Burkina : le nombre de cas positifs de coronavirus passe à 15

En l’espace d’une semaine, le nombre de cas positifs de coronavirus au Burkina Faso est passé de deux (2) à quinze (15), indique un communiqué du ministère de la SantéDans le communiqué parvenu à APA lundi, la ministre de la Santé, Dr Léonie Claudine Lougué fait le point de la situation de la maladie à coronavirus (COVID-19), à la date du 15 mars 2020.

«Ce dimanche 15 mars 2020, le ministère de la santé a reçu de nouveaux résultats des examens de laboratoires des cas suspects prélevés par des Equipes d’intervention rapide (EIR)», peut-on lire.

Il en ressort que le Burkina Faso a enregistré huit nouveaux cas de coronavirus, portant à 15 le nombre de cas, depuis l’annonce de cas le lundi 9 mars dernier.

Le même communiqué gouvernemental précise que six suspects ont été testés négatifs.

Le coronavirus apparu en décembre en Chine, a déjà infecté plus de 170 000 personnes dans le monde et tué 6500 patients, selon des chiffres de ce lundi en mi-journée.

Covid-19 : Fermeture des mosquées à partir de ce lundi au Maroc

Le Conseil supérieur des Oulémas au Maroc a recommandé la fermeture à partir de ce lundi, des mosquées pour les cinq prières et celle du vendredi.Cette recommandation intervient en réponse à la demande d’un avis religieux (fatwa) adressée au Conseil supérieur des oulémas par le Roi Mohammed VI, en sa qualité de commandeur des croyants et eu égard au dommage grave causé l’épidémie qui sévit dans le monde et compte tenu des orientations émises par les parties compétentes, dont le ministère de la Santé en vue de veiller à la prévention contre le virus par la fermeture des lieux publics et privés.

Elle s’inspire aussi des textes de la charia qui soulignent la nécessité de protéger les corps et de faire prévaloir l’intérêt sur le préjudice, et sachant que parmi les conditions de la prière, notamment les mosquées, figure la quiétude et que la peur de cette épidémie annule cette condition.

Cette mesure est temporaire et que les prières reprendront dans les mosquées dès que les autorités compétentes auront décidé que la situation sanitaire est normalisée, rassure le Conseil.

Pour rappel, le Maroc a pris de nombreuses mesures drastiques pour enrayer la propagation du coronavirus. Ainis, il a suspendu, jusqu’à nouvel ordre, l’ensemble des vols internationaux en ce qui concerne le trafic de passagers.

Le ministère des Habous et des Affaires islamiques a également annoncé, mercredi dernier, l’annulation de l’ensemble des moussems religieux, quelle que soit l’ampleur de leurs rassemblements.

Le gouvernement a également annoncé que les cours seront suspendus à partir de ce lundi 16 mars, jusqu’à nouvel ordre, dans l’ensemble des établissements d’enseignement, de formation professionnelle et des universités, en vue d’endiguer la propagation du virus.

Le ministère de l’Intérieur a interdit, jusqu’à nouvel ordre, tous les rassemblements publics auxquels prennent part plus de 50 personnes. Les cinémas, les musées, les salles de spectacle ont été fermés. Les grands festivals de musique, tels que Mawazine et Timitar sont annulés.

Dimanche, le Roi Mohammed VI a ordonné au gouvernement de procéder à la création immédiate d’un fonds, doté de près de 1 milliard d’euros (10 milliards de dirhams), consacré à la gestion de la pandémie du coronavirus.

Le ministère de l’intérieur vient d’ordonner, ce lundi 16 mars la fermeture à partir de 18 heures (GMT+1), de tous les cafés, restaurants, salles de fêtes, cinéma, théâtres, salles de sport, salles de jeu et terrains de sport de proximité, jusqu’à nouvel ordre, des mesures qui visent à freiner la propagation du coronavirus dans le pays.

Covid-19: le Bénin enregistre son premier cas (ministre)

Le patient infecté est un burkinabé de 49 ans, arrivé au Bénin depuis le 12 mars dernier, selon une déclaration de ministre de la Santé Benjamin Hounkpatin.

 

« Aux premières heures de ce lundi 16 mars 2020, les analyses effectués au Laboratoire de référence des fièvres virales hémorragiques de Cotonou, ont confirmé le diagnostic du Covid-19 sur un échantillon provenant d’un cas suspect suivi sur le site d’isolement et de prise en charge de cotonou » détaille la déclaration du ministre béninois de la Santé.

 « En retraçant l’itinéraire suivi par le sujet, il est apparu qu’il a quitté le Burkina – Faso le 21 février 2020 et à séjourné durant 11 jours en Belgique. Il est retourné au Burkina Faso le 4 mars et y est resté durant 8 jours jusqu’au 12 mars 2020, date à laquelle il est rentré sur le territoire béninois par voie aérienne. Après avoir vaqué à ses occupations quotidiennes sans respecter les mesures d’auto-isolement prescrites à l’aéroport, il a présenté des signes cliniques à type de rhum, toux et fièvre, signes l’ayant motivé à réaliser des bilans biologiques dans une clinique le 14 mars 2020. Devant l’absence d’éléments biologiques objectivables, il s’est rendu sur le site d’isolement et de prise en charge de Cotonou, le 15 mars 2020 à 9h30 où un prélèvement naso-pharyngé a été immédiatement réalisé » explique le ministre de la santé.

 Benjamin Hounkpatin rassure de la stabilité de l’état clinique du patient qui bénéficie déjà d’une prise en charge adaptée et des dispositions en cours pour identifier les personnes ayant été en contact avec le sujet au Bénin et au Burkina-Faso.

Covid-19: l’Afrique pourrait perdre la moitié de son Pib (Cea)

La pandémie de coronavirus pourrait faire perdre à l’Afrique la moitié de son Pib, selon la Commission économique des Nations Unies pour l’Afrique (Cea).« L’Afrique pourrait perdre la moitié de son PIB, la croissance passant de 3,2% à environ 2% pour un certain nombre de raisons, y compris la perturbation des chaînes d’approvisionnement mondiales », a déclaré la Secrétaire exécutive de la CEA, Vera Songwe.

S’exprimant lors d’une conférence de presse, ce week-end à Addis-Abeba (Ethiopie), elle a indiqué qu’après avoir fortement touché la Chine, qui est le principal partenaire commercial de l’Afrique, le Covid-19 affecte inévitablement le commerce impliquant l’Afrique.

La Secrétaire exécutive de la CEA a ajouté que l’interconnexion du continent avec les économies affectées de l’Union européenne, de la Chine et des USA cause des répercussions en chaîne. Ainsi, a-t-elle souligné, l’Afrique aurait besoin de près de 10,6 milliards de dollars d’augmentations imprévues des dépenses de santé pour empêcher le virus de se propager et que les pertes de revenus pourraient conduire à une dette insoutenable.

Le Covid-19, a déclaré Mme Songwe, pourrait réduire les exportations de pétrole brut du Nigeria en 2020 de 14 et 19 milliards de dollars.

La Cea estime que le Covid-19 pourrait entraîner une baisse des recettes d’exportation de l’Afrique, de l’ordre de 101 milliards de dollars en 2020.

Les envois de fonds et le tourisme sont également touchés car, le virus continue de se propager dans le monde entier, entraînant une baisse des flux d’investissements directs étrangers (IDE); la fuite des capitaux ; le resserrement des marchés financiers nationaux ; et un ralentissement des investissements, d’où des pertes d’emplois.

Les produits pharmaceutiques, importés en grande partie d’Europe et d’autres partenaires touchés par le Covid-19 de l’extérieur du continent, pourraient voir leurs prix augmenter et leur disponibilité réduite pour les Africains.

Etant donné que près des deux tiers des pays africains sont des importateurs nets de produits alimentaires de base, les pénuries devraient sérieusement affecter la disponibilité et la sécurité alimentaires.

De plus, les conséquences négatives devraient s’aggraver si le Covid-19 se transforme en une véritable épidémie en Afrique.

Par ailleurs, une baisse des prix des produits de base pourrait entraîner des pressions fiscales pour les puissances économiques africaines, à savoir l’Afrique du Sud, le Nigeria, l’Algérie, l’Egypte et l’Angola.

Elections, santé et infrastructures au menu de la presse béninoise

Les quotidiens béninois reçus, lundi à APA, font le point des formations politiques dont les dossiers de candidature ont été acceptés par la Commission électorale nationale autonome (CENA) dans le cadre des élections communales du 17 mai et de l’appel du président Patrice Talon contre la propagation du Covid-19.Le Progrès annonce «huit partis politiques sur la ligne de départ», soulignant que «sur les neuf partis politiques ayant déposé leurs dossiers de candidature pour prendre part aux élections communales, huit ont été retenus pour avoir eu leurs dossiers conformes aux dispositions électorales en la matière».

L’Évènement Précis fait également savoir que ces «huit partis en lice (…) seront définitivement fixés sur leur sort demain ». À en croire le point sommaire fait par la Cena et repris par le journal, «l’Union Progressiste (Up), le Bloc républicain (Br), les Forces cauris pour un Bénin Emergent (Fcbe), le Mouvement des élites engagées pour l’émancipation du Bénin (Modèle-Bénin), le Parti du renouveau démocratique (Prd), l’Union démocratique pour un Bénin nouveau (Udbn) et le Parti pour l’engagement et la relève (Per) ont satisfait aux exigences de la loi au terme de la 1ère phase de l’examen de complétude». 

Ce qui fait à Bénin Intelligent « le Mouvement populaire pour la libération (Mpl) out». Ce journal explique que «ce parti politique n’a pas reçu l’avis favorable de la Cena parce qu’ayant présenté 3682 candidats au lieu de 3630».

Pour une bonne riposte contre la pandémie du coronavirus, les journaux mettent en exergue l’appel du président Patrice Talon. Ainsi, Nord Sud quotidien affiche «l’adresse de Talon à son peuple» et relève que « dans un message publié sur sa page Facebook, le président Talon a invité ses compatriotes au respect des mesures préventives».

Fraternité rapporte lesdits propos et indique que «chacun doit se prémunir et contribuer à protéger les autres».

Sur le même sujet, La Cloche cite Talon et mentionne : «En suivant les mesures préventives, je me protège et protège les autres contre le coronavirus».

A propos du projet de construction de l’échangeur du carrefour Vêdoko à l’ouest de Cotonou, la Nation évoque la signature d’un accord avec le Japon. Ce quotidien renseigne que «le projet s’inscrit dans le cadre de l’aide financière non-remboursable du Japon au titre de l’année fiscale 2020 et est d’un coût global de 123 millions de yens japonais, soit 615 millions de francs Cfa. Il va permettre non seulement de rendre fluide le trafic entre Cotonou et Abomey-Calavi, mais surtout d’améliorer les conditions de gestion de l’économie béninoise».

«Construction de l’échangeur de Vêdoko-La fin du calvaire d’ici 2023», note La Priorité.

Tchad: des passagers d’Air France en quarantaine

Les autorités tchadiennes ont mis en quarantaine des passagers d’Air France, arrivés dans la nuit de dimanche à lundi à l’aéroport international Hassan Djamous de NDjaména, annonce le ministère de la Santé publique.A l’arrivée du vol, le ministre tchadien de la Santé publique, Mahamoud Youssouf Khaayal, accompagné des techniciens de son département, s’est déplacé personnellement à l’aéroport pour constater la situation. C’est ainsi qu’il a décidé la mise en quarantaine des passagers parmi lesquels, il y a des diplomates.

Le ministre a exigé aux agents de santé de soumettre les passagers aux mesures de prévention, notamment le port de masques et la prise de la température systématique.

Après d’houleux échanges, les passagers sont envoyés en quarantaine dans un hôtel de la capitale tchadienne, NDjaména, pour la période d’incubation qui est de 14 jours.

Un agent de santé contacté par APA a précisé que pour les diplomates, la responsabilité est donnée à leur représentation de les isoler.

Politique et coronavirus se disputent la Une des journaux camerounais

Les sujets politiques à controverse essaiment les colonnes des journaux camerounais parus lundi, au moment où la menace du Covid-19 se fait encore plus présente sur le territoire national.Le visage du président sortant de la Chambre basse orne la couverture de L’Essentiel, La Météo, The Chronicle Times, The Horizon, The Median et The Post. C’est que l’homme, explique la dernière publication citée, a abandonné son lit d’hôpital à l’étranger pour revenir postuler pour le perchoir.

Évacué sanitaire en France depuis plusieurs semaines, l’ancien président de l’Assemblée nationale, réélu comme député pour un nouveau mandat, est de retour au pays depuis samedi dernier. Un retour qui, note L’Essentiel, coïncide et relance le suspense sur l’élection pour la présidence du nouveau bureau de l’hémicycle.

Sauf que Cavaye Yeguie Djibril, souligne Défis Actuels, rentre au moment où le gouvernement camerounais, par le biais du ministre de la Santé, a appelé les personnes venant des pays frappés par l’épidémie du coronavirus à observer une quarantaine de 14 jours avant toute activité. Et s’il observe cette mesure, il ne pourra pas présenter sa candidature à cette élection. «Cavaye, l’immortel», moque Le Messager, rappelant que le concerné, aujourd’hui âgé de 80 ans, déjà député de 1970 à 1988, est en poste depuis mars 1992.

Un autre portrait, en grande manchette de plusieurs journaux, c’est celui du président du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC, opposition), Maurice Kamto, qui selon ses lieutenants a été victime d’une tentative d’assassinat, par le pouvoir de Yaoundé, en fin de semaine dernière dans la localité de Garoua. Sauf que, mentionnent Émergence et The Guardian Post, l’affaire donne lieu à un chassé-croisé épistolaire particulièrement épicé entre les différents camps.

Le Messager, qui a enquêté sur les «non-dits» de cette tentative d’«assassinat», ne cache pas non plus son embarras devant la guerre des communiqués que se livrent le MRC et le gouvernement, et qui en rajoute au flou sur la véracité des faits. Il s’agit d’une piètre mise en scène, tranche La Nouvelle.

Le MRC renoue-t-il avec la folie ? se demande L’Épervier. Il s’agit d’élucubrations, ajoute InfoMatin, évoquant l’arme de la victimisation des dirigeants de la formation, pour tenter de mettre de leur côté l’opinion publique nationale et internationale : «Délibérément en réserve de l’animation de la vie politique pour 5 ans, à la suite de sa décision de boycott des élections législatives et municipales, le MRC fait désormais feu de tout bois, abondant – comme ce fut le cas à Garoua – dans la provocation pour continuer d’exister. Une entreprise de survie qui n’est pas sans risques, puisque susceptible de retourner l’opinion publique contre lui.»

Et voici qui rappelle, au quotidien à capitaux publics Cameroon Tribune, que l’heure est grave sur le front de la santé avec deux nouveaux cas de coronavirus, déclarés dans le pays : le premier, détecté vendredi, est un Camerounais résidant en Italie et ayant transité par Paris avant de déposer ses valises le 7 mars dernier à Yaoundé alors que le second, en provenance de Belgique, a quant à lui été identifié samedi soir à l’aéroport de Yaoundé-Nsimalen, la capitale.

Cela porte donc désormais à quatre, le nombre de cas détectés dans le pays, résume L’Essentiel, soulignant les inquiétudes des autorités nationales en raison de la vulnérabilité des systèmes sanitaires, au moment où 23 pays africains ont déjà déclaré la présence du virus sur leur territoire avec 298 cas, 7 morts et 34 guéris.

Le Cameroun est-il déjà malade du coronavirus ? soupire Le Messager. C’est que, constatent la publication et Émergence, entre deux nouveaux cas confirmés et la menace d’un report du Championnat d’Afrique des nations (CHAN) de football, prévu du 4 au 25 avril sur leur sol, les citoyens sont au bord de la crise d’apoplexie. Le coronavirus joue contre le CHAN, acquiesce Mutations.

Avec cette publication, Le Jour souligne qu’il n’y a pas seulement le Cameroun qui est sous la menace d’un véritable péril, mais le monde entier : après le choc pétrolier, la planète suffoque désormais, les frontières se ferment les unes après les autres et les restrictions à la libre circulation des personnes et des biens se multiplient.

Au sein de la sous-région, analyse Intégration, tous les pays sont désormais touchés et la peur grandit devant l’avancée de la maladie et, avec ses conséquences humaines, économiques, sociales voire démocratiques, le Covid-19 révèle le chemin qui reste à parcourir pour que celle-ci soit véritablement maîtresse de son destin.

Coronavirus au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce lundi se focalisent essentiellement sur l’épidémie du Covid-19.+L’Economiste+ relève que les achats de panique ont commencé depuis vendredi dernier dans le Royaume, en raison du Covid-19.

Samedi et dimanche, plusieurs grandes surfaces ont enregistré des longues files d’attente, les clients se présentant aux caisses avec des chariots débordant de produits de première nécessité (farine, sucre, huile, pâtes…). Des grandes surfaces ont toutefois voulu rassurer les clients quant à la disponibilité et l’approvisionnement de leurs stocks, rapporte la publication.

Selon la publication, les supemarchés rassurent que leurs stocks sont largement suffisants pour couvrir les besoins des citoyens pour les mois à venir.

+Le Matin+ rapporte que le Roi Mohammed VI a donné ses hautes instructions au gouvernement pour procéder à la création immédiate d’un fonds spécial dédié à la gestion de la pandémie du Coronavirus.

Ce fonds, doté de 10 milliards de dirhams, sera réservé, d’une part, à la prise en charge des dépenses de mise à niveau du dispositif médical, en termes d’infrastructures adaptées et de moyens supplémentaires à acquérir, dans l’urgence.

Il servira, d’autre part, au soutien de l’économie nationale, à travers une batterie de mesures qui seront proposées par le gouvernement, notamment en termes d’accompagnement des secteurs vulnérables aux chocs induits par la crise du Coronavirus, tels que le tourisme, ainsi qu’en matière de préservation des emplois et d’atténuation des répercussions sociales de cette crise.

+Al Ahdath Al Maghribia+ indique que suite à la diffusion massive d’images de Marocains se précipitant dans les grandes surfaces et les épiceries, le ministère de l’Agriculture, de la Pêche Maritime a tenu à rassurer les citoyens quant à la situation d’approvisionnement.

En effet, dans le cadre du dispositif de suivi et de veille sur les marchés agricoles opérés par les services du Ministère en coordination avec les professionnels, et au vu du contexte sanitaire international et national marqué par la crise du Covid-19, le Ministère « ne relève pas de perturbation dans la production et assure un approvisionnement normal et régulier du marché national en produits agricoles et de la pêche », souligne le quotidien.

Aussi, à la date du 14 mars, le stock de blé destiné à la minoterie industrielle détenu par les organismes stockeurs couvre 3 mois d’utilisation, une couverture qui atteindra plus de 4 mois vers la fin du mois d’avril, précise le ministère dans un communiqué, notant que le niveau actuel des stocks disponibles permettra de couvrir les besoins nationaux grâce aux stocks issus de la production nationale et aux importations réalisées ou à réaliser au cours des trois prochains mois.

L’unité nationale autour du coronavirus à la Une de la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais parvenus lundi à APA traitent principalement des mesures prises samedi par le président Macky Sall dans la lutte contre coronavirus et qui ont trouvé l’assentiment de la population.« Test positif pour Macky Sall », titre Le Quotidien, ajoutant que les religieux et les politiques « approuvent son appel » après qu’il a pris une batterie de mesures pour contrer la pandémie.

Ce sont cinq mesures phares qui ont amené « le Sénégal (à faire) bloc autour de Macky Sall », précise Le Soleil là où Vox Populi parle d’« unanimité ».

Parmi ces décisions, il y a la fermeture des écoles et universités et l’interdiction des grands rassemblements, souligne Vox Populi, notant que des opposants comme Idrissa Seck, Gakou, Pape Diop, Abdoul Mbaye et Sonko ont salué ces décisions prises par le chef de l’Etat.

Par ailleurs, le ministre de la Santé « déclare la guerre aux diffuseurs de fausses informations » qu’il promet de dénoncer au procureur de la République. Pour Dakar Times, « les réseaux sociaux gênent » dans la communication sur le coronavirus.

Le ministre de la Santé a annoncé hier la découverte de deux nouveaux cas, en plus des 22 précédents sur lesquels deux ont été guéris.

Selon Sud Quotidien et L’AS, « le Sénégal se réveille et s’engage » et se met « en état d’urgence ».

L’Observateur revient sur « les coulisses des décisions de Macky Sall » et explique « comment le chef de l’Etat a convaincu les religieux ».

En outre, Walf Quotidien note que le nouveau coronavirus met le Sénégal « en route vers l’isolement ». Le Maroc interdit les vols à destination du Sénégal et Nouakchott ferme sa frontière terrestre, renseigne le journal.

En football, Record informe que le Real Madrid a proposé 103 milliards FCFA à Liverpool pour recruter Sadio Mané. Mais pour Stades, qui précise que c’est « le moment de partir » pour Sadio, ce sont 104 milliards FCFA qui ont été proposés au club anglais.

Niamey : Une manifestation interdite fait trois morts

Trois personnes ont péri ce dimanche dans l’incendie du marché Tagabati, suite à l’explosion d’une grenade lacrymogène lancée lors d’une manifestation interdite, a appris APA auprès des témoins.Selon les sources, c’est une grenade lacrymogène tirée sur les manifestants en déroute qui aurait atterri sur un enchevêtrement de tissus et autres matières inflammables que les commerçants de ce marché aux allées tortueuses utilisent en guise de hangar.

La marche a été dispersée par les forces de l’ordre alors que les manifestants comptaient dénoncer le scandale de détournement de fonds dans l’achat de matériel militaire destiné aux Forces de défense et de sécurité engagées dans la lutte contre le terrorisme.

Les manifestants envisageaient également exiger que des suites judiciaires soient données à un rapport d’audit du ministère de la Défense Nationale qui fait cas de plusieurs centaines de milliards de Francs CFA détournés.

Cette manifestation n’était pas toutefois autorisée, conformément aux mesures préventives prises par le gouvernement nigérien qui a interdit tout rassemblement politique, culturel ou sportif de plus de mille personnes, en raison de la pandémie de coronavirus.

L’incendie s’est déclaré aux environs de 10 heures dans l’un des principaux centres commerciaux de Niamey, en marge de cette marche initiée par une partie de la société civile et qui devait se tenir à la Place de la concertation (Place de l’Assemblée nationale) située à quelques encablures du marché.

Une fois le feu maîtrisé par les sapeurs-pompiers, le ministre de l’Intérieur, M. Bazoum Mohamed, a confirmé les trois décès, expliquant que les deux premières personnes ont été piégées par les flammes, à l’intérieur d’une boutique tandis que la troisième victime serait probablement morte asphyxiée.
Le ministère de l’Intérieur n’a cependant pas confirmé la thèse selon laquelle les forces de l’ordre seraient à l’origine du sinistre.
Une enquête est d’ores et déjà ouverte pour situer les responsabilités, a-t-il indiqué.

Le marché Tagabati qui jouxte le Grand marché de Niamey se caractérise surtout par l’accessibilité de ses articles dont les prix se trouvent souvent en deçà de ceux pratiqués sur les autres places commerciales. Ce qui explique sa très forte fréquentation.
La veille de cet incendie, l’Administrateur délégué de la ville de Niamey avait entrepris une opération de déguerpissement des petits commerces encombrant ses ruelles étroites et qui y rendent difficile tout mouvement.

Coronavirus : interdiction de tous les vols commerciaux à destination de la Mauritanie

Le gouvernement mauritanien a décidé d’interdire tous les vols aériens commerciaux à destination du pays à partir de mardi prochain dans le but de prévenir toute importation du coronavirus (Covid-19).Un seul cas de cette maladie a jusqu’ici été découvert dans le pays depuis vendredi soir et le porteur du virus, un australien venu d’Europe, a été isolé ainsi que ceux qui l’ont contacté.

La décision d’interdiction des vols a été prise dans le cadre de mesures adoptées dimanche par le comité ministériel chargé du suivi de l’évolution du Covid-19 sous la présidence du Premier ministre Ismael Bedda Cheikh Sidiya.

Ces mesures comprennent aussi l’isolement pendant 14 jours de toutes les personnes qui arrivent dans le pays en provenance de l’étranger.

Elles prévoient en outre l’interdiction de tous les rassemblements non nécessaires et la poursuite conformément à la réglementation en vigueur de tous ceux qui propagent une fausse nouvelle sur l’épidémie dans le pays.

Le comité ministériel avait décidé samedi la fermeture pendant une semaine susceptible de prolongation de tous les établissements scolaires publics et privés et la réduction du nombre de points de passages frontaliers avec les pays voisins.

Ainsi, deux passages ont été maintenus avec le Sénégal au nouveau de Rosso et Boghé alors que deux autres ont été maintenus avec le Mali.

Un seul point de passage reste ouvert avec le Maroc et un autre avec l’Algérie.

L’opposition ivoirienne dit « non » au changement de la Constitution à un meeting

Les partis de l’opposition ivoirienne ont tenu dimanche un meeting à Yamoussoukro, dans la capitale politique du pays, pour dire « non » au changement de la Constitution, alors qu’une session du Parlement sur la révision de la loi fondamentale devrait se clôturer mardi.« Nous sommes rassemblés aujourd’hui, principalement, pour dire non à la modification de la Constitution », a déclaré Kakou Guikahué, secrétaire exécutif en chef du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci), devant des milliers de partisans réunis à la Place Jean-Paul ll.

Il a évoqué un processus de révision constitutionnelle « qui va contre les lois de la Cedeao (Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest) dont la Côte d’Ivoire a signé toutes les chartes ».  

Le protocole de la Cedeao relatif à la bonne gouvernance, a-t-il noté, « prescrit en son article 2 qu’aucune modification de la loi électorale ou de la Constitution ne peut se faire sans majorité des acteurs politiques dans les six mois précédent l’élection ». 

 

M. Guikahué a soutenu que le gouvernement ivoirien a cru qu’il avait jusqu’au 31 mars 2020 pour tout changer, faisant une « erreur d’interprétation juridique parce que notre code électoral dit que les listes électorales doivent être publiées trois mois avant le jour du vote ».  

En outre, selon le code électoral d’ailleurs en cours de révision, « si on vote le 31 octobre 2020, le 31 juillet on affiche la liste provisoire et on appelle les Ivoiriens au contentieux »,  ce qui marque le début des élections, a fait savoir le secrétaire exécutif en chef du Pdci.

« Jusqu’au 1er septembre on a le droit d’être candidat, donc le processus électoral commence le 31 juillet 2020 or ils (les dirigeants) confondent les élections avec le vote », a-t-il relevé,  avant d’ajouter « le 31 octobre 2020 est le jour du vote, mais les élections commencent le 31 juillet 2020 ». 

De ce fait, « le président de la République est forclos (car) s’il voulait renouveler la Constitution, il l’aurait fait au plus tard le 31 janvier 2020 », a estimé Guikahué, affirmant « nous avons le droit avec nous et nous allons lutter ».  

« Pas de changement de la Constitution », a dit Kakou Guikahué, indiquant qu’à partir d’aujourd’hui, est lancée l’ « opération debout, en avant ». Il a appelé les partisans de l’opposition à se lever et à ne pas avoir peur, tout en défendant le pays.

Pour les prochaines joutes électorales, l’opposition compte y participer en dépit des réformes exigées  qui jusque là n’ont pas eu de retour favorable. Assoa Adou, cadre du Front populaire ivoirien (Fpi), a martelé que l’opposition ne voulait pas d’une modification de la Constitution. 

« Dès lundi, envahissez les centres d’enrôlement (car) vous avez le droit d’avoir vos CNI (Cartes nationales d’identité)», a lancé Assoa Adou à l’endroit des militants de l’opposition, appelant toujours à une « gratuité » de ce document. 

Odette Lorougnon de l’organisation des femmes du Fpi , a salué le rapprochement du leader du Pdci, Henri Konan Bédié, et l’ex-président ivoirien Laurent Gbagbo, fondateur du Fpi. Toute chose qui augure une réconciliation nationale. 

Rejetant le processus de modification de la Constitution en cours, elle a annoncé pour bientôt une mobilisation des femmes en vue d’une grande marche, insinuant que l’heure du rassemblement est arrivée. 

Quant au président de Ensemble pour la démocratie et la souveraineté (Eds), Georges Armand Ouégnin, il a laissé entendre que ce mouvement dont le référent politique est Laurent Gbagbo était opposé à un « tripatouillage de la Constitution ».

Il a par ailleurs dénoncé un « système de gouvernance clanique » de l’actuel pouvoir. Plusieurs intervenants issus de la société civile, invités au rassemblement, le deuxième de la plateforme de l’opposition sur les terres d’Houphouët-Boigny, ont également dit non à une modification de la Constitution. 

Signature d’une convention entre les communes ivoiriennes et une compagnie aérienne française

L’Union des villes et communes de Côte d’Ivoire (Uvicoci) a signé mercredi à Abidjan une convention avec une compagnie aérienne française, donnant droit aux maires, à leurs collaborateurs proches et aux employés des communes à des tarifs préférentiels sur la desserte Abidjan-Paris.Le protocole a été paraphé pour la partie de l’Uvicoci par son président Paulin Danho et pour le compte de la compagnie aérienne française Corsair par Ibra Birane Wane, directeur de l’agence générale de ventes, devant un parterre de personnalités dont plusieurs maires, lors d’une cérémonie qui s’est tenue le 11 mars dans un grand hôtel du Plateau, le quartier administratif et des affaires de la capitale économique ivoirienne, Abidjan.

Cette convention, d’une durée d’un an, devrait permettre des réductions sur les tarifs flexibles et les tarifs semi-flexibles y compris les tarifs promotionnels, aussi bien pour des déplacements professionnels que pour des déplacements privés.

Ces tarifs négociés et exclusifs permettent notamment aux maires et aux agents des communes d’embarquer au départ d’Abidjan à des tarifs attractifs, en classe Business, Premium et Economy.

Pour le président de l’Uvicoci, M. Danho, également ministre ivoirien des sports et loisirs, «cette convention a une portée à la fois symbolique et opérationnelle ».

« Les maires, les conseils municipaux et tous nos personnels sont souvent amenés à partir en mission et nous avons pour objectif qu’ils puissent optimiser leurs ressources au niveau des communes », a dit M. Paulin Danho, ajoutant que « cela facilitera la mobilité de l’ensemble des personnels communaux et celle de leur famille ».

Pour le président de l’Union des villes et des communes de Côte d’Ivoire, cette offre est « une belle opportunité pour remplir cet objectif », et devrait permettre à ces élus locaux de bénéficier de « packages intéressants » pour le prochain Sommet sur la ville durable prévu à Bordeaux.

«Nous fondons beaucoup d’espoir sur ce partenariat que nous voulons dynamique et respectivement fructueux » voire « ad vitam » a déclaré M. Danho face aux journalistes, rassuré sur le fait que « cette convention va bien marcher ».

Cet accord offre en outre à « l’employé de commune qui veut se déplacer en France pour motif personnel ou professionnel, la possibilité de bénéficier de réductions sur l’ensemble des tarifs proposés » a souligné Gilles Marigliano, directeur des ventes de la compagnie.

Face à la menace du Coronavirus, la compagnie aérienne française a pris des mesures pour protéger la santé de ses collaborateurs et des passagers. En outre, elle permet aux clients ayant fait des réservations avant le 1er mars 2020 de modifier leur date de réservation ou leur destination, une fois sans pénalité de changement jusqu’au 30 juin 2020 (date de départ).

 « Par ailleurs, pour tout billet acheté en mars 2020, nos clients ont la possibilité de reporter ou de changer de destination gratuitement une fois (sans frais de modification), pendant une durée de 12 mois, soit jusqu’au 28 février 2021 au plus tard» a-t-il poursuivi.

Depuis le changement d’actionnaire en mars 2019, la compagnie aérienne française est dans une forte dynamique de croissance. Elle prévoit d’augmenter sa flotte et de passer de 7 à 13 appareils en 2023, et 5 Airbus A330-900Neo viendront intégrer sa flotte. L’arrivée du premier Neo est attendue en août 2020.

Corsair développe également son réseau, notamment sur l’Amérique du nord. Après l’ouverture de Miami, en juin 2019, et l’élargissement de Montréal, la compagnie ouvrira Orly-New York à compter de juin 2020 avec un vol quotidien, en correspondance avec Abidjan.

A en croire M. Gilles Marigliano, Abidjan est « une route stratégique » pour l’entreprise qui opère sur la ligne Orly-Abidjan avec cinq à sept vols directs par semaine.

En signant cette convention avec l’Uvicoci, la compagnie aérienne envisage d’augmenter son portefeuille clients à travers les 201 communes en Côte d’Ivoire réparties sur le territoire pour « une population de 100 000 personnes ».

En décembre 2019, Corsair a signé à Abidjan un package médical en partenariat avec l’Hôpital américain de Paris, comprenant le billet d’avion et un bilan de santé. Elle permet ainsi aux personnes résidant en Côte d’Ivoire de faire leur check-up, en les acheminant depuis Abidjan vers la capitale française.

Maroc : Le Roi Mohammed VI ordonne la création d’un fonds spécial pour la gestion du coronavirus

Le Roi Mohammed VI a donné ses instructions pour procéder à la création immédiate d’un fonds spécial dédié à la gestion de la pandémie de coronavirus, indique dimanche un communiqué du Cabinet royal.Ce fonds, doté de 10 milliards de dirhams (près de 1 milliard d’euros), sera réservé d’une part à la prise en charge des dépenses de mise à niveau du dispositif médical, en termes d’infrastructures adaptées et de moyens supplémentaires à acquérir dans l’urgence.

Il servira, d’autre part, au soutien de l’économie nationale, à travers une batterie de mesures qui seront proposées par le gouvernement, notamment en termes d’accompagnement des secteurs vulnérables aux chocs induits par la crise du coronavirus, tels que le tourisme, ainsi qu’en matière de préservation des emplois et d’atténuation des répercussions sociales de cette crise.

Le Maroc compte 28 cas de contamination au virus Covid-19, dont un ministre. La plupart des personnes infectées ont séjourné dans les pays considérés comme foyer du l’épidémie.

Covid-19 : La 19ème édition du festival Mawazine rythmes du monde annulée

La 19ème édition du Festival Mawazine Rythmes du monde, prévue initialement du 19 au 27 juin prochain à Rabat, a été annulée 2020, a annoncé dimanche l’Association Maroc Cultures, organisatrice de cet événement mondial.Cette décision a été prise « conformément aux mesures de sécurité préventives préconisées par les autorités marocaines et l’Organisation mondiale de la santé qui recommandent la restriction des grandes manifestations », ajoute-t-on de même source.

La direction de Maroc Cultures précise que « la priorité de l’Association est accordée, avant tout, à la santé de nos citoyens et de leur sécurité ».

Organisé chaque année aux mois de mai et juin, à Rabat et Salé depuis 2001, le Festival Mawazine a accueilli un public record de 2,75 millions de spectateurs en 2019.

Selon un classement de statista, Mawazine est le plus grand festival de musique dans le monde en 2018, et le plus grand festival du continent africain. Il est un carrefour d’expression pour divers artistes internationaux, en particulier de la sphère francophone et anglophone.

Pour sa part, la Fondation Esprit de Fès a annoncé l’annulation de la 26ème édition du Festival de Fès des Musiques Sacrées du Monde qui devait se tenir du 12 au 20 juin 2020.

« Compte tenu de la situation liée aux conséquences du Coronavirus et en accord avec les recommandations des autorités compétentes, la Fondation Esprit de Fès porte à la connaissance de l’opinion publique que la 26ème édition du Festival de Fès des Musiques Sacrées du Monde qui devait se tenir du 12 au 20 juin est annulée », souligne un communiqué de la Fondation.

Covid-19 : Le Maroc suspend tous les vols internationaux de passagers

Le Maroc a décidé de suspendre, jusqu’à nouvel ordre, tous les vols internationaux de passagers en provenance et à destination de son territoire, indique dimanche un communiqué du ministère des Affaires étrangères.Cette décision s’inscrit dans le cadre des mesures préventives contre la propagation du coronavirus, précise la même source.

Auparavant, le Royaume avait suspendu les vols aériens avec une vingtaine pays européens, africains et arabes pour lutter contre la propagation de l’épidémie du coronavirus. 

Le Maroc compte 28 cas de contamination au virus Covid-19, dont un ministre. La plupart des personnes infectées ont séjourné dans les pays considérés comme foyer de l’épidémie.

Coronavirus : Un conseiller du PM congolais testé positif

Un conseiller du Premier ministre congolais, Clément Mouamba, qui est revenu d’une mission officielle fin février en Europe a été testé positif au coronavirus et est suivi par des médecins d’un centre hospitalier de Brazzaville, a appris APA ce dimanche de source sanitaire.Selon la source, il y a de réels risques de propagation du virus, compte tenu des personnes ayant été en contact avec le patient.

Le conseiller en question a participé avec le Premier ministre aux grands évènements au niveau national, notamment l’inauguration de la route Sembé –Souanké –Ntam à la frontière entre le Congo et le Cameroun le 6 mars dernier ou encore la réunion du Comité de haut niveau de l’Union Africaine sur la crise libyenne du 12 mars dernier à Oyo à 415 km au nord de Brazzaville.

La source ajoute que même le Premier ministre qui était avec son conseiller en mission en Europe, a subi un test dont les résultats seront connus d’ici lundi 16 mars.

En effet, tout le personnel de la primature congolaise devrait être mis en quarantaine et subir des tests, puisque le conseiller testé positif se rendait à son travail.

Les populations qui craignent une explosion de la pandémie du Coronavirus d’ici là, accusent le relativisme dont fait montre le gouvernement face à ce virus, alors que dans d’autres pays des mesures draconiennes ont été déjà prises pour contrer la pandémie.

Le ton monte au sein de la population pour dénoncer le non-respect de la mise en quarantaine des officiels, des diplomates et autres citoyens dès leur arrivée tel que décrété par le ministère en charge des Affaires étrangères et celui de la Santé.

Coronavirus: Un 4ème cas de confirmé au Cameroun

Le ministre camerounais en charge de la Santé publique, Manaouda Malachie, a confirmé dimanche l’enregistrement d’un 4ème cas de coronavirus dans le pays, débarqué la veille d’un vol SN Brussels en provenance de l’aéroport Roissy Charles de Gaulle à Paris, en France.Le nouveau patient, comme les premiers cas de Covid-19 déjà enregistrés, provient de l’Hexagone, un pays avec lequel le Cameroun connaît un trafic aéroportuaire quasi-quotidien.

 Si aucun vent d’affolement n’est encore perceptible au sein de la population, sur les réseaux sociaux, ils sont par contre nombreux à s’interroger quant à l’absence d’une véritable mobilisation gouvernementale sur le sujet.

 Ainsi, en dehors du ministre de la Santé publique, qui au passage ne cesse d’en appeler à la vigilance et au respect strict des règles d’hygiène, seul son collègue des Relations extérieures, Lejeune Mbella Mbella, a, en guise de mesures préventives, conditionné l’obtention d’un visa d’entrée dans le pays à la présentation, dans les consulats du Cameroun à l’étranger, d’un test au coronavirus effectué par une institution agréée, et dont l’authenticité est avérée.

Le Congo détecte son premier cas de Covid-19

Un premier cas de Covid-19 a été détecté ce samedi en République du Congo.Selon le gouvernement, il s’agit d’un  ressortissant franco-congolais âgé de 50 ans, arrivé au Congo depuis le 1 er mars en provenance de Paris (France), après un bref séjour à Amsterdam.

« Le patient a alerté les services de santé après avoir constaté l’apparition de symptômes caractéristiques du Covid-19. Ainsi, le laboratoire national a immédiatement réalisé des tests biologiques d’usage, hier samedi, qui se sont révélés positifs », explique le porte-parole du gouvernement, Thierry Moungalla, qui intervenait à la télévision nationale.

Il ajoute que l’état du patient qui a été pris en charge immédiatement est stable et sa famille, notamment son épouse de nationalité française et leur fille de six ans, ont été isolées et sont sous surveillance permanente. Le traçage et la recherche des autres sujets contacts sont en cours.

Dans la foulée, le gouvernement a lancé un appel à toutes les personnes arrivées au Congo par le même vol que le malade, de se rapprocher des services de santé pour subir des tests. Il appelle à l’observation des règles d’hygiène et de prévention recommandées face à cette pandémie.

Covid-19 : le Burkina ferme ses écoles et universités

Les établissements scolaires et universitaires du Burkina Faso sont fermés jusqu’en fin mars 2020 en raison de la pandémie de coronavirus (Covid-19).La décision prend effet à partir de ce lundi 16 mars, précise un communiqué du gouvernement rendu public samedi soir.

«Au regard de l’évolution de la pandémie du Coronavirus (Covid-19) au Burkina Faso, le gouvernement décide de la fermeture des établissements d’enseignement préscolaires, primaires, post-primaires et secondaires, professionnels et universitaires, du lundi 16 mars au mardi 31 mars 2020 sur toute l’étendue du territoire national», lit-on dans le communiqué gouvernemental.

Le texte en date du 14 mars et signé du ministre de la Communication, Porte-parole du gouvernement, Rémis Fulgance Dandjinou, informe que la reprise des activités pédagogiques  est prévue pour le mercredi 1er avril 2020.

Il souligne que «néanmoins, l’évolution de la situation sanitaire pourrait, après évaluation, commander de nouvelles décisions».

 Le gouvernement burkinabè invite les populations au respect des mesures de prévention et d’hygiène contre le Covid-19 indiquées par le ministère de la Santé.

Le Burkina Faso a enregistré ses deux premiers cas confirmés le lundi 9 mars dernier.

Lors du dernier conseil des ministres, tenu mercredi dernier, le gouvernement burkinabè a décidé de suspendre jusqu’en fin avril, certains évènements d’envergure, en raison du risque de propagation de la pandémie du coronavirus.

Covid-19: fermeture des écoles en Mauritanie

Les autorités mauritaniennes ont décidé la fermeture de tous les établissements scolaires pour limiter la propagation du coronavirus (Covid-19) dont le premier cas a été détecté vendredi soir à Nouakchott.Cette décision qui concerne aussi bien l’enseignement public que privé a été prise par un comité ministériel chargé du suivi de la propagation du Covid-19, sous la présidence du Premier ministre, Ismael Bedde Cheikh Sidiya.

La fermeture durera une semaine dans un premier temps, sachant que cette période sera réévaluée en fonction de l’évolution de la situation.

Le ministère de la Santé mauritanien a annoncé, dans un communiqué publié vendredi soir, le dépistage positif d’un ressortissant australien arrivé au pays le 9 mars courant en provenance de l’Europe.

Il a dit avoir lancé des recherches pour retrouver les contacts du patient depuis son arrivée en Mauritanie en vue de les isoler pour freiner toute propagation de la maladie.

Le comité ministériel a également décidé la mise en quarantaine pendant 14 jours dans leurs maisons de tous les passagers venant de foyers du virus sans possibilité de contact avec aucune autre personne.

Les mesures comprennent aussi la réduction du nombre de points de passages frontaliers et le renforcement du système de surveillance sanitaire au niveau de ces points.

Lancement d’une campagne de sensibilisation contre le cancer du sein en Côte d’Ivoire

La deuxième édition de la campagne de sensibilisation contre le cancer du sein dénommée « Mes seins sans cancer », une initiative de l’ONG Echos Médias, a été lancée à Aboisso dans le Sud-Est ivoirien, indique une note d’information transmise samedi à APA.Dans un discours de lancement de cette campagne le samedi 07 mars dernier, Dr Eugène Aka Aouélé, le ministre ivoirien de la Santé et de l’hygiène publique a dressé l’état des lieux des pathologies cancéreuses en Côte d’Ivoire,  notamment le cancer du sein dont près de 2248 nouveaux cas sont dénombrés par an dans le pays.

 « Le cancer du sein, premier cancer dans le monde et aussi en Côte d’Ivoire, touche un dixième de la population féminine et constitue le premier cancer concernant cette cible. Entre 2000 et 2012, le cancer du sein a connu une croissance considérable», a fait remarquer Dr Aouélé égrenant les actions du gouvernement ivoirien pour combattre cette maladie.

Il a cité,  à cet effet la création d’un Programme national de lutte contre les cancers qui s’articule autour de trois stratégies. Notamment, la sensibilisation par le diagnostic précoce, la prise en charge, les activités promotionnelles telles que la communication pour le changement de comportement.

En dépit de ces efforts des autorités ivoiriennes, a estimé Eugène Aka Aouélé, des défis demeurent encore. Il s’agit entre autres, d’améliorer le diagnostic précoce de 20%-35% étant entendu que l’indicateur à atteindre est de 70% d’ici 2022 et renforcer les capacités des médecins généralistes des établissements sanitaires de premier contact d’ici 2022 pour la prévention et la référence.

« Pour un réel contrôle de la maladie cancéreuse, il convient d’encourager le dépistage des cancers féminins et de s’impliquer dans la campagne d’information et de sensibilisation», a poursuivi le ministre. Saluant l’initiative de l’ONG Echos Médias, il a invité cette organisation à sensibiliser les populations au sujet des moyens de prévention du cancer du sein et « briser la hantise » de cette maladie.

« La campagne Mes Seins sans cancer, vient répondre à une problématique, celle du manque d’information sur la maladie», a expliqué de son côté, Leah Muriel Guigui, la présidente d’Echos Médias annonçant une tournée de sensibilisation de son organisation dans les villes et communes de Côte d’Ivoire. Selon elle, l’information reste une « arme efficace » dans la lutte contre le cancer du sein. 

«Des seins sans cancers c’est possible grâce aux efforts conjugués de tous les acteurs dans la prise en charge de cette maladie. C’est pourquoi, nous vous invitons à encourager massivement les femmes à participer activement à ses campagnes de sensibilisation et de dépistage», a encouragé de son côté, Markus Gemuend, le directeur général des Laboratoires Roches pour l’Afrique subsaharienne, l’un des leaders en oncologie dans la sous-région.

 L’Organisation mondiale de la santé (OMS) estime que près de 12,4% des 804 millions d’habitants de la Région africaine développeront un cancer avant d’atteindre l’âge de 75 ans. En Côte d’Ivoire, 2 248 nouveaux cas de cancer du sein sont dénombrés par an avec une mortalité de 54%.

Trois nouveaux cas de coronavirus détectés en Côte d’Ivoire

Les autorités ivoiriennes ont annoncé, samedi, la détection de trois nouveaux cas de coronavirus (Covid-19), portant à quatre le nombre total de personnes contaminées dans le pays.Dans un communiqué, le ministre de la Santé et de l’hygiène publique Dr Eugène Aka Aouélé a annoncé que les trois personnes testées positives du coronavirus sont de nationalité ivoirienne. Deux patients sont de sexe masculin, âgés de 33 et 49 ans, ayant séjourné en Italie et en France, tandis que le troisième cas positif est une dame de 56 ans, agent de santé dans une école.

Contrairement aux deux autres, cette dame qui n’a jamais voyagé hors de la Côte d’Ivoire depuis le début de la pandémie, a été «probablement contaminée, lors des soins, par un contact infecté non dépisté ayant importé la maladie de retour des vacances scolaire en février 2020 », a expliqué le ministre de la santé et de l’hygiène publique, invitant la population au «calme».

Les personnes atteintes du coronavirus présentent en règle générale des symptômes essentiellement de fièvre, de rhume et de toux. Elles sont prises en charge par le service des maladies infectieuses et tropicales du Centre hospitalier et universitaire (CHU) de Treichville, dans le sud d’Abidjan. 

Le mercredi 11 mars 2020, la Côte d’Ivoire a enregistré son premier cas de Coronavirus.  Il s’agit d’un Ivoirien de 45 ans qui a séjourné du 26 février au 6 mars en Italie.

Cette pandémie de pneumonie causée par un nouveau coronavirus, a été détectée en décembre 2019 à Wuhan, en Chine. A ce jour, cette maladie qui s’est répandue dans plusieurs pays du monde, a fait plus de 4600 morts et contaminé plus de 150 000 personnes.

Maroc : un ministre contrôlé positif au coronavirus

Le ministre de l’Equipement, du transport, de la logistique et de l’eau, Abdelkader Amara, a été contrôlé positif au coronavirus, indique ce samedi un communiqué de son département.Après son retour d’une mission officielle dans des pays européens, et après avoir ressenti une fatigue anormale accompagnée de maux de tête, le ministre s’est présenté aux services médicaux qui l’ont soumis aux examens et analyses nécessaires qui ont confirmé sa contamination par le nouveau coronavirus (Covid 19), précise le communiqué.

Etant donné que les symptômes présentés par le ministre sont légers et ne suscitent aucune inquiétude, et conformément aux instructions des médecins, le ministre demeurera chez lui durant 14 jours, et exercera ses fonctions habituelles en utilisant tous les moyens technologiques qui permettent de travailler à distance, tout en prenant les précautions sanitaires nécessaires, conformément aux instructions du ministère de la Santé, ajoute la même source.

A ce jour, 18 cas de contamination par le coronavirus Covid-19 sont recensés au Royaume. Un décès a été enregistré mardi dernier, alors que le premier patient contaminé a été entièrement rétabli.

Covid-19 : Le Maroc suspend les vols en provenance et à destination de plusieurs pays européens, arabes et africains

Le Maroc a suspendu, jusqu’à nouvel ordre, les vols à destination et en provenance de 21 nouveaux pays européens, arabes et africains et ce dans le cadre des efforts visant à lutter contre la propagation de l’épidémie du Covid-19, a annoncé samedi le ministère des Affaires étrangères dans un communiqué parvenu à APA.Il s’agit de l’Autriche, du Danemark, de la Grèce, de la Suisse, de Suède, de la Norvège et la Turquie.

Cette mesure concerne aussi le Canada, le Sénégal, le Niger, le Mali, le Tchad, la Mauritanie, le Brésil, le Liban, l’Égypte, le Bahreïn, les Émirats Arabes Unis, Oman, la Jordanie et la Tunisie, précise la même source.

Cette décision intervient après la suspension des vols de et en direction de la Chine, de l’Algérie, de l’Espagne, de la France, du Portugal, de la Belgique, des Pays Bas et de l’Allemagne.

A ce jour, 18 cas de contamination par le coronavirus Covid-19 sont recensés au Royaume, dont un seul décès. Le premier patient au Maroc est entièrement rétabli.

 

Le Sénégal détecte trois nouveaux cas de Covid-19

Le Sénégal a enregistré, ce samedi, trois nouveaux cas de Covid-19, portant le bilan à 22 contaminations, annonce le ministère de la Santé et de l’Action sociale.Pour les nouveaux cas, il s’agit d’un bébé de 2 ans, fils de l’émigré revenu d’Italie. Le deuxième cas positif est un Espagnol de 51 ans, revenu au Sénégal le 10 mars et résidant à Dakar, alors que le troisième cas est une Française de 68 ans, revenue au Sénégal le 12 mars et résidant à Nianing (petite côte, ouest). 

Au total, le Sénégal compte 22 cas positifs du virus covid-19.

Covid-19 : Le Maroc interdit tous les rassemblements publics de plus de 50 personnes

Le Maroc a décidé, et jusqu’à nouvel ordre, d’interdire tous les rassemblements publics auxquels prennent part plus de 50 personnes et ce dans le cadre des mesures préventives prises pour faire face à la situation exceptionnelle liée au risque de propagation du nouveau Coronavirus sur le territoire national, indique un communiqué du ministère de l’intérieur.Dans le même cadre, il a été également décidé d’annuler tous les événements et rencontres sportifs, culturels et artistiques, souligne la même source.

Aussi et dans le cadre des mesures prises pour lutter contre la propagation du Covid-19, le Maroc décidé de suspendre à compter du lundi 16 mars et jusqu’à nouvel ordre les études dans tous établissements scolaires, universités, les établissements de formation professionnelle et les crèches qu’ils soient publics ou privés, ainsi que les centres linguistiques des missions étrangères et les centres privés de soutien pédagogique.

Au niveau international, le Royaume a décidé de suspendre les vols et les liaisons maritimes avec plusieurs pays européens notamment la France, l’Espagne, l’Italie et l’Allemagne et aussi avec l’Algérie voisine.

Depuis l’apparition de l’épidémie, huit cas testés positifs ont été enregistrés dans le Royaume, dont une patiente âgée de 89 ans, décédée mardi à Casablanca et un autre cas s’est entièrement rétabli de la maladie.

Covid-19 au Sénégal: fermeture des écoles et suspension des rassemblements publics

Le chef de l’Etat sénégalais, Macky Sall a décidé, ce samedi, de la fermeture des écoles et universités, de la suspension de tous les rassemblements publics, de l’annulation des festivités de la célébration de la fête de l’indépendance du 4 avril, à compter de ce lundi 16 mars 2020, en raison de la pandémie du Conoravirus (Covid-19).«J’ai décidé de l’interdiction pour une durée de 30 jours de toutes les manifestations publiques sur l’ensemble du terror», a-t-il déclaré dans un discours retransmis à la radio télévision sénégalaise (Rts, publique) au terme d’une réunion d’urgence sur le Covid-19 au Palais présidentiel.

Le président Sall, dont le pays compte officiellement 19 cas de Covid-19, a aussi annoncé la «suspension des enseignements dans les écoles (du primaires à l’université) pour une durée de trois semaines à partir de ce lundi».

Pour la célébration de la fête nationale de l’indépendance prévue le 4 avril, l’habituel défilé militaire et civil sera remplacé par une prise d’armes au Palais.

Le chef de l’Etat a demandé au gouvernement de renforcer  le personnel de santé et les contrôles sanitaires systématiques au niveau des frontières.

Il a également décidé de la suspension temporaire de l’entrée au port des bateaux de croisière et l’arrêt des formalités nationales liées aux pèlerinages religieux.

Le Sénégal a détecté le 2 mars dernier son premier cas de Covid-19.

Le coronavirus bouleverse le sport africain

L’Afrique se résigne à reporter l’organisation de plusieurs compétitions sportives à cause de la propagation du coronavirus sur le continent.Le virus insidieux, faisant fi des frontières, a atterri dans une dizaine de pays africains. A ce jour, quatre morts y sont à déplorer sur un peu plus de cent cas de Covid-19 confirmés. En Europe, rien qu’en Italie, le cap du millier de décès a été franchi. Résultat : le sport est grippé dans le vieux continent.

Le calendrier de championnats majeurs de football comme le Calcio (Italie), la Ligue 1 (France), la Liga (Espagne) et la Premier League (Angleterre) est chamboulé avec des suspensions de matchs en cascade.

La Confédération africaine de football (Caf) a finalement pris conscience de la nécessité de prendre des mesures. Dans un communiqué, elle invoque « la requalification de la crise sanitaire mondiale actuelle du « Covid-19 », en pandémie par l’Organisation Mondiale de la Santé » pour reporter les 3e et 4e journées des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des nations 2021.

Ces rencontres internationales étaient initialement prévues du 25 au 31 mars 2020. Sans détour, Salif Diallo de l’Agence de Presse Sénégalaise (APS) argumente qu’on ne pouvait pas jouer dans ce contexte : « Les footballeurs ne sont pas sereins. Les expatriés auront du mal à quitter les pays où ils exercent leur métier en raison du confinement » en vigueur.

Plusieurs sélections africaines font appel à des expatriés pour les rencontres internationales. Mais la pandémie impose des restrictions de circulation qui, à bien des égards, sont insurmontables.

En outre, des joueurs africains qui monnaient leur talent à l’étranger, surtout en Europe, sont de potentiels porteurs du coronavirus. « En Angleterre, Mikel Arteta, le coach d’Arsenal a contracté le virus. Il y a deux Africains dans son club : Nicolas Pepe (Côte d’Ivoire) et Pierre-Emerick Aubameyang (Gabon). La formation londonienne a aussi joué face à plusieurs clubs où l’on note la présence d’Africains », mentionne M. Diallo, ayant couvert neuf éditions de la Coupe d’Afrique des nations (Can).  

La Caf, dirigée par le Malgache Ahmad Ahmad, prévoit d’organiser, du 4 au 25 avril 2020 au Cameroun, le Championnat d’Afrique des nations (Chan). Une compétition réservée aux joueurs du continent. Toutefois, l’instance faîtière du foot africain peut faire volte-face à tout moment.

En interne, des pays d’Afrique ont pris leur responsabilité pour éviter que le Covid-19 ne gagne du terrain sur le continent. L’Algérie a interdit toutes les manifestations, notamment sportives, sur son territoire. Le Maroc, l’Égypte et la Tunisie ont opté pour le huis clos jusqu’à nouvel ordre.

La Fédération Burkinabè de Football (FBF) a renoncé à l’organisation du Tournoi de Ouaga auquel devaient participer le Niger, le Togo et le Burkina Faso. Ces trois nations, qualifiées au prochain Chan, voulaient répéter leurs gammes avant la phase finale. Au bout du compte, il n’y aura que deux matchs amicaux à huis clos qui opposeront le Togo au Burkina Faso.

Le Tour international cycliste du Bénin, qui devait avoir lieu du 5 au 12 avril, a été reporté par les organisateurs. Idem pour les Championnats d’Afrique de cross-country programmés du 6 au 8 avril à Lomé (Togo).

La première édition de la Basketball Africa League, dont une partie était prévue à la Dakar Arena de Diamniadio (périphérie de Dakar), se tiendra à une date ultérieure.

Coronavirus : Dakar vit au rythme de l’évolution de la maladie

Au Sénégal, l’un des pays africains atteints par le coronavirus, plus le nombre de cas confirmés s’accroît, plus l’anxiété domine la population dont une frange méconnaît la menace.« J’ai entendu parler de ce coronavirus, mais je ne connais vraiment rien de cette maladie. Je ne crois même pas qu’elle existe », affirme Fallou Sène, vendeur de produits cosmétiques dans la capitale sénégalaise.

À Dakar, Fallou Sène n’est pas le seul citoyen à ignorer le Covid-19.

A quelques mètres de lui, Mouhamed Diallo dit « entendre les gens en parler ». Puisqu’il n’écoule que du café sur la voie publique, ce jeune homme pense être hors d’atteinte : « Je ne suis pas inquiet car je ne traine pas beaucoup. Je sors vendre mon café et je retourne chez moi après ». Simpliste !

Depuis que le Sénégal a enregistré son premier cas positif de coronavirus, l’actualité liée à cette maladie s’impose dans les médias qui informent et sensibilisent la population. Mais l’irruption du Covid-19 fait de plus en plus peur.

« Je suis très inquiet car le coronavirus a presque affecté une bonne partie du monde même les nations riches. Ces dernières ont vraiment du mal à gérer la situation. Dans des pays comme le Sénégal, si les cas augmentent, nous allons tous mourir », redoute le commerçant Bassirou Tall.

De son côté, Malick Gaye, agent de sécurité en appelle à une mobilisation nationale : « Il faut prier et l’Etat doit débloquer plus d’argent pour prendre en charge cette maladie. J’appelle toutes les personnes de bonne volonté à soutenir le gouvernement comme l’a fait le khalife général des Mourides », en référence à la confrérie musulmane soufie la plus influente du pays.

Le religieux a octroyé à l’Etat une enveloppe de 200 millions F CFA pour le soutenir dans la riposte contre le coronavirus. Le Sénégal est engagé dans une bataille de longue haleine. Sa population, à l’instar de la ménagère Bineta Sadio, « prie pour que Dieu la protège de cette infection ». Toutefois, les mesures d’hygiène, fortement recommandées par les autorités sanitaires, demeurent les barrières naturelles pour stopper le Covid-19.