Le Gouvernement tchadien a pour «priorités» l’organisation des élections (Déby)

Les « priorités » du gouvernement tchadien sont notamment d’organiser cette année des élections inscrites « dans le strict respect des textes » réglementaires, a déclaré, mercredi à N’Djaména, le président Idriss Déby, révélant que dans le cadre de ces consultations l’Etat débloquera sur fonds propres une enveloppe de 30 milliards de FCFA.Concernant cette contribution étatique, des premiers décaissements ont été faits en faveur de Commission électorale nationale indépendante (Céni) et du  Bureau permanent des élections qui ont reçu respectivement 900.000.000 FCFA et 436.640.000  FCFA, a affirmé le chef de l’Etat, au cours d’une audience accordée aux membres de la Céni et du Cadre du dialogue.

«Les démarches sont entreprises auprès de nos partenaires traditionnels pour la mobilisation du gap potentiel des budgets de ces élections », a-t-il ajouté non sans relever : « nous ne sommes qu’au stade des annonces d’intention de contributions, (et) le Gouvernement ne désespère pas de voir ce gap comblé à l’effet de nous accompagner à créer dans notre pays les conditions qui s’accordent avec les principes universels d’organisation du suffrage universel, selon les règles démocratiques ».

Tout en invitant la « CENI à redoubler d’efforts, pour se montrer digne de la confiance qui lui est accordée, pour l’organisation dans les meilleurs délais des élections annoncées », le président Déby a fait part de sa conviction que « des élections libres, démocratiques et transparentes que tout le monde appelle de tous ses vœux, ne peuvent être que le fruit de l’action déterminée de toutes les parties prenantes au processus ».

La 2ème conférence de l’investissement touristique et hôtelier africain prévu le 19 juin prochain à Abidjan

La deuxième édition de la Conférence de l’investissement touristique et hôtelier africain (CITHA), l’un des plus grands rendez-vous francophone dédié à l’hôtellerie en Afrique, est prévue à Abidjan le 19 juin prochain, a-t-on appris sur place dans la capitale économique ivoirienne.Selon un communiqué transmis mardi à APA, cette conférence est co-organisée par le groupe hôtelier Radisson Hôtel Group, la société de conseil Horwalt HTL et la société Proparco de concert avec le ministère ivoirien du tourisme et des loisirs.

« Après le succès de la première conférence CITHA l’an dernier, Radisson Hôtel group, Horwalt HTL et Proparco s’associent pour organiser la deuxième édition de l’événement à Abidjan, en Côte d’Ivoire le 19 juin 2019. La conférence sera dédiée à l’investissement hôtelier et touristique en Afrique subsaharienne», explique le communiqué.

 Cet événement réunira des groupes hôteliers, des bailleurs de fonds, des institutions, des banques, des fonds d’investissement, des firmes d’ingénierie, etc.

Poursuivant, le texte souligne que plusieurs débats de fond seront organisés avec les leaders du secteur sur des sujets liés à l’investissement sur le marché touristique et hôtelier francophone.

Les opportunités en matière de développement hôtelier en Côte d’Ivoire ont longtemps fait défaut et il existe toujours un fort potentiel à Abidjan pour des hôtels internationaux haut et milieu de gamme sur le Plateau et à Cocody et pour des établissements de gamme intermédiaire et économique dans les quartiers de Marcory et Treichville et le long du grand axe routier Cocody-Bingerville.

Politique, économie et sport au menu des quotidiens marocains

Le bilan de mi-mandat du gouvernement, la problématique de l’allongement des délais de paiement et la participation de l’équipe nationale à la prochaine Coupe d’Afrique des Nations sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce mercredi.+L’Opinion+ écrit que le rideau n’en finit plus de tomber sur le bilan de mi-mandat du gouvernement, au risque de lasser acteurs et spectateurs. Après avoir détaillé le 13 mai dernier les « réalisations qu’il tirait de ses deux ans et quelques poussières aux commandes de l’exécutif, c’est pour « consacrer cet exercice démocratique d’interaction avec le Parlement » que Saâd Dine El Otmani s’est prononcé devant les députés.

Le chef du gouvernement aura finalement livré un discours presque identique à celui d’il y a deux semaines brassant l’air sur un bilan à mille lieues des objectifs voulus par tous. Pour preuve, au bout de deux heures de plaidoiries et de cris de gloire, on ne savait toujours pas précisément comment il entend s’y prendre pour honorer sa promesse de porter le taux de croissance des 2,9%, prévus par la Banque mondiale en 2019, à 5.5% en 2021, s’interroge le quotidien.

+L’Economiste+ indique que les « énormes » délais de paiement « dévastent » l’économie marocaine depuis une petite décennie et font au Maroc une « réputation mondiale exécrable ».

Le gouvernement précédent a « pratiqué une gestion désordonnée, masquant la gravité des déficits », qui ont été « camouflés en délais de paiement de plus en plus longs, de plus en plus monstrueux », déplore le journal, soulignant que les investissements extérieurs, dont on connaît le caractère stratégique, ont baissé de moitié.

La situation est très grave car les citoyens payent cela en baisse de pouvoir d’achat. Il faut des résultats incontestables, capables d’inverser rapidement la courbe de la déchéance des PME et la baisse du pouvoir d’achat des couches moyennes, soutient-il.

+Aujourd’hui le Maroc+ constate que la sélection nationale, qui va entamer un stage de préparation en vue de sa participation à la prochaine Coupe d’Afrique des Nations est dominée par les joueurs évoluant dans des championnats étrangers.

Certains grands clubs du Maroc, qui ont disputé ces dernières années des compétitions africaines de haut niveau, sont totalement absents, relève le journal, estimant que ce choix « ne fait pas aujourd’hui l’unanimité au sein du public marocain ».

L’offensive du gouvernement dans la crise anglophone en vedette dans les journaux camerounais

Le discours, la veille face au corps diplomatique accrédité à Yaoundé au sujet de la crise sécessionniste anglophone, du ministre des Relations extérieures (Minrex), Lejeune Mbella Mbella, retient l’attention des journaux camerounais parus mercredi.Le Cameroun, qui occupe une place stratégique dans le Golfe de Guinée en ce qui concerne la lutte contre le terrorisme, la gestion des flux des réfugiés, le transport maritime et l’équilibre économique, fait face à des actes criminels et de déstabilisation, perpétrés par des groupes sécessionnistes utilisant des méthodes terroristes ayant causé de nombreuses pertes en vies humaines, des réfugiés et des déplacés internes, ainsi que d’importants dégâts matériels et la destruction du tissu économique des régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, a expliqué le membre du gouvernement, traduit par le bihebdomadaire Repères.

A la lumière des dernières évolutions sur le terrain, il apparaît clairement que les revendications sécessionnistes ont cédé le pas aux actes criminels et de banditisme, avec enlèvements et demandes de rançon. Et les missions régaliennes du gouvernement, qui a besoin du soutien de la communauté internationale dans cette croisade, consistent à restaurer l’ordre, préserver de l’intégrité territoriale et protéger les biens et les personnes, et les forces de défense et de sécurité ont pour cette cause été mobilisées et déployées sur le terrain.

Face à toutes ces menaces, prolonge Le Jour, la position du gouvernement reste inchangée, la déclaration d’hier ayant toutefois la particularité de réaffirmer le message adressé au monde : le Cameroun est déterminé à résoudre lui-même ses problèmes et n’accepte aucune ingérence dans ses affaires intérieures, il attend plutôt de ses partenaires un appui dans ce sens.

«Le gouvernement à ses partenaires étrangers : accompagnement, oui, ingérence, non !» reprend le quotidien à capitaux publics Cameroon Tribune : le pays attend de ses amis aucune immixtion dans ses affaires intérieures.

Pour InfoMatin, la situation dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, bien que préoccupante au plan intérieur, n’est pas de nature à menacer la paix et la sécurité internationales, le gouvernement poursuivant inlassablement ses efforts pour une solution camerouno-camerounaise, mais ayant également besoin du soutien de ses partenaires pour l’accompagner dans la voie de l’apaisement, de la préservation de son unité et de son intégrité territoriale, notamment par l’assèchement des sources de financement des sécessionnistes.

C’est que, analyse Le Jour, le gouvernement doit gagner la guerre de la communication, une rencontre comme celle de mardi permettant aux autorités de donner leur version des faits, et, surtout, à travers des images chocs, de démontrer les atrocités attribuées aux bandes armées dans le Nord-Ouest et le Sud-Ouest, sans oublier l’action humanitaire des forces de défense et de sécurité qui apportent soins et réconfort aux populations sinistrées.

La preuve que les pouvoirs publics poursuivent ces efforts en vue du retour à la paix a été donnée par le Premier ministre, Joseph Dion Ngute, lors de sa récente mission dans ces localités, le bilan de cette politique de proximité avec les forces vives et la ferveur manifestée lors de ces rencontres, étant une illustration de la soif des populations pour un retour à la paix et à la sérénité.

Cette histoire de dialogue a des allures de serpent de mer, tacle Mutations : alors même que se prolonge l’impasse, sur le terrain, les violences, elles, n’attendent pas qui se poursuivent à un rythme effréné au point qu’on en vient à se demander si la mission du chef du gouvernement dans les deux régions anglophones, quelques jours seulement avant la réunion informelle du 13 mai au Conseil de sécurité des Nations Unies consacrée à la situation humanitaire dans ces régions, n’était pas un écran de fumée destiné à entretenir l’illusion de la recherche d’un dialogue véritable.

Tout se passe, surtout, comme si le pouvoir de Yaoundé se contentait juste de montrer que cette crise peut encore être résolue en interne, sans l’intervention de la communauté internationale qui est montée d’un cran, dans sa pression sur le Cameroun et qui garde les yeux braqués sur le pays.

Cette offensive diplomatique du gouvernement, fait observer Repères, semble reléguer au second plan un autre drame, celui d’une compagnie aérienne nationale mort-née et qui, depuis lundi soir, a une nouvelle direction générale, la 7èmeen 11 ans, un véritable «déshonneur national».

Les preuves d’un pilotage à vue du propriétaire, qu’est l’État, sont innombrables : à peine née, Camair-Co, vite surnommée «Air peut-être» à cause des multiples retards et annulations de vols, était déjà soumise à l’application de deux plans de redressement.

Il se pourrait bien, insiste la publication, que le cadeau empoisonné attribué à la nouvelle équipe conduise la compagnie à son ultime crash, à moins que l’État actionnaire accepte de restructurer en profondeur l’«étoile» désormais pâle du Cameroun.

Cette option n’est pas exclue, répond en écho l’hebdomadaire régional L’œil du Sahel, qui révèle que le gouvernement s’apprête à injecter 6 milliards FCFA à Camair-Co, une entreprise en manque d’avions et croulant sous une dette abyssale.

La RCA aux jeux africains de la plage au Cap Vert

La République centrafricaine participera aux jeux africains de la plage que le Cap Vert organise du 14 au 23 juin prochain, annonce le Comité National Olympique et Sportif Centrafricain (CNOSCA).Le pays sera représenté par le beach volley dont les joueurs ont été sacrés champions d’Afrique centrale lors de la compétition organisée à Bangui du 25 au 26 mai dernier.

C’est sur l’île de Sal au Cap-Vert que les premiers jeux africains de la plage auront lieu et verront la participation au total de 886 sportifs, indique le CNOSCA dans un communiqué de presse.

Ce sera une première pour les volleyeurs centrafricains de participer à une très grande compétition au niveau international.

Le lancement du dialogue national fait la Une des quotidiens sénégalais

Les quotidiens sénégalais parvenus ce mercredi à APA commentent essentiellement le lancement, hier au palais de la République, du dialogue national qui était présidé par le chef de l’Etat, Macky Sall.« Je veux la confiance, +amatuma lumay njuuc njaac+ (Je n’ai plus rien à manigancer en wolof) » barre à sa Une Vox Populi qui reprend cette affirmation de Macky Sall. Dans les colonnes du journal le président de la République déclare « Je ne retoucherai rien de ce qui sortira de ce dialogue comme consensus. J’attendrai des conclusions, mais qui ne vont pas déstabiliser le Sénégal ». 

Cela fait dire au quotidien national Le Soleil que « Macky Sall veut un consensus fort ». Un consensus que ne voit cependant pas SudQuotidien pour qui « Macky (a orienté) Famara » désigné pour présider le dialogue national.  

« Le chef de l’Etat n’a pas manqué de fixer les orientations majeures dudit dialogue, de donner un délai de 15 jours aux différentes organisations pour choisir leurs représentants dans le comité préparatoire du dialogue, tout en fixant le nombre de représentants par entité », écrit Sud, soulignant que la rencontre d’hier a duré plus de 6 tours d’horloge.

Enquête revient sur cette même actualité et arbore cette titraille : « Ouverture du dialogue politique : La messe des possibles » et note que « Macky Sall (s’est montré) ouvert à une grâce pour Khalifa Sall et (est resté) aphone sur Karim Wade ». 

Le même journal informe que « Chaque partie aura 5 représentants (dans le comité préparatoire), sauf les chefs coutumiers et les religieux qui en auront 3. La société civile et les partis politiques seront coptés dans le Cos-Pétrogaz ».

Sous le titre « Démarrage sur les chapeaux de roues », Le Témoin relève que « Les forces vives de la nation ont répondu à l’appel de Macky Sall. Si on avait craint que le boycott de la principale force de l’opposition, le PDS, de Me Wade et d’autres ténors de cette même opposition allait compromettre l’appel du chef de l’Etat, il faut dire que la première journée du dialogue national qui s’est tenu hier, 28 mai au palais de la République, a connu des surprises synonymes de succès à bien des égards pour Macky Sall ».

Cette conclusion pousse Le Quotidien à dire qu’hier, on était « au banquet de l’espoir ». 

Dans ses colonnes, le journal donne la parole au Secrétaire général adjoint du PDS qui, allant à l’encontre de la décision de son parti de boycotter le dialogue national, justifie sa présence au palais en ces termes : « C’est le Sénégal qui a convié ses fils, et le Sénégal est au-dessus de tous les partis politiques, et de nous tous. Donc s’il nous appelle, je ne peux que répondre. Ce, même s’il y a une lettre qui dit autre chose ». 

   

 

Environnement et politique dominent la Une des quotidiens burkinabè

Les quotidiens burkinabè consultés ce mercredi matin à APA traitent des sujets variés notamment la politique et surtout à l’environnement.Le quotidien national Sidwaya consacre sa une au phénomène de l’exploitation minière, à travers une enquête intitulée : « Déchets miniers à ciel ouvert à Kari : Les populations s’inquiètent, Endeavour mining rassure ».

Selon le journal, les déchets de l’exploration minière du groupe Endeavour mining dans le village de Kari, commune de Houndé (Ouest du Burkina Faso), déversés à ciel ouvert inquiètent les populations qui s’interrogent sur les effets néfastes de ces déchets sur le plan sanitaire et environnemental.

De son côté, L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés burkinabè, revient sur le débat relatif à l’implantation d’un hôpital sur le site d’une forêt classée dans la commune de Bobo-Dioulasso (2ecapitale du Burkina Faso). 

Le journal arbore ce titre : «Débat : +Pourquoi on peut construire l’hôpital à Kua», rappelant que des forestiers ont récemment manifesté leur mécontentement en déterrant les bornes qui délimitaient le site du futur hôpital. 

L’Express du Faso, quotidien privé édité à Bobo-Dioulasso, aborde le sujet dans sa rubrique ‘’Autant le dire », sous le titre exclamatif : «L’hôpital sera bel et bien construit à Bobo-Dioulasso !».

En politique, L’Observateur Paalga évoque la conférence de presse animée la veille à Ouagadougou par des partis affiliés au Chef de file de l’opposition politique (CFOP). 

Le confrère reprend les propos de Mamoudou Hama Dicko, l’animateur principal de la conférence de presse, par ailleurs, président de la Nouvelle alliance du Faso (NAFA) au sujet de la santé du général Djibrill Bassolé.

Celui-ci déclare : «La santé du général (Djibrill Bassolé, inculpé dans le procès du coup d’Etat manqué, Ndlr) s’est totalement dégradée». 

Le journal privé Le Pays enfonce le clou lorsqu’il titre : «Dégradation de la santé de l’ex-ministre des Affaires étrangères : +Le gouvernement du MPP (Mouvement du peuple pour le progrès, au pouvoir, Ndlr) a programmé, dans son agenda, la mort de Djibrill Bassolé+, selon le CFOP».

Dans la même dynamique, L’Express du Faso mentionne : «Situation nationale : L’opposition engage la responsabilité de Roch sur la santé de Djibrill».

Le Cameroun cherche 10 milliards f cfa sur le marché de la BEAC

Le Cameroun se lance, ce mercredi, sur le marché dans la Banque des Etats de l’Afrique centrale (BEAC) pour mobiliser 10 milliards de FCFA en Obligations du trésor assimilables (OTA).Le chronogramme d’émissions de titres publiés par la Banque centrale fait mention d’un communiqué d’annonce de la séance d’adjudication des Obligations du trésor assimilables du 29 Mai 2019 par le ministère des Finances.  

D’une maturité de quatre ans, pour un taux d’intérêt de 4,75%, lesdites souscriptions se feront auprès des banques et établissements financiers de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC) agréés comme Spécialistes en valeurs du trésor (SVT).

Une opération à laquelle dix-sept SVT en activité dans les six pays de la zone CEMAC prennent part .

Les fonds levés serviront à la réalisation des projets de développement, dans les secteurs aussi variés que le développement urbain, l’eau et l’énergie, les infrastructures sportives, les projets inscrits sur le plan d’urgence triennal 2017-2019, les travaux publics…

Entre les moi de mai et de juin 2019, le Cameroun entend lever 150 milliards de FCFA pour les OTA et 50 milliards de FCFA pour les Bons du trésor assimilables (BTA) pour un total de 200 milliards au deuxième trimestre.

Mali: 23 morts et 16 blessés dans un accident près de Bamako

Au total, 23 personnes sont décédées et 16 autres blessées dans un accident de la route près de Bamako, la capitale malienne, a annoncé mardi soir le Gouvernement dans un communiqué de presse.Le texte précise que l’accident survenu mardi entre Kassela et Zantiguila, dans la région de Koulikoro, a impliqué un minibus et un camion. Il explique qu’un pneu du minibus qui transportait des passagers a éclaté, ce qui provoqué une collision avec le camion qui venait du sens inverse.

Les blessés ont été transportés dans un hôpital de Bamako, où ils sont pris en charge par l’Etat.

Le rapprochement Gbagbo-Bédié et les remous à l’Assemblée nationale font la Une des journaux ivoiriens

Le rapprochement entre les présidents Laurent Gbagbo du Front populaire ivoirien (FPI, opposition) et Henri Konan Bédié du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI-RDA, ex-allié de la coalition au pouvoir) ainsi que la crise interne qui secoue l’Assemblée nationale font la Une des journaux quotidiens ivoiriens parus, mercredi, sur l’ensemble du territoire national.De Bruxelles à Daoukro, les 3 grands rendez-vous de Gbagbo-Bédié, rappelle en Une Le Temps avant d’expliquer pourquoi le régime « tremble déjà » face à ce rapprochement entre ces deux personnalités du FPI et du PDCI.

« Bédié et Gbagbo : la Côte d’Ivoire a besoin d’une union politique forte », affiche à son tour Le Nouveau Réveil, quand, sur le même sujet, Le Quotidien d’Abidjan préfère reprendre le point de vue d’un leader politique du pays sur cette question.

« Seuls Gbagbo et Bédié peuvent réconcilier les ivoiriens », rapporte à ce propos ce journal en citant ledit homme politique. L’affaire « Le FPI de Gbagbo prêt à discuter avec le RHDP n’échappe pas également aux tabloïds ivoiriens.

A ce propos, le quotidien L’Inter donne la parole à Joël N’Guessan, un cadre du Rassemblement des Houphouetistes pour la démocratie et la paix (RHDP, coalition au pouvoir). 

« Il (FPI de Gbagbo) gagnerait à s’entendre avec Affi (le président statutaire du FPI) d’abord », rétorque Joël N’Guessan.                                                 Ce qui fait dire à Le Jour Plus que Pascal Affi N’Guessan et son camp traitent Bédié et le PDCI de dictateurs après l’annonce de leur rapprochement avec le FPI de Gbagbo au détriment d’un premier projet commun de création d’une coalition de l’opposition.

Les journaux ivoiriens suivent également de près les remous en cours à l’Assemblée nationale. « Les choses se gâtent à l’Assemblée nationale », constate L’Inter. « Soumahoro (le nouveau président de l’Assemblée nationale) est un problème », rapporte ensuite ce journal en attribuant ces propos à M. Guikahué du groupe parlementaire PDCI.

« Je suis très inquiète pour la Côte d’Ivoire », réagit de son côté Yasmina Ouegnin du groupe Vox Populi, toujours en Une du même journal. Ce qui fait écrire à Notre Voie que l’opposition déclare la guerre au nouveau président de l’Assemblée nationale, Amadou soumahoro.

« Assemblée nationale : l’opposition sort de la médiation et des commissions », fait remarquer à son tour Le Nouveau Réveil, là où LG Infos explique comment M. Soumahoro a saboté la médiation de l’UA (Union africaine), provoquant ainsi le retrait des députés de l’opposition.

« Ce qui a suscité le blocage de l’Assemblée nationale », poursuit le confrère à côté de Générations Nouvelles qui pense que l’opposition va saisir la justice pour décanter cette situation.

En page société, les tabloïds ivoiriens reviennent sur le 1er bilan noir des pluies diluviennes. A ce sujet, Soir Info parle de drame avec la pluie diluvienne qui a fait des morts à Yopougon, dans le district d’Abidjan au Sud du pays.

« Pluies à Abidjan : déjà trois morts et de nombreux dégâts », rapporte LG Infos, quand L’Inter donne des précisions sur les 3 personnes dont un bébé de 2 semaines tuées à Yopougon par les fortes précipitations de lundi.

Mondial U20: le Mali se relance après sa victoire sur l’Arabie Saoudite

Les Aiglons du Mali ont battu, mardi soir, l’Arabie Saoudite (4-3) au bout d’un match épique comptant pour la 2e journée du Mondial des moins de 20 ans (U20).À la fin de première période, le Mali était mené par 2 buts à 1. C’est en deuxième période que les jeunes maliens sonneront la révolte pour parvenir au score finale de 4 buts à 3 face à des Saoudiens qui n’ont pas lâché prise jusqu’aux derniers instants du match.

Grâce à cette victoire, le Mali, champion d’Afrique en titre des U20 se relance dans la poule E pour une qualification au prochain tour du mondial de cette catégorie qui se joue en Pologne.

Avec 4 points et une différence de but de plus 1, le Mali est deuxième du groupe, derrière la France qui a 6 points. Le Mali jouera son troisième match de poule contre la France.

Deux foyers de poliomyélite détectés en Centrafrique (ministre)

Dans une brève déclaration, mardi soir à la Radio nationale, le ministre de la Santé, Dr Pierre Somsé a annoncé l’existence de deux foyers de la poliomyélite en Centrafrique, plus précisément dans les districts sanitaires de Bambari au centre et de Bimbo au sud.Selon le ministre de la Santé, des enfants ont présenté la paralysie à flasque sévère dans ces régions et l’examen de leur selle par les laboratoires en RCA ont indiqué l’existence du virus de la poliomyélite. Plusieurs enfants dans ces régions présentent donc des signes de paralysie de leurs membres inférieurs.

Le ministre a lancé un appel aux parents pour apporter le plus rapidement possible leurs enfants dans les centres de santé afin de se faire vacciner contre ce virus, en attendant que d’autres laboratoires puissent confirmer de manière définitive l’existence de l’épidémie de la polio dans le pays.

En Centrafrique, le vaccin contre la poliomyélite est gratuit et selon les spécialistes, si un seul cas de poliomyélite est identifié dans une région, le ministère de la santé déclare l’existence de l’épidémie.

Avec la présence du virus de la poliomyélite dans le pays, la RCA compte cette année trois épidémies, à savoir l’hépatite E à Bocaranga au nord ouest et la fièvre jaune dans la région de Sibut au centre.

L’armée nationale libyenne remet le terroriste Hicham Achmaoui aux autorités égyptiennes

L’armée nationale libyenne a remis mardi le terroriste le plus recherché en Egypte, Hicham el-Achmaoui, aux autorités égyptiennes.La remise du terroriste Achmaoui intervient après une visite éclaire en Libye du Chef des renseignements généraux égytien, le Général Abbas Kamel où il a rencontré le Maréchal Khalifa Haftar, chef de l’armée nationale libyenne (ANL).

Hicham el-Achmaoui, arrêté en octobre 2018 à Derna dans l’est de la Libye, est condamné à mort en Egypte pour son implication présumée dans plusieurs attentats dans son pays.

Il serait notamment lié à la tentative d’assassinat en 2013 du ministre égyptien de l’Intérieur de l’époque, Mohamed Ibrahim, à l’assassinat en 2017 du procureur général Hicham Barakat et à une attaque contre des garde-frontières égyptiens en février 2015 qui coûta la vie à 29 d’entre eux.

Une cour militaire égyptienne l’a condamné à mort par contumace l’an dernier en compagnie de 13 autres terroristes pour l’embuscade de juillet 2014 à Farafra (ouest) au cours de laquelle 22 garde-frontières avaient été tués.

Sénégal : vers un durcissement de la législation sur le viol

Le président de la République Macky Sall a déclaré, mardi à Dakar, qu’un durcissement de la législation actuelle est envisagé afin de mettre un terme aux viols parfois suivis de meurtres de femmes qui gangrènent la société sénégalaise.« A l’occasion du Conseil des ministres prévu demain mercredi, nous discuterons de la violence et des cas de viol. Nous verrons comment durcir la législation pour protéger davantage les femmes », a notamment affirmé Macky Sall. 

Procédant à l’ouverture du dialogue national qui a duré près de six tours d’horloge, le chef de l’Etat a également fait savoir qu’ « après la fête de Korité (fin du Ramadan), il faut qu’on règle le problème des enfants de la rue. Je ne parle pas de ceux qui apprennent le Coran. Et il est heureux de constater que les religieux ici présents ont les positions les plus révolutionnaires par rapport à cette question ».  

De son côté, Soham Wardini, le maire de la ville de Dakar a indiqué que « le dialogue national qui est une exigence démocratique, s’inscrit dans la tradition de notre pays et devra nous permettre de parvenir à des solutions consensuelles au profit du Sénégal et de nos compatriotes ». 

Poursuivant, l’édile de la capitale a relevé que « nous sommes dans un pays qui s’est construit par le génie propre de (son) peuple à dépasser les clivages pour construire des consensus durables et dynamiques qui ont renforcé sa stabilité, sa paix sociale et sa cohésion nationale ».

Mamadou Diop Decroix du Front de résistance nationale (FRN) s’est félicité de la rencontre entre le pouvoir et l’opposition « après tant d’années de confrontation ». A en croire le député, « la crise de confiance est profonde entre l’opposition et le pouvoir et il ne sert à rien de la sous-estimer encore moins de l’ignorer ». 

Partant de là, M. Diop a souligné que cette démarche permettra d’ « accéder à de nouveaux consensus autour des règles qui gouvernent une vie démocratique normale en termes de liberté et de modalités de dévolution démocratique et pacifique du pouvoir dans notre pays ».

Toutes choses qui font dire au président de l’Assemblée nationale, Moustapha Niasse que « le Sénégal entame un nouveau rendez-vous avec l’histoire ». En effet, d’après le fondateur de l’Alliance des Forces du Progrès (AFP, mouvance présidentielle), « le caractère pluriel des origines intellectuelles, idéologiques, philosophiques et religieuses prouve que nous avons décidé d’aller ensemble vers des objectifs précis ».

Concluant, l’ancien Premier ministre s’est dit convaincu que, « par le biais de la concertation et de l’échange, se trouvent la concorde, l’entente pour aller vers l’essentiel ». Le président de la République Macky Sall a finalement porté son choix sur  Famara Ibrahima Sagna, ancien ministre de l’Intérieur pour le pilotage du dialogue national.

Pour mener à bien cette mission exaltante, un comité préparatoire regroupant toutes les forces vives de la nation sera mis en place. Ainsi, les pouvoirs publics de même que la majorité présidentielle, l’opposition, les non-alignés, la société civile, les organisations faîtières et les centrales syndicales devront désigner cinq représentants là où le secteur privé et les chefs religieux en compteront trois. 

Pour leur part, les chefs coutumiers et les organisations de jeunesse auront deux représentants. Toutes ces parties prenantes au dialogue national disposent d’un délai de quinze jours pour communiquer les noms de leurs représentants. Le dialogue national a pour principaux objectifs « l’évaluation de l’élection présidentielle, la discussion sur le fichier électoral, l’affinement des modalités d’organisation des élections locales et la désignation du chef de l’opposition ». 

Botswana : le changement climatique affecte le cheptel bovin

Le cheptel bovin du Botswana est en déclin à cause du changement climatique, rapporte le quotidien national Dailynews dans sa parution du jour.Selon le quotidien, qui cite le Secrétaire permanent adjoint du ministère de l’Agriculture, Cassius Moreki, le gouvernement est préoccupé par le déclin du cheptel bovin car, cette situation a un effet négatif sur les exportations de viande de bœuf vers l’Union européenne et d’autres marchés étrangers.

Le responsable a déclaré que le changement climatique est un facteur majeur contribuant au déclin du cheptel, affirmant qu’il est nécessaire que les agriculteurs et le gouvernement s’attaquent au mal.

« Cela pourra être réalisé en trouvant des moyens de faire face aux effets du changement climatique », a déclaré M. Moreki, révélant que l’agriculture représente actuellement 2,2% du Produit intérieur brut (PIB) du Botswana, contre plus de 40% du PIB lors de l’indépendance en 1966.

Plus de 80% de la part de l’agriculture dans le PIB est attribué au sous-secteur de l’élevage.

Lancement à Abidjan de la 6è édition du Grand Prix des Transports de l’Afrique de l’Ouest

La 6è édition du Grand Prix des transports de l’Afrique de l’ouest, baptisée édition de la « consécration », a été lancée, mardi, à l’hôtel du District d’Abidjan autour du thème « les transports, véritable gisement d’emploi-jeune ».Selon Auguste Danoh, le président du comité d’organisation de l’édition prévue pour les 26 et 27 septembre 2019, après cinq éditions, cinq raisons expliquent le nom de baptême de la présente.

« La crédibilité du Prix, la pertinence et la qualité des distinctions, la grande foi, la détermination et le sérieux affichés lors des éditions antérieures constituent pour nous un gage de satisfaction qui confère la notoriété d’où l’édition de la consécration », a justifié M. Danoh, surtout que « cette édition enregistrera la présence effective du Premier ministre à nos côtés », a-t-il ajouté.

Poursuivant, Auguste Danoh a souligné que cette édition est « un grand challenge d’une synergie véritable et parfaite » en vue d’une organisation digne des parties prenantes. Pour lui, la thématique de la manifestation ouvre les portes d’un secteur économique qui offre « des réponses concrètes aux préoccupations du gouvernement et de la communauté sur la question de l’emploi-jeune ».

Pour le Commissaire Mamadou Dosso, Président des Armateurs et consignataires de Côte d’Ivoire, « le prestige de ce Prix fait la fierté du monde des transports dans la sous-région » faisant remarquer que « le thème de l’édition doit interpeller et mobiliser au plus haut niveau car le transport dirige la vie et le vécu des hommes ».

Ce qui a fait dire à Diaby Ibrahim, directeur général du Haut conseil du Patronat des entreprises de transport routier de Côte d’Ivoire que  « ce sera une occasion d’honorer les acteurs de ce secteur qui est au début et à la fin de tout ».

Dix pays de la sous-région sont attendus à cette 6è édition qui marque, également, les 10 ans du Prix, indique-t-on.

Un manuel de procédures pour gérer la dette publique du Congo

Le Comité national de la dette du Congo a adopté, mardi à Brazzaville, son manuel de procédures afin de renforcer le dispositif de la gestion de la dette publique congolaise.« Ce manuel est très important pour notre pays qui, pendant longtemps, avait des problèmes de coordination de sa politique d’endettement et de gestion de la dette avec les politiques budgétaire et monétaire », a expliqué la ministre du Plan, de la Statistique et de l’Intégration régionale, Ingrid Ebouka Babakas qui présidait la réunion inaugurale du Comité national de la dette du Congo.

Selon elle, « la gestion rencontre des difficultés au regard de la soutenabilité des finances publiques en général et de la viabilité de la dette en particulier ».

« Quand l’économie est en crise, a ajouté Mme Babakas, le PIB se réduit et l’on a le sentiment que la dette devient insupportable, alors que la même dette rapportée au PIB ferait qu’on ne soit pas en situation de surendettement ».

La Côte d’Ivoire et le Portugal signent à Abidjan trois accords de coopération

La Côte d’Ivoire et le Portugal ont signé, mardi à Abidjan, trois accords de coopération dans les domaines de l’administration, du sport et de l’éducation, a constaté APA sur place dans la capitale économique ivoirienne où le chef de la diplomatie portugais effectue une visite.Ces accords ont été signés lors de la 3ème session de la Commission bilatérale ivoiro-portugaise qui s’est déroulée  en présence des ministres des affaires étrangères  Augusto Santos Silva et Marcel Amon Tanoh.

Le protocole de coopération entre le ministère de la Présidence et de la modernisation administrative de la République portugaise et le ministère de la modernisation de l’administration du service public ivoirien signé par les ministres  Raymonde Goudou Coffie et Augusto Santos Silva  concerne les domaines du digital et de l’innovation de la Fonction publique.

 Quant aux deux accords signés entre l’hôte ivoirien et le ministre des affaires étrangères Marcel Amon Tanoh, ils sont relatifs à la coopération dans les domaines des sports et des Programmes de formation à la langue Portugaise pour le personnel  diplomatique  du ministère.

«Le Portugal a salué le rôle joué par la Cote d’Ivoire en faveur de la sécurité international en tant qu’actuel membre non permanent de Conseil de sécurité de l’ONU, de la stabilité régionale  notamment au niveau de la Guinée- Buissau », indique le Procès-verbal  (PV) lu par le Directeur général des relations bilatérales de Côte d’Ivoire, Louis Bony au terme des travaux.

« Les deux ministres ont  convenu que la piraterie maritime dans le Golfe de  Guinée est un frein au développement du trafic maritime  et entendent mutualiser leurs efforts pour lutter efficacement contre ce fléau », souligne le procès-verbal .

« Je souhaite que  le Comité paritaire de suivi et d’évaluation  joue son rôle. Il faut qu’on fasse l’évaluation des accords signés », a  souhaité le ministre Amon Tanoh.

 Une visite du Président Portugais, Marceli Rebelo De Souza es prévue les 13 et 14 juin.

Les députés de l’opposition se retirent de la Médiation pour la composition du bureau de l’Assemblée nationale

Les députés de l’opposition ont annoncé, mardi face à la presse, leur retrait de la Médiation initiée par la Représentante de l’Union Africaine à la demande du Président de l’Assemblée nationale en vue de la mise en place du Bureau de la Chambre basse du Parlement.Selon la députée Yasmina Ouégnin, Porte-parole des Groupes parlementaires Pdci-Rda, Rassemblement et Vox Populi (Opposition), cette décision découle de « la volonté manifeste et continue du Président de l’Assemblée nationale de violer la Constitution de notre pays et le Règlement de notre Institution ».

« Hier, lundi 27 mai 2019, soit plus de 10 jours après le début de la Médiation et malgré de nombreux échanges, le Président de l’Assemblée nationale refuse avec obstination d’accéder à la nouvelle proposition faite par les groupes parlementaires de l’opposition de se délester de 3 postes (un (1) Vice-président et de deux (2) secrétaires)  sur les onze (11) qui leur reviennent de droit ; attitude de M. Amadou Soumahoro est en contradiction avec l’esprit de dialogue et d’ouverture dont il se proclame ces derniers temps ‘’, a expliqué Mme Ouégnin.

En outre, les trois groupes parlementaires ont décidé « de ne pas appartenir au Bureau de l’Assemblée nationale, illégalement constitué, ainsi qu’aux Bureaux des différentes commissions permanentes, d’engager toutes les actions légales, au plan national et international, à l’effet de corriger ce grave dysfonctionnement institutionnel et d’exercer un recours juridictionnel dans les meilleurs délais », a indiqué la députée de Cocody qui avait à ses côtés les présidents des groupes parlementaires Pdci-Rda (Pr Maurice Kakou Guikahué), Rassemblement (Célestine Olibé Tazéré) et Vox Populi (Martin N’bolo).

Cependant, pour assurer la meilleure représentation possible des intérêts des populations ivoiriennes qui les ont élus, les députés de l’opposition s’engagent à participer aux travaux parlementaires.

Car, « de nombreuses préoccupations d’intérêt national, telles que la crise de l’éducation nationale, les questions sécuritaires et la résurgence des différends inter-communautaires notamment, méritent d’être examinées avec célérité par la Représentation nationale », a conclu Yasmina Ouégnin. 

Congo Terminal appuie la lutte contre le chikungunya à Pointe-Noire

Le Directeur général de Congo Terminal, Laurent Palayer a remis, mardi à Pointe-Noire (sud), un don de produits pharmaceutiques d’une valeur de deux millions de francs cfa dans le cadre de la lutte contre la fièvre chikungunya qui sévit dans ce département depuis février 2019.« Ce don est composé, entre autres, de 550 paires de gants stérilisés pour le corps médical, 200 boîtes de Becozyme ampoule injectable ,180 boîtes d’ibuprofène de 400mg et 100 boîtes d’Efferalgan. Le coût est estimé à près de deux millions de f cfa. Ce don est notre modeste contribution pour soulager tant soi peu les 553 patients atteints par la fièvre chikungunya », a expliqué  le Directeur général de Congo Terminal lors de la cérémonie de remise du don au Préfet du département de Pointe-Noire.

« Nous comptons pérenniser cet élan dans les mois à venir pour éradiquer cette épidémie dans ce département », a poursuivi Laurent Palayer.

Selon Alexandre Honoré Paka, Préfet de Pointe-Noire, « la contribution de Congo Terminal est un bel exemple de société citoyenne ». « C’est la preuve que le partenariat public-privé mis en œuvre grâce à la volonté du président de la République, Denis Sassou-Nguesso, est une vision constructive, citoyenne et garante de la marche vers le développement ».

Un sociologue sénégalais décrie « l’accessibilité » des stupéfiants aux jeunes

Le sociologue sénégalais, Dr Abdoul Khadre Sanoko a décrié, mardi à Dakar, « l’accessibilité des stupéfiants aux jeunes ».« L’alcool se vend en sachet (jakarta, appellation locale), le tramadol qui a les mêmes  effets que l’héroïne se vend à 1000 f cfa  et sans ordonnance », a fustigé le sociologue au cours d’un panel  organisé par le Centre de Recherche Ouest Africain (WARC, sigle anglais), en collaboration avec le réseau Young Advocates for Human Rights (YAHR) sur le thème : « Jeunesse et stupéfiants: Quelles stratégies pour prévenir? »

Selon le sociologue,  il ne faudrait pas qu’on prenne les jeunes pour responsables car, ils sont victimes des difficultés et des mécanismes sociaux de la société.

« Les problèmes auxquels les jeunes  sont confrontés  dans cet environnement social les prédestinent à être dans cet état de pratique que nous jugeons être très négatif. Cette situation résulte  de l’effritement du tissu social et familial, du chômage, d’une absence de politique étatique de prévention », a argumenté Dr Abdoul Khadre Sanoko.

Ce faisant, il s’est indigné de la recrudescence des violences qui, selon lui, sont dues en partie   à la consommation de drogue.

Evoquant les stratégies pour stopper la consommation de stupéfiants, Dr Sanoko  a estimé qu’« il faudrait que la famille puisse régler sa crise par ce que, la famille connait une crise avec  les problématiques de divorce, de remariage,… »

L’autre solution proposée par Dr Sanoko, c’est la révision   de la politique de répression pour mettre en exergue favoriser la sensibilisation. 

« Les forces de défense et de sécurité doivent davantage privilégier la sensibilisation, l’écoute, les échanges, plutôt que la répression », a-t-il indiqué.

RCA : démarrage des travaux de la commission pour la vérité et la réconciliation

La commission inclusive pour la vérité et la réconciliation créée dans le cadre de l’Accord politique pour la paix et la réconciliation nationale dit l’accord de Khartoum signé à Bangui le 6 février 2019 a démarré, mardi à Bangui, ses travaux sous l’égide du ministre de la Justice et Garde des Sceaux, Flavien Mbata.L’article 11 de l’Accord de Khartoum prévoit la création de cette commission inclusive, dont l’objectif est de travailler sur tous les aspects du conflit, notamment la question des victimes, la cartographie des crimes sur toute l’étendue du territoire et la qualification des infractions.

Les membres de cette commission inclusive pour la vérité et la réconciliation sont des représentants des groupes armés, du gouvernement, ainsi que les autres signataires de l’Accord de Khartoum, dont les pays de la sous-région, l’Union africaine et les Nations unies.

Jean-Baptiste Ouédraogo désigné président de la fédération des cinéastes burkinabè

Le jeune réalisateur-producteur, Jean-Baptiste Pazouknam Ouédraogo est nommé à la tête de la Fédération nationale des cinéastes du Burkina (FNCB), a-t-on appris mardi auprès de la structure.Réagissant à sa désignation, Jean-Baptiste Pazouknam Ouédraogo a affirmé que  «l’un des défis du nouveau bureau sera de contribuer au développement du pays».

M. Ouédraogo a expliqué que sans cette contribution des uns et des autres, il sera impossible de concevoir ce que l’on appelle «industrie du cinéma» qui, de son point de vue, passe nécessairement par la formation  des acteurs.

« L’autre défi, a-t-il poursuivi, sera de faire en sorte que le cinéaste burkinabè puisse vivre de son métier ».

La Fédération nationale des cinéastes du Burkina (FNCB) a vu le jour le 23 mai dernier sur les cendres de l’Union nationale des cinéastes du Burkina (UNCB) qui regrouperait tous les métiers du cinéma burkinabè et était dirigé par Emmanuel Sanon.

Elle regroupe une dizaine d’associations des acteurs du cinéma. Les membres du nouveau bureau sont tous des jeunes qui ont pour ambition d’«insuffler un souffle nouveau au cinéma burkinabè».

Pour une articulation des initiatives en faveur du numérique au Sénégal

Le Président d’« African Performance Institute », Ibrahima Nour Eddine Diagne a plaidé, mardi à Dakar, pour plus une plus grande articulation des initiatives en faveur du numérique « afin de produire de la valeur et projeter le Sénégal parmi les pays leaders africains » du secteur.« Le Sénégal dispose des compétences qu’il faut, d’une stratégie pour le numérique, mais c’est dans le déroulement qu’il y a des difficultés à inventer le bon modèle pour que l’articulation de toutes les initiatives puisse produire de la valeur et projeter le Sénégal parmi les pays leaders africains du numérique », a notamment dit M. Diagne, s’exprimant à l’occasion des « Mardis du Numérique », sur le thème : « Les urgences et priorités du numérique sénégalais ».

Insistant sur ce point, M. Diagne, par ailleurs administrateur du GIE Gaïndé 2000, a indiqué qu’il faut de nouvelles logiques de gouvernance dans tous les secteurs, y compris le numérique pour corriger certaines incohérences liées à la logique de succession d’initiatives.

« Ce nouveau type de gouvernance qui est préconisé doit être agile et capable d’investir sur quelque chose et de se rendre compte que deux ans après que cette chose n’est plus adaptée pour le résultat escompté et de la laisser tomber pour aller vers autre chose », a-t-il expliqué.

Le Président d’ «African Performance Institute » a souligné la nécessité pour le secteur privé de s’organiser « parce qu’il serait très difficile pour l’Etat, dans sa volonté de construire sa stratégie numérique, d’avoir une multitude d’acteurs avec qui il doit parler au titre de ce même secteur ».

Revenant sur le thème de la rencontre, Ibrahima Nour Eddine Diagne a souligné l’intérêt d’interpeller les acteurs à travers l’urgence « parce que si nous n’arrivons pas à transformer tout cela en valeur, les autres acteurs économiques et pays auront mis en place des stratégies qui portent et qui finalement retarderont notre économie ».

Lancement de la 2è édition du Prix LafargeHolcim du Reporter pour la construction durable

L’entreprise de cimenterie, LafargeHolcim-CI, a procédé, mardi, au lancement de la deuxième édition de son Prix du reporter pour la construction durable autour du thème « Durabilité des routes et voiries, quel impact économique et social pour les populations? ».A travers ce concours, les hommes et femmes de média sont appelés à mettre en évidence le lien entre développement économico-social et infrastructures routières. Après la première édition organisée en partenariat avec l’AIP (Agence Ivoirienne de Presse), ce Prix est désormais ouvert à l’ensemble des journalistes de Côte d’Ivoire possédant leur carte de journaliste professionnel en cours de validité pendant toute la durée du concours. 

 ‘’ Le Prix  permet aux journalistes et reporters de mieux appréhender le principe de construction durable  à travers des exemples concrets observés dans les villes et villages de Côte d’Ivoire », a précisé Mme Géraldine Vovor,Responsable Communication Externe & Relations Publiques, lors de la présentation. 

Face aux nombreux chantiers de construction et réhabilitation de routes lancés par l’Etat, il importe, selon Xavier  Martin-Tillier, Directeur général de LafargeHolcim Côte d’Ivoire, de revenir sur ‘’les notions de qualité et de durabilité de ces routes » pour en dégager entre autres ‘’les impacts sociaux et économiques sur les populations ‘’. 

Les dossiers sont à transmettre par email sur : reporter-civ@lafargeholcim.com ou physiquement au siège de LafargeHolcim CI  au Plateau Avenue Noguès du 3 juin au 31 juillet 2019. Le règlement du concours peut-être retiré sur le site : www.lafargeholcim.ci 

LafargeHolcim Côte d’Ivoire, filiale du groupe LafargeHolcim, leader mondial des matériaux de construction,   est   le   producteur   du Ciment   Bélier.   Avec   plus   de   200   points   de   vente LafargeHolcim  assure  la  distribution  du  ciment  Bélier  et  de  400 autres références  produits  à travers   son  réseau   de  franchises Binastore. 

Malawi : Peter Mutharika prête serment pour un second mandat

Quelques heures après avoir été déclaré vainqueur de l’élection présidentielle, le président du Malawi, Peter Mutharika a prêté serment, mardi dans un stade de Blantyre, pour son deuxième mandat lors d’une cérémonie riche en couleurs.Après la prestation de serment, Mutharika a remercié les Malawites de « l’avoir élu pour les cinq prochaines années ».

« C’est une victoire pour le peuple et l’État de droit, et la démocratie a encore gagné », a-t-il déclaré, remerciant le peuple pour son élection et ses rivaux pour avoir mené de bonnes campagnes au cours des deux derniers mois.

Mutharika a appelé ses compatriotes à « accepter le fait qu’il ne pouvait y avoir qu’un seul gagnant ». « Alors passons à autre chose », a-t-il déclaré, avant d’ajouter : « Il y a du temps pour se battre, et il y a du temps pour s’unir. On a le temps de discuter et de nous entendre. Nous avons le temps de poursuivre nos objectifs personnels et nos objectifs nationaux. Il est temps de s’unir et de développer ce pays ».

Mutharika, qui dirige son Parti démocrate progressiste fondé par feu son frère Bingu il y a plus de 10 ans, a battu six autres candidats lors d’une présidentielle controversée, entachée par des accusations de fraude et d’irrégularités qui ont fini au tribunal ce week-end.

Le tribunal, après avoir entendu l’opposition et les avocats de la Commission électorale du Malawi (MEC), a décidé de lever l’injonction de l’opposition pour permettre à la MEC d’annoncer lundi soir la victoire de Mutharika.

Grève de trois jours des fonctionnaires bissau-guinéens

Le Syndicat des travailleurs bissau-guinéens a entamé, mardi, une grève de 72 heures pour amener le gouvernement aux négociations, paralysant ainsi l’administration publique du pays, a constaté APA.S’adressant à la presse, le Secrétaire général dudit syndicat, Julio António Mendonça a dit la détermination des grévistes  à poursuivre ce 4ème mot d’ordre jusqu’à la satisfaction de leurs revendications.

« Les revendications portent essentiellement sur la revalorisation des salaires et le paiement des arriérés de salaires », a expliqué M. Mendonça.

Les travailleurs de la fonction publique bissau-guinéenne exigent également une augmentation du salaire minimum à 100.000 f cfa, le retrait des fonctionnaires fictifs introduits par le chef du gouvernement, Aristides Gomes.

Trois personnes tuées dans un glissement de terrain après une forte pluie à Abidjan (Pompiers)

Un glissement de terrain survenu après la forte pluie qui s’est abattue lundi sur la capitale économique ivoirienne a emporté des habitations précaires à Yopougon dans l’Ouest d’Abidjan faisant trois morts dont un bébé de deux semaines, a appris APA mardi de source officielle. « Lundi 27 mai 2019 aux environs de 19h, le GSPM (Groupement des sapeurs-pompiers militaires) est alerté pour l’effondrement d’une baraque à Yopougon Micao. Le fourgon 41 de Yopougon engagé est face à un glissement de terrain ayant emporté une baraque et ses occupants. Le père de famille s’en ai sorti tandis que trois autres membres de la famille (l’épouse, la belle-mère et le nouveau-né de deux semaines) manquent à l’appel», rapportent les pompiers dans une note d’information.

«Après une fouille minutieuse des décombres, le corps de la belle-mère est découvert vers 21h. Les recherches ont été interrompues à 21h30. Elles reprendront à 06h30 ce matin et le corps de la mère de famille est découvert vers 09h suivi de celui du bébé vers 12h», précisent les soldats du feu.

 De son côté, le préfet d’Abidjan, Vincent Toh Bi Irié qui était sur le lieu du sinistre pour s’enquérir de la situation, a invité à son tour, dans une note d’information publiée sur sa page officielle facebook,  les populations d’Abidjan résidant dans les zones classées à risques de quitter ces lieux, estimant que la protection de la vie des populations est la «priorité» du gouvernement.

Dans la foulée, il a annoncé également la disparition d’une écolière de 10 ans dans les eaux de ruissellement et dont le corps est encore recherché.

 La Société d’exploitation et de développement aéroportuaire aéronautique et météorologique (SODEXAM) a annoncé des excédents pluviométriques cette année en Côte d’Ivoire par rapport à la saison des pluies de l’année dernière.

En 2018, rappelle-t-on, de fortes pluies survenues dans la nuit du 18 au 19 juin, ont fait 20 morts dans tout le pays dont 18 décès à Abidjan, la capitale économique ivoirienne, 1 mort à Tiassalé (Sud) et un autre à Guibéroua dans le centre-ouest ivoirien.

Sommet de l’OCI : Le ministre égyptien des Affaires étrangères se rend à la Mecque

Le ministre égyptien des Affaires étrangères, Sameh Choukri, se rendra mercredi à la Mecque pour participer à la réunion préparatoire des ministres des Affaires étrangères pour la 14ème session du Sommet de l’Organisation de la Coopération Islamique (OCI), prévue le 31 mai dans la même ville.Par Mohamed Fayed

Cette  réunion préparatoire devra traiter de nombreuses questions régionales et internationales présentant un intérêt pour les pays islamiques, et à leur tête la question palestinienne, le terrorisme et l’islamophobie, ainsi que les questions relatives à la coopération islamique.

Au cours de la réunion préparatoire, les ministres des Affaires étrangères devraient également adopter le projet de communiqué final, qui traite de toutes les questions liées à la Oumma islamique, avant de le soumettre aux dirigeants lors de la Conférence de l’OCI.

La 13ème conférence, tenue en avril 2016 à Istanbul sous le thème « L’unité et la solidarité pour la justice et la paix », avait insisté sur l’importance de l’unité et de la solidarité entre les pays membres pour trouver des solutions aux défis auxquels fait face le monde islamique.

L’Organisation de la coopération islamique (OCI) est la plus grande organisation intergouvernementale après l’ONU. Regroupant 57 États membres, sa vocation est de promouvoir la coopération au sein du monde islamique dans les domaines économiques, sociaux et culturels, mais aussi en ce qui concerne la sauvegarde des lieux saints de l’Islam.

Plus de 922 000 candidats à l »entrée en première 6ème en Mauritanie

Au total, 922 012 élèves en Mauritanie ont passé lundi et mardi le concours d’entrée en première année du collège sur l’ensemble du territoire, a rapporté à APA une source du ministère de l’Education nationale.« Sur ce chiffre, 3 315 élèves ont concouru uniquement pour le certificat de fin d’études primaires », a précisé notre source.

Près de 20 000 élèves sont issus d’écoles privées, alors que les autres ont suivi leur cursus dans l’enseignement public.

Les filles représentent un peu plus de 51% des candidats, soit 47 040 des élèves participant au concours.

Les examens ont été organisés dans un total de 948 centres, dont 140 à Nouakchott, 808 dans l’intérieur du pays et un seul à l’extérieur, notamment dans l’école mauritanienne à Bamako.