Les législatives alimentent la presse béninoise

Les journaux béninois parus ce mercredi s’intéressent à l’organisation des législatives, plus particulièrement à l’interprétation de l’article 242 du Code électoral relatif à la clé de répartition des sièges au parlement.Fraternité annonce que « la clé de répartition et d’attribution des sièges (est) dévoilée » par la Commission électorale nationale autonome (Cena). L’Evénement Précis indique, lui, que « la Cena met fin à la polémique et clarifie les 10 % ».

En effet, ce journal rapporte une décision de la Cena pour qui, « sont éligibles à la répartition des sièges, soit les listes ayant recueilli au moins 10 % des suffrages valablement exprimés au plan national lorsque leur nombre est inférieur à 4, soit toutes les listes admises sont éligibles, lorsque aucune d’entre elles n’a recueilli au moins 10 % des suffrages valablement exprimés ».

A en croire Le Matin, « la Cena lève tout quiproquo ». D’après La Presse du Jour, « l’attribution des sièges aux différentes listes s’effectue selon le système du quotient électoral ». Pour ce faire, le nombre de suffrages exprimés est divisé par le nombre de siège à pourvoir pour obtenir le quotient électoral de la circonscription électorale.

Le Matinal en conclut que « la Cena éteint la polémique », non sans évoquer « les caractéristiques du quitus fiscal authentique ». Selon un communiqué de la Direction Générale des Impôts (DGI) publié par L’Evénement Précis, le quitus fiscal authentique vise à éviter que les candidats aux législatives ne présentent de « fausses pièces lors du dépôt de leurs dossiers ».

Pour sa part, Béninois Libéré informe que « la DGI met en garde fraudeurs et complices ».

Appui budgétaire et politique agricole font la une des journaux béninois

Les quotidiens béninois visités par APA ce lundi traitent essentiellement de l’appui de 60 milliards de F CFA que le FIDA a accordé au Bénin ainsi que de la politique agricole du Gouvernement.« Pour une lutte efficace et efficiente contre la pauvreté, Le FIDA offre 60 milliards de F CFA au Bénin », barre à sa Une Le Potentiel qui informe dans ses colonnes que cette enveloppe est destinée à financer le projet d’appui au développement agricole et l’accès aux marchés. L’Economiste précise, pour sa part, que « Le FIDA appuie le Bénin pour la réduction des importations ».

Le Matinal revient sur cette même actualité et affiche en manchette la poignée de mains entre le ministre Béninois des Finances, Romuald Wadagni, et le président du FIDA, Gilgert Houngbo. A ce sujet, il titre : « 60 milliards, 51 000 ménages quittent la précarité ».

Ce montant, souligne le journal, va non seulement réduire les importations de produits alimentaires mais aussi améliorer la compétitivité des produits des petits exploitants agricoles sur les marchés intérieurs et extérieurs.

Le Soleil Bénin Info parle, de son côté, de la « Révolution du secteur de l’agriculture » et estime que le président Talon passe à l’offensive avec la mobilisation des ressources mais aussi les réformes enclenchées dans le secteur.

Le Matin, plus précis, signale que « les entreprises agricoles (sont) exonérées d’impôts » dans la Loi des Finances 2019 et soutient que le gouvernement veut ainsi encourager la création des entreprises purement agricoles qui sont la base de l’économie nationale.

Nord-Sud Quotidien parle de l’exonération d’impôts et trouve que « Talon révolutionne l’entreprenariat agricole » et Nouvelle Expression renchérit en arborant cette manchette : « Talon réitère son ambition pour l’agriculture ».

Pour sa part, Le Potentiel de affiche : « Zéro impôts pour les entreprises agricoles ».

 

Gestion de politiques économiques: remise de diplômes à 46 auditeurs dont 32 Ivoiriens

Quarante et six cadres d’administrations publiques et privées dont 32 Ivoiriens de la zone francophone d’Afrique de l’Ouest, ont reçu jeudi à l’Université Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan leurs parchemins en Gestion de politiques économiques (GPE), lors d’une cérémonie de remise de diplômes aux auditeurs de la 18è promotion du programme GPE.« L’essor du capital humain s’impose aujourd’hui comme le principal  levier de la compétitivité de l’économie, de l’innovation et de  l’amélioration du bien-être des populations », a relevé Yéo Nahoua,  représentant du ministre ivoirien du Plan et du développement, qui a  félicité les lauréats.    

M. Nahoua, également  directeur de Cabinet du ministère du Plan et du développement, a appelé  les Etats africains à se doter de cades compétents capables de  concevoir, de mettre en œuvre,  de suivre et d’évaluer les politiques  économiques de leurs pays.  

Dans cet contexte,  il a été mis en place en Côte d’Ivoire  la Direction du GPE-Abidjan,  chargée d’assurer des formations destinées au renforcement des capacités  des cadres des administrations publiques et privées. 

Les  programmes GPE ont connu leur début à l’université de Colombia aux  États-Unis qui, jusqu’en 1994, était la seule université à donner ce  type de formation destinée aux pays en développement. En Côte d’Ivoire,  les modules de formation sont dispensés depuis deux décennies.  

Quelque  700 experts venant de toute la zone francophone d’Afrique de  l’Ouest y  compris la Mauritanie et la Guinée-Bissau ont à ce jour  bénéficié de ce  programme. Au-delà de cette sphère géographique, le  GPE-Abidjan est  sollicité par le Tchad, le Burundi,  le Gabon et le  Cameroun.

«  L’objectif est de former des personnes en activité de manière à rendre  plus efficaces nos administrations», a fait observer Mama Ouattara,  directeur du GPE-Abidjan, indiquant qu’il faut avoir au moins un BAC+4  puis avoir travaillé au moins pendant deux ans pour passer le test de  recrutement. 

La 18è promotion du Programme  GPE-Abidjan qui comprend 46 auditeurs dont 32 Ivoiriens, trois Béninois  et un Malien, a enregistré « 22 mentions bien ». La major de la  promotion est un Béninois. Il est suivi d’une Ivoirienne, Awa  Coulibaly. 

Le Bénin adhère au Programme régional de la Cedeao en hydrocarbures

Le Bénin a donné son accord pour adhérer au Programme régional de facilitation de l’approvisionnement en produits pétroliers dans l’espace Cedeao (Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest), rapporte le communiqué du Conseil des ministres reçu à APA ce jeudi, au lendemain de la réunion hebdomadaire du Gouvernement.« De par sa position géographique et les conditions de sécurité qu’il offre, le Bénin peut devenir un hub régional sur le plan de l’approvisionnement et de la distribution de produits pétroliers », souligne à ce propos le communiqué.

Pour ce faire, relève le communiqué, le gouvernement béninois compte procéder à des investissements, notamment dans le cadre d’un partenariat public-privé, aux fins d’agrandir ses capacités de stockage actuelles et de développer des moyens de transport.

En outre, le communiqué du Conseil des ministres souligne que « cette démarche sera en adéquation avec le Programme régional qui invite chaque Etat à affiner sa politique nationale d’approvisionnement en produits pétroliers, associée à une stratégie de mise en œuvre et à veiller à la sécurité et à la réduction des coûts de transport ».

Selon le communiqué du Conseil des ministres, Samou Adambi, le ministre béninois de l’Eau et des Mines, a été désigné par le chef de l’Etat pour mener « une étude sur le développement de la capacité de stockage et les moyens de transport massif des produits pétroliers tout le long des frontières concernées ».

Réformes dans l’Uemoa: un de taux de mise en œuvre de 80,2 % au Bénin

Le Bénin a un taux de mise en œuvre de 80,2% des réformes préconisées par l’Union économique et monétaire ouest africaine (Uemoa), a affirmé mardi à Cotonou, le président de la Commission de l’Uemoa, Abdallah Bouréima.« Au Bénin, le taux de mise en œuvre des réformes de l’Uemoa est de 80,2 % en 2018. C’est un record de performance jamais égalé dans aucun pays de l’Union depuis l’institution de la revue en 2013 », a expliqué Abdallah Bouréima.

Il s’exprimait au terme d’une audience avec le président béninois, Patrice Talon, à qui il a remis un mémorandum contenant les résultats de l’évaluation des réformes, politiques, projets et programmes communautaires de l’Uemoa.

« Ces progrès significatifs ont été acquis en termes de consolidation et de modernisation de l’exercice d’évaluation des réformes, politiques, programmes et projets communautaire. Sur les réformes sectorielles et le marché commun, le Bénin a enregistré un bond de 16 points. Sur la Gouvernance économique et convergence, on note un bond de 20 points et au niveau des réformes, le Bénin connaît une avancée  de 23 points. Mieux, le marché commun à enregistré des avancées significatives en matière de transposition et de mise en application de la législation fiscale aussi bien de la fiscalité intérieure que de la fiscalité de porte », a révélé Abdallah Bouréima.

Il a aussi relevé que toutes ces évolutions positives ont eu des impacts importants sur la croissance économique qui a repris et est passée de 4% en 2016 à 6% en 2016, avec une projection de 7,6% en 2019.

Pour le ministre de l’Economie et des Finances,  Romuald Wadagni ces performances sont la résultante de la volonté du chef de l’État et de la bonne implication de tous les acteurs.

Hausse de 11% des activités du Port de Cotonou

Les activités du Port autonome de Cotonou (PAC) ont connu une hausse de 11 pour cent entre juin et décembre 2018, selon une note de l’autorité portuaire dont APA a obtenu copie ce lundi.D’après la note qui précise que la période considérée coïncide avec la gestion du PAC par le port d’Anvers de Belgique,  l’importation de conteneurs pleins s’est établie à 20 000 EVP (équivalent vingt pieds, taille du conteneur) contre 15 000 les années précédentes. Dans le même temps, les  exportations  de  conteneurs pleins ont atteint 5 580 EVP, soit une hausse de 14% par rapport à 2017.

Au total, le trafic global sur l’année 2018 s’est établi à 10,2 millions de tonnes, soit une augmentation de 10,7% par rapport à l’année 2017.  

Création d’entreprise au Bénin : la déclaration d’existence supprimée

Le ministre de l’Economie et des Finances du Bénin a supprimé la déclaration d’existence pour la création d’entreprise dans le pays, selon une note circulaire parvenue samedi à APA.« A compter du 1er février 2019, plus aucune formalité n’est requise des entreprises nouvelles au niveau des services des impôts avant l’exercice de leurs activités. La déclaration d’existence sera faite à l’occasion des formalités de création des entreprises au guichet unique de formalisation des entreprises (Gufe) de l’Agence de Promotion des Investissements et des Exportations (Apiex) », informe le ministre de l’Economie et des Finances, Romuald Wadagni dans la circulaire.

Avant cette décision, les entreprises nouvellement créées au bénin disposaient, dès leur création, d’un délai de trente jours pour se rendre dans un centre des impôts des petites entreprises et y accomplir la formalité de la déclaration d’existence. Et le non-respect de cette déclaration exposait les promoteurs d’entreprises à des sanctions. Cette formalité, selon le service des impôts, était devenue encombrante avec la modernisation de l’administration fiscale et l’amélioration des services rendus aux usagers.

Ainsi, avec la suppression de cette formalité, c’est un gain de temps et de coût pour les chefs d’entreprises, mais aussi une réforme devant induire une augmentation substantielle du nombre d’entreprises créées, la facilité dans la formalisation de ces nouvelles entreprises et la réduction des tracasseries administratives.

Banques et assurances: le Groupe BCP affiche son engagement social dans l’espace UEMOA

Le Groupe marocain Banque centrale populaire (BCP) affiche en Afrique Subsaharienne, notamment dans l’espace de l’Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA), son engagement social à travers plusieurs projets et actions menés par ses filiales banques et assurances, selon une note transmise vendredi à APA.Que ce soit au Bénin, au Burkina Faso, en Guinée-Bissau, au Niger,  au Sénégal, au Togo ou en Côte d’Ivoire, le Groupe a multiplié en 2018,  des actions autour de ses axes d’intervention à l’endroit des  populations les plus démunies, singulièrement celles vivants en zone  rurale.

Le Groupe BCP réaffirme ainsi son «  implication et son rayonnement social » dans son engagement citoyen et «  solidaire » envers les communautés et les couches sociales les plus  vulnérables. Et ce, aux fins de leur apporter un appui dans la quête  d’une vie descente.         

Atlantique Assurances  non vie et vie, filiales du groupe, ont signé en Côte d’Ivoire une  convention avec l’orphelinat national des filles de Grand-Bassam, au  Sud-est d’Abidjan, en vue d’un soutien matériel et financier.  

Dans  le cadre d’un partenariat avec le ministère de la Solidarité, de la  Famille, de la Femme et de l’Enfant, l’orphelinat a bénéficié d’une  dotation en ordinateurs pour la salle informatique, du mobilier pour la  salle d’attente, un lot de livres pour la bibliothèque et d’un  financement pour la rénovation du château d’eau.   

La  Banque Atlantique a noué un partenariat avec la Ligue Sénégalaise  contre le Cancer (LISCA) afin d’accompagner le programme de dépistage du  cancer du col de l’Utérus. Par cet accord, elle s’est engagée à  soutenir la LISCA à travers un don de deux appareils de coloscopie.

La  filiale sénégalaise envisage également la mise en place d’actions  spécifiques notamment une campagne de sensibilisation et d’information  permettant la prise en charge des populations vulnérables et éloignées  du système de santé, souligne la note. 

Au  Bénin,  la filiale du groupe BCP est engagée dans diverses actions  sociales au profit des couches les plus sensibles de la population,  qu’il s’agisse d’inclusion bancaire ou de mécénat. Pour se faire, la  banque a décidé d’apporter une contribution significative pour la  construction de trois classes.  

L’établissement  devrait être entièrement équipé de tables, bancs et chaises. Le projet  consacre en outre un volet réhabilitation de l’ensemble des bâtiments  des autres modules de classes de l’école primaire publique Ahossougbéta  de Togba sise dans la Commune d’Abomey-Calavi (sud).

BIA  Niger, la filiale dans ce pays, a quant à elle, soutenu en 2018 les  actions de salubrité des collectivités locales de la ville de Niamey, la  capitale, en finançant l’acquisition de poubelles amovibles et de kits  de nettoyage au profit des communes.

La mise à  disposition des poubelles amovibles et des kits de nettoyage par  BIA-Niger coïncide avec la phase active de préparation du sommet de l’UA  2019 que la ville de Niamey abritera. Le groupe affiche ainsi son  engagement pour la lutte contre la pollution de l’environnement.  

La  banque en Guinée-Bissau  a fait le choix d’accompagner le système  éducatif à travers la construction de trois classes et d’une salle  d’enseignants entièrement équipées au profit de l’école Ghala-Abeni  implantée en zone rurale très enclavée. Ainsi, 230 enfants, orphelins,  handicapés ou issus de milieux très défavorisés bénéficieront dès le  premier trimestre 2019, d’un environnement d’apprentissage décent. 

Concernant  le Burkina Faso, la filiale a financé  l’année dernière, des  entreprises respectant les normes environnementales, et procédé à la  remise de dons aux orphelins des retraités de la Caisse Autonome de  Retraite des Fonctionnaires.

Elle a aussi signé  une convention de partenariat avec la mairie de Beguedo dans le cadre  de la donation de deux forages à ladite localité renforçant son   implication sociale et communautaire. Les forages offerts devraient  être mis en service le 9 février pour faciliter l’accès des populations à  l’eau potable. 

Depuis sept ans, GTA-VIE,  filiale du groupe BCP au Togo, investit dans la promotion de l’accès à  l’éducation pour tous. La compagnie a distribué les 9 et 13 novembre  2018 (année académique 2018-2019) des kits scolaires à des milliers  d’enfants des Ecoles Primaires Publiques des villes d’Afouin et Mango.  

Ce  sont au total 2.000 familles en situation de précarité qui ont pu  bénéficier de l’aide de GTA-VIE à travers l’octroi de fournitures et de  matériels didactiques permettant à leurs enfants d’avoir les mêmes  chances de réussite à l’école que les autres.  

L’engagement  social du groupe BCP en Afrique Subsaharienne s’illustre à travers  plusieurs projets de ses filiales banques et assurances installées dans  dix pays. Les plus emblématiques sont le financement de programmes en  faveur de l’entreprenariat des jeunes et des femmes, de l’éducation, le  développement durable, la fourniture et l’installation de système  photovoltaïque ainsi que la prise en charge de soins d’enfants malades.  

Présente  dans les huit pays de l’espace UEMOA (Union économique  ouest-africaine): Bénin ; Burkina Faso ; Côte d’Ivoire ; Guinée-Bissau ;  Mali ; Niger ; Sénégal ; Togo. Banque Atlantique est le 3ème plus grand  groupe bancaire de la zone UEMOA en termes de parts de marché. 

Le  Groupe BCP, l’une des premières institutions bancaires du Maroc, est  dans le Top 10 des banques africaines en termes de taille de bilan. Le  Groupe BCP est présent dans 12 pays africains et 13 autres pays dans le  reste du monde.  

Le paiement des arriérés des pensions de retraite en vedette dans la presse béninoise

Les journaux béninois de ce vendredi traitent entre autres du démarrage du paiement des rappels de la revalorisation du point indiciaire pour le compte de l’année 2011 et du financement du football local.La Nation indique que « le président (Patrice) Talon honore sa promesse aux retraités ». En effet, le quotidien national explique que les arriérés ont commencé à être effectivement payés aux retraités ou à leurs ayant droits depuis le 30 janvier 2019.

Cela fait dire au journal Le Progrès que « Patrice Talon joint l’acte à la parole ». A en croire L’Evènement Précis, le président de la République « sème la joie dans les cœurs de 23 000 retraités ». Toutefois, ce journal précise que ceux d’entre eux « qui ne se sont pas présentés aux derniers contrôles physiques du Trésor public ne seront pas payés ».

C’est la raison pour laquelle, « tous les retraités sont appelés à passer dans les bureaux du Trésor pour se signaler afin d’entrer dans leurs droits dès ce mois février », rapporte L’Evènement Précis. Tout compte fait, « les retraités jubilent », annonce La Presse du Jour.

Sur un tout autre sujet, La Nation renseigne que « Coris Bank international octroie 25 millions F CFA à la Fédération Béninoise de Football » pour le sponsoring du football local. Fraternité souligne que l’objectif est la « réussite de l’organisation des championnats de football » au Bénin.

Au plan sécuritaire, Fraternité parle du « lancement du site internet de la Police Républicaine » et ajoute que c’est une « initiative permettant aux Béninois de se plaindre en ligne, de faire des dénonciations ou de disposer d’informations précieuses sur la Police Républicaine ».

Pour sa part, Le Meilleur annonce que « la Police Républicaine se dote d’un dynamique site web » avec comme objectif la réduction des tracasseries et l’amélioration des prestations de la Police Républicaine.

Hydaulique et bonne gouvernance en vedette dans la presse béninoise

Les journaux béninois parus ce mercredi évoquent la signature d’un accord de prêt pour l’atteinte de l’accès à l’eau potable et le classement de l’indice de perception de la corruption.Nord Sud Quotidien informe que « le Fonds koweïtien appuie les efforts du gouvernement » pour l’approvisionnement en eau potable. Selon ce journal, le Bénin poursuit son objectif à travers la signature d’un accord de prêt qui vient compléter le financement des projets relatifs à l’approvisionnement en eau potable en milieu rural dans les différentes localités du Bénin.

Libération ajoute que « Patrice Talon obtient 10 milliards F CFA supplémentaires pour la réalisation de ses vœux ». Ce nouvel accord, précise ce quotidien, vient témoigner de la bonne santé de la coopération entre le Koweït et le Bénin.

En outre, il contribuera à « la réalisation de la vision du régime consistant à rendre l’eau potable accessible à tous à l’horizon 2021 », analyse Libération.

Le Soleil Bénin Info en conclut que « Talon (est) dans une bonne dynamique », tout en précisant que ce fonds va servir à alimenter en eau les communes de Bokoumbé, Covè et Zagnanado.

Par rapport à l’indice de perception de la corruption, L’Evènement Précis indique que « le Bénin gagne un point (40 maintenant) mais stagne ». Ce journal annonce que le rapport 2010 de Transparency International sur l’indice de perception de la corruption a été rendu public.

Fraternité fait savoir que le Bénin classé 85ème doit son point supplémentaire aux « efforts consentis par le gouvernement ». Selon Le Matinal, « le Bénin se distingue positivement ».

En effet, L’Economiste renseigne que « le Bénin (est) dans le top 3 des pays de l’Uemoa (Union économique et monétaire ouest africaine) ».

Dix milliards du Fonds koweïtien pour l’hydraulique urbaine au Bénin

Le Fonds koweïtien pour le développement économique arabe a, lundi à Cotonou, mis à la disposition du Bénin un prêt de dix milliards de francs CFA relatif au financement du projet de renforcement des systèmes d’alimentation en eau potable dans les villes de Boukoumbé (nord), Covè et Zagnanado (centre).En signant l’accord de prêt, le ministre de l’Eau et des Mines, Samou Adambi, a affirmé qu’il consolide les efforts déployés dans le sens de boucler tous les financements nécessaires à la réalisation du projet de renforcement des systèmes d’alimentation en eau potable pour un accès universel à l’eau potable à l’horizon 2021.

A travers ce prêt, le Fonds Koweïtien entend rester en effet un partenaire du gouvernement béninois dans la réalisation de ses objectifs à travers lesquels figure en bonne place l’accès universel à l’eau potable d’ici 2021, a souligné Hisham Al-Waqiyan, directeur général adjoint du Fonds Koweïtien.

Pour sa part, le ministre béninois de l’Economie et des Finances, Romuald Wadagni, s’est dit heureux de voir le Fonds saoudien accompagner son pays dans sa politique de promotion de l’hydraulique urbaine.

Tout en promettant que le financement sera exécuté avec diligence, M. Wadagni a noté que la mobilisation des ressources pour le Programme d’action du Gouvernement vient de faire « un grand pas » suivant la ligne directrice du gouvernement de faire de 2019 une année hautement sociale.

Accès à l’eau potable : le Koweït octroie 10 milliards FCFA au Bénin

Le gouvernement béninois et le Fonds Koweïtien pour le développement économique arabe ont procédé ce lundi à la signature d’un accord de prêt d’un montant de dix milliards de francs CFA relatif au financement du projet de renforcement des systèmes d’alimentation en eau potable dans les villes de Boukoumbé (nord), Covè et Zagnanado (centre).Cet accord, selon le ministre de l’Eau et des Mines, Samou Adambi, vient consolider les efforts qui sont faits dans le sens de boucler tous les financements nécessaires à la réalisation du projet de renforcement des systèmes d’alimentation en eau potable pour un accès universel à l’eau potable à l’horizon 2021.

A travers ce prêt, le Fonds Koweïtien entend rester en effet un partenaire du gouvernement béninois dans la réalisation de ses objectifs à travers lesquels figure en bonne place l’accès universel à l’eau potable d’ici 2021, a souligné Hisham Al-Waqiyan, directeur général adjoint du Fonds Koweïtien.

Pour sa part, le ministre béninois de l’Economie et des Finances, Romuald Wadagni, s’est dit heureux de l’accompagnement de ce Fonds pour l’accomplissement de cet objectif.

Tout en promettant que le financement sera exécuté diligemment, M. Wadagni a noté que la mobilisation des ressources pour le Programme d’Action du Gouvernement vient de faire un grand pas suivant la ligne directrice du gouvernement de faire de 2019 une année hautement sociale.

Énergie et entreprenariat font la Une des quotidiens béninois

Les quotidiens du Bénin parus ce lundi mettent le focus sur la diversification des sources d’énergie et sur les facilités offertes aux promoteurs d’entreprises.« Signature d’accord de construction d’un oléoduc reliant le Niger et le Bénin, Talon explore de nouvelles sources d’énergie », titre Le Matin, expliquant que l’ambitieux projet que nourrissent les autorités des deux pays consiste à la construction d’un oléoduc pour transporter le pétrole brut du Niger au port de Cotonou.

Pour Nouvelle Expression, « Talon œuvre pour la diversification des sources d’énergie », soulignant que le président béninois est très engagé dans sa politique énergétique.

Nord Sud Quotidien renchérit : « Le Bénin s’engage dans la construction d’un oléoduc ». Selon ce journal conclut que des centrales photovoltaïques, des barrages, des énergies renouvelables, rien n’est laissé de côté tant qu’on peut en tirer des mégawatts pour zéro délestage au Bénin.

Traitant du même sujet, Le Potentiel estime que « Talon veut coûte que coûte garantir l’autonomie énergétique », à côté de Libération qui affiche « La solution Talon pour diversifier les sources d’énergie ».

Sur les facilités faites dans la création des entreprises au Bénin,  Le Matin écrit que « le ministère de l’Economie et des Finances supprime l’obligation de déclaration d’existence au fisc ».

Nos confrères indiquent que c’est l’une des réformes fortes entreprises pour favoriser la création d’entreprises au Bénin et booster le climat des affaires.

« Plus de déclaration d’existence au fisc », ajoute Bénin Intelligent, précisant que par le passé, les entreprises avaient 30 jours pour se déclarer au risque d’essuyer des sanctions lourdes. Désormais à partir du 1er février 2019, ce frein à l’entreprenariat est levé pour le bonheur des promoteurs d’entreprises.

Le Bénin suspendu pour deux ans du tournoi UFOA U20

L’Union des Fédérations ouest-africaines de football (Ufoa) a suspendu le Bénin pour deux ans de toutes ses compétitions, suite à son retrait du tournoi de l’Ufoa B U20 l’année dernière.La Fédération Béninoise de Football avait justifié ce retrait « par l’incapacité de présenter une sélection, puisque six joueurs sur les 20 retenus avaient été déclarés inéligibles pour la compétition ».

La suspension du Bénin est décidée par le secrétariat général de l’Ufoa à Abidjan (Côte d’Ivoire), selon qui le Bénin écope, en plus de la suspension de deux ans, d’une amende de 29 millions FCFA.

Cette suspension fait suite à la disqualification du Bénin pour les qualifications à la CAN U17 pour fraude sur l’âge.

Le calendrier électoral et la construction des marchés à la Une des quotidiens béninois

Les quotidiens béninois visités par APA ce mercredi traitent pour l’essentiel de la publication du calendrier électoral pour les législatives de 2019 et la construction des marchés.« Législatives 2019, La Commission Electorale Nationale Autonome dévoile le calendrier des élections » barre à sa Une le quotidien de service public, La Nation. Dans ses colonnes, le journal informe que les grandes phases et les grandes dates à retenir dans l’organisation des prochaines élections législatives sont connus. Ainsi, la réception des déclarations de candidatures se fera du 21 au 26 février et la campagne électorale est prévue du 12 au 26 avril.

La Presse Du Jour renchérit « La Cena dévoile le calendrier et prévient contre les campagnes précoces ». Dans ce journal, le président de la Cena dit espérer que les élections législatives du 28 avril 2019 seront bien organisées, bien déroulées et dans la paix.

L’Evènement Précis publie l’intégralité du chronogramme électoral et ajoute « Voici le calendrier électoral : la campagne officielle démarre le 12 avril ».

Sous le titre « Modernisation des infrastructures marchandes au Bénin, Le gouvernement annonce la construction de 35 marchés », Le Matin revient sur la rénovation des marchés publics. Selon ce journal, l’ambition du gouvernement est de construire des marchés modernes aux normes requises de sécurité et de bien-être des populations usagers.

Libération, dans la même dynamique ajoute que « 35 marchés modernes (seront) bientôt érigés dans tout le Bénin ». Le journal informe en effet que le financement est bouclé et que le démarrage des travaux est imminent. Ce projet entre dans le cadre d’un vaste programme de construction et de modernisation des marchés.

Nord Sud Quotidien précise que « Tout est prêt pour la concrétisation » et explique que les études pour la construction et la modernisation des marchés concernés sont bouclées. Les appels d’offres, la passation des marchés et les remises de site aux entrepreneurs devraient avoir lieu à partir du premier semestre de 2019.

L’Évènement Précis concluent « Études achevées, financement bouclés, le gouvernement informe les usagers ». D’après le journal, les travaux proprement dit sur le terrain vont débuter à partir du deuxième trimestre 2019 pour une durée maximale de 12 mois.

Législatives béninoises : les législatives démarrent le 12 avril (Céna)

La campagne électorale pour les législatives au Bénin démarrera le 12 avril prochain, soit deux semaines avant la tenue du scrutin qui a déjà été fixée au 28 avril, a annoncé, mardi à Cotonou, la Commission électorale nationale autonome (Céna).Selon l’instance qui faisait face à la presse, l’enregistrement et la réception des déclarations de candidatures auront lieu, auparavant, le 18 février tandis que la publication et l’affichage de la liste électorale dans les centres et postes de vote seront effectuées le 1er mars 2019.

La Céna fait en outre savoir que les grandes tendances seront publiées dès le 30 avril, soit 48 heures après le vote.

Par ailleurs, le président de la Céna a appelé les acteurs politiques à la discipline et au respect des textes qui régissent l’organisation des élections en République du Bénin.

Bénin : 22.000 entreprises créées en 2018 (officiel)

Vingt-deux mille entreprises ont été créées au Bénin en 2018, a annoncé le directeur de l’Agence de promotion des investissements et des exportations (Apiex).Selon Laurent Gangbes qui dialoguait avec les internautes à travers la plateforme Askgouv, cette performance est le fruit d’une croissance de 12 à 15% amorcée depuis 2016.

«L’Etat à travers l’Apiex, a mis en place un dispositif d’accompagnement pour faciliter la création d’entreprises par la jeunesse. On peut citer les coûts faibles, la simplification des procédures, du conseil, de l’accompagnement, la mise en place de la banque des PME pour permettre l’accès aux crédits », a indiqué le directeur de l’Apiex.

A en croire M. Gangbes, d’autres mesures sont prises par le gouvernement dans le sens de baliser le terrain aux investisseurs.

Elles portent, selon lui, sur « la révision du code des marchés publics pour le rendre beaucoup plus souple et transparent, l’assouplissement du code du travail surtout l’encadrement du droit de grève, la réforme du code foncier renforçant le droit à la propriété privée».

A ces mesures incitatives s’ajoutent, d’après le directeur de l’Apiex, « la mise en place des tribunaux de commerce, la mise en place des structures de médiation s’agissant de contentieux fiscaux et douaniers, la loi sur le crédit-bail, l’amélioration du code des investissements pour stimuler les transformations locales et l’adoption d’un code du numérique ».

Conférence épiscopale et économie au menu de la presse béninoise

Les quotidiens béninois parcourus lundi par APA reviennent principalement sur le communiqué rendu public par la conférence épiscopale sur la situation sociopolitique et la création de 22.000 entreprises en 2018.« Précampagne électorale précoce, liberté d’expression, souffrance des populations : le clergé catholique s’inquiète et exhorte », titre l’Evènement Précis, revenant sur la deuxième session plénière ordinaire de la Conférence épiscopale du Bénin, tenue du 16 au 18 Janvier 2019, consacrée en grande partie à la situation sociopolitique du pays.

Le climat délétère qui règne et les mesures sociales contenues dans le budget 2019 de l’Etat font partie des sujets abordés dans le communiqué final, rapporte le quotidien.

La Presse du Jour revient sur « L’appel des évêques du Bénin » et signale que la Conférence épiscopale prône des élections libres et apaisées. Elle voudrait aussi, selon le journal, que les législatives de 2019 soient le signe de la maturité du modèle démocratique du Bénin à travers l’expression libre de la pluralité des opinions et des projets de société.

La Priorité indique pour sa part que « les évêques constatent et recommandent » aux acteurs politiques de s’abstenir de toute forme de corruption pour que chaque citoyen puisse réellement et librement voter selon sa conscience.

Fraternité se penche sur les mesures sociales de la loi de finances 2019 et précise : « Les Evêques en phase avec Talon ». Le journal ajoute que la Conférence épiscopale a salué les mesures sociales et a encouragé instamment le gouvernement à leur mise en œuvre effective.

En revanche, Matin Libre note que « Le clergé constate un climat de peur » là où La Nation souligne « les mots d’apaisement de la Conférence épiscopale » et conclut qu’il y a une lueur d’espoir.

Sur le plan des investissements au Bénin, La Nation renseigne que « 22.000 entreprises (sont) créées en 2018 ». Citant Laurent Gangbes, directeur de l’Agence de promotion des Investissements et des Exportations (Apiex), le journal ajoute que la création des 22.000 entreprises est le fruit des efforts du gouvernement qui a simplifié les procédures de leur création.

« Des conditions souples sont offertes aux jeunes et entrepreneurs pour la création d’entreprises au Bénin », se réjouit La Presse du Jour.

Pour sa part, Le Progrès note à ce niveau une croissance de 12 à 15% annuellement depuis 2016.

Les Evêques du Bénin invitent les citoyens à « voter » selon leur conscience aux législatives

La Conférence épiscopale du Bénin invite les électeurs à voter selon leur conscience aux législatives du 28 avril 2019.Tout en appelant au respect des textes de la République, la Conférence épiscopale, présidée par Mgr Victor Agbanou souhaite « que tous les acteurs politiques s’abstiennent de toute forme de corruption pour que chaque citoyen puisse réellement et librement voter selon sa conscience », rapporte le communiqué final de sa deuxième session plénière au titre de l’année pastorale 2018-2019 tenu du 16 au 18 janvier.

A l’occasion, les Evêques du Bénin se sont penchés sur la situation socio-politique et ont observé « un climat de peur susceptible de paralyser bon nombre de Béninois et d’hypothéquer au passage la liberté d’expression ».

La Conférence épiscopale du Bénin note également « un regain d’activités politiques dans nos villes et campagnes à la faveur de la formation de grands blocs politiques en réponse à la mise en œuvre des réformes du système partisan. Ces mouvements semblent nous introduire progressivement dans une atmosphère de précampagne électorale ».

Aussi, les Evêques plaident-ils pour que les élections législatives du 28 avril 2019 se déroulent dans la transparence, la paix et la concorde. « Qu’elles soient, une fois de plus, le signe de la maturité de notre modèle démocratique à travers l’expression libre de la pluralité des opinions et des projets de société », ajoutent-ils.

La Conférence épiscopale invite par ailleurs, la Commission Electorale Nationale Autonome (Cena) et toutes les institutions impliquées dans l’organisation des prochaines élections à remplir loyalement leur mission « dans la crainte de Dieu pour que les résultats soient conformes à la vérité des urnes et ne fassent l’objet d’aucun soupçon préjudiciable à la paix sociale ».

Bénin : les évêques pour des législatives transparentes et pacifiques

La Conférence épiscopale du Bénin a, au terme de sa 2e session plénière au titre de l’année pastorale 2018-2019, appelé la classe politique du pays à veiller à ce que les élections législatives du 28 avril prochain se déroulent dans « la transparence, la paix et la concorde ».Ces élections doivent être «une fois de plus, le signe de la maturité de notre modèle démocratique à travers l’expression libre de la pluralité des opinions et des projets de société », souligne la Conférence épiscopale, dans une déclaration publiée à l’issue de ses assises tenues du mercredi 16 janvier au vendredi 18 janvier 2019.  

Appelant au respect des textes de la République, la conférence épiscopale, présidée par Monseigneur Victor Agbanou, souhaite « que tous les acteurs politiques s’abstiennent de toute forme de corruption pour que chaque citoyen puisse réellement et librement voter selon sa conscience», ajoute la déclaration.

Les Evêques du Bénin qui disent avoir noté dans le pays « un climat de peur susceptible de paralyser bon nombre de Béninois et d’hypothéquer au passage la liberté d’expression », appellent la Commission électorale nationale autonome (Cena) et toutes les institutions impliquées dans l’organisation des prochaines élections à remplir loyalement leur mission.

Cette mission, souligne la déclaration, doit s’effectuer « dans la crainte de Dieu pour que les résultats soient conformes à la vérité des urnes et ne fassent l’objet d’aucun soupçon préjudiciable à la paix sociale ».

Législatives béninoises : lancement de l’obtention du quitus fiscal lancée

La Direction générale des impôts du Bénin a lancé l’obtention du quitus fiscal pour les candidats aux élections législatives du 28 avril 2019.Dans communiqué de presse dont APA a obtenu copie samedi, le directeur général des impôts invite tous les potentiels candidats aux élections qui ne disposent pas encore d’un Identifiant fiscal unique (IFU) à s’immatriculer directement en ligne à l’adresse ifu.impots.bj « pendant la période du 16 au 31 janvier 2019 ».

« Les pièces à annexer à la demande en ligne sont, entre autres, une copie de la carte d’identité nationale ou du passeport en cours de validité, une copie de l’acte de naissance, une attestation de résidence, une photo d’identité et un formulaire à remplir en ligne », précise le communiqué.

Le quitus fiscal est l’une des pièces exigées pour le dépôt de candidature à une élection en République du Bénin, selon le nouveau Code électoral adopté le 3 septembre 2018 en son article 249.

Fichier électoral, réforme fiscale et campagne de transhumance au menu de la presse béninoise

Les journaux béninois, parus jeudi, parlent de la remise officielle du fichier électoral à la Commission électorale nationale autonome (Cena), des innovations introduites dans le paiement des taxes et impôts par voie électronique et des mesures prises par le Conseil des ministres pour une gestion efficace de la transhumance transfrontalière.La Nation informe que « la liste électorale (a été) remise à la Cena (pour) l’organisation des élections législatives d’avril 2019 ». Le quotidien national explique que la Commission électorale nationale autonome (Cena) est depuis hier mercredi en possession de la liste électorale.

L’indépendant souligne que « près de 5 millions de Béninois sont appelés aux urnes ». Selon Le Matinal, avec cette liste, les inquiétudes des uns et des autres seront désormais dissipées quant à l’organisation des prochaines élections au Bénin. Mieux, ajoute ce quotidien, la mise à disposition du fichier permettra de finaliser le calendrier électoral de la Cena et sa publication dès la semaine prochaine.

Sur un tout autre registre, L’Indépendant s’intéresse aux réformes et innovations dans les finances publiques et renseigne que « le paiement des taxes et impôts se feront par voie électronique dès le 1er février 2019 ».

Pour sa part, Fraternité indique que « le Conseil des ministres a décidé de rendre opérationnelle l’organisation de l’accueil et l’orientation des troupeaux transhumants des points d’entrée, de faire libérer en liaison avec les collectivités territoriales les sites d’accueil et de procéder au tracé des couloirs de passage des troupeaux transhumants ».

A en croire ce journal, le Conseil des ministres prend en charge « la campagne de transhumance 2018-2019 » avec des mesures pour réglementer la transhumance frontalière et transfrontalière au Bénin.

A cet effet, le gouvernement béninois a invité l’Armée à soutenir la Police républicaine à cause « des précédentes campagnes marquées par des destructions massives de champs de culture et d’affrontements sanglants provoquant parfois des pertes en vies humaines ». L’Economiste en conclut que ce sont « des mesures préventives pour réduire les dégâts ».

Bénin : le fichier électoral réceptionné avant les législatives

Le président du Conseil d’Orientation et de supervision de la liste électorale permanente informatisée (Cos-Lépi) a procédé, mercredi à Cotonou, à la remise officielle de la liste électorale qui va servir de fichier électoral pour les législatives du dimanche 20 avril 2019.Selon Janvier Yahouédéou, le président du Cos-Lépi, la remise du fichier électoral répond aux dispositions de la loi n°2013-06 du 25 novembre 2013 en son article 18.

« Ce nouveau fichier électoral est le produit des résultats de l’opération d’actualisation de la Liste électorale nationale permanente informatisée (Lépi). Au plan quantitatif, la Lépi extraite du fichier électoral national, nous amène à 5.037.785 électeurs contre 4.746.348 en 2016, un accroissement de 291.437 nouveaux électeurs », a-t-il précisé.

Emmanuel Tiando, président de la Commission électorale nationale autonome (Cena) s’est réjoui d’avoir réceptionné rapidement le fichier électoral, indispensable pour la bonne tenue des élections. Cette liste électorale peut permettre de dissiper les inquiétudes des citoyens quant à la bonne tenue et date des législatives de 2019.

Toutefois, « le Cos-Lépi sera saisi pour d’éventuelles insuffisances qui seraient notées dans le traitement du fichier » a-t-il rappelé avant d’inviter les acteurs politiques à s’engager résolument dans la préservation de la paix.

Le Bénin et la Chine tiennent un colloque sur la lutte contre la pauvreté

La Chine et le Bénin ont organisé ce mardi 15 janvier la première édition de la série des colloques Chine-Bénin sur le Développement (CCBD), un rendez-vous de capitalisation de l’expérience de l’Empire du Milieu en matière de développement.Pour le coordonnateur de l’Observatoire du Changement social, Dr Pascal Tchiwanou, il s’agit de faire une analyse comparative entre le processus de développement de la Chine et du Bénin afin d’en tirer des leçons capables de participer à l’amélioration des conditions de vie des populations béninoises.

« L’une des questions essentielles auxquelles les gouvernants sont confrontés est la question de la lutte contre la pauvreté. Or la Chine a connu le processus de réduction de la pauvreté le plus spectaculaire ces trente dernières années », a souligné pour sa part l’ambassadeur de la Chine au Bénin, Peng Jingtao, ajoutant que l’expérience de son pays devra servir de leçon pour le Bénin.

Cet avis est partagé par le Directeur de Cabinet du ministre en charge du Plan, Ruffino d’Almeida, qui estime qu’il est question de faire le diagnostic des échecs de lutte contre la pauvreté en général durant ce colloque.

Il sera prévu également la présentation de l’expérience béninoise de réduction de la pauvreté, l’exposé du cas de la Chine en matière d’éradication de la pauvreté et le recentrement de la coopération sino-béninoise en mettant en lumière les actions déterminantes des pouvoirs publics.

A terme, les propositions de ce colloque vont servir de socle pour asseoir le développement du Bénin axé sur l’éradication de la pauvreté.

Politique et actions sociales font la Une des quotidiens béninois

Les quotidiens béninois parus ce lundi se focalisent sur la mise en œuvre du projet d’assainissement pour le renforcement du capital humain (Arch) et sur l’actualité politique.« Conclusion d’un prêt de 83 milliards de FCFA par le Bénin-Pour de grandes avancées sociales en 2019… », rapporte La Nation, faisant remarquer que cet accord est le fruit d’une dynamique développée par le chef de l’Etat car, la Banque mondiale n’apporte son assistance qu’aux Etats dont la gouvernance , notamment la gestion des finances est conforme à ses exigences qui sont relatives essentiellement à l’orthodoxie et aux normes en matière de gestion des finances publiques  et la lutte contre la corruption.

De son côté, Le Grand Matin ajoute que « le Bénin lève 83 milliards FCFA pour le projet Arch ».

Pour l’Evénement Précis, « Le Bénin mobilise 83 milliards de FCFA pour le Projet Arch », soulignant que cet emprunt permet de financer une partie importante sur tous les piliers (assurance maladie, formation, micro crédit et retraite).

La Priorité renchérit : « Le sourire très bientôt » sur les lèvres des personnes les plus démunies. 

 A propos de l’actualité politique, les quotidiens traitent de la tournée de restitution du congrès  du Bloc Républicain. L’Evénement précis rapporte que « Bio Tchané a sonné la mobilisation dans le Mono Couffo ».

L’Investigateur du jour signale qu’« Allada est sur le cheval blanc ».

L’Evénement Précis note que pour des « tractations pour une liste unique aux législatives de 2019 », « des ténors de l’opposition se concertent ».

Selon le journal, la Renaissance du Bénin de la famille Soglo et les Forces Cauris pour un Bénin Emergent de Boni Yayi s’accordent pour affronter les législatives prochaines, au moment où l’Union Sociale Libérale de Sébastien Ajavon et Restaurer l’espoir de Candide Azannai continuent de se jeter des pierres.

« L’opposition comme toujours dans ses tribulations », constate Info-Plus.

Economie, politique et sport à la une des journaux béninois

Les quotidiens béninois visités par APA ce vendredi traitent de divers sujets allant de l’économie au sport en passant par la politique.« Confirmation de la notation B+/stable par Standard & Poor’s, la preuve que l’économie béninoise se porte bien », affiche en manchette La Nation qui informe dans ses colonnes « que l’année 2018, en matière économique, a pris fin sous de bons auspices augurant de belles perspectives pour 2019 ». Le journal précise alors que les réformes initiées par l’Exécutif portent leurs fruits et que les signaux verts actuels résultent de leurs incidences induites sur l’économie nationale.

Sous le titre « Performance économique, le Bénin classé 2ème en Afrique pour sa gestion macro-économique » L’évènement Précis revient sur cette même actualité et informe qu’à l’échelle africaine, le Bénin est classé au deuxième rang, au même niveau que le Sénégal et le Kenya, soit des économies les plus dynamiques du continent.

L’agence a revu, significativement à la hausse, ses prévisions de croissance pour le Benin sur la période 2018- 2021 en la portant en moyenne à 6,5%. Une croissance, qui selon le journal, sera portée par les gains de productivité dans l’agriculture, l’amélioration de la gestion du Port autonome de Cotonou et sa modernisation, ainsi que les réformes économiques mises en œuvre par le gouvernement.

La même information est à lire également à la une de l’Autre Quotidien qui écrit « Standard & Poor’s confirme la notation du Bénin B+/stable ».

Ce même quotidien revient, par ailleurs, sur l’organisation des Législatives 2019, et informe que « Les électeurs (sont convoqués) aux urnes le 28 avril prochain ». A ce propos, le journal soutient que « les électeurs savent désormais à quoi s’en tenir pour le scrutin devant consacrer le renouvellement des membres du Parlement ».

Le Matinal, sur cette même lancée écrit « Le corps électoral aux urnes le 28 avril » avant d’expliquer que la décision est issue du Conseil des ministres de ce mercredi 09 janvier 2019 et que les béninois iront donc aux urnes à cette date pour élire leurs représentants pour le compte de la 8ème législature à l’Assemblée nationale.

Le Matin conclut « Talon respecte ses engagements » tout en relevant que l’organisation des élections à bonne date n’a plus été le cas ces dernières années.

Sur un tout autre sujet, Le Matin revient sur la visite du Président de la FIFA au Benin et arbore ce titre « Développement ou avancement du football béninois, Infantino séduit par la vision du gouvernement ».

Nord Sud Quotidien renchérit « La Fifa soutient le programme des classes sportives ». Et l’Evènement Précis conclut « Le président de la Fifa invite les Béninois à se mettre au travail ».

Signature d’un mémorandum d’entente entre la FIFA et le Bénin pour améliorer les performances des sélections nationales

Le Président béninois, Patrice Talon a reçu en audience ce jeudi, le président de la Fédération Internationale de Football Association (FIFA) Gianni Infantino et sa délégation.Présent au Bénin dans le cadre d’une visite de travail à l’invitation des autorités nationales en charge du football, Gianni Infantino a démarré son agenda par cet échange de civilités avec le chef de l’État. 

Les échanges ont tourné autour des ambitions du Bénin et des efforts fournis par le Gouvernement à travers son Programme d’actions, pour le renouveau du football en particulier mais également du sport en général. Pour Patrice Talon, la visite de travail de la délégation de la FIFA est un geste fort qui constitue « une émulation pour les actions que nous avons engagées pour la révélation de nos talents sportifs et qui seront intensifiées avec la définition du cadre de partenariat pour le financement du sport par les entreprises en République ».

Le président de la Fédération internationale de Football association, pour sa part, a relevé les efforts faits par le gouvernement béninois dans le pays pour le développement du sport roi.»

Pour Gianni Infantino, ces efforts entrepris correspondent, bien aux ambitions de la Fifa. C’est pourquoi, il encourage le gouvernement à poursuivre ses actions en faveur des jeunes. « Ce n’est pas des dépenses, mais des investissements bénéfiques dans le futur », a-t-il affirmé. 

La rencontre s’est achevée par la signature d’un mémorandum d’entente entre l’État béninois représentés par le Ministre du Tourisme, de la Culture et des Sports, et Oswald Homeky et la FIFA représenté par son président Gianni Infantino.

Bénin : l’assemblée nationale adopte le budget 2019

Les députés béninois ont adopté jeudi, par 69 voix pour et 11 contre, le budget général de l’Etat pour l’exercice 2019, arrêté à la somme de 1.877, 543 milliards de F CFA contre 1.862, 918 milliards de FCFA en 2018, soit une hausse de 0,8%.Ce budget 2019 contient de nouvelles mesures fiscales telles que l’augmentation de la taxe sur les tabacs et cigarettes qui passe de 40% à 50%, la baisse de l’impôt minimum pour les petites entreprises qui passe de 400.000 F CFA à 150.000 F CFA et l’instauration d’une taxe sport de un pour mille du chiffre d’affaire hors TVA des grandes entreprises.

Dans l’optique de financer le développement du tourisme, il est également institué une taxe de séjour dans les hôtels et établissements assimilés.

Ces mesures devraient permettre, d’après les autorités, l’accélération du rythme de croissance économique du Bénin dans un contexte de maîtrise du déficit budgétaire qui devrait se situer en dessous de 3%.

Au regard du cadrage économique, le gouvernement projette une hausse de 10,1% du budget en moyenne sur la période 2019-2021.

La BIDC accorde au Bénin un financement 42 milliards f cfa

La Banque d’investissement et de développement de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (BIDC) et le gouvernement du Bénin ont procédé, jeudi à Cotonou, à la signature de deux accords de prêts d’un montant de 42 milliards F CFA.Le premier accord d’un montant de 23,8 milliards F CFA vise à financer 44 projets d’Adduction d’eau villageoise (AEV). Le second, d’une valeur de 18,2 milliards F CFA, est relatif au projet d’alimentation en électricité dans 11 départements pour fournir de l’énergie à 100 localités du Bénin.

Selon Bachir Maman Ifo, le président de la BIDC, cet acte confirme « la qualité de la coopération » entre le Bénin et son institution en ce sens que les projets visés s’inscrivent dans les actions du gouvernement pour améliorer les conditions de vie de la population rurale.

De son côté, Romuald Wadagni, le ministre béninois de l’Economie et des Finances a expliqué que « ces accords témoignent du crédit dont le Bénin bénéficie de la part de la BIDC », avant de préciser que son pays mettra tout en œuvre pour que les projets soient concrétisés.

Pour ce faire, il a souligné que toutes les mesures seront prises pour que, dans un délai d’un an, une délégation de la BIDC revienne à Cotonou pour inaugurer les infrastructures et s’apercevoir ainsi de leur impact sur la population ciblée.

La presse béninoise décortique l’affaire Icc-Services

Les journaux parus ce mardi traitent, en grande majorité, de l’affaire Icc-Services (Investment, Consultancy and Computering) dont s’est saisie la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (Criet).La nation barre à sa Une : « affaire Icc Services, la supercherie se dénude ». D’après le quotidien national, l’audience criminelle a démarré par l’affaire Icc services avec de troublantes révélations mettant à nu la vaste supercherie qui a caractérisé les structures illégales de collecte d’épargne et de placement d’argent entre 2006 et 2010 au Bénin.

De son côté, Fraternité retrace « le film de l’audience à la Criet » en expliquant que Guy Akplogan, le patron de Icc-Services a fait des révélations sur les complicités des autorités de l’époque.

Libération fait savoir, pour sa part, que l’ancien chef de l’Etat « Yayi Boni a encouragé les promoteurs de Icc-Services à contourner la loi ». En effet, M. Akplogan, le promoteur de Icc services, a déclaré avoir remis de l’argent et fait des dons au président de la République d’alors pour exercer son activité.

Le Challenge en conclut que « Yayi Boni (est) dans l’œil du cyclone d’une escroquerie rocambolesque ». La Nation informe que l’ancien ministre Pascal Koupaki a été invité à la barre pour relater les circonstances dans lesquelles il est intervenu dans cette affaire.

Best Info renseigne que « Pascal Koupaki se désengage » en évoquant une affaire obscure. L’audience de l’affaire de Icc-Services se poursuit ce mercredi.