Le G5 Sahel et insécurité au menu des quotidiens burkinabè

Les journaux burkinabè de ce lundi évoquent des sujets relatifs à la sécurité et au sommet extraordinaire du G5 Sahel, tenu la veille, à Niamey, au Niger.«Sommet extraordinaire du G5 Sahel : Renforcer les alliances», arbore le quotidien national Sidwaya qui informe que le Président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré, président en exercice du G5 Sahel, a présidé en fin de matinée, le dimanche 15 décembre 2019 à Niamey, la cérémonie d’ouverture du sommet extraordinaire des chefs d’Etat.

Le journal précise que le sommet a été placé sous le signe de la solidarité sahélienne avec le Niger, qui a perdu le 10 décembre 2019, 71 soldats tombés sur le champ d’honneur de la lutte contre le terrorisme.

De son côté, L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés burkinabè, titre : «Convocation dirigeants G5 Sahel par Macron: Niamey pour préparer la riposte de Pau».

Selon le confrère, après Inatès et avant Pau (où ils ont été convoqués par le président français, Emmanuel Macron), «Idriss Déby Itno, Mahamadou Issoufou, Ibrahim Boubacar Keita, Roch Marc Christian Kaboré et Mohamed Ould Ghazouani, après s’être recueillis hier à Niamey sur les tombes  des 71 martyrs, se sont ainsi retrouvés à un sommet extraordinaire.

Et d’ajouter que la réunion avait pour objectif d’«harmoniser leurs vues et préparer, qui sait, la riposte anti-jupitérienne alors que, pour nombre de leurs compatriotes, ils ne devraient pas déférer à cette convocation de Pau».

Le journal privé Le Pays reprend à sa Une, les propos du président de l’Assemblée nationale (PAN), Alassane Bala Sakandé qui a déclaré lors d’une rencontre à Koudougou, que «c’est une obligation pour nous de soutenir le président du Faso (dans la lutte contre le terrorisme)».

Quant à Aujourd’hui au Faso, autre journal privé, il mentionne dans ses ‘’News du jour » que sept civils dont cinq Kolgwéogos (groupe d’auto-défense) ont été exécutés, à bout portant, par une vingtaine d’hommes armés qui ont fait irruption, samedi dernier  dans le village de Kantari, à l’Est du Burkina Faso.

Pendant ce temps, L’Express du Faso, dans sa rubrique ‘’Autant le dire », fait remarquer: «Après l’insécurité physique, voici l’insécurité alimentaire».

Justice et Norbert Zongo au menu de la presse en ligne burkinabè

La presse en ligne burkinabè visitée samedi par APA commente l’actualité nationale marquée par la commémoration, la veille, du 21e anniversaire de l’assassinat du journaliste Norbert Zongo, ainsi que la conférence de presse animée par le procureur général.Sous le titre: «Justice: 99 dossiers enrôlés pour les sessions des pôles criminels de Ouagadougou et de Ouahigouya», Fasozine.com informe que le procureur général près la Cour d’Appel de Ouagadougou, Laurent Poda, a animé une conférence de presse ce vendredi 13 décembre 2019.

Ce journal en ligne précise que la rencontre avec les journalistes a porté «sur un seul point, à savoir l’organisation des deux sessions de la chambre criminelle de la Cour d’Appel de Ouagadougou qui se tiendront, l’une à Ouahigouya pour le compte du pôle criminel de Ouahigouya et l’autre, à Ouagadougou, pour le compte du pôle criminel de Ouagadougou».

Selon nos confrères, l’affaire Norbert Zongo s’est également invitée à ce point de presse.

Pour sa part, Wakaséra.com, évoquant cette conférence de presse du procureur, affiche : «Burkina: 99 dossiers de crime de sang à évacuer en deux semaines».

Le même site d’information renseigne que l’ambassadeur de la France au Burkina Faso, Luc Hallade a déclaré vendredi à Ouagadougou que «+les décrets d’extradition+ de François Compaoré, accusé dans l’affaire Norbert Zongo, +seront pris conformément à ce que la justice a décidé+».

Abordant le 21e anniversaire du décès du journaliste Norbert Zongo, Lefaso.net met en exergue note que «Les Burkinabè attendent toujours que justice soit rendue».

Selon le confrère, le Collectif contre l’impunité (regroupement de syndicats, partis politiques, mouvement des droits de l’homme) a déposé, hier vendredi, au cimetière municipal de Ouagadougou, des gerbes sur la tombe du journaliste Norbert Zongo et de ses compagnons, pour marquer le 21e anniversaire du décès du journaliste.

A ce sujet, Burkina24.com reprend, en guise de titre, les propos du président du Collectif, Chrysogone Zougmoré qui déclare: «21 ans après, nous sommes toujours déterminés et surtout confiants».

Assassinat de Norbert Zongo: l’extradition de François Compaoré exigée

Des organisations professionnelles de média burkinabè, à l’occasion du 21e anniversaire de la mort de Norbert Zongo célébré ce 13 décembre, ont exigé l’extradition du frère cadet de l’ancien président Blaise Compaoré, François Compaoré, inculpé dans ce dossier.Dans la déclaration commune parvenue à APA, ces organisations rappellent que «cela fait exactement 21 ans que le journaliste Norbert Zongo, son frère Ernest Zongo, son collaborateur Blaise Ilboudo et leur chauffeur Alassé Nikiema ont été sauvagement assassinés à quelques encablures de Sapouy».

Les signataires indiquent que depuis le régime de la Transition, le dossier a été rouvert et le juge d’instruction a procédé à des inculpations.

«Naturellement, il n’a pas mis du temps à remonter à François Compaoré », mentionnent-ils, avant d’ajouter qu’exilé en France, ce dernier refuse de se présenter aux convocations du juge.

«Un mandat d’arrêt international a été décerné contre lui. Le Gouvernement burkinabè a introduit une demande de son extradition à la requête du juge d’instruction», peut-on lire dans le document, qui ajoute : «C’est pourquoi, à l’occasion du 21ème anniversaire de ces assassinats, nous, responsables de ces organisations signataires de la présente déclaration, interpellons solennellement le Président de la République Française et son gouvernement, sur l’urgence de prendre enfin ce décret d’extradition de M. François Compaoré pour qu’il réponde devant le juge des faits qui lui sont reprochés».

Les responsables des organisations professionnelles des médias demandent à la France de clarifier sa position par rapport à cette demande d’extradition de François Compaoré car, « nous ne comprenons pas qu’alors que le président français en personne l’avait promis à Ouagadougou, François Compaoré ne soit toujours pas extradé, et ce, malgré le quitus de la justice française».

Ils expriment aussi leur  «indignation ainsi que leur ras le bol des populations burkinabè face à la prise en otage de ce dossier par la collusion entre les élites africaines et occidentales, renforçant le sentiment que la France ne joue pas franc-jeu avec les Pays africains».

Le journaliste d’investigation Norbert Zongo a été assassiné avec trois autres personnes, le 13 décembre 1998, alors qu’il menait une enquête sur la mort suspecte du chauffeur de François Compaoré.

Chaque année,  en hommage aux disparus, des activités sont organisées à la date anniversaire de leur assassinat.

Norbert Zongo et attaque meurtrière au Niger à la une des quotidiens burkinabè

Les journaux burkinabè de ce vendredi commentent largement l’attaque meurtrière contre l’armée nigérienne, survenue deux jours plus tôt, sans oublier le 21e anniversaire de l’assassinat du journaliste Norbert Zongo.«Sapouy (localité où le journaliste Norbert Zongo a été assassiné le 13 décembre 1998, Ndlr), 21 ans après: Des droits-de l’hommiste pour l’extradition de François Compaoré», affiche le quotidien privé Aujourd’hui au Faso.

Le journal publie une déclaration commune de plusieurs Organisations de la société civile (OSC), à l’occasion du 21e anniversaire de l’assassinat du journaliste d’investigation, Norbert Zongo et de ses compagnons.

A ce propos, Le Pays mentionne: «Demande d’extradition de François Compaoré : Des OSC déplorent la +lenteur+ des autorités françaises».

Pour sa part, le quotidien national Sidwaya titre: «Assassinat de Norbert Zongo: Avec ou sans François Compaoré, le procès peut se tenir», reprenant ainsi les propos du président du comité de pilotage du Centre national de presse Norbert Zongo,  Abdoulaye Diallo.

Sous le titre : «Niger, le jour d’après Panser Inatès et repartir au combat», Aujourd’hui au Faso revient sur l’attaque perpétrée, mercredi, sur l’armée nigérienne, faisant 71 morts. 

Selon le confrère, c’est l’Etat islamique qui a infligé cette lourde perte à l’armée nigérienne et au moral des peuples du G5 Sahel.

«Le groupe a en effet revendiqué l’attaque qui a fait 71 morts au sein des soldats nigériens», fait remarquer Aujourd’hui au Faso avant d’ajouter que «le président Mahamadou Issoufou (du Niger) est revenu dare-dare de l’Egypte et a convoqué un conseil de sécurité d’urgence».

Le sujet est évoqué dans la rubrique ‘’Une lettre pour Laye » de L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens du Burkina Faso qui fait le lien avec le report d’une rencontre initiée à Pau, par le président français, Emmanuel Macon.

Selon ce journal, finalement avec l’attaque terroriste contre la base militaire d’Inatès au Niger, qui a fait plus de 70 morts, Paris et Niamey ont convenu de reporter à début 2020, le fameux sommet de Pau, initialement prévu pour le lundi 16 décembre.

Burkina: 1649,51 milliards FCFA de recettes mobilisés en 2019

Le Burkina Faso a pu mobiliser 1649,51 milliards de F CFA au titre de l’année 2019, soit un taux de recouvrement de 98 ,31% des recettes de l’Etat, a déclaré jeudi à Ouagadougou, le ministre de l’Economie et des Finances, Lassina Kaboré.« Sur une prévision initiale de 1677,85 milliards de F CFA, son département ministériel a mobilisé 1649,51 milliards F CFA, avec un accroissement de 245,75 milliards de F CFA, comparativement à la même période de l’année 2018 », a indiqué le ministre Kaboré.

Ouvrant les travaux du deuxième Conseil d’administration du secteur ministériel (CASEM) de son département au titre de  l’année 2019, Lassina Kaboré a précisé que par rapport à la prévision annuelle révisée de 1837,50 milliards de F CFA, le taux de recouvrement est de 89,77% au  30 novembre 2019.

Le ministre de l’Economie et des Finances a souligné que ces résultats ont été possibles grâce à, entre autres, l’opérationnalisation depuis 2018 de la facture normalisée au niveau des contribuables sur toute l’entendue du territoire national, l’immatriculation de 2479 nouveaux contribuables à fin novembre 2019 et la mise en œuvre d’un système moderne d’assainissement du fichier des contribuables.

Le ministre a aussi évoqué la vérification de 824 postes comptables, l’élaboration et la transmission du projet d’avant programme (partenariat public-privé) 2019-2020, la réalisation des  cartographies des risques et les plans d’audits de 4 ministères, l’amélioration de la qualité de la budgétisation, etc.

 «La bonne gestion du patrimoine non financier de l’Etat devrait permettre d’assurer un équilibre entre la gestion financière et budgétaire en termes de réduction des charges de fonctionnement de l’Etat et l’amélioration des conditions de travail et de productivité des administrations publiques», a-t-il conclu.

Sécurité et fête nationale au menu des quotidiens burkinabè

Les quotidiens burkinabè de ce jeudi reviennent largement sur la fête nationale célébrée la veille, sans oublier l’actualité liée au terrorisme et à la situation sécuritaire.L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés du Burkina Faso, reprend en guise de titre ces propos du Chef d’Etat-major général des armées, le général Moïse Miningou : «Le rouge coulé à la carte du Burkina n’est pas du vrai rouge».

 Le général évoquait ainsi, la situation sécuritaire,  dans le pays, notamment, la peinture en rouge, de la carte du Burkina Faso par les autorités françaises.

Sous le titre: «11 décembre à Tenkodogo: +La vieille terre+, capitale d’un jour», L’Observateur Paalga rapporte que «le temps d’une journée, Tenkodogo, la ‘’Vieille Terre » en langue mooré, a été la capitale du Burkina Faso».

De son côté, le journal privé Le Quotidien met en exergue: «Commémoration du 59e anniversaire de l’indépendance: L’apothéose par la grande parade civile et militaire».

Selon L’Observateur Paalga, les plus hautes autorités du pays ainsi que les premiers responsables de ses institutions se sont retrouvés à Tenkodogo, à la faveur de la traditionnelle parade militaire et civile, l’un des actes majeurs de la double commémoration du 59e anniversaire de l’accession du pays à l’indépendance et du centenaire de la création de la Haute-Volta.

Pour sa part, Le Pays trouve que la fête a été «belle» à Tenkodogo, là où Aujourd’hui au Faso fait observer que la parade civilo-militaire a été «sobre».

L’Observateur Paalga croit savoir que la cérémonie s’est voulue sobre eu égard à un contexte sécuritaire national particulier.

C’est à juste titre que Sidwaya, le quotidien national arbore: «Célébration de la fête de l’indépendance: Persévérance contre l’insécurité», affichant également, des images de défilants.

Le même journal consacre sa rubrique ‘’L’Autre regard  » au  sujet, avec ce titre exclamatif: «Un siècle de sacrifices à préserver !».

Le commentateur rappelle que le peuple burkinabè a commémoré, hier 11 décembre 2019, les 100 ans de la création de son pays, autrefois Haute-Volta et le 59e anniversaire de son accession à la souveraineté nationale et internationale sous le thème: «Cent ans de la création du Burkina Faso: devoir de mémoire et engagement patriotique en vue de la consolidation de l’Etat-nation».

Burkina: le président Kaboré appelle à la consolidation de l’Etat-Nation

Le président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré, a appelé ses compatriotes à participer à la consolidation de l’Etat-Nation, une tâche qui, a-t-il souligné, s’accomplira à travers la restauration de l’autorité de l’Etat central et le bannissement « à jamais de la stigmatisation de l’autre ».«Pour consolider l’Etat-Nation, il nous faut relever deux défis (…) le premier, c’est de restaurer l’autorité de l’Etat central, garant de l’unité et de l’indivisibilité de la Nation, tout en menant à bien le processus de décentralisation, afin de garantir l’épanouissement des communautés vivant dans nos collectivités», a dit le chef de l’Etat burkinabé dans un message à la nation reçu mercredi à APA.

Selon Marc Christian Kaboré qui s’adressai à ses compatriotes à l’occasion du 59ème anniversaire de l’indépendance du pays,  «tous les Burkinabè doivent s’assumer et assumer leurs responsabilités individuelles et collectives de citoyens exemplaires, et la justice doit jouer sa partition avec efficacité, pour garantir l’égalité de tous les Burkinabè devant la loi».

Le second défi à relever pour atteindre l’Etat-Nation consiste  à «bannir à jamais la stigmatisation de l’autre», a-t-il dit, ajoutant que «nous devons combattre avec la dernière énergie toute forme de repli identitaire et de discrimination, fondée sur le genre, l’ethnie, la religion ou la région».

Pour le chef de l’Etat, «ces dérives dommageables à la cohésion sociale sont de nature à compromettre notre quête permanente d’unité nationale».

La meilleure manière d’y arriver est de «poursuivre, selon lui, la construction du dialogue social, du dialogue interreligieux, intergénérationnel, ainsi que le dialogue des cultures, indispensables à la pérennisation d’une culture de la paix».

Se penchant sur la recrudescence des attaques des groupes armés, Roch Kaboré a invité la population à «ne rien céder aux forces du mal qui font tout pour détruire notre Nation».

Actuellement, a-t-il relevé, «les soldats des vaillantes unités de nos Forces de Défense et de Sécurité assurent, au péril de leurs vies, l’intégrité territoriale de l’Etat, et veillent à la protection de nos concitoyens, contre les attaques terroristes et l’extrémisme violent qui nous sont imposés».

M. Kaboré a ajouté qu’il ne doutait pas des Burkinabé « sur les forces du mal car, aujourd’hui comme hier, la culture de la défaite ne fait pas partie des valeurs sociétales de notre peuple».

La colonie de Haute-Volta (ancienne appellation du Burkina Faso) a été créée le 1er  mars 1919, puis  disloquée en 1932, pour être reconstituée en 1947, avant l’indépendance du pays en 1960.

Son actuelle appellation Burkina Faso est intervenue en août 1984, une année après l’avènement du Conseil national de le Révolution (CNR) dirigé par feu capitaine Thomas Sankara, assassiné le 15 octobre 1987, lors du coup d’Etat qui a propulsé Blaise Compaoré au pouvoir.

La fête nationale fait le menu de la presse en ligne burkinabè

Les journaux en ligne burkinabè traitent essentiellement du 59e anniversaire de l’indépendance du Burkina Faso, célébré ce mercredi, jour férié, chômé et payé.«59e  anniversaire de l’indépendance: Le Roi de Tenkodogo (ville qui accueille les festivités, Ndlr) formule des vœux de paix et de concorde nationale», titre Lefaso.net.

Le même journal en ligne publie l’intégralité du message du président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré, à l’occasion de la fête nationale.

Dans ledit message, le président Kaboré rappelle, d’entrée de jeu, que «la commémoration du 59e  anniversaire de l’accession de notre pays à la souveraineté nationale et internationale revêt une importance particulière en cette année du centenaire de la création de la Haute-Volta, actuel Burkina Faso».

Pour sa part, Burkina24.com, met en exergue, ces propos de Roch Kaboré qui dit au sujet du terrorisme: «J’invite les communautés burkinabè à ne rien céder aux forces du mal».

Abordant dans le même sens, Aouaga.com annonce, dans son ‘’Flash infos » que «le président Kaboré renouvelle son appel à une trêve sociale et à une union sacrée pour vaincre le terrorisme».

De son côté, Fasozine.com, en plus du message présidentiel, publie celui de l’Union pour le progrès et le changement (UPC, parti de l’opposition).

«Nous célébrons l’An 59 de notre Indépendance dans la sobriété et dans un esprit d’hommage à nos soldats qui se battent au front, et dans un esprit de compassion pour les familles de ceux qui ont payé de leur vie, la défense de l’intégrité territoriale et la protection des personnes et des biens », peut-on lire dans le message de l’UPC.

Sur le site en ligne du quotidien national Sidwaya, l’on peut lire que la direction générale de la promotion de l’économie rurale a organisé, lors des festivités du 11 décembre à Tenkodogo, des journées promotionnelles des produits nationaux.

La politique domine la Une des quotidiens burkinabè

Les quotidiens burkinabè de ce lundi traitent l’actualité nationale marquée par des sujets essentiellement politiques, notamment, la célébration de la fête nationale et le congrès extraordinaire de l’ex-parti au pouvoir.Le journal privé Le Pays évoque le congrès extraordinaire du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP, ex-parti au pouvoir), tenu samedi dernier à Ouagadougou, affichant à sa Une : «Les sanctions prises contre des militants, levées».

A ce sujet, L’Observateur Paalga titre: «Congrès extraordinaire du CDP: Réintégration des bannis sur fond de malaise», là où Aujourd’hui au Faso met exergue: «Les sanctions du 22 septembre +rapportées+».

Se montrant plus précis, Le Quotidien mentionne: «Les sanctions des 27 cadres levée».

L’Express du Faso, quotidien privé édité à Bobo-Dioulasso (2e capitale du Burkina Faso), laisse lire, en première page: «Les sanctions disciplinaires sont levés».

Le même journal aborde les décorations à l’occasion de la fête nationale du 11 décembre, mentionnant que «plus de 900 filles et fils décorés».

Parlant de cet évènement, Sidwaya, le quotidien national laisse lire à sa Une : «59e anniversaire de l’indépendance : Des opposants politiques en +acier inoxydable+».

Selon le journal, les récipiendaires et particulièrement ceux de l’opposition politique de la soirée de distinction honorifique, pour services rendus à la nation, organisée par la présidence du Faso, le vendredi 6 décembre à Ouagadougou, ont salué la reconnaissance de l’Etat et promettent de redoubler d’ardeur au travail.

Pendant ce temps, Le Pays écrit: «Commémoration du 11 décembre: Des leaders de partis de l’opposition distingués».

De son côté, L’Observateur Paalga, fait observer que «la Nation (est) reconnaissante à l’opposition parlementaire».

Et de souligner que les quatre partis de l’opposition siégeant à la représentation nationale, à travers leurs présidents, ont été également distingués « pour saluer leur contribution à l’animation de la vie politique nationale et à la consolidation de la démocratie ».

L’Observateur Paalga cite les partis concernés. Il s’agit de l’Union pour le progrès et le changement (UPC), du  Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP), de l’Alliance pour la démocratie et la fédération/Rassemblement démocratique africain (ADF/RDA) et de la Nouvelle alliance du Faso (Nafa).

Budget 2020 et fête nationale au menu des quotidiens

Les quotidiens burkinabè de ce vendredi décryptent l’actualité nationale marquée par les préparatifs de la fête nationale et le vote, la veille, de la loi sur le budget 2020.«Budget de l’Etat, gestion 2020: Près de 19% consacré à la défense», titre le quotidien national Sidwaya qui relate que l’Assemblée nationale a adopté, hier jeudi, le projet de loi de finances pour l’exécution du budget de l’Etat, exercice 2020.

A ce propos, Le Pays, quotidien privé, fait remarquer que «la loi (a été) votée après de houleux débats».

Quant à L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés, il affiche à sa Une: «Budget de l’Etat exercice 2020 : 220 milliards à la Défense, 104 à la sécurité».

Aujourd’hui au Faso, autre quotidien privé informe que le vote de la loi budgétaire a permis de se rendre compte que les recettes sont chiffrés à 2 233 316 662 FCFA tandis que les dépenses s’élèvent à 2 518 466 662 F CFA.

Sidwaya consacre sa manchette à la fête nationale prévue dans quelques jours, titrant: «11 décembre à Tenkodogo (capitale de la région du Centre-est) : Des infrastructures inaugurées».

Le journal relate que le ministre d’Etat, ministre de l’Administration territoriale, de la Décentralisation et de la Cohésion sociale, Siméon Sawadogo, a officiellement inauguré, le mardi 3 décembre 2019 à Tenkodogo, plusieurs infrastructures du 11-Décembre, réalisées dans la région du Centre-Est, dans le cadre de la célébration du 59e  anniversaire de l’Indépendance.

Situation sécuritaire à l’Est burkinabè et au G5 Sahel, en couverture des quotidiens

Les quotidiens du Burkina Faso de ce jeudi commentent largement la rencontre convoquée à Paris (France) par le président français, ainsi que la situation sécuritaire dans la région de l’Est burkinabè.Dans sa rubrique hebdomadaire « L’autre regard », Sidwaya, le quotidien national titre: «L’urgence du front Est», mentionnant qu’après des localités comme Djibo,  Barsalgo et Titao et Kaya, Fada N’Gourma (capitale de la région de l’Est) s’ajoutent désormais à la liste des villes hôtes des déplacés internes.

De son côté, Le Pays, quotidien privé, dans ses « Révélations », annonce que dans la région de l’est «un présumé terroriste (a été) intercepté dans un camion de transport».

C’est dans un camion transportant des populations en détresse qu’un individu s’est introduit, renseigne le journal, ajoutant qu’à l’approche d’un poste de contrôle il est descendu du véhicule pour se soustraire du contrôle.

«Heureusement, il a été appréhendé par les FDS (Forces de défense et de sécurité, Ndlr) avec un Kalachnikov en sa possession», relate Le Pays.

L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés burkinabè informe, pour sa part, que le couvre-feu est prolongé de 45 jours dans la région du Sahel.

Le même journal, dans son « Regard sur l’actualité », parle de la rencontre convoquée à Paris (France) par le président français, Emmanuel Macron, au sujet du G5 Sahel, et il titre à ce propos: «Le coup de semonce de Macron».

A ce sujet, Aujourd’hui au Faso arbore ce titre interrogatif: «Convocation de Macron sur Barkhane: Les 5 chefs d’Etat du Sahel iront-ils à Canossa-Confesse ?».

Le journal poursuit ses interrogations, en ces termes : «Est-ce la résultante du trop-plein de cette espèce de francophobie distillée publiquement à coups de marches de populations instrumentalisées, ou via les sorties et dérapages langagiers de certains responsables politiques du Sahel ? Ou la pression de l’opinion française qui a poussé Emmanuel Macron à sommer les chefs d’Etat du G5-Sahel à se rendre sous huitaine plus 4 à Pau, afin de clarifier leurs positions sur la présence de Barkhane dans la bande sahélo-saharienne ?».

Pour sa part, le journal Le Quotidien est affirmatif lorsqu’il affiche: «Macron veut une clarification», soulignant que «les présidents des pays du G5 Sahel (sont) convoqués en France le 16 décembre».

Burkina : l’Armée «neutralise» une vingtaine de terroristes

Une vingtaine de terroristes ont été «neutralisés (abbatus)» et plusieurs autres blessés, suite à la riposte d’une l’attaque de positions militaires situées au Nord et au Nord-ouest du Burkina Faso, annonce un communiqué de l’armée burkinabè reçu mercredi à APA.Selon le communiqué, l’attaque qui a eu lieu mardi aux environ de 2h du matin a ciblé «simultanément les détachements militaires de Toeni (province du Sourou) et Bahn (province du Loroum)».

Toutefois, souligne le communiqué signé du Directeur de la communication et des relations publiques des armées, «la vigoureuse contre-attaque des unités a permis de neutraliser une vingtaine de terroristes et de blesser plusieurs autres».

Des munitions, une dizaine motos et divers autres matériels ont également été saisis sur les assaillants, ajoute le communiqué avant de déplorer la mort de trois soldats et les blessures de sept autres.

En «s’inclinant devant la mémoire des soldats tombés, le Chef d’Etat-major Général des armées présente ses sincères condoléances à leurs familles et souhaite un prompt rétablissement aux blessés», indique le communiqué qui se félicite de «l’engagement sans faille des unités qui se battent au quotidien pour assurer la quiétude des vaillantes populations».

Le Burkina Faso fait face, depuis plus de trois ans, à des attaques terroristes ayant fait des pertes en vies humaines aussi bien au sein des Forces de défense et de sécurité (FDS) que des populations civiles.

La riposte des FDS ces derniers temps a permis de «neutraliser» des terroristes et de saisir un nombre important d’armes, de matériels et de minutions, dans le camp des terroristes.

Lutte contre le terrorisme et politique à la Une des quotidiens burkinabè

Les journaux burkinabè reçus à APA, ce mercredi, évoquent des sujets politiques et ceux liés à la lutte contre le terrorisme.Le quotidien national Sidwaya arbore: «Lutte contre le terrorisme: l’UEMOA se dote d’un fonds de sécurité», informant que la session extraordinaire de la conférence des chefs d’Etat et de gouvernement de l’Union économique monétaire ouest africaine (UEMOA) a pris fin, dans l’après-midi du mardi 3 décembre 2019 à Dakar, au Sénégal.

Selon le journal, concernant la question sécuritaire dans l’espace, la Conférence a exprimé sa grande préoccupation face aux récurrentes attaques terroristes au Burkina Faso, au Mali et au Niger.

«Elle a salué la détermination de l’union à faire face à l’insécurité grandissante. Elle a alors pris connaissance du rapport du comité de haut niveau sur la mise en œuvre du chantier paix et sécurité, présidé par le président sénégalais, Macky Sall», relate Sidwaya.

Pour sa part, L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés burkinabè renseigne que dans le domaine de la sécurité, une vingtaine de terroristes ont été abattus à Toéni et Bahn, localités situées au Nord-ouest et au Nord du Burkina Faso.

Le sujet est évoqué dans la rubrique ‘’Révélations » du quotidien privé Le Pays sous le titre: «Bahn et Toéni: Une vingtaine de terroristes abattus».

Le même journal affiche: «Crise sécuritaire au Burkina: L’échec est de la pleine responsabilité du MPP (Mouvement du peuple pour le progrès, parti au pouvoir, Ndlr)», selon le CFOP, revenant sur la conférence de presse animée, la veille, par des partis politiques affiliés au Chef de file de l’opposition politique (CFOP).

A ce sujet, les journaux ont surtout abordé la réaction des conférenciers au sujet du budget de l’armée nationale.

Ainsi, L’Observateur Paalga met en exergue: «Audit ministère de la défense: Le CFOP ne désarme pas», là où Aujourd’hui au Faso mentionne: «Le CFOP invite le président du Faso a levé le secret-défense».

Pendant ce temps, Sidwaya mentionne: «Ministère de la Défense: L’opposition exige un contrôle de l’ASCE (l’Autorité supérieur du contrôle d’Etat, Ndlr)».

Négociations gouvernement-syndicats et terrorisme au menu des quotidiens burkinabè

Les quotidiens burkinabè de ce mardi abordent l’actualité nationale et internationale marquée par le terrorisme, sans oublier de commenter largement la reprise, la veille, des négociations entre le gouvernement et les syndicats.Le journal Le Pays renseigne que le Premier ministre (PM) Christophe Dabiré a reçu, dans la soirée d’hier 2 décembre, une délégation de l’Unité d’action syndicale (UAS), conduite par son président du mois, Bassolma Bazié.

 «Négociations gouvernement/Syndicats: L’UAS tient toujours à ses préalables», affiche le quotidien, précisant que la partie syndicale dit vouloir consulter sa base avant de revenir vers l’exécutif.

Pour sa part, le journal privé Le Quotidien titre : «Vers une reprise du dialogue», là où Aujourd’hui au Faso (privé) mentionne : «L’UAS reçoit des documents pour examen».

Le journal cité en second lieu évoque également l’hommage national rendu par la France à ses treize militaires tués au Mali le 26 novembre dernier et dont les corps ont été rapatriés dimanche dernier et exposés sur l’esplanade des Invalides.

Selon Aujourd’hui au Faso, cette cérémonie qui a eu lieu, hier lundi, a connu la présence du président français Emmanuel Macron et de son homologue malien Ibrahim Boubacar Kéita.

«Le lourd bilan humain de ce drame, qui laisse treize orphelins de père, a fait l’effet d’un électrochoc en France, dont l’armée n’avait pas subi de telles pertes depuis l’attentat contre le QG français Drakkar à Beyrouth en 1983, qui avait fait 58 morts», commente le confrère.

A ce propos, L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés burkinabè, fait remarquer qu’il s’agit d’«un sacrifice suprême devant lequel on ne peut que s’incliner».

Quant à Le Pays, il pense qu’il convient d’aller «au-delà des hommages !», soulignant que «chaque fois qu’un soldat français tombe sur le champ d’honneur, que ce soit en France ou ailleurs dans le monde, un hommage lui est rendu aux Invalides».

Abordant la question du  terrorisme, le quotidien national Sidwaya revient sur l’attaque d’une église protestante à l’Est, mentionnant «la compassion du gouvernement aux évangélistes».

Burkina: 700 athlètes attendus au «Marathon Paalga du Grand Ouaga»

Le marathon «Ouaga-Laye» rebaptisé «Marathon Paalga du Grand Ouaga» prévu le 7 décembre 2019 dans la capitale burkinabè, va regrouper près de 700 athlètes venant de 15 pays africains, a annoncé, jeudi, le comité d’organisation.«Nous attendons entre 500 et 700 athlètes qui parcourront 42,195 km dans la ville de Ouagadougou», a annoncé le Président du comité d’organisation (PCO), Ousséni Ilboudo au cours d’une conférence de presse.

Selon M. Ilboudo, parmi les 15 pays invités, figurent le Kenya, l’Ethiopie et le Maroc reconnus pour leurs performances dans les compétitions internationales.

Il a précisé que le budget non bouclé de cet événement est estimé à 45 millions FCFA et que le vainqueur de la compétition remportera la somme de 3 millions de FCFA, là où le 2e empochera 1,5 millions FCFA.

Le PCO a aussi mentionné que les primes toucheront les 20 premiers athlètes à l’arrivée, avant d’ajouter que le premier des Burkinabè aura une moto, tout comme la première femme burkinabè de la compétition qui, en plus, empochera la somme de 500 000FCFA.

Cette première édition du « Marathon Paalga du Grand Ouaga » est née des cendres du « Marathon Ouaga-Laye », créé en 2008 et qui a connu cinq éditions avant d’être suspendu.

Il s’agit d’une initiative du journal L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés du Burkina Faso.

Présidentielle en Guinée-Bissau et politique nationale au menu des quotidiens burkinabè

Les quotidiens burkinabè de ce jeudi traitent de sujets de politique nationale, sans oublier les résultats provisoires de la présidentielle en Guinée-Bissau.«Présidentielle Guinée-Bissau: Duel au sommet entre deux anciens PM», affiche L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés du Burkina Faso.

Le journal précise que le président sortant  José Mario Vaz a dû «mordre la poussière» dès le premier tour de la présidentielle du 24 novembre où il est arrivé quatrième sur douze candidats avec 12,41% des suffrages.

«Finalement, ce  sont deux anciens Premiers ministres qui s’affronteront à la finale du 29 décembre prochain», commente L’Observateur Paalga

Le confrère relate que selon les résultats provisoires rendus publics hier par la commission électorale, Domingos S. Pereira, candidat du PAIGC, a obtenu 40,13% des voix contre 27,65% à Umaro Sissoco Embalo du MADEM, le premier parti d’opposition parlementaire né d’une dissidence du PAIGC.

Pour sa part, Aujourd’hui au Faso titre: «Second tour présidentielle en Guinée-Bissau : Pourvu que les démons kaki ne s’en mêlent pas», avant de mentionner que la candidature indépendante n’a pas souri à José Mario Vaz.

L’éditorialiste croit savoir que les électeurs bissau-guinéens, sortis nombreux pour le vote (73%) de la présidentielle ont envoyé valser à la 4e place, le président sortant, à l’issue du premier tour.

Au niveau national, le journal Le Quotidien met en exergue la réaction de la Nouvelle alliance du Faso (NAFA, opposition) au sujet des accusations de l’Alliance des partis de la majorité présidentielle (APMP) contre le général Djibrill Bassolé, lors d’une conférence de presse, la semaine dernière.

Le journal arbore: «Si les conférenciers de l’APMP disposent de preuves sur l’implication de tout individu, qu’ils le traduisent en justice».

Pendant ce temps, le quotidien national Sidwaya aborde la coopération entre le Burkina Faso et la Russie, mettant en valeur, ces propos de l’ambassadeur russe Ouagadougou, Vladimir Baykov : «Il y a une nécessité de se concerter».

L’image de l’Afrique au menu des universités de la communication de Ouagadougou

La 11e édition des Universités africaines de la communication de Ouagadougou (UACO), s’est ouverte, lundi, autour du thème : «Communication et géopolitique: construire une autre image de l’Afrique», a constaté APA.Dans son discours, le Premier ministre burkinabè, Christophe Joseph Marie Dabiré a relevé le rôle «extrêmement important» des medias «dans la construction d’une autre image de l’Afrique».

«Le rôle de nos medias est extrêmement important dans la construction d’une autre image de l’Afrique (confronté à des perceptions parfois décalés de la réalité)», a le chef du gouvernement du Burkina Faso, estimant que «la construction d’une autre image de l’Afrique est possible car, c’est le continent de toutes les opportunités de ce 21e siècle».

Ce faisant, Christophe Joseph Marie Dabiré a invité les experts de la communication à montrer à l’ensemble du monde que l’Afrique est le continent de toutes les opportunités.

«Les experts doivent montrer qu’on peut faire confiance à l’Afrique pour pouvoir assurer le développement économique et social de l’ensemble du monde», a-t-il dit.

Pour le ministre burkinabè de la Communication, Remis Fulgance Dandjinou, «le thème (…) est l’expression de votre volonté de contribuer à l’édification d’une communication géopolitique, construite en partie autour d’une formation endogène à même d’inverser la tendance et de restituer à notre continent, une image en phase avec la réalité».

«Pendant trois jours, nous passerons en revue différents thématiques avec un volet important consacré à la communication et au positionnement des savoirs en Afrique», a-t-il affirmé.

Selon Remis Fulgance Dandjinou, les UACO 2019 permettront également de s’interroger «sur la capacité des entreprises de presse africaines à faire face à la mondialisation».

«Les échanges porteront sur les particularismes éventuels qui pourraient renforcer davantage, les liens entre medias et sociétés africaines», a-t-il déclaré.

La présente édition des UACO, prévue jusqu’au 27 novembre, sera marquée par plusieurs communications dont la première a été prononcée par le Pr Charles Moumouni de l’Université Laval du Québec sous le thème : «l’image et la réputation de l’Afrique sur la scène mondiale : l’heure de vérité».

Le Burkina suspend les demandes de départ volontaire dans l’armée

Le traitement des « demandes de départ volontaires de l’armée» est désormais suspendu jusqu’à nouvel ordre, en raison des «exigences des engagements opérationnels actuels», annonce l’Etat-major des armées burkinabè dans une note de service parvenue à APA.«L’engagement des Forces armées nationales (FAN) à relever le défi de sécurisation des populations locale et de la défense de l’intégrité du territoire national passe par la disponibilité opérationnelle de ses ressources humaines», lit-on dans la note signée par le Chef d’Etat-major général des armées, le général de brigade Moïse Miningou.

Le document précise qu’«eu égard aux exigences des engagements opérationnels actuels, le traitement des demandes de disponibilité, de résiliation de contrats et de radiation des cadres des FAN pour convenance personnelle est suspendu jusqu’à nouvel ordre».

Il souligne que les premiers responsables des différents démembrements de l’armée «sont chargés de l’application de la présente note de service».

Le Burkina Faso est confronté, depuis plus de trois ans, à des attaques terroristes ciblant aussi bien les Forces de défense et de sécurité (FDS) que des populations civiles.

Le président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré, dans son message à la nation, le 7 novembre dernier, au lendemain de l’attaque terroriste perpétrée sur un convoi de travailleurs d’une mine, faisant une quarantaine de morts, avait ordonné le recrutement de volontaires pour la défense des zones du pays sous menaces terroristes.  

Terrorisme et faits de société au menu de la presse en ligne burkinabè

La presse en ligne burkinabè visitée par APA ce samedi, traite de la question de la lutte contre le terrorisme, sans oublier d’aborder des faits de société.Fasozine.com informe que «des prestataires travaillant pour le ministère du Développement de l’économie numérique sont portés disparus dans la région des Cascades (ouest du Burkina Faso), selon un communiqué publié ce vendredi 22 novembre 20193».

La même information est donnée par Wakatséra.com sous le titre: «Burkina: disparition de prestataires du ministère de l’Economie numérique dans les Cascades».

Quant à Lefaso.net, il renseigne que des  agents du ministère de la Solidarité nationale, en service dans les régions du Sahel et des Hauts-Bassins, ont été épinglés pour des actes présumés de détournements de vivres.

Le même journal en ligne rapporte que le Syndicat national des travailleurs des douanes (SYNATRAD) suspend les missions des douaniers sur les sites miniers pour la pesée et le colisage de l’or et des autres substances précieuses jusqu’à nouvel ordre.

«Selon le SYNTRAD, cette décision est liée à la situation sécuritaire que connait notre pays et à l’attaque d’un convoi le 6 novembre 2019 au cours de laquelle un douanier, le contrôleur de douane Désiré Zindi Nikièma, a été grièvement blessé», précise Lefaso.net.

Pour sa part, Burkina24.com relate que la 15e  édition de la Foire Internationale du livre de Ouagadougou (FILO) se tient sous le thème «la littérature et promotion de la paix et la sécurité».

Et d’ajouter que la conférence inaugurale a été donnée, hier  vendredi  par Laurent Bado, professeur et député à l’Assemblée nationale qui s’est entretenu avec le public sur «le rôle de l’écrivain dans la société».

Lefaso.net, sous un autre registre affiche: «Lutte contre le terrorisme: Les partis de la majorité déplorent une incoordination des partenaires, évoquant la conférence de presse animée récemment par l’Alliance des partis de la Majorité présidentielle (APMP).

De son côté, Fasozine.com fait remarquer que dans le domaine de la lutte contre le terrorisme «le Mali et le Burkina Faso renforcent leur coopération militaire».

Société et politique au menu des journaux burkinabè

Les quotidiens burkinabè de ce vendredi commentent l’actualité politique, sans oublier des faits de société, notamment la Foire internationale du livre de Ouagadougou (FILO), ouverte la veille.«FILO 2019 : Le livre pour la sécurité et la paix», arbore le quotidien national Sidwaya qui informe que la 15e édition de la Foire internationale du livre de Ouagadougou (FILO) a débuté hier jeudi, dans la capitale burkinabè.

Selon le journal, la cérémonie d’ouverture de cette manifestation a été rehaussée par la présence d’illustres hommes de lettres.

Pour sa part, L’Observateur Paalga, le plus ancien des quotidiens privés du Burkina Faso, titre : «Foire internationale du livre de Ouagadougou : La plume, supplément-d’arme contre le terrorisme».

Le même quotidien parle de «Guerre populaire contre l’enclavement routier», évoquant une initiative des populations du village de Kakin, dans la province  la province de Kossi, au Nord-ouest du Burkina Faso, qui décidé de construire elles-mêmes, la voie principale qui traverse leur localité.

En politique, L’Observateur Paalga aborde la conférence de presse, animée hier jeudi à Ouagadougou par l’Alliance des partis de la majorité présidentielle (APMP).

Le journal affiche : «Lutte contre le terrorisme : Réponse de la majorité présidentielle à Eddie (Komboïgo, président du Congrès pour la démocratie et le progrès, (CDP, opposition, Ndlr))».

A ce sujet, Le Pays, autre journal privé, met en exergue les propos de Clément Sawadogo, coordonnateur de l’APMP dit : «Si Eddie veut des preuves (des attaques terroristes), qu’il aille les demander à Djibrill Bassolé (ancien ministre de Blaise Compaoré, jugé et condamné dans le procès du putsch manqué de septembre 2015)».

Quant à Aujourd’hui au Faso, il renseigne que le Premier ministre, Christophe Joseph Marie Dabiré a présidé, hier jeudi, la cérémonie d’ouverture du symposium régional de Ouagadougou sur la cohésion sociale et le vivre ensemble qui se tiendra dans la capitale du 21 au 23 novembre.

Plus de 5 millions de tonnes de céréales produites au Burkina Faso

La campagne agricole de saison humide 2019-2020 au Burkina Faso a enregistré une production céréalière prévisionnelle de plus de 5,029 millions de tonnes, a appris APA jeudi auprès du ministère de l’Agriculture.Selon le bilan émanant de la Direction de communication et de presse ministérielle (DCPM) du ministère de l’Agriculture, «la production céréalière prévisionnelle est estimée à 5 029 321 tonnes, soit une légère baisse de 2,92 % par rapport aux résultats de la campagne agricole écoulée et une hausse de 11,91% comparativement à la moyenne des cinq dernières années».

Ces chiffres, précise-t-on, proviennent de la deuxième session annuelle du Comité de prévision de la situation alimentaire et nutritionnelle (CPSA) qui s’est tenue les 18 et 19 novembre 2019 à Ouagadougou.

Les travaux, selon la DCPM, ont conduit à la validation des résultats prévisionnels de la campagne agro-pastorale 2019-2020 et à l’établissement des bilans céréaliers et alimentaires.

Il en ressort que la production des autres cultures vivrières estimée à 816 981 tonnes, est en baisse de 3,54% par rapport à la campagne passée et en hausse de 11,06% par rapport à la moyenne quinquennale.

Quant à la production totale des cultures de rente, elle est évaluée à 1 375 709 tonnes, soit une hausse de 25,38% par rapport à la production définitive de la campagne passée.

La note de la DCPM renseigne que les taux de couverture des besoins céréaliers montrent que les 45 provinces que compte le Burkina Faso, 21 sont excédentaires, sept sont en situation d’équilibre et 17 sont déficitaires. 

Le même texte fait remarquer que le nombre de personnes ayant besoin d’une assistance immédiate s’établit à 1,2 million en période courante et à 1,7 million en période projetée si rien n’est fait.

«Au regard des résultats prévisionnels, un Plan de réponse et de soutien aux personnes vulnérables à l’insécurité alimentaire et à la malnutrition sera mis en place», note-t-on.

Lutte contre le terrorisme et politique au menu des quotidiens burkinabè

Les quotidiens burkinabè reçus ce jeudi à APA s’intéressent particulièrement à la politique et à la lutte contre le terrorisme.Sous le titre : «Arbinda : Les FDS infligent une lourde perte aux terroristes», L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés burkinabè rapporte que le camp du détachement militaire d’Arbinda a été attaqué hier dans l’après-midi par de nombreux assaillants.

«Ils ont été mis en déroute par nos vaillants combattants qui leur ont infligé une lourde perte», écrit le journal, avant d’ajouter que selon une source fiable, au moins 17 terroristes ont été abattus et 12 motos ainsi que de l’arment récupéré.

A ce propos, Aujourd’hui au Faso affiche : «Région du Sahel : 18 terroristes tués».

De son côté, le quotidien national Sidwaya, dans son ‘’Regard sur l’actualité », titre : «Soyons fiers du Burkina !», rappelant que «la réaction patriotique ici, plutôt que de s’en prendre aux chancelleries qui adressent des messages de précaution à leurs concitoyens, serait de se mobiliser davantage pour renforcer la défense de son pays».

Et de conclure : «Que +la destination à ne pas manquer+ soit déconseillée à des Français, Américains ou autres, l’essentiel est que les Burkinabè la défendent et soient fiers d’y habiter».

En politique, le même journal informe que le Président de l’Assemblée nationale (PAN), Alassane Bala Sakandé, a rendu visite aux responsables de la Nouvelle alliance du Faso (NAFA, opposition), hier mercredi  au siège du parti à Ouagadougou.

A ce sujet, Le Pays reprend à sa Une les propos du PAN déclarant: «Ce qui nous unis doit être plus important que ce qui nous divise», pendant que Aujourd’hui au Faso arbore : «Bala Sakandé à la NAFA : On a parlé de la santé de Djibril Bassolé (fondateur de la NAFA)».

 L’Observateur Paalga, de son côté, reprend Alassane Bala Sakandé qui dit : «Je souhaite un prompt rétablissement à votre président Djibril Bassolé».

Dans sa rubrique ‘’Regard sur l’actualité », le même journal évoque le séjour éclair de l’ancien président béninois, Yayi Boni dans son pays, se demandant : «Vers la fin de la crise post-électoral ?».

Burkina: des agents de santé entament dix jours de grève

Des agents de santé, à l’appel de leurs syndicats, ont entamé, mercredi, dix jours de grève sur toute l’étendue du territoire national, appris APA de source syndicale.Selon le préavis de grève parvenu à APA et portant les signatures de quatre responsables syndicaux, cette grève va du mercredi 20 novembre  à 7 heures au samedi 30 novembre à 7 heures.

Les responsables syndicaux dénoncent, entre autres, une «inertie du ministère de la Santé» dans la mise en œuvre de la fonction publique hospitalière, ainsi que la non-régularisation «des retenues abusives sur les salaires».

La correspondance souligne que cet arrêt de travail vise à «exiger des réponses concrètes et diligentes à leurs attentes soumises depuis le mois d’avril».

Les signataires du document sont les responsables du Syndicat des médecins du Burkina (SMB), du Syndicat des sages-femmes et maïeuticiens et accoucheuses du Burkina (SYSFMAB), du Syndicat autonome des infirmiers et infirmières du Burkina (SAIB) et du Syndicat des travailleurs de l’administration hospitalière et des services de santé (SYNTAHSS).

Burkina: 24 terroristes neutralisés et 64 véhicules saisis dans une opération conjointe

Une opération contre les terroristes, dénommée Bourgou IV, menée du 1er au 17 novembre 2019 par les forces armées du Burkina Faso, du Mali, de la force conjointe du G5 Sahel et des militaires français, a permis de neutraliser 24 individus et de saisir 64 véhicules, a appris APA mardi de source militaire.Selon un communiqué de l’Etat-major des armées françaises sur le bilan de Bourgou IV, en plus des terroristes abattus, il y a eu également une centaines de téléphones et des munitions saisies.

Le même texte rappelle que «l’opération, menée simultanément au Mali et au Burkina Faso en coopération avec les forces partenaires et la force conjointe G5 Sahel, avait pour but de perturber la logistique des groupes armés terroristes et d’entraver leur activité dans la région».

L’opération Bourgou IV, menée par la force conjointe du G5 Sahel, les Forces armées du Burkina Faso (FABF) et les Forces armées maliennes (FAMa), appuyées par le groupement tactique désert «Acier», s’est déroulée dans les régions de Déou au Burkina Faso et de Boulikessi au Mali.

Elle a mobilisé un peu plus de 1400 soldats burkinabè, maliens, nigériens et français et est qualifiée d’opération ayant connu une participation inédite.

Lutte contre le terrorisme et société à la une des quotidiens burkinabè

Les quotidiens du Burkina Faso de ce mardi évoquent l’actualité marquée par des faits de société, sans oublier la lutte contre les attaques terroristes dont le pays et la sous-région font l’objet.Les journaux ont surtout commenté l’opération Bourgou IV menée conjointement par les armées burkinabè, française et malienne, dans la zone sahélienne et ayant permis de neutraliser des terroristes.

Ainsi, le journal Le Quotidien affiche à sa Une : «Opération Bourgou IV: 24 individus mis hors de combat et 64 véhicules saisis», là où Aujourd’hui au Faso parle de «24 individus neutralisés, 64 véhicules, une centaine de téléphones et des munitions saisis».

Le journal cité en second lieu évoque également le Forum sécurité et paix, tenu dans la capitale sénégalaise, titrant: « Forum sécurité et paix à Dakar: MINUSMA, G5-Sahel, Barkhane d’accord, mais expérience mauritanienne d’abord».

Le quotidien national Sidwaya consacre son commentaire ‘’Trait de plume » au sujet, sous le titre: «Forum de Dakar : une autre Grand-messe !».

Le même journal arbore, en première : «Accès des femmes aux terres aménagées Un parcours semé d’obstacles dans les Hauts-Bassins (Région située à l’Ouest du Burkina, Ndlr)».

Selon le constat de Sidwaya, «estimées à près de 52% de la population, les femmes burkinabè, pour la plupart, n’ont pas accès à la terre», faisant observer qu’il s’agit d’«une équation difficile à résoudre en raison des pesanteurs socioculturelles».

Pour sa part, Le Pays, dans ses ‘’Révélations », rapporte qu’à Bobo-Dioulasso, des taximen sont en colère après des tirs de sommation essuyés par un des leurs.

L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés burkinabè, aborde le phénomène de piratage des journaux, publiant un communiqué de la Société des éditeurs de la presse privée (SEP) qui selon lui, «sonne l’alerte».

Du Sahel au Lac Tchad: solidarité africaine en panne (Chronique)

A trop incriminer la communauté internationale sur les carences de son action, notamment, au Sahel et dans le bassin du Lac Tchad, nous, Africains, avons fini par considérer que l’Afrique ne fait pas partie de cette communauté internationale. Cette posture amène donc à juger que « seuls les autres » sont responsables de l’absence de solution aux crises aiguës au Sahel et dans le Bassin du Lac.Cette posture nous dispense (et c’est confortable) d’interrogations légitimes sur la solidarité intra-africaine et sur l’utilité des différents mécanismes censés garantir la paix, la sécurité et la stabilité sur le continent.

Peut-on franchement reprocher à la Pologne de ne pas se mobiliser contre la menace djihadiste au Mali alors que l’Egypte (pays africain) n’en fait pas mieux ? Peut-on dénoncer l’inaction de la Lituanie au Burkina Faso alors que l’Ethiopie (pays africain) ne fait pas autant ? Peut-on reprocher aux Pays-Bas de ne pas voler au secours du Niger confronté aux groupes terroristes alors que l’Afrique du Sud (pays africain) n’en a pas mieux fait ? Peut-on reprocher au Canada de ne pas se mobiliser contre Boko Haram dans le bassin du Lac Tchad alors que l’Algérie ne s’y intéresse pas ?

Il aura fallu le mois de septembre dernier pour que la Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) consacre à Ouagadougou un sommet ad hoc sur la menace terroriste au Sahel qui, après le Burkina Faso, le Niger et le Mali, entend s’étendre aux pays côtiers tels que le Benin, la Côte d’Ivoire, le Ghana ou le Togo.

Si nous voulons que nos incriminations envers la communauté internationale soient crédibles, nous devons commencer par nous ressaisir en matière de solidarité intra-africaine. Le continent a les moyens humains, financiers et logistiques de sa solidarité envers le Sahel et le bassin du Lac.

Alors que l’action de la force française Barkhane au Sahel est vivement critiquée dans les opinions publiques nationales, Paris a annoncé l’arrivée prochaine dans la région des forces spéciales européennes dans le cadre d’un nouvel engagement militaire dénommé Takuba (le sabre en Tamashek).

Comme les forces spéciales égyptiennes, algériennes, éthiopiennes ou kenyanes ne viendront pas au Sahel, on aura bientôt, peut-être, celles de la Lituanie, des Pays-Bas, de la Pologne ou même de la Norvège et de la Suède. C’est une position confortable que d’incriminer les autres, mais de ne pas assumer sa part de solidarité. Après avoir critiqué l’opération française Serval de janvier 2013 au Mali, les pays africains avaient annoncé en mai 2013 à Addis-Abeba, lors de la célébration du cinquantenaire de l’Union africaine, la création immédiate de la Capacité africaine de réaction aux crises (CARIC).

Six ans après cette annonce en grandes pompes, la CARIC n’a ni effectifs, ni quartier général, a fortiori des moyens logistiques et militaires. Elle ne fait donc pas mieux que la force africaine en attente et ses cinq brigades régionales qui ne sont toujours pas sorties de terre, malgré la pile de dossiers et rapports ainsi que des réunions interminables. 

La sécurité au Sahel et dans le bassin du Lac Tchad fait certes partie de la sécurité globale qui appelle une mobilisation déterminée de la communauté internationale. Mais, en attendant, un engagement plus franc et massif du reste monde, on peut au moins avoir plus de solidarité intra-africaine.

L’Afrique a tous les moyens de cette solidarité. Pour peu qu’elle le veuille et s’y engage. Autrement, le continent continuera pour longtemps encore d’être le théâtre d’interventions des puissances extra-africaines. 

« Le seul rempart contre le jihadisme est la consolidation des États et celle des sociétés » (Décryptage)

Gilles Yabi, directeur du think tank ouest africain Wathi, est habitué du Forum International sur la paix et la sécurité en Afrique de Dakar. Il analyse les raisons du phénomène jihadiste en Afrique dans un entretien exclusif avec APA.La violence jihadiste longtemps limitée au Mali s’étend désormais au-delà des frontières de ce pays. Pourquoi ?

Les groupes armés qualifiés de jihadistes ou se revendiquant comme tels n’ont que faire des frontières nationales. Ils s’implantent là où l’occasion se présente. A chaque fois que le contexte politique, économique et socioculturel est fragile, ils en profitent. L’absence ou la faiblesse de l’empreinte d’États effectifs, organisés et bienveillants à l’égard des citoyens les aide beaucoup.

Ils ciblent tout espace où une grande partie des citoyens se lève tous les jours travail, sans espoir d’améliorer leur quotidien, sans offre sérieuse des gouvernements sur le plan éducatif, culturel, social ou politique qui justifierait de rêver d’un futur meilleur et de préserver le présent. Dans ce contexte, n’importe quel homme doté d’un peu d’intelligence, d’argent et d’armement peut très rapidement créer son groupe armé prêts à mener des actions violentes localisées.

Les problèmes du Sahel dépassent donc l’existence de ces groupes?

Ce n’est pas le problème majeur. Le vrai problème est la facilité avec laquelle ces groupes émergent et s’installent dans de nouveaux espaces, retournent des acteurs locaux influents, expulsent les derniers agents de l’Etat comme les enseignants, attisent des conflits entre communautés autour de l’accès aux ressources en fournissant armes et discours de mobilisation.

Certains experts redoutent l’extension de la menace jihadiste à des pays jusqu’ici épargnés, notamment dans le Golfe de Guinée voisin du Sahel. Peut-on prévenir une éventuelle contagion?

Le seul rempart c’est la consolidation des États et celle des sociétés qu’ils sont censés servir. Les Africains en général et les Sahéliens en particulier ont besoin de valeurs partagées, de projets d’avenir pour les jeunes et d’un renforcement régulier des ressources humaines, matérielles et immatérielles de toutes les institutions.

La vérité est qu’on n’en prend pas clairement le chemin dans beaucoup de pays. Au Sahel, comme dans d’autres pays, les tensions politiques s’aggravent et le tissu social se fragilise, ce qui rend difficile la négociation par exemple de pactes nationaux très utiles pour faire face les défis multiformes auxquels la région fait face.

Les journaux burkinabè savourent la victoire de l’armée et des Etalons

Les quotidiens burkinabè, lus par APA ce lundi matin, commentent largement la victoire de l’équipe nationale (Les Etalons), en éliminatoires de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) Cameroun 2021, sans oublier la riposte des Forces de défense et de sécurité (FDS) face aux terroristes. »Une trentaine de terroristes neutralisé», arbore L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés burkinabè, publiant un communiqué de la Direction de la communication et des relations publiques de l’armée.

Le quotidien national Sidwaya, de son côté, publie deux communiqués de l’armée, avec le titre commun: «Région du Nord : 32 terroristes neutralisés».

Le sujet est abordé dans les ‘’Confidences du week-end » de Le Pays, autre quotidien privé, qui précise qu’en plus de «32 terroristes neutralisés», «des femmes otages (ont été) libérées».

Pour sa part, Aujourd’hui au Faso considère que ces 32 terroristes neutralisés et les esclaves sexuelles libérées au Nord et au Centre-Nord du pays, constitue «encore du baume au cœur des Burkinabè».

Dans sa rubriqué intitulé «Les dernières nouvelles du front», L’Observateur Paalga informe que «le vendredi 15 novembre 2019, des dizaines d’hommes armés ont attaqué le dernier village de la province du Bam, Namssiguia (…) tirant indistinctement sur les populations».

Selon le confrère, «Fort heureusement, la promptitude et la réactivité des troupes ont permis de limiter les dégâts et de mettre en déroute les forces du mal venues sur une dizaine de motos».

En sport, Sidwaya revient sur le match Soudan du Sud # Burkina Faso, joué la veille, dans le cadre de la 2e journée des éliminatoires de la CAN Cameroun 2021, mettant en Exergue: «Soudan du Sud–Burkina (1-2) : Les Etalons se relancent à Khartoum».

A ce propos, Le Pays affiche: «Eliminatoires CAN 2021: Les Etalons retrouvent le sourire grâce à Aristide Bancé», signifiant que l’attaquant burkinabè (Aristide Bancé) est l’auteur des deux buts des Etalons.

L’Observateur Paalga, abonde dans le même sens quand il titre : «Soudan du Sud # Burkina Faso : Aristide Bancé notre Roger Milla (Ancienne gloire de l’équipe nationale du Cameroun, Ndlr)».

Aujourd’hui au Faso, ne dit pas autre chose lorsqu’il mentionne : «Auteur de deux buts (Aristide Bancé : 15e et 32e mn), on peut l’appeler l’homme de Khartoum».

Le journal rapporte qu’«opposés au népotiste Soudan du Sud pour le compte de la deuxième journée des éliminatoires de la CAN 2021, les Etalons de Kamou Malo, qui avaient été tenus en échec à domicile, 4 jours plutôt, se sont offert un important bol d’oxygène en enlevant le gain du match sur le score de 2 buts à 1».

Et de faire remarquer que «dans un contexte où une défaite compromettait sérieusement les chances de qualification du Burkina, l’éclaircie est venue du trentenaire inusable buteur des Etalons qui, comme d’habitude, a donné l’exemple en plantant 2 buts».

Le terrorisme continue d’alimenter la presse en ligne burkinabè

Les journaux en ligne du Burkina Faso visités par APA ce samedi continuent de commenter l’actualité nationale marquée par le terrorisme que vit le pays.Dans son « Flash info », Aouaga.com informe que 15 assaillants ont été neutralisés après une embuscade vendredi, dans un village de Titao (Nord), faisant un soldat tué et un autre blessé.

Pour sa part, Burkina24.com reprend une dépêche de l’Agence d’information du Burkina (AIB) sous le titre : « Burkina: Les forces armées repoussent une attaque dans le Centre-Nord».

L’article précise qu’au nombre d’une quarantaine,  ces individus sont arrivés à moto aux environs de 16h dans la localité où ils ont fait face à la riposte des soldats burkinabè.

Pendant ce temps, Lefaso.net citant également l’AIB, mentionne que «cette attaque intervient quelques heures après la prorogation de la mesure d’interdiction de circulation des motocyclettes et des tricycles dans la région du Centre-nord de 18h30 à 6 heures jusqu’au 31 décembre 2019».

Le même journal en ligne publie une interview du chargé de communication du Mouvement « Plus rien ne sera comme avant » (PRSCA), Massourou Guiro, qui, évoquant les attaques terroristes au Burkina Faso déclare que « c’est une contre-insurrection qu’on nous impose ».

Dans sa version en ligne, le quotidien national Sidwaya, publie un article intitulé « Zones sous menace terroriste : les gouverneurs au rapport » qui relate la recherche de stratégies et moyens pour faire face aux menaces terroristes.

Et pour ce faire, les gouverneurs des 13 régions du Burkina Faso se sont réunis, le jeudi 14 novembre 2019 à Ouagadougou, autour du ministre d’Etat, ministre de l’Administration territoriale, de la Décentralisation et de la Cohésion sociale, Siméon Sawadogo.

Politique et faits sociaux en couverture des journaux camerounais

Les faits de société et la veillée d’armes pour les élections législatives et municipales du 9 février prochain, occupent une place de choix dans les journaux camerounais parus vendredi.Délaissant un champ politique bouillonnant en cette veille de double scrutin, Mutations consacre sa principale manchette à la séparation, réussie dans un hôpital français, de sœurs siamoises dont l’incroyable histoire tient le pays en haleine depuis quelques mois. gées d’un an, Bissie et Eyenga ont été séparées le 13 novembre dernier à l’Hôpital femme-mère-enfants des hospices civils à Lyon, renchérit son confrère à capitaux publics Cameroon Tribune.

Il a fallu sept heures et la collaboration d’une vingtaine d’experts, pour la réussite de cette séparation, s’extasie cette publication face à la prouesse médicale, rendue possible grâce à la solidarité de plusieurs structures en France et au Cameroun.

Si les sœurs siamoises peuvent désormais grandir dans la sérénité, Le Jour, lui, est allé recenser ce qu’il considère comme «les quartiers dangereux de la capitale», ces lieux où, à Yaoundé, des populations se sont installées dans des zones non constructibles, vivant en permanence sous la menace d’une catastrophe naturelle.

Pêle-mêle, la publication a dénombré des milieux marécageux, à flanc de montagne ou encore des reliefs à l’affleurement rocheux. Directeur de l’urbanisme à la Communauté urbaine, Marie Solange Mbang dénonce l’occupation anarchique et illégale des sols et des bas-fonds, dans une ville abritant désormais quelque 3,5 millions d’âmes. Et d’annoncer le déguerpissement imminent de 3000 maisons identifiées et à déguerpir à travers la cité.

À plus de 1000 kilomètres de Yaoundé, L’Œil du Sahel dresse le portrait d’un vénérable personnage à qui on donnerait le bon Dieu sans confession : Dalgo Mangalkra. Sauf que cet homme de 80 ans vient d’être pris dans les filets des forces de défense et de sécurité dans sa posture de preneur d’otages en chef contre rançons, à tête d’un gang de malfrats où trône également son propre fils.

Pour The Guardian Post, à cheval entre le social et la politique, le sujet phare de l’heure est l’introduction, par le gouvernement au Parlement, d’un projet de loi criminalisant l’apologie du tribalisme et la promotion de la haine entre communautés, dans un pays qui compte plus de 241 groupes ethniques. «Il était temps !» se réjouit Cameroon Tribune : «Tous les observateurs sont aujourd’hui unanimes pour dire que si l’expansion du tribalisme n’est pas stoppée et combattue vigoureusement, il suffira d’une étincelle pour que tout s’embrase.»

Le climat est également tendu au sein des partis politiques de l’opposition, semble répondre en écho Le Messager à propos de la constitution des dossiers de candidature pour les prochaines élections législatives et municipales : entre chantage, marchandage et arnaque, l’obtention des pièces s’avère un véritable chemin de croix pour les adversaires du Rassemblement démocratique du peuple camerounais.

Avant même les dossiers, temporise Cameroon Tribune, il faut déjà résoudre l’équation des investitures où «l’ombre d’une primaire ne plane pas» dans de nombreuses formations en lice alors que, rappelle le quotidien bilingue, la date limite de dépôt des dossiers est fixée au 25 novembre prochain.

«À la recherche des bons candidats», titre fort à propos L’Action, l’hebdomadaire du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (Rdpc, au pouvoir), qui pour sa part s’en remet à la circulaire attendue du président national, Paul Biya, quant à la procédure choisie pour leur investiture. Il s’agit d’«un choix cornélien» entre les primaires au nom de la démocratie, et les investitures au nom de la discipline du parti, reconnaît perfidement, dans les colonnes de Le Soir, Saint Eloi Bidoung, adjoint au maire de Yaoundé 6 et dignitaire du pouvoir.

Quelle que soit la formule choisie par les uns et les autres, The Post attire l’attention sur la situation chaotique qui continue de prévaloir dans les régions anglophones du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, où la guerre séparatiste continue de faire rage et où, manifestement, aucune élection ne peut être envisagée en l’état actuel de l’insécurité et des violences.