Le nouveau président de l’Assemblée nationale se paie la Une des journaux béninois

La presse béninoise s’intéresse ce lundi à Louis Vlavonou, élu vendredi dernier nouveau président de l’Assemblée nationale.Dans sa manchette, Le Matinal affiche : « 8ième législature-Louis Vlavonou élu président ». Le journal explique que le successeur d’Adrien Houngbédji est connu et va présider aux destinées de l’Assemblée nationale du Bénin durant les quatre prochaines années. 

Matin Libre fait le portrait du nouvel homme fort du Parlement et écrit : « Voici L’homme ». Selon ce quotidien, Louis Vlavonou qui a été élu par 78 voix, devient ainsi, l’une des rares personnalités politiques à avoir atteint, dans son ascension à la tête de l’institution parlementaire, ce niveau de consensus, soit le plébiscite de près de 93% de ses pairs.

A ce sujet, L’Evènement Précis écrit que « Louis Vlavonou (a été) plébiscité au perchoir ». Ce journal met en exergue les vraies raisons de son choix et explique que non seulement il est du parti majoritaire, l’Union progressiste, qui a décroché 47 sièges, mais son expérience parlementaire, soit sa 4ème législature de façon successive, font de lui quelqu’un qui connaît la maison, d’autant que la pertinence de ses réflexions et propositions sur les questions parlementaires et ses efforts à concevoir des textes de lois sont appréciés.

L’Evènement du Jour parle de « fruit du militantisme récompensé ».

Mais La Nation explique « comment Louis Vlavonou a été élu président » et précise qu’il s’agissait d’un scrutin à liste unique et que les deux partis représentés à l’Assemblée nationale ont fait des concessions pour se partager les postes. 

Bénin : Louis Gbéhounou Vlavonou nouveau président de l’Assemblée nationale

Louis Gbéhounou Vlavonou a été élu président de l’Assemblée nationale du Benin, au terme d’un vote où il a été plébiscité par 78 de ses collègues députés sur les 83 que compte l’institution.Un seul député a voté contre Vlavonou qui succède à Me Adrien Houngbédji. Un bulletin nul et trois abstentions ont en outre caractérisé ce vote, organisé vendredi soir au sein de l’hémicycle.

Après ce scrutin organisé par la 8ème législature issue des législatives du 28 avril dernier, d’autres votes ont permis l’élection, au poste de premier vice-président, de Mariama Talata Chabi épouse Zimé Yérima. Elle est là première femme à occuper ce fauteuil depuis l’avènement de la démocratie au Bénin. 

Le deuxième vice-président a été élu en la personne de Robert Gbian qui retrouve un fauteuil qu’il occupait durant la législature précédente.

Le premier questeur est Boniface Yèhouétomè, le 2e questeur André Okounlola. Le premier secrétaire parlementaire est Sofiath Schanou et le deuxième secrétaire parlementaire, Délonix Kogblévi.

Au terme des élections du bureau de l’Assemblée nationale du Bénin,  l’Union progressiste obtient quatre postes et le Bloc républicain 3 postes. Ces deux partis qui composent exclusivement l’assemblée nationale sont tous de la mouvance présidentielle.

Emission de bons assimilables du Trésor : le Bénin récolte 27 milliards F CFA

Pour un appel à soumission pour des bons assimilables du Trésor d’une valeur de 25 milliards F CFA sur le marché financier de l’UEMOA, le Bénin a récolté 27 milliards 700 millions F CFA, soit 110% de la demande initiale.L’opération effectuée jeudi dernier a permis de récolter au total 50 milliards 911 millions F CFA, soit une souscription de 203,64%, dépassant toutes les prévisions. Mais le Bénin a décidé de retenir les 27 milliards 700 millions F CFA.

Pour une valeur nominale de 1.000.000 F CFA à un taux de 5,35% sur une durée de six mois, dont l’échéance est le 14 novembre 2019, 22 soumissionnaires ont misé leurs avoirs dans tous les pays de l’UEMOA, par l’intermédiaire de la Bourse Régionale des Valeurs Mobilière (BRVM).

Une opération réussie pour l’économie béninoise qui, selon le Fonds Monétaire International (FMI), pourrait atteindre en 2019 une croissance économique d’environ 6,7%.

L’installation de la 8e législature en vedette dans la presse béninoise

L’installation de la nouvelle Assemblée nationale du Bénin, dans laquelle ne siègent que des députés des deux parties de la mouvance présidentielle, est le sujet le plus en vue dans les quotidiens béninois parvenus vendredi à APA« Assemblée nationale : La 8ème législature prend son envol », titre Le Matinal, soulignant que les élus de la nation ont été officiellement installés dans leurs nouvelles fonctions, hier jeudi 16 mai au Palais des gouverneurs.

Sous le titre « Sobre, solennelle et sans heurts », Libération note que la cérémonie fut cependant très riche en enseignements.

« Contrairement à ce qu’annonçaient les oiseaux de mauvais augure qui prédisaient le chaos, la cérémonie d’installation des 83 nouveaux députés s’est déroulée dans une ambiance de convivialité et de concorde déjouant ainsi tous les pronostics alarmistes », souligne le journal.

En effet, c’est « dans une paix absolue (que) les députés prennent fonction », a noté Le Potentiel qui montre plusieurs photos de la cérémonie d’installation.

Analysant cette situation, La Nation estime que c’est « une nouvelle ère qui s’ouvre » car la nouvelle configuration du Parlement est l’aboutissement de la réforme du système partisan engagé par le président Patrice Talon.

Sous le titre interrogatif « L’opposition désormais spectatrice ? », Matin Libre note que l’absence de l’opposition au parlement béninois ouvre un boulevard au chef de l’Etat qui va désormais régner en maître. Pour le journal, le débat politique peut maintenant se mener sans les personnalités de l’opposition qui pourtant ont marqué la vie politique du Bénin depuis l’avènement du renouveau démocratique.

Cela fait dire à La Dépêche que la mise en place d’un parlement issu d’élections non inclusives est une « démocratie barricadée ». Le journal considère par ailleurs que les nouveaux élus ne sont pas démocratiquement installés.

De son côté, Le Nouvel Observateur y voit « le coup de grâce pour achever la démocratie».

Bénin : installation des nouveaux députés de l’Assemblée nationale

Les 83 députés de l’Assemblée nationale du Bénin, issus des élections législatives du 28 avril dernier, ont été officiellement installés dans leurs fonctions ce jeudi à Porto-Novo, a constaté APA.Elus pour un mandat de quatre ans, ces députés de la 8e législature ont pris fonction au terme d’une cérémonie présidée par le bureau d’âge de la nouvelle Assemblée nationale, conformément à l’article 6 du règlement intérieur qui stipule que « la première séance de chaque législature est présidée par le doyen d’âge de l’Assemblée nationale, assisté des deux plus jeunes députés, pour remplir le rôle de secrétaire jusqu’à l’élection du bureau ».

Seul point inscrit à l’ordre du jour, l’installation  des députés s’est déroulée suivant ce rituel : le bureau d’âge a d’abord procédé à la communication de la décision de la Cour Constitutionnelle proclamant les résultats définitifs, puis il a cité les noms de tous les députés. Enfin, le bureau d’âge a lu les recours en contestation de l »élection et les décisions de rejet de ces contestations par la Cour Constitutionnelle.

Dans son allocution d’ouverture, le président du bureau d’âge Wallis Zoumarou a rendu un vibrant hommage au peuple béninois qui a traversé, dans la sagesse et dans une clairvoyance appréciable, la période électorale empreinte d’appréhensions, non sans exhorter le gouvernement à continuer les efforts pour éviter la division et la haine.

A la fin de la cérémonie, les députés de la 8ème législature se sont donné rendez-vous ce vendredi pour l’élection des membres du bureau de l’Assemblée nationale.

Porto-Novo était sous haute surveillance de l’armée dont plusieurs de ses véhicules sillonnaient la ville. Aux abords de l’Assemblée nationale, il y avait un impressionnant dispositif sécuritaire, obligeant les véhicules et engins à deux roues à emprunter des voies de contournement pour pouvoir circuler.

L’installation des nouveaux députés à la Une de la presse béninoise

La prestation de serment des députés, ce jeudi au Palais des Gouverneurs des députés de Porto-Novo, pour la nouvelle législature est le sujet le plus en vue dans les quotidiens béninois parvenus à APA.« Les nouveaux députés s’installent ce jour », titre L’Evènement du Jour, notant que les députés de la 8e législature prennent fonction pour un mandat de quatre ans.

C’est « Le Grand Jour », d’après Soleil Levant qui souligne par ailleurs que ces élus issus des élections législatives du 28 avril dernier seront installés lors d’une cérémonie fort simple marquée par un seul discours. Il sera prononcé, renseigne le journal, par le doyen d’âge en vertu des dispositions de l’article 6 du Règlement intérieur de l’Assemblée nationale

Pour sa part, Le Matinal note que c’est « un grand jour à Porto-Novo » car cette installation consacre le nouveau départ politique au Bénin.

Bénin Intelligent voit ainsi « une classe politique plus lisible » et appelle par ailleurs les militants de l’opposition à ne pas s’ériger en obstacle.

Toutefois « l’armée est en alerte », note Le Télégramme, soulignant également que les écoles seront fermées ce jeudi.

Cette situation fait dire à L’Afrique en Marche que Porto-Novo est quadrillé à cause de la « rentrée pour députés mal élus ».

Bénin : Amnesty International s’inquiète de la répression post-électorale

L’ONG Amnesty International a fait part, dans un communiqué reçu mardi à APA, de sa préoccupation face à la proportion prise par les violences post-électorales notées au Bénin et qui ont causé la mort de quatre personnes au cours de manifestations.Amnesty International « a documenté entre le 28 avril, jour des élections législatives, et le 2 mai, la mort par arme à feu, d’au moins quatre personnes composées d’une mère de sept enfants, d’un jeune de 19 ans, et de deux autres hommes », indique le communiqué. 

Poursuivant, l’Organisation non gouvernementale renseigne que « le 2 mai à Kandi (nord), un apprenti soudeur de 19 ans est décédé des suites de ses blessures. La veille, il avait reçu une balle à l’abdomen lors des manifestations dans la même ville.  Parmi les personnes tuées figure également une femme, mère d’un bébé de neuf mois et de six autres enfants dont le plus âgé a 17 ans ». 

Après ce constat, Amnesty International rappelle que « l’usage excessif de la force est contraire à l’exercice du droit de manifester tel que reconnu par la Constitution béninoise et le droit international ».

Par conséquent, la structure de défense des droits de l’Homme fait savoir aux autorités béninoises qu’elles « doivent veiller à ce que des enquêtes approfondies et impartiales soient menées sans délai au sujet des personnes tuées par arme à feu et des blessés. Elles doivent aussi s’abstenir de déployer des militaires dans des opérations de maintien de l’ordre public ».

A Cotonou, la plus grande ville du Bénin, les forces de sécurité ont procédé, selon Amnesty International, à des arrestations arbitraires y compris un blessé grave. Des fouilles systématiques et des interrogatoires de simples passants sont également opérés dans le quartier Cadjehoun où réside l’ancien président Yayi Boni, rapporte l’ONG.

En guise d’illustration, Amnesty International fait noter qu’ « un homme de 35 ans, a été détenu arbitrairement à la prison civile de Cotonou depuis le 8 mai pour attroupement non armé. Il a été blessé le 1er mai et sa main droite amputée, pour avoir tenté de se débarrasser d’une grenade lacrymogène lancée par les forces de l’ordre. Sans prendre part aux manifestations, il se trouvait à Cadjehoun à Cotonou non loin du domicile de l’ancien chef de l’Etat Yayi Boni ».

De l’avis de Samira Daoud, la Directrice régionale adjointe d’Amnesty International pour l’Afrique de l’Ouest et l’Afrique centrale, « en multipliant les obstacles pour la récupération des corps par les familles des victimes, en arrêtant arbitrairement des personnes, y compris un blessé par balle, et en restreignant le passage dans le quartier de résidence d’un ancien président, les autorités béninoises ont fait le choix d’attaquer de front les droits humains plutôt que de les protéger ».

En outre, elle soutient qu’« aucun blessé ne doit faire l’objet  ou de détention alors qu’il est en train de recevoir des soins. Les autorités doivent prendre de toute urgence des mesures pour fournir toute assistance nécessaire aux victimes des violences ».

Une révision de la loi électorale souhaitée par le président de la République Patrice Talon a écarté les partis de l’opposition des élections législatives organisées le 28 avril dernier. Selon les résultats officiels proclamés le 2 mai par la Cour constitutionnelle, l’Union progressiste et le Bloc républicain, deux partis proches du pouvoir, totalisent respectivement 47 et 36 sièges sur les 83 à pourvoir. L’installation des députés au parlement est prévue ce jeudi. 

Avant et après les législatives, des manifestations contre la mise à l’écart des partis de l’opposition se sont tenues. Mais elles ont été réprimées par « les forces de sécurité à coups de gaz lacrymogène, de camions lanceurs d’eau anti-émeute et de tirs à balles réelles », regrette Amnesty International.

Terrorisme et politique se disputent la une des quotidiens burkinabè

Les quotidiens burkinabè de ce mardi évoquent des sujets essentiellement liés à la politique et au terrorisme, notamment, les récentes tueries dans le Centre-nord du pays.L’Observateur Paalga, le plus ancien des quotidiens privés du Burkina Faso, rapporte qu’assassinés dans leur église le dimanche 12 mai 2019 par des individus armés, l’abbé Siméon Yampa et ses cinq compagnons ont tous été inhumés au cimetière de Dablo hier lundi.

A en croire le journal, il y avait une «vive émotion hier au cimetière de Dablo» où l’on a noté la présence des représentants d’autres confessions religieuses, des coutumiers et d’une représentation gouvernementale et régionale.

Dans son ‘’Regard sur l’actualité », L’Observateur Paalga s’exclame : «Religieux tués au Burkina: Pauvre Allah !».

Le sujet est évoqué dans l’éditorial de Aujourd’hui au Faso sous le titre : «Obsèques des 6 suppliciés chrétiens de Dablo : Entre larmes, colère et appel à l’union sacrée».

Selon ce quotidien privé, «horreur, douleur, colère et incompréhension» sont des sentiments qui animent bon nombre de Burkinabè, suite à cette tuerie.

«La foule de protestants, catholiques, musulmans et coutumiers venus dire Adieu aux 6 suppliciés de Dablo était la preuve vivante qu’au Burkina Faso, il n’y a pas de problèmes confessionnels», fait remarquer l’éditorialiste, avant d’ajouter que «disciples de Mohamed, du Christ et des mânes des ancêtres ont toujours vécu en osmose».

Selon lui, «dans ce cimetière de la commune où reposent désormais les 6 martyrs de Dablo, les populations se souviendront qu’ils sont les victimes d’une barbarie  moyenâgeuse, qui plus est gratuite et éperdue».

Le Pays, pour sa part, parle des «Burkinabè révoltés et indignés», avant de mentionner qu’il convient d’«éviter de tomber dans le piège des terroristes».

Dans sa rubrique ‘’Mardi Politique », le même quotidien privé donne la parole à Aziz Dabo, porte-parole de la Nouvelle alliance du Faso (NAFA, opposition), qui déclare: «Il faut travailler à taire les rivalités probables au sein des forces de défense et de sécurité».

Quant au quotidien à capitaux publics Sidwaya, il met en exergue les propos de l’ancien Premier ministre Kadré Désiré Ouédraogo qui estime que «la réconciliation est un comportement».  

Sidwaya renseigne également que le président de l’Assemblée nationale du Burkina Faso, «Alassane Bala Sakandé reçoit le maillet» du Comité interparlementaire du G5-Sahel.

A ce sujet, L’Observateur Paalga titre: «Comité interparlementaire du G5-Sahel: Bala à la présidence».

25ème journée Ligue 1 sénégalaise : duels à distance pour le maintien

La 25ème et avant-dernière journée du championnat d’élite sénégalais se dispute ce dimanche avec comme principal enjeu la lutte pour le maintien à l’issue de la saison qui concerne trois clubs : l’Union Sportive de Gorée, NGB et la Linguère.L’AS Pikine (6ème, 32 pts) accueille l’Union Sportive de Gorée (11ème, 28 pts). Depuis quasiment l’entame de la deuxième moitié du championnat, les Pikinois sont dans le dur avec seulement une victoire lors de leurs dix derniers matchs. En effet, l’AS Pikine a condédé cinq défaites et quatre nuls durant cette période de vaches maigres. Tout le contraire de l’Union Sportive de Gorée qui s’est donnée de l’air en empochant quatre points sur six possibles lors des deux précédentes journées.

NGB (12ème, 28 pts) se mesure à l’AS Douane (5ème, 34 pts). Les Galactiques ont regoûté à la victoire contre Teungueth FC (0-2) lors de la précédente journée. Les hommes de l’ancien international sénégalais Pape Thiaw restaient sur trois défaites et un nul. L’AS Douane est sur une bonne pente avec quatre victoires et un nul lors des cinq derniers matchs.

Le Stade de Mbour (10ème, 30 pts) se frotte à la Linguère (13ème, 23 pts). Les Stadistes n’ont gagné que trois de leurs dix précédents matchs. Quant à la Linguère, elle revit après une série noire de six défaites en sept rencontres. Les Saint-Louisiens ont remporté deux victoires et fait un nul lors des trois précédentes journées.

Génération Foot (1ère, 48 pts) affronte Teungueth FC (3ème, 35 pts). Les Grenats sont invaincus depuis le début de la saison. Sur les dix dernières journées, le club de Déni Biram Ndao (périphérie de Dakar) totalise cinq victoires et cinq nuls. Pour sa part, Teungueth FC voudra à tout prix se remettre dans le sens de la marche après sa défaite face à NGB (0-2) lors de la précédente journée.

Le Ndiambour (7ème, 31 pts) défie le Jaraaf (2ème, 38 pts). Les Lougatois ont enregistré deux nuls et une victoire lors des trois précédentes journées mais il faudra réaliser un excellent match pour battre le Jaraaf dont les huit dernières rencontres se sont soldées par cinq victoires et trois nuls.

Dakar Sacré-Cœur (4ème, 34 pts) reçoit Mbour PC (9ème, 30 pts). Les Sicapois semblent ne plus avoir la recette de la gagne puisque lors des quatre précédentes journées, ils ont été contraints à trois reprises au partage des points et se sont inclinés une fois. De son côté, Mbour Petite Côte connaît plus de réussite. Les Pélicans affichent un bilan de cinq victoires et quatre nuls lors des dix précédentes journées. 

Le Casa Sports (8ème, 30 pts) joue face à la Sonacos (14ème, 14 pts). Les Sudistes sont dans une spirale négative avec trois défaites et deux nuls lors des cinq derniers matchs. Déjà reléguée en division inférieure, la Sonacos n’arrive toujours pas à stopper l’hémorragie. Les Huiliers ont mordu la poussière lors de leurs quatre dernières rencontres.

Le Programme de la 25ème journée :

-Dimanche 12 mai : Génération Foot / Teungueth FC, 16h (stade Djibril Diagne), AS Pikine / US Gorée, 17h (stade Alassane Djigo), Ndiambour / Jaraaf, 17h (stade Alboury Ndiaye), Dakar Sacré-Cœur / Mbour PC, 17h (stade Léopold Sédar Senghor), Casa Sports / Sonacos, 17h (stade Aline Sitoé Diatta), Stade de Mbour / Linguère, 17h (stade Caroline Faye), NGB / AS Douane, 17h (stade Amadou Barry).

Bénin : l’industrie alimentaire a progressé de 12,5% en 2018

L’industrie alimentaire du Bénin a connu une nette progression de 12,5% au titre de l’année 2018, rapporte vendredi le bulletin trimestriel de l’Indice harmonisé de la production industrielle publié par l’Institut national de la statistique et de l’analyse économique (Insae).Cette progression, selon l’Insae, est le reflet de la bonne tenue de l’activité dans la production de sucre (+39,7%), de maïs (+60,2%) et de bières (+24,4%).

Mais, cette embellie s’est vue atténuée par la morosité dans les secteurs de fabrication d’huile raffinée de coton (-2,0%), de boissons non alcoolisées (-4,0%) et d’eau minérale (-10,3%).

Néanmoins, cette bonne performance du secteur de l’industrie alimentaire devrait se poursuivre, d’après l’Institut national de la statistique et de l’analyse économique, avec l’encouragement des promoteurs des industries à utiliser des intrants locaux.

Le bulletin trimestriel de l’Indice harmonisé de la production industrielle de l’Institut national de la statistique et de l’analyse économique (Insae) est publié pour le compte du premier trimestre 2019. Ce bulletin offre des possibilités d’analyse de l’évolution et du développement des activités industrielles au Bénin.

La presse béninoise à fond sur les décisions du Conseil des ministres

Les journaux béninois de ce jeudi s’intéressent principalement aux grandes décisions issues du Conseil des ministres qui s’est réuni la veille avec notamment l’évaluation des dégâts nés des incidents durant les élections législatives du 28 avril dernier.Suite aux actes de vandalisme notés durant les élections législatives, La Nation informe qu’ « un expert (a été) commis pour évaluer l’ampleur des dégâts ». En effet, souligne le quotidien national, des actes de vandalisme et de barbarie ont émaillé ces élections avec entre autres des attaques ciblant des édifices et infrastructures publics ainsi que des installations privées.

C’est pourquoi, explique Nouvelle Expression, « le gouvernement prend ses responsabilités » en demandant une évaluation des dégâts. « Des spécialistes (ont été) sollicités pour dresser la facture », souligne Le Matinal, précisant qu’il s’agit d’«experts qualifiés dans les domaines de l’immobilier, de l’automobile, de l’industrie, de l’audit et des finances ».

L’Evénement du Jour en conclut que « le gouvernement s’engage ainsi à dédommager les victimes » là où La Nation note que « les opérations électorales, dans le cadre des législatives du 28 avril 2019, se sont globalement bien déroulées dans l’ensemble du pays ».

Pour sa part, La Dépêche constate que « le gouvernement a omis les pertes en vies humaines », non sans regretter que l’Etat ne s’intéresse qu’aux dégâts matériels alors qu’il est le garant de la sécurité des personnes et des biens. Cela pousse Point Média à se demander si « les victimes (ne sont pas) oubliées par le gouvernement ? »

De son côté, L’Informateur fait un focus sur le projet de construction du nouveau siège de l’Assemblée nationale. Ce journal indique que « le Conseil des ministres a autorisé la contractualisation avec un Cabinet d’Architecture pour la maîtrise d’œuvre complète du projet de construction ».

Pour Bénin Intelligent, en autorisant la construction d’un nouveau siège pour l’Assemblée nationale, « le gouvernement abandonne l’éléphant blanc de Yayi (Boni, ancien président de la République) » car les travaux de construction de l’ancien siège de l’Assemblée nationale sont entachés de nombreuses irrégularités relevées par un audit.

Bénin : le FMI prévoit une croissance de 6,7% pour 2019

Au terme d’une mission d’évaluation de la quatrième revue du programme au Bénin, le chef de délégation du Fonds monétaire internationale (Fmi), Luc Ayrault, s’est prononcé sur l’état de l’économie béninoise, prévoyant une croissance de 6,7% pour l’année 2019.D’après Luc Ayrault, la mission du Fmi a noté une bonne surprise concernant le déficit public. « Grâce à une très bonne gestion des finances publiques, le déficit a terminé à 4% du Pib en 2018 alors que la mission s’attendait à un déficit beaucoup plus élevé de 4,7% », s’est réjoui le chef de mission.

Cette performance, selon l’expert du Fmi, est liée à une très bonne mobilisation des recettes de la part du gouvernement béninois, de sorte que les revenus et les recettes intérieurs ont été particulièrement forts, ce qui laisse observer une très bonne situation au premier trimestre de l’année 2019. Des résultats qui sont en partie liés à la lutte contre la fraude fiscale, a expliqué le chef de la mission du FMI.

L’autre aspect de la mission, selon Luc Ayrault, est la révision des perspectives économiques. La mission, a-t-il indiqué, a regardé de nouveau les problèmes de croissance et révisé à la hausse, la croissance économique du Bénin pour 2018 et 2019.

Il a ajouté : « La croissance que prévoit la mission pour l’année 2019, est de 6,7%. C’est une croissance élevée tirée par l’activité agricole et l’activité au port de Cotonou ».

Cette forte croissance va se poursuivre sur le long terme, a expliqué Luc Ayrault, selon qui, le potentiel de croissance du Bénin à moyen terme, est très élevé en comparaison à certains pays de l’Afrique subsaharienne.

« Les perspectives de croissance sont fortes et pour s’assurer que ce potentiel se réalise, les discussions avec les autorités béninoises ont porté sur un certain nombre de réformes qu’ils entendent mettre en œuvre, dont en particulier, la continuation de la modernisation de l’agriculture, le soutien à l’industrie et le développement de nouveaux secteurs porteurs tels que le tourisme et l’économie numérique entre autres », a-t-il renseigné.

La prochaine installation des députés au menu des journaux béninois

Les quotidiens béninois parvenus mercredi à APA traitent en majorité de la prochaine installation des nouveaux députés de l’Assemblée nationale.Sous le titre « Après la proclamation des résultats de la cour constitutionnelle : Voici le visage de la 8e législature », L’Evènement Précis publie la photo des 83 députés élus lors du scrutin du 28 avril dernier et dont les noms ont été cités par la Cour Constitutionnelle lors de la proclamation des résultats.

C’est ainsi que La Nation s’intéresse aux « probables successeurs de Adrien Houngbédji » au perchoir de cette 8e législature et « surtout de son président ».

Mais avec les résultats qui créditent l’Union progressiste de 47 sièges et de 36 le Bloc républicain, il ne fait plus l’ombre d’aucun doute, selon le quotidien national, que le prochain président de l’Assemblée nationale sorte du rang des députés progressistes puisque majoritaires.

Affichant de son côté les photos de 6 députés issus des deux blocs, Palmarès note que « voici les députés qui peuvent faire le job ». « S’il est vrai que l’Union Progressiste est majoritaire et donc en droit de briguer le fauteuil présidentiel, des arguments en faveur du principe de l’équilibre régional voudraient que ce soit une personnalité politique du Nord Bénin qui soit élu président de l’Assemblée nationale en corrélation avec l’actuel président de la république qui est du Sud Bénin », a expliqué le quotidien.

Par ailleurs, « Houngbédji parle, valide les élections et s’apprête à installer la 8e législature », selon Le Challenge qui s’intéresse ainsi à la réaction du leader du parti du Renouveau Démocratique. Malgré les tensions postélectorales, le président sortant de l’Assemblée nationale, Adrien Houngbédji, appelle ses militants à la non-violence, a relevé le journal.

Il a par ailleurs réitéré ce même appel à la paix dans l’Evènement Précis et Le Meilleur, invitant notamment ses « militants à être des artisans de la paix »

Ainsi, referme Le Béninois Libéré, « Houngbédji est le roi de la paix ».

Crise postélectorale au Bénin : l’Eglise appelle à préserver la paix

La conférence épiscopale du Bénin a appelé, vendredi à Cotonou, les différentes parties impliquées dans la crise née des législatives du 28 avril 2019 à préserver la paix et l’unité nationale.A travers une déclaration intitulée « Halte à la violence: préservons la paix et l’unité nationale » lue face à la presse, la conférence épiscopale condamne fermement les actes de violence et de vandalisme sous toutes leurs formes.

« L’atmosphère délétère dans laquelle se sont déroulées les élections législatives du 28 avril 2019, les incidents et la violence qui ont émaillé par endroit le scrutin, la faible participation de la population et les inimaginables scènes de violence du 1er mai 2019 à Cotonou avec leur lot de victimes nous préoccupent à un haut point », affirment les Evêques béninois.

Selon eux, «la psychose gagne le cœur des Béninois si fiers de leur pays connu sur le plan international comme un havre de paix et modèle de démocratie en Afrique ».

Au regard de cette situation, la conférence épiscopale témoigne sa compassion aux victimes des divers actes de violence perpétrés, réitère son appel à s’abstenir de toutes formes de violence et invite « les leaders politiques à renouer le fil du dialogue pour la préservation de la paix sociale et de l’unité nationale, gage du développement harmonieux du Bénin. »

Aussi, les Evêques « offrent-ils leur service pour la médiation en vue d’un retour au calme, à la cohésion sociale et à la tolérance réciproque ».

Bénin: deux touristes français et un guide portés disparus dans le parc Pendjari

Deux touristes français et leur guide béninois sont portés disparus depuis mercredi dernier dans le parc de la Pendjari, dans le nord du Bénin.L’information est confirmée ce vendredi par le ministère français des Affaires étrangères. Dans un communiqué, le Quai d’Orsay informe que les deux touristes français, ainsi que leur guide béninois, qui visitaient le parc de la Pendjari n’ont pas regagné leur hôtel où ils étaient attendus mercredi soir.  

« Ils sont recherchés activement avec le soutien des autorités béninoises », précise le communiqué, qui ajoute que le centre de crise et de soutien, ainsi que l’ambassade de France au Bénin sont mobilisés en lien étroit avec les autorités locales pour les retrouver.

Selon Fran Read, porte-parole d’African Parks qui gère le parc, « rien ne permet pour le moment de dire qu’ils ont été enlevés ».

Le parc national de la Pendjari est une aire protégée du Bénin, située à l’extrême nord-ouest du pays, dans le département de l’Atacora, à la frontière avec le Burkina-Faso. Il fait partie de la Réserve de biosphère de la Pendjari créée en 1986, qui englobe, outre le parc, des zones de chasse et une zone tampon.

Législatives au Bénin : 27,12% de taux de participation (Cour constitutionnelle)

Les élections législatives tenues au dimanche dernier au Bénin ont connu un taux de participation de 27,12% pour un total d’inscrits estimés à 4.992.399, a annoncé la Cour constitutionnelle qui a en outre confirmé la victoire de l’Union progressiste avec 47 sièges sur les 83 mis en jeu.Comme annoncé précédemment par la Commission électorale nationale autonome (Céna),  le Bloc républicain, l’autre prétendant aux élections, est deuxième avec 36 sièges.

Ces deux partis de la mouvance présidentielle étaient les seuls à prendre part au scrutin qui, selon la Cour constitutionnelle, donnant jeudi soir ses résultats, n’a enregistré que  1353 955 votants.  

La proclamation définitive des résultats aura lieu dans quelques jours, après le règlement des probables contentieux électoraux.

Bénin : la police encercle le domicile de l’ex président Boni Yayi

Le domicile de l’ex président, Boni Yayi, sis au quartier Cadjehoun à Cotonou, est encerclé par des éléments de la Police Républicaine.L’alerte a été donnée sur les réseaux sociaux en début d’après-midi. Selon l’information rapportée, les forces de sécurité seraient venues interpeller l’ex-Président, au motif qu’il aurait appelé publiquement à manifester dans les rues, contre le scrutin législatif du 28 avril 2019 pour lequel la Commission électorale nationale autonome (Cena) a annoncé un taux de participation de 22,99%. 

Très vite, la rue menant au domicile du président Yayi a été pris d’assaut par des jeunes aux cris hostiles au pouvoir. Une situation qui a dégénérée avec des jets de pierres et autres projectiles à l’endroit de la Police Républicaine, contrainte de replier. Les jeunes barricadent alors la voie à l’aide de pneus en les brûlant pour bloquer la circulation. 

Les éléments de la Police Républicaine, reviennent quelques minutes plus tard, avec des renforts. Grâce aux gazs lacrymogènes, ils dispersent la foule et dégagent les pneus brûlés sur la voie.

Entre-temps, des leaders de l’opposition, dont l’ancien président Nicéphore Soglo et son épouse Rosine Soglo et l’ancien ministre délégué chargé de la Défense nationale, Candide Azannaï ont rejoint Boni Yayi à son domicile. La situation reste tendue dans les rues de Cadjèhoun et environs.

Législatives béninoises : 22,99 % de taux de participation (Céna)

Les élections législatives tenues dimanche dernier au Bénin et pour lesquelles 5,4 millions d’électeurs devaient élire les 83 députés de la future Assemblée nationale du pays, on connu un taux de participation de 22,99%, a annoncé la Commission électorale nationale autonome (Céna).S’adressant à la presse mardi, peu avant minuit, la CENA a ajouté que sur la base de 86% des bulletins du scrutin dépouillés, l’Union progressiste arrive en tête avec 47 sièges, suivie du Bloc républicain avec 36 sièges.

Ces deux formations politiques, appartenant toutes à la majorité présidentielle, étaient les seules autorisées à participer aux législatives là où les autres partis dont ceux de l’opposition ont été écartés pour des motifs liés à un défaut de quitus fiscal ou de certificat de conformité.

Législatives au Bénin: La MOEUA déplore l’absence d’engouement et d’effervescence

La Mission d’Observation des Elections de l’Union africaine (MOEUA) a souligné ce mardi, lors d’un point de presse qui tirait un bilan préliminaire des législatives du 28 avril dernier, l’absence d’engouement et d’ effervescence” des béninois le jour du scrutin.Après avoir envoyé des observateurs dans 129 bureaux de vote, la MOEUA a constaté l' »apathie » du peuple béninois qui s’est traduit par l’absence d’effervescence électorale et le manque d’engouement observé dans les centres de vote le jour du scrutin.

 Selon le porte-parole de la mission, « les élections législatives du 28 avril 2019, bien que prévues par le cadre juridique et le calendrier électoral, se sont déroulées dans un contexte marqué par une rupture de consensus au sein de la classe politique. Cette rupture de consensus qui résultait d’une volonté d’enclencherdes réformes structurelles certesnécéssaires pour la stabilisation du système partisan béninois, a mis en mal le caractère ouvert, inclusif et compétitif qui a traditionnellement caractérisé les processus électoraux antérieurs au Bénin. »

La Mission d’Observation déplore, par ailleurs, « les pertes en vie humaine » et les « cas de violences » survenus dans les départements du Borgou, des Collines et du Zou. Elle regrette la coupure d’Internet et des réseaux le jour du scrutin législatif.

Dans sa déclaration, « la MOEUA appelle toutes les parties prenantes au processus électoral et tous les acteurs politiques à la retenue et à prioriser le dialogue inclusif dans l’interêt suprême de la nation béninoise. Elle exhorte aussi les acteurs qui oeuvrent pour la paix, la cohésion nationale et la stabilité à intensifier leurs efforts durant la période postélectorale.»

En séjour au Bénin depuis le 20 avril, la Mission d’Observation Electorale de l’Union Africaine pour les législatives doit déposer son rapport final au Chef de l’Etat le 4 mai prochain. 

 

 

Législatives béninoises : un taux de participation de 22,4% (Société civile)

Le taux de participation aux élections législatives du 28 avril 2019 au Bénin est de 22,4%, a révélé, lundi à Cotonou, la Plateforme Electorale des Organisations de la Société Civile.« Dans l’histoire des élections législatives au Bénin depuis 1990, les taux  de participation se situent entre 52% (législatives de 1991) et 76% (législatives de 1995). Avec les législatives de 2019, sur les 226 971 électeurs inscrits dans les bureaux de vote suivis, 50 900 votants se sont présentés. Ce qui donne un taux de 22,4% », a expliqué la Plateforme Electorale des Organisations de la Société civile.

Au cours d’un point de presse faisant le bilan du déroulement des législatives, la structure note : « Le dimanche 28 avril 2019, les Béninois se sont rendus aux urnes pour des élections législatives polémiques et particulièrement sensibles. Des élections qui se sont tenues avec des scènes de violences globalement dans le centre et le nord du pays ».

D’après cette organisation de la société civile chargée du monitoring des législatives 2019, « les chiffres expriment une situation inédite de taux allant de 1,25% de participation à 63,87% de participation d’une localité à une autre ».

Elle note au total 206 incidents sur l’ensemble du territoire national. Des incidents qui vont de la séquestration d’un officier des forces armées à la destruction du matériel électoral, des équipements et autres biens, en passant par les entraves à l’ouverture des bureaux de vote et aux accrochages entre militants des partis.

Par ailleurs, la Plateforme a déploré la restriction de l’accès à l’Internet sur toute l’étendue du territoire national ainsi que la coupure de l’appel téléphonique à l’international dans la soirée du jour du scrutin.

Au regard de la situation électorale, la Plateforme  recommande au gouvernement d’évaluer la pertinence et le maintien ou non en l’état de certaines dispositions difficiles d’application de la Charte des partis politiques et du Code électoral, de veiller à ce que les agents publics appelés à jouer des rôles importants dans le processus électoral agissent dans le respect de l’égalité de tous devant la loi et du respect des droits humains.

A l’endroit de la Commission Electorale Nationale Autonome (Cena), il est recommandé de partager avec le public l’évaluation des pertes subies du fait de la destruction du matériel électoral et autres, de renforcer la collaboration avec la société civile, notamment en ce qui concerne la sensibilisation des populations et la vulgarisation de la loi électorale  et d’apprécier la situation sur toute l’étendue du territoire national afin de décider en toute équité et en toute impartialité.

Législatives béninoises : les USA condamnent le blocage d’Internet

Les États-Unis d’Amérique ont, par le biais d’un communiqué de presse rendu public lundi, condamné la coupure des réseaux sociaux et de l’Internet le dimanche dernier, jour des élections législatives.Dans son communiqué, l’Ambassade des États-Unis au Bénin se désole de ce que « le blocage des réseaux sociaux et de l’Internet le jour des élections a créé un environnement contraire aux performances de longue date du Bénin en matière de liberté de parole et d’expression ».

« L’impossibilité pour les partis d’opposition de participer aux élections législatives du 28 avril a mené à des élections ni entièrement compétitives ni inclusives et qui ne reflètent pas le Bénin que nous connaissons », a renchéri la chancellerie, avant d’appeler à toutes les parties à résoudre leurs différends de manière pacifique et à trouver les moyens d’aplanir leurs points de désaccord.

Législatives béninoises : faible participation des électeurs

Les élections législatives béninoises, organisées hier dimanche et pour lesquelles 5,4 millions de votants étaient inscrits sur les listes électorales, n’ont pas mobilisé beaucoup de monde, même si 24h après aucun chiffre officiel n’est disponible sur ce taux de participation qui s’annonce faible.Ainsi, la plupart des bureaux de vote visités par APA étaient quasi-déserts, malgré leur ouverture à 7h. Au quartier Bakpara, dans la commune de Kandi, dans le département de l’Alibori au nord du Bénin (première circonscription électorale), seules quelques dizaines de citoyens étaient visibles devant les lieux de vote.

L’un d’eux, Bio Mama Bouhari confie n’avoir pas beaucoup dormi afin de pouvoir accomplir tôt son devoir civique. Au final, la faible affluence lui a facilité les choses.

Partout ailleurs, c’était la même morosité, à l’image du centre de vote de Tassi-Tédjin, dans la commune de Malanville. Au bureau de vote 5, seuls 85 inscrits sur 435 sont venus voter. Selon Taïrou Garba, le président d’un bureau de vote, « le scrutin se déroule dans une bonne ambiance mais la population vient au compte-goutte et c’est inexplicable ».

Sous le couvert de l’anonymat, une de ses collègues a estimé que « la seule raison de ce peu d’intérêt par rapport au vote, c’est la non-participation de l’opposition. Les populations ont respecté le mot d’ordre de boycott de leurs leaders ».

Toutefois, le boycott a été ponctué de violences à Tchaorou, fief de l’ancien président Yayi Boni, où des bureaux de vote ont été incendiés sans que l’on ne puisse identifier les auteurs. En outre, une route a été bloquée à Banté rendant difficile les déplacements de la population.

Au village de Tian, dans la commune de Kandi, des individus armés de gourdins ont tenté de brûler à l’essence des bureaux de vote. Pour l’heure, la police n’a fait aucune déclaration sur ces différents incidents.

Les autorités ne sont pas exemptes de reproche dans ce climat tenu vu qu’elles ont intimé aux opérateurs l’ordre de couper internet, bloquant ainsi les réseaux sociaux (Facebook, WhatsApp ou encore Twitter). Wilfried Houngbedji, le responsable Communication de la présidence de la République, dit « n’avoir pour le moment aucune explication» à ce sujet.

Le Bloc Républicain et l’Union Progressiste, deux partis proches du président Patrice Talon étaient en lice pour ce scrutin dont les partis de l’opposition, notamment les Forces Cauris pour un Bénin Emergent de Yayi Boni, ont été écartés pour non-conformité à la Charte des partis politiques.

Quatre vingt-trois députés de l’assemblée nationale doivent élus être au terme de ces élections législatives.

Législatives béninoises : 5,4 millions d’électeurs élisent 83 députés

Les 5,4 millions de Béninois inscrits sur les listes électorales sont appelés aux urnes, ce dimanche 28 avril 2019, pour élire les 83 députés de l’Assemblée nationale.Conformément à la loi électorale béninoise, le vote a débuté à 07 heures du matin (heure locale et GMT) et doit s’achever à 16 heures. Pour ces législatives, 14.000 bureaux de vote sont installés à travers le territoire national.

Ce scrutin est marqué par l’absence de l’opposition car, seuls deux partis de la mouvance présidentielle, le Bloc républicain et l’Union progressiste sont autorisés à y participer.

L’opposition dont toutes les listes ont été invalidées par la Commission électorale nationale autonome (CENA) appelle au boycott des législatives.

La Chine, premier client du Bénin avec 17,4% des exportations

La Chine a été le principal client du Bénin en 2018, avec 17,4% de la valeur globale des biens vendus à l’extérieur, informe le dernier bulletin d’information de l’Institut national de la statistique et d’analyse économique (Insae) de mars 2019, dont APA a obtenu copie jeudi.Les principaux produits exportés vers la Chine sont le coton, les barres et profilés en fer ou en acier y compris les palplanches, les produits laminés plats en fer ou en acier non alliés, non plaqués ni revêtus.

Les principaux produits importés détaillés par le bulletin sont les motocycles (y compris les cyclomoteurs) et cycles, avec ou sans moteur, fauteuils roulants et autres véhicules pour invalides. A cette liste s’ajoutent le riz et les véhicules automobiles.

La publication de de l’Institut national de la statistique et d’analyse économique révèle que le Nigéria est le deuxième client du Bénin avec 13,3% de la valeur des exportations. Et le troisième pays partenaire du Bénin à l’exportation au titre du quatrième trimestre de l’année 2018 est le Viêtnam avec au total 10,2% de la valeur des exportations.

Marché financier de l’Uemoa : le Bénin cherche 150 milliards F CFA

Le Bénin, à travers l’émission ce jeudi d’un titre d’emprunts de 30 milliards F CFA sur le marché financier de l’Union économique et monétaire ouest africaine (Uemoa), souhaite disposer de 150 milliards F CFA au terme de ses opérations financières qui prendront fin en juin 2019.Selon le calendrier d’émission des emprunts de l’Agence régionale ouest africaine de planification de la dette UMOA-TITRES, cette première émission du second trimestre 2019 d’Obligations Assimilables du Trésor sera lancée pour un montant de 30 milliards F CFA.

Le Bénin va ensuite solliciter, le 2 mai prochain, 25 milliards FCFA en Bon Assimilables du Trésor auprès des investisseurs. Enfin, il va viser, le 16 mai, 20 milliards F CFA en Obligations Assimilables du Trésor.

En outre, le Bénin par l’intermédiaire de la Direction générale du Trésor et de la Comptabilité publique, va émettre le 13 juin prochain, un Bon Assimilable du Trésor de 25 milliards F CFA et le 27 juin une Obligation Assimilable du Trésor d’un montant de 50 milliards F CFA.

Bénin : Le gouvernement fixe les primes d’astreintes et d’heures supplémentaires aux hôpitaux publics

Le conseil des ministres a procédé ce mercredi en session ordinaire à l’adoption d’un décret portant « Fixation des indemnités de garde, d’astreintes et d’heures supplémentaires dans les formations sanitaires publiques ».Cette décision fait suite à la suspension de délivrance d’autorisation et de révocation des autorisations pour l’exercice en clientèle privée des professions médicales et paramédicales par un agent public fonctionnaire ou contractuel. Une suspension intervenue le 25 juillet 2018, et qui obligeait les personnels de santé à choisir d’exercer entre le service public et le service privé.

Le décret pris par le conseil des ministres, vise, selon le communiqué rendu public, à garantir la continuité des soins dans les formations sanitaires publiques à travers une organisation cohérente du travail, à réglementer la gestion des ressources humaines en santé en tenant compte des contraintes organisationnelles requises, et à harmoniser les avantages accordés aux agents concernés par l’offre continue de soins dans les formations sanitaires publiques.

D’après le communiqué du conseil des ministres, ce décret de haute portée sociale vient améliorer les conditions de travail des agents publics de santé en leur permettant désormais de délivrer des prestations de qualité. Il va permettre également aux populations de bénéficier de la continuité des soins.

Pour la paix, les évêques béninois préconisent des législatives inclusives

Les évêques du Bénin, dans un message adressé mardi à la communauté chrétienne et au peuple béninois, ont appelé à « l’organisation d’élections législatives inclusives », soulignant que celles-ci ne peuvent se tenir que grâce à l’implication « des uns et des autres» dans la préservation « à tout prix de la paix et de l’unité nationale».«Après environ trois décennies d’expérience démocratique faite de haut et de bas, le Bénin se trouve aujourd’hui dans une situation inédite : des élections législatives auxquelles participeraient seulement deux partis d’une même obédience politique », s’est désolée la conférence épiscopale avant d’exhorter les fidèles chrétiens à se mobiliser pour préserver la paix et « éloigner le Bénin des germes et des spectres de la division, de la haine et des règlements de compte».

Rappelant les multiples rencontres avec les acteurs politiques pour les encourager à aller dans le sens de la recherche de consensus, les évêques ont invité les fidèles à « intensifier la prière et le jeûne durant le triduum pascal avec un accent particulier sur le dernier chemin de croix du vendredi saint et la récitation quotidienne du chapelet et de la prière pour le Bénin pendant l’octave de Pâques ».

Prévues le 28 avril prochain, les élections législatives béninoises auront lieu officiellement sans l’opposition. Seuls deux partis politiques de la mouvance présidentielle y prendront part.

Bénin : un ex-greffier condamné à la perpétuité pour détournement de fonds

Abou Seidou, ex-greffier en chef du Tribunal de Cotonou, accusé de détournement de fonds, a été condamné à la réclusion criminelle à perpétuité, au remboursement de 3,2 milliards F CFA et à une amende de 800 millions F CFA au titre de dommages et intérêts à l’État.Cinq chefs d’accusation, à savoir « abus de fonction, blanchiment de capitaux, détournement de deniers publics, vol de documents et exercice de système financier décentralisé sans autorisation », ont été retenus contre Abou Seidou.

Le dossier relatif au détournement de fonds, portant sur la gestion du service de greffe du Tribunal de première instance de Cotonou sur la période 2011-2017, a été révélé lors du Conseil des ministres du mercredi 27 mars dernier.

L’ancien greffier en chef du Tribunal de Cotonou a été jugé hier mardi lors de la session criminelle de la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme au titre de l’année 2019. Actuellement à la retraite, Abou Seidou est actuellement en exil. C’est la raison pour laquelle, un mandat d’arrêt international a été lancé contre lui.

Bénin : vers une agence nationale de mécanisation agricole

Le Bénin sera bientôt doté d’une agence nationale de mécanisation agricole, rapporte mercredi le communiqué final du Conseil des ministres.Cette décision entre dans le cadre de l’ambition du gouvernement de faire de l’agriculture le principal levier de développement économique et de garantie de la sécurité alimentaire et nutritionnelle. 

« Le secteur agricole, en dépit de l’augmentation constante de la production, reste confronté à de nombreuses difficultés liées à un faible niveau de mécanisation agricole », note le Conseil des ministres qui a adopté le décret portant approbation des statuts de l’agence nationale de mécanisation agricole.

Cette structure vise à améliorer les outils de travail et les rendements, à travers l’utilisation de matériels agricoles adaptés aux conditions agro-pédologiques du Bénin.

« L’opérationnalisation de cette agence permettra de relever, à terme, les défis actuels et futurs afin de faire face aux nouveaux enjeux du secteur, l’objectif visé étant de rendre notre agriculture plus compétitive », a conclu le communiqué du Conseil des ministres.

Côte d’Ivoire: «On a expulsé» Kémi Séba « qui a osé brûler le FCFA, ce que je ne peux pas accepter» (Ouattara)

Le chef de l’Etat ivoirien, Alassane Ouattara, a expliqué samedi à Abidjan l’expulsion en mars de l’activiste politique et essayiste franco-béninois Kémi Séba de son pays, insinuant qu’il ne peut pas accepter qu’on brûle le Franc CFA, lors du Forum Mo Ibrahim 2019.« On n’a jamais expulsé des nationaux des pays voisins (en Côte  d’Ivoire), on en a expulsé un seul qui a osé brûler le Franc CFA, ce que  je ne peux pas accepter », a dit M. Ouattara en allusion à Kémi Séba,  expulsé en mars d’Abidjan vers le Bénin.

Dans  un post sur les réseaux sociaux, Kémi Séba, a indiqué avoir été expulsé  parce que le pouvoir refuse la tenue d’une conférence contre le  néocolonialisme français, ajoutant que son proche collaborateur, Henri  Djehuty, lui, a été relâché après un interrogatoire. 

M.  Ouattara s’exprimait lors d’un panel sur la problématique de la  migration africaine et l’emploi, le thème principal de l’édition 2019 du  Forum Mo Ibrahim qui se déroule du 5 au 7 avril à Abidjan, la capitale  économique ivoirienne.