Côte d’Ivoire: un second mouvement se mue en parti politique pour soutenir Guillaume Soro

L’Alliance pour le changement (APC) s’est muée, samedi, en parti politique à l’issue d’une Assemblée générale extraordinaire, pour soutenir l’ex-Président de l’Assemblée nationale ivoirienne, Guillaume Kigbafori Soro, a constaté APA sur place dans la capitale économique ivoirienne.Ce nouveau parti dirigé par l’ex-député Alphonse Tiorna Soro, actuellement proche de Guillaume Kigbafori Soro, après avoir démissionné de son poste de Conseiller du Premier ministre ivoirien, Amadou Gon Coulibaly, revendique des députés et des cadres dans l’administration publique et privée.

Après les travaux de cette Assemblée générale extraordinaire autour du thème, «l’APC face aux défis politiques de 2020», les instances ont décidé de la « transformation de l’APC en parti politique ». Elles ont également décidé de la « participation pleine et entière de l’APC au Comité politique du président Guillaume Soro » ainsi qu’une «tournée nationale d’écoute des populations», selon les résolutions.

Enfin, les délégués ont appelé les « populations ivoiriennes à soutenir fermement l’alternance générationnelle du pouvoir politique incarnée par le président Guillaume Soro dès 2020 ».

« Avec la petite carrière qu’on a eue, si nous devrons faire de la politique, c’est de faire des propositions. Que ceux qui ont des propositions, viennent les faire, mais pas ceux qui menacent et qui annoncent l’apocalypse », a déclaré le président de l’APC.

« C’est fini, en 2020 il n’y aura pas d’apocalypse. Il y aura une élection apaisée », a poursuivi Alphonse Tiorna Soro, estimant que « l’APC a les hommes qu’il faut pour proposer une alternative crédible à la Côte d’Ivoire ».

« Nous montrerons qu’on peut allier cohésion sociale, progrès économique et prospérité pour tous en Côte d’Ivoire » a-t-il ajouté, rassurant les ivoiriens à propos de l’élection présidentielle de 2020. « Il faut rassurer les ivoiriens. Allons à 2020 sans crainte », a lancé Alphonse Tiorna Soro, selon qui «2020 verra l’avènement d’une nouvelle génération».

Pour nous, a-t-il expliqué, « le président Guillaume Soro n’est pas seulement l’homme avec qui et au prix de mille sacrifices, nous avons offert la dignité et l’espérance au peuple ivoirien, mais il est aussi celui qui va réconcilier les ivoiriens et faire rentrer notre pays dans une nouvelle ère démocratique ».

« Guillaume Soro est notre assurance dans des lendemains qui chantent. Guillaume Soro c’est le changement et le changement c’est Guillaume Soro », a insisté le président de l’APC qui est ainsi devenu le deuxième parti  à soutenir Guillaume Soro en deux semaines, après le Rassemblement pour la Côte d’Ivoire (RACI), un mouvement politique qui s’est mué le samedi 16 février dernier en un parti politique.

L’Alliance pour le changement (APC) était un mouvement de la société civile qui s’est donné pour mission d’œuvrer pour un changement des mentalités en Côte d’Ivoire. Composée de plusieurs ONG et associations de la société civile, l’Alliance avait lancé officiellement ses activités en septembre 2009 à Abidjan, la capitale économique ivoirienne.

Maroc : Un nouveau complexe cinématographique voit le jour à Tanger

Le complexe cinématographique « Megarama Goya » a été inauguré ce samedi de Tanger, en marge de la 20e édition du Festival national du film de Tanger (FNFT) qui se déroule du 1er au 09 mars dans la ville du Détroit.Situé au centre-ville, ce complexe, a nécessité un budget de près de 1,9 millions d’euros (20 millions de dirhams). Il comprend une grande salle avec une capacité de 440 fauteuils et deux autres au rez-de-chaussée avec 80 places chacune. Il dispose du plus grand écran de la ville de Tanger et propose des projections en numérique et en 3D.

Selon le ministre de la Culture et de la Communication, Mohamed Laaraj, qui a inauguré ce complexe, le manque de salles de cinéma et des infrastructures cinématographiques pose un vrai problème, notant que cette nouvelle structure insufflera une nouvelle dynamique au cinéma marocain et encouragera l’ouverture des salles de cinéma dans les différentes régions du Royaume.

Cette dynamique permettra de promouvoir la culture cinématographique et d’accompagner les dernières nouveautés du 7e art, a-t-il indiqué, mettant en avant la place de choix qu’accorde son département au développement de l’industrie cinématographique nationale.

Les longs-métrages hors compétition du FNFT sont projetés à Megarama Goya. Il s’agit de « De sable et de feu » de Souheil Benbarka, « Amparo 54 » de Maria Dobli, « Le grand petit Miloud, une échappée d’antan » de Leila El Amine Demnati, « Nomades » de Olivier Coussemacq, « Renaut 12 » de Mohamed El Khatib, « Taxi Bied » de Moncef Malzi et « Echos du Sahara » de Rachid Kasmi.

Le Festival national du film est un rendez-vous artistique incontournable, qui célèbre le film marocain, favorise le développement de la production cinématographique nationale et contribue à la diffusion du film réalisé par des cinéastes marocains.

Maroc : Dakhla abrite la 5ème édition du Forum Crans Montana

La ville de Dakhla (Sud) se prépare pour abriter la 5ème édition du Forum de Crans Montana, qui aura lieu du 14 au 17 mars 2019, sous le slogan « Bâtir une Afrique puissante et moderne au service de sa jeunesse ».Depuis plusieurs années, cet événement s’est imposé comme le rendez-vous de référence des décideurs publics et du monde des affaires qui viennent débattre des grands enjeux de l’Afrique et de son intégration mondiale.

Au menu de cette manifestation figurent plusieurs thématiques se rapportant à la couverture santé universelle et sécurité sanitaire, à la révolution digitale, clef de l’émergence africaine ou encore aux énergies renouvelable opportunités de développement pour l’Afrique.

Entrepreneuriat des jeunes et leadership féminin, la coopération, économique entre le Maroc et la Corne de l’Afrique et l’agro-industrie au cœur d’une croissance durable et solidaire, seront également débattus lors de ce forum qui réunira comme à l’accoutumée chefs d’Etat et de gouvernement, ministres, organisations régionales et internationales, parlementaires et de nombreuses entreprises venus d’Afrique, de la ceinture Sud-Sud et du monde entier.

Depuis sa tenue à Dakhla, le Forum Crans Montana a connu la participation de plus de 5000 personnalités, 50 organisations internationales et régionales et 170 Etats représentés, au plus haut niveau.

Créé en 1986, le Forum Crans Montana est une ONG qui a pour mission de construire un monde meilleur «Towards a more Human World». Le Forum travaille en étroite coopération avec l’ensemble des Gouvernements du Monde, des Organismes spécialisés, des Organisations Internationales et Régionales telles l’ONU, l’UNESCO, l’ONUDI, la FAO, l’Union Européenne, le Conseil de l’Europe et autres.

Il a pour objectif de contribuer au renforcement de la coopération internationale en favorisant les bonnes pratiques et en permettant un dialogue permanent entre ceux qui, dans les secteurs public et privé, sont les vrais décideurs dont dépend l’avenir du monde.

Magic system en tournée pour promouvoir les valeurs de l’UE en Côte d’Ivoire

La Fondation du groupe musical ivoirien Magic system et l’Union européenne (UE) ont lancé, vendredi soir à Abidjan, une tournée qui mobilisera une vingtaine d’artistes autour d’activités culturelles et sportives pour promouvoir les valeurs de l’institution européenne dans plusieurs villes ivoiriennes, a constaté APA sur place dans la capitale économique du pays.Ce lancement a été marqué par la signature d’un accord entre le Président de la Fondation Magic system, Salif Traoré dit A’Salfo et l’Ambassadeur de l’UE en Côte d’Ivoire, Jobst Von Kirchmann sous le regard du ministre ivoirien de la Culture et de la Francophonie, Maurice Kouakou Bandaman, ses collègues des Sports, Paulin Danho, et de la Promotion de la jeunesse et de l’Emploi des jeunes, Mamadou Touré.

«Toutes les actions sont basées sur des valeurs et des principes (…) J’ai trouvé en A’Salfo quelqu’un qui est attaché aux mêmes valeurs que nous », a justifié l’Ambassadeur Jobst Von Kirchmann, insistant avoir trouvé en « Magic system un partenaire qui partage les valeurs de l’UE ». 

Se disant honoré par cette confiance de l’UE, A’Salfo a estimé que la première valeur que doit avoir un artiste est celle du «partage de l’émotion ».  En Afrique, a-t-il poursuivi, les parents pauvres sont la santé et l’éducation. C’est pourquoi, Magic system s’est engagé dans la construction de centres de santé, maternités, écoles et pouponnières.

«Quand on prend goût à cela, on ne veut plus arrêter », a relevé A’Salfo qui ne voit pas « seulement Magic system pour cette confiance de l’UE, mais l’honneur fait à la culture pour passer des messages ».  

La paix, la démocratie, la stabilité, l’égalité, la dignité, l’Etat de droit, la prospérité, le développement durable, la protection de l’environnement, la promotion du genre et le partage de la croissance sont notamment des valeurs de l’UE qui seront partagées au cours cette tournée dénommée « UE-Magic Tour » qui se déroulera en deux phases.

La première phase est prévue du 12 avril au 09 mai par l’étape d’Abidjan, la capitale économique ivoirienne à l’occasion du mois d’Europe. Elle s’étendra ensuite aux villes de Daloa (Centre-Ouest) du 17 au 20 octobre, Odienné (Nord-Ouest) du 23 au 27 octobre, Bouaké (Centre-Nord) du 31 octobre au  03 novembre avec des escales prévues dans des villes situées sur les axes concernés.

La deuxième phase est prévue à Bondoukou (Nord-Est) et à San-Pédro (Sud-Ouest) à une date non encore déterminée.  «UE-Magic Tour» sera ponctuée par des actions culturelles et sportives, a conclu A’Salfo.

Burkina: Nelly Dahani désignée miss Université 2019

Mademoiselle Nelly Dahani, étudiante en 2eannée de finance comptabilité à l’Institut africaine de management (IAM), a été élue Miss Université édition de 2019 au Burkina Faso, a-t-on appris auprès des organisateurs.Selon cette source, la finale de la 17eédition du concours de beauté Miss Universités Burkina a connu son apothéose dans la soirée du vendredi 1ermars 2019, dans la salle des fêtes de Ouaga 2000. 

La gagnante Nelly Dahani, précise-t-on, a eu la  note de 76,33 sur 100 et a été élue également par le public avec plus de 3000 voix, faisant d’elle la miss ONATEL (Office national des télécommunications, sponsor officiel).

Mlle Dahani succède ainsi à Aïda Ouédraogo, lauréate de l’édition 2018.

Elle est suivie par Fleur Batiana et Eve Coulibaly respectivement classées 1ère dauphine et 2ème dauphine avec les notes 74,50 et 73 sur 100.

Nelly Dahani est repartie avec  la couronne de miss Burkina 2019, deux millions de francs  CFA, offerts par le sponsor officiel (ONATEL), un million par le partenaire Beaufort, une moto offert par le Groupe by CFAO.

La première et deuxième dauphine repartent respectivement avec un million et huit cent milles franc CFA offerts par ONATEL et Beaufort.

La finale du concours de beauté féminine Miss Université 2019 a connu la participation de 19 candidates.

FESPACO 2019: Le Rwandais Joel Karekezi remporte l’Etalon d’or de Yennenga

Le réalisateur rwandais Joel Karekezigrâce à son long métrage « The mercy of de jungle » remporte l’Etalon d’or de Yennenga (plus prestigieuse récompense), lors de la 26eédition du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO) qui a refermé ses portes, ce samedi soir dans la capitale burkinabè.

Le lauréat empoche la somme de dix millions de francs CFA en plus du trophée. Il succède ainsi au franco-sénégalais Alain Gomis qui a remporté l’édition de 2017.

La 26e édition du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO) qui correspondait au cinquantenaire de la biennale, s’est déroulée du 23 février au 2 mars 2019 sous le thème central : «Mémoires et avenir des cinémas africains».

Le Rwanda a été le pays invité d’honneur de cette édition. Son président Paul Kagamé a assisté à la cérémonie de clôture du FESPACO 2019 aux côtés de ses homologues burkinabè Roch Marc Christian Kaboré et malien Ibrahim Boubacar Kéita.

 

Burkina: Thomas Sankara immortalisé à travers un monument à Ouagadougou

La nation burkinabé a rendu hommage à l’un de ses dignes fils, le capitaine Thomas Sankara assassiné le 15 octobre 1987 en inaugurant samedi à Ouagadougou, un mémorial à son nom, a constaté APA.Selon le président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré,  l’inauguration de la statue de Thomas Sankara consiste à rendre hommage au leader de la Révolution burkinabé et de ses douze compagnons tombés avec lui le 15 octobre 1987.

Le chef de l’Etat burkinabè, à l’occasion de la cérémonie d’inauguration, samedi, avait à ses côtés, le parrain du mémorial Thomas Sankara, l’ex- président du Ghana, Jerry John Rawlings.

M. Kaboré a souligné qu’à travers cette cérémonie, le père de la Révolution renait au Conseil de l’Entente (au cœur de Ouagadougou), un lieu symbolique de la capitale burkinabé.

«Cela fait trente-deux ans que le capitaine Thomas Sankara et ses compagnons sont tombés sur ces lieux et la recherche de la justice est toujours en cours et nous souhaitons que la lumière soit faite sur cette affaire», a-t-il relevé.

Le président du Faso a signalé que la statue qui fait partie d’un vaste projet architectural permettra de préserver et diffuser l’héritage de Thomas Sankara à travers le monde.

Le monument du héros de la Révolution (Thomas Sankara) est une statue géante de cinq mètres le symbolisant, entièrement réalisé en bronze patiné à partir de la technique de la cire perdue.

Elle est montée sur un socle en béton de trois mètres de haut en forme pyramidale, à quatre faces comportant chacune trois des douze bustes en «haut relief» symbolisant les douze camarades fauchés avec le père de Révolution burkinabé en bronze patiné et réalisé à partir également de la cire perdue.

Le capitaine Thomas Sankara (président du Faso de 1984 à 1987) et ses douze compagnons ont été tués le 15 octobre 1987, lors du coup d’Etat qui a propulsé l’ex-président Blaise Compaoré au pouvoir.

RD Congo : Félix Tshisekedi annonce la grâce présidentielle pour les détenus politiques et d’opinion


Le président congolais Félix AntoineTshisekedi s’est engagé à accorder dans les dix jours à venir la grâce présidentielle à tous les prisonniers politiques et d’opinion, dans son mot de présentation de son programme d’urgence pour les 100 premiers jours de son mandat de cinq ans à la tête de la RD Congo, samedi à Kinshasa.Il a également promis, parmi les mesures de décrispation politique, de favoriser le retour au pays des exilés politiques et d’opinion. Parmi les prisonniers politiques qualifiés « d’emblématiques » dans l’accord de la Saint Sylvestre » du 30 décembre 2016 figurent les opposants Eugène Diomi Ndongala, condamné officiellement en septembre 2014 à dix ans de prison pour une affaire des mœurs, et Franck Diongo Shamba qui avait écopé de cinq ans de prison en 2016 pour une obscure affaire de séquestration des militaires.

Tandis que l’opposant Moïse Katumbi, qui vient enfin d’obtenir son passeport biométrique congolais depuis le 28 février 2019, reste à ce jour l’exilé politique congolais le plus connu des médias.

Par ailleurs, le président Tshisekedi a promis d’assainir la justice qui doit désormais être distribuée par des « personnes intègres et aux valeurs morales irréprochables ».

L’amélioration du climat des affaires, la bonne gouvernance  et la lutte contre la corruption sont aussi inscrites au programme des cents premiers jours du chef de l’Etat qui a, en outre, plaidé pour la vulgarisation du nouveau code minier et  la conclusion des contrats miniers gagnant-gagnant.

Ce programme d’urgence des cent premiers jours, publié alors que Félix Tshisekedi est à son 36ème jour à la tête de la RD Congo depuis sa prestation de serment le 24 février dernier, est contenu dans un document de 78 pages qui détaille des actions à entreprendre dans les secteurs ciblés que sont notamment la sécurité, la politique, le social, l’économie, les infrastructures,  la jeunesse, les routes, l’énergie la santé, l’éducation, l’habitat, l’énergie, l’emploi, le
transport, l’agriculture, la pêche et l’élevage.

Le président de la République a promis, à l’issue des 100 jours, de revenir pour donner l’évaluation des réalisations de tous  projets annoncés.

RD Congo : la sécurité à Yumbi et dans le « Grand nord », priorité du président Tshisekedi

Le retour de la paix et de la sécurité àYumbi, dans la province du Maï-Ndombe (centre-ouest du pays), et dansle « Grand nord » singulièrement à Beni et à Butembo, dans la provincedu Nord-Kivu (est de la RD Congo), fait partie des priorités duprogramme d’urgence des cent premiers jours du président Félix
Tshisekedi annoncé samedi à Kinshasa.Concernant le territoire de Yumbi où des affrontements intercommunautaires avaient fait à mi-décembre 2018 plus de 800 morts(selon l’ONU) et entrainé des déplacements massifs des populations et des destructions généralisées, le président Tshisekedi a annoncé certaines mesures pour le retour de la paix et de la sécurité.

Notamment  le déploiement, avec une logistique conséquente, des forces
de police permanentes appuyées par les unités opérationnelles, lanomination d’un autre administrateur du territoire et de ses adjointsainsi que la reconstruction par le service de génie militaire  desécoles et autres infrastructures de base détruites durant lesévènements malheureux déplorés.

Quant aux habitants de Yumbi qui se sont réfugiés de l’autre côté dufleuve Congo et qui sont estimés à 16.000 âmes, le chef de l’Etat afait savoir qu’il a été mis en place d’une tripartie RD Congo –République du Congo – Haut-commissariat des Nations Unies aux réfugiés(HCR) pour discuter de la question de leur retour à Yumbi dans desconditions dignes.

S’agissant de la situation à l’Est de son pays, Félix Tshisekedi apromis de renforcer les effectifs des militaires qui interviennentdans la traque des groupes armés dans les provinces du Nord-Kivu etSud Kivu.

Il a, en même temps, préconisé qu’un dialogue soit engagé avec lesprincipaux acteurs politiques, de la société civile et des forcesvives de ces provinces pour créer y les conditions d’un retour rapidede la sécurité et de la paix.

Enfin, le président Tshisekedi a aussi, dans son programme, ordonné au gouvernement de mettre fin aux dernières poches d’insécurité dans la région du Kasaï (centre du pays), avant d’appeler les jeunes qui sont encore dans les groupes armés à déposer les armes.

 

 

La CEDEAO dépêche une mission pré-électorale et d’évaluation au Bénin

Du 3 au 6 mars 2019, une mission pré-électorale et d’évaluation de la situation politique va séjourner au Bénin dans le cadre des élections législatives du 28 avril prochain.Selon une note officielle de l’organisation adressée au ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération dont APA a eu copie, « cette mission s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du protocole sur la démocratie et la bonne gouvernance additionnel au protocole A/SP1/12/01 sur la Démocratie et la Bonne gouvernance additionnel au protocole relatif au mécanisme de prévention, de gestion, de règlement des conflits, de maintien de la paix et de la sécurité régionale ».

L’objectif de la mission sera « essentiellement d’évaluer la situation politique nationale ainsi que le niveau de préparation des prochaines élections législatives ». Pour ce faire, précise la note, la mission conduite par le Général Francis Béhanzin, Commissaires aux Affaires Politiques, Paix et Sécurité, va « engager des discussions avec les différents acteurs politiques béninois sur les enjeux desdites élections ainsi que sur la nécessité de maintenir un climat de paix, de participation inclusive et de transparence démocratique. »

Malaise au Cameroun, après l’augmentation des prix des produits brassicoles

Les prix des produits brassicoles ont connu vendredi, sans que les consommateurs en aient été avisés, une hausse comprise entre 25 et 50 FCFA par casier, ce qui répercuté au détail revient à environ 100 FCFA la bouteille, créant un malaise jusque dans la corporation des détaillants, a constaté APA sur place.A la Société anonyme des brasseries du Cameroun (SABC), un communiqué, avec tableau à l’appui, a été affiché dans les débits de boissons à l’intention des clients, à qui le major du secteur explique que la modification tarifaire tient compte des dispositions de la Loi de finances 2019, qui prévoit en effet une réduction de 20 à 10% l’abattement du droit d’accise pour les bières titrant un degré d’alcool inférieur ou égal à 5,5%.

 Après avoir à deux reprises reporté la répercussion de la mesure au niveau des consommateurs, le ministère du Commerce a fini, vendredi soir, par publier des communiqués invitant les acteurs de la filière à une concertation pour mercredi prochain, «suite à la récente augmentation des prix des produits brassicoles».

 Pris de court, et surtout en l’absence d’une communication officielle du gouvernement, détaillants et consommateurs se livrent ainsi, depuis quelques heures, à d’interminables disputes au moment de régler la facture.

 Coordonnateur national du Syndicat des exploitants des débits de boisson du Cameroun, Valéry Ntendie n’a pas de mots assez durs contre les pouvoirs publics, estimant que non seulement tous les intervenants de la chaîne n’ont pas été associés, mais qu’en plus «cette hausse n’a aucune justification»

  «Il y a 6 ans, a-t-il expliqué à APA, le gouvernement justifiait ce renchérissement par le coût des matières premières et, aujourd’hui, c’est une histoire de droit d’accise.» Pour lui, tout se passe comme s’il y avait un combat où l’État lutte contre lui-même : « Le ministère du Commerce est là pour lutter contre la vie chère, et celui des Finances phagocyte tous ces efforts ! Nous ne comprenons plus de quoi il est question.

 Et d’expliquer qu’u niveau du syndicat, tous les achats ont été suspendus dès l’annonce de l’augmentation des prix, «pour ne pas se mettre en disgrâce vis-à-vis des consommateurs. Et ceci peut se poursuivre jusqu’à l’arrêt des activités, parce qu’il y a comme une impression que le gouvernement voudrait jeter les détaillants en pâture».

 

 

 

 

 

UEMOA : Hausse de 1,1% des prix à la consommation en décembre

Les prix à la consommation dans les pays de l’Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA) ont progressé, en glissement annuel, de 1,1% à fin décembre 2018, après une réalisation de 1,0% le mois précédent, a appris samedi APA auprès de la Banque Centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO).Selon l’institut d’émission, la légère accélération du rythme de progression du niveau général des prix est imprimée pour l’essentiel par la composante  Alimentation, dont la contribution à l’inflation totale est ressortie à plus 0,1 point de pourcentage à fin décembre 2018 contre moins 0,1 point de pourcentage un mois plus tôt. « L’augmentation des prix des produits alimentaires s’explique principalement par le renchérissement des produits de la pêche ainsi que des légumes frais, notamment au Sénégal et au Togo, en rapport avec la baisse de l’offre », avance la BCEAO.

La hausse du niveau général des prix à la consommation a toutefois été atténuée par une moindre progression des prix de la fonction  Logement , en liaison avec des effets de base observés en décembre 2017 en Côte d’Ivoire, où un renchérissement des loyers avait été enregistré.

Sénégal : Hausse de la production céréalière estimée à plus de 2,735 millions de tonnes pour 2018-2019

La production céréalière du Sénégal pour la campagne agricole 2018-2019 est estimée à 2 735 648 tonnes, soit une hausse de 8,7% par rapport à la campagne précédente, selon les données de Direction de la prévision et des études économiques (DPEE).« Cette performance est consécutive à la bonne tenue des cultures de riz (plus 12%), de maïs (plus 17%), de sorgho (plus 35,1%) et de fonio (plus 1,7%) avec des productions respectives de 1 132 795 tonnes, 480 141 tonnes, 291 171 tonnes et 3 921 tonnes », explique la DPEE.

 Selon toujours cette structure, le raffermissement de la production rizicole est observé dans, aussi bien, les zones encadrées par la société de développement agricole et industriel du Sénégal (SODAGRI) avec une hausse de 55,5% et la société nationale d’aménagement et d’exploitation des terres du Delta (SAED) avec 1,3% de progression que les autres localités du pays (plus 4,6%) avec des niveaux de réalisations respectives de 275 359 tonnes, 460 159 tonnes et 397 277 tonnes.

 Dans les zones d’intervention de la SODAGRI, la production pluviale (93% de la production totale) s’est fortement confortée (plus 59,8%), du fait, notamment, de la bonne qualité des semences, de la mise en place précoce des intrants, d’une bonne répartition pluviométrique et d’importants efforts de communication et de conseil de proximité (relais locaux).

 « Relativement à la cible (1 213 523 tonnes) de la deuxième phase du PRACAS (programme d’accélération de la cadence de l’agriculture sénégalaise), les réalisations ont atteint 93,3% », note la DPEE.

 Concernant le maïs, la performance enregistrée est, particulièrement, attribuable à l’accroissement des superficies cultivées (plus 8,5%), le rendement s’étant, pour sa part, situé à 1,9 tonne par hectare (plus 7,8%).

Quant au renforcement de la production de sorgho, il est favorisé par un programme de mise en place de 400 tonnes de semences. Les superficies consacrées à la spéculation ont, ainsi, atteint 247 678 hectares (plus 11,9%) et la quantité produite à l’hectare s’est située à 1,176 tonne (plus 20,7%).

Pour sa part, la production de mil s’est contractée de 5,5%, entre les deux dernières campagnes, pour s’établir à 827 620 tonnes, en rapport avec le recul des superficies cultivées (plus 1,1%) et le déficit pluviométrique enregistré dans certaines zones de production dominantes, notamment, Bambey au centre du pays (moins 21,4%5) et Fatick au centre du pays (moins 4,1%). Dans ces deux départements, la DPEE signale que la production a respectivement baissé de 18,9% et 5,1%. Par ailleurs, la quantité de mil produite à l’hectare a enregistré un recul de 4,4%. 

 

Sénégal : Décès de Maïmouna Kane, première femme ministre

Maïmouna Kane, la première femme ministre du Sénégal est décédé vendredi à Paris à l’âge de 82 ans informe la presse localeMaïmouna Kane est une figure historique de l’espace politique sénégalaise et de la condition féminine au Sénégal. Elle est devenue la première femme ministre dans un gouvernement dirigé par Moustapha Niass, l’actuel président de l’Assemblée nationale le 5 avril 1983. Auparavant, Maïmouna Kane était nommée Secrétaire d’État auprès du Premier ministre en charge de la Condition féminine, de la Condition humaine et de la Promotion humaine

L’ancienne ministre sous les régimes de Léopold Sedar Senghor et Abdou Diouf était évacuée il y a quelques semaines à Paris pour y subir des soins. Sa disparition est une grande perte pour les militantes de la cause des femmes au Sénégal.

Mme Maïmouna Kane, juriste et magistrat de formation née le 12 mars 1937 à Dakar, avait côtoyé aux affaires une autre précurseure dans le combat pour le leadership féminin au Sénégal, en l’occurrence Mme Caroline Faye Diop. 

Son cursus est assez étoffé puisque la défunte a été une Auditrice à la Cour suprême, Substitut du Procureur de Dakar et Conseillère à la Cour d’appel de Dakar. Elle s’est retirée volontairement du gouvernement sous Abdou Diouf pour des raisons de santé. Depuis quelques années, elle présidait aux destinées de la « Fondation Abdou Diouf, Sport et Vertu » remplaçant le défunt Serigne Lamine Diop.

Née Ndongo, elle a épousé l’homme d’affaires Yaya Kane avec qui elle a cinq enfants. À la mort de celui-ci, elle se remarie avec l’économiste Mamoudou Touré, ministre des Finances de mai 1983 à avril 1988

 

 

Economie et enseignement au menu des quotidiens et hebdomadaires marocains

Le climat des affaires, la langue d’enseignement des disciplines scientifiques, la problématique de l’accès des femmes à l’emploi et les prix du carburant sont les principaux sujets traités par les quotidiens et hebdomadaires marocains parus ce samedi.Abordant le climat des affaires au Maroc, +Finances News Hebdo+ indique qu’aujourd’hui, pour que les opérateurs économiques puissent évoluer dans un environnement des affaires moins rigide et plus serein, il faudra non seulement accélérer les réformes pour booster la compétitivité, mais également agir sur des leviers comme le niveau de la formation et la fiscalité , entre autres, tout en initiant des politiques publiques cohérentes et mieux articulées.

L’hebdomadaire souligne également la nécessité de mettre fin à l’allongement continu des délais de paiement interentreprises, qui reste « un point noir pour l’économie nationale », et cesser la « guéguerre politicienne » au sein de la coalition gouvernementale, qui « pose des problèmes de gouvernance dans la conduite des affaires du Royaume ».

+Challenge+ affirme que le patronat, comme les syndicats, et à l’image des commerçants et des différentes catégories professionnelles, bougent pour exprimer le devoir d’aller vers plus de réformes leur permettant d’exister et de jouer un rôle effectif dans le paysage économique, soulignant que le gouvernement envoie des messages à ces acteurs en leur proposant une série d’assises et de forums pour travailler ensemble sur les solutions à apporter à des dysfonctionnements qui ont un impact négatif sur la croissance.

Les mois d’avril et de mai seront les mois de la concertation à grande échelle autour de la fiscalité, du commerce et éventuellement autour du travail, relève le journal.

Revenant sur le débat engagé sur la langue d’enseignement des disciplines scientifiques, le +Temps+ fait savoir que « les réformes se suivent, mais le système éducatif au Maroc est toujours en panne ».

Et quand une réforme est enclenchée pour en corriger une autre, les pesanteurs politiques et les calculs idéologiques entravent régulièrement sa mise en place, déplore-t-il.

Sur l’autel d’invraisemblables controverses politiciennes, au nom d’un dogme de langues consacrant une quasi-sacralité de l’arabe et de l’amazighe, le projet de réforme est en stand-by, alors qu’il a traversé une importante partie de sa genèse avant de passer dans le circuit législatif, relève-t-il.

Pour la +Nouvelle Tribune+, il y a dans ces prises de position, des « calculs électoralistes fortement teintés de populisme qui, ces derniers temps, recouvre nombre de démarches politique ».

Le fond du problème ne réside pas vraiment dans le choix de la langue d’alternance ou le principe même de ce choix, mais dans la capacité et la nécessité de donner à nos enfants des outils cognitifs performants et modernes, en résonance avec les nécessités de la globalisation, de l’ouverture sur le monde et de la mise à niveau de notre modèle éducationnel aux standards internationaux, soutient la publication.

Abordant l’accès des femmes à l’emploi, la +Vie Eco+ constate que depuis des années, l’ensemble des indicateurs sur l’accès des femmes au marché du travail « est sur une tendance baissière », car, explique-t-il, sur les 112 000 emplois créés, seuls 27 000 profitent aux femmes.

Quand des politiques soutiennent publiquement que la place de la femme est auprès de son mari et de ses enfants, peut-on espérer un inversement du taux d’accès féminin au travail de sitôt ? se demande l’éditorialiste.

+Akhbar Al Yaouam+ rapporte que le Conseil de gouvernement a adopté un projet de loi portant approbation d’un accord visant à faire bénéficier les produits issus des provinces du Sud du Royaume des mêmes préférences tarifaires que ceux couverts par l’Accord d’association Maroc-Union européenne.

Ce projet de loi porte approbation de l’accord, sous forme d’échange de lettres entre le Royaume du Maroc et l’Union européenne (UE), sur la modification des protocoles de l’Accord euro-méditerranéen, conclu le 25 octobre 2018 à Bruxelles, établissant une association entre les Communautés européennes et leurs États membres d’une part, et le Royaume du Maroc d’autre part. La modification de ces deux protocoles vise à faire bénéficier les produits issus des provinces du sud du Royaume des mêmes préférences tarifaires, au titre de l’Accord d’association signé entre le Maroc et l’UE le 26 février 1996 à Bruxelles.

+Al Ahdath Al Maghribia+ relève que les prix des carburants ont connu, vendredi 1er mars, une hausse sensible dans toutes les stations-service du royaume. Le prix du litre de gasoil a frôlé les 10 dirhams tandis que celui de l’essence a effleuré les 10,5 dirhams. Cette nouvelle augmentation va vider les poches des consommateurs et se répercuter sur les prix de plusieurs autres produits.

Ce « réajustement » était attendu, étant donné la polémique qui oppose le ministère chargé des Affaires générales et de la gouvernance aux pétroliers sur le prix du carburant. Les deux parties n’ont pas pu se mettre d’accord sur une formule médiane entre le plafonnement et la liberté du marché. Le ministre Lahcen Daoudi a toujours défendu le principe de plafonnement qu’il considère comme la solution adéquate pour réduire la marge de bénéfice. Un profit qui tombe dans l’escarcelle des sociétés pétrolières qui révisent leurs prix tous les quinze jours. Face à l’intransigeance du ministre, le Groupement des pétroliers du Maroc s’accroche au principe de la liberté du marché et de la concurrence dans ce secteur névralgique.

Le quotidien rapporte que les observateurs s’attendaient à ce que le conseil de la concurrence (CC) soutienne le principe de plafonnement comme le souhaitait Daoudi. Mais le président de ce conseil a mis l’accent sur la nécessité d’adopter le principe de la concurrence, étant donné les dysfonctionnements que connaît ce secteur qui nécessite une réforme structurelle. Du coup, enchaine-t-il, le choix du plafonnement ne sera pas suffisant et judicieux d’un point de vue économique, concurrentiel et en termes de justice sociale. Par conséquent, conclut-il, le principe du plafonnement est inapproprié et n’est pas compatible avec la nature de la concurrence dans ce secteur.

Côte d’Ivoire: trois jeunes «starupers» reçoivent des chèques pour accompagner leur projet

Trois jeunes promoteurs locaux de star-ups ont reçu, vendredi à Abidjan, plus de 16 millions FCFA pour soutenir leurs projets au terme de la finale de la deuxième édition du concours dénommé « Challenge Startupers 2019 de Total Côte d’Ivoire».Ce concours initié par la multinationale pétrolière Total est organisé depuis 2016 dans une cinquantaine de pays en vue de soutenir les jeunes entrepreneurs locaux. Sur les 1060 dossiers réceptionnés par le jury de cette compétition, 17 ont été retenus pour cette finale au terme de la laquelle les trois meilleurs candidats ont été récompensés. 

En plus des trois meilleurs candidats, un prix spécial dénommé le « Coup de cœur féminin » récompensant le meilleur projet féminin de ce concours a été décerné.

Ainsi, ont été primés lors cette finale, les candidats, Noël Kombo N’Guessan, classé 1er et  porteur du projet « Kubeko Solar Biogaz» ( système de traitement des déchets) qui a reçu la somme de 8.200.000 FCFA, Jacques Olivier Koffi N’Guessan, 2ème et  porteur du projet «Tyegro Côte d’Ivoire» ( Société agroalimentaire) avec la somme de 4.900.000 FCFA et Paul Boris Kokreu, 3è avec la somme de 3.280.000 FCFA et  promoteur du projet Edubook ( réseaux social dédié à l’éducation).

 Le quatrième prix de ce concours dénommé « Coup de cœur féminin » a été décerné à Mlle Adja Mariam Soro avec son projet « Bulles Magazines» ( star-up qui produit des contenus éducatifs.  Celleci bénéficiera d’un voyage en France (tous frais payés) par les organisateurs du concours au mois d’avril prochain. 

Le projet « Kubeko Solar Biogaz» de Kombo Noël N’Guessan qui a remporté le premier prix est un système de traitement des déchets organiques, agricoles, animaux et ménagers produisant du biogaz pour une cuisson propre, du bio-fertilisant pour les activités agricoles et l’électricité pour couvrir les besoins énergétiques de base.

« Ces récompenses consacrent la promotion du mérite et l’autonomisation des jeunes. Ce concours participe à la vulgarisation de l’entrepreneuriat », a estimé dans une allocution,  Emmanuel Esmel Essis, le secrétaire d’État ivoirien auprès du premier ministre chargé de la promotion de l’investissement privé qui a présidé cette cérémonie de remise de prix.

« L’entrepreneuriat, ce n’est pas un business, c’est un chemin, un parcours », a-t-il fait savoir aux lauréats avant de les rassurer que « vous pouvez compter sur l’accompagnement de mon département ministériel ».

Avant lui, le directeur général de Total Côte d’Ivoire, Damien Ricour-Dumas a dévoilé les gains obtenus par les lauréats de ce concours. « Au-delà de l’accompagnement financier, les projets de nos lauréats sont incubés et soutenus par des coachings et des formations », a souligné M. Ricour-Dumas.

FESPACO 2019: Le Burkina rafle six prix, l’Etalon d’or de Yennenga attribué ce samedi

Les cinéastes burkinabè, lors de la cérémonie officielle de remise des prix spéciaux de la 26eédition du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO), ont remporté six trophées sur les 14 distribués, a appris APA samedi matin, auprès du comité d’organisation.Selon cette source, la cérémonie de remise des prix spéciaux s’est tenue dans l’après-midi du vendredi 1er mars 2019, au Centre national des arts, du spectacle et de l’audiovisuel (CENASA). 

«Sur quatorze prix spéciaux, les œuvres cinématographiques du Burkina Faso en ont remporté six », précise-t-on.

Ainsi, le film «Le Prince» de Zalissa Zoungrana (Burkina Faso) remporte  le prix de la Chance de la Loterie nationale du Burkina (LONAB) doté d’un chèque de 5 000 000 FCFA plus un trophée.

Le Prix de l’Assemblée nationale du Burkina Faso a récompensé «Desrances» de Apolline Traoré (Burkina Faso). Il est composé d’un chèque de 7 000 000 FCFA et  d’un trophée.

Le même film «Desrances» de Apolline Traoré (Burkina Faso) remporte le prix de la ville de Ouagadougou doté d’un chèque de 3 000 000 FCFA  et d’un trophée.

L’œuvre «DUGA: Les charognards» de Abdoulaye Dao et Hervé Lengani (Burkina Faso) reçoit le prix Signis constitué d’un chèque de 2 000 000 FCFA, en plus d’un trophée et d’une attestation.

 Le même long métrage «DUGA: Les charognards» de Abdoulaye Dao et Hervé Lengani est primé par l’UEMOA, avec un chèque de 10.000.000 FCFA en plus d’un trophée.

Quant au court métrage intitulé «Rêve brisé» de Modeste Ganafé Mofé Dog-Na (Burkina Faso), il reçoit un autre prix spécial de l’UEMOA composé d’un chèque de 8.000.000 FCFA et d’un trophée. 

La 26e édition du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO) qui correspond au cinquantenaire de la biennale, se déroule du 23 février au 2 mars 2019 sous le thème central : «Mémoires et avenir des cinémas africains».

La cérémonie de clôture, prévue ce samedi après-midi, sera marquée par la remise de l’Etalon d’or de Yennenga (la plus prestigieuse récompense). 

 

 

 

Ahizi Aka «très inquiet» pour la présidentielle ivoirienne de 2020

Daniel Aka Ahizi, le président d’une branche du Parti ivoirien des travailleurs (PIT), qui clame regrouper les membres fondateurs, se dit «très inquiet » de ce qui pourrait arriver en 2020, une année électorale en Côte d’Ivoire, après une visite de l’ex-chef du Parlement Guillaume Soro, vendredi.« Il faut l’avouer, quelques fois 2020 (année de renouvellement du mandat présidentiel) nous empêche de dormir (au regard de ce qui se passe) et nous sommes très inquiets de ce qui pourrait arriver », a dit Daniel Ahizi Aka à la presse après une visite de M. Soro à son domicile, à Codody (Est d’Abidjan).

A ce propos, le Chef de l’Etat Alassane Ouattara a déjà invité ses compatriote à ne pas se faire peur, rassurant que l’élection présidentielle de 2020 se passera très bien.

Daniel Ahizi Aka s’est réjoui du Comité politique créé par M. Soro le 15 février 2019, un cadre de réflexion qui selon lui devrait pouvoir « transcender tous les partis, les courants politiques et permettre de réfléchir sur les grands programmes » du pays en 2020. 

« J’ai apprécié la démarche et je pense qu’il a pris la bonne approche », a laissé entendre M. Aka, qui estime que l’on devrait maintenant « avec beaucoup de lucidité penser à la Côte d’Ivoire et rentrer dans le laboratoire si c’est nécessaire pour qu’il y ait une analyse sérieuse de l’environnement de ce qui se passe ».

Les circonstances de la démission de M. Soro du perchoir montrent que « nous sommes dans une situation où il y a un recul réel de la démocratie (…) du fait qu’on oblige le président de l’Assemblée nationale à démissionner », a-t-il regretté.  

Dans un État de droit, a-t-il poursuivi, « il y a la séparation de pouvoirs et le chef de l’exécutif même s’il a des prérogatives ne lui donne pas le droit d’exiger la démission du président de l’Assemblée. Le faisant, nous sommes dans une logique qui n’est plus l’approche démocratique mais la dictature ». 

Pour sa part, Guillaume Soro a salué le PIT, une formation politique de la gauche qui s’est battue pour l’avènement du multipartisme en Côte d’Ivoire. Car déjà, « en 1990, ce parti faisait figure d’opposition à Félix Houphouët-Boigny aux côtés du FPI (Front populaire ivoirien) de l’USD (Union des socio-démocrates)».

Suite à la présentation de la « benjamine des structures, le Comité politique », Daniel Aka Ahizi a accepté de « se retrouver assez rapidement (comme souhaité par M. Soro) pour essayer de repenser à la Côte d’Ivoire et voir comment les Ivoiriens peuvent se réconcilier assez rapidement ». 

L’ancien président de l’Assemblée nationale, Guillaume Soro, a récemment affirmé avoir démissionné du perchoir parce qu’il n’avait pas la « conviction » de militer au sein du Parti unifié Rhdp  (Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix), la coalition au pouvoir.

La réélection de Macky Sall en vedette dans la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais parvenus samedi à APA traitent principalement de la victoire au premier tour de la présidentielle de 2019 du président sortant Macky Sall, suite aux résultats provisoires proclamés hier jeudi par la Commission nationale de recensement des votes (CNRV).Le quotidien national le Soleil souligne que neuf président africains dont le roi Mouhamed VI ont, jusque-là adressé leurs vives félicitations à Macky Sall réélu pour un nouveau mandat de 5 ans. 

 «Le triomphe restera sans gloire pour le vainqueur » titre Vox Populi qui reprend les propos du candidat arrivé troisième de cette élection Ousmane Sonko. Le leader de Pastef les Patriotes, novice de la scène de la politique reste le grand gagnant de ce scrutin qui le met sur orbite dans une « position d’opposant et d’acteur politique de premier plan »

 Confirmation dans le journal le « Quotidien » qui souligne que « Ousmane Sonko repart en campagne » et se projette déjà sur les élections locales de décembre prochain. « L’avenir c’est maintenant, il faut préparer les élections » a-t-il lancé à ses partisans lors d’un point de presse.

 L’autre candidat malheureux de cette présidentielle, « Idrissa Seck s’en remet à Touba » barre dans sa Une l’Observateur. L’Obs de rapporter que Idrissa Seck a réaffirmé «son ferme engagement d’être un artisan de la paix après la publication des résultats ».

 Des engagements qui tranchent avec la Une du journal l’As qui révèle que l’Etat a frappé au cœur du dispositif Idy2019 en déjouant une audio distillée par des jeunes de Rewmi de Idrissa Seck, qui appellent à 3mettre le feu sur le pays » en cas de victoire au premier tour de Macky Sall.

La cité religieuse de Touba était aussi la destination de Me Madické Niang, candidat dissident du PDS et arrivé dernier de cette élection. Le journal Enquête rapporte ainsi, que le Khalife des mourides console Madické

Là où une photo de Madické Niang en pleurs, les deux mains sur le visage, barre la Une du quotidien Walfadjri, qui souligne que le Khalife des mourides a adressé un message touchant Madické Niang.

 Le journal Sud Quotidien reste toujours dans le registre de la présidentielle, mais parle d’alerte de la société civile. « Cette élection présidentielle au Sénégal a révélé des signes d’une fractures ethniques et confrériques » lance les acteurs de la société civile. Une société civile qui demande ainsi à « la classe politique et à toute la société à une prise de conscience »

 

La grève des enseignants et la politique nationale font la Une des journaux ivoiriens

La grève des enseignants et des sujets de politique nationale font la Une des journaux quotidiens ivoiriens parus, samedi, sur l’ensemble du territoire national.« Grève dans l’enseignement : le Premier ministre Amadou Gon Coulibaly obtient l’accord de reprise », barre en Une Fraternité Matin.

Les universités rouvrent dès lundi, tandis que les syndicats du primaire et du secondaire consultent leurs bases aujourd’hui, ajoute le journal gouvernemental.

Après plusieurs heures de discussion avec le gouvernement, et après la libération de Johnson Kouassi et Joël Dadié, les enseignants mettent fin à leur grève en annonçant la reprise des cours pour lundi, précise Le Patriote, là où Le Nouveau Réveil pense que « rien ne s’arrange à l’université » après le blocage des salaires des enseignants.

Ce qui fait dire à Le Temps que le président Ouattara « bafoue la dignité des enseignants » en procédant à des suspensions et ponctions de leurs salaires.

En page politique, les journaux ivoiriens se font l’écho d’une réunion de l’opposition sur la reforme de la Commission électorale indépendante (CEI).

 « Réforme de la CEI et du code électoral : l’opposition appelle à des discussions sur l’environnement des élections à travers une union sacrée » autour du président du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI-RDA, ex-allié du pouvoir), Henri Konan Bédié, titre à ce propos Le Nouveau Réveil.

« Hier, à la maison du Pdci-Rda, Bédié, Affi et 22 partis d’opposition prennent une importante décision », fait remarquer à son tour Soir Info, quand L’Inter explique pourquoi l’ancien président de l’Assemblée nationale, Guillaume Soro n’a pas signé le document qui a sanctionné cette réunion de l’opposition.

Universités ivoiriennes: la CNEC annonce la reprise des cours lundi après la relaxe de deux leaders syndicaux

La Coordination nationale des enseignants et chercheurs du supérieur de Côte d’Ivoire (CNEC) a décidé vendredi à l’issue d’une Assemblée générale de reprendre les cours lundi, après la libération de deux leaders du syndicat.L’Assemblée générale de la CNEC a décidé de la suspension du mot  d’ordre de l’organisation syndicale pour une période de deux semaines.  Et ce, afin d’observer si les choses iront bon train relativement aux  revendications,  selon Michaël Bedikou, un responsable syndical. 

Dans  une déclaration, la CNEC a annoncé la libération de deux de ses  leaders, notamment Johnson Kouassi Zamina, le secrétaire général et Joël  Dade, premier secrétaire général adjoint, et la reprise des cours dès  lundi. La relaxe a eu lieu vers 21h Gmt et heure locale. 

« Que  l’école reprenne le lundi 4 mars 2019 à 07h00 Gmt. C’est le lieu de  présenter nos excuses à la Nation toute entière pour les désagréments  que cette situation d’arrêt de travail a dû causer à chacun de nos  cotiyens », indique la déclaration. 

La CNEC  est « prête à saisir la main tendue du gouvernement et à l’accompagner  dans le dialogue pour débattre sereinement » de toutes ses  préoccupations et revendications, poursuit la déclaration, faite au  terme d’un échange entre la tutelle et le syndicat. 

L’organisation  syndicale, basée à l’Université Félix Houphouët-Boigny, la plus grande  du pays, avait engagé depuis le 4 février 2019 une grève de un an  équivalent à la durée de suspension de deux de leur collègue, et pour  exiger l’annulation des sanctions encourues.    

Du  côté de l’école où les cours étaient également paralysés depuis un  mois, les responsables syndicaux ont eu une rencontre vendredi avec le  ministre de l’Education nationale et de l’enseignement technique,  assisté par celui de la Fonction publique et de l’Enseignement  supérieur. 

Il a été, à cette occasion, mis en  place un cadre de concertation en vue d’adresser les revendications des  syndicats grévistes. A la suite de la demande du gouvernement de  suspendre leur mot d’ordre de grève, les syndicats ont convoqué samedi  une Assemblée générale à l’effet de s’y prononcer. 

Côte d’Ivoire: les cantines scolaires génèrent plus de 35 000 emplois directs et indirects

Les cantines scolaires génèrent en Côte d’Ivoire plus de 35 000 emplois directs et indirects, a annoncé vendredi à Abidjan, Kandia Camara, la ministre ivoirienne de l’éducation nationale, de l’enseignement technique et de la formation professionnelle. Mme Camara a fait cette annonce dans un discours prononcé à la faveur de la célébration officielle de la quatrième édition de la Journée africaine de l’alimentation scolaire.

« Le programme d’alimentation scolaire de la Côte d’Ivoire mobilise  environ 900 groupements constitués à plus de 90% de femmes autour des  cantines scolaires et permet de générer plus de 35 000 emplois directs  et indirects », a-t-elle fait  savoir, soulignant que ce programme compte  5688 cantines dans les établissements primaires (publiques  et privés) et permet à plus d’un million de rationnaires de bénéficier  de «repas chauds» chaque jour. 

Poursuivant, Mme Camara a révélé que  l’ambition du gouvernement ivoirien est de faire en sorte qu’à l’horizon  2025, tous les élèves de Côte d’Ivoire inscrits dans les structures de  l’éducation de base, prennent un « repas chaud et équilibré» chaque  jour. 

Cette quatrième édition de la journée africaine de l’alimentation  scolaire qui a eu thème, « Investir dans l’alimentation  scolaire endogène pour éradiquer la faim, soutenir l’éducation inclusive  pour tous y compris les réfugiés et les personnes déplacées en Afrique »  était présidée par le Vice-président ivoirien Daniel Kablan Duncan.

Plusieurs ministres africains du secteur de l’éducation, ont pris part à  cette journée qui fait la promotion de la lutte contre la faim en  milieu scolaire.

Echos médias en campagne contre le cancer du sein dans cinq communes d’Abidjan

L’Organisation non gouvernementale (ONG) Echo médias a lancé, vendredi, une campagne de sensibilisation et de dépistage du cancer du seins dans cinq communes de la capitale économique ivoirienne, Abidjan, autour du thème, « mes seins sans cancer », a constaté APA sur place.Selon la présidente d’Echo médias, Léah Muriel Guigui, cette campagne sillonnera les communes de  Treichville (Sud), Marcory (Sud), Port-Bouët(Sud), Yopougon (Ouest) et Abobo (Nord). La campagne «entièrement gratuite»  commencera le 22 mars prochain par l’étape de Treichville qui a accueilli la cérémonie de lancement en présence de l’Ambassadeur du Maroc en Côte d’Ivoire, Abdelmalek Kettani.

«L’équipe (de la campagne) est composée de nombreux spécialistes  à savoir des médecins, des psychologues, des sages-femmes », a-t-elle poursuivi, ajoutant que l’apothéose est prévue en octobre prochain dans la commune d’Abobo.

Au cours de cette cérémonie de lancement qui a eu pour cadre les locaux de la mairie de Treichville, les praticiens ont expliqué les enjeux de cette maladie, encourageant au dépistage précoce.

«Le cancer du sein se guérit à condition que le diagnostic soit fait tôt. Il se soigne dans neuf cas sur dix, s’il est détecté à temps », a rassuré Pr  Moussa Soro, représentant le ministre de la santé et de l’hygiène publique. Parlant de statistiques, il a annoncé que la Côte d’Ivoire enregistre  « 2248 nouveaux cas chaque année».

 «Le cancer de sein n’est plus une fatalité, il est guérissable »,  a insisté de son côté Pr Innocent Adoubi, le Directeur-coordonnateur du Programme national de lutte contre le cancer (PNLCa), partenaire de cette campagne.

 Le ministre ivoirien de la ville, François Albert Amichia, parrain de cette campagne, encourageant les initiateurs, a invité notamment les ONG et le secteur privé à appuyer les efforts du gouvernement dans la lutte contre les maladies comme le cancer. « Chaque citoyen doit agir dans la lutte contre le cancer », a lancé M. Amichia.

 Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), le cancer du sein est le cancer le plus fréquent chez les femmes dans le monde et représente 16% de l’ensemble des cancers féminins.  ll y a chaque année près de 1,38 million de nouveaux cas et 458 000 décès dus à ce cancer. En Côte d’Ivoire, 1223 femmes meurent du cancer du sein chaque année sur les 2248 cas diagnostiqués.

Côte d’Ivoire: l’Alliance pour le changement se constitue en parti politique

L’Alliance pour le changement (APC), un mouvement de la société civile qui s’est donné pour mission d’œuvrer pour un changement des mentalités en Côte d’Ivoire se réunit, samedi à Abidjan, en «Assemblée générale extraordinaire» pour se constituer en parti politique.Selon le Président de ce mouvement, Alphonse Tiornan Soro, cette Assemblée générale extraordinaire se tiendra autour du thème, « l’APC face aux défis politiques de 2020», avec  la participation de près de « 600 délégués ».

Après cette constitution en parti politique, l’APC soutiendra la candidature de l’ex-Président de l’Assemblée nationale démissionnaire, Guillaume Kigbafori Soro à la présidentielle de 2020 en Côte d’Ivoire.

L’ex-député Alphonse Tiornan Soro, est actuellement proche de Guillaume Kigbafori Soro, après avoir démissionné de son poste de Conseiller du Premier ministre ivoirien, Amadou Gon Coulibaly.

Ce parti sera ainsi, le deuxième soutien à Guillaume Kigbafori Soro en deux semaines, après le Rassemblement pour la Côte d’Ivoire (RACI), un mouvement politique qui s’est mué le samedi 16 février dernier en un parti politique social démocrate.

L’Alliance pour le changement (APC) est un mouvement de la société civile qui s’est donné pour mission d’œuvrer pour un changement des mentalités en Côte d’Ivoire. Composée par plusieurs ONG et associations de la société civile, l’Alliance a lancé officiellement ses activités en septembre 2009 à Abidjan, la capitale économique ivoirienne.

Le sous-secrétaire d’Etat aux Affaires africaines attendu en RDC le 13 mars

Le secrétaire d’Etat adjoint américain aux affaires africaines, Tibor Nagy Jr, séjournera en RD Congo du 13 au 15 mars, dans le cadre d’une tournée qui le conduira, du 04 au 22 mars également en Belgique, au Cameroun, en France, au Rwanda et en Ouganda, rapporte un communiqué du département d’Etat américain relayé par les médias vendredi à Kinshasa.Le renforcement de la stabilité régionale, la promotion d’une bonne gouvernance, la lutte contre la corruption, le renforcement des liens commerciaux et le soutien à la réponse à l’épidémie d’Ebola dans l’est de la RDC seront notamment au menu de ses entretiens aussi bien avec les ONG, la société civile et que le nouveau chef de l’Etat, fait-on savoir de même source.

Cette nouvelle visite d’un officiel américain en RD Congo intervient après la rencontre, le vendredi 22 février dernier, entre le nouveau chef de l’Etat congolais avec Peter Phan, envoyé spécial des États-Unis pour la région des Grands Lacs africains.

Ce même vendredi 22 février, le département d’Etat américain annonçait des sanctions spécifiques contre la direction de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), mais aussi contre le président de l’Assemble nationale et contre le président de la Cour constitutionnelle.

Le gouvernement américain accusait ces personnes de s’être enrichies par la corruption ou d’avoir dirigé ou supervisé des actes de violence à l’encontre de personnes qui exerçaient leur droit de réunion pacifique et leur liberté d’expression.

Ancien ambassadeur des Etats-Unis en Guinée (1996-1999) puis en Ethiopie (1999-2002), Tibor Nagy Jr qui a également vécu dans de nombreux autres pays africains en qualité d’agent des services extérieurs de son pays est devenu sous-secrétaire d’Etat aux affaires africaines depuis le 23 juillet 2018.

La BID met en place un programme de bourses en faveur des étudiants africains au Maroc

La Banque islamique de développement (BID) et l’Agence marocaine de coopération internationale (AMCI) ont signé un memorandum d’accord pour la mise en place d’un programme de bourses en faveur des étudiants africains au Maroc.Signé par le président de la BID, Bandar Hajjar, et l’ambassadeur directeur général de l’AMCI, Mohamed Methqal, en marge du 2e Forum sur les partenariats public-privé (PPP) dont les travaux se sont déroulés jeudi à Rabat, cet accord prévoit le financement par la BID des bourses d’études, à travers l’AMCI, au profit des étudiants africains.

Ainsi, plusieurs étudiants africains pourront rejoindre les universités qui ont été créées par le Maroc via les PPP. Les étudiants issus des pays membres de l’Alliance africaine pour le développement de la formation professionnelle pourront, également, poursuivre leurs études dans les différents centres de formation professionnelle du Royaume.

Maroc : Plus de 2,5 millions de bovins vaccinés contre la fièvre aphteuse

Plus de 2,5 millions de bovins ont été vaccinés par l’Office national de sécurité sanitaire des produits alimentaires (Onssa), depuis le lancement de la campagne de vaccination contre la fièvre aphteuse en janvier et jusqu’au 28 février.Il s’agit de 2.561.708 bovins, ce qui représente un taux de couverture de plus de 85%, selon un communiqué de l’Office.

Afin de couvrir l’ensemble du cheptel national, les vétérinaires privés, ainsi que les techniciens et médecins vétérinaires de l’Onssa poursuivent la vaccination dans les différentes régions du Royaume.

En parallèle à cette opération de vaccination, qui vise le renforcement du matelas immunitaire du cheptel national de bovins, les services vétérinaires de l’Onsa assurent le suivi de l’état sanitaire du cheptel, qui demeure stable.

L’Office a, par ailleurs, procédé à l’indemnisation des éleveurs dont les animaux ont été détruits.

Le montant total des indemnisations versé au profit des éleveurs a atteint près de 880.000 euros (8.785.000 DH) correspondant à la destruction de 400 têtes de bovins et de 1.559 têtes d’ovins et de caprins.

Le cheptel marocain est évalué à 3 millions de bovins et 25 millions d’ovins et de caprins. Le Royaume adopte depuis plusieurs années une stratégie anticipative pour lutter contre la fièvre aphteuse et renforcer l’immunité du cheptel.

La campagne de vaccination actuelle est la septième réalisée depuis 2014. Le Royaume dispose d’un programme de contrôle officiel de la fièvre aphteuse approuvé par l’Organisation mondiale de la santé animale (OIE).

Les deux Congo signent un accord de lutte anti-braconnage

Kinshasa et Brazzaville ont signé, vendredi dans la capitale de la RD Congo, un protocole d’accord de lutte anti-braconnage dans le paysage binational lac Télé-Lac Tumba (BILTLT), zone frontalière entre la République démocratique du Congo et la République du Congo, dans le cadre du projet « Catalysation de la gestion durable des forêts sur le site des zones humides et transfrontalières des lac Télé et Tumba » également appelé « Projet Lac Télé-Lac Tumba ».Ce protocole d’accord a été signé, côté Kinshasa, par le ministre de l’Environnement et du développement durable, Samy Ambatobe, et par son homologue de l’Economie forestière de la République du Congo, Rosalie Matondo, en présence notamment du directeur général de l’Institut congolais (RD Congo) pour la conservation de la nature (ICCN), Cosmas Wilungula, et du coordonnateur de ce projet Fréderic Lambert Paco Bockanoza.

Dans son mot de circonstance, le représentant ad intérim du Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) en RD Congo, Laurent Rudasingwa a indiqué que « ce Projet Lac Télé-Lac Tumba est d’abord un instrument de renforcement de la coopération sous régionale, notamment au niveau de la Commission des ministres responsables des forêts d’Afrique centrale (COMIFAC), mais aussi un puissant moyen par lequel les deux pays, avec l’appui du PNUD, pourraient contribuer à la réalisation des Objectifs de Développement Durable (ODD) ».

Il a rappelé que le paysage binational lac Télé-Lac Tumba prend de plus en plus de l’importance avec l’existence du gisement des tourbières, l’un des plus importants au monde qui amplifie l’intérêt de la communauté internationale pour cette zone écologique très particulière.

La bonne conclusion du projet lac Télé-lac Tumba sera un signal fort envoyé aux bailleurs dans l’optique des financements futurs de projets environnementaux et de lutte contre les changements climatiques dans la sous-région, a encore estimé le représentant du PNUD.

Auparavant, la ministre Rosalie Matondo de l’Economie forestière de la République du Congo avait souligné le caractère historique de cet accord, avant d’estimer que la signature du protocole d’accord de lutte anti-braconnage par les deux pays va susciter un intérêt considérable auprès de leurs partenaires techniques et financiers respectifs.

L’enjeu de la mise en œuvre de cet accord réside cependant dans la capacité des gouvernements de deux pays à mettre en place un plan stratégique de lutte anti-braconnage, en réponse à des menaces diverses, notamment la destruction de l’habitat naturel de la faune à la suite de l’exploitation forestière, des activités de subsistance non durables, de la chasse et de la pêche qui prennent des proportions inquiétantes du fait de leur connotation commerciale.

A cet effet, ce protocole d’accord est appelé à faciliter les efforts de conservation transfrontalière, a-t-elle encore déclaré.

On rappelle que les gouvernements de deux Congo ont mis en place depuis 2015 le projet « Lac Télé Lac Tumba » visant à assurer la conservation de la zone hydro forestière transfrontalière du Lac Télé en RC et du Lac Tumba en RDC.

La zone frontalière « Télé-Tumba » est située dans les districts d’Epéna en République du Congo et Mbandaka en République Démocratique du Congo.

Le paysage Lac Télé/Lac Tumba est la plus grande forêt humide et la deuxième zone humide du monde. Il couvre 126.440 km², à cheval sur la République du Congo (RC, 54.001 km²) et la République Démocratique du Congo (RDC, 72.439 km²). Environ 70% de la zone est composée de forêts et d’herbages humides, inondés de manière saisonnière, le reste étant de la terre ferme et de la savane.

Ce paysage joue un rôle essentiel dans le climat et l’hydrologie du bassin du Congo, ainsi que dans la gestion des points d’eau aussi bien en Afrique que dans le monde. Ce paysage est d’autant plus exceptionnel qu’il abrite de grandes densités des trois grands primates d’Afrique (gorilles, chimpanzés et bonobos).

Les autres espèces présentes dans ce paysage sont les éléphants de forêt, les hippopotames, 16 espèces de singes diurnes et 7 espèces de duikers. Plus de 350 espèces d’oiseaux ont été observées, notamment des populations importantes d’oiseaux aquatiques. On y trouve également des crocodiles du Nil, des crocodiles à nuque cuirassée et des crocodiles à front large.

 La diversité halieutique est impressionnante avec plus de 80 espèces répertoriées dans la partie située en RDC et 50 en RC. La diversité faunique halieutique est non seulement un indicateur de la biodiversité, mais la base des moyens de subsistance de la plupart des communautés.

Burkina: 11 inculpations suite aux attentats du 2 mars 2018 (Procureur)

Une année après les attentats terroristes du 2 mars 2018 à Ouagadougou, «onze personnes ont été interpellées, inculpées par le juge d’instruction et sont actuellement en détention préventive», a annoncé vendredi un communiqué de Mme le procureur du Faso près le Tribunal de Grande instance de Ouagadougou.Dans son texte, Mme le procureur du Faso Maïza Sérémé renseigne que ces personnes (en détention préventive) sont soit des membres du groupe qui a perpétré les attaques, soit ont été en contact avec l’organisateur en chef présumé desdites attaques.

«En rappel, celui-ci, en la personne de Sawadogo Abdoulaye alias Abdallah et l’un de ses fidèles lieutenants, Ouédraogo Youssouf, ont été abattus lors de l’opération menée par les Forces de Défense et de Sécurité dans la nuit du 21 au 22 mai 2018 dans le quartier Rayongo de Ouagadougou », souligne le communiqué.

Selon Maïza Sérémé, l’enquête a aussi permis «d’identifier certains des terroristes abattus et d’établir d’une part que deux (02) des moyens roulant utilisés pour attaquer les deux sites sont des fruits de vols à mains armées commis dans la ville de Ouagadougou et d’autre part que des connexions existent entre l’attaque du 02 mars 2018 et celle du Café Aziz Istanbul à Ouagadougou le 13 août 2017».

Mme le procureur fait remarquer que «plusieurs auditions ont été menées par le juge qui travaille toujours en synergie avec les agents enquêteurs par le biais des commissions rogatoires et des inculpations sont toujours en cours».

Elle remercie tous ceux qui ont répondu favorablement à l’appel à témoin ayant permis à l’enquête de connaitre une avancée significative.

«Nous invitons les uns et les autres à toujours collaborer et coopérer avec nos Forces de défense et de sécurité que nous encourageons et félicitons », a conclu Maïza Sérémé.

Le 2 mars 2018, le Burkina Faso a été endeuillé à la suite d’attaques terroristes perpétrées contre l’Ambassade de France au Burkina Faso et l’Etat-major général des Armées.

Ces attentats, selon les chiffres officiels, avaient entrainé la perte de huit militaires, fait 85 blessés et causé d’énormes dégâts matériels.

Lors de l’assaut mené par les FDS burkinabè, huit suspects avaient été abattus.

Ces attaques avaient été revendiquées par le groupe terroriste dénommé « le Groupe de Soutien à l’Islam et aux Musulmans (Nusrat al-Islam Wal-Muslim) » de Iyad Ag Ghali.

Un engin explosif tue neuf soldats dans le centre du Mali

Neuf soldats maliens ont trouvé la mort, vendredi, suite à une explosion d’une mine, a appris APA de source officielle.« Dans la matinée du vendredi 1er mars 2019, un véhicule de la compagnie des forces armées maliennes du G5-Sahel a sauté sur un engin explosif improvisé (EEI) à Boulkessy, dans la région de Mopti », annonce un communiqué du Gouvernement malien.

Il renseigne que le bilan est de neuf militaires tués. Les victimes faisaient partie du contingent malien de la force conjointe du G5 Sahel. Cette force de lutte anti-terroriste est composée de soldats du Burkina, du Niger, du Tchad, de la Mauritanie et du Mali.