Côte d’Ivoire : la Cour suprême annule les municipales dans 4 localités

Les élections municipales du 13 octobre dernier ont été annulées dans quatre localités du pays dont Grand-Bassam, une ville balnéaire située à 40 kilomètres au Sud-Est d’Abidjan.Ce scrutin sera repris dans un délai de trois mois dans les localités de Bingerville (banlieue Est d’Abidjan), Rubino (Sud ivoirien), Boko (Nord ivoirien) et Grand-Bassam (Sud d’Abidjan), a décidé la Chambre administrative de la Cour suprême ivoirienne au terme de sa délibération, vendredi.

«  La Cour déclare que la requête de M. Ezaley Georges Philippe est recevable et partiellement fondée. L’élection des conseillers municipaux de la circonscription de Grand-Bassam est annulée. Il est ordonné l’organisation de nouvelles élections dans un délai de trois mois», a décidé la chambre administrative de la Cour suprême lors d’une audience relative au contentieux des élections municipales et régionales couplées du 13 octobre dernier.

 A Grand-Bassam, le maire sortant Georges Philippe Ezaley, candidat du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI-RDA, ex-Parti unique) était face à Moïse Jean Louis Moulot, candidat du Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix ( RHDP, Coalition au pouvoir) qui avait été déclaré élu par la Commission électorale indépendante ( CEI).

 Hormis Grand-Bassam, la juridiction a prononcé également l’annulation de ce scrutin dans trois autres communes au cours de cette audience. Il s’agit  de Bingerville (banlieue Est d’Abidjan), Rubino (Sud ivoirien) et Boko (Nord ivoirien).

La Cour suprême a ainsi statué lors de cette audience sur une cinquantaine de recours des élections municipales et régionales du 13 octobre dernier marquant la fin du contentieux électoral de ces élections.

«L’audience est levée. Ainsi se termine les audiences relatives au contentieux électoral », a conclu le juge administratif.  La Chambre administrative de la Cour suprême a statué sur une centaine de plaintes.

La semaine dernière, la Chambre administrative de la Cour suprême avait déjà décidé de la reprise des municipales à Port-Bouët (commune au Sud d’Abidjan), Lakota (Centre-Ouest) et des régionales dans le Lôh-Djiboua  (Divo) et dans le Guémon (Duékoué) .

Les municipales et régionales couplées ivoiriennes se sont tenues le 13 octobre dernier où le RHDP regroupant les parti membres de la coalition au pouvoir est arrivée en tête selon les résultats provisoires avec 18 sièges pour les régionales (60% des conseils régionaux) et 92 sièges pour les municipales (46%).

Nouakchott inaugure son premier vaste réseau d’assainissement

La capitale mauritanienne, Nouakchott dispose désormais de son premier vaste réseau d’assainissement inauguré vendredi par le président Mohamed Ould Abdel Aziz, a-t-on constaté.Ce réseau réalisé par la société chinoise CTE vise à aspirer les eaux de pluie dans une zone couvrant plus de la moitié de la ville. Il a coûté 280 millions de Yuan chinois (40,3 millions de dollars US) offerte par la République populaire de Chine.

Le projet comprend un réseau de collecte des eaux stagnantes dans les basses terres et les principaux axes couvrant une superficie de plus de 15 km², avec des canaux de béton armé d’une longueur de 31 km.

Il porte également sur un montage de quelque 11 km de tuyaux sous pression en fibre de verre et dont le diamètre est compris entre 1100 et 1500 mm la réalisation de 4 stations de pompage dans différents quartiers de Nouakchott.

Le réseau permettra le pompage de 225.000 m3 par jour, ce qui signifie l’absorption de précipitations pluviométriques de 50 mm en moins de 5 heures.

Dans un mot à la cérémonie d’inauguration, le ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement mauritanien, Isselmou Ould Sidi El Moctar a rappelé « la situation catastrophique » que connaissait la ville de Nouakchott chaque fois qu’il y a de fortes pluies ou des inondations.

La seule solution qui était disponible consistait alors en des mesures urgentes prises pour permettre le remplissage des étangs et l’aspiration de l’eau par des citernes et des tuyaux, a-t-il ajouté.

Hausse de 11% des passagers à l’aéroport international Blaise Diagne

Le nombre de passagers enregistré à l’aéroport international Blaise Diagne (AIBD) a connu une progression de 10,8% au terme des neuf premiers mois de l’année 2018 comparé à la même période de l’année 2017, selon les données établies par l’Agence pour la sécurité de la navigation aérienne en Afrique et à Madagascar (ASECNA).Le cumul des passagers enregistré durant cette période s’est établi à 1.828.025 contre 1.650.012 durant les neuf premiers mois de 2017, soit une augmentation de 178.013 passagers.

Cette progression est due à la fois aux passagers en transit et en arrivée. Les premiers voient leur nombre s’accroître de 14% à 135.241 contre 118.664 à fin septembre 2017.

Les passagers enregistrés à l’arrivée ont progressé de 13,6% à 813.631 contre 716.307 répertoriés au terme des neuf premiers mois de 2017. Quant aux passagers au départ, ils ont augmenté de 7,9%, passant de 815.041 à fin septembre 2017 à 879.027 un an plus tard.

Quant au fret enregistré, il est en baisse de 11,9%, passant de 28.084 tonnes en 2017 à 24.745 tonnes durant les neuf premiers mois de 2018.

Concernant le mouvement des aéronefs, il est en hausse de 6,5% avec 23.289 avions ayant touché le tarmac de l’aéroport Blaise Diagne contre 24.920 à fin septembre 2017.

Cameroun : les producteurs d’alcool s’inquiètent «incalculables» du nouveau régime fiscal

L’Association camerounaise des producteurs d’alcool (CAPA) a mis en garde, vendredi à travers une «lettre ouverte» adressée au ministre des Finances, Louis Paul Motaze, contre les «conséquences sociales et économiques incalculables, compte tenu du niveau d’intégration de la filière» qui pourraient découler de la mise en application de trois mesures fiscales prévues dans le projet de Loi de finances 2019.Ce regroupement des 7 grandes industries locales du secteur juge néfastes la logique de création d’une accise sur les matières premières importée, couplée à la réduction de l’abattement sur les bières ainsi que le «changement inédit» de la base d’imposition du droit d’accises, toutes choses qui instaureraient une insécurité juridique au péril de leur activité.

Il en est de même du choix gouvernemental du détail comme base d’imposition, une méthode de détermination du prélèvement «mathématiquement impossible à appliquer», et qui «n’a jamais prospéré dans les pays comme le Kenya et l’Afrique du Sud où elle a immédiatement été abandonnée après son adoption».

Pour les industriels, les mesures fiscales envisagées par le gouvernement dégraderaient davantage le climat des affaires, fragilisant encore un peu plus la position du contribuable.

Les membres de la CAPA énumèrent d’autres incohérences contenues dans le projet de Loi de finances 2019, ainsi que les risques que de telles mesures feraient courir à la filière et aux consommateurs, la Loi devant également avoir un impact direct sur l’afflux des produits venant des pays voisins où l’industrie est plus compétitive, sans oublier l’aggravation du commerce illicite dans un contexte de porosité extrême des frontières.

L’Association, qui rappelle également avoir, en 2015, payé le lourd tribut d’un effort de fiscalisation supplémentaire, estime qu’elle «saurait à nouveau absorber un choc fiscal supplémentaire dans un contexte de fragilité extrême, tant sur le pouvoir d’achat de ses consommateurs que celui de la crise sécuritaire que le pays traverse depuis environ 2 ans, et dont le coût économique et social pèse lourdement sur les comptes de ses membres, avec une perte de 15% de chiffre d’affaires directement liée à cette crise dans les régions du Sud-Ouest et du Nord-Ouest».

Il convient de noter que la sortie de ces industriels intervient juste à la veille du vote final, par le Parlement, du projet de Loi des finances 2019 controversé dont le montant s’élève à 4850,5 milliards FCFA.

Interrogé voici 4 jours par les médias locaux, quant à l’augmentation l’année prochaine des taxes de la friperie, des boissons gazeuses et autres véhicules d’occasion, Louis Paul Motaze a mis en avant les besoins de financement de plusieurs secteurs infrastructurels et sociaux avec de laisser tomber : «A mon avis, l’équation est simple et au niveau des impôts, on n’impose pas n’importe quoi. On impose surtout ce qui mériterait de l’être.»

Côte d’Ivoire/ Football : Wilfried Zaha, seul ivoirien nominé pour le Ballon d’or africain 2018

Le footballeur international, Wilfried Zaha est le seul Ivoirien nominé pour le Ballon d’or africain 2018, récompensant le meilleur joueur africain de l’année prévu le 08 janvier 2019 à Dakar au Sénégal, a appris APA vendredi de source officielle.Selon la liste des nominés de ce ballon d’or africain 2018 publiée vendredi par la Confédération africaine de football (CAF), trente-quatre joueurs ont été sélectionnés dont l’Ivoirien Wilfried Zaha évoluant à Crystal Palace en Angleterre.

 « Trente-quatre joueurs et quinze  joueuses ont été nominés pour les deux récompenses phares des CAF Awards 2018 (Joueur africain de l’année et joueuse africaine de l’année) selon la performance des joueurs au cours de l’année 2018», indique la CAF sur son site officiel.

Hormis le sociétaire de Crystal Palace qui figure parmi les nominés du prix le plus prestigieux des CAF Awards, un autre ivoirien a été sélectionné, mais cette fois dans la catégorie « Meilleur jeune joueur de l’année ». Il s’agit de Franck Kessié qui évolue à AC Milan en Italie.

Le prix du joueur africain de l’année a été remporté en 2017 par l’égyptien Mohamed Salah. Le Ballon d’or africain est une récompense décernée annuellement par la CAF au meilleur joueur africain de l’année.

 Deux joueurs ivoiriens ont déjà remporté ce prix. Il s’agit de Didier Drogba (en 2006 et 2009) Yaya Touré ( 2011, 2012, 2013 et 2014). Le dernier cité ( Yaya Touré) est avec le camerounais Samuel Eto’o, les deux joueurs les plus titrés de cette récompense ( 4 fois Ballon d’or africain chacun).

Sénégal : session de formation de l’ONT à Goudomp

L’Observatoire national des territoires (ONT) annonce, dans un communiqué reçu vendredi à APA, qu’une session de formation sur l’utilisation et la gestion de sa plateforme à l’intention des points focaux dans les communes de Goudomp se tient depuis jeudi dans ce chef-lieu de département au sud du Sénégal.Prévu jusqu’à samedi, « l’atelier vise à initier les secrétaires municipaux, les secrétaires généraux de départements, les services techniques départementaux de l’éducation, de la santé et de l’environnement de Goudomp sur les différents outils de gestion de la plateforme de l’Observatoire national des territoires (ONT) », renseigne le communiqué.

L’objectif est de les outiller pour une collecte de « l’information territoriale fiable et désagrégée ». La rencontre de l’ONT avec ses points focaux marque le démarrage d’une nouvelle série de formations après celles tenues à Ziguinchor, Bignona, Oussouye, Kolda et Sédhiou.

De l’avis de Bara Vilane, l’adjoint au préfet de Goudomp qui a présidé la cérémonie d’ouverture de l’atelier, « l’organisation duale du territoire soulève aujourd’hui des difficultés pour sa gouvernance. Ces difficultés sont souvent liées au déficit d’informations, à la mauvaise planification. Ce qui impacte négativement sur le processus d’élaboration et de mise en œuvre des projets de développement.

Selon M. Vilane, « il est impossible de planifier ou de gérer un projet sans une bonne maîtrise de l’information territoriale. D’où la nécessité de disposer d’un système d’informations géographiques éclairées dans le domaine de la planification ou de la gestion des territoires ».

Pour sa part, Babacar Thiam, le représentant du Directeur général de l’Agence de développement local (ADL), est revenu sur le sens et l’importance de la plateforme de l’Observatoire national des territoires dans la mise en œuvre des politiques de développement.

L’Observatoire National des Territoires (ONT) est un cadre d’échanges et de réflexion multi-acteurs, multisectoriels dont le but est d’apporter un véritable outil d’aide à la décision, à l’élaboration, à la mise en œuvre et à l’évaluation de projets et programmes porteurs de croissance économique et de développement local.

L’ADL s’est engagée à travailler avec toutes les parties prenantes pour la maîtrise de l’information territoriale dans les collectivités du Pôle Casamance à travers une approche participative et inclusive.

C’est dans ce cadre qu’elle a intégré, dans la plateforme de l’Observatoire, le Système de suivi des services sociaux de base (4 SB) utilisé depuis quelques années par l’Unicef dans les 14 Collectivités territoriales de Kolda et Sédhiou (sud).

Cameroun-Guinée Équatoriale : vers la réouverture de la frontière terrestre

Les autorités du Cameroun et de la Guinée Équatoriale envisagent la réouverture de leur frontière terrestre, fermée depuis un an par Malabo à la suite d’un coup d’État manqué survenu sur son sol, a appris APA vendredi auprès des services compétents du ministère des Relations extérieures à Yaoundé.Cette annonce fait suite à une réunion, tenue mardi dernier entre responsables des deux pays dans la localité équato-guinéenne de Kye-Ntem, destinée à la prise de mesures de coopération et de sécurité permanentes pérennes.

Selon les mêmes sources, Malabo exige, entre autres, du Cameroun la fermeture des voies clandestines de contournement du principal poste frontalier de Kye-Ossi, mais aussi l’usage des couloirs normaux par les opérateurs économiques et les transporteurs.

En outre, la Guinée Équatoriale souhaite que les biens et les personnes en provenance du Cameroun se soumettent aux contrôles règlementaires.

L’application de ces conditionnalités pourrait connaître des fortunes diverses, vu que les deux pays sont, d’une part, liés par le principe de la libre circulation des personnes et des biens, dans le cadre de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC), mais ont, d’autre part, des familles communes de part et d’autre de la frontière. Ces dernières ont des pratiques qui transcendent les formalités migratoires.

La frontière terrestre entre le Cameroun et la Guinée Équatoriale avait été fermée suite à l’arrestation, le 27 décembre 2017 par la police dans la ville camerounaise de Kye-Ossi (Sud), d’un groupe de présumés mercenaires d’origine centrafricaine, soudanaise et tchadienne, accusés d’avoir voulu renverser le régime de Teodoro Obiang Nguema Mbasogo à Malabo.

Les échanges entre les deux voisins avaient connu un coup de frein jusqu’au 17 avril 2018, lorsque les autorités équato-guinéennes annoncèrent la réouverture de la frontière, mais uniquement les mardis et les vendredis.

Foot au Sénégal : les meilleurs clubs de la saison écoulée se partagent 46 millions F CFA (fédération)

La Fédération sénégalaise de football (FSF) annonce, dans un communiqué dont APA a reçu copie vendredi, qu’elle va procéder au paiement de 46 millions F CFA correspondant à des récompenses attribuées aux lauréats des compétitions nationales organisées au titre de la saison 2017/2018.Au total, les primes que se partageront les clubs qui se sont illustrés par leur performance durant la saison écoulée, sont chiffrées à 46 750 000 F CFA. Pour l’heure, la Fédération sénégalaise de football (FSF) a déjà décaissé 12 millions F CFA en guise d’avance à certains clubs concernés. L’instance dirigeante du football sénégalais devra donc effectuer le paiement des reliquats s’élevant à 34 750 000 F CFA.

En Nationale 1, le champion Cneps de Thiès recevra une prime de 3 millions F CFA. Amitié FC, le vice-champion empochera 1,7 million F CFA. En Nationale 2, le champion Diamono de Kaolack percevra 1,5 million F CFA. Demba Diop de Mbour, le vice-champion aura 750 000 F CFA.

Sirènes, le champion de la D1 féminine encaissera 2 millions F CFA. Vice-champion, le Lycée Ameth Fall de Saint-Louis obtiendra 1 million F CFA. Médiour de Rufisque, vainqueur de la Coupe du Sénégal de football féminin remportera 2,5 millions F CFA. Sirènes, l’équipe vaincue se consolera avec 1,2 million F CFA.

Pour sa part, Yeumbeul Beach Soccer, champion du beach soccer, gagnera 1 million F CFA. Le vice-champion Vision Sport touchera 500 000 F CFA.

Génération Foot, vainqueur de la Coupe du Sénégal Seniors, s’adjugera la mise de 15 millions F CFA. La Renaissance de Dakar, finaliste malheureux, empochera 7,5 millions F CFA.

Le Casa Sports, vainqueur de la Coupe du Sénégal Juniors, recevra 3 millions F CFA là où sa victime, le Jaraaf, se consolera avec 1,5 million F CFA.

L’Académie Darou Salam de Grand-Yoff, vainqueur de la Coupe du Sénégal Cadets émargera à 2 millions F CFA. Le Casa Sports, défait en finale de cette Coupe, recevra 1 million F CFA.

Pour les Ligues 1 et 2, les récompenses sont à part car octroyées par la Ligue sénégalaise de football professionnel. Ainsi, le Jaraaf, champion de la Ligue 1, a reçu 20 millions contre 10 millions pour sa dauphine, Génération foot, là où le vainqueur de la Ligue 2, AS Pikine, a empoché 5 millions et sa dauphine, US Gorée, 2,5 millions.  

Social et cinéma au menu des quotidiens marocains

Les enjeux de la mise en place d’un Registre social unifié et le Festival international du film de Marrakech sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce vendredi.Abordant le Registre social unifié que le Maroc veut mettre en place pour déterminer les bénéficiaires des programmes sociaux, +Aujourd’hui le Maroc+  souligne l’importance majeure pour le gouvernement de penser à l’effort pédagogique nécessaire pour sa réussite.

Car sans explication ni vulgarisation, un tel programme, qui nécessitera probablement des investissements lourds, risque de ne pas réaliser ses objectifs, explique le journal.

Mais le plus important est que, en plus des premiers concernés que sont les citoyens, l’administration doit elle aussi comprendre les enjeux, la portée, les contraintes et les limites d’un Registre social, prévient-il, soulignant que la mise en place d’un registre social ne réglera pas mécaniquement les problèmes des inégalités ou du ciblage des aides publiques, mais c’est l’usage qui en sera fait et le contenu qui y sera versé qui feront de lui un outil efficace ou non.

+Al Bayane+ revient sur Le Festival International du Film de Marrakech. Le Festival qui ouvre aujourd’hui sa 17ème édition sera suivi avec une attention particulière. Les cinéphiles, les professionnels du cinéma et les observateurs scruteront avec beaucoup de curiosité les nouveautés et les retouches apportées à l’organisation et au contenu de l’une des plus grandes manifestations culturelles de la région et de notre continent, relève la publication.

La 17ème édition peut se lire déjà comme une capitalisation des acquis et une ouverture sur l’environnement du festival et sur les enjeux multiples qui traversent l’horizon du cinéma, constate-t-il.

L’appel de l’Eglise à boycotter la fête nationale et la comparution de «Rambo» à la Une des quotidiens centrafricains

Le message des Evêques appelant les fidèles à boycotter les festivités de l’anniversaire de la proclamation de la République Centrafricaine le 1er décembre, la première comparution à la CPI de « Rambo », chef d’une milice anti balaka, et les violences au quartier km5 dans le 3ème arrondissement de la capitale dominent la Une des journaux centrafricains parvenus ce vendredi à APA.« Vers un bras de fer entre le gouvernement et l’église catholique à propos de la fête de l’indépendance ? » s’interroge à sa Une L’Expansion avant d’indiquer que le gouvernement centrafricain et l’église catholique ne sont pas sur une même longueur d’onde par rapport aux festivités du 1er décembre.

En effet, après une réunion entre évêques le samedi 24 novembre, le cardinal, président de la conférence épiscopale, a signé un communiqué de presse dans lequel est rendu public l’appel des évêques relatif à la transformation des festivités du 1er décembre en journée de deuil.

Cet appel avait, selon l’Expansion, bouleversé le gouvernement qui a dépêché cinq membres du gouvernement à l’archevêché de Bangui où ils ont rencontré le cardinal qui est resté droit dans ses bottes et a refusé de revenir sur sa décision malgré les arguments des membres du gouvernement.

L’Ouragan, autre quotidien privé, informe que l’Eglise catholique a demandé à ses fidèles de boycotter la fête du 1er décembre 2018 « en observant une journée de silence à la mémoire des victimes d’Alindao ».

Sur un tout autre sujet, L’Expansion revient sur la première comparution devant la CPI de l’ex chef de la milice rebelle des antis balaka, Alfred Yékatom « Rambo » et informe que son procès est prévu pour le 30 Avril 2019.

Centrafric Matin décrit, pour sa part, l’audience de la 1ère comparution d’Alfred Yékatom et informe que ce dernier a souhaité intervenir en Sango (langue nationale de la Centrafrique), pour mieux s’exprimer devant la Cour pénale internationale.

« Je préfère m’exprimer en Sango parce que mon français n’est pas bon » a répondu « Rambo » (surnom d’Alfred Yékatom) à la question du président de la cour en Sango.

Sur ce même sujet, le quotidien Réseau des journalistes pour les droits de l’homme (RJDH) arbore ce titre : « la CPI fixe la date de l’audience de confirmation des charges de Rombhot le 30 avril 2019 ».

Les quotidiens centrafricains se sont par ailleurs intéressés aux violences survenues dans le quartier Km5 de la capitale Bangui et qui ont occasionné la mort de Mahamat Tahir « Apo », leader d’un groupe armé d’autodéfense au Km5.

A ce propos, Libres Opinion A Bangui renseigne que le chef de milice de KM 5 a été tué par un commerçant.

« APO, le plus cruel, le plus atroce, tueur patenté, seigneur de guerre, agrégé en torture, abattu à bout portant par un commerçant du KM 5 » commente, pour sa part, Centrafric Matin.

Sur ce même sujet, le RJDH annonce que les commerçants ont lancé un assaut depuis lundi soir contre les bases des autodéfenses qui paralysent leurs activités depuis plusieurs jours.

Can 2019 et économie en couverture des journaux camerounais

Les journaux camerounais parus vendredi retiennent leur souffle, en attendant la décision dans la journée, par le Comité exécutif (CoMex) de la Confédération africaine de football (Caf), du maintien ou du retrait de l’organisation de la Coupe d’Afrique des nations (Can) 2019 au pays, lequel ne se porte guère mieux au plan de l’économie.En affirmant que «le sort du Cameroun se joue à Accra», le quotidien à capitaux privés Mutations semble traduire l’état d’esprit d’une opinion nationale dont les pensées, les yeux et les esprits sont tendus vers la capitale ghanéenne où, dans la journée, le comité exécutif de l’instance du ballon rond pourrait décider du retrait à Yaoundé de l’accueil de la plus grande fête sportive continentale.

Rien n’est acquis pour le Cameroun, renchérit Le Jour, rappelant que lors d’une réunion, le 29 octobre dernier à Charm el-Cheikh en Égypte, la Caf avait déjà pointé «un retard important dans la réalisation des infrastructures».

« La sentence attendue ce jour du ComEx intervient, rappelle InfoMatin, dans un contexte relativement tendu entre Yaoundé et la CAF, du fait du retard maintes fois dénoncé par l’instance dans le respect du cahier de charges remis et accepté par la partie camerounaise, le 20 septembre 2014.»

Une décision de retrait de la Can au Cameroun serait le pire scénario pour le pays, constate Le Jour, rappelant qu’après une inexplicable période de léthargie, le gouvernement a fait de l’organisation de ce grand rendez-vous sportif une priorité absolue.

Si le pays était écarté, ose Mutations, la Caf devrait relancer une procédure d’appel à candidatures pour désigner un autre pays hôte.

Un pays qui pourrait être situé au nord de l’Afrique, particulièrement le Maroc, qui selon The Guardian Post joue l’unité du Maghreb contre le Cameroun depuis des mois.

Au sein de la Caf, et selon des indiscrétions, plusieurs membres du ComEx, s’avance InfoMatin, semblent pencher pour l’option d’un délai supplémentaire au Cameroun pour parachever les préparatifs, «toute chose qui reculerait d’autant les CAN de 2021 et 2023 attribuées respectivement à la Côte d’Ivoire et à la Guinée Conakry. De quoi nourrir une nouvelle polémique, dont on imagine qu’elle n’arrangerait pas les affaires du pouvoir de Yaoundé».

Évitant soigneusement ce sujet qui fâche, le quotidien à capitaux publics Cameroon Tribune, lui, préfère lorgner du côté du Parlement qui achève, samedi, les travaux de sa 3ème session ordinaire consacrée au vote du budget de l’État.

Mais, avant même cette apothéose, c’est l’hémicycle de l’Assemblée nationale qui a été, raconte Le Jour, le théâtre d’une passe d’armes entre la majorité et le groupe parlementaire du Front social démocratique (SDF, opposition), qui a refusé d’examiner à la hâte le texte qui structure le budget de l’État, dénonçant ainsi l’arrogance du gouvernement vis-à-vis du législatif.

Le Parlement doit cesser d’être la boîte postale de l’exécutif, s’insurgent les protestataires dans une longue tribune publiée par ce journal : «Ce projet de Loi de finances soulève beaucoup de préoccupations similaires à celles que nous avons déjà relevées au sujet des projets de Lois de finances antérieurs, telles que les déséquilibres budgétaires, les dépenses futiles, les processus d’élaboration du budget, les détournements grossiers de fonds publics, la corruption, les mensonges éhontés, les priorités mal placées.»

Et les polémiques ne s’arrêtent pas à ce niveau, constate Le Quotidien de l’Économie qui annonce un bras de fer entre l’Association des producteurs de boissons alcoolisées (Capa) et le ministère des Finances, les premiers cités ayant adressé une lettre ouverte au gouvernement au sujet de trois nouvelles mesures fiscales qui, selon eux, auront un effet cumulatif dépressif sur leur activité avec un impact sérieux sur la bourse des consommateurs.

«Prix de la bière : ça mousse pour le bras de fer», s’amuse Mutations : alors que le ministre des Finances annonce une hausse maximum de 15 FCFA, les entreprises brassicoles évoquent plutôt une augmentation attendue comprise entre 100 et 150 FCFA la bouteille de bière.

La Capa, rappelle le journal, a déjà subi, en 2015, les effets néfastes d’un effort fiscal supplémentaire, la détérioration du pouvoir d’achat des consommateurs ne permettant pas à ses membres de supporter un nouveau choc fiscal.

Signature d’une convention de financement des AGR au profit des victimes des crises ivoiriennes

Une convention de financement des activités génératrices de revenus (AGR) au profit des victimes des crises ivoiriennes a été signée, jeudi à Abidjan, marquant ainsi une « autre étape dans le processus d’indemnisation des victimes », a constaté APA sur place dans la capitale économique ivoirienne.Cette convention a été paraphée par la ministre de la Solidarité, de la cohésion sociale et de la lutte contre la pauvreté, Pr Mariatou Koné pour le compte du Programme national de la cohésion sociale (PNCS) et le Directeur général de l’institution de microfinance Celpaid, Souleymane Ouattara, en présence de plusieurs victimes.  

A travers cette convention, l’Etat met à la disposition des victimes des crises ivoiriennes un montant de 100 millions de francs CFA sous forme de crédit remboursable.

 Une personne physique pourra solliciter jusqu’à 500 mille francs CFA, quand le plafond pour un groupement ou association de victimes est fixé à un million francs CFA.  Le prêt perçu «sans aval» est remboursable dans un délai de 18 mois dont un différé de six mois.

L’objectif de ce projet est d’aider les victimes à mener des activités génératrices de revenus en vue de les « sortir de la précarité, de la pauvreté (…) », a expliqué la ministre Mariatou Koné, voyant en ce projet dont la phase pilote commence par le district d’Abidjan avant de s’étendre à l’intérieur du pays, « une nouvelle aventure porteuse d’espoir».

La microfinance travaillera avec des experts issus des ministères techniques dont celui de l’agriculture et du développement rural pour apprécier la viabilité des projets soumis par les victimes.

«Le succès et la pérennité de ce projet dépend en grande partie de vous »,  a lancé Mariatou Koné en direction des bénéficiaires, exhortant ceux-ci à un « remboursement régulier » pour maintenir la chaîne de solidarité, c’est-à-dire permettre à d’autres personnes d’en bénéficier.

Quant à Souleymane  Ouattara, il  a exprimé « l’engagement ferme » de sa structure à « apporter à ce projet tout son savoir-faire » grâce à ses 40 agences implantées sur l’ensemble du territoire national.

Le Chef de l’Etat ivoirien Alassane Ouattara a mis en place en 2015, un fonds spécial doté d’un apport initial d’une valeur de 10 milliards de francs CFA pour l’indemnisation des victimes des différentes crises qu’a traversées la Côte d’Ivoire.

Le RHDP et les échauffourées entre étudiants et gardes pénitentiaires font la Une des journaux ivoiriens

Le Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP, coalition au pouvoir) et les échauffourées entre étudiants et gardes pénitentiaires à Bouaké dont le bilan officiel fait état d’une dizaine de blessés, occupent la Une des journaux quotidiens ivoiriens parus, vendredi, sur l’ensemble du territoire national.«RHDP/ Ouattara prend de grandes décisions en nommant Amadou Gon  président du directoire», barre en Une Le Jour Plus qui rapporte,  également que Alassane Ouattara annonce «pour bientôt la création de  groupes parlementaires RHDP à l’Assemblée nationale et au sénat avant de  fixer le congrès constitutif de cette coalition au 26 janvier 2019». 

Ce  qui fait dire à Le Rassemblement qu’en fixant la date du congrès et en  procédant à de nouvelles nominations, «Ouattara accélère le processus»  pour le parti unifié RHDP. Pour L’Expression, «les choses s’accélèrent  au parti unifié RHDP» au terme d’une réunion de cette coalition  politique, présidée mercredi, par son président Alassane Ouattara.

Pour  relever les défis de 2020, jubile Le Patriote, «le géant arrive»,  parlant du RHDP dont «le congrès constitutif est fixé au 26 janvier  2019», ajoute le confrère.

La presse ivoirienne s’intéresse également aux échauffourées intervenues entre étudiants et gardes pénitentiaires à Bouaké. 

«Des  gardes pénitentiaires attaquent le campus de Bouaké : plusieurs  étudiants blessés, les cours perturbés», titre à ce sujet LG Infos,  quand L’Inter établit le bilan de ces altercations à «10 blessés dont 5  par balles». 

Les écoles paralysées, hier.  Amadou Gon monte au créneau, ajoute ce journal, là où Notre Voie épingle  « le curieux » bilan du procureur de Bouaké suite à ces affrontements  sanglants. 

Pour le confrère qui dit rétablir  toute la vérité sur cette affaire, ce sont 11 étudiants qui ont été  blessés dont 5 par balles lors de cette attaque punitive des gardes  pénitentiaires sur le campus II de l’Université Alassane Ouattara.

 Le  SYNARES (Syndicat national de la recherche et de l’enseignement  supérieur) interpelle la communauté internationale après cette violation  de la franchise universitaire par des gardes pénitentiaires, souligne  ensuite ce journal proche de l’opposition.

Burkina: la Société nationale des postes rebaptisée ‘’La Poste du Burkina Faso »

La Société nationale des postes et télécommunications (SONAPOST) a changé de dénomination pour devenir «La Poste du Burkina Faso», annonce le communiqué du Conseil des ministres publié à l’issue de la réunion hebdomadaire du Gouvernement.«Au-delà de ce changement de dénomination, c’est toutes les innovations qui sont en train d’être mises en place au niveau de cette structure qu’il faut voir», a expliqué le ministre en charge de la Communication, cité par le communiqué dont APA a reçu copie vendredi.

Ainsi, selon Remis Fulgance Dandjinou, par ailleurs porte-parole du Gouvernement, la société présente désormais de nouveaux produits afin de renforcer le côté banque postale de la SONAPOST, mais aussi de développer de nouveaux produits innovants.

Créée en 1947 au moment où le pays s’appelait la Haute-Volta, la société en charge de la poste au Burkina Faso a connu plusieurs dénominations, avant de prendre celle de la SONAPOST en 1997.

La marche du FRN et les précisions du ministre de la Justice en bonne place dans la presse sénégalaise

Les journaux sénégalais parvenus vendredi à APA traitent essentiellement de la marche du Front de résistance nationale (FRN, opposition) tenue la veille et du débat politique lors vote du budget du ministère de la justice par l’Assemblée nationale.« Marche pour des élections transparentes, l’opposition montre ses biceps », note WalfQuotidien. Ce journal, soulignant que « Macky (Sall) et ses partisans sont avertis », indique que « le Front de résistance nationale (FRN) a fait une démonstration de force lors de sa marche ».

« L’opposition brave Macky (Sall) dans la rue », commente Sud Quotidien. Pour L’AS, ce sont plutôt les « Karimistes (partisans de Karim Wade) qui ont démontré leur force ». Ce journal rapporte qu’ « il n’y avait pratiquement que du bleu et du jaune (couleurs du Parti démocratique sénégalais, PDS, opposition) à la place de la Nation (ex place de l’Obélisque). Selon L’AS, « les Karimistes ont pris d’assaut la ligne de front démontrant ainsi leur force de mobilisation ».

L’Observateur abonde dans le même sens en annonçant qu’il y avait « une petite foule, des leaders absents (mais) les Karimistes sauvent la face » du Front de résistance nationale. Ce quotidien informe que les partisans du fils de l’ancien président Abdoulaye Wade ont manifesté « en scandant haut le nom de leur mentor et en dénonçant les dérives autoritaires du président Macky Sall ».

De son côté, Le Quotidien estime que l’opposition a marché « à pancartes dispersées » parce qu’il y avait « un duel, une guerre des pancartes entre Karimistes et Khalifistes (partisans de Khalifa Ababacar Sall) ».

Au cours de cette marche, rapporte L’AS, Bamba Fall, maire de la Médina et proche de Khalifa Sall, a déclaré que la mouvance présidentielle est « en train de tromper tout le monde et de biaiser le processus électoral mais nous combattrons au prix de notre vie ». Toutes choses qui font dire à Déthie Fall, le Coordonnateur de Rewmi (opposition), que « Macky Sall nous plonge tout droit vers une instabilité ».

Dans Vox Populi, Oumar Sarr, le porte-parole du jour du FRN est plus virulent. « Ils passeront sur nos corps, s’il le faut mais nous défendrons le Sénégal ». Pour ce cadre du Parti démocratique sénégalais, « c’est le temps du face-à-face (avec Macky Sall) . Ces élections se feront avec Karim Wade et Khalifa Sall », a-t-il fait savoir.

La politique s’est aussi invitée à l’Assemblée nationale à l’occasion du vote du budget du ministère de la Justice. Face aux députés, Ismaël Madior Fall, le Garde des Sceaux, a soutenu que ce ne sont pas « quelques politiciens qui peuvent chahuter la justice sénégalaise ».

A en croire Sud Quotidien, le ministre de la Justice a été « droit dans ses bottes ». De l’avis d’Ismaël Madior Fall, « la Justice n’a aucun problème. Si elle en avait, les Sénégalais lui auraient tourné le dos ». Enfin dans L’AS, Ismaël Madior Fall a regretté « la tendance au Sénégal » consistant à « réduire la justice aux deux K », en référence à Karim Wade et Khalifa Ababacar Sall.

Dans le cadre de la traque des biens mal acquis, Karim Wade a été condamné, le 23 mars 2015 par la Cour de répression de l’enrichissement illicite (CREI), à 6 ans de prison ferme et au paiement d’une amende de 136 milliards F CFA. L’ancien ministre est actuellement en exil à Doha (Qatar) après avoir bénéficié de la grâce présidentielle.

Khalifa Sall est condamné à une peine de 5 ans assortie d’une amende de 5 millions F CFA. L’ancien maire de Dakar devra aussi, avec ses co-accusés, payer à l’Etat du Sénégal des dommages et intérêts chiffrés à 1,830 milliard de FCFA dans l’affaire de la Caisse d’avance de la mairie de Dakar.

Tchad : sept inspecteurs des finances suspendus pour «manquements graves»

Le ministre tchadien des Finances et du budget, Mahamat Allali Abakar, dans une note de service parvenue vendredi à APA, annonce avoir suspendu sept inspecteurs de son département pour«manquements graves».«C’est suite aux manquements professionnels graves dont se sont rendus coupables ces agents lors de leurs missions de contrôle des régies financières et services administratifs dans les régions du Logone Occidental et du Mandoul qu’ils sont suspendus de leurs missions et de leurs fonctions, en attendant d’autres mesures conséquentes », affirme le ministre des Finances dans sa note.

Des sources au sein du ministère informent que les « manquements » reprochés à ces agents sont des tentatives de corruption et malversations financières.

Parmi les hauts cadres suspendus, figure l’inspecteur général des Finances Dillah Koulamaye et les inspecteurs des finances Mogode Djimansgar et Ngaryanmal Morkenmagar.

Les quatre autres cadres sont des vérificateurs et des spécialistes des impôts.

La marche contre la vie chère s’impose à la Une des quotidiens burkinabè

Les quotidiens burkinabè de ce vendredi relatent largement, la marche-meeting et la journée de grève organisée, la veille par la Coalition nationale de lutte contre la vie chère (CCVC) pour protester contre la hausse des prix des hydrocarbures.«Hausse du prix du carburant: Des citoyens interpellent le gouvernement», affiche à sa une le quotidien à capitaux publics Sidwaya qui informe que la CCVC a organisé une marche sur toute l’étendue du territoire national, hier jeudi, pour protester contre la récente augmentation du prix du carburant.

Le journal souligne qu’à Ouagadougou, les marcheurs ont transmis leur plateforme revendicative au gouvernement, par le biais du ministre en charge du Commerce, Harouna Kaboré.

A son tour, le quotidien privé Aujourd’hui au Faso titre : «Hausse du prix des hydrocarbures : Des milliers de Burkinabè ont marché contre».

Quant au journal Le Quotidien, il arbore : «Forte mobilisation des manifestants», avant de rapporter les propos de l’un des responsables syndicaux qui a affirmé, hier à la marche : «Quand on pousse le peuple à bout, il montre également qu’il sait pousser jusqu’au bout».

De son côté, Le Pays, autre quotidien privé, titre : «Marche contre la vie chère au Burkina : La CCVC pour un audit de la SONABEL (Société nationale de l’électricité, Ndlr) et de la SONABHY (Société nationale des hydrocarbures, Ndlr)».

Dans sa rubrique de commentaire « Dialogue intérieur », le même journal  estime qu’il convient d’«aller vers le juste partage des sacrifices».

Pendant ce temps, L’observateur Paalga fait via ce titre un rapprochement avec ce qui se passe en France : «Augmentation du prix des hydrocarbures : Nos +gilets jaunes+ étaient en rouge». Et le doyen des quotidiens privés burkinabè de montrer une foule de marcheurs dont la plupart sont vêtus d’un tee-shirt rouge.

Hausse des exportations et importations du Sénégal en septembre 2018 (ANSD)

Les exportations et importations du Sénégal ont connu, au mois de septembre, une hausse respective de 3,0% et de 39,4%, révèle le site de l’Agence nationale de la statistique et de la démographie (ANSD) visité ce vendredi à APA.En septembre 2018, les exportations du Sénégal sont évaluées à 111,2 milliards de F CFA contre 108,0 milliards de F CFA au mois précédent, soit un relèvement de 3,0%, informe l’ANSD qui précise que cette hausse est essentiellement due par l’augmentation des expéditions de produits pétroliers (+85,8%), d’huile brute d’arachide (+75,9%), d’acide phosphorique (+32,8%) et de crustacés, mollusques et coquillages (+20,5%).

Cependant, signale l’agence, le repli des exportations d’engrais (-85,6%) et de titane (-60,7%) a atténué cette tendance à la hausse. Comparées au mois de septembre 2017, les exportations se sont relevées de 11,5%. Leur cumul à fin septembre 2018 s’est établi à 1213,2 milliards de F CFA contre 1162,8 milliards de F CFA pour la période correspondante en 2017, soit une hausse de 4,3%.

Les principaux produits exportés, au cours de la période passée sous revue par l’ANSD sont l’acide phosphorique (17,8 milliards de F CFA), les crustacés, mollusques, coquillages (14,0 milliards de F CFA), les produits pétroliers (11,2 milliards de F CFA), les poissons frais de mer (8,1 milliards de F CFA) et l’huile brute d’arachide (6,6 milliards de F CFA).

Les principaux clients du Sénégal sont l’Inde (16,3%), le Mali (11,9%), l’Espagne (7,6%), la Mauritanie (7,1) et l’Italie (5,4%).

S’agissant des importations du mois de septembre 2018, l’Agence nationale de la statistique et de la démographie informe qu’elles sont passées de 243,0 milliards de F CFA au mois précédent à 338,7 milliards de F CFA, soit une hausse de 39,4%.

Cette hausse est imputable, d’après l’ANSD, à celle des achats à l’extérieur d’autres matériels de transport (35,5 milliards de F CFA contre 4,6 milliards de F CFA au mois précédent), d’huile brute de pétrole (45,8 milliards de F CFA contre 0,01 milliard de F CFA), de camions et camionnettes (8,2 milliards de F CFA contre 4,1 milliards de F CFA) et d’autres machines et appareils (+24,1%).

Toutefois, souligne l’institution, la contraction des importations de matières plastiques artificielles (-16,6%) et de produits pétroliers finis (-6,9%) a modéré ce relèvement. Comparées au mois de septembre 2017, les importations ont augmenté de 19,2%. Leur cumul à fin septembre 2018 s’est établi à 2869,0 milliards de F CFA contre 2595,5 milliards de F CFA pour la période correspondante en 2017, soit une hausse de 10,5%.

Les principaux produits importés, au cours du mois de septembre 2018, sont les huiles brutes de pétrole (45,8 milliards de F CFA), les autres matériels de transport (35,5 milliards de F CFA), les produits pétroliers finis (34,1 milliards de F CFA), les autres machines et appareils (18,0 milliards de F CFA) et les métaux communs (14,9 milliards de F CFA).

Les principaux fournisseurs du Sénégal sont la Chine (20,4%), le Nigéria (13,6%), la France (10,7%), les Pays-Bas (5,8%) et la Belgique (5,3%).

Le solde commercial s’est ainsi établi à -227,5 milliards de F CFA en septembre 2018, contre -134,9 milliards de F CFA au mois précédent. Cette détérioration du solde est expliquée par le renforcement du déficit vis-à-vis du Nigéria (-44,8 milliards de FCFA contre -0,5 milliard de F CFA au mois précédent), de la Chine (-66,7 milliards de F CFA contre -30,5 milliards de F CFA au mois précédent) et de la Belgique (-16,4 milliards de F CFA contre -5,1 milliards de F CFA au mois précédent).

Cependant, la réduction du déficit vis-à-vis de la Corée du Sud (-1,0 milliard de F CFA contre -5,2 milliards de F CFA au mois précédent) et de l’Ukraine (-7,1 milliards de F CFA contre -11,0 milliards de F CFA au mois précédent) a atténué le renforcement du déficit de la balance commerciale.

Le cumul du solde, à fin septembre 2018, s’est détérioré pour s’établir à -1655,7 milliards de F CFA contre -1432,8 milliards de F CFA pour la période correspondante en 2017.

Côte d’Ivoire: le congrès constitutif du RHDP fixé au 26 janvier 2019

Le congrès constitutif du Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix ( RHDP) regroupant les parti membres de la coalition au pouvoir en Côte d’Ivoire, est fixé au 26 janvier 2019 à Abidjan, a annoncé ce groupement politique au terme d’une réunion présidée mercredi par son président, le chef de l’État ivoirien, Alassane Ouattara.« Le Conseil politique du RHDP  a décidé de l’organisation du congrès constitutif du RHDP le 26 janvier 2019 au stade Félix Houphouët-Boigny à Abidjan. Le conseil politique a décidé de la mise en place dans les meilleurs délais des groupes parlementaires RHDP à l’Assemblée nationale et au Sénat », rapporte également le communiqué final de ce conclave transmis jeudi soir à APA.  

Hormis ces deux décisions majeures, la coalition au pouvoir a également procédé à des modifications de ses statuts. Notamment, le changement de nom du bureau exécutif provisoire qui prend désormais la dénomination de Conseil politique, le secrétaire exécutif prend la dénomination de Directoire et la durée de la période transitoire de 12 à 18 mois avant la tenue du congrès constitutif du parti est ramenée à 3 à 6 mois. 

Plusieurs nominations ont été faites par M. Ouattara  au sein de cette nouvelle formation politique pour la période courant jusqu’à l’organisation du congrès. Ainsi , MM. Amadou Gon Coulibaly,  Kobenan Kouassi Adjoumani et Ibrahim Cissé Bacongo ont été respectivement nommés, président du directoire, porte-parole principal et directeur de cabinet.  

Mme Clarisse Mahi et M. Mamadou Touré ont été quant à eux nommés porte-parole adjoints. La présidence du comité d’organisation du congrès constitutif de janvier prochain a été confiée à M. Adama Bictogo qui sera aidé dans sa tâche par M. Danho Paulin et Mme Anne Désirée Oulotto ( vice-présidents du comité d’organisation).

 Quant à la présidence du comité scientifique de ce congrès, elle est revenue à M. Amédée Kouassi Kouakou. Celui-ci a pour adjoints,  Dr Massandjé Touré et Pr Joseph Yapo Brou.

 Le Parti démocratique de Côte d’Ivoire ( PDCI-RDA, ex-parti unique), en froid avec le camp présidentiel ivoirien au sujet de l’alternance au pouvoir en 2020, a décidé de se retirer de la mise en place de cette coalition au pouvoir. C’est le 16 juillet dernier à Abidjan, que le parti unifié RHDP a tenu son Assemblée générale constitutive.

Ouverture à Bouaké d’une enquête après des échauffourées entre étudiants et gardes pénitentiaires

Une enquête est ouverte au commissariat de police du 5ème arrondissement de Bouaké, après des échauffourées entre étudiants et gardes pénitentiaires dont le bilan officiel fait état de dix blessés, indique un communiqué signé par le procureur de la République près le Tribunal de première instance de Bouaké, Braman Koné, reçu jeudi soir par APA.Selon ce communiqué du procureur de Bouaké, les faits de cette affaire remontent au « mercredi 28 novembre 2018 » où « aux environs de 20 heures, une altercation est survenue entre un étudiant et un garde pénitentiaire dans un bistrot face au campus II de l’Université de Bouaké ». 

Cette altercation, poursuit M. Koné dans cette note « a dégénéré en une bagarre généralisée entre étudiants et gardes pénitentiaires » qui s’est soldée par « huit blessés dans les rangs des étudiants, dont cinq par balles, et de deux blessés du côté des gardes pénitentiaires ».

« Les blessés ont été conduits au CHU (Centre hospitalier et universitaire) de Bouaké et leur vie n’est pas en danger », conclut le texte, soulignant qu’une enquête est ouverte pour situer les responsabilités dans cette énième affaire de violences à Bouaké.

Dans la matinée, la quasi-totalité des établissements scolaires de la ville ont fermé leurs portes suite à une manifestation d’étudiants qui protestaient contre cette attaque des gardes pénitentiaires.

Le communiqué final d’un conseil universitaire était attendu en fin de matinée à Bouaké pour clarifier la position de cette institution sur cette affaire.

OCP : Le chiffre d’affaires en hausse de 14% à fin septembre

Le groupe OCP a achevé le troisième trimestre sur une forte progression de son activité avec un chiffre d’affaires qui a atteint près de 1,35 milliard d’euros (14,5 milliards de DH) contre 1,2 milliard d’euros (12,8 milliards) un an auparavant, annonce ce jeudi le Groupe.Sur les neuf premiers mois de l’année, l’activité a dégagé un chiffre d’affaires global de 41,1 milliards de DH (1 euro = 10,7 DH), marquant ainsi une progression de 14% par rapport à la même période de l’année dernière.

Cette évolution s’explique, entre autres, par une hausse de 23% des ventes d’engrais et de 15% de l’acide, et ce, grâce à un renchérissement des prix sur les deux segments, indique le groupe. Ainsi, les exportations vers la plupart des régions se sont améliorées, particulièrement vers les marchés asiatique et américain.

Sur les neuf premiers mois, la marge brute s’établit à 27,7 milliards de DH contre 23,5 milliards de DH un an auparavant. L’EBITDA atteint, de son côté, 12,8 milliards de DH, marquant ainsi une progression de 27%.

Pour rappel, l’OCP a consacré 7,2 milliards de DH en dépenses d’investissement à fin septembre. D’ailleurs, la 4e unité d’engrais du groupe à Jorf Lasfar est entrée en phase de production après son lancement en avril dernier.

Guinée : le ministre de la Sécurité à la rencontre des agents des Postes armés

Le ministre de la Sécurité et de la Protection civile, Alpha Ibrahima Keira a visité, jeudi à Conakry, les Postes Armées (PA) qui, à son avis, travaillent dans des conditions difficiles.« Nous savons que votre travail est difficile, mais vous allez l’accomplir sans état d’âme pour assurer la quiétude et la sécurité des personnes et des biens. Déjà, les populations riveraines, celles de l’intérieur même la diaspora, chacun nous appelle pour nous adresser des félicitations, pour vous encourager. Et la hiérarchie mettra tout en œuvre pour améliorer vos conditions de travail », a promis M. Keira aux agents des PA.

Il a ajouté : « Soyez rassurés de notre soutien et sachez que nous suivons le travail de chacun de vous. Nous lançons également une émulation entre vous parce que dans toute action collective, il faut qu’il y ait de la concurrence. Donc nous vous disons après cette opération les meilleurs seront récompensés ».

Installés sur le long de la route Le Prince à Conakry depuis la semaine dernière, ces Postes Armés (PA) ont pour mission de sécuriser la zone situe entre Hamdallaye et Kagbélèn.

Exploitation du pétrole : un officiel sénégalais pour un dispositif de veille environnementale

Mamadou lamine Guissé, Secrétaire général du ministère de l’Environnement et du Développement durable (MEDD) a recommandé, jeudi à Dakar, la mise en place d’un dispositif de veille environnementale en perspective de l’exploitation des ressources pétrolières et gazières découvertes au Sénégal.« Dans le cadre de l’exploitation du pétrole et du gaz, la veille environnementale est un dispositif indispensable pour faire face aux impacts négatifs sur l’environnement. Il y aura forcément des impacts environnementaux avec l’exploitation de ces ressources. Mais ce qu’on peut faire, c’est d’apprendre des autres pays qui exploitent déjà leurs ressources gazières et pétrolières, mais aussi et surtout mettre en place un dispositif de veille pour alerter, sensibiliser et faire prendre des dispositions nécessaires », a indiqué Mamadou lamine Guissé, Sg du ministère de l’Environnement et du Développement (MEDD).

Il ouvrait un atelier d’échanges et de concertation sur le dispositif national intégré de veille environnementale. Dans son discours dont APA a obtenu copie, le Sg du MEDD dit que « la veille environnementale permet de recueillir des informations à temps, d’alerter mais surtout donner l’opportunité aux autorités  de prendre les dispositions nécessaires et les bonnes décisions à temps ».

« Vous constatez à travers le monde les conséquences néfastes des changements climatiques. Au  Sénégal, nous en avons assez vu. Récemment, nous avons vécu le développement de la houle sur la côté, à Saint-Louis (nord) et Cayar (ouest) notamment », a poursuivi Mamadou Lamine Guissé.

Suffisant pour qu’il dise que « quand il n’y a pas de veille, on fera du tâtonnement ». « Quand il n’y a de veille, on pourra pas prendre les bonnes décisions ».

L’UE adopte l’accord de pêche avec le Maroc

Le Conseil de l’Union européenne réuni ce jeudi à Bruxelles, a adopté l’accord de pêche avec le Maroc, rapportent les médias marocains.Après avoir été approuvé, mercredi, par le Comité des représentants permanents de l’UE (COREPER), l’accord de pêche signé le 24 juillet dernier à Rabat, a été adopté ce jeudi par les ministres représentant l’ensemble des États membres de l’Union.

L’accord devra être ensuite entériné par les Commissions compétentes du Parlement européen avant son adoption finale en plénière.

Le nouvel accord de pêche entre le Maroc et l’UE précise, entre autres, les zones de pêche et les conditions d’accès pour la flotte européenne, avec une augmentation de la contrepartie financière qui passera d’une moyenne annuelle de 40 millions d’euros à 52,2 millions d’euros (+30%).

Les deux parties s’étaient également entendues dans cet accord sur les dispositions visant à optimiser les retombées et les bénéfices pour les populations locales des zones concernées.

Par ailleurs, dans un objectif de préservation de la durabilité des ressources halieutiques et de la protection de l’environnement marin, des exigences techniques avaient été intégrées dans l’accord.

Plusieurs observateurs à Bruxelles estiment que l’adoption aujourd’hui de cet accord par les États membres de l’UE, constitue une réponse claire aux manœuvres et tentatives qui visent à perturber le partenariat de longue date avec le Maroc dans ce domaine.

Cette adoption répond également aux interrogations sur l’inclusion du Sahara marocain dans l’accord, dans la mesure où la zone de pêche s’étend du parallèle 35 jusqu’au parallèle 22, à savoir de Cap Spartel dans le nord du Maroc jusqu’au Cap Blanc dans le sud du Royaume.

L’accord répond également aux interrogations sur les retombées bénéfiques sur les populations, dans la mesure où il prévoit des dispositions qui garantissent à celles-ci des avantages socio-économiques, notamment en termes d’emplois, d’infrastructures, de services sociaux de base, de création d’entreprises, de formation professionnelle et de projets de développement et de modernisation du secteur de la pêche.

Une augmentation du nombre de marins marocains qui embarqueront à bord des navires européens est également prévue pour plusieurs catégories de navires.

Une plateforme de la société civile sénégalaise pour l’accès universel à l’eau

Au Sénégal, une Plateforme nationale des organisations de la société civile (Posceas) est mise en place pour aider les pouvoirs publics et impliquer toutes les parties prenantes à l’accès universel à l’eau et à l’assainissement, a affirmé, jeudi à Dakar, Fodé Camara, Secrétaire générale de l’ONG Eau Vive, l’une des structures membres.« La création de la Posceas résulte d’un constat préoccupant de la situation de l’accès à l’eau et à l’assainissement au Sénégal. Ce constat fait apparaitre des taux d’accès faibles, poussant la société civile active dans ces secteurs à s’organiser et à se regrouper dans un cadre de concertation, d’harmonisation, de plaidoyer et de capitalisation pour l’amélioration de la mise en œuvre des politiques publiques », a expliqué Fodé Camara dans un entretien avec des journalistes.

Poursuivant, il a rappelé que la Posceas est mise sur pied pour « l’accès universel à l’eau et à l’assainissement au Sénégal ». A son avis, la structure doit favoriser le dialogue et la collaboration entre la société et l’Etat.

« Pour ce faire, a dit M. Camara, nous voulons, compte tenu de l’expertise existant dans cette plateforme, arriver à renforcer la collaboration avec l’Etat dans la définition de politiques d’eau et d’assainissement, mais également dans leur mise en œuvre ».

Selon lui, pour l’accès universel à l’eau et à l’assainissement qui est « un droit fondamental, chacun doit jouer sa partition pour faire respecter ce droit ».

Trésor Public: les avantages de la plateforme numérique « Baobab » présentés à Abidjan

La plateforme d’échanges et de suivi des dossiers en ligne du Trésor et de la Comptabilité Publique dénommée « Baobab » a été présentée, jeudi à Abidjan, aux fournisseurs de l’État et au public.Selon une note transmise à APA, citant  le Directeur Général Adjoint,  Arthur Ahoussi , qui a fait cette présentation en collaboration avec la  Chambre de Commerce et d’Industrie de Côte d’Ivoire, cette plateforme   vise à  « mettre en place un outil numérique moderne et dynamique pour  une meilleure gestion de la relation client » .

« La  simplification des procédures d’accès à l’information, la digitalisation  des informations, la contribution à l’amélioration de l’environnement  des affaires, l’amélioration du taux de satisfaction des usagers clients  de l’administration », constituent des avantages de Baobab, à en croire  M. Ahoussi .

Le client avec ce nouvel outil a  «  un accès en  temps réel et en tout lieu aux informations du Trésor Public , un suivi  en temps réel du traitement des dossiers ou paiements dans les services  du Trésor Public , une possibilité d’exprimer, en ligne, ses  préoccupations, plaintes et réclamations , un dialogue en ligne en temps  réel avec les services du Trésor Public ».

Quant au Trésor  public, poursuit de Directeur général adjoint, « Baobab » permet entre  autres «  d’accroître la capacité d’écoute des usagers/clients par une  meilleure connaissance de leurs besoins et attentes, de suivre en temps  réel le niveau de satisfaction des usagers/clients pour l’amélioration  des indicateurs y afférents, de centraliser et suivre les traitements  apportés aux préoccupations, plaintes et réclamations des  usagers/clients ».

La  plateforme numérique de gestion de la  relation avec les usagers dénommée « Baobab», a été lancée le 26 octobre  dernier à Abidjan.

Ce système de gestion de la relation-client  est un espace interactif de traitement « en temps réel » des  préoccupations des usagers et clients de cette institution. Son  utilisation est soumise à une souscription gratuite préalable de  l’usager au service.

Le Code sénégalais des communications électroniques ne bloque pas l’accès à Internet (ministre)

Le ministre sénégalais de la Communication, Abdoulaye Bibi Baldé a déclaré que l’adoption du projet de loi portant Code des communications électroniques, hier mercredi par les députés, n’a pas pour objectif « de bloquer l’accès à internet ou l’usage des réseaux sociaux », malgré toute la controverse et les craintes autour.S’exprimant lors du vote du nouveau budget de son ministère qui s’est accru « de plus de 82% », soit un montant de plus de 28 milliards FCFA, Abdoulaye Bibi Baldé a expliqué, dans des propos rapportés par Le Soleil de ce jeudi, que cette nouvelle loi va surtout « aider à renforcer le rôle central des télécommunications et de l’économie numérique dans la stratégie de développement du Sénégal ».

De même, selon le ministre de la Communication, elle va contribuer à la mise en œuvre de la Stratégie Sénégal numérique 2025 et permettre également le développement harmonieux des acteurs de l’écosystème numérique, en assurant la fourniture de services de communications électroniques de qualité.

Toutefois, la loi continue de soulever des polémiques, et cela depuis son état de projet où plusieurs acteurs sénégalais des Tic avaient alerté sur une volonté de l’Etat de vouloir restreindre les droits des utilisateurs et contrôler, à son seul profit, la communication électronique à travers « l’article 27 » du nouveau code des communications électroniques.

Pour certains parlementaires de l’opposition, cet article ne vise qu’à « restreindre la liberté d’expression et à contrôler les réseaux sociaux » à quelques mois de l’élection présidentielle, dont le premier tour est prévu le 24 février 2019.

« Le dernier alinéa pose problème, en donnant un pouvoir important à l’ARTP (Autorité de régulation des télécommunications et des postes). Tout le monde est inquiet du pouvoir qui est alloué à cette autorité de régulation », s’est alarmé l’élu opposant Mamadou Lamine Diallo, qui recommande à ses collègues députés « un travail approfondi (…) pour mieux étudier cette question ».

Par ailleurs, Le Soleil note que l’ARTP « conserve son statut » conformément au texte de loi adopté hier par les députés de l’Assemblée nationale du Sénégal, dont l’écrasante majorité appartient au camp du pouvoir.

Son budget « positionné » dans celui du ministère de la Communication, des Télécommunications, des Postes et de l’Economie numérique, cette autorité continue également d’être « rattachée à la Présidence de la République » à la suite de « l’amendement des députés de la majorité », précise le journal.

La BAD lance une opération coup de balai dans un quartier précaire d’Abidjan

La Banque africaine de développement ( BAD) de concert avec le Lion’s Club Abidjan Strelitzia (club humanitaire) ont lancé, jeudi, une opération coup de balai à Nemattoulaye, un sous-quartier de la commune d’Attécoubé ( Ouest d’Abidjan) durement frappé par les inondations de juin dernier à Abidjan, a constaté APA sur place dans la capitale économique ivoirienne.Cette opération a été marquée par une remise de don qui a eu pour cadre l’école primaire publique (EPP) Municipalité de cette commune. A cette occasion, cet établissement a été nettoyé par le personnel de la BAD, donnant ainsi l’exemple à suivre par les bénéficiaires du don.

«Nous sommes là pour aider les populations qui ont souffert des inondations. Nous avons acheté quelques équipements de salubrité que nous allons offrir à la communauté», a dit à APA, Adenebi Babatundé, le Président du Conseil du personnel de la BAD.

 « Cette commune a été très touchée par les inondations et les aléas climatiques en Côte d’Ivoire cette année. Et nous avons fait appel à la BAD  pour venir en soutien à cette école qui se trouve à Attécoubé», a indiqué pour sa part, Dr Désiré Kouamé au nom du Lion’s Club Abidjan Strelitzia.

 Plusieurs équipements de salubrité dont des tricycles, des brouettes et des pelles ont été offerts à cette communauté.Cette action de la BAD s’inscrit dans le cadre des activités marquant la journée de la responsabilité sociale des entreprises ( RSE). 

Six personnes, rappelle-t-on, ont perdu la vie à Attécoubé en juin dernier, après des pluies diluviennes qui ont fait une vingtaine de morts en Côte d’Ivoire dont 18 à Abidjan.

Manifestation à Ouagadougou contre la hausse du prix du carburant

Des milliers de Burkinabè, à l’appel du Coalition nationale de lutte contre la vie chère, la corruption, la fraude, l’impunité et pour les libertés (CCVC), ont mardi, jeudi dans les rues de Ouagadougou, pour dire «Non» à la hausse du prix des hydrocarbures, a constaté APA.«Nous disons NON à cette augmentation des prix des hydrocarbures qui, immanquablement, aura des conséquences terriblement dommageables sur nos populations et surtout sur les couches les plus vulnérables», a expliqué Chrysogone Zougmoré, premier vice-président de la CCVC.

M. Zougmoré, qui s’exprimait lors du meeting tenu au terme de la marche, a rappelé aux autorités du pays que «le peuple burkinabè est déjà en guerre contre la faim, le chômage, l’impunité, la corruption » et que «c’est sur ces différents fronts que le peuple attend du gouvernement un effort de guerre».

Il a évoqué, en termes de mesures que devait prendre le gouvernement, «la réduction des salaires des ministres, l’annulation de leurs privilèges (eau, électricité, véhicules de luxe, etc.), l’arrestation et le jugement de tous les pilleurs de deniers publics et autres voleurs de la République».

Pour la CCVC, «le gouvernement préfère assommer les Burkinabè par une multitude de taxes et impôts, alors que de grosses entreprises privées, notamment les compagnies d’exploitation minières pillent les richesses du pays et bénéficient en plus de largesses fiscales scandaleuses, injustifiables et injustifiées».

Cette journée nationale de protestation soutenue par une grève dite « d’avertissement de 24 heures », a connu la participation de plusieurs responsables d’Organisations de la société civile (OSC), de syndicats et de partis politiques.

Les manifestants durant leur itinéraire d’environ trois kilomètres, ont brandi des pancartes et des banderoles exhibant des messages et  slogans hostiles au pouvoir en place au Burkina Faso.

A l’instar de la capitale Ouagadougou, d’autres villes du pays ont connu, ce jeudi, des manifestations similaires.

Au Burkina Faso, le prix du litre d’essence et de gasoil au a connu une hausse de 75 francs CFA depuis le 9 novembre 2018.

Lutte contre Boko Haram : un appel de N’Djaména à la communauté internationale

A l’issue du sommet extraordinaire de la Commission du bassin du lac Tchad (CBLT) tenu, jeudi à NDjaména, les chefs d’Etats présents ont lancé un appel de soutien à la communauté internationale pour lutter contre la secte islamiste nigériane Boko Haram.En présence des chefs d’États du Tchad, Idriss Déby, Mahamadou Issoufou (Niger), Muhammadu Buhari (Nigéria) et du Premier ministre camerounais, Philémon Yang, le sommet a discuté des questions sécuritaires.

« Les chefs d’État et de Gouvernement ont exprimé leur profonde préoccupation face à la recrudescence des attaques contre les différents pays et ont souligné l’impérieuse nécessité de changer d’approche dans la lutte contre Boko Haram », note le communiqué final.

Face à ce contexte, souligne-t-il, les chefs d’États ont sollicité le soutien de la communauté international dans le cadre de la lutte contre le terrorisme dans la région, la stabilisation et le développement durable de la sous-région.

Les quatre pays avec le Bénin ont mis en place la force multinationale mixte, dont les soldats combattent, les éléments de la secte Boko Haram dans le lac Tchad. Les responsables de cette force ont pris part aussi à ce sommet, après le huis clos des chefs d’État.