire de blocage, publiez le prix tel qu’il est », a-t-il souligné.

« C’est ce que nous allons faire, les producteurs auront 80.000 Fcfa la tonne du régime et les usiniers auront 648.000 Fcfa la tonne d’huile de palme brute. Maintenant, il appartient à la première et à la deuxième transformation de voir comment elle va manager avec le ministère », a-t-il ajouté.

Pour le président du Conseil d’administration de l’Association professionnelle des sociétés agricoles de palmier de Côte d’Ivoire (Aprosapci), Henri-César Sama Damalan, ce qui urge, c’est la réaction du gouvernement face à l’allègement de taxes souhaitées. 

Aujourd’hui, sur la tonne, le planteur perd 20.000 Fcfa « entre 61.000 et 80.000 Fcfa et c’est énorme pour lui » car c’est un manque à gagner très important, a fait observer le président de l’Aprosapci.

De ce fait, la première transformation a perdu environ 3 milliards Fcfa de janvier à  avril 2021, a-t-il poursuivi, mentionnant que « ce n’est pas un défi lancé au gouvernement mais c’est un véritable plaidoyer pour la survie de la filière palmier à huile ».

 

« Il faut qu’on revienne à la vérité des prix », a insisté M. Sama, expliquant que les prix locaux sont indexés sur les cours mondiaux. Mais, suite à une grogne des consommateurs relativement à la flambée des prix de l’huile de palme raffinée, le gouvernement a bloqué les prix depuis janvier pour trois mois.

Si le plaidoyer auprès du gouvernement n’a pas d’issue favorable « nous ne voulons pas arriver à cela, mais nous libérons le prix,  parce qu’à côté de cela la filière a demandé à l’Etat de faire réduire la TVA », a martelé M. Constantin Kouassi.

La Côte d’Ivoire produit plus de 500 000 tonnes d’huile de palme brute par an. Le pays qui occupe le rang de 9e producteur mondial et 2e africain, est le premier exportateur africain d’huile de palme.

Le pays compte 75 000 hectares de plantations industrielles de palmier à huile et environ 200 000 ha de plantations villageoises avec près de 50.000 planteurs, pour un chiffre d’affaires d’environ 500 milliards Fcfa.

Le secteur palmier à huile représente 220 000 emplois directs en Côte d’Ivoire, plus de 2 millions de personnes qui vivent de cette activité. Environ 70% de la production est consommée localement et 30% exportée vers la sous-région.

Kigali et Juba veulent approfondir leur coopération militaire

Des responsables militaires rwandais et sud-soudanais ont convenu de renforcer leur coopération militaire.Angelina Jany Teny, ministre de la Défense et des Anciens combattants du Soudan du Sud et son homologue rwandais, le major général Albert Murasira sont arrivés à cet accord lors d’une réunion tenue mardi soir à Kigali.

Au cours de la visite, la ministre du Soudan du Sud a également révélé que les discussions des deux parties tournaient principalement autour de la mise en œuvre de l’accord de paix dans son pays.

« Nous avons ici des hauts dirigeants militaires en formation à l’Académie de la paix du Rwanda, dans le cadre du processus de mise en œuvre de l’accord de paix au Soudan du Sud », a-t-elle déclaré, ajoutant que le Rwanda avait un rôle à jouer dans l’appui à la mise en œuvre de cet accord de paix.

Le Rwanda est déjà membre du Comité spécial de haut niveau de l’Union africaine (UA) pour le Soudan du Sud (C5). Les autres pays membres sont l’Afrique du Sud, en tant que président, l’Algérie, le Tchad et le Nigeria.

Un accord de paix au Soudan du Sud a été signé le 12 septembre 2018 et un gouvernement d’unité formé en février 2020.

Actuellement, la Mission de maintien de la paix des Nations unies au Soudan du Sud analyse cette situation et examine comment elle peut mieux soutenir la paix et protéger les civils dans ce pays ravagé par la guerre.

Le Rwanda maintient trois bataillons et une unité aérienne au Soudan du Sud dans le cadre de la mission des Nations unies. En outre, ce pays a également déployé à Juba, un contingent de 560 policiers, essentiellement composé de femmes, dans le cadre de la force de paix des Nations unies.

Ahmedou Ould Abdallah nommé Envoyé spécial de l’OIF au Tchad

La Secrétaire générale de la Francophonie a désigné le Mauritanien Ahmedou Ould Abdallah Envoyé spécial au Tchad.L’ancien ministre Affaires étrangères et de la Coopération de la République Islamique de Mauritanie est chargé de faire le suivi de la situation au Tchad, dirigé par un Conseil Militaire de Transition (CMT) depuis lé décès, le 20 avril dernier, du président Idriss Déby Itno.

La nomination de M. Ould Abdallah s’inscrit dans le cadre des initiatives de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) pour accompagner le processus de transition engagé dans ce pays d’Afrique du centre.

Ahmedou Ould Abdallah conduira, dans les prochains jours, une délégation de haut niveau de la Francophonie qui se rendra à N’Djamena à l’effet de prendre attache avec les nouvelles autorités ainsi qu’avec les acteurs politiques et sociaux tchadiens, rapporte un communiqué de l’OIF.

L’Envoyé spécial de la Secrétaire générale œuvrera en coordination avec les partenaires internationaux, notamment l’Union africaine (UA) et la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC) dans le but de contribuer à une gestion apaisée, consensuelle et inclusive de la transition.

Les conclusions de sa mission seront examinées par le Conseil permanent de la Francophonie (CPF).

Maroc : une Malienne accouche de 9 nouveau-nés

Une femme malienne a accouché, par césarienne, de neuf nouveau-nés (cinq filles et quatre garçons) dans un hôpital au Maroc et les bébés et la maman se portent bien.L’annonce a été faite mardi par la ministre malienne de la Santé et du Développement social, Docteur Fanta Siby.

Après un séjour médical de deux semaines à l’hôpital du Point G de Bamako, sur instruction du Président de la Transition, Bah N’daw, la dame Halima Cisse a été admise le 30 mars 2021 dans une clinique marocaine pour prise en charge de sa grossesse.

« La ministre de la Santé et du Développement social est heureuse d’annoncer que ce jour 04 mai 2021, H. Cisse a accouché, par césarienne, de  neuf (9) nouveau-nés au lieu de sept (7) annoncés par les résultats d’échographies faites au Mali comme au Maroc. Les nouveau-nés (cinq filles et quatre garçons) et la maman se portent tous bien », lit-on dans un communiqué du ministère malien de la Santé. 

« En cette heureuse circonstance, la ministre de la Santé et du Développement social remercie le Président de la Transition, dont le leadership politique et la générosité ont permis de diligenter et d’assurer la prise en charge financière de l’évacuation sanitaire de Halima Cisse », ajoute la même source.

La ministre a félicité « les équipes médicales du Mali et du Maroc, dont le professionnalisme est à l’origine de l’issue heureuse de cette grossesse » et souhaité « une longue vie aux bébés et à la maman ».

Originaire de Tombouctou (nord), la jeune femme malienne a été accompagnée au Maroc par son médecin et deux membres de sa famille. Son voyage a été financé par le gouvernement malien, avec une contribution personnelle du président de transition, Bah Ndaw.

Football: Motsepe annonce 5 milliards FCFA pour le championnat interscolaire

Le président de la Confédération africaine de football (CAF), Patrice Motsepe a annoncé mardi à Abidjan que sa Fondation fait un don de 10 millions de dollars au profit du championnat panafricain interscolaire de football (CAF-FIFA).

Le président de la CAF qui a séjourné à Abidjan en  compagnie de Gianni Infantino, le président de la Fédération internationale de football association (FIFA) dans le cadre d’une visite de travail, a fait cette annonce au lycée moderne d’Abobo (Nord d’Abidjan) à l’occasion de la cérémonie de lancement de ce tournoi panafricain interscolaire en présence d’un parterre de personnalités.

Selon la CAF qui reprend cette annonce sur son site officiel, ce don  de 10 millions de dollars (plus de 5 milliards FCFA) de la fondation de M. Motsepe, servira à développer le football scolaire dans les six zones de la CAF à travers l’organisation de ce Championnat panafricain interscolaire de football CAF-FIFA. 

« Le meilleur investissement que nous pouvons faire afin que le football soit parmi les meilleurs au monde et qu’il soit autonome, est d’investir dans les infrastructures de développement du football des jeunes ainsi que dans les installations pour les garçons et les filles dans les écoles, les clubs et au niveau national», a estimé M. Motsepe.

Des garçons et filles âgés de 12 à 14 ans participeront à cette compétition qui va se dérouler en trois étapes. D’abord au niveau national (via les Associations nationales) et ensuite au niveau zonal avec l‘organisation de six tournois régionaux qui serviront de tours qualificatifs au tournoi final du championnat panafricain interscolaire de football CAF-FIFA.

Zimbabwe : la banque centrale au secours des PME

La banque centrale du Zimbabwe a approuvé une facilité de 5,9 millions de dollars US pour renforcer la participation des micros, petites et moyennes entreprises (MPME) dans l’économie générale.Dans un communiqué publié mardi à l’issue d’une réunion du Comité de politique monétaire (MPC), le gouverneur de la Banque de réserve du Zimbabwe (RBZ), John Mangudya, a déclaré que les MPME auraient accès à la facilité, fixée à 500 millions de dollars zimbabwéens, « auprès des banques et des institutions de microfinance à 30% par personne et par an, aux fins d’améliorer la production et la productivité dans tous les secteurs de l’économie ».

Cette facilité est la reconnaissance par les autorités monétaires du rôle critique joué par les MPME au Zimbabwe au cours des deux dernières décennies.

La plupart des MPME appartiennent au secteur informel, qui a pris de l’importance ces dernières années avec la fermeture des entreprises du secteur formel en raison de la détérioration des conditions économiques du pays.

La RBZ s’est félicitée de la réduction de l’inflation, qui est encore passée de 240,1% en mars 2021 à 194% en avril 2021.

« Le comité a réaffirmé son engagement à maintenir la trajectoire désinflationniste jusqu’à la fin de l’année et s’attend à ce que l’inflation d’une année à l’autre descende en dessous de 55% d’ici juillet 2021 », a déclaré Mangudya.

Il a également révélé que le MPC avait décidé de maintenir le taux directeur bancaire à 40%, et de soutenir les bureaux de change avec des besoins de change pour soutenir les MPME qui ont besoin de devises pour leurs diverses activités de production.

Mali : un journaliste français enlevé

Olivier Dubois, disparu le 8 avril dernier, dit être kidnappé par le Groupe de soutien pour l’Islam et les Musulmans (GSIM) dirigé par Iyad Ag Ghali.Dans une vidéo de 21 secondes postée hier mardi sur les réseaux sociaux, le journaliste freelance, collaborant notamment avec Libération et Le Point, a confirmé son enlèvement par le GSIM (ou JNIM en arabe), un groupe affilié à Al-Qaïda.

A en croire Wassim Nasr, journaliste à France 24 et spécialiste des mouvements jihadistes, Olivier Dubois « a été piégé » puisqu’on lui a fait « miroiter une interview avec un commandant jihadiste local ».

Installé au Mali en 2015, le Français s’était rendu à Gao, dans le nord du pays, en début avril dans l’espoir de rencontrer la personne ressource. Désormais, souligne M. Nasr, la vidéo du journaliste « lève le doute » sur son statut auprès de ses interlocuteurs.