Le sommet de Pau sur le terrorisme s’impose aux quotidiens burkinabè

Le sommet des chefs d’Etat du G5 Sahel avec leur homologue français prévu aujourd’hui à Pau, au Sud-Ouest de la France, est le principal sujet à la Une des quotidiens burkinabè ce lundi.«Sommet de Pau: Se parler sans langue de bois», arbore le quotidien national Sidwaya qui informe que le président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré, président en exercice du G5 Sahel, participera ce lundi 13 janvier à Pau en France, au sommet entre les chefs d’Etat du G5 Sahel et le président français.

Selon le journal, cette rencontre qui se tient à l’initiative de la France, va permettre aux cinq présidents africains d’échanger avec leur homologue français, Emmanuel Macron, et les autres partenaires, sur les défis sécuritaires et de développement dans l’espace G5 Sahel, et sur le partenariat international indispensable dans la lutte contre le terrorisme dans cette région.

Pour sa part, Aujourd’hui au Faso fait remarquer que «le Format 1+5 qui sera en aparté durant 1 heure, ce jour 13 janvier à Pau va réunir Emmanuel Macron et les 5 chefs d’Etat du G5-Sahel : Roch Kaboré, Idriss Déby, Mahamadou Issoufou, IBK et Gazouani».

Dans son ‘’Commentons l’évènement », L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés burkinabè, met en exergue: «Lutte contre le terrorisme au Sahel : Pau pour briser le pot des malentendus».

Le journal rappelle que ce sommet, initialement annoncé pour le 16 décembre dernier, avait été reporté après la sanglante attaque du camp des forces armées nigériennes à Inates six jours auparavant.

Quant au journal Le Pays (privé), il rappelle que le sommet se tient «sur fond de carnage au Niger», avant de se demander: «Le grand tournant ?».

Le même journal informe que dans le domaine de la lutte contre le terrorisme au Burkina Faso, «Les coutumiers et religieux proposent des piste de solutions».

Société et politique dans la presse en ligne burkinabè

Les médias en ligne burkinabè visités samedi par APA décrytent l’actualité nationale marquée par, entre autres, la politique et des faits de société.«Burkina: les autorités coutumières et religieuses lancent un appel à l’union et à la cohésion nationale», titre Fasozine.com qui précise qu’il s’agit d’une première dans l’histoire sociopolitique de notre pays.

Le journal en ligne rapporte que les autorités coutumières et religieuses du Burkina Faso ont lancé solennellement ce vendredi 10 janvier 2020 depuis le palais royal du Mogho Naaba Bâongo, sis à Ouagadougou, un appel au renforcement de la cohésion sociale, à la recherche de la paix dans la justice et la réconciliation.

A ce sujet, Lefaso.net affiche : «Vœux du nouvel an : Les autorités coutumières et religieuses du Burkina souhaitent la paix».

De son côté, Burkina24.com relate que le ministère burkinabè de la culture est en chantier pour l’élaboration du rapport de l’Organisation des Nations unies pour la science et la culture (UNESCO).

Pour sa part, Wakatséra.com informe que deux trafiquants d’espèces fauniques ont été condamnés à 12 mois de prison avec sursis par le Tribunal de Grande Instance de Fada N’Gourma (capitale de la région de l’Est), le 18 décembre 2019.

En politique, le même site d’information renseigne que le ministre malien de l’Education nationale, Dr. Témoré Tioulenta, est décédé hier vendredi à Bamako, des suites de maladie, selon une information de Maliweb.

Pendant ce temps, Lefaso.net revient sur la récente conférence de presse animée par le Mouvement du peuple pour le progrès (MPP, parti au pouvoir).

Selon le confrère,  la rencontre a permis d’évoquer, entre autres, la présentation des vœux du parti au peuple burkinabè, la question sécuritaire, les élections législatives et présidentielles et les perspectives qui se profilent tout au long de l’année civile 2020.

Culture et terrorisme au menu d’une réunion du G5 Sahel à Ouagadougou

Les ministres de la Culture du G5 Sahel vont se rencontrer du 15 au 17 janvier 2020 à Ouagadougou, pour se pencher sur la contribution de la culture à la prévention et à la lutte contre l’extrémisme violent, a appris APA auprès du ministère burkinabè de la Culture.L’annonce de cette rencontre qui va regrouper les ministres de la Culture des pays membres du G5 Sahel (Burkina Faso, Mauritanie, Mali, Niger et Tchad) a été faite, vendredi, au cours d’une conférence de presse tenue à Ouagadougou.

L’initiative est du ministère de la Culture burkinabè, en collaboration avec le secrétariat permanent du G5 Sahel. Selon le ministre burkinabè de la Culture, des Arts et du Tourisme, Abdoul Karim Sango, il s’agira durant ces trois jours de réfléchir sur la contribution de la culture à la prévention et à la lutte contre l’extrémisme violent. 

M. Sango a précisé que la conférence des ministres devra aboutir à la déclaration de Ouagadougou. Ceci, en vue de la prise en compte du secteur de la culture dans la lutte contre la montée de l’extrémisme violent. Les experts des 5 pays vont travailler à l’identification des axes stratégiques de la culture comme moyen de résilience. 

Ils (les ministres) devront également élaborer une feuille de route commune à caractère national et transnational.

Le programme de la rencontre prévoit, entre autres, des ateliers, une table ronde et une audience avec le Mogho Naaba (chef coutumier très influent au Burkina Faso).

Politique, économie et sécurité font la Une de la presse burkinabè

Les quotidiens burkinabè de ce vendredi traitent l’actualité nationale marquée par des questions sécuritaires et économiques, sans oublier la politique, notamment les toutes prochaines échéances électorales.«Elections présidentielles et législatives de 2020 : Ces échéances se tiendront en bonne date, comme le prévoit la Constitution», affiche à sa Une, L’Express du Faso, quotidien privé édité à Bobo-Dioulasso, deuxième capitale du Burkina Faso.

Ce journal reprend ainsi les propos de Simon Compaoré, président intérimaire du Mouvement du peuple pour le progrès (MPP, au pouvoir), prononcés au cours d’une conférence de presse, la veille à Ouagadougou.

A ce sujet, Le Pays (privé) fait remarquer que c’est à son siège de campagne électorale, sis au quartier Hamdalaye à Ouagadougou que le MPP a animé, hier jeudi, sa toute première conférence de presse de l’année.

Pour sa part, le quotidien national Sidwaya donne la parole au ministre des Infrastructures, Eric Bougouma qui déclare que pour les élections de 2020 «les chances du MPP sont meilleures qu’en 2015».

Pendant ce temps, L’Observateur Paalga, le plus anciens des quotidiens privés burkinabè, cite en Une, le Chef de file de l’opposition politique (CFOP), président de l’Union pour le progrès et le changement (UPC), Zéphirin Diabré qui dit à propos de la présidentielle de 2020: «Je suis un candidat naturel».

Monsieur Diabré, rapporte le quotidien, s’exprimait à l’occasion d’une interview qu’il a accordée à quatre médias de la place (BF1, Lefaso.net, L’Observateur Paalga et Ouaga FM).

Abordant le point de presse du gouvernement animé la veille, à Ouagadougou par des ministres dont celui en charge des Finances, Lassané Kaboré, L’Observateur Paalga titre : «Budget de l’Etat: Des mesures appuyées pour bien gérer les priorités».

De son côté, Sidwaya mentionne : «Budget de l’Etat 2020 : Poursuivre les efforts de développement».

Le journal privé Aujourd’hui au Faso, sous le titre : «Le grand argentier dit (presque) tout», indique qu’en plus du budget, le ministre Kaboré a abordé aussi la question du train de vie de l’Etat, celle de l’Impôt unique sur  les traitements et salaires (IUTS), etc.

Evoquant la question sécuritaire, le même quotidien reprend les propos du Chef d’Etat-major des Forces armées nationales de Côte d’Ivoire (FANCI), le général Lassina Doumbia qui affirme: «Le Burkina n’a jamais violé le territoire ivoirien».  

A ce sujet, L’Observateur Paalga met en exergue : «Présumé violation du territoire ivoirien par l’armée burkinabè : +Cet incident n’a jamais existé+, (Lassina Doumbia, Chef d’Etat-major des FANCI)».

Espace: la course aux étoiles version africaine

Sécurité, Télécommunications, météorologie, navigation, gestion des ressources et des territoires, climat… Les Africains multiplient les envois de satellites dans l’espace. Pourquoi cette soudaine ambition africaine de puissance spatiale ? Explication.C’est la course aux étoiles version africaine. Depuis le lancement par l’Égypte de son premier satellite en 1988, onze pays du continent lui ont suivi le pas et d’autres se préparent à rejoindre le petit club africain des « puissances » de l’espace. Au total, 41 satellites africaine dont trois issus de la coopération multilatérale et le reste appartenant à l’Egypte, l’Afrique du Sud, le Nigeria, l’Algérie, le Ghana, le Maroc, le Kenya, Rwanda, l’Angola, le Soudan et l’Ethiopie se trouvent  aujourd’hui en activité, même si aucun de ces engins n’a été lancé à partir des terres africaines.

Mais à quoi servent ces machines aux coûts énormes pour un continent qui abrite les populations les pauvres du monde?

Comme la majorité des autres satellites américains, européens, russes, chinois, indiens ou émirats, la plupart de ces engins africains ont pour objet de fournir des services aux populations. Ils sont par exemple utilisés pour gérer les ressources naturelles et faciliter les secours en cas de crise. Ils servent aussi à recueillir des données qui aident à prendre des décisions, mais aussi à transmettre des informations. Ces satellites ont donc diverses utilités.

Les satellites de télédétection sont utilisés pour contrôler la surface terrestre, les océans et l’atmosphère, et les changements que ceux-ci subissent. Aujourd’hui, ces outils jouent, au quotidien, un rôle essentiel à l’appui des efforts de protection de l’environnement mondial.

Dans les zones isolées, ils sont par exemple utilisés dans le cadre des services de télémédecine qui compensent l’absence de centres de santé publics. C’est d’ailleurs l’une des raisons qui ont incité l’Angola, en 2017, à lancer son premier satellite.

Les satellites d’observation sont utiles lors de catastrophes naturelles. En 2013, alors que l’Afrique du Sud était touchée par d’immenses inondations, la South African National Space Agency (l’agence spatiale sud-africaine) a fourni aux autorités des données cruciales qui lui ont permis d’apporter une réponse rapide aux populations.

Au Kenya, le premier satellite, lancé en 2017, fournit au gouvernement, par l’intermédiaire de son agence spatiale, des données météorologiques en continu. Dans sa lutte contre les grandes sécheresses en 2013, le pays les a savamment utilisées et a ainsi découvert un aquifère dans les sols d’une des régions les plus touchées.

Au Nigeria, l’agence spatiale fournit aux forces de sécurité des images satellitaires permettant de traquer les djihadistes de Boko Haram ou les groupes insurrectionnels qui sévissent dans la région pétrolifère du Delta, dans le sud du pays.

Les satellites ont aussi des capacités indispensables pour surveiller et contrôler le territoire. Ils permettent notamment aux forces armées d’opérer avec plus de précision et dans de meilleures conditions de sécurité.

Le Maroc a fait sensation en lançant en novembre 2017 un satellite d’observation baptisé Mohammed VI A. Cet engin est capable de réaliser des clichés d’une résolution de 70 cm. Le satellite a été lancé par Arianespace et construit par Thalès et Airbus. Son usage se veut exclusivement civil, ce qui laisse planer des doutes chez les voisins. Une année après, son binôme, le satellite d’observation de la Terre Mohammed VI B a été lancé depuis Kourou en Guyane française.

Ce dernier servira notamment aux activités cartographiques et cadastrales, à l’aménagement du territoire, au suivi des activités agricoles, à la prévention et à la gestion des catastrophes naturelles, au suivi des évolutions environnementales et de la désertification ainsi qu’à la surveillance des frontières et du littoral, a indiqué Arianespace. Il rejoindra dans l’espace son binôme le satellite Mohammed VI A.

Les deux satellites Mohammed VI «A» et «B» ont mis à la disposition des ministères et les établissements publics des images satellitaires de haute résolution pendant 2019. Ces images ont couvert une superficie de 250.000 km et ont permis de mettre en place plus de 370 cartes thématiques, indique un rapport officiel.

Les deux engins satellitaires marocains fournissent une base de données de dernière génération aux départements ministériels et aux différents établissements publics. C’est ce qui ressort du premier rapport officiel sur le bilan de ces deux satellites depuis leur mise en orbite.

A ce jour, les deux satellites ont contribué au développement de la cartographie et de plusieurs autres domaines civils. Tout en permettant d’affiner les données et les relevés topographiques, ils ont permis de délimiter avec exactitude les terres agricoles, développer la recherche des sources d’eau et intensifier la lutte contre la désertification.

Sur le plan des infrastructures, les images satellitaires qu’ils ont fournies ont contribué à une meilleure connaissance des périmètres urbains et aident à présent pour lutter contre le rétrécissement des zones agricoles et l’urbanisation anarchique. Dans le domaine de l’environnement, ces données satellitaires permettent une connaissance précise du littoral marocain ainsi qu’une connaissance plus précise des changements de la structure des richesses marines.

Cette ruée vers l’espace pour les Africains paraît aujourd’hui si importante qu’elle est érigée en une ambition continentale. La preuve? En janvier 2019, l’Union africaine (UA) a entériné la création d’une Agence spatiale africaine (ASA), basée au Caire et dont l’objectif est clairement de faire du continent une puissance mondiale de l’espace. Autant dire que: « L’Afrique regarde aussi vers les étoiles et s’arme pour la conquête de l’espace ».

Espace : l’Ethiopie, nouvelle «puissance» spatiale africaine !

En lançant le 20 décembre 2019 son premier satellite, l’Ethiopie entre dans le cercle encore restreint des pays africains à avoir envoyé un engin dans l’espace.Après deux décennies au cours desquelles l’Egypte et l’Afrique du Sud jouaient les pionniers africains de l’espace, avec respectivement NILESAT-101 en 1998 et SUNSAT en 1999, plusieurs pays du continent commencent à postuler au rang de puissance spatiale.

Le dernier en date est l’Ethiopie qui depuis le 20 décembre 2019 est devenue le 11è pays africain à avoir envoyé une machine dans l’espace. Le 41è satellite africain, l’ETRSS-1, lancé depuis la base spatiale chinoise de Taiyuan, dans la Province de Shanxi est un engin multi-spectral de 72 kg. Son centre de commandement et de contrôle est cependant basé à l’Observatoire d’Entoto et au Centre de recherche sur les sciences spatiales (EORC) au nord de la capitale Addis-Abeba.

Cet engin de télédétection sera positionné à 80 degrés de latitude autour de l’Ethiopie et des pays d’Afrique de l’Est et fonctionnera depuis l’espace à environ 700 kilomètres au-dessus de la surface de la terre.

L’ETRSS-1 est le huitième satellite lancé en 2019 par un pays africain et le 99è sur le plan mondial. Il est le fruit d’une coopération entre la Chine et l’Ethiopie à travers l’Académie chinoise de technologie spatiale (CAST) et l’Institut éthiopien de science et technologie spatiales (ESSTI).

Cette coopération inclut une clause de transfert de compétence pour renforcer la capacité de l’expertise locale et développer des satellites et d’autres technologies spatiales. Une vingtaine de jeunes éthiopiens ont été formés en Chine pour assurer l’interprétation des données et le maintien de l’appareil.

« Après le lancement de l’ETRSS-1, nous essayerons d’être autonomes, en utilisant notre propre système, peut-être pour le troisième ou le quatrième satellite », avait promis le ministre éthiopien de la Technologie et de l’Innovation, Getahun Mekuria lors du lancement du satellite, devant un parterre d’officiels chinois et éthiopiens, ainsi que d’experts aéronautiques.

Le coût global du projet d’ETRSS-1 est estimé à 8 millions de dollars. Pékin a assuré les 6 millions de dollars pour la conception, la construction et la livraison en orbite du satellite tandis que les autorités éthiopiennes ont supporté les 2 millions de dollars pour les installations de la station au sol de l’Observatoire spatial Entoto.

Ce troisième satellite d’Afrique de l’Est, après 1KUNS-PF du Kenya (2018) et RwaSat-1 du Rwanda (septembre 2019), est destiné à « fournir toutes les données nécessaires sur les changements climatiques et les phénomènes météorologiques en faveur de l’agriculture, la foresterie et les activités de préservation des ressources naturelles ».

Le lancement d’ETRSS-1 constituera « une étape majeure dans notre parcours historique vers la prospérité », se réjouissait le 20 décembre le vice-Premier ministre éthiopien, Demeke Mekonnen.

Avec l’entrée en matière de l’Éthiopie, le continent compte désormais 11 pays à avoir lancé un satellite dans l’espace. Mais avant, l’Égypte, l’Afrique du Sud, le Maroc, l’Algérie, le Nigéria, l’Angola, le Ghana, le Kenya, le Rwanda et le Soudan avaient déjà commencé à baliser la voie depuis 1998.

« Devant l’intérêt grandissant que suscite ce continent sur le plan international, il est désormais grand temps de mesurer le potentiel africain à l’aune des technologies aéronautiques et spatiales du 21ème siècle », soutient Sékou Ouédraogo, président de l’African Aeronautics and Space Organization (AASO).

Selon l’auteur du livre « L’Agence spatiale africaine, vecteur de développement » (2015), l’un des défis prioritaires du continent est la mise en œuvre de partenariats en sciences aéronautiques ou spatiales grâce aux compétences locales et celles de la diaspora africaine au profit du continent.

Espace : l’Afrique en 41 satellites !

Depuis 1998, l’Afrique dispose au total de 41 satellites dont 38 envoyés dans l’espace par 11 pays du continent, tandis que trois sont le fruit d’une coopération multilatérale.Algérie 

1. ALSAT 1 (2002)

2. ALSAT 2A (2010)

3. ALSAT 1B (2016)

4. ALSAT 2B (2016)

5. ALSAT 1N (2016)

6. ALCOMSA -1 (2017)

Afrique du Sud

1. SUNSAT (1999)

2. Zacube (2003)

3. Sumbandila (2009)

4. Kondor E (2014)

5. nSight1 (2017)

6. ZaCube-2 (2018)

7. ZaCube-2 (2018)

8. XinaBox ThinSAT (2019)

Angola 

1. AngoSat-1 (2017)

– Ghana

1. GhanaSat-1 (2017)

Egypte 

1. NILESAST 101 (1998)

2. NILESAST 102 (2002)

3. EGYPSAT 1 (2007)

4. NILESAT 201 (2010)

5. EGYPSAT 2 (2014)

6. EGYPSAT-A (2019)

7. NARSSCube-2 (2019)

8. NARSSCube-1 (2019)

9. TIBA-1 (2019)

Ethiopie 

1. ETRSS-1 (2019)

Kenya 

1. 1KUNS-PF (2018)

Maroc

1. Maroc-TUSBAT (2001)

2. MOHAMMED VI-A (2017)

3. MOHAMMED VI-B (2018)

Nigeria 

1. Nigeriast-1 (2003)

2. NIGGOMAST (2007)

3. NigeriaSat-2 (2011)

4. NigeriaSat-X (2011)

5. NIGGOMAST 1R (2011)

6. NigeriaEduSAT-1 (2017)

Rwanda 

1. RwaSat-1 (2019)

Soudan 

1. SRSS-1 (2019)

– Multilatéral

1. RascomStar-QAF-1

2. RascomStar-QAF-1R

3. New Dawn

Burkina: vague d’indignation suite à l’attentat contre un journaliste d’investigation

Des mouvements de droits de l’homme et organisations professionnelles des médias du Burkina Faso ont condamné, jeudi à Ouagadougou, l’incendie criminel du véhicule du journaliste d’investigation, Ladji Bama.A travers des déclarations parvenues à APA, ces organisations invitent la justice et les autorités à retrouver et punir l’auteur ou les auteurs de cet acte.

«C’est avec une vive indignation que le Mouvement burkinabè des droits de l’Homme et des peuples (MBDHP) a appris, du journaliste d’investigation Yacouba Ladji Bama, l’attaque perpétrée à son domicile dans la nuit du 06 au 07 janvier 2020 et ayant occasionné l’incendie de son véhicule», écrit ledit mouvement dans son communiqué.

Il précise qu’«il n’est pas exclu que cet acte s’inscrive dans un plan macabre d’intimidation et d’élimination physiques de démocrates et patriotes qui dénoncent les travers de la gouvernance peu vertueuse des autorités actuelles».

Selon le MBDHP, «l’inertie des autorités face aux actions criminelles récurrentes de ces escadrons de la mort inquiète et interpelle à la fois».

Dans une autre déclaration signée conjointement par une douzaine d’organisations professionnelles des médias, celles-ci disent condamner «avec fermeté cet acte criminel qui est une atteinte grave à la liberté d’expression et de la presse».

Ces organisations professionnelles des médias mettent en garde «les auteurs et leurs commanditaires ou complices contre toute tentative d’intimidation ou de remise en cause des libertés chèrement acquises par le peuple burkinabè dans le sacrifice et même dans le sang».

Elles interpellent le gouvernement sur sa responsabilité dans la protection des citoyens en général et des journalistes en particulier pour garantir le libre exercice de leur métier.

De son côté, le ministre de la Communication, porte-porte du gouvernement, Rémis Fulgance Dandjinou se prononçant sur le sujet, à l’issue du Conseil des ministres de mercredi dernier à Ouagadougou, a qualifié cet acte de condamnable et «d’une autre époque».

Selon lui, les enquêtes policières sont en cours afin de retrouver et traduire en justice les auteurs.

Au lendemain des évènements, le ministre Dandjinou, accompagné de certains de ses collaborateurs, s’est rendu au domicile du journaliste pour lui témoigner de son soutien.

Pour rappel, le 7 janvier 2020, vers 3 heures du matin (locales et GMT), le journaliste d’investigation Ladji Bama, rédacteur en chef du bimensuel Courrier Confidentiel a fait l’objet d’un attentat à son domicile.

Des individus non encore identifiés ont profité du calme du petit matin pour lancer une bouteille incendiaire contre sa voiture stationnée dans sa cour.

Quatre blessés dans une explosion de grenade à Ouagadougou

Quatre élèves ont été blessés dont deux grièvement, mercredi matin à Ouagadougou, suite à l’explosion d’une grenade dans la salle de classe où ils faisaient cours, a appris APA de source sécuritaire.« L’explosion a eu lieu suite à une manipulation dans l’école franco-Arabe Darou Kour An Hadis au secteur 38 Arrondissement 9 de Ouagadougou», informe une note de la Gendarmerie nationale, qui précise « que les quatre élèves blessés ont été évacués vers un centre de santé ».

Des témoignages recueillis sur les lieux de l’incident informent que c’est vers 8 heures locales et GMT que l’incident a eu lieu, occasionnant une rumeur troublante.

Ladite rumeur a véhiculé la présence de terroristes dans cette zone située dans la partie Nord-ouest de la capitale burkinabè.

Certains enseignants et responsables d’établissements scolaires auraient même invité les parents d’élèves à venir chercher leurs enfants à l’école. Toute chose qui a créé la panique et la débandade par endroit.

A ce sujet, la gendarmerie nationale rassure : « Nos équipes sont sur place. Vous pouvez vaquer tranquillement à vos occupations !»

Administration, société et sécurité, au menu des journaux burkinabè

Les quotidiens burkinabè de ce mercredi évoquent l’actualité nationale marquée des faits liés à la société et à la sécurité, ainsi qu’à l’administration.«Administration des douanes: Elie Kalkoumdo pour poursuivre la mobilisation des recettes», arbore le quotidien national Sidwaya qui informe que l’inspecteur divisionnaire des douanes Elie Kalkoumdo a pris les commandes de la Direction générale des douanes (DGD) dans la soirée d’hier lundi à Ouagadougou.

Le journal précise que le nouveau Directeur général (DG) des douanes a été installé par le ministre de l’Economie, des Finances et du Développement, Lassané Kaboré.

A ce propos, L’Observateur Paalga, le plus ancien des quotidiens privés du Burkina Faso, titre: «Directions générale des douanes: Une nouvelle tête pour les bérets noirs», là où Le Pays (privé), mentionne: «Passation de charges à la Direction générales des douanes: Les larmes et les +cinq grâces+ du DG sortant».

Le journal cité en second lieu revient sur le procès relatif au recrutement frauduleux à la Caisse nationale de la sécurité sociale (CNSS), tenu hier à Ouagadougou.

En effet, selon Le Pays «Les copies des candidats commencent à parler».

 Pendant ce temps, Sidwaya et L’Observateur Paalga mettent en exergue la version de Norbert Zèda, le Directeur des ressources humaines (DRH) de la CNSS, au moment des faits, titrant en chœur: «Le DRH nie les faits».

Dans sa rubrique ‘’Les dernières nouvelles du front, L’Observateur Paalga renseigne que la police nationale a neutralisé six terroristes, hier lundi à Pissila, dans la région du Centre-nord.

A ce sujet, Aujourd’hui au Faso (privé) laisse lire: «Région du Centre-nord: Fin de parcours pour six terroristes», le journal Le Quotidien ajoute qu’il s’est agi d’une opération de l’Unité intervention polyvalente de la police nationale (UIP-PN) au cours de laquelle «une base terroriste a été détruite et du matériel militaire saisi».

Sadio Mané, une antistar dans la cour des grands

Si dans le foot business, les dieux du ballon rond sont constamment sous le feu des projecteurs, Sadio Mané se démarque nettement de nombre de ses pairs par sa discrétion intrigante.Et pourtant, à l’heure actuelle, le Sénégalais figure parmi les stars du sport le plus populaire au monde. L’attaquant a facilement fait son trou dans le légendaire club de Liverpool (Angleterre).

Mané, depuis qu’il a jeté l’ancre sur la Mersey en 2016, se bonifie avec le temps comme le bon vin. La saison précédente, il a martyrisé les défenses adverses en trouvant le chemin des filets à 22 reprises dans un championnat hyper relevé.

Le feu follet flambe de jour en jour au point d’intégrer le top 5 du dernier Ballon d’Or France Football. Malgré un talent incontestable, le Lion préfère se terrer dans sa tanière plutôt que de faire la Une de la presse people, à l’affût de succulentes histoires à raconter.

« En réalité, l’être humain n’est rien d’autre que le produit de sa socialisation. Certainement, Sadio a dû être éduqué dans un milieu traditionnel où il a acquis des valeurs », commente le psychologue Khalifa Diagne.

Poursuivant, M. Diagne en poste au Centre des œuvres universitaires de Dakar (Coud), note que « ce n’est pas surprenant que Mané n’ait pas de comportements susceptibles d’alimenter la presse people. Car, les valeurs traditionnelles et religieuses dans lesquelles il a été moulées, font qu’il ne cède pas, à aucun moment, à certaines tentations ».

Dans une ère où les Techniques de l’information et de la communication (Tic) occupent une place prépondérante dans l’espace public, la fierté sénégalaise tient, à tout prix, à préserver sa vie privée.

« Pour une star, cela peut être un avantage ou un inconvénient. Dans le quotidien des célébrités, il y a un certain nombre d’éléments communicationnels et de marketing », a relevé ce spécialiste des comportements.

Le compte Instagram (réseau social très prisé des stars) de Cristiano Ronaldo culmine à 192 millions d’abonnés tandis que Lionel Messi en est à 138 millions. Avec 34,6 millions de fans, Mohamed Salah devance, et de loin, Sadio Mané (5,3 millions seulement).

Trop effacé en dehors de la pelouse, son terrain de jeu favori, le joueur âgé de 27 ans poste généralement des photos de match avec Liverpool ou le Sénégal. Contrairement au Portugais Ronaldo, et à tant d’autres, qui n’hésitent point à se mettre en scène.

En définitive, décortique Khalifa Diagne, « les comportements responsables permettent, entre autres, à un footballeur d’avoir une hygiène de vie et de gagner la sympathie de certaines cultures. Mais la médiatisation accroît les gains de sponsoring ».

Atypique, Sadio Mané semble trouver son bonheur dans le soutien qu’il peut apporter principalement aux habitants de Bambaly, son village natal, à 400 km au sud de la capitale Dakar.

« Pourquoi voudrais-je 10 Ferrari, 20 montres et 2 avions ? Je n’ai pas besoin de voitures et de maisons de luxe. J’ai eu faim, j’ai joué au football pieds nus. Aujourd’hui, avec ce que je gagne grâce au football, je peux aider mon peuple », a humblement indiqué le fer de lance des Lions du Sénégal.

Tout compte fait, le digne successeur de Jules François Bocandé (1958-2012) dans le cœur des Sudistes, a érigé dans son terroir une mosquée et un lycée. Ne s’arrêtant pas en si bon chemin, cette icône fournit « des vêtements et de la nourriture à des démunis ». Et de l’aveu du Red, de nombreuses personnes reçoivent mensuellement la somme de 70 euros (46.000 F CFA).

« L’importance que Sadio Mané accorde au social n’est pas ordinaire. C’est important pour lui parce qu’il vient d’un milieu défavorisé. Il a connu la pauvreté et (maintenant) il veut donner une chance qu’il n’avait pas », a expliqué M. Diagne.

Nécrologie et politique alimentent les quotidiens burkinabè

Les quotidiens burkinabè parvenus mardi à APA traitent de divers sujets dont ceux liés à la politique et à la société, sans oublier la nécrologie.Dans sa rubrique ‘’Révélations », le quotidien privé Le Pays titre: «Toéni: Le SG/CDP assassiné», publiant un communiqué signé du président du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP, ex-parti au pouvoir), Eddie Komboïgo.

Selon le communiqué, le Secrétaire général (SG) de la sous-section du CDP de Toéni (Nord-ouest du Burkina), Sambo Sidibé, a été assassiné le 1er janvier dernier par des individus non identifiés.

A ce propos, L’Express du Faso, quotidien privé édité à Bobo-Dioulasso, deuxième capitale du Burkina Faso, affiche: «CDP Toéni: Ils ont assassiné Sambo Sidibé». 

Quant au quotidien national Sidwaya, il met en exergue un passage du communiqué nécrologique où Eddie Komboïgo s’adressant au regrtté, mentionne: «Ton sacrifice va libérer notre pays de l’hydre du mal».

Le même journal, en brève, informe que  le colonel Issiaka Ouattara, allias Wattao, ancien chef rebelle et commandant de zone en Côte d’Ivoire, est décédé dimanche à New York, aux Etats unis d’Amérique (USA), des suites de maladie.

A ce sujet, Aujourd’hui au Faso (privé) rappelle dans son éditorial que «né il y a 53 hivernages, Wattao embrassa très tôt le métier de militaire». 

Et de préciser que «son parcours oscillera entre fracas des armes, rébellions, coups d’Etat et vie bling-bling puisqu’il fait partie des jeunes gens qui ont renversé Henri Konan Bédié de la présidence, pour installer le père Noël le 24 décembre 1999, le général Robert Guéï », avant de souligner que «c’est de là que débuta la saga Wattao…».

Le Pays arbore: «Wattao passe l’arme à gauche», là où L’Observateur Paalga se demande: «A qui profite la mort de Wattao ?».

En politique, le journal cité en second lieu, revient sur l’enrôlement des Burkinabè de l’étranger, entamé la semaine dernière par la Commission électorale nationale indépendante (CENI), avec ce titre: «La CENI attend entre 1,5 et 2,5 millions d’électeurs dans 22 pays».

Pour sa part, Sidwaya donne la parole à Solange Pitroipa, une Burkinabè résidant à Bruxelles (Belgique) qui dit dans un entretien : «Evitons que le Burkina soit un Afghanistan du Sahel».

Sous le titre: «Le personnel toujours prêt à accompagner le PM», Aujourd’hui au Faso renseigne que les agents de la Primature ont présenté, hier lundi, leurs vœux de nouvel an au Premier ministre (PM) Christophe Dabiré. 

Pendant ce temps, L’Express du Faso consacre sa rubrique ‘’Autant le dire » à la situation politique ivoirienne arborant: «Côte d’Ivoire 2020: Le flou d’Alassane Ouattara face aux diplomates».

UEMOA: les produits alimentaires tirent le taux d’inflation à la baisse

La poursuite de la baisse des prix des produits alimentaires dans la plupart des pays de l’Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA) a induit le repli du taux d’inflation qui est ressorti, en glissement annuel, à -0,5% à fin novembre 2019, après une réalisation de -0,9% le mois précédent, a appris lundi APA auprès de la Banque Centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO).Selon l’institut d’émission, il est relevé en particulier un repli des prix des céréales locales dans les pays sahéliens enclavés, atteignant, pour le mil, 23% au Burkina, 18% au Mali et 3% au Niger et pour le maïs, 17% au Niger, 12% au Burkina et 8% au Mali. « Cette évolution serait en lien avec le bon approvisionnement des marchés induit par la hausse de la production de la campagne agricole précédente », explique la BCEAO.

Les ventes à prix modéré par les organismes publics et les distributions gratuites par les structures humanitaires dans certaines régions du Sahel ont également contribué à accentuer la dynamique baissière. En outre, il est noté une décrue des prix des fruits et légumes au Bénin et au Togo, en rapport notamment avec la baisse de la demande consécutive à la fermeture de la frontière entre le Bénin et le Nigeria.

Toutefois, il est observé une remonté du prix de l’essence vendue en vrac au Bénin et au Togo induite par la fermeture des frontières terrestres au Nigeria, conjuguée à un renchérissement de l’essence à la pompe relevé au Burkina, au Sénégal et au Togo.

Par ailleurs, il a été enregistré une hausse des prix des services d’entretien et de réparation de logement au Bénin, en Côte d’Ivoire et au Sénégal, ainsi qu’une augmentation des prix des combustibles solides au Bénin, au Niger et au Togo.

La Masse Commune Uemoa peut prévenir le blanchiment de capitaux (ministre)

La Masse Commune Uemoa permet de prévenir les risques inhérents au secteur d’activité des jeux tels que le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme, a affirmé, lundi à Dakar, le ministre sénégalais des Finances et du Budget, Abdoulaye Daouda Diallo.« La Masse Commune Uemoa permet de prévenir les risques inhérents au secteur d’activité des jeux qui expose à des déviances comme la concurrence, les jeux illégaux, le blanchiment de capitaux, le financement du terrorisme, l’exposition des mineurs et autres couches vulnérables aux jeux excessifs », a dit le ministre Diallo.

Il ouvrait la 21ème réunion annuelle de la Masse Commune Uemoa qui réunit du 6 au 11 janvier à Dakar les sociétés de loteries nationales et de pari mutuel urbain des pays de l’Union Economique et Monétaire Ouest Africaine (Uemoa).

La Masse Commune est une occasion pour ces pays, de mettre en jeu une masse à partager à travers un QUINTE SPECIAL qui sera organisée le 9 janvier 2020 dans ces différents pays que sont : le Bénin, le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire, le Mali, le Niger, le Sénégal et le Togo.

De l’avis du ministre sénégalais des Finances et du Budget, la Masse Commune Uemoa est d’autant plus important que « notre environnement est dans une phase de mutation accélérée vers une économie ouverte et connectée caractérisée par l’arrivée de nouveaux acteurs tels que les FinTech, les géants de l’Internet et du mobile dont les GAFA. Ces intervenants d’un genre nouveau ont bouleversé l’écosystème financier ainsi que le mode de financement habituel des institutions financières, des pouvoirs publics, des entreprises, et des populations », a indiqué Abdoulaye Daouda Diallo.

Selon lui, la Masse Commune Uemoa constitue un pas important dans la vie de l’intégration et de la solidarité entre les pays membres de l’Uemoa.

« Sept pays, une seule loterie. C’est un évènement majeur dans la vie de nos loteries. L’intégration économique est une ambition forte de nos autorités depuis les pères fondateurs et c’est un vœu profond de nos peuples. Vous donnez un signal très fort aux entreprises et aux autres secteurs de notre zone économique. Ensemble, nous serons plus forts et nous pourrons compter davantage dans la compétition internationale », a-t-il poursuivi.

Il a souligné que la Masse Commune Uemoa a incité les sociétés de loterie de l’espace Uemoa à faire les efforts nécessaires pour le renforcement de leur structure pour participer à la dynamique d’intégration qui se manifeste dans cet espace et de participer efficacement aux efforts de relance de l’économie des pays membres de l’Uemoa.

Eco : la Masse Commune Uemoa appelée à s’ouvrir aux autres pays de la Cedeao

Avec le passage du Franc Cfa à l’Eco, la Masse Commune Uemoa doit s’ouvrir aux autres pays de la Communauté Economique de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao), a indiqué, lundi à Dakar, Amadou Samba Kane, Directeur général de la Loterie nationale sénégalaise (Lonase).« Cette année ci, la Masse Comme Uemoa se tient dans un contexte très particulier, avec le projet de passage de la monnaie Cfa à l’Eco. Par conséquent, notre organisation, pour mieux asseoir sa dynamique d’intégration, doit  s’élargir aux autres sociétés de loterie de la Cedeao. A ce sujet, j’estime que des réflexions devraient être menées dans le cadre de nos travaux pour étudier les voies et moyens permettant leur adhésion à la Masse Commune », a dit M. Kane.

Il s’exprimait à l’ouverture de la 21ème réunion annuelle de la Masse Commune UEMOA qui réunit du 6 au 11 janvier à Dakar les sociétés de loteries nationales et de pari mutuel urbain des pays de l’Union Economique et Monétaire Ouest Africaine (UEMOA).

La Masse Commune est une occasion pour ces pays, de mettre en jeu une masse à partager à travers un QUINTE SPECIAL qui sera organisée le jeudi 09 janvier 2020 dans ces différents pays que sont : le Bénin, le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire, le Mali, le Niger, le Sénégal et le Togo.

Poursuivant, le Dg de la Lonase a indiqué que la Masse Commune Uemoa traduit « l’esprit de solidarité et d’intégration » des pays membres.

Politique, sécurité et syndicalisme au menu des journaux burkinabè

Les quotidiens burkinabè de ce lundi commentent l’actualité nationale marquée par des faits politiques et de société, sans oublier le syndicalisme et la lutte contre l’insécurité.Dans son éditorial, le quotidien national Sidwaya aborde : «Le défi de l’anticipation», soulignant que depuis quelques temps, ce sont des populations sans défense qui sont prises pour cibles par les terroristes.

L’éditorialiste rappelle que le samedi 4 janvier dernier, un minibus ralliant Toéni à Tougan dans le Nord-Ouest du Burkina Faso a sauté sur un engin explosif improvisé. «Le bilan provisoire, selon un communiqué du gouvernement, fait état de 14 morts, 19 blessés, parmi lesquels, des élèves et des femmes», précise-t-il.

Quant à Aujourd’hui au Faso, il met en exergue : «14 tués par une mine dont 7 élèves à Toéni au Burkina: Terrorisme indiscriminé rime avec prudence».

Le quotidien privé Le Pays, pour sa part, affiche dans sa Lettre de l’éditeur : «Insécurité au Sahel : Vaincre à tout prix».

Selon le journal, «la comptabilité macabre des attaques terroristes aura été longue comme le bras, en 2019 (plus d’un demi-millier de personnes tuées) et son lot de déplacés internes sans commune mesure…».

En politique Le Pays évoque l’enrôlement des Burkinabè à l’extérieur dans la perspective des élections de 2020, titrant : «Le gouvernement demande à la CENI (Commission électorale nationale indépendante, Ndlr) de revoir son calendrier».

A ce sujet, L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés burkinabè parle de «rugissement d’inquiétude sur le vote de la diaspora».

Le journal informe que trois députés, tous de l’Union pour le progrès et le changement (UPC, opposition) ont effectué, le 31 décembre dernier à Ouagadougou, une visite au siège de l’Office national d’identification (ONI) pour savoir dans quelles conditions la structure travaille à l’approche des échéances électorales.

Les journaux reviennent également sur la commémoration du 54e anniversaire du premier soulèvement populaire, le 3 janvier 1966 en Haute-Volta (ancienne appellation du Burkina Faso).

Ainsi, Sidwaya mentionne comme titre: «Commémoration du 3 janvier 1966 : Les mauvaises pratiques ont la peau dure, selon l’UAS (Unité d’action syndicale», là où Aujourd’hui au Faso laisse lire: «L’UAS fait le parallèle avec la situation actuelle».

2019, une année de riche moisson pour le sport africain

Au cours de l’année 2019, des sportifs du continent africain ont signé, sur différentes aires de jeux, des prestations de haute volée dont le sacre retentissant de l’Afrique du Sud à la Coupe du monde de rugby devant les grandes nations de la discipline.La photo de Siya Kolisi, premier noir capitaine des Springboks, brandissant le trophée Webb Ellis, est sans doute l’un des mémorables moments sportifs de l’année. L’Afrique du Sud, pour la troisième fois de son histoire après 1995 et 2007, s’est adjugé la Coupe du monde de rugby organisée par le Japon. Opposée à l’Angleterre en finale, la nation arc-en-ciel s’est littéralement promenée. Score final : 32 à 12.

Dans la prestigieuse National Basketball Association (NBA), le Congolais Serge Ibaka et le Camerounais Pascal Siakam ont remporté la palme sous la tunique des Toronto Raptors. Pour la der, la franchise canadienne a vaincu les double tenants du titre, Golden State Warrios du génie Stephen Curry.

Jusqu’où s’arrêtera Eliud Kipchoge ? Le marathonien kényan a établi, le 12 octobre dernier à Vienne (Autriche), un nouveau record du monde sur 42 kilomètres en franchissant la ligne d’arrivée au bout d’une heure, 58 minutes et 40 secondes. Ce chrono hors du commun fait de lui le tout premier Homme à parcourir cette distance en moins de deux heures. Phénoménal !

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Seul hic, ce record mondial n’a pas été homologué par la Fédération internationale d’athlétisme (IAAF) en raison des conditions particulières de cette course. Néanmoins, l’athlète de 35 ans pourra se consoler avec le prix de la personnalité sportive de l’année décernée par la British Broadcasting Corporation (BBC).

Créé il y a plus de 40 ans, le Championnat du monde de basket U19 masculin s’est tenu en Grèce. Peu inspiré en attaque et friable en défense, le Sénégal a essuyé sept défaites de rang face notamment à la Lituanie, la Grèce et la Chine.

Tout le contraire du Mali qui a sorti le grand jeu pour se hisser en finale (défaite contre les Etats-Unis 93 à 79). Les Aiglons ont vaincu, tour à tour, la Lettonie, le Canada, la Nouvelle-Zélande, Porto-Rico et la France. Ainsi, les jeunes maliens réalisent le meilleur parcours africain dans cette joute.

Sur le plan individuel, le Mali récolte aussi les fruits de son travail titanesque dans la petite catégorie en installant deux joueurs dans le cinq majeur. Il s’agit du pivot Oumar Ballo et du meneur Siriman Kanouté.

Chez les femmes, le Mali s’est aussi distingué à la Coupe du monde de la même catégorie en terminant à la 7e place du classement général. En Thaïlande, les Aiglonnes ont été battues par l’Australie (51-63) en quarts de finale. Jamais une sélection africaine n’avait atteint ce stade de la compétition.

Le Sénégal, organisateur de l’Afrobasket féminin, a été défait par le Nigeria dans une finale disputée, le 18 août dernier, sur le parquet flambant neuf du Dakar Arena de Diamniadio (périphérie de la capitale). Comme en 2017 au Mali, les D’Tigress ont dominé les Lionnes (55-60).

S’agissant des contre-performances, les équipes africaines ont fait de la figuration au Mondial de basketball. Les équipes du Sénégal, de l’Angola, du Nigeria, de la Tunisie et de la Côte d’Ivoire ne se sont pas qualifié au second tour de la Coupe du Monde accueillie par la Chine. Un tel résultat ne s’était pas produit depuis 1998.

Aux Mondiaux d’athlétisme organisés à Doha (Qatar), le Kenya a encore porté le continent. Ce pays de l’Afrique de l’est, d’où émergent des coureurs de fond et de demi-fond, a épinglé onze médailles (5 en or, 2 en argent et 4 en bronze) à son tableau de chasse.

Globalement, neuf pays seulement ont décroché les 27 médailles, dont 9 d’or pour l’Afrique. C’est son plus faible total depuis les Championnats du monde de Berlin en 2009 (23 médailles).

Au tableau des médailles, on retrouve dans le top 10 dominé par les Etats-Unis (29 médailles) trois représentants du continent : le Kenya, l’Ethiopie (8 médailles dont 2 en or, 5 argent et 1 en bronze) et l’Ouganda (2 médailles d’or).

Disputés depuis 1965, les Jeux africains ont eu lieu cette année au Maroc. Six mille athlètes issus de 29 disciplines sportives ont participé à la 12e édition.

Au classement général, l’Égypte est arrivée en tête avec 273 médailles dont 102 en or, 97 en argent et 73 en bronze. Le Nigeria s’est emparé de la deuxième place avec 127 médailles (46 en or, 33 en argent et 48 en bronze). L’Afrique du Sud occupe la troisième marche du podium avec 87 médailles (36 en or, 26 en argent et 25 en bronze). Le Royaume chérifien, hôte de la compétition, pointe au cinquième rang avec 109 médailles (31 en or, 32 en argent et 46 en bronze).

Aux Championnats du monde de handball féminin qui se sont déroulés au Japon, le Sénégal (1ère participation), la République Démocratique du Congo (3e participation) et l’Angola (15e participation) ont défendu les couleurs de l’Afrique. Comme au basket, ces trois sélections ont plié bagage dès le premier tour.

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L’Angola, avec 2 victoires et 3 défaites, a terminé à la 4e place du groupe A composé de six équipes dont les futurs vainqueurs, les Pays-Bas. Dans la poule C, le Sénégal a enregistré une victoire et quatre revers pour finir à la 5e position. Enfin, la RDC logée dans le groupe D, a partagé avec les Lionnes le même bilan comptable.

L’Afrique n’a pas aussi brillé à la Coupe du monde de volley-ball masculin qui s’est déroulée au Japon. Dans ces championnats, mettant aux prises les douze meilleures teams de la planète, le Brésil a confirmé sa suprématie. L’Egypte et la Tunisie, les deux porte-étendards de l’Afrique ont respectivement fini aux 10e et 12e places du classement général.

Nouvel an et discours du chef de l’Etat au menu des journaux burkinabè

Les quotidiens burkinabè de ce jeudi parvenus à APA commentent l’actualité relative à la nouvelle année et le message à la nation du chef de l’Etat Roch-Marc Christian Kaboré.

«Nuit de la St Sylvestre: Au cœur d’une patrouille de police», affiche le quotidien national Sidwaya qui informe que dans la nuit du 31 décembre 2019 au 1er janvier 2020, la police nationale a déployé un dispositif pour réglementer la circulation aux grands carrefours et sécuriser la ville à travers les patrouilles.

Le reporter du journal dit avoir passé la nuit du réveillon en compagnie de ces agents qui ont veillé dans l’ombre, pour que les populations fêtent dans la sérénité.

De son côté, Aujourd’hui au Faso revient sur les messages des chefs d’Etat de la sous-région, sous le titre: «Kaboré, Ouattara, Issoufou, Condé, Faure…: Des vœux 2020, à l’aune des désidératas sécuritaires et électoraux».

Selon le confrère, les messages des présidents du Burkina Faso, de la Côte d’Ivoire, du Niger, de la Guinée et du Togo avaient la «même tonalité sécuritaire, avec appel à la résilience et la poursuite du déploiement des moyens alloués aux départements de la défense pour combattre les terroristes.

«Même allusion aux futures joutes électorales de 2020. Roch du Burkina, Issoufou du Niger, Condé de Guinée, Ouattara de Côte d’ivoire et Faure du Togo ont eu à quelques différences près des discours siamois, avec en ligne de mire : la présidentielle», écrit l’éditorialiste de Aujourd’hui au Faso.

Il mentionne que «l’Afrique de l’Ouest a acquis des galons en démocratie, mais il reste encore cette fâcheuse tendance, de nombreux chefs d’Etat, souvent de grands opposants, à vouloir s’éterniser au pouvoir ce qui est en soi des signes d’un recul».

Et de conclure l’éditorial par cette interrogation: «La démocratie est-elle piégée avec les opposants dans les palais, eux qui chassent des dictateurs mais se moulent après dans la peau de piètres dirigeants ?».

Les attaques terroristes ont endeuillé les Burkinabè en 2019

Les multiples attaques terroristes perpétrées par des individus armés sur le territoire national en 2019, ont causé des centaines de morts (civils et militaires) au Burkina Faso, marquant la vie sociale dans le pays.L’une des dernières attaques les plus sanglantes est celle survenue le 24 décembre à Arbinda, dans la région du Sahel, faisant une quarantaine de morts dont 31 femmes et 7 soldats.

Un mois plus tôt, le 6 novembre, une autre attaque perpétrée sur un convoi de travailleurs d’une mine d’or, avait occasionné la mort d’une quarantaine de personnes à Bongou, localité située dans la région de l’Est.

Selon les chiffres officiels, les attaques terroristes ont fait au total plus de 700 morts et de nombreux déplacés internes, enregistrés notamment dans les régions du Centre, du Sahel, du Nord, du Centre-nord et de l’Est.

Ces derniers temps, en attendant l’opérationnalisation de la force conjointe du G5 Sahel, ce sont les Forces de défense et de sécurité (FDS) burkinabè qui administrent des pertes en vies humaines et des saisies de matériels dans le camp des assaillants.

Ainsi, lors de l’attaque de la veille de Noël à Arbinda, plus de 80 terroristes ont été neutralisés par l’armée burkinabè qui a également saisi de nombreuses armes et munitions appartenant aux terroristes.

C’est donc à juste titre que les FDS sont considérés comme la personnalité de l’année 2019 par certains médias.

Actuellement, un couvre-feu est instauré dans certaines régions du pays. De même, le gouvernement vient de demander à l’Assemblée nationale la prolongation de l’état d’urgence dans 14 provinces de six régions du Burkina Faso.

Les faits marquants de 2019 à la une des quotidiens burkinabè

Le menu des quotidiens burkinabè de ce mardi est essentiellement constitué d’éditions spéciales consacrées au rappel des évènements majeurs de l’année 2019 qui s’achève aujourd’hui.«Edito de la Saint-Sylvestre: 2019, quelle année!», s’exclame L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés burkinabè qui note que «2020 arrive avec plein d’espoirs».

Le journal fait également un zoom sur les hommes ayant marqué  l’année 2019 au Burkina Faso. Il cite le défunt maire de Djibo, «Oumarou Dicko ou la résistance jusqu’à la mort», décédé en début novembre dernier suite à une attaque terroriste.

L’Observateur Paalga mentionne aussi que le sportif burkinabè Hugues Fabrice Zango «entre dans l’histoire», après avoir réalisé «des performances exceptionnelles dont une médaille de bronze aux mondiaux d’athlétisme de Doha et par le même coup le record d’Afrique avec un saut de 17,66 m».

Sous ce titre exclamatif: «Chapeau au FDS !», Sidwaya, le quotidien national, estime que les Forces de défense et de sécurité (FDS) méritent d’être saluées pour leur détermination et leur sacrifice.

«En les faisant Homme de l’année 2019, c’est également un témoignage de solidarité et de compassion envers les veuves et les orphelins des FDS, tombées sur le champ de bataille, mais aussi à la mémoire de tous les civils décédés à la suite des attaques terroristes», justifie le confrère.

De son côté, Aujourd’hui au Faso affiche: «Salut 2020 ! Deux défis impératifs : le terrorisme et la présidentielle».

Ce quotidien privé rappelle que «malgré le fait que les populations burkinabè soient accoutumées depuis quasiment cinq ans à cette drogue que sont les prurits de l’actualité, plus d’un a été ébaubi par les sanglants évènements terroristes, souvent répétitifs jusqu’à la lie qui secouent la bande sahélo-saharienne».

Et de souligner que les attaques terroristes ont occasionné, cette année, plus de 700 victimes et 500 000 déplacés.

Pour l’éditorialiste de Aujourd’hui au Faso, 2019 a été une «année endeuillée, qui a contraint le peuple burkinabè à adopter une posture résiliente, voire christique».

Pour sa part, L’Express du Faso, quotidien privé édité à Bobo-Dioulasso (2e capitale du Burkina Faso), dans sa rubrique ‘’Autant le dire », mentionne en guise de titre: «Que 2019 aille avec ses problèmes et ses difficultés».

Les quotidiens burkinabè focalisés sur les faits de société

Les quotidiens burkinabè de ce lundi présentent un menu divers, dominé essentiellement par des faits de société.Dans sa rubrique ‘’Confidences du weekend », Le Pays titre: «Ouagadougou : Pris pour un braqueur, un gendarme a été lynché». Les faits, précise le journal privé, se sont déroulés hier dimanche, quand la victime s’est rendue dans une station-service pour acheter du carburant.

Le quotidien national Sidwaya, de son côté, évoque le phénomène des enfants nés de la prostitution, affichant à sa Une : «Ces nourrissons qui trainent sur les trottoirs».

Selon le journal qui dit être allé à la rencontre de certaines prostituées victimes d’«accident de travail», celles-ci redoutent les grossesses, mais «avec leurs multiples partenaires, il leur est difficile de reconnaitre l’auteur de la grossesse +accidentelle+».

Le même quotidien parle de la production du coton au Burkina Faso, faisant remarquer que «l’inaccessibilité à la terre (constitue) un plomb dans l’aile des femmes».

Pour sa part, L’Express du Faso, quotidien privé édité à Bobo-Dioulasso (2e capitale du Burkina Faso), arbore en première page : «Kimidougou (commune de Bobo): Quand la vente de terres divise les populations».

Le confrère rapporte que les habitants du village de Kimidougou, réunis autour des notables et de leur chef, ont animé une conférence de presse, samedi dernier, dans ledit village.

Pendant ce temps, L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés aborde la question de la prise en charge des enfants brûlés, à travers un dossier intitulé : «Ce fardeau incandescent sur les épaules de Charles de Gaulle».

L’auteur relate que les derniers mois de l’année qui correspondent aux périodes  les plus froides, sont aussi des moments où la pédiatrie Charles-de-Gaulle enregistre une forte affluence de ceux qu’on appelle communément les brûlés.

«Pour les agents de santé, on sait quand ils (enfants brûlés) arrivent mais on ne sait jamais quand ils ressortiront de leurs locaux, étant donné le temps qu’il leur faut pour recouvrer la santé après  une brûlure», écrit L’Observateur Paalga. 

Burkina: l’activiste Kémi Séba condamné à deux mois avec sursis

L’activiste franco-béninois Kémi Séba, de son vrai nom, Stellio Gilles Robert Capo Chichi, a été condamné ce vendredi par la justice burkinabè à deux mois avec sursis et une amende de 200 000 F CFA, a appris APA vendredi de source judiciaire.Selon la décision du tribunal, le prévenu interpellé par la gendarmerie, puis mis en garde à vue à Ouagadougou, depuis le week-end dernier, est poursuivi pour « outrage au chef de l’Etat Roch Marc Christian Kaboré et d’autres chefs d’Etat étrangers ».

Le jugement de Kémi Séba, par ailleurs, président de l’ONG « Urgences panafricanistes », a eu lieu jeudi au Tribunal de grande instance (TGI) de Ouagadougou.

 L’activiste franco-béninois avait été interpellé le samedi 21 décembre dans son hôtel à Ouagadougou, après une conférence à l’Université Joseph Ki Zerbo sur le franc CFA, dont il est un farouche détracteur.

Pour son avocat, Me Prosper Farama, « ce qui choque le plus, au-delà de la peine prononcée, c’est le principe de la tenue même de ce procès ». 

L’homme de droit se dit « écœuré » de voir que « dans le contexte national, de ce que le président Macron a pu dire aux présidents africains, l’on puisse en arriver à un procès comme celui-là ». 

«Je n’imagine pas qu’un citoyen français eût été poursuivi en France parce qu’il aurait traité le président Macron de petit président. C’est écœurant qu’en Afrique on continue de vouloir noyer le fond par la forme», s’est offusqué Me Farama.

Quant au prévenu, il a promis de continuer le combat après l’annonce de ce verdict.  « C’est la quatrième fois qu’on m’envoie en prison et à chaque fois j’en ressors plus fort. Personne sur cette terre ne pourra nous empêcher de dire ce que nous pensons» a martelé le polémiste.

La condamnation de Kémi Séba, suscite beaucoup de commentaires dans la presse nationale et sur les réseaux sociaux.

Pendant que certaines personnes pensent qu’il n’y avait pas de chat à fouetter à propos des propos prononcés par l’activiste « à côté des dossiers judiciaires plus sérieux », d’autres estiment qu’un simple recadrage suffisait.

Ce n’est pas la première fois que Kémi Séba a des ennuis judiciaires dans un pays africain. Courant aout 2017, il avait été incarcéré puis jugé avant d’être relaxé à Dakar (au Sénégal) pour avoir brûlé publiquement un billet 5000 CFA pour protester contre la « Françafrique ».

Lotissement et faits de société dominent la Une des quotidiens burkinabè

Les quotidiens burkinabè de ce vendredi présentent des menus diversifiés, avec une prédominance des sujets liés aux faits de société, notamment des questions de lotissement.Evoquant le phénomène des habitats spontanés, le quotidien national Sidwaya titre : «Restructuration des zones non-loties: Quand l’exigence de transparence se heurte au scepticisme».

Selon le journal, le développement des habitats spontanés ou zones non-loties s’est fait de manière exponentielle dans les quatre coins de la ville de Ouagadougou, amenant l’autorité à envisager sa restructuration.

Le confrère fait un arrêt sur cette «vision qui suscite avant-date, de l’espoir et des inquiétudes au sein des populations».

Pour sa part, le quotidien privé Le Pays consacre un dossier aux bâtiments construits pendant la colonisation, titré : «Zoom sur ces bâtisses qui résistent au temps».

Pendant ce temps, L’Express du Faso, quotidien privé édité à Bobo-Dioulasso (2e capitale du Burkina), présente en première page, une affaire relative à un lotissement spécial dans l’arrondissement n°3 de la ville de Bobo-Dioulasso.

Le journal rapporte que la zone de la Société nationale d’aménagement des terrains urbains (Sonatur), sise au secteur 31 de Bobo-Dioulasso, est un serpent de mer pour le conseil d’arrondissement.

«Des citoyens occupent illégalement le site et certains tiennent à y rester malgré la solution palliative de l’exécutif d’arrondissement», souligne L’Express du Faso.

Le même quotidien fait remarquer que dans la commune rurale de Bousouma (région du Centre-nord), «des propriétaires terriens dénoncent la gestion du processus de lotissement».

Le journal Le Quotidien, de son coté, aborde le problème d’eau dans certaines zones du pays, à travers l’article intitulé: «Objectif +Zéro corvée d’eau+: Le combat du ministre de l’eau pour étancher la soif des Burkinabè».

Quant à Aujourd’hui au Faso, il revient sur l’affaire judiciaire liée à l’activiste franco béninois, mettant en exergue: «Justice burkinabè: Kémi Séba écope de 2 mois de sursis».

Sous le titre «Ces résidus de poison qui garnissent nos assiettes»,  L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés burkinabè, parle de l’usage incontrôlé des pesticides.

Le journal croit savoir que le Burkina Faso est un grand utilisateur de pesticides car, poursuit-il, plus de 5 000 tonnes de ces produits sont déversées chaque année dans les champs.

Et d’ajouter qu’il s’agit de «chiffres officiels qui sont en deçà des quantités phénoménales de ce type de produit en circulation sur le marché noir de la contrebande et dont l’usage incontrôlé transforme nos assiettes en véritables dépotoirs chimiques parfois».

Le G5 Sahel toujours en proie au terrorisme

L’année 2019 a été très meurtrière au Sahel et dans les régions du Lac Tchad en raison de la multiplication des actes des groupes terroristes.L’endiguement de la menace terroriste restera un défi en 2020 pour les cinq pays du G5 Sahel dont la Mauritanie. Après une année 2019 macabre au Burkina Faso et au Mali, le Niger et le Tchad semblent clôturer ce cycle annuel pour avoir enregistré 14 et 70 morts entre le 11 et le 17 décembre.

La dernière attaque au Niger illustre bien la situation chaotique dans ces pays de la bande sahélienne regroupés dans le cadre d’un G5 Sahel fondé en 2014 pour lutter contre les mouvements terroristes. Ces derniers continuent de lancer leurs assauts autour du Lac Tchad, que partagent le Cameroun, le Niger, le Nigéria et le Tchad, au grand désarroi des soldats et des populations riveraines.

Pour le Tchad et le Niger, l’ennemi est sans équivoque Boko Haram. Chaque mois, si ce n’est le Tchad qui est visé, c’est l’armée nigérienne qui subit une attaque de cette secte. Les assauts « des illuminés » de Boko Haram sont toujours suivis de lourdes conséquences, soit la perte de soldats soit des populations massacrées.

Malgré le déploiement de soldats le long des frontières autour des eaux de ce lac, le Tchad n’a pas encore éradiqué cette menace. En mars, 23 soldats tchadiens ont été tués dans l’attaque de leur base située sur l’une des rives du Lac Tchad. D’autres militaires mourront le mois suivant à la suite d’une autre attaque.

Au sein du G5 Sahel, le même constat semble prévaloir, avec des attaques récurrentes ayant touché les armées et la population du Burkina Faso, du Niger et du Mali.

Par ailleurs, la Mauritanie peut se réjouir de son accalmie même si des spécialistes préviennent qu’elle n’est pas à l’abri de « menaces djihadistes », comme le vivent actuellement ses voisins du G5 Sahel. Dans cette zone, les attaques sont également attribuées à des groupes djihadistes affiliés à Al Qaida ou à l’État Islamique. Selon des médias locaux, les attaques terroristes auraient fait près de 600 morts.

Malgré la situation difficile, les pays du G5 Sahel semblent bien s’organiser dans le cadre de la lutte contre le terrorisme. Depuis novembre 2017, l’organisation a lancé des opérations militaires même si la réalité est tout autre sur le terrain.

L’insécurité est plus palpable cette année au Mali où plusieurs groupes sont à la base d’attaques meurtrières en dépit de la présence des forces étrangères qui contribuent à la lutte contre le terrorisme. Début novembre, 24 soldats ont été tués dans une attaque terroriste.

Le Burkina Faso aussi n’a pas été épargné par les attaques terroristes en 2019. En novembre, on a recensé la mort de 38 personnes membres d’un convoi minier, sans compter les assauts meurtriers qui se sont poursuivis jusqu’en décembre. Selon un décompte fait par des médias, le pays a enregistré près de 500 victimes de janvier à novembre, faisant de 2019 l’année la plus meurtrière à cause du terrorisme.

Si certains spécialistes qualifient le Burkina de « maillon faible » du G5 Sahel, le président Roch Marc Christian Kaboré rassure. Pour lui, le défi de l’Etat burkinabè est de faire en sorte que l’armée puisse être partout : « Et de ce point de vue, le Burkina Faso doit travailler à assurer ses propres responsabilités qui sont celles de pouvoir défendre les frontières ».

Le président du Faso ajoute que « nous devons travailler ensemble, chacun dans son pays et également aux abords de nos frontières, pour réduire les distances de circulation des terroristes ».

Lutte contre le terrorisme et politique en couverture des quotidiens burkinabè

Les quotidiens burkinabè de ce jeudi abordent l’actualité nationale et internationale dominée par des faits politique, sans oublier la lutte contre le terrorisme.Dans sa rubrique « Révélations », le journal privé Le Pays affiche: «Arbinda: 80 terroristes abattus». Sur le même sujet, Aujourd’hui au Faso titre : «35 civils dont 31 femmes tués à Arbinda: Représailles, deuil, résilience et interrogations au Burkina». Pour ce journal privé, ce qui s’est passé à Arbinda ce 24 décembre est le prototype des guerres obliques, indirectes «molles».

Et Le Pays d’ajouter: «alors que les Forces de défense et de sécurité (FDS) avaient étalé 80 terroristes, parmi une fournée de plus de 200 assaillants qui déferlaient sur la ville, ils s’en sont pris à de pauvres femmes, qui étant allées pour puiser de l’eau, qui s’adonnant à des tâches ménagères».

Pour le confrère, c’est ce que l’on appelle «les glissements dans ces guerres qui n’ont jamais autant porté leur qualificatif : asymétriques».

Le quotidien national Sidwaya, dans sa rubrique « L’autre regard », intitulée : «Intrépide soldats !», souligne que «peinés et meurtris depuis plus de quatre ans, les Burkinabè l’ont davantage été avec l’attaque, le mardi 24 décembre dernier, du détachement militaire d’Arbinda dans le Sahel, par des hommes armés».

Pour Sidwaya, les Forces de défense et de sécurité (FDS) ont offert aux Burkinabè un beau cadeau de Noël, en éliminant 80 terroristes, réduisant du même coup leur force de frappe. Et de mentionner qu’il reste à espérer que cette percée se poursuive, afin que «le meilleur reste à venir !».

En politique, les journaux reviennent sur la situation en Côte d’ivoire, notamment, le mandat d’arrêt lancé contre l’ancien Président de l’Assemblée nationale (PAN), Guillaume Soro.

Le Pays croit savoir que «Bogota (surnom donné à Guillaume Soro, Ndlr) (a été) rattrapé par son passé», car, justifie-t-il, «en voulant sortir de l’ombre du président ADO (Alassane Dramane Ouattara), Soro s’est lui-même rendu beaucoup vulnérable».

De son côté, L’Observateur Paalga se pose cette question : «Après Guillaume Soro, Henri Konan Bédié ?», tandis que Aujourd’hui au Faso prévient : «Attention aux germes d’une crise pré-électorale !».

Débats sur le franc CFA et expulsion de Kémi Séba à la Une des quotidiens burkinabè

Les quotidiens burkinabè de ce lundi commentent largement l’expulsion, ce week-end à Ouagadougou, de l’activiste Kémi Séba, sans oublier les débats sur le passage du franc CFA à l’Eco.Dans son éditorial intitulé «Le requiem du CFA ?», le quotidien national Sidwaya fait remarquer qu’à cinq jours près, le franc CFA, né le 26 décembre 1945 en France, aurait célébré son 74e anniversaire.

Le journal indique que ce 21 décembre 2019, le requiem d’une monnaie, longtemps considérée comme «vecteur de sécurité avec une garantie de parité», a été fait, dans un contexte où les populations, surtout jeunes, réclamaient à cor et à cri sa fin.

«Ce n’est pas encore le décrochage pur et simple prôné par certains irréductibles, mais Abidjan devient le point de départ de nouvelles réformes dites +courageuses+ vers une liberté monétaire, gage d’une vraie indépendance pour les huit pays d’Afrique de l’Ouest ayant en partage le F CFA», souligne l’éditorialiste de Sidwaya.

«Franc CFA: Ite, missa est …. (* c’est fini, la messe est dite)», affiche pour sa part, Aujourd’hui au Faso, rappelant que réunis à Abuja au Nigéria, le 21 décembre 2019, «les chefs d’Etat réunis en sommet de la CEDEAO chantaient en chœur (?) le requiem du franc CFA, remplacé par l’Eco».

De son côté, le journal privé Le Pays donne «quelques éclairages» sur le passage du F CFA à l’ECO, mentionnant que «les pays de l’UEMOA (sont) face à leurs responsabilités».

Quant à L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés burkinabè, il donne la parole à l’économiste burkinabè, Dr Hamidou Sawadogo qui déclare au sujet du passage du F CFA à l’ECO, que «pour le moment, c’est un simple changement de nom».

Le même journal, dans sa ‘’Grille de lecture », évoque l’expulsion de l’activiste Kémi Séba, faisant observer qu’il s’agit de «l’imposture à la désinvolture».

Le sujet revient dans la rubrique hebdomadaire ‘’Le voyageur de Guena » du journal Le Quotidien qui titre : «Burkina : Kémi Séba expulsé après des propos sur le président du Faso».

Pour sa part, Le Pays titre : «Kémi Séba sur point d’être expulsé».

Burkina: la lutte contre les inégalités au cœur de la stratégie nationale genre 2020-2024

Le ministère burkinabè de la Femme et ses partenaires ont validé le nouveau projet de la Politique nationale genre (PNG) 2020-2024, dont l’objectif principal, selon les acteurs, est de lutter contre les inégalités, a constaté APA samedi à Ouagadougou.«La question de la prise en compte du genre dans le processus du développement demeure une priorité pressante dans le Plan national de développement économique et social (PNDES, référentiel de développement)», a affirmé la représentante de la ministre en charge de la Femme, Congo Hariguietta, par ailleurs chargée de missions dudit département.

Mme Congo s’exprimait à Ouagadougou, à l’occasion de l’atelier national de validation du projet de la stratégie nationale genre 2020-2024.

Selon elle, la PNG se fonde sur des engagements internationaux, régionaux et nationaux pris par le Burkina Faso qui vise à terme, la construction d’une  «société débarrassée de toutes les formes d’inégalités et d’iniquités de genre et qui assure à l’ensemble de ses citoyens et concitoyennes, les sécurités essentielles pour leur épanouissement social, culturel, politique et économique».

La chargée de mission a rappelé que le  lancement du processus d’élaboration de la nouvelle Stratégie nationale genre (SNG) s’est déroulé le 3 décembre dernier et que ses grands axes et  orientations  ont été formulés pour la promotion du genre dans les cinq prochaines années.

Hariguietta Congo a affirmé que les résultats attendus de la rencontre  constituent un enjeu stratégique et un tournant décisif pour la promotion du genre  et a invité les participants à un examen sans complaisance du document soumis à leur appréciation.

La représentante de la ministre en charge de la Femme a rappelé que  les prochaines étapes à l’issue de l’atelier de validation, sont  entre autres, la  prise d’un arrêté pour l’adoption du document de la SNG, l’élaboration  d’une stratégie de communication  et d’un plan d’action triennal 2020 -2022, la mobilisation des ressources pour la mise en œuvre du projet.

Le Burkina Faso a élaboré en juillet 2009 la Politique nationale genre (PNG) pour lutter contre les inégalités et les iniquités entre les hommes et les femmes dans le pays.

Développement et justice, au menu des quotidiens burkinabè

Les journaux burkinabè de ce jeudi parvenus à APA évoquent des sujets variés dont ceux liés à la justice et au développement.«Promotion de l’énergie: Ces +grands-mères solaires+ passées aux oubliettes», arbore le quotidien national Sidwaya qui informe que dans le cadre de la promotion de l’utilisation des énergies alternatives au bois de feu, la direction générale du programme Fonds pour l’environnement mondial, appui aux ONG (FEM/ONG) et le collège de Tilonia au Nord-Ouest de l’Inde ont signé une convention.

Et de préciser que ladite convention, signée en 2016, a permis à un certain nombre de pays dont le Burkina Faso  de bénéficier d’une formation à l’énergie solaire en Inde. 

Selon le journal, les «grands-mères solaires» censées donner un coup d’accélérateur au développement local par la technologie de l’énergie solaire, sont passées dans l’ombre depuis leur retour de l’Inde en 2016. 

«Trois ans après, l’une d’elles, Zoénabo Nana, tente tant bien que mal de mettre en pratique son expérience à Basgana, son village situé à 6 Km de Manga », relate Sidwaya.

Sous le titre: «Du normographe à la révolution digitale», L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens burkinabè, consacre sa parution du jour, correspondant à son 10 000enuméro, aux péripéties qu’a connu le journal. 

A en croire le confrère, «cela fait 10 000 fois que ses travailleurs (de L’Observateur) sont repartis sur le métier pour livrer chaque jour – en réalité cinq fois par semaine – des informations générales sur notre pays, sur l’Afrique et le monde». 

Le même journal aborde dans son ‘’Regard sur l’actualité », le procès de Blé Goudé en Côte d’Ivoire, titrant : «Cette balance judiciaire qui penche toujours d’un côté». 

L’éditorialiste de L’Observateur Paalga croit savoir quepour Charles Blé Goudé, ce n’est sans doute qu’un petit répit, car son procès, qui devait s’ouvrir hier à Abidjan, a été reporté sine die. 

« Et pour cause ! son avocat s’est pourvu en cassation contre l’arrêt de renvoi de la chambre d’accusation de la cour d’appel d’Abidjan qui avait décidé en novembre dernier de renvoyer l’ancien ministre de la Jeunesse de Laurent Gbagbo devant les juges», commente-t-il. 

A ce propos, Le Pays, autre quotidien privé, affiche: «Procès de Charles Blé Goudé : La justice d’accord, mais non aux règlements de comptes».

De son côté, Aujourd’hui au Faso, consacre sa Une au procès relatif à l’affaire dite «charbon fin », mentionnant : «La demande de saisie des biens de Essakane (société minière) fait couler beaucoup d’encre». 

C’est à juste titre que L’Express du Faso, quotidien privé édité à Bobo-Dioulasso, met en exergue : «Affaire du charbon fin : Débats houleux autour des mesures conservatoires contre ESSAKANE IAM GOLD SA». 

Burkina: Quatre terroristes neutralisés et une base logistique démantelée

Les Forces de défense et de sécurité (FDS) burkinabè ont neutralisé quatre terroristes et démantelé une importante base logistique terroriste dans la localité de Belhouro, dans la région du Sahel (Nord du Burkina Faso), a appris APA mardi de source militaire.Selon le communiqué du service de communication des armées burkinabè, hier lundi, une patrouille mixte du Groupement de forces pour la sécurisation du Nord (GFSN) composée d’éléments des forces terrestres et de la gendarmerie, en mission de reconnaissance offensive, a fait la découverte d’une importante base logistique terroriste dans la localité de Belhouro (Province du Soum) près de Arbinda. 

Le même document précise qu’au cours de cette opération, quatre terroristes ont été neutralisés, avant d’ajouter que «de l’armement lourd, des munitions et des engins explosifs improvisés ont été saisis, ainsi que des motos et divers autres matériels».

«Le Chef d’Etat-Major Général des Armées félicite les unités pour cette action qui contribue à réduire les capacités opérationnelles des groupes armés terroristes. Il leur réitère sa pleine confiance et les exhorte à poursuive la dynamique positive entamée», note le communiqué.

Le Burkina Faso fait face, depuis plus de trois ans, à des attaques terroristes faisant des pertes en vies humaines aussi bien au sein des Forces de défense et de sécurité (FDS) que des populations civiles. 

La riposte des FDS, ces derniers temps, a permis de «neutraliser» des terroristes et de saisir un nombre important d’armes, de matériels et de minutions, dans le camp des terroristes. 

Justice et lutte contre le terrorisme au menu de la presse burkinabè

Les quotidiens burkinabè parvenus mardi à APA évoquent la situation nationale marquée par la lutte contre le terrorisme et la remise de peines accordée hier à des détenus en Conseil des ministres.« Conseil des ministres: des remises partielles de peines à 478 détenus », titre le journal privé Le Pays, publiant la liste exhaustive des personnes concernées par cette décision.

Pour Aujourd’hui au Faso, la remise et la réduction de peines concernent « 643 détenus ». 

L’Observateur Paalga, doyen des quotidiens privés burkinabè, explique que cette remise du reliquat de leurs peines privatives de liberté est motivée, soit pour des raisons de santé, soit pour l’ardeur au travail pénitentiaire, soit pour le bon comportement ou en raison de la minorité des condamnés.

Sur un autre sujet, le quotidien national Sidwaya et Le Quotidien mettent en exergue le « recrutement des volontaires de la défense » avec « le projet de loi +bientôt+ soumis à l’Assemblée nationale».

Sur la lutte contre le terrorisme, Sidwaya note que « des femmes soutiennent le président du Faso (…) dans ses efforts ». Cette posture a été adoptée après un meeting tenu samedi dernier à Ouagadougou par la fédération des associations féminines pour l’entraide et le développement communautaire.

« Cinq hommes au cœur d’une dune », indique par ailleurs L’Observateur Paalga, titrant sur la déclaration sur la situation du G5 Sahel.

En effet, le journal rapporte que le rendez-vous entre les chefs d’Etat du G5 Sahel et leur homologue français Emmanuel Macron aura lieu, en principe, le 13 janvier 2020 à Pau. Initialement prévu pour le 16 décembre 2019, il a été reporté suite à l’attaque terroriste qui a fait une centaine de morts au Niger.

Face à cette situation, L’Express du Faso, quotidien privé édité à Bobo-Dioulasso (2e capitale du Burkina Faso), se demande : «Le terrorisme oblige-t-il à tout remettre à plus tard ?».