Plus de 315 000 candidats à l’assaut du BEPC au Burkina

Au total, 315.235 candidats ont débuté, lundi au Burkina Faso, la session 2018 du Brevet d’étude du premier cycle (BEPC).Selon les chiffres livrés par le ministère de l’Education nationale, cette présente session du BEPC enregistre 41.186 candidats en plus, comparativement à la session précédente (2017), soit un accroissement de 15, 03%.

Les candidats composent dans 1.375 centres (712 jurys, 663 centres secondaires) (…) et 13.908 correcteurs et 19.960 surveillants sont mobilisés.

Après le BEPC, le lancement du Certificat d’étude primaire (CEP) interviendra demain mardi et concerne 388.897 candidats.

Selon le ministre en charge de l’Education nationale, Stanislas Ouaro, l’innovation majeure de la session 2018 des examens est le «regroupement de certains centres de composition du BEPC compte tenu de la prolifération des centres à effectifs réduits engendrée par l’arrivée des candidats du continuum».

Salaires des fonctionnaires et attaques terroristes alimentent les quotidiens burkinabè

Les quotidiens burkinabè évoquent, ce lundi, les attaques terroristes simultanées perpétrées, le weekend écoulé, dans les régions de l’Est et du Centre-est, sans oublier les conclusions de la conférence nationale sur les salaires des fonctionnaires, tenue du 12 au 14 juin à Ouagadougou.«Système de rémunération des agents publics : Le fonds commun sera désormais indexé sur les pénalités», titre le quotidien privé Le Pays qui publie également les conclusions de la conférence nationale.

Pour sa part, le quotidien national Sidwaya affiche: «Remise à plat des salaires : 29 000 FCFA d’augmentation pour 80% des fonctionnaires», informant que durant trois jours, les forces vives de la Nation ont diagnostiqué le mode de rétribution des fonctionnaires burkinabè.

L’Observateur Paalga, le plus ancien des quotidiens privés du Burkina Faso, abonde dans le même sens en titrant : «Conférence sur les rémunérations: Hausse salariale prévue pour 80% des fonctionnaires».

Dans son éditorial, Le Quotidien estime qu’à propos des Fonds communs, le combat est perdu pour les syndicats du ministère de l’Economie, des Finances et du Développement (MINEFID).

«Même s’ils ne le disent pas explicitement, tout le monde sait que la guerre que les syndicats du MINEFID livrent au gouvernement a trait à cette réforme du Fonds commun», commente l’éditorialiste de Le Quotidien.

Le journal renseigne que selon les résultats de la conférence nationale sur les salaires des fonctionnaires, «les fonds communs demeurent, mais avec des restrictions strictes».

Sous un autre registre, Le Quotidien parle de «3 attaques dans la région de l’Est et du Centre-est», ajoutant qu’un officier de police a été tué et un assaillant abattu.

A ce sujet, Sidwaya mentionne à sa Une: «Attaques au Centre-est et à l’Est : un présumé terroriste abattu».

Le quotidien national publie un communiqué de presse émanant de la direction générale de la police nationale dans lequel il ressort que les attaques ont eu lieu dans la nuit du samedi 16 au dimanche 17 juin, à Tindagou (Est) et à Comin-Yanga (Centre-est).