Covid-19: L’armée burkinabè s’engage à confectionner des masques

Les Forces armées nationales (FAN) du Burkina Faso comptent confectionner massivement des masques de protection contre la pandémie de coronavirus (Covid-19), a appris APA mercredi, auprès de la Primature.Selon le service de communication de la Primature, l’unité de production des FAN déjà opérationnelle, produit actuellement par jour, plus de 5 000 masques, mais cette production journalière est appelée à s’étendre à 15 000 masques.

Le Premier ministre (PM) Christophe Joseph-Marie Dabiré, rapporte son service de communication, a visité, mardi, ladite unité de production de masques des FAN.

«Les masques produits par l’Armée, serviront prioritairement à doter les élèves et les enseignants, dans le cadre d’une prochaine réouverture des établissements d’enseignement secondaire, supérieur et primaire», renseigne le service de communication de la primature.

La même source rappelle que dans le cadre de la lutte contre la pandémie du Covid-19, le gouvernement burkinabè a décidé de rendre obligatoire le port du masque, à partir du 27 avril 2020, sur l’ensemble du territoire national.

Le Burkina Faso qui a enregistré ses deux premiers cas positifs de Covid-19 le 9 mars 2020, compte à la date du 21 avril 2020, 600 cas positifs, avec, 362 guérisons, 200 patients sous traitement et 38 décès.

Burkina : les artisans au service du combat contre le Covid-19

Rencontre avec des artisans burkinabè qui mettent leur savoir-faire et leurs moyens dans la lutte contre le coronavirus.Georges Pitroipa s’occupe dans son atelier de soudure au sud-ouest de Ouagadougou, la capitale du « pays des hommes intègres ». Cet ouvrier spécialisé a la ferme intention de participer à l’effort national pour casser la chaîne de transmission du Covid-19. C’est pour cette raison que ce père de deux enfants vient d’ailleurs d’inventer un système subtil de lavage des mains. « J’ai remarqué que les gens utilisaient leurs mains pour ouvrir le robinet, la boîte de savon liquide, etc. Cela comporte des risques. J’ai donc réfléchi à un système de lavage des mains avec le moins de manipulations possibles », raconte l’artisan.Les mains constituant, selon les experts, un des plus importants vecteurs de transmission du virus, le mécanisme mis au point par Georges permet une utilisation efficace sans contacts manuels. Du coup, les pieds sont sollicités dans ce système mécanique pour la distribution de l’eau et du savon liquide.Georges, la trentaine révolue, confectionne trois modèles de lave-mains ayant respectivement une, deux ou trois pédales. Les prix sont compris entre 40.000 et 120.000 F CFA (60 et 182 euros). « Nous pouvons fabriquer quotidiennement dix lave-mains à une pédale, huit à deux pédales et trois à trois pédales », informe-t-il.Le Faso Dan Fani mis en vedetteCe pagne tissé a, depuis longtemps, dépassé les frontières burkinabè. Promu par le charismatique ancien chef de l’Etat Thomas Sankara, le Faso Dan Fani (pagne tissé de la patrie, en langue locale) s’est imposé dans le style vestimentaire des Burkinabè. L’actuel président de la République, Roch Marc Christian Kaboré en est actuellement l’un des plus illustres ambassadeurs.Créatrice de la marque Ange Confection, Césarine Massom a porté son dévolu sur ce tissu traditionnel pour coudre des masques alternatifs destinés au grand public. Dans son local niché à Dassasgho, un quartier situé à l’est de Ouagadougou, le travail bat son plein.« Les populations avaient des difficultés à trouver des masques médicaux. Mon objectif est de contribuer à la bataille contre la propagation de la maladie », souligne la jeune entrepreneure.Césarine Massom, qui répète ne pas être motivée par le profit, vend ses masques en tissu à 150 F CFA l’unité (22 centimes d’euros). « Il s’agit d’un prix social. On n’a pas tenu compte de tous les coûts de production notamment le pagne tissé, les accessoires et le temps de confection », explique-t-elle.Pour la patronne d’Ange Confection, le but est de permettre au maximum de personnes de « s’en procurer » afin que le virus ne circule pas sans entraves dans son pays.Depuis le 9 mars dernier, le Burkina Faso a dénombré 581 cas de Covid-19 sur son territoire et le virus a déjà causé 38 décès.En Afrique, la barre du millier de morts a récemment été franchie. Seuls deux pays du continent sont officiellement épargnés par la pandémie : le Lesotho et les Comores.

Médias et coronavirus en couverture des quotidiens burkinabè

Les quotidiens burkinabè de ce mercredi se focalisent sur le coronavirus (Covid-19) et le dernier rapport de Reporter sans frontière (RSF) sur la liberté de presse.«Liberté de presse 2020 dans le monde: Le Burkina Faso a reculé», titre Le Pays, quotidien privé qui renseigne que l’édition 2020 du classement mondial  établi par RSF est disponible depuis hier mardi.

Pour le journal, même s’il fait partie des pays les mieux placés en matière de liberté de presse en Afrique et dans le monde, le Burkina Faso a perdu deux places.

A ce sujet, Aujourd’hui au Faso (privé) fait observer que dans ce classement  de Reporter sans frontière et comparativement au rapport précèdent, le Burkina Faso perd deux places et régresse à la 38eplace au plan mondial sur 180 pays avec 23,47 points.

«A l’analyse, on constate que  l’Afrique dans ses parties Ouest et Australe affiche un tableau assez reluisant en matière de liberté de presse», commente le journal, ajoutant qu’«à ce titre, le Ghana, le Burkina et le Sénégal font office de bon élève en dépit de quelques cas de privation de liberté d’expression enregistrés çà et là». 

De l’avis de Aujourd’hui au Faso, «le point noir dans cette partie du continent, se trouve au Bénin où le journaliste Ignace Sossou a été interpellé et condamné à 18 mois de prison ferme pour une série de tweets sur le procureur de la république».

«A cette violation, vient se greffer la suspension et la fermeture de médias, mais surtout le non renouvellement de la convention de Soleil FM», précise le confrère.

Evoquant la pandémie de coronavirus, Le Pays affiche «les conseils pratiques de l’OMS» à propos de Ramadan et Covid-19.

Quant à Sidwaya, le quotidien national, il arbore: «Croisade contre le COVID-19: Le Premier ministre galvanise les chercheurs et l’armée», avant de mentionner que le Premier ministre (PM), Christophe Joseph Marie Dabiré a visité, hier mardi, l’Unité de Production de la chloroquine (U-PHARMA) et le laboratoire de test du COVID-19 de l’Institut de recherche en sciences de la santé (IRSS).

Selon le journal, cette visite du PM l’a également conduit à l’atelier-tailleur des Forces armées nationales chargé de produire des masques pour les élèves et enseignants, à la reprise «prochaine» des classes.

A ce sujet, Le Pays rapporte à sa Une, les propos de Christophe Dabiré qui déclare que concernant la reprise annoncée des cours dans les écoles, «la production de masques par l’armée, servira à équiper les élèves».

De son côté, Aujourd’hui au Faso fait savoir que «Christophe Dabiré salue les travailleurs de l’ombre».

Pendant ce temps, L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés du Burkina Faso, barre à sa Une: «On s’achemine vers le dépistage en masse», mettant ainsi en exergue la déclaration de la ministre de la Santé, Claudine Lougué, face aux députés, hier mardi.

Dans sa rubrique ‘’Les Humeurs de Barry », L’Observateur titre: «Lutte contre Coronavirus: Trop de générosité tue la générosité».

Les quotidiens burkinabè commentent la réouverture du marché de Ouagadougou

Les quotidiens burkinabè de ce mardi insistent la réouverture, la veille, du grand marché de Ouagadougou dénommé Rood-woko.«Mesures barrières contre le Covid-19 dans les marchés: la réouverture de Rood-woko comme phase pilote», arbore en première page le quotidien privé Aujourd’hui au Faso.

A ce propos, le quotidien national Sidwaya relate que c’est après 23 jours de fermeture à cause du coronavirus que le marché central de Ouagadougou a rouvert ses portes, hier lundi 20 avril 2020. 

Le journal fait remarquer que «pour les commerçants, c’est un soulagement, pourtant, la vigilance reste de mise pour les autorités, tant que la fin de la pandémie (de coronavirus) n’a pas été déclarée».

C’est à juste titre que Le Pays (privé), affiche: «Réouverture du marché de Ouaga: les autorités appellent à la discipline individuelle et collective», précisant que «les commerçants (sont) attendus au tournant».

De l’avis du confrère, les commerçants du marché central de la capitale burkinabè ont l’occasion ici de «prouver que marché ne rime pas forcément avec capharnaüm».

«Rood-woko: a-t-on ouvert la boîte de pandore ?», se demande, pour sa part, L’Observateur Paalga, le plus ancien des quotidiens privés du Burkina Faso.

Le journal indique que l’on verra donc d’ici quelques jours si cette réouverture pilote sera concluante, avant de mentionner que «mais on a bien peur, au vu des scènes observées quelques heures à peine après la cérémonie d’ouverture, que ce ballon  d’essai n’éclate avec les conséquences sanitaires dramatiques qu’on peut imaginer».

A en croire L’Observateur Paalga, le plus grave, c’est l’effet d’entraînement que cette décision pourrait avoir. «Car si les marchés peuvent rouvrir, il n’y a aucune raison  que les maquis, les restaurants n’en fassent pas autant. Il n’y a aucune raison que les cars de transport de passagers ne reprennent pas la route», commente le doyen des quotidiens privés. 

Et d’ajouter: «Quid des lieux de culte catholiques, protestants et musulmans alors que les disciples de Mahomet sont en train d’entrer dans la période sainte du Ramadan ?».

En guise de conclusion, le commentateur de L’Observateur Paalga mentionne qu’«il faut donc espérer pour les populations que les décideurs ont mesuré toute la portée et les implications de leurs actes  et qu’en rouvrant Rood-Woko,  on n’a pas ouvert la boîte de Pandore, libérant ainsi tous les malheurs liés au Covid-19».

Burkina: les artisans au service du combat contre le Covid-19

Rencontre avec des artisans burkinabè qui mettent leur savoir-faire et leurs moyens dans la lutte contre le coronavirus.Georges Pitroipa s’occupe dans son atelier de soudure au sud-ouest de Ouagadougou, la capitale du « pays des hommes intègres ». Cet ouvrier spécialisé a la ferme intention de participer à l’effort national pour casser la chaîne de transmission du Covid-19. C’est pour cette raison que ce père de deux enfants vient d’ailleurs d’inventer un système subtil de lavage des mains. « J’ai remarqué que les gens utilisaient leurs mains pour ouvrir le robinet, la boîte de savon liquide, etc. Cela comporte des risques. J’ai donc réfléchi à un système de lavage des mains avec le moins de manipulations possibles », raconte l’artisan.

Les mains constituant, selon les experts, un des plus importants vecteurs de transmission du virus, le mécanisme mis au point par Georges permet une utilisation efficace sans contacts manuels. Du coup, les pieds sont sollicités dans ce système mécanique pour la distribution de l’eau et du savon liquide.

Georges, la trentaine révolue, confectionne trois modèles de lave-mains ayant respectivement une, deux ou trois pédales. Les prix sont compris entre 40.000 et 120.000 F CFA (60 et 182 euros). « Nous pouvons fabriquer quotidiennement dix lave-mains à une pédale, huit à deux pédales et trois à trois pédales », informe-t-il.

Le Faso Dan Fani mis en vedette

Ce pagne tissé a, depuis longtemps, dépassé les frontières burkinabè. Promu par le charismatique ancien chef de l’Etat Thomas Sankara, le Faso Dan Fani (pagne tissé de la patrie, en langue locale) s’est imposé dans le style vestimentaire des Burkinabè. L’actuel président de la République, Roch Marc Christian Kaboré en est actuellement l’un des plus illustres ambassadeurs.

Créatrice de la marque Ange Confection, Césarine Massom a porté son dévolu sur ce tissu traditionnel pour coudre des masques alternatifs destinés au grand public. Dans son local niché à Dassasgho, un quartier situé à l’est de Ouagadougou, le travail bat son plein.

« Les populations avaient des difficultés à trouver des masques médicaux. Mon objectif est de contribuer à la bataille contre la propagation de la maladie », souligne la jeune entrepreneure.

Césarine Massom, qui répète ne pas être motivée par le profit, vend ses masques en tissu à 150 F CFA l’unité (22 centimes d’euros). « Il s’agit d’un prix social. On n’a pas tenu compte de tous les coûts de production notamment le pagne tissé, les accessoires et le temps de confection », explique-t-elle.

Pour la patronne d’Ange Confection, le but est de permettre au maximum de personnes de « s’en procurer » afin que le virus ne circule pas sans entraves dans son pays.

Depuis le 9 mars dernier, le Burkina Faso a dénombré 581 cas de Covid-19 sur son territoire et le virus a déjà causé 38 décès.

En Afrique, la barre du millier de morts a récemment été franchie. Seuls deux pays du continent sont officiellement épargnés par la pandémie : le Lesotho et les Comores.

Covid-19 au Burkina: allègement du couvre-feu

Les autorités burkinabè ont décidé d’alléger certaines mesures instaurées dans le cadre de la lutte contre le Covid-19 au Burkina Faso, en réduisant la durée du couvre-feu et rouvrant, ce lundi, le grand-marché de Ouagadougou.Fermé depuis le 26 mars 2020 pour lutter contre la propagation du Coronavirus, le grand marché de Ouagadougou, encore appelé «Rood Wooko» a rouvert ses portes, dans la matinée de ce lundi 20 avril, en présence d’autorités politiques, communales et du monde de l’économie burkinabè.

Il s’agit du premier marché de la région du centre (dont dépend Ouagadougou) à rouvrir, après la fermeture (il y a environ un mois) d’une trentaine de marchés de la capitale burkinabè.

Le ministre du Commerce et de l’Industrie, Harouna Kaboré a expliqué que cette réouverture de Rood Wooko constitue une phase pilote, précisant que «si les mesures de protection sont respectées et les résultats satisfaisants, les autres marchés vont suivre». 

A l’occasion, le maire de Ouagadougou, Armand Pierre Béouindé, a invité les commerçants à respecter et faire respecter les mesures de protection édictées par le ministère de la Santé. 

La réouverture du grand marché de Ouagadougou arrive comme un ouf de soulagement pour les commerçants qui ne cessaient de se plaindre de la fermeture.

Elle (la réouverture) fait suite à des échanges entre différents acteurs (ministère de la Santé, commerçants, ministère du Commerce…). 

L’autre allègement concerne les horaires du couvre-feu instauré le 21 mars dernier  de 19 heures (heure locale et GMT) à 5 heures du matin, passant désormais de 21 heures à 4 heures du matin, à partir de ce lundi.

Le décret signé par le président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré, à ce sujet, précise que «le réaménagement des horaires ne concerne pas le couvre-feu instauré dans  le cadre de la lutte contre le terrorisme dans les localités sous état d’urgence».

Le Burkina Faso qui a enregistré ses deux premiers cas positifs de Covid-19 le 9 mars 2020, compte à la date du 19 avril 2020, un total de 576 cas positifs dont 224 femmes et 352 hommes. Le pays enregistre, à la même date, au total 338 guérisons et 36 décès.

Législatives maliennes et coronavirus au menu des quotidiens burkinabè

Les quotidiens burkinabè de ce lundi évoquent la pandémie de coronavirus (Covid-19) et le second tour des élections législatives tenues la veille au Mali.«Législatives au Mali: Un second tour en mode corona-sécuritaire», titre Aujourd’hui au Faso, soulignant que tout comme le 1er tour, ce second des scrutins législatifs au Mali a été marqué de la double empreinte noire de l’insécurité et du coronavirus.

Selon ce journal, «tel quelqu’un qui a entamé une tache et qui veut la terminer proprement, les autorités maliennes ont tenu, hier 19 avril le second round des législatives après le 1er tour du 20 mars».

Et d’ajouter que «si le pouvoir malien pouvait faire preuve de la même opiniâtreté, de la même détermination face au terrorisme comme c’est le cas de ces législatives on aurait applaudi à tout rompre».

Pour sa part, L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés du Burkina Faso aborde le sujet dans sa rubrique ‘’Commentons l’évènement », sous le titre: «Législatives au Mali: Quand l’urgence démocratique se moque de l’urgence sanitaire !».

Le confrère fait observer que «contre vents et marrées, ou plutôt contre menaces terroristes et risques du Covid-19, le gouvernement d’Ibrahim Boubacar Kéïta (IBK) a organisé le second tour des élections législatives ce 19 avril».

Pour le commentateur, il s’agit d’élections au goût d’inachevé car, poursuit-il, le cœur des Maliens n’y était pas. A l’en croire, le taux de participation déjà faible au premier tour, moins de 36%, pourrait encore baisser.

L’Observateur Paalga affiche à sa Une: «Mise en quarantaine des villes: chemin de croix pour un sauf-conduit», rappelant que l’une des mesures prises par les autorités pour endiguer la propagation du covid-19 est la mise en quarantaine des villes touchées, mesure en vigueur depuis le 27 mars.

«Toutefois, l’exception est faite aux déplacements pour des raisons sociales ou professionnelles, avec ce sésame nécessaire qu’est le sauf-conduit, dont l’obtention relève du parcours du combattant pour ce qui concerne Ouagadougou en tout cas», écrit le journal.

Pendant ce temps, le quotidien national Sidwaya, sous le titre «le chef de l’Etat encourage le personnel soignant», met en exergue la visite du président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré au Centre hospitalier universitaire de Tengandogo qui accueille les malades du coronavirus.

Le même journal consacre son éditorial à la rencontre entre le président Kaboré et la classe politique, s’exclamant: «Que le consensus prévale».

Selon Sidwaya, le président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré, a échangé, le vendredi 17 avril 2020, avec les représentants du Chef de file de l’opposition politique (CFOP) et de l’Alliance des partis de la majorité présidentielle (APMP).

«Outre la situation sécuritaire et humanitaire toujours aussi prégnante, la gestion de la lutte contre le coronavirus, les échéances électorales ont été au menu de ces concertations ou pré-concertations entre le chef de l’Etat et les principales sensibilités de la scène politique nationale », relate le journal.

La presse en ligne burkinabè à fond sur le coronavirus

Les médias en ligne burkinabè visités samedi par APA continuent de commenter l’actualité relative à la pandémie de coronavirus (Covid-19).«Crise sanitaire, élections, et autres enjeux nationaux : le président du Faso consulte la classe politique », affiche Wakatséra.com, informant que le président du Faso Roch Marc Christian Kaboré a échangé hier vendredi au palais présidentiel, avec les représentants du Chef de file de l’opposition politique (CFOP) et de l’Alliance des partis de la majorité présidentielle (APMP).

A ce sujet, Burkina24.com relate qu’à l’ordre du jour de la rencontre, il y avait le calendrier électoral qui pourrait être impacté par le coronavirus.

«L’enrôlement biométrique et l’établissement des cartes nationales d’identité ont été suspendus afin de rompre la chaîne de transmission de la maladie », précise le journal en ligne.

Le site d’information renseigne également qu’une rencontre est prévue le mardi 21 avril 2020 toujours au palais présidentiel sur les mesures multisectorielles engagées dans la lutte contre le Coronavirus.

De son côté, Lefaso.net présente le point de l’évolution de la pandémie au niveau national en titrant: «Coronavirus au Burkina: 37 guérisons, 11 nouveaux cas confirmés et 3 décès, le 16 avril 2020»

Selon le confrère, à la date du 16 avril 2020, le Burkina Faso a enregistré 11 nouveaux cas, 37 guérisons et 3 décès, soulignant qu’il s’agit de neuf cas à Ouagadougou, un à Bobo-Dioulasso et un à Boromo.

«Au total, ce sont 557 cas confirmés, 294 guéris et 35 décès », fait remarquer le  journal en ligne.

Pour sa part, Fasozine.com publie le point de vue de l’enseignant chercheur, Jérémie Yisso Bationo qui estime qu’au Burkina Faso «un front uni contre le covid-19 s’impose».

Le même média en ligne mentionne que pour lutter contre le coronavirus au Burkina Faso, le gouvernement impose le port du masque à partir du 27 avril prochain.

Faits de société et coronavirus à la Une au Burkina

Les quotidiens burkinabè de ce vendredi évoquent l’actualité relative au coronavirus (Covid-19), sans oublier des faits de société.«Utilisation des réseaux sociaux: le clic du cachot», barre à sa Une le quotidien national Sidwaya qui est allé à la rencontre de nombreux utilisateurs des réseaux sociaux croupissant derrière les barreaux à la Maison d’arrêt et de correction de Ouagadougou (MACO).

Le même journal revient sur l’inhumation, hier jeudi, de Moustapha Laabli Thiombiano, président-directeur général du Groupe Horizon FM et de la chaîne de télévision, TVZ Africa, décédé le lundi 6 avril dernier.

A ce propos, Le Pays précise que Moustapha Thiombiano a été inhumé hier jeudi à Ouagadougou dans l’intimité familiale, «en attendant un dernier hommage qui lui sera rendu après la crise sanitaire que traverse le Burkina Faso».

Pour sa part, L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés du Burkina Faso, informe que «des magistrats attaquent l’Etat en justice» pour des coupures de salaires.

Le même confrère met en exergue les propos du ministre de l’Economie et des Finances, Lassané Kaboré qui déclare au sujets des mesures sociales et économiques liées au Covid-19 que : «Au besoin, il est prévu des transferts d’argent aux plus vulnérables».

Revenant sur le conseil des ministres de la veille, L’Observateur Paalga titre dans sa rubrique ‘’Une Lettre pour Laye » «Roch (Marc Christian Kaboré, président du Faso) donne 6 mois de son salaire».

A ce sujet, Le Pays affiche: «Roch cède six mois de salaire, le PM 4mois, etc.», avant d’ajouter «le port de masque obligatoire à partir du 27 avril prochain».

Sous le titre : «Salaire présidentiel contre Covid-19: Le Président burkinabè fait fort !», Aujourd’hui au Faso (privé) rapporte que depuis quelques temps, certains partis politiques et Organisations de la société civile (OSC) demandaient que le pouvoir cède le salaire de ses membres pour participer à l’effort sanitaire.

«Cas du MPS (Mouvement patriotique pour le salut) de l’ex-premier ministre Yacouba Isaac Zida qui suggérait par voie de pétition 1 mois de salaire comme écot», écrit le journal, avant d’ajouter que «Roch Kaboré et son gouvernement ont fait plus».

Pendant ce temps, Sidwaya informe que pour la guerre contre la pandémie du coronavirus, «12 médecins chinois (sont venus) en renfort».

Covid-19: le président burkinabé cède six mois de son salaire

Le président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré a décidé de céder six mois de son salaire, dans le cadre de la lutte contre le coronavirus (Covid-19), a appris APA de source officielle.Le compte rendu du Conseil des ministres de jeudi dont APA a reçu copie vendredi renseigne que dans la même lancée, le Premier ministre, Christophe Joseph-Marie Dabiré  a décidé de céder quatre mois de salaire.

Quant aux autres membres du Gouvernement, ils ont décidé de céder deux mois de salaire pour les ministres d’Etat et un mois de salaire en ce qui concerne les autres ministres.

Le Burkina Faso qui a enregistré ses deux premiers cas positifs de Covid-19 le 9 mars 2020, compte à la date du 15 avril 2020, un total de 546 cas positifs dont 212 femmes et 334 hommes. Le pays enregistre actuellement 257 guérisons et 32 décès.

G5 Sahel: le Covid-19 est désormais l’ennemi numéro un

Les chefs de la diplomatie des pays du G5 Sahel (Mauritanie, Niger, Tchad, Burkina Faso, Mali) considèrent désormais le coronavirus comme l’ennemi numéro un, a déclaré le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération et des Mauritaniens de l’extérieur, Ismael Ould Cheikh Ahmed.Le Covid-19 vient désormais avant le terrorisme, a indiqué Ould Cheikh Ahmed dans une déclaration de presse à l’issue d’une réunion mercredi par visioconférence. Le ministre mauritanien a ajouté que l’espace commun des 5 pays contient déjà 1.200 cas confirmés de coronavirus. 

La Mauritanie qui assure actuellement la présidence tournante du G5 Sahel a jusque là enregistré 7 cas dont deux sont guéris et un décédé.

Le G5 Sahel a par ailleurs appelé à l’annulation de la dette de ses membres pour les aider à faire face à cette pandémie et à ses conséquences économiques présentes et futures. Il a considéré que la suspension du service de la dette promis par le G20 ne suffit pas.

Les ministres des Affaires étrangères ont également salué le travail militaire mené par le Tchad contre les éléments de Boko Haram dans la région du Lac Tchad.

Covid-19 et météorologie en vedette dans les quotidiens burkinabè

Les journaux burkinabè de ce jeudi évoquent la suspension poussiéreuse observée depuis la veille à Ouagadougou, sans oublier l’actualité marquée par la pandémie du coronavirus ou Covid-19.«Salons de coiffure en temps de Covid-19: les Burkinabè n’ont pas la tête aux cheveux», affiche à sa Une, L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés burkinabè. 

Selon le journal, «habituellement, les salons de coiffure sont bondés de monde les week-ends et les veilles de fêtes», ajoutant que ce 11 avril, veille de la fête Pascale, le constat était tout autre, car, justifie-t-il, «la pandémie du Covid-19 qui tue par millier dans le monde entier et qui depuis le 9 mars 2020 sévit au Burkina».

Pour sa part, Sidwaya, le quotidien national, à travers sa rubrique ‘’L’autre regard », parle de «l’autre mesure barrière à prendre», évoquant la question de  la gestion de la chose publique au Burkina Faso. 

Le commentateur pose la question de savoir si «la lutte contre la pandémie du coronavirus serait-elle en train de révéler une crise de confiance entre gouvernants et gouvernés sur la gestion de la chose publique au Burkina ?».  

Pour lui, les commentaires des activistes sur les réseaux sociaux ou des citoyens dans les émissions interactives, induisent une réponse par l’affirmative à cette interrogation.

Toujours à propos de Covid-19, Sidwaya titre : «Covid-19 au Burkina Faso: 14 nouveaux cas confirmés, 49 guérisons et 2 décès à la date du 14 avril».

Le même journal arbore: «Météorologie: Ouagadougou dans un nuage de poussière», informant que le Burkina Faso est sous une couche de poussière venue du Sahara depuis, hier mercredi 15 avril 2020. 

Et de souligner qu’il était difficile de circuler sur les grandes voies de Ouagadougou, au point qu’il fallait redoubler de vigilance pour éviter d’éventuels accidents.

A ce sujet, Le Pays (privé) fait observer que concernant cette suspension poussiéreuse, «une amélioration (est) attendue aujourd’hui et demain».

Le confrère explique que selon l’Agence nationale de la météorologie (ANAM), cette nappe de poussière qui provient du Mali, persistera pendant 48 heures et affectera la visibilité par endroits.

Covid-19: des médecins chinois attendus au Burkina Faso

Une équipe de 12 experts médicaux chinois est attendue, ce jeudi à Ouagadougou, pour aider le Burkina Faso dans sa lutte contre la maladie à coronavirus (Covid-19), a appris APA de source diplomatique.Selon un communiqué de l’ambassade de Chine à Ouagadougou dont APA  a reçu copie jeudi, le groupe  d’experts est «issu principalement de l’hôpital populaire de Tianjin d’où provient l’équipe médicale internationale d’urgence certifiée par l’Organisation mondiale de la santé».

Il  (le groupe) est composé de «spécialistes évoluant dans différents domaines tels que celui de la respiration, des maladies graves, de la médecine interne, de l’imagerie médicale, de l’analyse en laboratoire, des recherches épidémiologiques, de la désinfection, des soins infirmiers», indique le communiqué.

Le communiqué précise qu’avant son départ, le groupe d’experts médicaux a bénéficié d’une cérémonie d’au revoir de la ville de Tianjin dans la soirée du 15 avril 2020.

«Les habitants de la ville attendent avec impatience que vous apportiez la paix et la santé», a déclaré à l’occasion Cao Xiaohong, maire adjoint de Tianjin, rapporte le communiqué.

 Selon le même document, le maire adjoint a ajouté que «chaque expert,  en plus d’être un médecin est porteur de message de paix et d’amitié».

Le Burkina Faso et la Chine ont rétabli leurs relations bilatérales le samedi 26 mai 2018, après  24 années de rupture. 

Démarré en novembre 2019 dans la ville chinoise de Wuhan, le Coronavirus ou COVID-19 a atteint  actuellement, les autres continents du monde et occasionné des milliers de morts, en Asie, en Europe, ainsi qu’en Amérique.

Le Burkina Faso qui a enregistré ses deux premiers cas positifs de la maladie le 9 mars 2020, compte à la date du 14 avril 2020, 542 cas positifs, avec 226 guérisons et 32 décès.

Le Covid-19, une crise sanitaire et économique sans précédent pour l’Afrique (FMI)

L’Afrique subsaharienne est confrontée à une crise sanitaire et économique sans précédent, a estimé le Fonds monétaire international (FMI) dans un rapport sur les perspectives économiques régionales pour le mois d’avril.La crise menace d’inverser les récents progrès en matière de développement dans la région et pourrait peser sur la croissance dans les années à venir.

« Le monde est confronté à un sérieux défi, et l’Afrique subsaharienne ne sera pas épargnée », a déclaré Abebe Aemro Selassie, directeur du département Afrique du FMI, dans un communiqué publié mercredi à Nairobi.

« La région est confrontée à une croissance mondiale en chute libre, à un resserrement des conditions financières, à une forte baisse des prix des principaux produits d’exportation et à de graves perturbations de l’activité économique dues aux mesures adoptées pour limiter la propagation de cette épidémie virale. En conséquence, nous prévoyons maintenant que l’économie régionale devrait se contracter de 1,6% cette année, le pire résultat jamais enregistré », a-t-il ajouté.

 Dans ce contexte, M. Selassie a appelé à des mesures décisives pour limiter les coûts humains et économiques de la crise.

 Le FMI exhorte maintenant les pays à adopter des politiques qui pourraient inclure des transferts en espèces ou un soutien en nature aux ménages vulnérables, notamment les travailleurs du secteur informel.

Pour les aider à mieux faire face aux chocs exogènes consécutifs à la pandémie, le FMI s’apprête à fournir quelque 11 milliards de dollars US à 32 pays subsahariens qui ont demandé une aide ces dernières semaines. Des versements ont déjà été effectués au Burkina Faso, au Tchad, au Gabon, au Ghana, à Madagascar, au Niger, au Rwanda, au Sénégal et au Togo.

La dette de l’Afrique au menu des quotidiens burkinabè

Les journaux burkinabè de ce mercredi continuent d’aborder l’actualité nationale et internationale marquée par la pandémie à coronavirus (Covid-19), notamment l’appel à l’annulation de la dette des pays africains.«Moratoire de 20 milliards pour les 76 pays pauvres: Tout compte fait, ça incite l’Afrique à bosser dur», affiche Aujourd’hui au Faso (privé), rappelant que dans son grand oral télévisuel du lundi 13 avril dernier, le président français, Emmanuel Macron a vivement prôné une annulation de la dette africaine.

Selon l’éditorialiste du journal, c’est dans ces moments sombres que le continent a plus besoin d’un coup de pouce avec l’annulation de sa dette.

«Poétiquement enrobé et avec un réalisme imparable sur le caractère intangible de la mort due au coronavirus en Europe, aux USA comme en Afrique, Macron s’est dit convaincu qu’une annulation de la dette était vitale pour les Africains», écrit Aujourd’hui au Faso.

Pour sa part, L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés burkinabè, évoque le sujet dans sa rubrique ‘’Regard sur l’actualité‘’, sous le titre : «Dette africaine: Si le virus de la solidarité pouvait être aussi contagieux…».

Il souligne que c’est à la faveur de sa quatrième adresse solennelle à ses compatriotes depuis l’apparition du coronavirus que le président Emmanuel Macron a eu «ces mots de compassion et de solidarité à l’endroit du continent noir, dont il s’est fait, une fois de plus, l’avocat et le porte-parole».

Et de préciser que «cette demande d’annulation de la dette avait été déjà faite par de nombreux Etats africains de même que par le souverain pontife, le pape François, lors de sa bénédiction urbi et orbi à l’occasion de la célébration de Pâques».

Pendant ce temps, le quotidien national Sidwaya reprend à sa Une, les propos du ministre burkinabè de l’Economie et des Finances, Lassané Kaboré qui considère que l’allègement de la dette du Burkina constitue «un signal important».

Quant au quotidien privé Le Pays, il publie la réaction des hommes politiques burkinabè à propos de l’appel à l’annulation de la dette des pays africains.

Le même journal, dans son commentaire intitulé ‘’Sur la braise », évoque les secteurs d’activités impactés par le Covid-19 au Burkina Faso, s’interrogeant: «Et si l’on réajustait les mesures présidentielles ?».

Pâques et coronavirus à la Une des journaux burkinabè

Les quotidiens burkinabè de ce mardi traitent essentiellement de la maladie à coronavirus (Covid-19), notamment les mesures et actions entreprises pour éviter la propagation de la pandémie qui a affecté la célébration de la fête chrétienne de Pâques.«Paques 2020: Quand le Covid-19 le dispute à la galère», titre le quotidien privé Le Pays qui publie également l’appel à la solidarité du cardinal Philippe Ouédraogo, archevêque de Ouagadougou.

Dans sa rubrique ‘’Révélations », le même journal renseigne que le Mouvement patriotique pour le salut (MPS) de l’ancien Premier ministre Yacouba Isaac Zida, demande au président du Faso et aux ministres de céder un mois de salaire, en vue de lutter contre le coronavirus.

Sidwaya, le quotidien national, arbore, de son côté: «Fête de Pâques à Ouagadougou: Le Coronavirus au menu», soulignant qu’«en raison de la pandémie du coronavirus, quelques familles, dans la capitale burkinabè, ont célébré (dimanche dernier) la résurrection du Christ dans la sobriété et en respectant les gestes barrières».

Quant à L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés burkinabè, il évoque le sujet dans son ‘’Regard sur l’actualité », sous le titre: «Résurrection du Christ: la drôle de Paques».

A en croire le confrère, «jamais fête de Pâques aura été aussi morose». «Déjà en temps normal chez nous, elle a beau être, du point de vue spirituel, l’une des plus importantes, sinon la plus importante  du christianisme, elle ne donnait pas lieu à une débauche de beuveries et de ripailles, comparée à Noël», fait remarquer L’Observateur Paalga.

«Mobilisation financière contre les effets pervers  post-Covid-19 en Afrique: Mission impossible pour les +4 fantastiques+ de l’UA ?», s’interroge Aujourd’hui au Faso, quotidien privé.

Selon le journal, Cyril Ramaphosa le n°1 sud-africain et patron en exercice de l’Union africaine (UA) a désigné quatre personnalités, «trois hommes dont les barbes ont blanchi sous le harnais des arcanes financiers et une femme qui a su aussi bien nouer son pagne dans les salons cosy des institutions financières internationales pour défendre l’Afrique, et qui a été grande argentière de son pays le Nigeria, +4 fantastiques+ donc pour ce boulot».

Evoquant les chiffres relatifs à la pandémie au niveau national, Aujourd’hui au Faso affiche: «515 cas confirmés, 170 guérisons et 28 décès».

Covid-19 : l’Afrique tient ses quatre mandataires pour coordonner l’aide internationale

Le Rwandais Donald Kaberuka, l’Ivoirien Tidjane Thiam, le Sud-Africain Trevor Manuel et la Nigériane Ngozi Okonjo Iweala vont coordonner l’aide que la communauté internationale a promise à l’Afrique dans le cadre de la lutte contre le coronavirus.Désignés par Cyril Ramaphosa, chef de l’Etat sud-africain et président en exercice de l’Union Africaine (UA), ces économistes de renom, surnommés déjà les « quatre fantastiques », vont mener leur mission sous le titre d’envoyé spécial.

Banquier et homme d’affaires, Tidjane Thiam a dirigé la deuxième banque helvétique, le Crédit Suisse, tandis que le Sud-Africain Trevor Manuel fut à maintes reprises ministre sous les présidents Nelson Mandela, Thabo Mbeki et Jacob Zuma. La Nigériane Ngozi Okonjo Iweala, ancienne directrice de la Banque Mondiale, est quant à elle réputée connaître sur le bout des doigts cette institution où elle avait fait ses premières armes.

Le président de l’UA a déclaré que la nomination de ces envoyés spéciaux, qui bénéficient de relations de longue date au sein de la communauté financière internationale, va accélérer le processus d’obtention d’un soutien économique pour permettre aux pays du continent de répondre rapidement à cette grave urgence de santé publique.

« Nous devons maintenant nous concentrer sur les efforts visant à mobiliser toutes les ressources à notre disposition pour faire en sorte que cette pandémie soit contenue et n’entraîne pas l’effondrement des économies et des systèmes financiers déjà en difficulté sur le continent », a affirmé le président Ramaphosa.

La Banque Mondiale a indiqué, jeudi dernier, dans un rapport que l’Afrique va vivre cette année sa première récession depuis un quart de siècle, redoutant même une crise alimentaire dans certains pays.

Cependant, la « coopération » entre les pays africains pourrait atténuer les « pertes » en bien-être social dues à la pandémie, a souligné Albert Zeufack, économiste en chef de la Banque Mondiale pour l’Afrique.

La disparition d’Edem Kodjo est « une perte pour l’Afrique» (Roch Kaboré)

En réaction au décès de l’ancien secrétaire général de l’Organisation de l’unité africaine (OUA, actuelle Union africaine(UA)) et ancien Premier ministre du Togo Edem Kodjo, décédé samedi en France, le président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré, a indiqué qu’il s’agit d’une perte pour l’Afrique.«La disparition de ce diplomate remarquable qui a œuvré sans relâche en faveur de la paix et de l’unité du continent est une perte pour l’Afrique», a écrit le président Kaboré sur sa page Facebook, au lendemain du décès d’Edem Kodjo.

A travers le même message parvenu à APA lundi, le chef de l’Etat burkinabè a présenté ses condoléances à sa famille éplorée ainsi qu’à son homologue Faure Gnassingbé et au peuple togolais.

L’ancien secrétaire général de l’OUA (actuelle Union africaine) de 1978 à 1983, Edem Kodjo est décédé samedi matin à l’âge de 81 ans dans un hôpital en région parisienne, où il était admis depuis neuf mois à la suite d’un accident vasculaire-cérébral (AVC).

Edem Kodjo a été également Premier ministre du Togo à deux reprises. D’abord sous la présidence du général Gnassingbè Eyadéma d’avril 1994 à août 1996, puis sous celle de son fils, Faure Essozimna Gnassingbé, de juin 2005 à septembre 2006.

En 2009, il avait publiquement annoncé qu’il se retirait de la scène politique togolaise pourtant, en janvier 2016, il devient facilitateur du dialogue politique en République démocratique du Congo (RDC) à la demande de la présidente de la Commission de l’UA, la Sud-africaine Nkosazana Dlamini-Zuma.

Mais après dix mois d’une facilitation qui lui avait valu des contestations de l’opposition congolaise, M. Kodjo avait fini par jeter l’éponge.

Le Covid-19 domine le menu de la presse en ligne burkinabè

Les médias en ligne burkinabè visités par APA ce samedi privilégient l’information relative à la pandémie de coronavirus (Covid-19), notamment les mesures pour y faire face.Lefaso.net rapporte qu’il y a un mois, soit le 9 mars 2020, le Burkina Faso enregistrait ses premiers cas de Coronavirus, soulignant que «depuis, c’est une course contre la montre avec un virus invisible qui a bouleversé la vie des Burkinabè comme il continue à le faire dans le reste du monde».

Ce journal en ligne fait remarquer qu’aujourd’hui, le Burkina Faso est le pays le plus touché de la sous-région (443 cas à la date du 8 avril), mais aussi celui qui compte le plus grand nombre de cas de guérisons (146 guéris).

«Covid-19 au Burkina: 5 nouveaux cas, 3 guérisons, 2 décès», affiche, de son côté, Fasozine.com qui précise que ces chiffres constituent la situation de la maladie à Coronavirus au Burkina Faso à la date du 9 avril 2020.

Wakatséra.com, quant à lui, fait observer que le Professeur Martial Ouédraogo, coordonnateur national de la réponse à l’épidémie de Coronavirus, a soutenu vendredi à Ouagadougou, face à la presse, que «le dépistage n’est pas la seule solution» pour circonscrire la pandémie qui a atteint à ce jour, 448 personnes au Burkina. 

Selon le confrère, pour Pr Ouédraogo, il faut «plutôt mettre l’accent sur le civisme» pour le respect des consignes sanitaires.

Pendant ce temps, Burkina24.com revient sur le communiqué de la Banque mondiale publié jeudi dernier dans laquelle l’institution évoque les conséquences fâcheuses du Covid-19 en Afrique. 

A en croire Burkina24.com qui se fie au document de la Banque mondiale, «cette pandémie a un impact considérable sur la croissance en Afrique subsaharienne qui, selon les prévisions, devrait chuter brutalement de +2,4% en 2019 à une fourchette comprise entre -2,1 et -5,1% en 2020».

Et de mentionner qu’il s’agit de la première récession dans la région depuis plus de 25 ans.

Burkina24.com aborde aussi«les recettes présidentielles contre le Covid-19 (qui) font le buzz», parlant de l’Ouganda et de la Guinée.

Le média en ligne relate que les présidents ougandais et guinéen, Yoweri Museveni et Alpha Condé font le buzz sur la toile. «L’un pour s’être spontanément converti en coach sportif et l’autre pour sa recette pas moins  insolite, tous deux dans la veine des solutions anti-coronavirus».

Covid-19 : Ne pas laisser l’Afrique seule face au Coronavirus !

Des chercheurs, membres d’un groupe réunissant des think tankers européens et africains, ont à travers cette tribune, alerter sur l’impact prévisible de la pandémie en Afrique, qui va indéniablement transformer la politique mondiale.Alors que le virus se propage à travers le monde, la capacité d’atténuer son impact est intrinsèquement liée aux ressources disponibles et à l’efficacité des autorités publiques. C’est pour cela qu’il est primordial que les dirigeants internationaux se concentrent sur ses conséquences sur les plus vulnérables, et en particulier en Afrique.

Il y a tout juste trois mois, le 31 décembre 2019, les autorités chinoises informaient le bureau de Pékin de l’Organisation mondiale de la santé d’un risque d’épidémie. 100 jours plus tard, trois milliards de personnes dans le monde sont confinées chez elles. C’est le résultat d’une approche radicale en réponse à une urgence de santé publique.

Mais qu’est-ce que cela signifie pour les pays dont les infrastructures sanitaires sont inexistantes et qui ne disposent que de peu d’outils administratifs ?

Si toutes les nations sont menacées et se débattent pour éviter de tomber dans l’abîme, il est plus que jamais nécessaire d’envisager la situation sur le plan global tout en s’adaptant aux conditions locales dans le but de protéger les communautés les plus vulnérables à travers le monde. Car elles sont menacées non seulement par les risques du virus lui-même, mais aussi par ses conséquences politiques, économiques et sociales. Les pandémies ont un prix. Les combattre coûte cher, surtout pour les plus démunis.

En guise de rappel, on estime que la pandémie du VIH/Sida a fait reculer la croissance du PIB de deux à quatre pour cent en Afrique subsaharienne. Selon les chiffres de la Banque mondiale, le virus Ebola aurait réduit de 12% le PIB cumulé des trois pays les plus touchés en 2014-2016, à savoir la Guinée, le Libéria et la Sierra Leone. Mais cela n’est rien en comparaison avec les répercussions et l’ampleur du Coronavirus. Au cours des deux dernières semaines, l’effondrement des marchés financiers a entraîné une baisse des valeurs de plus de 9 trillions de dollars. Une baisse de la croissance du PIB mondial pourrait engendrer, selon les estimations actuelles, une perte de 2 trillions de dollars supplémentaires.

Le renforcement des mesures de confinement dans les économies majeures du globe menace d’avoir des répercussions encore plus catastrophiques. Et une profonde récession mondiale semble inévitable.

Ces effets se ressentiront d’autant plus en Afrique, où la population est plus proche du seuil de pauvreté que dans d’autres régions du monde et ne dispose d’aucune épargne pour faire face à une crise. L’Afrique abrite déjà la plus large proportion de personnes démunies par rapport aux autres continents. Même si la pauvreté dans le monde a reculé de 36 % en 1990 à 10 % 25 ans plus tard, ce qui représente plus d’un milliard de personnes, la progression plus lente de l’Afrique et l’augmentation constante de sa population signifient que la pauvreté concerne plus de 413 millions de personnes en 2015. Le taux de pauvreté en Afrique subsaharienne s’élève à plus de 40 % et le continent regroupe 27 des 28 pays les plus démunis du monde.

La coexistence de systèmes d’institutions fragiles et de gouvernements faibles constitue un mélange dangereux en temps normal, qui favorise la précarité. L’Organisation internationale du Travail estime que 74 % des Africains sont dans une situation d’emploi « vulnérable », c’est-à-dire soit de chômage, soit de sous-emploi, en comparaison avec les 45 % qui représentent le point de référence mondial, dans un continent où les systèmes nationaux de sécurité sociale sont quasiment inexistants.

Le revenu moyen par habitant en Afrique subsaharienne est de 1.585 dollars américains, c’est-à-dire 14 % de la moyenne mondiale.

Aujourd’hui, dans la situation de crise extrême que nous traversons, ce mélange de bas revenus et de moyens limités pourrait s’avérer fatal à un nombre, impossible à fixer, de personnes. Par ailleurs, l’effondrement du prix du pétrole, la fragilité de la sécurité alimentaire, la perturbation des échanges commerciaux affectent tout particulièrement des économies africaines en forte croissance, qui cherchaient à s’intégrer à l’économie mondiale. L’interruption brutale du tourisme et des investissements étrangers, et la volatilité financière, fragilisent les pays africains plus que les autres.

En cette période où chaque pays se replie sur lui-même pour combattre la maladie, il faut soutenir les pays africains à travers une coopération internationale intensive : activation de centres opérationnels d’urgence, envoi de masques et d’équipements de protection, recours aux technologies de l’information pour apprécier la diffusion du Covid-19 en temps réel et identification des groupes à risques sont parmi les première mesures à prendre. Parallèlement, il faut renforcer les capacités de santé existantes, et mettre en œuvre des programmes d’aide économique et sociale compatibles avec les réalités locales. Pendant la crise de l’Ebola, l’Afrique a su montrer comment, avec une aide internationale adaptée, elle avait su maîtriser une pandémie et, finalement, l’endiguer.

La crise actuelle est un moment de vérité pour la mondialisation, et les relations entre l’Europe et l’Afrique. C’est aussi une opportunité de solidarité et de coopération.

Les membres du groupe de think tankers européens et africains sont : 

Yonas Adeto, Institut d’études pour la paix et la sécurité, Ethiopie
Karim El Aynaoui, Policy Center for the New South, Maroc

Thomas Gomart, Institut français des relations internationales, France

Paolo Magri, Institut des études politiques internationales, Italie

Greg Mills, Brenthurst Foundation, Afrique du Sud

Karin Von Hippel, Royal United Services Institute for Defence and Security Studies, Londres 
Guntram Wolff, Bruegel, Belgique

Lutte contre le terrorisme au Burkina: 200 mille FCFA/mois pour chaque groupe de volontaires

Les modalités de prise en charge des Volontaires pour la défense de la patrie (VDP), prévoient la somme de 200 mille francs CFA par mois à chaque groupe de volontaire, renseigne un arrêté ministériel conjoint parvenu vendredi à APA.L’arrêté conjointement signé par deux ministres (Défense nationale et l’Economie) définit «les avantages financiers et en nature» accordés aux VDP.

Il en ressort que «chaque groupe de Volontaire pour la défense de la patrie bénéficie d’un appui financier mensuel de l’Etat à hauteur de 200 000 FCFA pour son fonctionnement».

Le même document indique qu’«en cas de blessure contractée à l’occasion de l’exécution de sa mission, le volontaire bénéficie d’une prise en charge sanitaire par l’Etat dans les formations sanitaires publiques, sous la responsabilité du commandant de la région militaire».

Selon l’arrêté ministériel, en cas d’invalidité permanente consécutive à une blessure dans le cadre de l’exécution de sa mission, le volontaire bénéficie d’«une prime forfaitaire mensuelle de 25 000 FCFA (…) pendant une période non renouvelable de 5 ans».

Il précise qu’en cas de décès d’un volontaire, «l’Etat contribue à hauteur de 100 000 FCFA» pour son inhumation et ses ayants droit bénéficient «d’un soutien financier de l’Etat d’un montant d’un million de FCFA en un seul et unique versement».

C’est au cours de son adresse à la Nation le 7 novembre 2019, au lendemain d’une attaque terroriste ayant fait une quarantaine de morts à l’est du pays, que le président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré avait annoncé qu’il a ordonné le recrutement de volontaires pour la défense dans les zones sous menace. La loi qui est relative a été votée le 21 janvier dernier à l’unanimité par les députés de l’Assemblée nationale.

Religion et coronavirus au menu des quotidiens burkinabè

Les quotidiens burkinabè de ce vendredi traitent de la pandémie du coronavirus (Covid-19), en lien avec la religion, notamment la fête de Pâques prévue pour ce weekend.Ainsi, le quotidien national Sidwaya publie une interview dans laquelle l’Abbé Paul Dah, chargé de communication de la Conférence épiscopale Burkina-Niger,  revient sur l’origine de la fête de Pâques ainsi que les mesures prises par l’église catholique pour permettre aux chrétiens de passer ce moment exceptionnel, dans le contexte de coronavirus.

Le confrère reprend à sa Une les propos du prêtre qui dit que pour la célébration de la fête sous coronavirus, «il est demandé aux chrétiens de vivre la Pâques en intériorité».

Dans son ‘’Dialogue intérieur », Le Pays (privé) met en exergue: «Pâques 2020: la religion à l’épreuve du Covid-19», soulignant que cette année, la fête «s’annonce des plus moroses, d’autant plus que les célébrations se feront sans les fidèles».

L’éditorialiste se demande: «Pour nous Africains, habitués à passer nos fêtes dans la convivialité, qu’est-ce que Pâques si on ne peut pas aller à l’église, rendre visite à ses proches, recevoir des invités et partager un repas dans la gaité ?».

L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés burkinabè, pour sa part, publie le message de Pâques de la Fédération des églises et mission évangéliques (FEME), avec pour titre: «L’amour de Dieu pour l’humanité n’a pas changé».

Le journal relate que dans son message, la FEME rappelle l’amour de Dieu pour l’humanité et exhorte les citoyens à garder l’espoir.

L’Observateur Paalga indique qu’«à quelques jours de la célébration de la fête de Pâques, summum de l’année liturgique catholique, le curé de la paroisse de l’Immaculée conception de Ouagadougou, l’abbé Vincent Ilboudo, a invité les fidèles à prier en famille et à suivre le triduum pascal via la radio Avé Maria et la télé Maria».

Le confrère fait remarquer que la commémoration de la résurrection du Christ sera célébrée cette année sans le grand rendez-vous dans les temples à cause du Covid-19.

Société et coronavirus au menu des quotidiens burkinabè

Les quotidiens burkinabè parvenus à APA ce jeudi matin abordent des sujets liés essentiellement à la société et à la pandémie de la maladie du coronavirus (Covid-19).«Gratuité fontaines publiques: quand les Bobolais versent dans la démesure», titre L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés burkinabè.

Selon ce journal, depuis le début de cette semaine, les gérants des bornes fontaines à Bobo-Dioulasso (capitale économique du Burkina) sont presque noyés par le nombre sans cesse croissant des consommateurs qui inondent quotidiennement les bornes fontaines pour leur approvisionnement.

«Une affluence occasionnée par les récentes mesures sociales prises par  le gouvernement burkinabè dans le cadre de la lutte contre le COVID-19 », rapporte L’observateur Paalga.

Et d’ajouter que «depuis, on assiste à une hausse vertigineuse de la consommation et les compteurs d’eau dans les fontaines publiques tournent sans discontinuer, du lever au coucher du soleil».

Pour sa part, Le Quotidien (privé) présente à sa Une, une image montrant l’affluence au niveau des bornes fontaines à Ouagadougou, avec ce titre: «Gratuité de l’eau au niveau des bornes fontaines à Ouaga: Mesure effective, l’eau difficile à trouver».

De son côté, le quotidien national Sidwaya parle de «ces donneurs de sang qui bravent le coronavirus», publiant un reportage réalisé au Centre national de transfusion sanguine (CNTS) où, relate-t-il, «depuis deux jours, quelques donneurs bravent leur peur afin de sauver des vies».

Le même journal renseigne que le bilan de l’évolution de la pandémie  fait ressortir sept nouvelles guérisons et quatre nouveaux décès.

A ce sujet, Aujourd’hui au Faso (privé) présente les chiffres globaux donnés la veille à Ouagadougou, par le Service d’information du gouvernement (SIG), sous le titre: «Covid-19 au Burkina: 414 cas, 114 guérisons et 23 décès».

Quant au journal privé Le Pays, il arbore à sa Une, les propos de l’enseignant-chercheur en histoire, Dr Yacouba Banhoro qui dit: «Les mesures administratives prises contre le Covid-19 rappellent ces périodes tristes de notre histoire».

Le coronavirus revient à la charge dans les quotidiens burkinabè

Les journaux burkinabè parvenus mercredi à APA traitent en priorité de l’actualité relative à la pandémie du coronavirus (Covid-19).Ainsi, Sidwaya, le quotidien national, affiche: «Mesures sociales contre Covid-19: les détails dans le secteur de l’eau», informant que le ministre de l’Eau et de l’Assainissement, Niouga Ambroise Ouédraogo, était face à la presse, hier mardi à Ouagadougou.

«Il s’est agi pour lui (ministre) de donner les détails sur les mesures sociales du chef de l’Etat dans son secteur», rapporte le journal.

A ce propos, Aujourd’hui au Faso met en exergue : «Mesures sociales sur l’eau et l’assainissement: Ambroise Ouédraogo dévoile une cagnotte de 6,7 milliards pour amortir l’impact».

Pendant ce temps, Le Pays publie «la clé de répartition du budget du plan de riposte sanitaire» contre le Covid-19, d’un montant total de 77 milliards 900 millions 426 mille 21 francs CFA.

Le même journal rapporte qu’à travers une déclaration, le Réseau national de lutte anti-corruption (REN-LAC) appelle à la transparence dans la gestion des fonds alloués à la lutte contre la propagation de la pandémie du coronavirus au Burkina Faso.

Quant à L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés du Burkina Faso, il fait un zoom sur les déplacés internes de la région du Centre-nord, mentionnant: «Ils ont fui le terrorisme, ils redoutent maintenant le Covid-19».

Dans sa rubrique ‘’Regard sur l’actualité », L’Observateur Paalga revient sur l’éventuelle réouverture des marchés, titrant : «Attention, danger de mort !».

Selon le journal, les autorités communales de Ouagadougou, ville la plus touchée du pays, qui compte le plus grand nombre de cas de contamination au Covid-19 en Afrique de l’ouest, envisagent de reconsidérer l’une des mesures phares dans la prévention du coronavirus.

«Alors qu’on attendait d’elles (autorités communales) une application rigoureuse des consignes de riposte à la pandémie», commente L’Observateur Paalga, déplorant que «les autorités communales de la capitale ont choisi tout simplement de faire dans le relâchement suicidaire».

Afrique : Les droits humains « violés » par conflits armés et répression (Amnesty)

L’ONG Amnesty International a conclu mercredi dans son rapport 2019 que les conflits armés et la répression orchestrée par les autorités en Afrique « favorisent les violations des droits humains ».« Dans toute l’Afrique subsaharienne, des manifestants (es) ont bravé les tirs et les coups pour défendre leurs droits face aux conflits et à la répression qui perdurent », a déclaré Amnesty à l’occasion de la publication de son rapport annuel sur les droits humains dans la région.

Dans le document dont APA a obtenu copie, l’organisation des droits humains dit avoir analysé en Afrique subsaharienne les « principales évolutions » observées depuis l’année précédente, notamment la destitution du président soudanais Omar el Béchir, la réaction du gouvernement zimbabwéen face aux manifestations de grande ampleur et les attaques de plus en plus fréquentes visant des civils au Mozambique et au Mali.

Amnesty « salue le courage et l’attitude de défiance des personnes qui sont descendues dans la rue pour réclamer un changement et montre que leurs espoirs ont été déçus par les États, qui continuent à perpétrer des violations des droits humains dans l’ensemble de la région ».

Mais « en 2019, nous avons vu l’incroyable pouvoir du peuple s’exprimer lors de manifestations de grande ampleur organisées dans toute l’Afrique subsaharienne. Du Soudan au Zimbabwe, de la République démocratique du Congo (RDC) à la Guinée, des personnes ont bravé une répression brutale pour défendre leurs droits », a souligné Deprose Muchena, directeur du bureau Afrique de l’Est et Afrique australe à Amnesty International.

« Dans certains cas, ces manifestations ont abouti à des changements importants : après la chute d’Omar el Béchir, qui dirigeait le Soudan de longue date, le nouveau régime a promis des réformes favorables aux droits humains et, à la suite de manifestations, une série de réformes relatives aux droits humains ont été lancées par l’État éthiopien », a-t-il poursuivi avant de déplorer les autres changements nécessaires « bloqués par des gouvernements répressifs, qui continuent à commettre des violations en toute impunité ».

Victoires notables

Pour l’ONG, des défenseurs des droits humains ont été « persécutés et harcelés » pour s’être opposés ouvertement aux autorités, citant les exemples du Malawi, de la Guinée, du Zimbabwe ou du Burundi.

« Les violations persistantes des droits humains ont contraint des centaines de milliers de personnes de la région à fuir leur domicile en quête de protection. Il y avait 600 000 personnes déplacées en RDC, plus de 222 000 au Tchad et plus d’un demi-million au Burkina Faso », estime Amnesty.

« En dépit du contexte maussade, certaines victoires notables ont été remportées dans le domaine des droits humains l’an dernier », s’est par ailleurs réjoui l’ONG internationale.

Si des manifestations de grande ampleur au Soudan ont mis fin au « régime répressif » d’Omar el Béchir en avril 2019, elle souligne que les autorités de la RDC « ont annoncé la libération de 700 détenus (es), dont plusieurs prisonniers d’opinion ».

Amnesty a constaté aussi des « avancées » en 2019 en Mauritanie où le blogueur Mohamed Mkhaïtir a été libéré et en Somalie où la population a vu pointer « une lueur d’espoir » lorsque le Commandement des États-Unis pour l’Afrique (AFRICOM) a reconnu pour la première fois, en avril 2019, avoir tué des civils lors de frappes aériennes visant Al Shabaab, « ouvrant ainsi la possibilité pour les victimes d’obtenir réparation ».

Par ailleurs, les tribunaux de droit commun de la République centrafricaine ont progressé dans l’examen d’affaires concernant des atteintes aux droits humains commises par des groupes armés, a salué Amnesty International, précisant que la Cour pénale spéciale « a reçu 27 plaintes et commencé ses enquêtes l’an dernier ». 

La Cedeao commande du matériel pour lutter contre Covid-19

Le président de la Commission de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), Jean Claude Kassi Brou, a déclaré que le l’organisation régionale a passé commande de kits et autres équipements pour lutter contre le Covid-19.

Il a déclaré mardi à Abuja que les articles comprenaient 240.000 kits de diagnostic, 240.000 kits d’aspiration, 250.000 équipements de transport d’échantillons viraux, 285.100 équipements de protection individuelle (EPI) et 120 ventilateurs.

 La Commission, a-t-il indiqué, suit l’évolution de la pandémie de coronavirus en Afrique de l’Ouest.

 Il a révélé que les pays membres de la CEDEAO ont enregistré 1.739 cas confirmés, 55 décès et 328 personnes qui se sont complètement rétablies au dimanche 5 avril 2020.

 « Environ 95% des décès sont des patients qui souffraient de pathologies parallèles ».

 « La Commission a réaffirmé sa solidarité avec les États membres et se félicite de toutes les mesures déjà prises pour contenir la propagation de la pandémie et prendre soin des malades », a-t-il déclaré.

 L’Organisation ouest-africaine de la santé (OOAS), institution sanitaire spécialisée chargée de coordonner la réponse au niveau régional, a élaboré un plan stratégique régional avec tous les États membres.

 La Commission a souligné que l’OOAS avait déjà acheté et expédié aux 15 États membres 30.500 kits de tests de diagnostic, 10.000 équipements de protection individuelle (EPI) (combinaisons, tabliers, blouses, gants, lunettes, bottes) et 740.000 comprimés de prescription (chloroquine et azithromycine).

Politique, coronavirus et nécrologie au menu des quotidiens burkinabè

Les quotidiens burkinabè de ce mardi commentent largement le décès, la veille, de l’homme de presse et de culture, Moustapha Thiombiano, sans oublier l’actualité relative à la pandémie de Coronavirus (Covid-19) et à la politique.Dans sa rubrique ‘’Mardi politique », le quotidien privé Le Pays donne la parole au Pr Mamoudou Hama Dicko, président de la Nouvelle alliance du Faso (NAFA, opposition) qui déclare, au sujet du scrutin couplé du 22 novembre 2020, que «la date des élections est intouchable».

Pour sa part, Le Quotidien (privé) met en exergue les propos du président de l’Alternative patriotique panafricaine/Burkindi, Dr Adama Coulibaly.

Celui-ci affirme que «l’une des solutions au problème du Burkina, c’est d’envoyer à la retraite cette classe politique obsolète et largement corrompue». 

Pendant ce temps, L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés du Burkina Faso, cite le ministre de la Justice, Garde des sceaux, René Bagoro qui revient sur la libération de 1207 prisonniers, soutenant: «Ne confondons pas remise de peine et grâce présidentielle». 

Le journal rappelle que le conseil des ministres du 2 avril 2020 a décidé d’une remise totale de peine privative de liberté au profit de 1207 condamnés en raison de la crise sanitaire née de la pandémie du Covid-19.

Evoquant la lutte contre le coronavirus, Le Pays Publie «le cri de cœur du Cardinal Philippe Ouédraogo».

Quant au quotidien national Sidwaya, il arbore: «Covid-19: plus d’un milliard F CFA pour soutenir la culture», informant que le point de l’évolution de la pandémie fait ressortir «18 nouvelles guérisons». 

Le même journal, à travers son ‘’Trait de plume », parle de «la réplique de Idriss Déby», soulignant que «lorsque l’Armée nationale tchadienne (ANT) a perdu plus de 90 hommes lors d’une attaque de la secte terroriste Boko Haram, dans la province du Lac, le 23 mars dernier, le chef de l’Etat, Idriss Deby Itno, avait promis une réplique foudroyante». 

Et de relever qu’«aujourd’hui, l’on est tenté de lui donner raison au regard des nouvelles qui viennent du front».

Sidwaya renseigne également que la presse burkinabè est en deuil, précisant que «Moustapha Thiombiano a tiré sa révérence».

A ce propos, Aujourd’hui au Faso (privé) fait observer que c’est un monument de la presse notamment audiovisuelle qui vient de ranger définitivement le micro. 

Selon le confrère, Moustapha Thiombiano était présenté comme l’un des pionniers de la radio en Afrique noire, si bien que le qualificatif de première radio libre d’Afrique collait bien à la sienne Horizon FM. 

«A travers cette radio, il a permis à de grandes figures du journalisme burkinabè de mettre le pied à l’étrier et faire leurs armes dans ce métier», écrit Aujourd’hui au Faso.

Parlant de ce décès, L’Observateur Paalga affiche: «Moustapha Thiombiano: la boite à idée s’est refermée définitivement».

Covid-19: le Burkina est le pays le atteint de la sous-région

Avec 345 cas positifs de coronavirus (Covid-19) dont 17 décès à la date du 4 avril 2020, le Burkina Faso est le pays le plus touché par cette pandémie dans la sous-région ouest africaine.Parmi les pays limitrophes du Burkina Faso, la Côte d’Ivoire compte 261 cas confirmés au Coronavirus, 37 personnes guéries et 3 décès à la date du 5 avril 2020. 

A la même date, le Ghana enregistre 214 cas confirmés, 31 personnes guéries et 5 décès, tandis que le Togo recense 44 cas confirmés, 20 personnes guéries et 3 décès.

Quant au Niger, il affiche 184 cas confirmés, 13 personnes guéries et 10 décès à la date du 5 avril 2020, là où le Mali comptabilise 45 cas confirmés, 1 personne guérie et 5 décès à la date du 5 avril 2020.

Le Bénin quant à lui, enregistre 22 cas confirmés, 5 personnes guéries et aucun décès à la date du 5 avril 2020.

Le Sénégal avec 226 cas positifs mais 94 guéris à la date du 6 avril 2020 et le troisième pays ouest-africaine le plus touché.

L’Afrique de façon globale compte à ce jour 8 736 cas confirmés dans 51 États de l’Union africaine (UA).

Sur le continent, le Covid-19 a déjà coûté la vie à 399 personnes et 741 patients ont guéri, selon le bilan du dimanche 5 avril à 14h TU du Centre pour la prévention et le contrôle des maladies de l’UA.

Les trois États les plus touchés en termes de cas de coronavirus sont l’Afrique du Sud, l’Algérie et l’Égypte.

Le Burkina Faso qui a enregistré ses premiers cas positifs de Covid-19, le 9 mars dernier, affiche à la date du 4 avril 2020, 345 cas confirmés, 90 personnes guéries et 17 décès.

Les journaux burkinabè publient des analyses sur le coronavirus

Les quotidiens burkinabè parvenus à APA ce lundi évoquent la situation nationale relative à la maladie de Coronavirus (Covid-19), notamment des analyses et commentaires sur la pandémie.Le quotidien privé Le Pays revient sur le message prononcé, le jeudi 2 avril dernier par le président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré, en affichant: «Mesures d’accompagnement annoncés par le chef de l’Etat: Satisfaisantes pour les uns, insuffisantes pour les autres». 

Même journal présente à sa Une, l’image du président de la Société des éditeurs de presse privée (SEP), Boureima Ouédraogo qui, réagissant au discours du président Kaboré, déclare: «La SEP veut des +propositions concrètes+».

De son côté, le quotidien national Sidwaya publie l’analyse de l’économiste-fiscaliste, expert en développement international, Dr Janvier Kini qui estime qu’«il y a des mesures de favoritisme et d’équité» dans les mesures d’accompagnement proposés par le président du Faso. 

Pour sa part, L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés du Burkina Faso publie une interview de l’économiste et enseignant-chercheur Dr Eric Relwendé Sawadogo.

Selon le journal, l’interviewé estime que «les annonces faites jeudi par le président du Faso devraient être accompagnées de mesures à long terme pour faire face à cette crise dont les effets, d’après lui, s’étaleront sur au moins trois ans».

Pendant ce temps, Aujourd’hui au Faso (privé) renseigne que dans la lutte contre le Covid-19, les dépistages ont débuté dans trois laboratoires de Ouagadougou, la capitale.

Revenant sur les derniers  chiffres livrés par le Service d’information du gouvernement (SIG), Sidwaya mentionne:  «Covid-19: 24 nouvelles guérisons, 27 (nouveaux) cas confirmés». 

A ce sujet, Aujourd’hui au Faso est davantage exhaustif quand il parle de «345 cas confirmés, 90 guérisons et 17 décès». 

Dans son éditorial intitulé: «Riposte coronavirus en Afrique : D’Abidjan à Pretoria, anxiété et attente des pics épidémiques», Aujourd’hui au Faso fait remarquer qu’à la date d’hier 5 avril, le continent comptait 8 536 cas avérés, avec 360 décès, et 710 guéris.

«L’Afrique cahin cahan s’accroche, se barricade, sensibilise, sévit et essaie d’avoir la suprématie sur son rapport mortel avec le coronavirus, qui hélas poursuit sa propagation contagieuse et létale selon les chiffres officiels, qu’on sait en-deçà de la réalité, au regard de la faiblesse des tests, et de la vétusté ou de l’inexistence des instruments d’estimation», commente l’éditorialiste.

La presse en ligne burkinabè à fond sur le Covid-19

Les médias en ligne burkinabè continuent de commenter l’actualité nationale et internationale dominée par la pandémie de coronavirus (Covid-19).«Covid-19: le salut viendra-t-il du Burkina?», s’interroge Fasozine.com, avant de relater qu’après le Béninois Valentin Agon avec son produit « Apivirine », testé sur des malades du Covid-19 au Burkina Faso avec un résultat « satisfaisant », c’est au tour du formateur, chercheur burkinabè en phytothérapie et médecine, Hermann Sawadogo, de proposer un autre remède au Covid-19 aux autorités burkinabè.

Selon ce journal en ligne, les produits que propose le pasteur Hermann Sawadogo sont faits à base de plantes et le premier traite à titre préventif alors que le second le fait à titre curatif.

Pour sa part, Lefaso.net fait un «retour sur l’essentiel des mesures annoncées par le Chef de l’Etat», dans son message à la nation, prononcé jeudi.

«Des entreprises aux médias en passant par les couches vulnérables des marchés et yaars (marché de taille moyenne, en langue nationale mooré, Ndlr), une batterie de mesures ont été annoncées par le président du Faso, Roch Kaboré, afin de soulager le peuple burkinabè dans ce contexte de crise sanitaire marquée par le Covid-19. Retour dans cette infographie sur l’essentiel de ces mesures», écrit le confrère.

Quant à Burkina24.com, il met en exergue: «Covid-19: Le Burkina passe le cap des 300 contaminés», renseignant que le Burkina Faso totalise à la date du 2 avril 2020, 302 personnes contaminées (199 hommes et 103 femmes).

Pendant ce temps, Wakatséra.com présente ce titre exclamatif: «Covid-19: les Africains encore pris pour cobayes!».

«Révoltant! Scandaleux! Incroyable! Choquant! Honteux! Aucun qualificatif n’a été de trop pour condamner ces propos de deux scientifiques qui discutaient de la possibilité de tests de vaccin contre la maladie à coronavirus», commente le journal en ligne.

Et d’ajouter que «les réactions spontanées se sont enchaînées pour exprimer la colère de ces millions d’Africains comparés à des inconscients, +des prostituées hautement exposées et qui ne se protègent pas et sur lesquelles on essaie des choses+».