Le coton contribue à plus 10% au PIB agricole du Burkina (Ministre)

«Le coton contribue pour plus de 4% au Produit intérieur brut (PIB) national et à plus 10% au PIB agricole du Burkina Faso», a indiqué lundi le ministre du Commerce, Harouna Kaboré dans son message à l’occasion de la première Journée mondiale du coton (JMC).Selon Harouna Kaboré, au Burkina Faso, le coton reste le premier produit agricole d’exportation et fait vivre directement plus de quatre millions de personnes, contribuant ainsi fortement à la réduction de la pauvreté et à une croissance inclusive.

Le ministre a rappelé que la commémoration de la JMC est une opportunité pour tous les acteurs et partenaires de la filière cotonnière de marquer un arrêt pour une réflexion féconde, une recherche de solutions pertinentes et durables susceptibles d’impulser un véritable essor de la valorisation du coton et de ses coproduits.

«Cette journée, première du genre, est une occasion pour les pays producteurs de coton de célébrer cette filière qui fait vivre des millions de personnes dans le monde et aussi de penser au futur de la filière», a-t-il mentionné dans son message.

M. Kaboré a reconnu et salué la bravoure des acteurs de la filière cotonnière burkinabè, ainsi que les nombreuses initiatives individuelles et collectives pour sa valorisation.

Le ministre saisit l’occasion de la JMC pour rappeler «l’engagement du gouvernement à accompagner les acteurs pour la relance durable de la production cotonnière et leur permettre de vivre décemment des fruits de leurs efforts».

«Cet engagement du Gouvernement pour la relance durable de la production cotonnière, faut-il le souligner, a été matérialisé par des mesures fortes, dès cette campagne cotonnière 2019/2020», a-t-il indiqué.

Il a cité, entre autres «mesures fortes»,  la mise en place d’un Comité de haut niveau pour le suivi de la mise en œuvre des mesures de relance de la production cotonnière, l’organisation d’un atelier national sur la relance durable de la production cotonnière du Burkina Faso, les 11, 12 et 13 mars 2019 à Ouagadougou et l’appui pour rendre accessible les intrants agricoles.

La situation sécuritaire domine la Une des journaux burkinabè

Les quotidiens burkinabè de ce lundi traitent l’actualité nationale marquée par des sujets liés aux faits de société et surtout à la situation sécuritaire, notamment, la lutte contre les attaques terroristes.«Lutte contre le terrorisme: Christophe Dabiré sollicite l’aide de  Bruxelles», affiche le quotidien national Sidwaya qui informe que le chef du gouvernement burkinabè, en visite dans la capitale belge, a été reçu en audience, vendredi 4 octobre dernier, par le Vice-Premier ministre en charge  des Affaires étrangères et européennes, Didier Reyders.

Pendant ce temps, Aujourd’hui au Faso, quotidien privé, plaque à sa Une: «23 orpailleurs massacrés à Madoudji au Burkina: quel danger représentaient ces ‘’galériens » d’Arbinda ?».

Selon le journal, «dans cette localité de Madoudji située à moins de dix kilomètres d’Arbinda, près de Gorgadji, dans la province du Soum, région du Sahel, 23 orpailleurs artisanaux qui chaque jour tentent d’extirper des entrailles de la terre ce qui pourrait transformer leur vie ont plutôt trouvé la mort en face, pas une mort liée directement à cette tâche dangereuse, mais venue du bout de fusils de terroristes».

Selon Aujourd’hui au Faso, «ce sont ces donneurs de mort qui écument le Sahel depuis plusieurs mois qui sont venus tuer encore toutes ces personnes qui avaient chacune leur ambition».

Pour sa part, le quotidien privé Le Pays, évoque, dans sa rubrique ‘’Confidence du week-end », la situation sécuritaire à travers l’article intitulé: «La population redoute une attaque terroriste à Arbinda (région du Sahel)».

Le même journal renseigne que la province du Bam, située dans la région du Centre-nord du Burkina Faso, «se dote d’un instrument populaire contre les terroristes».

A ce sujet, le journal Le Quotidien arbore à sa Une : «Mouvement pour la résistance populaire contre le terrorisme dans le Bam: +Les FDS seules ne pourront pas vaincre les ennemis du Burkina+», citant les initiateurs du mouvement.

L’Observateur Paalga (privé) quant à lui, titre : «Attaques terroristes au Burkina : Le Bam lance sa résistance populaire», avant de faire observer qu’il s’agit d’«un couteau à double tranchant».

Pour sa part, L’Express du Faso, quotidien privé édité à Bobo-Dioulasso (capitale économique du Burkina) consacre sa rubrique ‘’Autant le dire » à la situation sécuritaire, avec cette interrogation : «Terrorisme au Nord, que peut-on encore faire ?».

Sidwaya, le quotidien national, dans son éditorial, aborde le cas des déplacés internes dus au terrorisme et croit savoir qu’il faut de la «résilience».

Burkina: des Journées anti-impérialistes pour aborder «le lien entre impérialisme et terrorisme»

Des Organisations de la société civile (OSC) burkinabè annoncent la tenue de la 4e édition des Journées anti-impérialistes prévues les 11 et 12 octobre 2019 autour du thème : «Impérialisme et terrorisme en Afrique : causes et perspectives pour les peuples en lutte pour leur libération nationale et sociale», a appris APA jeudi auprès des organisateurs.L’initiative est de l’Organisation démocratique de la jeunesse (ODJ) du Burkina Faso, en collaboration avec d’autres OSC ou mouvements dont l’Union générale des étudiants du Burkina (UGEB), la Confédération générale de travail-Burkina (CGT-B) et le Mouvement burkinabè des droits de l’homme et du peuple (MBDHP).

De l’avis des organisateurs qui ont animé une conférence de presse à Ouagadougou, «ces journées visent à améliorer le niveau théorique et la conscience idéologique et politique des peuples africains sur la situation de domination du continent».

Pour eux, il s’agit également de «renforcer la solidarité internationale entre les peuples d’Afrique en lutte pour leur libération nationale et sociale».

A l’occasion, il est prévu un panel public sur le thème et des animations de stands, une marche-meeting, ainsi qu’un concours de créativité artistique sur le thème : «Impérialisme, terrorisme et luttes des peuples en Afrique».

Les journées anti-impérialistes sont une manifestation annuelle dont la première édition avait eu lieu en 2016.

Noellie Tiendrebeogo, nouvelle Dg d’UBA-Burkina

La banquière burkinabè, Noellie Tiendrebeogo a été nommée au poste de Directrice générale (DG) de la filiale de la banque UBA au Burkina Faso, a appris APA mercredi auprès de l’institution bancaire.Selon un communiqué de la banque, l’installation officielle de Mme Tiendrebeogo a été entérinée par  le Conseil d’administration d’UBA-Burkina, tenue les 12 et 13 septembre 2019.

La nouvelle DG remplace à ce poste l’Ivoirien Joël Touré. Elle devient la première femme à diriger  UBA-Burkina.

Capitalisant plus  de 21 ans d’expérience dans le secteur bancaire au Burkina Faso, la désormais Directrice générale a rejoint le Groupe UBA le 1er juillet 2019.

L’expérience bancaire de Noellie Tiendrebeogo a débuté en 1998 à la Société Générale Burkina où elle a occupé les fonctions de Chef de Service Organisation, Méthodes et Procédures (1998 à 2000) et Chef de Service Commercial pendant cinq (05) ans.

Avant de rejoindre UBA, elle a travaillé à Ecobank-Burkina en tant que Directrice des Grandes Entreprises pendant neuf (9) ans dont trois (03) ans comme Administratrice au Conseil d’Administration de ladite banque.

Elle avait auparavant occupé le poste de Responsable des Multinationales et des Entreprises Régionales pendant deux (02) ans ainsi que le poste de Responsable du Segment PME-PMI et des Particuliers qu’elle a occupé pendant trois (03) ans.

Noellie Tiendrebeogo a rejoint Ecobank Burkina en 2005 en tant que Gestionnaire des Comptes PME-PMI.

Elle est titulaire d’un diplôme d’études supérieures en finance, comptabilité et contrôle de gestion ainsi que d’un certificat international en finance d’entreprise obtenu à ICCF- HEC Paris.

Burkina: la Douane «service le plus corrompu» en 2018 (Rapport)

La Douane est considérée comme le service le plus corrompu au Burkina Faso en 2018, selon le rapport 2018 du Réseau national de lutte anti-corruption (REN-LAC) parvenu mercredi à APA.Le rapport 2018 du REN-LAC qui vient d’être rendu public renseigne que la Douane est suivie de la Police municipale, classée en deuxième position des services les plus corrompus au Burkina Faso.

Au troisième rang, se situe la Direction générale des transports terrestres et maritimes (DGTTM). La quatrième place est occupée par la gendarmerie nationale et la 5e par la police nationale. La 6e place revient à l’enseignement secondaire et la justice occupe, quant à elle, la 7e place.

Au cours des deux dernières années, c’est la première fois que la Douane a ravi la vedette à la police municipale jadis première en matière de perception de la corruption.

Selon le REN-LAC, ces différents résultats ont été obtenus par le biais d’un sondage qui s’est déroulé du 8 au 20 novembre 2018 dans les 13 chefs-lieux de région du Burkina Faso et dans la ville de Pouytenga (zone de trafics importants).

En guise de recommandation, le Réseau souhaite que l’on vote une loi en vue de protéger les lanceurs d’alerte et les médias qui révèlent les différents cas de corruption.

A l’endroit des services les plus corrompus indexés dans le présent rapport, le REN-LAC demande d’«instituer urgemment des contrôles réguliers au niveau des activités perçues comme étant celles qui offrent le plus d’opportunités aux pratiques corruptrices et veiller à ce qu’il y ait un traitement diligent des cas avérés de corruption dénoncés afin de rétablir la confiance entre les populations et les administrations concernées».

C’est depuis l’année 2000 que le Réseau national de lutte anti-corruption (REN-LAC) publie annuellement son rapport sur l’Etat de la corruption au Burkina Faso.

La 4e édition des «Sotigui Awards» prévue le 30 novembre à Ouagadougou

La 4e édition de la cérémonie de récompense des acteurs du cinéma dénommée «Sotigui Awards» aura lieu le 30 novembre 2019 à Ouagadougou, a appris APA mardi auprès des organisateurs.Le comité d’organisation qui animait une conférence de presse à Ouagadougou, en prélude à l’évènement, a annoncé que cette année, seize trophées seront décernés aux acteurs africains et de la diaspora afro-américaine et des Antilles.

Il ressort que les acteurs dont la liste des nominés a été dévoilée, ont été sélectionnés selon trois axes, à savoir : la sélection dans les différents festivals, la production cinématographique et audiovisuelle passant au cinéma, la crédibilité de l’acteur.

Selon le président du comité d’organisation des « Sotigui Awards », Kevin Moné, cet événement vise à faire rayonner les acteurs africains et ceux de la diaspora.

«Le but est de contribuer à la reconnaissance et à la valorisation du métier d’acteur, comédiens du cinéma africain et de la diaspora», a-t-il expliqué, ajoutant que «les acteurs sont un maillon essentiel dans le septième art, mais, ils ne sont pas appréciés à leur juste valeur».

Les « Sotigui Awards » ont été initiés en 2016 et récompensent chaque année les meilleurs acteurs-comédiens du cinéma africain et de la diaspora, en vue de rendre hommage à l’artiste comédien burkinabè Sotigui Kouyaté décédé le 17 avril 2010 à Paris (France).

Un symposium sur le renouveau économique s’ouvre mardi à Ouagadougou

La capitale burkinabè Ouagadougou accueille ce 1er octobre 2019 un symposium sur le renouveau économique, a appris APA lundi auprès des organisateurs.L’initiateur de la rencontre, qui réunira plus d’une centaine  d’experts nationaux et spécialistes internationaux du développement, est « Citoyen du Renouveau », une organisation de la société civile (OSC) burkinabè.

Le symposium vise à élaborer un cadre de référence d’une politique économique endogène à l’attention de ceux qui doivent élaborer les politiques publiques.

Il est placé sous le thème: «Élaboration d’une politique économique pour un développement endogène du Burkina Faso: choix et appropriation des objectifs finaux, intermédiaires et opérationnels et des instruments pour une implémentation à même de créer une croissance inclusive et des emplois durables dans un contexte sécuritaire difficile et d’une cohésion sociale mise à dure épreuve».

Les initiateurs du symposium estiment qu’il convient «de repenser le développement et surtout de se questionner sur la cohérence de la politique économique appliquée depuis plusieurs décennies».

Le symposium devrait permettre donc d’élaborer un document de base en tenant compte des réalités du pays.

Société et attaques terroristes font la Une des quotidiens burkinabè

Les quotidiens burkinabè de ce lundi évoquent les récentes attaques terroristes au Centre-nord du Burkina Faso, ainsi que des faits de société, notamment, la marche-meeting des Organisations de la société civile (OSC) à Bobo-Dioulasso.«Grève dans le secteur de la santé : Marche des OSC de Bobo pour inviter les protagonistes à privilégier l’intérêt général», affiche le journal Le Quotidien.

L’Express du Faso, quotidien privé édité à Bobo-Dioulasso, reprend à sa Une les propos du Premier ministre, Christophe Dabiré qui déclare au sujet de la grogne sociale: «Nous n’accepterons pas de mauvaises revendications».

Pour sa part, Aujourd’hui au Faso, autre quotidien privé, consacre sa Une aux attaques terroristes, titrant: «Enième attaque terroriste au Centre-nord : Zimtanga, souffre-douleur des terroristes».

A ce sujet, L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés du Burkina Faso, relate que les forces du Mal ont fait parler d’elles le samedi 28 septembre 2019 à Komsilga et à Deneon, deux villages de la commune rurale de Zimtanga, province du Bam.

«Le bilan, selon une source administrative, fait état de 16 civils assassinés et de dégâts matériels», écrit le journal.

Quant au quotidien national Sidwaya, il revient sur la question sécuritaire évoquée lors de la 74e session ordinaire de l’Organisation des Nations unies (ONU), dans un article intitulé: «Insécurité au Burkina : Autopsie à l’ONU».

Le même journal, dans son éditorial, évoque la rentrée scolaire, soulignant que «demain, 1er octobre 2019, c’est la rentrée des classes pour la plupart des établissements d’enseignements publics et privés».

Selon l’éditorialiste, «comme les années antérieures, cette rentrée scolaire est source d’angoisses pour les parents d’élèves.

«Mais cette année, l’Etat, notamment le ministère de l’Education nationale, de l’Alphabétisation et de la Promotion des langues nationales (MENAPLN), doit être particulièrement préoccupé, car les défis sont nombreux», estime Sidwaya.

Sept autres personnes tuées samedi au centre-nord du Burkina Faso

Sept personnes ont été tuées samedi après-midi à Deneon, province du Bam, après dix autres tuées dans la matinée à Komsilgha, dans la même zone située au Centre-nord du Burkina Faso, à plus de 100 km au Nord de Ouagadougou, a appris APA dimanche de sources sécuritaires et administratives.La tuerie des sept personnes est intervenue samedi vers 17h à Deneon, lorsque des individus armés présentés comme des terroristes, ont fait irruption dans le village. 

Le même jour, dans la matinée vers 7h du matin, une dizaine d’autres personnes ont subi le même sort à Komsilgha, un autre village de la commune de Zimtenga.

Selon des sources proches de l’armée nationale, un important dispositif sécuritaire est déployé dans la zone et sera renforcé dès ce dimanche.

Le Burkina Faso fait face, depuis plus de trois ans, à des attaques terroristes récurrentes, faisant des victimes aussi bien du côté des Forces de défense et de sécurité (FDS) que des civils.

L’une des attaques les plus sanglantes est celle du 19 août dernier à Koutougou (Sahel) où l’armée nationale a perdu 24 soldats, mais est parvenue à «neutraliser» 40 terroristes.

Burkina: neuf personnes tuées à Komsilgha (centre-nord)

Neuf personnes dont cinq membres d’une même famille ont été tuées, samedi matin, par des individus armés à Komsilgha, un village de la région du Centre-nord du Burkina Faso, à plus de 100 km au Nord de Ouagadougou, a appris APA de sources concordantes.Selon les mêmes sources, les assaillants ont exécuté six personnes dans une pépinière dans ce village situé dans la province du Bam, commune rurale de Zimtenga.

Les assaillants qui seraient âgés entre 15 et 25 ans, seraient venus pour certains à binôme avec 16 motos. Ils auraient également incendié deux boutiques.

En début de semaine, six personnes ont été tuées dans trois villages de la même commune rurale (Zimtenga).

A la même période, neuf personnes ont été tuées dans la commune de Bourzanga, toujours dans la province du Bam (Centre-nord).

Le Burkina Faso fait face, depuis plus de trois ans, à des attaques terroristes récurrentes, faisant des victimes aussi bien du côté des Forces de défense et de sécurité (FDS) que des civils.

L’une des attaques les plus sanglantes est celle du 19 août dernier à Koutougou (Sahel) où l’armée nationale a perdu 24 soldats, mais est parvenue à «neutraliser» 40 terroristes.

Economie, politique et société au menu de la presse en ligne burkinabè

Les journaux en ligne du Burkina Faso traitent de l’actualité nationale marquée par des faits de société, sans oublier la politique et l’économie.«Développement endogène: un symposium sur le renouveau économique se tiendra à Ouagadougou ce 1er octobre», affiche Fasozine.com, soulignant que l’initiative est de Citoyen du Renouveau, une organisation de la société civile.

A ce propos, Wakatséra.com, un autre journal en ligne, précise qu’environ 150 experts, spécialistes et acteurs citoyens sont attendus à ce symposium.

Selon le confrère, la rencontre a pour objectifs, entre autres, de faire l’état des mieux de la politique de développement économique du Burkina Faso au cours des décennies passées, d’identifier des instruments macroéconomiques et établir des mesures spécifiques à court, moyen et long termes visant à atteindre les objectifs définis.

Quant à Burkina24.com, il fait remarquer qu’à travers ce symposium,  «Citoyen du renouveau veut repenser la politique économique au Burkina Faso».

Le même site d’information évoque la quatrième édition de la cérémonie de récompense des acteurs du cinéma africain et de la diaspora, dénommée ‘’Sotigui Awards », précisant que l’évènement est prévu du  28 au 30 novembre prochain.

De son côté, Lefaso.net parle de l’évènement sous le titre : «Sotigui Awards 2019: Des acteurs africains et de la diaspora se donnent rendez-vous à Ouagadougou».

Le journal en ligne aborde également dans rubrique société, le lancement  de l’Observatoire national de la santé de la population (ONSP) dont le but, indique-t-il, est de prévenir et de contrôler des maladies au Burkina Faso.

En politique, Lefaso.net titre : «Assemblée nationale: Le président Alassane Bala Sakandé pourrait  »ester en justice » contre les calomniateurs».

A ce propos, NetAfrique.net, publie un communiqué de la direction de la communication de l’Assemblée nationale, avec le titre : «Affaire Bala Sakandé aurait fait retirer son frère de l’armée: La mise au point de l’Assemblé nationale».

Le confrère rappelle qu’il circule depuis hier 26 septembre 2019, des informations accusant le président de l’assemblée nationale, Alassane Bala Sakandé d’avoir fait retirer son frère de l’armée.

«Face à cette rumeur qui a pris de l’empileur sur les réseaux sociaux entraînant des commentaires multiformes, le président de l’Assemblée nationale a tenu à régir à travers un communiqué», écrit NetAfrique.net.

Pour sa part, Fasozine.com informe que le président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré a présenté la situation sécuritaire de son pays, le 26 septembre 2019, devant la Commission de consolidation de la paix de l’Organisation des Nations unies (ONU).

Nécrologie et politique occupent la une des quotidiens burkinabè

Les quotidiens burkinabè de ce vendredi abordent l’actualité politique nationale, sans oublier de commenter le décès, la veille, de l’ancien président français, Jacques Chirac.«France-Afrique : Adieu, Chirac +l’Africain+ !», se lamente Sidwaya, le quotidien national qui relate que l’ancien président français (1995-2007), Jacques Chirac est mort, hier jeudi 26 septembre, à l’âge de 86 ans.

«Depuis l’annonce de cette disparition, médias et hommes politiques français évoquent en mémoire, un +homme politique exceptionnel+», écrit Sidwaya.

Le quotidien privé Le Pays estime qu’«une figure de la Françafrique s’éclipse», tandis que Aujourd’hui au Faso titre : «Décès de Jacques Chirac : De la Corrèze au Zambèze, départ d’un ami du village africain !».

L’éditorialiste de Aujourd’hui au Faso souligne que Jacques Chirac restera pour les Africains, ce locataire de l’Elysée qui eut des allures de monarque africain. «Chirac-l’Africain, ajoute le journal, restera l’ami, le+grand président de par la taille+ mais aussi par l’esprit africain. Vérité en-déçà du Zambèze, erreur au-delà de la Corrèze ?».

L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés aborde le sujet du jour dans son ‘’Regard sur l’actualité » sous le titre: «Chirac, notre ami qui n’aimait pas nos +bruits+ ni nos +odeurs+».

Le journal fait remarquer que le défunt était de plus en plus diminué par l’âge et la maladie, mentionnant qu’il fit néanmoins une dernière apparition publique en novembre 2014 dans le cadre des activités de sa fondation.

Et d’ajouter qu’il (Jacques Chirac) souffrait, selon ses médecins traitants, d’anosognosie, un mal neurologique qui cause une absence de prise de conscience ou une prise de conscience amoindrie par d’autres troubles dont peut souffrir le patient.

En politique nationale, L’Observateur Paalga renseigne que la Nouvelle alliance du Faso (NAFA), à travers un communiqué, a fait état de l’assassinat de Yehiya Maïga, ex-conseiller municipal de la commune de Gorom-Gorom (Région du Sahel) par des individus armés non identifiés.

L’Express du Faso, quotidien privé édité à Bobo-Dioulasso, la capitale économique burkinabè, titre à ce propos : «Le SG de la NAFA Oudalan assassiné».

Le même journal affiche en manchette : «Assemblée nationale : Le député Elisée Kiemdé +déchu+ de son mandat», avant d’ajouter que l’information a été livrée par l’Union pour le progrès et le changement (UPC), hier jeudi, lors d’une conférence de presse.

Dans sa rubrique ‘’Pot-pourri », Le Pays fait savoir que Blaise Compaoré est agacé par les sanctions prononcées contre des militants du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP).

Chirac a toujours manifesté un attachement particulier à la relation France-Afrique (Ambassadeur)

L’ancien président français, Jacques Chirac, décédé jeudi matin, «a toujours manifesté un attachement particulier à la relation entre la France et l’Afrique», a déclaré l’ambassadeur de France au Burkina Faso, Luc Hallade.Selon le diplomate français, cet attachement entre Chirac et l’Afrique «n’était pas un attachement typique, lié aux questions de développement, mais un attachement plus profond que cela».

Luc Hallade qui s’est confié au journal en ligne Lefaso.net, estime que «le président Chirac a été un homme qui, au-delà de sa stature politique, savait avoir son carnet secret en quelque sorte, un homme qui s’intéressait à la culture».

Il a expliqué que «c’est lui (Jacques Chirac) qui a été à l’origine du musée Quai Branly, musée des arts premiers».

«C’est quelqu’un qui savait écouter et être proche des gens, être direct et ne pas se laisser fermer par le protocole», fait remarquer M. Hallade.

Selon l’ambassadeur de France au Burkina Faso, Jacques Chirac a été «quelqu’un qui a voulu parler aux gens, et c’est pourquoi il a eu cette aura, cette réputation et cette affection vis-à-vis des populations africaines».

L’ancien président Jacques Chirac, de son nom complet Jacques René Chirac,  est décédé ce jeudi matin à l’âge de 86 ans.

Il  a été président de la République durant 12 années (1995-2007). Figure emblématique de la droite française, il a successivement été membre de l’UDR (1971-1976), du RPR qu’il a créé (1976-2002) et de l’UMP (2002-2007).

Il a terminé sa carrière politique au Conseil Constitutionnel, un organe où sont admis les anciens chefs de l’État français. Chirac avait cessé d’y siéger depuis le 9 décembre 2010.

La dernière visite de Jacques Chirac au Burkina Faso remonte à octobre 2009, lors du septième forum du développement durable, tenu à Ouagadougou.

Avant cela, il a été au Burkina Faso, les 5 et 6 décembre 1996 à l’occasion du XIX sommet franco-africain qui s’est tenu dans la capitale burkinabè.

Lutte contre le terrorisme et session parlementaire au menu des quotidiens burkinabè

Les quotidiens burkinabè de ce jeudi traitent de l’ouverture de la deuxième session ordinaire de l’Assemblée nationale, sans oublier la lutte contre le terrorisme évoquée à la 74e session ordinaire de l’Organisation des nations unies (ONU) qui se tient actuellement à New York, aux Etats-Unis d’Amérique (USA).Le quotidien national Sidwaya affiche : «Lutte contre le terrorisme : Le président du Faso plaide pour un mandat offensif de la MINUSMA (Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation au Mali)».

Selon le journal, le président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré, président en exercice du G5 Sahel, s’est adressé à la communauté internationale, à la tribune de l’Assemblée générale des Nations unies, le mardi 24 septembre 2019, à New York.

De son côté, L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés burkinabè, indique que «Roch fait une piqure de rappel à l’ONU».

Pendant ce temps, Aujourd’hui au Faso fait observer que lors de la réunion spéciale sur le G5-Sahel à New York, il est ressorti que la Libye et Kidal constituent «les nœuds  gordiens à trancher».

Le journal rappelle que la  rencontre spéciale et extraordinaire, tenue à New York, en marge de l’Assemblée générale de l’ONU, a permis de parler du «grand malade du Sahel central aux dunes et sillons ensanglantés et en proie aux appétits et convoitises les plus inavoués».

Aujourd’hui au Faso consacre sa Une à la 8e édition du Festival international de la liberté d’expression et de la presse (FILEP) qui se tient du 25 au 28 septembre 2019 à Ouagadougou.

Le confrère rapporte que lors de la cérémonie d’ouverture, hier mercredi, le président de l’Assemblée nationale Alassane Bala Sakandé a invité les journalistes à «plus d’afro-optimisme».

Le journal Le Pays évoque cette actualité en titrant: «8e édition du FILEP : L’unité africaine au cœur des débats», là où L’Observateur Paalga met en exergue : «FILEP 2019 : Parachever l’œuvre des pères fondateurs».

Abordant l’ouverture, la veille, de la deuxième session ordinaire de l’Assemblée nationale, L’Observateur Paalga mentionne : «Loi de finance, gestion 2020 : Bala présage une part belle à la sécurité», tandis que Le Pays titre : «Vers un budget national pro-sécurité».

Le quotidien cité en second lieu relate qu’au cours des 90 jours que va durer la 2e session du parlement burkinabè, la représentation nationale examinera, entre autres, les projets de loi de finances pour l’exécution du budget de l’Etat, gestion 2020, le projet de loi de finances rectificatives, le projet de loi de règlement, exercice 2018.

Un militaire burkinabé et deux assaillants tués dans une embuscade

Deux assaillants ont été tués suite à une embuscade tendue par des individus armés à Loada, une localité de la région du Centre-nord (plus de 100 km au nord de Ouagadougou), a appris APA mercredi auprès de l’armée nationale qui déplore la perte d’un de ses soldats.Selon le service de communication de l’armée, une patrouille militaire a été la cible d’une embuscade mardi soir dans les environs de Loada à 13 km de Dablo, dans la province du Sanmatenga.

La même source précise que le bilan provisoire de la riposte fait état aussi de motos des assaillants détruites.

Le Burkina Faso fait face, depuis plus de trois ans, à des attaques terroristes récurrentes, faisant des victimes aussi bien du côté des Forces de défense et de sécurité (FDS) que des civils.

L’une des attaques les plus sanglantes est celle du 19 août dernier à Koutougou (Sahel) où l’armée nationale a perdu 24 soldats, mais est parvenue à «neutraliser» 40 terroristes.

La politique domine la une des quotidiens burkinabè

Les quotidiens burkinabè de ce mercredi commentent l’actualité nationale et internationale marquée par des sujets essentiellement politiques.L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés burkinabè, donne la parole à Boureima Badini qu’il présente comme «proche de Blaise Compaoré (ancien président du Faso)» et  «un homme qui a eu à occuper d’importantes fonctions dans notre pays».

M. Badini, démissionnaire du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP, ex-parti au pouvoir) depuis lundi dernier, au lendemain de sa suspension des instances de la formation politique, déclare à la Une de L’Observateur Paalga que «Blaise doit pouvoir rentrer tranquilos (tranquillement) à Ziniaré (ville natale de Blaise Compaoré, Ndlr)».

De son côté, Le Pays, autre quotidien privé, relate que le CDP a organisé, hier mardi à Ouagadougou, une conférence de presse pour évoquer le congrès extraordinaire tenu dimanche dernier et la crise qui mine ledit parti, suite à l’exclusion et à la suspension de certains militants.

Le journal met en exergue les propos de Achille Tapsoba, premier vice-président du CDP qui pose la question de savoir: «Qu’est-ce que ceux qui sont partis représentaient par rapport à Salif (Diallo), Roch (Kaboré) et Simon (Compaoré) ?».

L’Observateur Paalga revient à la charge, en reprenant l’affirmation de Achille Tapsoba qui estime qu’«en démissionnant, Kadré (Désiré Ouédraogo) nous a facilité la tâche».  

Pour sa part, le quotidien national Sidwaya aborde le «Sommet action climat», tenu le lundi 23 septembre 2019, au siège des Nations unies à New York, aux Etats unis d’Amérique (USA).

Le journal rapporte que lors de cette rencontre organisée en marge de la 74e Assemblée générale de l’Organisation des Nations unies (ONU), le président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré et ses pairs africains ont relevé l’inaccessibilité des fonds verts, notamment, le Fond vert climat.

Dans son commentaire ‘’Dialogue intérieur », Le Pays fait remarquer que «l’Organisation (ONU) doit faire sa mue».

Pendant ce temps, Aujourd’hui au Faso, autre journal privé, mentionne, en guise de titre : «74e  AG de l’ONU et G5-Sahel : C’est le chapitre 7 qui manque le plus».

Le commentateur relève que «si le dérèglement climatique a taraudé et occupé les esprits de l’aéropage de princes de ce monde réunis dans la maison de  verre new-yorkaise, les Africains, notamment ceux du Sahel avaient eux un problème domestique crucial et vital qui les turlupine quotidiennement : la lutte contre le terrorisme».  

Burkina: 18 milliards FCFA pour le 5e recensement général de la population

Le gouvernement du Burkina Faso va mobiliser 18 milliards de francs CFA pour organiser à partir du 16 novembre 2019 le 5ème Recensement général de la population et de l’habitation (RGPH), a annoncé mardi le ministre de l’Economie et des Finances.Lassané Kaboré, qui s’exprimait à l’occasion du lancement officiel du RGPH, a précisé que l’opération va se dérouler du 16 novembre au 15 décembre 2019.

«Nous avons estimé que malgré le contexte sécuritaire, il est important d’avoir ce recensement», a déclaré le ministre, avant d’ajouter que l’approche novatrice consistera à utiliser les agents issus des communes.

Il ressort que les 18 milliards de FCFA destinés à l’opération sont mobilisés par l’Etat burkinabè et ses partenaires techniques et financiers.

Le recensement général de la population selon l’Etat, va mobiliser 20 916 agents recenseurs dont la formation débute le 30 septembre prochain.

D’après le Directeur général de l’Institut national des statistiques et de la démographie (INSD), Boureima Ouédraogo, les technologies de l’information et de la communication notamment les smartphones et les tablettes seront utilisées pour la collecte des données.

Les résultats préliminaires devraient être disponibles dès février 2020, suivi de la publication et de la diffusion résultats définitifs courant août-novembre 2020.

Le 5e  RGPH  au Burkina Faso vise, entre autres, l’actualisation des informations réalisées en 2006, le renouvèlement de la base de sondage, ainsi que la production d’indicateurs démographiques, économiques et sociaux fiables.

Le recensement de 2006 (4e) avait estimé la population du  Burkina Faso à  14 millions d’habitants, alors que celui de 1996 (3e) avait recensé 10 millions 300 mille habitants.

En 1985, l’on avait dénombré 7,9 millions habitants pendant le  deuxième recensement.

Le premier RGPH qui avait eu lieu en 1975  au moment où les Voltaïques (devenus Burkinabè en 1984) étaient au nombre de 5,6 habitants.

Développement et politique et au menu des quotidiens burkinabè

Les journaux burkinabè abordent, ce mardi, des sujets variés avec toutefois une dominante de ceux liés à la politique et au développement.«Commission climat pour la région du Sahel : Mobiliser les partenaires autour du plan d’investissement», affiche le quotidien national Sidwaya qui évoque ainsi, la réunion consultative de la commission climat pour la région du Sahel, tenue dimanche dernier à New York aux Etats unis d’Amérique (USA).

Selon le journal, le président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré a coprésidé, avec son homologue du Niger, Mahamoudou Issoufou, la rencontre.

Pour sa part, L’Observateur Paalga, le plus ancien des quotidiens privés burkinabè, traite du Fonds d’entretien routier au Burkina Faso, signalant que «les voyants sont au vert».

Quant au journal privé Le Pays, il revient sur le Forum national des jeunes (FNJ), tenu la semaine dernière à Bobo-Dioulasso, la capitale économique, en se posant cette question : «Quel impact sur les préoccupations réelles des jeunes ?».  

Dans sa rubrique ‘’Révélations », le même quotidien informe que Kadré Désiré Ouédraogo et Boureima Badini, deux militants du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP, ex-parti au pouvoir) ont démissionné de cette formation politique.

A ce propos, Sidwaya précise que «suspendu, Kadré Désiré Ouédraogo démissionne».

De son côté, L’Observateur Paalga s’interroge : «Jeu de massacre ou opération de salubrité politique ?», avant de rappeler que la crise ouverte au Sein du CDP est entrée dans une nouvelle phase à l’issue du congrès extraordinaire tenu le dimanche 22 septembre à Ouagadougou.

«En effet, statuant sur les problèmes de discipline et de cohésion, l’instance suprême du parti a procédé à l’exclusion de dix-sept cadres et militants du parti…», relate Le confrère.

Dans sa rubrique ‘’Mardi politique », Le Pays donne la parole à Me Stanislas Sankara, vice-président de l’Assemblée nationale et président de l’Union pour la renaissance des partis sankaristes (UNIR/PS, majorité présidentielle).

 Celui-ci déclare, à propos de la crise au sein de l’ex-parti au pouvoir, que «je souhaite que ces querelles intestines au sein du CDP puissent définitivement l’imploser».

C’est à juste titre que Le Pays croit savoir que «l’ex-parti au pouvoir se tire une balle dans le pied».

Burkina: sept morts dans un accident de la circulation

Un accident de circulation survenu dimanche soir à l’ouest du Burkina Faso, sur la Route nationale n°1 reliant Ouagadougou à Bobo-Dioulasso a fait sept morts et six blessés, a appris APA lundi de sources concordantes.Selon des témoins, l’accident s’est produit dimanche aux environs de 19 heures 30 mn à Makognadougou, un village situé à une cinquantaine de kilomètres de Bobo-Dioulasso, entre un camion-remorque d’immatriculation malienne et un mini car de marque Dina.

Les blessés, précise-t-on, ont été évacués et pris en charge au Centre médical avec antenne chirurgicale (CMA) de Houndé.

La crise au CDP fait les choux gras de la presse burkinabè

Les quotidiens burkinabè de ce lundi commentent largement la situation de crise au Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP, ex-parti au pouvoir), non sans s’intéresser au forum de jeunes, tenu récemment à Bobo-Dioulasso.L’Express du Faso, quotidien privé édité à Bobo-Dioulasso (Capitale économique du Burkina), rapporte qu’à l’issue du congrès extraordinaire du CDP, tenu la veille à Ouagadougou, certains membres du Bureau politique national ont été exclus des instances du parti.

Le journal cite à sa Une, des noms comme Léonce Koné, Mahamadi Koanda, Fati Ziba, Salia Sanou et Mathieu Sanou, définitivement exclus du CDP, soulignant que d’autres militants tels que Boureima Badini, Juliette Bonkoungou et Roland Diallo, sont suspendus pour 12 mois.

«CDP : Le congrès nettoie les écuries d’Eddie», arbore, pour sa part, L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés burkinabè qui présente l’image du président du CDP, Eddie Kombgoïgo.

Le confrère rapporte que «finalement tenu hier dimanche 22 septembre 2019 après une décision favorable de la justice, le congrès extraordinaire du CDP a prononcé des exclusions et des suspensions à l’encontre de nombreux militants, dont plusieurs cadres».

L’Observateur Paalga publie les listes complètes des exclus et des suspendus du CDP, avant de parler de «la victoire judiciaire de Komboïgo».

Quant au quotidien Le Pays, il met en exergue : «Congrès extraordinaire du CDP : Léonce Koné, Mahamadi Koanda, Salia Sanou, Rasmané Daniel Sawadogo…exclus», avant de publier la «réaction de quelques exclus».

Le même journal revient sur la 19e édition du forum national des jeunes, tenu du 18 au 21 septembre à Bobo-Dioulasso, titrant : «Les jeunes ont posé leurs préoccupations au président».

A ce sujet, L’Observateur Paalga fait remarquer que lors du face-à-face entre les jeunes et le président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré, celui-ci a fait des propositions.

Le quotidien national Sidwaya, de son côté, indique que «la jeunesse burkinabè (était) en conclave à Bobo-Dioulasso».

L’éditorialiste du journal, évoquant cette rencontre, fait observer la nécessité de «changer de vision», précisant qu’«à chaque forum ses enjeux et sa cible».

«Celui (le forum) qui s’est tenu à Bobo-Dioulasso, la capitale économique du Burkina Faso, du 18 au 21 septembre interpelle clairement la jeunesse sur son +son rôle et sa responsabilité dans l’édification d’une nation unie, prospère et émergeante dans un contexte de lutte contre l’insécurité+», rappelle l’éditorialiste de Sidwaya.

Burkina: plus de 2 100 écoles affectées par le terrorisme (ministre)

Faisant l’état de la situation des établissements affectés par l’insécurité à l’orée de la rentrée scolaire 2019-2020 au Burkina Faso, le ministre de l’Education nationale, Pr Stanislas Ouaro a indiqué que 2 152 écoles ont été fermées du fait du terrorisme dans le pays.Selon le ministre, les chiffres datant du 21 juin 2019, montrent également que ces écoles fermées touchent 296 757 élèves répartis dans les régions de l’Est, du Centre-Est, du Centre-Nord, du Nord, de la Boucle du Mouhoun et du Sahel. 

Stanislas Ouaro regrette aussi que « 192 établissements post-primaires et secondaires accueillant 42 720 élèves soient également fermés », ajoutant que 879 enseignants du primaire sont touchés et devraient être redéployés dans d’autres zones du pays.

Néanmoins, Pr Ouaro assure que les préparatifs de la rentrée scolaire 2019-2020 se déroulent globalement dans de bonnes conditions, précisant que la rentrée administrative est effective depuis le 16 septembre dernier. 

«En attendant la rentrée pédagogique prévue le 1er octobre prochain, la plupart des enseignants du primaire ont commencé leur conférence pédagogique. Tout est mis en œuvre pour assurer la sécurité dans les zones d’insécurité», a-t-il fait remarquer.

Le Burkina Faso fait face, depuis plus de trois ans, à des attaques terroristes récurrentes, faisant des victimes aussi bien du côté des Forces de défense et de sécurité (FDS) que des civils.

L’une des attaques les plus sanglantes est celle du 19 août dernier à Koutougou (Sahel) où l’armée nationale a perdu 24 soldats, mais est parvenue à «neutraliser» 40 terroristes.

Forum des jeunes et lutte contre le terrorisme traités par les journaux en ligne burkinabè

Les journaux en ligne burkinabè visités par APA ce samedi matin, traitent de l’actualité nationale marquée par le terrorisme et le forum des jeunes qui referme ses portes, aujourd’hui, à Bobo-Dioulasso.«Forum national des jeunes : le président du Faso échange avec les jeunes sur leurs préoccupations», affiche NetAfrique.Net qui reprend une dépêche de la Direction de communication de la présidence du Faso.

L’article relate que les principales préoccupations exposées par les jeunes des treize régions du Burkina Faso se rapportent, entre autres, à leur employabilité, au financement des projets, à l’augmentation de l’offre de formation professionnelle à travers la création d’écoles, de centres de formation et l’ouverture de filières professionnalisantes.

Il évoque également la mise en place d’un plan de réinsertion sociale des jeunes déplacés pour cause d’insécurité.

De son côté, Lefaso.net titre : «Forum national des jeunes : La contribution de la jeunesse burkinabè dans la lutte contre le terrorisme au cœur des échanges».

Ce site d’information rappelle que l’édition 2019 du forum national des jeunes se tient à Bobo-Dioulasso du 18 au 21 septembre, sous le thème  «Rôle et responsabilité de la jeunesse dans l’édification d’une nation unie, prospère et émergente dans un contexte de lutte contre l’insécurité».

Parlant de terrorisme, Lefaso.net renseigne que le président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré a réaffirmé «l’engagement de l’Etat à tout mettre en œuvre pour vaincre le terrorisme, en évoquant l’attaque qui a eu lieu le 19 septembre à Toéni dans la province du Sourou, et qui a fait 5 morts parmi les forces de défense et de sécurité».

A ce propos, Fasozine.com et Wakatséra.com titrent en chœur: «Attaque terroriste de Toéni : le président du Faso réitère la nécessité de l’implication de tous».

Quant à Burkina24.com, il reprend un extrait de la déclaration du président Kaboré sur sa page Tweeter lorsque celui-ci, évoquant l’attaque de Toéni mentionne : “Je suis profondément meurtri…”.

Burkina: le président Kaboré exprime sa compassion après la mort de cinq soldats

Le président du Faso Roch Marc Christian Kaboré a exprimé, vendredi, sa compassion aux familles des cinq militaires tués hier soir dans une embuscade tendue par des terroristes à Toéni (nord-ouest).Selon le service de communication de la présidence du Faso, le président Kaboré a également «souhaité un prompt rétablissement aux blessés».

Le chef d’Etat évoquait l’attaque terroriste qui a coûté la vie à cinq militaires burkinabè et blessé deux autres, à Toéni, dans la province du Sourou (nord-ouest), à plus de 200 km de Ouagadougou.

Le Burkina Faso fait face, depuis plus de trois ans, à des attaques terroristes récurrentes, faisant des victimes aussi bien du côté des Forces de défense et de sécurité (FDS) que des civils.

L’une des attaques les plus sanglantes est celle enregistrée le 19 août dernier à Koutougou (Sahel), où l’armée nationale a perdu 24 soldats, mais est parvenue à «neutraliser» 40 terroristes.

Cinq soldats burkinabè tués dans une embuscade à Toéni (nord-ouest)

Cinq soldats burkinabè ont été tués la nuit de jeudi à vendredi dans une embuscade dans la zone de Toéni, dans la province du Sourou (région de la Boucle du Mouhoun) à plus de 200 km de la capitale, Ouagadougou, a APA vendredi de source locale.Selon cette source, «l’embuscade menée hier (jeudi) nuit par des individus armés non encore identifiés, a fait également deux blessés parmi les soldats d’une patrouille militaire».

Une autre source proche de l’armée nationale précise que quatre des cinq soldats tués sont issus du 25e  Régiment parachutiste commando (RPC) basé à Bobo Dioulasso. Il s’agit d’un Caporal, d’un soldat de 1re classe et deux soldats de 2e  classe.

Le 5e  soldat tombé serait un adjudant-chef issu du 23e  Régiment d’infanterie commando (RIC) de Dédougou (capitale de la région de la Boucle du Mouhoun. 

Le Burkina Faso fait face, depuis plus de trois ans, à des attaques terroristes récurrentes, faisant des victimes aussi bien du côté des Forces de défense et de sécurité (FDS) que des civils.

L’une des attaques les plus sanglantes est celle enregistrée le 19 août dernier à Koutougou (Sahel) où l’armée nationale a perdu 24 soldats, mais est parvenue à «neutraliser» 40 terroristes.

Les avocats mauritaniens s’élèvent contre une nouvelle loi adoptée par le gouvernement

Le Conseil de l’Ordre national des avocats en Mauritanie, a fait savoir dans un communiqué transmis à APA vendredi, s’être élevé contre une nouvelle loi adoptée par le gouvernement et qui soustrait à ses membres la prérogative d’une partie des actions légales devant être notariées.La nouvelle loi modifie une autre qui accordait aux avocats la prérogative de rédiger certains contrats à l’instar de ce qui est en vigueur dans beaucoup de régimes similaires comme au Maroc ou au Sénégal, a expliqué le Conseil.

Il souligne que les modifications approuvées par le gouvernement l’ont été sans concertation aucune avec le barreau, faisant que les actions soustraites aux compétences des avocats rentrent désormais dans le ressort des notaires.  

Commentant la nouvelle mesure, le ministre de la Justice mauritanien, Haimoud Ould Ramdan, a expliqué pour sa part qu’elle fixait la liste des actions légales qui doivent être notariées, précisant en outre que les contrats relatifs aux fonds du commerce restent de la compétence des avocats

Par ailleurs, Ould Ramdan a indiqué, dans un point de presse la nuit dernière à Nouakchott, que les modifications en question apportent une simplification des procédures et une plus grande clarté dans les attributions des avocats et des notaires en matière d’élaboration des contrats liés aux fonds de commerce.

Education et politique meublent la une des journaux burkinabè

Les quotidiens burkinabè de ce vendredi abordent des sujets liés à la politique, notamment la crise au sein du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP, ex-parti au pouvoir), sans oublier l’éducation.«La situation ne permet pas à certaines écoles de rouvrir», arbore le quotidien national Sidwaya qui cite ainsi, le ministre de l’éducation nationale, de l’Alphabétisation et de la Promotion des langues nationales, Pr Stanislas Ouaro. 

Le journal rapporte que le ministre Ouaro, était face aux journalistes, le jeudi 19 septembre 2019 à Ouagadougou.

«La rentrée scolaire 2019-2020, le bilan des examens spéciaux, le point des affectations spéciales pour nécessité de service, étaient entre autres points-clés de cette conférence de presse du gouvernement», écrit Sidwaya.

De  son côté, le journal privé Le Pays titre : «Rentrée scolaire 2019-2020 : Près de 12 000 agents affectés par nécessité de service».

Quant au journal Le Quotidien, il reprend à sa Une, les propos du ministre de l’Education nationale déclarant que «42 720 élèves des régions de l’Est, du Centre-est, du centre-nord, du Nord, de la Boucle du Mouhoun et du Sahel (sont) affectés par la fermeture de leurs écoles».

Le même quotidien privé évoque  le congrès extraordinaire du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP, ex-parti au pouvoir), avec cette interrogation à sa Une : «Eddie Komboïgo (président du CDP) et le bureau exécutif national, victimes de leurs succès ?».

Pour sa part, Le Pays reprend à sa Une les propos d’un groupe des membres du bureau politique de l’ex-parti au pouvoir qui dit : «Nous ne reconnaissons plus les responsables actuels du CDP comme dirigeants de parti».

Dans sa rubrique ‘’Autant le dire », L’Express du Faso, quotidien privé édité à Bobo-Dioulasso (2e capitale du Burkina) met en exergue : «Les frondeurs du CDP reviennent à la charge».

Pendant ce temps, L’Observateur Paalga, doyen des quotidiens privés burkinabè, dans sa ‘’Lettre pour Laye » aborde la crise au CDP à travers l’article intitulé : «Le congrès du CDP sous la toge du juge».  

Présidentielle tunisienne et faits de société en vedette dans les quotidiens burkinabè

Les quotidiens burkinabè de ce jeudi font la part belle aux faits de société, sans oublier la politique, notamment la présidentielle en Tunisie.«Tunisie: la révolution par les urnes», titre le quotidien national Sidwaya qui fait remarquer dans son ‘’L’autre regard » que «l’universitaire à la retraite Kaïs Saïed est sorti vainqueur du premier tour de la présidentielle tunisienne du 15 septembre 2019».

L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés burkinabè, sous le titre : «Second tour de la présidentielle tunisienne : L’ovni et le bagnard», rappelle que «le second tour de la présidentielle en Tunisie, opposera, à une date qui n’est pas encore précisée, Kaïs Kaïed et Nabil Karoui».

Il souligne que les deux finalistes qui faisaient partie d’un «peloton touffu de candidats», ont récolté respectivement, 18,40% et 15,58% de voix, à l’issue des résultats du 1er tour officialisés, hier mercredi.

Dans sa rubrique ‘’Sur la braise », le quotidien privé Le Pays fait observer que deux anti système sont au second tour de la présidentielle en Tunisie.

Selon le journal, il s’agit d’une évolution «vers le parachèvement du Jasmin dans les urnes».

Le commentateur mentionne que «ces résultats constituent une victoire pour le peuple tunisien», avant de conclure que «c’est à lui (le peuple tunisien) d’œuvrer pour le parachèvement de sa révolution».

Le même journal évoque le lancement, la veille, des concours directs de la fonction publique session 2019, renseignant que les chiffres donnent «cette année, 1 247 751 candidats, à l’assaut de 5 892 postes à pourvoir».

De son côté, Sidwaya informe que pour ces concours directs, ce sont 28 220 candidats de la région du Centre-sud qui se disputent les postes à pourvoir.

Quant à Aujourd’hui au Faso, il consacre sa Une au forum des jeunes qui se déroule à Bobo-Dioulasso, mettant en exergue : «C’est parti depuis la ville de Sya (autre nom de la capitale économique, Bobo-Dioulasso) !».

A la Une de L’Observateur Paalga, l’on aborde un autre fait de société, sous le titre : «Village de Satiri (à une trentaine de km de Bobo-Dioulasso): Querelle autour d’un bonnet».

Burkina: les télévisions privées payeront 75 millions de FCFA/an pour la TNT

Les télévisions privées du Burkina Faso vont payer la somme de 75 millions de francs CFA pour diffuser leurs programmes sur le territoire national, à travers la Télévision numérique terrestre (TNT), a-t-on appris jeudi auprès de la Primature.Selon un communiqué du service de communication de la Primature, le comité de pilotage de la TNT s’est réuni mardi à Ouagadougou, sous la présidence du Premier ministre, Christophe Joseph Marie Dabiré.

«A l’issue de la rencontre, il a été décidé que les Éditeurs de presse privée doivent s’acquitter à partir du 1er janvier 2020, de la somme de 75 millions de FCFA, si elles veulent que leurs contenus soient diffusés sur  toute l’étendue du territoire national burkinabè», renseigne le document.

Le même texte rappelle que depuis deux ans, des discussions se mènent au sein du comité de pilotage de la TNT, par rapport au coût de la redevance que doivent payer les télévisions privées, pour figurer dans le bouquet TNT du Burkina Faso.

Le consensus  trouvé sur les redevances, stipule que la couverture nationale est répartie en trois zones, à savoir les zones A (Ouagadougou), B (Bobo-Dioulasso) et C pour les 11 autres chefs-lieux de région.

Il en ressort que les autres redevances seront fixées ultérieurement par un comité restreint, sous la supervision du chef du gouvernement et que les télévisions confessionnelles vont connaitre une baisse de 25% des redevances à payer.

Le Burkina Faso a basculé dans la TNT depuis décembre 2017, mais continue d’utiliser le signal analogique jusqu’au 31 octobre 2019, date prévue pour l’extinction définitive.

Selon les  chiffres de la Société burkinabè de télédiffusion (SBT), le pays a aujourd’hui une couverture du territoire national qui frôle 98%.

Politique et sécurité en vedette dans les quotidiens burkinabè

Les quotidiens burkinabè de ce mercredi traitent de l’actualité nationale marquée par des questions liées à la sécurité et à la politique.«Lutte contre le terrorisme : L’envoyé spécial de la France pour le Sahel à Kosyam», arbore le quotidien national Sidwaya qui informe que le président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré, a reçu, hier mardi au palais présidentiel de Kosyam, l’envoyé spécial de la France pour le Sahel, Christophe Bigo.

Pour sa part, Aujourd’hui au Faso (privé) parle de la coopération militaire, informant que le général Towsend du Commandement des États-Unis pour l’Afrique (AFRICOM) était, la veille,  chez le président Roch Kaboré.

Pendant ce temps, L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés burkinabè, donne la parole à l’évêque de Kaya, Mgr Théophile Naré qui évoque la situation sécuritaire dans la région du Centre-nord.

Selon le religieux, «l’Etat devrait se manifester davantage dans cette région (Centre-nord)».

Le même journal relate que des partis affiliés au Chef de file de l’opposition politique (CFOP) ont animé, hier mardi à Ouagadougou, son traditionnel point de presse hebdomadaire, au cours duquel, ils ont abordé, entre autres sujets, la dégradation continue de la situation sécuritaire, la crise de la santé et la répression (lundi dernier) de la marche de l’Unité d’action populaire (UAP).

Concernant le dernier point, à savoir la répression de la marche de l’UAP, L’Observateur Paalga fait observer que «pour le CFOP, il n’y avait pas de quoi fouetter…».

A ce sujet, le journal Le quotidien reprend, à sa Une, les propos du représentant du CFOP qui déclare : «le peuple a l’impression que le régime actuel a trahi l’esprit de l’insurrection».

Quant à Sidwaya, il mentionne qu’à propos de la marche du 16 septembre, «+les marcheurs se sont exprimés de manière pacifique+, selon le CFOP»

De son côté, Le Pays (privé) précise que les échanges avec la presse ont été conduits par les représentants du CFOP que sont le président du Rassemblement des écologistes du Burkina Faso (RDEBF), Adama Séré et le président du Front patriotique pour le renouveau (FPR), Aristide Ouédraogo.  

La marche avortée des syndicats fait la une des quotidiens burkinabè

Les quotidiens burkinabè de ce mardi commentent largement, la marche des syndicats, empêchée, la veille à Ouagadougou par la police.Aujourd’hui au Faso (privé) mentionne à sa Une : «Journée de protestation de l’UAS (Unité d’action syndicale) et des OSC (Organisations des de la société civile) : Pluie de lacry sur les manifestants».

«Marche-meeting du 16 septembre : les manifestants gazés à Ouagadougou», affiche, de son côté, le quotidien privé Le Pays qui informe également que «les marcheurs (ont été) contraints de changer d’itinéraire à Bobo».

Le même journal rapporte que lors de la marche-meeting à Koudougou (capitale de la région du Centre-ouest), «l’impérialisme français (a été) dénoncé».

A ce sujet, L’Observateur Paalga, le plus ancien des quotidiens privés burkinabè, renseigne qu’à Koudougou, la lettre de protestation n’a pas trouvé de destinataire, soulignant qu’à Ouagadougou, la marche a été «dispersée au lacry».

C’est à juste titre que L’Express du Faso, quotidien privé édité à Bobo-Dioulasso (2e capitale du Burkina Faso), fait remarquer dans sa rubrique ‘’Autant le dire » que «C’est à Ouaga que le gouvernement a bandé les muscles».

Le quotidien national Sidwaya, pour sa part, met en exergue : «Marche non autorisée du 16 septembre : la police disperse les manifestants à Ouagadougou».

Dans son commentaire ‘’Trait de plume », le journal parle de «la responsabilité syndicale», faisant observer qu’«alors que l’opinion publique nationale dans son intégralité convient que l’heure est grave au pays des Hommes intègres, l’atmosphère, ces derniers jours, a été polluée par les guerres que se sont livrées les centrales syndicales sur fond de marche-meeting, décrétée par une aile».

Pour l’éditorialiste de Sidwaya, le Burkina Faso est à un tournant historique majeur.

Par conséquent, poursuit-il, «le pays que nos ancêtres nous ont légué au prix du sang et de la sueur surtout dans la période difficile des années 1932-1947, mérite mieux que les foires d’empoigne et les querelles de chiffonniers auxquelles nous assistons actuellement».