Le Sénégal rend hommage à l’un des rédacteurs de son Histoire générale

Le défunt historien sénégalais, Pr Yoro Khary Fall, décédé en 2016, est « irremplaçable » dans le projet de réécriture de « l’Histoire Générale du Sénégal des origines à nos jours » et au niveau de l’espace universitaire », selon le président du comité d’organisation du colloque international d’hommage qui lui est dédié, Pr Idrissa Bâ.« Le Pr Yoro Khary Fall était le rapporteur général du projet de l’Histoire Générale du Sénégal des origines à nos jours. Il était à l’origine, véritablement, de la mise en place des thèmes, de la structuration et des différents séminaires qui ont été organisés jusqu’à présent avant son rappel à Dieu », a soutenu Idrissa Ba, par ailleurs professeur d’histoire médiévale au département d’histoire de l’Université Cheikh Anta Diop (Ucad) de Dakar.

Il s’exprimait mercredi à Dakar à l’ouverture dudit colloque qui prend fin vendredi.

De vifs hommages ont été rendus au Pr Yoro Khary Fall, considéré par ses pairs comme un « savant » et « érudit ».

Pour le recteur de l’Ucad, Ibrahima Thioub, son institution regrette toujours la perte de cet « excellent professeur ».

« Yoro Khary Fall a formé pendant plus de 20 ans des générations et des générations d’historiens. Il n’était pas seulement un historien, il était aussi archéologue, anthropologue, philosophe, et maitrisait treize langues », a souligné M. Thioub, confiant être un de ses disciples.

Le colloque, en hommage au professeur Yoro Khary Fall, est co-organisé par l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar et « Histoire générale du Sénégal des origines à nos jours », un projet national pour la réécriture de l’histoire du pays piloté par le célèbre historien, Pr Iba Der Thiam.

Parents et amis n’ont pas manqué par ailleurs de témoigner leurs « affections et respects » à l’endroit du Pr Yoro Khary Fall, « un brillant intellectuel » qui était également le « fondateur de l’Alliance nationale pour la solidarité (ANS) », un parti politique.

« Après sa carrière de diplomate, il s’était lancé dans la course aux élections présidentielles de 2007. Puis il a créé l’ANS, en 2011, qui est aujourd’hui membre de la coalition Benno Book Yaakar (pouvoir) », a retracé Pape Thiam, vice-président de l’ANS.

Le Sénégal lance des Prix de la Bonne gouvernance

Le ministère sénégalais de la Bonne gouvernance et de la Protection de l’enfance, en collaboration avec la société civile locale a lancé, jeudi à Dakar, les prix de la Bonne gouvernance afin d’instaurer une culture de cette valeur en utilisant, à côté des autres mécanismes d’incitation et de répression, la récompense comme principal levier, a constaté APA.A travers cette initiative, le département dirigé par Ndéye Rahmatoulaye Guèye Diop compte récompenser, chaque année, des personnalités qui, dans l’exercice de leurs fonctions antérieures ou actuelles, se sont illustrées par leur conduite éthique dans la gestion des affaires publiques.

A ce titre, cette initiative contribuera, entre autres, à renforcer la création des conditions d’une plus grande prise en charge, dans la gestion publique, des principes énoncés dans la stratégie nationale de Bonne Gouvernance ; à créer une saine et constructive émulation entre les services publics et à encourager et récompenser les initiatives réussies des administrations en matière de bonne gouvernance.

Le ministère de la Bonne gouvernance compte, par ailleurs, valoriser les efforts des gestionnaires et de leurs équipes qui travaillent à rendre l’administration et services plus performants tout en diffusant les meilleures pratiques de bonne gouvernance de l’administration publique. 

Les anciens ministres Maïmouna Kane, Ndioro Ndiaye, Cheikh Hamidou Kane et Yoro Deh sont les premiers parrains désignés pour cette première édition dont la cérémonie de remise des prix est prévue en janvier 2019.

Artisanat : ouverture prochaine à Abidjan de la plus grande casse moderne d’Afrique

La plus grande casse moderne de l’Afrique sera bientôt bâtie à Abidjan, sur un site de 80 hectares, a révélé, jeudi, le ministre ivoirien de l’artisanat, Sidiki Konaté.« Le ministère de la construction a reçu des instructions (du gouvernement)  pour nous trouver rapidement un site de 80 hectares dans la zone industrielle », a annoncé le ministre Sidiki Konaté, à l’ouverture de la 3è édition du Marché ivoirien  de l’artisanat (MIVA) précisant que ce site va accueillir quelque   55 000 artisans.

Poursuivant, M. Konaté a rappelé que « nous avions un site (N’Dotré-Abobo) qui n’existe plus (….). Il nous fallait un autre site pour construire la plus grande casse moderne de l’Afrique à Abidjan ».

Dans ce même élan, le ministère avec la chambre des métiers de Côte d’Ivoire prévoit la construction de 10 marchés exclusivement dédiés à l’artisanat.  « Cela va commencer par Grand Bassam », a-t-il précisé.

 A son tour, le président de la Chambre nationale de Métiers de Côte d’Ivoire, Kassoum  Bamba a salué cet engagement des autorités étatiques  « en dotant le secteur avec des textes de loi ».

 «L’artisanat demeure une solution aux problèmes d’emplois et au chômage », se convainc M. Bamba.

 Selon le ministère, en Côte d’Ivoire, le monde de l’artisanat touche 40% de la population active, soit environ 5 millions de personnes réparties sur 8 branches d’activités, 40 corps de métiers », a révélé le ministre ivoirien de l’artisanat, Sidiki Konaté qui présentait la 3ème édition du marché ivoirien de l’artisanat (MIVA).

Ce marché qui se poursuit jusqu’au 9 décembre prochain a pour thème  « artisanat, un atout pour l’émergence de la Côte d’Ivoire».

L’exportation du pétrole brut tchadien a rapporté 24 milliards f cfa au Cameroun

La Société nationale des hydrocarbures (SNH) a annoncé, jeudi par voie de communiqué, que 24,36 milliards de francs CFA représentant le droit de transit du pétrole tchadien à partir du pipeline Tchad-Cameroun ont été reversés dans les caisses de l’Etat pour les dix premiers mois de l’année.Pour ce qui est des enlèvements du pétrole brut, l’on a enregistré un volume cumulé de 33,90 millions de barils de pétrole brut, contre 30,052 millions de barils au cours de la même période en 2017.

Des quantités en hausse qui ont entrainé un droit de transit de 24,36 milliards francs CFA contre 22,94 milliards francs CFA pour la même période, l’an dernier.

A en croire l’administrateur directeur général de la SNH, Adolphe Moudiki, par ailleurs président du Comité de pilotage et de suivi des pipelines (CPSP) ces activités qui ont porté sur la surveillance des enlèvements de pétrole brut au terminal Komé-Kribi (KK1) couvrent la période entre le 1er janvier et le 31 octobre 2018.

« Les revenus au titre de droit de transit connaissent ainsi une hausse significative, en raison essentiellement de l’augmentation des quantités de pétrole brut transportées sur la période considérée », précise le communiqué.

En application des dispositions de l’avenant numéro deux de la convention d’établissement de la Cameroon Oil Transportation Company (COTCO), opérateur du pipeline Tchad-Cameroun, le taux du droit de transit a été actualisé le 30 septembre 2018, passant de 1,30 dollar US à 1,32 dollar US par baril, a indiqué le président du CPSP.

50 millions de dollars pour un projet hydraulique dans l’est mauritanien

Le président mauritanien, Mohamed Ould Abdel Aziz a lancé, jeudi dans la ville de Timbedra (extrême est), un projet hydraulique destiné à couvrir les besoins en eau potable d’une vaste zone dans cette région reculée du pays.Ce projet a été rendu possible grâce à un financement de 50 millions de dollars US débloqués conjointement par l’Etat mauritanien et le Fonds Arabe pour le Développement Economique et Social (FADES).

Ses composantes comprennent les installations de transport de l’eau à l’aide de 250 km de tuyaux de fer entre 200 et 400 mm de diamètre et deux stations de pompage de 5000 m3/jour et 1000 m3/jour de capacité, en plus de châteaux d’eau pour la distribution et le stockage de l’eau.

Le projet comprend aussi des installations de distribution dont quelque 150 km de conduites allant de 63 à 400 mm de diamètre et la réalisation de 5.000 branchements domestiques.

Selon le ministre mauritanien de l’Hydraulique et de l’Assainissement, Isselmou Ould Sidi’El Moctar Ould Lehbib, la réalisation du projet s’étendra sur 30 mois et permettra de couvrir les besoins des populations ciblées jusqu’à l’horizon 2030.

Ould Abdel Aziz a inauguré et lancé d’autres projets dans des domaines différents mercredi et jeudi dans le cadre de la célébration du 58e anniversaire de l’indépendance mauritanienne qui coïncide avec le 28 novembre de chaque année.

L’Internationale libérale tient son Congrès à Dakar

L’Internationale libérale, une entité regroupant les partis politiques partisans de la libre concurrence sur le marché économique, tient son Congrès les 29 et 30 novembre 2018 au Centre International de Conférence Abdou Diouf (CICAD) à une trentaine de kilomètres de Dakar, rapporte une note de la présidence de la république sénégalaise parvenue jeudi à APA.Le Président Macky Sall et plusieurs de ses homologues Chefs d’Etat sont attendus demain vendredi à ce 62ème congrès qui a pour thème : « Le libéralisme 4.0 ». Les questions en lien avec la migration et du numérique vont être débattues dans le contexte du libéralisme au cours de ces deux jours de travail.

Il faut, par ailleurs, préciser que le Parti démocratique sénégalais de l’ex président de la République, Abdoulaye Wade et le parti Rewmi de l’ancien premier ministre, Idrissa Seck, des formations politiques d’obédience libérale ont décidé de boycotter ce rassemblement pour protester contre la gouvernance de Macky Sall, l’actuel chef de l’Etat sénégalais, lui-même Libéral.

L’Internationale libérale représente une fédération mondiale des partis politiques libéraux et radicaux (sociaux-libéraux) du monde entier, fondée en 1947 sous l’appellation Union mondiale des partis libéraux. Elle a actuellement son siège à Londres.

 

La BCEAO veut accompagner les Etats dans leurs stratégies de digitalisation

La Banque Centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO) va accompagner sur la période 2019-2021les Etats de l’Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA) dans la mise en œuvre de leurs stratégies de digitalisation nationale, a affirmé Mme Akuwa Azoma Dogbé, Directrice des systèmes et moyens de paiement de la BCEAO.Elle animait un panel sur la digitalisation des Etats de l’UEMOA, entrant dans le cadre de la semaine de l’inclusion financière, initiée depuis lundi par la BCEAO.

Selon Mme Dogbé, l’institut d’émission procédera à l’élaboration d’un guide méthodologique sur la conception et la mise en œuvre des politiques de digitalisation. « La vision de la BCEAO est de doter l’UEMOA de systèmes de paiement sûrs, efficients et accessibles sur la base de critères transparents et mettre à la disposition des agents économiques des moyens de paiement modernes et de faibles coûts », a-t-elle indiqué.

En attendant un état des lieux qui est en cours, la Directrice des systèmes et moyens de paiement de la BCEAO a mis en exergue quelques initiatives des Etats en matière de digitalisation des paiements publics. C’est ainsi qu’au Bénin, il y a eu la bancarisation des salaires et pensions en 2017, le paiement des allocations universitaires sans compter l’accès du trésor public au système de paiement. Quant au Burkina Faso, il y a la télé-déclaration des impôts et le lancement en septembre 2018 d’un programme de paiement des frais d’inscription universitaire via la téléphonie mobile.

Une initiative similaire est notée en Côte d’Ivoire avec la digitalisation du paiement des inscriptions dans les écoles secondaires ainsi que celle des prélèvements fiscaux pour les entreprises (déclaration, paiement). La Guinée-Bissau n’est pas en reste avec l’adoption de la loi sur les transactions électroniques, la digitalisation des pensions, des bourses et des allocations sociales.

Au Mali, Mme Dogbé signale la participation directe aux systèmes de paiement et la mise en œuvre du compte unique du Trésor. Il en est de même du Niger avec ce compte dont le processus est en cours.

Concernant le Sénégal, la Directrice des systèmes et moyens de paiement de la BCEAO a signalé l’adoption jeudi de la loi sur les transactions électroniques et la digitalisation des pensions, bourses et allocations sociales.

Le processus de digitalisation des paiements publics est également en cours au Togo avec la création de l’Office Togolais des recettes (centralisation des circuits de paiement des services de douane et des impôts).

Les Forces de l’ordre dispersent un rassemblement d’opposants à Conakry

Les forces de l’ordre ont dispersé, jeudi à Conakry, à coups de gaz lacrymogènes un rassemblement d’opposants qui voulaient marcher pour dénoncer la violation de l’accord politique du 12 août 2018, a constaté APA dans la capitale guinéenne.« Chaque fois que nous avons envie de manifester on voit la police, la gendarmerie, l’armée et même des armes de guerre. On est dans un pays comme si on était dans la jungle. Dans ce pays toutes les manifestations sont interdites. C’est une honte pour notre pays », a déploré le vice-président de l’Union des Forces Démocratiques de Guinée (UFDG), Dr Fodé Oussou Fofana.

Cette marche de l’opposition devait commencer à l’esplanade du stade du 28 septembre et finir devant le Palais du peuple, où les adversaires du régime Condé avaient prévu de tenir des discours.

Sénégal : trois morts et des disparus dans le chavirement de pirogues

Un chavirement de cinq pirogues survenu, dans la nuit de mercredi à jeudi dans la brèche de Saint-Louis (nord), a fait au moins trois morts et plusieurs disparus, rapporte la presse locale.Les victimes sont toutes des pêcheurs. Les accidents mortels de pêcheurs sont devenus fréquents dans cette brèche qui, de 4 m au début, s’étend actuellement sur plusieurs kilomètres. Elle a été ouverte en 2003 dans la Langue de Barbarie pour sauver la ville de Saint-Louis des inondations.

Selon un bilan de ndarinfo.com basé dans cette ville, la brèche a déjà fait plus de 350 morts depuis son ouverture.

Présentation à Abidjan d’un manuel de formation sur la culture de la paix et la cohésion sociale

Un manuel de formation sur la culture de la paix, de la cohésion sociale, la prévention et la gestion pacifique des conflits a été présenté, jeudi, à Abidjan par la ministre ivoirienne de la solidarité, de la cohésion sociale et de la lutte contre la pauvreté, Pr Mariatou Koné.L’offre de compétence proposée dans ce manuel de 235 pages est structurée autour de quatre modules que sont la culture et la consolidation de la paix, la cohésion sociale, la prévention des conflits et la gestion pacifique des conflits.

«Avec la remise officielle ce jour de ce Manuel, la Côte d’Ivoire vient de faire un pas de plus sur le chemin de la consolidation de la paix et du renforcement de la cohésion sociale. Ce manuel arrive au bon moment (…)», s’est félicitée la ministre Mariatou Koné après avoir remercié les partenaires techniques et financiers du pays, notamment le Fonds des Nations unies pour la population (UNFPA, en anglais), l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO) et le Fonds pour la consolidation de la paix (PBF) des Nations unies.

« Merci d’avoir consacré votre mandat, au lendemain de la crise post-électorale de 2011, avec le concours précieux de vos collaborateurs, à éloigner des Ivoiriens la peur de l’autre en investissant dans l’élaboration et la promotion d’outils pour le dialogue politique, interculturel, interreligieux et intercommunautaire », a-t-elle lancé à leur endroit.

Pour la ministre Koné, ce manuel « constitue un puissant vecteur pour renforcer le vivre ensemble et construire aussi l’Ivoirien nouveau », invitant « chacun et chacune à s’en approprier effectivement comme un instrument pour construire une culture de la paix, qui doit être traduite dans tous nos comportements quotidiens et visibles dans nos manières de vivre avec les autres ».

« Être en paix avec les autres, être en paix avec soi-même, tel est le défi permanent pour créer les conditions d’un développement durable au service du bien-être individuel et collectif. Rien ne doit freiner notre ardeur pour l’atteinte d’un tel objectif », a-t-elle conclu.

Le module sur la culture de la paix et la consolidation de la paix a pour vocation de générer chez les participants aux sessions de formation une compréhension claire de la paix et de la culture de la paix, de même que les conditions de sa consolidation. Il vise aussi à leur permettre de connaître et de s’approprier les valeurs et attitudes que la paix et la culture de la paix induisent dans la vie quotidienne de tout citoyen.

Quant au module sur la cohésion sociale, en plus de fixer le champ lexical du concept, il traite de ses implications de la vie en société, notamment à travers le besoin réconciliation et les étapes clé qu’un tel processus requiert  dans une société en crise.

De son côté, le module sur la prévention des conflits promeut les pratiques traditionnelles et modernes communes de prévention de conflits et leur fonctionnement. Celles-ci sont déclinées de façon à permettre aux apprenants d’en faire une connaissance plus approfondie mais surtout qu’elles soient mobilisables par ceux-ci pour anticiper les conflits.

Enfin, le module sur la gestion des conflits est construit de sorte à engager les participants aux sessions de formation dans une réflexion collective qui leur permette de relativiser et de dédramatiser le conflit, le définir correctement et en avoir une nette représentation par la détermination du rôle qu’il peut jouer dans une société, ses différents types, ses causes, les acteurs qui en sont parties prenantes ainsi que les attitudes qu’il convient d’adopter lorsqu’il survient.  

En 2015, un état des lieux réalisé en matière de cohésion sociale et de paix en Côte d’Ivoire, avec l’appui technique et financier du Programme des Nations unies pour le développement (PNUD), a mis en évidence la nécessité pour une meilleure construction de la paix de disposer de trois outils essentiels. Il s’agit d’une Stratégie nationale de réconciliation et de la cohésion sociale 2016-2020, d’un Programme national de cohésion sociale nouveau sur la période 2016-2020 et d’un manuel en vue de l’harmonisation des compétences en matière de culture de paix et de cohésion sociale. 

Une trentaine de personnes enlevées à l’ouest du Cameroun

Une trentaine de personnes, essentiellement des pêcheurs, ont été enlevées à Bangourain, dans la région de l’Ouest, par des milices séparatistes anglophones qui écument les régions du nord-ouest et du sud-ouest, a appris APA jeudi de sources sécuritaires.D’après les premiers éléments de l’enquête diligentée par la gendarmerie et la police, les pêcheurs s’adonnaient à leurs activités quand ils ont été capturés par une dizaine de personnes lourdement armées. Elles ont ensuite emprunté trois pirogues pour regagner l’autre rive du fleuve avec leurs otages.

Les forces de l’ordre, notamment le Bataillon d’intervention rapide (BIR), se sont lancées à leurs trousses.

Selon les autorités locales, arrivées sur les lieux en compagnie des forces de défense et de sécurité et sous la conduite du préfet du département du Noun (ouest),  deux des ravisseurs ont été arrêtés par les groupes d’autodéfense.

Sur la base des informations émanant des deux personnes arrêtées, les assaillants sont des milices anglophones qui militent pour l’indépendance des régions du nord-ouest et du sud-ouest.

Depuis le déclenchement de la crise dans la partie anglophone du pays, c’est la première fois qu’un tel nombre de personnes sont enlevées dans l’ouest du Cameroun.

Cameroun : le budget 2019 adopté par l’Assemblée nationale

L’Assemblée nationale, réunie jeudi en séance plénière, a adopté la loi de finances 2019 relative au nouveau budget du Cameroun qui s’élève, en recettes et en dépenses, à la somme de 4850,5 milliards de francs CFA, a constaté APA.L’enveloppe connaît une augmentation de 161 milliards de francs CFA en valeur relative et un accroissement de 4,3% en valeur absolue par rapport à l’exercice 2018.

Avec cette loi de finances, de nouvelles taxes seront appliquées l’année prochaine sur les boissons gazeuses importées, les cosmétiques, les articles de friperie, les pneumatiques, les véhicules d’occasion, les logiciels et applications téléchargés par des téléphones ou tablettes.

La nouvelle loi met également l’accent sur certains secteurs prioritaires à l’instar de la décentralisation, les services sociaux de base, la construction des infrastructures et l’organisation de la 32e édition de la Coupe d’Afrique des nations (CAN) 2019, prévue du 15 juin au 13 juillet au Cameroun.

Pour nombre d’analystes, ce budget démontre que « l’économie camerounaise est sous ajustement du FMI (Fonds monétaire international) qui a prescrit à ce pays l’amélioration de la gouvernance interne ». Les deux parties ont signé, en juin 2017, la Facilité élargie du crédit (FEC) qui devrait permettre au Cameroun de bénéficier d’un prêt de près de 400 milliards de francs CFA entre 2017 et 2019.

« Nous avons l’obligation d’observer une bonne corrélation entre les potentialités de l’Etat en matière de recettes d’une part et les engagements du gouvernement traduits dans les programmes budgétaires portés par les administrations d’autre part avec pour leitmotiv une plus grande efficience de la dépense publique », a soutenu le ministre camerounais des Finances, Louis Paul Motazé.

Par ailleurs dans ce nouveau budget du Cameroun, le secteur de l’éducation s’octroie la part du lion, avec une enveloppe de 675 milliards de francs CFA

Perturbation des cours dans les établissements scolaires de Bouaké, la 2è ville ivoirienne

Les cours ont été perturbés, jeudi matin, dans la quasi-totalité des établissements scolaires de Bouaké, au lendemain d’altercations entre étudiants et gardes pénitentiaires ayant fait une dizaine de blessés dont 4 par balles, a constaté APA sur place, dans la deuxième ville ivoirienne.Du  lycée municipal Djibo Sounkalo à l’Ouest de la ville à l’école primaire  publique (EPP) Mamianou au Centre en passant par le collège privé Nanan  Yamoussou au Nord, les cours ont été fortement perturbés ce jeudi matin  suite à un mot d’ordre lancé par les syndicats d’étudiants pour protester  contre une violation de la franchise universitaire. 

Contrairement  aux folles rumeurs qui ont circulé ce jeudi dans les écoles de Bouaké et annonçant des morts,  le dernier bilan de cet affrontement fait état d’une dizaine de blessés  dont 4 par balles ainsi qu’un étudiant séquestré pendant plus de trois  heures par les gardes pénitentiaires.

A la fin  d’une visite aux blessés au Centre hospitalier universitaire (CHU) de  Bouaké, le président de l’Université Alassane Ouattara, le professeur  Lazare Poamé a fermement condamné cette attaque avant d’appeler la  communauté éducative au calme.

Un conseil  universitaire en cours se prononcera officiellement dans les heures à  venir sur cette affaire au moment où le Premier ministre Amadou Gon  Coulibaly est présent dans la ville pour le lancement des travaux de  l’autoroute Tiébissou-Bouaké.

Au moins cinq  étudiants ont été blessés « par balles », mercredi soir, à Bouaké, lors  d’affrontements avec des gardes pénitentiaires, avait soutenu le  secrétaire général du Comité des élèves et étudiants de Côte d’Ivoire  (CEECI), Karamoko Traoré dans un entretien téléphonique accordé à APA.

Ces faits, avait expliqué le  secrétaire général national du CEECI, se sont déroulés aux environs de  20 heures (GMT et heures locales) quand plusieurs gardes pénitentiaires  ont fait irruption au campus de l’Université Alassane Ouattara pour  tenter d’extirper par la force un étudiant qui aurait eu un peu plus tôt  des différends avec l’un des leurs. 

Il s’en  est donc suivi une farouche opposition dont le bilan fait état de « cinq  blessés par balles » dans le rang des étudiants, avait-il relevé,  condamnant de « toute son énergie cette violation extrême de la  franchise universitaire » qui interdit formellement le port et  l’utilisation d’armes à feu au sein des universités.  

Classement FIFA : le Sénégal premier en Afrique

Le Sénégal, avec 1505 points au compteur, occupe la première place du classement Afrique des équipes nationales pour le mois de novembre dévoilé par la Fédération internationale de football association (Fifa) sur son site visité jeudi à APA.Le Sénégal a récolté les fruits de sa série de 3 victoires consécutives dans les éliminatoires de la Coupe d’Afrique des Nations 2019. En effet, les Lions ont battu à deux reprises le Soudan (3-0 et 0-1) et la Guinée équatoriale (0-1).

Ces victoires en match officiel permettent à l’équipe d’Aliou Cissé de gagner quatre points supplémentaires et de faire un bond de deux places au classement général. Premier en Afrique, le Sénégal pointe au 23èmerang mondial devant la Roumanie et derrière l’Autriche.

La Tunisie arrive en deuxième position avec 1493 points. Les Aigles de Carthage défaits par l’Egypte (3-2) à l’occasion de la 5ème journée des éliminatoires de la Can 2019 et en match amical contre le Maroc (0-1), chutent de quatre places. Au classement général, la Tunisie est 26ème devant la Slovaquie et derrière les Etats-Unis.

Grand gagnant du nouveau classement, le Maroc complète le podium africain avec 1440 points, soit 18 de plus par rapport au précédent ranking. Les Lions de l’Atlas s’installent confortablement à la 40ème place mondiale, juste derrière la Turquie et devant l’Australie.

Au plan mondial, la Belgique, malgré sa cuisante défaite face à la Suisse (5-2) dans la Ligue des Nations de l’Uefa, reste sur le toit du monde avec 1727 points. Les Diables rouges sont talonnés par la France (1726 points) et le Brésil (1676 points).

Classement FIFA – Top 10 Afrique :

1er Sénégal 1505 points, 2ème Tunisie 1493 points, 3ème Maroc 1440 points, 4ème Nigeria 1427 points, 5èmeRépublique Démocratique du Congo 1420 points, 6ème Ghana 1412 points, 7ème Cameroun 1394 points, 8èmeEgypte 1393 points, 9ème Burkina Faso 1371 points, 10ème Mali 1363 points.

La politique, sujet dominant dans la presse en ligne togolaise

La presse électronique togolaise parcourue ce jeudi à APA évoque le blocage du projet de réformes constitutionnelles et la préparation des élections législatives.A propos du projet de réformes constitutionnelles, Togo breaking news informe qu’ « un texte métissé du pouvoir central suscite le courroux de l’opposition ». En effet, renseigne ce site, « une semaine après la tentative d’étude du projet de loi du gouvernement boycotté par les députés de l’opposition, la Commission des lois s’est de nouveau réunie, mais les travaux ne sont pas arrivés à terme ».

De son côté, Global actu indique que « pour la deuxième fois en quelques jours, les députés de l’opposition ont encore préféré quitter la salle de réunion ». Et pour cause, l’exécutif souhaite que soient enlevées de l’article 59 du texte de l’expert de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao), les dispositions suivantes : « nul ne peut exercer plus de 2 mandats présidentiels ou proroger le mandat pour quelque cause ou motif que ce soit » et « cette disposition ne peut faire l’objet d’une modification ».

A l’heure actuelle, deux textes sont à l’étude pour la révision de la Constitution, à savoir celui de la Cedeao et celui proposé par le gouvernement. Global actu rapporte que « le gouvernement n’est pas prêt à accepter la formulation de l’article 59 ».

Pour sa part, Republicoftogo consacre sa Une aux législatives qui « sont une étape sur la trajectoire du développement ». Les candidats du parti de l’Union pour la République (Unir, majorité présidentielle) aux législatives ont achevé 48 heures de formation à quelques jours de l’ouverture de la campagne électorale, rapporte ce portail d’informations.

A cette occasion, ajoute ce site, Komi Selon Klassou, le Premier ministre leur a demandé de donner le meilleur d’eux-mêmes pour assurer une large victoire au soir du 20 décembre. Le même site rappelle, par ailleurs, que « la Ceni vient d’achever les opérations de vérification du fichier électoral issu du dernier recensement » et « certaines erreurs ont été relevées et aussitôt corrigées ».

Icilome barre à sa Une : « manifestations de la Coalition des 14 : Sokodé dans la rue ». Ce site précise que « Lomé, Kpalimé, Atakpamé, Sokodé, Bassar et Dapaong, sont les villes retenues par la Coalition des 14 partis de l’opposition pour les manifestations de rue qui commencent ce jeudi ».

Icilome renseigne que ce matin, dans la ville de Sokodé, « des centaines de personnes commencent à se rassembler au point de départ de la marche (marché de Komah), malgré une présence militaire impressionnante».

Economie, politique et foot à la une des journaux camerounais

Le fait économique côtoie allègrement la politique, le football et le social dans les journaux camerounais parus jeudi.L’adoption, la veille par l’Assemblée nationale, du projet de Loi de finances pour l’exercice 2019, est applaudie des deux mains par le quotidien à capitaux publics Cameroon Tribune, saluant au passage le vif débat lors de la séance plénière y consacrée et rappelant que le budget proposé par le gouvernement est de 4850,5 milliards de FCFA.

Le texte présente les dispositions fiscales nouvelles qui affectent l’équilibre financier, le niveau de déficit et les modalités de son financement ainsi que l’équilibre financier de l’État, et table également sur les moyens alloués aux politiques publiques qui devraient être mises en œuvre l’année prochaine, explique le bihebdomadaire L’Essentiel.

Mais comment l’État va-t-il procéder mobiliser les 4850,5 milliards ? C’est la question qui taraude son confrère Défis Actuels : à l’analyse de ces différentes données, l’on se rend compte que plus de la moitié des ressources proviendraient des recettes non pétrolières de manière à réduire, sur le long terme, la dépendance à l’or noir dont la constance des prix sur le marché international est de plus en plus hypothéquée, toute chose qui explique sans doute l’ambition affichée de l’État d’élargir, dès janvier 2019, son assiette fiscale.

Dure, dure sera l’année à venir, prévient Diapason avec notamment l’augmentation de la pression fiscale, et l’interdiction du cumul des professions d’importateur/exportateur avec celle de commissaire en douane, annoncées par des pouvoirs publics plus que jamais entre le marteau de la vie chère et l’enclume des institutions financières internationales.

Entre l’amélioration des performances des secteurs primaire, secondaire et tertiaire, la promotion du partenariat public-privé et les défis de l’industrialisation, le pays va devoir multiplier les stratégies pour doper la croissance en 2019, prolonge Le Financier d’Afrique.

C’est même fort d’un constat de projet irréaliste, commente The Post, que les députés du Front social démocratique (SDF, opposition) ont choisit le boycotter la séance d’adoption du projet gouvernemental, ne souhaitant pas être comptables d’un l’échec certain.

C’est le moment que choisit, déplore L’Essentiel, l’un des candidats malheureux à l’élection présidentielle, Maurice Kamto (14,23%) pour relancer sa bataille contre la «victoire volée» de son challenger Paul Biya (71,28%).

Sous le titre «Présidentielle 2018 : Kamto continue son délire», le journal n’a pas de mots assez durs pour condamner l’attitude du leader du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC) qui, dans une communication destinée à ses partisans, continue de chauffer ses militants et sympathisants afin de poursuivre les actes de revendication, promettant par ailleurs un nouveau mode opératoire différent de celui des marches de protestation avec des villes mortes, la désobéissance civile et des intimidations, des méthodes similaires à celles employées par les sécessionnistes dans le Nord-Ouest et le Sud-Ouest.

Les indépendantistes, les portraits de 4 de leurs leaders ornent la couverture du quotidien à capitaux privés de langue anglaise The Guardian Post, eux contre qui le tribunal militaire vient de retenir 10 charges, dont des menées terroristes, et qui devront comparaître le 6 décembre prochain.

Il faudrait bien que la crise anglophone s’arrête un jour, soupire Émergence qui, calculette en main, précise que la paralysie des régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, débutée en octobre 2016, a déjà coûté 270 milliards FCFA à l’économie nationale et détruit 6500 emplois.

C’est dans cette même partie du pays, s’amuse Mutations, que la bataille de positionnement fait actuellement rage entre dignitaires du régime pour le poste de Premier ministre, qui devrait logiquement revenir à un ressortissant anglophone à la faveur du remaniement gouvernemental annoncé comme imminent.

Sur le terrain sportif, et ce n’est pas dans ses habitudes, Le Quotidien de l’Économie, au même titre que The Post, Le Jour et The Guardian Post, signalent la sortie musclée de l’ancien président de la Confédération africaine de football (Caf), Issa Hayatou qui, réagissant à sa condamnation à environ 14 milliards FCFAd’amende par la Cour économique égyptienne pour abus de position dominante, dénonce un agenda politique et pour au bénéfice de certains individus.

C’est une affaire à suivre, ajoute L’Essentiel, dans la mesure où le condamné, qui crie à la diffamation intolérable et à l’atteinte son honneur, va faire appel de cette décision tout en se réservant le droit de porter l’affaire devant tout autre tribunal international compétent.

Au niveau de la Fédération camerounaise de football (Fécafoot) aussi, les prochaines élections à la présidence n’en finissent plus d’attiser les convoitises, note Défis Actuels qui s’est penché sur le cas de trois anciennes gloires : Samuel Eto’o Fils, Geremi Sorel Njitap et Joseph Bell Antoine, que tout oppose désormais, ces amis d’hier se regardant désormais en chiens de faïence à travers trois groupes, qui s’opposent.

Après avoir proposé et obtenu, de la Fédération internationale de football association (Fifa), la nomination de Dieudonné Happi, l’un de ses avocats à la présidence du Comité de normalisation de la fédération locale, le premier cité est déterminé à soutenir la candidature de Gilbert Kadji, concurrente de celle du deuxième sur la liste et qui est soutenu par le ministre des Sports et de l’Éducation physique, Pierre Ismaël Bidoung Mkpatt.

Quant à l’ex-gardien de but Bell, adoubé par d’autres anciennes légendes telles que Roger Milla et François Omam Biyik, sa présence dans les starting-blocks, selon Défis Actuels, ne peut être que de nature à faire de l’ombre aux autres prétendants, d’où la guerre ouverte.

Politique, transport et justice font les choux gras de la presse congolaise

La célébration des 60 ans de la journée de la République, la reprise du trafic sur le chemin de fer Congo Océan (CFCO), le blocage de l’instruction judiciaire sur la mort de 13 jeunes au commissariat de police de Chacona (Brazzaville) sont traités par les journaux congolais de ce jeudi.« Journée de la République : les congolais invités à promouvoir la culture du travail », titrent Les Dépêches de Brazzaville. Le quotidien national informe que, sous le signe du travail et du vivre ensemble, « le soixantième anniversaire de la proclamation de la République a été célébré hier à Brazzaville en présence du chef de l’Etat congolais ».

Dans son éloge à la République, poursuit ce quotidien, le vice-Premier ministre Firmin Ayessa, a invité les Congolais à sublimer les vertus du travail. Pour sa part, La Semaine africaine retrace l’histoire en soulignant que « le territoire du Moyen Congo, sous la colonisation française, est devenu République le 28 novembre 1958, deux mois après le référendum constitutionnel du 28 septembre 1958 où le Congo avait voté à 99 % pour le « Oui » en faveur de la communauté proposée par le général Charles De Gaule ».

Les journaux abordent aussi la reprise du transport sur le Chemin de fer Congo Océan (CFCO). La griffe indique que la promesse du Premier ministre, Clément Mouamba, s’est concrétisée car le trafic a repris hier mercredi à la faveur de la célébration des 60 ans de la République.

Pour sa part, Le quotidien Les Dépêches de Brazzaville rapporte que « deux ans après l’interruption due à la destruction des infrastructures du CFCO, entre les gares Kimbédi et Brazzaville, le trafic vient d’être rétabli entre les deux agglomérations du pays ». Le quotidien national ajoute qu’ « un premier train de marchandises, transportant des produits pétroliers en provenance de la ville océane, est arrivé hier à la gare centrale de Brazzaville ».

En justice, La griffe revient sur la mort de 13 jeunes au commissariat de Chacona de Mpila (Brazzaville). Ce journal renseigne que « l’instruction judiciaire (est) bloquée ».

Le délibéré fixé le 22 novembre sur l’affaire des jeunes morts dans des conditions mystérieuses dans la nuit du 22 au 23 juillet au commissariat de Chacona n’a pas eu lieu et l’instruction semble être bloquée. Dans cette affaire, six policiers sont jugés par la troisième chambre correctionnelle de la Cour d’appel de Brazzaville.

11, 7 milliards FCFA de la Bad pour un projet routier au Cameroun

La Banque africaine de développement (Bad) a accordé un prêt de 11,7 milliards de FCFA au Cameroun pour la construction de la route « Ring Road», appelée à relier les régions du nord-ouest et du sud-ouest au Nigeria, a appris APA jeudi auprès du ministère de l’Economie, de la Planification et de l’Aménagement du territoire.Selon la Bad, ce financement permettra de valoriser le potentiel économique de cette région, dans le domaine notamment de l’agriculture, de l’élevage, du tourisme et du commerce.

« Le projet inclura aussi le support institutionnel pour le secteur des transports et les activités connexes comme le développement de routes rurales, la réadaptation d’infrastructures socio-économiques pour améliorer les conditions de vie des jeunes et des femmes », a précisé la Bad.

Plusieurs partenaires appuient le Cameroun dans la réalisation de cette infrastructure, à savoir l’Agence française de développement (AFD), la Banque de développement des Etats de l’Afrique centrale (BDEAC), la Banque mondiale (BM) et l’Union européenne (UE).

A terme, elle permettra de doper les échanges commerciaux et économiques avec le Nigeria.

Politique, économie et sport au menu des quotidiens marocains

La question du Sahara, les relations maroco-algériennes, la problématique des crédits interentreprises et la finale-retour de la Coupe de la CAF sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce jeudi.+Akhar Al Yaoum+ rapporte le sous-secrétaire d’Etat américain, en visite au Maroc, a fait savoir que les Etats-Unis d’Amérique saluaient l’initiative du roi Mohammed VI de tendre la main à l’Algérie, en l’appelant à un dialogue dans l’intérêt des peuples de la région.

Au sujet du Sahara marocain, les sources du quotidien ajoutent que le responsable américain a réaffirmé la position de Washington soutenant les efforts de l’Envoyé personnel du secrétaire général des Nations Unies au Sahara marocain, en vue de trouver une solution politique à la question. Et d’ajouter que les USA accordent un intérêt au Maroc, eu égard à son rôle et à ses potentialités.

+Al Massae+ fait savoir que l’Algérie cadenasse ses frontières avec le Maroc, quelques années après l’installation, par le Royaume, d’un dispositif de sécurité sophistiqué au long de sa frontière Est. Les Algériens, écrit le journal, annoncent ainsi avoir déployé un dispositif de sécurité sur des milliers de kilomètres. Cette clôture est parsemée de tours et de points de contrôle.

D’après le quotidien, qui cite des sources algériennes, cette muraille barbelée a été, en effet, déployée sur quelque 6.000 km, avec l’installation de centaines de tours de contrôle équipées de radars nouvelle génération fonctionnant de jour comme de nuit. En parallèle, ajoute le journal en citant les mêmes sources, des patrouilles mixtes, formées de brigades de l’armée, de garde-frontières et de la Gendarmerie, ont été déployées au long de ce dispositif, afin «de parer à toute surprise».

Pourtant, souligne le journal, les frontières maroco-algériennes ne dépassent pas les 1.600 km de longueur et ont déjà connu la construction de tranchées et de plusieurs tours de contrôle équipées de caméras infrarouges. On parle également de radars mobiles et de moyens aériens, notamment de drones pour la sécurisation et le contrôle des frontières. Officiellement, ce dispositif a été mis en place pour «lutter contre les différentes formes de criminalité qui sévissent à travers les frontières».

+Aujourd’hui le Maroc+ affirme que la récente sommation royale aux services de l’Etat au sujet du paiement des arriérés aux fournisseurs, notamment les entreprises prestataires, a redonné de l’espoir au secteur privé, mais il y a toujours des « poches de résistance » qui s’activent dans l’administration.

Certaines entreprises publiques, opérant dans des secteurs névralgiques et connues pour le volume important de commandes qu’elles placent auprès des entreprises, surtout les PME, ont reçu depuis quelques jours de gros virements de l’Etat pour plusieurs centaines de millions de dirhams, mais n’ont pas utilisé les fonds reçus pour payer leurs dettes, dénonce-t-il.

+L’Economiste+ constate que la sempiternelle rengaine des impayés renforce l’incertitude autour des initiatives entrepreneuriale et retarde un peu plus les échéances de reprise.

Comme pour les sujets complexes, il n’existe pas de réponses toutes faites et définitives. La mise en place d’un dispositif réglementaire punitif serait un pas hasardeux à franchir, met-il en garde.

Au reghistre sportif, +Assabah+ souligne que Florent Ibenge, l’entraîneur du Vita club ne perd pas espoir. Le technicien congolais a déclaré qu’il compte corriger les erreurs du match aller face au Raja de Casablanca au titre de la finale aller de la coupe de la CAF. Il a en effet reconnu que ses joueurs ont laissé énormément d’espaces aux joueurs rajaouis, que ces derniers ont bien su exploiter.

En tout cas, Florent Ibenge dit, clairement, vouloir réaliser une « Remontada », selon ses propres termes. Cette déclaration intervient lors de la conférence en marge de la 5e édition du cycle de formation des entraîneurs africains « CAF PRO » organisé au Centre national de football à Maâmora, informe-t-il.

Du côté rajaoui et durant la même conférence, le directeur technique du club, Fathi Jamal, a invité les joueurs à garder un esprit d’humilité lors du match retour à Kinshasa. Il a également martelé que malgré la victoire par 3 buts à 0 lors du premier acte, le sacre n’est pas encore assuré. Les joueurs se doivent de montrer la même abnégation affichée à Casablanca au match aller. Le technicien marocain a aussi présenté ses excuses à Florent Ibenge pour le geste de Mohcine Yajour en fin de match.

Procès du putsch et organisation des futures élections au menu des quotidiens burkinabè

Les quotidiens burkinabè commentent, ce jeudi, la rencontre tenue, la veille, par le premier responsable de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) avec des représentants de partis politiques et d’Organisations de la société civile (OSC), sans oublier la comparution du général Gilbert Diendéré, présumé cerveau du putsch manqué de septembre 2015.«Procès putsch manqué: Cette déclaration du 14 septembre dont Diendéré évite de parler», arbore L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés du Burkina Faso.

Selon ce journal, après deux jours consacrés à sa déclaration liminaire, le général de brigade Gilbert Diendéré était toujours à la barre, hier 28 novembre 2018 dans la salle des Banquets de Ouaga 2000, pour répondre aux questions du ministère public. Selon ce dernier, le général, au moment des faits, n’était plus dans la chaîne de commandement de l’ex-RSP mais a «curieusement» occupé le devant de la scène en donnant des ordres.

A en croire L’Observateur Paalga, il est ressorti qu’un document dénommé Comité patriotique national pour la démocratie (CPND), rédigé dès le 14 septembre 2015, a été extrait de l’ordinateur du cerveau présumé du putsch.

«Cependant, Golf (surnom du général Diendéré, Ndlr) n’a pas souhaité s’étaler là-dessus, en décriant les conditions dans lesquelles ledit document avait été extrait», poursuit le journal.

De son côté, le quotidien à capitaux publics Sidwaya relate les propos de l’accusé qui déclare que l’initiative du coup d’Etat n’est pas de lui.

Pendant ce temps, le journal privé Le Quotidien cite Gilbert Diendéré, affirmant : «Il y avait une liste avec les noms des partis politiques qui voulaient qu’il y ait plus de morts, surtout des enfants pour ensuite mettre cela sur le dos du RSP (Régiment de sécurité présidentielle, Ndlr)».

En politique, le même quotidien revient sur la rencontre organisée, hier jeudi, par le président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) Newton Ahmed Barry, avec des représentants de partis politiques et d’Organisations de la société civile (OSC).

 Le journal titre: «Des équipes de la CENI bientôt dans des ambassades et consulats».

Le Pays, autre quotidien privé, pour sa part affiche : «Présidentielle 2020 : Quand des partis politiques et des OSC boycottent une rencontre de la CENI».

La politique règne en maître dans la presse sénégalaise

Les journaux sénégalais parvenus jeudi à APA traitent principalement de politique à 3 mois de la présidentielle avec, entre autres sujets, le retour de Karim Wade au Sénégal, le soutien d’Abdoulaye Baldé à Macky Sall et la plateforme de sécurisation des élections de Me Mame Adama Guèye.Dans Vox Populi, Farba Senghor, ancien chargé de la propagande du Parti démocratique sénégalais (PDS, opposition), déclare que « Karim Wade ne reviendra pas».

Dans les colonnes de ce journal, M. Senghor soutient qu’ « (Abdoulaye) Wade, Karim Wade, Oumar Sarr, Me Madické Niang et Me Amadou Sall savent pertinemment que Karim Wade ne sera pas candidat » à la présidentielle du 24 février 2018.

C’est la raison pour laquelle, Farba Senghor indique qu’il ne sera pas surpris si « Abdoulaye Wade, demain, tende la main à Macky Sall, pour que son fils puisse s’en sortir ».

L’Union des Centristes du Sénégal (UCS) d’Abdoulaye « Baldé enclenche le saut » informe L’Observateur, soulignant que le maire de Ziguinchor (sud) renonce à sa candidature pour soutenir Macky Sall ». Poursuivant, ce journal renseigne qu’ « Aminata Gassama Baldé, son épouse, avait il y a quelques mois annoncé la couleur en créant un mouvement de soutien à l’action du chef de l’Etat Macky Sall ».

Cette décision est loin de faire l’unanimité dans les rangs de l’UCS. Pour le jeune centriste Babacar Badji, « Abdoulaye Baldé et son épouse ont rejoint Macky Sall dans le seul but de se laver à grande eau des poursuites judiciaires qui pèsent sur eux ». Le Conseil national de l’UCS devrait se tenir demain vendredi à Dakar pour entériner la décision.

De son côté, Sud Quotidien s’entretient avec Me Mame Adama Guèye, initiateur de la plateforme de sécurisation des élections, qui révèle qu’ « un dispositif a été mis en place pour un hold-up électoral ».

A en croire Me Mame Adama Guèye, « le processus électoral dépasse le fichier. Il commence en amont du vote et continue en aval. Dans tout le processus, il y a la possibilité de frauder. Nous avons aujourd’hui des inquiétudes sur les élections parce qu’il n’y a pas de transparence ».

Pour sa part, Le Quotidien rapporte que « Rewmi et le PDS boycottent » le 62ème Congrès de l’Internationale libérale prévu jeudi et vendredi à Dakar. Yankhoba Seydi, le chargé des relations extérieures du parti d’Idrissa Seck fait savoir que « l’exil forcé de Karim Wade (au Qatar), la refonte du fichier électoral, le refus de partage du fichier, la rétention des cartes d’électeur, la répression aveugle de toutes les manifestations sont des violations des droits humains qui sont à la base de cette décision ».

Dans les colonnes de L’AS, Yankhoba Seydi estime que « Macky Sall est maoïste de lait et de sang encagoulé dans un masque libéral ». En tout cas, WalfQuotidien fait remarquer que les « jeunes de Rewmi et du PDS violent le mot d’ordre de boycott ».

Cameroun : le patron de la Société sucrière poussé vers la retraite

Le Président-directeur général (PDG) de la Société sucrière du Cameroun (Sosucam), Louis Yinda, quittera ses fonctions en décembre prochain après 18 ans à ce poste, a appris APA à l’issue d’une session du conseil d’administration de l’entreprise tenue mercredi à Yaoundé.Aujourd’hui âgé de 70 ans, il cèdera la place au Français Alexandre Vilgrain en posture cette fois de directeur général, qui sera secondé par son compatriote Gilles Drouin et le local Samuel Libock.

De sources informées, cette décision est l’application stricte d’une résolution prise depuis le 14 novembre dernier par le groupe français Somdiaa, qui détient 72% du capital de la Sosucam.

Créée en 1964, la Sosucam, qui cultive 18.700 hectares de plantations de canne à sucre dans les localités voisines de Mbandjock et Nkoteng (Centre), produit 130.000 tonnes annuels de sucre et quelque 8000 emplois directs et indirects.

Le boom des motos-taxis à Conakry

Appréciées par les uns mais décriées par les autres, les motos-taxis s’avèrent un mal nécessaire à Conakry où elles sont incontournables dans le transport de la population. La praticabilité de ces engins aptes à aller n’importe où, des quartiers les plus reculés aux rues les plus sinueuses, est pour beaucoup dans leur adoption par les habitants de la capitale guinéenne.S’y ajoute que le créneau est pourvoyeur d’emplois pour beaucoup de jeunes diplômés qui, pour ne pas grossir le rang des chômeurs, sont conducteurs de motos-taxis. A leur compte personnel ou au service d’une tierce personne.

Professionnalisée il y a de cela cinq ans, la conduite à des fins commerciale des motos-taxis a fortement prospéré à Conakry grâce aux jeunes, nombreux à devenir chauffeurs. « Par jour, je peux gagner 50 000 GNF (3500 FCFA), dès fois jusqu’à 150 000 GNF (10.000 FCFA), ça dépend des clients », souligne Ibrahima Gaoual Diallo, diplômé en droit rencontré au carrefour Hamdallaye-Prince.

Ibrahima doit s’y bien s’y connaitre pour avoir une telle recette car en moyenne les versements journaliers des conducteurs de motos-taxis s’élèvent en moyenne à 35 000 GNF (2500 FCFA).

Toujours est-il que l’activité est juteuse, en témoigne le nombre sans cesse croissant des engins à deux roues.  « Aujourd’hui, c’est difficile d’avoir un nombre exact. Il y en a un peu partout, les motos-taxis se multiplient de jour en jour et ce n’est pas tout le monde qui est enregistré », indique Alpha Bah, membre du bureau syndical des motos-taxis.

Pour autant, beaucoup d’habitants de Conakry, déplorant la manière peu orthodoxe de conduire des chauffeurs, voient d’un mauvais œil la prolifération de ces engins à deux roues. Selon le dernier rapport de la direction nationale de police routière, les motos-taxis ont été impliquées dans 1 810 accidents en 2016 contre 3 130 en 2017.

« Certes, ils sont rapides, si vous voulez être à temps dans vos programmes, c’est mieux d’emprunter une mototaxi, mais leur manière de conduire, c’est dangereux. La plupart d’entre elles ne respectent pas les règles de conduite», dénonce Souleymane Camara, un habitant du quartier de Bambéto.

Sautant sur l’occasion, Boubacar Bah qui était en compagnie de Souleymane, rappelle pour les saluer les mesures prises lundi dernier par le Gouverneur de Conakry concernant les motos-taxis. «Il faut règlementer ce moyen de transport parce qu’il est très important pour nous», ajoute Boubacar, faisant référence au port du casque qui, dés le 1er janvier, sera obligatoire pour les conducteurs comme pour leurs passagers.

A partir du premier jour de l’année prochaine, les motos-taxis paieront également des taxes aux communes dont ils sillonnent les rues. Le Gouverneur, dans son arrêté, n’a pas précisé le montant de la taxe, mais en attendant d’être édifié le secrétaire général des conducteurs de motos-taxis n’est pas contre le principe.   

« Les casques, souligne Yaya Bah, sont des mesures de sécurité, c’est pour nous et nos clients. Le paiement des taxes aussi, n’est pas mauvais, si ce n’est pas cher ».

En contrepartie de la taxe et du port du casque qu’on va imposer aux motos-taxis, Yaya suggère qu’on permette aux engins à deux roues de circuler « librement dans tous les endroits de Conakry ».

D’un air contrarié, il confie : « Nous souffrons. Chaque fois, il y a des arrestations. Parfois on retire tout ce qu’on a gagné pendant la journée. Vous savez que nous ne circulons pas aussi au centre-ville de Kaloum. Si vous partez là-bas, on vous arrête ».

Togo : l’opposition rejette un projet de réformes constitutionnelles soumis au parlement

L’opposition togolaise a de nouveau rejeté, mercredi soir, le projet de réformes constitutionnelles soumis à la Commission des lois de l’Assemblée nationale.D’après Me Isabelle Ameganvi, présidente du groupe parlementaire de l’Alliance nationale pour le changement (ANC), principal parti d’opposition, la proposition faite par le gouvernement n’était ni le texte de l’expert de la Communauté des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) ni celui que l’exécutif avait initialement envoyé.

En effet, a-t-elle indiqué, l’émissaire du gouvernement a invité les parlementaires à passer en revue séance tenante les deux textes pour en sélectionner des articles devant constituer un nouveau texte qui fera l’objet d’un vote. Selon Isabelle Ameganvi, l’opposition a refusé d’être « complice de cette mascarade ».

Le texte proposé par l’expert de la Cedeao prévoit, en son article 59, que « nul ne peut exercer plus de deux mandats présidentiels, ni ne peut proroger son mandat pour quel motif que ce soit ».

Mais la mouvance présidentielle souhaite une profonde modification de cet article pour offrir la possibilité à Faure Gnassingbé, l’actuel chef de l’Etat, de briguer deux nouveaux mandats à compter de 2020.

La presse ivoirienne commente le dernier bilan officiel des conflits communautaires dans l’Ouest du pays

Les journaux quotidiens ivoiriens parus, jeudi, sur l’ensemble du territoire national commentent le dernier bilan officiel des conflits communautaires dans plusieurs régions de l’Ouest du pays.« Conflit communautaire à l’Ouest : le gouvernement frappe fort, 4 individus arrêtés », titre en co-Une Le Jour Plus, ajoutant que « 5 personnes ont été tuées et 141 blessés ont été répertoriés lors de ces affrontements entre communautés de l’Ouest et du Nord du pays ».

« Conseil des ministres/ Bilan des conflits dans le Tonpki (Man, Ouest) et le Guemon (Duekoué, Ouest) : 4 personnes arrêtées », reprend Le Patriote à côté de Soir Info qui ouvre ses colonnes à des ex-combattants qui y préviennent : « l’Ouest est en danger (…) C’est une poudrière à ciel ouvert ».

Ce qui fait dire à LG Infos que le régime Ouattara est dans l’embarras face à cette « instabilité chronique » dans l’Ouest de la Côte d’Ivoire. Pourtant, insiste ensuite ce journal, l’ancien président Laurent Gbagbo avait réussi à régler ce problème.

De son côté, le journal Le Rassemblement revient dans un reportage inédit sur la tragédie de Zouan-Houanien où 8 jours plus tôt, l’attitude d’un médecin a provoqué la révolte des populations.

« La paix est-elle encore possible ? » dans cette partie du pays, s’interroge par la suite le confrère avant de parler « d’indignation et colère, hier, chez Mabri » suite à cette affaire.

Le gouvernement ivoirien élabore une nouvelle stratégie de l’État civil

Une stratégie nationale de l’état civil et de l’identification sera mise en place à l’initiative du gouvernement ivoirien, a appris APA, mercredi sur place dans la capitale économique ivoirienne.Expliquant le projet, le ministre de la communication et des médias, en charge également du porte-parolat du gouvernement, Sidi Touré, a déclaré que ce nouvel instrument, « vise à mettre en place un système de  collectes et d’enregistrements de l’ensemble des événements de l’Etat civil  sur tout le territoire national à travers les centres de santé ainsi que dans les consulats et les représentations diplomatiques ».

« Il s’agit à terme de constituer un système  moderne et efficace de traitement d’informations qui assurent   l’enregistrement, le stockage,  et la communication d’information   relatives aux personnes physiques », a ajouté le ministre relevant qu’il « permettra de générer automatiquement un numéro unique d’identification  pour chaque Ivoirien vivant sur le  territoire national où à l’extérieur   mais également pour les non- Ivoiriens résidents   ou de passage en Côte d’Ivoire ».

 « Le Conseil  (des ministres)  a donné son accord pour la mise en œuvre des différentes articulations de ce projet  qui comprend notamment la réforme du cadre juridique et institutionnel   et le renforcement des capacités  organisationnelles et humaines  de l’ensemble du système de l’Etat civil. », a-t-il conclu.

La santé sexuelle de la jeunesse au cœur d’une rencontre internationale à Abidjan

Une conférence internationale sur l’éducation complète à la sexualité et les services de santé sexuelle et reproductive s’est ouverte, mercredi à Abidjan, avec la participation de plusieurs délégués venant de 23 pays de l’Afrique de l’Ouest et du Centre, a constaté APA sur place dans la capitale économique ivoirienne.« Investir dans la jeunesse n’est pas un simple slogan, cela doit se traduire par des engagements financiers  domestiques et extérieurs et par la mise en œuvre d’interventions prouvées efficaces développés avec les jeunes et répondant à leur besoins   spécifiques », a expliqué la  Représentante du Fonds des Nations Unies pour la Population (UNFPA) en Côte d’Ivoire, Argentina Matavel Piccin aux noms des initiateurs de cette rencontre.

Pour cette spécialiste, il est important  de redoubler les efforts surtout en Afrique sub-saharienne où le  tableau est  peu reluisant.

« Les jeunes filles sont les premières victimes impuissantes des mutilations génitales  et des mariages précoces .Alors que dans le monde en développement 1 fille sur 3 est mariée avant l’âge de 18, soit plus de 30% des filles en Afrique sub-saharienne,  plus de 40 % des filles sont mariées avant l’âge de 18 ans, soit plus de deux filles sur cinq», a dépeint la patronne de l’UNFPA à Abidjan.

Sur l’importante d’une telle réunion, Mme Argentina  a rappelé à ses pairs que « les droits et la santé reproductive ne sont pas une condition accessoire mais bien une condition essentielle pour que cette jeunesse soit éduquée en bonne santé autonome ».

Au nom de l’Etat ivoirien, hôte de  ces assises, Raphaël Thiémélé Ehui de  l’Observatoire national de l’équité et du genre (ONEG) rattaché à la primature, a souligné que la Côte d’Ivoire s’est engagée dans la mise en œuvre des programmes  dans lesquels plusieurs ministères interviennent. Pour lui, l’on doit aider les jeunes « à faire des choix responsables ».

Cette  rencontre de 72 heures contribuera à expliquer la feuille de route de l’Union africaine pour tirer pleinement du dividende démographique, la Stratégie continentale d’éducation en Afrique  et les objectifs de développement durable sur la santé, l’éduction et l’égalité de genre.

Ce sont plusieurs délégués venant de 23 pays de l’Afrique de l’ouest et du centre composés essentiellement de membres des bureaux régionaux de l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO), de l’UNFPA et des organisations de la société civile qui prennent part à cette conférence.

Cinq blessés dans des altercations entre étudiants et gardes pénitentiaires à Bouaké

Au moins cinq étudiants ont été blessés « par balles », mercredi soir, à Bouaké, dans la deuxième ville du pays, lors d’affrontements avec des gardes pénitentiaires, a affirmé le secrétaire général du Comité des élèves et étudiants de Côte d’Ivoire (CEECI), Karamoko Traoré dans un entretien téléphonique accordé le même soir à APA.Selon M. Traoré, ces échauffourées ont d’abord commencé par un fait isolé en ville avant de se transporter sur le campus où des gardes pénitentiaires en violation de « la franchise universitaire » ont usé de leurs armes contre des étudiants à mains nues.

Toujours selon lui, c’est aux environs de 20 heures (Gmt et heures locales) ce mercredi soir que plusieurs gardes pénitentiaires ont fait irruption au campus de l’Université Alassane Ouattara pour tenter d’extirper par la force un étudiant qui aurait eu un peu plus tôt des différends avec l’un des leurs.

 Il s’en est donc suivi une farouche opposition dont le bilan fait état de « cinq blessés par balles » dans le rang des étudiants, a fait remarquer Karamoko Traoré alias général TK, condamnant de « toute son énergie cette violation extrême de la franchise universitaire » qui interdit formellement le port et l’utilisation d’armes à feu au sein des universités.

Coupe de la Caf : le Djoliba AC neutralise Génération Foot (0-0)

Génération Foot a été tenu en échec, mercredi soir au stade Ngalandou Diouf de Rufisque (ouest), par le Djoliba Athletic Club en match comptant pour le tour préliminaire de la Coupe de la Confédération africaine de football (Caf).Génération Foot, vainqueur de la Coupe du Sénégal la saison écoulée n’a pas réussi à prendre le dessus sur le Djoliba AC, finaliste malheureux de la dernière édition de la Coupe du Mali.

Malgré le manque de compétition dû à l’arrêt du championnat malien depuis 3 ans à cause de la menace terroriste, le Djoliba a résisté pour empocher le point du nul. Pour se qualifier, Génération Foot devra aller à la conquête de Bamako avec l’interdiction de s’incliner.  

Le président gabonais en séjour médical au Maroc (officiel)

Le président de la République gabonaise, Ali Bongo Ondimba, effectuera un séjour médical au Maroc, aux fins de rééducation et de convalescence dans un établissement hospitalier de Rabat, indique mercredi le ministère marocain des Affaires étrangères et de la coopération internationale (MAECI).Le président de la République gabonaise, Ali Bongo Ondimba, effectuera un séjour médical au Maroc, aux fins de rééducation et de convalescence dans un établissement hospitalier de Rabat, indique mercredi le ministère marocain des Affaires étrangères et de la coopération internationale (MAECI).

Cette décision intervient conformément au souhait du président Bongo, en accord avec les institutions constitutionnelles de la République gabonaise et conformément à l’avis des médecins traitants, précise le ministère dans un communiqué.

« Le Maroc et le Gabon entretiennent des relations fortes d’amitié et de solidarité, fondées sur des liens de fraternité profonds et historiques entre les deux peuples et entre les deux chefs d’Etat, ajoute la même source.

Pour sa part, le gouvernement gabonais a exprimé, dans la nuit de mardi à mercredi, de ses remerciements au roi Mohammed VI et au peuple marocain d’accueillir le président gabonais Ali Bongo Ondimba.

« Le gouvernement gabonais est heureux d’annoncer aux Gabonaises et Gabonais que le président de la République quitte Riyad, la capitale saoudienne, ce jour, mercredi 28 novembre, pour se rendre au Maroc », souligne le communiqué signé par le ministre de la Communication, porte-parole du gouvernement Guy Bertrand Mapangou.

« C’est dans un pays ami qu’il a choisi de poursuivre sa convalescence et son repos », poursuit le texte, ajoutant que « le gouvernement gabonais remercie le Roi Mohammed VI et le peuple frère du Maroc d’avoir bien voulu accepter d’accueillir le président gabonais Ali Bongo Ondimba ».

« Le président de la république se porte mieux après sa phase d’hospitalisation », rassure-t-on, notant que le président Bongo a recouvré tous ses automatismes habituels.

La période de convalescence pourrait durer quelques semaines, voire quelques jours, selon une source officielle de la présidence.