Angela Merkel échange avec des étudiants burkinabè

Au drnier jour de sa visite de 48 heures au Burkina Faso, la Chancelière allemande, Angela Merkel a eu, jeudi, des échanges avec des étudiants de l’Université publique Joseph Ki-Zerbo à Ouagadougou.Pendant trois quarts d’heure, Angela Merkel a abordé avec les étudiants de la plus grande université du Burkina Faso, plusieurs questions liées à la coopération germano-burkinabè et celles liant l’Allemagne à l’Afrique.

La Chancelière allemande qui a dirigé elle-même les débats, a invité son assistance à poser toutes sortes de questions qu’elle souhaiterait.

Les préoccupations des étudiants burkinabè ont porté sur, entre autres, la lutte contre le terrorisme au Burkina Faso, la condition de la femme, les expériences de l’Allemagne face aux différentes crises qu’elle a connues, sa politique de développement.

«L’Allemagne assiste le Burkina Faso dans bien des domaines, dont celui de la sécurité», a indiqué Angela Merkel, revenant sur les efforts de son pays en matière de lutte contre le terrorisme dans l’espace sahélo-saharien, notamment par la présence de ses militaires au Mali.

Dans le cadre de cette lutte contre le terrorisme, la Chancelière a préconisé la nécessité de former les militaires, de fédérer  les actions entre les pays concernés, mais aussi de créer une cohésion interne.

En termes d’éducation et de formation, Angela Merkel a réaffirmé la volonté de son pays à soutenir le Burkina dans ce secteur également pour accompagner le processus de développement.

La rencontre avec les étudiants a constitué la dernière articulation de du séjour d’Angela Merkel dans la capitale burkinabè. Elle est arrivée à Ouagadougou dans l’après-midi de mercredi 1er mai 2019.

Elle a eu une audience avec le président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré, président en exercice du G5 Sahel, avant de prendre part au sommet extraordinaire de l’organisation.

La chancelière s’est envolée cet après-midi pour la suite de sa tournée dans des pays du G5 Sahel qui regroupe le Burkina Faso, le Mali, la Mauritanie, le Niger et le Tchad.

Burkina : les Journées nationales de la monétique s’ouvrent le 10 mai

La première édition des Journées nationales de la monétique est prévue les 10 et 11 mai prochains à Ouagadougou, capitale du Faso, et visera à sensibiliser les populations à l’usage des paiements électroniques, a-t-on appris jeudi auprès de l’Association professionnelle des banques et établissements financiers du Burkina (APBEF), initiatrice de la manifestation.Selon les organisateurs, l’évènement va se dérouler sur le site du Salon international de l’artisanat de Ouagadougou (SIAO) sous le thème : «Contribution de la monétique à l’inclusion financière».

Au menu des deux jours de rencontre, il est prévu des séminaires qui évoqueront l’état des lieux de services bancaires, des conférences et expositions de banques et de leurs partenaires.

«Il s’agira pour nous de faire le point des avancées innovantes en matière de monétique au Burkina Faso avec des experts venus de tous les pays de l’UEMOA, des représentants de la Banque centrale et d’apprécier ce qui est fait aujourd’hui en termes de transformation digitale», a indiqué le président de l’APBEF, Martial Kpakpovi Gueh-Akue, lors d’une conférence de presse.

A l’occasion, M. Gueh-Akue a expliqué que la monétique est un facteur clé de l’inclusion financière, annonçant par ailleurs l’arrivée prochaine des GAB (Guichets automatiques de banque) intelligents.

Par ailleurs, a rappelé le président de l’APBEF, son institution se fixe comme objectif d’atteindre un taux d’inclusion financière de 80% via la monétique.

C’est pourquoi, a poursuivi Martial Kpakpovi Gueh-Akue, il s’agira de rendre possibles les services bancaires via les téléphones portables, les Guichets automatiques de banque (GAB), les Terminaux de paiement électronique (TPE).

Le Burkina Faso a un taux de bancarisation de 20%, considéré comme l’un des plus importants de la sous-région.

L’Association professionnelle des banques et établissements financiers du Burkina (APBEF) se fixe pour objectif  d’atteindre 40% de taux de bancarisation d’ici quelques années.

G5 Sahel et fête du travail monopolisent la une des quotidiens burkinabè

Les quotidiens burkinabè de ce jeudi commentent largement la commémoration, la veille, de la journée internationale du travail, sans oublier de faire cas du sommet extraordinaire du G5 Sahel, tenu à Ouagadougou.«Conclave de la force G5 à Ouaga : Angela Merkel, avocate pour le chapitre 7 onusien», arbore le quotidien privé Aujourd’hui au Faso, informant que la chancelière allemande est dans la capitale burkinabè pour le sommet extraordinaire du G5 Sahel.

Pour sa part, le quotidien à capitaux publics Sidwaya relate que le Sommet extraordinaire des chefs d’Etat des pays membres du G5-Sahel s’est tenu, le mercredi 1er mai 2019 à Ouagadougou, en présence de la Chancelière allemande, Angela Merkel, en visite d’amitié et de travail au Burkina Faso.

«La rencontre a abouti à des décisions +fortes+ devant accélérer le processus de l’opérationnalisation de la force conjointe», souligne le journal qui précise aussi que «l’Allemagne promet plus de 30 milliards F CFA» pour lutter contre l’insécurité.

Le Pays, autre quotidien privé, met en exergue : «Sommet extraordinaire du G5 Sahel : L’alchimie d’Angela Merkel contre les terroristes»

Quant à L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés du Burkina Faso, il se contente de titrer : «Visite chancelière allemande au Burkina: Willkommen (Bienvenue en allemand, Ndlr)Tantie Angela».

Le même journal évoque le 1er mai sous le titre : «Fête de travail en temps de terrorisme».

Selon le confrère, la célébration de la fête du travail avait un cachet particulier, hier 1er mai 2019 à Ouagadougou, car poursuit-il, il n’y a pas eu de marche, ni de remise de cahier de doléances comme à l’accoutumée.

Pendant ce temps, Le Pays rapporte que l’Unité d’action syndicale (UAS) a remis hier, «une lettre de protestation au gouvernement».

De son côté, Sidwaya parle de  «l’impatience des partenaires sociaux, à propos de la rencontre gouvernement/syndicats», évoquant la lettre de protestation de l’UAS remise hier au ministre en charge de la fonction et du travail.

Dans sa rubrique ‘’Autant le dire », L’Express du Faso, quotidien privé imprimé à Bobo-Dioulasso (2e ville) mentionne ceci en guise de titre : «Fête du travail sous un front social qui bout».

1er mai au Burkina: les syndicats déplorent l’absence de rencontres avec le gouvernement

L’Unité d’action syndicale (UAS) du Burkina Faso a dénoncé mercredi, lors de la journée internationale du travail, le manque de dialogue entre les syndicats et le gouvernement.Pour marquer la célébration du 133e anniversaire de la fête du travail, les syndicats burkinabè regroupés au sein de l’UAS, ont remis  une «correspondance de protestation» au gouvernement.

Dans ce document dont APA a reçu copie, l’UAS déplore les retards dans la tenue, voire l’absence des rencontres entre le gouvernement et les syndicats, depuis deux ans.

Les signataires de la lettre déplorent le fait que les rencontres annuelles gouvernement/syndicats qui s’étaient régulièrement tenues autour des cahiers de doléances de l’année en cours, n’ont pas eu lieu  depuis 2017.

Pour eux, le gouvernement ne s’est pas préoccupé de rencontrer ses partenaires sociaux.

 «Notre protestation vaut d’autant plus que des demandes d’audience introduites par l’UAS sont restées sans suite», déplore l’UAS.

La remise de la correspondance  au ministère de la Fonction publique, du Travail et de la Protection sociale (MFPTPS) par les secrétaires généraux des centrales syndicales et des syndicats autonomes a été l’un des temps forts de la commémoration du 1er mai 2019 à Ouagadougou.

 La journée a été également marquée par la tenue d’un meeting des syndicats à la bourse du travail de Ouagadougou.

Dans son message à l’occasion du 1er mai 2919, le ministre en charge de la Fonction publique, Pr Séni Mahamadou Ouédraogo, a salué «l’esprit de dialogue des syndicats des travailleurs».

Il a aussi fait part de la solidarité du gouvernement burkinabè à l’endroit des travailleurs éprouvés par le terrorisme.  

Le gouvernement burkinabè solidaire des travailleurs éprouvés par le terrorisme (ministre)

Le ministre de la Fonction publique, du Travail et de la protection sociale, Pr Séni Mahamadou Ouédraogo, dans son message à l’occasion de la 133e Journée internationale du travail, commémorée ce jour, a fait part de la solidarité du gouvernement burkinabè à l’endroit des travailleurs éprouvés par le terrorisme.Le ministre Ouédraogo a rappelé que le 1er mai de l’année 2019 intervient dans un contexte régional et international marqué par des crises sécuritaires et sociopolitiques diverses et multiformes sans précédent qui n’épargnent pas notre pays.

«A ce propos, le gouvernement par ma voix traduit toute sa solidarité à l’ensemble des travailleurs du Burkina Faso et particulière des régions du Sahel, de l’Est, du Nord et de la Boucle du Mouhoun dont le quotidien est éprouvé par les actes terroristes», a-t-il indiqué.

Pr Séni Mahamadou Ouédraogo a salué «le courage et le dévouement des travailleuses et travailleurs de tous les secteurs d’activités, notamment ceux de l’enseignement, de la santé, de la sécurité, des partenaires au développement qui, malgré la menace terroriste, continuent de conjuguer leurs efforts pour le bien-être de nos populations».

Dans son message par venu à APA, le ministre en charge du travail a également évoqué la fronde sociale que connait le Burkina Faso.

«Durant les moments difficiles que notre pays a traversés au cours de l’année 2018, les organisations syndicales des travailleurs ont toujours su jouer leur partition et pris leur responsabilité et c’est à juste titre que je tiens à le relever», peut-on lire.

Le ministre mentionne que le gouvernement salue à juste titre l’esprit de dialogue et de concessions qui a prévalu entre les acteurs et encourage la poursuite de la culture du dialogue social dans ce sens.

Il a ajouté que dans les tout prochains jours, s’ouvriront les rencontres gouvernement/syndicats.

Chaque 1er mai, depuis 133 ans, la communauté internationale commémore la Journée internationale du Travail. Au Burkina Faso, l’évènement est marqué par une marche-meeting des travailleurs, ponctuée par la remise d’un mémorandum au gouvernement.

Fronde sociale et fête du travail au menu de la presse en ligne burkinabè

La presse en ligne au Burkina Faso traite de l’actualité nationale, marquée par des revendications sociales, sans oublier la journée internationale du travail, célébrée ce jour.«Fête du travail au Burkina: Dans une température à casser le thermomètre !», s’exclame Lefaso.net, soulignant que c’est sur fond de fronde sociale très tendue que se commémore le 1er mai au Burkina Faso.

Selon le confrère, «la grogne, elle ne se raconte plus, elle se vit simplement».

«Si le gouvernement s’est réjoui du +dénouement+ de la crise au niveau du ministère de l’Economie, des finances et du développement, il a dû rapidement observer que les réactions de l’opinion publique sur la gestion de ce dossier ne plaident pas en sa faveur», fait observer Lefaso.net.

Pour sa part, Fasozine.com publie le message du ministre de la Fonction publique, du Travail et de la protection sociale, à l’occasion de la journée internationale du Travail.

Le même journal en ligne renseigne qu’après un premier débrayage de  96 heures et une marche d’interpellation tenue le lundi 29 avril 2019 pour dénoncer le dysfonctionnement de l’appareil judiciaire, les avocats du Burkina réunis en assemblée générale extraordinaire, ont décidé de reconduire leur grève pour une semaine allant du mardi 30 avril au lundi 6 mai 2019.

De son côté, Wakatséra.com informe  que la coalition des syndicats libres et indépendants, regroupant cinq centrales syndicales et 21 syndicats autonomes, a animé, hier mardi, une conférence de presse à la Bourse du travail à Ouagadougou.

«Pour ce regroupement de travailleurs, la décision prise le mardi dernier par le gouvernement, de donner aux agents du ministère de l’Economie, des finances et du développement (MINEFID), des primes de motivation en lieu et place du Fonds commun (FC), constitue une +trahison+, non seulement à leur égard mais aussi des autres corps de l’administration publique», rapporte le média en ligne.

Justice, politique et médias au menu des quotidiens burkinabè

Les quotidiens burkinabè, dans leur livraison de ce mardi, évoquent l’actualité nationale marquée par des questions politiques et médiatiques, sans oublier de se faire largement l’écho de la situation au niveau de la justice, notamment la marche des avocats, la veille, sur leur ministère de tutelle.«Marche des avocats: les robes noires verts de rage», arbore, en première page, L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés du Burkina Faso.

Le journal relate que les avocats du Burkina Faso ont organisé une marche hier mardi à Ouagadougou au cours de laquelle ils ont remis aux autorités un mémorandum «pour les interpeller sur la paralysie de l’appareil judiciaire et le déni des droits humains que cela entraine».

Pour sa part, le journal privé Le Quotidien affiche : «Les avocats appellent le gouvernement à assumer ses responsabilités».

Quant au quotidien à capitaux publics Sidwaya, il parle du «ras-le-bol des avocats», soulignant que «les marcheurs veulent un rétablissement de l’appareil judiciaire».

Pendant ce temps, Le Pays reprend à sa une les propos du bâtonnier de l’ordre des avocats du Burkina Faso, Me Paulin Salembéré qui déclare : «Il y a, à ce jour, 808 prévenus détenus qui attendent d’être jugés».

Dans sa rubrique « Mardi politique », le même journal privé donne la parole au Pr Abdoulaye Soma, agrégé des facultés de droit qui déclare : «Je ne rêve pas du statut de président du Faso, je le cherche».

De son côté, L’Observateur Paalga fait observer que «l’APMP (Alliance des partis de la majorité présidentielle, Ndlr) dénonce des graves dérives de l’opposition».

Aujourd’hui au Faso, autre quotidien privé, renseigne qu’à propos du dialogue politique Opposition-Majorité, le Chef de file de l’opposition politique (CFOP) pose «des préalables comme tempo».

Sur un autre registre, Sidwaya parle de la cérémonie de récompense des journalistes burkinabè dénommée Galian, prévue pour le 11 mai prochain, précisant que «336 œuvres sont en compétition».

A ce sujet, Le Pays renchérit à travers le titre : «Galian 2019 : 336 œuvres enregistrées contre 442 en 2018».

Les avocats burkinabé marchent contre le blocage de la justice

Les avocats du Burkina Faso ont marché, lundi à Ouagadougou, pour « dénoncer vivement » ce qu’ils qualifient de «blocage de l’appareil judicaire burkinabè depuis plusieurs mois», a constaté APA.A l’issue de la marche engagée depuis le palais de la justice de Ouagadougou, jusqu’au ministère de la Justice, les manifestants ont remis une lettre de protestation à leur ministre de tutelle.

«Ce blocage entier et complet (de l’appareil judiciaire) est expliqué par un conflit qui oppose le corps de la Garde de sécurité pénitentiaire (GSP) à l’Etat depuis octobre 2018 d’une part, et les fonctionnaires du corps des greffiers depuis le 19 avril 2019 d’autre part», a indiqué le bâtonnier, Me Paulin Salambéré.

Selon lui, «il y a, en  ce jour, 808 détenus qui attendent d’être jugés, 1640 inculpés détenus dont les dossiers sont en instruction et 3641 condamnés emprisonnés et dont l’application des peines est entravée par les dysfonctionnements».

Me Paulin Salambéré a ajouté que depuis octobre 2018, l’on constate l’impossibilité de déférer dans les 24 parquets, le maintien de certaines personnes dans des unités de police judiciaire en dépit de l’expiration manifeste des délais de garde à vue et ce en raison de l’impossibilité de les déférer, la non tenue des audiences de flagrant délit et de celles de citations directes.

Il a aussi cité l’impossibilité d’effectuer les interrogatoires dans les cabinets des juges d’instruction compte tenu de l’impossibilité de déférer les personnes soupçonnées et d’extraire les inculpés détenus, le maintien en détention de personnes prévenues concernées par des procédures de flagrants délits et d’inculpés depuis des mois, allant parfois au-delà de douze mois, et  le gel subséquent de plaintes dans les unités de police judiciaire.

Pour le bâtonnier, «il  appartient à l’Etat de prendre toutes les dispositions, notamment juridiques, matérielles et managériales pour garantir et rendre efficace aux Burkinabè une justice fonctionnelle et permanente».

Agriculture, éducation et musique au menu des quotidiens burkinabè

Les quotidiens burkinabè reçus ce lundi à APA traitent de l’actualité liée à l’éducation et au sacre de l’artiste Floby au Kundé 2019, sans oublier la Journée nationale du paysan (JNP) qui s’est achevée, il y a deux jours à Gaoua, dans la région du Sud-ouest.Le quotidien à capitaux publics Sidwaya rapporte que la 21ème édition de la Journée nationale du paysan (JNP) a refermé ses portes, le samedi 27 avril 2019, à Gaoua, par le dialogue direct entre les délégués venus des 45 provinces et le président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré.

Pour sa part, le journal privé Aujourd’hui au Faso affiche : «21e Journée nationale du paysan à Gaoua : Roch enjoint l’Etat de payer à temps les dettes des paysans».

Le journal privé Le Quotidien, à son tour, rapporte ces propos du président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré, à l’endroit des producteurs : «Votre contribution vers la sécurité nutritionnelle et alimentaire durable est importante et digne d’admiration».

S’intéressant à cette même actualité, L’Observateur Paalga, le plus vieux des quotidiens privés du Burkina Faso, arbore ce titre : «Journée nationale du paysan: Le riz du diner offert par Roch était importé».

L’Express du Faso, quotidien privé imprimé à Bobo-Dioulasso, fait observer que «la modernisation des moyens de production et la question des intrants (ont été) débattues à Gaoua».

Le même journal, dans sa chronique du jour, évoque la situation marquée par des mouvements d’humeur et des revendications dans divers secteurs d’activité et titre : «Après les financiers, les enseignants dans la +danse syndicale+».

Parlant de l’éducation nationale, Le Pays, quotidien privé, renseigne que «la CNSE (Coalition nationale des syndicats de l’éducation, Ndlr) appelle au boycott des activités scolaires».

Aujourd’hui au Faso renchérit en ces termes : «Crise dans l’éducation : la CNSE lance le boycott des activités scolaires».

En culture, ce journal mentionne que l’artiste musicien Florent Bélemgnégré, allias Floby, a remporté le Kundé d’or 2019 (plus prestigieuse récompense des artistes musiciens au Burkina Faso) vendredi dernier à Ouagadougou.

Selon Aujourd’hui au Faso, c’est la deuxième fois que Floby remporte ce trophée.

A ce sujet, Sidwaya titre: «Floby reconquiert le trophée», là où L’Observateur Paalga affiche : «9 ans après, Floby revient» et Le Pays arbore : «Kundé 2019 : Floby remporte l’or et trois autres prix».

FEMUA 12: l’ONG burkinabé Wend Puiré en attraction avec ses produits à base de miel

Le Burkina Faso, pays à l’honneur à la 12è édition du Festival des musiques urbaines d’Anoumabo (FEMUA 12) est bien présent à travers des exposants venus du pays des hommes intègres dont l’ONG Wend Puiré qui travaille dans la promotion de l’apiculture avec pour objectif principal de faire de l’élevage d’abeilles à miel un outil économique au service du monde paysan.Mme Marcelline Bationo, la responsable du stand, explique que le coordonnateur de l’ONG Wend Puiré (qui signifie la part de Dieu en langue Mooré), Désiré-Marie  Yaméogo, professeur d’Allemand, a été inspiré par le milieu apicole lors d’un voyage en Europe.

« A son retour au pays, il lance un projet autour du miel (…). Associé à une dizaine de paysans, il crée l’association Wend Puiré avec la conviction que l’apiculture et l’exploitation des produits de la ruche pourront aider le monde paysan à améliorer ses conditions de vie », raconte-t-elle.

Désiré Yaméogo, poursuit sa collaboratrice, s’installe en 1999 dans le Boulkiemdé, province de la Région Centre-Ouest du Burkina Faso où beaucoup de paysans adhèrent au projet d’une « apiculture moderne, adaptée au terrain et au type d’abeilles existantes ».

Les paysans bénéficient de formations et d’appuis aux nouvelles techniques de l’apiculture, notamment, «l’utilisation de l’enfumoir, de la ruche kenyane, de méthodes pour suivre l’évolution des colonies d’abeilles », précise Mme Bationo.

Aujourd’hui, Wend Puiré compte plus de 4 000 apiculteurs répartis sur tout le territoire Burkinabé et emploie une soixantaine de travailleurs permanents. L’ONG dispose de quatre centres apicoles dont un centre de formation professionnelle et de recherche en apiculture.

« En moins d’une décennie, Wend Puiré s’est bien  positionnée dans l’esprit des consommateurs des produits de la ruche au niveau national. Elle a remporté successivement le trophée du meilleur exportateur de la filière miel en 2016 et 2017 », se réjouit Marcelline Bationo, soulignant que « ces apiculteurs sont formés et encadrés par les techniciens en apiculture de l’ONG pour offrir un miel naturel de qualité contrôlée depuis la ruche ».

Les produits Wend Puiré sont commercialisés sous la marque Apisavana. Ainsi, on découvre au stand l’hydromel (liqueur de miel), le vin de miel, la crème à lèvres, la pommade et savon à la propolis…tous manufacturés avec du miel.

Les festivaliers  du FEMUA 12 prennent régulièrement d’assaut ce stand pour déguster les produits de Wend Puiré avant de s’en procurer à l’image Jean-Philippe N’guessan qui vante les vertus du vin au miel.

Journée du paysan et lutte contre le terrorisme au menu de la presse en ligne burkinabè

Les médias en ligne burkinabè commentent ce samedi l’actualité relative à la lutte contre le terrorisme, sans oublier la Journée nationale du paysan (JNP) en cours à Gaoua, dans le Sud-ouest.«JNP 2019 : Les efforts des acteurs du secteur agricole reconnus », affiche Burkina24.com, informant que 141 acteurs du développement rural ont vu leur mérite reconnu ce vendredi 26 avril 2019 à Gaoua, cité du Bafuji (source de vie en langue birifor).

Selon ce site d’information, «ces hommes et femmes l’ont été au nom des efforts qu’ils fournissent pour nourrir les habitants du Burkina Faso». 

Pour sa part, Lefaso.net informe que le défi de l’insécurité alimentaire est au centre des préoccupations, au cours de la JNP.

Le confrère rapporte que l’ouverture officielle de la 21e édition de la Journée nationale du paysan, a été marquée, hier vendredi par la remise de matériels, d’engrais et autres kits agricoles pour accompagner les acteurs du monde rural.

A l’occasion, poursuit Lefaso.net, l’on a aussi assisté  à l’ouverture de la foire des produits, à la visite des stands par le chef de l’Etat, à la décoration de 141 acteurs du monde rural dans le domaine agro-sylvo-pastoral, halieutique et faunique.

Le même journal en ligne relate que la vaste opération anti-terroriste menée depuis début mars dans l’Est du Burkina Faso a entrainé des replis des présumés jihadistes sur le territoire togolais.

«A cet effet, début avril, les forces de sécurité togolaises ont arrêté plus d’une vingtaine de jihadistes en provenance du Burkina Faso», écrit le confrère, citant les médias internationaux RFI et AFP.

A ce sujet, Wakatsera titre : «Togo: plus d’une vingtaine de présumés terroristes arrêtés et remis au Burkina», là où Fasozine.com mentionne : «Terrorisme: une vingtaine de djihadistes en provenance du Burkina Faso arrêtés au Togo».

Politique et agriculture monopolisent la une des quotidiens burkinabè

Les quotidiens burkinabè évoquent, ce vendredi, des sujets ayant trait essentiellement à la politique et au monde agricole, notamment la Journée nationale du paysan (JNP) débutée la veille à Gaoua, dans la région du Sud-ouest du pays.Evoquant le point de presse, animé la veille à Ouagadougou par le Chef de file de l’opposition politique (CFOP), le quotidien à capitaux publics Sidwaya titre : «Dialogue politique : le CFOP craint un +marketing politique+».

Le  journal relate que «le dialogue politique annoncé par le chef de l’Etat, Roch Marc Christian Kaboré, et des sujets d’actualité nationale étaient au menu» de la rencontre avec les journalistes.

Quant à L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés du Burkina Faso, il arbore : «Dialogue politique : Le CFOP en attend des décisions fortes».

De leur côté, Aujourd’hui au Faso et Le Pays, quotidiens privés reprennent en chœur  à leurs Unes ces propos du Chef de file de l’opposition politique (CFOP), Zéphirin Diabré : «L’opposition ne se prêtera pas à une action de marketing politique».

Pendant ce temps, Le Quotidien, cite le CFOP se prononçant sur les révélations relatives aux négociations que le président Kaboré aurait entreprises avec les terroristes.

«Nous demandons au président du Faso de nous dire la vérité sur cette affaire», a martelé Zéphirin Diabré repris par Le Quotidien.

Le même journal aborde la Journée nationale du paysans (JNP), renseignant que les activités ont été officiellement lancées par le Premier ministre Christophe Marie Joseph Dabiré, hier jeudi à Gaoua, capitale de la région du Sud-ouest du Burkina Faso.

A ce propos, Sidwaya affiche : «21e Journée nationale du paysan : L’insécurité s’invite au débat».

Pour sa part, L’Observateur Paalga fait observer qu’à propos de l’insécurité alimentaire et des défis sécuritaires «un bataillon de 1040 producteurs sèment les graines de la résistance», parlant de la JNP.

Le Pays cite le président de la Confédération paysanne du Faso (CPF), Bassiaka Dao qui estime que «pour qu’un peuple vive, il faut qu’il arrive à se nourrir de sa propre production».

Reprise de travail des financiers et grève des greffiers au menu des quotidiens burkinabè

Les quotidiens burkinabè de ce jeudi reviennent sur la grève des greffiers en cours, sans oublier de commenter la reprise du travail la veille, au niveau du ministère de l’Economie, des Finances et du Développement (MINEFID).Le journal privé Le Pays qui a effectué un tour dans certains services de la direction des impôts et du trésor public à Ouagadougou,  fait observer à sa une qu’avec la reprise du travail dans les services du MINEFID «les usagers (sont) soulagés».

Pour sa part, Sidwaya, le quotidien à capitaux publics croit savoir  «ce que le gouvernement consent» dans l’accord signé avec les syndicats du ministère des finances.

Dans la même logique, L’Express du Faso, quotidien privé imprimé à Bobo-Dioulasso (2e capitale du Burkina Faso) arbore cette vitrine : «Gouvernement/Syndicats du MINEFID : Voici ce sur quoi ils se sont entendus».

«Reprise du travail au MINEFID : le réseau ferait toujours défaut», affiche de son côté, L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés du Burkina Faso.

Selon le confrère, à la Direction des impôts du Centre, un agent a fait constater par les journalistes reporters que «le problème de réseau n’est pas un leurre»

Revenant sur  les accords signés et qui ont permis la reprise du travail, le quotidien privé Aujourd’hui au Faso titre : «MINEFID : des primes de motivation pour les financiers allant de 400 à 900 mille FCFA».

Le même journal consacre sa Une  à l’arrêt de travail des greffiers qui a entrainé un arrêt de travail de 96 heures des avocats, affichant : «L’intersyndical s’explique».

A ce sujet, le journal Le Quotidien met en exergue : «Mouvement d’humeur des greffiers : Si les greffiers ne travaillent pas, c’est parce qu’ils sont mécontents», reprenant ainsi, les propos d’un responsable syndical, prononcés hier mercredi, au cours d’une conférence de presse.

Le Pays donne la parole à des citoyens qui disent ce qu’ils pensent des différents mouvements d’humeur au niveau du ministère en charge de la Justice.

Il publie, également, la réaction du Bâtonnier, Me Marcellin Salambéré qui dit ceci dans une interview: «Nous espérons que cette action (grève des avocats, Ndlr) va permettre au gouvernement de prendre conscience de la gravité de la situation».

Economie, politique et justice se disputent la une des quotidiens burkinabè

Les quotidiens burkinabè de ce mercredi évoquent des sujets liés à la justice et à la politique, sans oublier l’économie avec la situation au ministère des Finances.Le quotidien à capitaux publics Sidwaya informe qu’au ministère de l’Economie, des Finances et du Développement (MINEFID), un accord a été trouvé entre les syndicats et le gouvernement.

Le journal relate que «de sources bien introduite, la Coordination des syndicats du ministère de l’Economie, des Finances et du Développement (CS-MINEFID) et le gouvernement ont trouvé un terrain d’entente hier mardi 23 avril 2019»,

Selon Sidwaya, à l’issue de cet accord, la direction de la lutte a invité les travailleurs du ministère à reprendre convenablement le travail à partir de ce jour 24 avril.

C’est à juste titre que le quotidien privé Aujourd’hui au Faso affiche de façon ironique : «Crise au MINEFID : Le réseau revient ce matin !».

Pendant ce temps, Le Pays, autre quotidien privé, dans sa rubrique ‘’Révélations », mentionne en titre : «Crise au MINEFID : 37% de Burkinabè demandent à l’Etat de virer les +agents récalcitrants+».

Le même journal donne la parole au juriste Wilfried Zoundi qui déclare, à propos de l’ébullition du front social : «Si l’Etat disparait, ce sera nous tous avec».

De son côté, L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés du Burkina Faso, met en exergue la réaction de Me Prosper Farama, au sujet du blocage des activités judiciaires.

L’avocat des parties civiles dans le procès du putsch manqué de septembre 2015 estime que la faute incombe principalement aux autorités politiques, car poursuit-il,  «c’est à elles (les autorités) de tout mettre en œuvre pour que le service de la justice soit continu».

Sidwaya, dans ses pages «Politique et diplomatie», publie une déclaration de l’Union pour le progrès et le changement (UPC, opposition) dans laquelle le parti déplore les mouvements d’humeur qui paralysent l’appareil judiciaire et souhaitent «des solutions appropriées».

Pour sa part, L’Express du Faso, quotidien imprimé à Bobo-Dioulasso (2e capitale), mentionne en vitrine : «Lutte contre le terrorisme : Fatigué, Roch négocie avec les groupes djihadistes».

La chancelière allemande Angela Merkel attendue à Ouagadougou, le 1er mai

La Chancelière allemande, Angela Merkel va effectuer les 1er et 2 mai 2019 une visite d’amitié et de travail à Ouagadougou, a annoncé mardi, la présidence du Faso dans un communiqué de presse.Selon le communiqué de la Direction de la communication de la présidence du Faso, «au cours de ce séjour, elle (Angela Merkel) aura une rencontre bilatérale avec le président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré, avant de participer à un sommet extraordinaire du G5 Sahel».

Le texte rappelle qu’il s’agit de la toute première visite d’un chancelier allemand au Burkina Faso, précisant que le séjour d’Angela Merkel participe du renforcement de la coopération entre Ouagadougou et Berlin.

«Cette coopération date du début des indépendances (1961) et se concentre aujourd’hui sur l’agriculture et la gestion des ressources naturelles, l’hydraulique urbaine et rurale, la décentralisation et le développement local, et enfin le genre comme domaines d’interventions prioritaires», note le document.

Il ajoute qu’au cours du sommet extraordinaire du G5 Sahel, la chancelière allemande aura une séance de travail avec les cinq chefs d’Etat de l’organisation sur la question de la lutte contre le terrorisme, et l’opérationnalisation de la force conjointe.

«Les échanges vont également porter sur la problématique du développement dans les pays du G5, qui affichent l’ambition de faire du Sahel un espace intégré de développement et de sécurité», indique le communiqué de presse.

Le président Kaboré assure depuis le 5 février dernier la présidence du G5 Sahel. Il a été déjà reçu à Berlin deux reprises par la chancelière allemande, respectivement en mars 2017 et en février 2019.

Arrêt de travail de quatre jours des avocats burkinabè

Les avocats du Burkina Faso, dans une déclaration reçue à APA ce mardi, ont annoncé leur décision de suspendre pendant quatre jours toute participation aux audiences prévues dans les tribunaux du pays.Selon la déclaration signée par le Bâtonnier de l’ordre des avocats, c’est au terme d’une Assemblée générale extraordinaire, tenue hier lundi à la Maison de l’Avocat, et durant laquelle le constat a été fait «sur les graves dysfonctionnements de l’appareil judiciaire au Burkina Faso», que l’arrêt de travail a été décidé.

En effet, souligne la déclaration, «depuis le mois d’octobre 2018, il y a une interruption d’un pan des activités juridictionnelles notamment, les audiences de flagrants délits, les audiences de citations directes, les audiences devant les juges d’instruction et ce, sur toute l’étendue du territoire ».

Selon le Bâtonnier, le vendredi 19 avril 2019, est venue s’ajouter une interruption de toutes les autres audiences notamment civile, commerciale, administrative, sociale, référé et exécution.

«L’Assemblée générale dénonce cette situation qui engendre une violation massive et indiscriminée des droits humains, en l’occurrence le droit d’être jugé dans un délai raisonnable, le droit d’accès au juge, le droit au principe de la permanence et de la continuité du service public de la justice», indique la déclaration.

Elle ajoute : «à cet égard, la responsabilité de ces violations incombe à l’Etat dont le rôle est de prévenir les dysfonctionnements et de les résoudre quand ils surviennent malgré tout».

« En dépit du trop long temps observé depuis octobre 2018 et les interpellations, les autorités publiques ne montrent pas qu’elles prennent la mesure de la situation gravissime qui prévaut», déplore la déclaration avant de marteler qu’« il est devenu urgent et indispensable de marquer un arrêt afin d’attirer leur attention et susciter la résolution des obstacles au fonctionnement du système judiciaire tout entier».

En plus de l’arrêt de travail de quatre jours, l’Assemblée générale a décidé de «la tenue d’une marche pour le respect de la Justice et des droits humains le lundi 29 avril 2019», souligne la déclaration avant de conclure que « l’Assemblée générale reste saisie de la situation pour envisager d’autres mesures et actions».

Ouverture à Abidjan du FEMUA 12 autour du thème « Genre et développement »

La 12è édition du Festival des musiques urbaines d’Anoumabo (FEMUA), organisée par le mythique groupe ivoirien Magic System, s’est ouverte mardi à Abidjan autour du thème « Genre et développement », lors d’une cérémonie en présence de la Première dame Dominique Ouattara, marraine de l’événement.Mme Dominique Ouattara s’est dit « très heureuse » de prendre part à cette grande fête de la musique, placée sous le thème « Genre et développement », dans un discours, à l’ouverture des festivités à Anoumabo, village qui a vu naître et grandir les magiciens A’Salfo, Tino, Goudé et Manadja.

Pour elle, la thématique du genre touche au bien-être des femmes et à l’équilibre de la société, une question qui interpelle tous les décideurs dans le monde. Au cours des festivités prévues du 23 au 28 avril 2019, des réflexions seront menées sur l’autonomisation des femmes et la scolarisation des jeunes filles.

« Investir dans les droits fondamentaux des filles et des femmes, favoriser leur accès aux ressources, aux opportunités économiques et au leadership politique et social constitue un levier pour accroître la croissance économique et asseoir les bases d’une société plus juste et équitable », a soutenu A’Salfo.

Il a déploré qu’à l’aube de l’agenda 2030, la pauvreté revête un visage féminin. Car, « près de 70% des personnes pauvres dans le monde sont les femmes ». Et, lorsque survient une catastrophe, elles sont les premières victimes.

En vue de matérialiser la parité, les organisateurs du FEMUA ont choisi pour les différentes scènes huit femmes et huit hommes, soit 16 chanteurs constituant le plateau artistique qui enflammera le public à Abidjan et à Gagnoa, ville du Centre-Ouest ivoirien, où se tiendra la clôture. 

Une lucarne a été ouverte pour le Burkina Faso, premier pays invité d’honneur à une édition du FEMUA. Le ministre burkinabè de la Culture, des arts et du tourisme, Abdoul Karim Sango, a salué les promoteurs pour ce privilège qui permet au Burkina de présenter ses valeurs culturelles et artistiques.

Révélé au monde entier par leur tube à succès Premier Gaou, chanson culte de leur carrière musicale, le mythique groupe Magic System est aujourd’hui l’une des figures emblématiques du showbiz africain. Soucieux du bonheur des autres, le groupe s’est investi dans l’humanitaire.

En marge de la cérémonie d’ouverture, les festivaliers et les officiels parmi lesquels figuraient des membres du gouvernement, ont visité un institut féminin réhabilité par la Première dame de Côte d’Ivoire, Dominique Ouattara, à Aliodan. 

Seize artistes venus d’horizons divers se succéderont sur les scènes du FEMUA 2019, notamment le rappeur français d’origine ivoirienne Kaaris, le jazzman nigérian Femi Kuti, Roga Roga de la RDC et son mythique groupe Extra Musica, le Rwandais Buravan, lauréat du Prix RFI 2018.

Interviendront également les stars du Coupé décalé Mulukuku Dj, Kerozen Dj, l’artiste Zouglou Molière, Mani Bella (Cameroun) , la diva de la musique malienne Oumou Sangaré, Chidima du Nigéria, Mariah Bisskngo (Burkina Faso), Josey, Claire Bailly, Chantal Taïba et Allah Thérèse, la doyenne de la musique tradi-moderne ivoirienne.

Fête de Pâques, justice et politique en couverture des quotidiens burkinabè

Les quotidiens burkinabè de ce mardi traitent de l’actualité nationale liée à la politique et aux questions de justice, sans oublier la fête chrétienne de Pâques, célébrée deux jours plus tôt.«Fête de Pâques : Prière pour la stabilité au Burkina», arbore le quotidien public Sidwaya qui rapporte que «la résurrection de Jésus-Christ a été célébrée dans la nuit du 20 avril 2019 », dans plusieurs paroisses et églises protestantes du Burkina Faso.

De son côté, le journal privé Le Pays souligne qu’à l’occasion de la célébration de la fête de Pâques, l’archevêque de Ouagadougou, le cardinal Philippe Ouédraogo, a appelé au «retour d’un Burkina nouveau».

Dans le même sens, Aujourd’hui au Faso, autre quotidien privé, affiche : «Vigile pascale 2019: le cardinal Philippe invite à œuvrer pour un Burkina nouveau».

Le même journal informe que dans le domaine de la justice, «les avocats quittent le prétoire pour 96 heures», évoquant une déclaration du Bâtonnier de l’Ordre des avocats du Burkina Faso, rédigée à l’issue d’une Assemblée générale tenue, hier lundi à Ouagadougou.

A ce propos, Sidwaya titre : «Interruption des audiences : Les avocats annoncent une grève de 96 heures», là où L’Observateur Paalga met en exergue : «Justice burkinabè : Les avocats raccrochent la robe pour quatre jours».

Le sujet est évoqué dans la rubrique ‘’Révélations » de Le Pays qui croit savoir que c’est en raison des blocages à la justice que «les avocats seront dans la rue le 29 avril».

Dans sa rubrique ‘’Mardi Politique », Le Pays donne la parole au député Halidou Sanfo de l’Union pour la renaissance/Parti sankariste (UNIR/PS, majorité présidentielle).

L’élu national déclare ceci à la une du journal : «Nous n’avons pas troqué le sankarisme contre des privilèges du pouvoir».

De son côté, L’Express du Faso, quotidien privé imprimé à Bobo-Dioulasso, aborde dans une chronique, la situation au Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP, ex-parti au pouvoir).

Le journal fait observer qu’au CDP, il y a «la guerre des chefs…avant l’heure ! ».

Pendant ce temps, Sidwaya renseigne que le parti au pouvoir, le Mouvement du peuple pour le progrès (MPP), a inauguré son nouveau siège national, samedi dernier à Ouagadougou.

Burkina: Plus de 1000 producteurs attendus à la Journée nationale du paysan

Au total 1040 producteurs sont attendus à la 21e édition de la Journée nationale du paysan (JNP), prévue à Gaoua du 25 au 27 avril prochain, a annoncé le ministre en charge de l’Agriculture Salif Ouédraogo, à quelques jours de la manifestation.Le ministre de l’Agriculture et des Aménagements hydro-agricoles qui s’exprimait au cours d’une conférence de presse à Ouagadougou, a déclaré que les préparatifs vont bon train.

Il a précisé qu’au plan de la mobilisation, les acteurs sont à pied d’œuvre puisque 1040 participants sont attendus. Ce qui donne, une moyenne de participation de 80 producteurs pour chacune des 13 régions du pays.

Salif Ouédraogo a rappelé que le thème de la JNP 2019 porte sur : «Défi de la sécurité alimentaire dans un contexte d’insécurité : quelles stratégies d’accompagnement des exploitations agro-sylvo-pastorales, halieutiques et fauniques».

Selon le ministre, ce thème traduit la volonté du gouvernement et de tous les acteurs à œuvrer à l’accroissement des performances globales du secteur rural, en dépit des contraintes diverses

Selon M. Ouédraogo, un travail formidable est mené par le comité régional d’organisation pour une pleine participation des populations et des bonnes mesures sécuritaires et sanitaires sont aussi prises pour un meilleur déroulement de l’évènement.

La Journée nationale du paysan (JNP) constitue une activité majeure du monde agricole burkinabè dont la première édition a eu lieu en 1993 à Léo (Région du Centre-ouest).

Tribune d’expression et de développement du monde rural, la manifestation est devenue biennale à l’issue de la 20eédition.

Burkina: 15 musiciens africains dont 7 Burkinabè invités d’honneur au Kundé 2019

Quinze artistes musiciens africains dont sept burkinabè sont les invités d’honneur à la soirée de gala et de récompenses de la musique au Burkina Faso, prévue vendredi prochain à Ouagadougou, a appris APA auprès des organisateurs.Selon le comité d’organisation qui animait une conférence de presse à Ouagadougou, en prélude à l’évènement, le plateau artistique sera composé également de cinq musiciens de la Côte d’Ivoire, d’un du Bénin, d’un de Madagascar et d’un du Congo Brazzaville. 

Les artistes du Burkina Faso invités sont : la compagnie Fienta qui est une troupe de danse de sourds muets, Marie Gayeri, Amzy, Big solide, Tanya, Josias Boena et Limachel. 

Les autres artistes, toujours selon les organisateurs, sont Bebi Philip, Kiff no Beat, Rocky Gold, Kerozen et Magic Diezel qui viendront de la Côte d’Ivoire tandis que Freddy de Majunga est l’invité de Madagascar, Kiri  Kanta du Bénin et Roga Roga du Congo.

Il ressort que la soirée qui se tiendra  au palais des Sports de Ouaga 2000, sera aussi agrémentée par une parade de «Sapeurs», des défilés de modes, etc. 

Cette cérémonie de récompense des «meilleurs» artistes au Burkina Faso, constitue un évènement culturel majeur du continent et est placée cette année  sous le patronage  de la première dame du Faso, Sika Kaboré.

En rappel, les trois nommés au Kundé d’or 2019 sont Floby, Maï Lingani et Nabalüm. 

L’After Kundé est prévu le samedi 27 avril au palais des Sports de Ouaga 2000 avec les artistes Kiff No beat, Bebi Philip, Rocky Gold, Magic Diezel et 5 lauréats des Kundé.

 

Réconciliation nationale et enseignement au menu de la presse en ligne burkinabè

Les journaux en ligne burkinabè commentent, ce samedi, l’actualité nationale marquée par des sujets liés à l’enseignement et à la réconciliation.Wakatséra.com publie une déclaration de la Coalition pour la démocratie et la réconciliation nationale (CODER) sur le Dialogue politique annoncé par le président du Faso. 

«Séminaire gouvernemental : Le HCRUN et le gouvernement discutent de réconciliation », titre pour sa part, Burkina24.com, informant qu’un séminaire gouvernemental a réuni hier vendredi à Ouagadougou, le Haut conseil pour la réconciliation et l’unité nationale (HCRUN) et le gouvernement au palais présidentiel de Kosyam. 

Le média en ligne précise qu’au sortir du séminaire, le Premier ministre burkinabè Christophe Joseph Marie Dabiré a souhaité l’instauration d’un dialogue permanent avec le HCRUN.

Parlant de cette rencontre, Lefaso.net ajoute que cette activité, qui a été marquée par des exposés, a permis d’enregistrer des contributions d’experts venus du Burundi et de la Tunisie sur la justice transitionnelle.

Le même site d’information évoque la conférence de presse animée à Ouagadougou, jeudi dernier par des avocats d’enseignants de la sous-région.

Selon Lefaso.net, «sur des professeurs agrégés, titulaires d’universités du Togo, du Bénin et de la Côte d’Ivoire, pèsent des accusations relatives aux +manquements de leur devoir éthique+». 

«Appelés le 16 avril 2016 au siège du Conseil africain et malgache pour l’enseignement supérieur (CAMES) sis à Ouagadougou, plus précisément devant la Commission d’éthique et de déontologie, les mis en cause ont dénoncé une violation des textes et des éléments basiques du droit dans la procédure », relate le journal en ligne. 

Et de mentionner que c’est pour prendre à témoin l’opinion publique nationale et internationale que les avocats de ces professeurs visés ont animé, ce jeudi, 18 avril 2018 à Ouagadougou, une conférence de presse sur le sujet.

A ce propos, Zoodomail.com affiche : «Cinq professeurs d’université accusent le CAMES de partialité».

Cinq milliards FCFA de l’UE pour promouvoir trois chaines de valeur au Burkina

L’Union européenne (UE) vient de signer avec le Burkina Faso, une convention de près de 5 milliards de francs CFA pour accompagner le pays dans la promotion de trois chaines de valeur que sont la graine de coton, le miel, l’énergie solaire et domestique, a-t-on appris vendredi auprès du ministère en charge du Commerce.La convention signée jeudi entre le gouvernement burkinabè et la délégation de l’UE, s’inscrit dans l’Initiative régionale développée par la CEDEAO, notamment, le Programme pour la compétitivité en Afrique de l’Ouest (volet Burkina Faso).

Ledit programme, précise-t-on, ambitionne de renforcer la compétitivité de l’Afrique de l’Ouest et de promouvoir l’intégration des pays dans le système commercial régional et international.

D’un coût total de 5 414 925 035 francs CFA, dont 4 919 677 500 francs CFA comme contribution de l’UE et 491 967 750 francs CFA comme apport de la Chambre de commerce et d’industrie du Burkina Faso (CCI-BF), la mise en œuvre dudit programme est également de 60 mois dont 24 mois pour la période de clôture.

Il s’agira de renforcer la capacité de production, de transformation, d’exportation des différentes chaines de valeurs ciblées (la graine de coton, le miel, l’énergie solaire et domestique) et de stimuler ainsi leur contribution au développement industriel national.

«Ce sont des filières à potentiel important de croissance et de création d’emploi et cette signature de convention est un processus qui se termine et qui permet d’ouvrir une nouvelle voie de coopération entre l’UE et le Burkina Faso pour l’appui du secteur privé», a expliqué le Secrétaire général du ministère du Commerce, Boubacar Traoré.

M. Traoré a fait remarquer que l’UE est l’un des bailleurs qui appuie fortement le secteur privé burkinabè.

En effet, selon lui, au cours des 15 dernières années, l’UE a appuyé le Burkina Faso pour le développement des entreprises à travers le Programme de renforcement des capacités des entreprises, mis en œuvre par des structures d’appui dont la Maison de l’entreprise du Burkina.

Les statistiques révèlent que la coopération entre le Burkina Faso et l’Union européenne se porte bien.

En guise d’illustration, entre 2014 et 2020, l’appui de l’UE au gouvernement burkinabè se chiffre à près de 980 millions d’euros, soit environ 643 milliards de francs CFA, tous instruments confondus.

Burkina : le package du hadj 2019 fixé à 2,132 millions f cfa

Les pèlerins burkinabè à la Mecque devront débourser la somme de 2,132 millions f cfa, a appris APA, vendredi à Ouagadougou, à l’issue du lancement officiel des activités au hadj 2019.La cérémonie de lancement, marquée par une conférence de presse, a permis au Comité national de suivi du pèlerinage à la Mecque, en collaboration avec le ministère en charge de l’Administration territoriale, de livrer des informations sur cette édition hadj.

Il en ressort que l’Arabie Saoudite a renouvelé le quota de 8.143 pèlerins accordé au Burkina Faso à l’issue de plusieurs missions, dont la première a été conduite  par le ministre de l’Administration territoriale, de la Décentralisation et de la Cohésion sociale, Siméon Sawadogo.

En outre, les agences de voyage chargées de l’organisation pratique du pèlerinage à la Mecque sont celles qui sont sélectionnées depuis 2018 et ce pour deux ans, exception faite à celles qui sont sanctionnées pour non-respect du cahier des charges et celles n’ayant pas renouvelé leurs demandes de participation.

Selon le ministre Sawadogo, c’est la compagnie saoudienne Sky Prime qui a été retenue pour transporter en vol Charter le quota de 7000 pèlerins burkinabè à partir de Ouagadougou et de Bobo-Dioulasso, avec un «planning de vols intéressants».

Le reste du quota, a-t-il ajouté, sera utilisé en vol régulier pour ceux désirant effectuer un cours séjour, tels certains fonctionnaires et hommes d’affaires.

Le ministre a invité les candidats au hadj 2019 à entreprendre dès maintenant toutes les démarches administratives pour l’obtention de leurs documents de voyage dans les lieux de délivrance.

«Cette année, nous avons la contrainte de l’établissement du passeport biométrique avec ses réalités de délai de traitement et la présence physique du candidat», a expliqué  M. Sawadogo, précisant qu’une autre contrainte concerne la limite du délai d’inscription qui est fixé au 5 mai 2019.

Revenant sur le coût du Hadj 2019, Siméon Sawadogo a indiqué que celui-ci est en baisse de 153.000 FCFA comparativement l’édition passée.

Cette baisse, a fait remarquer le ministre, a été possible grâce à la subvention accordée par l’Etat à hauteur de 1 milliard 100 millions de FCFA.

Religion et éducation au menu des quotidiens burkinabè

Les journaux burkinabè parus ce vendredi, font écho de la grève organisée la veille, par la Coalition nationale des syndicats de l’éducation (CNSE), sans oublier de commenter des sujets liés à la religion, notamment, les préparatifs de la fête chrétienne de Pâques et du pèlerinage à la Mecque 2019.Le journal privé Le Pays renseigne que pour le Hadj 2019, «le gouvernement accorde une subvention de plus d’un milliard de F CFA aux pèlerins burkinabè». Une annonce  faite, hier jeudi lors d’un point de presse animé par le ministre en charge de l’administration territoriale, Siméon Sawadogo.

Pour sa part, le quotidien à capitaux publics Sidwaya fait observer que lors de la rencontre avec les journalistes, le ministre Sawadogo a également annoncé que pour le Hadj  2019, «il faut débourser 2.132.000 F CFA».

A ce sujet, Aujourd’hui au Faso, quotidien privé affiche : «Hadj 2019 : Coût de participation fixé à 2.132.000 F CFA», tandis que L’Observateur Paalga fait remarquer que cette année, «le coût est en baisse de 153 000 F CFA».

A deux jours de Pâques, Sidwaya parle de cette fête chrétienne comme d’«une solennité chargée d’obligation pour le chrétien».

Pour sa part, Le Pays propose «les horaires des offices du triduum pascal» dans l’archidiocèse de Ouagadougou et l’église des Assemblées de Dieu de Gounghin.

De son côté, L’Observateur Paalga, le plus vieux des quotidiens privés burkinabè, dans sa rubrique ‘’Intelligence africaine de la foi », publie un texte de l’Assomptionniste Jean-Paul Sagadou, intitulé «le crucifié-ressuscité des Negro spirituals».

Le même journal parle de l’insécurité au Burkina Faso et titre : «Les hommes de Chériff (Moumina SY, ministre de la Défense, Ndlr) font le point».

Le confrère relate que comme on pouvait s’y attendre, l’insécurité au Burkina Faso est au centre du premier Conseil d’administration du secteur ministériel (CASEM) de la Défense, ouvert hier jeudi à Ouagadougou.

Evoquant le mouvement d’humeur des enseignants, L’Observateur Paalga titre : «Syndicats de l’éducation : Après la trêve, la grève».

A lire l’article,  «marche-meeting, remise de message ont été les actes majeurs de la grève décrétée par la Coalition nationale des syndicats de l’éducation (CNSE) le jeudi 18 avril 2019».

A ce propos, le journal privé Le Quotidien arbore : «24 H de grève de la CNSE : Forte mobilisation des enseignants».

C’est à juste titre que Le Pays arbore cette vitrine : «Grève des enseignants : des établissements scolaires paralysés à Ouaga», là où Sidwaya mentionne : «L’+avertissement+ des enseignants».

Aujourd’hui au Faso cite ces propos du Secrétaire général de la CNSE, Bonaventure Bélem, à l’issue du mouvement d’humeur : «la lutte engagée se poursuivra jusqu’à la victoire».

Sécurité nucléaire : adoption à Ouagadougou d’un plan d’action du G5 Sahel

Des acteurs de la sûreté et de la sécurité nucléaires ont achevé, jeudi à Ouagadougou, un atelier en adoptant le plan d’actions du G5 Sahel regroupant le Burkina Faso, le Mali, la Mauritanie, le Niger et le Tchad.Il s’est agi du forum des autorités en charge de la sûreté et de la sécurité nucléaires qui a réuni les 17 et 18 avril 2019 des experts des pays membres du G5 Sahel et du Sénégal.

La rencontre intervient après l’adoption de la charte du G5 Sahel le 25 juillet 2018 à Nouakchott (Mauritanie) et marque ainsi la création du forum des autorités en charge de la sûreté et de la sécurité nucléaires des pays du G5 Sahel et du Sénégal.

Selon le président du forum, Ahmed Moulaye Salah, la rencontre de Ouagadougou a permis d’examiner et de valider le plan d’action et le règlement intérieur de la structure.

La signature d’un mémorandum d’entente avec l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) était aussi au menu du conclave.

De l’avis de M. Salah, «le forum a été mis en place dans le but d’unifier les efforts et les moyens pour contrôler les mouvements, notamment transfrontaliers des matières radioactives, contrer leur usage illégal et renforcer la sûreté nucléaire entre les pays signataires».

Les statistiques de l’AIEA indiquent que 3.543 incidents ont été enregistrés dans le monde de 1995 à nos jours, dont 162 en Afrique avec 45 cas confirmés de l’existence d’une volonté manifeste d’utilisation malveillante des matières radioactives.

Burkina: une grève paralyse les écoles puliques

La grève de 24 heures lancée sur toute l’étendue du territoire burkinabè par la Coordination nationale des syndicats de l’éducation (CNSE) a paralysé les établissements publics, a constaté APA jeudi à Ouagadougou.Plusieurs écoles publiques de Ouagadougou ont fonctionné au ralenti, tout comme dans d’autres localités du Burkina Faso.

Dans la capitale burkinabè, la plupart des élèves et certains enseignants du public ont préféré rester à la maison, suite au mot d’ordre de grève lancé par la CNSE.

Des grévistes se sont retrouvés à la Bourse de travail de Ouagadougou où s’est tenu le piquet de grève.

Au cours d’une conférence de presse, animée le weekend dernier, les responsables syndicaux avaient indiqué que «d’autres actions seront entreprises, si à l’issue de la grève, il n’y a pas de réaction positive du gouvernement».

Le présent mouvement d’humeur intervient après deux mois de suspension du mot d’ordre de boycott de certaines activités académiques.

La Coordination dresse un bilan non satisfaisant de la mise en œuvre du protocole d’accord signé entre elle et le gouvernement. Elle estime que «le gouvernement demeure toujours dans une perspective de sabotage du système éducatif car, malgré les concessions faites, il ne souhaite pas une résolution du problème posé avec diligence».

La plateforme revendicative de la coordination comporte des points principaux, à savoir le statut valorisant, l’opérationnalisation des décrets relatifs à l’octroi d’une bonification (satisfaite à 12%) et à la correction des indemnités (satisfaite de près de 50%).

A ces points s’ajoutent «le dossier des personnels des ex-garderies populaires qui attend depuis quinze mois que le gouvernement tienne ses engagements et d’autres points qui restent entièrement non satisfaits, dont le trousseau pédagogique, la cantine scolaire, l’allocation aux établissements de moyens de fonctionnement, le respect des normes liées aux effectifs dans les classes, etc.».

La Coordination nationale des syndicats de l’éducation (CNSE) regroupe quinze centrales syndicales du ministère de l’Education.

Les quotidiens burkinabè à fond sur la grève des agents de santé

Les quotidiens burkinabè, dans leurs livraisons de ce jeudi, commentent largement la grève du Syndicat national des travailleurs de la santé humaine et animale (Synthsa), entamée la veille sur toute l’étendue du territoire.«Grève du SYNTSHA : Des mesures pour stopper l’hémorragie», affiche L’Observateur Paalga qui relate que les hôpitaux publics tournent depuis hier au ralenti en raison d’un mouvement de grève de 48 heures.

Le doyen des quotidiens privés burkinabè  précise que le mouvement est lancé par le Syndicat national des travailleurs de la santé humaine et animale (Synthsa) qui exige l’application du protocole d’accord signé avec le gouvernement le 13 mars 2017.

De son côté, Aujourd’hui au Faso, autre quotidien privé, fait observer que, suite à la grève du Synthsa, «des malades se tordent de douleur à Ouagadougou» et que «des patients cherchent soignants à Dédougou».

Quant à L’Express du Faso, quotidien privé imprimé à Bobo-Dioulasso (2e capitale du Burkina Faso), il informe que «le mot d’ordre est suivi à Bobo-Dioulasso» et «la mobilisation est aussi forte dans le Kénédougou (Ouest)».

Le journal privé Le Pays mentionne qu’à Bobo-Dioulasso, «le syndicat n’a pas prévu de service minimum».

Pendant ce temps, le quotidien public Sidwaya met en exergue «le service minimum assuré à Yalgado», rapportant que le secrétaire général du ministère de la Santé, Dr Robert Karama a effectué une visite au Centre hospitalier universitaire Yalgado Ouédraogo (CHU-YO) dans la matinée du mercredi 17 avril 2019.

Le même journal, toujours dans le domaine de la santé, renseigne que concernant la couverture sanitaire du pays, un Centre hospitalier régional (CHR) verra le jour à Manga (capitale de la région du Centre-sud) dans 18 mois.

A ce propos, le confrère évoque une décision prise, hier mercredi, en conseil des ministres.

Burkina: La Nuit de la qualité prévue le 3 mai à Ouagadougou

La soirée de gala dénommée «La Nuit de la Qualité et des Innovations» est prévue pour le vendredi 3 mai 2019 à Ouagadougou, a-t-on appris mercredi auprès des organisateurs.Selon le GROUP IMPROVE SARL, promoteur du magazine télévisuel AFRIQA NORMES, l’évènement se tiendra sous le thème : «Démarche qualité et développement des secteurs privé et public».

La soirée prévue dans la salle polyvalente du complexe de Ouaga 2000 à partir de 19 h 00 aura au programme, des animations et prestations d’artistes, la présentation d’entreprises modèles engagées dans la qualité, la présentation de Cabinets d’accompagnements pour l’implémentation de la démarche qualité et de laboratoires d’analyse.

Les organisateurs annoncent également des distinctions d’entreprises remarquablement engagées dans la promotion de la qualité, des distinctions de personnalités contribuant au développement du secteur privé avec un engagement qualité.

A cela s’ajoutent des prix dans l’innovation pour motiver l’entreprenariat des jeunes, ainsi que des récompenses à des entreprises publiques ayant mené des innovations remarquables.

Sont attendus à la Nuit de la qualité et des innovations, des personnalités politiques et économiques, des hommes d’affaires, des représentants et cadres d’entreprises, sans oublier des professionnels de la qualité, des entreprises engagées qualité, des entreprises certifiées dans le secteur privé, public et parapublic, des laboratoires d’analyses et d’essais, des innovateurs, etc.

Burkina: le prix du coton fixé à 265 FCFA le kilogramme

Le prix bord champ du kilogramme de coton, pour la campagne cotonnière 2019/2020 au Burkina Faso, est fixé à 265 FCFA/kg, soit une hausse de 15 FCFA, comparativement à la campagne écoulée, a appris APA mardi, auprès des acteurs de la filière.Selon l’Association interprofessionnelle du coton du Burkina (AICB), cette augmentation du prix d’achat du coton fait partie d’un ensemble de décisions visant à remotiver les exploitants.

L’AICB fait observer que la décision vise surtout  à «donner un nouvel élan à la production après une saison 2018/2019 marquée par une chute de 28,5 % de la récolte à environ 603 000 tonnes».

L’autre mesure importante annoncée par l’association concerne la baisse du prix du sac de 50 kg d’engrais (urée et NPK) de 15 000 FCFA à 14 000 FCFA. 

En outre, l’AICB compte verser à chaque exploitant 10 FCFA/kg, soit une enveloppe totale de 4,35 milliards FCFA, afin de participer à l’apurement des impayés durant la saison 2018/2019.

«Notre seule manière de saluer l’engagement du gouvernement à nos côtés sera d’inonder les usines d’égrenage de coton, pour peu que nous ayons une bonne pluviométrie», a affirmé Bambou Bihoun, président de l’AICB.

Contrairement aux ambitions des acteurs du coton burkinabè qui visaient 800 000 tonnes de coton graine, la production pour 2018-2019 s’est établie à 436 0000 tonnes, soit une baisse de 29% par rapport à la campagne écoulée.

Cette contreperformance a fait dégringoler le Burkina Faso qui est passé de la première à la quatrième place des producteurs sur le continent africain derrière le Bénin, le Mali et la Côte d’Ivoire.

Les raisons avancées pour expliquer cette situation sont, entre autres, les changements climatiques, le boycott d’une partie des producteurs et la menace terroriste dans certaines zones de production.

Mouvements d’humeurs des financiers et politique se paient la Une des quotidiens burkinabè

Les quotidiens burkinabè de ce mercredi commentent l’actualité politique nationale, tout en jetant un regard sur le mouvement d’humeurs des agents du ministère en charge de l’Economie et des finances.«Crise au MINEFID (ministère de l’Economie, des Finances et du Développement, Ndlr): voici les réalités aux Impôts», affiche le quotidien public Sidwaya, avant d’ajouter que «le Premier ministre rassure le patronat».

Selon Sidwaya, une délégation du Conseil du patronat burkinabè, conduite par le président Apollinaire Compaoré a été reçue en audience, hier mardi à Ouagadougou, par le chef du gouvernement, Christophe Joseph Marie Dabiré.

«Plusieurs sujets dont les conséquences de la crise au ministère en charge des finances sur les activités des entreprises ont été à l’ordre du jour», rapporte le journal.

Ainsi, le confrère fait remarquer que la crise au MINEFID a des répercussions sur le recouvrement des impôts, la mobilisation des recettes et a affecté les entreprises.

Le journal privé Le Quotidien reprend, en première page, la position (révélée hier en conférence de presse) de l’opposition politique à propos de la crise. Ainsi, le représentant de l’opposition estime que «le président du Faso en tant qu’ancien ministre des finances est comptable de la situation».

Pour sa part, L’Observateur Paalga, le plus vieux des quotidiens privés du Burkina Faso, arbore : «Grève des agents des finances : Les commerçants ne cachent plus leur ras-le-bol».

Le journal relate qu’une coalition de 18 associations a donné, hier mardi à la Chambre de commerce et d’industrie du Burkina, sa lecture de la situation au MINEFID, précisant qu’à l’occasion, «les mécontents ont déclaré qu’ils n’en pouvaient plus de ce mouvement des financiers, car il leur est préjudiciable».

En politique, L’Observateur Paalga évoque la conférence de presse animée la veille par l’opposition politique qui s’est prononcée sur l’opération de contrôle de l’authenticité des diplômes des fonctionnaires.

A en croire le confrère, les conférenciers ont souhaité que l’opération doit s’étendre aux membres du gouvernement et aux présidents d’institutions.

De son côté, le journal Le Pays, cite l’un des animateurs de la conférence de presse, Alphonse Marie Ouédraogo du Chef de file de l’opposition politique (CFOP) qui déclare à propos de l’opération d’authentification des diplômes dans la fonction publique : «Pourvu qu’elle ne se transforme pas à un instrument de pression».

Toujours en politique, L’Express du Faso, quotidien privé imprimé à Bobo-Dioulasso (2e ville),  dans sa rubrique ‘’Autant le dire… », mentionne : «Blaise à Roch, la réconciliation est possible».

Revenant sur la lettre de l’ex-président Blaise Compaoré au président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré, à propos de la situation nationale, L’Observateur Paalga souligne que «Roch prend acte», là où Aujourd’hui au Faso titre : «Situation nationale : Roch Kaboré répond à Blaise Compaoré».