Cameroun : les violences se poursuivent en zone anglophone en plein dialogue national

Un gendarme a été tué lundi matin dans la localité camerounaise de Bamenjin (Ouest) située à quelque 450 kilomètres de la capitale, Yaoundé, lors d’une attaque attribuée à des miliciens sécessionnistes venus de la région voisine du Nord-Ouest, a appris APA de sources sécuritaires.Alors que s’ouvrait, le même jour dans la métropole politique, le Grand dialogue national en vue d’une sortie de la crise séparatiste, des renforts de soldats ont été déployés sur la zone limitrophe du département anglophone du Ngo-Ketundjia.

Dans la foulée, l’armée a annoncé avoir «neutralisé» trois combattants de la république autoproclamée d’Ambazonie à Munyengue et Owe, dans le Sud-Ouest, dont «le Général Obi», présenté comme l’un des auteurs d’exactions sur les civils et militaires dans la zone.

Pendant les opérations de ratissage, les soldats loyalistes ont affirmé avoir mis la main sur 301 munitions de chasse, détruit onze motos ainsi que sept positions jusque-là occupées par les insurgés.

C’est dans ce contexte de remontée de la violence que le corps décapité d’une dame, gardienne de prison principale dans le chef-lieu du Nord-Ouest, à Bamenda, a été trouvé aux encablures de la ville.

Au cours du week-end, apprend-t-on, elle rentrait des obsèques d’un proche lorsqu’elle a été kidnappée par une bande armée qui l’a égorgée, avant d’abandonner ses parties sectionnées sur la voie publique.

Lundi, les mêmes sources sécuritaires indiquaient être sans nouvelles d’une vingtaine de passagers d’un véhicule de transport interurbain interceptés quelques heures plus tôt par des hommes armés et conduits vers une destination inconnue.

À l’ouverture des travaux du Grand dialogue national à l’initiative du président Paul Biya, le Premier ministre Joseph Dion Ngute s’est dit satisfait de l’ardent désir, à travers ces assises de cinq jours, de tous les Camerounais épris de paix et de vivre ensemble.

Insistant sur l’urgence de garantir à la jeunesse du pays un bel avenir, il a plaidé pour la responsabilité de tous les acteurs sociopolitiques à contribuer à la construction de l’édifice national.

«Je mesure notre responsabilité historique face à nos enfants. Ce dialogue nous offre l’occasion de transcender nos diversités culturelles, a déclaré le chef du gouvernement. Il nous appartient désormais de décider de quelle façon nous voulons entrer dans l’Histoire », a-t-il souligné.

Ghana : Rawlings sceptique quant aux chances électorales de son parti

L’ancien président ghanéen, Jerry John Rawlings s’est dit loin d’être optimiste quant aux chances électorales du Congrès national démocratique (NDC, sigle anglais), le parti qu’il a fondé dans les années 1990.Le NDC dirigé par John Dramani Mahama a perdu le pouvoir au profit du Nouveau Parti patriotique (NPP) de l’actuel président, Nana Akufo-Addo en décembre 2016 et a depuis lors été secoué par des divergences entre ses membres.

S’exprimant lors d’une conférence des cadres du parti samedi dernier, Rawlings a déclaré qu’il est sceptique quant aux chances du NDC aux élections générales de 2020, un pessimisme partagé par de nombreux cadres du parti.

Il a déclaré que le NDC part aux élections de l’année prochaine dans une position de faiblesse portée par de profondes divisions, un facteur qui lui a fait perdre le pouvoir au profil du NPP.

Une section du NDC a récemment critiqué le fondateur du parti pour avoir gardé le silence sur des affaires de corruption qui ont englouti le gouvernement du NPP (au pouvoir), l’accusant de recevoir des « cadeaux » de Jubilee House.

M. Rawlings a confirmé ouvertement qu’il recevait des articles du gouvernement pour appuyer son travail philanthropique dans le pays.

Le Cameroun reçoit 105,05% de soumissions à une émission de bons du Trésor

L’État du Cameroun a reçu des offres de l’ordre de 105,05% de soumissions à l’émission de bons du Trésor assimilables (BTA), d’un montant de 20 milliards FCFA, lancée le 25 septembre dernier sur le marché de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cemac).Ainsi, sur la somme sollicitée, les soumissions se sont élevées à 21,010 milliards FCFA auprès de 7 spécialistes en valeurs du Trésor (SVT) du pays émetteur mais aussi du Congo, du Gabon, de la Guinée Équatoriale, de la République centrafricaine et du Tchad, soulignent les résultats publiés ce lundi par le ministère des Finances.

Pour l’année budgétaire 2019, le Cameroun prévoit de lancer des émissions de titres publics pour un montant total de 350 milliards FCFA dont le fruit est destiné au financement de projets de développement.

Le Rwanda accuse l’Ouganda de « propagande négative »

Le ministre rwandais chargé de la Communauté de l’Afrique de l’est, Olivier Nduhungirehe a déclaré que la diffusion de fausses informations par les médias ougandais sur la rencontre présumée entre le président rwandais Paul Kagamé et le chef de l’opposition ougandaise, Kizza Besigye, est une « propagande négative » violant l’accord de Luanda signé entre le Rwanda et l’Ouganda.Cette réaction rwandaise intervient après la publication par le quotidien national ougandais « New Vision » d’un article publié samedi et selon lequel le président Paul Kagamé aurait rencontré Kizza Besigye, un rival de longue date du président Yoweri Museveni.

En outre, le journal ougandais a également indiqué que le président Kagamé avait rencontré Besigye à New York en marge de l’Assemblée générale des Nations Unies.

Sur Twitter, le haut diplomate rwandais qui réagissait aux informations susmentionnées a déclaré que c’était le genre de mensonge et de propagande négative que la Commission ad hoc du Mémorandum d’accord de Luanda entre le Rwanda et l’Ouganda s’était engagé à faire cesser.

« La diffusion de fausses informations (par les médias ougandais) viole l’accord de Luanda », a déclaré Nduhungirehe.

En fin d’août dernier, le président rwandais Paul Kagamé et son homologue ougandais, Yoweri Museveni, ont signé en Angola un pacte visant à mettre fin aux mois de tensions au cours desquels les deux voisins se sont mutuellement accusés d’espionnage, d’assassinats politiques et d’attaques contre les intérêts commerciaux respectifs.

Les deux présidents ont convenu de respecter la souveraineté de chacun et celle des « pays voisins ».

Ils se sont également engagés à « s’abstenir de tout acte de déstabilisation ou de subversion sur le territoire de l’autre partie (et) d’actes, tels que le financement, la formation et l’infiltration de forces déstabilisatrices ».

Le Rwanda a accusé Kampala de soutenir les groupes rebelles opposés au régime en place à Kigali, notamment le Congrès national du Rwanda et les Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR), les vestiges des milices hutu ayant perpétré le génocide rwandais contre les Tutsis en 1994.

Prix garanti du kg de cacao en Côte d’Ivoire: une « bonne nouvelle » annoncée mardi (ministre)

Le ministre ivoirien de l’Agriculture et du développement rural, Kobenan Kouassi Adjoumani, a annoncé lundi à Abidjan « une bonne nouvelle » pour le prix garanti du kg de cacao pour la campagne 2019-2020, qui devrait être rendu officiel mardi, laissant entrevoir une amélioration du revenu des producteurs.« Demain, je vous invite tous à assister à une grande conférence de presse animée par le président du Conseil d’administration et le directeur général du Conseil café-cacao (organe de régulation). Je suis convaincu que demain, vous aurez une bonne nouvelle », a déclaré M. Adjoumani à l’ouverture de la 6è édition des Journées nationales du cacao et du chocolat, sous des applaudissement de producteurs.

« J’ai vu combien de fois ils ont pesé lourdement dans la balance du prix qui va être donné demain », a ajouté le ministre de l’Agriculture et du développement rural, qui a invité les acteurs du secteur à « maintenir haut le flambeau du cacao dans les performances économiques de la Côte d’Ivoire », premier producteur mondial.

Le prix minimum garanti pour la campagne précédente est de 750 Fcfa le kilogramme. A l’ouverture de ces journées qui se déroulent du 30 septembre au 2 octobre 2019, les meilleurs producteurs ont été récompensé. Ils ont appelé à une amélioration du prix d’achat bord champ garanti. 

Le ministre de l’Agriculture et du développement rural, a assuré que le gouvernement, sur instruction du président de la République, a engagé des « mesures urgentes » afin d’assurer la pérennité de la filière, ce qui a entraîné d’importants chantiers ouverts, mais de nombreux défis restent cependant à relever. 

L’un de ces chantiers, dira-t-il, porte sur la transformation du cacao. Le pays qui produit près de 2 millions de tonnes de fèves de cacao, soit 40% de l’offre sur le marché mondial, ne transforme que 33% de sa production. 

Le verger cacaoyer ivoirien, en outre, fait face à la maladie du swollen shoot. Et pour ce faire, un programme intensif de lutte contre cette maladie, d’un coût de 22 milliards Fcfa sur trois ans, a été lancé depuis janvier 2018, l’objectif étant d’arracher 100.000 hectares de vergers affectés. 

« Des discussions en cours avec nos partenaires financiers, notamment la Banque mondiale et la Banque africaine de développement, devraient permettre de mobiliser beaucoup plus de ressources en vue d’accompagner le secteur privé dans la réalisation des objectifs du gouvernement », a-t-il poursuivi.  

M. Adjoumani a par ailleurs fait savoir que des programmes d’investissement visent la création d’une agropole dédiée au café et au cacao pour accompagner les PMI/PME, ainsi que l’amélioration de pistes de dessertes agricoles et la facilitation des opérations portuaires et la poursuite de l’assainissement du cadre des affaires en vue de renforcer la compétitivité du secteur.

 La Côte d’Ivoire et le Ghana qui cumulent 62% du marché mondial de cacao, avec une production d’environ 3 millions de tonnes, ont signé à Abidjan un accord d’harmonisation de leur politique de commercialisation, destiné à améliorer le prix d’achat de la fève aux paysans.

Ces deux pays ont institué un Différentiel de revenu décent (DRD) de 400 dollars US la tonne pour tout contrat de vente de cacao obtenu auprès d’eux pour la campagne 2020-2021 avec pour objectif d’atteindre un prix plancher de 2600 dollars US (1,5 million Fcfa) la tonne. 

Aliou Cissé convoque 23 Lions pour affronter le Brésil

Aliou Cissé, le sélectionneur de l’équipe nationale de football du Sénégal, a rendu publique ce lundi, une liste de 23 joueurs pour le match amical contre le Brésil prévu le 10 octobre prochain à Singapour.C’est lors d’une conférence de presse tenue à Thiès (70 km à l’est de Dakar) que le sélectionneur a dévoilé la liste des Lions appelés à défendre les couleurs du Sénégal face au Brésil.

Les Auriverde occupent la troisième place mondiale au dernier classement de la Fédération internationale de football association (Fifa).

Ce sera la première sortie du Sénégal après la Coupe d’Afrique des Nations où les coéquipiers de Sadio Mané ont échoué en finale contre l’Algérie (1-0). Aliou Cissé a maintenu son ossature car, des joueurs présents en Egypte, seuls six n’ont pas été retenus pour la confrontation avec la Seleção.

Il s’agit de Youssouf Sabaly (Bordeaux, France), de Mbaye Diagne (FC Bruges, Belgique), de Pape Abou Cissé (Olympiakos, Grèce), d’Alfred Ndiaye (Malaga, Espagne), d’Henri Saivet (Newcastle, Angleterre) et de Moussa Konaté (Amiens, France).

Par contre, Racine Coly, Pape Djibril Diaw, Mamadou Loum Ndiaye, Habib Diallo, Famara Diédhiou et Sidy Sarr vont effectuer leur retour dans la tanière.

La liste des 23 Lions convoqués :

Gardiens (3) : Edouard Mendy (Rennes, France), Alfred Gomis (Dijon, France) et Abdoulaye Diallo (Gençlerbirligi, Turquie).

Défenseurs (7) : Kalidou Koulibaly (Naples, Italie), Salif Sané (Schalke 04, Allemagne), Pape Djibril Diaw (Angers, France), Lamine Gassama (Göztepe Spor Kulübü, Turquie), Moussa Wagué (FC Barcelone, Espagne), Saliou Ciss (Nancy, France) et Racine Coly (Nice, France).

Milieux (6) : Idrissa Gana Guèye (Paris Saint-Germain, France), Pape Alioune Ndiaye (Stoke City, Angleterre), Cheikhou Kouyaté (Crystal Palace, Angleterre), Mamadou Loum Ndiaye (FC Porto, Portugal), Sidy Sarr (Nîmes, France) et Krépin Diatta (FC Bruges, Belgique).

Attaquants (7) : Sadio Mané (Liverpool, Angleterre), Diao Baldé Keïta (Monaco, France), Ismaïla Sarr (Watford, Angleterre), Habib Diallo (FC Metz, France), Famara Diédhiou (Bristol City, Angleterre), Mbaye Niang (Rennes, France) et Sada Thioub (Angers, France).

Le Cameroun veut produire du bitume pour la consommation locale et sous régionale (ministre)

L’État camerounais a lancé un avis de sollicitation à manifestation d’intérêt pour la sélection d’un partenaire en vue de la mise en place d’une unité de production du bitume, rapporte un communiqué du ministère des Travaux publics (Mintp), parvenu lundi à APA.Destinée à un usage local et sous régional, cette unité permettrait, selon le gouvernement, de réduire le coût des travaux routiers, de créer des emplois directs et indirects, de réduire les importations, d’améliorer le solde de la balance commerciale et de développer la chaîne de valeurs.

L’État entend ainsi, à travers cet appel public international, favoriser, encourager et encadrer les initiatives grâce à des facilitations, «voire des prises de participation ou dans un partage de risques de partenariat public/privé, à travers un cadre juridique adapté».

Cette idée a pris corps au cours d’un conseil de cabinet tenu le 23 mai dernier dans la capitale, Yaoundé. Lors de cette session de régulation de l’action gouvernementale, le Mintp avait expliqué que le renchérissement des coûts des infrastructures routières, dans le pays, était en grande partie dû à « l’évolution des prix des principaux intrants tels que le ciment, le fer, le bitume et les granulats ».

Selon les données de l’Institut national de la statistique (INS), les importations de cokes de bitume et autres résidus du pétrole ont augmenté de 304% entre 2017 et 2018, représentant des dépenses en hausse de 303,7% sur la balance de paiements.

L’actualité politique en vedette dans la presse béninoise

Les journaux béninois parus ce lundi traitent pour l’essentiel des activités politiques du week-end dont l’Université d’été du Parti du Renouveau Démocratique (PRD).« Patrice Talon est un bâtisseur » barre à sa Une le quotidien à capitaux publics La Nation qui reprend cette déclaration du président du PRD, Me Adrien Houngbédji, qui a salué les nombreux chantiers de développement ouverts par le chef de l’Etat Patrice Talon donnant ainsi un nouveau visage au Bénin.

Pour l’ancien président de l’Assemblée nationale, le président Talon fait beaucoup d’efforts pour transformer le Bénin. Le Matinal en déduit que « Le PRD est toujours fidèle à Talon ».

Une affirmation que ne partagent pas L’Évènement Précis qui estime qu’avec cette université d’été, « Le PRD se consolide et s’engage pour les communales ». Le journal explique qu’au PRD, l’heure est à la mobilisation des militants pour les élections locales de 2020 vu que le parti n’a pas participé aux dernières élections législatives, en raison de son dossier rejeté par la Commission électorale pour faute mineure.

A ce propos, Bénin Intelligent rapporte les propos de Adrien Houngbédji à l’endroit de ses militants au sujet de l’exclusion du parti des législatives et écrit « Soyez sans regrets ». Pour lui, cette non participation aux législatives fait partie du passé et il importe maintenant de ne pas le ressasser mais de se fixer sur les élections de 2020.

L’Évènement Précis revient par ailleurs sur la « Polémique » autour du récépissé définitif du parti les Forces Cauris pour un Bénin Émergent (FCBE) de l’ancien président et opposant, Boni Yayi, et titre « Le nouveau Se/Fcbe Paul Hounkpè clarifie et appelle à l’union ». Pour le journal, il s’agit pour les dirigeants de ce parti de taire les polémiques et rumeurs nées après la délivrance du certificat de Conformité au parti Force Cauris pour un Bénin Emergent (Fcbe), faire le mea-culpa et invité ses paires membre du parti à l’union.

Le journal Fraternité quant à lui parle de « crise au sein du parti » depuis qu’il s’est conformé à la charte des partis politiques et reçu son récépissé définitif. Le journal se demande si les turbulences déclenchées par la délivrance du récépissé qui donne désormais une identité juridique vont prendre fin avec le mea culpa de l’actuel Secrétaire Exécutif sur les conditions de mise en conformité.

Sur un tout autre sujet, La Nation revient sur la signature d’un prêt entre le Bénin et la BOAD et écrit « Programme de construction de 20.000 logements, 10 milliards FCFA décrochés par Romuald Wadagni ». Le Leader du Jour fait le point de l’apport de cette institution ouest africaine et renchérit « Logement sociaux, Déjà 50 milliards accordés par la BOAD ».

Sur le programme d’assainissement pluvial de la ville de Cotonou, L’Autre Vision écrit « La BAD accorde un prêt de 61 millions d’euros au Bénin » et ajoute que le pays tend vers la réduction des risques d’inondations.

Cameroun : plaidoyer pour l’égalité entre Francophones et Anglophones

Plusieurs représentants des mouvements sécessionnistes qui combattent pour l’indépendance des régions anglophones du Nord-ouest et du sud-ouest ont appelé à « l’égalité » entre les Camerounais de culture francophone et ceux de culture anglophone, à l’ouverture lundi à Yaoundé, du Grand dialogue national (GDN) convoqué par le chef de l’Etat camerounais Paul Biya.Délivrant leur message dans un Palais des Congrès comble, lors de la cérémonie officielle d’ouverture diffusée en direct à la radio télévision publique (CRTV), le porte parole des ex –combattants, Mark Kawa, a déclaré que « nous sommes les fils d’un même pays, le Cameroun ».

Toutefois, il a dénoncé « l’hégémonie des Francophones, étant donné que les Anglophones sont traités comme les colonisés dans leur propre pays. C’est cette frustration qui nous a poussé à prendre les armes ».

Le porte-parole des ex-combattants a tour à tour énuméré la faible représentativité des anglophones dans l’administration publique, dans tous les grands corps de l’Etat avant d’appeler à « une égalité entre les Francophones et les Anglophones ».

Il a jouté : « nous lançons un appel à nos frères qui sont en brousse, de sortir et d’abandonner les armes et de regagner la République pour bâtir ensemble notre pays que nous aimons tous ».

En attendant les recommandations et les résolutions qui sortiront des présentes assises, le porte-parole des sécessionnistes à lancé un appel à tous les groupes armés à abandonner les armes.

« Venez vous joindre à nous et célébrer l’union, la paix pour que les enfants aillent à l’école, pour que les gens puissent travailler et nourrir leurs familles », a-t-il lancé.

Dans un message la Nation le 10 septembre 2019, le président camerounais Paul Biya a convoqué un Grand dialogue national afin de trouver une solution définitive à la guerre qui secoue les régions du Nord-ouest et du Sud-ouest. Prévus jusqu’au 4 octobre, les travaux sont dirigés par le Premier ministre, Joseph Dion Ngute.

Cette crise sociopolitique est née des revendications corporatistes des enseignants et des magistrats protestant contre « l’assimilation des Anglophones par les Francophones ».

Depuis trois ans, ces revendications sociales se sont transformées en batailles armées, avec près de 2000 morts enregistrées, plus de 50 000 réfugiés au Nigeria voisin, et plus de 400 000 déplacés internes, selon diverses sources, dont le Programme des Nations unies pour le développement (Pnud).

Pendant quatre jours, les participants venus des dix régions du pays et ceux de la diaspora débattront, lors des plénières et des ateliers, de sujets portant sur le bilinguisme, la démobilisation, la diversité culturelle et cohésion sociale, le système éducatif et judiciaire, la décentralisation et le développement local.

La reconstruction, le retour des réfugiés et des personnes déplacées, le désarmement, la démobilisation et réinsertion des ex-combattants et le rôle de la diaspora dans la crise dans le développement du pays sont les autres sujets inscrits aux travaux.

Le Grand dialogue national fait les choux gras des journaux camerounais

L’ouverture, en milieu de matinée du Grand dialogue national, organisé aux fins de trouver une issue pacifique à la crise sécessionniste dans les régions anglophones du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, s’affiche en gros plan dans les journaux camerounais parus lundi.« Nous voici donc dans le vif du sujet », s’exclame le quotidien à capitaux publics Cameroon Tribune qui parle de «l’aboutissement d’une longue attente» : «Longtemps réclamé par nombre d’acteurs du champ politique national, et même au-delà de nos frontières, le forum qui s’ouvre aujourd’hui offre donc une opportunité historique aux fils et aux filles de notre pays aux fins de prendre langue entre eux, les yeux dans les yeux sans immixtion extérieure.»

Il s’agit aussi d’une grande opportunité pour sauver l’économie nationale, prolonge EcoMatin, revisitant les ravages de la guerre sécessionniste depuis fin 2016 dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest. C’est le moment de vérité, confirme The Star : «Peu importent les antécédents, les délégués à ce conclave doivent s’exprimer sans crainte. Les Anglophones s’en tireraient mieux si le gouvernement écoutait le cri d’angoisse de la population et résolvait son problème en utilisant une approche holistique pour des raisons de conformité. Le Cameroun doit prouver à la communauté internationale qu’il peut résoudre ses problèmes internes sans la médiation d’une tierce partie en répondant aux attentes de la population.»

Intégration évoque pourtant le «Grand dialogue de sourds à Yaoundé» et s’interroge : comment sortir de la grave crise politico-sécuritaire qui secoue le pays depuis trois ans ? Pour l’hebdomadaire, le gouvernement manœuvre à fond en insistant sur la décentralisation, alors que les populations de la partie anglophone exigent au minimum le fédéralisme, tout en explorant l’option de la sécession.

C’est l’ultime chance de sauver la paix, répond en écho Diapason, notant que ces assises bénéficient de l’onction des communautés nationale et internationale, mais s’inquiétant de l’absence dans l’agenda de certains thèmes fédérateurs ainsi que d’acteurs de premier plan de la crise, toute chose qui «laisse planer quant à une issue harmonieuse».

Les 8 thématiques à débattre en commission ne cernent pas tous les contours de la crise anglophone, acquiesce Le Financier d’Afrique. Le Grand dialogue national réussira-t-il à corriger les torts commis contre la communauté anglophone ? The Guardian Post semble également en douter.

C’est que le Premier ministre, Joseph Dion Ngute, désigné comme modérateur des assises, est entre le diable et la mer d’un bleu écarlate, soupire The Sun. «Biya accorde un pénalty aux Anglophones», titre The Median, se demandant toutefois si, avec toutes les concessions que le chef de l’État a accordées pour leur montrer ses bonnes dispositions à tourner la page, ils réussiront à marquer le but ultime.

«Dialoguons donc !», lance L’Anecdote, notant que la forme de l’État, qui a longtemps divisé, devrait être le sujet le mieux à même de réduire les clivages économiques entre les régions, et surtout de donner le sentiment aux deux grandes entités linguistiques nationales de se sentir impliquées dans la gestion des affaires de la République.

Ça passe ou ça casse, renchérit son confrère Repères pour qui il s’agit d’un tournant historique. Pourtant, à en croire Le Messager, la grand-messe qui s’ouvre ce jour s’apparente à un monologue, les leaders sécessionnistes étant absents de la table des négociations alors que la presse privée la plus critique contre le gouvernement, elle, en a été écartée sans ménagement.

Les absents auront tort, appuie La Nouvelle, pour qui ceux qui pratiquent la politique de la chaise vide perdent la meilleure occasion de se faire entendre. Pour le gouvernement, analyse Le Jour, il s’agit tout d’abord de sortir tête haute d’un conflit qui le prend à la gorge depuis 3 ans.

Il faudra se parler «sans mots fuyants», soupire Mutations, rappelant l’espérance nourrie par la majorité silencieuse, et qui doit tenir à cœur tous les participants à cette grande palabre : «Il sera donc important, voire impérieux, de débattre sans a priori, ni tabou, sans flagornerie, ni acrimonie, avec sincérité et franc-parler, avec flexibilité et esprit de fair-play. Les résolutions de ce raout républicain sont particulièrement attendues, mais c’est surtout l’après-dialogue qui est scruté. Il est régulièrement fait reproche au pouvoir de Yaoundé de jouer de ruse pour se tirer d’affaire et poursuivre, plus tard, de manière décomplexée, dans la gouvernance qui a secrété la pétarade.»

«Let’s open our hearts/Ouvrons nos cœurs», supplie L’essentiel, regrettant qu’en cette l’heure cruciale, le pays exhibe son être de dissensions et de profonds éclatements qui font déjà tant jaser. «Pour une importante frange de l’opinion, ce grand rendez-vous de tous les espoirs s’apparente d’ores et déjà, pour le désespoir de beaucoup, à un congrès élargi du Rdpc (Rassemblement démocratique du peuple camerounais, au pouvoir) ; d’autres, plus désabusés, pointent du doigt le profil des participants des différentes tendances, pour dénoncer ce qui ressemble inexorablement à un grand monologue des mêmes, les privilégiés, la minorité suspecte à qui l’on impute déjà les torts antérieurs.»

Le congrès du Rdpc s’ouvre au Palais des congrès, ironise La Voix du Centre, constatant qu’en lieu et place d’un dialogue inclusif, les pontes du régime ont choisi d’organiser une rencontre majoritairement constituée des militants de leur formation. Pour Le Soir, il s’agit effectivement d’un «putsch de la légion Rdpc». Et de se demander de quelle moralité, de quelle légitimité et de quelle crédibilité jouissent ces caciques omnipotents.

Et du coup, confirme L’Avenir, ce grand dialogue se transforme en une conférence nationale du parti au pouvoir, l’initiative du chef de l’État, à travers cette grande palabre, visant manifestement à se relégitimer politiquement en donnant des gages à une communauté internationale dont il est dépendant, et qui n’a cessé de demander la convocation d’une grande table ronde.

Dix milliards de la BOAD pour des logements sociaux au Bénin

La Banque Ouest-africaine de développement (BOAD) a mis à la disposition du Bénin une enveloppe de 10 milliards de FCFA destinée à la construction de 20.000 logements sociaux,L’accord de prêt a été signé récemment en marge des travaux du conseil des ministres statutaires de l’UEMOA à Ouagadougou, par le ministre béninois des Finances, Romuald Wadagni, et le président de la BOAD, Christian Adovèlandé.

Obtenu sur le guichet concessionnel de la BOAD, ce prêt constitue une partie du financement mobilisé pour la viabilisation et l’aménagement des sites. Il porte à 50 milliards de FCFA les engagements de l’institution financière sur ce projet.

Le 13 septembre dernier, le Conseil des directeurs exécutifs de la Banque islamique de développement (BID) avait approuvé un financement 69,1 millions de dollars soit plus de 40 milliards FCFA au Bénin pour soutenir le même projet.

Ce dernier est un Programme qui prévoit la construction de logements de type F4 dans 14 villes dont 12.960 individuels et 7040 collectifs. C’est le projet immobilier d’envergure que le gouvernement compte réaliser dans le cadre de son programme d’action quinquennal 2016-2021.

Il vise à offrir aux personnes à revenus modestes et intermédiaires et aux populations à faibles revenus, la possibilité d’accéder à un logement décent.

Société et attaques terroristes font la Une des quotidiens burkinabè

Les quotidiens burkinabè de ce lundi évoquent les récentes attaques terroristes au Centre-nord du Burkina Faso, ainsi que des faits de société, notamment, la marche-meeting des Organisations de la société civile (OSC) à Bobo-Dioulasso.«Grève dans le secteur de la santé : Marche des OSC de Bobo pour inviter les protagonistes à privilégier l’intérêt général», affiche le journal Le Quotidien.

L’Express du Faso, quotidien privé édité à Bobo-Dioulasso, reprend à sa Une les propos du Premier ministre, Christophe Dabiré qui déclare au sujet de la grogne sociale: «Nous n’accepterons pas de mauvaises revendications».

Pour sa part, Aujourd’hui au Faso, autre quotidien privé, consacre sa Une aux attaques terroristes, titrant: «Enième attaque terroriste au Centre-nord : Zimtanga, souffre-douleur des terroristes».

A ce sujet, L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés du Burkina Faso, relate que les forces du Mal ont fait parler d’elles le samedi 28 septembre 2019 à Komsilga et à Deneon, deux villages de la commune rurale de Zimtanga, province du Bam.

«Le bilan, selon une source administrative, fait état de 16 civils assassinés et de dégâts matériels», écrit le journal.

Quant au quotidien national Sidwaya, il revient sur la question sécuritaire évoquée lors de la 74e session ordinaire de l’Organisation des Nations unies (ONU), dans un article intitulé: «Insécurité au Burkina : Autopsie à l’ONU».

Le même journal, dans son éditorial, évoque la rentrée scolaire, soulignant que «demain, 1er octobre 2019, c’est la rentrée des classes pour la plupart des établissements d’enseignements publics et privés».

Selon l’éditorialiste, «comme les années antérieures, cette rentrée scolaire est source d’angoisses pour les parents d’élèves.

«Mais cette année, l’Etat, notamment le ministère de l’Education nationale, de l’Alphabétisation et de la Promotion des langues nationales (MENAPLN), doit être particulièrement préoccupé, car les défis sont nombreux», estime Sidwaya.

La libération de Khalifa Sall alimente la presse sénégalaise

Les journaux sénégalais, reçus lundi à APA, font la part belle à la grâce présidentielle qui a permis, hier soir, la libération de l’ex-maire de la ville de Dakar Khalifa Ababacar Sall jusque-là détenu à la prison de Rebeuss dans le cadre de l’affaire de la Caisse d’avance.« Macky Sall gracie Khalifa Sall et ses codétenus », informe Le Soleil, non sans préciser que « l’ancien maire (de la capitale), Khalifa Ababacar Sall, Mbaye Touré et Yaya Bodian sont libres (car) ils ont bénéficié d’une remise totale des peines principales ».

Dans les colonnes du quotidien national, Ousseynou Samba, enseignant à la Faculté des Sciences Juridiques et Politiques de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (Ucad) précise que « la remise de peine ne porte que sur la peine principale, c’est-à-dire celle qui aurait dû être purgée. Les peines accessoire et complémentaire sont privatives de droits. Ce sont des peines qui interdisent de pouvoir bénéficier des droits prévus à l’article 34 du Code pénal. Par exemple, le droit d’être électeur, d’être éligible, d’occuper des fonctions publiques, d’être témoin etc ».

Vox Populi indique que « la grâce de Macky (Sall) s’abat sur Khalifa (Sall) ». En effet, c’est Me Khassimou Touré, avocat de la ville de Dakar dans l’affaire de la Caisse d’avance, qui a négocié avec le chef de l’Etat et le ministre de la Justice pour que les codétenus recouvrent totalement la liberté. Mais des proches du chef de file de la coalition « Manko Taxawu Sénégal », interviewés par Vox Populi, ont affirmé que « Khalifa n’a jamais demandé une grâce et n’a mandaté personne. Il a même refusé de sortir de la prison. Il a été pris au dépourvu. Ce fut une vraie surprise pour lui. Il ne s’y attendait pas du tout ».

En tout cas, pour Le Quotidien, « Macky règle l’autre K ». Et selon Malick Gackou, leader du Grand Parti (opposition) cité par ce journal, « la libération de Khalifa Ababacar Sall est un acte historique pour le renforcement de la cohésion nationale et la consolidation de la paix sociale dans notre pays ».

Plongeant dans « les coulisses d’une libération », L’Observateur rapporte ces propos de Me Khassimou Touré : « C’est une initiative personnelle. J’ai pris mes responsabilités. J’ai saisi par écrit le président de la République et il a agréé ma demande. Je l’ai fait pour mon pays et si c’était à refaire, je le referais ».

Pour sa part, L’AS souligne qu’ « à l’annonce de sa libération vers les coups de 18 heures, une foule immense a pris d’assaut la devanture de la maison d’arrêt de Rebeuss. Militants, sympathisants et proches se sont mobilisés, ne voulant pas se faire raconter la sortie de prison de leur leader ».

WalfQuotidien se demande « comment peut-on accuser Karim Wade et Khalifa Ababacar Sall de ce qu’on leur a reproché au point de les priver de leurs droits civiques et se réveiller un beau matin pour les gracier. Et les autres détenus non célèbres qui croupissent en taule pour vol de poulet ou quelques joints de cannabis ? »

D’après Sud Quotidien « Macky (joue) à quitte ou double » avec la grâce accordée à Khalifa Ababacar Sall et les retrouvailles avec Abdoulaye Wade, vendredi dernier, lors de l’inauguration officielle de la Grande mosquée Massalikoul Jinaan (les Itinéraires du Paradis, en arabe).

Accusé d’avoir détourné 1,8 milliard F CFA de la régie d’avance de la mairie de Dakar, Khalifa Ababacar Sall, était en prison depuis le 7 mars 2017. Le socialiste avait été condamné à 5 ans de prison assortis d’une amende pénale de 5 millions F CFA.

Sécurité hydrique, migration et sport au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce lundi se planchent sur nombre de sujets dont la sécurité hydrique, l’expansion du champ géographique du phénomène de l’immigration clandestine et la situation financière des clubs marocains de football.Sous le titre « Marrakech capitale internationale de la sécurité hydrique », rapporte que le ministère de l’Equipement, du transport, de la logistique et de l’eau organisera, de concert avec le Réseau international des organismes de bassins (RIOB) et l’Institut international pour l’eau, l’environnement et la santé (GIWEH), le sommet international sur la sécurité hydrique du 1er au 3 octobre 2019 à Marrakech, sous le thème «La gestion participative et innovante du bassin».

Le sommet de Marrakech, qui s’inscrit dans le processus des événements préparatoires du 9e Forum mondial de l’eau qui aura lieu en mars 2021 à Dakar, a pour objectif de mobiliser plus de 500 experts nationaux et internationaux des secteurs public et privé dans le domaine de l’eau.

+L’Opinion+ s’intéresse, pour sa part, au phénomène de l’immigration clandestine, faisant remarquer que depuis plusieurs années, en raison du durcissement de la surveillance et des contrôles dans le détroit, le drame des « Pateras » progresse numériquement et géographiquement jusqu’à « venir frapper à nos portes ».

Le naufrage d’Ain Harrouda nous apprend que la tragédie des « boat people » n’est plus cantonnée aux seules régions du Nord du Royaume, souligne la publication, ajoutant que les statistiques de la gendarmerie et de la marine royales renseignent, quant à elles, que ce funeste phénomène se propage pour couvrir de nouveaux territoires, allant de Larache jusqu’à Agadir.

« Nous en sommes donc arrivés au point que des Marocains et des Marocaines, évidemment désespérés, soient disposés à braver l’océan déchaîné des jours durant et à risquer une mort quasi-certaine », constate-il.

Au registre sportif, +Al Ahdath Al Maghribia+ fait savoir que plusieurs clubs du championnat marocain de football seront interdits de recruter durant le prochain mercato d’hiver. Une décision prise par la Fédération marocaine de football après le rapport rédigé par le président de la commission chargée de l’examen des finances des clubs.

Son verdict est sans appel: 40% des budgets alloués à ces clubs sont engloutis par la résolution des litiges avec les joueurs et les techniciens, rapporte le quotidien.

Le rapport de ladite commission a fait un relevé exact des dettes de chaque club, et sur cette base la Fédération a soustrait les montants de cette dette des droits télé qu’elle devait reverser aux clubs et qui s’élèvent à 2 millions DH (1 euro = 10,7 DH) pour chacun.

Selon le quotidien, la fédération avait demandé des garanties financières aux clubs qui désiraient recruter en été, mais cette décision n’a pas été respectée en raison du calendrier serré de la Fédération qui préparait son AG ainsi que le début de la saison footballistique.

Pour des motifs d’organisation du prochain mercato, la fédération va regrouper les clubs en trois catégories allant des plus endettés qui ne pourront pas recruter, à ceux qui bénéficieront d’un montant à ne pas dépasser et enfin la catégorie des clubs dont les finances présentent un équilibre.

Ce dispositif vient corriger l’anomalie des clubs marocains qui souffrent de la multiplication des litiges dont le nombre a été estimé à 673 la saison dernière.

TQO Handball : l’Angola qualifiée aux JO Tokyo 2020

L’équipe nationale féminine de handball de l’Angola a obtenu sa qualification pour les Jeux Olympiques Tokyo 2020, dimanche soir à Dakar Arena de Diamniadio (périphérie de Dakar), après sa victoire contre le Sénégal sur le score de 22 à 14, dans le cadre de la troisième et dernière journée du TQO.A domicile, le Sénégal n’a pu résister à l’Angola. Et pour cause, dans la production du jeu, les Lionnes ont commis énormément d’erreurs stratégiques et techniques.

La première période est parfaitement maîtrisée par les Angolaises, Championnes d’Afrique en titre qui rejoignent les vestiaires avec six buts d’avance sur leurs adversaires (6-12).

Dans le second acte, les Lionnes ont montré plus d’allant. Si le Sénégal a peiné à trouver des positions idéales de tirs, il est tout de même parvenu à inscrire des buts.

Par contre, en défense, la tactique du technicien Fred Bougeant a été presque inopérante. A plusieurs reprises, la géante Kassoma Albertina a fait trembler les filets pour mettre à l’abri sa formation.

Du côté du Sénégal, Nimetigna Keita a entretenu l’espoir pendant longtemps. Mais en fin de partie, les Lionnes ont perdu des possessions capitales et leurs attaques, trop souvent prévisibles, n’ont pas inquiété l’Angola. Sans surprise, la meilleure équipe du continent va participer aux Jeux Olympiques pour la septième fois de son histoire.

Plus de 120 bourses d’une fondation à des écolières en Côte d’Ivoire, en RDC et au Bénin

La Fondation Projet social Soutrali, visant l’accompagnement des élèves démunis en Afrique, et regroupant des étudiants africains de la diaspora, a, pour l’année académique 2019, octroyé plus de 120 bourses sociales à des écolières en Côte d’Ivoire, en RDC et au Bénin.Le projet, cette année, dénommée « une écolière, une bourse », a visé 50 filles en Côte d’Ivoire et permis l’octroi de 36 bourses sociales au Bénin et 38 en République démocratique du Congo (RDC), soit 124 bourses, selon l’Ivoirien Lamoussa Diabaté, fondateur et promoteur principal de la fondation. 

Le critère fondamental pour bénéficier de ces bourses sociales offertes aux enfants Africains, a trait à « la situation financière des parents », précise dans un entretien à APA Dr Lamoussa Diabaté, le président de l’Association des étudiants de la diaspora ivoirienne et de la Fondation Projet social Soutrali.    

« On nous dit que l’école est gratuite, effectivement elle est gratuite, mais il y a des frais annexes qui sont par contre obligatoires comme la tenue d’école, le sac d’école et les frais Coges (Comité de gestion des établissements scolaires publics) et cela peut être compliqué pour des parents », fait-il observer.   

On essaie, dira-t-il, de prendre en charge ces frais annexes. Et dans ce contexte, cette année la fondation, dont les activités n’ont pas encore été officiellement lancées, a donné à la fois des livres, des sacs et bien d’autres kits à des élèves pour appuyer leurs parents.  

Plusieurs étudiants Africains sont associés à ce projet. En RDC, l’un des membres y a offert pour le compte de la Fondation Projet social Soutrali, des bourses sociales, a fait remarquer Dr Diabaté,  indiquant qu’au Bénin, ces bourses ont été décernées à un orphelinat à Cotonou. 

« En 2019, on a décidé de se focaliser principalement sur la jeune fille africaine parce qu’elle est celle qui est le plus privée d’éducation par rapport au jeune garçon », relève Dr Diabaté,  tout en soulignant qu’ « il s‘agit de susciter l’intérêt pour cette question ».  

A Abidjan, on a organisé le barbecue de la solidarité pour financer les différentes activités. Ce qui a amené l’organisation du 14 au 15 septembre 2019 à donner 25 bourses sociales à  Ouangolodougou et 25 autres à Ferkéssédougou, dans l’extrême Nord de la Côte d’Ivoire, a poursuivi M. Diabaté.  

« On a été dans une école primaire communautaire à 4 Km de Ferkéssédougou, notamment à Kapisorivogo où l’état de l’école nous a vraiment touché », rapporte Dr Diabaté qui s’est engagé avec son organisation à aider la communauté à construire l’établissement. 

« Notre futur objectif, c’est de construire cette école de Kapisorivogo à 4 Km de Ferké (diminutif Ferkéssédougou). C’est vraiment hallucinant, une localité où les élèves étudient dans des classes en bois », a-t-il annoncé. Dans cette localité, les classes se créent au fur et à mesure.   

L’organisation « va mettre en place un programme communautaire pour amener les villageois à construire eux-mêmes une école et on va appuyer par derrière à travers différentes activités, un travail qui sera fait de façon collégiale avec les villageois eux-mêmes », mentionne-t-il.         

Dans la localité de Ferké, où « un parent d’élève refusait d’envoyer son enfant à l’école, on a fait la sensibilisation en rencontrant ce parent d’élève, on l’a écouté et on suit ce dossier avec la directrice » de l’école d’accueil de cet élève, a-t-il relevé.    

Une Fondation vouée à l’éducation

La Fondation Projet social Soutrali, créée au Canada, milite pour l’éducation des enfants Africains en leur offrant des bourses. Les actions de l’Association des étudiants de la diaspora ivoirienne ont d’ailleurs motivé la création de cette fondation.    

En 2018, l’Association a soutenu le projet « un écolier, une lampe », initié par des étudiants Ivoiriens en Chine. Suite à cette expérience avec ce projet, l’association a offert 786 lampes solaires, ce qui a inspiré la mise en place du Projet social Soutrali avec « un objectif encore plus grand ». 

Pour financer ses activités, la Fondation Projet social Soutrali, collecte des fonds via des campagnes de socio-financement, organise des activités socio-culturelles. Dans cet élan, un dîner gala a été organisé à l’Université Laval où le bénéfice récolté avec les partenaires, a été injecté dans le projet.  

L’année dernière, l’association a également recueilli avec succès des fonds pour les lampes solaires et « cette année à Québec, on a eu plus de 123% d’objectif » de collecte pour permettre aux enfants d’aller à l’école sans aucune difficulté, a-t-il poursuivi.   

Dr Lamoussa Diabaté, médecin vétérinaire de formation, biostatisticien et doctorant chercheur sur le cancer de la prostate au CHU de Québec, au Canada, Université Laval, veut à travers la Fondation  projet social Soutrali (entraide) et l’Association, donner des chances de réussite à des enfants africains.

Parti d’Abidjan en 2008 pour des études en Algérie jusqu’en 2013 où il a obtenu le diplôme de docteur vétérinaire, Lamoussa Diabaté veut aussi partager son expérience, un parcours inspirant. De 2014 à 2016, il a décroché un Master 2 (maitrise) en biostatistique à Lyon, en France.   

Expliquant sa passion pour l’entraide, Lamoussa Diabaté, confie que « chacun de nous a quelque chose de particulier qui est parti le chercher ». Cet ancien du Lycée classique d’Abidjan, veut aussi donner la chance à des élèves sur le continent d’obtenir des bourses d’études.   

Et ce, pour « que la situation d’un parent ne soit pas un obstacle à l’éducation d’un enfant » car « on sait aussi que l’Afrique est la zone où le taux de non scolarisation est le plus élevé au monde avec un enfant sur cinq privé d’éducation, un taux encore plus grave chez les jeunes filles ». 

« Quelque 9 millions de filles n’iront jamais à l’école contre 6 millions de garçons », s’insurge-t-il, ajoutant que c’est fort de « ces constats qu’on a décidé de mettre ensemble ce projet dont l’objectif est d’organiser des activités socio-culturelles, récolter des fonds et donner des bourses aux enfants qui sont issus de familles pauvres, de sorte qu’un enfant qui est brillant, la situation financière de ses parents ne l’empêche de faire ses études ».     

                                                                                              

Perspectives

« Pour l’édition 2020, on prévoit faire beaucoup de choses. Déjà la première chose, c’est de mettre en place une bourse d’excellence avec deux critères, à savoir le critère social, qui est que l’enfant soit issu d’une famille qui n’est pas forcément aisée et en plus se faire démarquer par l’excellence de son dossier académique », signale Dr Lamoussa Diabaté.   

Ce projet, « pour le moment en réflexion », devrait permettre de « viser deux ou trois pays et récompenser les deux meilleurs et ça consistera à les prendre en charge totalement durant toute l’année. Ensuite, les meilleurs seront amenés dans la meilleure école de leur région par exemple et on prendra en charge tous les frais scolaires », a-t-il soutenu. 

Selon Dr Lamoussa Diabaté, en 2020, l’association et la fondation vont opérer séparément. Les deux entités enregistrées au Canada, ont été impulsées grâce à lui. Ce projet social, aujourd’hui, est « un projet de l’association ».    

 « On veut également mettre en place des aides sociales. Pour les filles, elles seront suivies chaque année, et auront les mêmes financements jusqu’au CM2 par exemple, on va peut-être prendre un ou deux enfants qui se démarquent qu’on va envoyer dans une meilleure école de sa région », renchérit-il.  

« On va mettre aussi en place des aides, ponctuelles, d’un montant maximum et si un parent a des difficultés il rentre en contact via notre site web www.soutrali.ca et on mettra en place un Comité qui va évaluer cette demande et on va aider la famille », note Dr Diabaté.  

Actuellement, le plus grand projet en vue est le programme communautaire qu’on veut mettre en place à Kapisorivogo, dans le nord de la Côte d’Ivoire, pour la reconstruction de leur école communautaire, rapporte-il, tout en déclarant que « ça sera un gros projet de la Fondation ».    

La Fondation compte environ 50 bénévoles appelés « les Soutrasseurs ». L’organisation prépare une « bourse d’excellence, on a pensé mais on n’a pas encore pu rentrer en contact avec (celui dont cela va porter le nom), car on a voulu l’appeler la Bourse d’excellence A’Salfo », lead vocal du mythique groupe Magic System.  

« On l’a pensé, mais on n’est pas encore rentré en contact avec lui parce que vu son parcours, il n’est pas forcément issu d’une famille aisée, mais aujourd’hui par son travail, A’Salfo a réussi à se hisser à un rang social élevé », a affirmé Dr Diabaté,  avouant « on souhaite le faire et on veut rentrer en contact avec lui ».  

Sénégal : Macky Sall gracie l’ex-maire de Dakar Khalifa Sall

La décrispation de l’espace politique sénégalais se poursuit avec la signature, ce dimanche, du décret de libération de l’ex-maire de Dakar Khalifa Sall et deux parmi ses ex-collaborateurs détenus depuis mars 2017 avant d’être condamnés en 2018 pour malversations dans l’affaire de la Caisse d’avance de la ville de Dakar.

« Une remise totale des peines principales est accordée aux condamnés définitifs dont les noms suivent » : Khalifa Ababacar Sall, Mbaye Touré et Yaya Bodian, a décrété le chef de l’Etat dans un document publié en début de soirée, soulignant ensuite que le ministre de la Justice « est chargé de l’exécution du présent décret qui sera publié au Journal officiel ».

L’ex-maire socialiste, 63 ans, était reconnu coupable par la justice sénégalaise de « faux en écriture de commerce, faux et usage de faux dans des documents administratifs et escroquerie portant sur des derniers publics », rappelle le décret. 

L’affaire pour laquelle l’opposant était poursuivi portait sur une somme de plus d’un milliard de FCFA, mais il n’a reçu qu’une « amende de cinq millions » assortie d’une peine ferme de 5 ans à la fin de son procès.

Après un procès qui a tenu en haleine l’opinion sénégalaise, dont une certaine partie l’a qualifié de  « politique », Khalifa Sall avait bouclé ses recours en appel et en cassation sans succès, l’empêchant ainsi de se présenter à la présidentielle 2019 qui a vu la réélection de Macky Sall.

Toutefois, des instances sous-régionales comme la Cour de justice de la Cedeao avaient pris effet et cause pour l’ex-maire révoqué, jugeant à un certain moment que sa détention était « arbitraire ».

Mbaye Touré, avec lequel il partageait les mêmes charges, et Yaya Bodian, reconnu coupable de « complicité d’escroquerie portant sur des derniers publics », ont également bénéficié de la grâce présidentielle, sur laquelle pourtant Macky Sall déclarait récemment sur RFI qu’elle ne dépendait que de son « désir » et de sa « volonté ».

Sur la RFM juste après la publication du décret, Seydou Diagne, un des avocats de Khalifa Sall, a déclaré que son client pourrait « normalement » rentrer chez lui « dans une heure, deux heures (ou) pour ce qu’il reste de la soirée ».

Par ailleurs, cette libération de Khalifa Sall participe à la décrispation de la scène politique, surtout marquée vendredi dernier, soit juste deux jours, par les retrouvailles du chef de l’Etat avec son prédécesseur et mentor politique Abdoulaye Wade à l’inauguration de la mosquée mouride Massalikoul Jinaan de Dakar. 

Main dans la main et hyper complices à travers des images partagées en boucle sur les différentes plateformes électroniques, Wade était monté par la suite à bord du véhicule de Macky Sall qui l’a raccompagné jusque chez lui. 

Des scènes pleines d’émotion qui continuent de ravir une grande partie de l’opinion.

Sénégal : Macky Sall gracie l’ex-maire de Dakar Khalifa Sall

La décrispation de l’espace politique sénégalais se poursuit avec la signature, ce dimanche, du décret de libération de l’ex-maire de Dakar Khalifa Sall et deux parmi ses ex-collaborateurs détenus depuis mars 2017 avant d’être condamnés en 2018 pour malversations dans l’affaire de la Caisse d’avance de la ville de Dakar.« Une remise totale des peines principales est accordée aux condamnés définitifs dont les noms suivent » : Khalifa Ababacar Sall, Mbaye Touré et Yaya Bodian, a décrété le chef de l’Etat dans un document publié en début de soirée, soulignant ensuite que le ministre de la Justice « est chargé de l’exécution du présent décret qui sera publié au Journal officiel ».

L’ex-maire socialiste, 63 ans, était reconnu coupable par la justice sénégalaise de « faux en écriture de commerce, faux et usage de faux dans des documents administratifs et escroquerie portant sur des derniers publics », rappelle le décret.

L’affaire pour laquelle l’opposant était poursuivi portait sur une somme de plus d’un milliard de FCFA, mais il n’a reçu qu’une « amende de cinq millions » assortie d’une peine ferme de 5 ans à la fin de son procès.

Après un procès qui a tenu en haleine l’opinion sénégalaise, dont une certaine partie l’a qualifié de  « politique », Khalifa Sall avait bouclé ses recours en appel et en cassation sans succès, l’empêchant ainsi de se présenter à la présidentielle 2019 qui a vu la réélection de Macky Sall.

Toutefois, des instances sous-régionales comme la Cour de justice de la Cedeao avaient pris effet et cause pour l’ex-maire révoqué, jugeant à un certain moment que sa détention était « arbitraire ».

Mbaye Touré, avec lequel il partageait les mêmes charges, et Yaya Bodian, reconnu coupable de « complicité d’escroquerie portant sur des derniers publics », ont également bénéficié de la grâce présidentielle, sur laquelle pourtant Macky Sall déclarait récemment sur RFI qu’elle ne dépendait que de son « désir » et de sa « volonté ».

Sur la RFM juste après la publication du décret, Seydou Diagne, un des avocats de Khalifa Sall, a déclaré que son client pourrait « normalement » rentrer chez lui « dans une heure, deux heures (ou) pour ce qu’il reste de la soirée ».

Par ailleurs, cette libération de Khalifa Sall participe à la décrispation de la scène politique, surtout marquée vendredi dernier, soit juste deux jours, par les retrouvailles du chef de l’Etat avec son prédécesseur et mentor politique Abdoulaye Wade à l’inauguration de la mosquée mouride Massalikoul Jinaan de Dakar.

Main dans la main et hyper complices à travers des images partagées en boucle sur les différentes plateformes électroniques, Wade était monté par la suite à bord du véhicule de Macky Sall qui l’a raccompagné jusque chez lui.

Des scènes pleines d’émotion qui continuent de ravir une grande partie de l’opinion.

Remise de peine pour Khalifa Sall, ex maire de Dakar

L’ex maire de Dakar, Khalifa Ababacar Sall et ses co-détenus ont bénéficié dimanche après-midi d’une remise de peine, à appris APA de source officielle.M. Sall purgeait cinq ans de prison dans le cadre de l’affaire de la caisse d’avance de la ville de Dakar. Il était poursuivi en même temps que Mbaye Touré, directeur administratif et financier de la ville de Dakar, Ibrahima Diaw, chef de la Division financière et comptable, Amadou Moctar Diop, coordonnateur de l’Inspection générale des services municipaux, Yaya Bodian, chef du Bureau du budget, Fatou Traoré, assistante du Directeur administratif et financier.

Le Roi Mohammed VI contracte une pneumopathie bilatérale aiguë

Le Roi Mohammed VI a récemment contracté une pneumopathie bilatérale aiguë d’origine virale, a indiqué dimanche le Cabinet royal dans un communiqué.En conséquence, le médecin personnel du Souverain lui a prescrit un repos médical de quelques jours, ajoute le communiqué.

Par ailleurs, le Souverain avait prévu de se rendre en France afin de présenter à titre privé ses condoléances à la famille et aux proches du défunt président Jacques Chirac, eu égard aux fortes et profondes relations qui ont toujours lié les deux familles et à l’affection et considération particulières portées par le Souverain à l’endroit de ce grand ami du Maroc, souligne le Cabinet royal.

Ainsi, le Roi sera représenté aux obsèques officielles du défunt président Français par le prince héritier Moulay El Hassan, précise la même source.

Sept autres personnes tuées samedi au centre-nord du Burkina Faso

Sept personnes ont été tuées samedi après-midi à Deneon, province du Bam, après dix autres tuées dans la matinée à Komsilgha, dans la même zone située au Centre-nord du Burkina Faso, à plus de 100 km au Nord de Ouagadougou, a appris APA dimanche de sources sécuritaires et administratives.La tuerie des sept personnes est intervenue samedi vers 17h à Deneon, lorsque des individus armés présentés comme des terroristes, ont fait irruption dans le village. 

Le même jour, dans la matinée vers 7h du matin, une dizaine d’autres personnes ont subi le même sort à Komsilgha, un autre village de la commune de Zimtenga.

Selon des sources proches de l’armée nationale, un important dispositif sécuritaire est déployé dans la zone et sera renforcé dès ce dimanche.

Le Burkina Faso fait face, depuis plus de trois ans, à des attaques terroristes récurrentes, faisant des victimes aussi bien du côté des Forces de défense et de sécurité (FDS) que des civils.

L’une des attaques les plus sanglantes est celle du 19 août dernier à Koutougou (Sahel) où l’armée nationale a perdu 24 soldats, mais est parvenue à «neutraliser» 40 terroristes.

Mauritanie : une centaine de migrants clandestins arrêtés à Nouadhibou

Une centaine de migrants ont été arrêtés à Nouadhibou alors qu’ils tentaient de rejoindre l’Europe de manière illégale en traversant l’Océan atlantique vers les Îles Canaries espagnoles, a appris APA de source sécuritaire.Ces personnes comprennent des Mauritaniens et des ressortissants de pays d’Afrique subsaharienne, notamment du Sénégal et du Mali, a précisé la même source.

Elles ont été interceptées en plusieurs groupes sur les plages de Nouadhibou jeudi et vendredi par des patrouilles de la gendarmerie, de la police et des garde-côtes mauritaniens.

La procédure suivie généralement en Mauritanie envers les étrangers accusés de vouloir quitter le pays illégalement vers l’Espagne consiste à les expulser vers leurs pays d’origine, même s’ils disposent de titres de séjour régulier en Mauritanie.

Nouakchott et Madrid sont liés par des conventions prévoyant que la Mauritanie empêche toute tentative de départ illégale de son territoire vers l’Espagne.

Marathon du Sahel : la start-up « Maïa » du Burkina remporte le 1er prix

La start-up burkinabè « Maïa » qui a développé une pommade anti palu a remporté la finale « Marathon du Sahel » et empoché 15 millions f cfa.Au terme d’une compétition de sept mois qui apposé les meilleurs start-up du Sahel, 14 se sont retrouvées en finale, samedi à Bamako, pour cette compétition qui vise à primer les meilleures start-up des pays du  Sahel.

« Le marathon du Sahel une opportunité immense, elle organisé par la banque mondiale. Il permet aux start-up non seulement d’accéder à un financement, mais aussi à un réseau de mentors », a expliqué Ben Diop, CEO de Sen Vital qui a remporté le quatrième prix.

Organisant  tous les derniers vendredis du mois une compétition entre les start-up maliennes, le ministère de l’Economie numérique et de la Prospective a parrainé cette cérémonie qui doit permettre de rendre les start-ups plus viables.

« Ce sont des jeunes qui sont innovants, ils sont très créatifs, ils ont besoin qu’on leur donne des opportunités et une plateforme pour leur permettre d’exprimer leurs idées. Il ne s’agit pas simplement d’inventer une activité ou d’avoir une formidable idée, il s’agit également de pouvoir l’opérationnaliser pour qu’elle rapporte de l’argent pour créer des emplois », a affirmé la ministre de l’Economie numérique et de la Prospective, Kamissa Camara.

Compétitions africaines : Les clubs marocains s’en sortent bien

Les clubs marocains engagés dans les différentes compétitions africaines ont décroché leur billet de qualification pour le prochain tour.Dans la Ligue des champions d’Afrique, le Raja de Casablanca s’est qualifié en phase de poules après son match nul face à Al Nasr Benghazi (1-1), ce samedi soir au Complexe Mohammed V de Casablanca.

C’est Mohcine Metouali qui a inscrit le seul but rajaoui de la rencontre après un début de match tonitruant des siens. A peine le temps de savourer ce premier but que les Libyens revenaient au score après une grossière erreur du défenseur Abderrahim Achchakir. Le latéral international s’est fourvoyé en tentant une passe en retrait, finalement bien trop molle.

En embuscade, le Camerounais Junior Figongang a été le plus prompt pour récupérer le ballon et devancer Anas Zniti pour l’égalisation (24e).

A aller, le Raja s’est imposé sur le score de 2 à 1.

L’autre représentant du Maroc dans cette prestigieuse compétition, le Wydad de Casablanca, jouera demain à domicile face au club mauritanien de Nouadhibou. A l’aller les Marocains se sont imposés sur le score de 2 à 0.

Dans la coupe de la CAF, la Renaissance sportive de Berkane a obtenu sa qualification au prochain tour après avoir battu les Ghanéens d’Ashanti Gold (2-0).

De son côté, le Hassania d’Agadir, tenu en échec par les Libyens d’Al Ittihad (0-0), a validé son billet pour le tour barrage qui précède la phase de poules de la Coupe de la CAF, à la faveur du résultat du match aller (1-1).

Près de 10 milliards FCFA d’investissement pour électrifier 84 localités rurales du N’Zi

Le gouvernement ivoirien a prévu un investissement d’un coût total de 9,25 milliards FCFA pour l’électrification de 84 localités rurales de la région du N’Zi dans le centre ivoirien dont 1,225 milliard FCFA pour 25 travaux d’extension et de renforcement de réseau électrique.Selon le ministère ivoirien du pétrole, de l’énergie et des énergies renouvelables dirigé par Abdourahmane Cissé, le coût total des investissements pour les travaux d’électrification de ces 84 localités sur la période de 2012 à 2020 est de 9,25 milliards FCFA.

De 2012 à 2018, ce sont 19 localités qui ont été électrifiées dans le cadre du Programme national d’électrification rurale (PRONER) dans la région du N’Zi, explique une note d’information mise samedi à la disposition de APA dans le cadre de la visite d’État du président ivoirien Alassane Ouattara dans cette région.

Le document souligne que ces travaux ont fait passer le nombre de localités électrifiées de 64 localités en 2011 à 83 localités électrifiées à fin 2018 sur 205 localités, soit un taux de couverture de 31,22% à 40,49% à fin 2018.

 Dans cette région du N’Zi où il a effectué  une visite d’État de quatre jours entamée mercredi dernier, le président ivoirien Alassane Ouattara, dans le cadre du Programme social de son  gouvernement,  a mis successivement sous tension électrique plusieurs localités.

Il s’agit des villages d’Ahounianssou ( 600 habitants à 4 km de Dimbokro), Lengbekouadiokro ( 700 âmes à 10km de Kouassi-Kouassikro), le quartier Blaidy Extension de Bocanda et le quartier Koffi Ackant de Dimbokro.

Le gouvernement ivoirien ambitionne d’électrifier toutes les localités d’au moins 500 habitants du pays d’ici 2020. Sur la période 2019-2020, ce sont au total 1838 localités qui seront engagées dans le cadre du volet électricité du Programme social du gouvernement ivoirien (PS-Gouv).  Ces investissements porteront le taux de couverture de 28,57% en 2011 à 79,67% en 2020, soit un total de 6778 localités engagées sur 8518.

Burkina: neuf personnes tuées à Komsilgha (centre-nord)

Neuf personnes dont cinq membres d’une même famille ont été tuées, samedi matin, par des individus armés à Komsilgha, un village de la région du Centre-nord du Burkina Faso, à plus de 100 km au Nord de Ouagadougou, a appris APA de sources concordantes.Selon les mêmes sources, les assaillants ont exécuté six personnes dans une pépinière dans ce village situé dans la province du Bam, commune rurale de Zimtenga.

Les assaillants qui seraient âgés entre 15 et 25 ans, seraient venus pour certains à binôme avec 16 motos. Ils auraient également incendié deux boutiques.

En début de semaine, six personnes ont été tuées dans trois villages de la même commune rurale (Zimtenga).

A la même période, neuf personnes ont été tuées dans la commune de Bourzanga, toujours dans la province du Bam (Centre-nord).

Le Burkina Faso fait face, depuis plus de trois ans, à des attaques terroristes récurrentes, faisant des victimes aussi bien du côté des Forces de défense et de sécurité (FDS) que des civils.

L’une des attaques les plus sanglantes est celle du 19 août dernier à Koutougou (Sahel) où l’armée nationale a perdu 24 soldats, mais est parvenue à «neutraliser» 40 terroristes.

Vers le recrutement de plus de 5.000 nouveaux enseignants en Mauritanie

Les autorités mauritaniennes ont annoncé le recrutement de plus de 5.000 nouveaux enseignants « dans le but de combler le déficit actuel » dans les écoles du pays.Ce recrutement portera sur 5.030 éléments, dont 3.000 pour le fondamental et 2.030 pour le secondaire, qui constitueront une réserve d’enseignants et de professeurs éligibles pour être éventuellement déployés par les départements demandeurs, selon un communiqué conjoint des ministères chargé de l’enseignement, de la formation et de l’emploi en Mauritanie.

Il se fera sur la base d’un « test national de sélection de prestataires individuels de services d’enseignement », a indiqué le communiqué rendu public samedi à Nouakchott.

Ce dernier a expliqué que le test est ouvert aux jeunes diplômés mauritaniens, y compris les anciens « contractuels ».

Le secteur de l’enseignement en Mauritanie est régulièrement critiqué pour la faiblesse des niveaux des élèves et le manque d’effectifs de personnels enseignants, aggravé par l’absentéisme.

De leur côté, les enseignants se plaignent souvent de la faiblesse de leur traitement et des mauvaises conditions de travail dans lesquelles ils sont mis, notamment dans les zones reculées du pays.

Les nouvelles recrues bénéficieront d’un encadrement de proximité et de formations ciblées avant de commencer l’exercice de leurs fonctions, a signalé le communiqué conjoint.

Elles seront déployées dans toutes les régions de Mauritanie à l’exception de la capitale Nouakchott.

Tchad: le directeur de la solde et ses collaborateurs suspendus pour trafic de la masse salariale

Le directeur de la solde du ministère des Finances et ses proches collaborateurs ont été suspendus et une plainte déposée contre eux, a-t-on appris, samedi, auprès de l’inspecteur général des Finances.Rencontrant la presse, l’inspecteur général des finances Loukman Hissein Moustapha a fait savoir que le directeur de la solde a été relevé à l’issue d’une mission de contrôle pour « manipulations dans la chaine de traitement des salaires et le mandatement des agents de l’Etat ».

Tout en informant de la suspension du directeur de la solde et ses complices, M. Loukman, constate que « des pratiques anxieuses ont occasionné une augmentation mensuelle de la masse salariale. Il s’agit, entre autres, des rappels des primes injustifiées, des rappels des salaires injustifiés, des réhabilitations injustifiées des agents suspendus par la mission de l’audit des diplômes et des modifications d’indice salarial ».

Des poursuites judiciaires sont entamées afin de situer la responsabilité de chaque agent impliqué dans cette affaire. Les fonctionnaires tchadiens qui attendaient, selon la programmation de la solde, le paiement de leurs salaires ce 26 septembre, n’ont pas vu leur virement passé dans les banques.

Côte d’Ivoire: « Je suis pour le transfert du pouvoir à une nouvelle génération» (Ouattara)

Le président ivoirien Alassane Ouattara a affirmé samedi à Dimbokro (Centre ivoirien) qu’il est favorable au transfert du pouvoir à une nouvelle génération estimant « qu’à un certain âge, il faut penser à aller se reposer ».M. Ouattara s’exprimait dans une conférence de presse de clôture de sa visite d’État de quatre jours qu’il a effectuée dans  la région du N’Zi (Centre ivoirien).

« Je suis pour le transfert du pouvoir à une nouvelle génération. Je pense qu’à un certain âge, il faut penser à aller se reposer », a soutenu M. Ouattara entretenant toujours le doute sur son éventuelle candidature à la présidentielle ivoirienne de 2020.

« Tout dépend de mon parti.  Mais nous avons la responsabilité de laisser notre pays en paix. Ce sera un choix démocratique. Ce ne sera pas le choix d’Alassane Ouattara », a indiqué M. Ouattara à la presse à ce propos. 

Le climat politique  est tendu en Côte d’Ivoire à douze de l’élection présidentielle d’octobre 2020. La coalition au pouvoir et les principaux partis de l’opposition dont le Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI, ex-allié au pouvoir) n’ont pas encore dévoilé leur candidat pour ce scrutin.

Pour certains analystes de la sphère politique ivoirienne, Alassane Ouattara  (77 ans), Henri Konan Bédié (85 ans) et Laurent Gbagbo (74 ans) ayant marqué la vie politique du pays ces dernières décennies doivent se retirer de la politique en cédant le pouvoir à une nouvelle génération.

Alassane Ouattara affirme ne pas être un «tripatouilleur» de constitution

Le président ivoirien Alassane Ouattara a soutenu samedi à Dimbokro (Centre ivoirien) que tout le monde sait qu’il n’ait pas un « tripatouilleur» de la constitution relativement à une éventuelle modification de la constitution ivoirienne en prélude à la présidentielle de 2020.« Tout le monde sait qu’Alassane Ouattara n’est pas un tripatouilleur de la constitution», a affirmé le président  Alassane Ouattara dans une conférence de presse qui a  clôturé  sa visite d’État de quatre jours dans la région du N’Zi (Centre).

 Selon M. Ouattara qui dit n’avoir pas encore discuté de cette éventuelle modification avec son gouvernement, si la constitution ivoirienne doit être amendée, « cela tiendra compte de l’évolution de notre pays».

Poursuivant, il a indiqué «qu’il ne faut pas que les gens se focalisent sur le plancher ou le plafond d’âge» pour être candidat à cette élection de 2020.

Le 11 septembre dernier, le président du Parti démocratique de Côte d’Ivoire ( PDCI, ex-allié au pouvoir) Henri Konan Bédié, a dit dans un entretien avec un média international, craindre pour la stabilité de la Côte d’Ivoire en cas de modification de la constitution ivoirienne portant sur la limitation à 75 ans de l’âge des candidats à la présidentielle de 2020.

Le chef de l’Etat ivoirien Alassane Ouattara a annoncé en août dernier la modification de l’actuelle Constitution, votée à l’issue d’un référendum en 2016, dans une interview diffusée à la veille du 59è anniversaire de l’indépendance de la Côte d’Ivoire.

« Il est clair qu’il y a des choses à modifier dans la  Constitution, mais ce n’est pas pour recaler des candidats » à la  présidentielle de 2020, avait déclaré Alassane Ouattara, répondant aux  questions de Pascal Brou Aka, Président du Conseil d’administration (PCA) de la Radiodiffusion télévision ivoirienne (RTI, service public).

M.  Ouattara qui n’avait donné aucune précision sur les éléments à réviser, a  indiqué qu’il verra «avec les uns et les autres ce qu’il faut modifier», ce qui sous-entend qu’il engagerait des consultations avant la  relecture de la loi fondamentale.

La  Constitution est la loi fondamentale qui régit l’organisation et le  fonctionnement de l’Etat et des pouvoirs publics. En 2016, les Ivoiriens  ont adopté une nouvelle Constitution, la troisième Constitution adoptée  par la Côte d’Ivoire, après celle de 2000 et de la période de  l’indépendance.  

La Constitution de 2016 a  créé un poste de vice-président et un Sénat, la deuxième Chambre du  Parlement. La Chambre des rois et chefs traditionnels est devenue une institution, tandis que les compétences du Conseil économique et social  ont été élargies à la culture et à l’environnement.