La politique en vedette dans les quotidiens burkinabè

Les quotidiens burkinabè parvenus à APA, ce lundi matin, commentent l’actualité nationale marquée essentiellement par des sujets politiques, notamment des conférences de presse, des rentrées politiques, ainsi que des congrès de certains partis.«Présidentielle 2020 : Gilbert, cornac de l’ADF/RDA», arbore en première page, L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés du Burkina Faso.

Selon ce journal, la présidentielle de 2020 a déjà commencé pour le parti à l’emblème de l’éléphant, l’Alliance pour la démocratie et la fédération/Rassemblement démocratique africain (ADF/RDA) qui vient de rassembler ses troupes à Bobo-Dioulasso.

A lire L’Observateur Paalga, il s’est agi  du 16e congrès ordinaire  et ensuite du choix  de celui qui aura la lourde responsabilité d’aller à la conquête du pouvoir d’Etat sous la bannière de l’ADF/RDA.

Pour sa part, Le Quotidien barre à sa Une : «Présidentielle 2020 au Burkina : Gilbert Ouédraogo investi candidat de l’AFD/RDA», là où Aujourd’hui au Faso affiche : «16e Congrès de l’ADF/RDA à Bobo: Gilbert, porte-étendard à la présidentielle de 2020».

Le journal cité en second lieu, évoque également le rassemblement organisé par le président du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP, ex-parti au pouvoir), Eddie Komboïgo, samedi dernier à Ouagadougou, titrant : «Show de résistance du CDP au stade municipal».

A ce sujet, le quotidien à capitaux publics Sidwaya, mentionne en guise de titre : «Lutte contre le terrorisme : Eddie Komboïgo en mode résistance avec la jeunesse».

Pendant ce temps, Le Pays, autre quotidien privé, parle de la conférence de presse animée par le président du Parti de l’indépendance, du travail et de la justice (PITJ), Soumane Touré, à l’occasion de la rentrée politique de cette formation, samedi dernier à Ouagadougou.

Le confrère reprend les propos du président du PITJ qui estime qu’«il faut introduire une plainte contre les usurpateurs du MPP (Mouvement du peuple pour le progrès, parti présidentielle) à la CPI (cour pénale internationale)».

Reprenant un extrait de la déclaration de Soumane Touré, Le Quotidien plaque : «Il n’y a pas eu de coup d’Etat, le RSP était à sa façon en désobéissance civile contre un régime d’usurpateurs de titres et de fonctions».

De son côté, Sidwaya informe que pour le centenaire du Burkina Faso, «Soumane Touré appelle à un débat patriotique».

Le président Kaboré à Dakar pour l’investiture de Macky Sall

Le président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré est arrivé, dimanche à Dakar, pour prendre part à la cérémonie d’investiture de son homologue sénégalais Macky Sall, prévue pour le mardi 2 avril 2019, a-t-on appris auprès de la présidence du Faso.«Invité par les autorités sénégalaises, le chef de l’Etat burkinabè aura, à l’occasion, des rencontres bilatérales avec certains de ses pairs Chefs d’Etat, et accordera des audiences à des personnalités du monde politique sous-régional et international», renseigne un communiqué de la présidence de la République.

Le président sénégalais Macky Sall a été réélu à l’issue de l’élection présidentielle du 24 février dernier. Il a remporté le scrutin avec 58,26% des suffrages.

Burkina: Floby, désigné meilleur artiste 2019 au Faso music Awards

Le chanteur burkinabè Florent Belemgnégré, alias Floby a été désigné meilleur artiste de l’année, lors de la 6e édition des Faso music Awards (FAMA) qui s’est déroulée samedi à Ouagadougou, a-t-on appris de source proche du milieu du show-biz ouagalais.Selon cette source, en plus d’être le  grand lauréat des FAMA 2019, Floby a également remporté le prix du meilleur tube de l’année. 

L’artiste est nominé à l’édition 2019 du Kundé d’or (plus prestigieuse récompense des artistes musiciens au Burkina Faso), avec son titre «Weedo».

L’arrangeur de l’album «Wakato» de Floby,  Petit Jano, a remporté le FAMA 2019 du meilleur arrangeur de l’année, tandis que le prix du meilleur promoteur culturel de l’année est revenu à Abdoulaye Diallo du festival Ciné droit libre.

Le FAMA du meilleur réalisateur vidéo de l’année est revenu à Pulsion Picture, alors que celui du meilleur promoteur culturel de l’année est décerné à Ibrahim Keita, promoteur de «Soko festival».  

Les Faso music Awards  (FAMA) sont une initiative du promoteur Youssef Ouédraogo et constituent une manifestation culturelle au Burkina Faso. La première édition s’est tenue le 8 mars 2014 et avait consacré le musicien Smarty. 

Cette année, le  thème de la 6e édition du FAMA  a porté sur : «La musique comme moyen d’engagement social».

Le CAMPC, basé à Abidjan, ouvre bientôt une représentation dans les pays membres

Le Centre africain de management et de perfectionnement des cadres (CAMPC), basé à Abidjan, envisage d’ouvrir à « l’horizon 2020 » une représentation de l’institution dans les pays membres, affirme son directeur général Joseph Kaudjhis dans un entretien à APA à Abidjan, au siège de l’organisation.« Il faut construire un nouveau campus pour augmenter les capacités d’accueil du centre soit à Abidjan où à l’intérieur du pays, mais également, on a besoin d’ouvrir de nouveaux campus dans les différents pays membres du CAMPC », indique le professeur Joseph Kaudjhis dans un entretien.  

L’appui des pays membres, dira-t-il, est attendu dans la réalisation de ces projets d’infrastructures dans les six pays membres, avant d’ajouter « à l’horizon 2020 on devrait pouvoir ouvrir les représentations dans les différents pays membres (Bénin, Burkina, Côte d’Ivoire, Togo, Niger, Gabon)».  

Ces représentations vont « faire dans les différents pays ce que nous faisons au niveau du centre et s’il y a des particularités au niveau de chaque pays, elles pourront le développer avec les représentants du directeur général du CAMPC et auront pour objectif de reproduire la politique du siège », relève-t-il.    

Le CAMPC a une convention siège avec l’Etat de Côte d’Ivoire. Pour l’implantation des représentations,  il devra signer également des conventions avec ces différents pays. Selon le professeur Joseph Kaudjhis « le personnel sera ensuite recruté au niveau national et des autres pays ».  

Dans les années à venir, le CAMPC ambitionne de renforcer davantage la qualité de la formation. L’institution veut que ses masters soient parmi les plus performants au monde, voire en première ligne. Toutes les formations du centre ont aujourd’hui basculé au système LMD (Micence, Master, Doctorat).

Selon une anecdote, poursuit-il, « un étudiant qui a présenté un diplôme du CAMPC dans une université au Canada n’a pas eu besoin de faire d’équivalence, (car son) diplôme a été reconnu d’office dans cette université, alors que pour d’autres une équivalence a été exigée ».       

L’organisation propose une palette de formations à la fois diplômantes, qualifiantes et certifiantes. Pour les formations diplômantes, elle a 11 filières dont trois licences professionnelles et huit Masters professionnels dont le master en diplomatie protocole et relations internationales lancé début mars 2019.

La formation qualifiante, elle, touche entre autre le management administratif, sanitaire, scolaire ou des organisations de manière générale. Les certificats ont, eux, une durée de trois à six mois dans des domaines assez spécifiques. Pour l’ensemble des filières, l’auditeur devrait être en situation d’emploi.     

Un plan stratégique 2018-2022 du centre a été élaboré autour de cinq grands axes: l’amélioration de la pédagogie, le renforcement de la recherche, le renforcement des activités d’assistance conseil et l’amélioration de la gouvernance du centre, puis le renforcement du rôle du CAMPC dans la société. 

L’institution a par ailleurs décidé de dégager certains financements pour apporter sa contribution à de grandes problématiques sociales, telle la lutte contre le changement climatique ou apporter des financements pour l’autonomisation des femmes, voire assister des enfants vulnérables.  

Les auditeurs ont la possibilité avec les nouvelles technologies de suivre les cours sur le continent ou dans le monde à travers la plate-forme e-learning du centre et le suivi des cours en temps réel. Depuis sa création, le centre a formé plus de 25.000 cadres africains.

Le CAMPC a été créé en 1975 à Kigali, au Rwanda, à l’initiative des chefs d’Etat et de gouvernement. Il a pour mission d’assurer le perfectionnement des cadres africains et d’accompagner les administrations africaines dans la quête de performance.

L’organisation compte aujourd’hui six pays, à savoir le Bénin, le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire, le Togo, le Niger et le Gabon. Mais, le centre reste toujours ouvert à l’ensemble des pays africains en ce qui concerne les formations.

Burkina Faso : trois morts dans une attaque près de la frontière ivoirienne

Trois civils burkinabè ont trouvé la mort dans une attaque terroriste dans la nuit de vendredi à samedi à Yendéré, à l’ouest du Burkina Faso, près de la frontière avec la Côte d’ivoire, a-t-on appris dimanche de source basée dans la localité.Selon cette source, les trois civils tués dans l’attaque qui a eu lieu vers 2 heures du matin, sont des passagers d’un véhicule de transport en commun ayant reçu des balles perdues.

Elle (la source) précise qu’au moins deux autres civils ont également été blessés par balles lors de l’attaque perpétrée par un groupe d’individus armés.

«Au cours de leur riposte, deux assaillants ont été abattus par les Forces de défense et de sécurité (FDS)», indique la même source, avant d’ajouter qu’il n’y a pas eu de victimes parmi les éléments de sécurité.

Jeudi dernier, quatre gendarmes burkinabè ont succombé au cours d’une attaque contre le poste de gendarmerie de Barani, une commune de la province de la Kossi, frontalière avec le Mali.

Ces attaques terroristes se produisent au moment où les FDS burkinabè sont en pleine opération spéciale de sécurisation dénommée «Otapuanu» dans les régions de l’Est et du Centre-Est.

Des sources sécuritaires avancent que l’opération «Otapuanu» qui a démarré à la mi-mars a permis de neutraliser un nombre important de terroristes et de mettre la main sur le chef des groupes terroristes de la région de l’Est, Omarou Diallo, allias Diaw Oumarou.

L’édition 2019 de « Afrik Pag-Ba » s’ouvre lundi à Ouagadougou

La 3e édition de la semaine dédiée à l’entreprenariat féminin dénommée « Afrik Pag-Ba » s’ouvre lundi à Ouagadougou, a appris APA samedi soir auprès des organisateurs.L’évènement qui va se dérouler du 1er au 7 avril 2019 dans la capitale burkinabè a pour thème central : «Paix, entreprenariat et développement durable», a annoncé le comité d’organisation lors d’une conférence de presse.

Le coordonnateur de « Afrik Pag-Ba », Issouf Balima a assuré que «tout est fin prêt» et que le comité d’organisation n’attend que les participants.

« Cet évènement multisectoriel et multidisciplinaire, a-t-il précisé, va honorer encore une fois, la femme africaine cette année à travers des conférences, des ateliers de formation, des concerts etc. »

Il est également prévu  une foire qui va réunir des femmes en provenance de plusieurs pays, «des Ladies leaders qui viendront partager leurs expériences avec les participants et participantes».

Selon les organisateurs, « Afrik Pag-Ba » entend offrir l’occasion de célébrer la femme africaine pour son rôle et sa participation dans l’avènement d’une forte union économique africaine.

«L’évènement s’inscrit donc dans la dynamique des instruments visant la mise en lumière du potentiel de la femme Burkinabè, en particulier, et africaine en général», souligne-t-on.

Durant  cette semaine entièrement dédiée à l’entrepreneuriat au féminin, l’occasion est donnée pour accompagner les femmes dans leurs projets entrepreneuriaux et encourager le partage d’expériences.

Ces femmes pourront aussi faire avancer leurs projets de création ou de développement d’entreprises, en échangeant avec les exposants.

« Afrik Pag-Ba » est un évènement initié par Thegawendé Kiendrébéogo. La première édition s’était tenue du 2 au 9 mars 2017 autour du thème : «Contribution de la femme à la croissance économique».

Justice et économie au menu de la presse en ligne burkinabè

Les journaux en ligne du Burkina Faso visités samedi par APA offrent des menus variés, mais dominés par l’économie et la justice, notamment avec le procès du coup d’Etat manqué de septembre 2015.«Procès du putsch: Diendéré trahi par la CEDEAO», titre Lefaso.net qui relate que les 25 et 26 septembre 2015, Diendéré avait perdu le soutien de ses amis de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO).

«Son épouse Fatou Diendéré l’appelle pour trouver la marche à suivre. Se sentant trahi, il demande à celle-ci de se mettre à l’abri», poursuit le site d’information.

Pour sa part, Burkina24.com fait remarquer que la Cour de justice de la CEDEAO a débouté Djibrill Bassolé le vendredi 29 mars 2019 dans l’affaire des écoutes téléphoniques, ajoutant que «selon cette juridiction, les écoutes ne sont pas irrégulières».

De son côté, l’Agence d’information du Burkina (AIB) rapporte qu’après la réinstallation du gouvernement de la Transition burkinabè le 23 septembre 2015, plusieurs stratégies ont été proposées au général Gilbert Diendéré pour lui permettre de reprendre le pouvoir.

A en croire le confrère, c’est ce que révèlent des éléments sonores diffusés, hier vendredi, au Tribunal militaire de Ouagadougou.

Dans sa rubrique économie, Fasozine.com renseigne que les activités de la Banque agricole du Faso sont officiellement lancées, depuis hier vendredi.

Quant à Burkina 24.com, il renseigne que des commerçants regroupés dans la fédération Somkiéta «construisons le Faso ensemble» ont déploré, au cours d’une conférence de presse animée jeudi dernier à Ouagadougou, une situation économique inquiétante, soulignant qu’«ils (les commerçants) ont pointé du doigt les agents du ministère en charge des finances et des douanes».

A ce propos Lefaso.net affiche : «Fédération Somkiéta: Les agents du MINEFID (ministère de l’Economie, des Finances et du Développement, Ndlr) accusés de +saboter+ l’activité économique».

Pendant ce temps, QueenMafa, un autre journal en ligne, parle des Journées de l’entrepreneuriat féminin, précisant que «plus de 30 entreprises prennent part  à l’exposition».

Lancement officiel de la Banque agricole du Burkina Faso

Le chef de l’Etat burkinabè, Roch Marc Christian Kaboré a lancé officiellement, vendredi, les activités de la Banque agricole du Faso (BADF), a constaté APA à Ouagadougou.Pour le président Kaboré, la BADF doit être un instrument important pour permettre aux paysans et aux éleveurs de pouvoir accéder aux financements pour, non seulement s’équiper, mais également développer leurs activités.

«J’espère que cette banque en se développant dans l’ensemble des provinces va créer la confiance qui permettra au monde rural de savoir que c’est leur instrument», a-t-il souhaité.

Dotée d’un capital de 14 milliards 277 millions 570 mille francs CFA, la BADF est dédiée prioritairement au financement du secteur rural tout en restant ouverte aussi aux autres secteurs de l’économie nationale.

Le capital de la banque est détenu par l’Etat burkinabè et ses démembrements, des organisations professionnelles du monde rural, des entreprises privées du Burkina et de particuliers burkinabè.

La Banque agricole du Faso (BADF) a pour objectif majeur de rendre les services financiers accessibles au plus grand nombre de Burkinabè en milieu rural comme en ville partout au Burkina Faso.

Selon le président de son Conseil d’administration, Mamadou Sérémé, la BADF a pour vocation première d’être la banque de financement de l’agriculture au Burkina mais, elle se positionne aussi pour assurer sa rentabilité et sa pérennité comme une banque universelle moderne au service de tous les Burkinabè des campagnes et des villes.

La BADF dispose d’une agence siège déjà fonctionnelle à Ouagadougou depuis le 25 février 2019.

A en croire son PCA, il est prévu l’ouverture de deux autres agences respectivement à Bobo-Dioulasso en mai prochain et à Dédougou en septembre de l’année en cours.

A peine née, la BADF a bénéficié de la part de la Banque africaine de développement (BAD) d’un financement de plus de 6,3 milliards de F CFA.

Au Burkina Faso, 15% des producteurs agricoles bénéficient de crédits bancaires.

Colère des commerçants et arrestation de braqueurs au menu des quotidiens burkinabè

Les quotidiens burkinabè de ce vendredi commentent l’actualité marquée par l’arrestation d’une bande de braqueurs à Ouagadougou et la sortie des commerçants qui dénoncent la situation au ministère en charge des Finances.«Les commerçants souffrent de l’incivisme de la douane et des impôts», peut-on lire à la vitrine du quotidien privé Aujourd’hui au Faso qui reprend les propos de El Hadj Lassané Ouédraogo, coordonnateur de la Fédération Somkieta.

 A ce sujet, Le Pays, autre quotidien privé, informe que la fédération Somkiéta «Construisons le Faso ensemble », un regroupement d’acteurs du monde du commerce, a animé, hier jeudi à Ouagadougou, une conférence de presse pour «dénoncer les maux qui minent le secteur du commerce, notamment, la fraude, la concurrence déloyale, la corruption, etc. ».

Le confrère cite à sa une, le coordonnateur de la fédération Somkieta, Lassané Ouédraogo qui affirme qu’«au MINEFID (ministère de l’Economie, des Finances et du Développement, Ndlr), il y a des agents qui travaillent à conduire le pays vers le chaos».

Le journal Le Quotidien va plus loin lorsqu’il affiche la déclaration de M. Ouédraogo, selon laquelle «l’action des financiers est un acte de terrorisme qui ne dit pas son nom».

Le même journal consacre sa une à la présentation par la police, hier jeudi en conférence de presse, d’une bande de bandits spécialisée dans les vols à mains armés dans la ville de Ouagadougou et ses environnants, titrant : «La bande de Joseph Yamdaogo Bonkoungou démantelée». 

A ce propos, le quotidien public Sidwaya arbore : «Lutte contre le grand banditisme : Un ancien rebelle et ses acolytes au +trou+», montrant une photo des quatre présumés délinquants.

A son tour, L’Observateur Paalga, le plus ancien des quotidiens privés du Burkina Faso, parle de «Lutte contre l’insécurité : Des membres d’une bande atypique au frais». 

Selon Sidwaya, l’officier de police qui a animé la conférence de presse a fait remarquer que l’enquête est en cours et que les résultats auraient été plus probants, si un activiste sur les réseaux sociaux du nom de Naïm Touré «ne s’était pas précipité pour annoncer la mort du chef de gang…».

C’est à juste titre que Le Pays titre : «Quand Naïm Touré fait foirer les enquêtes de la police», là où Le Quotidien mentionne : «Naïm Touré accusé d’avoir entravé l’enquête».

Burkina: quatre morts dans l’attaque d’un poste de gendarmerie

Quatre gendarmes ont perdu la vie, jeudi matin, dans l’attaque du poste de gendarmerie de Barani dans la province de la Kossi, région de la Boucle du Mouhoun (Nord-ouest du Burkina Faso) par des individus armés non identifiés, a-t-on appris de source proche de la localité.Selon cette source, l’attaque a commencé au petit matin du jeudi 28 mars 2019, aux environs de 5 heures 30 minutes et a duré environ une heure de temps. 

En plus des quatre gendarmes tués, le poste de gendarmerie et un véhicule ont été incendiés par les assaillants.

C’est la deuxième fois que le poste de gendarmerie de Barani est la cible d’attaque terroriste, après celle du 18 octobre 2018 qui avait causé la mort d’un gendarme et un assaillant abattu.

Baba A. Coulibaly nouveau DG de la Société nationale d’électricité du Burkina

L’ingénieur électromécanicien, Baba Ahmed Coulibaly est nommé Directeur général (DG) de la Société nationale d’électricité du Burkina (SONABEL), a appris APA jeudi de source officielle.Le nouveau DG de la SONABEL, dont la nomination a été entérinée par le Conseil des ministres de mercredi dernier, remplace à ce poste François de Salle Ouédraogo qui y a passé plus de quatre ans (décembre 2014-mars 2019).

La Société nationale d’électricité du Burkina (SONABEL) fait partie de la demi-dizaine de sociétés d’Etat burkinabè ayant un statut particulier et stratégique.

Burkina: 27,81 milliards FCFA contre l’insécurité alimentaire

Le gouvernement burkinabè, en réponse à l’insécurité alimentaire qui s’annonce, prévoit un Plan de réponse et de soutien aux populations vulnérables de 2019 (PRSPV-2019) dont le coût s’établit à plus de 27,81 milliards de francs CFA, renseigne le compte rendu du Conseil des ministres, parvenu à APA jeudi.Selon le document issue de la réunion gouvernementale tenue mercredi, «ce plan de réponse est élaboré suite à une analyse de la vulnérabilité alimentaire de notre pays à partir des résultats prévisionnels de la campagne agropastorale 2018-2019».

Le même texte ajoute que cette analyse fait ressortir en situation projetée (juin-août 2019), environ 3 745 200 personnes sous stress alimentaire réparties dans toutes les régions et environ 676 200 personnes en situation d’insécurité alimentaire sévère dont 24 283 personnes en  «phase urgence», reparties principalement dans les régions du Centre-Nord, du Nord et du Sahel.

«D’un coût global de vingt-sept milliards huit cent quatorze millions sept cent cinquante-deux mille cinq cent quatre-vingt-neuf (27 814 752 589) F CFA, ce plan vise à apporter une réponse concertée aux besoins spécifiques de ménages à risque d’insécurité alimentaire et à la malnutrition et à réduire les effets des crises sur les populations et le bétail par la protection et la reconstitution des moyens d’existence», note le compte rendu du Conseil des ministres.

Le Conseil des ministres, précise-t-on, a instruit les ministres en charge du dossier de prendre les mesures nécessaires pour la mise en œuvre réussie de ce plan de réponse.

Thomas Sankara et Fespaco monopolisent la Une des quotidiens burkinabè

Les quotidiens burkinabè de ce lundi consacrent essentiellement leur Une au Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO) dont la clôture du cinquantenaire a eu lieu samedi dernier avec le sacre du Rwandais Joël Karekezi, sans oublier l’inauguration, le même jour, du mémorial dédié à l’ancien président du Burkina Faso (1983-1987), le capitaine Thomas Sankara.«Mémorial Thomas Sankara: la statue géante du père de la Révolution dévoilée», arbore le quotidien privé Aujourd’hui au Faso, informant que l’inauguration du monument a eu lieu, samedi dernier, en présence du président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré.

Pour sa part, le quotidien à capitaux publics Sidwaya consacre son éditorial à cette actualité, sous le titre : «Sankara l’immortel».

Le journal renseigne que la statue du président Thomas Sankara et de ses 12 compagnons d’infortune du 15 octobre 1987 a été inaugurée, le samedi 2 mars 2019 sur le site de l’ex-siège du Conseil de l’Entente à Ouagadougou, où ils ont été abattus 32 ans plus tôt.

«En pleine célébration du cinquantenaire du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO), cet hommage au père de la Révolution burkinabè magnifie la dimension culturelle d’un homme enraciné et visionnaire dont le passage, bien que «météorique», à la tête de l’Etat, aura marqué à jamais son temps », commente l’éditorialiste.

A son tour, Le Pays, quotidien privé, parle d’«une statue qui fait polémique».

Dans la même veine, L’Express du Faso, quotidien privé imprimé à Bobo-Dioulasso (2e ville du Burkina Faso) affiche en première page : «Statue au Conseil de l’entente : Ils ont encore +tué+ Thomas Sankara !».

Dans son éditorial, Le Quotidien fait remarquer que pour la statue de Thomas Sankara c’est «le même résultat comme l’exécution des marchés publics».

Le même journal privé, sur une autre actualité, mentionne à sa une : «26e édition du FESPACO : Le Rwandais Joël Karekezi remporte l’Etalon d’or de Yennenga».

A ce propos, Sidwaya met en exergue : «FESPACO 2019 : le graal de Joël Karekezi», là où Aujourd’hui au Faso écrit : «Triomphe de +The Mercy of the jungle+ du Rwandais Joël Karekezi».

Le journal cité en second lieu (Aujourd’hui au Faso), dans son éditorial, adresse ses félicitations aux organisateurs du cinquantenaire du FESPACO.

«N’en déplaise aux Cassandres, ce 26e FESPACO a été un grand succès : organisation, sécurité, festif, ambiance, affluence des +Blancs+ et tous les autres invités, c’était +nickel+. Chapeau bas au gouvernement», souligne d’emblée, l’auteur de l’écrit.

FESPACO 2019: Focus sur «The mercy of the jungle» de Joel Karekezi, Etalon d’or de Yennenga

Le film «The mercy of the jungle» ou «La miséricorde de la jungle» du Rwandais Joel Karekezi qui a remporté samedi l’Etalon d’or de Yennenga à la 26e édition du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO) traite de la question de conflit en Afrique.Il s’agit d’un long métrage de 90 minutes. Le synopsis du film renseigne que «le sergent Xavier, héros de la guerre rwandaise, et le jeune et inexpérimenté soldat Faustin sont en territoire ennemi où ils combattent une guerre floue». 

Selon le même texte, les deux personnages (Xavier et Faustin) se retrouvent seuls et sans ressources face à l’inextricable jungle congolaise réputée pour être la plus vaste, la plus dense et la plus hostile du continent.

« Pris en étau par les combats qui font rage tout autour d’eux, ils n’ont d’autre choix que de s’enfoncer dans un enfer vert », peut-on lire dans le synopsis.

Joël Karekezi est un scénariste, réalisateur et producteur rwandais, né le 12 décembre 1985. 

Son court métrage Le Pardon, qui porte sur la réconciliation après le génocide de 1994 contre les Tutsis, remporte le prix Golden Impala au Amakula International Film Festival en Ouganda.

C’est en 2013 que ce successeur du franco-sénégalais Alain Gomis (lauréat de l’édition 2017 du FESPACO) travaille sur «The mercy of the jungle» ou «La miséricorde de la jungle» qui est présentée à la Fabrique des cinémas du monde au Festival de Cannes, la même année. 

Le script avait remporté le CFI Best Audiovisual Award pour le projet audiovisuel le plus prometteur à Durban FilmMart en 2012.

La 26eédition du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO) qui correspondait au cinquantenaire de la biennale, s’est déroulée du 23 février au 2 mars 2019 sous le thème central: «Mémoires et avenir des cinémas africains».

La prochaine édition (27e) du FESPACO est prévue du 26 février au 6 mars 2021.

Coopération internationale: L’UE déplore la dégradation de la situation sécuritaire en Afrique occidentale

L’Union européenne (UE) déplore la dégradation de la situation sécuritaire en Afrique de l’Ouest qui a «fortement impacté le climat social et l’efficacité des initiatives visant le développement et le bien-être des populations», a-t-on appris dimanche de source proche de l’institution.Selon cette source, le sujet a été évoqué samedi à Ouagadougou, lors d’une concertation entre les présidents des commissions de l’UEMOA et de la CEDEAO avec le directeur général de la coopération internationale et du développement de la Commission européenne.

«La rencontre a permis de faire le point des différents projets qui ont été engagés dans le cadre de la coopération entre l’Union européenne et l’Afrique de l’Ouest et de dégager des perspectives dans le cadre du renforcement de cette coopération», indique-t-on.

La même source précise que sur la question sécuritaire dans la sous-région, «les différentes parties ont pris l’engagement d’œuvrer à accélérer la mise en œuvre du projet Wapis-Sipao (Système d’information policière de l’Afrique de l’Ouest)».

L’objectif dudit projet est d’accroître la capacité des services de détection et de répression ouest-africains à lutter contre la criminalité transnationale et le terrorisme, en améliorant la gestion et le partage de l’information.

«C’est un système dans lequel on investit beaucoup d’argent avec Interpol comme opérateur et pour lequel la nécessité absolue de renforcer la coopération reste forte, au regard de l’ampleur des attentats terroristes», a déclaré Stefano Manservisi, directeur général de la coopération internationale et du développement de la Commission européenne.

La rencontre de samedi, souligne-t-on, a été l’occasion pour les deux chefs d’institutions ouest-africaines (UEMOA et CEDEAO) et le directeur général de la coopération internationale et du développement de la Commission européenne, de rappeler l’excellence des relations de coopération qui existent entre les trois institutions et les résultats atteints.

Burkina: Nelly Dahani désignée miss Université 2019

Mademoiselle Nelly Dahani, étudiante en 2eannée de finance comptabilité à l’Institut africaine de management (IAM), a été élue Miss Université édition de 2019 au Burkina Faso, a-t-on appris auprès des organisateurs.Selon cette source, la finale de la 17eédition du concours de beauté Miss Universités Burkina a connu son apothéose dans la soirée du vendredi 1ermars 2019, dans la salle des fêtes de Ouaga 2000. 

La gagnante Nelly Dahani, précise-t-on, a eu la  note de 76,33 sur 100 et a été élue également par le public avec plus de 3000 voix, faisant d’elle la miss ONATEL (Office national des télécommunications, sponsor officiel).

Mlle Dahani succède ainsi à Aïda Ouédraogo, lauréate de l’édition 2018.

Elle est suivie par Fleur Batiana et Eve Coulibaly respectivement classées 1ère dauphine et 2ème dauphine avec les notes 74,50 et 73 sur 100.

Nelly Dahani est repartie avec  la couronne de miss Burkina 2019, deux millions de francs  CFA, offerts par le sponsor officiel (ONATEL), un million par le partenaire Beaufort, une moto offert par le Groupe by CFAO.

La première et deuxième dauphine repartent respectivement avec un million et huit cent milles franc CFA offerts par ONATEL et Beaufort.

La finale du concours de beauté féminine Miss Université 2019 a connu la participation de 19 candidates.

FESPACO 2019: Le Rwandais Joel Karekezi remporte l’Etalon d’or de Yennenga

Le réalisateur rwandais Joel Karekezigrâce à son long métrage « The mercy of de jungle » remporte l’Etalon d’or de Yennenga (plus prestigieuse récompense), lors de la 26eédition du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO) qui a refermé ses portes, ce samedi soir dans la capitale burkinabè.

Le lauréat empoche la somme de dix millions de francs CFA en plus du trophée. Il succède ainsi au franco-sénégalais Alain Gomis qui a remporté l’édition de 2017.

La 26e édition du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO) qui correspondait au cinquantenaire de la biennale, s’est déroulée du 23 février au 2 mars 2019 sous le thème central : «Mémoires et avenir des cinémas africains».

Le Rwanda a été le pays invité d’honneur de cette édition. Son président Paul Kagamé a assisté à la cérémonie de clôture du FESPACO 2019 aux côtés de ses homologues burkinabè Roch Marc Christian Kaboré et malien Ibrahim Boubacar Kéita.

 

Burkina: Thomas Sankara immortalisé à travers un monument à Ouagadougou

La nation burkinabé a rendu hommage à l’un de ses dignes fils, le capitaine Thomas Sankara assassiné le 15 octobre 1987 en inaugurant samedi à Ouagadougou, un mémorial à son nom, a constaté APA.Selon le président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré,  l’inauguration de la statue de Thomas Sankara consiste à rendre hommage au leader de la Révolution burkinabé et de ses douze compagnons tombés avec lui le 15 octobre 1987.

Le chef de l’Etat burkinabè, à l’occasion de la cérémonie d’inauguration, samedi, avait à ses côtés, le parrain du mémorial Thomas Sankara, l’ex- président du Ghana, Jerry John Rawlings.

M. Kaboré a souligné qu’à travers cette cérémonie, le père de la Révolution renait au Conseil de l’Entente (au cœur de Ouagadougou), un lieu symbolique de la capitale burkinabé.

«Cela fait trente-deux ans que le capitaine Thomas Sankara et ses compagnons sont tombés sur ces lieux et la recherche de la justice est toujours en cours et nous souhaitons que la lumière soit faite sur cette affaire», a-t-il relevé.

Le président du Faso a signalé que la statue qui fait partie d’un vaste projet architectural permettra de préserver et diffuser l’héritage de Thomas Sankara à travers le monde.

Le monument du héros de la Révolution (Thomas Sankara) est une statue géante de cinq mètres le symbolisant, entièrement réalisé en bronze patiné à partir de la technique de la cire perdue.

Elle est montée sur un socle en béton de trois mètres de haut en forme pyramidale, à quatre faces comportant chacune trois des douze bustes en «haut relief» symbolisant les douze camarades fauchés avec le père de Révolution burkinabé en bronze patiné et réalisé à partir également de la cire perdue.

Le capitaine Thomas Sankara (président du Faso de 1984 à 1987) et ses douze compagnons ont été tués le 15 octobre 1987, lors du coup d’Etat qui a propulsé l’ex-président Blaise Compaoré au pouvoir.

FESPACO 2019: Le Burkina rafle six prix, l’Etalon d’or de Yennenga attribué ce samedi

Les cinéastes burkinabè, lors de la cérémonie officielle de remise des prix spéciaux de la 26eédition du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO), ont remporté six trophées sur les 14 distribués, a appris APA samedi matin, auprès du comité d’organisation.Selon cette source, la cérémonie de remise des prix spéciaux s’est tenue dans l’après-midi du vendredi 1er mars 2019, au Centre national des arts, du spectacle et de l’audiovisuel (CENASA). 

«Sur quatorze prix spéciaux, les œuvres cinématographiques du Burkina Faso en ont remporté six », précise-t-on.

Ainsi, le film «Le Prince» de Zalissa Zoungrana (Burkina Faso) remporte  le prix de la Chance de la Loterie nationale du Burkina (LONAB) doté d’un chèque de 5 000 000 FCFA plus un trophée.

Le Prix de l’Assemblée nationale du Burkina Faso a récompensé «Desrances» de Apolline Traoré (Burkina Faso). Il est composé d’un chèque de 7 000 000 FCFA et  d’un trophée.

Le même film «Desrances» de Apolline Traoré (Burkina Faso) remporte le prix de la ville de Ouagadougou doté d’un chèque de 3 000 000 FCFA  et d’un trophée.

L’œuvre «DUGA: Les charognards» de Abdoulaye Dao et Hervé Lengani (Burkina Faso) reçoit le prix Signis constitué d’un chèque de 2 000 000 FCFA, en plus d’un trophée et d’une attestation.

 Le même long métrage «DUGA: Les charognards» de Abdoulaye Dao et Hervé Lengani est primé par l’UEMOA, avec un chèque de 10.000.000 FCFA en plus d’un trophée.

Quant au court métrage intitulé «Rêve brisé» de Modeste Ganafé Mofé Dog-Na (Burkina Faso), il reçoit un autre prix spécial de l’UEMOA composé d’un chèque de 8.000.000 FCFA et d’un trophée. 

La 26e édition du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO) qui correspond au cinquantenaire de la biennale, se déroule du 23 février au 2 mars 2019 sous le thème central : «Mémoires et avenir des cinémas africains».

La cérémonie de clôture, prévue ce samedi après-midi, sera marquée par la remise de l’Etalon d’or de Yennenga (la plus prestigieuse récompense). 

 

 

 

Burkina: 11 inculpations suite aux attentats du 2 mars 2018 (Procureur)

Une année après les attentats terroristes du 2 mars 2018 à Ouagadougou, «onze personnes ont été interpellées, inculpées par le juge d’instruction et sont actuellement en détention préventive», a annoncé vendredi un communiqué de Mme le procureur du Faso près le Tribunal de Grande instance de Ouagadougou.Dans son texte, Mme le procureur du Faso Maïza Sérémé renseigne que ces personnes (en détention préventive) sont soit des membres du groupe qui a perpétré les attaques, soit ont été en contact avec l’organisateur en chef présumé desdites attaques.

«En rappel, celui-ci, en la personne de Sawadogo Abdoulaye alias Abdallah et l’un de ses fidèles lieutenants, Ouédraogo Youssouf, ont été abattus lors de l’opération menée par les Forces de Défense et de Sécurité dans la nuit du 21 au 22 mai 2018 dans le quartier Rayongo de Ouagadougou », souligne le communiqué.

Selon Maïza Sérémé, l’enquête a aussi permis «d’identifier certains des terroristes abattus et d’établir d’une part que deux (02) des moyens roulant utilisés pour attaquer les deux sites sont des fruits de vols à mains armées commis dans la ville de Ouagadougou et d’autre part que des connexions existent entre l’attaque du 02 mars 2018 et celle du Café Aziz Istanbul à Ouagadougou le 13 août 2017».

Mme le procureur fait remarquer que «plusieurs auditions ont été menées par le juge qui travaille toujours en synergie avec les agents enquêteurs par le biais des commissions rogatoires et des inculpations sont toujours en cours».

Elle remercie tous ceux qui ont répondu favorablement à l’appel à témoin ayant permis à l’enquête de connaitre une avancée significative.

«Nous invitons les uns et les autres à toujours collaborer et coopérer avec nos Forces de défense et de sécurité que nous encourageons et félicitons », a conclu Maïza Sérémé.

Le 2 mars 2018, le Burkina Faso a été endeuillé à la suite d’attaques terroristes perpétrées contre l’Ambassade de France au Burkina Faso et l’Etat-major général des Armées.

Ces attentats, selon les chiffres officiels, avaient entrainé la perte de huit militaires, fait 85 blessés et causé d’énormes dégâts matériels.

Lors de l’assaut mené par les FDS burkinabè, huit suspects avaient été abattus.

Ces attaques avaient été revendiquées par le groupe terroriste dénommé « le Groupe de Soutien à l’Islam et aux Musulmans (Nusrat al-Islam Wal-Muslim) » de Iyad Ag Ghali.

Lancement officiel des activités de Fidelis Finance en Côte d’Ivoire

Les activités de l’institution de crédit d’investissement, Fidelis Finance ont été officiellement lancées, jeudi soir à Abidjan, en présence du ministre ivoirien de l’économie et des finances, Adama Koné et de son collègue en charge du Commerce, de l’industrie et de la promotion des PME, Souleymane Diarrassouba. «Nous avons la conviction que dans dix ans, fort de nos processus et notre efficacité opérationnelle, nous serons l’institution leader dans le renforcement des capacités productives, créateur de champions économiques» a déclaré à cette occasion, l’Administrateur-Directeur général de Fidélis Finance, Abdoulaye Kouafilann Sory.  

 Poursuivant, M. Sory a dit avoir « l’espoir que dans moins de trois décades, l’évocation de notre marque ou de ses pionniers sera synonyme de créateurs de bien-être et du renforcement de la résilience économique ».

Présente au Burkina Faso et en Côte d’Ivoire, Fidelis Finance est une  institution de crédit à caractère bancaire inscrit sur la liste des  Etablissements bancaires de l’Union monétaire ouest-africaine (UMOA).

L’institution  est spécialisée dans les opérations bancaires de financement des  équipements productifs des entreprises, en l’occurrence des PME/PMI.  

Depuis une vingtaine d’années, elle  propose des offres des services financiers adaptés aux besoins d’investissements et de trésorerie (fonds de roulement) des entreprises : crédit-bail (leasing), crédit, Location avec option d’achat (LOA), Location longue durée (LLD), affacturage (factoring), escomptes d’effets, cautions et garanties de paiement.

Son actionnariat est composé des institutions comme la Banque africaine de développement (BAD), la Banque ouest-africaine de développement (BOAD), la Banque d’investissement et de développement de la CEDEAO (BIDC) , le Fonds de solidarité africain (FSA),  la Société néerlandaise de financement du développement (FMO),  Africa capital partners (AfriCapital), le Fonds burkinabè de développement économique et social (FBDES)  et le Groupe Sunu Assurances.

Centenaire du Burkina et cinquantenaire du FESPACO au menu des quotidiens burkinabè

Les quotidiens burkinabè de ce vendredi évoquent l’actualité nationale marquée par le cinquantenaire du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO) qui se tient actuellement, sans oublier, la commémoration ce jour, du centenaire du Burkina Faso.«Il y a 100 ans … naissait la Haute-Volta (ancienne appellation du Burkina Faso)»,  plaque à sa une, L’Observateur Paalga, le plus ancien des quotidiens privés du Burkina Faso.

Ce journal fait observer que ce 1er mars 2019, cela fait exactement 100 ans, jour pour jour, que le territoire de Haute-Volta a officiellement vu le jour.

A ce sujet, le quotidien à capitaux publics Sidwaya, sous le titre «Centenaire du Burkina Faso: Une si longue marche», affirme que «de la conquête coloniale à sa création, en passant par l’accession à l’indépendance, la marche vers la construction de la Nation burkinabè a été parsemée d’embuches».

L’éditorialiste de Sidwaya fait remarquer qu’en revisitant l’histoire du Burkina Faso, de grandes dates, de grands noms parsèment son évolution.

«Il y a certes, celle de 1898, le premier contact avec l’homme blanc, la France. Mais aussi celle de 1915-1916, en pleine première guerre mondiale où quelque part dans ce territoire rattaché à la colonie du Haut Sénégal Niger, des populations du Bani, rudimentairement armés, mettent en déroute près de 800 militaires de la colonie…», rappelle le commentateur.

Le Pays, autre quotidien privé, dans son « Spécial FESPACO », publie une interview du cinéaste burkinabè Gaston Kaboré, lauréat de l’Etalon d’or de Yennenga en 1997 avec son film « Buud Yam ».

Cet homme de cinéma, formateur, rencontré à la faveur de la 26e édition du FESPACO correspondant au cinquantenaire du festival, affirme que «plus nous auront éduqués à l’image, mieux cela servira la cause du cinéma»

Evoquant le cinquantenaire du FESPACO, Sidwaya informe que la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) offre «15 millions de F CFA pour le meilleur film de l’intégration ouest-africaine».

Pour sa part,  L’Observateur Paalga évoque le prix spécial Félix Houphouet Boigny du Conseil de l’entente, se demandant : «Après Philippe Lacôte, Apolline Traoré, à qui le tour ?».

Le Gouvernement burkinabè promet le recrutement de 10.225 jeunes et femmes

L’Etat burkinabè, conformément aux mesures sociales du gouvernement, compte recruter, au titre de l’année en cours, 10.225 jeunes et femmes pour des Travaux à haute intensité de main d’œuvre (HIMO), annonce le conseil des ministres.Selon le compte rendu de la réunion gouvernementale dont APA a reçu copie jeudi, ces recrutements à caractère social se feront au profit de 49 communes urbaines du Burkina Faso.

Les 10.225 jeunes et femmes seront recrutés pour des travaux de curage manuel de caniveaux, des ouvrages d’art, des accotements manuels des voies bitumées, précise le communiqué.

La répartition  donne en moyenne 300 ‘’brigadiers » par chef- lieu de région et 130 par commune.

 «Le Conseil, souligne le communiqué, a instruit les ministres en charge du dossier de prendre les dispositions idoines en vue de la mise en œuvre efficiente et diligente de ces mesures sociales au profit  des jeunes et des femmes».

FESPACO 2O19 : le prix spécial «Thomas Sankara» décerné vendredi

Le prix spécial «Thomas Sankara », d’une valeur de 3 millions FCFA et qui récompense le meilleur court métrage du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO) 2019, sera décerné demain vendredi, ont annoncé les organisateurs.Selon la Présidente du comité d’organisation de la cérémonie de remise de ce prix spécial, Koro DK, «le prix du court métrage à l’honneur de Thomas Sankara, a été sélectionné parmi les 26 films en compétition du FESPACO 2019».

Prévue vendredi soir, la cérémonie sera saisie pour rendre hommage au père de la Révolution burkinabé, surnom donné à feu Thomas Sankara, président du Faso entre 1983 et 1987.

Lancé en 2009,  le prix « Thomas Sankara » du court métrage se veut un cadre de promotion des cinéastes africains.

Ouverte le samedi 23 février dernier, la 26e édition du FESPACO, correspondant au cinquantenaire de la biennale, prend fin samedi 2 mars.

La semaine de manifestation qui se veut une vitrine d’échanges et de partage d’expériences des professionnels du cinéma africain, se déroule autour du thème central : «Mémoires et avenir des cinémas africains».

Faits sociaux et cinéma se disputent la Une des quotidiens burkinabè

Les quotidiens burkinabè de ce jeudi abordent essentiellement, le Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO) dont le cinquantenaire se tient actuellement, sans oublier des faits de société.«Femmes nettoyeuses dans les services publics et privés : quand la galère le dispute aux agressions», affiche le quotidien privé Le Pays qui propose un reportage sur «des femmes excédées par leurs conditions de travail difficiles qui crient à l’aide».

Selon le journal, ces femmes nettoyeuses sont payées à des salaires dérisoires qu’elles ont bien souvent, de la peine à percevoir.

«Obligées de se lever à des heures indues pour être à leurs postes, ces braves dames sont exposées à toutes sortes d’agressions (vols, viols, etc.) et de maladies », fait remarquer Le Pays.

Pour sa part, Sidwaya, le quotidien à capitaux publics, consacre sa une au marché «sous-sol » à Bobo-Dioulasso (capitale économique du Burkina Faso), mettant en exergue «la nouvelle vie des femmes de l’ex-+léguémalogo+ (marché de légumes, en langue nationale dioula, Ndlr)».

Pendant ce temps, L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés du Burkina Faso, parle du «bras de fer entre le maire et le président du comité de gestion» du marché central de Bobo-Dioulasso.

Le même journal évoque la 26e édition du FESPACO, en faisant un zoom sur la Maison du Peuple de Ouagadougou, «cette rue marchande où les affaires ne … marchent pas vraiment».

De son côté, Aujourd’hui au Faso, autre quotidien privé, informe que dans le domaine de la créativité artistique, le FESPACO a reçu, hier mercredi, le prix international Miriam Makeba, remis par l’Algérie.

A ce sujet, Sidwaya précise que le prix Miriam Makeba a été créé en 2017 à Alger à l’occasion du Forum des créateurs africains et est doté d’un montant de de près de 58 millions de francs CFA (100 mille dollars).

Quant au journal Le Quotidien, il publie une interview du réalisateur sénégalais Alain Gomis, promoteur du Centre Yennega.

L’interviewé déclare que «le Centre Yennega se propose d’accompagner les jeunes cinéastes, hommes et hommes, vers l’insertion professionnelle».

L’UNESCO salue l’engagement du Burkina dans la promotion de la diversité culturelle

La Directrice générale de l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO), Audrey Azoulay à l’issue d’une audience avec le président Roch Marc Christian Kaboré, a salué l’engagement du Burkina Faso dans le domaine de la promotion de la diversité culturelle, a-t-on appris mercredi auprès de la présidence du Faso.Dans son compte rendu de l’audience, la Direction de la communication de la présidence du Faso relate que la DG de l’UNESCO, présente à Ouagadougou dans le cadre de la 26e édition du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO), a rendu une visite de courtoisie au président Kaboré.

«J’ai salué l’engagement du pays, la constance dans cet engagement même dans les situations les plus difficiles pour tenir ce festival, pour accueillir le monde entier et pour mettre à l’honneur les cinémas africains», a déclaré Mme Azoulay dont les propos sont rapportés par la Direction de la communication de la présidence du Faso.

La même source fait remarquer qu’Audrey Azoulay  dit avoir aussi abordé avec le président du Faso, la matinée consacrée aux femmes et au cinéma, organisée plutôt ce mardi matin.

Et de souligner que la DG de l’UNESCO  a ainsi félicité le Burkina Faso pour les efforts dans la promotion de la diversité culturelle.

«Mme Azoulay  dit également avoir évoqué avec le président Kaboré, le sujet du multilatéralisme et la nécessité d’une coopération internationale sur les grandes questions qui concernent le monde notamment la région du Sahel», rapporte le service de communication de la présidence du Faso.

Faits divers, cinéma et politique à la une des quotidiens burkinabè

Les quotidiens burkinabè de ce mercredi traitent de l’actualité nationale marquée par le Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO) qui est en cours et la conférence de presse, animée, la veille, par l’opposition politique, sans oublier des faits divers.Dans sa rubrique « On murmure », le quotidien à capitaux publics Sidwaya parle d’un «mystérieux incendie à Koubouté (village situé dans la région du centre-sud)».

Selon le journal, les faits se sont passés dans cette localité située dans la commune rurale de Ziou, à 60 kilomètres à l’Est de Pô, où «le samedi 23 février dernier, un incendie bizarre s’est déclenchée dans la concession de la famille Ouéna».

A en croire l’auteur de l’article, le mystère de cet incendie réside dans le fait que, durant trois jours, le feu se rallume dans des ménages de la  même concession chaque fois que les habitants parviennent à le maîtriser.

«La situation parait d’autant plus mystique qu’il n’y a pas d’électricité dans la concession et que les autres maisons sont à au moins 500 mètres de celle concernée», rapporte Sidwaya.

Le même journal renseigne que le magasin de la librairie DIACFA, situé côté Sud du grand marché de Ouagadougou, a pris feu le mardi 26 février 2019 aux environs de 9 heures 30 minutes, précisant que le bilan provisoire fait était de deux blessés légers et d’importants dégâts matériels.

Le sujet constitue la Une de L’Express du Faso, quotidien imprimé à Bobo-Dioulasso, sous le titre : «Incendie du magasin DIACFA librairie : On a eu peur d’un autre mardi noir à ‘’Rood-wooko » (autre appellation du grand marché de Ouagadougou, Ndlr)».

De son côté, L’Observateur Paalga, le plus ancien des quotidiens privés du Burkina Faso, titre : «Rood-Wooko : Un incendie dans un magasin de la DIACFA», avant de faire remarquer que la scène observée hier «n’est pas sans rappeler l’incendie qui a ravagé le marché le 27 mai 2003».

Sur un autre chapitre, L’Observateur Paalga relate que la 26e édition du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO) bat son plein.

Le confrère souligne que «cependant, quatre jours après le début du festival, des plaintes des festivaliers tournent en boucle », ajoutant que «la plus grande difficulté de cette édition reste le voyage des cinéastes».

Pour sa part, Le Pays, autre quotidien privé, publie le programme du jour dans les salles de cinéma. Le journal indique qu’à propos de la rue marchande du FESPACO, «les clients se font attendre».

Pendant ce temps, Sidwaya rapporte qu’à la rue marchande de la maison du Peuple, il y a «de l’affluence, mais des vendeurs (sont) inquiets».

En politique, L’Observateur Paalga informe que lors de sa traditionnelle conférence de presse, l’opposition politique a demandé, hier mardi, des comptes au président Roch Marc Christian Kaboré, concernant certaines déclarations que celui-ci a faites, la semaine dernière en Allemagne au cours d’un entretien en marge d’une visite de travail et d’amitié à Berlin.

A ce propos, le journal Le Quotidien plaque à sa une ces propos de l’opposant, Alphonse Marie Ouédraogo : «Si le président Kaboré sait qui nous attaque, qu’il envoie le chercher, afin qu’il soit jugé, pour que les attaques cessent».

FESPACO 2019: débat autour de l’avenir du cinéma panafricain

Des acteurs du cinéma africain, présents dans la capitale burkinabè, à l’occasion de la 26e édition du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO), ont entamé des débats autour de l’avenir du cinéma en Afrique.Selon les organisateurs, il s’agit d’un colloque qui réunit  les cinéastes, doyens comme jeunes, autour du thème: «Confronter notre mémoire et forger l’avenir d’un cinéma panafricain dans son essence, son économie et sa diversité».

A l’occasion, les participants devraient discuter et revisiter les 50 années d’existence du FESPACO, «afin de se projeter vers l’avenir pour un cinéma africain qui a sa place dans le monde».

Le colloque connait la participation de grands noms de cinéma sur le continent africain mais aussi de jeunes cinéastes, des chercheurs, des historiens.

Pour Gaston Kaboré, coordonnateur du colloque, il s’avère nécessaire de  «comprendre d’abord le fruit de cette longue marche qu’est le FESPACO et en tirer toutes les leçons et nous asseoir ensemble pour inventer le futur de ce festival».

Ainsi, l’une des doyennes du FESPACO, Alimata Salembéré est revenue sur la genèse du festival dont elle a été la première présidente du comité d’organisation, en 1969.

A leur tour, Dikongué Pipa du Cameroun, Timithé Bassory de la Côte d’Ivoire, et bien d’autres ont évoqué les souvenirs de leur premier passage au FESPACO dans les années 69.

Pour l’ensemble des cinéastes, le FESPACO est incontestablement l’une des manifestations panafricaines la mieux réussie du continent et qui traverse le temps.

La 26e édition du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO) qui correspond au cinquantenaire de la biennale, se déroule du 23 février au 2 mars 2019 sous le thème central : «Mémoires et avenir des cinémas africains».

Justice, culture et politique au menu des quotidiens burkinabè

Les quotidiens burkinabè parvenus à APA ce mardi matin traitent de l’actualité nationale et internationale, marquée respectivement par le Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO) et les résultats provisoires de la présidentielle au Sénégal, sans oublier d’évoquer le procès du putsch manqué de septembre 2015.Le journal Le Quotidien rapporte que l’audition du général Pingrenoma Zagré (témoin), s’est poursuivie hier lundi devant la chambre de jugement du tribunal militaire de Ouagadougou, soulignant que «l’ancien Chef d’Etat-major général des armées (CEMGA) a réitéré que la hiérarchie  militaire n’a jamais approuvé le coup d’Etat ».

Le confrère reprend en première page, ces propos du général Zagré : «Je n’avais aucune autorité sur le RSP (défunt Régiment de sécurité présidentielle, Ndlr)».

 Quant à Sidwaya, le quotidien à capitaux publics, il cite le général Pingrénoma Zagré qui dit : «Que Diendéré (Gilbert, présumé cerveau du putsch, Ndlr) assume ses actes !».

Comme pour riposter à cette déclaration, L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés du Burkina Faso, reprend les propos du général Gilbert Diendéré, adressés à l’ancien CEMGA : «J’assume mes responsabilités, assumez aussi les vôtres».

De son côté, Aujourd’hui au Faso, autre quotidien privé, rapporte l’affirmation de Me Prosper Farama, avocat de la partie civile qui s’adresse au général Diendéré en ces termes : «Vous jouez comme Messi, quand on vous attend à gauche, vous partez à droite».

Le même journal, évoquant la 26e édition du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO)  qui se déroule actuellement dans la capitale burkinabè, affiche: «Cinquantenaire du FESPACO: Colloque mémoriel et avenir des cinémas».

Pendant ce temps, Sidwaya fait remarquer à sa une qu’à l’occasion de la semaine de la Biennale,  le «Wifi (est) gratuit sur l’Avenue Kwame N’Krumah (plus belle avenue de Ouagadougou, Ndlr)».

Au même moment, L’Observateur Paalga consacre sa une aux «lauréats de l’Etalon d’or de Yennega», mentionnant : «+Buud yam+ de Gaston Kaboré, le premier Burkinabè».

Dans son « Regard sur l’actualité », L’Observateur Paalga parle des résultats provisoires de la présidentielle au Sénégal,  faisant observer la «déplorable guerre des chiffres».

A ce sujet, Sidwaya, à travers son « Trait de plume » se demande : «Macky Sall (président sortant) en ballotage ?», tandis que Le Pays, dans son « Dialogue intérieur », estime qu’il faut «éviter à tout prix une crise postélectorale».

L’éditorialiste du journal cité en second lieu pose cette interrogation: «Va-t-on vers un contentieux électoral au Sénégal ?», avant de relever que « quelque 48 heures après la fermeture des bureaux de vote, le débat enfle à Dakar pour savoir qui de Macky Sall, Idrissa Seck, Madiké Niang, Ousmane Soko et Issa Sall sera le prochain président du Sénégal».

Selon Le Pays, «il revient à la commission électorale  de travailler à la transparence des résultats».

Première réunion à Niamey de la Région du Sahel sur le climat

Le président du Faso Roch Marc Christian Kaboré est attendu ce lundi à Niamey, où il prendra part, le même jour, à la première Conférence des chefs d’Etat et de Gouvernement de la Commission climat pour la Région du Sahel (CCRS), rapporte un communiqué de la présidence du Faso reçu à APA.Selon un communiqué signé de la Direction de la communication de la présidence du Faso reçu à APA, il s’agit de.

Créée en marge de la COP 22 tenue en 2016 à Marrakech au Maroc, cette commission compte 17 États de la région du Sahel, dont le Burkina Faso.

La capitale nigérienne, Niamey, a abrité samedi la troisième réunion ministérielle de la Commission climat pour la région du Sahel, en prélude à la tenue, ce lundi, de la première conférence des chefs d’Etat et de gouvernement.

La rencontre au sommet sera suivie, demain mardi, de la table ronde sur le financement du programme prioritaire d’investissements climatiques du Sahel.

Le Niger assure la présidence de la Commission climat pour la région du Sahel depuis sa nomination par le sommet mondial sur le climat de Rabat au Maroc en 2017.