Démission du Premier ministre malien (officiel)

Le Premier ministre malien Soumailou Boubèye Maiga a démissionné de ses fonctions, peu après avoir remis au chef de l’Etat, Ibrahim Boubacar Keita, une lettre dans ce sens, a annoncé la présidence malienne dans un communiqué rendu public jeudi soir.Soumaila Boubèye Maiga qui était en poste depuis 16 mois, a quitté ses fonctions quelques heures avant l’examen par l’Assemblée nationale d’une motion de censure contre le Gouvernement déposée par des députés de l’opposition et de la majorité.

Les Sud-Africains invités à soutenir les victimes du cyclone Idai

Le ministre sud-africain des Arts et de la Culture, Nathi Mthethwa a appelé ses compatriotes à venir en aide aux victimes du cyclone Idai au Malawi, au Mozambique et au Zimbabwe.« Dans l’esprit d’Ubuntu (humanité), faisons notre part pour reconstruire les communautés affectées », a déclaré M. Mthethwa lors d’une conférence de presse au cours de laquelle il a réitéré le soutien aux victimes du cyclone.

Plus de 1.000 personnes seraient mortes des suites de la tempête qui a été précédée les inondations et les fortes pluies causées par Idai.

La Banque mondiale estime que les pays touchés auront besoin de plus de 2 milliards de dollars pour se remettre de la catastrophe qui a touché au moins 1,8 million de personnes.

Le ministère des Arts de la Culture s’est joint à ses départements frères pour mobiliser des dons en faveur des personnes affectées.

« Les artistes travaillent en vue d’un concert de charité prévu le 18 mai et qui aura lieu au Bez Valley Park (à Johannesburg) », a déclaré le ministre Nathi Mthethwa.

Il a également exhorté les artistes qui ne se sont pas engagés à se produire au concert à faire don de leur temps pour le concert, dont les recettes serviront à fournir aux survivants les articles essentiels dont ils ont besoin.

« Le public sera mobilisé pour faire don de denrées non périssables, de vêtements, d’eau potable, d’installations sanitaires, de jouets et de soutien médical », a-t-il dit.

Vingt femmes meurent en couches chaque jour en Côte d’Ivoire (Expert Banque mondiale)

Quelque vingt femmes meurent en couches chaque jour en Côte d’Ivoire, a révélé jeudi à Abidjan, Dr Emre Ozaltin, un économiste de la Banque mondiale qui s’exprimait lors de la cérémonie de clôture du premier dialogue national sur le financement de la santé qui a été présidée par le vice-président ivoirien Daniel Kablan Duncan, a constaté APA sur place.« Le niveau des indicateurs de santé de la Côte d’Ivoire ne reflète pas le niveau économique du pays. Le niveau de ces indicateurs reste préoccupant avec une espérance de vie à la naissance qui ne dépasse pas 54 ans,  une mortalité maternelle qui est parmi les plus élevées en Afrique et dans le monde. En effet, vingt femmes meurent en couches chaque jour en Côte d’Ivoire », a fait savoir Dr Emre au nom des partenaires internationaux au développement sanitaire en Côte d’Ivoire.

« Nous prenons l’engagement d’aligner nos priorités et nos interventions sur celles définies par le gouvernement… Nous soutenons la volonté exprimée  du gouvernement d’accroître de 15% le budget annuel consacré à la santé », a-t-il indiqué invitant les autorités ivoiriennes à prioriser les soins de santé primaire.

De son côté, le vice-président ivoirien, Daniel Kablan Duncan, a lui-aussi déploré la faiblesse des indicateurs de santé dans le pays relevant toutefois les efforts déployés par le gouvernement ivoirien. Ces efforts selon lui,  ont permis de faire baisser, entre autres,  le taux de mortalité infantile et le taux de mortalité néonatale.

 A cet effet, il a souligné que le gouvernement ivoirien a financé à environ 3000 milliards FCFA le secteur de la santé dans le pays sur la période 2014-2016.

Le dialogue national sur le financement de la santé, le premier du genre dans le pays a permis durant trois jours, aux acteurs nationaux et internationaux de ce secteur, d’examiner le dossier d’investissement national dans la santé et de dégager les axes prioritaires.

L’objectif principal de ce dialogue qui a réuni près de 500 participants autour du thème, « Investir dans la santé pour un avenir meilleur », est  d’améliorer la gouvernance sanitaire en Côte d’Ivoire.

Vers l’autonomisation des personnes vulnérables au Congo

Le gouvernement congolais a adopté un texte de loi qui vise à donner au système d’action sociale au congolais un fondement juridique qui lui a toujours manqué, en vue préserver l’autonomisation des personnes vulnérables.Selon le ministre de la Communication, porte-parole du gouvernement, Thierry Moungalla qui s’exprimait ce jeudi dans la presse locale, ce texte de loi a été  adopté par le gouvernement  lors de sa réunion hebdomadaire de mercredi dernier.

« Il est centré sur la prévention, la protection, la prise en charge et la promotion des personnes ou ménages vulnérables, les activités de l’action sociale ayant pour objet de préserver ou rétablir l’autonomie de ces catégories, leur dignité, leur intégrité physique ou psychique », a fait savoir Thierry Moungalla.

Selon lui, l’adoption de ce texte obéit au choix fait par le peuple constituant en 2015, d’édicter dans la loi fondamentale des mesures spécifiques en faveur des enfants, des personnes âgées, de personnes vivant avec un handicap et des populations autochtones.

Ainsi, ce texte adopté par les membres du gouvernement constitue un cadre de référence du dispositif institutionnel en matière de prévention, de protection, de prise en charge et de promotion des ménages et groupes vulnérables ainsi identifiés.

A cette occasion, a expliqué le porte-parole du gouvernement, le président de la République Denis Sassou N’Guesso s’est amplement félicité de l’adoption attendue d’un tel texte, refondateur de l’ensemble de notre politique en direction et en faveur des Congolaises et Congolais les plus vulnérables.

Ce texte sera transmis au Parlement pour adoption dans les prochains jours.

Le Groupe BOA va distribuer 39 milliards FCFA de dividendes pour l’exercice 2018

Le Groupe Bank of Africa (BOA) va distribuer 39 milliards de FCFA de dividendes à ses actionnaires au titre de l’exercice 2018 contre 38 milliards l’année précédente, annonce son directeur régional pour la zone UEMOA (Union économique et monétaire ouest-africaine), Mamadou Igor Diarra.« Nous allons distribuer 39 milliards FCFA de dividendes au titre de l’année 2018 contre 38 milliards l’année précédente », a dit M. Diarra à l’occasion de la présentation, mercredi à Abidjan,  des résultats au 31 décembre 2018 des six filiales de la BOA cotées à la Bourse régionale des valeurs mobilières (BRVM).

Selon M. Mamadou  Igor Diarra « chaque banque à son calendrier de distribution » qui commence un mois après la tenue de l’Assemblée générale des actionnaires. Déjà, certaines filiales se sont soumises à cet exercice et d’autres devraient le faire dans les jours à venir.  

« Nous finirons toute la distribution avant la fin du semestre », a-t-il assuré. Le directeur régional de la zone UEMOA de la BOA s’est surtout félicité de « constater avec satisfaction que malgré le contexte difficile », le Groupe a affiché des résultats en progression.  

Les filiales, dira-t-il, « ne sont pas nécessairement à la même enseigne. Certes la place ivoirienne est un peu plus stable, celles du Sénégal et du Bénin comme celle du Togo, mais ce n’est pas le cas pour celles du Mali, du Burkina et du Niger qui ont été un peu impactées par l’insécurité constatée » dans la zone.

« Mais globalement, nous sommes très satisfaits des performances de nos banques malgré un contexte marqué par un accroissement de la réglementation, où les banques sont passées sous le dispositif de Bâle II à Bâle III et ont migré sur un plan comptable révisé », a-t-il ajouté.           

Le groupe BOA veut davantage conforter ses ressources et emplois au regard du fort potentiel des Petites et moyennes entreprises (PME) qui constituent un véritable levier de croissance, et ce faisant créer de la richesse tout en prenant en charge toutes les préoccupations en termes d’emploi des jeunes dans les différents pays.

Dans cette optique, « la banque a fait un virage pour proposer aux PME de notre espace, non seulement des instruments de financement mais également des outils (de digitalisation) pour gérer ces relations avec nos banques » depuis le bureau ou via son smartphone, a-t-il poursuivi.   

Le secteur bancaire est « très dynamique et nous sommes très contents d’être avant-gardistes », a déclaré M. Mamadou Igor Diarra, qui note le soutien de la BMCE Bank, actionnaire majoritaire, et troisième banque au Maroc. 

« C’est une véritable coopération Sud-Sud dont les bienfaits et les retombés sont constatés au niveau de nos différentes places bancaires », a-t-il fait observer. Le groupe Bank of Africa veut par ailleurs faire de la communication financière au sein de l’espace UEMOA l’un de ses défis.  

Le Groupe Bank of Africa est aujourd’hui implanté dans 18 pays sur le continent dont huit en Afrique de l’Ouest, huit en Afrique de l’Est et dans l’Océan Indien (Burundi, Djibouti, Éthiopie, Kenya, Madagascar, Ouganda, Tanzanie, Rwanda), en RDC ainsi qu’en France.

BMCE Bank apporte un puissant soutien stratégique et opérationnel au Groupe Bank of Africa, ainsi qu’un accès direct à des marchés internationaux grâce à sa présence en Europe, en Asie et en Amérique du Nord. Le Groupe BOA compte quelque 6.000 collaborateurs. 

Athlétisme U18-U20 : le Kenya domine les débats après 2 journées

Au terme des deux premières journées des championnats d’Afrique d’athlétisme U18 et U20, qui se déroulent à Abidjan, le Kenya vient en tête du classement avec 17 médailles dont 5 en or, 8 en argent et 4 en bronze.Les Kenyans sont suivis des Sud-Africains qui totalisent 14 médailles (5 or, 5 argent et 4 bronze). Le podium est complété par le Nigeria avec ses 10 médailles dont 5 en or, et 5 en argent.  

L’Ethiopie arrive au pied du podium avec 10 médailles, également, dont 3 or 2 argent et 5 bronze. La Côte d’Ivoire, pays organisateur n’a pas encore décroché la moindre médaille. 

Récapitulatif des médailles par pays 

1 Kenya   17médailles (5 Or, 8 Argent, 4 Bronze)

2 Afrique du Sud     14 (5 0r, 5 Argent, 4 Bronze)

3 Nigeria      10 (5 Or, 5 Bronze)

4 Ethiopie    10 (3 Or, 2 Argent, 5 Bronze)

5 Egypte        4 (2 Or, 1 Argent, 1 Bronze)

6 Maroc         3 (1 Or, 2 Argent)

7 Gambie       2 (1Or, 1 Argent)

8  Zambie   1 (Argent)

9 Ouganda    1 (Argent)

10  Ghana      1 (Bronze)

10 ex. Tunisie   1 (Bronze)

Digitalisation: la plateforme «Baobab » du Trésor public ivoirien présentée dans 3 régions

La plateforme « Baobab » qui rentre dans le cadre de la digitalisation du Trésor au profit des clients a été présentée dans les localités de Yamousoukro (Centre), Adzopé (Est) et Agboville (Sud) respectivement mardi, mercredi et jeudi, a appris APA auprès de cette institution.Le  chef de mission Eva Carole  Anossé a rappelé  aux populations «  que la création de Baobab s’inscrit dans le cadre de la modernisation des outils et méthodes de gestion, l’un des quatre axes du Plan stratégique de développement (PSD)  2016-2020 du Trésor public ».

L’Institution entend davantage satisfaire ses clients par le traitement  diligent de leurs préoccupations, plaintes et réclamations. «C’est ce qui explique  la mise  en place de cet outil numérique moderne et innovant pour une meilleure gestion de la relation-client», a-t-elle expliqué selon une note d’information transmise à APA.

A travers Baobab, la Direction générale du Trésor et de la comptabilité publique entend améliorer le taux de satisfaction de ses clients en leur offrant en toute transparence, un outil interactif de traitement de leurs préoccupations et de suivi en ligne de leurs dossiers.

Mme Anossé a soutenu que Baobab est «  une solution digitale qui permet au client de suivre en temps réel le statut de son dossier ou mandat assignés dans les postes comptables et services du Trésor public  accessible à partir du lien baobab.tresor.gouv.ci ».

Des démonstrations ont été également faites en vue de permettre à l’assistance (autorités administratives, chefs  coutumiers, opérateurs économiques et autres usagers) de mieux comprendre le fonctionnement de cette plateforme.

Dans ces trois localités, les populations n’ont pas caché leur satisfaction. Baobab, ont reconnu pour la plupart des participants, constitue une innovation technologique qui révolutionnera sans aucun doute, la relation entre le Trésor public et ses usagers/clients.

Lancé le 26 octobre 2018 à Abidjan, ce système de gestion de la relation client est un espace interactif de traitement « en temps réel » des préoccupations des usagers et clients de cette institution.

Par ailleurs, il vise notamment à améliorer le taux de satisfaction des clients en leur offrant en toute transparence, un outil interactif de traitement de leurs préoccupations et le suivi en ligne de leurs dossiers.

Un dealer arrêté avec 146,5 Kg de cannabis à Abobo, dans le Nord d’Abidjan

Un dealer en possession de 146,5 Kg de cannabis, a été arrêté jeudi par des éléments de la a brigade de sécurité de la gendarmerie d’Abobo, une commune populaire dans le Nord d’Abidjan, écrit l’institution dans un post sur sa page Facebook.« Un dealer arrêté et 146,5 kilogrammes de cannabis saisis, tel est le bilan d’une opération rondement menée par des éléments du secteur 5 de la Brigade de sécurité de la gendarmerie nationale et de la brigade territoriale d’Abobo », précise la note.

 L’individu interpellé a été pris au filet « ce jeudi 18 avril 2019, à 05 heures du matin dans la commune d’Abobo », poursuit le texte produit par la gendarmerie nationale de Côte d’Ivoire.

 Pour assurer la sécurité des personnes et des biens, les patrouilles des forces de l’ordre ont été davantage renforcées dans le District d’Abidjan.

Athlétisme : « On peut être champion sans se faire doper » selon le Coach de Marie Josée Ta Lou

Anthony Koffi, le coach de l’athlète ivoirienne Marie Josée Ta Lou a estimé, jeudi, dans un atelier en marge des championnats d’Afrique d’athlétisme U18-U20, qu’on «peut être champion sans se faire doper ».Le technicien ivoirien présentait une communication sur les dangers liés au dopage dans un atelier de formation à l’attention des journalistes présents pour la couverture des championnats d’Afrique, à l’initiative du Comité des Médias pour la promotion de l’Athlétisme en Afrique de l’Ouest (COMPAAO).

Pour Anthony Koffi, le recours à des substances médicamenteuses pour améliorer les performances est un leurre et particulièrement nocif à la santé. « On peut être champion sans se faire doper », martèle-t-il.

Selon M. Koffi, l’athlète doit observer une prudence dans ce qu’il boit ou utilise comme médicaments, déconseillant  des substances interdites, des stimulants, amphétamines et certaines hormones. Il  souligne que «ces produits dopants ont des effets psychologiques » allant de «l’agressivité au trouble de sommeil ».

« Chez les hommes, l’utilisation de produits dopants peut entraîner l’hypertension artérielle, l’acné du visage, la calvitie anticipée, le changement des lipides sanguins, l’atrophie testiculaire, voire la stérilité », indique Anthony Koffi.

Chez l’athlète dame, le dopage peut causer « la résolution de la voix grave, l’hypertrophie du clitoris, la taille des seins, la suppression des menstruations », explique-t-il, précisant que  « la stérilité est une autre conséquence de l’utilisation des substances dopantes ».

Pour avoir un corps sain, le coach de Ta Lou conseille aux athlètes de « manger utile, bien dormir, prendre les compléments alimentaires conventionnels et équilibrer son système fonctionnel », car, conclut-il, « il y a une vie après la carrière d’athlète ».

Côte d’Ivoire: l’investissement dans la santé 2020-2024 estimé à 1658 milliards FCFA

Le budget du dossier d’investissement national dans la santé 2020-2024, un outil qui vise à renforcer le système sanitaire en Côte d’Ivoire, a été estimé à plus de 1658 milliards FCFA au terme du premier dialogue national sur le financement de la santé qui a réuni à Abidjan plus de 500 acteurs nationaux et internationaux de ce secteur, a appris APA jeudi sur place dans la capitale économique ivoirienne.« Le dialogue national sur le financement de la santé vise à valider le dossier d’investissement dans la santé… Les résultats auxquels ont abouti les principaux participants, indiquent un coût total de plus de 1658 milliards FCFA de budget du dossier d’investissement national dans la santé sur la période 2020-2024», a rapporté Dr Eugène Aka Aouélé, le ministre ivoirien de la santé et de l’hygiène publique à l’issue de ces assises qui ont été couronnées par un « sommet présidentiel» présidé par le vice-président ivoirien Daniel Kablan Duncan.

Selon Dr Aouélé, « le  meilleur reste à venir » pour le système sanitaire ivoirien car  ce dossier d’investissement national sera soumis au président Alassane Ouattara et à son gouvernement pour adoption.

 Selon lui, la réforme hospitalière annoncée récemment par les autorités ivoiriennes « démontre notre volonté d’investir dans l’homme ivoirien ». Toutefois, a reconnu Dr Aouélé, plusieurs défis restent à combler comme la réduction du taux de mortalité maternelle, la lutte contre le paludisme et le VIH-SIDA.

Dans le même élan, le vice-président ivoirien Daniel Kablan Duncan qui représentait à ces assises le président ivoirien Alassane Ouattara, a égrené les défis du système sanitaire ivoirien malgré les efforts déployés par le gouvernement.

« Malgré les efforts déjà effectués, l’enquête démographique 2012 indique que l’espérance de vie en Côte d’Ivoire, est de 55 ans, la cinquième la plus faible au monde. Le taux de mortalité maternelle est de 614 décès pour 100.000 naissances vivantes, le deuxième plus élevé au monde. Le taux de mortalité qui est de 128 décès pour 100.000 habitants, le onzième le plus élevé au monde», a, entre autres énuméré M. Duncan.

« Le dossier d’investissement qui a été présenté lors de ce dialogue est un outil qui vise à combler les déficit de financement et à renforcer le système de santé. L’objectif recherché est de rendre le secteur de la santé totalement efficient et efficace», a-t-il indiqué.

Le vice-président ivoirien a conclu son adresse en assurant que le gouvernement « confirme sa volonté de redynamiser le secteur de la santé » de sorte à faire de la Côte d’Ivoire, un « un hub régional médical ».

Avant lui, les partenaires techniques et financiers du secteur de la santé en Côte d’Ivoire qui ont également participé à ce conclave, ont pour la plupart, plaidé pour une augmentation de la part du budget national  consacré à la santé qui est actuellement de 5,9%.

 « Les indicateurs actuels de la santé en Côte d’Ivoire ne sont pas là où nous voulons qu’ils soient », a regretté Peter Sands du Fonds Mondial assurant cependant de l’engagement des partenaires techniques et financier à accompagner la Côte d’Ivoire.

Initié par le gouvernement ivoirien, le premier dialogue national sur le financement de la santé a été un cadre d’échanges ouvert, inclusif et transparent où l’ensemble des acteurs nationaux et internationaux intervenant dans la santé en Côte d’Ivoire ont débattu sur la problématique centrale du financement durable de ce secteur.

La Chine, premier client du Bénin avec 17,4% des exportations

La Chine a été le principal client du Bénin en 2018, avec 17,4% de la valeur globale des biens vendus à l’extérieur, informe le dernier bulletin d’information de l’Institut national de la statistique et d’analyse économique (Insae) de mars 2019, dont APA a obtenu copie jeudi.Les principaux produits exportés vers la Chine sont le coton, les barres et profilés en fer ou en acier y compris les palplanches, les produits laminés plats en fer ou en acier non alliés, non plaqués ni revêtus.

Les principaux produits importés détaillés par le bulletin sont les motocycles (y compris les cyclomoteurs) et cycles, avec ou sans moteur, fauteuils roulants et autres véhicules pour invalides. A cette liste s’ajoutent le riz et les véhicules automobiles.

La publication de de l’Institut national de la statistique et d’analyse économique révèle que le Nigéria est le deuxième client du Bénin avec 13,3% de la valeur des exportations. Et le troisième pays partenaire du Bénin à l’exportation au titre du quatrième trimestre de l’année 2018 est le Viêtnam avec au total 10,2% de la valeur des exportations.

Nigéria: le Procureur général suspendu pour violation du Code de conduite

Le tribunal de l’éthique professionnelle du Nigéria (CCT) a reconnu coupable, jeudi, le Procureur général, Walter Onnoghen et l’a suspendu pour 10 ans au cours desquels il ne pourra exercer aucune fonction publique.Le président du tribunal, M. Danladi Umar a déclaré qu’Onnoghen est  coupable des six chefs d’inculpation, dont fausse déclaration de patrimoine. Il a également demandé qu’Onnoghen soit démis de ses fonctions de Procureur général et de président du Bureau de l’éthique et de la déontologie (CCB).

M. Danladi a conclu que le gouvernement fédéral a présenté suffisamment de preuves qu’Onnoghen avait enfreint le Code de conduite de la fonction publique et que toutes les sommes trouvées dans son compte seraient saisies et rendues au trésor fédéral.

Onnoghen faisait l’objet de poursuites suite à une pétition lancée contre lui par une organisation de la société civile, l’Initiative de lutte contre la corruption.

Sécurité nucléaire : adoption à Ouagadougou d’un plan d’action du G5 Sahel

Des acteurs de la sûreté et de la sécurité nucléaires ont achevé, jeudi à Ouagadougou, un atelier en adoptant le plan d’actions du G5 Sahel regroupant le Burkina Faso, le Mali, la Mauritanie, le Niger et le Tchad.Il s’est agi du forum des autorités en charge de la sûreté et de la sécurité nucléaires qui a réuni les 17 et 18 avril 2019 des experts des pays membres du G5 Sahel et du Sénégal.

La rencontre intervient après l’adoption de la charte du G5 Sahel le 25 juillet 2018 à Nouakchott (Mauritanie) et marque ainsi la création du forum des autorités en charge de la sûreté et de la sécurité nucléaires des pays du G5 Sahel et du Sénégal.

Selon le président du forum, Ahmed Moulaye Salah, la rencontre de Ouagadougou a permis d’examiner et de valider le plan d’action et le règlement intérieur de la structure.

La signature d’un mémorandum d’entente avec l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) était aussi au menu du conclave.

De l’avis de M. Salah, «le forum a été mis en place dans le but d’unifier les efforts et les moyens pour contrôler les mouvements, notamment transfrontaliers des matières radioactives, contrer leur usage illégal et renforcer la sûreté nucléaire entre les pays signataires».

Les statistiques de l’AIEA indiquent que 3.543 incidents ont été enregistrés dans le monde de 1995 à nos jours, dont 162 en Afrique avec 45 cas confirmés de l’existence d’une volonté manifeste d’utilisation malveillante des matières radioactives.

1,3 million d’euros de l’UE pour les réfugiés maliens en Mauritanie

L’Union européenne a octroyé une enveloppe de 1,3 million d’euros à l’UNICEF pour les populations réfugiées et la communauté hôte en Mauritanie, selon un communiqué conjoint des deux institutions.Au nombre de 57.000, les réfugiés maliens en Mauritanie dont un sur deux est un enfant sont logés dans le camp de M’berra (extrême est du pays).

« Sans assistance en éducation et protection, les enfants du camp seraient livrés à eux-mêmes et exposés à de grands risques créant ainsi des conditions propices à la délinquance, aux mariages précoces et à toute forme de violence à l’égard des enfants », a expliqué Hervé Périès, représentant de l’UNICEF à Nouakchott, cité par le communiqué.

De son côté, le chef du bureau régional pour Afrique de l’Ouest de l’Aide Humanitaire de l’UE, Pierre Yves Scotto a souligné que les enfants sont parmi les réfugiés les plus touchés par les crises et que leur éducation est systématiquement interrompue lors d’un déplacement de population.

Le communiqué a précisé que le soutien financier européen a permis la scolarisation de 5.100 élèves au primaire, dont 2.540 filles pour l’année scolaire 2018-2019.

Outre les distributions trimestrielles de kits scolaires individuels, l’appui en question a également permis la réinsertion de plus de 319 élèves à l’école (dont 148 filles) et la formation de 130 enseignants, a ajouté le texte.

L’UE et l’UNICEF ont aussi fait état du financement, grâce à la subvention européenne, de la construction d’un nouveau lycée comptant dix salles de classes et d’une bibliothèque en cours de finalisation.

Elles ont signalé que dans le cadre de l’éducation non-formelle, plus de 2.000 jeunes ont été alphabétisés et 75 formés en métiers.

Par ailleurs, note le communiqué, 1.813 enfants ont bénéficié d’un paquet intégré de services de protection comprenant l’accès à l’état-civil, l’appui psychosocial et l’appui en activités génératrices de revenus.

Le Maroc « a beaucoup d’appétit pour les produits africains du sud » (officiel)

Le président du Salon international de l’agriculture au Maroc (Siam), Tariq Sijilmassi a confié à APA, jeudi à Meknès (nord), que son pays « apprécie » beaucoup les produits que les pays africains du sud du Sahara présentent à la 14e édition de ce salon.« Nous les apprécions en tant que consommateurs marocains. On a beaucoup d’appétit pour les produits africains du sud. On les connait. Ce sont des traditions culinaires que nous apprécions énormément », a dit M. Sijilmassi, interrogé en marge de ce salon ouvert depuis le 16 avril dernier et devant se poursuivre jusqu’au 21 avril prochain.

Hormis la participation pour la première fois de 5 continents, ainsi que la présence renforcée de pays issus d’Asie et d’Amérique Latine, on note par ailleurs la présence de beaucoup de pays africains subsahariens parmi les 240 exposants internationaux originaires de 61 pays.

Et pour le président du Siam, cette situation est tout à fait naturelle.

« Le Maroc est un pays africain, il est quand normal qu’il se tourne vers ses frères africains pour commercer et ne soit pas resté coincé dans une relation sud-nord. Nous voulons des relations sud-sud, et c’est ce qui est en train de se développer. Et on en est extrêmement fiers », a souligné Tariq Sijilmassi, par ailleurs président du Crédit Agricole du Maroc (CAM).

Ce dernier voit par ailleurs un avenir très prometteur dans les relations agro-alimentaires entre l’Afrique et le reste du monde, et son pays entend y jouer pleinement son rôle.

« 60% des terres agricoles disponibles dans le monde sont en Afrique. C’est-à-dire que le réservoir de nourriture pour le monde, c’est l’Afrique. Simplement, les Africains doivent prendre conscience de ça », a noté M. Sijilmassi.

« D’abord nous allons nous en tant qu’Africains contribuer à l’autosuffisance alimentaire de l’Afrique, nous nourrir nous-mêmes. Et puis demain, comme nous le faisons déjà pour le café et le cacao entre autres, faire de l’Afrique l’acteur majeur de l’agro-alimentaire dans le monde », a souligné le président du Siam, indiquant également que « l’initiative Triple A » de son pays s’inscrit dans cette lancée.

Burkina: une grève paralyse les écoles puliques

La grève de 24 heures lancée sur toute l’étendue du territoire burkinabè par la Coordination nationale des syndicats de l’éducation (CNSE) a paralysé les établissements publics, a constaté APA jeudi à Ouagadougou.Plusieurs écoles publiques de Ouagadougou ont fonctionné au ralenti, tout comme dans d’autres localités du Burkina Faso.

Dans la capitale burkinabè, la plupart des élèves et certains enseignants du public ont préféré rester à la maison, suite au mot d’ordre de grève lancé par la CNSE.

Des grévistes se sont retrouvés à la Bourse de travail de Ouagadougou où s’est tenu le piquet de grève.

Au cours d’une conférence de presse, animée le weekend dernier, les responsables syndicaux avaient indiqué que «d’autres actions seront entreprises, si à l’issue de la grève, il n’y a pas de réaction positive du gouvernement».

Le présent mouvement d’humeur intervient après deux mois de suspension du mot d’ordre de boycott de certaines activités académiques.

La Coordination dresse un bilan non satisfaisant de la mise en œuvre du protocole d’accord signé entre elle et le gouvernement. Elle estime que «le gouvernement demeure toujours dans une perspective de sabotage du système éducatif car, malgré les concessions faites, il ne souhaite pas une résolution du problème posé avec diligence».

La plateforme revendicative de la coordination comporte des points principaux, à savoir le statut valorisant, l’opérationnalisation des décrets relatifs à l’octroi d’une bonification (satisfaite à 12%) et à la correction des indemnités (satisfaite de près de 50%).

A ces points s’ajoutent «le dossier des personnels des ex-garderies populaires qui attend depuis quinze mois que le gouvernement tienne ses engagements et d’autres points qui restent entièrement non satisfaits, dont le trousseau pédagogique, la cantine scolaire, l’allocation aux établissements de moyens de fonctionnement, le respect des normes liées aux effectifs dans les classes, etc.».

La Coordination nationale des syndicats de l’éducation (CNSE) regroupe quinze centrales syndicales du ministère de l’Education.

Can U17 2019 : la Guinée surprend le Sénégal (2-1)

L’équipe nationale U17 de la Guinée a renversé celle du Sénégal sur le score de deux buts à un, jeudi à Chamazi stadium de Dar-Es-Salam (Tanzanie), en match comptant pour la deuxième journée de la Coupe d’Afrique des nations de la catégorie.Les Lionceaux ont pourtant bien entamé la partie en ouvrant le score par l’intermédiaire de Samba Diallo. L’attaquant sénégalais, d’une frappe croisée du gauche à l’entrée de la surface de réparation, trompe la vigilance du gardien guinéen (1-0, 10ème mn).

Les cadets guinéens égalisent grâce à Algassime Bah qui, profitant de la grossière erreur d’un défenseur central sénégalais, fusille le portier El Hadj Malick Guèye (1-1, 33ème mn). Les deux formations rejoignent les vestiaires sur ce score de parité.

Dès le début de la seconde période, le Sénégal évolue en supériorité numérique après l’expulsion du capitaine de la Guinée Alya Bangoura pour cumul de cartons. Samba Diallo, à la réception d’un centre du remuant Aliou Baldé, a l’opportunité de redonner l’avantage au Sénégal mais sa reprise spontanée du gauche s’envole (54ème mn).

La Guinée se montre aussi dangereuse par Algassime Bah qui, d’une volée puissante, oblige le dernier rempart sénégalais à s’allonger pour repousser le danger (60ème mn).

Intenable sur son côté, Aliou Baldé dépose son vis-à-vis grâce à sa pointe de vitesse mais son centre repris par Samba Diallo puis Mouhamadou Moustapha Diaw est miraculeusement stoppé par le gardien guinéen (62ème mn).

Le latéral gauche du Sénégal, Birame Diaw, auteur d’une faute de main sur une contre-attaque de la Guinée, reçoit un second carton jaune synonyme d’expulsion (67ème mn). A partir de cet instant, les cadets guinéens créent fréquemment le danger dans la moitié de terrain adverse.

La Guinée passe logiquement devant sur un but du nouvel entrant Momo Touré. L’attaquant de pointe, lancé en profondeur, bat le portier sénégalais d’une subtile reprise du droit (1-2, 80ème mn).

Le Sénégal ne recolle pas à la marque et s’incline devant la Guinée. Dans l’autre rencontre du groupe, le Cameroun a dominé le Maroc sur le score de deux buts à un. Les Lionceaux indomptables totalisent désormais six points avec deux victoires en autant de sorties.

Le Cameroun est suivi de la Guinée qui compte trois points, du Sénégal et du Maroc qui ont chacun un point. Les Lionceaux du Sénégal, même s’ils s’imposent face au Cameroun lors de l’ultime journée prévue dimanche prochain, n’ont plus leur destin en main.

RCA : arrestation du porte-parole du Groupe de Travail de la Société Civile

La gendarmerie centrafricaine a arrêté, jeudi, Crescent Beninga, porte-parole du Groupe de Travail de la Société Civile (GSTC), une organisation de la société civile qui avait appelé la population à observer une journée ville morte lundi dernier pour dénoncer le manque d’eau potable à Bangui et la nomination de responsables des groupes armés à des postes de responsabilité dans l’administration publique.Son arrestation a été menée par la section de recherche et des investigations de la gendarmerie nationale suite à un mandat d’arrêt du Procureur général de la Cour d’Appel de Bangui, Eric Didier Tambo qui avait qualifié l’appel à la ville morte d’atteinte à la sûreté de l’État.

La maison de Crescent Beninga et le bureau de GSTC ont été par ailleurs perquisitionnés par les forces de l’ordre.

Gervais Lakosso, principal responsable de cette organisation non gouvernementale avait été arrêté en 2016 pour avoir organisé une manifestation demandant le départ des Casques bleus de la Centrafrique, avant d’être libéré après plusieurs mois de détention.

Sénégal : évolution contrastée des prix des variétés de riz en février

Le prix du kilogramme de riz brisé ordinaire et celui du riz parfumé au Sénégal ont connu une évolution contrastée au mois de février 2019 comparé au mois précédent, a appris APA jeudi auprès de la Direction de la prévision et des études économiques (DPEE).Sur le marché local, le prix du kilogramme de riz brisé ordinaire a ainsi reculé de 1%, en variation mensuelle, durant la période sous revue s’échangeant à 294 FCFA alors que celui du riz parfumé est resté stable à son niveau de 407 FCFA (1 FCFA équivaut à 0,0017 dollar).

Sur le marché international du riz, les cours des variétés indienne et thaïlandaise (25% brisure) ont pris des orientations distinctes, en février 2019. Compte tenu de l’abondance des disponibilités exportables en Inde, les prix du riz, notamment ceux de la qualité 25% brisure, ont enregistré un repli mensuel de 1,1%, en février 2019. De son côté, le cours du riz thaïlandais de même qualité affiche un accroissement de 0,2% sur la même période.

Sur le premier bimestre 2019, les prix respectifs des riz indien et thaïlandais (25% brisure) ont reculé de 7,5% et 3,4% par rapport à la même période de 2018.

Dans sa publication de mars 2019, le département américain de l’agriculture (USDA) a évalué l’offre mondiale de riz à 664,2 millions de tonnes pour la campagne actuelle, soit des progressons respectives de 1% et 2,9% par rapport aux prévisions du mois précèdent et aux estimations de la campagne 2017-2018.

Quant aux prévisions de mars 2019 de la demande mondiale de riz, situées à 491,9 millions de tonnes, elles ont aussi augmenté de 0,3% et 1,9% par rapport, respectivement, à celles du mois de février et aux estimations de la campagne 2017-2018.

RCA : le ministre du Commerce met en garde contre la spéculation des prix

Le ministre du Commerce, Mahamat Yacoub Taïb, a mis en garde les opérateurs économiques qui font de la rétention de produits afin de spéculer sur les prix des denrées de première nécessité comme la farine de blé, le sucre, le sel, le ciment et le fer.Les commerçants qui mettent sur le marché leurs produits sans que les prix ne soient homologués par son ministère, s’exposent à des sanctions, a affirmé Mahamat Yacoub Taïb qui rencontrait, mardi soir, les responsables des sociétés importatrices et des associations de consommateurs.

Il y a deux semaines, des Casques bleus désireux de récupérer des voitures confisquées par les combattants du Front démocratique du peuple centrafricain (FDPC) ont mené une expédition punitive contre ces derniers.

Les affrontements qui se sont déroulés à Zoukombo, village situé à 452 km à l’ouest de Bangui, ont entraîné une hausse des prix des produits de première nécessité à Bangui puisque le corridor Bangui (Centrafrique) – Garoua Mboulaï (Cameroun), un axe principal d’importation de la RCA, est devenu infréquentable pour les camionneurs qui craignent pour leur vie.

Le manque de coopération freine les entreprises francophones (responsable)

Le secrétaire d’Etat en charge des Sénégalais de l’extérieur, Moïse Sarr, a déploré, jeudi à Dakar, «le manque de coopération» entre les entreprises de l’espace francophone et appelé à la mise en place d’un partenariat soutenu et fécond entre les sociétés de la zone «afin d’y apporter une réponse globale».« Le manque de coopération est une source d’inefficience et de gaspillage, ce qui a pour finalité inéluctable de bloquer la croissance, l’investissement et la réduction de la pauvreté », a notamment dit M. Sarr qui présidait l’ouverture du Forum international des entreprises francophones (FIEF).

Ainsi, il a invité le Groupement du Patronat Francophone, organisateur de ce forum, à faciliter les contacts entre les entreprises du monde francophone et les institutions nationales, internationales et les bailleurs de fonds.

« L’espace de la Francophonie représente environ 8,5% du PIB mondial et 20% des échanges mondiaux de marchandises. A ce titre, il doit participer et pleinement à la création d’un secteur privé fort, productif, socialement innovant, générateur d’emploi et de richesse », a martelé M. Sarr.

Organisé pour la première fois en terre africaine, le FIEF se présente comme un cadre de promotion des entreprises francophones et de renforcement de l’espace économique francophone pour en faire un espace de coopération et de solidarité privilégié.

Quatre tables rondes portant entre autres sur le renforcement de la connectivité des régions francophones par le commerce et l’investissement, les solutions 2.0 pour développer les affaires au sein de la francophonie économique, la nouvelle attractivité de la francophonie économique dans la perspective 2030 et l’entreprenariat au féminin, quels enjeux pour la francophonie économique, rythmeront les deux jours (18 au 19 avril) d’échanges entre les acteurs économiques.

La Banque mondiale approuve plus de 116 milliards Fcfa pour le secteur de la santé en Côte d’Ivoire

La Banque mondiale a approuvé plus de 116 milliards de Fcfa pour le secteur de la santé en Côte d’Ivoire, a indiqué mercredi la directrice générale du Groupe, Kristalina Georgieva, après la visite d’un centre hospitalier public.Mme Kristalina Georgieva a visité avec une équipe de la Banque mondiale, la maternité et le bloc opératoire ainsi que la salle d’accouchement de l’hôpital général de Bingerville, à l’Est d’Abidjan. Et ce, aux fins de constater les résultats du projet concernant le Financement basé sur la performance.

 « La semaine dernière la Banque mondiale a approuvé un projet pour 200 millions de dollars américains (116,104 milliards Fcfa) pour appuyer le secteur de la santé en Côte d’Ivoire »,  a fait savoir le directrice générale de l’institution. 

La CEO du Groupe de la Banque mondiale, Kristalina Georgieva, s’est engagée à travers son institution à achever le bâtiment d’hospitalisation de l’Hôpital général de Bingerville, lors de sa visite.

Elle s’est félicitée des résultats obtenus. Cet hôpital qui était dans un état de dégradation avancé, se trouve aujourd’hui parmi les meilleurs hôpitaux du pays avec des scores très appréciables sur la réduction de la mortalité maternelle.

Selon Mme Nathalie Tan Fondio, la directrice de cet hôpital, la prévalence contraceptive s’est établie en 2018 à 42,97% au-dessus de la couverture nationale qui est de 24%. Ces résultats ont été atteints grâce aux associations féminines qui sont des relais au niveau de la communauté.

Ce projet a permis de maintenir un standard minimum de qualité au niveau de l’hôpital qui a été mis sous contrat de performance en août 2016. Pour mener à bien ce contrat, il a été désigné dans chaque service un point focal en vue de la mise en œuvre du financement basé sur la performance.

Le nombre d’accouchement est passé de 1 870 en 2017 à 2034 accouchements en 2018, affichant «une baisse drastique des décès maternels qui sont passés de six décès sur 1870 accouchements en 2017 à un décès sur 2034 accouchements en 2018 soit une baisse de 83,33% », a indiqué Mme Fondio.

Le ministre ivoirien de la Santé et de l’Hygiène publique,  Aka Aouélé, a dit « merci » à ses hôtes pour « cet engagement fondamental qui permet à la Côte d’Ivoire de permettre à chaque population d’avoir droit à la vie, le premier droit de l’Homme ».

Gambie : découverte d’une fosse commune dans une caserne militaire

Une équipe d’experts médico-légaux de la Police gambienne, en collaboration avec la Commission Vérité et réconciliation et réparations (TRRC), a découvert une fosse commune dans la caserne militaire de Yundum, localité située à 16 km de Banjul.La découverte a eu lieu hier mercredi et les corps –au nombre de sept–  retrouvés dans la fosse commune seraient ceux des victimes du coup d’État manqué du 11 novembre 1994. L’identité des victimes n’a pas encore été établie, même si on soupçonne que les lieutenants Basiru Barrow, Abdoulie Dot Faal et Gibril Saye seraient enterrés sur ce site.

Les familles des victimes étaient présentes à la caserne Yundum pour voir les ossements qui seraient ceux des soldats tués peu après un prétendu coup d’État déjoué, il y a cela 24 ans, par la junte militaire dirigée par Yahya Jammeh.

Des os, des crânes, un anneau, des fils apparemment utilisés pour attacher les victimes, des tenues de militaires ainsi que des sous-vêtements ont été déterrés. L’expert médico-légal en chef de la TRRC, Thomas R. J. Gomez, a déclaré qu’il a fallu deux semaines à l’équipe pour identifier la fosse commune et exhumer les corps.

Il a ajouté que, dans les semaines à venir, deux autres fosses communes à l’intérieur de la caserne seront ouvertes.

La découverte de cette fosse commune intervient après les auditions de la TRRC au cours desquelles de nombreux témoins ont affirmé que les personnes accusées de mutinerie avaient été exécutées dans une forêt avant que leurs corps ne soient transportés à la caserne de Yundum pour leur enterrement.

La mise en œuvre de l’Accord de paix en vedette dans la presse centrafricaine

Les journaux centrafricains, parus jeudi, traitent entre autres de la visite en Centrafrique de la mission conjointe de l’Union Africaine (UA), de l’Organisation des Nations-Unies (Onu) et de l’Union Européenne (UE) mais aussi de la tension notée dans le gouvernement centrafricain.L’Agence Centrafricaine de Presse (Acap) annonce qu’une délégation de la mission conjointe Union Africaine, Nations-Unies et Union Européenne s’est rendue, lundi dernier, à Bambari et à Bangassou à l’est de la RCA afin de discuter avec la population de la mise en œuvre de l’Accord de paix conclu avec les groupes armés.

Rapportant les propos de Smail Chergui, le Commissaire paix et sécurité de l’Union Africaine et de Jean-Pierre Lacroix, Secrétaire général adjoint des Nations-Unies, l’Acap souligne que cette visite a pour objectif de voir, avec tous les partenaires de la République centrafricaine, comment soutenir le plus efficacement possible la mise en œuvre de tous les éléments clés de l’Accord de paix.

L’Hirondelle indique qu’à Bangassou, Jean-Pierre Lacroix a rendu hommage aux artisans quotidiens de la paix. Ce journal fait aussi savoir que l’étape de Bambari a été marquée par le lancement officiel du Comité de mise en œuvre préfectoral (Cmop) pour la Ouaka et du Comité technique de sécurité (CTS), deux structures prévues dans le mécanisme de suivi pour la mise en œuvre de l’Accord de paix.

De son côté, Le Petit Observateur Centrafricain s’intéresse à la « tension au sein du gouvernement » puisque « certains représentants des groupes armés menacent de se retirer ». Selon Corbeau News, « rien ne va plus depuis quelques semaines au sein du gouvernement dit inclusif dirigé par Firmin Ngrébada ».

En effet, selon des sources internes aux groupes armés contactées par Corbeau news, le chef du gouvernement Firmin Ngrébada, qui par ailleurs était le chef de la délégation gouvernementale aux pourparlers avec les groupes armés à Khartoum (Soudan) et à Addis-Abeba (Ethiopie), ne semble plus disposer à collaborer avec les ministres rebelles.

Dialogue politique et grève des étudiants au menu de la presse congolaise

Les journaux congolais de ce jeudi traitent essentiellement de l’organisation d’un dialogue politique inclusif proposé par l’opposant Mathias Dzon et de la grève des étudiants l’Université Marien Ngouabi de Brazzaville.La Semaine africaine informe que Mathias Dzon, le leader de l’Alliance pour la République et la Démocratie (ARD) a, au cours de la 13ème coordination nationale de ce parti tenue le 13 avril dernier, réclamé « un vrai dialogue politique national inclusif rassemblant toutes les forces vives du Congo ».

De son côté, le journal Les dépêches de Brazzaville s’intéresse aux étudiants de l’Université Marien Ngouabi de Brazzaville qui réclament le règlement total de leurs arriérés de bourse.

A en croire La Semaine africaine, « les revendications des étudiants congolais qui ont débuté avec la révolte de ceux de la Havane (Cuba) et de Dakar (Sénégal), semblent toucher l’Université Marien Ngouabi de Brazzaville ».

Enfin, Manager Horizon se fait écho de la tenue, à Brazzaville, d’un forum sur l’investissement et le commerce avant la fin de l’année en cours.

Festival de Cannes 2019 : la Sénégalaise Mati Diop sélectionnée pour la Palme d’or

La cinéaste sénégalaise Mati Diop, avec son film «Atlantique», figure sur la liste des réalisateurs sélectionnés pour la Palme d’or de la 72e édition du Festival de Cannes (France), a appris APA ce jeudi de source médiatique.Selon Radio France internationale (Rfi), le film de Mati Diop sera en concurrence avec les dernières productions de Pedro Almodovar, Arnaud Desplechin, Ken Loach et des frères Dardenne. Au total, 19 films seront en compétition lors du Festival de Cannes prévu du 14 au 25 mai prochain.

Née en 1982, Mati Diop a la culture dans le sang. En effet, elle est la fille de Wasis Diop, pionnier de la world music, et la nièce de Djibril Diop Mambéty qui a signé entre autres les films Touki Bouki en 1973 et Hyènes en 1992.

Dans sa carrière d’actrice, Mati Diop a joué dans les films 35 rhums de Claire Denis (2008), Le Garde-corps de Lucrezia Lippi (2009), Yoshido de Sébastien Betbeder (2010), Sleepwalkers de Thierry de Peretti (2010), Bye Bye d’Édouard Deluc (2011), Un autre monde de Gabriel Aghion (2011), Simon Killer d’Antonio Campos (2012) et Fort Buchanan de Benjamin Crotty (2014).

Le digital, « une opportunité historique » pour l’agriculture africaine (expert)

L’expert marocain Mohamed Horani, fondateur de la société de services informatiques bancaires (Hightech Payment Systems, HPS), a fait jeudi à Meknès (nord) l’éloge de la digitalisation de l’agriculture, soulignant qu’elle peut être « une opportunité historique et une chance inédite » pour son pays et plus généralement pour le continent africain.« La souveraineté digitale constitue désormais un enjeu capital pour tous les pays », a dit le PDG de HPS, intervenant sur l’opportunité de digitaliser le secteur agricole marocain en vue de faire des start-up IT des champions nationaux.

Il s’exprimait dans le cadre de la 14e édition du Salon international de l’agriculture au Maroc (Siam), ouverte depuis le 16 avril et devant se poursuivre jusqu’au 21 avril prochain.

Pour M. Horani, la croissance démographique et la raréfaction des ressources naturelles « imposent un changement de paradigme dans le secteur agricole ». Et cette mutation doit passer par une « agriculture 4.0 » qui est « une agriculture verte, (allant) de la ferme jusqu’au consommateur ».

L’intelligence artificielle s’infiltrant « dans toutes les technologies », Mohamed Horani explique ainsi que l’agriculture verticale permettrait « une meilleure productivité ».

Selon lui, avec la technologie des drones, on aura « une meilleure précision » là où l’économie collaborative permettra de « réduire le gaspillage alimentaire ».

Par ailleurs, a noté le PDG de HPS, la transformation digitale, qui devrait à terme « favoriser le développement industriel », doit se faire « de manière cumulative » et être « guidée par une vision claire ».

Côte d’Ivoire: tolérance zéro pour un agent des eaux et forêts impliqué dans un racket de 10 millions FCFA

Le ministre ivoirien des eaux et forêts, Alain Richard Donwahi a annoncé, mercredi à Abidjan, la « tolérance zéro » dans la gouvernance des eaux et forêts dans le pays après l’implication d’un agent des eaux et forêts dans une affaire de racket portant sur 10 millions de FCFA à un corridor de Yamoussoukro, la capitale politique et administrative ivoirienne.« Nous avons pu constater ici en Côte d’Ivoire que notre forêt a été détruite à 80%. Nous ne pouvons plus tolérer d’écart en ce qui concerne la gouvernance dans la forêt »,  a déclaré M. Donwahi qui ambitionne d’ «inverser la tendance» pour «préserver notre patrimoine» forestier avec la collaboration de la population appelée à faire partie des agents de reboisement en Côte d’Ivoire.

Le ministre des eaux et forêts s’exprimait lors d’une cérémonie de remise de matériels roulants (10 véhicules et 400 motos) à la Brigade spéciale de surveillance et d’intervention (BSSI) et aux postes forestiers.

« Je voudrais dire à nos collaborateurs que vous avez le devoir de faire en sorte que cette corporation soit respectée. Il m’a été donné de constater il y a quelques jours des écarts graves commis par un de nos membres au corridor de Yamoussoukro qui s’est livré à un racket inimaginable, incompréhensible parce qu’il ne s’agissait même pas de bois », a déclaré Alain Richard Donwahi, soulignant que « ceci est impardonnable ».

« J’ai dit au Directeur de cabinet et au Directeur  adjoint de cabinet qu’il y aura une tolérance zéro à tout manquement. Je ne peux pas accepter et permettre d’écart de ce genre parce qu’il s’agissant d’une somme de 10 millions de FCFA.  Parce que le permettre serait salir votre corporation, ce serait salir notre institution », a-t-il prévenu.

M. Donwahi a exhorté ses collaborateurs à faire en sorte que « notre corporation, notre ministère soit respecté, que les eaux et forêts soient respectés ».  Poursuivant, il a noté que « de mauvaises habitudes ont été prises, pas seulement aux eaux et forêts », mais « il faut que cela change ».

« Nous devrons changer de comportement. L’Ivoirien nouveau, ce n’est pas dans la bouche seulement. C’est dans le comportement. Le gain facile n’a aucun avenir chez nous », a insisté le ministre des eaux et forêts, rappelant que «nous avons une mission à remplir».  

M. Donwahi, veut constater en ce qui le concerne en sortant de ce ministère, « avoir fait un pas de plus, d’avoir contribué à la reforestation en Côte d’Ivoire, d’avoir contribué à faire en sorte qu’un esprit nouveau soit une réalité dans cette corporation des eaux et forêts ».

Dans le même élan, il a relevé l’importance du travail effectué par ses hommes sur le terrain. « Ce ministère est en train de revenir à la lumière, c’est parce que le travail des eaux et forêts est primordial pour la survie de notre planète », a-t-il indiqué, soulignant que le travail des eaux et forêts est respecté ailleurs dans le monde.

« Faisons en sorte qu’ici aussi ce travail soit respecté par nos concitoyens. Vous êtes tous les ambassadeurs des eaux et forêts. Faisons en sorte que ces genres d’écart soient très rares.  Je le répète tolérance zéro. Je ne veux pas d’intervention. Même s’il s’agit de mon parent, il n’y aura aucune intervention. Nous devrons bannir ce genre de pratiques », a conclu le ministre. 

Pour le renforcement de la capacité opérationnelle et assurer la préservation du couvert forestier, le gouvernement ivoirien a adopté le 18 mai 2018, la Politique de préservation, de réhabilitation et d’extension des forêts.

Un montant de 4 milliards de FCFA a été mis à la disposition du ministère des eaux et forêts pour l’équipement en moyens de mobilité et en moyens techniques des services déconcentrés, de la Brigade spéciale de surveillance et d’intervention et dans une certaine mesure des services au niveau central afin d’améliorer les conditions de travail.

Selon une étude, la couverture forestière ivoirienne est passée de 16 millions d’hectares dans les années 1960 à 3,4 millions d’hectares en 2015.

La CAA signe un partenariat avec un centre égyptien pour la promotion de l’athlétisme

La Confédération Africaine d’Athlétisme (CAA) et le Centre africain de développement de l’athlétisme (CADA) établi en Egypte, ont signé, mercredi soir à Abidjan en marge des championnats d’Afrique d’athlétisme U18-U20, une convention de partenariat pour la promotion de cette discipline sur le continent.MM Ahmad Kalkaba, président de la CAA et Hamdi Abderrahim, président du CADA, un centre de formation spécialisé dans le lancer en Egypte, ont paraphé les documents faisant, désormais, de leurs structures respectives des partenaires. 

 Se réjouissant de ce partenariat, Hamdi Abderrahim a révélé que « c’est la réalisation d’un rêve nourri depuis des années » espérant que « les pays africains amèneront leurs athlètes ».

 Pour le président de la Confédération africaine d’athlétisme, Ahmad Kalkaba « c’est l’athlétisme africain qui gagne » car « les athlètes pourront y aller pour améliorer leur performance ».

Côte d’Ivoire: signature d’un accord entre le Trésor public et l’INHP pour réaliser un audit d’hygiène

La direction générale du Trésor et de la comptabilité publique (DGTCP) et l’Institut national d’hygiène publique ( INHP) ont conclu mardi à Abidjan un protocole d’accord portant sur la formation des agents et la réalisation d’un audit d’hygiène au Trésor public, rapporte une note d’information de cette régie financière transmise jeudi à APA.« Le présent protocole d’accord a pour objet d’accompagner le comité d’hygiène de la DGTCP à travers la formation des agents du Trésor public et la réalisation d’un audit du dispositif actuel d’hygiène… En retour, le Trésor public s’engage à mettre à la disposition de l’INHP, la liste de ces services en vue d’en engager un échantillon représentatif devant faire l’objet d’audit», explique la note.

Selon Arthur Ahoussi, le directeur général adjoint du Trésor public,  « la problématique de l’hygiène dans nos services constitue un chantier capital dans le cadre de la certification globale de notre institution ».

Poursuivant, il a soutenu que l’amélioration de  l’environnement et du  cadre de travail constitue l’un des projets majeurs inscrit dans le plan  stratégique de développement (PSD) 2016-2020 du Trésor public.

Pour sa part, le professeur Benié Bi Vroh Joseph, le directeur général adjoint de l’INHP « s’est réjoui de ce protocole d’accord qui constitue selon lui, un cas pratique entre deux services publics, déterminés à garantir un environnement hygiénique et sécuritaire aux travailleurs ».

Le Comité d’hygiène du Trésor public, rappelle-t-on, a été installé le 25 octobre 2018 avec deux grandes actions prioritaires sur sa feuille de route. Notamment, l’élaboration d’une politique d’hygiène et la signature du présent protocole d’accord avec l’INHP.