Vingt-cinq mille candidats au brevet des collèges

Plus de 25.000 élèves ont démarré, mercredi sur toute l’étendue du territoire centrafricain, les évaluations en vue d’obtenir le Brevet des Collèges (BC), un diplôme qui sanctionne la fin des études en classe de 3ème.A Bangui la capitale, au moins 8 centres accueillent 12 mille candidats qui ont démarré l’examen avec les épreuve d’anglais, de français et d’histoire-géographie.

La dernière journée sera consacrée à la composition des épreuves de Mathématiques et des Sciences de la Nature.

Cette année, l’examen du Brevet des Collèges (BC) ex Brevet d’Étude du Premier Cycle (BEPC) s’est déroulé sur toute l’étendue du territoire national, ce qui témoigne de l’amélioration du climat sécuritaire dans le pays.

Aïd-el-fitr en Centrafrique : les musulmans prient pour le retour définitif de la paix

Des musulmans centrafricains, qui ont célébré ce mardi l’Aïd-el-fitr à la mosquée de Lakouanga, dans le 2ème arrondissement de Bangui, ont formulé des prières pour le retour définitif de la paix dans leur pays.Le président de la République Faustin Archange Touadera, qui a assisté à la célébration de cette fête marquant la fin du mois de Ramadan, a saisi l’occasion pour demander aux musulmans centrafricains de privilégier « la tolérance », de favoriser « le vivre-ensemble » et d’œuvrer pour la concorde nationale.

Pour sa part, Mahamat Saïd, l’Imam de la mosquée de Lakouanga a axé son sermon sur la justice et l’entente entre les fils et filles de la Centrafrique afin que la paix soit une réalité.

D’ailleurs, ce lieu de culte a été reconstruit après sa destruction au plus fort de la crise sécuritaire qui secoue ce pays de l’Afrique centrale depuis la destitution du président François Bozizé.  

 

Naissance d’un 15ème groupe armé au nord de la Centrafrique

Des mécontents de l’accord de Khartoum membres des ex Séléka ont créé, vendredi à Tiringoulou, une localité du nord de la Centrafrique proche de la ville de Birao, chef de la préfecture de Vakaga, un groupe armé.Ce mouvement est dirigé par Noure Ngrégaza et a pour porte-parole Aubin Issa Issaka, un proche de l’ancien président de la République, Michel Djotodia, leader de la rébellion Séléka qui a dirigé la RCA de mars 2013 à janvier 2014.

Pour ce nouveau mouvement rebelle, c’est l’application de l’accord de Khartoum qui ne leur donne pas satisfaction. « Cet accord, se désole-t-il, au lieu de mettre fin à la crise ne fait que l’amplifier car, les autorités ne font que nommer des gens sans trouver de solutions à la sortie de crise ».

Un projet de développement de l’agrobusiness lancé en RCA

Le ministre de l’Agriculture et du Développement rural, Honoré Feïzoure et son collègue de l’Économie, du Plan et de la Coopération Internationale, Félix Moloua ont signé, vendredi à Bangui, avec Jean Christophe Carré, le représentant régional de la Banque mondiale, un protocole d’accord pour lancer officiellement le Projet d’Appui à la Relance Agricole et au Développement de l’Agrobusiness en Centrafrique (PRADAC).C’est un projet financé par la Banque mondiale pour un montant de 25 millions de dollars Us, soit environ 13 milliards f cfa sur 5 ans. Il sera exécuté dans cinq Préfectures de la RCA, à savoir, l’Ouaka, la Vakaga, l’Ouham Pendé et l’Ouham et l’Ombella Mpoko.

Selon le ministre de l’Agriculture, Honoré Feïzoure, le PRADAC travaille sur quatre composantes : le développement d’infrastructures productives et de compétences pour l’entreprenariat agricole et rural, l’amélioration des infrastructures publiques, l’amélioration de la qualité des services publics et les réponses aux urgences.

Pour lui, le Projet d’Appui à la Relance Agricole et au Développement de l’Agrobusiness en Centrafrique « PRADAC » pour lequel, le ministère de l’Agriculture s’est impliqué dès la phase d’évaluation marque le grand retour de la Banque mondiale dans le secteur agricole centrafricain.

Le dernier projet de développement agricole financé par la Banque mondiale remonte à 1993 dans le cadre du Projet d’Appui aux Institutions Agricole (PAIA) marqué par la création de l’Agence Centrafricaine de Développement Agricole (ACDA) et de l’Institut Centrafricain de Recherche Agricole (ICRA). Cinq années après, en 1998, ce projet a été clôturé et le secteur agricole a démarré sa descente aux enfers, a souligné le ministre Feïzoure.

Une tentative de retour en 2008 avec le projet de Relance Agro-Pastorale (PRAP) s’est transformée très rapidement en Projet d’Urgence en Réponse à la Crise Alimentaire et à la Relance de l’Agriculture (PURCARA), pour lequel, il est difficile d’observer les traces sur le terrain après sa mise en œuvre.

Les blogueurs centrafricains en guerre contre les messages haineux sur les réseaux sociaux

L’Association des blogueurs centrafricains (ABCA) a lancé une campagne contre les fausses nouvelles (fake news) et les messages de haine sur les réseaux sociaux (Facebook, Twitter, YouTube), a constaté APA.Cette campagne placée sous le slogan « Stop Fake News RCA » vise à démentir les fausses informations, les images intox et à dénoncer les messages de haine sur ces médias. Elle vise aussi à sensibiliser les utilisateurs web et des réseaux sociaux sur les bienfaits de cet outil et sur la culture de l’information.

En Centrafrique, les réseaux sociaux sont devenus un lieu par excellence de diffusion des messages de haine mais aussi des amplificateurs des fake news. Les chantages pour les pro-religieux et certains hommes politiques sont également légions sur les médias sociaux d’où le lancement de cette campagne pour lutter contre ce phénomène qui sabote la cohésion sociale en Centrafrique.

Cent trois agents de la Minusca décédées dans l’exercice de leur mandat

Au total, 103 personnes travaillant pour la Mission Multidimensionnelle Intégrée des Nations Unies pour la Stabilisation en Centrafrique (MINUSCA) ont perdu la vie dans l’exercice de leur mandat de protection des populations en détresse, a déclaré, mercredi à Bangui, le Représentant du Secrétaire Général des Nations Unies en Centrafrique, Mankeur Ndiaye.Il s’exprimait à l’occasion de la célébration de la journée internationale des casques bleus instituée en 1948 par les Nations Unies pour honorer le travail de maintien de la paix qu’assurent certaines personnes dans le monde.

Quelque 12.000 casques bleus appuyant le rétablissement de l’autorité de l’État et qui assurent en même temps la sécurité des populations souvent attaquées par des groupes armés qui dominent en RCA sont actuellement déployés sur l’ensemble du territoire national.

Outre la mission de maintien de la paix, les casques bleus apportent des soins ou suppléent l’État dans certaines activités de survie des populations grâce aux activités civilo-militaires.

RCA : plus de 600 mille élèves à l’assaut du Certificat du Fondamental 1

Plus de six cents mille élèves centrafricains ont démarré, ce mercredi, l’examen du Certificat du Fondamental I, diplôme qui sanctionne la fin des études primaires.Ces candidats répartis dans plusieurs centres ont entamé l’examen par les épreuves écrites du français et des mathématiques. Les épreuves orales composées de la lecture et de la récitation sont prévues vendredi prochain.

Pour Gilbert Sélonkoué, directeur général de l’enseignement primaire et secondaire, le dispositif nécessaire pour la sécurité des candidats a été mis en place avec l’appui de la MINUSCA, la mission onusienne dans le pays, pour aider à la bonne tenue de cet examen.

La capitale Bangui compte à elle seule plus de 27 mille candidats. Ajoutons que le lundi dernier ces mêmes candidats ont composé le concours d’entrée en sixième dont le succès donne l’accès au collège et lycée.

La RCA aux jeux africains de la plage au Cap Vert

La République centrafricaine participera aux jeux africains de la plage que le Cap Vert organise du 14 au 23 juin prochain, annonce le Comité National Olympique et Sportif Centrafricain (CNOSCA).Le pays sera représenté par le beach volley dont les joueurs ont été sacrés champions d’Afrique centrale lors de la compétition organisée à Bangui du 25 au 26 mai dernier.

C’est sur l’île de Sal au Cap-Vert que les premiers jeux africains de la plage auront lieu et verront la participation au total de 886 sportifs, indique le CNOSCA dans un communiqué de presse.

Ce sera une première pour les volleyeurs centrafricains de participer à une très grande compétition au niveau international.

Deux foyers de poliomyélite détectés en Centrafrique (ministre)

Dans une brève déclaration, mardi soir à la Radio nationale, le ministre de la Santé, Dr Pierre Somsé a annoncé l’existence de deux foyers de la poliomyélite en Centrafrique, plus précisément dans les districts sanitaires de Bambari au centre et de Bimbo au sud.Selon le ministre de la Santé, des enfants ont présenté la paralysie à flasque sévère dans ces régions et l’examen de leur selle par les laboratoires en RCA ont indiqué l’existence du virus de la poliomyélite. Plusieurs enfants dans ces régions présentent donc des signes de paralysie de leurs membres inférieurs.

Le ministre a lancé un appel aux parents pour apporter le plus rapidement possible leurs enfants dans les centres de santé afin de se faire vacciner contre ce virus, en attendant que d’autres laboratoires puissent confirmer de manière définitive l’existence de l’épidémie de la polio dans le pays.

En Centrafrique, le vaccin contre la poliomyélite est gratuit et selon les spécialistes, si un seul cas de poliomyélite est identifié dans une région, le ministère de la santé déclare l’existence de l’épidémie.

Avec la présence du virus de la poliomyélite dans le pays, la RCA compte cette année trois épidémies, à savoir l’hépatite E à Bocaranga au nord ouest et la fièvre jaune dans la région de Sibut au centre.

RCA : démarrage des travaux de la commission pour la vérité et la réconciliation

La commission inclusive pour la vérité et la réconciliation créée dans le cadre de l’Accord politique pour la paix et la réconciliation nationale dit l’accord de Khartoum signé à Bangui le 6 février 2019 a démarré, mardi à Bangui, ses travaux sous l’égide du ministre de la Justice et Garde des Sceaux, Flavien Mbata.L’article 11 de l’Accord de Khartoum prévoit la création de cette commission inclusive, dont l’objectif est de travailler sur tous les aspects du conflit, notamment la question des victimes, la cartographie des crimes sur toute l’étendue du territoire et la qualification des infractions.

Les membres de cette commission inclusive pour la vérité et la réconciliation sont des représentants des groupes armés, du gouvernement, ainsi que les autres signataires de l’Accord de Khartoum, dont les pays de la sous-région, l’Union africaine et les Nations unies.

Net recul de la démocratie et des droits de l’homme en RCA (UE)

Les droits de l’homme et la démocratie se sont beaucoup détériorées en 2018 au Centrafrique, au point que ce pays figure parmi ceux où on les respecte le moins dans le monde, affirme l’Union Européenne dans un rapport rendu public ce mardi à Bangui.« L’année 2018 a connu une nouvelle détérioration par rapport à 2017, avec plus de civils victimes de groupes de maraudeurs, le recrutement d’enfants soldats et un nombre croissant de personnes déplacées », souligne l’UA, avant de préciser  que « les principaux auteurs » de cette situation  « sont des membres des groupes armés, qui ont notamment proféré des menaces de mort et des assassinats, ainsi que des attaques ciblées contre des centres de santé et des églises ».

Plus de la moitié de la population centrafricaine dépend de l’aide humanitaire, déplore en outre l’Union européenne, faisant état d’une violence qui règne dans tout le pays. S’appuyant sur la religion et l’ethnie, cette violence se manifeste dans des discours de haine qui mettent en péril « la cohésion sociale déjà fragile », constate l’Union européenne.

Face à cette crise de longue durée, le gouvernement ne contrôle qu’une fraction du territoire, reconnait l’UE non sans indexer les faiblesses structurelles des agences de sécurité et du système judiciaire gangréné par la corruption.

L’Union européenne, notant tout de même quelques points positifs, souligne que des « éléments criminels appartenant aux groupes armés ont été traduits en justice et deux dirigeants clés ont été remis à la Cour pénale internationale (CPI) ».

RCA : plus de 2500 machettes saisies par la police à Bangui

Quelque 2500 machettes ont été saisies par l’office central de répression du banditisme (OCRB) à Bangui des mains d’une personne qui voulait les acheminer dans la ville de Paoua (nord-ouest) en proie, ces derniers temps, à des violences, a appris APA lundi de sources policières.L’homme actuellement en garde à vue dans les locaux de l’OCRB de Bangui est soupçonné de trafic illicite d’armes de guerre. Il doit être présenté au parquet dans un bref délai.

Les machettes font partie intégrante des armes de guerre en République centrafricaine. Leur trafic est cependant interdit et soumis à des règles strictes.

Le drame de Paoua, sujet dominant dans la presse centrafricaine

Les journaux centrafricains de ce vendredi traitent principalement de la récente attaque sanglante du groupe rebelle 3R (Retour, Réclamation et Réhabilitation) d’Abass Sidiki ayant causé la mort de 34 personnes dans les villages de Koundjili, Ndjondjom et Bohong, à Paoua (nord-ouest).Le Réseau des Journalistes pour les Droits de l’Homme (RJDH) informe que « le gouvernement lance à Abass Sidiki, chef des 3R un ultimatum de 3 jours pour livrer les auteurs de ces violences à la justice ».

Cet ultimatum « expire ce vendredi et les yeux sont tournés sur Sidiki », précise Nouvel Espoir. Pour sa part, Corbeau News souligne que « la Minusca (Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation en République centrafricaine), tout comme le gouvernement et quelques partis politiques, ont condamné l’attaque des 3R qu’ils qualifient de « barbare et inacceptable ».

L’événement annonce qu’ «une délégation gouvernementale est (attendue) à Paoua », avant de faire savoir que « le président de la République Faustin Archange Touadera a décrété 3 jours de deuil national en mémoire aux victimes de Paoua et de la Sœur Inès sauvagement assassinée à Nola, à l’ouest du pays ».

Sur un tout autre sujet, le RJDH fait remarquer que « 41 jours après son adoption par les députés, la loi portant sur le Code électoral de la Centrafrique n’est pas encore promulguée par le Chef de l’État ».

A en croire ce journal, « le gouvernement ne serait pas d’accord sur quelques amendements apportés par le parlement ». Pour L’Expansion, « l’article portant sur la démission du Président de la République six mois avant les élections » est le principal point qui retarde la promulgation de cette loi.

De l’avis d’un proche de Touadéra cité par L’Expansion, il s’agit là d’ « une machination politique dont l’objectif est de créer des troubles durant les élections et d’amorcer une crise électorale».

RCA : le gouvernement et la Minusca réclament les auteurs du massacre de Paoua

Ange Maxime Kazagui, ministre de la Communication et des Médias et porte-parole du gouvernement et la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation en République centrafricaine (Minusca) ont condamné l’attaque des 3R (Retour, Réclamation et Réhabilitation) ayant fait 34 morts mardi dernier dans les villages de Koundjili, Ndjondjom et Bohong, à Paoua (nord-ouest), non sans lancer un ultimatum au chef rebelle Abass Sidiki pour qu’il livre à la justice ses éléments identifiés comme les auteurs de cette tragédie.Selon la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation en République centrafricaine (Minusca), qui dit avoir recueilli des informations auprès de sources locales, « les éléments des 3R auraient mené des attaques ciblées qui ont causé la mort d’au moins 34 civils dont 13 à Koundjili, 18 à Ndjondjom et 3 à Bohong ».

Le ministère centrafricain de la Communication et des Médias et la Minusca tenaient, hier mercredi à Bangui, une conférence de presse conjointe. Au cours de celle-ci, la mission onusienne a renseigné que « certaines victimes ont été ligotées avant d’être tuées. Trois personnes auraient également été blessées au cours de ces attaques. Les éléments des 3R ont aussi incendié trois maisons et emporté des bœufs appartenant aux populations ».

En outre, la Minusca a déploré « le caractère cruel et délibéré de ces attaques qui, en plus d’être planifiées et coordonnées, témoignent de l’intention des auteurs à infliger des atrocités entrainant la mort d’une large partie de la population ».

D’après la mission onusienne, « il s’agit là d’éléments constitutifs de crimes graves impliquant à la fois la responsabilité de leurs auteurs et d’Abass Sidiki, le chef des 3R ».

Par conséquent, elle exige d’Abass Sidiki « l’arrestation et la remise à la justice centrafricaine des auteurs et le démantèlement des bases de Letele et Boucaya, des villages de Paoua ».

A en croire la Minusca, ces attaques sont d’autant plus regrettables qu’elles « surviennent au moment où le gouvernement, avec l’appui de ses partenaires et l’adhésion progressive des populations, déploie des efforts pour une mise en œuvre effective de l’accord politique pour la paix et la réconciliation, cadre unique de promotion d’une paix et d’une stabilité durables tant attendues par les filles et les fils de la RCA ».

De son côté, Ange Maxime Kazagui a soutenu que « les représailles du groupe 3R, suite à l’assassinat d’un éleveur, sont disproportionnées et remettent en cause l’engagement de ce groupe armé signataire de l’accord de Khartoum du 6 février à mettre fin aux violences ».

Il a aussi souligné que cette tuerie est « inacceptable », avant de promettre que « l’acte ne restera pas impuni ». Enfin, le ministre de la Communication et des Médias et porte-parole du gouvernement a demandé aux 3R de démanteler les barrières illégales installées à Paoua.

Centrafrique : 31 personnes tuées à Paoua (nord-ouest)

Le député Lucien Mbaïgoto a indiqué, mercredi à Bangui, que 31 morts ont été dénombrés à Ngoundili et Lemona, dans la ville de Paoua suite à une attaque d’une branche des ex-Seleka, les 3 R (Retour-Réclamation- Réhabilitation).Selon des sources sécuritaires, la tuerie a eu lieu hier mardi. Pour Lucien Mbaïgoto, ces violences mettent en péril l’accord de paix signé à Khartoum (Soudan) par le gouvernement et les groupes rebelles et entériné à Bangui.

En avril dernier, une cinquantaine de personnes ont été massacrées par des groupes rebelles à Zangba, à l’est du pays.

RCA : 19 prisonniers s’évadent de la prison de Bossangoa

Dix-neuf détenus de la Gendarmerie territoriale de Bossangoa, une ville du centre nord située à plus de 300 km de Bangui, la capitale centrafricaine, se sont échappés de prison, a appris APA ce mardi de source sécuritaire.Les évasions ont eu lieu dimanche dernier à la brigade territoriale de Bossangoa. Parmi les fugitifs, il y a des personnes placées en garde à vue et des condamnés. 

Profitant du sous-effectif des gendarmes qui font office de gardes pénitenciers à l’heure du petit déjeuner, les prisonniers ont forcé un passage à travers les barbelés entourant la brigade pour s’enfuir. 

De son côté, Roger Ouilibozoumna, le Commandant de la brigade a saisi le Tribunal de grande instance de Bossangoa. Cette évasion de prisonniers à Bossangoa témoigne des criantes difficultés de l’Administration pénitentiaire en Centrafrique. 

Une religieuse égorgée en Centrafrique

Une religieuse de la communauté des filles de Jésus de Massac a été égorgée à Nola, ville située à l’ouest de la Centrafrique, a appris APA ce mardi de source sécuritaire.Agée de 77 ans,  Sœur Inès Nieves Sancho a été sauvagement tuée hier lundi juste derrière la maison de la communauté des filles de Jésus de Massac, précise la source, ajoutant que pour l’heure on ne dispose d’aucune autre information sur ce crime odieux.

Jean Marque Djokou, le député de Nola I, a pour sa part déploré la récurrence des assassinats dans sa ville, non sans pointer du doigt le trafic d’organes humains que l’on y constate, de même que les crimes rituels.

Par conséquent, M. Djokou a demandé au gouvernement de diligenter une enquête pour que l’assassinat de la religieuse ne reste pas impuni.

La sœur Inès Nieves Sancho résidait depuis 1996 à Nola où elle prodiguait des soins à la population.

Justice et sécurité en vedette dans la presse centrafricaine

L’audience de la CPI concernant les accusés Alfred Yekatom et Patrice-Edouard Ngaïssona et la campagne de lutte contre l’enrôlement des enfants dans les groupes armés sont les sujets les plus en vue dans la presse centrafricaine parue vendredi.« Renvoi de l’audience de confirmation des charges d’Alfred Yekatom et Patrice-Edouard Ngaïssona au 19 septembre 2019 », titre le quotidien Adrénaline Info, rappelant que ces accusés de crime de guerre et crime contre l’humanité sont transférés respectivement à la CPI en 2018 et 2019.

S’appuyant sur un communiqué publié le 15 mai 2019, le Réseau des Journalistes pour les Droits de l’Homme(RJDH) indique que la Chambre préliminaire II de la Cour Pénale Internationale (CPI) a reporté le début de l’audience de confirmation des charges contre Alfred Yekatom et Patrice-Edouard Ngaïssona au 19 septembre 2019, au du 18 juin 2019.

En effet, cette audience de confirmation des charges servira à déterminer s’il y a des motifs substantiels de croire que les suspects ont commis les crimes contenus dans le mandat d’arrêt qui a servi à leur arrestation, a souligné Adrénaline Info.

Sur un tout autre sujet, Centrafric Matin annonce que le président Faustin Archange Touadera a lancé, mercredi dernier à Bangui, la campagne « tous ensemble, mettons fin à l’enrôlement des enfants dans les forces et groupes armés en Centrafrique ».

Le but de cette campagne est de faire un plaidoyer auprès des groupes armés pour cesser cette pratique d’enrôlement d’enfants mais aussi de mobiliser les ressources nécessaires pour la réinsertion et la réintégration de ces ex-enfants soldats au sein de leurs communautés, a expliqué l’Agence Centrafricaine de la Presse(ACAP).

Saluant le lancement de cette campagne, le journal l’Agora appelle à en tirer les leçons.

RCA : Bruce Abdoulaye nouveau sélectionneur de l’équipe nationale locale

Arrivé à Bangui mardi, le franco-congolais Bruce Abdoulaye a paraphé ce jeudi à Bangui un contrat le liant avec la fédération centrafricaine de football pour diriger les Fauves de Bas Oubangui de football.

Les termes du contrat ni le salaire du nouveau sélectionneur local de la Centrafrique ne sont pas dévoilés. Toutefois, si Bruce Abdoulaye arrive a qualifié l’équipe locale au CHAN, il pourra prétendre diriger l’équipe A de la Centrafrique.

Bruce Abdoulaye s’est vu assigner comme mission de qualifier la RCA à la phase finale du prochain Championnat d’Afrique des Nations de football (CHAN) qui sera organisé en 2020 au Cameroun.

En prélude à cette compétition, la République Centrafricaine affrontera en premier tour des qualifications dans la zone centre, le Tchad. En cas de qualification au second tour, la RCA jouera face au vainqueur de la rencontre entre Sao Tomé et Principe et RD Congo pour un ticket au CHAN.

Bruce Abdoulaye s’est dit confiant de cet objectif à cause des différentes formations d’entraineurs de football qu’il a suivi en France et de son passage comme entraineur de certains clubs de 1èreet 2ème division en France.

Cependant, il demande aux joueurs qui seront sélectionnés de beaucoup travailler pour la réussite de sa mission et hisser haut le football centrafricain.

Bruce Abdoulaye doit rapidement composer une équipe technique qui peut l’appuyer à mettre sur pied une nouvelle équipe nationale B, afin de démarrer les éliminatoires de CHAN.

Transhumance en RCA : vers la création de deux comités de gestion des conflits

Vladimir Montero, le porte-parole de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation en Centrafrique (Minusca) a fait part de la création de deux comités de gestion des conflits de transhumance à Gamboula et à Ngbambang (ouest).Vladimir Montero, s’exprimant hier mercredi à Bangui, a soutenu que « ces instruments seront essentiels dans le dialogue intercommunautaire et la gestion pacifique des questions liées à la transhumance dans ces régions de Centrafrique ».

Toutefois, le porte-parole de la Minusca a exprimé sa préoccupation face à la récurrence des violations du droit international humanitaire consécutives aux attaques du Front démocratique du peuple centrafricain (FDPC), dans la préfecture de la Nana Mambéré (ouest).

En effet, M. Montero a indiqué que le 22 avril dernier, dans le village de Boré (ouest), les éléments du FDPC ont kidnappé trois personnes avant d’incendier deux véhicules et deux motos. D’ailleurs, deux des trois personnes enlevées sont toujours en captivité.

Par conséquent, la Minusca rappelle aux leaders du FDPC que ces actes constituent des violations graves du droit international humanitaire et sont contraires à leurs engagements dans le cadre de l’Accord de paix signé le 6 février dernier à Bangui.

Economie et célébration de la journée de l’Europe à la Une de la presse en RCA

La forte utilisation de la monnaie soudanaise en République centrafricaine (RCA) et la célébration ce jeudi 9 mai de la journée de l’Europe sont les sujets les plus en vue dans la presse centrafricaine parcourue par APA.« La monnaie soudanaise envahit la ville de Birao », titre Adrénaline Info, se demandant par ailleurs si c’est « une manière tacite d’abandonner la monnaie coloniale de la France en RCA ».

A Birao en effet, ville du nord de Centrafrique frontalière avec le Soudan, le franc CFA y est en voie de disparition au profit de la Livre Soudanaise, constate Le Facteur à côté du Petit Observateur qui note également que les habitants de cette localité refusent le franc CFA en n’utilisent que la Livre soudanaise.

Pour ce journal, l’absence de fluidité de circulation et d’institution bancaire à Birao est à l’origine du refus du franc CFA par la population qui fait tous ses échanges avec les villes soudanaises qui lui sont accessibles.

Sur la dernière visite du Fonds monétaire international (FMI), Centrafric Matin rapporte que le ministère des Finances et du Budget et le FMI sont sur le chemin de point la 6e Revue de Facilité Élargie de Crédit (FEC).

Certes, souligne le journal l’Expansion, le FMI a fixé un taux de croissance de l’économie de la RCA à 4,5%, mais il s’agit là «des chiffres erronés qui ne trompent plus personne ».

Quoi qu’il soit, souligne Le Confident , le FMI a décerné son satisfecit à la RCA.

Sur la célébration de la journée de l’Europe de ce 9 mai, l’Agence Centrafricaine de la Presse (ACAP) annonce que Samuela Isopi, représentante de l’Union Européenne (UE) en RCA, a présenté un programme articulé autour de deux axes : une conférence débat à l’Université de Bangui au profit des étudiants et un festival de film européen dans les quartiers de Bangui et les provinces de la République centrafricaine du 10 mai au 15 juin 2019.

Citant Samuela Isopi, Le Confident note ainsi que cette journée permet aux décideurs de l’UE de faire le bilan de leurs activités en commençant par l’engagement d’accompagner la République centrafricaine dans le processus de son relèvement face à la crise qui l’a profondément affaiblie.

RCA : la Minusca appuie le recrutement de 1023 soldats

La Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation en République centrafricaine (MINUSCA) a annoncé, mercredi à Bangui, son appui au ministère de la Défense nationale dans le processus de recrutement en cours de 1023 candidats aux Forces armées centrafricaines (FACA).Dans un communiqué de presse reçu à APA, le porte-parole de la Minusca, Vladimir Monteiro a fait le point sur ce recrutement, avec notamment les visites médicales qui se déroulent jusqu’au 17 mai à Bangui et dans les préfectures du pays.

« Après ces visites médicales auxquelles sont soumis les 1047 candidats admissibles ainsi que les vérifications de rigueur par le comité technique mixte de recrutement, la liste finale des candidats sera connue », a-t-il précisé, ajoutant que les futures recrues entameront ensuite leur formation qui sera assurée par la Mission technique de l’Union européenne (EUTM) d’ici début juin.

Ce recrutement entre dans le cadre de la Réforme du secteur de la sécurité pour une armée représentative et républicaine qui permettra d’assurer la protection des civils, une responsabilité souveraine de l’Etat et en conformité avec les dispositions de l’Accord politique de Khartoum pour la paix et la réconciliation.

A ce titre, une équipe d’éléments des FACA s’est rendue à Kaga Bandoro au centre nord de la RCA pour préparer la formation future des membres des Unités mixtes de sécurité prévues dans l’Accord de paix de Khartoum.

RCA : vers un financement 6,7 milliards F CFA de la Suisse

Alain Berset, le Conseiller fédéral suisse en charge de la Santé et de la Culture, faisant le bilan de son séjour de 3 jours en Centrafrique, a annoncé que son pays va intensifier sa coopération avec la République Centrafricaine en lui accordant une aide financière de 6,7 milliards F CFA.Cette enveloppe financière sera utilisée dans les domaines sanitaire, humanitaire et culturel, a informé Alain Berset hier soir à Bangui. Au cours de son séjour, le membre du gouvernement helvétique s’est rendu dans les locaux de certaines Organisations Non Gouvernementales dont le Comité International de la Croix Rouge (CICR), au Centre de santé et au camp des déplacés de Kaga Bandoro (centre-nord).

A Bangui, outre les entretiens avec des personnalités, M. Berset a visité le complexe pédiatrique dont il compte renforcer la capacité opérationnelle avec la formation des médecins spécialistes. En outre, il a informé que son pays appuiera la Centrafrique dans le cadre de la lutte contre les faux médicaments.

Sur le plan culturel, la Suisse finance la Fondation Hirondelle, principal partenaire de la radio privée Ndéké Luka qui prône la paix et la cohésion sociale en Centrafrique. La Suisse apporte également son soutien à la RCA à travers notamment le Fonds Bekou de l’Union Européenne.

Ouverture à Bangui de la deuxième commission mixte RCA-Cameroun

La deuxième commission mixte RCA-Cameroun a démarré ses travaux, lundi à Bangui, en présence d’une forte délégation camerounaise conduite par le ministre de la Coopération, Lejeune Mbella Mbella.Ces travaux qui durent deux jours sont axés sur le commerce, le séjour de leurs ressortissants dans les pays respectifs et la mise en œuvre des règlementations communautaires sur les taxes et autres droits fiscaux et douaniers.

La ministre centrafricaine des Affaires Etrangères, Sylvie Baïpo Temon a indiqué que l’objectif de cette réunion qui regroupe les cadres de plusieurs départements administratifs du Cameroun et de la RCA est de régler le problème de l’insécurité à leur frontière commune qui empêche la libre circulation des biens et des personnes entre ces deux pays. A cela, il faut ajouter les problèmes des études des jeunes centrafricains dans les universités et autres établissements scolaires camerounais.

C’est au Cameroun que la RCA importe et exporte la majorité de ses biens. Or, ces derniers temps, le problème de l’insécurité à leur frontière commune a poussé le Cameroun a fermé unilatéralement sa frontière avec le RCA par le corridor Bangui-Douala au niveau de Beloko coté centrafricain et Garouaboulay coté camerounais. Cette situation a eu pour conséquence une hausse des prix de produits de première nécessité en Centrafrique et la rareté de certaines denrées alimentaires.

Cette commission mixte qui s’achève ce mardi pourra arrêter des mesures susceptibles de normaliser la coopération entre ces deux États de la Communauté Économique et Monétaire des États de l’Afrique Centrale(CEMAC).

RCA : quatre passagers d’une moto tués dans un accident

Quatre personnes circulant à bord d’une moto qui en transportait six sont mortes, après que leur engin a été heurté par un camion à hauteur de Sibut, une localité située à 180 km de Bangui, la capitale centrafricaine.Les deux autres passagers de la moto sont grièvement blessés dans cet accident survenu samedi soir. Rempli de marchandises et de personnes, le camion ayant heurté la moto avait quitté Bangui pour se rendre à Kaga Bandoro (300 km de la capitale centrafricaine).

La gendarmerie territoriale de Sibut a annoncé ce dimanche l’ouverture d’une enquête pour faire la lumière sur cet accident.

Centrafrique : Le FMI fixe un taux de croissance de l’économie de 4,5%

L’économie centrafricaine, malgré la persistance de l’insécurité qui empêche l’Etat d’engranger les recettes, devrait connaitre un taux de croissance de son économie de 4, 5% pour cette année 2019, selon une mission du FMI conduite par Edouard Martins.Les différentes réformes financières engagées par l’Etat grâce à l’appui du FMI ont été bien menées. Ce qui a été à l’origine de plusieurs facilités élargies de crédits conclues pendant si revues depuis 2016 jusqu’en 2018.

 Edouard Martins a annoncé d’autres financements en faveur de la RCA. Mais, pour cela, le conseil d’administration du FMI qui se tient au mois de juillet prochain doit approuver ces financements qui aideront à la mise en œuvre de l’accord de paix dit de Khartoum signé à Bangui le 6 février dernier entre le gouvernement et 14 groupes armés qui sévissent en Centrafrique.

 Signalons que l’Économie centrafricaine est soutenue par les institutions de Bretton Woods qui appuient la sortie du pays suite au conflit militaro politique qui le traverse.

 Au terme de leur mission de 10 jours ce samedi en Centrafrique, la mission du Fonds Monétaire Internationale conduite par Edouard Martins a été reçue par le Président de la République Faustin Archange Touadera pour présenter les conclusions de leur séjour dans le pays.

 

 

 

 

 

 

 

La Représentante spéciale de l’ONU pour les enfants et les conflits armés Virginia Gamba en mission en RCA

La Représentante spéciale du Secrétaire général de l’ONU pour les enfants et les conflits armés, Virginia Gamba, est en mission de six jours en République centrafricaine (RCA) pour participer au lancement en RCA de sa nouvelle initiative intitulée AGIR pour protéger les enfants affectés par les conflits.Cette visite est organisée en partenariat avec la Mission des Nations Unies en République centrafricaine (MINUSCA) et la représentation du Fonds des Nations Unies pour l’enfance (UNICEF) en Centrafrique.

La Représentante spéciale a effectué également une mission sur le terrain en province pour rencontrer des enfants libérés par des groupes armés recevant des services de réintégration, ainsi que pour constater le travail des acteurs de la protection de l’enfance.

La Représentante spéciale s’est félicitée des progrès notés dans la protection des enfants en Centrafrique avec l’existence de la loi de protection des enfants mais aussi d’un système judiciaire qui prévient les violences sur les enfants.

RCA : lancement d’un « projet agropastoral durable » en zone forestière

Le projet agropastoral durable en zone forestière, financé par le Fonds Bekou de l’Union Européenne (UE) à hauteur de 18 millions d’euros, soit près de 12 milliards FCFA, a été lancé jeudi à Mbaïki, une ville du sud-ouest de la République centrafricaine (RCA), par le président Faustin Archange Touadera.Ce projet a pour but de relancer, dans certaines régions du pays, plusieurs cultures vivrières et de rentes en décadence à cause du conflit armé que la RCA traverse.

Ce conflit a eu des conséquences négatives sur ces cultures concernant entre autres le maïs, le riz et le cacao.

Selon le chef de l’Etat, la relance de ces cultures permet d’endiguer le chômage endémique qui mine la jeunesse en Centrafrique.

Parallèlement, ce sera une opportunité pour améliorer la situation alimentaire dans le pays afin que la population atteigne l’autosuffisance alimentaire, a soutenu le président de la République.

L’agriculture centrafricaine, qui bénéficie aujourd’hui de plusieurs financements internationaux (BM, BAD), est pourvoyeuse d’emplois susceptibles d’occuper les jeunes et ainsi les couper des métiers des armes.

La DPG du Premier ministre au menu de la presse centrafricaine

Les journaux centrafricains de ce mardi font la part belle à la Déclaration de politique générale (DPG) du Premier ministre Firmin Ngrébada devant l’Assemblée nationale et à ce propos L’Evènement informe que « les députés ont accordé leur confiance au chef du gouvernement centrafricain en fonction depuis deux mois ».En effet, rapporte ce journal, « sur 131 parlementaires inscrits, 122 ont voté en faveur de la Déclaration de politique générale du Premier ministre ».

Cela fait dire au journal Le Langage que Firmin Ngrébada a réussi « son examen de passage devant les députés ».

Pour sa part, Le Baobab rappelle que « cet exercice est prévu dans la Constitution de la République centrafricaine en son article 33 alinéas 5 qui stipule que 60 jours après sa nomination par le chef de l’Etat, le Premier ministre doit présenter son programme ».

Selon ce journal, lors de sa Déclaration de politique générale, Firmin Ngrébada « a mis l’accent sur la mise œuvre de l’Accord politique » visant à restaurer la paix en République centrafricaine.

En outre, fait savoir L’Ecureuil, le PM a promis d’utiliser le financement de la Banque africaine de développement (Bad) et de l’Union européenne (UE) afin de trouver des solutions aux maux de la population.

« La sécurité, la relance de l’économie, la bonne gouvernance et l’action humanitaire », sont entre autres les priorités du Premier ministre centrafricain Firmin Ngrebada, mentionne ce quotidien.

Dans les colonnes du journal Le Potentiel, le Premier ministre demande aux travailleurs de « se mettre résolument en action pour la réussite de la politique du gouvernement ».

RCA : sécurité et paix au cœur du programme de gouvernance du Pm Ngrébada

Le Premier ministre, Firmin Ngrébada a présenté, lundi, aux députés son programme de gouvernance, 60 jours après sa nomination par le chef de l’État, Faustin Archange Touadera, conformément à la Constitution centrafricaine.Ce discours de politique générale devant les élus de la Nation est axé sur la sécurité, la paix, la cohésion sociale, mais surtout la mise en œuvre de l’Accord politique de paix et de réconciliation signé le 26 février dernier à Bangui après sa négociation à Khartoum peu avant.

Les préoccupations des députés ont porté pour la plupart sur la mise en œuvre de l’Accord de paix signé avec 14 groupés armés et matérialisé par la formation d’un gouvernement inclusif. Certains ont estimé que le gouvernement a fait beaucoup pour la paix et qu’il revient aux groupes armés de faire leur part en désarmant.

C’est un programme ambitieux ont indiqué les députés au Premier ministre, avant d’adapter son programme de gouvernance.

Cependant ils ont fait remarquer que certaines régions ne sont pas vraiment prises en compte dans ce programme. Beaucoup de problèmes sociaux, à savoir le manque d’eau potable dans le pays, celui de l’électricité, et des bâtiments scolaires ainsi que l’état désastreux des routes ont été soulevés par les parlementaires centrafricains qui ont demandé au gouvernement de Firmin Ngrébada de trouver une solution rapide à ces problèmes.