La polémique sur l’affaire Karim Wade se poursuit dans la presse sénégalaise

Les journaux sénégalais, parvenus vendredi à APA, traitent principalement du débat à couteaux tirés entre le pouvoir et une frange de l’opposition portant sur la décision du Comité des droits de l’Homme de l’Organisation des Nations Unies par rapport à l’affaire Karim Wade.« Affaire Karim Wade, une pilule indigeste », barre à sa Une EnQuête pour qui, « la décision de la Cour de répression de l’enrichissement illicite (CREI) a du mal à s’imposer devant les juridictions et instances internationales ».

Pour sa part, L’Observateur considère que « la polémique (est) à l’arrêt » après la demande du Comité des Droits de l’Homme de l’Organisation des Nations Unies pour un réexamen de la condamnation de Karim Wade par la CREI.

Ce journal relaie la bataille de l’opinion à laquelle se livrent le Parti démocratique sénégalais (PDS, opposition) et la mouvance présidentielle. En effet, « les avocats de Wade-fils jubilent et confirment leur client dans la course à la présidentielle », tandis que « Abdoulaye Diouf Sarr de la Convergence des cadres républicains (CCR) recadre le débat et crie à la manipulation », indique L’Observateur.

Abondant dans le même sens, Vox Populi informe que « les cadres de l’Alliance Pour la République (APR, parti au pouvoir) cassent la décision ». L’un d’entre eux, Abdoulaye Diouf Sarr, par ailleurs ministre de la Santé et de l’Action sociale, prévient : « si Karim (Wade) revient, sans récupération de deniers, ce sera l’effondrement de notre système judiciaire ».

De leurs côtés, renseigne Vox Populi, les avocats de Karim Wade parlent d’un « nouveau camouflet » pour l’Etat du Sénégal. En tout cas, Sud Quotidien estime que « Karim presse le Macky », en rapportant que la défense réclame « son inscription sur les listes électorales ». Hors de question pour Ismaïla Madior Fall, ministre de la Justice arguant que « l’Etat du Sénégal ne transige pas sur sa souveraineté ».

Une position que semble conforter le Pr Amadou Serigne Thiam, enseignant à la Faculté des sciences juridiques et politiques de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar interviewé par Sud Quotidien. Selon ce juriste, « la décision du Comité des droits de l’Homme n’aura pas un effet juridique ».

Toutes choses qui font dire à WalfQuotidien que la décision du Comité des droits de l’Homme de l’ONU est sujette à « mille interprétations ». Ce journal étaye cela par l’avis de Me Assane Dioma Ndiaye, président de la Ligue sénégalaise des droits de l’Homme selon qui, cette décision « remet fondamentalement en cause l’arrêt de la CREI ».

Le Soleil, note « ce que le Comité des droits de l’Homme de l’ONU n’a jamais dit », en précisant qu’il n’a pas demandé l’annulation de la décision de la CREI ». L’AS en conclut que cette décision est « controversée ».

Le Comité des Droits de l’Homme est un organe composé d’experts indépendants qui surveille la mise en œuvre du Pacte international relatif aux droits civils et politiques par les Etats parties.

Dans le cadre de la traque des biens mal acquis engagée par le président Macky Sall dès son accession au pouvoir en 2012, Karim Wade avait été condamné, le 23 mars 2015 par la CREI, à 6 ans de prison ferme et au paiement d’une amende de 136 milliards F CFA.

L’ancien ministre est actuellement en exil à Doha (Qatar) après avoir bénéficié de la grâce présidentielle. Candidat du PDS à la candidature pour la présidentielle du 24 février 2019, Karim Wade risque un retour à la prison s’il foule le sol sénégalais car ne s’étant pas encore acquitté de l’amende que lui a infligée l’Etat du Sénégal.

L’échangeur du Nord s’impose à la Une des quotidiens burkinabè

Les quotidiens burkinabè commentent largement ce vendredi, l’inauguration, la veille, de l’échangeur du Nord à Ouagadougou, par le président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré.«Le plus grand échangeur désormais ouvert à la circulation», arbore en manchette, le journal privé Le Quotidien qui informe que le président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré a procédé à l’inauguration officielle de l’échangeur du Nord, hier jeudi à Ouagadougou.

Selon le confrère, d’un coût de 70 milliards de F CFA, cet ouvrage dont la réalisation  a duré 36 mois, vise à désengorger la circulation dans la capitale burkinabè.

Pour sa part, le quotidien privé Le Pays parle de «ce joyau qui aura coûté 70 milliards de F CFA», là où L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés burkinabè, jubile: «Echangeur du Nord: Ca y est depuis hier».

Et le journal cité en second lieu de rappeler que «pendant trois bonnes années, c’était un véritable parcours de combattant pour les usagers de la route qui venaient de la périphérie Nord de la capitale ou qui y allaient».

Le quotidien à capitaux publics Sidwaya renchérit  lorsqu’il fait remarquer que l’échangeur du Nord fait la fierté de la capitale en ce sens qu’il vient mettre fin au calvaire des populations de Tampouy, Kilwin, Bassinko et bien d’autres quartiers.

Et c’est à juste titre que le quotidien privé Aujourd’hui au Faso barre à sa une: «Inauguration échangeur du Nord: Fini l’AVC circulatoire de Tampouy, Kilwin, Kamboinsé, Yagma…».

Dans une description de l’ouvrage, Aujourd’hui au Faso souligne que «l’échangeur du Nord, c’est aussi l’interconnexion de dix ponts, quatre ouvrages hydrauliques, 22 km de voiries urbaines revêtues en béton bitumeux, 12,5 km de voies piétonnes en pavés, 5 passerelles  de 30 à 45 mètres, 877 mètres linéaires de dalots, 10,5 km de caniveaux…».

Nécrologie, politique et justice se côtoient à la une des journaux ivoiriens

La politique nationale et le procès conjoint de Laurent Gbagbo et Blé Goudé à la Cour pénale internationale (CPI) se côtoient à la Une des journaux quotidiens ivoiriens parus, vendredi, sur l’ensemble du territoire national.Décès d’Abou Drahamane Sangaré/ Parti présenté ses condoléances, Affi N’guessan « humilié », barre en Une Le Jour Plus, qui révèle ensuite la déclaration du président statutaire du Front populaire ivoirien (FPI, opposition) qui a provoqué les « Gbagbo ou rien ».

 Scandale en pleine présentation de condoléances : clash entre le camp Affi et l’aile dure du FPI à la résidence de Sangaré, renchérit Soir Info, selon qui, un mauvais coup se prépare contre Affi. 

« C’était chaud au domicile de Sangaré » où les deux camps du FPI étaient au bord de l’affrontement, souligne à son tour L’Inter là où sur le même sujet Notre Voie entonne un autre son de cloche en titrant : Affi « brise la glace de la rancœur » lors de sa visite de compassion à la famille Sangaré. Pour sa part Le Quotidien d’Abidjan renseigne que M. Affi a été vertement « recadré » par Ettien Amoikon.

Toujours en page politique, Le Mandat pense que Bédié est déjà en campagne pour la présidentielle de 2020. C’est d’ailleurs dans la droite ligne de ce projet que le grand conférencier du PDCI, Gnamien Yao a « désavoué » Jean Louis Billon qui est considéré dans l’imagerie populaire comme l’un des potentiels candidats de ce parti en 2020.

D’ailleurs, complète Le Mandat, cette candidature de Bédié « divise » le PDCI (Parti démocratique de Côte d’Ivoire).                                                        Ce qui fait dire à Le Rassemblement que Gnamien Yao « trahit » Bédié sur son agenda caché concernant la présidentielle de 2020 et ses nombreuses brouilles avec le RHDP (Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix).    

Analysant plus en profondeur cette situation, L’Expression conclut en expliquant à son lectorat pourquoi Billon ne sera pas le candidat du PDCI en 2020.

A son tour, s’intéressant à une autre probable candidature pour la présidentielle de 2020, le tout nouveau quotidien, Générations Nouvelles ouvre ses colonnes au président du « Réseau des amis de la Côte d’Ivoire » (RACI), Kanigui Soro qui dans une interview exclusive fait observer que Guillaume Soro « n’a pas d’autre choix que d’être candidat » en 2020.

« 2020 doit consacrer l’adieu à Ouattara sous des ovations », fait remarquer de son côté le bouillant homme de culture Tirbuce Koffi dans une interview accordée à L’Intelligent d’Abidjan.

Les journaux ivoiriens s’intéressent également au procès conjoint de Gbagbo et Blé Goudé à la Haye. La défense de Gbagbo termine « très fort » au procès de la « recolonisation », écrit à ce propos Le Quotidien d’Abidjan. Procès Laurent Gbagbo et Blé Goudé à la CPI : la défense inflige « une nouvelle raclée humiliante au procureur », reprend Le Nouveau Courrier, quand pour Le Temps « le complot contre Gbagbo explose » enfin à la figure de la France au 3è jour d’audience à la Haye. Le procureur « reconnait qu’il s’est trompé », placarde pour sa part LG infos.

Affaire Ould Dah : la Mauritanie rejette l’ingérence du Canada

Le porte-parole du gouvernement mauritanien, Sidi Mohamed Ould Maham, a rejeté, lors d’un point de presse jeudi à Nouakchott, toute ingérence du Canada dans le dossier du président de l’Initiative pour la résurgence de l’abolitionnisme (IRA, antiesclavagiste), Biram Ould Dah, en détention préventive depuis le 14 août dernier.« L’Etat est souverain et ne permettra jamais qu’une partie, quelle que soit la relation avec elle, intervienne dans les affaires internes », a déclaré Ould Maham, faisant allusion à des informations prêtant à un responsable officiel canadien l’intention de travailler en faveur de la libération de Ould Dah, récemment élu député à l’Assemblée nationale.

Cette affaire se trouve entre les mains de la justice et le gouvernement n’interfère pas dans les dossiers soumis à celle-ci, a ajouté le porte-parole, par ailleurs ministre de la Culture, de l’Artisanat et des Relations avec le Parlement.

La Mauritanie est en mesure de protéger sa justice contre les interventions d’autrui, a-t-il souligné, non sans rappeler que le gouvernement mauritanien n’est pas partie prenante dans l’affaire de Biram et que la partie civile qui a déposé la plainte est un journaliste.

Ce dernier a accusé le chef d’IRA d’inciter à la haine contre lui dans des enregistrements propagés sur Facebook et WhatsApp.

 

Centrafrique : 6000 bancs remis à des établissements scolaires

Le Premier Ministre centrafricain, Simplice Mathieu Sarandji, a remis, jeudi à Bangui, plus de six mille table-bancs d’une valeur de plus trois cents millions de FCFA, aux établissements scolaires du pays.Deux mille de ces table-bancs seront distribués aux écoles de la capitale, Bangui, et le reste, soit quatre mille, aux établissements dans les provinces, a informé M. Sarandji, précisant que ce geste est une réponse partielle aux différentes manifestations d’élèves exigeant du gouvernement de meilleures conditions d’études.

Le ratio élèves – table-bancs en Centrafrique est d’un table-banc pour douze élèves. Une situation déplorable pour un pays producteur de bois, principale matière servant la fabrication des table-bancs.

Crise anglophone et justice en couverture des journaux camerounais

La crise anglophone s’invite de nouveau dans les colonnes des journaux camerounais parus vendredi, qui explorent également des sujets liés à la justice et à la liberté de presse.Les choses semblent bouger sur le front de la crise anglophone, si l’on en croit Le Quotidien de l’Économie qui annonce, pour le 21 novembre prochain, l’ouverture de la Conférence destinée à rechercher les voies et moyens d’un retour à la paix après plus de deux ans de conflit.

Cette assise, que le gouvernement semble ne pas voir d’un très bon œil, est, rappelle la publication, entre autres organisée sous l’égide du cardinal Christian Tumi dont on ne peut pas dire qu’il soit un grand ami du régime.

La question anglophone s’est d’ailleurs invitée dans la Chambre des Lords en Grande Bretagne, qui selon The Guardian Post vient de prescrire au gouvernement anglais de s’attaquer à la question, appelant à des actions concrètes au lieu de simples discours.

Dans le même ordre d’idées, la Chambre haute du Parlement britannique non seulement soutient toutes les initiatives allant dans le sens du règlement du conflit sécessionniste, mais en plus souhaite que le Commonwealth, l’organisation des pays ayant l’anglais en partage et dont le Cameroun est membre, fasse pression pour que le président Biya convoque un dialogue franc, inclusif et sincère.

Le plus préoccupant, aujourd’hui dans cette crise anglophone, renchérit Le Jour, c’est le risque grandissant d’enrôlement des enfants soldats par les sécessionnistes, une éventualité qui émeut d’autant plus les Nations Unies que, selon The Guardian Post, l’arrêt de l’école dans cette partie du pays a généré des milliers de jeunes oisifs, un bon vivier pour toutes les guérillas du monde.

Pendant que les morts et les blessés se comptent par centaines, le disposition hospitalier est également en état de dégénérescence avancée, souligne le quotidien à capitaux publics Cameroon Tribune, sur la base des données du ministère de la Santé publique qui entend remettre à flot les 40 à 50% du dispositif actuellement en état de délabrement avancé.

Avec qui donc le gouvernement peut-il engager le dialogue ? s’interroge Émergence sur un conflit manifestement sans issue mais qui continue à faire couler le sang et à semer la désolation.

Le quotidien à capitaux privés est d’autant plus préoccupé que, la veille, la demande de mise en liberté provisoire a été refusée, la veille au leader sécessionniste Sisiku Julius Ayuk Tabe et à 9 de ses lieutenants.

Autoproclamé président de la république fantoche d’Ambazonie depuis le 8 juillet 2017, cet ingénieur informaticien, ancien employé de l’opérateur d’électricité avait, rappelle la publication, été extradé du Nigeria en janvier dernier.

Pendant ce temps, rapporte InfoMatin, Paul Biya consulte pour le nouveau gouvernement avec, en arrière plan, le souci de renouvellement et de rajeunissement du personnel qui, à en croire des indiscrétions, l’amène aujourd’hui à prospecter jusque dans les rangs de la diaspora.

C’est dans la perspective de grand chambardement que le cadet du chef de l’État, Pierre Meba, semble, à en croire L’Épervier, devenu l’un des hommes les plus consultés et les plus courtisés du pays.

Sous pression permanente, écrit cet autre quotidien à capitaux privés, beaucoup ont jeté leur dévolu sur la famille présidentielle pour être nommés ou maintenus aux affaires, quand d’autres ont pris le chemin des marabouts et charlatans.

Un qui est privé de la liberté d’aller et de venir, c’est le journaliste Michel Biem Tong à qui Mutations consacre sa principale manchette : accusé d’outrage au président de la République, le promoteur du site d’information Hurinews, qui se dévoue à la défense des droits de l’homme, est écroué depuis jeudi à la prison centrale de la capitale, Yaoundé.

Après Mimi Mefo, rédactrice en chef adjoint de la chaîne de télévision Équinoxe incarcérée, puis libérée au bout de 3 jours sur instructions du chef de l’État, voici, s’émeut Émergence, un autre homme de média pourchassé par le pouvoir de Yaoundé, poursuivi pour déclarations mensongères et apologie d’actes de terrorisme.

Des diplômes décernés à des femmes entrepreneurs à Marcory, dans le Sud d’Abidjan

Des femmes entrepreneurs de Marcory, dans le Sud d’Abidjan, ont été distinguées, il y a quelques jours, dans le cadre d’ateliers de formation tenus à l’occasion de la 2è édition du Forum femme et développement (FOFED 2018), organisé par la Fondation African women initiative (AWI), selon une notre transmise jeudi à APA.« J’ai l’honneur d’adresser mes sincères félicitations aux récipiendaires qui ont participé à nos sessions de formation lors de la 2è édition du FOFED 2018 », a dit Adayé Yebouah, directeur exécutif de AWI, représentant la présidente de la Fondation, au cours de la cérémonie de remise de diplômes qui a eu lieu mardi.

Sous l’impulsion de la Fondation AWI, dirigée par Mme Mariam Fadiga Fofana, la présidente fondatrice, et chef du Secrétariat exécutif du Comité de concertation Etat-secteur privé  (SE-CCESP), plusieurs femmes bénéficiaires ont acquis des connaissances dans l’environnement des affaires.

Elles ont été formées notamment dans les domaines de la gestion de l’approvisionnement et des matières premières, la production et la qualité, le marketing et la communication, la distribution et la commercialisation des produits transformés, puis le financement.

Ces ateliers tenus de juin à août 2018 par un Comité scientifique, a mobilisé des volontaires issus d’entreprises publiques et privées de l’agro-transformation mais également des experts des ministères techniques en charge des questions industrielles.

Cette action de la Fondation AWI s’inscrit dans la dynamique d’autonomisation de la femme. Et ce, en vue d’accompagner les femmes entrepreneurs à renforcer leurs capacités, relever les défis de la compétitivité et de la transformation de leurs produits.

Selon un rapport de la Banque africaine de développement (BAD), publié en 2012 sur la parité entre les sexes, les femmes africaines sont très entreprenantes. Elles sont propriétaires du tiers de l’ensemble des entreprises du continent avec un « record de 61,9% en Côte d’Ivoire ».

Les femmes entrepreneurs dans la micro entreprise du secteur informel, opèrent cependant dans des secteurs à faibles valeurs ajoutées, mentionne le même rapport, qui évoque des rendements marginaux. 

« La Fondation AWI reste convaincu que pour se développer, les entrepreneurs ont besoin d’accéder à tout un éventail de services, notamment les services financiers et les services non financiers (renforcement de capacité, comptabilité simplifiée, gestion d’entreprise, contrôle et suivi…) », a dit M. Adayé Yebouah, qui assure accompagner les femmes entrepreneurs. 

Des organisations des droits de l’homme demandent le retrait d’une ordonnance d’amnistie de Ouattara

La Fédération internationale des ligues des droits de l’homme ( FIDH), le Mouvement ivoirien des droits humains ( MIDH) et la Ligue ivoirienne des droits de l’homme (LIDHO), ont demandé, mercredi, dans une déclaration, le retrait de l’ordonnance d’amnistie prise le 06 août dernier par le président ivoirien, Alassane Ouattara en faveur de 800 personnes impliqués dans les crimes commis pendant la crise postélectorale ivoirienne de 2010-2011, estimant que de nombreuses victimes « ont été sonnées» par cette décision.Selon cette déclaration conjointe de ces organisations transmise à APA, jeudi,  cette décision d’amnistie est « inacceptable » car elle est « illégale ». « A l’occasion de la Journée nationale de la paix en Côte d’Ivoire (célébrée le jeudi 15 novembre 2018), la FIDH, le MIDH et la LIDHO rendent public le recours introduit auprès du président de la République contre l’ordonnance d’amnistie prise le 06 août 2018», rapporte le texte soulignant que « nos organisations demandent aux autorités ivoiriennes de revenir sur cette décision afin de garantir le droit à la justice ».

 De l’avis de Me Yacouba Doumbia, le président du MIDH dont l’organisation est signataire de la déclaration, « cette amnistie est illégale parce qu’elle vise à anéantir les espoirs de justice des victimes qui ont participé depuis 2011 aux procédures judiciaires engagées».

Tirer un trait sur les responsabilités, ajoute Me Doumbia, « ce n’est pas consolider la paix comme cela a été déclaré, mais plutôt préparer les tensions de demain».

 Ces organisations de droits de l’homme qui disent accompagner 250 victimes de la crise postélectorale ivoirienne de 2011, expliquent auparavant, que leur recours demandant le retrait de cette ordonnance d’amnistie a été introduit depuis le 05 octobre dernier auprès du président ivoirien.

« En l’absence de réponse du président de la République dans les délais prévus, cette demande sera portée devant la chambre administrative de la Cour suprême », fait savoir la déclaration.

« Parmi les personnes concernées par l’amnistie, figurent de hauts responsables du dispositif sécuritaire ivoirien et de différents partis politiques inculpés par la justice ivoirienne pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité», font remarquer, par ailleurs, les trois organisations.

Dans son adresse à la Nation, le 06 août dernier, à la veille du 58è anniversaire de l’indépendance de son pays, le président ivoirien Alassane Ouattara a annoncé avoir signé une ordonnance portant amnistie générale pour 800 personnes condamnées ou en détention impliquées dans la crise postélectorale ivoirienne dont l’ex-première dame ivoirienne, Simone Gbagbo.

En plus de Mme Gbagbo, plusieurs cadres du Front populaire ivoirien ( FPI, parti de Gbagbo) dont les ex-ministres Assoa Adou et Lida Kouassi ainsi que Souleymane Kamaraté Koné dit Soul To Soul (Chef du protocole du président de l’Assemblée nationale), ont recouvré la liberté.

Cette ordonnance d’amnistie de M. Ouattara, avait été unanimement saluée par la classe politique ivoirienne, la jugeant comme un acte fort de décrispation du climat politique et de réconciliation dans le pays.

Inauguration de la LGV : Le Maroc entre de plain pied dans le giron des pays à haute technologie ferroviaire

La journée du Jeudi 15 novembre 2018 restera gravée à jamais dans les annales du secteur férroviaire au Maroc avec l’inauguration par le Roi Mohammed VI et le président français Emmanuel Macron de la Ligne à Grande Vitesse (LGV) « Al Boraq » Tanger-Casablanca.–Par Hicham Alaoui–

Joyau technologique ferroviaire et vecteur facilitateur de la mobilité humaine sur le territoire, le Train à Grande Vitesse est aussi une technologie nouvelle, réputée à l’échelle planétaire, rehaussant le prestige géoéconomique et contribuant, notamment, à redéfinir à la fois les objectifs à terme et les stratégies afférentes du développement du rail au Maroc.

La LGV est d’abord un moyen prodigieux de gagner en vitesse et, partant, de réduire la distance-temps. Ce gain de temps aura des retombées positives sur le système de transport dans son ensemble et sur l’économie nationale, que ce soit durant la phase des travaux ou après le lancement de la phase d’exploitation.

« Ce projet aura des retombées positives, notamment en termes de circulation des voyageurs et de réduction du temps du voyage », a déclaré le ministre de l’Équipement, du transport, de la logistique et de l’eau, Abdelkader Amara.

Même son de cloche chez le Directeur général de l’Office marocain des Chemins de fer (ONCF), Rabie Khlie qui a affirmé que ce projet est « très important » de par son impact positif sur l’économie nationale, que ce soit durant la phase des travaux ou après le lancement de la phase d’exploitation.

S’inscrivant dans le cadre des efforts de revitalisation et de développement du secteur ferroviaire national, engagés par le Maroc et ayant mobilisé des investissements de l’ordre de 70 milliards de dirhams, la Ligne à Grande vitesse « Al BORAQ » est la première étape du schéma directeur pour le développement du réseau de lignes pour Trains à Grande Vitesse au Maroc (TGVM), un schéma directeur de développement planifié, à moyen et long termes, avec l’objectif de répondre à él’évolution de la mobilité au sein du Royaume.

La Ligne à Grande Vitesse Tanger – Casablanca permet de relier ces deux grands pôles économiques, en apportant une solution convenable et durable à une demande de mobilité en croissance continue. Grâce à cette première ligne, les temps de parcours sont considérablement réduits et passent à 50mn au lieu de 3h15mn pour le voyage Tanger – Kénitra, 1h20mn au lieu de 3h45mn pour Tanger – Rabat, et 2h10mn au lieu de 4h45mn pour Tanger – Casablanca.

Elle permet de rapprocher les villes et accélérer la mobilité entre les deux métropoles, accroître le nombre de passagers de 3 millions par an à plus de 6 millions dès la 3ème année d’exploitation, renforcer la sécurité routière et la protection de l’environnement.

Lancé en 2007 par le Roi Mohammed VI et l’ancien président français Nicolas Sarkozy, ce chantier colossal a été mené dans une région soumise à des risques sismiques, dans des zones parfois marécageuses et soumises à de forts vents.

Les travaux ont représenté 67 millions de m3 de remblais et de déblais, avec la construction de 12 viaducs – le plus long de 3,5 km-, 169 pont-routes ou pont-rails et 117 ouvrages hydrauliques.

Le calendrier initial qui prévoyait une livraison en 2015 a été retardé par le processus d’expropriation foncière et par la complexité du projet porté par un partenariat franco-marocain.

La LGV court sur environ 350 km, les trains circuleront à 320 km/heure sur une distance de 180 km à partir de Tanger jusqu’à Kenitra, au nord de Rabat, puis à 160 km/h sur le réseau conventionnel aménagé.

Le groupe français Alstom a fourni 12 rames à deux niveaux d’une capacité de 533 passagers.

Environ 23 milliards de dirhams (environ deux milliards d’euros), soit environ 15% de plus que les estimations initiales.

Selon les professionnels, ce coût reste parmi les plus bas au monde en raison du prix de la main d’oeuvre locale, avec un prix de revient inférieur à 9 millions d’euros le km, pour un standard européen de 15 à 20 millions d’euros.

Le montant de l’investissement a suscité des critiques depuis le lancement du projet, les usagers se plaignant régulièrement de l’état du réseau et des retards de train, deux points épinglés dans le dernier rapport de la cour de compte marocaine.

Le chantier a été financé à 51% par la France via différents prêts, 28% par l’Etat marocain et à 21% par différents fonds arabes (Arabie saoudite, Koweït, Emirats arabes Unis, etc…).

En somme, la LGV participe à la logique de création de pôles régionaux de développement, en assurant une liaison moderne et rapide entre le pôle du grand Casablanca et le nouveau pôle de Tanger et permet également d’apporter une solution convenable et durable à une demande en croissance continue et régulière du transport de voyageurs.

Côte d’Ivoire : un observateur propose la «préparation des esprits» pour une présidentielle apaisée en 2020

Le président de l’Organisation non gouvernementale (ONG) Elections sans contestations, Nouhou Konaté a relevé, jeudi à Abidjan, la nécessité de « préparer les esprits » par la sensibilisation pour une élection présidentielle apaisée et sans violence en 2020 en Côte d’Ivoire.« Il faut commencer à préparer les esprits. Il faut redoubler d’efforts »,  a insisté M. Konaté qui  a regretté que la violence se soit « invitée pour une énième fois dans le processus électoral du 13 octobre dernier».

 Pour ce faire, il a invité dans le contexte de la Journée  nationale de la paix,  le chef de l’Etat ivoirien, Alassane Ouattara « à rouvrir le cadre permanent de dialogue avec l’opposition qui a produit des recommandations dont l’application a garanti une stabilité de 2012 à 2015 ».

Par ailleurs, M. Konaté a exhorté les partis politiques « à faire fi des mouvements de boycott et de s’engager sincèrement dans tous les débats d’intérêt national ».

 Les organisations de la société civile ont également un important rôle à jouer pour des élections sans tensions en 2020. Il est question « d’intensifier la diplomatie préventive dont l’un des axes est de rallier et investir  des ambassadeurs et des bénévoles de la paix ».

 « La paix est notre précieux trésor .En aucun cas, les élections ne doivent perturber la stabilité de la nation », a conclu Nouhou Konaté.

La Côte d’Ivoire a célèbré ce jeudi 15 novembre, la 22è édition de la Journée nationale de la paix (JNPaix), instituée en  1996. Cette année,  les festivités se sont déroulées autour du thème,  « la paix pour le développement harmonieux et durable de la Côte d’Ivoire».

Le Rwanda veut utiliser le sport pour la protection de l’environnement

Les responsables rwandais de la protection de l’environnement veulent promouvoir le tourisme intérieur en organisant une course à vélo sur 25 km le long du parc Akagera, dans l’est du pays, a appris l’APA jeudi de source fiable. L’évènement sportif intitulé « Rhino Velo Race 2018 » aura lieu le 8 décembre. Il a pour objectif de promouvoir une approche  communautaire de protection de l’environnement notamment des rhinocéros, l’une des cibles privilégiées des braconniers.

 Le parc national d’Akagera, qui couvre une superficie d’environ 1.085 kilomètres carrés, est situé à l’est du Rwanda, à la frontière avec la Tanzanie.

 En mai 2017, le Rwanda avait importé une vingtaine rhinocéros d’Afrique du Sud et les avait introduits dans le parc Akagera.

 Selon les derniers chiffres de l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN), l’on estime aujourd’hui que moins de 4.900 rhinocéros noirs parcourent les plaines africaines.

 Les deux espèces de rhinocéros présents en Afrique (rhinocéros noirs et rhinocéros blancs) ont toutes deux augmenté en nombre ces dernières années grâce aux efforts de protection assez fructueux, notamment en Afrique du Sud.

Le président Kaboré inaugure à Ouagadougou le plus grand échangeur du Burkina

Le président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré a inauguré, jeudi à Ouagadougou, l’échangeur du Nord, présenté comme le plus grand du Burkina Faso et même de la sous-région ouest africaine francophone, a constaté APA. La coupure du ruban symbolique par le chef de l’Etat, marque l’ouverture officielle de l’infrastructure à la circulation, après 36 mois d’intenses travaux.

Roch Marc Christian Kaboré a salué les populations riveraines et les usagers de cette zone de la ville pour leur patience face aux multiples désagréments qu’elles ont subies.

Situé à la partie Centre-nord de la capitale burkinabè, l’échangeur du Nord est un ouvrage constitué d’un carrefour principal à quatre nœuds à anses et en trompette, avec une boucle de sortie sur la route nationale n°22 et dix ouvrages de franchissement, de longueur variant entre 40 et 75 m.

Selon les spécialistes, les voies constituant l’ouvrage central ont une longueur totale de 22 kilomètres et il aurait fallu 24 tonnes de ciment pour le réaliser. 

 Les travaux de cette infrastructure ont été lancés le 4 décembre 2015 par le gouvernement de la Transition et devaient durer 38 mois. L’ouvrage a coûté environ 70 milliards de F CFA, financé sous forme de Partenariat public privé (PPP) entre l’Etat burkinabè et le groupe Bank of Africa (BOA).

Avec cette inauguration, la capitale burkinabè compte désormais quatre échangeurs, après ceux de Ouaga 2000 (en 2008), de l’Ouest (en 2010) et de l’Est (en 2012). 

Un « Grand prix littéraire » initié au Bénin

Acteur culturels, amis de la littérature et professionnels des médias se sont réunis, jeudi à Cotonou, pour prendre connaissance des objectifs du « Grand prix littéraire du Bénin ».Pour le Directeur des Arts et du Livre (Dal), Koffi Attédé l’objectif de cette initiative « n’est rien d’autre que la valorisation de l’écrivain Béninois ». « C’est un format nouveau plus ambitieux en faveur de la chaîne du livre, un dispositif, pour féliciter et encourager les meilleurs auteurs et éditeurs », a-t-il dit.

A en croire le ministre de la culture, Oswald Homéky, il est important de reconnaître et de célébrer le talent des acteurs de la chaîne du livre, notamment les auteurs mais aussi susciter un engouement à leur niveau. « C’est notre façon de vous proposer une initiative qui va nous permettre de fixer dans la tête de tous les Béninois et des décideurs l’importance et la richesse du livre et des acteurs », a-t-il indiqué, avant d’expliquer que le « Grand Prix littéraire du Bénin » est la célébration des talents en matière de création littéraire.

Pour cette première édition, cinq genres littéraires sont retenus, à savoir le roman, le théâtre, la nouvelle, la poésie et le conte. Seuls peuvent y participer les éditeurs et auront  la possibilité de présenter jusqu’à trois ouvrages par catégorie, lesquels doivent être publiés entre le 1 janvier 2015 et le 30 avril 2019. 

Au terme du concours, une enveloppe de 10 millions de francs Cfa sera mise à la disposition du gagnant. Outre l’enveloppe financière, les cinq  lauréats retenus représenteront le Bénin dans les salons, foires et autres rendez-vous littéraires à l’échelle internationale.

La digitalisation de la finance bénéfique à l’Afrique et au Moyen Orient en 2025 (étude)

Selon une étude du célèbre cabinet Mckinsey, la digitalisation de la finance sera bénéfique à l’Afrique et au Moyen Orient d’ici 2025 car elle favorisera l’inclusion de 400 millions de nouveaux clients dans le système financier, a affirmé jeudi à Dakar, Thameur Hemdane, le co-président de Financement participatif Afrique et Méditerranée (FPAM).« La digitalisation de la finance sera bénéfique pour l’Afrique et le Moyen Orient d’ici 2025 car 400 millions de personnes seront nouvellement incluses dans le système financier. Il y aura 758 milliards de dollars de nouveaux dépôts. 448 milliards de dollars de nouveaux crédits seront octroyés aux PME et aux individus. La réduction des dépenses publiques et de l’évasion fiscale pour les Etats s’élèvera à 20 milliards de dollars par an », d’après une étude du cabinet Mckinsey citée par Thameur Hemdane.

Le co-président de Financement participatif Afrique et Méditerranée (FPAM) participait au Forum du crowdfunding en Afrique axé sur le thème de « l’innovation financière au service du développement ».

Pour sa part, Laurent Gonnet, spécialiste principal du secteur financier à la Banque mondiale (BM) a passé en revue les réformes en gestation afin de booster la digitalisation de la finance en Afrique et au Moyen Orient.  

La première réforme a trait à l’interopérabilité car selon M. Gonnet, « quelqu’un qui a un compte Orange Money au Sénégal doit pouvoir faire une transaction avec une personne ayant un compte bancaire en Côte d’Ivoire. Ainsi, l’intégration régionale prendra corps et la concurrence existera entre les opérateurs de téléphonie mobile et les banques ».

Pour lui, ce marché global développera les usages de la monnaie électronique. C’est la raison pour laquelle, « la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO) s’est fixée un horizon de 2 ans pour que cette interopérabilité soit une réalité », a-t-il renseigné.

De plus, Laurent Gonnet a évoqué le règlement relatif aux moyens de paiement qu’il urge de moderniser pour capter les possibilités offertes par la digitalisation. De l’avis de ce spécialiste principal du secteur financier à la Banque mondiale, le régime des intermédiaires en opérations de banque « sera probablement au cœur d’une petite révolution bancaire ».

En effet, a-t-il souligné, il y a une expansion phénoménale des opérateurs de réseaux mobiles comme Orange et Tigo basée sur des agents de distribution leur permettant d’inonder le marché financier.

L’interdiction faite aux banques classiques d’utiliser ce mode opératoire pourrait bientôt appartenir au passé. « Les banques n’ont qu’une seule possibilité : l’ouverture d’une agence. On voudrait leur offrir la possibilité de recruter des agents qui pourraient jouer le rôle de distributeur de produits. La Banque mondiale et la Banque centrale travaillent actuellement sur le régime des intermédiaires en opérations de banque », a annoncé M. Gonnet.

Dans son analyse, l’expert de la Banque mondiale, a soutenu que « le digital prendra une plus grande ampleur dans le secteur bancaire mais les banques ne sont pas encore outillées en la matière pour toucher les masses avec l’ouverture de comptes pas chers dans les contrées reculées ».

Par conséquent, pour tirer profit de la digitalisation, Laurent Gonnet incite les banques à étudier la « succes story intéressante de Banco Postal (Angola) qui a bénéficié d’un nouveau régime règlementaire pour avoir des agents de distribution en lieu et place des succursales ».

Il a aussi été question des  Fintech (entreprises de technologies financières). Pour leur émergence sur le continent, Laurent Gonnet espère que  « d’ici 6 mois voire 1 an, un accord sur le cadre réglementaire des Fintech » verra le jour.

Les «violences» lors des élections locales «invitent à maintenir la vigilance pour préserver la paix» (Ministre)

Les contestations et les violences marquées par des pertes en vies humaines lors des élections municipales et régionales du 13 octobre dernier, sont des «signaux » qui «invitent à maintenir la vigilance pour préserver la paix sociale», a estimé, jeudi à Dabou (50 km à l’Ouest d’Abidjan), la ministre ivoirienne de la solidarité, de la cohésion sociale et de la lutte contre la pauvreté, Mariatou Koné.« Les élections municipales et régionales organisées le 13 octobre dernier, avec les contestations, les violences et les pertes en vies humaines, sont des signaux qui nous invitent à maintenir la vigilance pour préserver la paix sociale », a déclaré la ministre Mariatou Koné dans une allocution lors de la célébration officielle de la 22è Journée nationale de la paix (JNPaix 2018).

Cinq décès ont été enregistrés à la suite des élections municipales et régionales couplées du 13 octobre 2018 en Côte d’Ivoire où ces locales perçues comme un test pour la présidentielle à  venir, montrent déjà l’ombre de la bataille pour la conquête du pouvoir  en 2020.

En outre, a-t-elle prévenu, « les incompréhensions et les suspicions entre les partis politiques, risquent de mettre à mal la cohésion sociale ».  Selon la ministre ivoirienne de la solidarité, de la cohésion sociale et de la lutte contre la pauvreté, «les populations, très inquiètes, vivent déjà les traumatismes de la  future élection présidentielle».

« Je voudrais inviter chacun  à s’inscrire dans une dynamique en encourageant les actes et la promotion des valeurs qui favorisent l’harmonie sociale, notamment la fraternité, la solidarité, le partage, le pardon, la tolérance et l’acceptation de l’autre dans sa différence », a conclu Mariatou Koné qui a remis peu avant un don de l’Ambassade de la Chine constitué notamment d’engins tricycles et de broyeuses, aux organisations des femmes de Dabou.

Au cours de cette cérémonie, quatorze personnalités dont le Secrétaire d’Etat auprès du Premier ministre, chargé de la promotion de l’investissement privé, Emmanuel Esmel Essis, les ex-ministres Anne Jacqueline Lohouès Oble, René Djedjemel Diby et Bertin Kadet ainsi que  le Représentant résident du Programme des Nations unies pour le développement (PNUD), M’Baye Babacar Cissé et la Représentante de l’Union Africaine, Joséphine Charlotte Mayuma Kala ont été distinguées dans l’Ordre du mérite de la solidarité.

Une séance de planting d’arbre dans la cour de la mairie de Dabou, conformément aux recommandations du Président Alassane Ouattara qui invite chaque habitant du pays à «planter un arbre, symbole de sa volonté de cultiver et entretenir la paix»,  a constitué l’autre point culminant de cette célébration officielle de la Journée nationale de la paix autour du thème, « La paix pour un développement harmonieux et durable de la Cote d’Ivoire ».

Instituée en Côte d’Ivoire par un décret le 7 mars 1996, la Journée nationale de la paix est célébrée le 15 novembre de chaque année. Elle vise à sensibiliser et éduquer les populations à la culture de la paix et au vivre ensemble.

Cette journée déclarée fériée dans le pays, vise également à magnifier les actes notables par lesquels des concitoyens ou des personnes de bonne volonté ont contribué à la promotion et à la consolidation de la paix, dans leur communauté, dans leur région ou sur le plan national.

Un cadre du Pdci plaide pour une « harmonie des générations » en Côte d’Ivoire

Gnamien Yao, président de l’Institut africain de développement et de stratégie (IADS) et cadre du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci, ex-allié au pouvoir), a fait jeudi un plaidoyer en faveur d’une « harmonie des générations » en Côte d’Ivoire, gage de stabilité et de paix.« Dès qu’on a entendu qu’une nouvelle génération allait venir au pouvoir », l’AIDS s’est interrogé de savoir « qui est la nouvelle génération et quels sont les instruments dont nous disposons pour pouvoir maîtriser ce concept et en faire la promotion ou connaître ses limites », a dit M. Gnamien Yao.

Le président de l’IADS, un think thanks politique, s’exprimait lors d’un petit-déjeuner de la paix, dans un hôtel à Abidjan, sur le thème «Harmonie des générations et démocratie en Côte d’Ivoire de 1944 à nos jours : un modèle de réussite », à l’occasion de la Journée nationale de la paix. 

Selon M. Gnamien, « le feu couve » sous le concept de « nouvelle génération », évoqué par le président ivoirien Alassane Ouattara, qui a invité en juillet le leader du Pdci, Henri Konan Bédié à travailler avec lui pour l’avènement d’une nouvelle génération au pouvoir en 2020, lors de l’Assemblée générale constitutive du Parti unifié Rassemblement des houphouëtiste pour la démocratie et la paix (Rhdp, la coalition au pouvoir).

« On veut éteindre le feu » car la Constitution de 2016 « règle » cette problématique en son article 55 qui stipule que le candidat à l’élection présidentielle « doit être âgé de 35 ans au moins », a fait observer M. Gnamien, relevant que la loi fondamentale ne mentionne pas la question de génération.

Il a, selon l’histoire du pays, stratifié cinq typologies de générations en Côte d’Ivoire : la colonisation (1893-1944) ; la décolonisation (1945-1960) ; les indépendances (1960-1980) ; les PAS (Programmes d’ajustement structurel) et la crise économique (1980-1990) ; le multipartisme et la guerre (1990-2018).

Concernant les rapports de ces générations et la démocratie, il a soutenu que la première génération (1893-1944) a « connu le premier multipartisme de 1945 à 1960 et a été adepte du parti unique », avant d’ouvrir le jeu politique sous la poussée de la décolonisation, pour favoriser le deuxième multipartisme.

« Chemin faisant, ils (les premières générations) sont renversés par coup d’État en 99, ils connaissent aussi la guerre, mais grâce à leur longévité politique, ils sont en train de nous aider à sortir des crises », a-t-il dit, ajoutant que le débat politique va, par la suite s’ouvrir avec une dévolution du pouvoir dédiée au meilleur profil.

La Constitution mentionne que « personne ne peut être discriminée sur la base de son âge, de sa taille, de son ethnie », a indiqué le président de l’AIDS, rappelant que celui qui a plus de 35 ans peut diriger la Côte d’Ivoire si le peuple le veut, parce que « la démocratie, c’est l’égalité des chances ».

« Nous plaidons pour que les projets s’expriment et que celui qui a le meilleur projet de société soit élu, mais en même temps, plaidons pour que le vote soit libre sur l’ensemble du territoire, (car) la paix par la démocratie, c’est la liberté du vote » fondé sur les débats d’idées, a-t-il poursuivi.

Pour sa part, Me Amani Kouamé a rappelé que tous les Ivoiriens éligibles, ont les mêmes droits succeceraux, citant l’article 4 de la Constitution qui note que « tous les Ivoiriens naissent libres et égaux en droit et nul ne peut être privilégié ou discriminé » en raison de son état physique ou mental.

Ce petit-déjeuner de l’AIDS vise à promouvoir la paix en Côte d’Ivoire. Il intervient de manière induite en cette Journée nationale de la paix, décrétée en mars 1996 par l’ex-président Henri Konan Bédié, chef du Pdci, ex-allié du Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix (Rhdp, coalition au pouvoir).

Les besoins de financement des PME africaines chiffrés à 331 milliards de dollars

Thameur Hemdane, le co-président de Financement participatif Afrique et Méditerranée (FPAM) a déclaré, jeudi à Dakar, que les besoins de financement des Petites et moyennes entreprises en Afrique sont estimés à 331 milliards de dollars.« En Afrique, il y a 44 millions de PME formelles représentant 33 % du Produit intérieur brut du continent et 45 % des emplois. Pourtant, 70 % d’entre elles manquent de financement à long terme et 80 % n’ont pas accès au crédit bancaire. Leurs besoins en financement se chiffrent à 331 milliards de dollars. Le déficit de financement est la première barrière au développement des PME africaines », a soutenu Thameur Hemdane.

Le co-président de Financement participatif Afrique et Méditerranée (FPAM) s’exprimait au Forum du crowdfunding (financement participatif) en Afrique placé sous le thème de « l’innovation financière au service du développement ».

« En Afrique de l’Ouest, selon le Strategic Marketplace Initiative (SMI Forum), il y aurait un déficit de 10 milliards de dollars pour le financement des PME formelles. Pour le Sénégal, c’est 1 milliard de dollars. La Banque mondiale et d’autres partenaires doivent donc mettre en place toutes les conditions pour que ce gap soit résorbé entre 5 et 10 ans », a souligné Laurent Gonnet, spécialiste principal du secteur financier à la Banque mondiale (BM).

Pour pallier ce problème de levée de fonds, le crowdfunding est une alternative crédible mais il demeure insuffisant. « En 2017, le montant total du crowdfunding en Afrique était de 153 millions de dollars. Le système n’est pas encore totalement sécurisé », a informé Valérie Dabady, responsable du département de la mobilisation des ressources et des financements extérieurs à la Banque africaine de développement (BAD).

De l’avis de M. Gonnet, la solution réside dans trois leviers. « Le premier est la concurrence au sein du secteur financier parce que si elle n’existe pas, les intervenants n’iront pas vers les PME. Le deuxième levier, c’est l’infrastructure de crédit qui annihile la symétrie d’informations entre le banquier et son client. Le troisième est la nécessité d’intervention publique avec la banque centrale, le ministère des finances ou d’autres forces publiques », a-t-il indiqué.

Poursuivant, le spécialiste principal du secteur financier à la Banque mondiale (BM) a insisté sur le régime des collatéraux, c’est-à-dire la garantie exigée aux clients par les banques. Laurent Gonnet a fait remarquer que « souvent le banquier demande un immeuble, une maison, un terrain comme garantie sans laquelle il n’y a pas de financement. Cela n’arrangeant pas les jeunes entreprises, les financements vont finalement aller à ceux qui ont déjà de la richesse ».

Pour lui, il est donc impératif d’élaborer « un régime des collatéraux élargi dans lequel d’autres types de garantie seront proposés aux banquiers ». A ce sujet, Thameur Hemdane se demande si « aujourd’hui, le savoir-faire ou l’intégration dans un marché ne peuvent pas constituer des garanties ».

De manière structurelle, Laurent Gonnet a estimé qu’il faut faire « saliver les banques en leur faisant comprendre que le financement des PME peut rapporter de l’argent ». En outre, il a exprimé son souhait de voir les « ministères des finances mettre en place des fonds de garantie qui offrent aux banques un niveau de confort supplémentaire leur permettant de financer un peu plus les PME ».

Concluant, Valérie Dabady a reconnu que « le financement est seulement une partie des besoins d’une PME pour réussir », car, note-t-elle, la formation et le soutien dans les démarches administratives » sont aussi importants.       

Le Kenyan Stanley Teimet remporte le 4è marathon international du district d’Abidjan

Le Kenyan Stanley Cheruiyot Teimet a remporté, jeudi, la quatrième édition du marathon international du district d’Abidjan sur les 42 km en 2 heures 40 minutes, a constaté APA sur place dans la capitale économique ivoirienne.L’athlète Kenyan qui a devancé ainsi les Ghanéens Malick Yakubu Yakubu  arrivés ( 2è en 2h47 mn) et Akuka Williams ( 3è en 2h51 mn), a raflé la récompense de 2 millions FCFA.

 Quant à l’Ivoirien, Boris Kouakou  Konan, vainqueur de la première édition de ce marathon en 2015, il a  terminé la course à la cinquième place avec un chrono de 2h58 mn.

 « Je  suis très content d’avoir remporté ce marathon», a dit a APA au terme de  la course, le grand vainqueur Stanley Teimet. Le coup d’envoi de cette  course a été donné tôt dans la matinée à 07h15 mn  (heure  locale et Gmt) au Plateau, le centre des affaires d’Abidjan par Robert  Beugré Mambé,  le Gouverneur du district d’Abidjan pour se terminer sur  l’esplanade du palais des sports de Treichville, dans le sud d’Abidjan.

Selon les  organisateurs, environ 15.000 athlètes professionnels et amateurs ont  pris part à ce marathon. Les trois athlètes arrivés  en tête dans chaque  catégorie, ont reçu diverses récompenses des organisateurs de cette  compétition.

 La première édition du marathon international du district  d’Abidjan a été remportée par l’Ivoirien Boris Kouakou Konan. Quant à la  deuxième et troisième édition, elles ont vu le sacre du camerounais  Justin Foimi qui n’a pu participer à la compétition cette année. 

 Plusieurs circuits ont été parcourus par les athlètes  lors de cette  course, notamment, le 3 km pour les amateurs et les 10 km, 21 km et 42  km destinés aux professionnels. Initié en 2015 par M. Victor Yapobi, le  marathon international du district d’Abidjan est organisé le 15 novembre  de chaque année au cours de la Journée nationale de la paix.

Guinée : le nouveau Code minier partiellement appliqué aux grandes sociétés minières (enquête)

Le nouveau Code minier guinéen est appliqué partiellement aux grandes sociétés minières évoluant dans le pays, selon une enquête de la Coalition « Publiez ce que vous payez » rendue publique jeudi à Conakry.« Cela fait 5 ans que le Code minier a été adopté et amendé. On ne peut pas comprendre qu’après 5 ans qu’il soit partiellement appliqué aux grandes sociétés minières, faisant que les communautés locales ne tirent toujours pas profit des ressources minières de la Guinée », indique le rapport d’enquête mené pendant trois ans par huit organisations dans les quatre régions naturelles du pays.

Selon l’enquête, il faudrait que « notre Code minier soit respecté ». Pour ce faire, elle recommande au gouvernement guinéen de reprendre les négociations avec les détenteurs d’anciens titres miniers pour aligner leurs obligations au Code minier actuel.

Le respect des droits humains est une « garantie pour la paix et la sécurité » (Secrétaire d’Etat)

La Secrétaire d’Etat auprès du ministre ivoirien de la justice chargée des droits de l’homme, Aimée Zébéyoux a soutenu, mercredi soir à Abidjan, que le respect des droits humains peut « garantir la paix et la sécurité ».« Le respect des droits humains peut garantir la paix et la sécurité .C’est  un outil de consolidation de la réconciliation nationale », a déclaré la  Secrétaire d’Etat à l’ouverture du 10 ème festival de promotion des droits humains par le cinéma, Ciné Droit libre, autour du thème, « justice : levez- vous!».

Mme Zébéyoux qui a salué l’initiative de Ciné Droit Libre, a  invité les organisateurs et le public à  «faire de cette opportunité une occasion pour une véritable prise de conscience ».

Le Coordonnateur du festival, Yacouba Sangaré, justifiant la thématique centrale de cette édition a regretté l’accès à la justice qui  « demeure une problématique après cinq décennies d’indépendances en Afrique ».

Au cours de cette édition de Ciné  droit libre, il s’agit de « susciter sans passion, un débat franc et contradictoire ».

 Kinshasa Makanbi de Dieudi Hamadu  a été le premier film d’ouverture de  cette édition. Il retrace des mouvements de contestation au Congo, réprimés par les forces de défenses.

Le festival ciné droit libre, est un festival alternatif consacré aux films sur les droits humains et la liberté d’expression en Afrique.

Il a été créé en 2005, par l’association Semfilms au Burkina Faso et est organisé en Côte d’Ivoire par l’association ciné connexion depuis 2008.La projection d’un film au cours de ce festival est suivie d’un débat.

Selon le programme, une dizaine de films entre autres « essentiellement des documentaires engagés sur les questions des droits humains, seront projetés jusqu’au samedi prochain , au Goethe-Institut, à l’Institut Français, à l’Espace Balafon (Cocody Attoban), dans des établissements scolaires et sur des places publiques au cœur des quartiers défavorisés à Yopougon, Treichville et Port-Bouët et dans le village d’Agbabou.

Il s’agit entre autres de « The Congo Tribunal » de Milos Rau (Allemagne-Suisse), « Kinshasa Makambo» de Dieudo Hamadi (RD Congo-France),  « La République des corrompus » de Salam Zampaligré (Burkina Faso),  « Bienvenue à la Maco » de Janusz Mrozowski (France-Pologone),  «Malaria Business » de Bernard Crutzen (Belgique) et «La maladie du démon» de Lilith Kugler (Allemagne) ».

Bénin : ouverture d’une conférence régionale sur la transhumance transfrontalière

La 5ème édition de la rencontre régionale de haut niveau pour une transhumance transfrontalière apaisée s’est ouverte mercredi à Cotonou, avec la participation des acteurs du pastoralisme et de l’élevage, des experts de l’espace Cedeao et du Tchad ainsi que de partenaires techniques et financiers qui porteront notamment leurs débats sur les enjeux liés à cette problématique, a appris APA de source officielle.Les enjeux liés à la transhumance et à la mobilité du bétail deviennent, en effet, de plus en plus une préoccupation au sein de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao), a relevé le ministre béninois de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche, Gaston Cossi Dossouhoui.

Pour lui, ces enjeux méritent une attention collective en vue de trouver des solutions concertées et durables.

Par ailleurs, « la rencontre de Cotonou se tient à un moment où la recrudescence des conflits agriculteurs-éleveurs suscite une mobilisation accrue au niveau régional et international », a-t-il précisé, avant de saluer les initiatives régionales sur l’élevage et le pastoralisme qui imposent le renforcement de la coopération et la coordination au bénéfice de la cohérence et de l’efficacité des interventions.

Pour sa part, le secrétaire permanent du Réseau des Organisations d’éleveurs et pasteurs d’Afrique, Boureima Dodo, admet qu’il est important de mobiliser l’ensemble des acteurs de la transhumance transfrontalière pour réduire les risques de stigmatisation de la mobilité pastorale et de la transhumance transfrontalière.

En outre, d’autres questions comme l’insécurité autour des éleveurs craignant les vols répétés de leur bétail, la persistance du terrorisme dans la région, le trafic de drogue et la circulation des armes légères restent également des défis à relever pour permettre une transhumance apaisée et sécurisée ainsi qu’une sécurité alimentaire et nutritionnelle pour tous.

Le Libéria inflige une amende à un navire chinois pour pêche illégale

Les autorités libériennes ont infligé une amende à un navire de pêche industriel chinois, le Bonheur Vessel 1462, pour avoir exercé des activités de pêche illégales dans le pays.Le navire chinois a été arrêté par les garde-côtes libériens en collaboration avec l’autorité nationale de pêche et d’aquaculture (NaFAA), selon un communiqué de presse de la NaFAA publié jeudi.

Ce bateau porte à deux le nombre de navires chinois arrêtés et condamnés à des amendes pour activités de pêche illégale dans les eaux libériennes cette année.

La NaFAA a arrêté et condamné un autre navire de pêche chinois à une amende de 50 000 $ pour avoir débarqué illégalement des produits de la pêche à l’insu des autorités libériennes.

Maroc : Le Roi Mohammed VI et le président français inaugurent la Ligne à Grande Vitesse

Le Roi Mohammed VI, et le Président français Emmanuel Macron, ont inauguré, jeudi à Tanger, la Ligne à Grande Vitesse « Al BORAQ » reliant la ville du détroit à Casablanca, un projet considéré comme le premier du genre sur le Continent afriain ayant mobilisé un budget de près de 2 milliards d’euros.Une grande cérémonie a été organisée dans l’immense gare de Tanger (Nord), grand hub maritime entre l’Afrique et l’Europe, avant que le Souverain marocain et le Chef de l’Etat français ne se dirigent vers le quai central pour prendre place dans le Train à Grande Vitesse « Al BORAQ » qui va les mener à la capitale Rabat.

S’inscrivant dans le cadre des efforts de revitalisation et de développement du secteur ferroviaire national, engagés par le Maroc et ayant mobilisé des investissements de l’ordre de 70 milliards de dirhams, la Ligne à Grande vitesse « Al BORAQ » est la première étape du schéma directeur pour le développement du réseau de lignes pour Trains à Grande Vitesse au Maroc (TGVM), un schéma directeur de développement planifié, à moyen et long termes, avec l’objectif de répondre à l’évolution de la mobilité au sein du Royaume.

La Ligne à Grande Vitesse Tanger – Casablanca permet de relier ces deux grands pôles économiques, en apportant une solution convenable et durable à une demande de mobilité en croissance continue. Grâce à cette première ligne, les temps de parcours sont considérablement réduits et passent à 50mn au lieu de 3h15mn pour le voyage Tanger – Kénitra, 1h20mn au lieu de 3h45mn pour Tanger – Rabat, et 2h10mn au lieu de 4h45mn pour Tanger – Casablanca.

Outre le gain remarquable en temps de parcours, la Ligne à Grande Vitesse Tanger – Casablanca permet de rapprocher les villes et accélérer la mobilité entre les deux métropoles, accroître le nombre de passagers de 3 millions par an à plus de 6 millions dès la 3ème année d’exploitation, renforcer la sécurité routière et la protection de l’environnement.

Il contribuera également à libérer la capacité pour le transport fret induit notamment par l’activité du port de Tanger Med, à développer l’expertise et le savoir-faire national, à promouvoir le transfert de compétences et à initier le développement d’un écosystème ferroviaire local qui rayonnera au niveau régional voire continental.

Pendant la phase d’exécution des travaux, ce projet a permis la création de 30 millions de journées d’emploi direct et indirect, alors que dans la phase d’exploitation, le TGV Maroc devrait générer 1.500 emplois directs et 800 indirects.

Il aura fallu 11 ans pour concrétiser la 1ère phase du projet de ligne à grande vitesse lancée en 2007 après signature d’un protocole d’accord entre le Souverain marocain et l’ancien-président français, Nicolas Sarkozy.

L’Office marocain des Chemins de Fer (ONCF)  table sur six millions de passagers après trois ans d’exploitation. Le coût de la LGV, financé à 50% par la France via différents prêts, s’élève à environ deux milliards d’euros (23 milliards de dirhams), soit près de 15% de plus que les estimations initiales, mais très en deçà des coûts moyens européens, selon le ministère marocain des Transports.

Ramené au kilomètre de voie LGV construite (222 km au total), le coût serait, d’après le Directeur Général de l’ONCF, de « 9 millions d’euros par kilomètre soit beaucoup moins cher que les coûts européens (20 millions d’euros par kilomètre) ».

En premier lieu, la LGV dessert uniquement 4 gares (Tanger, Kénitra, Rabat et Casablanca). Dès l’ouverture, 12 rames de train à grande vitesse duplex transportant chacune 532 passagers desserviront les quatre villes de Tanger, Kénitra, Rabat et Casablanca dont les gares ont été complètement rénovées ou construites à neuf. 

la LGV a nécessité 700.000 traverses, 1.600 tonnes de ballast, 7.400 poteaux caténaires, 12 viaducs dont celui d’El Hachef long de 3,5 km (1 milliard DH), 169 ponts-routes et ponts-rails sans compter une centaine d’ouvrages hydrauliques.

Sénégal : hausse de 16,55 milliards de FCFA des exportations d’or brut

Les exportations d’or brut du Sénégal ont enregistré une augmentation de 16,55 milliards de FCFA (environ 28,135 millions de dollars) au terme des neuf mois de l’année 2018 comparées à la même période de l’année 2017, a appris APA jeudi auprès de l’Agence nationale de la statistique et de la démographie (ANSD).Ces exportations se sont établies à 175,848 milliards de FCFA durant la période sous revue contre 159,298 milliards FCFA à fin septembre 2017, soit une progression de 10,4% (1 FCFA équivaut à 0,0017 dollar).

Toutefois en glissement annuel, ces exportations ont fortement chuté de 88,2%, passant de 16,799 milliards de FCFA en septembre 2017 à 1,974 milliard de FCFA en septembre 2018.

Comparé au mois d’aout 2018 où elles s’élevaient à 1,535 milliard de FCFA, les exportations d’or brut du Sénégal se sont mieux tenues avec une hausse de 28,5% en valeur relative.

Le Président français en visite de travail au Maroc

Le Président français, Emmanuel Macron, est arrivé, jeudi après-midi à Tanger, pour une visite de travail du Maroc, où il assistera à l’inauguration de la ligne de train à grande (LGV) vitesse Tanger – Casablanca.A l’entrée du Salon Royal de l’aéroport Ibn Battouta de Tanger, le Chef de l’Etat français a été accueilli par le Roi Mohammed VI.

La Ligne Grande Vitesse, qui sera inaugurée ce jeudi à Tanger par le Roi Mohammed VI et le président français, Emmanuel Macron,  est présentée comme la plus rapide d’Afrique. Elle court jusqu’à Casablanca sur 350 km, dont 200 circulables à terme à 320 km/heure, reliant les deux régions les plus dynamiques du Royaume en 2h10 au lieu de 4h45 actuellement.

Ainsi, il aura fallu 11 ans pour concrétiser la 1ère phase du projet de ligne à grande vitesse lancée en 2007 après signature d’un protocole d’accord entre le Souverain marocain et l’ancien-président français, Nicolas Sarkozy.

L’Office marocain des Chemins de Fer (ONCF)  table sur six millions de passagers après trois ans d’exploitation. Le coût de la LGV, financé à 50% par la France via différents prêts, s’élève à environ deux milliards d’euros (23 milliards de dirhams), soit près de 15% de plus que les estimations initiales, mais très en deçà des coûts moyens européens, selon le ministère marocain des Transports.

Ramené au kilomètre de voie LGV construite (222 km au total), le coût serait, d’après le Directeur Général de l’ONCF, de « 9 millions d’euros par kilomètre soit beaucoup moins cher que les coûts européens (20 millions d’euros par kilomètre) ».

En premier lieu, la LGV dessert uniquement 4 gares (Tanger, Kénitra, Rabat et Casablanca). Dès l’ouverture, 12 rames de train à grande vitesse duplex transportant chacune 532 passagers desserviront les quatre villes de Tanger, Kénitra, Rabat et Casablanca dont les gares ont été complètement rénovées ou construites à neuf.

La LGV a nécessité 700.000 traverses, 1.600 tonnes de ballast, 7.400 poteaux caténaires, 12 viaducs dont celui d’El Hachef long de 3,5 km (1 milliard DH), 169 ponts-routes et ponts-rails sans compter une centaine d’ouvrages hydrauliques.

La gouvernance foncière au menu des 15e Journées de la commune burkinabè

La 15e édition des Journées de la commune burkinabè (JCB) qui s’ouvre ce jeudi à Kaya (Centre-Nord), sous le thème «Place et rôle des collectivités territoriales dans la gouvernance foncière au Burkina Faso».Selon les organisateurs qui ont rencontré la presse, la veille à Ouagadougou, l’événement durera trois jours et prévoit à son programme des débats, un cadre dit «Dialogue politique» et l’animation d’un espace permanent d’exposition de produits locaux.

Selon le maire central de Ouagadougou, Armand Béouindé, par ailleurs président de l’Association des municipalités du Burkina Faso (AMBF), l’objectif de cette 15e édition de JCB est de renforcer les capacités des communes dans l’exercice de leurs missions en matière de gouvernance.

Initiées par l’Association des municipalités du Burkina Faso (AMBF), depuis 1995, date de sa création, les Journées de la commune burkinabè (JCB) se veulent un cadre d’échanges et de partage d’expériences des communes avec l’Etat et l’ensemble des acteurs et partenaires du développement local.

Ces journées font leur retour après quatre ans d’absence. La dernière édition s’étant tenue en 2014 à Koudougou, autour du thème central «Le leadership municipal dans la promotion d’un développement économique local durable».

Cameroun : un ouvrier égyptien meurt sur un chantier de la CAN 2019

Un mécanicien égyptien qui travaillait sur le site du stade d’Olembé, une enceinte sportive devant accueillir les matches d’ouverture et de clôture de la CAN de football au Cameroun, est mort 24h après avoir été blessé par la chute d’une grue, annonce son employeur, le constructeur italien Piccini, dans un communiqué reçu jeudi par APA.Grièvement blessé, Mahmoud Abdallah Salama avait été transféré d’urgence, lundi, à l’hôpital général de la ville où, malgré une prise en charge rapide et méthodique, il a fini par succomber à ses blessures le lendemain.

Selon le communiqué, signé du directeur général du groupe Piccini, Sam Thamin, l’ambassade d’Égypte au Cameroun a été aussitôt alertée et les mesures nécessaires engagées en vue de son rapatriement dans son pays.

C’est la première fois qu’un tel drame se produit sur le chantier d’Olembe, un stade d’une capacité de 60.000 places qui doit être livré en décembre prochain.

Les travaux qui y sont menés portent actuellement sur la pose des sièges et de la toiture.

Cameroun : les anglophones en conférence générale mercredi prochain

La Conférence générale des anglophones ou All anglophone conference (AAC, en anglais) s’ouvre mercredi prochain à Buéa, dans la région du sud-ouest du pays, a appris APA jeudi auprès du comité d’organisation de la rencontre.Initiée par l’archevêque de Douala, le cardinal Christian Tumi, cette conférence de deux jours a pour objectif d’examiner les voies et moyens de ramener la paix et la sécurité dans les régions anglophones du nord-ouest et du sud-ouest, en butte depuis deux ans à des violences sécessionnistes.

« Nous appelons à l’implication de toutes les bonnes volontés afin de trouver une solution pacifique et pérenne aux régions du nord-ouest et du sud-ouest. Nous pensons que cette conférence nous donne la possibilité de poser les jalons d’une paix inclusive de manière pérenne », a déclaré Simon Munzu, le porte-parole de l’AAC.

Outre les ressortissants des deux régions anglophones, précisent les organisateurs, « toutes les contributions des personnes de bonne volonté sont les bienvenues », étant donné que « la paix n’a pas de prix ».

En dehors de plus de 700 morts déplorés dans ces zones du Cameroun, selon un récent décompte d’Amnesty international (AI), le Haut-commissariat aux réfugiés (HCR) fait état de près de 400.000 réfugiés au Nigeria et le gouvernement déplore un demi-millier de déplacés internes.

Le social et l’économie font les choux gras des journaux camerounais

Le recrutement annoncé de 2000 enseignants dans les universités d’État enthousiasme plusieurs journaux camerounais parus jeudi, non sans susciter d’autres analyses sur les performances économiques du pays vues par le Fonds monétaire international (FMI).«Recrutement des enseignants : Paul Biya tient ses promesses» : sous ce titre, L’Épervier salue ce qu’il considère comme la loyauté du chef de l’État à l’endroit de ses jeunes compatriotes.

Et de rappeler que le 6 novembre dernier, à l’occasion de sa prestation de serment pour le nouveau septennat, le président de la République s’était engagé à faciliter l’intégration sociale des jeunes en développant encore davantage le système éducatif du pays, à tous les niveaux, en mettant l’accent sur la professionnalisation.

Le président de la République n’a pas attendu longtemps pour mettre en œuvre ses promesses aux jeunes, appuie L’Essentiel, évoquant «un acte fort de Paul Biya au bénéfice des jeunes et d’application immédiate».

C’est «le premier geste fort du septennat», applaudit le quotidien à capitaux publics Cameroon Tribune, rappelant, justement, le discours inaugural du 7ème mandat du président réélu devant le Parlement, lui qui a demandé à ses jeunes compatriotes de ne pas perdre espoir, ayant compris leur aspiration profonde à des changements qui leur ouvrent les portes de l’avenir et permettent leur plein épanouissement.

«J’ai tout aussi compris votre désir de mieux participer à la prise des décisions qui engagent l’avenir de notre pays. J’en tiendrai compte en ayant à l’esprit que le Cameroun de demain se fera avec vous», reprend le journal bilingue.

Ce qu’il convient de noter, insiste L’Essentiel, également proche du pouvoir, c’est que cette opération vient apporter une bouffée d’oxygène à un corps de métier qui souffre d’un déficit criard de personnel diplômé en Ph-D, un corps d’enseignants assistants dont le collectif, en chômage, a ces dernières années manifesté son courroux vis-à-vis du gouvernement.

Et, pendant que le ministre de l’Enseignement supérieur, Jacques Fame Ndongo, salue lui aussi comme de bien entendu la mesure, c’est le bureau exécutif du Syndicat national des enseignants du supérieur (Synes) qui vient jouer les rabat-joie dans les colonnes de Mutations, jugeant le geste insuffisant et réclamant le doublement, au moins des nouveaux postes afin de stabiliser le déficit d’enseignants dans le supérieur.

Le Jour, sous le titre «Comment l’État refuse de financer l’école», fustige lui aussi une attitude plus propagandiste que volontaire du pouvoir de Yaoundé, lui dont l’éducation des jeunes fait figure de pis-aller alors qu’en même temps les déserts éducatifs se multiplient à travers le pays, et que la condition même de l’enseignant ne suscite plus de vocations.

Avant de quitter le Cameroun, en début de semaine au terme de sa 3ème mission de revue, le FMI a laissé sur la table du gouvernement ce que Défis Actuels qualifie «dernières conditions» dans le cadre du programme de réformes économiques et financières : la réduction du déficit budgétaire et l’alignement du budget 2019 aux objectifs dudit programme.

Pour Le Quotidien de l’Économie, il s’agit de «directives» pour l’année à venir quant à l’exécution de la Loi de finances de l’année prochaine, dont le projet est toujours attendu sur la table du Parlement en session d’adoption depuis près de deux semaines.

L’enjeu est important, souligne L’Essentiel : outre la veille sur l’orthodoxie dans la gestion des finances publiques, il y a l’impératif de mise en œuvre des réformes décidées dans le cadre du programme triennal dont la bonne exécution doit permettre au Cameroun de bénéficier d’un apport de 346 milliards FCFA des partenaires au développement.

Toujours est-il que beaucoup a déjà été fait sur le chantier des réformes, rassure Défis Actuels : adoption d’un nouveau code des marchés publics, accroissement des revenus non pétroliers, comptage physique du personnel de l’État pour des besoins d’assainissement du fichier solde, autant de mesures déjà exécutées dans le cadre du programme et qui ont recueilli le satisfecit du FMI.

Les décisions du conseil des ministres en vedette dans la presse béninoise

Les quotidiens béninois parcourus jeudi par APA reviennent largement sur les importantes annonces du dernier conseil des ministres, notamment le prêt de plus de 13 milliards de FCFA décroché par le gouvernement.« Réhabilitation du corridor Cotonou-Niamey, le gouvernement boucle le financement du projet », informe La Nation, citant le conseil des ministres.

D’un montant de treize milliards deux cent millions de FCFA, souligne le journal, ce prêt a été accordé par le Fonds de l’OPEP pour le Développement international et vient compléter celui de soixante-cinq milliards dix millions de FCFA déjà obtenu de la Banque islamique de développement (BID), en avril 2018.

Ce « prêt de 13,2 milliards de Fcfa en attente d’autorisation », précise L’Economiste, permettra au gouvernement du président Talon de réhabiliter le corridor Cotonou-Niamey, long de 169,4 km.

Le journal ajoute que l’instruction est donnée aux ministres concernés pour suivre le processus de ratification et accomplir les formalités requises pour l’entrée en vigueur du prêt, de même que pour l’exécution du projet à bonne date.

Sur les réformes attendues dans le secteur des communications électroniques, La Nation note également que le conseil des ministres a décidé de la mise en place d’un encadrement tarifaire.

Cet encadrement concernera la gestion des impacts des services de contournement (OTT) par les moyens propres de chaque opérateur et du contrôle de l’obligation d’investissement dans les réseaux et d’innovation dans les offres de services par les opérateurs.

Le Matinal renchérit sur le sujet et indique que « le gouvernement impose 3 priorités » dans la mise en œuvre des orientations de la réforme du marché des communications électroniques.

Sur le « changement à la tête des Forces Armées béninoises », Le Matinal informe que le président « Talon se sépare du chef d’Etat-major général, Laurent Amoussou », une autre décision également prise lors du dernier conseil des ministres.

Par ailleurs, La Nation annonce que « Le Contre-amiral Patrick Jean-Baptiste Aho est le nouveau chef d’état-major général ».