Du matériel de secours de la BAD au Mozambique

L’organisme de secours du Mozambique, l’Institut national de gestion des catastrophes (INGC) a reçu divers équipements destinés à accroître la résilience dans les zones arides, à construire des sources d’approvisionnement en eau et à accroître les rendements agricoles.Ces équipements acquis grâce à la Banque africaine de développement (BAD) sont évalués à 15 millions de dollars. Ils entrent dans le cadre du Projet pour l’atténuement de la sécheresse et la résilience agricole, et comprend 12 véhicules, quatre drones et du matériel de bureau, entre autres.

« Ces équipements sont destinés aux provinces de Maputo et de Gaza, qui sont parmi les zones les plus touchées par la sécheresse de l’année dernière », a déclaré le représentant de la BAD, César Tique lors de la cérémonie de remise, jeudi à Maputo.

Selon Casmiro Abreu, Directeur général adjoint de l’INGC, ce matériel apportera une valeur ajoutée pour créer les conditions institutionnelles nécessaires à la mise en œuvre du projet.

« Nous voudrions assurer la BAD que ces équipement seront utilisés exclusivement pour les activités du projet », a-t-il promis.

Plus 200 000 tonnes de marchandises transitent par le Marché de gros de Bouaké

Les flux de marchandise transitant par le Marché de gros de Bouaké (MGB) se sont considérablement accrus ces deux dernières années, passant de 65 000 tonnes en 2017 à 219 216 tonnes en 2018, a révélé, mercredi, à Bouaké, dans la deuxième ville ivoirienne, son coordonnateur, Dramane Koné.M. Koné s’exprimait à l’occasion de la mise en activité du pont bascule du corridor Nord de Bouaké, précédemment inauguré depuis septembre 2016 par le président de la Chambre de commerce et d’industrie de Côte d’Ivoire (CCI-CI), Faman Touré.

«Pour rappel, nous sommes passés de juillet 2016 à juin 2017 de 65 540 tonnes de flux de marchandise à 219 216 tonnes de juillet 2017 à juin 2018 », s’est réjoui Dramane Koné.

Pour lui, la mise en marche de ce pont bascule, après ceux déjà installés au corridor d’Abidjan (Sud ivoirien), de Pôgô (frontière du Mali) et Ouangolodougou (frontière du Burkina Faso) va donner un coup d’accélérateur aux actions du MGB avec une captation beaucoup plus large des flux commerciaux et va faire asseoir à partir de la base de données qui sera constituée, le réseau d’approvisionnement et de distribution de ce marché d’intérêt national et sous-régional.

« La cérémonie d’aujourd’hui, s’inscrit dans le cadre des dispositions qui sont prises pour améliorer la gestion des flux commerciaux du vivrier dans le cadre de la mise en application du périmètre de protection du Marché de gros de Bouaké à travers des dispositions nouvelles », a dit le coordonnateur Koné en présence du nouveau préfet de région Tuo Fozié, par ailleurs président du comité de pilotage de la mise en activité du périmètre de protection du MGB.

Poursuivant, le coordonnateur du MGB, a fait savoir que face aux préoccupations de l’Etat de Côte d’Ivoire, il revient à ce marché spécialisé, d’organiser et de développer une économie alimentaire sectorielle en maitrisant dans son rayon de compétence, les statistiques sur les produits vivriers et produits du cru.

C’est pourquoi, a-t-il conclu, la mise à échelle de ce nouveau pont bascule « est capitale pour l’Etat de Côte d’Ivoire car c’est un indicateur de premier choix relatif à l’industrialisation de la production vivrière et le baromètre le mieux indiqué quant à la mise en place de centre d’éveil pour la sécurité alimentaire à partir du Marché de gros ».

Bâti sur une superficie de 28 hectares, le Marché de gros de Bouaké a été inauguré en 1998. Il est spécialisé dans la conservation et la commercialisation des produits vivriers et agro-alimentaires, comme la banane plantain, le manioc, l’igname, le riz, l’oignon, le cola, les fruits…etc. Le MGB, classé comme marché d’intérêt national et international est le 136ème marché de gros du monde et le seul d’Afrique.

Plus de 20 000 nouveaux cas de cancer découverts chaque année en Côte d’Ivoire

Chaque année en Côte d’Ivoire, 20.000 à 22.000 nouveaux cas de cancer sont dépistés, a révélé jeudi à Abidjan, Pr Moctar Touré, cancérologue au Centre hospitalier et universitaire (CHU) de Treichville (Sud d’Abidjan) rapportant les « dernières études» sur cette maladie dans le pays. M. Touré s’exprimait dans une présentation de l’état du cancer en Côte d’Ivoire lors d’une conférence de lancement de la deuxième édition des Journées de mobilisation des médias contre le cancer du sein ( JMMC) prévue les 19 et 20 octobre prochains dans la ville balnéaire de Grand-Bassam.

 Les JMMC 2018, initiées  par l’ONG « Échos Médias» regroupant des hommes et femmes des médias, ont pour objectif de mobiliser les professionnels des médias nationaux et internationaux à contribuer à la sensibilisation des populations dans la lutte contre le cancer du sein, une  «maladie chronique» qui est aujourd’hui, un problème de santé publique.

 « De 2000 à 2014, l’incidence du cancer du sein a augmenté en Côte d’Ivoire. Malheureusement en Côte d’Ivoire, 60 à 70% des cancers sont découverts à des stades tardifs alors qu’on peut les diagnostiquer plus tôt », a regretté Pr Moctar Touré, soulignant la nécessité d’une mobilisation collective des hommes de médias, des acteurs de la santé et des autorités pour sensibiliser les populations sur le cancer du sein qui est le premier cancer de la femme dans le monde.

 « Une femme sur huit fait le cancer du sein au cours de sa vie», a-t-il fait savoir, énumérant les facteurs de risque de cette maladie. Au nombre de ces facteurs de risque,  il a cité,  entre autres, la puberté précoce (avant l’âge de neuf ans), la ménopause tardive et la première grossesse à terme après 35 ans.

« En Côte d’Ivoire, le potentiel humain existe pour traiter le cancer du sein», a soutenu Pr Moctar Touré, conseillant avec insistance le dépistage précoce qui est selon lui, « un gage de guérison », saluant dans la foulée les efforts faits par les autorités ivoiriennes.

Auparavant, Léah Muriel Guigui, la commissaire générale des JMMC 2018,  a présenté les grandes articulations de cet événement plaidant auprès des hommes et femmes des médias pour leur implication dans la lutte contre le cancer du sein.

« L’objectif, c’est de mobiliser les professionnels des médias pour sensibiliser contre le cancer du sein», a expliqué Mme Guigui, indiquant que les festivités des JMMC 2018 seront marquées par des sessions de formations des journalistes, des activités sportives, une sensibilisation grand public avec des séances de dépistage où sont attendues plus de 3000 femmes.

Quatre prix seront,  par ailleurs décernés lors de cet événement dont celui du meilleur organe de presse pour la lutte contre le cancer du sein. 

Les critères de participation et d’évaluation  pour ces prix ont été expliqués par le président du jury, Zio Moussa, par ailleurs Président de l’Observatoire de la liberté de la presse, l’éthique et de la déontologie  (OLPED, un organe d’autorégulation de la presse en Côte d’Ivoire).  Il en ressort notamment que les productions journalistiques prises en compte sont celles réalisées sur la période d’octobre 2017 à octobre 2018.

« Cette lutte contre le cancer du sein est un devoir. Une action noble et existentielle», a conclu Mme Guigui en présence de plusieurs figures emblématiques des médias nationaux et internationaux dont l’ex-animatrice de la télévision nationale ivoirienne, Geneviève Wanney et Alain Foka, célèbre journaliste-producteur à Radio France internationale ( RFI).  Les JMMC 2018 se tiendront autour du thème «santé et sports ». En Côte d’Ivoire, 1223 femmes meurent du cancer du sein chaque année sur les 2248 cas diagnostiqués.

Presse ivoirienne: le groupement des éditeurs plaide pour un «régime fiscal particulier» du secteur

Le président du Groupement des éditeurs de presse de Côte d’Ivoire (GEPCI), Patrice Yao, a souhaité jeudi un « régime fiscal particulier » du secteur vu la situation «difficile» que connaissent les entreprises, à l’issue d’un échange avec le directeur général des impôts, Abou Sié Ouattara.« La situation fiscale des entreprises de presse au niveau général est difficile, c’est pourquoi nous avons proposé que ce secteur puisse bénéficier d’un régime fiscal particulier», a dit Patrice Yao, au terme d’un exposé du directeur général des impôts sur le dispositif fiscal du secteur.  

Pour stabiliser les activités des entreprises de presse, le Gepci compte réunir « assez rapidement » les éditeurs, les imprimeurs et les acteurs en charge de la distribution pour faire l’état des lieux et formuler des propositions globales, a-t-il ajouté.  

Cette rencontre en vue ne va pas seulement concerner les éditeurs de presse mais « l’ensemble du secteur et je pense que cela pourrait être bénéfique pour le secteur des médias », a-t-il poursuivi, avant d’ajouter « nous sommes totalement disposés à un rapprochement ». 

« Je crois que c’est ce que nous allons faire et il y a des discussions, des échanges qui sont entamés », pour poursuivre les réflexions, a fait savoir le président du Gepci, qui compte s’y « atteler assez rapidement » pour porter ce problème.   

« Pour nous, c’est comment travailler à rendre le secteur viable et que les éditeurs de presse puissent travailler à sauvegarder les emplois », a dit Patrice Yao, face à des journalistes. Cette action vise à consolider les activités des médias qui bénéficient, chaque année, d’une subvention de l’Etat.

Pour sa part, le directeur général des impôts, Abou Sié Ouattara, s’est félicité de cette rencontre qui a permis d’entretenir les membres du Gepci sur la fiscalité applicable au secteur de la presse et entrevoir en fonction des difficultés « l’assistance et les conseils » à apporter.

M. Ouattara répondait à une invitation du Gepci. Au cours des échanges,  il a amené les chefs d’entreprises de presse et les acteurs du secteur à « comprendre et appliquer la législation fiscale» . Il a par ailleurs fait des « propositions » pour une gestion fiable des organes de presse.  

Cameroun : l’agrément de prestataire de service d’investissement refusé à un opérateur

La Commission des marchés financiers (CMF) du Cameroun a publié, jeudi, une note portant refus d’agrément en qualité de prestataire de service d’investissement (PSI) à la société Together E-Investments.Les raisons de ce refus portent sur l’inadéquation entre la spécificité des activités pour lesquelles l’agrément était sollicité et les capacités humaines et matérielles, l’inadéquation des capacités opérationnelles, en termes de personnel spécialisé, de locaux, d’équipements informatiques et de suivi transactionnel.

La CMF invoque également une insuffisance des références professionnelles des principaux dirigeants pour assurer la conduite et le développement d’une entité de prestation de services d’investissement, sur le marché financier camerounais, ainsi que des «incertitudes sur l’objet même de la société ainsi que sur sa gouvernance».

Selon la règlementation en vigueur, les personnes (physiques ou morales) doivent passer par un intermédiaire (PSI) pour acheter et vendre des actions et autres titres en bourse.

La Commission précise néanmoins que le postulant recalé peut réintroduire une demande modifiée d’agrément d’ici 4 mois.

BMCE Bank of Africa signe un partenariat avec China Africa Business Council

La banque marocaine, BMCE Bank of Africa (BBOA) a signé une convention de partenariat avec China-Africa Business Council « visant à accompagner les investisseurs chinois au Maroc et plus largement en Afrique ».Cet accord de partenariat a été conclu en marge du sommet Chine-Afrique tenu les du 3 au 4 septembre à Pékin et  du Forum de la Coopération Sino-Africaine dans le secteur privé organisé le 6 septembre à Hangzhou, indique un communiqué de BBO parvenu ce jeudi à APA.

« Ce partenariat qui se veut stratégique et durable entre les deux parties a également pour objectif de fluidifier et de simplifier les opérations de commerce extérieur entre la Chine et l’Afrique en mettant à disposition des opérateurs chinois l’expertise africaine de BBOA, ainsi que la valeur ajoutée que leur apportera la nouvelle succursale du Groupe à Shanghai », lit-on sur le communiqué.

Dlamini-Zuma prône l’«unité» pour un développement intégré de l’Afrique

Nkosazana Dlamini-Zuma, ministre auprès de la présidence de l’Afrique du Sud, chargée de la Planification, du suivi et de l’évaluation, a prôné jeudi à Abidjan à l’ouverture d’un forum, l’«unité» au niveau des politiques des gouvernants en vue d’un développement intégré du continent.« Sans unité, il n’y a pas de futur pour l’Afrique », a déclaré Mme Dlamini-Zuma, dans un discours à l’ouverture d’un forum dénommé « La semaine de l’évaluation », organisé par la Banque africaine de développement (BAD), à son siège à Abidjan.

L’édition 2018 de la Semaine de l’évaluation vise à faciliter des réflexions sur la contribution de l’évaluation dans la mise en œuvre des domaines prioritaires de l’Agenda 2063 de l’Union africaine  (UA). Cet  événement biennal se veut notamment une plate-forme de partage des expériences et des bonnes pratiques en matière d’évaluation. 

Fort de l’agenda 2063, l’Afrique doit réussir parce qu’il a un « rêve » et un plan de développement, a lancé Dlamini-Zuma, avant d’ajouter « ensemble et unis, nous réaliserons (cet agenda) et nous aurons l’Afrique que nous voulons ».

Pour mesurer cet agenda, les politiques ont toutefois besoin de «mécanismes et d’efforts pour atteindre cet objectif stratégique», car «l’Afrique réussira à être intégrée et prospère, (si elle est) tirée par ses propres citoyens», a-t-elle fait observer.  

Les pays africains ont déjà intégré l’agenda 2063 dans leurs plans nationaux. Cependant, la mise en œuvre du processus d’évaluation s’avère cruciale parce que plusieurs pays ne disposent pas encore de données et de statistiques viables permettant d’apprécier efficacement l’impact des programmes.

Nos plans, dira-t-elle, doivent être basés sur les situations réelles, d’autant plus que les efforts pour réduire la pauvreté confirment qu’il est nécessaire de tenir compte, entre autres, des facteurs de la réconciliation nationale et de la construction de la Nation. 

Elle a recommandé qu’il soit également assuré le suivi et l’évaluation des données et des connaissances scientifiques qui devraient permettre de résoudre les problèmes rencontrés. Et ce, à travers un focus sur les besoins futurs et la mutualisation des efforts dans tous les domaines.

Pour l’ex-patronne de la Commission de l’UA, la BAD devrait être partie intégrante du mécanisme d’évaluation « pour le suivi des progrès de l’agenda 2063 » avec les partenaires du secteur privé et public afin d’avoir des données fiables pour la prise de décisions des investissements futurs. 

En tant que leader politique avertie, elle a noté que les évaluations révèlent souvent des vérités. Et pour ce faire, « les évaluateurs devraient être très focalisés sur l’essentiel, savoir les conséquences, et associer les exécutants pour qu’ils sachent ce qu’on attend d’eux, ainsi que les bénéficiaires ». 

Dans cette perspective, elle s’est félicitée que le Rwanda dispose d’une carte qui associe les citoyens au processus d’évaluation, permettant au pays de  relever les défis de chômage et d’infrastructures grâce à un cadre indicateur intégré et de suivi de la feuille de route des politiques sectorielles.

Au terme de son intervention, Mme Dlamini-Zuma a insisté sur le renforcement des capacités du capital humain, des institutions, et la parité du genre, qui selon elle, devraient permettre à l’Afrique de bénéficier de toutes ses compétences en vue d’une transformation structurelle du continent.

Burkina : vers le retrait des parcelles inexploitées de Ouaga 2000

L’Etat du Burkina Faso envisage de retirer les parcelles non encore mises en valeurs à Ouaga 2000, quartier huppé situé au Sud de la capitale burkinabè, a annoncé jeudi le secrétaire général du ministère de l’Urbanisme et de l’Habitat, Léon Paul Toé.«En projetant de retirer des parcelles non mises en valeur depuis 21 ans à Ouaga 2000, l’Etat veut surtout inciter les attributaires à les valoriser», a déclaré M. Toé au cours d’une rencontre avec la presse.

Selon lui, l’esprit de l’opération, c’est de pousser les gens à investir et changer la physionomie de la ville.

Il a expliqué que le projet de retrait des parcelles nues du site A de Ouaga 2000 va rentrer en vigueur après le 31 décembre 2018.

Pour sa part, le Directeur général de la Société nationale d’aménagement des terrains urbains (SONATUR), Soabou Diallo, a souligné qu’une étude menée en 2017 sur un échantillon de la Zone A de Ouaga 2000, fait état de 1.403 parcelles d’habitation non encore mises en valeur (33%) sur un effectif de 4.201.

«Aussi, seuls 45,24% des 431 parcelles commerciales ont été mises en valeur à la même année », a-t-il ajouté.

Le quartier huppé de Ouaga 2000, au sud-est de Ouagadougou, est sorti progressivement de terre à partir de 1997, avec les allures d’une seconde capitale.

Pour Léon Paul Toé, si les aménagements étaient achevés, «le problème de logement n’allait pas se poser avec la même envergure au Burkina Faso».

Le 24 août dernier, le gouvernement burkinabè a donné un ultimatum d’un mois à des propriétaires de parcelles non mises en valeur dans la Zone d’activités commerciales et administratives (ZACA, centre de Ouagadougou), qui ont jusqu’au 30 septembre 2018 pour se mettre en règle.

Ligue 1: la FIF octroie 490 millions FCFA aux clubs avant le début de la compétition, vendredi

A 72 heures du démarrage du championnat national de football de Côte d’Ivoire, saison 2018-2019, la Fédération Ivoirienne de Football (FIF) a libéré, au profit de chacun des 14 clubs de l’élite, 35 millions de F CFA, soit un total de 490 millions de F CFA, a appris APA, mercredi, de bonnes sources.Ce montant, précise le communiqué fédéral transmis à APA, représente  « la première tranche de paiement des droits TV liés au diffuseur Canal+ qui s’élèvent à 70 millions F CFA par club au cours de cette saison».

Pour rappel, l’USC Bassam et l’Africa Sports d’Abidjan ouvrent la 1ère journée de la saison, ce vendredi 7 septembre 2018 à 16h (GMT et heures locales) au stade Robert Champroux à Marcory.

La phase 2 du Plan Sénégal Emergent, une opportunité pour le secteur privé (Pm)

Le Premier ministre, Mouhammad Boun Abdallah Dionne a affirmé, jeudi à Dakar, que la Phase 2 du Plan Sénégal Emergent (PSE) est une opportunité pour le secteur privé sénégalais.« La 2ème phase du PSE comporte de grands projets dans les secteurs miniers, numériques et écologiques qui présentent des opportunités d’affaires pour le secteur privé sénégalais », a dit le chef du gouvernement.

Il ouvrait la à l’occasion de la 18ème session des assises économiques annuelles du Mouvements des entreprises du Sénégal (MEDS).

Il a rappelé que le président de la République, Macky Sall à la sortie des concertations sur le pétrole et le gaz, a instruit le gouvernement de finaliser trois projets de loi, dont l’un porte sur « le contenu local ».

« Cette loi permettra de positionner le secteur privé national sur la chaine de valeur du gaz et du pétrole. Donc c’est au secteur privé de réfléchir et de nous proposer des documents, mais surtout innover par la création de nouvelles entreprises », a poursuivi le Premier ministre, Mouhammad Boun Abdallah Dionne.

A son avis, deux autres opportunités de la phase 2 du PSE, c’est l’économie numérique. « Le chef de l’Etat a déjà initié un grand chantier dans le cadre du PSE qui s’appelle le parc technologique numérique à Diamniadio. Ce parc sera bâti sur quelques dizaines d’hectares et financé par l’Etat du Sénégal et la Banque africaine de développement à hauteur de 75 millions de dollars », a indiqué Dionne.

Pour le Premier ministre, l’économie verte constitue aussi un gisement d’opportunités pour le secteur privé sénégalais car, « dans notre pays le désert gagne l’équivalent de 300 terrains de football », poussant le président de la République à vouloir lancer une initiative présidentielle sur l’économie verte.

« Le secteur privé national est donc fortement attendu sur le terrain de la phase 2 du PSE pour un financement massif des programmes sectoriels de développement », a-t-il conclu.

Le président sud-africain invité par Ouattara pour une visite officielle en Côte d’Ivoire

Le président sud-africain, Cyril Ramaphosa, a été invité par son homologue ivoirien à effectuer une visite officielle en Côte d’Ivoire, a annoncé jeudi Nkosazana Dlamini-Zuma, à l’issue d’un entretien avec le chef de l’Etat Alassane Ouattara, à Abidjan.M. Ouattara a « souhaité que le président de l’Afrique du Sud puisse effectuer une visite officielle en Côte d’Ivoire », a dit Mme Dlamini-Zuma, à qui il a chargé de « transmettre le message au président de l’Afrique du Sud ».

Cette audience intervient après un forum dénommé « La semaine de l’évaluation » sur l’agenda 2063 de l’Union africaine qui s’est ouvert ce jour au siège de la Banque africaine de  développement. Elle a indiqué qu’au cours des échanges, ils ont discuté de la situation économique en Côte d’Ivoire et des « progrès remarquables » qu’a connus le pays.

Mme Nkosazana Dlamini-Zuma, actuelle ministre auprès de la présidence de l’Afrique du Sud pour la planification, le suivi et l’évaluation, s’est dite « très heureuse de cette visite et d’avoir eu l’occasion d’échanger avec le président de la République ». 

 Elle a rappelé être venue plusieurs fois en Côte d’Ivoire, faisant remarquer que la situation du pays a « véritablement changé » au point où elle « n’a pratiquement pas reconnu la ville d’Abidjan ». L’ex-présidente de la Commission de l’Union africaine a félicité M. Ouattara pour ces efforts.

Les deux personnalités ont en outre parlé de la nécessité de promouvoir la transformation des produits agricoles, et le renforcement de la coopération entre l’Afrique du Sud et la Côte d’Ivoire, un pays  de l’Afrique de l’Ouest dont l’économie est basée sur l’agriculture.

Le président Cyril Ramaphosa a pris mi-février 2018 les rênes de l’Afrique du Sud après la démission de Jacob Zuma, éclaboussé par des scandales de corruption. Cet ex-patron du Congrès national africain (ANC), dirige depuis lors ce pays.

Lancement officiel à Abidjan de la rentrée scolaire 2018-2019

La ministre ivoirienne de l’éducation nationale, de l’enseignement technique et de la formation professionnelle, Kandia Camara, a officiellement lancé jeudi à Abidjan, la rentrée scolaire 2018-2019 prévue lundi prochain lors d’une « grande réunion » en présence de huit autres membres du gouvernement ivoirien, a constaté APA sur place.L’année scolaire 2018-2019 qui débute lundi en Côte d’Ivoire pour s’achever le 31 juillet 2019, a pour thème « civisme et engagement de tous pour une école de qualité ».

Au cours de cette réunion solennelle de rentrée scolaire qui a été marquée par une présence massive de la communauté éducative ivoirienne, Mme Camara  a passé en revue le bilan de l’année scolaire écoulée qu’elle juge «satisfaisant ».

« Pendant l’année scolaire écoulée, nous avons constaté l’amélioration des résultats scolaires », s’est-elle félicitée, reconnaissant qu’en dépit de ces résultats en « nette progression, des difficultés subsistent encore ».

Poursuivant, elle a appelé avec insistance, la communauté éducative ivoirienne à cultiver le civisme. « Inculquer les valeurs civiques aux enfants permettra de changer les attitudes des adultes», a estimé Mme Camara avant de faire des recommandations à l’ensemble des acteurs de l’école ivoirienne.

« J’invite les parents d’élèves à suivre régulièrement le travail de leurs enfants. Quant aux enseignants, vous devez faire preuve de rigueur, de probité morale et de professionnalisme», a-t-elle exhorté indiquant aux élèves que « votre réussite dépend de vos efforts ».

Parlant des perspectives de son département ministériel, la ministre, a annoncé une série de réformes dont l’évaluation et le classement annuel des établissements scolaires, la poursuite de la réforme de l’enseignement professionnel et la formation initiale des instituteurs. « Je vous demande d’exercer votre fonction avec rigueur, amour et professionnalisme », a-t-elle dit à ses collaborateurs.

 Avant elle, la directrice des écoles, lycées et collèges, Beugré  Yao Gnamien,  a dévoilé les grandes articulations de la rentrée scolaire 2018-2019. Elle a indiqué que celle-ci se subdivise en trois trimestres pour l’enseignement général et en deux semestres pour l’enseignement technique et professionnel.

 Quant aux différents congés de cette année scolaire, Mme Beugré a fait notamment savoir que les congés de Toussaint sont prévus  du 26 octobre 2018 au 04 novembre 2018, les congés de Noël fixés du 21 décembre 2018 au 06 janvier 2019, les congés de février prévus du 15 au 24 février 2019 et les congés de Pâques, fixés du 12 au 23 avril 2019.

 « Les grandes vacances débutent le 31 juillet 2019 et la rentrée scolaire 2019-2020 est fixée au 09 septembre 2019», a-t-elle précisé. L’année scolaire 2018-2019,  débute lundi prochain en Côte d’Ivoire et devrait s’achever le 31 juillet 2019 avec un quantum horaire de 1320 heures, soit 33 semaines de cours.

Une enquête de la FAO pour consolider les politiques agricoles du Sénégal

La mise en place de la première Enquête agricole annuelle intégrée (AGRIS) au Sénégal devrait contribuer à « consolider » l’élaboration des politiques agricoles et rurales fondées sur des « données probantes », a déclaré, jeudi à Dakar, le représentant résident intérimaire de l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et de l’agriculture (FAO), Reda Lebtahi.« La mise en œuvre d’AGRIS au niveau national, en complément et en harmonie avec les différents programmes entrepris par le Sénégal pour l’amélioration des statistiques, devrait essentiellement contribuer à consolider l’élaboration des politiques agricoles et rurales fondées sur des données probantes », a soutenu M. Lebtahi, s’exprimant à l’ouverture de l’atelier de partage des résultats de la première AGRIS de la campagne 2017-2018 au Sénégal.

Selon lui, la FAO et le gouvernement du Sénégal ont convenu de mettre en œuvre l’approche AGRIS (sur la période 2017-2021) dans le cadre de l’Enquête annuelle sur l’agriculture menée par le Ministère en charge de l’agriculture par l’intermédiaire de la Direction de l’Analyse, de la Prévision et des Statistiques Agricoles (DAPSA).

L’objectif général du projet est de permettre aux pays partenaires de mettre en place un système coordonné, intégré, standardisé et durable de statistiques agricoles et rurales, qui devrait régulièrement produire un ensemble minimal de données de base, poursuit Reda Lebtahi.

Ainsi, souligne-t-il, le Sénégal figure parmi les quatre pays pilotes du Projet de mise en œuvre de l’Enquête agricole intégrée (AGRISurvey) par la FAO et financé par l’Agence américaine pour le développement international (USAID).

Avec une démarche « mise en œuvre avec succès » par la DAPSA, ce « programme pluriannuel d’enquêtes modulaires » est axé sur les exploitations agricoles et comprenant les activités de production végétale, animale et de foresterie, a ajouté le représentant intérimaire de la FAO au Sénégal.

« Les données générées sont destinées non seulement à des informations pour la conception et la mise en œuvre des politiques mais également à améliorer l’efficacité du marché et à appuyer la recherche », a précisé Reda Lebtahi, selon qui, « AGRIS constitue une source inestimable de données et fournit un cadre pour la conception, le suivi et l’évaluation des politiques et des investissements dans le secteur agricole et rural ».

Ouagadougou abrite en octobre un séminaire sur l’intelligence économique

La capitale burkinabè, Ouagadougou va abriter du 9 au 12 octobre 2018 le séminaire international de formation organisé par le Centre africain de veille et d’intelligence économique (CAVIE), a appris APA jeudi auprès des organisateurs.Selon Honoré Kietyeta, responsable du CAVIE Burkina, initiateur du projet, cette formation de haut niveau, première du genre en Afrique de l’Ouest, devrait accueillir des cadres du public et du privé issus des quatre coins du continent.

« Cette session, a-t-il précisé, sera animée par d’éminents experts internationaux, tous membres du CAVIE ».

La rencontre est placée sous la direction de Guy Gweth, président du CAVIE, fondateur de Knowdys Consulting Group et Responsable de « Doing Business in Africa » à l’Ecole Centrale de Paris.

Au menu de la session, il est prévu des méthodes et outils de surveillance, de collecte, du traitement, de diffusion, de sécurité et de l’usage stratégique du renseignement économique sur les marchés africains.

En tant qu’organisation africaine de référence en matière de formation, d’évaluation et de certification des acteurs de la veille et de l’intelligence économique, le CAVIE assure la sélection, la notation et le suivi continu des experts agréés actifs en Afrique.

Les candidats définitivement admis se verront délivrer le CFC (Certificat de Formation du CAVIE).

Officiellement installé au Burkina Faso depuis septembre 2017, le Centre africain de veille et d’intelligence économique (CAVIE) est une association internationale à but non lucratif, qui se donne pour mission de promouvoir l’intelligence économique.

Son objectif est de permettre à l’entreprise d’avoir un mot à dire dans le concert des nations au plan économique.

Sénégal : le ministre des Sports met au point le coach des Lions de basket

Matar Ba, le ministre des Sports n’a pas mâché ses mots pour marquer son désaccord avec Abdourahmane Ndiaye dit « Adidas », coach des Lions du basket qui, récemment, au cours d’une sortie médiatique, a tiré à boulets rouges sur le ministère des Sports et la Fédération Sénégalaise de Basket (FSB).« Les coachs sont gérés par les fédérations et nous nous battons pour avoir des Sénégalais à ce poste. Un national ne peut pas attaquer son Etat et sa fédération. S’il y a des difficultés, on les gère. Nous sommes dans un pays qui a des ressources limitées. Quand il y a des avancées, il faut qu’on retourne les signaux nécessaires aux décideurs pour qu’ils persévèrent », a déclaré le ministre des Sports, jeudi à Dakar.

Il remettait officiellement le drapeau national à l’équipe féminine de basket qui va disputer la Coupe du monde 2018 prévue du 22 au 30 septembre 2018 en Espagne.

Visiblement très remonté contre le technicien local, Matar Ba a assuré que « le basket sénégalais ne souffre d’aucun manque de considération ».

Poursuivant, il a soutenu que « sans organisation, il ne peut y avoir de performance », avant d’ajouter que « chacun doit comprendre son rôle dans le dispositif » puisque « quand on élit un président de fédération, c’est pour qu’il soit un trait d’union entre l’Etat du Sénégal et la discipline concernée ».

Souhaitant que « les difficultés soient transformées en énergie positive », le ministre des Sports a mentionné que « quand on va à une compétition, il faut faire face à ses responsabilités. Il ne faut pas que des détails soient soulignés pour justifier une éventuelle défaite ».

Pour rappel, Abdourahmane Ndiaye dit « Adidas », entraîneur de l’équipe nationale masculine de basket avait montré des signes d’inquiétude voire d’agacement après avoir noté des dysfonctionnements dans l’organisation du regroupement de son équipe. Par la suite, tout est rentré dans l’ordre. Les Lions du basket préparent actuellement « le tournoi du Nigeria » comptant pour les qualifications à la Coupe du monde de basket 2019.

Liste des 14 Lions convoqués :

Meneurs : Xane D’Almeida, Thierno Ibrahima Niang, Omar Branco Badio. Arrières : Louis Adams, Mamadou Lamine Sambe. Ailiers : Mouhammad Faye, Malèye Ndoye, Moustapha Diop, Mamadou Lamine Diop. Ailiers forts : Maurice Ndour, Gorgui Sy Dieng, Ibrahima Thomas. Pivots : Youssoupha Ndoye, Hamady Ndiaye.

Facebook en tournée de sensibilisation sur la sécurité en ligne en Afrique

Le réseau social Facebook a annoncé, jeudi à APA, avoir lancé une tournée de sensibilisation de six jours (3 au 9 septembre) sur la sécurité en ligne dans trois pays d’Afrique francophone, à savoir le Sénégal, la Côte d’Ivoire et le Cameroun.Cette tournée qui va réunir organisations et associations de la société civile, autorités publiques et communautés mettra un accent particulier sur la fourniture de conseils pratiques pour garantir une sécurité en ligne et sur la sensibilisation des utilisateurs de la plateforme à ses normes communautaires, explique un communiqué de presse de Facebook.

Ainsi, est-il est prévu d’organiser des sessions de formations et d’ateliers communs « afin que les individus puissent se sentir appréciés, autonomes et en sécurité lorsqu’ils utilisent la plateforme ».

Ce faisant, une table ronde consacrée à la sécurité des femmes et des enfants et un Atelier autour de la sécurité sur Facebook rassemblant journalistes et membres de la Société Civile, seront organisés au Sénégal.

Un atelier autour de la sécurité avec les acteurs du numérique aura lieu en Côte d’Ivoire au moment, où le Cameroun accueillera deux ateliers sur «La Sécurité sur Facebook pour les défenseurs des droits numériques, en partenariat avec Afroleadershipo » et « La Sécurité sur Facebook pour les défenseurs des droits numériques, co-animé avec REDHAC ».

Dakar va abriter chaque année le Forum Galien Afrique (Président)

Le Sommet sur le Prix Galien prévu les 28 et 29 Novembre 2018 à Dakar sera désormais organisé chaque année dans la capitale sénégalaise afin de pouvoir agréger l’ensemble des acteurs de santé africains quels qu’ils soient, a annoncé jeudi à Dakar, le président dudit forum, Bruno Cohen.« Les gens, sur les quatre coins du monde, sauront qu’une fois par an, ici à Dakar, seront réunis les meilleurs spécialistes qui vont créer, innover, échanger et stimuler des débats et de là naîtront nécessairement des idées qui vont servir de réservoir permettant de sortir des paradigmes occidentaux où les problématiques sont un peu autres », a déclaré M. Cohen.

S’exprimant à l’occasion d’une conférence de presse organisée en prélude à ce forum, M. Cohen a indiqué que c’est « le leadership du président Macky Sall, la position géographique du Sénégal et sa stabilité politique » qui ont guidé leur choix pour abriter ce forum mondial.

Cette rencontre, organisée pour la première fois en Afrique, va réunir les ministres de la Santé des 15 Etats de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) auxquels vont s’ajouter trois cents étudiants de la même zone et des spécialistes venus du monde entier.

Selon la ministre d’Etat Awa Marie Coll Seck, par ailleurs, présidente de la commission scientifique de ce forum, la rencontre de Dakar sera axée sur « l’éthique et l’innovation ». Sept thèmes majeurs parmi lesquels l’accès aux médicaments et aux produits de santé, la malnutrition et la médecine traditionnelle seront débattus par des experts internationaux et internationaux.

Cette rencontre va permettre au Sénégal, d’après Mme Seck, de bénéficier d’approches qui vont lui permettre de mieux comprendre ses problèmes de santé et partager avec ses paires ses meilleures approches en termes de politiques sanitaires.

Créé en 1970 en hommage à Claude Galien, « le père de la médecine moderne », le Prix Galien est considéré comme l’équivalent du Prix Nobel de la recherche biopharmaceutique. Il reconnaît et récompense les réalisations exceptionnelles qui contribuent à l’amélioration de la condition humaine grâce au développement des traitements innovants.

Cameroun : la vente d’armes interdite dans les régions anglophones

Le ministre de l’Administration territoriale Paul Atanga Nji, a annoncé jeudi que le gouvernement camerounais a décidé de suspendre la vente d’armes et de munitions dans les régions anglophones du Nord-ouest et du Sud-ouest en butte à des violences sécessionnistes.Au même moment, les autorités ont levé l’interdiction de vente d’armes dans les autres régions du pays.

Cette décision découle de la situation sociopolitique explosive dans cette partie du pays, où des milices armées multiplient des attaques armées contre les forces de défense et de sécurité, les populations riveraines et les édifices publics.

Toutefois, la période qui va de la rentrée scolaire, le 3 septembre 2018 à celle de l’élection présidentielle le 7 octobre prochain, s’annonce périlleuse dans ces régions.

Des actes de terrorisme se multiplient depuis la reprise des classes lundi dernier avec déjà, sept élèves et trois enseignants enlevés, un enseignant tué, et plusieurs attaques armées des établissements scolaires.

Sénégal : remise du drapeau national aux Lionnes du basket

Matar Ba, le ministre des Sports, remettant officiellement, jeudi à Dakar, le drapeau national à l’équipe féminine de basket du Sénégal qui s’apprête à prendre part à la Coupe du monde 2018, en a profité pour la pousser à se surpasser afin d’avoir des résultats probants.« En Espagne, il s’agira de défendre les couleurs de votre nation face à des adversaires tout aussi déterminés et bien préparés. Malgré l’âpreté et le niveau de la compétition, l’essentiel pour nous Sénégalais, ce n’est plus seulement de participer mais de bien participer et d’obtenir des résultats appréciables à la mesure de nos ambitions de développement. C’est cela le chemin de l’honneur et le sens du sacrifice que la nation attend de vous », a dit le ministre des Sports au cours de la cérémonie de remise de drapeau.

Matar Ba a aussi demandé aux joueuses du coach Cheikh Sarr de se « rappeler à tout moment que le port du maillot national est un honneur exceptionnel qui implique des exigences et des comportements tout aussi exceptionnels ».

S’adressant à « l’équipe la plus titrée et l’une des plus représentatives du sport sénégalais en termes de compétitivité et de palmarès au plan africain et mondial », le ministre des Sports a fait savoir aux basketteuses que « leur qualification à la Coupe du monde n’est pas fortuite puisqu’elle résulte d’un travail acharné et d’une abnégation remarquable ».

Pour doper la confiance de l’équipe nationale féminine de basket, Matar Ba a tenu à rappeler que « ses performances et sa perspicacité ont amené le président Macky Sall au soir du sacre historique de Yaoundé (Cameroun) en 2015 à prendre l’engagement solennel de construire le complexe sportif Dakar Arena ».

Au nom de ses coéquipières, Astou Traoré, la capitaine des Lionnes a dit sa fierté de recevoir le drapeau national. « Cela a une grande signification pour nous. Nous sommes attendues et nous allons montrer du caractère pour défendre notre patrie. La Coupe du monde n’a rien à voir avec les autres compétitions car le niveau est plus élevé mais nous sommes très confiantes », a confié l’ailière.

Au Mondial de basket, le Sénégal est logé dans le groupe D en compagnie des Etats-Unis, de la Chine et de la Lettonie. Pour la dernière phase de leur préparation, les Lionnes vont se rendre aujourd’hui en France où elles devraient disputer 5 matchs amicaux avant de rallier le pays hôte.

La Coupe du monde féminine de basketball est prévue du 22 au 30 septembre 2018 en Espagne. Seize équipes, dont le Nigeria et le Sénégal qui représentent l’Afrique, y participeront. La première formation de chacun des quatre poules compostera directement son ticket pour les quarts de finale. Les équipes classées deuxième et troisième vont s’affronter pour accéder au second tour de la compétition.

Liste des 16 Lionnes du Sénégal :

Meneuses : Bintou Diémé (Saint-Aimand Hainaut, France) ; Ndèye Khadidiatou Dieng (Dakar Université Club, Sénégal) ; Ndèye Fall (France). Arrières : Ndèye Fatou Ndiaye « Dalva » (Saint-Louis Basket Club, Sénégal) ; Ndèye Sène (AS Ville de Dakar, Sénégal) ; Oumy Khaïry Thiam (Portugal) ; Mame Diodio Diouf (Espagne). Ailières : Yacine Diop (USA) ; Astou Traoré (Espagne) ; Ndèye Fatou Ndiaye (Dakar Université Club, Sénégal). Ailières fortes : Aminata Fall (Espagne) ; Oumy Khaïry Sarr (Espagne) ; Oumou Kalsoum Touré (France). Pivots : Aïcha Sidibé (AS Ville de Dakar, Sénégal) ; Aïda Fall (France) ; Maïmouna Diarra (sans club). Coach : Cheikh Sarr

Près de 4 millions de kits scolaires distribués gratuitement en Côte d’Ivoire

Quelque 3 865 000 kits scolaires d’un montant d’environ 8 milliards FCFA seront distribués gratuitement par le ministère ivoirien de l’éducation nationale, de l’enseignement technique et de la formation professionnelle dans les écoles primaires publiques ivoiriennes pour la rentrée scolaire 2018-2019 prévue lundi prochain.L’annonce a été faite jeudi  à Abidjan par  Bakari Ouattara, le sous-directeur des kits scolaires du ministère ivoirien de l’éducation nationale, de l’enseignement technique et de la formation professionnelle en marge de la cérémonie solennelle de lancement de la rentrée scolaire 2018-2019.

« En un mois, nous aurons bouclé la distribution des kits scolaires», a souligné M. Ouattara assurant que cette distribution se fera dans l’égalité.

Depuis plusieurs années,  le ministère ivoirien de l’éducation nationale, de l’enseignement technique et de la formation professionnelle, se veut solidaire des parents d’élèves à la rentrée des classes à travers la distribution gratuite de kits et manuels scolaires aux écoliers.

 L’an dernier, ce sont plus de 4 millions de kits scolaires d’un montant d’environ 10 milliards FCFA qui ont été distribués aux écoliers sur l’ensemble du territoire ivoirien par les autorités éducatives.

Le Kenya, hôte du Next Einstein Forum en mars 2020

Le gouvernement du Kenya a signé un protocole d’entente avec le Next Einstein Forum (NEF) aux termes duquel Nairobi, la capitale kenyane, accueillera en mars 2020, la rencontre internationale du NEF, annonce African Media Agency (AMA) reçu jeudi à APA.« Nous sommes ravis de commencer le compte à rebours de la Rencontre Internationale 2020 du NEF qui se tiendra à Nairobi. La Rencontre Internationale 2018 du NEF a été le plus grand évènement scientifique organisé en Afrique avec plus de 1 500 personnes venant de 91 pays. Nous attendons 2 500 délégués pour l’édition 2020 au Kenya », a déclaré Thierry Zomahoun, président directeur général de l’AIMS et président fondateur du NEF.

Le NEF est une initiative de l’Institut panafricain des sciences mathématiques (AIMS), en partenariat avec la Fondation Robert Bosch. La dernière édition s’est tenue à Kigali, capitale du Rwanda.

Cette « troisième Rencontre Internationale du NEF aura lieu à un moment où le Kenya s’est lancé dans un programme très dynamique de renforcement de l’assimilation des matières scientifiques à tous les niveaux de l’enseignement via le déploiement d’écoles modèles STIM dans les 47 comtés », a déclaré, pour sa part, Amina Mohamed, ministre de l’Education du Kenya.

 »Nous sommes conscients, a-t-elle ajouté, que les sciences, la technologie, l’ingénierie et les mathématiques (STIM) sont les principaux moteurs de la croissance industrielle. Le développement d’une jeune génération d’innovateurs, d’ingénieurs et de scientifiques qui feront avancer notre programme d’industrialisation est notre priorité principale ».

En marge du NEF 2020 à Nairobi  »auront lieu des évènements spéciaux enthousiasmants et s’adressant à tous les âges tels que le Salon de l’innovation du NEF où des start-ups de toute l’Afrique et du monde entier présenteront leurs solutions, le Sommet Africain sur le Genre et un Festival des Arts et des Sciences », a fait savoir le président fondateur du NEF, soulignant que  »le Kenya est un pays stratégique pour nous parce qu’il offre un environnement idéal pour le croisement entre l’université et l’innovation ».

Le programme préliminaire sera disponible en mars 2019, après une réunion du Comité du programme scientifique (SPC) du NEF à Nairobi, qui débattra de l’entrée de certains des meilleurs scientifiques kenyans dans le SPC.

La Rencontre internationale du NEF prévoit à son programme des sessions telles que la session phare des Lauréats du NEF en format « TED » au cours desquelles les meilleurs jeunes scientifiques africains partagent leurs recherches et leurs innovations, des débats en direct et en ligne avec des invités de marque, des sessions « Découverte » sur les dernières inventions révolutionnaires et de rupture, une réunion ministérielle exclusive et la compétition d’innovation continentale de « l’Invention-à-l’ Innovation » marque de fabrique du NEF.

Elections en Mauritanie : les résultats proclamés vendredi ou samedi (CENI)

Les résultats des élections municipales, législatives et régionales organisées dimanche dernier en Mauritanie seront annoncés vendredi soir ou samedi matin, a annoncé, jeudi à Noukchott, le président de la Commission électorale nationale et indépendante (CENI).« Nous les annoncerons demain soir ou le lendemain matin », a notamment indiqué Mohamed Vall Ould Bellal, dans une déclaration à la presse.

Le retard dans l’annonce des résultats a suscité de vives protestations chez l’opposition dont des représentants ont organisé un sit-in mardi devant la CENI et rencontré son président pour lui exprimer leurs préoccupations.

Réagissant par un texte posté sur sa page Facebook, Ould Bellal a souligné que le retard accusé dans la proclamation des résultats globaux s’explique par la complexité de l’opération électorale et les conditions climatiques défavorables qui ont retardé le début du vote et le dépouillement dans nombre de bureaux à l’intérieur du pays.

Selon les résultats partiels déjà connus, l’Union pour la République (UPR, au pouvoir) et le parti Tawassoul d’obédience islamistes se trouvent en tête dans les législatives, notamment au niveau de la capitale Nouakchott et des listes nationales.

Un second tour est prévu le 15 septembre courant.

Sénégal : les médias invités à plus « d’équité et d’équilibre » dans la couverture des parrainages

Le Conseil national de régulation de l’Audiovisuel (CNRA), dans un communiqué reçu jeudi à APA, a appelé les médias sénégalais à faire montre « d’équité et d’équilibre » dans la couverture des parrainages des candidats à la candidature pour l’élection présidentielle du 24 février prochain.« Le CNRA a constaté que la couverture médiatique de la collecte des signatures pour le parrainage des candidats à l’élection présidentielle de février 2019 installe une situation de rupture d’égalité des postulants dans certains médias. Outre SEN TV et ZIK FM, la Télévision Futurs Médias (TFM) et la Radiodiffusion Télévision sénégalaise (RTS) se sont signalées dans le relais de la propagande », souligne le communiqué.

En guise d’illustration, la structure de veille et d’alerte dirigée par Babacar Touré mentionne que « la TFM, dans ses éditions d’informations du 4 septembre 2018, en français comme en wolof, a accordé des plages importantes pour relayer un appel de Youssou Ndour aux membres de son mouvement et au public pour accorder leur parrainage au Président de la République en exercice, et candidat à sa propre succession, Macky Sall ».

Auparavant, note le Conseil national de régulation de l’Audiovisuel, « la chaîne (TFM), dans les éditions de 19h et 20h du 29 août 2018, avait diffusé de larges extraits de la cérémonie de lancement de la campagne de parrainage du candidat Macky Sall, à laquelle la chaîne a également consacré une édition spéciale, avant de proposer, plus tard dans la nuit, l’intégralité de la manifestation, sous forme de publi-reportage.

Le CNRA a aussi épinglé la Radiodiffusion Télévision sénégalaise (RTS) à qui il reproche d’avoir « consacré une bonne partie des journaux télévisés du soir (19h, 20h et 23h) au lancement de la campagne de collecte des signatures pour le parrainage du Président de la République, le mercredi 29 août 2018, à l’exclusion de tout autre postulant ».

Le Conseil national de régulation de l’Audiovisuel en conclut que « dans les deux cas, les parties relevées par le service de monitoring du CNRA renvoient à un exercice de propagande plutôt qu’à un traitement de l’information ». Ainsi, il fustige ces violations manifestes du principe de neutralité du traitement de l’information et « en appelle aux différents acteurs pour une utilisation responsable des médias ».

Baisse des soumissions sur le marché des adjudications de la BCEAO

Le montant moyen des soumissions hebdomadaires sur le marché des adjudications de la Banque Centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO) a enregistré une baisse de 47,10 milliards FCFA (environ 80,070 millions de dollars) au terme du mois de juillet 2018, a appris jeudi APA au niveau de cet institut d’émission basé à Dakar.Ces soumissions sont passées de 2.844,90 milliards FCFA en juin 2018 à 2.797,80 milliards FCFA en juillet 2018, soit une baisse de 1,6% en valeur relative.

Concernant le montant moyen retenu au terme des adjudications du mois sous revue, il est ressorti à 2.797,80 milliards FCFA contre 3.030 milliards FCFA le mois précédent.

Le taux moyen pondéré sur le guichet hebdomadaire est ressorti à 2,86% en juillet 2018, contre 3,30% le mois précédent, soit une baisse de 0,44 point de pourcentage.

Des syndicalistes pour le report de la présidentielle au Cameroun

L’Union générale des travailleurs du Cameroun (UGTC), dans communiqué dont APA a obtenu copie jeudi, a demandé le report de l’élection présidentielle prévue pour le 7 octobre 2018 à cause de la « situation tendue » dans les régions anglophones du Nord-ouest et du Sud-ouest en proie à des violences sécessionnistes.Ce faisant, la centrale syndicale appelle les neufs candidats en lice pour la présidentielle à « trouver un terrain d’accord, pour procéder au renvoi du scrutin du 7 octobre 2018 ».

Au regard de la situation actuelle, il serait judicieux de résoudre d’abord la crise qui paralyse cette partie du pays depuis la fin de l’année 2016.

Pour y parvenir, l’UGTC «compte sur le patriotisme des candidats à l’élection présidentielle pour déterminer les modalités du renvoi de ladite élection et se propose de faire partie des médiateurs pour ramener la paix sociale dans les deux régions particulièrement concernées».

En cas de renvoi, l’UGTC pense qu’il faudra profiter du temps pour organiser « un dialogue national » où seront impliquées toutes les forces vives du pays, notamment la Conférence épiscopale nationale du Cameroun (CENC), les églises protestantes, l’organisation musulmane au Cameroun, le mouvement syndical, des ONG des droits de l’homme et des représentants de des partis politiques.

Deuxièmement l’UGTC pense que le dialogue pourra donc se faire au niveau national avec la synthèse des propositions formulées dans les régions avant leur dépôt sur la table d’examen du Gouvernement.

Vol de bétail au Cameroun : 3 milliards de pertes causées par Boko Haram

Les pertes occasionnées par le vol de bétail par la secte terroriste Boko Haram au Cameroun s’élèvent à plus de 3 milliards de FCFA, révèle une étude de la Banque mondiale dont APA a obtenu copie jeudi.Selon l’étude qui a pour point de départ 2013, Boko Haram « a volé au moins 17000 têtes de bovins et des milliers d’ovins et de caprins au Cameroun, pour une valeur d’environ 6 millions de dollars, soit trois milliards de francs CFA ».

Dans cette étude portant sur les obstacles au commerce régional, la Banque mondiale insiste sur le fait que «dans les parties Nord du Cameroun, la situation sécuritaire induite par Boko Haram a réduit les flux commerciaux entre le Cameroun et le Nigéria, ainsi que sur le transport de bétail du Tchad vers le Nigéria ».

L’étude note, en outre, que « le nombre d’incidents transfrontaliers de vol de bétail au Cameroun a également augmenté tant du côté nigérian que du côté tchadien, limitant les transactions transfrontalières habituelles et faisant momentanément fluctuer les prix du bétail».

Pareille situation a fait que « le transit de bovins à destination du Nigéria passant par Yagoua est passé de 53 662 animaux en 2015 à environ 33 000 animaux en 2016 et 2017 (une réduction de 39 %). Le transit d’ovins est également passé de 2 482 animaux en 2015 à 1 373 en 2016, avant de remonter légèrement à 1 944 ».

Pour la BM, il est évident que la poursuite de la violence et des attentats suicide perpétrés par la secte islamiste Boko Haram, a réussi à perturber aussi bien les activités liées à la production qu’à la commercialisation du bétail.

Eliminatoires CAN : le Burkinabè Alain Traoré forfait contre la Mauritanie

L’attaquant burkinabé Alain Sibiri Traoré, victime d’une élongation aux ischios jambiers, est forfait pour le match des Etalons contre la Mauritanie le 8 septembre prochain à Nouakchott, a annoncé la Fédération burkinabè de football.Le gaucher nominal burkinabè de Rennaissance sportive de Berkane (Maroc) a contracté cette élongation en coupe de la confédération où son équipe affrontait l’UD Songo, mercredi dernier.

Pour le match contre les Mourabitounes de la Mauritanie, il a été remplacé par Ousmane Junior Sylla, sociétaire d’un club de Constantine en Algérie

Après sa victoire face à l’Angola (3-1) lors de la première journée des éliminatores de la CAN, le Burkina Faso (3 pts+2) est en tête du groupe I devant la Mauritanie (3 pts+1), le Botswana 0 pt-1) et l’Angola (0 pt-2).

Prévue au Cameroun, la prochaine CAN se disputera pour la première fois en juin avec 24 équipes au lieu de 16.

Visite de N’Guesso en Chine : quatre accords de coopération signés

Le président congolais Denis Sassou N’Guesso, qui a entamé depuis mercredi une visite d’Etat en Chine, a signé quatre accords de coopération économique et technique avec son homologue chinois Xi Jinping.Les accords paraphés portent sur un don de 26 milliards de FCFA de la Chine au Congo, la prévention de l’évasion fiscale, le développement de la zone économique de Pointe-Noire et la coopération économique et technique.

Au cours de sa visite, Denis Sassou N’Guesso a eu droit à un accueil solennel au grand palais du peuple par son homologue chinois, Xi Jinping, avant une réunion qui a mis face à face les délégations chinoise et congolaise dirigées par les deux chefs d’Etat.

Cette troisième visite d’Etat du président Sassou N’Guesso en Chine sous la présidence de Xi Jinping, a été placée sous le signe du renforcement des relations de coopération bilatérale et d’amitié entre Brazzaville et Pékin, vieilles de 50 ans.

L’incendie du marché de la gare routière de Petersen alimente la presse sénégalaise

Les journaux sénégalais parvenus jeudi à APA ont principalement en commun le traitement de l’incendie qui a ravagé le marché de la gare routière de Petersen (centre-ville de Dakar) dans la nuit de mardi à mercredi, causant des dégâts matériels considérables.« Violent incendie au marché de la gare routière – Le feu consume Petersen », barre à sa une Vox Populi, soulignant que « plus de 400 cantines (ont été) calcinées, des centaines de millions (de FCFA) perdus ».

L’Observateur informe que « plus de 500 cantines (sont) parties en fumée ». Ce journal précise qu’il a fallu « trois tours d’horloge aux sapeurs-pompiers » pour maîtriser le feu ». Déplorant cet énième incendie, Le Quotidien rapporte ces propos de Nar Lô, Secrétaire général du Comité de gestion du marché Petersen intérieur : « notre vœu est qu’on aménage le lieu pour qu’on reprenne nos activités le plus tôt possible ».

Pour sa part, EnQuête renseigne que « la thèse du court-circuit provoqué par les branchements électriques anarchique est avancée ». Selon Mamadou Malado Ly, un des gardiens du marché dont les propos sont rapportés par ledit journal, « tout est partie d’une détonation provenant d’une cantine qui alimente en électricité plusieurs autres cantines. Avec les produits cosmétiques notamment l’encens, le feu s’est vite propagé ».

Dans les colonnes du journal Le Soleil, « les commerçants désorientés n’ont pu rien sauver, estiment le préjudice à près d’un milliard de F CFA et demandent un appui de l’Etat pour la poursuite de leurs activités sur le même site ».

Alioune Ndoye, maire de la commune de Dakar-Plateau, venu s’enquérir de la situation, n’y est pas allé avec le dos de la cuillère pour fustiger l’anarchie qui selon lui, est à l’origine du sinistre. « La vérité est que pour travailler quelque part, il faut que cet environnement soit sécurisé. Il y a un minimum qu’on doit respecter dès qu’on accueille du public. Ici, normalement, c’est une gare routière mais qui a été étendue en marché dans une occupation anarchique qui pose problème », a regretté l’édile dans les colonnes de Vox Populi.

L’incendie du marché de la gare routière de Petersen vient allonger la liste des lieux de commerce ravagés par les flammes au Sénégal et ce, dans une période relativement courte. Les marchés Tilène de Ziguinchor (sud), de Thiaroye (banlieue de Dakar) et de Kaolack (centre) avaient connu le même sort.

Enfin, après Idrissa Gana Guèye, le sélectionneur national Aliou Cissé devra faire sans Mbaye Niang qui a déclaré forfait. Interviewé par Stades, Abdourahmane Fédior, le médecin des Lions indique que « l’attaquant a eu un traumatisme au niveau de son ischio-jambier gauche ». Le Sénégal sera opposé dimanche prochain (11h30 GMT) à Madagascar dans le cadre de la 2ème journée des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des Nations 2019 prévue au Cameroun.

Politique, justice et société au menu des quotidiens burkinabè

Les journaux burkinabè de ce jeudi s’intéressent aux faits de société, à la justice, avec le procès en cours du putsch manqué, sans oublier la politique.Le quotidien national Sidwaya revient sur le séjour du président Roch Marc Christian Kaboré, en Chine, dans un article intitulé : «Le président du Faso à Shanghaï: des promesses de transformation locale du coton».

Le journal rapporte qu’après Pékin, le président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré a poursuivi sa visite d’Etat en terre chinoise, à Shanghaï, la capitale économique où il a séjourné les 4 et 5 septembre 2018, avec un agenda chargé».

Le Pays, pour sa part, évoque la marche-meeting annoncée par le Chef de file de l’opposition politique (CFOP), soulignant qu’«une autocritique sincère et courageuse s’impose ».

Ce journal a interrogé des citoyens burkinabè sur ce qu’ils pensent de la marche-meeting annoncée pour le samedi 29 septembre prochain. Et le confrère de faire remarquer que «les uns approuvent, les autres désapprouvent».

Dans sa rubrique ‘’Révélations », Le Pays renseigne que l’homme politique, Salvador Yaméogo, président de l’Union nationale pour la démocratie et le développement (UNDD) veut rejoindre le MPP (Mouvement du peuple pour le progrès, parti présidentiel).

Abordant le procès du coup d’Etat manqué, le confrère fait observer que «l’un des chauffeurs de Diendéré (Gilbert) à la barre», là où Sidwaya mentionne : «Un chauffeur du général Diendéré parle».

A ce propos, L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés du Burkina Faso, titre: «Caporal Saboué Massa: le chauffeur de Diendéré entendu hier».

Sidwaya publie un reportage sur les scarifications faciales en payssan (ethnie du Nord-ouest du Burkina Faso), sous le titre : «Ces entailles aux multiples usages culturels».

Aujourd’hui au Faso  informe que la tentative de légalisation des avortement au Burkina Faso est dénoncée par des femmes».