Botswana: réouverture des écoles publiques pour les classes intermédiaires

Les écoles publiques de Gaborone, la capitale du Botswana, rouvriront mardi pour les classes intermédiaires, a annoncé ce lundi un responsable du gouvernement.La porte-parole du ministère de l’Education de base, Mmantlo Kgamanyane, a déclaré que les écoles publiques reprendront les cours le 1er septembre pour les élèves en classes intermédiaires.

« Le ministère de l’Education de base rappelle aux parents, aux enseignants, aux élèves et à tous les acteurs concernés que les classes non terminées dans les écoles publiques/gouvernementales de la zone du Grand Gaborone reprendront le 1er septembre 2020 », a déclaré Mme Kgamanyane dans un communiqué.

Le pays a rouvert les écoles publiques pour les classes d’examens en juin après une fermeture de sept semaines suite au confinement dû à la pandémie de Covid-19.

Elle a cependant déclaré que « les classes pré-primaires et les apprenants souffrant de handicaps profonds et multiples dans tout le pays resteront chez eux jusqu’à nouvel ordre ».

Le strict respect des protocoles sanitaires tels que le maintien de la distanciation physique et le lavage régulier des mains » sera obligatoire afin de garantir que les écoles restent sûres pour les apprenants et le personnel, a déclaré la fonctionnaire.

Covid19: le Botswana autorise sous conditions les rassemblements

Le Botswana a levé l’interdiction de tenir des rassemblements, des ateliers et des conférences, pourvu que les organisateurs veillent à ce que ces événements n’entraînent pas une hausse du nombre de cas de coronavirus dans le pays.Dans un communiqué officiel publié lundi soir, le directeur des Services de santé, Malaki Tshipayagae, a déclaré que les Botswanais sont désormais autorisés à organiser des réunions, des ateliers et des conférences à condition que les rassemblements « ne comptent pas plus de 75 personnes à tout moment (et) qu’une personne ne traverse pas les zones Covid-19 pour participer à une réunion, un atelier ou une conférence ». 

« L’hôte d’une réunion, d’un atelier ou d’une conférence peut opérer lorsqu’il a convaincu le directeur des services de santé, ou toute personne autorisée par le directeur à cette fin, qu’il a la capacité de se conformer aux directives pour la prévention de la propagation de la Covid-19 émises par le directeur des services de santé », précise le communiqué. 

Parmi les conditions à remplir, il y a la nécessité pour tous les participants à ces rassemblements de porter un masque, de se laver les mains avec de l’eau et du savon ou avec une solution hydro-alcoolique. 

Les organisateurs doivent veiller au respect de la distanciation physique d’au moins deux mètres entre les participants et doivent prévoir des pauses de 30 minutes toutes les deux heures pendant les réunions afin de permettre la ventilation des locaux.

Les locaux où se dérouleraient ces réunions, ateliers ou conférences seraient fermés « au moindre soupçon raisonnable qu’une personne quiy a eu accès a été en contact avec une personne qui a été testée positive à la Covid-19 ou une personne infectée ». 

Aux fins de la recherche des contacts, les organisateurs de réunions seraient tenus de rempkir des registres contenant les données personnelles et les coordonnées de toutes les personnes ayant accédé aux locaux, et le registre serait ouvert à l’inspection des responsables de la santé ou des agents des services répressifs. 

Le Botswana a enregistré jusqu’à présent 399 cas de Covid-19 pour un décès.

Covid-19: la BAD prévoit un rebond de la croissance en Afrique de 3% en 2021

L’Afrique devrait connaître un rebond de sa croissance économique de 3% en 2021 contre -3,4% dans le pire des scénarios pour 2020 si la crise de la Covid-19 n’est pas jugulée, prévoit la Banque africaine de développement (BAD) dans le supplément d’un rapport sur les «Perspectives économiques en Afrique 2020 ».Dans une évaluation socio-économique complète de l’impact de la pandémie, la Banque africaine de développement relève que la croissance devrait rebondir à 3% en 2021, contre -3,4% dans le pire des scénarios pour 2020, mentionne une note dont APA a reçu copie.

Selon le supplément du rapport, près de 49 millions d’Africains pourraient être plongés dans l’extrême pauvreté à cause de la pandémie, en particulier en Afrique de l’Ouest et en Afrique centrale, où la pandémie continue de progresser.

Les prévisions du supplément aux Perspectives économiques en Afrique de la Banque, publié le 30 janvier, soulignent que la croissance de l’Afrique était, auparavant, prévue à 3,9 % en 2020 et à 4,1 % en 2021.

En outre, le supplément avertit que les perspectives de croissance pour 2021 et au-delà dépendraient largement de l’efficacité des gouvernements africains à aplatir la courbe de l’épidémie et des politiques de réouverture des économies.

Dans ce contexte, les gouvernements et les partenaires au développement doivent intervenir de manière mieux coordonnée, plus ciblée et plus rapide pour limiter efficacement les répercussions de la crise de la Covid-19, fait observer la BAD.

« Pour rouvrir les économies, les décideurs politiques devraient adopter une approche progressive et graduelle qui évalue soigneusement les compromis entre le redémarrage trop rapide de l’activité économique et la préservation de la santé des populations », a déclaré Charles Leyeka Lufumpa, économiste en chef par intérim et vice-président pour la Gouvernance économique et la gestion des connaissances à la Banque.  

Les activités économiques peuvent être relancées progressivement sur la base des risques de transmission des différents secteurs, indique le rapport qui relève que sur le plan clinique, seuls 21 des 54 pays d’Afrique ont les moyens de faire face aux épidémies.

Le supplément ressort que la courbe de la pandémie en Afrique est en train de s’aplatir progressivement. Cependant, compte tenu des insuffisances des systèmes de santé et de la protection sociale, le virus reste une menace pour les vies humaines.

Selon le rapport de la Banque, l’Afrique pourrait perdre entre 145,5 milliards et 189,7 milliards de dollars américains de croissance en 2020.

Hanan Morsy, la directrice du Département des politiques macroéconomiques, des prévisions et de la recherche à la Banque africaine de développement affirme que le supplément des Perspectives économiques en Afrique 2020 montre que pour la première fois depuis un demi-siècle, l’Afrique serait confrontée à une récession économique en raison des retombées de la pandémie de la Covid-19.

Cela affecterait les progrès réalisés en matière de réduction de la pauvreté car on estime que 49 millions d’Africains pourraient être poussés dans la pauvreté, avec environ 30 millions d’emplois sur le point de disparaître.

 L’institution suggère également de nouvelles politiques de régulation du marché du travail destinées à protéger les salariés et les emplois, ainsi que des politiques structurelles devant permettre aux économies africaines de se reconstruire et d’améliorer leur résilience face aux chocs futurs.

Le tourisme, les transports et les loisirs seront certainement les secteurs qui tarderont le plus à repartir. Entre 2017 et 2018, le secteur du tourisme et des voyages en Afrique avait progressé de 5,6 % (moyenne internationale de 3,9 %), poursuit la note.

Selon Morsy, le supplément prévoyait que dans le pire des cas, 49 millions d’Africains supplémentaires pourraient être poussés vers l’extrême pauvreté par les conséquences de la pandémie. Le nombre de personnes vivant dans l’extrême pauvreté en Afrique (en usant du seuil de pauvreté international de 1,90 $) pourrait atteindre 453,4 millions en 2020 en raison de la pandémie, contre 425,2 millions dans un scénario sans pandémie.

Selon les auteurs du supplément, les populations d’Afrique de l’Ouest et du centre courent un risque plus élevé de tomber dans l’extrême pauvreté en raison de la pandémie, mais le Covid-19 pourrait également aggraver la pauvreté en Afrique orientale et australe.

Les cas confirmés de Covid-19 dans 54 pays africains s’élevaient à 304 642 pour 8 087 décès signalés au 22 juin 2020. Mais selon le supplément, en réalité les chiffres rapportés étaient probablement plus élevés en raison des capacités de test limitées dans la plupart des pays, conclut la note.

Le Botswana mène des tests de médicaments injectables contre le Vih

Quelque 91 Botswanais se sont inscrits à un essai médical pour tester l’efficacité d’un nouveau médicament contre le Vih, ont rapporté mardi les médias d’Etat.Le Daily News a déclaré que des gens participent à une étude du réseau de prévention du Vih (HPTN 084) entreprise dans le cadre du Partenariat entre le Botswana et l’Institut de Harvard contre le Sida.

Citant la responsable de l’étude, Alice Sehurutshi, le journal a indiqué que le but de l’étude était d’évaluer la sécurité et l’efficacité du cabotegravir injectable (CAB LA) par rapport à la pilule Truvada.

« Le HPTN 084 compare l’efficacité et l’innocuité de CAB LA au Truvada oral quotidien (TDF et FCT) pour la PrEP chez les femmes non infectées par le Vih en Afrique subsaharienne », a déclaré Sehurutshi.

Bien que l’agent injectable soit administré toutes les deux semaines, la pilule est prise tous les jours.

Le Botswana est l’un des pays Africains où le taux de prévalence du Vih/Sida est élevée.

Civid-19: Levée partielle du confinement au Botswana

Le Botswana a levé mardi la mesure de confinement imposée aux habitants de la capitale Gaborone la semaine dernière, après que 16 personnes suspectées d’avoir contracté le coronavirus ont été déclarées négatives, a déclaré le directeur des services sanitaires, Malaki Tshipayagae.La levée de cette mesure sur la région du Grand Gaborone a été annoncée par le président Mokgweetsi Masisi dans une édition spéciale du journal officiel lundi, dans lequel il a révélé que les restrictions qui s’appliquaient depuis la semaine dernière seraient levées à partir de minuit le 15 juin.

 « La levée du confinement est basée sur les preuves soumises par le directeur des services de santé selon lesquelles les risques posés par la Covid-19 pour la zone du Grand Gaborone ont diminué », a déclaré M. Masisi.

Il a toutefois exhorté les Botswanais à éviter « les déplacements non essentiels, à moins d’avoir une autorisation » particulière, et à respecter les règles strictes d’hygiène et de distanciation physique.

L’interdiction des déplacements entre les épicentres de la maladie est maintenue, sauf pour se rendre dans des exploitations agricoles ou à des funérailles, selon le règlement publié au Journal officiel lundi.

Les entreprises, les écoles et les lieux de culte pourront rouvrir lorsqu’ils auront convaincu le directeur des services de santé de leur « capacité à prévenir la propagation de la Covid-19 ».

Le Botswana est l’un des pays le moins touché par le coronavirus. A la date du 16 juin, le pays n’a enregistré que 60 cas confirmés dont 24 guérisons et un décès.

Le Botswana élu au conseil exécutif de l’OMS

Le ministre de la Santé du Botswana, Lemogang Kwape, a été élu au conseil exécutif de l’Organisation mondiale de la santé, a annoncé le gouvernement mercredi Dans un communiqué, le gouvernement a indiqué que Kwape a été élu lors de la 73e  Assemblée mondiale de la santé, qui se déroule actuellement de manière en visioconférence, et qu’il siègera au conseil exécutif de l’OMS pendant les trois prochaines années.

 Kwape sera le membre principal du conseil de l’OMS, tandis que le secrétaire permanent du ministère de la Santé Baile Moagi sera un autre membre.

 « Le Botswana a été élu avec le Ghana, la Guinée Bissau et Madagascar pour faire partie des États membres africains représentant la région au sein du conseil. Les autres États membres qui ont siégé au conseil d’administration sont le Burkina Faso et le Kenya », indique le communiqué.

 Les principales fonctions du conseil de l’OMS sont de mettre en œuvre les décisions et les politiques de l’Assemblée de la Santé ainsi que de conseiller et, de manière générale, de faciliter son travail.

Covid-19 : Botswana opte pour le déconfinement partiel

Le parlement du Botswana a adopté mercredi une motion qui verra le gouvernement procéder à un assouplissement progressif des mesures de confinement à partir du 8 mai.Devant les parlementaires convoqués en session spéciale à Gaborone, le vice-président Slumber Tsogwane, a soutenu que le pays a décidé de rouvrir son économie de manière échelonnée au cours des prochains mois.

 « Sur la base de notre réponse à ce jour et de la trajectoire actuelle de la maladie, nous avons décidé d’ouvrir notre économie, bien que de manière progressive, tout en observant les schémas pathologiques », a déclaré M. Tsogwane.

 Il a déclaré que le déconfinement partiel aurait lieu du 8 au 20 mai, période pendant laquelle « les entreprises, les commerces et les écoles peuvent fonctionner à condition que le directeur des services de santé soit convaincu que ces entreprises, commerces et écoles ont la capacité de prendre la température corporelle de toutes les personnes qui y accèdent ».

 Les entreprises ou les écoles doivent d’être régulièrement désinfectées, a déclaré le vice-président.

 « Toutefois, pendant cette période, aucune vente d’alcool ou de tabac ne sera autorisée jusqu’à nouvel ordre ».

 Il a déclaré que cette mesure serait « révisé de temps en temps, en fonction de la situation du Covid-19 dans le pays, la région et le monde en général ».

 Le Botswana a jusqu’à présent enregistré 23 cas de coronavirus.

Botswana: le confinement prorogé d’une semaine

Le président du Botswana, Mokgweetsi Masisi, a annoncé lundi soir que son gouvernement a protogé d’une semaine le confinement de 28 jours qui devrait se terminer le 30 avril.S’adressant à la nation dans un message à la télévision nationale, Masisi a expliqué que la levée des règles et règlements se ferait en plusieurs phases.

Il a expliqué que la première phase, qui se déroulera du 1er au 7 mai, comprendra l’extension de la réglementation actuelle d’une semaine, ainsi que l’élaboration et la finalisation de la réglementation pour une phase de levée des règles de confinement dans les secteurs à faible risque.

Au cours de la deuxième phase, qui se déroulera du 8 au 14 mai, le gouvernement va lever certaines règles de confinement en même temps, introduisant des plans pour une nouvelle levée des règles restantes de confinement.

Concernant la dernière phase qui se déroulera du 15 au 21 mai, le gouvernement va lever les règles initiales mises en place le 30 mars qui incluent entre autres des restrictions sur les déplacements et la fermeture de certaines entreprises.

Covid-19: l’économie botswanaise va reculer de 13,1%

Le Botswana a déclaré vendredi qu’il s’attendait à un recul de son économie de l’ordre 13,1% au cours de cet exercice, en raison des effets de la pandémie de coronavirus.S’adressant aux journalistes via une conférence de presse télévisée, le ministre des Finances et du Développement économique, le Dr Thapelo, a révélé que la prévision initiale d’une croissance de 4,4% pour cette année resterait à l’état de rêve.

Le ministre a expliqué que la majeure partie de l’impact concerne le secteur minier, en particulier l’extraction de diamants, les acheteurs n’étant plus en mesure de venir voir les pierres pour les acheter.

« En février, lors du vote du budget, j’ai dit que ce ne serait pas comme d’habitude. Maintenant, nous envisageons des affaires inhabituelles », a déclaré Matsheka.

Il a ajouté que le budget de développement passerait de 66 milliards de pesetas (660 millions USD) à 59,6 milliards de pesos (590 millions USD).

Il a précisé que le secteur minier qui est l’épine dorsale de l’économie du pays pourrait chuter de 33%, tandis que le secteur de l’hôtellerie et de la restauration se rétrécirait de 32,2%.

Enfin, la fabrication devrait reculer de 10% par rapport au précédent exercice.

Botswana : la stigmatisation plombe les efforts contre le Covid-19

Le groupe de travail présidentiel qui conseille le Botswana sur la manière de contenir la propagation du coronavirus a averti vendredi que le virus pourrait devenir incontrôlable en raison de la stigmatisation sociale.Coordonnatrice de la Taskforce et secrétaire générale du ministère des Affaires présidentielles, Pearl Ramoroka a appelé les Botswanais à faire preuve de compassion et à éviter de stigmatiser ceux qui ont contracté le coronavirus.

« La stigmatisation et la discrimination peuvent décourager les personnes infectées par le coronavirus de fournir l’identité de ceux avec lesquels elles pourraient avoir été en contact, privant ainsi la nation de la possibilité de contrôler et de contenir la propagation du virus », a déclaré Ramoroka.

Par ailleurs, elle a révélé que le programme gouvernemental sur les tests de contact avait démarré le 23 avril et que l’objectif était d’éduquer les communautés contre la stigmatisation et la discrimination.

Le Botswana a enregistré à ce jour 22 cas de coronavirus et un décès, mais il est à craindre que la transmission locale ne devienne incontrôlable.

Covid-19: Le Botswana décongestionne les prisons et effectue des tests communautaires

Le président du Botswana, Mokgweetsi Masisi, a accordé une grâce présidentielle à 149 détenus condamnés, dans le cadre de mesures visant à limiter la propagation du coronavirus, ont annoncé jeudi des responsables de la prison.La porte-parole des prisons du Botswana, Warona Ramolefhe, a déclaré que les prisonniers avaient été libérés mercredi, à un moment où Masisi s’apprêtait  décongestionner les prisons.

Warona Ramolefhe s’exprimait au moment où le ministre de la Santé, Lemogang Kwape faisait  également part de son intention de mener à travers le pays, des tests communautaires pour le coronavirus.

S’adressant à la nation à la télévision nationale, Kwape a déclaré que cette décision était rendue nécessaire par le fait que, jusqu’à présent, le Botswana n’a enregistré que deux cas de transmission locale de COVID-19, une maladie respiratoire aiguë causée par le coronavirus.

Le Botswana a enregistré jusqu’à présent 15 cas de coronavirus.

Covid-19: Le Botswana décongestionne les prisons et effectue des tests communautaires

Le président du Botswana, Mokgweetsi Masisi, a accordé une grâce présidentielle à 149 détenus condamnés, dans le cadre de mesures visant à limiter la propagation du coronavirus, ont annoncé jeudi des responsables de la prison.La porte-parole des prisons du Botswana, Warona Ramolefhe, a déclaré que les prisonniers avaient été libérés mercredi, à un moment où Masisi s’apprêtait  décongestionner les prisons.

Warona Ramolefhe s’exprimait au moment où le ministre de la Santé, Lemogang Kwape faisait  également part de son intention de mener à travers le pays, des tests communautaires pour le coronavirus.

S’adressant à la nation à la télévision nationale, Kwape a déclaré que cette décision était rendue nécessaire par le fait que, jusqu’à présent, le Botswana n’a enregistré que deux cas de transmission locale de COVID-19, une maladie respiratoire aiguë causée par le coronavirus.

Le Botswana a enregistré jusqu’à présent 15 cas de coronavirus.

Botswana/Covid-19 : Le confinement augmente les cas de viols d’enfants – UNICEF

Le Fonds des Nations unies pour l’enfance (Unicef) a exprimé mercredi son inquiétude face « au nombre alarmant d’enfants victimes de viol » depuis le début de la période de confinement au Botswana entamé le 2 avril dans le cadre des mesures visant à contenir la propagation du coronavirus.« C’est déchirant d’entendre que sur 22 cas de viols signalés, sept sont des enfants âgés de 2 à 13 ans », a déclaré la représentante de l’Unicef dans le pays, Sarah Ng’nja.

 Elle a déclaré que son organisation condamnait avec la plus grande fermeté toute forme d’abus et d’exploitation des enfants pendant cette période de confinement.

« En quelques semaines, le Covid-19 a bouleversé la vie des enfants et des familles dans tout le pays. Certains parents se battent pour prendre soin de leurs enfants et les risques en matière de protection des enfants s’accroissent », a déclaré Ng’nja.

Selon le chef adjoint de la police du Botswana, Dinah Marathe, les enquêtes ont révélé que la spirale des viols et des agressions pendant la période de confinement a été commise par des auteurs qui sont des membres de la famille des victimes.

Covid-19: des députés botswanais en isolement, violent les règles de la quarantaine

Au Botswana, des députés mis en quarantaine aux côtés du président Mokgweetsi Masisi après avoir été exposés au Covid-19, auraient enfreint les règles d’isolement, a appris APA vendredi de source sanitaire.Le Directeur des services de santé, Malaki Tshipayagae, a déclaré que certains députés avaient enfreint les règles de quarantaine en faisant prétendument des courses au lieu de rester chez eux.

« C’est regrettable et le public sait que des députés ont été retirés de la quarantaine à domicile et seront mis en quarantaine sous la surveillance du gouvernement », a déclaré Tshipayagae.

Malaki a indiqué que les députés, ainsi que Masisi, de hauts responsables du gouvernement et des journalistes qui ont assisté à la session parlementaire spéciale de mercredi pour discuter d’une proposition de prolongation de l’état d’urgence pour six mois, ont reçu l’ordre de suivre les règles de quarantaine à domicile et de ne pas risquer de propager la maladie aux membres de la leurs familles et le grand public.

Masisi avait convoqué la session extraordinaire de l’Assemblée nationale le 8 avril, mais à la fin de la réunion, il a été découvert que toutes les personnes présentes étaient exposées à une infirmière de service qui avait été testée positive pour Covid-19.

« A cette fin, tous les participants ont rempli les formulaires requis pour la recherche des contacts », a déclaré Malaki.

Le Botswana a à ce jour enregistré 13 cas de coronavirus et un seul décès.

Covid-19 : le président botswanais et des députés mis en quarantaine

Le président du Botswana, Mokgweetsi Masisi, et les parlementaires vont être mis en quarantaine après avoir été en contact avec une infirmière qui a été testée positive au coronavirus, a déclaré un fonctionnaire jeudi.Le Directeur des services de santé, Malaki Tshipayagae, a révélé qu’il s’agit de l’infirmière qui avait dépisté les parlementaires et le président lors d’une session spéciale du parlement mercredi.

 L’objectif de la session était de discuter de la proposition de Masisi de prolonger l’état d’urgence actuel de 28 jours à six mois.

 « Tous ceux qui étaient au Parlement sont des cas suspects. C’est pourquoi nous avons décidé de mettre tout le monde en quarantaine pendant 14 jours », a déclaré M. Tshipayagae.

 Par ailleurs, le ministre de la Santé Lemogang Kwape a annoncé sept nouveaux cas confirmés de Covid-19 au Botswana, ce qui porte le total à treize.

Covid-19 : le Botswana interdit l’importation de cigarettes, la vente et les produits connexes

Le Botswana a interdit l’importation et la vente de cigarettes et de produits connexes dans le cadre de sa réponse à la pandémie de coronavirus, a appris APA mardi dans un avis publié dans le Journal officiel.Toute personne qui enfreindrait cette interdiction serait arrêtée et passible d’une amende ou d’une peine de prison, averti la note.

 Cette mesure s’explique par le fait que le Covid-19 est une maladie respiratoire qui affecte principalement les poumons et que le fait de fumer des cigarettes et des produits connexes rendrait la réponse au virus difficile, a déclaré le gouvernement.

Le Botswana nie toute dispute avec l’Angola au sujet du fleuve Okavango

Le président Mokgweetsi Masisi a rejeté jeudi les fausses informations selon lesquelles les relations entre le Botswana et l’Angola seraient devenues froides au sujet du partage des eaux du fleuve Okavango.Selon les médias, il y a une « guerre de l’eau » qui se prépare entre le Botswana et l’Angola, car Gaborone ne veut pas que Luanda bloque l’eau du fleuve ou prenne une quelconque mesure de nature à affecter l’a disponibilité de la ressource au Botswana, parce qu’elle en a besoin pour le Delta d’Okavango.

Des informations indiquent que l’Angola et la Namibie veulent utiliser les eaux d’Okavango pour l’irrigation et la production hydroélectrique; ce qui menacerait le Delta d’Okavango – le pilier de l’industrie touristique du Botswana qui représente plus de 2,8 milliards de dollars par an.

Même si la ministre burundaise des Affaires étrangères et la coopération internationale, Mme Unity Dow, a convenu que le président Masisi a dépêché un émissaire à Luanda pour parler de certaines des questions ci-dessus, elle a nié les informations selon lesquelles il y avait eu une dispute diplomatique sur l’utilisation des eaux d’Okavango.

«Le Botswana et l’Angola, aux côtés de la République de Namibie, coopèrent étroitement au projet de bien préserver le patrimoine mondial du Delta de l’Okavango. Entre autres, ce projet contribuera aux efforts visant à assurer une protection et une gestion coordonnées du bassin versant de l’Okavango », a déclaré Mme Dow.

Elle a critiqué certains journaux locaux pour diffusion de fausses informations « pouvant saper les travaux en cours sur le projet de propriété patrimoniale ».

Le fleuve coule de l’Angola à la Namibie, en passant par le Botswana.

Coronavirus : l’AfSud ferme des points de passage à la frontière avec le Botswana

Le Botswana Unified Revenue Service (BURS, fisc) a confirmé lundi qu’au moins 12 des postes de passage frontaliers que le pays partage avec l’Afrique du Sud voisine, en proie à une épidémie de coronavirus ont été fermés.Seuls cinq postes entre ces deux pays d’Afrique australe sont restés ouverts. Le porte-parole de la BURS, Mable Bolele, a déclaré que « le public est encouragé à minimiser les déplacements externes et à prendre des mesures de santé préventives comme conseillé.

Le président sud-africain, Cyril Ramaphosa a annoncé dimanche des mesures radicales pour lutter contre la maladie, notamment la fermeture de 35 des 53 postes frontaliers terrestres de l’Afrique du Sud.

L’Afrique du Sud a pour le moment confirmé au moins 61 cas de coronavirus.

Les plans de Ramaphosa incluent également la fermeture d’écoles, l’interdiction des rassemblements de plus de 100 personnes et l’interdiction de voyager dans des pays comme les Etats-Unis, le Royaume-Uni et l’Allemagne.

Du coté du Botswana, la fédération de football a temporairement suspendu toutes ses activités liées au football jusqu’au 10 avril prochain.

« La décision a été rendue nécessaire par la nécessité de réduire le risque d’infection », a déclaré la Fédération, ajoutant qu’elle ferait un suivi constant de la situation.

« La santé et le bien-être de nos joueurs, supporters et parties prenantes, ainsi que ceux impliqués dans le fonctionnement des matches de football sont de la plus haute importance. »

Botswana: quand les femmes bousculent le monde des affaires

Historiquement, à travers le monde, la participation des femmes dans le monde des affaires a été très disproportionnée par rapport à celle des hommes. L’Afrique avec ses nombreuses sociétés patriarcales n’échappe à cette règle. Toutefois, dans des pays comme le Botswana, cette tendance est en train de changer bien qu’à un rythme d’escargot.« Les barrières se brisent, les mentalités changent, les femmes battent des records et nous les voyons diriger », s’exclamait ainsi, tout en éphorie, la première dame du Botswana, Neo Masisi, lors d’un événement célébrant la réussite et l’ambition des femmes d’affaires dans son pays.

Selon une étude récente de Master Cards Index of Women, 34,6% des entreprises du Botswana sont détenues par des femmes entrepreneures, ce qui en fait l’un des pays les plus performants mis en évidence dans l’indice mondial.

Cette performance salutaire devrait continuer à progresser grâce notamment au programme d’autonomisation économique des femmes mis en place par le gouvernement botswanais. Celui-ci vise en effet à stimuler et à soutenir les efforts de la gente féminine entrepreneure.

Certaines femmes n’ont cependant pas attendu ce programme pour se lancer dans le monde des affaires. C’est le cas notamment de Beauty Manake qui, très tôt, a fait de l’agriculture commerciale à grande échelle son domaine de prédilection.

Cet amour pour la terre et ce sens des affaires, l’actuelle ministre adjointe de l’Agriculture les a hérités de sa mère qui importait des légumes de l’Afrique du Sud voisine. C’est ainsi que dès l’âge de 25 ans, elle décide de quitter le milieu des entreprises pour devenir une femme d’affaires.

Cette aventure ne sera cependant pas comme une promenade de santé pour elle. Car « se lancer dans un domaine largement dominée par les hommes n’est jamais facile pour une femme. Mais mon dévouement et ma passion, alliés à un travail acharné, m’ont permis de persévérer », souligne-t-elle.

Epouse et mère de deux enfants, la diplômée de l’École supérieure de publicité et de marketing de São Paulo (Brésil) est désormais une agricultrice à plein temps qui a commencé avec une ferme de 16 ha et l’a agrandie, en 10 ans, pour atteindre plus de 4410 ha de terres agricoles.

Convaincue que la révolution verte n’aura lieu en Afrique que lorsque les agriculteurs auront compris leur rôle dans la chaîne de valeur de la production alimentaire, Beauty Manake estime que « Si nous investissons dans le renforcement des capacités, nous avons une chance de transformer le secteur agricole » africain.

Le Botswana envisage de renouveler sa coopération énergétique avec le Maroc

Le Ministre des Ressources Minérales, des Technologies vertes et de la sécurité énergétique du Botswana, Lefoko Moagi, est attendu au Maroc pour participer à un voyage d’étude de haut niveau sur les énergies renouvelables, à l’invitation de la Banque mondiale, a appris APA mardi.Selon le porte-parole du ministère, Moreri Moesi, l’objectif de ce voyage est d’explorer l’expérience du Maroc dans le domaine du développement de projets d’énergie renouvelable à grande échelle.

 « Bien que le Botswana soit actuellement fortement dépendant du charbon pour l’approvisionnement en électricité, il existe un fort intérêt pour le développement des ressources d’énergie renouvelable », a déclaré Moreri. 

 Au Maroc, le ministre devrait visiter un complexe solaire de 582 mégawatts et un parc éolien, et rencontrer les ministres marocains et le directeur de l’Agence des énergies renouvelables du pays.

 M. Moreri a indiqué que M. Moagi devrait être accompagné de ses homologues de Namibie et d’Afrique du Sud.

 La Namibie sera représentée par son ministre des mines et de l’énergie, tandis que Pretoria sera représentée par son ministre des ressources minérales, Gwede Mantashe.

Levée des sanctions : Harare reçoit le soutien de Gaborone

Le président du Botswana, Mokgweetsi Masisi, a exprimé jeudi soir le soutien de son pays au Zimbabwe, sous le coup depuis quelques temps de sanctions économiques qui freinent son envol.« Le Botswana appelle fermement à l’abrogation de la loi sur la démocratie et la relance économique au Zimbabwe et du programme de sanctions ciblées imposées au Zimbabwe par les États-Unis d’Amérique », a déclaré Masisi.

Il s’exprimait lors d’un dîner offert à son homologue Emmerson Mnangagwa et sa délégation, faisant suite à une réunion de la commission binationale entre les deux pays.

Le chef d’Etat botswanais adopte ainsi la position de la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC) qui demande la levée de toutes les sanctions imposées à Harare.

Par ailleurs, Mokgweetsi Masisi fait remarquer que les sanctions continuent de paralyser les perspectives économiques et politiques du Zimbabwe, au plan national et international.

Il a rassuré Mnangagwa sur son engagement en faveur de la coopération et du partenariat qui existent entre les deux voisins.

Coronavirus : les ressortissants botswanais pour une évacuation

Au moins 25 citoyens du Botswana résidant dans la ville chinoise de Wuhan, épicentre du Coronavirus (Covid-19) ont supplié les autorités de Gaborone de les évacuer vers ce pays d’Afrique australe car ils craignent pour leur sécurité, a appris APA mercredi.Dans une lettre adressée au gouvernement du Botswana, les ressortissants ont déclaré que « les actions et l’inaction (surveillance de la situation) de notre gouvernement, couplées à l’aggravation des conditions ici, nous ont laissés en plan et nous nous sentons donc abandonnés ».

 « L’urgence de cette demande est résumée par les gestes de bonne volonté du gouvernement algérien qui a évacué ses citoyens et ceux de la Tunisie, de la Libye et de la Mauritanie en tant qu’acte amical ainsi que de la Nouvelle-Zélande qui a transporté par avion des citoyens de Papouasie-Nouvelle-Guinée pour des raisons humanitaires », indique la lettre.

 Au 18 février, plus de 73.000 personnes sont infectées par le COVID-19, avec près de 2.000 décès en Chine et dans le monde.

Sommet UA: la Libye, nouvelle priorité des Africains

A l’issue du 33e sommet de l’Union Africaine débuté dimanche 9 et qui s’est achevé tard dans la nuit du lundi 10 au mardi 11 février à Addis-Abeba, en Ethiopie, les chefs d’Etat et de gouvernement du continent ont décidé de s’impliquer dans le dossier libyen dont ils ont été jusqu’ici exclus. Récit.Il y a sept ans, lors du cinquantenaire de la fondation de l’organisation panafricaine, les chefs d’Etat et de gouvernement de l’Union Africaine avaient promis de faire « taire les armes » d’ici 2020 sur le continent.

En se retrouvant dimanche 9 février à Addis-Abeba, en Éthiopie, ils avaient largement eu le temps de constater qu’ils étaient loin du compte, même si quelques petits progrès ont été enregistrés notamment au Soudan et en Centrafrique alors qu’au Cameroun et au Mozambique de nouveaux conflits ont entretemps éclaté.

Tout au long de ce sommet qui s’est achevé tard dans la nuit du lundi 10 au mardi 11 février, les leaders africains se sont employés à se montrer décidés pour en finir avec les guerres qui déchirent le continent.

Emblématique de l’impuissance africaine dans la résolution des conflits du continent, le cas de la Libye a été en tête des débats lors de ce 33e sommet des chefs d’Etat et de gouvernement.

Dans ce pays naguère un des plus armés du continent, l’intervention militaire occidentale ayant provoqué la chute du colonel Mouammar Kadhafi en 2011 a transformé l’ancienne Jamahiriya en un vaste champ de bataille entre différentes factions dont chacune est soutenue par des puissances extérieures, tout en provoquant la déstabilisation des pays voisins, ceux du Sahel notamment.

Dans cette région du continent, grande comme six fois la France, des groupes djihadistes dont l’essentiel de l’armement a été puisé dans l’arsenal de l’ancien Guide libyen, font aujourd’hui peser un « risque d’effondrement » sur les États de la région, selon les propres mots du Tchadien Moussa Faki Mahamat, le président de la Commission africaine, l’organe exécutif de l’Union.

A en croire les leaders africains, le long silence de l’organisation panafricaine sur un dossier comme celui de la Libye est terminé. « La guerre en Libye a été décidée contre l’avis de notre organisation. L’Union Africaine a tenté de trouver une solution qui pouvait empêcher la guerre en Libye. Mais ceux qui ont déclenché cette guerre ne nous ont pas entendus. Pis, ils ont tout fait pour nous tenir à l’écart de ce dossier », justifiait, lundi matin, un haut responsable de l’Union.

« Après tant d’années de marginalisation de notre organisation, la communauté internationale se rend compte enfin de son erreur. Et tant mieux », confiait-il avant que le Commissaire à la paix et la sécurité de l’Union vienne dénoncer, en milieu de journée devant la presse, une « attitude de déni » qui a trop duré.

« Cela fait plus de huit ans qu’ils sont sur le dossier. Donc dénier à l’Afrique sa propre participation est inexplicable. Nous avons haussé le ton et signalé que cela pouvait mettre à rude épreuve la collaboration que nous avons avec eux », a revendiqué l’Algérien Smail Chergui, en allusion à la communauté internationale incarnée par l’Organisation des Nations Unies (Onu).

Venu la veille assister à l’ouverture du sommet, comme cela est de coutume, le patron de l’organisation universelle a d’ailleurs dit comprendre cette indignation des responsables africains. « Je comprends parfaitement cette frustration, l’Afrique a été mise à l’écart concernant la Libye », a- t-il avoué.

En guise de preuve de leur volonté de s’impliquer en Libye, les chefs d’Etat et de gouvernement africains ont annoncé plusieurs initiatives dans ce dossier.

Un forum de réconciliation nationale réunissant les principaux acteurs de la crise libyenne, mais aussi les représentants de différentes communautés tribales, ethniques et religieuses doit être convoqué prochainement.

Parmi les pays qui pourraient accueillir cette rencontre, figure l’Algérie qui s’est d’ailleurs proposée pour cela. Le Maroc qui a déjà abrité une première conférence inter-libyenne à Skhirat, près de Rabat, la capitale du Royaume, aurait les faveurs d’un grand nombre de pays membres de l’Union Africaine, de certaines parties libyennes aussi.

Organisée en 2015, la rencontre de Skhirat avait débouché sur le seul accord politique jusqu’ici conclu entre les belligérants libyens et sur la base duquel a été installé à Tripoli, la capitale, le gouvernement d’union nationale (GNA) dirigé par le premier ministre Fayez al-Sarraj reconnu par la communauté internationale.

Un sommet spécial sur la Libye est aussi programmé au mois de mai en Afrique du Sud, dont le président, Cyril Ramaphosa a été désigné par ses pairs comme le nouveau président de l’Union pour les douze prochains mois en remplacement de l’Egyptien Abdel Fattah al-Sissi.

Avec les Emirats Arabes Unis et l’Arabie Saoudite, ce dernier est un fervent soutien du maréchal Khalifa Haftar, chef de l’armée nationale libyenne (ANL) autoproclamée qui conteste le pouvoir du GNA et dont l’offensive lancée en avril dernier a aggravé la situation en Libye.

La SADC salue l’annulation de la présidentielle au Malawi

La Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC, sigle anglais) a félicité, mercredi, la Haute cour de justice du Malawi d’avoir respecté la Constitution du pays en ordonnant la tenue d’une nouvelle présidentielle, après que l’opposition a soulevé des cas d’irrégularités dans le scrutin de l’année dernière.Dans un jugement rendu le 3 février 2020, la Cour constitutionnelle du Malawi a souscrit aux affirmations de l’opposition selon lesquelles, le résultat de l’élection présidentielle tenue en mai 2019 a été manipulé en faveur du président Peter Mutharika.

Le tribunal a annulé les résultats des élections et ordonné de nouveaux scrutins dans les 150 jours.

Dans un communiqué, le président en exercice du Comité de la SADC chargé de la politique, de la défense et la coopération en matière de sécurité, Emmerson Mnangagwa, a déclaré que l’organisation régionale « félicite la Cour constitutionnelle d’avoir respecté la Constitution du Malawi et la loi électorale dans la conduite de la pétition ».

« La SADC exhorte toutes les parties prenantes à respecter le jugement de la Cour et à maintenir la paix et la tranquillité, à un moment où les institutions nationales compétentes se préparent à de nouvelles élections », a déclaré Emmerson Mnangagwa, par ailleurs président du Zimbabwe.

Il a déclaré que la SADC « suit de près les développements de la situation politique au Malawi ».

Pourtant, la SADC avait approuvé la conduite des élections au Malawi, déclarant à l’époque que le scrutin était crédible, libre et équitable.

Botswana : une épidémie de rage fait deux morts

Deux personnes au moins sont décédées après avoir contracté la rage de chiens infectés dans la station balnéaire de Maun, dans le nord du Botswana, a appris APA lundi.Le directeur du Département des services vétérinaires, le Dr Letlhogile Modisa a déclaré avoir enregistré un certain nombre de cas de rage à Maun et vacciné à ce jour plus de 15.000 chiens et chats dans la région.

Le chef de l’équipe de gestion sanitaire du district (DHMT) dans la région, le Dr Malebogo Kebabonye a enregistré deux cas sur lesquels, deux personnes sont décédées après avoir contracté la maladie et a conseillé au public de faire preuve d’une grande vigilance.

« Alors que nous déclarons l’état d’alerte, notre souhait est que les gens sachent que leur interaction avec les chiens peut entraîner la mort. Nous avons isolé ceux qui ont été infectés, dans le but de contenir la maladie », a-t-elle déclaré.

Pour sa part, le Dr Odirile Thololwane du Département des services vétérinaires a déclaré que l’épidémie était le résultat de la sécheresse qui a fait des ravages l’année dernière, ce pays d’Afrique australe.

« Les animaux domestiques ont été contaminés par des animaux sauvages, avec lesquels ils interagissaient pendant qu’ils étaient ensemble à la recherche de nourriture », a-t-il déclaré.

Coronavirus : le Botswana inquiet pour ses étudiants en Chine

Le Botswana a exprimé, lundi, sa vive préoccupation du fait qu’il n’est pas en mesure de prendre contact avec certains de ses ressortissants envoyés en formation en Chine, un pays en proie à une épidémie de coronavirus.Dans un communiqué, le ministère des Affaires étrangères du Botswana a déclaré que sur 33 étudiants inscrits actuellement dans divers établissements universitaires de la ville de Wuhan, 21 ont été dénombrés. D’autres auraient quitté la zone touchée avant le verrouillage officiel.

« Au regard de ce qui précède, le ministère informe en outre que l’ambassade du Botswana en Chine est en contact permanent avec les étudiants de la ville de Wuhan via une plateforme dénommée WeChat et un numéro d’appel d’urgence », a écrit le ministère.

Il a ajouté que l’ambassade du Botswana en Chine travaille en étroite collaboration avec les autorités chinoises compétentes pour assurer la fourniture de nourriture, d’eau, de masques faciaux et d’autres fournitures essentielles aux étudiants concernés.

Il a précisé qu’aucun des Botswanais vivant en Chine n’a jusqu’à présent été infecté par le virus.

Les rapports indiquent que plus de 80 personnes ont été tuées par le coronavirus en Chine, avec environ 3.000 cas confirmés.

Le Tchad prend des dispositions préventives contre le coronavirus

Le ministre tchadien de la Santé publique, Mahamoud Youssouf Khayal a annoncé, lundi à N’Djaména, des mesures de prévention contre le coronavirus qui sévit depuis quelques semaines en Chine.Parmi les mesures préventives prises par le Tchad, le ministère de la Santé a fait état des contrôles réguliers et stricts au niveau de l’aéroport international Hassan Djamous de la capitale tchadienne, N’Djaména.

« Des mesures concrètes sont déjà mises en place à l’aéroport international Hassan Djamouss de N’Djaména, en collaboration avec l’Autorité de l’aviation civile (ADAC). Il s’agit, entre autres, du port de masques et de gants pour tout le personnel travaillant à l’aéroport, à l’arrivée d’un vol d’avion en provenance des pays affectés, la prise de température frontale systématique de tous les passagers », a expliqué le ministre Mahamoud Khayal.

Cette maladie, hautement contagieuse et dangereuse, a poursuivi le ministre, est à prendre au sérieux, insistant que « l’infection par ce virus provoque des maladies respiratoires graves. Certains patients sont décédés des suites de l’infection. Il s’agit d’une maladie hautement contagieuse et mortelle.»

Le ministre tchadien de la Santé a dit que ses services ont reçu des informations nécessaires sur les symptômes de la maladie, citant, entre autres, « des symptômes respiratoires et une fièvre brusque, une toux, un essoufflement et d’autres symptômes semblables au rhume. D’autres signes sont le mal de gorge, l’écoulement nasal, une fatigue, des maux de tête, une douleur musculaire ».

A toute fin utile, le ministère de la Santé publique a mis un numéro vert pour que les services de santé soient contactés.

Une épidémie de pneumonie causée par un nouveau coronavirus a été détectée à Wuhan, en Chine, en décembre dernier. Selon les premières informations, cette maladie se transmet par voie respiratoire et se manifeste par la fièvre, la toux et les difficultés respiratoires.

Le Botswana veut taxer les substances appauvrissant la couche d’ozone

Le gouvernement du Botswana a annoncé, jeudi, l’introduction de taxes sur les permis accordés à ceux qui souhaitent importer et exporter des substances appauvrissant la couche d’ozone.Le porte-parole du ministère de l’Environnement, de la Conservation des ressources naturelles et du Tourisme, Onalenna Mokgachane a déclaré que ces redevances sont conformes au Règlement sur les substances appauvrissant la couche d’ozone de 2014 et auront un effet immédiat sur l’importation et l’exportation des substances visées par la mesure.

Les taxes vont varier entre 80 dollars US et 240 dollars US, selon le type de substance, a déclaré le Mokgachane.

Les substances appauvrissant la couche d’ozone sont des gaz qui sont principalement utilisés comme réfrigérants, tels que les hydrochloro-fluorocarbones utilisés dans la réfrigération et la climatisation, tandis que d’autres sont utilisés comme propulseurs, désinfectants par fumigation et extincteurs.

« Ces gaz détruisent la couche d’ozone qui protège principalement la terre contre les rayons ultraviolets du soleil qui sont dangereux pour la vie et les biens des personnes », a-t-il indiqué.

La plupart des pays ont adapté le Traité de Vienne sur la protection de la couche d’ozone, signé en 1985 et le Protocole de Montréal sur les substances qui appauvrissent la couche d’ozone de 1987.

Le Botswana a adhéré au Protocole de Montréal en 1992. En vertu de ce Protocole, le pays est tenu de contrôler, de surveiller, de rédiger des rapports sur la consommation et de promouvoir des alternatives plus conviviales pour garantir son respect.

Mondial 2022 : la Caf tire au sort les groupes des éliminatoires

La Confédération africaine de football (Caf) a procédé, mardi soir au Caire (Egypte), au tirage au sort du second tour des qualifications pour la Coupe du monde Qatar 2022 où le continent sera représenté par cinq sélections.Quarante équipes nationales, réparties en dix poules, sont en lice pour ce deuxième acte des éliminatoires du Mondial qatari. L’Algérie, championne d’Afrique en titre, est favorite du groupe qu’elle partage avec le Burkina Faso, le Niger et Djibouti.

De son côté, le Sénégal, vice-champion d’Afrique, affrontera le Congo, la Namibie et le Togo. Justement, les Eperviers d’Emmanuel Adebayor avaient coiffé au poteau les Lions pour s’inviter à la Coupe du monde 2006 abritée par l’Allemagne.

Le Cameroun et la Côte d’Ivoire se livreront un duel à mort dans la poule D. Les Eléphants, profitant d’un faux pas des Lions indomptables en 2006, s’étaient qualifiés au Mondial pour la première fois de leur histoire.

Les dix sélections, qui terminent en tête de leur groupe, disputeront des matchs de barrages en aller et retour. Au final, les cinq équipes nationales qui sortent vainqueures de ces confrontations, se qualifieront pour la Coupe du monde 2022.

Tirage au sort du 2nd tour des Eliminatoires du Mondial Qatar 2022 :

Groupe A : Algérie, Burkina Faso, Niger et Djibouti.

Groupe B : Tunisie, Zambie, Mauritanie et Guinée équatoriale

Groupe C : Nigeria, Cabo Verde, République Centrafricaine et Liberia.

Groupe D : Cameroun, Côte d’Ivoire, Mozambique et Malawi.

Groupe E : Mali, Ouganda, Kenya et Rwanda.

Groupe F : Egypte, Gabon, Libye et Angola.

Groupe G : Ghana, Afrique du Sud, Zimbabwé et Ethiopie.

Groupe H : Sénégal, Congo, Namibie et Togo.

Groupe I : Maroc, Guinée, Guinée Bissau et Soudan.

Groupe J : République Démocratique du Congo, Bénin, Madagascar et Tanzanie.

Le Botswana menacé de famine en 2020 (Fao)

Le Botswana va connaître une baisse de sa production céréalière au terme de la campagne agricole 2019/2020, en raison de conditions météorologiques défavorables, a averti mercredi l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (Fao), notant que ce pays d’Afrique australe est menacé par la famine.La FAO a déclaré dans sa dernière mise à jour de la sécurité alimentaire que la production céréalière du Botswana était tombée à des niveaux inférieurs à la moyenne au cours de la saison 2019/2020, qui va d’octobre 2019 à avril 2020.

« Les semis des céréales de 2020 ont commencé en novembre et devraient s’achever en fin décembre, les cultures devraient donc être prêtes pour la récolte à partir d’avril prochain », a indiqué l’agence onusienne.

Selon elle, les précipitations ont été suffisantes pour faciliter les opérations de plantation et soutenir la germination des cultures dans les principales zones de production.

Cependant, les prévisions ne sont pas bonnes pour la période de décembre 2019 à février 2020, les experts météorologiques mettant en garde contre une probabilité de précipitations moyennes, voire inférieures à la moyenne.