Cameroun : 51,74% de réussite au Baccalauréat

Le taux de réussite à l’examen du baccalauréat de l’enseignement général pour la session 2018 s’élève à 51,74% d’après les statistiques compilées publiées jeudi par l’Office du baccalauréat au Cameroun (OBC).Les résultats de cette année connaissent une hausse de plus de 5% de succès par rapport à la session de 2107 où le taux de réussite au baccalauréat était de 46,13% sur l’ensemble du pays.

Dans les détails, la palme d’or revient à la région de l’Est, avec un taux de réussite de 62,19% alors que la région de l’Extrême-nord ferme la queue du classement avec un taux de réussite de 34,95% sur les dix régions du pays.

Malgré des tensions sociales dans les régions anglophones du Nord-ouest et du Sud-ouest où les classes ont été perturbées par des sécessionnistes, le Nord-ouest a enregistré 60,83% de taux de réussite alors que le Sud-ouest s’en est tiré avec 59,77% de succès, soit respectivement le deuxième et le troisième rang national.

Considérées généralement comme l’épicentre du savoir du fait de la concentration des infrastructures écolières et de la disponibilité des enseignants par rapport aux autres régions du pays, la région du Centre qui couvre Yaoundé la capitale a enregistré un taux de réussite de 53,01% et la région du Littoral qui couvre Douala, la métropole économique a réalisé 57,00% de taux de réussite, soit respectivement le sixième et le quatrième rang sur le plan national.

Baisse de plus de 10% de la production pétrolière au Gabon

La production pétrolière a enregistré une baisse de 10,7% pour s’établir à 2,4 millions de tonnes, soit 17,41 millions de baril à fin mars dernier, selon une publication du ministère gabonais de l’Economie dont APA a reçu copie.Le gouvernement explique cette baisse par le déclin naturel des champs mature, le maintien des quotas de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole et les arrêts pour travaux de maintenance des puits de pétrole sont à l’origine de la baisse de la production.

Toutefois, les exportations ont progressé de 3,2% à 2,39 millions de tonnes métriques.», assure le ministère de l’Economie dans sa note de conjoncture. Les principales destinations du brut gabonais restent l’Asie et le Pacifique, à hauteur de 82%.

S’agissant des cours, au cours du premier trimestre, on note que le prix du Brent a enregistré une forte progression de 24,1%, s’établissant à 66,76 dollars le baril.

Dans ce contexte, le prix moyen du panier des bruts gabonais s’est apprécié de 27,8% par rapport à 2017, pour se situer à 65,51 dollars le baril.

Pour ce qui est des recettes, elles sont en baisse de 24,7% en glissement annuel. Elles se situent à 95 milliards FCFA au 31 mars 2018 contre 126,2 milliards FCFA en 2017.

La baisse de la production pétrolière conjuguée à la dépréciation du taux de change du dollar par rapport au franc CFA qui a clôturé à 533 FCFA en fin mars, malgré l’accroissement des cours du baril du pétrole sur les marchés internationaux, expliquent ce repli des recettes.

Sur une prévision annuelle révisée à 698,3 milliards FCFA, 13,6% des recettes pétrolières ont été collectées au premier trimestre, indique le document.

Vincent Badji était un « éminent diplomate et un ami du Cameroun» (Biya)

Le président Paul Biya, dans un message de condoléances adressé à son homologue sénégalais Macky Sall et dont APA a obtenu copie mercredi, a rendu hommage à l’ambassadeur du Sénégal au Cameroun Vincent Badji décédé en début de semaine à Yaoundé, soulignant qu’il était « un éminent diplomate et un ami du Cameroun »«J’ai appris avec une réelle émotion, le décès de Son Excellence Vincent Badji, ambassadeur du Sénégal au Cameroun arrivé en fin de séjour, survenu le 22 juillet 2018 à Yaoundé », écrit le président Biya avant d’ajouter : « durant son séjour dans mon pays, votre plénipotentiaire qui était apprécié par les autorités camerounaises, aura contribué de manière significative à la consolidation, la diversification et la promotion des liens anciens et fraternels qui unissent nos pays ».

Au regard de son implication pour le rayonnement de son pays à l’extérieur et tenant compte de son efficacité, Paul Biya a relevé qu’avec la « disparition de Son Excellence Vincent Badji, le Sénégal perd un éminent diplomate, et le Cameroun, un ami ».

Vincent Badji qui est décédé dimanche dans sa résidence au quartier Bastos à Yaoundé, avait présenté ses lettres de créance en qualité d’ambassadeur en novembre 2015.

Après deux ans et demi passés au Cameroun, il s’apprêtait à rejoindre son nouveau poste d’affectation au Vatican.

Le DG de l’OMS attendu à Brazzaville cet après-midi

Le Directeur général de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), Dr Terdos Adhanom Ghebreyesus, est attendue ce mercredi après-midi à Brazzaville pour une visite de travail de 72 heures au Congo durant laquelle il sera reçu en audience par le président Denis Sassou N’Guesso.Selon la représentation de l’OMS au Congo, Dr Ghebreyesus foulera le sol congolais à 15h30 locales et sera accueilli par le ministre congolais de la Santé et de la Population, Lydia Mikolo.

En dehors de ses entretiens avec le président Denis Sassou N’Guesso et de plusieurs autres autorités congolaises,  le directeur général de l’OMS signera des accords de collaboration avec des départements ministériels congolais et visitera plusieurs structures de santé à Brazzaville.

Le séjour au Congo du Dr Ghebreyesus prendra samedi au terme d’une conférence de presse.

Gouvernance, politique et crise anglophone à l’affiche dans la presse camerounaise

La destitution, la veille du directeur général de la Société de développement du cacao (Sodecao), sur fond d’application de la nouvelle loi portant statut général des établissements publics, la veillée d’armes pour l’élection présidentielle ainsi que les derniers développements de la crise sécessionniste anglophone, tenaient le haut de l’affiche des journaux camerounais parus mercredi.«Paul Biya limoge Jérôme Mvondo» est la grande manchette du quotidien à capitaux privés Le Messager, qui explique que l’intéressé, au bout de 12 ans et alors que son départ était annoncé depuis fort longtemps, a plus servi des discours que des réalisations, pour une filière jadis première exportatrice du pays et aujourd’hui à bout de souffle.

Mutations n’est pas loin de partager la même analyse alors que, pour Le Quotidien de l’Économie, ce sont quasiment tous les directeurs généraux de sociétés d’État qui sont à redéployer si la loi portant statut général des établissements publics était appliquée.

Ce texte, étaye la publication, dispose que le directeur général et le directeur général adjoint desdites entreprises sont nommés pour un mandat de 3 ans éventuellement renouvelable 2 fois, et que dans tous les cas, les mandats cumulés de ces managers ne peuvent excéder 9 ans.

Cette disposition, renchérit le tri-hebdomadaire Le Soir, a installé la psychose dans le sérail, avec 7 autres directeurs généraux bientôt victimes du décret présidentiel, leur déchéance n’étant plus qu’une affaire de jours.

Un qui est déjà dans la tourmente, c’est Marc Samatana, limogé le 20 juillet dernier de la direction générale de la Société d’expansion et de modernisation de la riziculture de Yagoua (Semry), et qui selon EcoMatin pourrait bientôt se retrouver à la barre pour malversations financières présumées.

Pendant ce temps, le quotidien à capitaux publics Cameroon Tribune est allé sonder le moral des candidats à la candidature pour l’élection présidentielle du 7 octobre prochain, dans l’attente de la validation de leurs dossiers par Elections Cameroon (Elecam). Où il apparaît un sentiment de sérénité ou d’angoisse, selon les cas.

Le bihebdomadaire Repères, lui, décrit l’ambiance festive dans le camp du président sortant, Paul Biya dont les militants et alliés, qui ne se font aucun souci quant au sort qui sera réservé à son dossier, se mobilisent et mobilisent déjà sur le terrain pour une victoire sans fioritures de leur champion.

«En dehors d’une cagnotte de 125 millions FCFA destinée au financement de la campagne, la délégation permanente régionale du Comité central du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC, au pouvoir) a fait une démonstration de sa force de mobilisation des militants et des partis alliés le 22 juillet à Douala, en vue de l’élection de Paul Biya le 7 octobre.»

Le Soir rend également compte des mêmes activités de terrain dans la même région, alors qu’au même moment, à en croire L’œil du Sahel, les militants et les dignitaires du même parti s’étripent à Tignère (Extrême-Nord).

Le Grand-Nord, d’une manière globale, est «contre Paul Biya», confirme l’hebdomadaire Le Courrier : l’hypocrisie et le chantage, armes des caciques des régions septentrionales, sont en train de se retourner contre lesdits dignitaires.

Dans la région du Sud-Ouest, l’air devient de plus en plus irrespirable avec les assauts sanglants des sécessionnistes anglophones qui, le 20 juillet dernier, ont froidement assassiné le curé de la paroisse de Bomaka, Alexandre Sob Nougi, un drame qui fait dire à InfoMatin que l’Église catholique est désormais prise à son propre piège après avoir soutenu les manifestations de ces hors-la-loi qui sèment désormais la mort au sein du clergé.

C’est dans ce climat mortifère que le ministre délégué à la présidence chargé de la Défense, Joseph Beti Assomo, annonce, dans Cameroon Tribune, la mise aux arrêts par la gendarmerie d’un soldat accusé d’avoir abusé sexuellement d’une jeune femme dans le Nord-Ouest.

gée de 17 ans, l’infortunée, explique InfoMatin, avait été embarquée par son bourreau au motif d’un contrôle d’identité, un acte criminel qui «sera énergiquement sanctionné par le haut commandement conformément à la loi et aux règlements militaires, afin de préserver le précieux et solide lien armée-nation existant dans les dix régions du pays».

Tchad : lancement d’une campagne de prévention contre le paludisme

Une campagne de distribution gratuite de médicaments pour la Chimio prévention du paludisme saisonnier (CPS) a démarré au Tchad où 740 000 enfants de la tranche d’âge de 3 mois à 5 ans sont particulièrement visés par cette opération.Lancée mercredi, la campagne qui sera pilotée par le Programme national contre le paludisme (PNLP), en partenariat avec Malaria consortium au Tchad, donnera lieu à la distribution de plus de 3 millions de dose de médicaments pour un investissement total d’environ 6 milliards de FCFA.

Le coordonnateur du PNLP, Docteur Djiddi Ali Sougoudi, a lors du lancement de la campagne souligné que le paludisme était un problème prioritaire de santé publique au Tchad, affectant, notamment les femmes enceintes et les enfants de moins de 5 ans. Pour la réussite de cette campagne, il a appelé à une implication de toute la population, en dépit de la réticence  de certaines personnes à se faire vacciner.

Le directeur pays de Malaria consortium au Tchad, Adama Sanogo, a pour sa part, affirmé que plus de six millions d’enfants vivant dans la région du Sahel allaient devoir bénéficier d’un traitement de prévention contre le paludisme.

Migration, drame et médias à la une de la presse congolaise

Les demandeurs d’asile au Congo, un drame dans un commissariat qui aurait fait 14 morts et lancement des émissions de la Voix de l’Amérique au Congo sont les principaux sujets traités ce mercredi par la presse congolaise. »Réfugiés : près de 60.000 demandeurs d’asile frappent à porte du Congo », titre le bihebdomadaire La semaine africaine, citant la représentation du Haut Commissariat des Nations unies aux réfugiés

L’annonce dans ce sens a été faite le 19 juillet devant les députés au cours d’une journée de sensibilisation sur le droit humanitaire et la protection internationale », rappelle La semaine africaine avant de préciser que ces réfugiés sont des ressortissants de la RD Congo, du Rwanda et de la RCA.

Pour sa part, l’hebdomadaire Le Nouveau Regard se fait l’écho d’un drame survenu dans un commissariat de police à Brazzaville au quartier Mpila et qui aurait fait 14 morts. Parlant du même sujet, le quotidien Les dépêches de Brazzaville informe que le procureur de la République, au cours d’un point de presse donné lundi, a précisé qu’il s’était agi d’affrontements entre deux groupes de bandits.

Tout en reconnaissant sans aucune précision qu’il y a eu des morts, le procureur s’est borné à annoncer l’ouverture d’une enquête en vue d’élucider les causes et les circonstances de ce drame.

Ce même quotidien, sur un tout autre sujet, annonce le début des émissions de la  » Voix de l ‘Amérique » au Congo, une opération lancée par Amanda Bennet, la directrice de la radio internationale, lors d’une cérémonie organisée le 24 juillet.

Cinq morts dans des pluies diluviennes au Cameroun

Les pluies diluviennes qui sont tombées ces deux derniers jours dans la ville de Limbé, région du Sud-ouest ont déjà fait cinq morts, selon un bilan provisoire collecté mercredi de sources concordantes.D’après des témoignages, trois personnes ont été noyées suite à la montée des eaux, tandis que deux autres personnes mouraient du fait des éboulements de terrain consécutifs à ces pluies torrentielles.

« En plus des cinq morts que nous avons comptabilisé, plusieurs personnes sont détresse, aussi bien des malades que des personnes dont des habitations ont été soit totalement, soit partiellement emportées par les eaux en furie », indiquent les autorités municipales de cette cité balnéaire.

Selon d’autres sources, plusieurs personnes n’ont plus d’abris là où d’autres sont momentanément logées dans les établissements scolaires ou chez des proches, dans l’attente d’une solution.

Depuis dimanche, plusieurs localités des régions du Littoral et du Sud-ouest sont constamment arrosées par de fortes pluies, ce qui laisse présager que le bilan enregistré pourrait être revu à la hausse.

Cameroun : la lutte pour les qualifications aux coupes africaines relance le championnat

La 32è journée du championnat national de football d’élite du Cameroun dont les derniers matches ont été disputés mardi a été marquée par la bataille à la tête du classement pour les places qualificatives en compétitions africaines de clubs.Avec l’officialisation du retour de deux clubs camerounais en Champions League et deux autres en Coupe de la Confédération africaine de football (CAF), plusieurs équipes se battent sans merci dans le but d’obtenir un ticket en coupes africaines de clubs.

Si Coton sport de Garoua est déjà sacré champion, les équipes en haut du classement se livrent une bataille rude pour remporter les deux autres places, la dernière place qualificative étant réservée au futur vainqueur de la coupe du Cameroun.

Dans cette bataille, le dauphin UMS est allé battre Yong Sports à Bamenda sur le score de 1 but à 0, tandis que le troisième Bamboutos a battu Fovu sur le même score 1 but à 0.

Dans le bas du tableau, plusieurs clubs sont encore sous la menace de la relégation pour accompagner Aigle et Yafoot en Elite Two.

Les résultats complets au terme de la 32e journée du championnat d’élite.

Astres – Colombe 0 – 1

Union – Eding 1 – 0

Unisport – Apejes 0 – 0

Bamboutos – Fovu 2 – 1

AS Fortuna – Aigle 2 – 0

Yafoot – Coton 1 – 0

Yong sport UMS 0 – 1

Stade – Feutcheu FC 1- 1

New Stars Dragon 4 – 5

Classement non officiel à l’issue de la 32è journée

1 – Coton Sport FC 65

2. UMS de Loum 54

3.Bamboutos FC 50

4.Young Sports Academy 45

5. Fovu Baham 45

6. New Star 45

7. Union Douala 44

8. APEJES Academy 43

9. Eding Sport 42

10. Dragon de Yaounde 41

11. Fortuna Yaounde 41

12. Feutcheu 41

13. Les Astres 40

14. Colombe Lobo 39

15. Unisport Bafang 39

16. Stade Renard 39

17. Aigle Royal 30

18. Yafoot 2 26

Baisse des exportations de la banane camerounaise

Les exportations de la banane ont connu une chute de 27 000 tonnes en juin 2018, soit une cargaison de 113 600 tonnes contre 140 930 tonnes exportées au cours de la même période en 2017, selon les statistiques publiées mardi par l’Association bananière du Cameroun (ASSOBACAM).Au cours de la période sous revue, la Cameroon development corporation (CDC) a enregistré une production de 29 600 tonnes seulement, contre 50 563 tonnes un an auparavant, ce qui représente une baisse de 21 000 tonnes.

En dehors de la CDC dont la production a connu un net recul à cause des tensions sociales dans la zone anglophone du sud-ouest et du Nord-ouest, l’ASSOBCAM relève également que les exportations de la société des Plantations du Haut Penja (PHP), premier producteur national ont aussi régressé.

D’après des chiffres compilés, la filiale de la Compagnie fruitière de Marseille n’a exporté 78 000 tonnes de banane au premier semestre 2018, contre 84 167 tonnes au premier semestre 2017, soit une chute de 6 000 tonnes.

Fin de l’épidémie d’Ebola en RD Congo (ministre)

Le ministre congolais de la Santé a officiellement déclaré, mardi, la fin de la neuvième éruption de l’épidémie de la maladie à virus Ebola constatée au début du mois de mai 2018 à Itipo, dans le territoire de Bikoro, province de l’Equateur (nord-est).« Après une période d’observation de 42 jours, sans aucun nouveau cas confirmé enregistré, et conformément à la réglementation sanitaire internationale, je déclare à partir de ce jour 24 juillet 2018, la fin de l’épidémie de la maladie à virus Ebola dans la province de l’Equateur », a déclaré le docteur Oly Ilunga.

Au total, depuis l’annonce officielle de cette épidémie le 08 mai dernier, 54 cas ont été enregistrés dont 31 décès et 21 survivants aujourd’hui regroupés au sein de l’Association nationale des vainqueurs d’Ebola.

Pour maitriser l’épidémie, on a assisté à une grande mobilisation non seulement de la communauté nationale mais également de la communauté internationale à travers le directeur général de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), le docteur Tedros Adhanom Ghebreyesus qui avait personnellement convoyé sur le terrain à Mbandaka une importante quantité de vaccins dont 3.300 doses ont pu être administrés afin de briser la chaine de transmission dans la communauté.

Grève dans les universités publiques camerounaises

Les activités académiques sont perturbées depuis ce mardi dans les universités publiques par une grève du Syndicat national des enseignants du supérieur (SYNES) en vue d’obtenir de meilleures conditions de travail, a constaté APA.Parmi les principales revendications, il y a le paiement de leurs primes de modernisation de la recherche du deuxième trimestre 2018.

Dans son communiqué dont APA a pu obtenir copie, le SYNES «invite les enseignants de toutes les universités d’Etat à observer du mardi 24 juillet 2018 dès 7h30 au samedi 28 juillet 2018 à 18h une grève de protestation avec cessation de toutes les activités académiques».

Une grève pour dénoncer « les retards importants » et la « gestion opaque » de leur prime de modernisation de la recherche, d’où la nécessité d’arrêter toutes les activités d’enseignement, d’évaluation, de correction et de participation aux soutenances de masters et de thèses jusqu’au 28 juillet.

Pour les syndicalistes, si le gouvernement n’apporte pas des « réponses adéquates » à leurs préoccupations, cette position devrait être maintenue jusqu’à la tenue le 15 septembre 2018 du Bureau exécutif du SYNES où est prévue une rencontre pour réactiver le plan triennal d’amélioration du cadre d’exercice de la profession de la profession d’enseignant-chercheur.

La Compagnie fruitière de Marseille va densifier ses investissements au Cameroun (dirigeant)

La Compagnie fruitière de Marseille va mettre en place un plan d’investissement destiné à densifier ses opportunités de conquête de nouveaux marchés en Europe et en Afrique à partir du Cameroun, selon une annonce publiée sur le site de la présidence de la République à Yaoundé.Le coût de l’opération ainsi que les délais d’exécution dudit plan n’ont toutefois pas été révélés.

Cette annonce intervient au lendemain d’une audience accordée par le chef de l’État Paul Biya au président-directeur général de la multinationale, Robert Fabre, dont les affaires au Cameroun sont représentées depuis 25 ans par les Plantations du Haut Penja (PHP).

La Compagnie fruitière revendique 6000 employés et exploite 4500 hectares de banane dessert, du poivre, d’ananas et bien d’autres fruits dans les régions du Littoral et du Sud-Ouest.

Il y a une semaine, un incendie a ravagé son unité d’emballage situé dans la localité de Tiko, en proie depuis octobre 2016 à des revendications sécessionnistes anglophones, un sinistre pour lequel l’enquête ouverte n’a pas encore livré ses conclusions.

Selon les données disponibles, au premier trimestre de l’année en cours, PHP, en concurrence avec la Cameroon Development Corporation (CDC), a exporté 45.064 tonnes de bananes sur un total de 59.149 tonnes.

Crise anglophone et présidentielle au menu des journaux camerounais

L’escalade de la violence dans les régions anglophones du Nord-Ouest et du Sud-Ouest sous emprise sécessionniste, mais aussi la veillée d’armes pour l’élection présidentielle du 7 octobre prochain, trônent en bonne place au menu des journaux camerounais parus mardi.Large sourire et visage serein, le portrait du révérend père Alexander Sob Nougi orne les couvertures des hebdomadaires en langue anglaise The Horizon et The Voice: le prêtre a été tué vendredi dernier de plusieurs balles à bout portant dans la localité de Muyuka (Sud-Ouest).

Qu’il soit une victime collatérale du conflit sécessionniste ou abattu par des activistes séparatistes, cette disparition tragique interpelle plus que jamais les deux camps aujourd’hui engagés dans une spirale de violence dont personne ne sait par qui, ni comment ni quand, elle connaîtra sa fin.

Quatre jours plus loin, constate la seconde publication citée, personne n’a encore revendiqué cet assassinat, même pas les sécessionnistes qui ont pourtant pris l’habitude de présenter l’assassinat de personnalités comme autant d’actes de bravoure face au régime de Yaoundé.

Les séparatistes, renchérit The Horizon, se sont précipités pour rejeter la responsabilité de la tuerie sur les forces de défense et de sécurité, qui elles-mêmes ne se reconnaissent pas dans cette tuerie.

Pour Le Jour, «le meurtre du curé de la paroisse de Bomaka, dans le diocèse de Buea, est une illustration de l’escalade et de l’impuissance d’un clergé peu écouté» en dépit des multiples appels au dialogue.

Et depuis ce tragique vendredi et la mort d’un prêtre anglophone, constate The Guardian Post, ni la Conférence épiscopale nationale, ni le Vatican, n’ont daigné réagir pour s’indigner, contrairement à la promptitude et à la colère manifestées à la suite de la découverte, en début juin 2016 dans les eaux du fleuve Sanaga, du corps inanimé de l’évêque du diocèse de Bafia (Centre), Benoît Bala.

Devant une situation qui ne cesse de se dégrader, et en l’absence d’une alternative à la crise anglophone, c’est Amnesty International, selon la même publication, qui vient de demander à la Serbie de ne plus livrer des armes au Cameroun.

Et ça ne s’arrange guère dans le chef-lieu du Sud-Ouest, Buea où, selon Le Quotidien de l’Économie (LQE), le magistrat municipal, Patrick Ekema, vient de faire sceller plusieurs représentations de multinationales au premier rang desquelles les principaux opérateurs de téléphonie mobile, qu’il accuse de s’être alignés derrière le mot d’ordre de «ville morte» lancé par des sécessionnistes.

Ainsi prises entre le marteau et l’enclume, et alors qu’elles vivent le martyre depuis près de trois ans, les entreprises concernées n’ont plus qu’à tirer les conséquences qu’impose la situation : fermer boutique et licencier leur personnel.

Épousant le contexte politique ambiant, LQE est également allé fouiner du côté du conseil électoral Elections Cameroon (Elecam), l’organe en charge des scrutins et opérations référendaires, dont les 18 membres sont en conclave depuis lundi à l’effet d’examiner les 28 dossiers de candidature à l’élection présidentielle du 7 octobre prochain.

Il y aura 27 candidats contre Paul Biya, confirme The Star cependant que, pour le quotidien à capitaux publics Cameroon Tribune, le gouvernement tient à jouer la carte de la crédibilité et de la transparence en matière d’observation électorale, qui d’ores et déjà a ouvert la liste des accréditations : s’ils étaient près de 6000 lors de la présidentielle du 9 octobre 2011, ils le seront sans doute davantage le 7 octobre prochain.

Et parmi les prétendants les plus sérieux à la magistrature suprême, ceux-là qui selon Le Messager «veulent renverser Paul Biya», se retrouvent 3 jeunes cadors et un enseignant d’université, décidés à chasser «l’homme-lion», 36 ans de règne, au bilan «des plus catastrophiques» et dont le quotidien à capitaux privés dresse les portraits.

Et s’il arrivait au président sortant de tomber, ce sera également la faute à certains «barons en ballotage» : les présidents du Sénat et de l’Assemble nationale, Marcel Niat Njifenj et Cavaye Yeguie Djibril respectivement, mais aussi le Premier ministre Philemon Yang et son prédécesseur, Peter Mafany Musonge, sans oublier le secrétaire général du comité central du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC, au pouvoir), Jean Nkuete ou encore le ministre de l’Administration territoriale, Paul Atanga Nji.

Bousculés dans leur bastion ou en perte de légitimité, ces caciques, explique la publication, ne sont pas certains de tenir leur base et donc d’assurer la victoire à leur champion au soir du 7 octobre 2018.

Congo : vers une hausse des ressources budgétaires en 2019 (gouvernement)

Les ressources budgétaires du Congo, boostées par la vente des produits pétroliers qui avoisinerait les 57,5% de la production, devraient s’établir en 2019 à 2 077 milliards 900 millions de FCFA, soit une hausse de 29,7% par rapport aux projections de 2018 estimées à 1602 milliards 600 millions de FCFA, a déclaré le ministre congolais des Finances et du Budget.Calixte Ganongo faisait une communication sur le cadre budgétaire à moyen terme 2019-2021, lors d’une réunion du gouvernement dont les conclusions ont a été rendues publiques mardi à Brazzaville.

Parlant des projections des ressources et des dépenses budgétaires pour la période 2019-2021, le ministre a souligné « Les ressources budgétaires évolueraient en dents de scie à un rythme annuel moyen de -2,7%. Elles s’établiraient à 2 077 milliards 900 millions de FCFA en 2019, en hausse de 29,7% par rapport aux réalisations de 2018. Cette projection repose sur la progression attendue des ventes des cargaisons (57,5%) ».

« En 2020, ces recettes se replieraient à 2 022 milliards 900 millions de FCFA et à 1 965 milliards 500 millions de FCFA en 2021», a expliqué M. Ganongo.

Faisant le point de l’exécution au premier trimestre du budget 2018 et de son estimation à fin décembre 2018, le ministre a rappelé que les ressources budgétaires prévues pour une enveloppe de 1 602 milliards 600 millions de francs FCFA ont été mobilisées à hauteur de 291 milliards de francs FCFA au 31 mars 2018, soit 18,2% des prévisions.

Avec la persistance de la mauvaise conjoncture économique dans le secteur non pétrolier, le taux de mobilisation des ressources budgétaires à fin décembre 2018 pourrait se situer à un niveau bas, c’est-à-dire autour de 1 164 milliards de FCFA, soit un taux de réalisation de 72,6%.

Ces ressources seraient principalement tirées par les impôts et taxes pour 575 milliards 200 millions de FCFA, suivies des recettes pétrolières pour 448 milliards de FCFA.

Les dépenses du budget de l’Etat, par contre, se sont établies à 268 milliards de francs CFA au premier trimestre 2018 pour une prévision annuelle de 1 383 milliards 600 millions de FCFA, soit un taux de réalisation de 19,4%.

Au regard de la tendance d’exécution au 31 mars 2018, ces dépenses sont estimées à fin décembre à 1 072 milliards de FCFA, soit un taux d’exécution probable de 77,5%.

En 2018, les ressources de trésorerie baisseraient de 68,5% à 200 milliards 200 millions de FCFA contre 635 milliards de FCFA en 2017. Tandis que les charges de trésorerie augmenteraient de 157,8% à 979 milliards 100 millions de FCFA en 2018 contre 379 milliards 800 millions de FCFA en 2017. Ainsi, il en résulterait un gap de financement à fin 2018 de 559 milliards 900 millions de FCFA.

Il a rappelé que le cadre budgétaire à moyen terme 2019-2021 s’inscrit dans le processus d’ajustement budgétaire à court et moyen termes amorcé en 2018 par le gouvernement et du vaste chantier de réformes de finances publiques entrepris par le ministère des Finances et du budget, visant à élaborer un document de stratégie et un plan d’action pour la période 2018-2022.

Le président Ibrahim Boubacar Keïta en visite de travail au Congo

Le président malien, Ibrahim Boubacar Keïta (IBK) est arrivé, lundi soir à Brazzaville, pour une visite de travail de 48 heures, dont le but est de raffermir les relations bilatérales entre le Congo et le Mali.Il a été accueilli à l’aéroport international Maya-Maya par son homologue congolais, Denis Sassou-N’Guesso.

Après un bref entretien au salon d’honneur de l’aéroport international de Maya-maya, le président malien a eu droit à un bain de foule de la colonie malienne du Congo. Un accueil qui a prouvé les liens de fraternité et d’amitié qui existent entre les peuples congolais et malien, tant la mobilisation était grandiose.

Selon le protocole national congolais, le président Boubacar Keita s’adressera à la communauté malienne vivant au Congo, quelques heures après son arrivée au palais des congrès de Brazzaville qui a déjà été pris d’assaut depuis le début de l’après-midi.

Le président malien a préféré de ne pas s’exprimer devant la presse à son arrivée.  

Au menu de sa visite, des entretiens avec son homologue congolais, avant de regagner son pays le 24 juillet 2018.

Léger remaniement du gouvernement gabonais

Le président gabonais, Ali Bongo Ondimba a remanié, lundi, par décret le gouvernement essentiellement marqué par des permutations de quatre portefeuilles.Le ministre du Travail, Arnaud Engandja Alandji occupe désormais le ministère de l’Egalité de chance, cédant son fauteuil à Julien Nkoghé Bekalé, précédemment ministre des Petites et moyennes entreprises et de l’Artisanat.

Le ministère des Petites et moyennes entreprises échoit à Carmen Ndaot. Estelle Ondo quant à elle quitte le portefeuille de l’Egalité des chances pour l’Industrie et l’entrepreneuriat.

Mise en place en mai dernier, ce gouvernement toujours dirigé par le Premier ministre, Emmanuel Issoze Ngondet compte 40 ministres dont 11 ministres d’Etat, 17 ministres et 12 ministres délégués.

Cameroun : Boko Haram enlève 4 personnes et emporte 230 bœufs

Des éléments de la secte terroriste terroristes Boko Haram ont enlevé quatre personnes et emportés 230 bœufs dans la localité de Mozogo (extrême-nord), selon des sources concordantes.Nos sources renseignent que c’est dans la nuit de dimanche à lundi que les terroristes ont fait irruptions dans cette localité, soit une dizaine de personnes, toutes armées de fusils et d’armes blanches.

« Après avoir tenu en respect les habitants, ils ont emporté 230 bœufs et ont enlevé 4 bergers obligés d’accompagner le troupeau au Nigeria voisin », ont rapporté des riverains.

L’arrivée quelque temps après d’une patrouille du Bataillon d’intervention rapide (BIR) n’a pas permis de mettre la main sur les terroristes qui avaient déjà traversé la frontière.

Mise en difficulté sur le plan militaire par la Force multinationale mixte (FMM) composée des armées du Cameroun, du Niger, du Nigeria et du Tchad, Boko Haram a changé de mode opératoire, en évitant l’affrontement direct, mais procède à des attentats suicides, des prises d’otages et des vols du bétail.

Des exactions de la secte terroriste ont fait perdre environ 100 milliards de francs CFA à l’économie camerounaise entre 2013 et 2017.

Cameroun : 447 milliards f cfa de la BM pour le barrage de Nachtigal

La Banque mondiale (BM) a approuvé un crédit de 447,17 milliards FCFA destinés au financement du barrage hydroélectrique camerounais de Nachtigal (Centre), a appris APA lundi auprès de cette institution de Bretton Woods.Il s’agit, pour le financier, «d’accompagner le Cameroun dans son objectif d’étendre l’accès à l’électricité pour 88% de sa population à l’horizon 2022», un investissement, explique-t-il, «dans une énergie propre est indispensable pour faire baisser le coût de l’électricité et assurer la compétitivité de l’économie» du pays.

Nachtigal bénéficiera également, dans le volet gestion des risques de change, du soutien de la Banque internationale pour la reconstruction et le développement (BIRD), de l’Agence multilatérale de garantie des investissements (MIGA) et de la Société financière internationale (SFI).

Il s’agit, se félicite la BM, d’«un exemple formidable de l’efficacité du fonds Infra-Ventures pour concrétiser ce type de projet en Afrique, sur lequel la SFI a travaillé pendant 5 années comme co-promoteur.

En novembre 2016, rappelle-t-on, les autorités camerounaises et la Banque avaient engagé des discussions portant quant à la possibilité, pour l’institution financière, d’apporter une enveloppe de l’ordre de 150 milliards FCFA destinée à la construction du barrage hydroélectrique de Nachtigal, sur des besoins totaux alors estimés à 655 milliards FCFA.

La mobilisation des fonds destinés à cet ouvrage avec 420 mégawatts attendus, avait déjà été annoncée comme en bonne voie par le département de l’Eau et de l’Énergie, qui en début de la même année affirmait que 500 milliards FCFA étaient déjà disponibles, le début des travaux étant pour sa part fixé à fin 2016.

Seulement, apprenait-on alors, Électricité de France (EDF), actionnaire à 40% de l’infrastructure devant l’État du Cameroun (30%) et la SFI (30%), avait à l’époque vu ses bénéfices divisés par trois après l’entrée dans son capital du chinois Areva NP, se montrant du coup de moins en moins enthousiaste sur ses engagements.

Selon des sources introduites, les pourparlers entre le gouvernement et la BM portaient alors sur les hypothèses de l’apport financier de l’institution de Bretton Woods dans le chantier, objet de la mise en place en juillet 2017 de la société de projet dénommée Nachtigal Hydro Power Company (NHPC), destinée à exploiter le barrage pendant 35 ans.

Selon le calendrier prévisionnel, le début des travaux du barrage devait intervenir en octobre 2017, pour une mise en service de la première machine au 1er semestre 2020 et une mise en service définitive un an plus tard.

Décès de l’ambassadeur du Sénégal au Cameroun

Le corps de l’ambassadeur du Sénégal au Cameroun, Vincent Badji, a été retrouvé inanimé devant son téléviseur dimanche dans sa résidence sise au quartier Bastos à Yaoundé, la capitale du pays, a appris APA de sources concordantes.Arrivé au terme de sa mission et alors qu’il s’apprêtait à rejoindre son nouveau poste d’affectation au Vatican, le diplomate aurait, selon les mêmes sources, succombé à un arrêt cardiaque.

Arrivé au Cameroun en août 2015, Vincent Badji aura, entre autres, été la cheville ouvrière de l’organisation de la visite, en fin novembre 2016, du président Macky Sall au Cameroun.

En octobre d’avant, cet homme affable, qui n’hésitait pas à venir lui-même accueillir les usagers à la réception de sa mission diplomatique afin de leur éviter une longue attente, avait également entamé des entrevues avec les autorités de son pays d’accueil en vue du partage d’expériences entre Dakar et Yaoundé dans le domaine des logements sociaux.

Cameroun : augmentation du déficit de la balance commerciale (rapport)

La balance commerciale du Cameroun a enregistré un déficit de l’ordre de 253,4 milliards FCFA au premier trimestre 2018, soit une augmentation de 159,5 milliards FCFA (+169,7%) par rapport à la même période un an auparavant, selon une note de conjoncture publiée lundi par l’Institut national de la statistique (INS).Selon la note consultée par APA, cette aggravation du déficit commercial résulte d’une augmentation des importations de 105,8 milliards FCFA, et d’une diminution des exportations de 53,7 milliards de FCFA par rapport au premier trimestre 2017.

Cette augmentation exponentielle des importations résulte partiellement, selon l’INS, de la reprise des activités à la Société nationale de raffinerie (SONARA) après un arrêt technique observé au premier trimestre 2017, laquelle reprise a induit une relance des importations de pétrole brut de quelque 43,1 milliards FCFA pendant la période considérée cependant que le taux de couverture baisse et se situe à 65%, contre 85% au premier trimestre 2017.

Hors pétrole, le déficit de la balance commerciale du Cameroun se situe à 406,4 milliards FCFA, soit une augmentation de 104,9 milliards FCFA (+34,8%) par rapport au premier trimestre 2017, une situation imputable à une baisse des exportations hors pétrole de 13,5%, suivie d’une hausse des importations hors pétrole de 10,2%.

Les importations sont principalement constituées des hydrocarbures (14,5%), des poissons et crustacés (3,9%), des céréales (10,1% dont le riz 6,2% et froment et méteil 3,6%), des machines et appareils mécaniques (10,5%), des machines et appareils électriques (4,9%).

Au premier trimestre 2018, la facture des importations de produits alimentaires représentait 23,4% des dépenses d’importations contre 22,0% à la même période en 2017.

Le ralliement de 20 partis à Paul Biya passionne les journaux camerounais

L’annonce, en fin de semaine dernière, de la formation d’une coalition de 20 partis politiques pour soutenir la candidature du chef de l’État sortant, Paul Biya, à la présidentielle du 7 octobre, fait des vagues dans les colonnes des journaux camerounais parus lundi.Le quotidien à capitaux publics Cameroon Tribune (CT) consacre, sur fond bleu-marine, sa principale manchette à ce sujet et explique : «Cette prise de position appelle une série d’observations. En premier lieu, elle atteste, s’il en était encore besoin, que la candidature de Paul Biya est portée par des Camerounais d’horizons divers, ainsi que l’indiquent les origines sociopolitique et religieuse des signataires des appels à candidature à lui adressés.»

A travers son titre «Des ‘’opposants » battent campagne pour Paul Biya», Le Messager tourne pourtant en bourrique le fameux «G-20» constitué de micro-formations dont personne n’entend parler en temps normal, et dont l’approche semble essentiellement alimentaire.

Pour Le Détective, l’opposition est en réalité en train de donner des armes au chef de l’État sortant : jadis très critiques envers le régime de Yaoundé, ces nouveaux alliés ne seront pas de trop pour accompagner le président sortant, déjà sur un boulevard face à des adversaires en rangs dispersés.

C’est un boulevard qui s’ouvre à Paul Biya, acquiesce Génération Libre : «les alliés du parti au pouvoir se multiplient, sous le regard impuissant des ténors de l’opposition qui évoluent en solitaires aux côtés des ‘’candidatures d’ambiance »».

Qui sont-ils ? moque The Post qui ne voit, parmi ces partenaires du dimanche, que des espèces de bouffons sans représentativité ni légitimité, et dont la démarche consiste juste à obtenir un peu de pitance auprès du pouvoir.

Logiquement, renchérit Eden, les électeurs s’attendaient à ce que les principaux partis de l’opposition forment une coalition capable d’évincer le gouvernement et d’instaurer un nouveau gouvernement pour pacifier la nation, mais ils ont plutôt été pris par surprise en fin de semaine dernière par cette curieuse assemblée de 20 partis d’opposition ayant adopté une démarche moutonnière et boiteuse.

Ce ralliement à Paul Biya est aussi qualifié de «farce de 20 ‘’opposants »» par Mutations, lesquels, pour justifier leur posture, estiment que le président sortant, 85 ans dont 36 aux affaires, est «l’assurance tous risques pour le Cameroun, l’homme sûr qui rassure».

Selon le collectif des 20, il est évident, relaie InfoMatin, que l’opposition camerounaise ne peut pas gagner une élection présidentielle en y allant en rangs dispersés : dans sa déclaration, il estime que M. Biya est le moindre mal au regard du manque d’organisation, de l’égoïsme de certains leaders, de l’ego surdimensionné des prétendants au fauteuil présidentiel qui sont tous dans la logique de «Moi candidat ou rien», et en l’absence d’un projet politique crédible d’un camp parlant de l’alternance mais incapable de proposer une alternative.

Le même constat d’incapacité d’organisation est relayé par The Guardian Post, rappelant que l’élection présidentielle au Cameroun est à un tour «seulement», et donc condamne d’ores et déjà ceux qui roulent en rangs dispersés.

«Que peut l’opposition face à Biya ?» renchérit Le Soir, décrivant la même zizanie, le manque de vision politique, les petits replis identitaires, les mêmes petits calculs politiciens qui, c’est déjà clair, conduiront aux mêmes lamentables résultats que lors des précédents scrutins à la magistrature suprême depuis le retour au multipartisme, en décembre 1990.

C’est donc un «front désuni» qui se présentera contre Paul Biya, appuie L’Indépendant, avec d’un côté un collectif de 20 formations aux côtés du chef de l’État sortant, et en face 27 prétendants au fauteuil présidentiel dont le poids politique est par ailleurs sujet à caution.

Plus grave, constate Prospectives Hebdo, une bonne partie des dossiers de candidature déposés par ces derniers à Elections Cameroon (Elecam), l’organe en charge de la gestion des scrutins et opérations référendaires sont non conformes, et donc seront bientôt rejetés.

Ils sont moins nombreux, comparé à la dernière présidentielle de 2011, avec quelques vieilles figures de la politique locale mais également de jeunes loups, mais «le tri» risque d’être cruel pour certains, avise également La Voix du Centre.

C’est «la campagne des longs couteaux», se rengorge Intégration, se pinçant le nez sous des effluves de corruption en vue du ralliement de certains «opposants» à la majorité présidentielle, sous un climat de batailles féroces pour conquérir l’électorat jeune, de jeu de massacre dans le sérail et ce alors que la flambée de violence ne faiblit point sur le front sécessionniste anglophone.

«En attendant que d’autres alliances se nouent éventuellement, et que les électeurs dits flottants se prononcent à la lecture des programmes des candidats ou des messages de campagne, le moins que l’on puisse dire est que la conquête des électeurs est d’ores et déjà lancée, et que dans cette opération de charme, Paul Biya vient de marquer de précieux points», conclut CT.

CAN U20 : le Gabon éliminé par le Burkina Faso

Les Panthères du Gabon (U20) ont été battus, samedi à Libreville, par les Etalons du Burkina Faso (0-1), sortant ainsi de la compétition dont la phase finale prévue en janvier 2019 à Niamey (Niger).L’unique de la partie a été inscrit par l’attaquant burkinabé, Tapsoba Fessal à la 64e. La semaine dernière lors du match aller à Ouagadougou, les gabonais n’avaient pas fait le poids face aux Etalons qui s’étaient imposés (0-3).

RCA : Patrick Ningata Ndjita réélu président de la Fédération de handball

L’assemblée générale élective de la fédération centrafricaine de handball organisée, samedi à Bangui, a vu la victoire du Dr Patrick Ningata Ndjita sur Tahiri Zeinou Zed avec 20 voix contre 19.Cette AG s’est déroulée en présence de deux représentants de la Confédération Africaine de Handball, de ceux du Comité olympique et sportif centrafricain et du ministère des Sports.

Patrick Ningata Ndjita a été réélu à ce poste après 2 ans d’inactivité marquée par la gestion du handball par un comité ad’hoc géré par Jean Stanislas Alima membre du Comité olympique et sportif centrafricain(CNOSCA).

Cette situation était née de la contestation qui avait émaillé le renouvellement du bureau fédéral en 2016.

Dr Patrick Ningata Ndjita rempile donc pour un nouveau mandat de 4 ans à la tête de la fédération centrafricaine de handball et s’engage à lui insuffler un nouveau départ pour son développement.

Le Congo se dote d’un nouveau plan directeur sur la recherche agricole

Le gouvernement congolais, bénéficiant du concours de l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture(FAO), s’est doté d’un nouveau plan directeur dont l’objectif est d’améliorer la productivité agricole, agro-sylvo-pastorales, halieutiques et le niveau de vie de la population congolaise, rapporte un communiqué de la représentation de l’organisation onusienne basée à Brazzaville.Selon le communiqué reçu vendredi à APA, le nouveau plan directeur va notamment permettre de remédier à la faible performance de l’agriculture au Congo, tout comme il favorisera la mise en œuvre de nouveaux programmes et  fournira au système national de la recherche agricole des ressources humaines de haut niveau.

Le nouveau plan s’articule autour de cinq axes d’intervention comportant trente-cinq thématiques dont vingt-cinq concernent le développement des technologies et d’innovations, la socio-économie des filières. Les dix autres thématiques portent sur les aspects institutionnels.

Conçu comme un processus à long terme dont l’aboutissement est fixé à l’horizon 2030, le document envisage le renforcement de la gouvernance et la performance organisationnelle du Système national de la recherche agricole(SNRA) au Congo et l’amélioration de la gestion des ressources naturelles dans un contexte de changement climatique.

Le dernier plan directeur sur la recherche agricole au Congo date de l’année 1996 et avait été également conçu toujours avec de la FAO/Congo.

Kabila, Mandela et CIRGL en vedette dans la presse congolaise

Joseph Kabila Kabange, président de la République démocratique du Congo (RDC), qui promet de respecter la constitution, les préparatifs de la réunion des chefs d’Etat et gouvernement de la Conférence internationale sur la région des Grands lacs (CIRGL) et la célébration du centenaire de l’icône de la lutte contre l’apartheid Nelson Mandela font la une des journaux congolais parus ce vendredi.« RD Congo : Joseph Kabila continue de laisser planer le suspense » titre l’hebdomadaire Emmanuel, selon qui « les fils et filles de la RDC avaient retenu leur souffle et avaient le cœur suspendu pour attendre le discours de leur président hier, mais Kabila a laissé son peuple dans l’expectative se contentant au sujet de son troisième mandat en disant qu’il respecterait la constitution. »

Sous le titre « RDC : Joseph Kabila Kabange promet de respecter la constitution », Les Dépêches de Brazzaville affirment que  « Joseph Kabila a confirmé la tenue de l’élection présidentielle en décembre prochain et réaffirmé son engagement de respecter la constitution de son pays ». Pour sa part, le bihebdomadaire La Semaine africaine écrit : «Kabila rassure son peuple que la constitution en cours (n’ayant jamais été violée) sera respectée et met en garde ses opposants contre la prise d’otages dans le pays ».

Sous un tout autre sujet, le quotidien Les dépêches de Brazzaville annonce la tenue à Brazzaville d’une réunion des coordonnateurs nationaux de la CIRGL qui préparent le sommet des chefs d’Etat et gouvernements de cette organisation sous-régionale, prévue sauf changement demain, samedi,  dans la capitale congolaise.

« Brazzaville : les questions diplomatiques et humanitaires au cœur de la réunion de la CIRGL », titre à ce propos l’unique quotidien du pays avant d’ajouter que les coordonnateurs nationaux de la CIRGL feront à l’occasion « le point de la réunion tenue en juin dernier à Kinshasa (RDC), évalueront la mise en œuvre des recommandations et plancheront sur la restructuration du secrétariat de l’organisation. »

La semaine africaine se fait, elle, l’écho de la célébration, mercredi dernier, du centenaire de Nelson Mandela et écrit : « L’icône anti-apartheid, Nelson Mandela, aurait totalisé 100 ans le 18 juillet 2018. Sa mémoire a été honorée mercredi dernier par toute l’Afrique du Sud et par les grandes figures de la politique internationale, comme l’ancien président américain Barack Obama. Tous ont voulu établir le bilan de son action en faveur de l’humanité en général et de ses compatriotes en particulier ».

3ème mandat : Kabila réaffirme son engagement à respecter la constitution

Le président Joseph Kabila a réaffirmé, jeudi, dans son 11ème discours sur l’état de la nation devant les deux chambres du parlement réunies en congrès, son engagement à respecter la constitution congolaise qui prévoit que le président de la République est élu pour un mandat de cinq ans renouvelable une fois.Alors que d’aucuns dans l’opinion nationale et internationale se posent la question de savoir si le président Kabila, arrivé au terme de son deuxième et dernier mandat en décembre 2016, ne va pas briguer un troisième mandat lors des élections prévues le 23 décembre prochain, le chef de l’Etat congolais s’est contenté, dans son discours, de souhaiter bonne chance à ceux qui remplissent les conditions légales et qui vont concourir lors des prochains scrutins.

Il a en outre affirmé que les élections de décembre prochain seront entièrement financées par le gouvernement congolais, expliquant qu’il n’est pas question ici de suffisance ni d’arrogance mais qu’il s’agit « d’une option politique qui donne un sens à notre indépendance et notre dignité nationale ».

Il a, par ailleurs, réaffirmé la détermination de son gouvernement de continuer à appliquer une politique de bon voisinage et une « relation décomplexée » avec tous les pays du pays.

« La RDC ne donne de leçon à personne et ne veut pas en recevoir surtout pas de ceux qui ont assassiné la démocratie ici et ailleurs », a-t-il encore déclaré, allusion faite au Royaume de Belgique.

La Chine fait un don militaire de 4,5 milliards FCFA au Cameroun

L’État du Cameroun et la Chine ont signé, mercredi, un accord portant sur un don de l’ordre de 4,5 milliards FCFA destinés à renforcer les capacités opérationnelles de maintien de la paix et de la sécurité, a appris APA jeudi auprès des services compétents du ministère de la Défense à Yaoundé.Plus prosaïquement, cette enveloppe devrait servir à l’acquisition d’armements et munitions au profit des forces de défense et de sécurité.

Avant la crise sécessionniste anglophone, qui sévit depuis près de 3 ans dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, l’armée camerounaise était déjà, et reste, confrontée aux exactions de la secte islamiste Boko Haram dans la région de l’Extrême-Nord frontalière avec le Nigeria et le Tchad.

Sur la période 2012-2016 le Cameroun, selon l’Institut national pour la paix (Sipri), de Stockholm, figurait dans le «Top 10» des pays africains importateurs d’armes lourdes en Afrique, ses dépenses militaires étant passées de 194 milliards FCFA en 2013 à 199 milliards FCFA en 2014, pour pointer à 209 milliards en 2014.

65,7 milliards de FCFA de l’AFD au Cameroun

L’Agence française de développement (AFD) a octroyé un crédit de 65,7 milliards de FCFA au Cameroun dans le cadre de la Facilité multi-tranche (FMT), a appris jeudi APA de source officielle.Selon le Journal officiel consulté à APA, le crédit a été obtenu suite à un décret du chef de l’Etat Paul Biya, habilitant le ministre de l’Economie, de la Planification et de l’Aménagement du territoire (MINEPAT) à agir dans ce sens.

D’après le Journal officiel, ce montant fait partie de la première tranche d’une enveloppe globale de 197 milliards de FCFA relative à la tranche 2018 de la Facilité multi-tranche octroyée à la République du Cameroun.

Ces fonds  permettront au Cameroun de réaliser des infrastructures, notamment dans le secteur de l’agriculture, de l’éducation, de la santé, des logements sociaux, des transports et du sport. Le Cameroun organise en 2019 la Coupe d’Afrique des nations (CAN) de football.

La connectivité internationale du Gabon passe de 800 à 6400 gigas (officiel)

L’Agence nationale des infrastructures numériques et des fréquences (Aninf) a révélé, jeudi, que la connectivité internationale du Gabon est passée de 800 gigas à 6400 gigas en l’espace de trois ans.Cette prouesse, explique l’Aninf dans un communiqué, est la résultante de la mise en œuvre de la convergence technologique (télécommunication et informatique) au service de l’économie, la société et des populations.

Cette performance a été également rendue possible grâce à la migration des équipements et des infrastructures, autrefois connectés au câble sous-marin SAT3, pour s’arrimer au câble ACE (Africa Coast to Europe). « Ce qui a rendu plus fluides nos communications internationales», précise le communiqué.

Le raccordement au câble sous-marin ACE a, selon l’ANINF, permis de combler le manque d’infrastructures haut débit et de réduire les coûts excessivement élevés d’accès à Internet.

Il a également permis aux opérateurs des télécommunications, de télévision et de radio, aux prestataires de services notamment les fournisseurs d’accès Internet, les opérateurs de téléphonie mobile (…) de disposer d’un accès à Internet libre et équitable, de développer de nouveaux services à forte valeur ajoutée et de réduire la facture et la fracture numérique.