Bénin : le chavirement d’une barque motorisée fait 12 morts

12 morts sur 17 passagers, dont 8 femmes et 4 hommes. Tel est le bilan du chavirement d’une barque motorisée survenue lundi 5 août dernier sur le Lac Ahémé dans la nuit du lundi au mardi.Selon le point fait par Constant Badet, Directeur Départemental Adjoint de la Police Républicaine, « sur les 12 morts, 07 corps ont été déjà identifiés et remis aux familles des défunts pour l’inhumation. Les 5 restants ne sont pas encore identifiés et avec l’autorisation du Directeur Départemental de la santé, leurs corps seront envoyés à la morgue en attendant de retrouver leurs parents ».

Parmi les 5 rescapés, on dénombre 1 bébé de trois mois dont la mère est décédée noyée. Le bébé, d’après les explications du médecin urgentiste aurait ingéré beaucoup d’eau, mais « grâce à l’équipe de la pédiatrie, son état est stable ».

Selon les témoignages, tout serait partie d’une surcharge de la barque motorisée qui a quitté la rive de Bopa centre (Commune de Mono)  pour rallier Ahouangbo dans la commune de Kpomasse (Commune de Ouidah), des localités situés dans le centre du Bénin.

Quelques autorités ministérielles, dont le ministre de la santé,  Benjamin Hounkpatin,  se sont rendus sur les lieux du drame, ce mardi pour rendre hommage aux disparus et s’enquérir de l’état de santé des survivants.

Divers sujets font la Une des quotidiens sénégalais

Les quotidiens béninois parvenus lundi à APA traitent de divers sujets dont la condamnation à 5 ans d’inéligibilité de l’ancien premier ministre béninois, Lionel Zinsou, par ailleurs, candidat malheureux à la présidentielle de 2016.« Usage de faux et dépassement de fonds de campagne électorale : Lionel Zinsou écope  de 5 ans d’inéligibilité » titre La Presse du Jour, avant de préciser que cette condamnation est accompagnée d’une grosse somme à payer à l’Etat.

« La justice met out Lionel Zinsou des compétitions électorales », écrit Le Potentiel ajoutant que l’avocat de l’ancien Premier ministre sous le magistère De Boni Yayi promet d’interjeter appel. 

L’Evénement Précis quant à lui souligne qu’en plus des 5 ans d’inéligibilité, Lionel Zinsou écope de 6 mois d’emprisonnement avec sursis et 50 millions de Fcfa de dommages à payer à l’Etat. L’ancien premier ministre conteste la décision et le gouvernement prend acte mais ne commente pas, renchérit le journal. « Lionel Zinsou dispose de 15 jours pour faire appel », informe Le Progrès

Dans le secteur de l’éducation, Fraternité parle de l’assainissement des enseignements primaire et secondaire et affiche cette Une « L’audit des 18.000 enseignants reversés en 2008 révèle de faux diplômés ».

Le journal dénombre même des ressortissants des pays voisins tels que des Togolais,  des Nigériens,  des Ivoiriens et des Burkinabè qui ont été promus à des postes de responsabilité en qualité de Directeurs,  de Surveillants et de Censeurs.

Le journal rapporte quelques propos du syndicaliste Noel Chadaré qui estime qu’on doit dégager les faux diplômés et rassurer davantage les enseignants pour la réussite de l’évaluation.

Là-dessus, L’événement Précis annonce l’évaluation diagnostique des enseignants reversés de 2008 pour le 26 Août prochain.

 « Evaluations pédagogiques des compétences : une grande opportunité pour les enseignants » écrit Le Matin qui fait remarquer que pour la rentrée scolaire 2019-2020, l’Etat note un déficit de 21729 enseignants soit 7397 enseignants pour le primaire et 14332 pour le secondaire.

Cela fait dire à Nord Sud Quotidien que l’évaluation des enseignants vise à « combler le déficit quantitatif et qualitatif ».

Dans les médias,  il y a eu l’élection du nouveau bureau de l’Union des Professionnels des Médias du Bénin (UPMB). A l’issue d’une assemblée générale élective « Zakiath Latoundji élue Présidente » renseigne Le Matin qui précise qu’elle est la première femme à accéder à ce poste et son ambition est d’unir les professionnels des médias béninois pour un nouveau départ.

Talon annonce un programme d’emploi pour les jeunes béninois

Le chef de l’Etat béninois Patrice Talon a promis la mise en place d’un programme spécial d’emploi qui verra l’Etat prendre en charge pendant « un an renouvelable une fois » 2000 jeunes, à charge pour ces derniers ensuite de s’insérer définitivement dans la fonction publique ou de se lancer dans le privé.« Ce programme consistera à recruter chaque année, à la charge de l’Etat qui assurera leur rémunération sur une période d’un an renouvelable une fois, 2000 jeunes diplômés à placer dans des entreprises privées ou publiques », a expliqué Talon, dans un discours à la nation  prononcé mercredi soir, à la veille de la célébration du 59e anniversaire de l’indépendance.

Le chef de l’Etat a dit son espoir de voir les jeunes en question « se rendre utiles et efficaces pour se faire recruter à l’issue de la période d’insertion, ou alors qu’ils sauront voler de leurs propres ailes dans l’auto-emploi».

Par ailleurs, le président béninois a annoncé l’augmentation de l’enveloppe destinée aux microcrédits consentis aux femmes. De 6 milliards FCFA, elle passe à 10 milliards de francs CFA, a affirmé Patrice Talon, ajoutant que pareille augmentation vient renforcer un programme social important pour les couches défavorisées et pour l’autonomisation des femmes.

Evoquant les progrès réalisés dans les secteurs de l’électricité, de l’eau, de la santé, de l’éducation, de l’Etat civil, des routes et du football, Patrice Talon a invité ses compatriotes à soutenir son programme de développement.

« Notre processus de développement a besoin de la conjonction des énergies et des ambitions de tous. Il nécessite que parfois, face à l’âpreté des défis, nous allions plus vite que d’ordinaire », a-t-il indiqué.

« C’est pourquoi depuis trois ans (…), la dynamique que j’ai imprimée à l’action publique veut que nous fassions preuve de beaucoup plus d’effort et d’ambition que par le passé », a souligné Patrice Talon.

Fête de l’indépendance du Bénin : Cotonou se fait belle

Cotonou, la capitale économique du Bénin, donne l’impression d’un vaste chantier, à 72h de la célébration du 59e anniversaire du pays prévu le 1er août prochain.Dans les rues et carrefours  où flotte au vent le drapeau national, des techniciens et ouvriers s’emploient aux derniers réglages en vue du jour J.  C’est ainsi qu’à la place de l’Etoile Rouge, lieu du traditionnel défilé militaire, une dizaine d’ouvriers munis de pinceaux et de pots de peinture sont en train de badigeonner le trottoir en rouge et blanc.

Appréciant cette débauche d’énergie visant à donner un cachet spécial à la fête de l’indépendance, John Landjohou, un passant, déclare : « J’ai pu constater comme de nombreux Cotonois que les caniveaux sont curés, les drapeaux sont hissés sur quelques poteaux et au niveau de certains carrefours, on peut aisément apercevoir des affiches géantes des chantiers enclenchés par le gouvernement. Je sens qu’on va passer une belle fête de l’indépendance ».

Non loin de la Place de l’Etoile Rouge, des fers et métaux lourds jonchent le sol. Ils vont servir à ériger l’estrade officielle où se tiendront les autorités politico-administratives pour suivre le défilé militaire.

Concernant le défilé, considéré comme le clou des manifestations de la fête de l’indépendance, les entrainements ont démarré depuis la mi-juillet. Ils portent sur des exercices faits simultanément par les différents corps de l’Armée de terre, de la Gendarmerie nationale, de la Marine, des Forces aériennes et navales ainsi que de la Police républicaine.

Toutefois, les différents bataillons peuvent s’entraîner séparément « les lundis, mercredis et vendredis », a fait savoir le chef d’Etat-major de l’Armée de terre, Fructueux Gbaguidi.

Prévu en 90 minutes, le défilé sera uniquement militaire et se fera sans troupe étrangère, a-t-il précisé, avant de lancer cette promesse : « nous réservons les meilleures choses pour 2020 dans le cadre du 60e anniversaire de l’indépendance du Bénin ».

Départ des premiers pèlerins béninois pour le hajj

Le premier vol des pèlerins béninois à la Mecque s’est envolé, samedi de l’Aéroport International Bernadin Cardinal Gantin de Cotonou, en direction de Djeddah (Arabie Saoudite) avec à son bord 284 personnes.Avant leur départ, les pèlerins ont été logés sur un site aménagé par le gouvernement pour réduire le calvaire auquel ils sont soumis chaque année et leur assurer un meilleur confort de voyage. Ce site comporte un hall Hommes de 200 places, un hall femmes de 150 places, des lots de toilettes pour hommes et pour femmes et une grande cour entièrement pavée.

Au total, huit vols sont prévus pour convoyer 3000 pèlerins béninois à la Mecque.

Une banque marocaine offre des infrastructures scolaires au Bénin

Une banque marocaine a offert des salles de classe entièrement équipées en table-bancs à une école primaire publique de Cotonou, la capitale béninoise pour « améliorer de façon significative la qualité et l’accès à l’éducation de base ».Un communiqué de presse transmis à APA rapporte que la Banque Atlantique, filiale du groupe Banque centrale populaire (BCP) du Maroc a inauguré début  juillet dernier, «un bâtiment de trois salles de classe entièrement équipées en table-bancs et chaises au sein de l’école primaire publique Ahossougbéta de Togba, dans la Commune d’Abomey-Calavi »  à Cotonou.

Ce projet  qui résulte d’une convention signée le 28 décembre 2018 avec la Mairie d’Abomey-Calavi, vise également à faciliter la scolarisation d’un nombre croissant d’enfants issus de familles défavorisées de cette commune de Cotonou.

« C’est un honneur pour l’institution que je dirige de pouvoir contribuer à l’éducation et à l’épanouissement des enfants dans un cadre agréable et épanoui», a indiqué Mme Khady Hanne Boye, Directeur général de cette banque présente dans les huit pays de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) que sont  le Bénin, le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire, la Guinée-Bissau, le Mali, le Niger, le Sénégal et le Togo.

Bénin : hausse du trafic au Port autonome de Cotonou

Le Port autonome de Cotonou (Pac) a, pour la troisième fois consécutive, enregistré une hausse d’environ 6 millions de tonnes de son trafic au premier semestre de 2019.Dans un communiqué, l’administration portuaire note que grâce à ses activités, elle contribue à 90% aux échanges commerciaux et jusqu’à 60% au Produit intérieur brut du Bénin. Le Pac contribue aussi entre 80% et 85% aux recettes douanières et entre 45 et 50% aux recettes fiscales.

Cette performance s’explique par les trafics de vrac solide qui a presque doublé, de conteneurs (25 mille tonnes additionnelles comparé à mai 2019) et dans une moindre mesure de vrac liquide (+10.834 tonnes) ».

Ces chiffres comparés à ceux du mois de juin 2018 montrent une forte croissance de 39%. Mieux, « le tonnage global à l’import (transbordement inclus) sur la période cumulée fait près de 5 millions de Tonnes, soit 48% du budget import 2019 ».

Le Port autonome de Cotonou a enregistré, en matière de trafic export, 178.887 tonnes, soit une diminution de 2% par rapport à mai 2019.

Toutefois, on note une progression de 16% avec 782.322 tonnes à mi-parcours de 2019, après accumulation du trafic. Une progression qui représente 55% du budget export 2019, contrairement aux 672.458 tonnes en 2018.

Selon l’administration portuaire, ces volumes se justifient par les exportations de coton, de cajou et de bois.

Ouattara persuadé des élections apaisées dans les pays de l’UEMOA en 2020

Le président ivoirien Alassane Ouattara s’est dit vendredi à Abidjan «persuadé» que les élections prévues en 2020 dans les pays de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) se tiendront dans un climat apaisé.« Je suis persuadé que les échéances électorales prévues en 2020 dans notre espace se tiendront dans un climat apaisé », a dit M. Ouattara dans une allocution d’ouverture de la 21è session ordinaire de la conférence des chefs d’État et de gouvernement de l’UEMOA dont il est le président en exercice.

Ces assises se sont ouvertes en présence de sept chefs d’État sur huit que compte cette organisation. Se félicitant des bonnes performances économiques enregistrées par l’Union, M. Ouattara a appelé les États membres de la sous-région à respecter « les critères de convergence ».

« La croissance économique de l’Union s’est établit à 6,6% en 2018 comme l’an dernier », s’est par ailleurs,  satisfait le président ivoirien, assurant que les perspectives sont bonnes pour les années à venir.

«Des avancées notables sont à relever dans la mise en œuvre des réformes communautaires», a poursuivi M. Ouattara appelant à «un accroissement de la coopération sécuritaire» entre les États de l’UEMOA.

Auparavant, Romuald Badagni, le président du Conseil des ministres statutaires de l’UEMOA, s’est félicité pour sa part,  du dynamisme de l’activité économique au sein de l’Union, indiquant que le «défi majeur demeure la convergence de notre économie».

Cette 21è conférence des chefs d’État et de gouvernement de l’UEMOA s’est ouverte en présence des présidents Alassane Ouattara (Côte d’Ivoire), Macky Sall (Sénégal), Roch Christian Kaboré (Burkina Faso), Ibrahim Boubacar Kéïta (Mali), Faure Gnassingbé (Togo),  Patrice Talon (Bénin), Mahamadou Issoufou (Niger) et du premier ministre Bissau-guinéenn Aristide Gomes.

Can 2019: Les Lions du Sénégal brise le signe indien

L’équipe du Sénégal est qualifiée pour la demi-finale avec sa victoire conte le Benin (1-0). C’est la première fois depuis 13 ans.

A ce stade de la compétition, les Lions de la Teranga veulent tout donner. Ils ont franchi les quarts de finale en dominant les Ecureuils du Benin sur un score de 1-0. Les Lions du Sénégal sont qualifiés pour le dernier carré de la Coupe d’Afrique des Nations pour la première fois depuis 13 ans (la dernière, c’était en Egypte, en 2006).

Le Sénégal connaîtra son adversaire en demi-finale à l’issue du match entre Madagascar et la Tunisie, ce jourà 19 heures.

 

La première mi-temps du match Sénégal-Benin n’augurait rien de bon. Les deux équipes ne se sont pas procuré beaucoup d’occasions.

 

Les Lions du Sénégal avaient le contrôle du ballon sans parvenir à trouver les filets. Les Béninois ont misé sur l’aspect défensif. Il faudra attendre la fin de la première période pour voir les premières occasions nettes.

 

En seconde période, les Lions du Sénégal ont failli se faire surprendre à deux reprises par les Béninois. Le portier Alfred Gomis était sur le qui-vive.

 

Il faudra attendre la 73e minute pour voir Idrissa Gana Guèye ouvrir la marque.

 

L’ouverture du score par le Sénégal a complètement libéré les Lions d’Aliou Cissé qui se sont rué sur le but béninois.

 

1 but à 0, ce sera le score du match. Les Lions valident ainsi leur ticket pour les demi-finales de la Coupe d’Afrique des Nations 2019.

Bénin : 50,10% de taux de réussite au Bac 2019 (officiel)

Le taux d’admissibilité à l’examen du Baccalauréat, session de juin 2019, au Bénin est de 50,10%, a annoncé Alphonse da Silva, le Directeur de l’Office du Bac.Après cinq jours de correction des copies, les résultats du baccalauréat sont tombés. Au plan national, le taux d’admissibilité est de 50,10 % contrairement à l’année dernière où il se situait à 33,43 %, a informé, hier soir, Alphonse da Silva, le Directeur de l’Office du Bac.

Depuis 1973, le taux de réussite à l’examen du baccalauréat au Bénin n’avait atteint ce pourcentage. Selon le Directeur de l’Office du Bac, les résultats de cette année traduisent « la place que le gouvernement accorde au secteur de l’éducation. Cela a favorisé une année scolaire sans grève. C’est également une performance des candidats, de leurs parents et du corps enseignant qui ont tous compris l’enjeu de la relance de ce secteur vital pour le développement ».

La presse béninoise honore les Écureuils

Les journaux béninois, parus ce jeudi, rendent un vibrant hommage aux Écureuils du Bénin qui, malgré leur élimination en quarts de finale de la Coupe d’Afrique des Nations par le Sénégal (1-0), ont hissé haut le drapeau national.La Nation soutient que « le Bénin sort par la grande porte ». Selon le quotidien national, les coéquipiers de Stéphane Sessegnon ont longtemps résisté aux Lions avant de céder en seconde mi-temps sur un but d’Idrissa Gana Guèye (70ème mn).

Pour L’Evènement Précis, « les Écureuils quittent la Can dans la gloire ». Si les poulains du sélectionneur Michel Dussuyer n’ont pas poursuivi l’aventure, c’est parce que « le Sénégal a tenu son rang », analyse ce journal.

De son côté, Fraternité indique que la « défaite des Écureuils (est) honorable », non sans ajouter qu’ « ils ont réussi leur participation » à la grand-messe du football continental.

Le Leader du Jour rapporte le message d’encouragement que le président de la République Patrice Talon a adressé à l’équipe nationale : « Vous êtes tombés les armes à la main. Vous avez été héroïques et vous avez révélé un peu plus le Bénin. Fier de vous les garçons ».

Can 2019-Sénégal/Benin: les quarts de final sont lancés

Les quarts de finale de la Coupe d’Afrique des nations (Can 2019) démarrent cet après-midi avec la rencontre Sénégal Vs Bénin, à 16 heures.

Les Écureuils entendent continuer leur rêve de Can en freinant la progression des Lions de la Téranga, au Caire, en Égypte.

Les Écureuils ont contre toute attente éliminé en huitièmes de finale le Maroc, aux tirs au but alors que les Lions du Sénégal s’étaient imposés face aux «Cranes» de l’Ouganda 1-0.

Pour ce premier match des quarts de finale, les hommes de Michel Dussuyer espèrent créer une fois encore la surprise en faisant sortir plus tôt que prévu un autre favori de la Can 2019.

Avec le début des quarts de finale, le VAR (Video Assistance Referee) va faire son entrée pour une première en phase finale de Coupe d’Afrique des nations (Can).

La deuxième rencontre des quarts de finale va opposer les Super Eagles du Nigeria aux Bafana-Bafana d’Afrique du Sud.

Ce match est prévu à 19 heures GMT.

CAN 2019/Football: début, mercredi, des 1/4 de finale avec l’utilisation de la VAR

Les quarts de finale de la 32è Coupe d’Afrique des nations (CAN) de football débutent, ce mercredi, en Egypte avec l’utilisation de l’assistance vidéo à l’arbitrage (VAR).Une technologie expérimentée par la Confédération africaine de football (CAF) lors de la Ligue des champions qui n’a malheureusement, pas édifié tout le monde sur son efficacité.

Pour rappel, la finale retour de cette compétition entre le WAC de Casablanca et l’Espérance sportive de Tunis n’est pas allée à son terme, le 1er juin dernier pour défaillance de la VAR.

Les Marocains s’étant vu refuser un but valable, ont décidé de ne pas poursuivre la partie car l’arbitre gambien Bakary Gassama ne pouvait pas visionner l’action de but parce que la technologie ne fonctionnait pas. Ce qui a créé une polémique avant que la CAF ne décide de faire rejouer la rencontre sur un terrain neutre après la CAN.

Mercredi, Sénégal-Bénin sera donc, le premier match à bénéficier de la VAR dans l’histoire de la CAN pour laquelle la CAF a fait appel au Néerlandais Paulinus Van Boekel et au Français Benoit Millot, deux arbitres européens pour former leurs collègues africains à cette technologie.

Programme des 1/4 de finale en temps universel

Mercredi 10 juillet

Sénégal-Bénin à 16h

Nigeria-Afrique du Sud à 19h

Jeudi 11 juillet

Algérie-Côte d’Ivoire à 16h

Madagascar-Tunisie à 19h

Can : le débat sur la magie vaudou relancé avec l’exploit du Bénin

Le parcours du Bénin en Coupe d’Afrique des nations de football sanctionné par une historique participation en quart de finale, est diversement apprécié par les Béninois. Si certains mettent tout sur la virtuosité et la hargne de la bande à Stéphane Sessegnon, d’autres y voient un coup de pouce mystique, provenant des dieux vaudou, qu’invoquent à toute occasion une bonne partie des Béninois.En attendant le match de quart de finale prévu demain mercredi au Caire contre le Sénégal, la polémique sur d’éventuelles pratiques mystiques en faveur des Ecureuils a surgi sur les réseaux sociaux, au lendemain de la victoire de ces derniers contre le Maroc en huitième de finale. Depuis lors, elle enfle, nourrie par plusieurs internautes qui puisent, en partie, leurs arguments dans la rumeur véhiculée en pleine Can par des joueurs bissau-guinéens.

A en croire ces derniers, des supporters béninois se sont permis avant une rencontre de match de groupe, d’envahir leur hôtel pour leur brandir à la figure des statuettes de jumeaux. Selon les Djurtus, cette pratique aurait permis aux Ecureuils de les neutraliser car le match a fini par un nul blanc 0 à 0.

Pourtant, au Bénin, la tradition enseigne que les statuettes de jumeaux sont source de bonheur. Qu’en est-il si elles sont exhibées devant un adversaire ?   

Les tenants de la thèse mystique convoquent aussi des pratiques très fréquentes dans le football national. Les exemples abondent et beaucoup de pratiquants ont révélé avoir fait usage de pratiques mystiques pour augmenter leurs performances sur le terrain ou permettre à leur équipe de gagner.         

Zamba Raoul, un ancien footballeur devenu entraîneur, raconte qu’avant de jouer un match, son père l’amenait chez un féticheur qui avait le don de le faire briller en marquant le nombre de buts qu’il désirait. A l’en croire, son féticheur avait aussi le pouvoir de confectionner des amulettes appelées « ferme-goal » dont le port assure à n’importe quel gardien de but des cages inviolées durant tout une partie.

Quelques fois, une équipe entière est tenue de suivre les recommandations du féticheur pour éviter la défaite. C’est ainsi que le 3 février dernier lors de la 14ième journée du championnat national de football ligue 1, « les Buffles du Borgou » sont allés rendre visite à leurs homologues de « Dynamo d’Abomey», en escaladant le mur du stade, au lieu de passer par la porte officielle.  Résultat de ce curieux comportement, qui leur aurait permis d’éviter de marcher sur les gris-gris enfouis sous le passage des équipes : 0 à 0, à l’issue du match.

Interrogé sur ces pratiques mystiques, Beaugard Koukpaki, Docteur en histoire des Mentalités, a souligné que les joueurs n’expliquent plus leurs bonnes performances sportives par leur capacité à se surpasser.

« Il existe, a-t-il ajouté, un paramètre qui est celui de la préparation psychologique. Et parmi cette catégorie, on trouve des conduites qui échappent à l’analyse des observateurs non avertis. C’est le cas des rituels précompétitifs et autres pratiques magiques ou occultes ».

Cela explique pourquoi dans de nombreux club béninois, on adopte des pratiques, individuelles ou collectives, en faisant appel, soit à un magicien, soit à un prêtre, a analysé Koukpaki.  

Sabin Loumèdjinon, journaliste sportif, est, pour sa part, loin de croire aux capacités d’une pratique mystique à influer sur un résultat sportif.  « Si les pratiques occultes sont la solution, pourquoi l’Afrique, championne en la matière, ne gagne-t-elle pas la Coupe du monde ?», a-t-il lancé d’un ton goguenard.

Bénin: 60 milliards FCFA de la Bm pour les Services numériques en milieu rural

Les populations des zones rurales au Bénin auront bientôt un accès facile aux solutions numériques grâce à un appui de la Banque mondiale à hauteur de 100 millions de dollars, soit près de 60 milliards FCFA.Dans un communiqué reçu mercredi à APA, la Banque mondiale explique que cet appui vise à améliorer l’accès aux services à haut débit dans les zones rurales et à promouvoir le recours aux solutions numériques pour renforcer l’efficacité de certaines chaînes de valeur, l’inclusion financière et l’accès aux marchés.

A travers cet appui de la Banque mondiale, des millions d’agriculteurs seront impactés. Près de 1,6 million de petits agriculteurs, dont un million de femmes bénéficieront du projet qui aura des effets positifs pour les 560 000 personnes travaillant dans quatre filières agricoles, à savoir le riz, le maïs, le karité et les légumes.

L’objectif est d’améliorer l’accès des petits producteurs aux informations, aux services financiers et aux marchés et, ce faisant, d’accroître la productivité et les volumes de vente et réduire les pertes après récolte.

Le projet aidera par ailleurs le Bénin à améliorer la connectivité et l’accès aux services numériques dans les zones rurales, en renforçant le réseau en fibre optique de la ville de Parakou et en densifiant les infrastructures connexes dans et autour de Parakou.

Le projet prévoit également de favoriser la réhabilitation d’environ 600 kilomètres de pistes rurales et d’assurer l’entretien de 2 400 kilomètres de routes sur une période de quatre ans dans la principale zone de production concernée.

Can de foot : les bonnes affaires de la fan zone du stade de Cotonou

Transformée en fan zone pour les besoins de la 32-ème Coupe d’Afrique des nations de football, l’Esplanade du Stade de l’amitié de Cotonou refuse toujours du monde aux premières heures de l’après-midi. Un record d’affluence noté depuis le vendredi 21 juin, date à laquelle a débuté cette compétition organisée en Egypte.Des multitudes de chaises enserrant des tables surmontées de parasols font face à un écran géant qui happe le regard des dizaines de spectateurs venus suivre en plein air les matchs de la Can.  

« Chaque moment de compétition est une opportunité pour se faire de bonnes affaires. Depuis le début de la CAN, nous faisons toujours le plein de clients si bien que certains sont obligés même de rester debout pour suivre les matchs,  faute de chaise », confie, sous le couvert de l’anonymat, le gérant de la fan zone, initiée par une société de jeux de hasard.  

En habitué des lieux, Frank D. est venu ce lundi très tôt pour avoir une bonne place et siroter avec des amis sa boisson, tout en regardant le match opposant son équipe favorite les Palancas Negras d’Angola aux Aigles de Carthage de la Tunisie. L’âpreté des rencontres, ravivée par les chaudes discussions avec ses amis et les autres spectateurs ont poussé le jeune homme à boycotter la télévision familiale pour la fan zone dont il apprécier le «melting pot» que constitue ses habitués.

« L’ambiance ici est celui du stade. On regarde les matchs ensemble, on fait des commentaires, on crie sur les joueurs,  même s’ils ne nous entendent pas et on partage un moment unique qu’on ne pourrait pas vivre si on était chacun dans son salon », lance d’un air excité Frank avant d’ajouter d’un clignement de l’œil : «Et puis, il y a à boire ». La remarque est suivie d’une longue gorgée de boisson.

Mais à peine posée la bouteille, il sursaute en voyant l’arbitre du match désigner le point de pénalty contre l’Angola. Douché par la décision de l’homme en noir, il regarde d’un œil désespéré le capitaine tunisien Msakni transformé victorieusement le coup de pied de réparation.

Faisant contre mauvaise fortune bon cœur, Frank soutenu par ses amis continue d’encourager son équipe et c’est par des cris stridents que la bande de copains saluera l’égalisation de l’Angola, obtenue de haute lutte par Djelma à la73-ème mn. Le score en restera là, au grand soulagement de Frank qui espère qu’au prochain match les Antilopes noires vont terrasser à coups de corne leurs adversaires.      

Couvant d’un air ravi l’ambiance bon enfant de l’assistance, le gérant reconnait l’opportunité de l’initiative prise par ses employeurs. Imaginatifs, ces derniers proposent, à côté des rafraîchissements et autres friandises vendus au public,  un jeu dénommé « Paris Foot » et qui offre aux éventuels parieurs la possibilité de miser d’ici le 22 juin, jour de la finale, sur les différents matchs de la 32éme Can.

Sans doute gagné par l’euphorie du public, il fait cette confidence : « dimanche dernier, avec le match du Sénégal contre la Tanzanie (2-0), nous avons fait une recette de plus de 200.000 FCFA ». Puis, dans un triomphal sourire, il ajoute :  « Imaginez qu’on fasse un tel chiffre d’affaires chaque jour ! C’est bon pour les affaires ! ». 

Qu’en sera-t-il lors du prochain match des Écureuils du Bénin, l’équipe du pays ? A coup sûr la fan zone devrait battre des records de recettes, surtout en cas de victoire des Béninois….

Les multiples messages du bonnet béninois

Si dans beaucoup de pays africains le port du bonnet est un signe d’élégance voire d’appartenance religieuse ou confrérique, comme au Sénégal, il en est autrement du Bénin où le couvre-chef permet à son propriétaire de dialoguer avec la communauté.Dénommé ‘’Gobi », le bonnet béninois a la particularité d’être conique pour bien épouser la tête et surtout d’avoir un bout effilé qui, telle une languette, peut être rabattu suivant les circonstances. Et pas n’importe comment dans la mesure où le message à transmettre dépend de la position du bout du bonnet.

Ce faisant, il complète souvent la tenue traditionnelle du ‘’Boomba » ou du ‘’Djarabou » qu’on arbore à l’occasion des mariages, des anniversaire, des cérémonies de remise de dot ou de diplômes.

Orienté vers l’avant sur le front, derrière sur la nuque, à gauche ou à droite, le bout du ‘‘Gobi » parle en renseignant sur la position sociale de son propriétaire et sur ses humeurs du moment.

Ce langage via le couvre-chef remonte aux temps anciens car à l’entrée de Porto-Novo, capitale politique du Bénin, on tombe infailliblement sur la statue du Roi Toffa 1er (1874 à 1908), trônant fièrement avec son ‘’Gobi » rabattu vers la gauche. La manière dont le monarque porte son couvre-chef symbolise, selon les historiens, la noblesse qui le caractérisait.

Ce que confirme Charles Lignan, journaliste, Docteur en sociolinguistique, auteur d’un essai sur le port du bonnet traditionnel béninois. L’on ne peut, souligne ce dernier, enfiler le ‘’Gobi » comme un objet ordinaire ou de plaisanterie.

‘’C’est plutôt un complément vestimentaire qui appuie le besoin de communiquer », affirme Ligan dont l’ouvrage est intitulé « Le couvre-chef à Porto-Novo. Le +Gobi+ : sens et significations ».

Ainsi, à en croire Charles Lignan, celui qui rabat le bout de son bonnet à gauche « exige respect ou privilège ». Et pour cause, ajoute-t-il «Le cœur humain se situe à gauche et le cœur est bien entendu le siège des sentiments. Il est donc normal que le cœur s’exprime aussi à travers le +Gobi+ lorsqu’il est orienté vers la gauche».

Donnant toujours l’exemple des habitants de Porto-Novo dont il connait bien les us et coutumes, Lignan renseigne que lorsque le ‘’Gobi », différemment de celui du Roi Toffa, est rabattu à droite il exprime la beauté et la classe de son porteur qui est alors pris pour quelqu’un qui est à la page.

« C’est une position courante adoptée à l’occasion des réjouissances et qui traduit la joie de vivre », selon le journaliste-écrivain.

Autre lieu au Bénin, autres interprétations données à l’orientation du ‘’Gobi ». Chez les Goun ou Yoruba (Sud-est du Bénin), le bout du couvre-chef ramené sur le front exprime ‘’la volonté d’aller de l’avant, l’assurance et l’avancement », renseigne Charles Lignan. « Celui, dit-il, que vous croisez dans la rue avec un chapeau pointé vers l’avant parallèlement aux yeux, va soit à une rencontre où un différend l’oppose à d’autres, soit à une table de négociation ». Sans doute, avec l’assurance de venir à bout du problème qu’il va affronter…

Par contre plus tranché, voire plus provocateur est celui qui rabat son ‘’Gobi » de l’arrière, sur la nuque. Une telle personne se moque des commentaires de ses détracteurs et dit à ceux d’entre eux sachant décortiquer son message : « les chiens aboient, la caravane passe ».

En réalité, explique Farouk Osséni, un revendeur de ‘’Gobi », « tout dépend de la cérémonie à laquelle vous comptez assister » avec votre couvre-chef.

Selon lui, le fait de le porter orienté vers l’avant sur le front signifie ‘’Je m’en f… » ou ‘’je n’ai pas de problème avec personne ». Pointé vers l’arrière, cela veut dire : ‘’Parlez seulement (vous ne pouvez rien contre moi !) ». C’est cette attitude blasée qu’on trouve un peu à l’occasion chez les membres de l’ethnie Goun.

Chez les autres Yoruba qui ne sont pas du Sud-est du Bénin, on note quelques variations dans l’interprétation du message véhiculé par le ‘’Gobi » : lorsqu’il est rabattu sur le côté gauche, il indique que son porteur baigne dans la tristesse ou est affligé d’un malheur. Et si le bout du couvre-chef est ramené du côté droit, il signifie ‘’Tais-toi », invitant au silence le vis-à-vis du porteur du ‘’Gobi ».

Pour l’historien Léon Bio Bigou, les Baatonou, une ethnie du Nord-Bénin, font une toute autre interprétation des orientations du ‘’Gobi ». « Tournée vers la droite, le ‘’Gobi » veut signifier que la personne est orpheline de père. Du côté gauche, ça veut dire orphelin de mère. Et, lorsque l’intéressé atteint un niveau donné, c’est-à-dire une certaine maturité sociale, et que ses parents sont vivants, en principe, son ‘‘Gobi » devrait être orienté vers le haut », explique le professeur Léon Bio Bigou.

Enfin, une fois devenu chef, le Baatonou peut tourner le bout de son couvre-chef vers l’arrière, histoire de signifier à son entourage qu’il est au sommet et n’a plus rien à prouver, ajoute l’historien non sans lancer cet avertissement aux tricheurs : « lorsque vous donnez une position (à votre ‘’Gobi ») que vous ne méritez pas, on vous ramène à l’ordre en vous disant de changer la position ». On se connait chez les Baatonou…

Dans tous les cas, résume le sociologue Dodji Amouzouvi, le port du ‘‘Gobi » a deux fonctions principales : « Premièrement, il vous identifie et dit qui vous êtes. Deuxièmement, il renseigne sur votre position sociale, c’est-à-dire si vous êtes un magnat de la société (un homme bien en vue) ou si vous êtes un farouche (un marginal) ».

Et les jeunes d’aujourd’hui dans tout ça ? A l’instar de Frank Dannoumé qui s’est coiffé d’un ‘’Gobi » pour se rendre à un mariage, beaucoup sont fans du couvre-chef mais ignorent les messages qu’il peut véhiculer. « Moi je n’ai aucune idée du sens intrinsèque du ‘’Gobi ». Je vois les gens le porter, ça m’a plu et j’ai commencé à le porter », confesse Frank, pourtant originaire de Porto-Novo, l’un des berceaux du ‘’Gobi ».

Il faut sans doute chercher cette désacralisation du ‘’Gobi » dans sa vente tous azimuts qui en a fait un produit commercial. Brodeur à Porto- Novo depuis bientôt 20 ans, Mathieu Dossou, la cinquantaine, en propose de toutes les sortes et à tous les prix.

Le sens des affaires en bandoulière, Mathieu vend des ‘’Gobi » coûtant 1000 à 1500 FCFA, mais aussi … 100.000 FCFA. Libre à l’acquéreur de choisir, suivant l’épaisseur de sa bourse, le couvre-chef susceptible de taper à l’œil de ses vis-à-vis. Par sa prestance, surtout, et non ses messages dont les jeunes béninois ignorent de plus en plus la manière de les formuler.

Libre circulation : le Bénin, meilleur élève de la Cedeao (Rapport)

Le Bénin est le seul pays de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) à respecter le Protocole sur la libre circulation des personnes et des biens, selon un rapport de la Task Force sur le schéma de la libéralisation des échanges de la CEDEAO.Le rapport a été transmis samedi au président Burkinabé, Marc Christian Kaboré, désigné par ses pairs pour le suivi de la mise en œuvre du Protocole sur la libre circulation des biens et des personnes et sur le droit de résidence et d’établissement.

Selon le Général Salou Djibo, président de la Task Force, des missions inopinées de plaidoyer et de monitoring ont été entreprises par la commission dans l’ensemble des 15 pays membres de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao). « Au niveau du Bénin, on a constaté que les corridors et les frontières sont fluides. Mais dans les autres Etats, les perceptions illicites continuent », a expliqué le général Djibo, affirmant que les conclusions dudit rapport interpellent les Etats quant au respect de leurs engagements.

Affrontements entre militaires et manifestants au centre du Bénin

Deux localités du centre du Bénin, Tchaourou, la ville natale de l’ancien chef d’Etat béninois, Boni Yayi, et Savé, sont depuis jeudi soir le théâtre de violentes échauffourées entre des éléments de l’armée et plusieurs individus armés de gourdins et d’armes artisanales.Selon le Colonel Spéro Gouchola, conseiller technique du ministre de l‘intérieur reçu sur la chaine de service publique, des « individus drogués ont pris d’assaut la route inter-Etat Cotonou- Parakou, empêchant la circulation avec des pneus incendiés ».

Le bilan fait état de nombreux dégâts matériels : des maisons brulées, des boutiques incendiées, le commissariat de Police de Tchaourou incendié et de nombreux véhicules vandalisés. On dénombre également près d’une trentaine d’agents de sécurités blessés.

A l’origine des manifestations, l’interpellation d’un supposé meneur de troubles à l’ordre public le jour du scrutin législatif du 28 avril dernier dans la localité de Tchaourou. Suite à cette interpellation par la Police, les populations se sont soulevées pour exprimer leur mécontentement et réclamer la libération de leur cohabitant.

Selon un communiqué du ministre de l’intérieur et de la sécurité publique, Sacca Lafia, parvenu à APA, la situation serait sous contrôle à Savè et Tchaorou. Et « le gouvernement s’emploie à garantir la sécurité et la libre circulation des personnes et des biens » dans cette partie du Bénin.

Bénin : vers la onstruction de quatre centrales solaires photovoltaïques

Le gouvernement béninois a décidé, jeudi en Conseil des ministres, de construire quatre centrales solaires photovoltaïques d’une puissance totale de 50 MW dans quatre communes du Bénin, à savoir Bohicon, Parakou, Djougou et Natitingou.Selon le communiqué du Conseil des ministres, « ce projet s’exécute en application du Plan Directeur du secteur de l’Energie mis en place par le gouvernement et intervient dans le cadre du Programme Millenium Challenge Account II ». Ledit projet, poursuit notre source, sera exécuté en mode Partenariat Public-Privé et va non seulement permettre de renforcer l’offre énergétique des localités concernées, mais aussi améliorer considérablement les services aux populations.

Les quatre centrales solaires photovoltaïques sont d’une puissance totale de 50 MW et sont réparties comme suit : Bohicon (15 MW), Parakou (15 MW), Djougou (10 MW) et Natitingou (10 MW).

Par ailleurs, le gouvernement a autorisé « la mise en place d’une commission ad hoc pour conduire le processus de sélection des producteurs indépendants d’électricité ».

Lutte contre les inondations : la Banque Mondiale accorde 57 milliards F CFA au Bénin

La Banque Mondiale, par l’intermédiaire de l’Association internationale de développement, l’une de ses trois filiales, a octroyé au Bénin un financement de 100 millions de dollars, soit 57 milliards F CFA afin de lutter efficacement contre les inondations dans la capitale économique Cotonou, a appris APA ce jeudi.«Le Conseil des administrateurs de la Banque Mondiale a approuvé un crédit de l’Association internationale de développement (Ida) d’un montant de 100 millions de dollars afin de soutenir les efforts entrepris par le Bénin pour réduire les risques d’inondation dans un certain nombre de zones de la ville de Cotonou et renforcer la gestion et les capacités municipales en matière de résilience urbaine », informe un communiqué de la Banque Mondiale daté du 23 mai 2019.

Cet appui financier vise, selon l’institution financière, à accompagner le Projet de gestion des eaux pluviales et de résilience urbaine dont l’objectif principal est d’améliorer les conditions de vie des habitants de Cotonou en réduisant leur exposition et leur vulnérabilité aux risques d’inondation ainsi qu’à l’appauvrissement qui en découle.

Dans le cadre de ce projet, il est notamment prévu la construction de 28,07 km de collecteurs, de 7,27 km de matelas-gabions pour protéger les berges, ainsi que la remise en état de trois bassins de rétention d’un volume de stockage de 431.698 m3.

Le Bénin, avec la réalisation de ces infrastructures, espère épargner 168.000 personnes des conséquences des inondations périodiques et de la propagation des maladies à transmission vectorielle comme le paludisme.

De l’avis de Katrina Sharkey, la Représentante résidente de la Banque Mondiale au Bénin, « les inondations sont un fléau récurrent à Cotonou et causent des dommages importants à la population. Ce projet vient renforcer les actions déjà entreprises par la Banque Mondiale pour limiter les problèmes causés par les eaux pluviales dans cette ville».

Le Béninois Romuald Wadagni primé meilleur ministre africain des Finances

Les lauréats de l’édition 2019 des Trophées African Banker ont été annoncés lors d’un dîner de gala, à Malabo, la capitale de la Guinée équatoriale avec le Béninois Romuald Wadagni primé meilleur ministre africain des Finances.Les Trophées, qui ont lieu chaque année en marge des Assemblées annuelles de la Banque africaine de développement (BAD) et du Fonds africain de développement (FAD), se sont progressivement imposés comme les Oscars de la banque africaine et rendent hommage à l’excellence dans les services bancaires et financiers sur le continent africain.

Le Béninois Romuald Wadagni a été élu Ministre des Finances de l’année. Il est parvenu à améliorer considérablement les indicateurs macro-économiques du Bénin et a entrepris des réformes structurelles de l’économie.

Aucune région n’a dominé les Trophées cette année, mais les organisateurs ont appelé à davantage d’inclusion dans le secteur bancaire, au niveau de la représentation des femmes dans les équipes de direction des banques, ainsi que dans le domaine de l’octroi de prêts aux petites et moyennes entreprises.

Cet appel a été repris par les deux principaux partenaires des Trophées, le Fonds africain de garantie et Bank of Industry, qui ont tous deux créé plusieurs instruments et mécanismes de crédit novateurs destinés au secteur des Petites et moyennes entreprises (PME).

Les deux principaux trophées sont revenus à des institutions de financement du développement. Afreximbank a été nommée Banque africaine de l’année tandis que le président de la Banque de commerce et de développement, l’Éthiopien Admassu Tadesse, a reçu le titre de Banquier africain de l’année.

La Banque de commerce et de développement a multiplié par cinq la taille de son portefeuille depuis qu’Admassu Tadesse a pris les rênes de l’établissement, développant sa présence en Afrique de l’Est et australe, où la banque exerce ses activités.

 De son côté, Afreximbank a lancé plusieurs produits novateurs ces dix-huit derniers mois.

Le Trophée de Carrière exemplaire a été remis au Président directeur général (PDG) de FirstRand Group, le Sud-Africain Sizwe Nxasana. Sous sa direction, la banque a dégagé un taux de croissance annuel de 20 %. Dans son discours, il a insisté sur la nécessité d’investir davantage dans le capital humain pour accélérer la croissance sur le continent.

Le prix African Banker Icon a été décerné à Mitchell Elegbe, fondateur d’Interswitch, le prestataire de services de paiement. On estime que sa société devrait devenir la première société africaine de technologie dont la valeur dépasse 1 milliard $.

Le gouverneur de la Banque centrale d’Égypte, Tarek Amer, a remporté le prix de Gouverneur de l’année, pour avoir su restaurer la confiance dans les marchés égyptiens et pour avoir contribué à faire du pays l’une des économies du monde à la croissance la plus rapide, et l’un des marchés émergents les plus florissants.

Les banques sud-africaines ont dominé les catégories Banque d’investissement et Deals de l’année. Absa a obtenu le prix Banque de l’année. Standard Bank et RMB ont gagné le trophée Deal de l’année – Acquisition, avec l’introduction en Bourse de Vivo Energy.

 Le Deal de l’année dans la catégorie Obligations est revenu à l’euro-obligation de 2,2 milliards d’euros du Sénégal, tandis que le financement de la plateforme flottante de GNL par le Crédit Agricole et TDB au Mozambique, a remporté le prix de Deal de l’année dans les infrastructures.

Ecobank a obtenu le trophée de Banque de détail de l’année ; la banque kényane KCB celui de l’innovation tandis qu’Equity Bank a reçu le prix de Banque socialement responsable. Enfin, la nigériane Bank of Industry a été récompensée pour ses efforts dans le domaine de l’inclusion financière.

Évoquant « les succès remarquables » des banques retenues pour les Trophées 2019, Omar Ben Yedder, éditeur du magazine African Banker a déclaré que « nous suivons le travail du secteur des services financiers depuis de nombreuses années ».

Selon lui, le secteur a affiché d’excellents résultats et l’année 2018 a été prospère pour les banques. « La fintech a été sans aucun doute le secteur le plus dynamique en matière d’investissements et nous n’avons pas encore vu l’impact qu’elle aura dans les années à venir », a-t-il expliqué.

Toutefois, malgré les accomplissements du secteur bancaire, les paroles du lauréat du Trophée du Banquier de l’année, prononcées lors du Forum des investissements en Afrique l’an dernier, résonnent encore : nous devons agir plus vite, à plus grande échelle et utiliser les synergies ».

Pendant longtemps, la Guinée Equatoriale était le pays d’Afrique à la croissance la plus forte, avec des investissements colossaux. Suite à l’effondrement du prix du pétrole, ce pays a décidé de mener des réformes structurelles pour transformer l’économie.

Les Trophées, sous l’égide de la Banque africaine de développement, sont financés par le Fonds africain de garantie (partenaire platine), la Banque de l’Industrie (partenaire or) et Coris Bank (partenaire associé). Cette année, le sponsor local était Banco Nacional de Guinea Ecuatorial, la première banque du pays en termes de bilan et de présence géographique.

Bénin : 219.241 candidats entament l’examen du Certificat d’Etudes Primaires

Les épreuves de l’examen du Certificat d’Etudes Primaires (CEP) ont débuté ce mardi sur toute l’étendue du territoire béninois avec 219.241 candidats dont 102.748 filles répartis dans 764 centres d’examen.Parmi les candidats, il y a 64 sourds-muets, 21 aveugles et 3 personnes à Infirmité motrice d’origine cérébrale, soit un total de 88 candidats à besoins spécifiques. Les épreuves écrites et orales se déroulent du 11 au 14 juin 2019.

Cette année, selon la Direction des Examens et Concours, le taux de participation est en baisse de 1,13 % par rapport à l’année précédente. De l’avis du ministère en charge des Enseignements maternel et primaire, cela est du à l’interdiction formelle faite aux directeurs d’écoles de présenter des candidats autres que ceux régulièrement inscrits dans les classes de cours moyen niveau 2 ainsi que le nombre réduit de candidats libres.

4 organisations africaines s’inquiètent de la situation politique au Bénin

A travers un communiqué de presse conjoint rendu public ce vendredi 7 juin à Dakar, quatre organisations africaines des droits de l’homme se préoccupent de la situation post-électorale au Bénin et surtout des violations des droits de l’homme enregistrées au cours de la période électorale.Selon le communiqué, le Think Tank AfrikaJom Center, le Mouvement burkinabè des droits de l’homme et des peuples (MBDHP), l’Association Nigérienne de défense des Droits de l’Homme (ANDDH) et la Rencontre Africaine pour la Défense des Droits de l’Homme (RADDHO) expriment leurs profondes préoccupations face au silence des Chefs d’Etat, de Gouvernement de la CEDEAO et de l’Union Africaine, suite à la crise sociopolitique persistante que vit en ce moment le Bénin. « Ce silence scandaleux et révoltant donne l’impression que les Africains considèrent cette grave situation comme une banalité pire, qu’ils ont déjà laissé tomber le Bénin », lit-on dans le document.

Ces organisations estiment que, depuis les élections législatives du 28 avril 2019, « l’on a malheureusement assisté à la répression de manifestations pacifiques, ayant occasionné plus d’une dizaine de morts, des dizaines de blessés, en plus de cas d’arrestations et d’emprisonnement de plus de 60 personnes, sans compter les personnes qui sont parties en exil ». 

Elles attirent également l’attention des chefs d’Etat et de Gouvernement africains et de toute la communauté internationale sur la « situation de vulnérabilité de l’ancien Chef d’Etat béninois, M. Thomas Yayi Boni, dont le domicile est encerclé par les forces de Défense et de Sécurité, hypothéquant toute communication libre et un accès régulier à ses proches et à son médecin traitant ». 

Le Think Tank AfrikaJom Center, le MBDHP, l’ANDDH et la RADDHO appellent les Chefs d’Etat et de Gouvernement du continent à œuvrer pour « la restauration d’un climat politique apaisé au Bénin » et invitent Patrice Talon à « respecter les principes de convergence constitutionnelle qui lient le Bénin au Protocole additionnel de la CEDEAO sur la démocratie et la bonne gouvernance de 2001 ». Elles demandent également au Président en exercice de la CEDEAO de « faire respecter les principes de convergence constitutionnelle et démocratique de la sous- région ».

Bénin : 205.733 candidats à l’assaut du BEPC

L’examen du Brevet d’études du premier cycle (BEPC) a démarré ce lundi matin au Bénin, avec la participation de 205.733 candidats répartis dans les 287 centres de composition ouverts dans le pays.Les candidats pour cette session 2019 sont en augmentation de 10,40% par rapport à ceux de 2018 qui étaient au nombre de 186.352.

En procédant au lancement du BEPC au collège d’enseignement général 1 d’Aplahoué, dans le département du Couffo, le ministre de l’Enseignement secondaire, Mahougnon Kakpo, s’est réjoui de ce que l’année scolaire a pu être menée jusqu’à son terme.

« Cela n’est plus arrivé dans notre pays depuis environ douze ans, une année scolaire pleine et entière, studieuse et apaisée », a-t-il dit, soulignant que « cela mérite non seulement d’être rappelé à notre conscience collective mais aussi d’être lu comme l’indice d’une émergence salutaire de notre pays, comme un chemin sans secousse vers des horizons rassurants de stabilité. »

Toutes les dispositions ont été prises pour une organisation parfaite du BEPC, a en outre affirmé le ministre qui a expliqué l’augmentation des candidats par le fait que  «la déscolarisation et la déperdition scolaire ont été cernées ».

Il a loué à ce propos les « efforts inlassables » du Gouvernement, déployés notamment dans la généralisation de l’exonération des frais de scolarité pour les filles du 1er cycle de l’enseignement secondaire général.

Bénin : 655 millions f cfa de subvention aux fédérations sportives

Les acteurs sportifs béninois ont reçu, vendredi à Cotonou, 655 millions f cfa de la part du Gouvernement, au titre de subvention pour le compte de l’année 2019.Cette enveloppe est en hausse de 102 millions f cfa comparativement à celle de 2018 qui était de 553 millions f cfa.

La subvention est répartie entre 31 fédérations sportives et le Comité National Olympique du Bénin (Cnosb) qui reçoit, pour sa part,  sa première subvention d’un montant global de 100 millions f cfa.

La Fédération béninoise de basketball a reçu, quant à elle, 45 millions f cfa et la Fédération de Baseball a reçu un million f cfa.

Cette remise de subvention aux acteurs sportifs est la troisième du genre depuis l’accession au pouvoir du président Patrice Talon.

Discours à la Nation du président Talon : l’opposition parle de « gorges chaudes »

L’opposition béninoise est montée au créneau, mercredi, quelques jours après l’adresse à la Nation du chef de l’Etat, Patrice Talon, pour dénoncer un discours « à la fois rébarbatif, impertinent, inconséquent, inopportun, affligeant et outrageant ».Selon l’opposition réunie au sein des Forces politiques de la résistance, « alors que l’opinion nationale et internationale s’attendait que le Président prenne enfin de la hauteur, pour lire et juger, du haut de l’institution suprême qu’il incarne, la gravité des différents événements inédits, malheureux, tragiques et dramatiques qui ont caractérisé le processus électoral (…),  Patrice Talon s’est permis de se faire des gorges chaudes sur tous ceux qui espèrent  encore en la démocratie béninoise, et continue à jouer de la ruse »

Pour l’opposition, cette sortie médiatique est « une insulte supplémentaire et une provocation à l’intelligence collective » car, la réforme du système partisan défendue par Patrice Talon « aura été un prétexte facile et farfelu pour malhonnêtement se défaire de toute l’opposition et mettre crânement le grappin sur le Bénin, son économie, sa classe politique et sa démocratie ».

C’est pourquoi, pour les Forces politiques de la résistance, il est inconcevable que le chef de l’Etat n’ait fait aucune allusion à la mémorable journée du 28 avril 2019 lors de laquelle, le peuple lui a opposé un rejet historique de plus de 90%. « Un tel comportement s’appelle le déni de réalité », conclut l’opposition, qui « se réserve le droit et l’obligation de réfléchir à une stratégie de lutte conséquente et bien adaptée au mode de violence de l’imposteur ».

Talon salue le nouveau processus électoral au Bénin

Le président béninois Patrice Talon a défendu le nouveau processus électoral mis en œuvre dans son pays à la veille des législatives du 28 avril dernier, soulignant qu’il a permis d’aboutir à «une réforme majeure», souhaitée, selon lui, par tous ses compatriotes.Le processus électoral à l’origine de la 8ème législature est « l’aboutissement d’une réforme majeure, difficile, à la fois souhaitée et redoutée : la réforme du système partisan », a souligné M. Talon, dans une adresse à la nation lundi soir.  

Cette réforme, a-t-il souligné, a été souhaitée par les citoyens, la société civile et les acteurs politiques dans le but de «redonner confiance aux uns et crédibilité aux autres, quant à l’importance de l’impact du système partisan sur la qualité de la gouvernance du pays ».

 « C’est mû par cette conviction que j’ai soutenu l’initiative de la réforme de nos pratiques partisanes et électorales, rassuré qu’à force de persévérance dans l’action, nous parviendrons à des résultats durables », a indiqué le chef de l’Etat avant de condamner les actes de violences notés dans le pays au lendemain du scrutin législatif.

Seuls deux partis de la mouvance présidentielle, l’Union progressiste et le Bloc républicain, ont satisfait aux conditions de participation aux législatives, contrairement à l’opposition dont tous les partis ont été écartés. Ainsi, les 83 députés de cette Assemblée nationale monocolore ont été installés jeudi dernier à Porto-Novo, sous haute surveillance policière.

Ce dispositif s’explique par les affrontements ayant opposé, 24h après la proclamation des résultats, des militants de l’opposition aux forces de l’ordre, dans certains lieux de Cotonou, la capitale économique, notamment aux abords du domicile de l’ex-président Boni Yayi.  

Faisant référence à ces violences, Patrice Talon a affirmé : « ma tristesse est immense et je présente ma profonde compassion aux familles éplorées. Davantage parce que nous avons dû perdre des vies humaines. De même, j’ai une pensée affective pour les agents des Forces de Défense et de Sécurité agressés ou blessés, et je n’oublie pas ceux qui ont perdu des biens de toutes natures. »

Le président Patrice Talon a cependant invité « toute la classe politique à des échanges directs, francs et constructifs au profit de notre bien commun, le Bénin. »

« D’ores et déjà, a-t-il ajouté, je veux ici vous redire, chers compatriotes, ma détermination à bâtir avec vous, notre société dans laquelle la démocratie sera plus que jamais un réel instrument de développement socioéconomique où chacun est libre de ses opinions, mais responsable de ses actes et où les lois sont les mêmes pour tous ».

La presse béninoise décortique le message à la Nation de Patrice Talon

Les journaux béninois, parus ce mardi, traitent essentiellement du message à la Nation du président de la République Patrice Talon, au lendemain de l’installation des députés de la 8ème législature.Selon La Nation, « le président Talon apaise ». En effet, dans les colonnes du quotidien national, le chef de l’Etat « annonce des échanges avec les opposants à son régime dans les prochains jours pour évoquer le Bénin politique ».

Le Matinal en conclut que « Talon tend la main à l’opposition ». Pour sa part, L’Evènement Précis estime qu’il « jette les jalons d’une opposition organisée ».

D’après ce journal, le président de la République du Bénin « a demandé à l’Assemblée nationale de procéder à la relecture de la Charte des partis politiques et du Code électoral ». En outre, il a souhaité que la loi portant sur le statut de l’opposition soit votée afin de créer les meilleures conditions pour sa libre expression.

L’Autre Vision fait savoir que « Patrice Talon (est) soucieux du renforcement de la démocratie ». Pour Le Challenge, Talon a tenu « un discours clair, précis, concis et rassembleur ».

Toutefois, « Talon n’a pas comblé les attentes », souligne Matin Libre, estimant que le chef de l’Etat est resté dans sa logique : celle de mener à bout ses réformes quelles que soient les controverses.

Bénin : le gouvernement renforce la sécurité au Parc de la Pendjari

Le gouvernement béninois a décidé de procéder au renforcement de la sécurité au niveau du Parc animalier de la Pendjari, des mesure prises après l’enlèvement de deux touristes français et la mort du guide touristique, Fiacre Gbédji, le 1er mai dernier.Les nouvelles décisions sont le renforcement du nombre de rangers déployés dans le parc ; la synergie d’actions entre les forces armées béninoises et la centaine de rangers de African Parc Network, la mise en place d’un système d’alerte et d’assistance et d’équipement de tous les véhicules de transport de touristes dans le parc, la mise en place radio de communication et de géo localisation, le renforcement du matériel et des équipements des rangers sur le parc ainsi que le renforcement des renseignements autour du parc.

Ces dispositions, selon le Ministère du tourisme visent à définir les stratégies de prévention et de riposte face aux éventuelles attaques des terroristes dans le parc de la Pendjari. 

Elles ont été communiquées à l’issue d’une séance de travail entre le Ministre du tourisme, Oswald Homéky, celui du cadre de vie, José Tonato et celui en charge de la défense, Fortunet Nouatin ainsi que le haut commandement de l’armée de terre, les eaux et forêts sans oublier des responsables de African Parc Network.

Étendu sur une superficie de près de 4600 km2, avec plus de 7000 visiteurs par an, le parc animalier de la Pendjari est un vaste domaine naturel qui constitue une merveille du patrimoine touristique béninois.