RCA : paiement des indemnités à 800 militaires récemment retraités

La ministre de la Défense, Marie Noélle Koyara a rencontré, mardi, les membres de la commission défense de l’Assemblée, l’Ambassade des Etats Unis d’Amérique, la mission militaire européenne de formation EUTM/RCA pour lancer ce 19 septembre le processus d’indemnisation de 800 militaires centrafricains retraités au mois de mars dernier.Pour le chargé d’affaires de l’Ambassade des Etats Unis d’Amérique, le retard enregistré dans le processus de paiement de ces militaires est dû au transfert d’argent sur le compte de l’EUTM chargé de payer à ces militaires leurs droits. Néanmoins, ce transfert est déjà fait pour qu’on puisse commencer à les payer ce mercredi.

Ces 800 soldats admis à la retraite ont manifesté bruyamment lundi dernier en empêchant la circulation sur l’avenue de l’indépendance  au niveau de l’Assemblée nationale.

Ces derniers justifient leur mouvement par des promesses non tenues dans le processus de leur indemnisation par les autorités militaires.

Congo : forces de l’ordre et société civile initiés aux droits humains

Des agents de la gendarmerie, de la police et les acteurs de la société civile évoluant dans le département du pool (sud de Brazzaville) s’imprègnent depuis mardi à Kinkala des connaissances en droits humains, dans le cadre du plan de réponse humanitaire à l’endroit des populations de ce département victimes d’exactions des ex-ninjas nsiloulou durant près de deux ans.
Cette session de formation, organisée par le gouvernement congolais avec l’appui des agences du système des Nations unies au Congo, est destinée à la force publique et à la société civile du département du pool en vue de consolider la paix et la sécurité dans cette partie du pays.

Ouvrant les travaux de cette session, Anthony Ohemeng Boamah du système des nations a déclaré que « la signature de l’accord de cessez-le feu et des hostilités le 23 décembre dernier entre le gouvernement et le représentant de Ntumi a enclenché dans le Pool une quiétude encore fragile au niveau des communautés ».

« Cependant, cet environnement sécuritaire très fragile mérite d’être consolidé, à travers le renforcement de la confiance de la population qui constitue une condition sine qua non de la construction d’une paix durable », a ajouté M. Boamah.

Pour le Haut-Commissaire à la réinsertion des ex-combattants, Euloge Landry kolélas, « cette formation est un des maillons à mettre en œuvre pour le retour définitif de la paix et la sécurité dans ce département conformément au programme DDR (désarmement, démobilisation et réinsertion) dont le document a été signé le 31 décembre dernier entre le gouvernement congolais et le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD). »

Un vent de malaise s’affiche en couverture des journaux camerounais

Un vent de malaise s’affiche en couverture des journaux parus mercredi, qu’il s’agisse de l’interminable et violente crise sécessionniste anglophone ou de l’élection présidentielle.C’est une «alerte rouge» qui s’affiche en grande manchette du quotidien à capitaux privés L’Épervier, qui fait état d’un «plan secret» dressé par les sécessionnistes qui ensanglantent les régions anglophones depuis bientôt 2 ans, et qui comptent, en dehors de la capitale, Yaoundé, semer la terreur dans les 9 autres chefs-lieux de région.

Ces actions violentes et simultanées, insiste le journal, sont imminentes et visent, en premier lieu, à perturber les opérations de vote sur toute l’étendue du territoire.

Et c’est sans doute pour bien montrer qu’ils n’ont peur de rien, ni de personne, que les activistes séparatistes ont, selon Mutations, semé la panique, la veille, autour de la résidence du gouverneur du Nord-Ouest à Bamenda, Adolphe Lele Lafrique à travers plusieurs coups de feu tirés en l’air.

Il n’est pas impossible que ce soit une espèce d’entrée en matière, suppute la publication, rappelant que cette autorité fait actuellement l’objet de menaces de mort de la part des combattants «Ambazoniens», depuis qu’il a réinstauré le couvre-feu dans son unité de commandement.

L’heure est grave, renchérit Le Jour qui se penche pour sa part sur le quotidien miséreux des déplacés de cette crise anglophone qui a déjà coûté la vie à 400 civils en un an : généralement à l’étroit dans leurs familles d’accueil en zone francophone, souvent sans moyens de subsistance, ils ont tout le mal du monde à s’intégrer dans leur nouvel univers et ne sont pas certains de retrouver leur patrimoine abandonné dans la panique.

Dans la capitale régionale du Sud-Ouest aussi, le phénomène des «villes mortes» se ressent avec de plus en plus de dureté, constate le bihebdomadaire Ouest-Littoral, relatant la vie de plus en plus dure des résidents qui ne songent plus qu’à partir.

Partir, mais pour où ? se demande The Guardian Post, révélant que les gouverneurs des régions anglophones, à l’instar d’Adolphe Lele Lafrique, viennent d’instituer formellement des laissez-passer, une forme de restriction de mouvements pour de paisibles citoyens pris entre les assauts sécessionnistes et les manœuvres répressives des forces de défense et de sécurité.

Pendant ce temps, où est passé le fameux Plan d’urgence humanitaire annoncé à grand renfort de publicité par le gouvernement ? s’interroge pour sa part Ouest-Échos : alors que la région voisine de l’Ouest fait face à un afflux sans cesse grandissant de réfugiés, que la Croix-Rouge internationale se déploie sur le théâtre des opérations, on ne voit nulle part trace de l’argent collecté dans le cadre dudit plan d’assistance humanitaire.

Des fonds, par contre, sont désormais disponibles pour les 9 candidats engagés dans la course à la magistrature suprême, tout au moins la première tranche du financement public, pour la campagne électorale qui débute samedi prochain, répond en écho le quotidien à capitaux publics Cameroon Tribune.

Relativement à ce début de propagande, The Guardian Post se dit curieux, par avance, de savoir si le Premier ministre, Philemon Yang et l’un de ses prédécesseurs, Peter Mafany Musongue, tous deux fils du Nord-Ouest et dignitaires du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC, au pouvoir), cèderont aux menaces des sécessionnistes en s’abstenant de battre campagne dans ces zones où les forces ambazoniennes dictent leur loi.

Le temps est venu, lance le quotidien de langue anglaise en guise de défi, pour les barons du régime et leurs courtisans, de prouver au président-candidat, Paul Biya, qu’ils contrôlent toujours leurs régions respectives, même si cela revient à se jeter dans la gueule du loup sécessionniste.

Paul Biya n’a pas seulement à s’inquiéter du déroulement effectif de ses opérations de propagande chez les Anglophones, prolonge L’Épervier : un autre péril est annoncé du côté de la police dont plusieurs éléments, à travers des tracts, menacent de voter pour des candidats de l’opposition pour dénoncer la «gestion chaotique» de leur patron, Martin Mbarga Nguelé, également accusé de tripatouillages de résultats aux différents concours d’entrée dans les écoles de formation, ainsi que d’abus divers dans les décisions punitives des éléments pris en faute.

Cameroun : la FECAFOOT convoque une AG le 27 septembre

Le Comité de normalisation de la Fédération camerounaise de football (FECAFOOT) tiendra une assemblée générale extraordinaire la semaine prochaine à l’effet d’adopter des statuts et textes de cette institution, a-t-on appris mercredi auprès des dirigeants de la fédération.Ledit conclave se tiendra le 27 septembre 2018 à Mbankomo, une banlieue de Yaoundé, la capitale qui abrite un centre excellence de la Confédération africaine de football (CAF).

Sur la base de la décision du président du Comité de normalisation, Me Dieudonné Happi, l’ordre du jour portera principalement sur l’adoption des statuts, des statuts types des Ligues spécialisées, du règlement financier, du code éthique et du code électoral de la FECAFOOT.

Cette assemblée générale avait préalablement été programmée pour le 23 juin 2018 par le Comité de normalisation avec une élection fédérale annoncée pour le 17 août alors que le mandat du Comité arrivait à terme le 31 août 2018.

Avec la prorogation du mandat du Comité de normalisation au 16 décembre 2018 par la Federation internationale de football association (FIFA) le temps semble presser pour respecter ce calendrier.

La modification de la loi portant organisation et promotion des activités sportives et physiques au cours de la session parlementaire de juin amène la FECAFOOT à retoucher ses statuts au regard des amendements apportés à la loi avec comme principale mission, l’organisation des élections à la tête de l’instance faîtière du football camerounais.

Tchad : la peste porcine africaine présente à N’Djaména (laboratoire)

Des analyses faites au laboratoire de l’Institut de recherche en élevage pour le développement (IRED) de N’Djaména, ont confirmé, mardi, la présence de la peste porcine africaine aux alentours de la capitale tchadienne.Ces analyses font suite à des prélèvements effectués dans des porcheries après la mort de 159 porcs à Toukra, à la sortie sud de N’Djaména.

Rendant publics les résultats d’analyses, le directeur général de l’IRED, docteur Adoum Goudja, a déclaré que « la maladie ne sera circonscrite que si les propriétaires porcins respectent les consignes donnés, notamment limiter les mouvements des porcs et enfouir ceux qui sont morts, pour ne pas laisser à la maladie la possibilité de ressurgir ou se propager ».

Par ailleurs, des sources proches du ministère de l’Elevage rassurent que, pour le moment, la décision de l’abattage des porcs n’a pas encore été prise.

En 2010, plusieurs troupeaux de porcs avaient été abattus par les services de l’Etat, causant chez les éleveurs des pertes à hauteur de 3 milliards FCFA.

Cameroun : 150 000 nouveaux abonnés à l’eau courante

Le Cameroun a enregistré 150 000 nouveaux abonnés à l’eau courante entre 2011-2018 d’après des statistiques publiées par mardi par la Cameroon water utilities corporation (CAMWATER).Ainsi, la capacité de production de la société s’est accrue, passant de 498 936 m3/jour à 731 080 m3/jour, soit une progression de 31%.

En outre, 1 620 000 mètres linéaire de conduite de distribution d’eau ont été posés, soit une progression de 23,79% au cours de la période considérée.

En zone rurale, on peut noter la construction de plus de 2000 forages équipés de pompe à motricité humaine.

D’après la CAMWATER dont les nouvelles missions s’étendent à la Camerounaise des eaux (CDE), des interventions de cette entreprise publique ont couvert plus de 75 localités et ont permis de réaliser une production supplémentaire de 167 453 m3/jour, un stockage de 48 570 m3, des réseaux de distribution de 913 km linéaire, le raccordement de 155 984 nouveaux abonnés, soit environ 1 091 888 habitants impactés.

Pour obtenir ces résultats, plusieurs projets ont été réalisés dont la construction de la station de production d’eau de Yato avec une production supplémentaire de 100 000 m3/jour, mise en exploitation pour la ville de Douala et agglomérations et 135 000 m3/jour pour la ville de Yaoundé et environs.

RDC-Chine : plus de 11 milliards de dollars d’échanges entre 2015 et 2017 (diplomate)

Le volume des échanges commerciaux entre la Chine et la RD Congo a atteint 11,4 milliards de dollars entre 2015 et 2017 dont 8 milliards de dollars d’exportation de Kinshasa vers Pékin, a indiqué l’ambassadeur chinois au Congo, Wang Tongqing, dans une tribune parue mardi dans la presse kinoise.La RDC qui est un pays ami de la Chine est également l’un de ses partenaires importants en Afrique, écrit le diplomate.

La Chine travaillera avec la RD Congo afin d’approfondir la coopération pragmatique sino-congolaise et fera de la RD Congo un point d’appui important pour la construction en profondeur de «la Ceinture et la Route» en Afrique, a indiqué l’ambassadeur chinois.

Wang Tongqing espère que les entreprises chinoises continueront à contribuer à l’amitié sino-congolaise en restant fidèles à la juste conception de la justice et des intérêts.

Le diplomate chinois a, par ailleurs, rappelé, dans la même tribune, qu’à l’issue du sommet de Beijing du Forum sur la coopération sino-africaine t tenu du 3 au 4 septembre 2018, il a été adopté la «Déclaration de Beijing » ainsi que le Plan d’action de Beijing (2019-2021).

Pour favoriser une bonne mise en œuvre de sa politique de coopération en Afrique, la Chine va fournir un soutien de 60 milliards de dollars à l’Afrique, a encore indiqué l’ambassadeur Wang Tongqing.

L’ivoirien Atlantic Group investit 7,2 milliards dans une usine de transformation du cacao au Cameroun

L’entreprise ivoirienne Atlantic Group et la Banque de développement des États de l’Afrique centrale (BDEAC) ont signé, lundi à Douala, la métropole économique du Cameroun, un accord de financement complémentaire de l’ordre de 7,2 milliards FCFA, relatif à la finalisation des travaux et à la mise en exploitation d’une usine de transformation du cacao dans la cité balnéaire de Kribi (Sud-Cameroun), a appris APA auprès de l’institution financière sous-régionale.D’un coût total de 50 milliards FCFA, cette unité dont le démarrage est prévu vers la fin de l’année en cours, ambitionne de transformer annuellement 48.000 tonnes de fèves en produits semi-finis.

C’est en mai 2016 que le groupe ivoirien avait annoncé qu’il s’engageait dans la production et la transformation du cacao camerounais à travers Atlantic Cocoa Plantations SA, la société créée à cet effet au capital de 10 millions FCFA.

Pendant la campagne 2017-2018, le Cameroun, qui a revendiqué 253.510 tonnes de production de cacao, en a transformé localement 53.494 de fèves contre 33.023 tonnes une année auparavant, selon les statistiques officielles.

La libération de Paulin Makaya et le drame de Chacona font les choux gras de la presse congolaise

Les journaux congolais de ce mardi traitent essentiellement de la libération de l’opposant et président du parti politique Uni pour le Congo après plusieurs tractations et du plaidoyer d’une ONG des droits de l’Homme axé sur l’accompagnement des familles des 13 victimes du drame de Chacona.« Condamné pour complicité d’évasion en 2016, en sus de la première inculpation pour incitation aux troubles à l’ordre public en 2015, puis emprisonné à la maison d’arrêt de Brazzaville ( …), le président de la 3ème chambre correctionnelle, François Ibombo a annoncé le 13 septembre dernier la libération de Paulin Makaya, après 3 ans de détention », informe l’hebdomadaire Le Patriote.

Le journal Epanza Makita se demande « quel (sera) l’avenir politique de Paulin Makaya après sa libération» là où le quotidien Manager Horizon met un accent sur les suites du verdict de la libération de Paulin Makaya.

Toujours dans domaine judiciaire, le journal Les dépêches de Brazzaville fait un focus sur la condamnation par la Cour pénale internationale (CPI) de l’ex-chef de guerre et sénateur de la République démocratique du Congo (RDC) au paiement de 300 000 euros pour subordination de témoins.

Les journaux traitent aussi de la lutte contre la corruption. Le journal Polélé-polélé se demande si « les discours du (président Denis) Sassou N’Guesso à propos de la lutte contre les voleurs de la République vont pourrir sans résultats », estimant qu’une fois « dénoncés, ces derniers ne sont pas punis ».

Le quotidien Le Patriote se fait l’écho du message des jeunes de l’opposition congolaise qui, lors de leur Assemblée générale du 14 septembre dernier à Brazzaville, ont  exigé « du gouvernement des mesures concrètes » pour endiguer ce problème.

La presse congolaise revient sur le drame du Commissariat de Chacona qui avait occasionné la mort de 13 jeunes et met en relief le plaidoyer de l’Observatoire congolais des droits de l’Homme (OCDH) pour l’accompagnement des parents de disparus.

Le quotidien Les Dépêches de Brazzaville renseigne qu’au cours d’une conférence de presse tenue samedi dernier, le directeur de l’OCDH, Trésor Nzila, a lancé un appel au gouvernement afin « qu’il prenne des mesures sociales plus conséquentes à l’endroit des parents des treize victimes ».

Selon l’OCDH dont les propos du directeur sont rapportés par Polélé-polélé, « l’enquête a été bâclée ». C’est la raison pour laquelle, ladite structure « exige l’exhumation des corps des victimes pour faire la lumière sur ce drame ».

Epanza Makita rapporte que « malgré l’allocation du gouvernement de 2 millions F CFA par famille pour les enterrements, l’OCDH demande l’exhumation des corps pour l’autopsie et le départ du ministre de l’Intérieur Zéphirin Mboulou ».

Vers une perte de 80 000 tonnes de cacao au Cameroun (patronat)

Le Cameroun pourrait réaliser une perte sèche de 80 000 tonnes de cacao au cours de la saison 2018-2019 à cause des tensions sociales dans les régions anglophones du Nord-ouest et du Sud-ouest, d’après une note de conjoncture du Groupement interpatronal du Cameroun (GICAM) dont APA a obtenu copie mardi.A en croire cette organisation patronale, la région du Sud-ouest qui constitue le premier bassin de production du pays a perdu cette place, puisqu’à peine 32% des 43 000 tonnes produites la campagne écoulée a été enregistré.

Cette partie du pays qui représente souvent 46% de la production cacaoyère du pays étant secouée par des violences sécessionnistes, d’où moins de 300 000 tonnes ont été réalisées par le Cameroun au cours de la saison 2017-2018.

Conséquence, c’est près de 3 milliards de francs CFA de revenus des planteurs qui sont perdus.

La situation devrait être plus difficile d’après les prévisions du GICAM, puisque « le contrecoup sera très important pour les campagnes à venir même en cas de rétablissement du climat sécuritaire car, de nombreuses plantations sont à l’abandon et une quantité considérable de l’équipement de production est désormais détruite.»

Au regard de cela, pour la saison cacaoyère 2018-2019, l’étude du Groupement inter-patronal projette une perte comprise entre 60 000 tonnes et 100 000 tonnes de cacao, ce qui représente une moyenne de 80 000 tonnes.

Ceci constitue un manque à gagner énorme, étant donné qu’il représenterait entre 78 et 130 milliards de francs CFA en recettes d’exportation dont entre 49 et 81 milliards francs CFA de recettes des agriculteurs de la région du Sud-Ouest.

Un sommet extraordinaire sur les réformes annoncé pour novembre

Le président de la Commission de l’Union africaine (UA), Moussa Faki Mahamat a annoncé, lundi à Libreville, à l’issue d’une audience avec le président gabonais, Ali Bongo Ondimba la tenue en novembre 2018 d’un sommet extraordinaire de l’UA axé sur les réformes de l’institution.Le patron de l’organisation continental qui était accompagné de son conseiller stratégique principal, Mohammed Hacen Lebatte et de son porte-parole, Ebba Kalondo, a également évoqué avec le chef de l’Etat gabonais, par ailleurs président en exercice de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique Centrale (CEEAC), les questions de sécurité et de paix dans la sous-région, notamment en Centrafrique et en République démocratique du Congo (RDC).

Selon M. Moussa Faki Mahamat, sa présence à Libreville, s’inscrit dans le cadre des consultations régulières qu’il entretien avec les chefs d’Etats des pays membres de l’organisation panafricaine.

La CPI confirme la condamnation de Bemba pour subornation de témoins

La Cour pénale internationale (CPI) a confirmé en appel, lundi 17 septembre, la condamnation prononcée en première instance au mois de mars 2018 à l’encontre du sénateur et ancien vice-président de la République congolaise, Jean-Pierre Bemba à 12 mois de prison ferme et à une amende de 300.000 euros pour subornation de témoins.Jean-Pierre Bemba ne sera cependant pas renvoyé en prison qu’il venait de quitter en juin dernier, après dix ans de détention, la CPI l’ayant acquitté en appel des charges de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité commis par ses miliciens en République centrafricaine.

C’est suite à sa condamnation en première instance par la CPI dans cette affaire de subornation de témoins que la candidature de Jean-Pierre Bemba à la présidentielle a été rejetée par la Commission électorale nationale indépendante (CENI), la loi électorale interdisant à une personne condamnée pour  corruption à se présenter à l’élection.

Un camion dérape et fait 5 morts à Bangui

Au moins 5 personnes ont été tuées et une dizaine d’autres blessées dans un accident de circulation survenu, dans la soirée de dimanche à lundi à Bangui, dans le 5e arrondissement, selon le bilan rendu public lundi par l’hôpital communautaire de Bangui.Le drame a eu lieu aux environs de 18H, heure locale. Un camion de marque CBH transportant des bœufs a percuté une foule massée aux abords du carrefour Miskine-Benz-vi dans le 5e arrondissement. Le drame s’est produit alors que cette intersection connue pour son bouillonnement était en pleine activité.

Une défaillance technique sur le système de freinage du camion serait à l’origine de la tragédie. « Le véhicule venait de l’intersection place de la réconciliation. On voyait l’apprenti au-dessus qui faisait signe aux gens, annonçant un danger », explique Emmanuel Hendjito, témoin oculaire du drame. Taxi, motos taxis, vendeurs à la sauvette et badauds ont été renversés par ce grand engin de 18 roues à bord duquel se trouvaient plusieurs bovins.

Ce bilan pourrait s’alourdir, selon une autre source hospitalière, compte tenu de la situation difficile des blessés graves.

Khare Diouf, nouvel ambassadeur du Sénégal au Cameroun

Le nouvel ambassadeur du Sénégal au Cameroun, Khare Diouf, a présenté ses copies figurées au ministre en charge des Relations extérieures Lejeune Mbella Mbella, annonciatrices de sa prise de fonctions officielle à Yaoundé, a appris APA lundi auprès des services compétents de ce département ministériel.A 46 ans révolus, Diouf était, avant sa nomination, ministre-conseiller à l’ambassade de son pays à Bruxelles (Belgique), après avoir occupé le même poste en Gambie.

Diplômé de l’École nationale d’administration (ENA) de Dakar, le nouveau chef de mission remplace Vincent Badji, retrouvé inanimé devant son téléviseur le 22 juillet dernier dans sa résidence sise au quartier Bastos à Yaoundé, la capitale camerounaise, alors qu’il s’apprêtait à rejoindre son nouveau poste d’affectation au Vatican.

875 milliards FCFA d’engagements de la BAD au Cameroun

Le portefeuille de la Banque africaine de développement (BAD) s’élève à 875 milliards de francs CFA, a-t-on appris lundi lors d’une visite au Cameroun de Khaled Sherif, vice-président de la banque continentale.Ce responsable de la BAD qui séjournera dans le pays jusqu’à mardi, multiplie des rencontres avec les autorités et les milieux d’affaires camerounais.

Selon des sources proches du dossier, ce portefeuille actif comprend 23 projets totalisant des engagements de l’ordre de 1 121 milliards d’unités de comptes (UC), soit environ 875 milliards de francs CFA.

Une enveloppe qui couvre 14 projets nationaux, soit 191,567 millions UC, 5 projets régionaux représentant 123,646 millions UC et 4 projets du secteur privé.

Selon la note de présentation parvenue à APA, il ressort au le taux de décaissement global du portefeuille est de 40,4%.

Dans les détails, 31,30% du taux de décaissement pour les projets du secteur public national, 33,99% pour les projets publics multinationaux et 92% pour le secteur privé.

Dans le cadre du programme triennal 2017-2019 signé entre le Cameroun et les bailleurs de fonds notamment le Fonds monétaire international (FMI) pour la Facilité élargie du crédit (FEC) la BAD a déjà procédé à un premier décaissement de 98,5 milliards de francs CFA.

Des fonds destinés dans l’application du Programme d’appui à la compétitivité et à la croissance économique (PACCE).

Tchad : le rétablissement de l’augmentation des salaires exigé pour la fin de la grève

La grève lancée depuis mai 2018 sera levée si les augmentations générales spécifiques (AGS) sont rétablies dès la fin du mois de septembre, ont décidé, lundi, les travailleurs tchadiens réunis en assemblée générale à la bourse du travail de N’Djaména.Les augmentations générales spécifiques ont été coupées de 50% en janvier dernier. Le porte-parole de la plateforme revendicative (UST, CIST, Synecs et Symet), Barka Michel, faisant le compte rendu de sa rencontre avec les membres du gouvernement, rapporte qu’ils leur ont été demandés de reprendre le travail avant de négocier.

« Toutes les propositions faites au gouvernement sont restées lettre morte. Ces propositions sont la suspension de revendication sur les frais de transport, la loi 032, les reclassements. La seule revendication en vigueur est le rétablissement dès la fin du mois de septembre les augmentations générales spécifiques (AGS) arbitrairement coupées. Ce qui urge, c’est la rentrée scolaire. Si le gouvernement accepte cette proposition de nous reverser les AGS, nous reprenons automatiquement le travail », a-t-il déclaré aux travailleurs venus en masse à la bourse du travail.

Les travailleurs ont rétorqué à leurs dirigeants que la grève ne sera pas levée tant que le gouvernement n’accepte pas de rétablir les coupes opérées depuis janvier sur leurs salaires.

Le départ massif des populations des régions anglophones préoccupe les journaux camerounais

Le départ massif des populations des régions anglophones du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, plus que jamais otages ou victimes collatérales des combats entre les séparatistes et forces de défense et de sécurité, fait les choux gras des journaux camerounais parus lundi.Sous le titre : «Bamenda, les sécessionnistes et la présidentielle», l’hebdomadaire Intégration décrit des tranches de vie dans le chef-lieu du Nord-Ouest, une ville fantôme et sous couvre-feu, envahie par la psychose des assauts sécessionnistes et qui se vide au fil des jours.

Depuis deux semaines, résume Mutations, on assiste à un exode massif des populations du Nord-Ouest et du Sud-Ouest vers d’autres régions du Cameroun : la peur des assauts terroristes semble plus forte que les appels au calme des autorités.

Le durcissement de la restriction des mouvements des biens et des personnes, désormais autorisés seulement entre 6 et 18 heures, crée un mouvement de la population vers des localités plus paisibles, un mouvement qui, à en croire le reportage d’Intégration, a caracolé avec la sortie des leaders séparatistes sur les réseaux sociaux, enjoignant à population du Nord-Ouest, et singulièrement celle de Bamenda de se terrer à domicile du 16 septembre au 10 octobre.

Lesdits activistes, selon ce journal, affirment que leurs éléments vont désormais empêcher toute entrée de véhicule dans la région du Nord-Ouest pendant la période indiquée, afin de bloquer les charters de votants et, partant, empêcher le déroulement de la présidentielle dans la région.

Sans doute pris de court par l’ampleur du phénomène, le gouvernement, relate The Guardian Post, multiplie les mesures pour tenter d’endiguer les départs massifs des résidents, leur demandant de ne pas partir et les assurant de mesures drastiques prises pour leur sécurité.

Il en faudrait sans doute plus, note le quotidien de langue anglaise, pour faire retomber une psychose qui ne se dément pas au fil des jours avec son lot de morts et autres drames humains.

«Le Nord-Ouest et le Sud-Ouest se vident», prolonge Le Messager : la tranchée creusée le 8 septembre dernier par les sécessionnistes à l’entrée de la ville de Bamenda, couplée à l’interdiction formelle de circulation sur cet axe routier sur injonction desdits activistes, ne peut que pousser les derniers courageux à déguerpir.

Il y aura une élection sans électeurs dans le Nord-Ouest et le Sud-Ouest, prévient The Sun, avec des villes et villages qui se vident de leurs populations fuyant une confrontation militaro-séparatiste qu’on dit imminente.

C’est que, explique le bihebdomadaire Repères, au-delà des régions anglophones, les «Ambazoniens» ont, depuis la capitale américaine, Washington, planifié une stratégie pour paralyser le Cameroun avec à la clé une insurrection qui devrait être lancée le 30 septembre prochain.

Au-delà de l’élection présidentielle du 7 octobre, détaille la publication, il est prévu un blocus massif des routes, un boycott général de l’année scolaire 2018/2019, des actions répressives contre les entreprises internationales qui signeraient des accords avec le pouvoir de Yaoundé en vue d’exploiter les ressources se trouvant en territoire anglophone.

Sur l’organisation de la Coupe d’Afrique des nations (CAN) de football 2019, les séparatistes préviennent également sur les dangers qui guettent les délégations, fans et équipes appelées à se rendre à Limbe (Sud-Ouest), où une des poules de la compétition est logée.

Pour L’Anecdote, les menaces des Ambazoniens peut être assimilées à des effets de manches, aux derniers soubresauts d’un mouvement désormais dans l’étau des forces de défense et de sécurité.

Pendant ce temps, constate L’Indépendant, c’est le tissu économique de la partie anglophone du Cameroun qui se meurt, avec, selon les estimations du Groupement interpatronal du pays (GICAM), déjà 6434 emplois supprimés et 269 milliards FCFA perdus par les entreprises de cette partie du pays en moins de deux ans.

La facture de la crise est lourde, conviennent Mutations, The Guardian Post, Le Financier d’Afrique et Le Quotidien de l’Économie, se demandant, quasiment en chœur, par quel miracle le pouvoir va pouvoir relever les sociétés si durement affectées, soulager la misère des nouveaux chômeurs et ramener la sérénité.

Le Cameroun recherche 7 milliards f cfa sur le marché de la CEMAC

L’Etat du Cameroun procédera, le 19 septembre 2018, par voie d’adjudication des Bons du trésor assimilables (BTA) de 7 milliards de francs CFA sur le marché de la Communauté Economique et Monétaire de l’Afrique Centrale (CEMAC).D’après le chronogramme des activités publié lundi par la Banque des Etats de l’Afrique centrale (BEAC) cette émission des titres publics se déroulera par le biais de seize établissements de crédit agréés comme Spécialistes en Valeurs du Trésor (SVT par le ministère camerounais des Finances.

D’une maturité de 52 semaines les intérêts de ces BTA dont la valeur nominale unitaire en francs CFA est de 1 000 000 FCFA sont précomptés sur la valeur nominale des bons.

La semaine dernière, le trésor public camerounais avait procédé aux BTA de 10 milliards de francs CFA sur le marché de la BEAC, dont le taux de couverture est de 227,55%.

Pour ce troisième trimestre, le Cameroun entend mobiliser près de 65 milliards de francs CFA de BTA, dont les fonds mobilisés sont destinés au financement des projets de développement conformément à la loi de finance 2018.

Quarts de finale coupe de la CAF : Raja bat Cara à domicile

L’équipe du Raja de Casablanca (Maroc) a battu son homologue congolaise Aiglons Cara à domicile, dimanche au stade Massamba Débat, par 2 buts à 1en match aller des quarts de finale de la Coupe de la Confédération.C’est après un score vierge en première mi-temps que le Raja a marqué le premier but de cette rencontre à la 47ème minute par le numéro 21, Tidjana.

Le Cara va réagir et ramener le score à un but partout à la 68ème minute par son attaquant, Kivoutouka, mais la joie sera de courte durée, puisqu’à la 79ème minute, le Raja va marquer son deuxième but par le numéro 8 Mahmoud.

Score final deux buts à un pour le Raja de Casablanca du Maroc. Une victoire qui réduit les chances de Cara pour la suite de cette Coupe de la Confédération, quand on sait que depuis le début de cette compétition cette équipe n’a jamais fait mouche à l’étranger, même si elle a gagné tous ses matchs à domicile.

Si elle ne gagne pas en match retour de ces quarts de finales prévu dans une semaine au Maroc, l’équipe de Cara sera éliminée.

Une ceinture de bambous contre l’érosion au nord de Brazzaville

La députée de la 5ème circonscription de l’arrondissement 6 « Talangaï » de Brazzaville, Claudia Ikia Sassou N’Guesso a mobilisé, samedi, les populations du quartier 68 dont elle est l’élue pour le lancement d’une opération de plantation de bambous afin de freiner l’avancée des érosions dans cette zone, en cette période du début de la saison des pluies.« L’Etat seul ne pourra pas freiner les érosions. C’est pourquoi nous avons initié ce reboisement de bambous », a dit Mme N’Guesso.

« Je suis très heureuse de constater que dans ce quartier 68, les populations se sont regroupées en comité pour lutter contre ce phénomène d’érosion. Car, tout seul, l’Etat ne pourra pas tout faire. C’est très compliqué et cela demande beaucoup d’argent », a ajouté Ikia Sassou N’Guesso, revenant sur le sens à donner son action.

Dans ce quartier, plusieurs parties sont ravagées par les érosions qui ont fait plusieurs victimes sans abris et réduit de nombreuses familles à la pauvreté.

« Nous saluons l’action de notre député qui a répondu à notre appel pour réduire tant soit peu l’avancée de ces érosions dans notre zone. Vous savez que dans cette zone de Gamakosso, beaucoup de parcelles ont été emportées par ces érosions. A l’approche des périodes de pluies comme c’est le cas aujourd’hui, les populations ne savent pas à quel saint se vouer», a souligné Itoua Gabriel, un habitant de cette zone.

Il y a quelques semaines, le gouvernement congolais a ordonné la reprise des travaux de réparation à Gamakosso à hauteur de neuf milliards f cfa.

A propos de lutte contre les érosions dans les grandes villes que sont Brazzaville et Pointe-Noire, le gouvernement avait pris la résolution de décaisser de l’argent pour y faire face, mais la crise qui gangrène l’économie du pays ne le permet pas.

Cameroun : le taux de réalisation du BIP en baisse de 15,11 points (officiel)

L’exécution des projets financés par les ressources internes (crédits à gestion centrale et crédits délégués) s’est inscrite à la baisse de l’ordre de 15,11 points au 1er semestre 2018 au Cameroun, selon un rapport d’évaluation publié samedi par le ministère de l’Économie, du Plan et de l’Aménagement du territoire.La situation globale de l’exécution physico-financière du budget d’investissement public (BIP), qui représente 28,6% du budget de l’État au titre de l’exercice 2018, présente ainsi un taux d’engagement des ressources de 58,69%, un taux de liquidation des ressources de 54,55% et un taux d’exécution physique des projets de 52,31%, contre respectivement 69,86%, 66,90% et 52,83% à la même période de l’exercice 2017.

Selon le gouvernement, ce ralentissement des performances est attribué à l’entrée en vigueur de nouveaux textes, en rapport avec l’accélération des réformes engagées dans le cadre de la réforme budgétaire en cours depuis 2007.

Cette contre-performance intervient également, note-t-on, en pleine mise en œuvre du programme économique et financier appuyé par la facilité élargie de crédit (FEC), conclu en fin juin 2017 avec le Fonds monétaire international (FMI) et qui impose de nouvelles restrictions au pays, notamment dans les domaines de l’endettement et de la gouvernance.

S’agissant des projets financés sur ressources extérieures, la situation d’exécution physico-financière indique de meilleures performances comparée au taux d’exécution des projets financés par les ressources internes.

Cette morosité contraste toutefois avec la situation d’exécution physico-financière des projets financés sur ressources extérieures, qui a enregistré un taux de décaissement de l’ordre de 63,39% au 1er semestre de l’année en cours.

On rappelle que le budget de l’État du Cameroun, au titre de l’exercice 2018, se chiffre à 4625,8 milliards FCFA en autorisations d’engagement et 4513,5 milliards FCFA en crédits de paiement, la dotation globale consacrée à l’investissement public étant de 1403,8 milliards FCFA en autorisations d’engagement et 1291,5 milliards FCFA en crédits de paiement.

Le FEM octroie 8 milliards F CFA au Cameroun

Le Cameroun vient de bénéficier d’un financement de 8 milliards de francs CFA du Fonds pour l’Environnement mondial (FEM) a annoncé, samedi, par voie de communiqué, le ministère de l’Environnement, de la Protection de la nature et du Développement durable.Ces fonds seront utilisés dans les projets visant la préservation de l’environnement dans le cadre de sa septième phase opérationnelle pour cette institution qui fonctionne par cycle de quatre ans.

Sont concernés, le secteur privé, les ONG notamment ceux qui répondront aux critères seront identifiés puis sélectionnés sous le contrôle du Système transparent d’allocation des ressources (STAR).

«  Chaque cycle est caractérisé par un nombre d’axes stratégiques et des orientations en fonction de divers programmes. Pour cette septième phase du FEM, l’accent sera mis sur ce qu’on appelle des programmes à impact », a-t-il insisté.

Il s’agit des programmes qui cherchent à développer des synergies entre les différents domaines d’intervention du FEM que sont la biodiversité, les changements climatiques, la dégradation des terres mais aussi les produits chimiques et les eaux internationales.

En ce qui concerne les programmes, on distingue d’abord celui sur la gestion durable des forêts avec un sous-programme sur la gestion du bassin du Congo, ensuite sur les villes durables puis le système alimentaire et enfin  la restauration des terres dégradées.

Pour le ministre Hele Pierre, la formulation des projets à financer par ce fonds concerne trois secteurs : la biodiversité, les changements climatiques et la dégradation des terres.

                                                                                     

Deux trafiquants d’ivoire lourdement condamnés au Cameroun

Deux trafiquants d’ivoire viennent d’être condamnés à 15 ans de prison ferme chacun par la cour d’appel de Bertoua, le chef-lieu de la région camerounaise de l’Est, a appris APA samedi de source judiciaire.Arrêtés en possession de 160 pointes d’ivoire, et ayant d’abord écopé de 3 mois de privation de liberté en mai 2017 avant d’interjeter appel, ils devront aussi s’acquitter de près de 14 millions d’amende et de quelque 253,5 millions FCFA de dommages et intérêts.

Selon le Fonds mondial pour la nature (WWF), la population camerounaise des éléphants, qui vivent particulièrement à l’Est, est passée d’environ 742 à environ 123 individus entre 2011 et 2015, 75% de ces pachydermes ayant par ailleurs disparu en moins de 10 ans.

La chasse à l’éléphant, rappelle-t-on, est prohibée au Cameroun, l’espèce faisant partie de la classe A qui vise les espèces les plus protégées.

Tchad : l’ENA de N’Djaména ouvre ses portes aux étrangers

Les étrangers pourront prendre désormais part au concours d’entrée à l’Ecole nationale d’administration (ENA) dont l’édition de cette année aura lieu le 29 octobre prochain, a annoncé le directeur de l’établissement, Senoussi Hassana Abdoulaye, lors d’un point de presse, samedi à N’Djaména.Lançant deux concours d’entrée à l’ENA pour le recrutement des candidats pour la 18ème promotion de l’ENA, M. Senoussi a précisé que les auditeurs étrangers pouvaient être admis sur sélection de dossier pour intégrer le second cycle où ils seront formés dans les mêmes conditions que les traducteurs et assistants bilingues.

Les deux concours s’adressent, en effet, aux traducteurs et assistants de direction bilingues. Les fonctionnaires tchadiens comme les bacheliers ayant obtenu leur parchemin il y a trois ans peuvent aussi faire acte de candidature.

Les résultats des concours seront connus début décembre.

Cinquante cinq milliards de la BAD pour l’élevage et la pêche au Cameroun

La Banque africaine de développement (BAD) annonce, dans un communiqué reçu samedi à APA, l’octroi d’un crédit de 55 milliards de francs CFA pour le développement de l’élevage et de la pêche au Cameroun.Ce financement, souligne la BAD, vise « à élever les normes et la compétitivité dans des filières clés de l’élevage, telles que l’amélioration génétique, l’alimentation, l’abattage, la transformation, la conservation et le transport ».

D’après le communiqué, les fonds alloués serviront en outre « pour la production du poisson, l’accent sera mis sur l’élevage, la conservation, le stockage et la transformation ».

Confirmant l’octroi du financement, le ministère de l’Elevage, des Pêches et des Industries animales (MINEPIA) précise qu’il est destiné à la modernisation de la production de la viande de bœuf, de porc et de poisson.

Sur la base du plan d’action approuvé par les autorités camerounaises, ce programme qui couvre les dix régions du pays a pour zones pilotes, les régions de l’Adamaoua, du Centre, du Littoral, du Nord-ouest et du Sud-ouest.

Selon le MINEPIA, l’enveloppe ira principalement aux éleveurs et leurs coopératives qui constituent 45% de la main-d’œuvre du secteur pastoral.

Le financement de la BAD fait partie d’un projet dont la réalisation nécessite 65,1 milliards de francs CFA, dont 10 milliards de francs CFA provenant de l’Etat du Cameroun.

270 milliards FCFA pour la décentralisation au Cameroun

L’enveloppe débloquée par l’Etat dans le cadre de la mise en œuvre du processus de décentralisation au Cameroun s’élève à 270 milliards de francs CFA, a appris APA vendredi auprès du ministère de la Décentralisation et du Développement local.A travers la décentralisation, il est question de donner un coup d’accélérateur à un processus qui devrait donner aux populations la possibilité de s’investir dans la gestion des affaires locales, explique un communiqué du ministère de la Décentralisation et du Développement local.

Il souligne que Ces fonds qui ont été mis à la disposition des collectivités territoriales décentralisées à la date du 31 décembre 2017 couvrent les dix dernières années.

Lors du Conseil ministériel du 15 mars 2018, le chef de l’Etat Paul Biya a affirmé que « nos populations, à travers le pays, n’ont cessé d’exprimer leur volonté d’être associées plus étroitement à la gestion des problèmes qui influencent leur quotidien ».

C’est la raison pour laquelle, « la création du ministère de la Décentralisation et du Développement local s’inscrit dans l’optique d’apporter une réponse rapide à des demandes récurrentes », avait-il insisté.

Le transfert des compétences aux communes, s’est achevé à sa première phase où 63 compétences ont été transférées à ces collectivités territoriales notamment dans les domaines de la santé, l’éducation, l’agriculture, les infrastructures et les services sociaux.

S’agissant des ressources financières, la Banque des communes dénommée le Fonds spécial d’équipement et d’intervention intercommunale (FEICOM) a consacré près de 35 milliards de francs CFA aux municipalités pour leur développement pour l’exercice 2018.

MBOG/te/APA

Une société danoise projette la construction d’une usine d’engrais au Congo

La société danoise Haldor Topsoe projette de construction usine d’engrais agricoles dans la zone économique de Pointe-Noire (sud) pour un montant de 2,5 milliards de dollars américains, soit environ 1 410 milliards de FCFA.Pour ce faire, un protocole d’accord a été signé, jeudi à Brazzaville, entre le ministre de l’Economie, de l’Industrie et du Portefeuille public, Gibert Ondongo qui a été assisté par son homologue des Hydrocarbures, Jean Marc Thystère Tchicaya, et Paul Marie Taty Mouanda, représentant local de Haldor Topsoe.

La production de l’ammoniac nécessaire à la fabrication des engrais agricoles sera assurée par la société locale MGI internationale spécialisée dans la fourniture d’énergie électrique et la danoise Haldor Topsoe. Ainsi, MGI fournira du gaz naturel à Haldor Topsoe qui se chargera de produire des fertilisants puis de fabriquer des engrais mélangés et l’urée.

Une fois installée, l’usine  va à terme créer cinq mille emplois directs pendant la phase de construction, mille emplois directs et dix mille autres indirects lors de la phase d’exploitation.

Le démarrage des chantiers proprement dit n’est pas attendu avant 2022, puisque les études de faisabilité vont durer six mois et la phase de construction nécessitera au moins trois ans.

Cameroun : le tissu économique du Nord-Ouest et du Sud-Ouest «s’effondre littéralement» (patronat)

Le tissu économique des régions anglophones du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, qui constituent près de 20% de la population du pays et sont en proie à un conflit sécessionniste depuis bientôt deux ans, «s’effondre littéralement, tout au moins en ce qui concerne le secteur formel et les répercussions se font de plus en plus ressentir dans le reste du pays», selon un rapport publié vendredi par le Groupement inter-patronal du Cameroun (GICAM).Selon les estimations sommaires, réalisées par cet organe, le plus important du pays auprès d’une vingtaine de sociétés, la crise séparatiste a déjà coûté plus de 2,153 milliards FCFA de destructions de biens immobiliers, de matériels roulants et meubles, pour un manque à gagner en termes de chiffres d’affaires estimé à quelque 269,056 milliards FCFA dans les secteurs investigués, avec un manque à gagner immédiat de plus de 5,919 milliards FCFA de recettes fiscales pour l’État au titre de l’acompte de l’impôt sur les sociétés.

L’insécurité qui sévit dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest a désormais des incidences économiques globales qui ne peuvent plus être négligées, prévient le patronat, avec des répercussions importantes au plan macro économique pour 86% des entreprises, 50% d’entre elles les qualifiant «de négatives très importantes» et 36% d’«importantes» sur leurs activités.

Plus spécifiquement, la filière café-cacao a subi perte de 56 milliards FCFA (20%) de recettes d’exportation, avec une cessation d’activités envisagée par les entreprises du secteur qui représenterait une perte de chiffre d’affaires de l’ordre de 10,8 milliards FCFA.

A elles seules, la Cameroon Development Corporation (CDC, plus gros employeur du pays après la fonction publique) et la Pamol, deux fleurons de l’agro-industrie, sont «à l’agonie» avec plus de 1 milliard FCFA de biens détruits pour la première entreprise citée et 12 milliards FCFA de manque à gagner.

«A date, et en supposant un retour rapide vers le calme et la sécurité, la CDC aura besoin d’une injection de fonds de l’ordre de 15 milliards FCFA pour financer un éventuel plan de relance.»

S’agissant des entreprises spécialisées dans les services à l’agriculture, elles connaissent aujourd’hui jusqu’à 60% de baisse d’activités, énumère le rapport du GICAM, constatant que 80% des industries de l’agro-alimentaire sont désormais inaccessibles dans le Sud-Ouest et 60% dans le Nord-Ouest.

Dans le secteur des télécommunications, 300 millions FCFA d’équipements ont été détruits et plus de 1 milliard FCFA de manque à gagner est enregistré par mois, en même temps que la présence commerciale dans le commerce et la distribution est réduite à sa plus simple expression.

Au plan social, près de 8000 emplois relevant du secteur formel sont aujourd’hui menacés en plus des 6.434 emplois déjà perdus sur les sites en arrêt de production des agro-industries, essentiellement des pertes impactées par l’insécurité.

La crise sécuritaire des régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest pourrait, selon le GICAM, entraîner l’économie dans son ensemble vers la récession en raison de la fragilité du contexte dans lequel elle survient et de la place spécifique qu’occupent ces régions dans certains segments de l’économie du pays.

Parmi les mesures de sauvegarde qui s’imposent afin de juguler ce risque, la plus importante, selon le patronat, est la stabilisation du contexte sécuritaire de manière à stopper la dégradation de la situation et enclencher un processus de retour à la paix dans l’ensemble du pays.

Il est ainsi impératif, précise le rapport, d’éviter l’extension du climat d’insécurité à d’autres zones et régions du pays, des cas de braquage d’entreprises par des groupes armés se signalant déjà à l’entrée de la métropole économique, Douala.

Dans son rapport, assorti de propositions et sollicitations exprimées par les entreprises et qui a été porté à l’attention des autorités gouvernementales, notamment le Premier ministre, le GICAM demande le renforcement des mesures de sécurisation, le soutien aux unités encore opérationnelles dans les régions sous conflit, la réduction des répercussions à l’ensemble de l’économie.

Pour le patronat, la phase post crise, avec un risque désormais grand de voir la dégradation se généraliser à l’ensemble de l’économie du pays, nécessitera une véritable «Plan Marshall» pour le relèvement économique des régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest.

Vers le renforcement de la coopération entre Brazzaville et Nairobi

Le Vice-président de la République du Kénya, William Ruto qui a entamé une visite de travail depuis plusieurs au Congo, a déclaré au sortir de l’audience qu’il a eue jeudi avec le Chef de l’État congolais Denis Sassou N’Guesso « être venu revitaliser la coopération entre Brazzaville et Nairobi ».L’homme d’Etat kényan, accompagné d’une forte délégation, s’est réjoui de constater au sortir de son tête-à-tête avec Sassou N’Guesso que « la coopération entre Brazzaville et Nairobi est d’avantage en bons termes ».

« Nous avons abordé des questions qui portent sur le progrès de ce continent, notamment la question de 8 millions de jeunes gens qui sont dans ce continent et qui ont besoin d’opportunités de formation », a indiqué le vice-président kényan, soulignant que « c’est ce qui doit constituer l’ossature des discussions de tous les leaders du continent africain ».

Les deux responsables ont également évoqué, d’après M. Ruto, des questions qui concernent l’avenir du continent et l’échange en matière de tourisme et d’agriculture. Le Kenya, qui regorge de nombreux parcs zoologiques, entend aider dans ce sens le Congo dans la formation de son personnel.

Par ailleurs, un accord cadre de coopération dans les domaines des mines, de l’élevage et de l’agriculture a été signé mercredi par le ministre congolais des Affaires étrangères Jean Claude Gakosso et le ministre kényan du Pétrole et des Mines John Munyes, témoignant ainsi de la revitalisation de la coopération entre le Congo et le Kenya.

En outre, la délégation kényane devrait poursuivre son séjour congolais ce vendredi à Oyo, à 415 km de Brazzaville, dans le département de la cuvette au nord-Congo

Cameroun : 184 milliards dépensés dans l’achat de riz en 2017

Le Cameroun a importé l’année dernière 728 443 tonnes de riz pour une enveloppe de 183,7 milliards de francs CFA, selon une note de l’Institut national de la statistique (INS) dont APA a obtenu copie vendredi.Ces importations connaissent une augmentation de 18,6% en quantité et 27,9 en valeur par rapport à l’année précédente où celles-ci se situaient autour de 152 milliards de francs CFA.

Ce riz provient essentiellement du continent asiatique, notamment de la Thaïlande, d’Inde et de Myanmar.

« Au cours de ces dernières années, les importateurs camerounais s’approvisionnent principalement en Thaïlande, car les prix unitaires sont plus compétitifs par rapport aux autres pays asiatiques », indique l’INS.

Alors que 99,8%, des importations du riz proviennent de l’Asie, dans les détails, la Thaïlande avec 85% occupe de loin le haut du pavé, suivie de l’Inde 7% et du Myanmar 2%.

Malgré cette hausse, l’INS relève qu’on est encore loin du pic des importations du riz de 2013 qui s’élevaient à 212,6 milliards francs CFA.

Selon l’INS, la production locale du riz paddy a augmenté de 12% pour atteindre 311 674 tonnes en 2016, ce qui est très en deçà de la croissante demande intérieure.