Maroc: une politique dédiée à l’autonomisation économique de la femme rurale en gestation (Banque centrale)

La Banque centrale du Maroc a annoncé, mardi, le lancement, dans le cadre de ses initiatives pour la promotion de l’inclusion financière, du processus de conception d’une politique dédiée à l’autonomisation économique de la femme rurale, en collaboration avec la Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD).Le lancement de ce processus intervient suite à une analyse approfondie de la situation socio-économique de la femme rurale au Maroc, réalisée par la banque centrale, avec le soutien de l’Alliance pour l’inclusion financière (AFI) et de l’institut international Fletcher School, indique la Banque dans un communiqué.

Le projet entre désormais dans la phase de formulation dont l’objectif est de construire une politique nationale centrée sur les besoins et les aspirations des femmes dans le monde rural. 

Dans ce cadre, précise le communiqué, l’institution monétaire marocaine a organisé, mardi 8 mars, un premier workshop qui a permis de dresser l’état des lieux de l’inclusion financière et économique de la femme rurale, d’identifier les défis à relever et la politique à mettre en place, de déterminer les piliers potentiels pour l’autonomisation économique de la femme rurale et de convenir de l’approche à adopter pour la conduite des prochaines étapes du projet.

Côte d’Ivoire: le Conseil régional du Gbêkê mis sous administration

Le porte-parole adjoint du gouvernement ivoirien, Mamadou Touré, a annoncé mercredi l’adoption d’un décret mettant sous administration directe de l’Etat le Conseil régional du Gbêkê (centre) avec une Commission spéciale présidée par le préfet.Cette commission spéciale, présidée par le préfet, comprend notamment dix membres, indique ce décret pris en Conseil, portant mise sous administration directe de l’Etat de Côte d’Ivoire du Conseil régional du Gbêkê.   

Le ministère de tutelle avait procédé à la suspension du Conseil régional du Gbêkê et la création en juillet 2021 d’une délégation spéciale pour assurer le fonctionnement régulier du Conseil. La mission de cette délégation, arrivant à son terme, l’Etat a pris cette nouvelle mesure. 

Suite à des ennuis judiciaires du président de ce Conseil régional, Jacques Mangoua, un président intérimaire avait été désigné, mais certains blocages existant toujours ont fait qu’aucune session de ce Conseil n’avait pu se tenir. 

Des dissensions graves étaient alors observées après des tentatives de conciliation, mettant en péril le fonctionnement normal du Conseil régional du Gbêkê. Ce qui avait amené la tutelle à prendre les commandes. 

M. Jacques Mangoua qui est accusé dans une affaire de détention illégale de munitions et d’armes blanches, découvertes à son domicile dans la région, a été mis en liberté provisoire par la justice ivoirienne, en avril 2020.   

Ouattara annonce le lancement de 8 nouveaux échangeurs à Abidjan en 2022

Le président ivoirien, Alassane Ouattara, a annoncé des travaux pour le lancement de la construction de huit nouveaux échangeurs à Abidjan, au cours de l’année 2022, dans un discours à la Nation, à la veille du nouvel an

« Au cours de l’année 2022, nous poursuivrons l’extension de l’autoroute du Nord jusqu’à Bouaké, la réhabilitation de la côtière Abidjan-San Pedro, ainsi que les travaux pour le lancement de la construction de huit nouveaux échangeurs à Abidjan », a dit M. Alassane Ouattara.   

L’année 2021, rappelera-t-il, a été la première année de la mise en œuvre du projet de campagne « Une Côte d’Ivoire Solidaire ». Ce projet vise à consolider les acquis des dix dernières années et à accélérer le processus de transformation structurelle de l’économie. 

Il s’est félicité de ce que, pendant les deux premiers quinquennats, le gouvernement a mis en œuvre des réformes importantes, tout en procédant à des investissements massifs pour la réhabilitation et l’extension des infrastructures économiques et sociales.

Dans cet élan, l’Etat continuera d’investir dans les infrastructures pour améliorer la fluidité du trafic dans le Grand Abidjan, désenclaver les zones rurales, relier toutes les capitales régionales, et rendre accessibles tous les chefs-lieux de département du pays, par des voies bitumées.

« Je me réjouis que les projets structurants, tels que le 4e pont Yopougon-Plateau, le Pont de Cocody et l’échangeur de l’Indénié seront achevés en fin d’année 2022 », a déclaré le président ivoirien. 

Côte d’Ivoire: les architectes pour des assises du bâtiment et de la ville durable

L’Ordre des architectes de Côte d’Ivoire a appelé, samedi, dans une déclaration, à la tenue des assises du bâtiment et de la ville durable, en vue de « dégager une vision claire, concrète et holistique de la fabrique de la ville durable ».

« L’Ordre des architectes propose la tenue d’assises du bâtiment et de la ville durable avec une concertation nationale comme prochains pas dans cette entreprise », a dit Maryline Morrisson, une jeune architecte,  au nom du Comité scientifique, au terme du salon Archibat 2021.  

Ces assises, ajoutera-t-elle, se voudront collaboratives et connectives avec des formats d’ateliers de co-construction, pour remettre les choses à plat et définir les modes de management d’opération avec l’ensemble de la chaîne de valeur.

Elle regrouperont: instances décisionnaires, autorité des marchés publics, maîtrise d’ouvrages publics et privés, maîtrise d’œuvres, maîtrise d’usage, entreprises et artisans du bâtiment, industriels, notaires avec des objectifs communs majeurs clairement définis.  

Et ce, pour « réfléchir de manière globale, inclusive et prospective en vue de dégager une vision claire, concrète et holistique de la fabrique de la ville durable », a précisé l’architecte Maryline Morrisson. 

L’édition 2021 du salon Archibat, dédié à l’écosystème de la construction, du logement et de l’urbanisme, a eu pour thème : « La fabrique de la ville aux professionnels ». 

« Le changement climatique implique une transformation de notre mode de consommation de la ville », a-t-elle lancé, déplorant « le non-respect des règles d’urbanisme, le manque de civisme des citoyens, la prolifération d’acteurs non professionnels, non formés ». 

En outre, « le manque de qualité dans nos constructions, constituent des menaces majeures pour le développement durable de nos villes et de notre cadre de vie », a-t-elle fait remarquer, soulignant qu’il est nécessaire d’innover dans le processus de fabrication et de gestion de la ville.

Toute chose qui appelle les acteurs à « réinventer les relations entre toutes les parties prenantes de ce processus » pour trouver les meilleurs synergies et mécanismes pour développer des villes ivoiriennes efficientes avec une obligation de résultats pour rendre nos villes désirables.

« Il est temps d’agir, il est urgent d’agir, nous ne pourrons plus dire que nous ne savions pas », a-t-elle déclaré, appelant le ministère de tutelle à accompagner l’Ordre dans l’amélioration de la qualité de vie des concitoyens. 

M. Diabaté Kaladji, le directeur de Cabinet, représentant le ministre de la Construction, du logement et de l’urbanisme, a admis que « bâtir une ville, c’est d’abord et avant tout une affaire des professionnels ».

Il a fait observer qu’il n’y a pas de modèle universel. De ce fait, l’écosystème peut penser à ses propres modèles et dans cet élan, l’Etat est engagé à mener les réflexions afin de définir des approches innovantes qui permettent des cités smarts et adaptées à l’environnement. 

Le pays connaît une forte urbanisation et dans ce contexte, l’Etat de Côte d’Ivoire a décidé de doter les Districts autonomes et les chefs lieux de département d’un plan d’urbanisme directeur. Par ailleurs, M. Diabaté a soutenu l’organisation des assises de la ville durable. 

Cette session a réuni les professionnels de la fabrique de la ville (architectes, urbanistes, ingénieurs, géographes, sociologues, spécialistes en bâtiments verts et intelligents, experts en développement durable, paysagistes, et élus locaux).

Plusieurs pays ont pris part à ce salon du 8 au 11 décembre 2021 à l’occasion de la 8ème édition du salon de l’architecture et du bâtiment (ARCHIBAT 2021). Outre la Côte d’Ivoire, l’on notait des participants venus du Niger, du Burkina, de la Tunisie, de la Suisse et de la France qui se sont réunis. 

Cet évènement a pour but de partager les retours d’expérience mutuels et de réfléchir ensemble aux leviers susceptibles de conduire, par une approche innovante, à relever le défi de la transformation, de la construction et de la gestion de villes résilientes et inclusives.

Pour sa part, M. Joseph Amon, président du Conseil national de l’Ordre des architectes, s’est félicité de ce que « l’un des mérites de ce salon est d’avoir assurément bouleversé certains préjugés », d’avoir remis en cause, et porté des réflexions et des suggestions pour une nouvelle approche de fabrique de ville vue par les  professionnels.

Il a souligné la nécessité de la participation des professionnels au cœur du nouveau projet urbain, de nouvelles compétences dans le champ de la fabrique de la ville et le développement  du rôle des collectivités.

Le commissaire général de Archibat 2021, Ismael Boga-Nguessan, a souligné que ces quatre jours d’intenses activités ont mobilisé 12 500 visiteurs.

Albert Flindé installé à la tête du District des Montagnes en Côte d’Ivoire

Le ministre-gouverneur, Albert Flindé, a été installé samedi officiellement dans ses fonctions, à la tête du District autonome des Montagnes, dans l’Ouest ivoirien, lors d’une cérémonie, en présence de cadres du Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix (Rhdp), le parti au pouvoir.

L' »Aigle du Tonpki », l’ex-ministre de l’Intégration africaine et des Ivoiriens de l’extérieur, Albert Flindé, a pris la ferme résolution d’apporter le développement à la population du District autonome des Montagnes.  

Saluant le mérite de ce travailleur infatigable, chevronné et expérimenté, la ministre des Affaires étrangères, de l’intégration africaine et des Ivoiriens de la Diaspora, Mme Kandia Camara, a officiellement installé, le Dr Albert Flindé dans ses fonctions. 

Cette investiture s’est faite en présence d’un parterre de membres du gouvernement et d’une population venue en grand nombre des trois régions de l’Ouest ivoirien, notamment du Tonkpi, du Guémon et du Cavally, lui témoigner leur soutien.

L’événement a eu lieu au Stade Léon Robert de Man, la capitale de la région du Tonkpi et chef-lieu du District Autonome des Montagnes. Devant les siens, il a affiché une ambition forte de relever les challenges de développement. 

La mission du ministre-gouverneur est de renforcer le maillage territorial de l’administration et l’efficacité de l’action du gouvernement en portant le développement et le progrès social dans des aires géographiques beaucoup plus étendues.

M. Albert Flindé a déclaré que ‘ »le District autonome des Montagnes, regorge d’innombrables compétences variées et riches, qui rassemblées et utilisées à bon escient, constituent une source d’énergie intarissable et renouvelable pour l’aider à la tâche ». 

Mieux, Albert Flindé a décidé d’imprimer à son passage à la tête du District autonome des Montagnes, la marque d’une politique de gestion participative et inclusive, tout en appelant les élus cadres, jeunes, femmes, populations à l’union, à la solidarité à assumer ensemble ce destin commun. 

Et ce, pour le bonheur de leurs parents Dan, Wê, Malinké ainsi que tous les autres peuples qui vivent dans les trois régions totalisent 13 départements, 73 sous-Préfectures et 17 Communes, avec plus de 900 villages.

‘’Je fais le serment de mon entière disposition au service du bien-être de nos populations. Soyons solidaires, car c’est le District autonome des Montagnes qui gagne », a dit M. Flindé, exhortant au travail ses ‘’frères et sœurs » du Tonkpi, du Guémon et du Cavally et remercié tous ses invités. 

Mme Kandia Camara, par ailleurs, maire d’Abobo, a invité le nouveau ministre-gouverneur à poursuivre les importants projets de développement initiés depuis par le gouvernement dans les différentes localités du District autonome des Montagnes. 

Le ministre de l’Intérieur et de la sécurité, le général Vagpondo, président de cette cérémonie, a pour sa part lancé un appel solennel à l’union des fils et filles du District autonome des Montagnes, afin de soutenir le ministre-gouverneur dans ses nouvelles charges.

Le vice-président de l’Assemblée nationale, dans le cadre des prochaine élections locales (mairies et conseil régionales), a appelé  à faire bloc afin que  le Rhdp remporte le maximum de suffrages lors des joutes électorales.  

La ministre de la Fonction publique et la secrétaire d’Etat chargée de la protection sociale, filles de la région étaient absentes pour cause d’occupation gouvernementale pendant que Mabri Toukeusse Albert, chargée de la supervision de la cérémonie, était dans son village à Bouébeu, dans la sous-préfecture de Zouan-Hounien pour célébrer les 96 ans de sa mère. 

Plusieurs membres du gouvernement ont fait le déplacement. Il s’agit de M. Adama Coulibaly, Ministre de l’Économie et des finances, Mme Mariatou Koné, ministre de l’Éducation nationale et de l’alphabétisation et Mme Goudou Coffie Raymonde, Ministre-Gouverneur du District des Lacs.

Le secrétaire d’État en charge des Affaires maritimes auprès du ministre des Transports, Serey Doh, était également présent à cette investiture qui avait une allure festive, soutenue par les rythmes musicaux.  

Côte d’Ivoire: lancement des Awards de « La plus belle commune »

Les Awards de « La plus belle commune », un évènement visant à responsabiliser les collectivités locales sur la recherche de financement et récompenser les meilleures initiatives, ont été lancées vendredi à Abidjan et devraient se tenir au premier trimestre 2022.

Ces awards sont organisés par le Comité « La Plus Belle Commune », une entité à caractère non gouvernemental et non lucratif, investie dans la recherche de financements solidaires et l’évaluation des initiatives citoyennes locales au service de la communauté.  

Le lancement s’est déroulé devant plusieurs personnalités, politiques, administratives et du monde des affaires. Le ministre ivoirien du Commerce et de l’industrie était représenté par M.  Alain Konan. Celui de la Promotion des Sports et du développement de l’économie sportive, s’est fait représenter par M. Soualiho Ouattara à ce lancement qui a enregistré la présence du directeur général de l’Union des villes et communes de Côte d’Ivoire (UVICOCI), M. Jean-Jacques Yapo et des élus locaux. 

Le Comité a présenté les Awards de « La plus belle commune », dotés de plusieurs prix récompensant les meilleures communes dans différents domaines: Infrastructures, social, organisation du Transport, protection de l’environnement, promotion de l’art et de la culture. 

Mme Mariam Cissé Ellogne, la présidente de l’organisation a indiqué que les missions du Comité portent essentiellement sur la recherche de financements solidaires, le conseil financier aux élus locaux, le lobbying, la communication et la distinction.

A cet évènement, il a été annoncé la tenue de ces awards dans le courant du premier trimestre 2022, ainsi que l’attribution de prix spéciaux dont celui du Super Trophée de La plus belle commune et les trophées de la meilleure entreprise citoyenne engagée dans des projets sociaux.

Il sera aussi décerné une distinction de la meilleure institution financière de structuration de partenariat privé-public et de projets portés par l’Etat. Cette distinction vise à encourager les entités financières à faciliter l’octroi de crédits. 

Par ailleurs, il a été annoncé un programme de formations gratuites dédiées au développement de compétences des collectivités locales sur les financements innovants et solidaires. Il vise à responsabiliser sur les meilleures pratiques, évaluer et récompenser des initiatives citoyennes locales. 

Une table ronde autour du thème « Marché des capitaux de l’UEMOA et Financement des collectivités en Côte d’Ivoire » a marqué la cérémonie de lancement des activités du Comité de La plus belle commune. 

Elle a permis d’édifier le public sur les financements disponibles pour accompagner les collectivités locales. Outre la possibilité d’avoir recours à la garantie de l’Etat dans le cadre de l’emprunt en vue de renforcer le mécanisme de sécurités, les intervenants ont ébauché des solutions portant aussi bien sur la gestion et la planification budgétaire que sur les instruments disponibles pour développer et pérenniser des ressources financières propres aux collectivités.

Le Comité « La plus belle commune » est une organisation à caractère non gouvernemental et non lucratif, investie dans la recherche de financements solidaires et l’évaluation des initiatives citoyennes locales au service de la communauté. 

Ses missions portent sur la recherche de financements solidaires, le Conseil Financier aux élus locaux, le Lobbying, la Communication et la Distinction. Dans le cadre de ses missions, le Comité dressera tous les ans, le palmarès des plus belles villes, cités et/ou quartiers.

L’objectif étant de promouvoir et valoriser des démarches engagées par les communes et des entreprises, en faveur de l’amélioration des conditions et du cadre de vie des populations ainsi que de la protection de l’environnement. 

Côte d’Ivoire: la mairie de Bouaké adopte 40 projets d’un coût de 1,7 milliard Fcfa

Le Conseil municipal de Bouaké (centre ivoirien) a adopté samedi, son programme triennal 2022-2024, qui prévoit entre autres, l’exécution de quarante opérations de développement d’un coût global de 1,760 milliard de francs CFA.

L’annonce a été faite par le conseiller Ettien William Aldo, à l’issue de la 3è session de l’année 2021 du conseil municipal de Bouaké, la métropole du centre ivoirien. Onze points étaient inscrits au menu de cette 3è session 2021 qui s’est tenue à la salle des mariages de la mairie.  

« Au niveau des opérations, nous avons maintenant 40 opérations qui cumulent à près de 1,760 milliard de francs Cfa », a révélé à la presse, le porte-parole du conseil municipal, Ettien William Aldo, au sortir de quatre heures de délibération.    

Pour l’année 2022, a-t-il expliqué, « on a 39 actions qui vont coûter 562 832 000  F Cfa. En 2023, on aura 16 opérations d’un montant de 605 339 000 de F Cfa. Quant à l’année 2024, elle va brasser 8 opérations qui coûteront environ 590,4 millions de F Cfa. Avec tout ceci, Bouaké se dote d’un budget encore plus réaliste ».

« C’est un Conseil très spécial qui nous projette dans l’exercice 2022, l’adoption du programme triennal 2022, 2023, 2024. Le Conseil a donné son quitus à l’adoption du programme triennal 2022 à 2024 », a indiqué dans la foulée, le conseiller Aldo.

Ce programme triennal « se subdivise en 51 actions d’un montant global de 564 millions de francs Cfa. De toutes ces actions, nous avons trois actions novatrices qui mettent Bouaké en face de certaines responsabilités. Désormais, la commune a en charge les COGES et nous avons mis un financement conséquent », a-t-il souligné. 

Le 2ème point de la session a permis de délibérer sur l’appui que la municipalité apportera dans le cadre du projet « Bouaké ville durable ». Ce projet qui bénéficie d’un financement de prés de 2 milliards de francs CFA des partenaires au développement entend faire  « rentrer Bouaké dans l’ère des villes durables ».        

« Il y a une quotte part que nous devons apporter à ce projet », a souligné Ettien Aldo, ajoutant que l’autre point novateur, c’est l’appui financier que la commune a décidé d’apporter au projet « Les Mémoires de la ville de Bouaké ».  

« Notre cité est la 2ème ville du pays, il y a eu des sommités qui y ont vécu et qui ont marqué la vie de la nation ivoirienne. La fondation des Mémoires de la ville de Bouaké a été mise en place, le Conseil a décidé d’en faire une affaire collective en apportant l’appui nécessaire pour immortaliser nos différentes mémoires », a-t-il fait observer.   

Il s’est ensuite intéressé aux grands chantiers en cours à Bouaké, dans la deuxième ville du pays. A ce sujet, il a noté que le Grand Marché de Bouaké (GMB) « est en roue libre » avec « les constructions qui se poursuivent ».  

« La livraison des premiers bâtiments est prévue pour 24 mois », a-t-il précisé, certifiant que toutes les étapes sont respectées à la lettre.                                                                                   

« Nous avons approché l’opérateur pour que ce délai de 24 mois soit raccourci. Ce ne serait pas mauvais d’essayer d’aller vite parce que la population est impatiente et nous sommes totalement d’avis avec elle », a par la suite indiqué le porte-parole du Conseil municipal de Bouaké.

Concernant les projets PIDUCAS (hôtel de ville, stade de Yaoundé, aménagement de l’autoroute A3…), cofinancés avec la Banque mondiale, M. Aldo a dit que le Conseil table sur 21 mois pour tout boucler et les mettre à la disposition de la population.

Abidjan: la mairie du Plateau se dit pas fautive d' »insubordination » envers Mambé

La mairie du Plateau, le centre des Affaires d’Abidjan, déclare ne pas être fautive d' »insubordination » envers le ministre-gouverneur Robert Mambé sur la compétence d’un site litigieux dans la commune.

Dans une note publiée le 13 juillet 2021 sur son site Internet, le District autonome d’Abidjan a fait une mise au point sur le site des espaces verts de l’Avenue Jean-Paul II, indique un communiqué du service communication de la mairie du Plateau.

Selon cette mise au point, le District d’Abidjan dénonce « l’impossibilité pour la commune du Plateau de revendiquer le site litigieux, le refus du maire de respecter les injonctions et l’autorité du ministre-gouverneur ».  Le District d’Abidjan fait remarquer en outre « le mépris de la commune du Plateau à l’égard de l’autorité préfectorale ». 

Le service communication du Plateau rappelle que dans les dispositions législatives et réglementaires qui encadrent les collectivités territoriales et les Districts autonomes, « il n’y a aucun lien de subordination entre les autorités locales ou entre les collectivités territoriales et les Districts autonomes ».  

Relatant les faits, il relève que « la lettre du 15 février 2021 du gouverneur ne peut-elle servir de moyen pour alléguer une insubordination du maire dans la mesure où le maire n’est pas dans une situation de subordination à l’égard du ministre-gouverneur ».  

Sur le prétendu mépris de l’autorité de la préfecture d’Abidjan, le service communication du Plateau mentionne que « c’est à l’initiative du maire que le préfet d’Abidjan a été saisi, le 22 janvier 2021, puis le ministre de l’Intérieur, le 15 février 2021, pour voir cesser les irruptions des agents du District sur le chantier et pour dénoncer la lettre du ministre-gouverneur ». 

« C’est donc à la suite des demandes du maire de la commune du Plateau que l’autorité de tutelle a convoqué une réunion pour le 22 février 2021, réunion qui a ensuite été reportée, à deux jours plus tard, à la demande des autorités du District », a rappelé le service communication du Plateau.    

« Si au cours de ladite réunion, il a été suggéré au maire de la commune du Plateau de suspendre momentanément les travaux très bien avancés et de rentrer en contact avec le ministre-gouverneur en vue de concilier les deux parties, la compétence sur le site litigieux n’a jamais été déniée à la Commune du Plateau au profit du District », fait observer la note.  

« Lors de cette réunion, la délégation de la commune a produit tout le fondement légal et réglementaire qui lui donne compétence sur le site tandis que le District a argué d’un seul argument pour asseoir sa compétence, à savoir l’aménagement de ce site, par le passé, avec un ouvrage d’art », poursuit le texte. 

Le service communication a soutenu que « s’il y a eu inobservation de dispositions légales, cela est plutôt du fait des autorités du District qui ne se sont pas conformées à l’article 78 de la loi 2014-453 qui indique que les Conseils municipaux intéressés par les actions de développement et les projets d’investissement entrepris à l’initiative du District sont obligatoirement consultés ». 

Pour lui,  « le prétendu refus d’obtempérer aux injonctions et la défiance à l’autorité du ministre-gouverneur », ne saurait se justifier car selon l’article 1 du décret 82-140 du 27 janvier 1982 portant attributions des Communes et de la Ville d’Abidjan ainsi que de l’article 80 de la loi n° 2014-453 du 05 août 2014 portant statut du District Autonome d’Abidjan, la tutelle des deux entités territoriales est assurée uniquement par le ministre de l’Intérieur. De ce fait, il n’y a aucune insubordination. 

Maroc : Des records de consommation d’électricité avec la vague de chaleur

Le Maroc a connu depuis le semaine du 5 juillet une vague de chaleur ayant entrainé une hausse de la consommation de l’électricité, a indiqué l’Office national de l’électricité et de l’eau (ONEE), relevant que des records de consommation d’électricité ont été enregistrés lundi 12 juillet.Dans un communiqué, l’ONEE a expliqué que la demande de l’énergie électrique au Maroc affiche un accroissement important durant les périodes estivales, ce qui s’explique essentiellement cette année par une utilisation massive de la climatisation dans les secteurs tertiaire et résidentiel et des pompages agricoles pour les besoins d’irrigation et ce, en raison des fortes chaleurs qu’enregistrent actuellement la quasi-totalité des régions du Royaume.

Ainsi, le record de la pointe du soir a été enregistré le 12 juillet 2021 et a atteint 6.710 MW à 21h45 soit une hausse de 270 MW par rapport à celui de l’année 2020.

Durant la même journée, la puissance maximale appelée à la pointe du matin a atteint 6.634 MW à 12h00, en hausse de 279 MW par rapport à celle enregistrée durant l’année précédente.

District d’Abidjan: Kandia Camara élue maire d’Abobo

La ministre d’Etat, ministre des Affaires étrangères, de l’intégration africaine et de la diaspora, Kandia Camara, a été élue lundi maire d’Abobo, à l’issue d’un vote du Conseil municipal, devenant la première femme à occuper ce poste dans cette commune.

Mme Kandia Camara, unique candidat, a été créditée de 44 voix sur 44 conseillers municipaux votants, ce qui traduit un vote à l’unanimité, lors d’un scrutin tenu au sein de la mairie d’Abobo, en présence du préfet d’Abidjan. 

Membre du Conseil municipal d’Abobo, Mme Kandia Camara, cadre du Rhdp, le parti au pouvoir, assurait l’intérim du Premier ministre Hamed Bakayoko, décédé le 10 mars 2021 en Allemagne, des suites d’un cancer fulgurant, à l’âge de 56 ans.

Elle devient la première femme maire d’Abobo, une commune populaire dans le nord d’Abidjan, considérée comme un fief du Rhdp, et la deuxième dame maire d’Abidjan après feu Hortense Aka Anghui (1980-2017), ex-maire de Port-Bouët. 

Le président de l’Union des villes et communes de Côte d’Ivoire (Uvicoci), Paul Claude Danho, a salué « une grande dame d’engagement, de conviction et de foi » élue à la tête de cette commune.  

M. Danho, également ministre ivoirien des Sports, s’est dit convaincu qu’ elle « va donner toute son énergie pour construire Abobo et perpétuer la mémoire du Goldenboy », surnom donné au Premier ministre Hamed Bakayoko. 

« Après Hortense Aka Anghui, c’est une nouvelle naissance pour Abidjan d’avoir une femme maire », a déclaré le président de l’Uvicoci, qui lui a décerné les félicitations de l’organisation et remis les insignes de sa fonction.

La cheffe de la diplomatie ivoirienne conduit désormais les dessinées de la commune d’Abobo. Et ce, après feu Hamed Bakayoko (2018-2021), Adama Toungara (2001-2018), Koné Gogé (1995-2000), Adama Sanogo (1990-1995), Gérard Aké Loba (1985-1990) et Gérard Koutouan (1982-1985).  

Aéré Lao ou le village qui a remué les sentiments de Macky Sall.

En tournée récemment dans le nord du Sénégal, le président Macky Sall s’est arrêté dans un petit village pour rendre visite à l’homme qui a choisi son prénom. Un instant remuant. Reportage.Le décor est aussi sobre que la scène est touchante. Macky Sall, en tournée dans cette partie isolée de nord du Sénégal, s’installe sur une modeste natte en paille étendue au pied d’une chaise en bois recouverte d’une vieille couverture rouge où est assis un vieil homme qui a largement dépassé les 80 ans. D’une discrète élégance et d’un calme digne des sages patriarches, Thierno Samba Tall, représente beaucoup pour le président sénégalais. C’est lui qui, il y a 60 ans, alors que le locataire du palais présidentiel de Dakar venait tout juste d’arriver au monde, lui avait choisi son prénom « Macky ».

Le moment est si émouvant, que le président sénégalais a  lui-même publié sur sa page Facebook officielle une photo qui a figé la scène, écrivant qu’il a beaucoup de respect et de considération à l’égard de l’homme, qui l’a baptisé en décembre 1961, dans la région de « Fatick », au centre du Sénégal.

Ce jour-là, Tierno Samba Tall avait tenu la main du futur président du Sénégal en priant Dieu de combler sa vie de succès. C’était sans doute le vœux de ses parents quand ils avaient sollicité le vénéré cheikh pour qu’il prie pour leur nouveau-né. 

Tout au long de sa visite chez le vieil homme, Macky Sall est resté accroupi en contrebas,

le regard fixe sur le sol, sans jamais lever les yeux vers Thierno Samba Tall, signe de l’immense  respect qu’il lui voue.

L’attitude du président sénégalais face au vénérable patriarche n’a pas laissé indifférents ses compatriotes. Les commentaires ont fusé de partout, invoquant la «fidélité» de leur président au ce vieil homme qui représente beaucoup dans sa vie. 

Ce dernier est issu d’une famille religieuse, dont l’influence est très grande dans toute l’Afrique de l’Ouest. Elle y avait établi l’un des empires musulmans les plus forts et les plus grands durant les XVIIIe et XIXe siècles.

Tierno Samba Tall est une figure bien connue de cette partie du Sénégal appelée localement « Fouta Toro » et qui est très réputée par ses savants en sciences islamiques et en langue arabe ainsi que ses braves combattants. Le chef religieux y jouit d’un statut particulier, notamment auprès de la famille de Macky Sall dont le père et la mère étaient d’ailleurs, comme lui, originaires de la région où ils possédaient de vastes terres.

Macky Sall, lui-même, a fait ses études primaires dans cette région du Fouta Toro à laquelle il est resté très attaché, avec une affection singulière pour ce petit village d’Aeré Lao. 

Lorsque le président sénégalais a fait escale dans cette localité dans le cadre d’une « tournée économique » qui l’a mené dans le nord du pays, il a décidé de prendre un moment pour creuser dans une partie son histoire personnelle. Celle qu’incarne ce respecté religieux qui a assisté à son arrivée au monde et choisi pour lui un prénom aujourd’hui entré dans l’histoire du Sénégal depuis que ses compatriotes l’ont porté pour la première fois à la tête de leur pays en 2012.

Au cours de cette tournée dans le septentrion du Sénégal, Macky Sall a tenu de nombreuses réunions et rencontres importantes. Mais son passage sur cette modeste natte de paille chez le vénérable Thierno Samba Tall et ses mots à son égard  ont été les plus remarqués au Sénégal. Le chef de l’Etat a si fortement marqué ses compatriotes par de geste, que certains ont même oublié qu’il était venu dans le Fouta pour  évoquer des sujets aussi importants pour le pays que l’agriculture, l’autosuffisance et la sécurité alimentaires. 

Les Sénégalais vénèrent beaucoup les guides et savants religieux. Ils apprécient aussi ceux qui les considèrent. Mais ils accordent une importance particulière aux relations personnelles qui lient les vieilles personnes aux plus jeunes. 

Dans les commentaires qui ont suivi la publication par le président Macky Sall de sa photo avec Thierno Samba Tall, les réactions varient entre ceux qui saluent l’humilité du président et son humanisme et ceux qui louent son respect pour les personnes âgées et les religieux. Il y a aussi les commentaires qui évoquent l’histoire du village de Aeré Lao qui aurait été construit au XIeme avant d’être choisi plus tard par les Almamys Abdelkader Kan et Souleimane Bal comme capitale lorsqu’ils ont posé les fondations de l’Etat de l’Almamiya en 1776. 

L’État des Almamys était un cas unique. Il a été la première entité à mettre en application, la charia (loi islamique) en Afrique de l’Ouest et à adopter le système électoral pour choisir son chef « l’imam ». Il a été aussi la première structure au monde à interdire l’esclavage et à combattre le traite des esclaves, devançant ainsi la Révolution française.

Pendant de nombreuses années, Aeré Lao est restée la capitale de cet Etat, ce qui en avait fait un important carrefour et point de rencontre culturel et scientifique dans la région ouest-africaine en général. C’est

De cette cité que les armées se sont déplacées,

plus tard, pour soutenir El Hadj Omar al -Fouti lorsqu’il avait posé les bases de son empire au milieu du XIXe siècle dans le bassin du fleuve Niger.

Parmi ceux qui ont répondu à « l’appel au djihad » lancé par le chef Takruri, El Hadj Omar al-Fouti et ses successeurs après lui, se trouvait un homme du nom de « Omar Tafru Ba », qui a quitté la région de « Fouta Toro » à la fin du XIXe siècle, alors qu’il a eu un fils en 1890, qu’il baptisa «Mohammadu Zine Eddine », mais l’enfant portait le titre de « fils du jihad ».

Après la chute de l’empire du Takrur et la domination française sur la région, l’enfant retourna au village de Aeré Lao, où il mémorisa le Saint Coran et reçut les sciences islamiques avant de se déplacer entre les villes de Fouta Toro pour recevoir une éducation selon les préceptes de la confrérie Tijania. Il avait visité à plusieurs reprises la ville de « Boghé» sur la rive nord, dans l’actuelle Mauritanie.

El Hadj Muhammadu Zain Eddine est décédé en 1953 et a été enterré dans le village de Aeré Lao, de sorte que sa tombe reste un sanctuaire annuel pour des milliers de musulmans, notamment à l’occasion de la célébration de la naissance  du Prophète.

Le président sénégalais a invoqué cette date lorsqu’il a annoncé, mardi, le lancement d’une étude d’un projet de construction d’une université dans la région du « Fouta », spécialisée dans l’étude et l’enseignement de « l’histoire et la culture ». Le célèbre artiste Baaba Maal a demandé à ce que université porte le nom de «El Hadj Omar El Fouti ».

Modèle de développement au Maroc: Présentation du rapport général

Le président de la Commission spéciale sur le modèle de Développement (CSMD), Chakib Benmoussa a présenté au Roi Mohammed VI, ce mardi à Fès, le rapport général sur le modèle de développement, rapporte un communiqué du Cabinet royal.La commission, qui a élaboré ce rapport selon une approche « multidimensionnelle », pu « explorer les nouveaux enjeux et inflexions induits par la pandémie Covid-19, dans une multitude de domaines stratégiques comme la santé, l’agriculture et la sécurité alimentaire, l’énergie, le développement industriel et touristique », souligne-t-on.

« La rénovation du modèle de développement constitue une nouvelle étape dans la consolidation du projet de société conduit par le Souverain. Elle est également appelée à renforcer l’attachement aux valeurs de citoyenneté positive et active, aussi bien que le sentiment d’appartenance à une nation et l’affirmation de la personnalité historique et culturelle marocaine, riche de son histoire millénaire, de sa tradition d’ouverture et de ses composantes multiples », ajoute la même source.

En cette circonstance, le Souverain marocain a appelé à l’interaction avec le résultat de ce travail et à sa mise au service du développement du pays et du bien-être des citoyens.

Aussi, le Roi a-t-il ordonné la publication du rapport de la CSMD et demandé à la Commission de mener une vaste opération de restitution et d’explication de ses conclusions et recommandations auprès des citoyens et des différents acteurs à travers toutes les régions du Royaume.

Par ailleurs, le gouvernement et les différents acteurs et institutions sont invités, chacun dans son domaine de compétence, à participer et contribuer activement à la mise en œuvre des recommandations pertinentes de ce rapport, afin de servir la nouvelle ambition et le nouveau cap de développement, à la hauteur des attentes du Roi et du peuple marocain, ajoute-t-on.

A cet égard, la proposition novatrice de la CSMD visant à traduire les éléments stratégiques du nouveau modèle dans un « Pacte national pour le Développement », mérite d’être retenue et mise en œuvre dans un esprit constructif et consensuel, avec un sens élevé des responsabilités et de l’intérêt général, en tant que référentiel commun de toutes les forces vives dans leur diversité, selon la même source.

Intitulé « le Nouveau Modèle de Développement, libérer les énergies et restaurer la Confiance pour accélérer la marche vers le progrès et la prospérité pour tous », le rapport s’articule autour de trois parties.

La première aborde le Maroc d’aujourd’hui et le monde à venir, la seconde présente le nouveau modèle proposé par la Commission et la troisième suggère des leviers de changements pour y parvenir.

Le rapport général de la Commission est accompagné de trois annexes qui viennent compléter la compréhension du nouveau modèle de développement et de son élaboration à travers : une synthèse des écoutes et des contributions qui ont alimenté la démarche de co-construction de la CSMD, qui détaille l’approche participative adoptée pour l’élaboration du nouveau modèle de développement et restitue la richesse des échanges avec les citoyens et les institutions ;

Un recueil des notes thématiques, projets et paris d’avenir relevant du nouveau modèle de développement, de ses axes stratégiques de transformation et de ses leviers de changement et une liste des auditions, contributions, activités et bibliographie qui ont enrichi les travaux de la CSMD.

L’UNESCO proclame trois villes marocaines « villes apprenantes »

L’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (Unesco) a proclamé les villes marocaines de Laâyoune, Benguérir et Chefchaouen « villes apprenantes ».Les trois villes marocaines rejoignent ainsi le réseau mondial Unesco des villes apprenantes. L’intégration à ce réseau permettra aux trois villes marocaines de partager avec les autres villes leurs expériences en matière d’éducation, de formation et de recherche, mais également de bénéficier des meilleures pratiques et expériences réussies dans les domaines de la formation tout au long de la vie.

Cette intégration fait suite à l’appel à candidatures lancé par l’Institut de l’Unesco pour l’apprentissage tout au long de la vie (UIL) relatif à l’adhésion au réseau mondial Unesco des villes apprenantes (GNLC) – édition 2020.

La Commission nationale marocaine pour l’éducation, les sciences et la culture a accompagné les trois villes marocaines, à savoir Laâyoune, Benguérir et Chefchaouen, durant la phase de préparation de leurs dossiers de candidature, et les a incitées à veiller scrupuleusement au respect des exigences arrêtées par l’Unesco pour la sélection les futurs candidats audit réseau.

Le réseau des villes apprenantes a été créé conformément à la «déclaration de Pékin sur les villes apprenantes» adoptée par la Conférence mondiale sur les villes apprenantes, tenue à Pékin en Chine du 21 au 23 octobre 2013. Jusqu’en 2019, ledit réseau comportait 174 villes issues de 55 pays. Le Maroc ne l’a intégré qu’en 2020 suite à la sélection récente des trois villes (Laâyoune, Benguérir et Chefchaouen).

Le réseau mondial Unesco des villes apprenantes valorise et développe la pratique de l’apprentissage tout au long de la vie dans les villes de la planète. Il stimule le dialogue sur les politiques et l’apprentissage mutuel entre les villes membres, forge des liens et partenariats, perfectionne les capacités et conçoit des instruments qui encouragent et reconnaissent les progrès accomplis.

Signature d’une convention entre les communes ivoiriennes et une compagnie aérienne française

L’Union des villes et communes de Côte d’Ivoire (Uvicoci) a signé mercredi à Abidjan une convention avec une compagnie aérienne française, donnant droit aux maires, à leurs collaborateurs proches et aux employés des communes à des tarifs préférentiels sur la desserte Abidjan-Paris.Le protocole a été paraphé pour la partie de l’Uvicoci par son président Paulin Danho et pour le compte de la compagnie aérienne française Corsair par Ibra Birane Wane, directeur de l’agence générale de ventes, devant un parterre de personnalités dont plusieurs maires, lors d’une cérémonie qui s’est tenue le 11 mars dans un grand hôtel du Plateau, le quartier administratif et des affaires de la capitale économique ivoirienne, Abidjan.

Cette convention, d’une durée d’un an, devrait permettre des réductions sur les tarifs flexibles et les tarifs semi-flexibles y compris les tarifs promotionnels, aussi bien pour des déplacements professionnels que pour des déplacements privés.

Ces tarifs négociés et exclusifs permettent notamment aux maires et aux agents des communes d’embarquer au départ d’Abidjan à des tarifs attractifs, en classe Business, Premium et Economy.

Pour le président de l’Uvicoci, M. Danho, également ministre ivoirien des sports et loisirs, «cette convention a une portée à la fois symbolique et opérationnelle ».

« Les maires, les conseils municipaux et tous nos personnels sont souvent amenés à partir en mission et nous avons pour objectif qu’ils puissent optimiser leurs ressources au niveau des communes », a dit M. Paulin Danho, ajoutant que « cela facilitera la mobilité de l’ensemble des personnels communaux et celle de leur famille ».

Pour le président de l’Union des villes et des communes de Côte d’Ivoire, cette offre est « une belle opportunité pour remplir cet objectif », et devrait permettre à ces élus locaux de bénéficier de « packages intéressants » pour le prochain Sommet sur la ville durable prévu à Bordeaux.

«Nous fondons beaucoup d’espoir sur ce partenariat que nous voulons dynamique et respectivement fructueux » voire « ad vitam » a déclaré M. Danho face aux journalistes, rassuré sur le fait que « cette convention va bien marcher ».

Cet accord offre en outre à « l’employé de commune qui veut se déplacer en France pour motif personnel ou professionnel, la possibilité de bénéficier de réductions sur l’ensemble des tarifs proposés » a souligné Gilles Marigliano, directeur des ventes de la compagnie.

Face à la menace du Coronavirus, la compagnie aérienne française a pris des mesures pour protéger la santé de ses collaborateurs et des passagers. En outre, elle permet aux clients ayant fait des réservations avant le 1er mars 2020 de modifier leur date de réservation ou leur destination, une fois sans pénalité de changement jusqu’au 30 juin 2020 (date de départ).

 « Par ailleurs, pour tout billet acheté en mars 2020, nos clients ont la possibilité de reporter ou de changer de destination gratuitement une fois (sans frais de modification), pendant une durée de 12 mois, soit jusqu’au 28 février 2021 au plus tard» a-t-il poursuivi.

Depuis le changement d’actionnaire en mars 2019, la compagnie aérienne française est dans une forte dynamique de croissance. Elle prévoit d’augmenter sa flotte et de passer de 7 à 13 appareils en 2023, et 5 Airbus A330-900Neo viendront intégrer sa flotte. L’arrivée du premier Neo est attendue en août 2020.

Corsair développe également son réseau, notamment sur l’Amérique du nord. Après l’ouverture de Miami, en juin 2019, et l’élargissement de Montréal, la compagnie ouvrira Orly-New York à compter de juin 2020 avec un vol quotidien, en correspondance avec Abidjan.

A en croire M. Gilles Marigliano, Abidjan est « une route stratégique » pour l’entreprise qui opère sur la ligne Orly-Abidjan avec cinq à sept vols directs par semaine.

En signant cette convention avec l’Uvicoci, la compagnie aérienne envisage d’augmenter son portefeuille clients à travers les 201 communes en Côte d’Ivoire réparties sur le territoire pour « une population de 100 000 personnes ».

En décembre 2019, Corsair a signé à Abidjan un package médical en partenariat avec l’Hôpital américain de Paris, comprenant le billet d’avion et un bilan de santé. Elle permet ainsi aux personnes résidant en Côte d’Ivoire de faire leur check-up, en les acheminant depuis Abidjan vers la capitale française.

Luc Messi Atangana élu 1er super-maire de Yaoundé

Luc Messi Atangana, la soixantaine, a été élu mardi «maire de ville» de la capitale camerounaise, Yaoundé, un nouveau poste découlant de la loi de décembre 2019 portant Code général des collectivités territoriales décentralisées.Désigné par le collège des conseillers municipaux de la ville, comme dans 13 autres grandes agglomérations du pays, il remplace Gilbert Tsimi Evouna, en poste depuis 2005 à l’Hôtel de ville en qualité de délégué du gouvernement auprès de la Communauté urbaine, nommé par décret du chef de l’État.

Le nouveau premier magistrat de la métropole politique, peu connu du grand public, est conseiller municipal à la commune de Yaoundé 3 depuis une quinzaine d’années. Administrateur civil, chargé de missions à la division des affaires publiques et institutionnelles dans les services du Premier ministre, il est également, depuis 2015, secrétaire permanent du Conseil national de la décentralisation (CND).

Le maire de Brazzaville suspendu de ses fonctions

Christian Roger Okemba a été suspendu de ses fonctions de maire et de président du Conseil départemental de Brazzaville, aux termes de l’arrêté N°4831 du 28 février 2020 du ministre congolais de l’Intérieur, Raymond Zéphirin Mboulou.L’article premier de cet arrêté justifie que c’est pour « permettre de mener des investigations appropriées sur les irrégularités constatées dans la gestion administrative et financière de la commune que M. Christian Roger Okemba, président du conseil départemental et municipal, maire de la ville de Brazzaville est suspendu de ses fonctions à compter de la date du 28 février 2020 ».

Selon l’article deux de l’arrêté, pendant la durée de sa suspension, l’intéressé percevra l’intégralité de son salaire, mais précise que l’intérim du président du conseil, maire de la ville, sera assuré durant cette période de transition par le premier vice- président, premier adjoint au maire.

Cette suspension intervient après que 67 conseillers municipaux sur les 101 compte ce conseil ont signé le 26 février dernier une pétition visant la destitution du maire de Brazzaville et le boycott d’une session budgétaire ordinaire du conseil départemental et municipal de Brazzaville qui était prévue le 27 février.

Ce groupe de conseillers reproche à Christian Roger Okemba sa « gabegie, une gestion opaque et non orthodoxe des finances de la mairie ». Il déplore le virement dans un compte d’une société privée à la banque sino-congolaise pour l’Afrique de la somme d’un milliard deux cent cinquante millions FCFA qui était destinée à l’appui budgétaire du gouvernement au profit de la mairie de Brazzaville.

Le développement des routes en Afrique au menu d’une conférence à Dakar en mars

Le développement de la route et des transports en Afrique fera l’objet de la conférence inaugurale de « The Africa Road Builders» 2020 dotée du trophée Babacar N’Diaye , ex-président de la Banque africaine de développement (BAD) le 25 mars prochain à Dakar au Sénégal.Selon un communiqué transmis dimanche à APA, cette conférence inaugurale précède la conférence finale qui a lieu chaque année à l’occasion des Assemblées annuelles de la BAD qui aura lieu cette année en mai prochain à Abidjan.

 Avec cette cinquième édition, souligne Barthélémy Kouamé, le Commissaire général de « The Africa Road Builders» dans le communiqué,  ces assises s’établissent comme un «rendez-vous incontournable» pour le développement de la route et des transports en Afrique.

 Cette rencontre qui est organisée sur le  thème «Routes et transports pour améliorer la qualité de vie des populations en Afrique », a expliqué M. Kouamé, sera une « journée de partage, de réflexions, d’actions et d’expériences ».

 « Nous invitons les professionnels et les autres acteurs, les médias et tous les observateurs intervenant en Afrique à nous rejoindre. Parce que la route et les transports précèdent le développement», a conclu le Commissaire général.

Maroc : La ville d’Agadir sera érigée en un pôle économique compétitif

La ville d’Agadir, capitale de la région Souss-Massa sera érigée en un pôle économique compétitif, attractif et capable de relever le défi de la régionalisation avancée et de conforter son rayonnement national et continental.Pour ce faire,  le Roi Mohammed VI a présidé, mardi, la cérémonie de lancement du Programme de développement urbain d’Agadir (2020-2024), un projet structurant qui amorce une nouvelle étape dans la promotion du rôle de la ville.

Mobilisant des investissements de l’ordre de 6 milliards de dirhams (1 euro = 10,7 DH), le programme de développement urbain d’Agadir vise la consécration du positionnement de la ville et le renforcement de son attractivité en tant que destination touristique nationale et internationale, l’amélioration des indices de développement humain, la promotion des conditions de vie des populations, notamment des habitants des quartiers sous-équipés, le renforcement des infrastructures de base et la consolidation du réseau routier de la ville pour une mobilité meilleure.

Selon, le ministre de l’Intérieur, Abdelouafi Laftit a fait savoir que le programme de développement urbain de la ville d’Agadir (2020-2024) se fera conformément aux mécanismes de la bonne gouvernance, afin d’assurer un suivi rigoureux et transparent des projets programmés, en respectant les délais et les objectifs fixés.

Le ministre de l’Intérieur a, en outre, affirmé qu’un projet de contrat programme de développement régional entre l’État et la région Souss-Massa était en phase d’élaboration selon une approche participative, notant que la priorité est donnée aux projets de développement régionaux qui favorisent le développement durable, la diversification et le renforcement de l’économie et l’amélioration de l’attractivité des espaces territoriaux.

De son côté, le Wali de la région de Souss-Massa, gouverneur de la préfecture d’Agadir-Ida Outanane, Ahmed Hajji, a souligné que le nouveau programme procède d’une approche participative systématique ayant associé les différents acteurs de la ville et qu’il s’articule autour de six principaux axes.

Il s’agit de la réalisation de la première ligne du bus à haut niveau de service de la ville d’Agadir sur un linéaire de 15,5 km, du renforcement des infrastructures et au décongestionnement de la ville, de l’aménagement urbain de la zone touristique d’Agadir et le renforcement de son attractivité, de la préservation de l’environnement et l’aménagement des espaces verts de la ville, de la promotion de la chose religieuse et de la protection et la valorisation du patrimoine de la ville, et la promotion culturelle ainsi que du renforcement des équipements sociaux de base.

Pour assurer plein succès à ce programme et son exécution dans les délais impartis, deux sociétés de développement local « Agadir Souss Massa Aménagement » et « Grand Agadir de transport et de mobilité urbaine » superviseront la réalisation des différents projets prévus au titre du nouveau programme, a-t-il conclu.

Infrastructures, justice et grogne sociale au menu des journaux burkinabè

Les quotidiens burkinabè de ce mercredi évoquent divers sujets dont ceux liés à la justice, à la grogne chez les transporteurs routiers, le lancement, la veille, des travaux d’infrastructures routières à Ouagadougou.«Voiries urbaines à Ouagadougou: Des travaux de bitumage lancés», affiche le quotidien national Sidwaya qui informe que le ministère des Infrastructures a lancé les travaux de réhabilitation et de bitumage des voiries urbaines dans la ville de Ouagadougou, le mardi 14 janvier 2020. 

Et de préciser qu’«il s’agit des voies d’accès à la Présidence du Faso, la rue Bassi à Gounghin et les rues 13.18 et 13.56 à Zogona».

A ce sujet, L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés du Burkina Faso, titre : «Aménagement voiries urbaines: 5 km feront peau neuve dans six mois».

Ce journal revient sur dédommagement des victimes du putsch manqué, reprenant en première page, les propos de Me Guy Hervé Kam, avocat de l’Etat burkinabè qui dit : «L’exécution de cette décision (de dédommagement) peut même prendre 5 ans». 

Dans le volet justice, Le Pays (privé) aborde le procès «charbon fin», soulignant que les avocats de la société minière Essakane demandent «une expertise complémentaire».

Aujourd’hui au Faso ne dit pas autre chose lorsqu’il mentionne, en première page que «les conseils d’Essakane demandent une contre-expertise».

Le même journal parle de la «nouvelle montée d’adrénaline dans le secteur des transports burkinabè». 

En effet, Aujourd’hui au Faso relate qu’une semaine après l’Union des chauffeurs routiers du Burkina (UCRB) dont  l’arrêt de travail de 72 heures n’avait pas véritablement impacter sur les activités, c’est au tour des transporteurs routiers d’entrer dans la danse. 

A ce propos, Sidwaya titre: «Secteur du Transport: Une grève illimité si…», là où Le Pays mentionne: «Des organisations haussent le ton contre le gouvernement».

Lancement des «Rencontres d’Abidjan» pour réfléchir sur la ville durable africaine

Le ministre ivoirien de la ville, Albert François Amichia a lancé lundi à Abidjan les « Rencontres d’Abidjan », des assises qui réuniront des acteurs africains de la ville les 27 et 28 février prochains dans la capitale économique ivoirienne pour préparer le sommet Afrique-France 2020 qui aura lieu en juin prochain à Bordeaux en France sur le thème de la ville durable, a constaté APA sur place.Ces rencontres dites d’Abidjan réuniront les ministres en charge de la ville et du développement urbain des pays africains francophones, des élus locaux, des représentants de la société civile et des start-ups afin d’échanger et de partager les solutions pour construire des «villes durables et intelligentes africaines».

Selon M. Amichia, trois temps forts meubleront ces Rencontres  d’Abidjan qu’il qualifie de rendez-vous du  donner et du recevoir. Il s’agit d’un dialogue de haut niveau avec les acteurs de la ville pour échanger sur les positions et les orientations pour la ville durable africaine.

La deuxième activité est une série d’échanges et de discussions sur les solutions, stratégies et expériences inspirantes développées par les acteurs africains et français de la ville. Enfin, la troisième articulation mettra en évidence des séances de présentation de projets  et de solutions portées par des autorités publiques.

« Au total, les rencontres d’Abidjan entendent proposer des réponses innovantes en faveur de développement de territoire durable», a expliqué M. Amichia, invitant « solennellement » le secteur privé ivoirien à prendre une « place importante » dans l’organisation de ce conclave.

Il a conclu en souhaitant que ces Rencontres d’Abidjan débouchent sur l’adoption d’une « déclaration ambitieuse et innovante qui soit portée par nos chefs d’État »  au sommet Afrique-France à Bordeaux ( France).

Auparavant, Gilles Huberson, l’ambassadeur de la France en Côte d’Ivoire a estimé que les villes africaines et françaises doivent être « socialement inclusives, économiquement productives, résilientes et sobres sur le plan environnemental en mobilisant les acteurs de tous les secteurs». « Ce sommet Afrique-France s’attachera à partager et à faire émerger des solutions concrètes aux défis communs de nos villes», a expliqué à son tour, le diplomate français.

 Poursuivant il a soutenu que ce sommet permettra de promouvoir des  solutions innovantes à moindre coût et à impact fort pour rendre les villes françaises et africaines plus durables du point de vue environnemental et social.

 « La Côte d’Ivoire est l’un des pays africains qui préfigurent l’avenir du continent avec ses villes. La moitié de sa population est déjà citadine et Abidjan compte parmi les dix plus grandes agglomérations du continent », a fait remarquer M. Huberson, soulignant que le dynamisme économique et l’attractivité de la capitale économique ivoirienne  font d’elle un « pôle d’innovation et d’initiative».

Les « Rencontres d’Abidjan» sont des assises prévues les 27 et 28 prochains à Abidjan pour préparer le sommet Afrique-France 2020  qui se tiendra en juin prochain à Bordeaux en France et  qui portera sur la thématique des villes et territoires durables. Ce sommet rassemblera plus de 15 000 acteurs des villes africaines et françaises, 500 exposants africains et français et plus de 1000 entrepreneurs africains.

Maroc : Le nouvel an amazigh célébré le 13 janvier

Le nouvel an amazigh 2970 sera célébré lundi 13 janvier au Maroc à l’instar de tout le nord de l’Afrique.La célébration du jour de l’an selon le calendrier agraire a été attestée au Maroc depuis fort longtemps. Il a probablement été inspiré du calendrier julien lui-même d’origine égyptienne.

Il s’agit ainsi de la plus ancienne fête au Maroc. Elle est célébrée pour marquer le début d’une année agraire qui commence par les labours. C’est une manière d’augurer une année prometteuse et généreuse.

La fête du premier jour du calendrier agraire dite Yennayer (ou Innayer), Hagouza, Id n usggwas (nuit de l’an) selon les régions et selon les communautés est organisée la nuit du 12ème jour du calendrier grégorien à l’échelle familiale suivant un rituel culinaire qui diffère d’une région à l’autre.

Elle présente néanmoins un caractère commun, celui de la part belle donnée à ce repas particulier autour duquel participe toute une symbolique dédiée dans sa globalité à la terre, mère généreuse envers les siens en leur procurant de la bonne nourriture une année durant.

Yennayer constitue ainsi un élément important du patrimoine culturel immatériel marocain bien enraciné dans les traditions ancestrales. Il représente également un bel exemple de la diversité extraordinaire d’un élément qui se décline ainsi selon plusieurs versions.

En fouillant dans l’histoire, à la recherche d’un évènement marquant, certains historiens font remonter Yennayer à l’accession du roi amazigh Chichong au trône pharaonique après sa victoire contre Ramsès III en 950 avant J-C, mais pour d’autres, il correspond au « calendrier agricole » qui marque l’attachement des amazighs à leur terre.

Signe que la symbolique de cet évènement a dépassé les frontières, l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, les sciences et la culture (UNESCO) a classé le nouvel an amazigh au patrimoine immatériel universel, en tant que tradition ancestrale, aux côtés de l’alphabet tifinagh et du couscous.

Le Roi Mohammed VI appelle à dresser un bilan rigoureux de la mise en œuvre du chantier de la régionalisation avancée

Le Roi Mohammed VI a appelé, vendredi, à une « étude constructive » et un « dialogue sérieux » pour dresser un bilan rigoureux de la mise en œuvre du chantier de la régionalisation avancée.Dans un message adressé aux participants aux premières Assises nationales de la régionalisation avancée, le Souverain a relevé que l’application effective de la régionalisation avancée, de ses principes théoriques comme de ses modalités pratiques, reste tributaire de la mise en place d’une politique régionale clairement définie et réalisable en matière économique, sociale, culturelle et environnementale.

« Un tel processus doit être mené en accord avec une politique publique intégrant la dimension régionale, s’appuyant sur une économie forte et efficiente, génératrice de croissance, pourvoyeuse d’emplois et garante de justice sociale et s’attachant à conférer une efficacité accrue aux programmes et aux projets entrepris au niveau territorial pour qu’ils puissent profiter réellement aux bénéficiaires ciblés », a-t-il indiqué.

Le Roi a également invité les régions à faire une évaluation d’étape pour redresser le cap dans la définition des projets prioritaires et leur hiérarchisation, ainsi que dans l’élaboration d’une architecture renforcée des projets programmés et de leur montage financier.

Selon lui, « le but ultime est de garantir l’efficacité de ces projets et de parvenir à faire converger les différentes politiques et les divers programmes publics au niveau régional ».

Le Souverain a aussi mis en exergue l’importance de mettre à profit les mécanismes contractuels établis entre les régions, l’État et le reste des intervenants en vue d’élaborer et de mener à bien les projets de développement prioritaires.

Il s’est dit attendre que les travaux de ce Forum débouchent sur des recommandations pratiques, qui permettront de relever le défi du développement régional, de réduire les disparités existantes, d’améliorer l’attractivité et la compétitivité au niveau des territoires, ajoutant qu’il importe de s’ouvrir aux mécanismes modernes de gouvernance financière, d’assurer l’efficacité de toutes les formes de démocratie participative, d’ériger cette dernière en levier majeur de développement socio-économique intégré et durable.

C’est aussi une importante occasion de débattre autour de l’expérience accumulée durant les quatre dernières années pour assurer la mise en œuvre des lois organiques sur les collectivités territoriales et définir les moyens de relever les multiples défis auxquels les élites régionales ont dû faire face dans l’exercice des compétences assignées aux régions, a poursuivi le Souverain.

« Il s’agit en somme, de marquer un temps d’arrêt pour mener de manière approfondie une évaluation de la situation présente, afin d’envisager une nouvelle phase d’action. Celle-ci, en même temps qu’elle s’inscrira dans la continuité, devra permettre d’affermir les règles de bonne gouvernance dans la gestion des affaires des Régions et d’aplanir les obstacles jusqu’ici rencontrés », a-t-il relevé

Les premières assises nationales de la régionalisation avancée se sont ouvertes, vendredi à Agadir. Organisées par le ministère de l’Intérieur et l’Association des Régions du Maroc, ce forum connaît la participation d’environ 1.400 personnes, notamment des élus, des représentants de divers secteurs ministériels, des institutions constitutionnelles et des institutions publiques, des universitaires, des experts nationaux et internationaux et des acteurs de la société civile, en particulier des représentants des comités consultatifs créés auprès des conseils régionaux.

Le Caire et Washington signent la 2ème phase de l’accord sur l’Initiative de développement du Nord Sinaï pour 6 millions de dollars

L’Égypte et les Etats Unis d’Amérique ont signé, lundi au Caire, la deuxième phase de l’accord de l’Initiative de développement du Nord-Sinaï pour une valeur de 6 millions de dollars, portant ainsi à 56 millions de dollars la totalité de l’accord.Par Mohamed Fayed

Le projet prévoit de creuser des puits d’eau dans le village de Rawda dans le nord du Sinaï, de construire des usines de dessalement de l’eau, de créer une ferme piscicole, d’utiliser l’eau de la ferme dans l’agriculture et de soutenir les services de transport dans tout le gouvernorat du Sinai.

L’accord vise à avoir le plus grand impact développemental et social sur les citoyens du nord du Sinaï, car il fournit de l’eau potable à environ 300.000 habitants et des services d’assainissement à 100.000 citoyens, et permettra le transport vers les communautés rurales de même qu’il prévoit d’améliorer les infrastructures pour stimuler l’investissement, et soutenir les populations vulnérables.

Cette convention, signée par Sahar Nasr, ministre égyptienne de l’Investissement et de la Coopération internationale, et Sherry Carlin, Directrice de l’Agence américaine pour le développement international (USAID) en Egypte, s’inscrit dans le cadre du soutien à une initiative d’investissement dans le capital humain, en tant que clé de la réalisation d’un développement global, en se concentrant sur la dimension sociale du plan de réforme de l’État et en orientant les ressources nationales vers des programmes de développement visant à élever le niveau de vie des citoyens, à créer un système moderne et avancé de soins de santé et d’éducation et à promouvoir des idées innovantes.

10,4 millions d’euros de la France pour la décentralisation en Mauritanie

La France a accordé à la Mauritanie deux subventions de financement destinées à des projets sur la décentralisation dans l’est du pays, a appris APA, samedi à Nouakchott, de source médiatique.D’un montant de 10 millions d’euros, la première subvention permettra aux communes mauritaniennes dans les régions ciblées de mettre en œuvre des stratégies de développement pertinentes cohérentes au niveau local et régional, explique l’AMI (publique).

De telles stratégies doivent impérativement être inclusives et concertées avec les acteurs locaux et viser la réduction de la vulnérabilité économique et sociale des ménages ruraux.  

Quant à la seconde, d’un peu plus de 400.000 euros, elle a pour objectif global d’appuyer la cellule du partenariat public-privé (PPP), d’accompagner, de former et d’assister la nouvelle équipe aux outils PPP dans la mise en place de leur offre de services en vue de favoriser le développement de projets transparents, durables et soutenables en Mauritanie.  

Les accords relatifs aux deux subventions ont été signés par le ministre mauritanien de l’Economie et de l’Industrie, Cheikh El-Kébir Moulay Taher, et l’ambassadeur de France à Nouakchott, Robert Moulié.

Les projets planifiés s’inscrivent dans les axes prioritaires de l’Alliance Sahel et le Programme d’investissement public du G5-Sahel, a expliqué M. Taher, soulignant qu’ils bénéficieront à environ 700.000 personnes réparties dans 58 municipalités.

Le responsable mauritanien a ajouté que les zones bénéficiaires verront la mise en place d’importants projets d’infrastructures comprenant des routes et des installations d’énergie, d’eau et de santé.

De son côté, le diplomate français a rappelé qu’entre 2005 et 2016, l’Agence Française de Développement a financé les phases 1 et 2 du Programme VAINCRE pour un montant d’environ 17 millions d’euros dans plusieurs régions mauritaniennes.

Cameroun : zoom sur le projet de loi portant Code des collectivités territoriales

Le projet de loi portant Code général des collectivités territoriales décentralisées (CTD) du Cameroun, déposé vendredi devant le Parlement réuni en session extraordinaire et dont APA a pu obtenir copie, consacre de larges avantages aux régions anglophones du Nord-Ouest et du Sud-Ouest (NO/SO), hantées depuis plus de 3 ans par un conflit sécessionniste.Ledit texte, subdivisé en 501 articles regroupés autour de 7 livres, réunit dans un même document l’ensemble de la législation concernant les CTD. Il précise que les zones en crise bénéficient d’un statut spécial fondé sur la spécificité linguistique, s’exprimant à travers un système éducatif et un système judiciaire particuliers, dont les modalités de gestion sont fixées par des lois spécifiques.

Le texte insiste sur l’impératif du respect de l’unité nationale, de l’intégrité du territoire et de la primauté de l’État, ainsi que sur l’égale dignité des CTD, aucune d’entre elles ne pouvant exercer de tutelle sur une autre. Il indique également que certaines collectivités peuvent bénéficier de mesures d’incitations fiscales et économiques, dans l’optique de favoriser leur développement.

Dès sa promulgation, la loi instaurera un statut dérogatoire aux régions anglophones à travers la mise en place d’un régime juridique particulier qui, outre celles reconnues aux autres régions, leur confère des compétences découlant de leur spécificité. Celles-ci portent sur la participation à l’élaboration des politiques publiques nationales relatives au sous-système éducatif anglophone et de la justice, conformément au sous-système de la Common Law, la création et la gestion des missions régionales de développement, ainsi que le statut de la chefferie traditionnelle.

L’autre élément de spécificité, proposé par le gouvernement, porte sur les organes régionaux qui, pour le NO/SO, seront l’Assemblée régionale et le Conseil exécutif régional. Le projet de loi prévoit, en outre, l’institution d’un médiateur indépendant dans les mêmes zones, désigné par le président de la République.

Il s’agira, explique-t-on, d’une autorité indépendante chargée de recevoir les réclamations concernant, dans leurs relations avec les administrés, le fonctionnement des administrations, collectivités, entreprises et établissements publics régionaux, et de veiller au respect de la spécificité régionale dans les domaines de l’usage de la langue anglaise, de la pratique de la Common Law et de la mise en œuvre du sous-système éducatif anglophone.

Dans ses contours, le projet de loi gouvernemental précise que les ressources financières, dont la dotation générale de la décentralisation ne peut être inférieure à 15%, ne sont plus inscrites dans les budgets des départements ministériels, mais sont directement affectées aux collectivités, les populations étant par ailleurs associées à toutes les phases de l’élaboration et de l’exécution des budget, programmes et projets, et par l’institution des comités de quartier ou de village dans les communes.

Sur un autre plan, le pouvoir prévoit un changement de la dénomination de «Communauté urbaine», remplacée par «Ville de…» et suivie de la dénomination de l’agglomération concernée. Ainsi, le délégué du gouvernement, jusqu’ici super-maire nommé par décret présidentiel et trônant au-dessus des maires élus, s’appellera «maire de la ville de…», lequel sera élu par les conseillers de la Communauté et doit être originaire de l’une des communes d’arrondissement de la ville.

Côte d’Ivoire: l’échangeur de l’amitié Ivoiro-Japonaise sera inauguré le 16 décembre prochain (officiel)

L’échangeur de l’amitié Ivoiro-Japonaise, un ouvrage qui a été financé par le gouvernement Japonais, situé au carrefour Solibra dans le Sud d’Abidjan, sera inauguré le 16 décembre prochain plus de deux ans après le lancement des travaux de construction.L’annonce a été faite, mercredi à Abidjan, par Sidi Tiémoko Touré, le porte-parole du gouvernement ivoirien au terme d’un Conseil des ministres présidé par le chef de l’État ivoirien Alassane Ouattara.

 Les travaux de construction de cet échangeur qui est un don du Japon à la Côte d’Ivoire, ont été lancés officiellement en novembre 2016. La construction de cet ouvrage d’envergure de la capitale économique ivoirienne a coûté environ 25 milliards FCFA.

CGLU-Monde: le Marocain Mohamed Boudra élu président de l’Organisation Cités et gouvernements locaux

Le Président de l’Association marocaine des présidents des conseils communaux (AMPCC), Mohamed Boudra, a été élu par consensus, vendredi à Durban en Afrique du Sud, Président de l’organisation Cités et Gouvernements Locaux Unis-Monde (CGLU-Monde), à l’issue du 6ème Sommet mondial triennal de cette organisation.Le principal rival de M. Boudra était le maire de la ville russe de Kazan, Ilsur Metshin, qui s’est finalement retiré de la compétition. Pour rappel, la présidence sortante de l’organisation CGLU-Monde était sud-africaine.

Le choix porté sur le Maroc pour présider cette organisation mondiale, qui compte 240.000 villes et collectivités locales membres, est une reconnaissance des actions et chantiers de développement structurants multisectoriels initiés par le Roi Mohammed VI, depuis deux décennies, en faveur de la décentralisation, de la justice spatiale, de l’équité sociale, ainsi que de la promotion des valeurs de solidarité en matière de développement durable, dans toutes les régions du Royaume, et particulièrement dans les provinces du nord du pays.

A signaler qu’avec près de 3000 délégués venus de différentes régions du monde, le sommet mondial des Cités et Gouvernements Locaux Unis est considéré comme le plus grand rassemblement mondial de dirigeants locaux et régionaux ainsi que des acteurs intéressés par les affaires locales.

Lors de ce conclave, les élus se notamment sont penchés sur la définition de l’agenda mondial des villes et des régions pour les années à venir et ont également jeté la lumière sur l’évolution de cette organisation mondiale, qui fête son 15ème anniversaire.

Maroc : Ivanka Trump lance un programme de financement de près de 9,5 millions US au profit de projets visant les femmes

La fille et conseillère du président des Etats-Unis, Ivanka Trump, a présidé, vendredi, une cérémonie de lancement d’un programme de financement de près de 9,5 millions de dollars (90 millions de dirhams) au profit de projets visant les femmes.Durant la présentation qu’a présidée Ivanka Trump qui porte la « Women’s Global Development and Prosperity Initiative » un projet d’encouragement des femmes issues des pays en développement à devenir indépendantes économiquement, neuf projets visant à autonomiser les femmes et les jeunes afin de les intégrer dans le monde du travail, ont été annoncés. Le financement accordé à ces projets -qui couvrent la majorité des régions du Maroc ont été sélectionnés- a été fait sur la base de résultats et s’inscrit dans le cadre du programme Emploi FBR.

Ainsi, seules neuf ONG, des associations nationales ou internationales, ainsi que des prestataires privés, nationaux ou internationaux opérant dans le domaine de l’intermédiation, ont été retenues sur la base de 40 propositions émises dans le cadre de l’appel à projets lancé du 05 mars au 29 avril 2019.

L’objectif du programme Emploi FBR est de former quelques 8.300 bénéficiaires directs, notamment des femmes en premier lieu et des jeunes entre 18 et 35 ans, dont plus de 70% de femmes.

Le financement accordé relève du Programme Emploi FBR qui s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre de l’activité « Emploi », le deuxième programme de coopération « Compact II », conclu le 30 novembre 2015 entre le gouvernement du Maroc et le gouvernement des Etats-Unis d’Amérique, représenté par le Millennium Challenge Corporation (MCC).

Lors de cette cérémonie, Ivanka Trump était en compagnie de Sean Cairncross, patron du Millennium Challenge Corporation (MCC) et de Mohamed Amakraz, ministre marocain du Travail et de l’Insertion Professionnelle.

Ivanka Trump salue les réformes en matière de droits des femmes au Maroc

La fille et principale conseillère du président des Etats-Unis, Ivanka Trump, en visite au Maroc les 7 et 8 novembre, a « salué le processus de réforme entrepris par Sa Majesté le Roi Mohammed VI au cours des vingt dernières années, en particulier sur la question de la promotion des droits des femmes et de leur autonomisation économique ».Un communiqué conjoint adopté à l’issue de cette visite indique que les réformes substantielles engagées par le Maroc dans le domaine de la promotion des droits des femmes et leur autonomisation économique, étaient au centre des discussions avec la délégation américaine de haut niveau, composée également du Président Directeur Général de la Millennium Challenge Corporation, Sean Cairncross.

Le texte conjoint relève qu’en « application des orientations stratégiques de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, le gouvernement marocain a mis en œuvre des réformes cruciales qui ont aidé les femmes marocaines à obtenir davantage de droits et de prospérité économique ».

Ces réformes ont été rappelées lors des discussions, dont notamment la réforme de la Moudawana en 2004, la réforme du Code du travail en 2003, la révision en 2007 du Code de la nationalité, et la levée des réserves à la Convention sur l’élimination de toutes les formes de discriminations à l’égard des femmes (CEDAW), jusqu’à la Constitution de 2011 qui a affirmé, dans son article 19, que « l’homme et la femme jouissent, à égalité, des droits et libertés à caractère civil, politique, économique, social, culturel et environnemental », ajoute le document.

La délégation américaine s’est félicitée de ce que certaines réformes en cours, convergent avec « l’objectif commun de croissance économique inclusive ancré dans le MCC Compact et les principes de l’Initiative W-GDP ». Il s’agit, notamment, des « lois importantes » adoptées par le Parlement marocain, « qui amélioreront les droits des femmes aux terres collectives et leur permettront de participer aux possibilités économiques générées par ces terres, notamment les lois 62.17, 63.17, et 64.17 ».

Dans l’esprit du partenariat stratégique entre les deux pays, les Etats-Unis se sont engagés à « poursuivre leur soutien à l’engagement du Maroc pour une croissance économique inclusive, qui autonomise les femmes et les intègre à l’économie locale et nationale ».

Dans ce cadre, le Maroc et les Etats-Unis ont convenu, notamment, de « travailler ensemble pour soutenir l’élaboration d’une stratégie foncière nationale de manière à favoriser la participation des femmes à l’économie en améliorant leur accès à la terre au Maroc ».

De même, il a été décidé que les fonds du MCC Compact seraient mis à disposition pour « la création d’un Centre d’Inclusion du Genre en matière de Propriété de Terres » qui, entre autres activités, « collectera, analysera et utilisera » des données pour «appuyer l’élaboration de politiques futures, visant à accroître davantage la participation des femmes à la croissance économique liée aux terres », ajoute le communiqué conjoint.

Ouverture à Abidjan du premier Salon des collectivités territoriales ivoiriennes

Le Salon des collectivités territoriales ivoiriennes, le premier du genre en Côte d’Ivoire, s’est ouvert jeudi à Abidjan autour du thème «Villes et territoires durables à l’horizon 2030» en présence notamment des ministres Hamed Bakayoko, Kandia Camara, Aka Aouélé et Mariatou Koné, a constaté APA sur place dans la capitale économique ivoirienne.Ce Salon qui se veut une plateforme d’échanges sur le développement territorial en Côte d’Ivoire, réunit les élus locaux, des opérateurs économiques et l’ensemble des acteurs de la décentralisation pour réfléchir sur le développement local.

Dans un discours d’ouverture de ces assises, le ministre ivoirien de la décentralisation et de l’administration du territoire, Sidiki Diakité qui représentait le chef du gouvernement ivoirien,  a annoncé que le gouvernement initie « en ce moment » plusieurs réformes qui vont « révolutionner le développement local dans le pays.

 « Le président Ouattara a décidé de faire en sorte que l’offre de développement du gouvernement puisse être en adéquation parfaite avec la demande de développement de nos populations à travers les collectivités territoriales. Le présent salon est un excellent cadre d’échanges de tous ces acteurs afin de trouver des réponses concrètes aux problématiques qui se posent à eux», a expliqué M. Diakité.

Selon lui, ce salon offre également aux collectivités territoriales une occasion de consolider les partenariats existants et de nouer de nouvelles relations d’affaires. Dans la même veine que M. Diakité, sa collègue Anne Ouloto, la ministre de l’assainissement et de la salubrité  a souligné que ces assises visent à créer un cadre de réflexion inclusif sur des thématiques telles que la décentralisation, le développement durable, la gestion durable de l’environnement, les enjeux de la planification et du développement local…

« Ce salon se présente comme une opportunité de concertation et de conjugaison de nos efforts sur les questions liées à la décentralisation et au développement durable des territoires. Les élus locaux que nous sommes, hommes et femmes, devons-nous engager à mieux intégrer dans nos stratégies de gouvernance locale des défis environnementaux, sociaux, économiques, culturels afin de faire de nos localités et villes, des territoires durables à l’horizon 2030», a-t-elle exhorté.

Poursuivant, Mme Ouloto qui est par ailleurs, la présidente du Conseil régional du Cavally ( Ouest) a plaidé pour l’implication des femmes dans le développement local. « A l’heure de l’émergence de la Côte d’Ivoire, l’équité entre les hommes et les femmes doit demeurer au cœur des préoccupations de celles et ceux qui aspirent à la transformation de notre pays », a conseillé Mme Ouloto.

De son côté, Danho Paulin Claude, le ministre ivoirien des sports, par ailleurs président de l’Union des villes et communes de Côte d’Ivoire (UVICOCI) a soutenu  que les élus locaux demeurent les « bras séculiers» du gouvernement pour mettre en œuvre les politiques de développement.

Auparavant, Penda Dramera, la commissaire générale de ce salon a souligné le «rôle majeur» des collectivités territoriales en tant qu’acteur de développement de premier plan dans la réalisation des grands engagements au niveau national et international. Plusieurs activités dont des panels, des rencontres B to B et des expositions sont au menu de ce premier salon des collectivités territoriales ivoiriennes qui s’achèvera samedi.

Le concept de ville ou territoire durable qui est le thème de ce salon entend repenser l’aménagement du territoire en s’appuyant sur les quatre piliers du développement durable (social, institutionnel, environnemental et économique) pour promouvoir des villes et territoires intelligents, inclusifs et accessibles à tous.