Covid-19 : La CEDEAO va plancher sur les moyens de faciliter le commerce

Le Comité ministériel de coordination de la CEDEAO pour les transports, la logistique, la libre circulation et le commerce se réunit le 12 juin 2020 pour valider les recommandations sur la facilité du commerce et la circulation des biens et services pendant la période Covid-19.La réunion virtuelle examinera également des lignes directrices utiles sur la lutte contre le coronavirus en ce qui concerne les fournitures transnationales.

Le Comité ministériel évaluera également la large présentation des experts afin de donner le résultat de leurs délibérations et le soutien souhaité.

Selon une déclaration de la Commission de la CEDEAO publiée à Abuja, les principaux documents à adopter lors de la rencontre sont notamment les rapports de la précédente réunion d’experts ainsi que le projet de directives de la CEDEAO sur la facilité des échanges.

« La réunion comprendra également une présentation sur la situation épidémiologique en Afrique de l’ouest et les questions de transport, de logistique et de commerce liées à la lutte contre le coronavirus par le Directeur général de l’Organisation ouest-africaine de la santé (OOAS).

« Un communiqué reprenant l’ensemble des recommandations sur la voie à suivre concernant les questions abordées devrait être adopté à la fin de la réunion », indique le document.

Une dizaine de morts dans l’attaque d’un poste mixte de sécurité de l’armée ivoirienne

L’attaque du poste mixte armées-gendarmerie de Kafolo dans le Nord-Est ivoirien a fait une dizaine de morts, six blessés et un assaillant neutralisé, annonce le Chef d’Etat-major des armées, le Général de corps d’armée, Lassina Doumbia dans un communiqué.« Ce jeudi 11 juin 2020, aux environs de 3 heures du matin, le poste mixte armée-gendarmerie, à Kafolo, dans la sous sous-préfecture de Sikolo au Nord-Est de la Côte d’Ivoire a été attaqué par des individus armés non encore identifiés. Le bilan provisoire de cette attaque s’établit comme suit : une dizaine de morts, six blessés et un assaillant neutralisé », stipule le communiqué.

« Les enquêtes sont en cours pour déterminer la nature, les circonstances et le bilan définitif de cette attaque », poursuit le chef d’Etat-major des armées, ajoutant que « des mesures urgentes ont été prises dans la zone, notamment la mise en alerte de toutes les troupes ainsi que le ratissage en vue de retrouver les assaillants ».

Le président de la République et le Gouvernement « s’inclinent devant la mémoire des soldats tombés au champ d’honneur » et « présentent leurs sincères condoléances aux familles victimes et formulent des vœux de prompt rétablissement pour les blessés ».

Il y a quelques jours, un complot terroriste a été déjoué dans l’extrême nord de la Côte d’Ivoire grâce à une coopération entre l’armée ivoirienne et son homologue du Burkina Faso.

Amnesty invite Bamako, Ouagadougou et Niamey «à mettre un terme» à la violence

Un rapport d’Amnesty International, parvenu mercredi à APA, appelle les gouvernements du Mali, du Burkina Faso et du Niger « à mettre un terme à l’impunité concernant les violations régulièrement commises » par leurs forces de sécurité contre des populations non armées.Le document intitulé « Ils en ont exécuté certains et emmené d’autres avec eux : Péril pour les populations civiles dans le Sahel », demande aussi à ces pays à veiller à ce que les opérations militaires soient conformes aux droits humains et au droit international humanitaire.

En effet, des soldats de ces trois pays ont « tué illégalement ou soumis à des disparitions forcées au moins 199 personnes entre février et avril 2020 », a souligné l’ONG des droits humains. Elle précise que certains des homicides commis s’apparentent à des exécutions extrajudiciaires, des personnes déplacées internes faisant notamment partie des victimes.

Au Mali, l’armée a lancé des opérations de grande ampleur dans les communes de Diabaly et de Dogofry, dans la région de Ségou. Ces opérations ont donné lieu à diverses violations des droits humains à la suite d’attaques de groupes armés contre les forces de sécurité.

Amnesty International « a pu confirmer » au moins 23 cas d’exécutions extrajudiciaires ou d’autres homicides illégaux et 27 arrestations arbitraires suivies de disparitions forcées aux mains de l’armée malienne dans les communes de Diabali et de Dogofry, entre le 3 février et le 11 mars 2020.

L’ONG a également recueilli des informations faisant état de « violations flagrantes » des droits humains commises par les forces de sécurité du Burkina Faso entre mars et avril 2020. Dans au moins deux cas, les forces de sécurité ont soumis des personnes à des disparitions forcées – dont des personnes déplacées internes–, avant de les tuer.

Enfin au Niger, 102 habitants de la région de Tillabéri, dans le sud-ouest du pays, ont été arrêtés et soumis à une disparition forcée par l’armée dans le cadre de l’opération Almahou entre le 27 mars et le 2 avril 2020, relève Amnesty.

« L’insécurité règne au Sahel, où la population est piégée entre les attaques des groupes armés et les opérations militaires en cours. On sait que l’armée procède à chaque fois à des dizaines d’arrestations arbitraires, et que certaines des personnes arrêtées ne réapparaissent jamais, mais on ignore l’ampleur réelle des violations commises par les forces de sécurité », a déclaré Samira Daoud, directrice pour l’Afrique de l’Ouest et l’Afrique centrale à Amnesty International.

« Jusqu’à présent, les engagements des gouvernements du Mali, du Burkina Faso et du Niger promettant de remédier à ces violations n’ont pas été suivis d’effet. Les autorités de ces pays doivent de toute urgence enquêter de manière rigoureuse sur ces violences, dont beaucoup pourraient constituer des crimes de guerre, et veiller à ce que la population soit protégée pendant les opérations militaires contre des groupes armés », a-t-elle recommandé.

Lancement à Abidjan d’une campagne régionale pour «armer» les femmes du Sahel contre la Covid-19

La ministre ivoirienne de la Solidarité, de la cohésion sociale et de la lutte contre la pauvreté, Pr Mariatou Koné, a lancé lundi à Abidjan, une campagne communautaire régionale pour « armer» les femmes et les filles des pays du Sahel membres de l’espace du « Projet d’autonomisation des femmes et de dividende démographique dans le sahel» (SWEDD) contre la Covid-19.Neuf pays dont la Côte d’Ivoire, le Burkina Faso, le Mali, la Mauritanie et le Tchad  sont membres de cet espace. Mme Koné a lancé ce projet au terme d’une réunion extraordinaire  du Comité régional de pilotage du SWEDD à laquelle ont pris part de façon virtuelle, les ministres des pays membres du projet SWEDD, les représentants de la Banque mondiale, du Fonds des Nations Unies pour la population (UNFPA), de l’Organisation ouest-africaine de la santé (OOAS), de la société civile et du secteur privé autour du thème: «Autonomisation des femmes comme stratégie intégrée des plans de riposte contre la Covid-19 : perspectives pour le programme SWEDD ».

 « Nous avons constaté que la vulnérabilité des femmes et des filles s’accroît chaque fois qu’il y a des crises. Nous avons réfléchi sur les stratégies complémentaires que nous devons mettre en place afin de mieux armer nos femmes  et filles de notre espace  contre cette pandémie de la Covid-19 », a expliqué Mme Koné qui préside le Comité régional de pilotage du SWEDD.

Plus spécifiquement, a souligné Pr Mariatou Koné,  le projet SWEED mettra en oeuvre des stratégies d’appuis complémentaires de riposte pour atténuer l’impact négatif sur les filles et les femmes rendues davantage vulnérables par la crise sanitaire. 

« Cette stratégie prendra en compte une stratégie multimédia de communication de dimension nationale et sous-régionale associée à une offre de service de santé et de protection sociale aux bénéfice des populations les plus vulnérables», a-t-elle ajouté. 

Lancé en novembre 2015 avec le soutien financier de la Banque mondiale, l’appui technique du Fonds des Nations Unies pour la population (UNFPA) et de l’Organisation ouest africaine pour la santé (OOAS), le projet SWEDD vise globalement à accélérer la transition démographique, à déclencher le dividende démographique et de réduire les inégalités de genre dans la région du Sahel.

 En mai dernier,  le Conseil des administrateurs de la Banque mondiale a octroyé un financement additionnel de 376 millions de dollars pour soutenir l’exécution de la Phase 2 du projet SWEDD. 

Ce financement porte l’appui global de la Banque mondiale à 680 millions de dollars pour renforcer le capital humain et impulser le développement des pays africains grâce à l’autonomisation des femmes. 

Le projet SWEDD couvre sept pays de l’Afrique de l’Ouest et du Centre (Bénin, Burkina Faso, Côte d’Ivoire, Mali, Mauritanie, Niger, et Tchad). D’autres pays, tels la Guinée et le Cameroun ont rejoint récemment le projet SWEDD.

Sahel : la mort de Droukdel, « un coup psychologique pour le jihadisme » (spécialiste)

L’élimination au nord du Mali du chef d’Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), Abdelmalek Droukdel, est « un coup psychologique » porté à l’ensemble du mouvement jihadiste, selon Djallil Lounna, professeur de Relations internationales à l’Université Al Akhawayn d’Ifrane (Maroc) et auteur de l’ouvrage « Le djihad en Afrique du nord et au Sahel. D’AQMI à Daech »La France affirme avoir éliminé l’émir général d’Aqmi, Abdelmalek Droukdel, le 3 juin dernier. Quelle importance donner à un tel évènement ?

Aqmi est l’une des principales organisations jihadistes dans le monde. C’est donc un atout central de la galaxie jihadiste qui a été tué. C’est un évènement d’extrême importance, au moins symboliquement. Au niveau opérationnel, c’est extrêmement différent. Parce qu’Aqmi est extrêmement affaibli en Algérie. La mouvance jihadiste sahélienne obéit à ses propres dynamiques. Cela dit, c’est un coup majeur qui lui a été donné. C’est un des derniers membres de la mouvance jihadiste algérienne des années 90, qui a participé à la fondation du GSPC (Groupe salafiste pour la Prédication et pour le Combat), devenu Aqmi. C’est vraiment un acteur fondamental du mouvement jihadiste qui s’en va.

Selon la ministre française des Armées, le chef d’Aqmi a été tué dans le nord du Mali. Que pouvait-il bien faire dans cette région alors qu’il semblait se cacher en Kabylie, dans le nord de l’Algérie ?

C’est la grande question que tout le monde se pose aujourd’hui : que faisait-il au nord du Mali ? Il a probablement passé une quinzaine d’années en Algérie, dans les maquis, en Kabylie. Il devient chef d’Aqmi à partir de 2004. Selon mes recherches en Algérie, l’Armée locale a mené des opérations massives contre des maquis islamistes jihadistes entre 2013 et 2018, notamment en Kabylie. Une centaine de terroristes a été tuée ou capturée. De 2016 à 2017, les rumeurs indiquaient qu’il avait évacué la Kabylie vers une région non loin de la frontière tunisienne. Ce sont les dernières informations qui remontaient par rapport à sa localisation. D’où le sens de la question « que pouvait-il faire au nord du Mali ? ». Tous les hommes qu’il avait nommés dans les années 2000, ses relais immédiats, ont été tués par l’opération Barkhane et autres.

Toutefois, il y a un indicateur. Vers la fin 2018 et début 2019, Droukdel postait des vidéos où il commentait l’actualité sahélienne (opérations, morts de combattants, hommages…). C’est normalement des commentaires qui auraient dû être faits par quelqu’un comme (le Malien) Iyad Ag-Ghali ou (l’Algérien) Djamel Okacha. Dès 2019, je me posais la question mais me disais que ce n’est pas possible. Le fait qu’il commentait de manière incessante ce qui se passe au Sahel et de moins en moins ce qui se déroule en Algérie… Alors que si vous regardez les commentaires sur l’Algérie, c’est (Abou Obeida Youssef) al-Annabi qui les faisait. Je pense que dès la fin 2018 et début 2019, il se trouvait au Sahel. (…) Personne n’était au courant : il y avait juste des rumeurs sur sa présence dans le nord du Mali.

Autre possibilité, beaucoup de chefs algériens sous pression sont appelés vers le Mali. C’est le cas de Belmokhtar, Okacha et d’autres chefs qui ont fui vers le Mali où se trouve la mouvance jihadiste la plus puissante. Il se peut qu’il se soit replié là-bas sous la pression des services de sécurité algérienne.

Qui pourrait lui succéder ? Le Malien Iyad Ag-Ghali, jusqu’ici chef des jihadistes liés à Al-Qaïda au Sahel, pourrait-il être intronisé émir général d’Aqmi ?

Iyad Ag-Ghali aurait le même type de prestige que lui. C’est un personnage important. Pour autant, Aqmi est une organisation plus ou moins algérienne, par rapport à ses dirigeants et son histoire. A mon avis, on va arriver à une rupture entre les deux organisations. Ce qui reste d’Aqmi sera probablement dirigé par un Algérien. Et je pense qu’Iyad Ag-Ghali va, de manière définitive, prendre la direction de la mouvance jihadiste sahélienne.

Le successeur qui semble le mieux positionné est al-Annabi. Je vois mal Iyad Ag-Ghali prêter allégeance à ce dernier qui n’a pas le même bagage et le même prestige que Droukdel.

Sa mort affaiblit-elle la mouvance jihadiste dans le Sahel ?

Je ne crois pas du tout ! La mouvance jihadiste sahélienne a ses propres dynamiques et objectifs depuis plusieurs années. C’est un coup psychologique pour l’ensemble du mouvement jihadiste. Il faudra s’attendre à des réactions, des représailles d’Iyad Ag-Ghali ou de l’Etat islamique dans le grand Sahara. Mais en termes de dynamiques et de changements, non.

Abdelmalek Droukdel en quelques dates

APA revient sur la trajectoire d’Abdelmalek Droukdel, chef d’Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) tué par les forces armées françaises.Début des années 70 : naissance d’Abdelmalek Droukdel près d’Alger (capitale algérienne).

Début des années 1990 : il rejoint le Groupe Islamique Armé (GIA).

2004 : Droukdel prend la tête du Groupe salafiste pour la Prédication et le Combat (GSPC).

2006 : il prête allégeance au groupe jihadiste Al-Qaïda.

2011 : il se rapproche d’Iyad ag-Ghaly, ex-leader de la rébellion touareg du nord Mali devenu lui-même jihadiste.

2014 : Abou Moussab Abdel Woudoud, de son vrai nom, perd plusieurs de ses combattants au profit du mouvement jihadiste Etat Islamique (EI).

2017 : il accepte l’allégeance à Al-Qaïda du Malien Iyad ag-Ghaly qui vient de créer le Groupe de Soutien à l’Islam aux Musulmans au Maghreb islamique (GSIM), mais perd plusieurs cadres de son mouvement, comme Bilel Kobi, l’envoyé spécial de Droukdel en Tunisie, Béchir ben Néji, émir en Tunisie, Adel Seghiri, responsable de la propagande d’Aqmi, tués lors d’opérations militaires.

En 2017, il promet également « un échec retentissant » à l’EI dans un long entretien accordé à la revue Inspire, tuyau de propagande d’Al-Qaïda dans la péninsule arabique (Aqpa).

3 juin 2020 : mort d’Abdelmalek Droukdel à Talhandak, à 80 kilomètres de Tessalit (nord du Mali), le long de la frontière algérienne.

Mali : le chef général d’Aqmi tué par l’Armée française

Une opération conjointe des forces armées françaises et de leurs alliés aurait permis de tuer, au nord du Mali, le chef de la principale branche africaine d’Al-Qaïda, l’Algérien Abdelmalek Droukdel.Pour Barkhane, la force française engagée dans la lutte contre le jihadisme au Sahel, c’est « un succès majeur » selon Florence Parly, la ministre française des Armées. Avec la mort d’Abdelmalek Droukdel, dans une opération des militaires tricolores aidés de leurs alliés dans la région, Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) perd un leader expérimenté, réputé pour ses qualités de meneur de troupes rompues au combat asymétrique.

Sur son compte Twitter, Florence Parly détaille les conditions dans lesquelles le chef général de la plus importante branche africaine de l’organisation créée par Oussama Ben Laden a été éliminé.

« Le 3 juin (mercredi dernier), les forces armées françaises, avec le soutien de leurs partenaires, ont neutralisé l’émir d’Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), Abdelmalek Droukdel et plusieurs de ses proches collaborateurs, lors d’une opération dans le nord du Mali », a-t-elle écrit vendredi soir sur ce réseau social.

Pour signifier l’importance du décès de Droukdel dans « ce combat essentiel pour la paix et la stabilité dans la région », selon ses propres mots, la ministre française des Armées indique qu’il était un « membre du comité directeur d’Al-Qaïda (et) commandait l’ensemble des groupes qaïdistes d’Afrique du nord et de la bande sahélienne, dont le Jnim, l’un des principaux groupes terroristes actifs au Sahel ».

Droukdel, fondateur d’Aqmi, est né en en Algérie à Meftah, dans la banlieue d’Alger, la capitale. La vie de cet élève performant bascule à l’avènement de la guerre civile dans son pays au début des années 1990. Il intègre en 1993 les rangs du Groupe Islamique Armé (GIA) où il se révèle comme un spécialiste dans la fabrication d’explosifs.

A la fin de cette décennie, ce « combattant dans l’âme » est l’un des meneurs de la scission qui conduira la majorité des chefs du GIA à quitter l’organisation pour « dérives sanguinaires » et de créer le Groupement salafiste pour la Prédication et le Combat (GSPC) qui commettra plusieurs attentats sur le sol algérien. A cause de divergences avec l’émir Hassan Hattab, Droukdel se débarrasse plus tard de lui pour s’installer à la tête du GSPC au tout début des années 2000. Sous son impulsion, ce groupe jihadiste s’internationalise en commettant ses premières attaques hors d’Algérie.

En 2006, Abdelmalek Droukdel prête allégeance à Oussama Ben Laden dont l’organisation jouit d’un grand respect dans le milieu jihadiste surtout après l’attentat perpétré le 11 septembre 2001 sur les tours jumelles du World Trade Center (New-York, Etats-Unis).

En perte de vitesse en Algérie, ce fin stratège déploie ses forces au Sahel. D’ailleurs, Aqmi est en 2012 l’un des groupes majeurs qui occupent le nord du Mali. Mais l’influence de Droukdel, dans cette zone où foisonnent les mouvements jihadistes, s’effrite au fil du temps à telle enseigne qu’il reste inerte pendant plus de deux ans, poussant certains à annoncer sa mort. Vraisemblablement, la France et ses alliés ont fini par avoir la peau de ce jihadiste ayant vécu tout juste cinquante années.

Burkina Faso: au moins 25 civils tués dans une attaque terroriste d’un marché de bétail

Au moins 25 civils ont été tués dans une attaque terroriste du marché de bétail de Kompiembiga à 15 km de Pama dans la région de l’Est du pays.L’attaque qui a eu lieu samedi vers 13h (heure locale et Gmt) a été perpétrée par des hommes armés qui ont fait irruption dans le marché et ouvert le feu sur ceux qui s’y trouvaient, rapporte Radio France internationale (RFI) sur son site internet.

Ce sont des groupes armés terroristes qui ont attaqué le marché, ajoute RFI qui cite le colonel Saidou Sanou, gouverneur de la région.

 Vendredi soir, ce sont au moins 15 civils qui avaient été tué dans une attaque perpétrée également par des groupes armés terroristes, au nord du Burkina Faso, la zone la plus touchée du pays par des actes terroristes.

Au Burkina Faso, les attaques terroristes ont déjà fait plus de 900 morts et 860 000 déplacés au cours de ces cinq dernières années.

Au moins 15 civils tués dans une attaque terroriste au Burkina Faso

Le gouvernement burkinabè a annoncé, samedi, qu’au moins quinze civils ont été tués, vendredi soir, dans une attaque perpétrée par des groupes armés terroristes, au nord du Burkina Faso, la zone la plus touchée du pays par des actes terroristes.« Le 29 mai, un convoi de commerçants, venant de Titao pour Sollé, a été attaqué par des groupes armés terroristes entre les localités de Dougouma et Ingané » indique un communiqué du ministre de la Communication, Remis Fulgance Dandjinou, cité par la télévision française France 24.

« Le bilan provisoire fait état de 15 morts, de blessés et de personnes portées disparues, et d’importantes pertes matérielles », ajoute M. Dandjinou, par ailleurs porte-parole du gouvernement.

Des renforts militaires ont été déployés sur le terrain avec des ratissages après cette attaque dont les victimes sont pour la plus part des commerçants.

Au Burkina Faso, les attaques terroristes ont déjà fait plus de 900 morts et 860 000 déplacés au cours de ces cinq dernières années.

Le Groupe BOA affiche un «léger décrochage» de son résultat net en 2019 mais «va très bien» (DG)

Le Groupe Bank Of Africa (BOA Group), affiche pour l’exercice 2019 un « léger décrochage » de son résultat net estimé à près de 15% mais « va très bien », a assuré mercredi son directeur général, Amine Bouabid.M. Bouabid s’exprimait lors d’une présentation des résultats des six banques du groupe notamment cotées à la Bourse régionale des valeurs mobilières (BRVM), à savoir BOA Bénin, BOA Mali, BOA Sénégal, BOA Niger, BOA Burkina Faso et BOA Côte d’Ivoire.    

La présentation, en raison de la pandémie à Covid-19, s’est déroulée sous forme de webinaire, en présence de près de 120 participants, membres de la communauté financière, des sociétés de bourse, des fonds d’investissement, ainsi que des investisseurs institutionnels et privés, des analystes et des journalistes, issus des pays de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (Uemoa). 

« Globalement, les résultats sont bons, mais il y a un léger décrochage des résultats nets du groupe de 15% à peu près en 2019 et qui était dû essentiellement au coût du risque qui était anormalement élevé », a dit M. Bouadid. 

Pour le Mali et le Kenya, dira-il, le coût du risque était deux fois supérieur à la normale, ce qui a fait qu’ il y a eu un décrochage. Cependant, « il n’y a pas de sujet majeur hormis ces deux banques qui ont posé un problème ».

« Le groupe BOA va très bien et gère comme tout le monde la crise sanitaire de la Covid-19 » que la planète subit, a déclaré M. Amine Bouabid. Avec une performance smart lors de l’exercice 2019, il «essaie de faire preuve de résilience » pour contenir l’impact de la pandémie de la Covid-19.  

Performances financières 

Pour accroître les performances de leur portefeuille, chaque filiale du Groupe a dû gérer les contingences et les risques pays. Surtout, avec l’avènement de la pandémie de la Covid-19, elles devront pourvoir scruter l’environnement et capter des flux de capitaux.

La filiale du groupe au Bénin a enregistré en 2019 un produit net bancaire de 5,1%. Et ce, grâce à la quasi stabilité des charges générales d’exploitation avec un résultat brut d’exploitation en progression de près de 11%. Elle affiche une baisse du coût du risque du fait de la hausse des recouvrements et suite à des passages en perte (writte-off). Le résultat net ressort une croissance de 18% à 15 milliards Fcfa.

BOA Bénin est la première banque du pays en termes de crédits et de dépôts sur un réseau de 50 agences dont une ouverte en 2019. La fermeture des frontières avec le Nigéria depuis août 2019, toute chose qui impacte l’écosystème économique et la circulation monétaire. 

 Au Burkina Faso, la filiale de BOA s’adapte surtout à l’environnement sécuritaire marqué par des attaques terroristes. En variation par rapport à l’année précédente, le produit net bancaire ressort une croissance de 7,8%. Le coût du risque reste toutefois maîtrisé à 0,4% des encours moyens malgré une forte augmentation due à des passages en perte.

Le résultat net de BOA Burkina Faso ressort à 18,5 milliards Fcfa, en hausse de 7%. La filiale occupe le deuxième rang en termes de crédits dans le pays et le troisième au niveau des dépôts sur un réseau de 52 agences.

En Côte d’Ivoire, BOA éprouve une vulnérabilité face aux cours du cacao dont la culture représente 15% du Produit intérieur brut (PIB) et 38% des exportations du pays. Le produit net bancaire ressort une croissance de 7,7% malgré une légère augmentation du coût de risque. Le résultat net, lui, indique une hausse de 23% à 14,4 milliards Fcfa.

BOA Mali connaît une dégradation importante du portefeuille de crédits et des difficultés grandissantes de certains clients dont les conséquences sont aggravées par un niveau de concentration élevé du portefeuille. 

Quatrième banque en termes de crédits et de dépôts sur 54 points de vente (agences et bureaux), BOA Mali arbore toutefois un produit net bancaire en croissance de 7,8%. Le plan de réduction des charges générales d’exploitation porte ses fruits avec une amélioration du coefficient d’exploitation à 71%.

BOA Mali affiche une perte de 6,9 milliards Fcfa. Selon Laura Tran, directrice du Pôle participations, le Groupe prévoit une augmentation du capital de la filiale, prévue ce deuxième semestre. Les bonnes performances de la banque ont été annihilées par le niveau de provisions pour le risque exceptionnel élevé (17 milliards Fcfa de créances déclassées dont 75% sur cinq dossiers).

La filiale du groupe au Niger, elle, présente un contexte sécuritaire difficile. Première banque du pays en termes de credits6et deuxième en dépôts, le produit net bancaire de la filiale ressort une hausse de 13,7% avec un coût du risque qui se maintient autour de 0,5% des encours de crédits. Le résultat net ressort à 8,5 milliards Fcfa, en hausse de 11%. 

Quant à BOA Sénégal, en dépit de la faiblesse des investissements privés dans le pays, la filiale, 5è banque en termes de crédits et 4è en dépôts sur un réseau de 58 agences, affiche un produit net bancaire de 20,7%. Le résultat net, lui, ressort à 9,1 milliards Fcfa, en hausse de 7,1%. 

Indicateurs boursiers 

La crise sanitaire de la Covid-19, enclenché en décembre 2019, puis accentué au premier trimestre 2020 à travers la monde, a entraîné un recul des investisseurs internationaux de la Bourse régionale des valeurs mobilières (BRVM).

La performance du titre de BOA Sénégal,  établie à 6,4% en décembre 2017, puis -19,2% en 2018, affiche -23,5% en 2019. Le taux à la date du 22 mai 2020 est de 0,0%. Le dividende brut de 179 Fcfa par action devrait être proposé au vote en Assemblée générale ordinaire (AGO) le 29 mai et la mise en paiement le 8 juin 2020.

BOA Niger, avec une performance de titre de -28,5% en décembre 2017, -21,2% en 2018 et -13,2% en 2019, affiche un taux de 0,4% au 22 mai 2020. La performance globale boursière, elle, est de 14% au 22 mai 2020.

À la BRVM, BOA Mali a enregistré en termes de performances du titre, -2,5% en décembre 2017, -52,9 en 2018 et -53,1 en 2019. A la date du 22 mai 2020, le tire affiche un taux de -15,7%, visiblement sanctionné par le marché.

BOA Côte d’Ivoire accuse en termes de performances, un taux du titre de -29,5% en décembre 2017 contre -14,13% en 2018 et -4,9% en 2019. A la date du 22 mai 2020, ce taux est de -17,4%. Le dividende brut de 350 Fcfa voté en AGO devrait être mis en paiement le 15 juin 2020.

L’indicateur boursier de BOA Burkina Faso ressort, en termes de performances, un taux du titre de 2,5 en décembre 2017 contre -27,3% en 2018 et -27,1% en 2019. A la date du 22 mai 2020, le taux du titre est de -16,9%. La performance globale boursière indique toujours au 22 mai 2020 une perte de -3,5%.

Pour la cotation de BOA Bénin à la bourse, l’on note en termes de performances du titre, un taux de -10,7% en décembre 2017 contre -43,6% en 2018 et -14 en 2019. Le titre s’est déprécié de 12,9% à la date du  22 mai 2020.

Les performances financières et boursières sont indépendantes. Toutefois, celles-ci sont boostées par le capital confiance, un facteur indéniable dans l’environnement du secteur bancaire et du secteur financier.  

Résilience     

Le Groupe BOA, selon son directeur général, affiche  jusqu’à avril 2020 de bons résultats. En termes de prévisions, à partir de juin, l’on voit qu’il y a une dégradation qui commence à s’opérer, mais avec une approche défensive, il apporte une réponse aux différentes problématiques.

En 2020, le groupe BOA compte faire preuve de résilience face à l’impact de la pandémie de la Covid-19. Il a fait savoir que c’est la grande tendance qui s’affiche dans les provisions pour l’instant avec un cours de risque qui pourrait atteindre 25%. 

« On anticipe en tendance pour l’instant avec un fort rebondissement qui devrait s’opérer en termes de résultats à partir de 2021 », a relevé M. Bouabid. Bien que ce soit des tendances, le groupe bancaire prépare une approche budgétaire pour stabiliser les activités et construire un véritable budget en 2021-2022.

Le groupe BOA montre un fort leadership en termes de riposte au niveau de la gestion de la situation. Après des actions pour répondre au choc et stabiliser l’activité, il se veut réaliste aux fins de rationaliser les crédits, tout en étant enfin  pro actif pour redessiner un nouveau modèle organisationnel et reprendre son élan à partir de 2021.

Ce faisant, le groupe travaille sur un plan de continuité d’activité en termes d’agence, de siège, de clients, et tout ce qu’il faut apporter comme solutions et réponses en fonction des contingences de chaque pays.

Être pro actif, le groupe bancaire mène déjà la réflexion post Covid-19. Il envisage de pousser fortement l’utilisation des canaux digitaux, permettre aux usagers de venir en agence pour des sujets essentiels, et répondre aux sollicitations des clients qui vivent la crise en apportant des solutions en termes de facilité de financement, de reconduction de certains crédits. 

D’ici à 2022, le groupe envisage également de modéliser les impacts financiers sur les différents pays, en définissant une approche méthodologique qui permette d’appréhender le portefeuille par secteur, de prendre des paris par secteur d’activité.

Les effets de la pandémie de la Covid-19 peuvent durer sur 12 à 15 mois. Et pour ce faire, M. Bouabid estime qu’ il va falloir revisiter ce modèle régulièrement. Déjà le groupe a fait diligence de demandes de baisse de tarification, de report d’échéances, pour minimiser au maximum l’impact de la Covid-19 sur les clients.

Le groupe n’est pas resté en marge de la solidarité autour des personnes vulnérables dans ce contexte de crise sanitaire de la Covid-19. « On est au-dessus de 2 millions d’euros (1,31 milliard Fcfa) de contributions qui ont été faites par le groupe et qui est repartie sur plusieurs pays », a dit M. Bouabid. 

Burkina Faso: 47 terroristes, 2 gendarmes tués et 3 soldats blessés dans l’Ouest du pays

L’armée burkinabè a abattu 47 terroristes lors d’un assaut lancé le 19 mai 2020 contre deux bases terroristes à Waribéré, une localité à une quarantaine de Km de Barani, dans l’Ouest du pays, où elle a enregistré deux gendarmes tués dans ses rangs et trois autres blessés.« Cette attaque surprise a causé d’énormes pertes côté ennemi avec notamment 47 terroristes abattus et d’importantes quantités de matériels détruits ou saisis. Côté ami, deux gendarmes ont malheureusement perdu la vie et trois autres blessés », indique un communiqué de l’armée burkinabè. 

L’assaut a été lancé le 19 mai 2020 contre deux bases terroristes dans la localité de Waribéré, à une quarantaine de Km de Barani, suite à une opération antiterroriste menée depuis quelques jours dans la Kossi par les Groupes d’actions rapide, surveillance et intervention (GARSI, armée), souligne le texte.

Le Burkina Faso est confronté depuis quelques années à des attaques terroristes qui ont parfois causé la mort de civils. L’Etat-major des armées qui compte neutraliser ces forces ennemis, assure poursuivre les actions offensives contre les groupes armés terroristes. 

La localité de Waribéré, située à une quarantaine de kilomètres de Barani, fait partie de la Boucle du Mouhoun, une région dans l’Ouest du pays, qui a essuyé ces trois dernières années des actes terroristes perpétrées par des groupes djihadistes.  

Burkina/Présidentielle 2020: Eddie Komboïgo désigné candidat du CDP, le parti de Blaise Compaoré

Eddie Komboïgo, le président du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP), le parti de Blaise Compaoré, a été élu candidat de sa formation politique pour la présidentielle burkinabè du 22 novembre 2020.M. Eddie Komboïgo a été élu, le dimanche 10 mai 2020, candidat du Congrès pour la démocratie et le progrès( CDP) pour la présidentielle du 22 novembre 2020 avec 133 voix contre 21 pour son challenger, Yaya Zoungrana. 

Porté en mai 2015 à la tête du CDP, un an après des soulèvements populaires ayant conduit au départ de Blaise Compaoré du pouvoir, Eddie Komboïgo, tient le gouvernail du parti. A son septième congrès ordinaire,  le parti a décidé de reconquérir le pouvoir d’Etat. 

Avec 130 membres que compte le bureau exécutif national, le CDP a reconstruit ses comités de base et crée un maillage sur toute l’étendue du territoire pour mobiliser les militants et les sympathisants dans l’optique de revenir au pouvoir.

  Cette bataille s’annonce épique et palpitante. Les dirigeants du Mouvement du peuple pour le progrès ( MPP, parti au pouvoir), fondé par Roch Marc Christian Kaboré, un ancien cadre du parti de Blaise Compaoré, connaissent bien leurs principaux adversaires politiques, surtout le CDP, et s’attèlent à rempiler et rester aux affaires.   

Covid-19: Nestle débloque 3,4 millions de dollars dans la lutte en Afrique

Le géant mondial de l’alimentation et de la boisson, Nestlé, a débloqué une aide de 3,4 millions de dollars pour amortir les effets délétères du Covid-19 en Afrique.Cet appui touche 850 000 personnes vulnérables dans les pays d’Afrique de l’Ouest et du Centre, indique un communiqué publié lundi.

 En prévision de la famine post-Covid-19 dans ces deux régions, Nestlé déclare qu’elle allait fournir des aliments et des boissons nutritifs à 170.000 familles réparties en Angola, au Burkina Faso, au Cameroun, au Gabon, au Mali, au Niger et au Nigeria.

 A cela s’ajoutent des masques et d’autres équipements de protection individuelle (EPI) aux travailleurs de la santé de première ligne dans la région et d’autres matériels médicaux aux hôpitaux du Burkina Faso, de la Côte d’Ivoire, du Ghana et du Sénégal.

 Dans cet élan de solidarité, le Burkina Faso recevra également trois ventilateurs à utiliser dans ses unités de soins intensifs.

 « Nous offrons tout notre soutien aux familles d’Afrique centrale et occidentale en ces temps difficiles, ainsi qu’à ceux qui se battent pour leur sécurité », a déclaré Rémy Ejel, PDG de Nestlé Central and West Africa Ltd.

 La pandémie de coronavirus laissera des millions de personnes dans la famine en Afrique au cours des trois prochains mois, préviennent les autorités sanitaires mondiales.

L’annonce de la reprise des cours en vedette dans la presse sénégalaise

La reprise des cours pour les élèves en classe d’examen, décidée hier mercredi en Conseil des ministres, est l’un des sujets les plus en vue dans les quotidiens sénégalais parvenus jeudi à APA.« Les cours reprennent le 02 juin », titre Le Soleil là où Vox Populi précise que l’Enseignement supérieur est appelé à étaler « ses modalités de reprise jusqu’au 14 juin ».

L’Observateur donne « les détails de la rentrée des classes du 2 juin », notamment la date des examens du Baccalauréat, du BFEM et du CFEE.

Sur un autre sujet, ce journal livre « l’interview-choc » avec Pape Moussa Thior, expert sénégalais en Santé publique. « La crainte de ce qui s’est passé en Europe et en Chine ne peut justifier le couvre-feu, la fermeture des écoles et des lieux de culte », estime-t-il, avant de déplorer la « panique » semée dans la population parce que « je ne vois pas de raison de s’alarmer ».

« Avoir un cas communautaire n’est pas forcément une mauvaise chose », selon l’expert qui ajoute que « l’Occident a cherché à nous faire peur afin de nous empêcher de tirer profit de la situation ».

Toutefois, le président Macky Sall « ordonne la répression » contre les personnes qui violent les interdits de l’Etat dans la lutte contre le Covid-19, souligne Vox Populi selon lequel le chef de l’Etat « cible les récalcitrants » dans les transports interurbains, les lieux de commerce et espaces publics.

Libération livre le témoignage d’Ibrahima Sène, un patient déclaré guéri du coronavirus hier, sous le titre « Moi, ancien cas communautaire… ». Pour lui, « ce virus est plus que dangereux. J’avais tout le temps un masque et des gants, je ne sais pas comment ni ou j’ai été contaminé ».

Walf Quotidien flaire un « parfum de gros sous dans l’air » sur l’accueil des patients atteints, notant que des directeurs d’hôpitaux sont « suspectés de se faire du beurre avec la pandémie ».

A propos de l’allocation du fonds Force-Covid-19 aux émigrés, EnQuête souligne que « la diaspora (est) partagée » sur les 12,5 milliards FCFA prévus par l’Etat. Certains comme Moussa Tandiné proposent au gouvernement « d’investir cet argent dans le système sanitaire », alors que le député Mor Kane détaille les types d’expatriés qui « sont concernés » par cette mesure.

« Cahier de mesures », titre Le Quotidien, parlant de l’une des conséquences du Covid-19 qui empêche cette année le défilé et la remise de cahier de doléances au chef de l’Etat par les syndicalistes pour la fête du 1er mai. « Les centrales ont décidé de ne pas célébrer le 1er mai », souligne Cheikh Diop, secrétaire général de la CNTS/FC.

En sport, le quotidien spécialisé Record rapporte que « la Premier League (fonce) en force sur Koulibaly », le défenseur sénégalais de Naples convoité, par José Mourinho, l’entraineur portugais de Tottenham, entre autres « prétendants ».

Par ailleurs, le journal fait focus sur les 26 ans d’Alioune Sarr à la tête du CNG de lutte et disserte sur la « chronique d’un départ en octobre ».

Le limogeage du coordonnateur de la lutte contre le Covid-19 à la Une des quotidiens burkinabè

La presse burkinabè de ce jeudi commente essentiellement l’actualité liée à la pandémie de coronavirus (Covid-19), notamment le limogeage du Pr Martial Ouédraogo, coordonnateur national de la gestion de la maladie.Le quotidien national Sidwaya met en exergue: «Lutte contre le Covid-19: Le coordonnateur Martial Ouédraogo limogé», informant que la décision de limogeage du Pr Ouédraogo a été rendue publique, hier mercredi, à l’issue de l’hebdomadaire conseil des ministres.

«Gestion du Covid-19 au Burkina: Pr Martial Ouédraogo démis de ses fonctions de coordonnateur du comité national», affiche, pour sa part, le journal privé Le Quotidien.

Pendant ce temps, Aujourd’hui au Faso, autre quotidien privé, arbore: «Affaire décès députée Marie Rose Compaoré: Martial Ouédraogo congédié, Brice Bicaba à l’intérim».

A en croire le journal, «c’est la première victime de la gestion chaotique de la crise sanitaire que vit le Burkina Faso depuis l’apparition du premier cas, le 9 mars dernier».

Aujourd’hui au Faso croit savoir que le Pr Martial Ouédraogo, coordonnateur de la riposte à la pandémie de coronavirus a été démis de ses fonctions suite aux dernières révélations parues dans la presse cette semaine.

Et de rapporter la déclaration du ministre de la communication, Porte-parole du gouvernement, Rémis Fulgance Dandjinou qui dit que «La situation sur le décès de la députée Marie-Rose Compaoré est suffisamment grave. Au regard de ce que la ministre de la Santé nous a présenté, le gouvernement a jugé nécessaire de prendre cette décision  de démettre le Pr Martial Ouédraogo de ses fonctions, en attendant le rapport des investigations.

De son côté, L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés du Burkina Faso, s’interroge : «limogeage Pr Martial Ouédraogo: un bouc émissaire pour expier les péchés de tous ?».

Selon le confrère, «au-delà du limogeage du Pr Ouédraogo, il faut que les autorités politiques et sanitaires, à commencer par le président du Faso et la ministre de la Santé, fassent un diagnostic sans complaisance des deux premiers mois de lutte, en vue de prescrire la thérapie qui sied pour la suite du traitement». Sinon, poursuit-il, «on aura évincé Martial Ouédraogo pour rien».

Covid-19 au Burkina : plusieurs marchés rouverts dans la capitale

La ville de Ouagadougou a autorisé ce mercredi la réouverture de plusieurs de ses marchés après une première décision de fermeture pour éviter la propagation du Covid-19.L’arrêté communal signé par le maire Armand Béouindé, dont copie est parvenue à APA cet après-midi, renseigne que vingt-sept marchés de la capitale burkinabè sont concernés par cette mesure. 

Trente-six marchés de la commune de Ouagadougou avaient été fermés le 26 mars dernier dans le cadre des mesures anti-Covid-19. Les autorités ont rouvert par la suite le marché central le 20 avril, tout en précisant que les autres marchés suivraient progressivement.

Par ailleurs, précise l’autorité municipale, leur accès « est conditionné par le respect strict des mesures » telles que « le port obligatoire du masque ou cache-nez », « le lavage systématique et obligatoire des mains à l’entrée des marchés », « le respect de la distanciation sociale d’un mètre entre les usagers ».

L’édile tient également au « respect du nombre maximum de deux commerçants par boutique » et au « respect de toutes les autres mesures barrières édictées par le ministère de la Santé », prévenant que tout contrevenant à l’arrêté sera sanctionné conformément aux textes en vigueur.

Le Burkina Faso qui a enregistré ses deux premiers cas positifs de Covid-19 le 9 mars, compte au 26 avril, 638 cas positifs. 476 personnes sont guéries depuis lors, 42 autres décédées et 120 malades encore sous traitement.

Politique et Covid-19 alimentent les quotidiens burkinabè

Les journaux burkinabè de ce mercredi continuent de commenter l’actualité marquée par la pandémie de coronavirus (Covid-19), sans oublier la politique nationale et internationale.L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés burkinabè, à travers sa rubrique ‘’regard sur l’actualité », s’intéresse au procès contre l’ex-président du parlement ivoirien, s’exclamant :«Ca ne pouvait qu’être politique !».

Après avoir mentionné que «finalement, l’arrêt de la Cour africaine des droits de l’homme et des peuples (CADHP) n’aura servi à rien », le journal souligne que l’ancien président de l’Assemblée nationale de Côte d’Ivoire a en effet été jugé hier mardi 28 avril 2020 pour «recel de détournement de deniers publics» et «blanchiment de capitaux». 

Le confrère rappelle qu’il s’agit de «deux des trois chefs d’inculpation qui lui ont justement valu le mandat d’arrêt international lancé le 23 décembre 2019 alors qu’il tentait de regagner le bercail après un long séjour à l’étranger». 

A ce sujet, Aujourd’hui au Faso (privé) s’interroge : «Soro condamné à 20 ans par la justice ivoirienne: Fin d’une résistible ascension ou énième épisode d’une saga politico-judiciaire ?».

Quant à Le Pays, autre quotidien privé, il reprend les propos de Guillaume Soro après sa condamnation : «Je reste candidat à la présidentielle et je gagnerai».

Le même journal évoque la conférence de presse des partis proches du Chef de file de l’opposition politique (CFOP), tenue hier mardi à Ouagadougou, titrant: «Crise sécuritaire sur fond de Covid-19 au Burkina: +Même si un million de Burkinabè doivent voter, il faut qu’on aille au vote+, selon le CFOP». 

De son côté, le quotidien national Sidwaya mentionne: «Elections couplées de 2020: l’opposition tient à la date du 22 novembre».

Sous le titre: «Riposte au Covid-19: Le G5 Sahel attend les financements européens», Sidwaya rapporte que les chefs d’Etats des pays membres du G5 Sahel ont tenu une réunion avec les premiers responsables de l’Union européenne (UE), de l’Union Africaine (UA) et des Nations-Unies par visioconférence, le mardi 28 avril 2020. 

Parlant de Coronavirus, L’Observateur Paalga arbore, en première page, cette interrogation: «Décès députée Rose Marie Compaoré: S’achemine-t-on vers un Covidgate ?».

Le journal donne également «les chiffres clés» du Covid 19 au Burkina Faso.

Lesdits chiffres renseignent qu’à la date du 27 avril 2020, la situation de la maladie au niveau national, fait ressortir, entre autres, un total de 638 cas confirmés, 476 guérisons, 42 décès et 120 cas actifs.

Covid-19 : le G5 Sahel demande l’annulation de sa dette extérieure

Les pays de la force conjointe G5 Sahel ont appelé lundi soir, lors d’une réunion organisée par visioconférence, à l’effacement de leur dette extérieure au vu du contexte de la pandémie du Covid-19, a appris APA mardi de source officielle à Nouakchott.Présidée par la Mauritanie, la réunion virtuelle a vu la participation des ministres des Affaires étrangères et de la Défense des quatre autres pays (Mali, Niger, Burkina Faso et Tchad) de l’organisation, en plus de leur homologue français. 

La session portait sur le suivi de l’exécution des recommandations du sommet de Pau qui a réuni en janvier 2020, en France, le président Emmanuel Macron et ses homologues des pays africains du G5 Sahel.

Les alliés dans la guerre contre le terrorisme au Sahel ont salué les initiatives et ont appelé à alléger le fardeau de la dette extérieure qui leur est imposée. 

Ils ont aussi demandé l’octroi d’un soutien pour faire face aux conséquences de la pandémie du nouveau coronavirus.

Par ailleurs, l’organisation s’est félicitée de la proposition de Macron, au mi-avril, d’annuler « massivement » les dettes des pays africains pour mieux les aider à faire face économiquement au contexte du Covid-19.

Covid-19: les cours reprennent au Burkina à partir du 11 mai

Les cours reprennent dans les écoles du Burkina Faso à partir du lundi 11 mai 2020, avec les classes d’examen, a appris APA mardi auprès du gouvernemental.Le texte signé par le ministre de la Communication, Porte-parole du gouvernement, renseigne que sur instruction du président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré, la reprise des activités administratives et pédagogiques est arrêtée selon un calendrier.

Il précise que pour le ministère de l’Education nationale, de l’Alphabétisation et de la Promotion des langues nationales, la reprise administrative est fixée pour le lundi 4 mai 2020.

«Les activités pédagogiques pour les élèves en classe d’examen (CM2, Troisième, Dernière année CAP, dernière année BEP et terminale) reprendront progressivement le lundi 11 mai 2020 », note le communiqué.

Le même texte informe que les élèves des classes intermédiaires reprendront progressivement le lundi 25 mai 2020, tandis qu’au niveau du ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de l’Innovation, la reprise progressive des activités pédagogiques dans les institutions d’enseignement supérieur est fixée au lundi 11 mai 2020.

Quant aux structures de formation professionnelle, «la reprise progressive des activités de formation professionnelle est fixée au lundi 11 mai 2020».

«Une circulaire administrative indiquera pour chacun des ordres d’enseignement et de formation, le chronogramme précis de reprise des cours», indique le communiqué.

Fermées depuis la mi-mars 2020 à cause la pandémie à coronavirus, les écoles burkinabè devraient rouvrir initialement à partir de ce mardi 28 avril.

Le Burkina Faso qui a enregistré ses deux premiers cas positifs de Covid-19 le 9 mars 2020, compte à la date du 26 avril 2020, 635 cas positifs, avec 469 guérisons, 124 cas actifs et 43 décès.

La résistance aux mesures anti-Covid-19 à la Une au Burkina

Les journaux burkinabè lus par APA ce mardi matin commentent l’actualité relative à la pandémie de coronavirus (Covid-19), notamment les protestations consécutives à certaines mesures édictées pour contrer la propagation de la maladie.«Ouagadougou: des commerçants réclament la réouverture des marchés», titre le quotidien national Sidwaya, informant que des commerçants de la capitale burkinabè ont déposé, hier lundi, des barricades sur la voie.

Selon le journal, les commerçants ont ainsi «manifester leur désapprobation face à la fermeture de leur lieu de commerce, fermé depuis le 26 mars dernier par décision de l’autorité municipale pour lutter contre la propagation de la maladie à COVID-19».

A ce sujet, le Pays, quotidien privé affiche: «Mesures contre le Covid-19 : remontés, des commerçants exigent la réouverture des marchés et yaars (marchés de taille moyenne en langue nationale mooré, Ndlr)».

De son côté, Aujourd’hui au Faso (privé) fait remarquer qu’il y a eu du rififi hier 27 avril 2020 dans les différents marchés de la capitale burkinabè. 

«Les commerçants ont tenté de passer outre l’interdiction gouvernementale pour aller ouvrir lesdits marchés », écrit le quotidien, avant de préciser que «les raisons de cette levée de boucliers est qu’il n’est pas juste de rouvrir le grand marché Rood-Woko, et laisser claquemurés les autres».

L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés du Burkina Faso arbore pour sa part: «Manifestation pour la réouverture des marchés: +Notre Covid-19, c’est la faim+», rapportant ainsi, les propos d’une manifestante.

Le même journal, dans sa rubrique ‘’Regard sur l’actualité », titre: «La tension monte dans la Cocotte-minute», soulignant que «ce que beaucoup de gens craignaient commence à se préciser».

L’Observateur Paalga affiche également: «Port obligatoire du masque: certains résistent en attendant la contrainte», rapportant que depuis hier lundi 27 avril 2020, l’obligation faite aux citoyens burkinabè de porter le masque est entrée en vigueur. 

Le confrère rappelle que la décision a été prise par le gouvernement le 16 avril dernier au cours de l’hebdomadaire Conseil des ministres et entre dans le cadre de la lutte contre la propagation du Covid-19. 

A ce propos, Sidwaya met en exergue : «Port obligatoire du masque : des citoyens réticents», là où Le Pays mentionne: «Une mesure pas rigoureusement respectée à Ouaga».

Covid-19 : au Burkina, on s’adapte difficilement au port obligatoire du masque

Au premier jour de l’entrée en vigueur de la mesure gouvernementale rendant obligatoire le port du masque, ce lundi, plusieurs Ouagalais ont eu du mal à se conformer, a constaté APA.Au marché central de la capitale Ouagadougou, le port de masque n’est pas le fait le plus commun chez commerçants, clients ou autres visiteurs qui se croisent et s’interpellent malgré l’injonction de l’Etat burkinabè à changer de comportement.

Jugé capable de freiner la propagation de la pandémie, le masque est pourtant accroché aux cous ou mains de certains individus rencontrés. C’est le cas de Mariam Sanfo, la vingtaine, qui marchande avec un vendeur en laissant pendre le sien sur l’une de ses oreilles.

« J’ai enlevé partiellement le masque pour pouvoir parler avec le vendeur », se justifie-t-elle, sans manquer de reconnaître que son port est nécessaire pour se protéger et protéger ses proches.

Selon elle, la population ne devait pas attendre qu’on l’oblige à le porter. « C’est une question de santé et donc de vie et de mort », ajoute la jeune fille.

A l’inverse, le commerçant Abdoul Aziz Traoré, la trentaine, rejette dans un français approximatif « cette histoire de coronavirus (qui) est plutôt un business pour certaines personnes ». C’est à juste titre, fait-il observer, que personne ne peut l’obliger à acheter un masque, à plus forte raison le porter.

Pour sa part, Saïdou Bamogo, mécanicien, estime que le gouvernement avant d’exiger le port obligatoire des masques ou autres cache-nez, devait songer d’abord à leur distribution aux populations.

« Maladie imaginaire »

« Où veut-on que la frange pauvre de la population trouve les moyens pour s’acheter ces masques ? », s’interroge-t-il, avant d’estimer, dans un ton irrité, « que l’on arrête de déranger les gens avec cette histoire de maladie imaginaire ».

Face à ces sceptiques, le fonctionnaire Pascal Tiendrébéogo, arborant son masque, conseille aux autorités de multiplier les campagnes de sensibilisation pour les convaincre. Il dit craindre les contestations et affrontements qui pourraient naître d’une volonté de réprimer ou verbaliser les potentiels récalcitrants. 

Le Conseil des ministres, en sa séance du 9 avril dernier, avait retenu le lundi 27 avril pour appliquer la mesure relative au port obligatoire du masque sur toute l’entendue du territoire national. Jusque-là, les populations étaient encouragées à le faire ou à en produire, en plus d’autres messages de sensibilisation lancés par les autorités.

Le Burkina Faso qui a enregistré ses deux premiers cas positifs de Covid-19 le 9 mars 2020, compte au jeudi 26 avril, 632 cas positifs dont 453 guérisons, 134 patients sous traitement et 42 décès.

Covid-19: Ouattara appelle à une stratégie commune de lutte au sein l’UEMOA

Le président ivoirien Alassane Ouattara, par ailleurs, président en exercice de la conférence des chefs d’État et de gouvernement de l’Union économique et monétaire ouest-africaine ( UEMOA) a appelé lundi lors d’un sommet extraordinaire de cette institution tenu par visioconférence, ses pairs à définir une stratégie commune de lutte contre la maladie à Covid-19.Dans une note d’information, la présidence ivoirienne a indiqué que M. Ouattara a présidé la cérémonie d’ouverture de ce conclave dont l’objet était d’analyser la crise sanitaire liée à la pandémie à Coronavirus dans l’UEMOA.

« Le président Alassane Ouattara a invité les Etats de l’Union à partager leurs expériences dans la gestion du Covid-19 et  à rechercher ensemble les moyens à faire face à cette pandémie. Il les a exhortés à définir une stratégie commune de lutte contre la pandémie et à donner des orientations aux institutions régionales et aux équipes gouvernementales pour sa mise en oeuvre»,  a fait savoir l’exécutif ivoirien.

 Le chef de l’Etat ivoirien, indique par ailleurs, la note, a invité à cette occasion, les pays de l’UEMOA à « agir vite» et à prendre toutes les mesures sur les plans sanitaire, économique et social afin d’atténuer les effets de cette crise sanitaire sur les économies et réduire les souffrances des populations.

Jeudi dernier, les chefs d’Etat et de gouvernement de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’ouest (CEDEAO) se sont réunis par visioconférence pour analyser l’impact économique et financier du Covid-19 dans la sous-région. Au sortir de ce sommet, les dirigeants ouest-africains ont pris plusieurs décisions dont le plaidoyer pour l’annulation de la dette des pays africains.

La riposte contre le Covid-19 intéresse les quotidiens burkinabè

Les journaux du Burkina Faso de ce lundi reviennent largement sur les moyens entrepris pour freiner la propagation de la pandémie du Coronavirus (Covid-19) dans le pays.Dans sa rubrique ‘’Commentons l’évènement », L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés burkinabè évoque la mesure relative au port obligatoire de cache-nez à partir de ce lundi, en titrant: «Aux masques, citoyens !».

Le journal fait observer que la course à la riposte au Covid-19 prend une nouvelle allure, ce lundi 27 avril au Burkina, avec le port obligatoire du masque. 

«Après la fermeture des frontières, des écoles, des lieux de culte, des bars et restaurants, de certains marchés, la mise en quarantaine des villes infectées, l’interdiction du transport interurbain, le couvre-feu, le port obligatoire d’un masque par chaque Burkinabè vient assurément compléter la gamme des mesures barrières pour faire échec à la propagation du coronavirus dans le pays», commente L’Observateur Paalga. 

Le confrère rappelle qu’«avec à la date du 25 avril, 632 personnes infectées, dont 453 guérisons et 42 décès, sur plus de 20 millions d’habitants, la situation de la pandémie n’est pas des plus alarmantes au Pays des hommes intègres».

Pour sa part, Le Pays, autre quotidien privé, publie une déclaration du Mouvement patriotique pour le salut (MPS) à propos de la reprise annoncée des activités scolaires au Burkina Faso, sous le titre: «le risque est trop élevé».

Pendant ce temps, Sidwaya, le quotidien national, informe à sa Une que pour la réouverture des écoles, «le plan de continuité éducative (a été) présenté aux gouverneurs».

Dans son éditorial, le même journal parle «des éclairs dans la grisaille», rappelant qu’à travers quasiment toute la planète, le décompte macabre se poursuit. 

L’éditorialiste souligne que la pandémie du COVID-19 endeuille des familles ici comme ailleurs et porte des coups sévères à une économie mondiale ébranlée dans ses fondements. 

«Comme des éclairs dans la grisaille ambiante, le Burkina Faso, malgré le terrorisme, la lancinante crise humanitaire et la fronde sociale, avance sur la voie du développement et se bat pour rétablir l’ordre partout où les flibustiers du 21e siècle tentent d’imposer leur diktat», écrit Sidwaya.

Coronavirus: 12 millions de masques pour les écoles burkinabé

Le gouvernement burkinabè compte mettre à la disposition de l’ensemble des élèves, des enseignants et du personnel éducatif, 12 millions de masques pour lutter contre la propagation du coronavirus (Covid-19), a appris APA samedi auprès du ministère de l’Education.Selon le ministre de l’Education nationale et de la Promotion des Langues locales, Stanislas Ouaro, le gouvernement  compte rouvrir les établissements pour sauvegarder l’année scolaire en cours. 

«Douze millions de masques sont en train d’être confectionnés. Chaque élève recevra deux masques lavables et utilisables de même que les enseignants», a déclaré le ministre Ouaro au cours d’un point de presse.

Il a expliqué que la réouverture des établissements dans les localités ayant connu des cas de coronavirus sera conditionnée par le nettoyage et la désinfection desdits établissements scolaires. 

A en croire Stanislas Ouaro, en plus des masques, l’ensemble des structures éducatives sera doté de savons pour assurer le lavage des mains.

Le gouvernement, lors du conseil des ministres du 9 avril 2020, a fixé la date de réouverture des établissements scolaires et universitaires au 28 avril.

Le Burkina Faso qui a enregistré ses deux premiers cas positifs de Covid-19 le 9 mars 2020, compte à la date du 24 avril 2020, 629 cas positifs, avec 425 guérisons, 163 patients sous traitement et 41 décès.

Le coronavirus continue d’alimenter la presse en ligne burkinabè

Les médias en ligne burkinabè visités ce samedi par APA continuent de commenter l’actualité nationale relative au coronavirus (Covid-19).Ainsi Burkina24.com informe que le ministère de l’Education  nationale a rencontré, hier vendredi à Ouagadougou,  les gouverneurs des 13 régions du Burkina Faso pour échanger sur le plan de riposte pour la continuité éducative dans le contexte du Covid-19.

Selon le site d’information le ministère  a procédé aussi au lancement de la plateforme web éducative du Ministère de l’éducation nationale, de l’alphabétisation  et de la promotion des langues nationales (MENAPLN) qui a été adoptée  par le conseil des ministres en sa séance du 16 avril 2020.

A ce sujet, Wakaséra.com renseigne qu’avant la reprise des cours, le gouvernement burkinabè opte pour l’enseignement à distance

Le même site d’information met en exergue: «Coronavirus au Burkina: 629 cas, 425 guérisons et 41 décès», évoquant ainsi l’évolution de la pandémie au niveau national.

Pour sa part, LeFaso.net affiche: «Fermeture des établissements scolaires: La traversée du désert des enseignants du privé», rapportant que la Coordination nationale des enseignants du privé du Burkina (CNEP-B) a rencontré la presse ce 24 avril 2020 à Ouagadougou.

Le confrère rapporte que les animateurs de la rencontre avec les médias ont exposé le calvaire que vivent les enseignants du privé, à la suite de la fermeture des établissements d’enseignement pour cause de Coronavirus.

Et d’ajouter qu’ils (les animateurs de la conférence de presse) ont aussi demandé des mesures accompagnement au ministère en charge de l’éducation nationale et aux responsables d’établissement.

Pendant ce temps, Fasozine.com revient sur la rencontre, tenue la veille à Ouagadougou, entre le Premier ministre (PM) Christophe Joseph-Marie Dabiré et la classe politique relative à la  gestion de la pandémie du Covid-19.

Le confrère fait observer que c’est sur instruction du président du Faso que le PM a rencontré jeudi au palais présidentiel, en présence d’une dizaine de ministres, les partis politiques de l’Alliance des partis de la majorité présidentielle (APMP) et du Chef de file de l’opposition politique (CFOP).

La presse burkinabè commente le sommet de la CEDEAO sur le Covid-19

Les quotidiens burkinabè de ce vendredi commentent largement le sommet extraordinaire de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (CEDEAO), tenu la veille et qui a permis d’aborder la pandémie de coronavirus (Covid-19).«Lutte contre le COVID-19: la CEDEAO se mobilise», titre le quotidien national Sidwaya.

Le journal relate que le président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré a participé par visioconférence, hier jeudi, à une session extraordinaire de la Conférence des chefs d’Etat et de gouvernement de la CEDEAO sur la lutte contre le COVID-19.

 A ce sujet, L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés du Burkina Faso, arbore: «CEDEAO et le COVID-19: Sommet virtuel pour un virus bien réel».

Selon le journal, chacun des dirigeants de la sous-région, lors du sommet par vidéoconférence, a pris la parole «confortablement installé dans son palais». 

A en croire le confrère, c’est la première fois dans l’histoire de l’organisation, qu’une rencontre de chefs d’Etat des pays membres de la CEDEAO se tient par écrans interposés.

«Il faut espérer qu’il ne s’agisse pas d’une simple action de com. pour se donner bonne conscience et donner l’illusion qu’on veut lutter résolument contre la maladie (de Coronavirus)», commente L’Observateur Paalga. 

Et de conclure : «Souhaitons seulement que le Covid-19 ne passe pas avant que les achats groupés ne se fassent, et que les mesures fortes ne restent pas des vœux pieux. Ce serait bien dommage, parce que l’urgence  commande d’agir rapidement et ensemble».

Revenant sur la demande d’annulation de la dette par les chefs d’Etat de la CEDEAO évoquée lors du sommet, Aujourd’hui au Faso, pour sa part, estime qu’«il faut s’assurer d’abord du service après-vente».

Ce quotidien privé souligne d’entrée que «coronavirus en fait faire des choses au monde !», avant d’ajouter que «la CEDEAO a essayé un sommet sui generis !».

«Devant leurs écrans, de Ouagadougou à Niamey, en passant par Cotonou et Abidjan, les chefs d’Etat de l’organisation ouest-africaine ont parlementé sur les questions importantes de l’heure. Et pour être importantes, elles l’étaient », écrit Aujourd’hui au Faso.

Pendant ce temps, Le Pays (privé), parle des conclusions du sommet extraordinaire de la CEDEAO, mentionnant qu’il y aura «risque de récession si le Covid-19 va au-delà du mois de juin».

CEDEAO : Buhari désigné chef de file de la lutte contre le Covid-19

Le président nigérian Muhammadu Buhari a été désigné chef de file de la CEDEAO dans la lutte contre la pandémie du coronavirus par les chefs d’Etats et de gouvernements de l’organisation sous-regionale.La nomination du chef d’Etat nigérian est intervenue jeudi lors de la téléconférence extraordinaire du Sommet de la CEDEAO sur le Covid-19 sous la présidence de M. Mahamadou Issoufou, Président de la République du Niger.

 Lors de cette visioconférence, le président  nigérian a appelé ses homologues de la CEDEAO à regarder au-delà des défis posés par la pandémie de Covid-19 et à exploiter les diverses possibilités qu’elle offre pour l’amélioration des conditions de vie dans les États membres, indique un communiqué de l’assistant spécial du président Buhari, Femi Adesina.

 « Dans toute situation difficile comme celle que nous vivons actuellement, il y a aussi des opportunités. Notre région doit donc s’efforcer de tirer parti des possibilités offertes par cette sombre perspective mondiale en s’engageant dans la mise en œuvre de ces politiques essentielles, qui, jusqu’à présent, seront difficiles à accepter », a-t-il déclaré.

 Tout en appelant ses collègues à intensifier leur collaboration afin de sauver la région de « cette pandémie mortelle en partageant nos expériences et nos meilleures pratiques », le président Buhari a présenté certaines mesures prises par son gouvernement en réponse à la pandémie.

 Ces mesures comprennent la réduction des taux d’intérêt sur toutes les interventions de la Banque centrale du Nigeria (CBN) de 9 à 5% et l’introduction d’un moratoire d’un an sur les facilités d’intervention de la CBN.

 Il y a également la mise en place d’un groupe de travail présidentiel chargé de coordonner les efforts nationaux de lutte contre la propagation du virus et assurer l’efficacité et l’efficience conformément au plan d’action nigérian sur la sécurité sanitaire.

 D’autres mesures sont la fourniture de matériel de secours, notamment des fournitures médicales et alimentaires ainsi que des transferts d’argent liquide (sous conditions) de 20.000 nairas pour les ménages pauvres et vulnérables et la création de centres d’isolement et d’installations de test supplémentaires pour contenir la propagation du virus.

 Le dirigeant nigérian a également déclaré que les incertitudes économiques sans précédent, y compris les graves contraintes budgétaires et de change, dans un contexte de ralentissement de la croissance économique mondiale auquel la plupart des nations sont confrontées, ont rendu impératif que « notre sous-région se recentre sur l’accélération de la mise en œuvre de notre vision populaire de la « CEDEAO du peuple » en adoptant des politiques régionales dynamiques visant à apporter des secours à nos citoyens ».

 « Malgré la baisse des revenus, le gouvernement continue de dépenser massivement pour contenir le virus, soigner les personnes infectées et minimiser l’impact de la crise sur les populations pauvres et vulnérables. Cette situation exerce une forte pression sur nos finances en augmentant nos dépenses alors que nos recettes diminuent. Cela a invariablement conduit à une restructuration et à une réduction de notre budget », a-t-il ajouté.

 Le président Buhari a profité de l’occasion pour rallier d’autres dirigeants à l’agriculture, à la technologie et à l’innovation afin d’en sortir plus fort.

 « Il est impératif que tout en relevant les défis à court terme, nous explorions également les possibilités de promouvoir des politiques agricoles fortes et dynamiques qui garantiront la sécurité alimentaire de nos populations, en créant des emplois et en réduisant la pauvreté dans la région. Nous devons innover et utiliser la technologie pour dynamiser l’économie numérique et faire les choses différemment, mais mieux », a-t-il déclaré.

 Le président nigérian a affirmé la solidarité du Nigeria avec les autres États membres dans leur lutte contre le virus :

 « En cette période d’incertitude mondiale comme celle-ci, causée par l’impact dévastateur du Covid-19, permettez-moi de transmettre la solidarité du Nigeria avec tous les États membres alors que nous luttons collectivement pour vaincre la pandémie. Je suis très attristé par la perte de nombreuses vies et j’adresse mes sincères condoléances aux familles de ceux qui ont perdu des proches dans toute la région. Je souhaite également aux victimes infectées un rétablissement rapide et complet », a-t-il déclaré.

 Il a réitéré l’engagement du Nigeria en faveur du bien-être et de la sécurité des populations de la sous-région et a réaffirmé son soutien à toute initiative visant à freiner la propagation de la pandémie découlant du sommet.

Covid-19 : la CEDEAO appelle à l’annulation de la dette des pays africains

Les chefs d’Etat et de gouvernement de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), ont appelé jeudi à l’annulation de la dette des pays africains au regard de la menace du Covid-19 sur les économies du continent, à l’occasion d’un Sommet extraordinaire, auquel ils ont pris part par visioconférence, en raison de la pandémie.A l’issue de ce Sommet qui a permis de faire le point de l’évolution du Covid-19 ainsi que son impact économique, financier et social dans la sous-région, les dirigeants de la CEDEAO, ont recommandé une annulation de la dette des pays africains, rapporte une note de la présidence ivoirienne.

Ils ont en outre décidé de la création d’un Comité ministériel comprenant les ministres de la Santé et du Transport en vue de coordonner les efforts sous la supervision d’un chef d’Etat ainsi que la création d’un fonds de solidarité de la CEDEAO.

L’organisation a encouragé les Etats membres à accroître, de manière substantielle, les tests de dépistage. Et ce, afin de renforcer le dispositif de lutte contre le Covid-19 dans la sous-région, où l’on compte des milliers de cas confirmés.

Les dirigeants ouest-africains ont recommandé des actions fortes, notamment la nomination d’un chef d’Etat comme « champion » pour superviser la riposte et le processus d’éradication de cette pandémie  au sein de l’espace communautaire.

Ils ont passé en revue les mesures barrières prises par les Etats membres de la CEDEAO dans le cadre des plans nationaux de riposte, notamment la restriction de la circulation des personnes, la fermeture temporaire des écoles et universités, ainsi que des frontières aériennes et terrestres. 

Dans chacun des Etats membres, le confinement est partiel et renforcé par l’adoption de mesures de distanciation sociale. Les gouvernements ont accru les moyens opérationnels du secteur de la santé et augmenté l’achat d’équipements médicaux. 

Les chefs d’Etat se sont félicités des actions engagées, notamment à travers l’organisation d’une réunion des ministres de la santé de la CEDEAO, le 14 février 2020, à Bamako afin de convenir d’une stratégie régionale ainsi que la finalisation du plan de riposte au Covid-19 évalué à 51 millions de dollars US.

Au terme du sommet, les chefs d’Etat et de gouvernement de la CEDEAO ont lancé un  appel à la mutualisation des efforts pour venir à bout de cette pandémie. Concernant l’annulation de la dette évoquée, ils devront faire un lobbying auprès des bailleurs de fonds.

L’Afrique Subsaharienne devrait, face à l’impact économique du Covid-19, connaître un recul de la croissance dans « une fourchette entre -2 et -5% en 2020 » contre 2,4% en 2019, selon Albert Zeufack, économiste en chef de la Banque mondiale pour la Région Afrique.

La pandémie de Covid-19 qui plonge l’Afrique subsaharienne dans sa première récession depuis 25 ans, aura aussi un impact sur le bien-être social, a dit M. Zeufack, soulignant que le rapport de la banque montre que « le bien-être des individus en Afrique Subsaharienne pourra baisser de 7% ».

Burkina : les artisans au service du combat contre le Covid-19

Rencontre avec des artisans burkinabè qui mettent leur savoir-faire et leurs moyens dans la lutte contre le coronavirus.Georges Pitroipa s’occupe dans son  atelier de soudure au sud-ouest de Ouagadougou, la capitale du « pays  des hommes intègres ». Cet ouvrier spécialisé a la ferme intention de  participer à l’effort national pour casser la chaîne de transmission du  Covid-19. C’est pour cette raison que ce père de deux enfants vient  d’ailleurs d’inventer un système subtil de lavage des mains. « J’ai  remarqué que les gens utilisaient leurs mains pour ouvrir le robinet, la  boîte de savon liquide, etc. Cela comporte des risques. J’ai donc  réfléchi à un système de lavage des mains avec le moins de manipulations  possibles », raconte l’artisan.

Les  mains constituant, selon les experts, un des plus importants vecteurs de  transmission du virus, le mécanisme mis au point par Georges permet une  utilisation efficace sans contacts manuels. Du coup, les pieds sont  sollicités dans ce système mécanique pour la distribution de l’eau et du  savon liquide.

Georges,  la trentaine révolue, confectionne trois modèles de lave-mains ayant  respectivement une, deux ou trois pédales. Les prix sont compris entre  40.000 et 120.000 F CFA (60 et 182 euros). « Nous pouvons fabriquer  quotidiennement dix lave-mains à une pédale, huit à deux pédales et  trois à trois pédales », informe-t-il.

Le Faso Dan Fani mis en vedette

Ce  pagne tissé a, depuis longtemps, dépassé les frontières burkinabè.  Promu par le charismatique ancien chef de l’Etat Thomas Sankara, le Faso  Dan Fani (pagne tissé de la patrie, en langue locale) s’est imposé dans  le style vestimentaire des Burkinabè. L’actuel président de la  République, Roch Marc Christian Kaboré en est actuellement l’un des plus  illustres ambassadeurs.

Créatrice de  la marque Ange Confection, Césarine Massom a porté son dévolu sur ce  tissu traditionnel pour coudre des masques alternatifs destinés au grand  public. Dans son local niché à Dassasgho, un quartier situé à l’est de  Ouagadougou, le travail bat son plein.

«  Les populations avaient des difficultés à trouver des masques médicaux.  Mon objectif est de contribuer à la bataille contre la propagation de  la maladie », souligne la jeune entrepreneure.

Césarine  Massom, qui répète ne pas être motivée par le profit, vend ses masques  en tissu à 150 F CFA l’unité (22 centimes d’euros). « Il s’agit d’un  prix social. On n’a pas tenu compte de tous les coûts de production  notamment le pagne tissé, les accessoires et le temps de confection »,  explique-t-elle.

Pour la patronne  d’Ange Confection, le but est de permettre au maximum de personnes de «  s’en procurer » afin que le virus ne circule pas sans entraves dans son  pays.

Depuis le 9 mars dernier, le Burkina Faso a dénombré 581 cas de Covid-19 sur son territoire et le virus a déjà causé 38 décès.

En  Afrique, la barre du millier de morts a récemment été franchie. Seuls  deux pays du continent sont officiellement épargnés par la pandémie : le  Lesotho et les Comores.

Covid-19: L’armée burkinabè s’engage à confectionner des masques

Les Forces armées nationales (FAN) du Burkina Faso comptent confectionner massivement des masques de protection contre la pandémie de coronavirus (Covid-19), a appris APA mercredi, auprès de la Primature.Selon  le service de communication de la Primature, l’unité de production des  FAN déjà opérationnelle, produit actuellement par jour, plus de 5 000  masques, mais cette production journalière est appelée à s’étendre à 15  000 masques.

Le Premier ministre (PM) Christophe  Joseph-Marie Dabiré, rapporte son service de communication, a visité,  mardi, ladite unité de production de masques des FAN.

«Les  masques produits par l’Armée, serviront prioritairement à doter les  élèves et les enseignants, dans le cadre d’une prochaine réouverture des  établissements d’enseignement secondaire, supérieur et primaire»,  renseigne le service de communication de la primature.

La  même source rappelle que dans le cadre de la lutte contre la pandémie du  Covid-19, le gouvernement burkinabè a décidé de rendre obligatoire le  port du masque, à partir du 27 avril 2020, sur l’ensemble du territoire  national.

Le Burkina Faso qui a enregistré ses deux  premiers cas positifs de Covid-19 le 9 mars 2020, compte à la date du 21  avril 2020, 600 cas positifs, avec, 362 guérisons, 200 patients sous  traitement et 38 décès.