Maroc : l’urbanisation doit être au centre des politiques publiques (ministre)

Le Maroc, comme la plupart des pays africains, est confronté à une urbanisation accélérée et c’est pourquoi, la question urbaine doit être placée au centre des politiques publiques afin qu’on puisse relever le défi de l’équité et de l’intégration urbaine, a déclaré, vendredi à Marrakech, le ministre marocain de l’Aménagement du Territoire National, de l’Urbanisme, de l’Habitat et de la Politique de la Ville, Abdelahad Fassi Fihri.« Pour corriger un certain nombre d’effets négatifs de cette urbanisation non maîtrisée, il faut aujourd’hui qu’on s’inscrive dans des démarches plus anticipatives et qu’on ne soit pas uniquement dans une logique de réaction, de correction et de réparation. Et cela suppose que la question urbaine redevienne véritablement une priorité nationale  placée au centre des politiques publiques », a notamment dit M. Fihri.

Il s’exprimait à l’occasion d’un panel ayant pour thème : « Planification urbaine et développement territorial : enjeux et opportunités pour les villes d’Afrique » organisé en marge du sommet Africités 2018 (20-24 novembre).

Dans cette même logique, le ministre marocain de l’Aménagement du Territoire National, de l’Urbanisme, de l’Habitat et de la Politique de la Ville a appelé les cités africaines à faire en sorte que leur territoire et leurs établissements urbains soient ouverts à tous, sûrs, résilients et durables.

« Les villes doivent être ouvertes à tous et nous devons travailler à réduire la fracture urbaine notamment par l’inclusion économique et sociale de tout le monde et en particulier les plus vulnérables (les femmes, les jeunes, les personnes avec un handicap…), a encore dit Abdelahad Fassi Fihri.

De même, a-t-il, ajouté, il faut éviter de faire en sorte que les villes africaines deviennent  des terreaux sur lesquels prolifèrent les phénomènes d’extrémisme et de radicalisation. Et pour ce faire, il mise sur la justice sociale et l’équité.

Abdelahad Fassi Fihri a profité de la même occasion pour réitérer l’engagement du Maroc à accompagner les pays africains dans leurs efforts d’urbanisation en mettant à leur disposition les acquis dont dispose le Royaume chérifien dans ce domaine.

Plusieurs conventions ont ainsi été signées, au cours de cette rencontre, entre des villes marocaines et plusieurs collectivités locales d’Afrique au sud du Sahara.

La ville de Niamey accueille 4250 réfugiés (maire)

Les villes constituent aujourd’hui des lieux où on rencontre beaucoup de réfugiés et la ville de Niamey qui accueille actuellement quelque 4250 réfugiés venus des pays limitrophes ne fait pas l’exception, a déclaré, jeudi à Marrakech, le président de la délégation spéciale de la capitale nigérienne, Mamoudou Mouctar.Ces réfugiés sont surtout situés dans les périphéries de la ville de Niamey, a informé M. Mouctar pour qui, ces personnes qui fuient souvent des exactions dans leurs pays d’origine doivent être accueillies les bras ouverts et bénéficier aussi de toute la dignité qu’elles méritent.

Il s’exprimait à l’occasion d’un panel ayant pour thème : « Explorer les opportunités et atténuer les défis de l’accueil des réfugiés en milieu urbain et rural » organisé dans le cadre du sommet Africités 2018 (20-24 novembre).

Poursuivant, il a indiqué qu’une ligne verte est mise à la disposition des réfugiés résidant à Niamey pour que leurs préoccupations soient prises en charge le plus tôt possible.

De même, a-t-il souligné, l’ensemble des structures et organisations œuvrant pour le bien-être de ces réfugiés sont regroupées dans un guichet unique afin de faciliter l’accueil et l’orientation.

S’exprimant lors de cette rencontre, le secrétaire général de l’Union des collectivités et gouvernements locaux d’Afrique (UCGL), Jean Pierre Léon Mbassi a magnifié le travail qu’abattent les autorités du Niger pour faciliter l’intégration de ces migrants dans la société nigérienne.

Il a profité de cette même occasion pour fustiger le mutisme des autorités africaines suite à l’expulsion de milliers de réfugiés congolais du territoire angolais.

« Nous versons les larmes de crocodile quand c’est l’Europe qui le fait, mais nous sommes étonnement silencieux quand ce sont nos propre pays qui le font », a-t-il pesté, précisant qu’il ne devrait y avoir aucune tolérance par rapport à l’indignité humaine.

Africités : les ressources humaines, un moteur de développement des collectivités (consultant)

Le président de l’Afrique de l’ouest chargé de la gestion des ressources humaines dans les collectivités territoriales du continent, le Sénégalais Badara Samb a mis l’accent sur les « ressources humaines » qui sont, pour lui, le moteur indispensable du « développement durable » de leurs entités.« Qui parle de changement ou développement dans le concept de la continuité et de la durabilité ne peut concevoir son action sans prendre en considération la ressource la plus stratégique de la collectivité territoriale : les ressources humaines (…) Pour développer les territoires au niveau de l’Afrique, nous devons impérativement renforcer les capacités des personnes qui travaillent dans des collectivités», a déclaré Badara Samb, en marge du huitième sommet Africités (20-24 novembre 2018) qui se poursuit dans la ville marocaine de Marrakech.

Consultant formateur en gestion des ressources humaines, M. Samb souligne dans un communiqué reçu à APA que la riposte à apporter « aux changements imposés par les fluctuations des environnements internes et externes demeure la question vitale que se pose chaque organisation », dont le seul « souci », aujourd’hui, est de se développer durablement.

A Marrakech « pour communiquer sur l’administration du personnel dans les collectivités territoriales », Badara Samb a également souligné l’importance de l’organisation d’Africités, un « événement panafricain phare » des cités et gouvernements locaux unis d’Afrique qui se tient tous les trois ans dans une des cinq régions du continent.

« Nous mobilisons les communautés et les autorités locales ainsi que les institutions financières, les organisations de la société civile et les partenaires du développement à l’échelle continentale et internationale », a rappelé le président de l’Afrique de l’ouest chargé de la gestion des ressources humaines au niveau des collectivités territoriales.

Africités : les élus locaux invités à s’impliquer dans les négociations internationales

Le secrétaire général de l’Union des collectivités et gouvernements locaux d’Afrique (UCGL), Jean Pierre Elong Mbassi, a plaidé, mercredi à Marrakech, pour une plus grande implication des autorités locales dans les négociations internationales car, « aucun objectif de développement durable ne peut être mis en place sans les collectivités territoriales ».« Comment se fait-il que quand il faut négocier pour ces mêmes objectifs, les collectivités territoriales ne soient pas autour de la table ? », s’est intderrogé M. Mbassi qui s’exprimait lors d’une conférence de presse portant sur la migration.

Cette rencontre avec les médias entre dans le cadre des travaux de la huitième édition du sommet Africités qui se tient à Marrakech (Maroc) du 20 au 24 novembre 2018.

Poursuivant, il a appelé les Nations Unies à appliquer cette affirmation marquée dans leur fanton « Nous les peuples du monde et non pas nous les Etats nationaux du monde » pour permettre aux collectivités locales de jouer pleinement leur partition dans la gouvernance mondiale.

« Nous voulons une place autour de la table. Tant que nous ne l’avons pas, nous allons la réclamer et si jamais nous ne sommes pas écoutés, nous créerons notre propre instance pour être les Nations Unies des villes », a-t-il ajouté.

Revenant sur l’objet de la conférence de presse, le secrétaire général de l’UCGL a qualifié de « tragique » la mort par noyade de milliers de jeunes dans la mer de la Méditerranée qui est devenue au fil du temps « un cimetière » pour de nombreux migrants.

Par ailleurs, il a indiqué que les autorités locales sont en première ligne en ce qui concerne la gestion de la question migratoire mais, le problème est qu’elles ne sont pas associées dans les négociations pour la résolution de ce problème.

« Nous avons une perspective humaniste pour ce phénomène migratoire alors que les autorités nationales parlent plutôt de statistiques et c’est pourquoi elles insistent sur la sécurité là où nous, nous insistons sur la dimension humaine du phénomène et son côté développemental », a-t-il encore dit.

Il a en outre pointé du doigt les différents préjugés et stéréotypes liés au continent africain et qui poussent certains jeunes à tenter de rejoindre par tous les moyens le mirage européen. Et c’est pourquoi, il a appelé à une déconstruction des idées reçues sur le continent et à faire comprendre aux jeunes d’Afrique qu’ils peuvent réussir dans leurs pays respectifs.

Africités : la subsidiarité territoriale, un équilibre entre les pouvoirs central et régional (Panel)

L’intérêt principal que véhicule la subsidiarité territoriale est d’assurer un « équilibre » entre les pouvoirs central et régional, étant entendu que l’échelon le plus proche des citoyens doit être privilégié, ont estimé les participants à un panel sur le thème « Unis dans la diversité et l’adversité: Les échelles de territoires et d’action » dans le cadre du 8ème Sommet de l’Africité, qui se tient du 20 au 24 novembre 2018 à Marrakech.Si l’on admet que le principe de subsidiarité est l’un des principes qui peuvent guider l’action des pouvoirs publics lorsque ces derniers décident d’engager une politique de décentralisation, il n’en demeure pas moins vrai que la mise en œuvre de ce procédé territorial est la clé de voûte de toute réussite du système de décentralisation ou de déconcentration territoriale, ont-t-il expliqué.

Pour ce qui est de l’inclusion des des collectivités territoriales africaines dans le processus d’intégration régionale, le président de la Commission économique et financière du Conseil des collectivités territoriales (CCT) – Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA), Malick El Hadj Diop a appelé les collectivités territoriales à s’impliquer davantage dans le processus d’intégration régionale, citant l’exemple de l’UEMOA qui a pour objectif essentiel l’édification, en Afrique de l’Ouest, d’un espace économique harmonisé et intégré.

Il a, à cet égard, rappelé les schémas d’aménagement transfrontaliers intégrés (SATI) dans l’approche territoriale de l’UEMOA en matière d’intégration et de développement. Pour lui, ce schéma est appelé à disposer d’infrastructures communautaires « pour régler au mieux le problème des frontières » dans la région.

Le responsable de l’UEMOA a plaidé à asseoir les bases d’une décentralisation effective dans les pays africains, laquelle décentralisation qui « soit vécu par les populations ».

Pour sa part, la présidente de la région de Nouakchott (Mauritanie), Fatimatou Abdel Malick, a mis en avant le concept de la cohésion sociale et économique du territoire, soulignant l’impératif de mettre en place des stratégies reposant sur un système financier stable.

Elle a, dans ce sens, mis l’accent sur la modernisation et l’amélioration du service rendu aux citoyens, et ce via la mise à disposition des moyens technologiques, soulignant l’importance majeure de ces derniers dans le développement du territoire.

Les besoins des différents segments de la population exige une réponse efficace des gouvernements locaux, notant que « les villes se trouvent dans l’obligation d’être résilientes à travers une décentralisation effective », a-t-elle estimé, soulignant la nécessité aussi de moderniser le système fiscal local.

De son côté, le marocain Adel El Mouden, chef de division à la délégation générale des collectivités locales au ministère de l’Intérieur, a mis en avant la place importante qu’occupe la décentralisation dans le débat politique et administratif, soulignant l’intérêt d’assurer des mécanismes de coordination et de collaboration de la politique territoriale.

Après avoir donné un aperçu sur l’évolution historique de la décentralisation au Maroc, il a indiqué que la constitution de 2011 a appuyé cette approche via des principes comme ceux de la subsidiarité et de la péréquation.

Placé sous le haut patronage de SM le Roi Mohammed VI, le 8ème sommet « Africités », le plus grand rassemblement panafricain des villes et collectivités territoriales, se tient du 20 au 24 novembre dans la ville ocre sous le thème « La transition vers des villes et des territoires durables: Le rôle des collectivités territoriales d’Afrique ».

Placé sous sous le thème « La transition vers des villes et des territoires durables: le rôle des collectivités territoriales d’Afrique », le sommet Africités réunit 5.000 participants, dont des acteurs de la vie locale du continent et partenaires issus d’autres régions du monde, des ministres en charge des collectivités locales, du logement et du développement urbain et de la fonction publique, ainsi que les autorités et élus locaux, les responsables des administrations locales et centrales, des organisations de la société civile et des opérateurs économiques des secteurs public et privé.

Au total, une trentaine de conférences thématiques, de tables rondes et d’ateliers techniques outre des forums des villes et des régions africaines, ainsi qu’un forum pour les jeunes sont au programme du sommet où figure également un Salon d’exposition qui devrait accueillir entre 400 et 500 exposants.

Parmi les innovations de cette édition, la mise en place de la « Bourse de Projets et Partenariat » qui a servi pour recueillir, à l’avance, les besoins des villes et collectivités territoriales d’Afrique concernant les problèmes ou projets prioritaires, en vue de les soumettre aux partenaires potentiels susceptibles de proposer des solutions.

Africités : Une université marocaine lance un Master sur le management des villes

L’Université marocaine Al Akhawayn, basée à a la ville d’Ifrane (200 km de Rabat)), a annoncé le lancement de l’Executive Master en City Management (EMCM), qui s’adresse aux professionnels de la gestion des territoires.Dans un communiqué diffusé lors du 8ème Sommet Africités, qui se tient du 20 au 24 novembre 2018 à Marrakech, l’Unversité Al Akhawayn a indiqué que ce Master, souple et adapté, prévoit
un programme de 12 mois (450 à 495 heures de formation) aux professionnels de la gestion des territoires souhaitant approfondir leur compréhension du nouveau contexte géopolitique global et Africain de décentralisation, de gouvernance locale et du développement dans le Continent.

Cette formation permettra aux bénéficiaires d’acquérir des compétences de pointe en matière de gestion effective de villes Africaines, de développement et de planification de celles-ci, souligne-t-on.

Faisant appel à des professeurs et praticiens de haut-niveau et d’horizons différents (Afrique, Europe et Amérique), EMCM combine la formation en face à face et en ligne. Il s’articule autour de modalités et d’outils pédagogiques interactifs tels que les études de cas, les voyages terrain, les exercices de groupes, les séminaires et l’apprentissage mutuel.

Ce Master, qui s’inscrit aussi dans le cadre de la vision stratégique de The United Cities and Local Governments of Africa (UCLG-Africa), partenaire d’AUI, offrira aux lauréats de réelles perspectives.

Il leur donnera l’opportunité d’évoluer dans des domaines clés de la gestion des territoires à savoir la planification et la rénovation urbaines, l’ingénierie civile, l’administration publique, le conseil environnemental, les transports ou encore les finances locales.

Africités pour une Afrique respectueuse des équilibres de la nature (Responsable)

Les gouvernements locaux et régionaux veulent une Afrique qui tourne le dos au comportement écologiquement irresponsable et socialement injuste au profit d’une Afrique respectueuse des équilibres de la nature, a déclaré la présidente du Comité politique d’Africités, la maire de Dakar, Soham Wardini.S’exprimant à l’occasion de la cérémonie d’ouverture du huitième sommet d’Africités, l’édile de la ville de Dakar a réaffirmé l’engagement de ses homologues africains pour la réalisation de l’unité et de l’intégration du continent « à partir de ses territoires et dans le respect de ses diversités ».

« Nous sommes déterminés à travailler à l’émergence d’une Afrique réconciliée avec son humanité, puisant dans son immense réservoir culturel pour reconstruire des sociétés respectueuses des droits de tous et de chacun comme les droits des générations futures », a ajouté Mme Wardini.

Poursuivant, elle a souligné la nécessité d’accorder du temps à la réflexion en particulier pour les élus locaux et régionaux confrontés, qu’ils sont, au quotidien à des urgences.

De même, a-t-elle indiqué, il faut prendre le temps d’échanger afin de se mettre à niveau par rapport aux enjeux et défis dont plusieurs sont communs aux villes africaines.

Et à ce propos, elle prône des solutions issues de la communauté des collectivités africaines car, selon la maire de Dakar,  les problèmes de l’Afrique doivent trouver leurs solutions d’abord et avant tout en Afrique.

Ouverte ce matin, la huitième édition du sommet Africités va se poursuivre jusqu’au 24 novembre prochain et abordera divers sujets, dont la transition démographique et l’urbanisation, la transition écologique, la transition démocratique et politique, la transition économique et sociale et la transition culturelle et communicationnelle.

45,7 milliards de FCFA pour la décentralisation au Cameroun

Le gouvernement camerounais a annoncé mardi que 45,7 milliards de francs CFA seront consacrés l’année prochaine aux chantiers de la décentralisation, dans l’optique d’une plus grande autonomisation des collectivités territoriales décentralisées (CTD).Cette enveloppe qui fait l’objet d’un examen pour adoption par l’Assemblée nationale concerne également la mise en place des conseils régionaux, dont les premières élections régionales pourraient avoir lieu l’année prochaine.

Une dotation  qui passe de 11,4 milliards de francs CFA en 2018 à 45,7 pour le prochain exercice, ce qui laisse croire que les autorités entendent mettre le cap sur le renforcement de l’autonomie des communes et de l’opérationnalisation des régions parmi les principaux objectifs.

Lors de sa prestation de serment le 06 novembre dernier, le chef de l’Etat camerounais Paul Biya réélu pour un mandat de sept ans à la tête du pays, a déclaré que le renforcement de la décentralisation fera partie des priorités de « ce septennat des grandes opportunités ».

Une option selon le président de la République qui constitue une réponse idoine aux revendications fédéralistes et sécessionnistes promues par des leaders politiques et séparatistes.

Maroc : ouverture à Marrakech du huitième sommet Africités

Le huitième sommet Africités qui a pour thème « La transition vers des villes et des territoires durables : le rôle des collectivités territoriales d’Afrique » s’est ouvert, mardi à Marrakech (Maroc), a constaté APA.Pour cette première journée de travail, il est prévu l’inauguration du Salon Africités 2018 qui aura lieu juste après la cérémonie officielle d’ouverture du sommet.

Suivront plusieurs autres sessions qui vont porter, entre autres, sur la « Mobilisation pour la campagne : Villes africaines sans enfants dans la rue », « Les enjeux du Design pour la Gouvernance locale », « Systèmes alimentaires durables : un enjeu pour les villes et territoires africains ».

Africités est l’événement phare panafricain organisé par Cités et gouvernements locaux de l’Afrique (Cglua), qui se tient tous les trois ans dans l’une des cinq régions d’Afrique. Il a pour objectif de traiter des questions majeures fondées sur la construction de la Vision 2063 pour l’Afrique avec un débat proposé par la Commission de l’Union africaine.

Le Sommet Africités poursuit, par ailleurs, deux objectifs majeurs : définir des stratégies appropriées pour améliorer les conditions de vie des personnes au niveau local et contribuer à l’intégration, à la paix et à l’unité de l’Afrique à partir de la base.

La gouvernance foncière au menu des 15e Journées de la commune burkinabè

La 15e édition des Journées de la commune burkinabè (JCB) qui s’ouvre ce jeudi à Kaya (Centre-Nord), sous le thème «Place et rôle des collectivités territoriales dans la gouvernance foncière au Burkina Faso».Selon les organisateurs qui ont rencontré la presse, la veille à Ouagadougou, l’événement durera trois jours et prévoit à son programme des débats, un cadre dit «Dialogue politique» et l’animation d’un espace permanent d’exposition de produits locaux.

Selon le maire central de Ouagadougou, Armand Béouindé, par ailleurs président de l’Association des municipalités du Burkina Faso (AMBF), l’objectif de cette 15e édition de JCB est de renforcer les capacités des communes dans l’exercice de leurs missions en matière de gouvernance.

Initiées par l’Association des municipalités du Burkina Faso (AMBF), depuis 1995, date de sa création, les Journées de la commune burkinabè (JCB) se veulent un cadre d’échanges et de partage d’expériences des communes avec l’Etat et l’ensemble des acteurs et partenaires du développement local.

Ces journées font leur retour après quatre ans d’absence. La dernière édition s’étant tenue en 2014 à Koudougou, autour du thème central «Le leadership municipal dans la promotion d’un développement économique local durable».

Les quotidiens béninois traitent des grands projets de l’Etat pour 2019

Les quotidiens béninois parus mercredi traitent du passage du ministre d’Etat, ministre du Budget, Abdoulaye Bio Tchané devant la commission budgétaire.« Programme d’investissement public-Plus de 425 milliards F Cfa pour 197 projets », titre La Nation, expliquant que le social et la mise en œuvre accélérée du Programme d’action du gouvernement (Pag) sont les deux grandes priorités inscrites au Programme d’investissement public (Pip) 2019.

Selon ce journal, parallèlement au budget général de l’Etat, il est prévu la réalisation de plusieurs projets en mode Partenariat public-privé (Ppp) et d’autres exécutés par le Fonds routier du Bénin et la Société des patrimoines immobiliers de l’Etat.

Le Matinal poursuit sur le même sujet et écrit : « Programme d’investissement public-Bio Tchané expose les projets phares ».

Pour L’Evènement Précis, « Bio Tchané annonce la concrétisation à grands pas du Programme d’action du gouvernement (PAG) ».

Sur ce sujet, Nord Sud Quotidien estime que « le gouvernement maintient le cap pour la réalisation du PAG », poussant Bénin Intelligent à faire état de « de grands projets pour 2019 ».

Sénégal : vers un système d’information géographique dans 13 communes

L’Agence des travaux et de gestion des routes (Ageroute) et l’Agence nationale de l’aménagement du territoire (Anat) vont mettre en place un système d’information géographique (SIG) dans 13 communes sénégalaises dans le cadre d’un projet du Programme de modernisation des villes du Sénégal (Promovilles), a appris APA lundi à Dakar.« Ces dernières années ont vu naître un intérêt grandissant pour les données géographiques, gages de meilleures politiques publiques en matière d’urbanisation. Le programme Promovilles a obtenu un financement de 500 millions F CFA de la Banque africaine de développement (BAD) pour produire des données urbaines très précises et mettre en place des SIG », a informé Astou Diokhané Sow, Coordonnatrice de Promovilles.

Elle s’exprimait au cours d’un atelier d’information et de partage portant sur ce projet. Les 13 communes du Sénégal concernées sont Yeumbeul Nord (ouest), Guédiawaye (ouest), Mbour (ouest), Thiès (ouest), Kaolack (centre), Saint-Louis (nord), Louga (nord-ouest), Keur Massar (ouest), Kolda (sud), Matam (nord), Tambacounda (est), Diourbel (centre) et Ziguinchor (sud).

A en croire Mme Sow, ces localités ont été choisies suite à « une analyse multicritères basée sur la taille démographique, la densité, le déficit infrastructurel et le réseau de voiries existant ».

De son côté, Oumar Ka, directeur des travaux géographiques et cartographiques (DTGC) a souligné que ce projet va assurer « une meilleure connaissance du territoire pour mieux l’aménager, valoriser ses ressources et faire le suivi-évaluation des programmes publics. De plus, ce système va centraliser toutes les données localisables ».

A terme, il permettra aux autorités de disposer entre autres « d’une couverture uniforme de photographies aériennes de haute précision en couleur du territoire communal, d’un système d’information géographique complet et opérationnel, d’un modèle numérique d’altitude, d’une représentation numérique de la topographie et de cartes numériques prêtes à être imprimées ».

En outre, une base de données sera constituée avec « la localisation et les caractéristiques des réseaux routiers et ferroviaires, d’assainissement, de voiries, de l’éclairage public, de l’aménagement paysager, des bâtiments, des infrastructures scolaires, sanitaires et marchandes, des végétations et des éléments de relief ».

Dans la phase 1 du projet, les bases de données urbaines de Guédiawaye, Kaolack, Louga, Mbour, Saint-Louis, Thiès et Yeumbeul Nord seront actualisées.

Dans la phase 2, des bornes seront installées et des photographies aériennes prises grâce au survol d’un avion dans les communes de Keur Massar (à moitié couverte), Diourbel, Kolda, Matam, Tambacounda et Ziguinchor qui ne possèdent pas de données à l’échelle d’intervention souhaitée.

Selon Mouhamadou Abib Niass, maire de Taïba Niassène (centre), « cet outil est très important car, chaque commune doit maîtriser son espace pour concevoir des politiques. Le représentant de l’Association des maires du Sénégal (AMS) n’a pas manqué de plaider pour la mise en place de SIG dans d’autres communes.

Cameroun : 43 milliards de FCFA distribués aux municipalités

La banque des communes appelée le Fonds spécial et d’intervention intercommunale (FEICOM) annonce, dans un communiqué reçu mercredi à APA, avoir redistribué aux municipalités durant le premier semestre de 2018 une enveloppe de 43,4 milliards de FCFA, au titre de Centimes additionnels aux communaux (CAC).Considéré comme « une bouffée d’oxygène » pour les Collectivités territoriales décentralisée (CTD) beaucoup font face à des difficultés financières, cet appui financier a permis de réaliser des projets dans les domaines aussi variés que les infrastructures, l’éducation, la gouvernance, l’industrie, les services ou l’assainissement.

Ce fonds redistribué provient des caisses de l’Etat, précise le communiqué, expliquant que 80 % de cette enveloppe provient de la fiscalité locale, notamment des centimes additionnels communaux, de la vignette automobile et d’autres impôts locaux.

A en croire des experts, la répartition a été faite suivant la taille de la population des municipalités concernées.

Maroc : Le gouvernement adopte la charte de déconcentration administrative

Le gouvernement marocain a adopté, jeudi à Rabat, le projet de décret portant charte de la déconcentration administrative, qui prévoit le transfert du pouvoir central, au niveau des collectivités territoriales, aux walis et gouverneurs, sous la tutelle des ministres concernés.La charte prévoit ainsi l’attribution de nouvelles prérogatives aux services régionaux déconcentrés et la création de « commissions régionales de coordination » pour superviser le bon déroulement des activités des services déconcentrés.

« La mise en œuvre de la charte nationale de déconcentration administrative se fera progressivement et avec audace », a souligné le chef du gouvernement, Saâdeddine El Otmani, précisant qu’une feuille de route sera mise en place à cet effet dans l’objectif de répondre aux attentes des citoyens.

La Charte de la déconcentration administrative s’assigne pour objectif de « concrétiser la politique de la régionalisation avancée et décliner les politiques publiques au niveau des territoires ». Le projet prévoit l’attribution de nouvelles prérogatives aux services régionaux déconcentrés. Il s’agit d’assurer la mise en œuvre des orientations et décisions gouvernementales et des stratégies nationales et sectorielles au niveau régional; d’assurer la qualité des services publics et leur continuité ; de contribuer à l’élaboration, dans un délai de 6 mois, des schémas directeurs de déconcentration, valables pour 3 ans et mis à jour de façon annuelle; et de présenter des propositions de programmation budgétaire pour 3 ans.

Le projet prévoit aussi d’assurer la préparation et l’exécution de conventions et accords pour la réalisation de projets et de programmes publics au niveau de la région; de coordonner les ressources matérielles et humaines ; de préparer des rapports d’audit et d’organiser des concours de recrutement commun.

Marrakech abrite du 20 au 23 novembre le 8ème Salon Africités

La 8-ème édition du Salon international des villes et collectivités territoriales d’Afrique, Africités, se tiendra du 20 au 23 novembre prochain à Marrakech.Tenu à l’occasion du  Sommet Africitiés (20-24 novembre), ce Salon mettra en avant l’état actuel et les perspectives prometteuses du marché aux potentiels énormes des collectivités territoriales d’Afrique, soulignent les organisateurs.

Vitrine unique du marché africain des collectivités territoriales qui offre de réelles opportunités portées par des milliers de projets d’investissements réalisés chaque année, cet événement propose aux opérateurs économiques, industriels, financiers et institutionnels, de faire valoir leurs savoir-faire, équipements, produits, ingénierie et services spécialisés, et de nouer des relations d’affaires avec de nombreux décideurs publics et institutionnels africains.

Le Salon bénéficie d’un environnement économique favorable lié notamment au rebondissement de la croissance en Afrique depuis 2017, ainsi qu’aux potentialités et à la crédibilité internationale du Maroc, qui n’a cessé de consolider son ouverture et ses positions sur le continent africain et de tisser, tout au long de cette décennie, un vaste réseau de partenariat et de coopération illustré par plus de 3.000 accords et conventions bilatérales conclus avec ses partenaires africains.

L’ambition des organisateurs est d’ouvrir de nouvelles perspectives de développement et de marchés avec les décideurs et opérateurs de différents pays d’Afrique, qui affichent une forte volonté d’accélérer leur développement territorial et urbain et de tirer profit de l’expérience du Maroc.

Pour ce 8ème Salon, les organisateurs tablent sur une plus large participation des entreprises privées d’Afrique et des pays partenaires, ainsi que sur le retour massif des entreprises ayant participé aux éditions précédentes.

Le Salon Africités 2018 rassemblera ainsi une offre africaine et internationale diversifiée et attractive dans différents domaines comme les équipements, l’ingénierie, les solutions et services spécialisés, grâce à la présence attendu d’une trentaine de pays, illustrant l’intérêt croissant des acteurs internationaux pour l’Afrique.

Par ailleurs, la bourse de Projets et de Partenariat, qui avait été créée et rendue opérationnelle lors de la 7ème édition tenue à Johannesburg, proposera aux exposants et partenaires du Salon, ainsi qu’aux congressistes du Sommet Africités, porteurs de projets à la recherche de partenaires d’ingénierie, d’assistance technique, de formation, de fourniture d’équipements et de service, d’investissement et de financement, de se donner rendez-vous sur le Salon pour échanger sur leurs projets et conclure des accords de collaboration.

A l’instar des éditions précédentes, le Salon Africités 2018 sera l’occasion pour les acteurs clés du développement territorial, (élus et autorités locales et nationales, entreprises, établissements financiers, prescripteurs, experts et agences de coopération internationale…) de débattre, à travers un programme de conférences et d’ateliers, des enjeux majeurs des politiques de développement territorial et des technologies innovantes portant sur les thématiques de « la transition énergétique, enjeux et développement durable », « la mobilité et les transports publics en Afrique: solutions durables et partage d’expériences », « les technologies et les solutions innovantes pour l’accès à l’eau potable », « les technologies de valorisation des déchets » et « l’éclairage public et l’aménagement urbain ».

Filière Hévéa : les revenus des producteurs passent de 40 milliards à 100 milliards FCFA

Les revenus distribués aux producteurs ivoiriens de la filière hévéa sont passés de 40 milliards FCFA en 2008 à 100 milliards FCFA en 2017, a révélé Eugène Kremien, président de l’Association des professionnels du caoutchouc naturel de Côte d’Ivoire (APROMAC), lundi à l’ouverture à Abidjan, de la 37è édition de la Conférence internationale sur le Caoutchouc naturel (IRC 2018).En présence du ministre de l’Agriculture et du développement rural, Mamadou Sangafowa Coulibaly et de nombreux acteurs nationaux et en provenance de l’extérieur, M. Krémien a déclaré que « les revenus distribués aux paysans sont passés  de 40 milliards FCFA en 2008 à 100 milliards FCFA en 2017 ».

 « C’est la récompense de dure labeur de nos paysans », s’est félicité le président de la structure régulatrice de la filière, ajoutant que le pays « se positionne au premier rang africain  avec plus de 70% du caoutchouc du continent,  avec une production de 603.000 tonnes au 31 décembre 2017».

Selon  Eugène Krémien,  « la Côte d’Ivoire ambitionne de produire 720. 000 tonnes, cette année là où le gouvernement s’est fixé comme objectif   600.000 tonnes en 2020 ». Un chiffre que le ministre de l’Agriculture, Mamadou Sangafowa Coulibaly a attesté en précisant que « le nouveau objectif dans les cinq prochaines années, est de produire 2millions de tonnes de caoutchouc naturel pour consolider notre rang», grâce au Programme national d’investissements agricoles (PNIA II).

« En corrigeant les quelques disfonctionnements dans la commercialisation, nous le pouvons », a ajouté M. Coulibaly, révélant à son tour que « l’ensemble des revenus des producteurs de toutes cultures confondues est passé de 3400 milliards FCFA en 2012 à 6400 milliards FCFA en 2017 ».

Par ailleurs, Mamadou Sangafowa Coulibaly s’est réjoui de la tenue pour la deuxième fois sur le sol ivoirien de la Conférence internationale sur le caoutchouc naturel après celle de 1976. « C’est un privilège et un honneur pour la Côte d’Ivoire d’être le seul pays en Afrique à abriter cette conférence qui se tient habituellement en Asie », s’est-il félicité.

Outre le thème central « Contribution de l’industrie du caoutchouc naturel au développement socioéconomique et à la préservation de l’environnement », 300 acteurs mondiaux de la filière (producteurs, chercheurs, acheteurs, transformateurs de caoutchouc… », présents à Abidjan, animeront des panels autour de différentes thématiques de la filière.

Guinée : la suspension de l’installation des conseils municipaux divise la classe politique

Le ministère guinéen de l’Administration et du Territoire a suspendu, depuis lundi, l’installation des conseils municipaux, une mesure accueillie avec compréhension par la mouvance présidentielle là où l’opposition rue dans les brancards en parlant d’ « amateurisme ».Ainsi, le président du groupe parlementaire de la mouvance présidentielle, Amadou Damaro Camara, a déclaré en commentant la mesure : « Il y a une suspension peut-être pour une journée ou deux juste pour nous accorder sur les différents accords signés avec les différents alliés ou avec l’UFDG ».

Tout le contraire de l’opposant et conseiller élu de la commune urbaine de Faranah, Mohamed Lamine Kaba, d’après qui « Il y a un amateurisme qui ne donne la fierté à aucun Guinéen. Le ministère devait s’organiser en vue d’installer le même jour tous les conseils communaux dans le pays. Mais il y a d’autres qui sont programmés le 15 et 16, et d’autres sont déjà installé depuis le 8, tout cela prouve qu’il n’y a pas une rigueur administrative ».

« On ne nous a pas dit, a-t-il ajouté, pourquoi ça été suspendu. Mais le nouveau code électoral et celui des collectivités locales que nous avons dénoncés, ne sont pas capables de résoudre les problèmes ».

Au sujet des affrontements notés lors de l’installation des conseillers municipaux dans certaines sous-préfectures de la zone forestière, M. Kaba les a mis sur le compte du gouvernement, au motif qu’il « n’a pas respecté ses engagements». Et d’ajouter : « le pire est à venir dans le choix des chefs de quartiers et districts ».

Sur les 342 communes urbaines et rurales, seule une dizaine a été installée. Aucune commune de Conakry ne figure parmi elles.

Saleh Abdelaziz Damane installé nouveau maire de N’Djaména

Saleh Abdelaziz Damane a été installé, vendredi matin, dans ses fonctions de maire de N’Djaména, remplaçant ainsi Mariam Djimet Ibet qui a été destituée jeudi soir avec toute son équipe par le conseil municipal.Après la destitution de Mariam Djimet, le conseil municipal s’est réuni sans désemparer toute la journée de jeudi et ce  jusque dans soirée en vue de la nomination dy nouveau maire et de son équipe.

Ainsi Saleh Abdelaziz Damane a pour adjoints Oumar Abdellah Lébine, Mme Sokoye née Esther Waybogo et Mme Joëlle Matibeye.

Le limogeage de Mariam Djimet Ibet serait lié à des manquements, même si le gouverneur de N’Djaména, Adago Yacouba, a fait savoir qu’il s’agit seulement de redynamiser la commune de la capitale avec une nouvelle équipe.

Mauritanie : lancement d’un appel à projets d’un programme territorial de l’UE

Le deuxième appel à projets du programme de coopération territorial de l’Union Européenne INTERREG MAC 2014-2020, doté d’un montant de 63 millions d’euros, a été lancé jeudi à Nouakchott, a-t-on constaté dans la capitale mauritanienne.Ce lancement a eu lieu lors d’une réunion organisée par le ministère mauritanien de l’Economie et des Finances.

L’appel a pour objectif principal d’approfondir les possibilités de coopération économique et culturelle à travers 5 grands domaines thématiques, a déclaré à l’ouverture de la réunion l’ambassadeur, chef de la Délégation européenne en Mauritanie, Giacomo Durazzo.

Ce dernier a précisé que les domaines en question sont la promotion de la recherche et de l’innovation, l’amélioration de la compétitivité des entreprises, la promotion de l’adaptation aux changements climatiques, la conservation et la protection de l’environnement et l’amélioration de la capacité institutionnelle et l’efficacité de l’administration publique.

De son côté, l’ambassadeur d’Espagne à Nouakchott, Jesus Santos Aguado a expliqué que ce programme représente un engagement avec la coopération transrégionale et transnationale comme élément de valeur intégrée.

Il a ajouté que ledit programme concerne non seulement des régions ultrapériphériques de Canaries, Açores, Madère, mais aussi des régions avec les pays tiers de son entourage géographique comme la Mauritanie, le Sénégal et le Cap-Vert.

Pour sa part, le secrétaire général du ministère mauritanien de l’Economie et des Finances, Mohamed Ould Ahmed Aïda a loué les résultats du premier appel à travers lequel son pays avait bénéficié de 18 projets couvrant plusieurs domaines de développement.

Il s’est agi notamment, a-t-il dit, de la promotion de la recherche scientifique, de l’amélioration de la compétitivité des entreprises, de la promotion de l’adaptation aux changements climatiques, de la gestion des risques, de la préservation de l’environnement et de la promotion de l’exploitation des ressources naturelles.

Lancement à Abidjan des activités d’une ONG pour renforcer les capacités des journalistes

L’ONG «Cap médias et développement», une organisation dont l’objectif principal est de défendre la liberté des médias, de renforcer leurs capacités et d’accompagner les collectivités territoriales dans leurs actions de communication, a lancé officiellement ses activités à Abidjan par la présentation de ses projets.Selon un communiqué transmis jeudi à APA, l’un des objectifs visés par cette ONG est « le renforcement et le développement des capacités rédactionnelles des journalistes et le respect de l’éthique et de la déontologie ».

Le texte ajoute également que « Cap Médias et développement » entend, par ailleurs, œuvrer à la formation des chargés de communication et des animateurs de radios, à la défense de la liberté des hommes de médias et à l’assistance technique des collectivités territoriales.

En outre, elle lutte contre la pauvreté en milieu rural, promeut  le développement rural ainsi que la santé communautaire et l’éducation à l’environnement.

Créée en septembre 2016 et présidée par le journaliste Mathieu Ekra, l’ONG « Cap médias et développement » qui est basée à Abidjan, regroupe des hommes de médias et des spécialistes des collectivités territoriales.

CGLU-Afrique appelle le Maroc à signer la charte africaine sur les valeurs et principes de la décentralisation

Le réseau des Cités et gouvernements locaux unis d’Afrique (CGLU-Afrique) a appelé le Maroc signer et à ratifier la charte africaine sur les valeurs et principes de la décentralisation, de la gouvernance locale et du développement local adoptée en 2014 à Malabo (Guinée Equatoriale).« Le Maroc doit apporter son expérience au sein de l’Union Africaine (UA) et c’est donc de façon urgente que le Royaume doit signer et ratifier cette charte et faire partie des pays leaders dans la promotion de la décentralisation et de la gouvernance décentralisée sur le continent », a déclaré vendredi à APA le Secrétaire général des CGLU-Afrique Jean-Pierre Elong Mbassi, en marge de la conférence sur le thème « lutter contre la corruption au niveau local : une voie durable pour transformer l’Afrique à partir de ses territoires » organisée à Rabat, dans le cadre de la célébration de la Journée africaine de la décentralisation et du développement local (JADDL) de l’UA.

Le fait que la constitution marocaine énonce que le pays a choisi de se gouverner de manière décentralisée et de consacrer la régionalisation avancée, confère au Royaume un « avantage certain sur d’autres Etats africaine qui hésitent encore pour mettre en œuvre le procédé de la gouvernance décentralisée, a-t-il encore souligné.

De point de vue, le Maroc a entrepris des inititiaves « audacieuses » notamment la mise en place d’un « coaching territorial dans la région de l’Oriental » qui accompagne les collectivités territoriales dans le passage d’une gestion centralisée à une gestion décentralisée et dans la promotion de la gestion citoyenne des affaires publiques », a relevé M. Jean-Pierre Elong Mbassi. « Il s’agit de quelque chose d’originale que le Maroc doit pouvoir appoter dans le cadre de la copération Sud-Sud », a-t-il souhaité.

Pour rappel, le réseau des Cités et Gouvernements Locaux Unis d’Afrique est l’organisation faîtière et la voix unie assurant la représentation des collectivités locales de l’ensemble du continent africain. Elle est née de la fusion des trois associations de collectivités locales préexistantes qu’étaient l’Union Africaine des Autorités Locales (AULA), l’Union des Villes Africaines (UVA) et le chapitre africain de l’organisation lusophone des autorités locales. Basé à Rabat, CGLUA rassemble 40 associations nationales de collectivités locales de toutes les régions d’Afrique, ainsi que 2.000 villes comptant plus de 100.000 habitants. CGLUA ne représente pas moins de 350 millions de citoyens africains.

La conférence sur le thème « lutter contre la corruption au niveau local : une voie durable pour transformer l’Afrique à partir de ses territoires » a été marquée par un parterre de responsables gouvernementaux, de représentants d’organisations internationales, d’experts, de chercheurs et d’académiciens.

Cette rencontre a pour but principal de promouvoir et de célébrer les valeurs et les principes de la Charte africaine de la décentralisation, de la gouvernance locale et du développement local, à travers notamment la sensibilisation des élus locaux et des managers territoriaux à l’impact et les effets néfastes de la corruption et des conflits d’intérêt sur la gestion des affaires locales, sur les populations, la justice et la paix sociales, et partant sur le développement durable.

Initiée par le gouvernement marocain, l’Organisation panafricaine cités et gouvernements locaux unis d’Afrique (CGLU Afrique), l’Association des régions du Maroc (ARM) et l’Association marocaine des présidents des conseils communaux (AMPCC), cet événement entend également sensibiliser au rôle de la société civile et des médias comme acteurs clés dans la lutte contre la corruption au niveau territorial.

Au programme de cette journée figurent des thématiques liées aux « standards de l’excellence dans la gestion locale: perspective européenne », aux « principes de la bonne gouvernance dans les lois de la décentralisation au Maroc » et à la « lutte contre le conflit d’intérêt et la promotion du rôle de la société civile et des médias dans la gestion des affaires locales » entre autres.

La pertinence du thème réside ans le fait que les collectvités territoriales en Afrique exercent de multiplent compétences et responsabilités et elles sont en contact avec divers pubics et parties prenantes notamment les services de l’Etat, les citiyens, les usagers, les entreprises ou encore les différentes composantes de la société civile. Elles concoivent et mettent en œuvre des politiques publiques, des plans, des programmes et des stratégies à dimension locale ou territoriale qui ont des conséquences directes sur la vie des citoyens et sur le tissu économique local. Elles gèrent des deniers publics (budgets et taxes locales) et assument une part non négligeable de la commande publique et disposent d’un patrimoine non négligeable.

La réduction de la corruption est, en effet, une préoccupation majeure de l’UA, qui a placé l’année 2018 sous le signe de la lutte contre ce fléau. Selon le rapport 2017 sur l’Indice de Transparency International sur la perception de la corruption, la corruption continue de prospérer en Afrique.

UA : Rabat abrite une conférence sur la lutte contre la corruption au niveau local

Une conférence sur le thème « lutter contre la corruption au niveau local : une voie durable pour transformer l’Afrique à partir de ses territoires » sera organisée vendredi à Rabat, dans le cadre de la célébration de la Journée africaine de la décentralisation et du développement local (JADDL) de l’Union africaine (UA).Selon un communiqué des organisateurs, cette rencontre a pour but principal de promouvoir et de célébrer les valeurs et les principes de la Charte africaine de la décentralisation, de la gouvernance locale et du développement local, à travers notamment la sensibilisation des élus locaux et des managers territoriaux à l’impact et les effets néfastes de la corruption et des conflits d’intérêt sur la gestion des affaires locales, sur les populations, la justice et la paix sociales, et partant sur le développement durable.

Initiée par le gouvernement marocain, l’Organisation panafricaine cités et gouvernements locaux unis d’Afrique (CGLU Afrique), l’Association des régions du Maroc (ARM) et l’Association marocaine des présidents des conseils communaux (AMPCC), cet événement entend également sensibiliser au rôle de la société civile et des médias comme acteurs clés dans la lutte contre la corruption au niveau territorial, a précisé la même source.

Près de 300 participants, acteurs et parties prenantes de la gouvernance locale au Maroc sont attendus à cette conférence, la première du genre depuis le retour du Maroc au sein de la famille de l’UA, poursuit le communiqué.

La réduction de la corruption est, en effet, une préoccupation majeure de l’UA, qui a placé l’année 2018 sous le signe de la lutte contre ce fléau. Selon le rapport 2017 sur l’Indice de Transparency International sur la perception de la corruption, la corruption continue de prospérer en Afrique, a rappelé la même source.

Sénégal : les maires réclament un reversement rapide des fonds de dotation

Le Secrétaire général de l’Association des maires du Sénégal (AMS), Mbaye Dione, a plaidé jeudi à Dakar, pour un reversement, le plus tôt possible, des fonds de dotation des collectivités locales, c’est-à-dire, dès la signature des arrêtés au mois d’avril de l’année concernée.« Il y a des collectivités locales qui n’ont pas fonctionné depuis six mois. Cela est valable pour les communes, mais aussi pour les départements parce qu’il y a des collectivités locales qui n’ont exclusivement de ressources que de fonds de dotation et de fonds de concours. Et c’est la triste réalité », a-t-il déclaré.

S’exprimant à l’occasion de l’ouverture de l’Atelier d’échanges entre la Direction générale de la comptabilité publique (DGTCPT) et du trésor et les exécutifs locaux des collectivités territoriales, le maire de Ngoundiane a souligné que la non disposition des fonds à temps bloque les programmes d’investissement des communes « parce qu’on n’est pas sûr de ce que nous allons recevoir » à cause de la réforme en cours sur les impôts.

Le ministre de l’Economie, des Finances et du Plan, Amadou Bâ a dit avoir engagé ses services à œuvrer en rapport avec le ministère en charge de la Gouvernance locale pour apporter les solutions appropriées à la lancinante question du financement de la décentralisation.

Selon le ministre des Finances, cela passera par une meilleure opérationnalisation des deux principaux mécanismes d’intervention de l’Etat en direction des collectivités territoriales que sont les transferts financiers et la fiscalité locale.

Sénégal : une hausse de 10 milliards des fonds de dotation des collectivités territoriales

Le Fonds de dotation (FDD) et celui de l’équipement des collectivités locales (FECL) vont connaitre, dès 2019, un accroissement de 10 milliards portant ainsi à 53 milliards les fonds globaux attribués à ces entités territoriales, a déclaré mardi à Diamniadio (Dakar), conseiller technique au ministère de la Gouvernance locale et de l’Aménagement du territoire, Birame Owens Ndiaye.Cet accroissement va se matérialiser à travers une augmentation, chaque année, de 1 milliards aux fonds déjà disponibles, a précisé M. Ndiaye, qui s’exprimait lors d’un panel organisé à l’occasion de la Conférence nationale sur l’aménagement et l’attractivité du territoire (Cnaat).

Il a rappelé que le fonds d’équipement des collectivités locales a été réformé pour définir les modalités d’allocation et les critères d’allocation. Ainsi, la Banque mondiale, à travers le Programme d’appui aux collectivités et agglomérations du Sénégal (PACASEN) va-t-elle mettre dans un guichet bien défini une trentaine de milliards qui vont s’ajouter aux 22 milliards dont dispose la FECL actuellement.

Abordant la thématique du panel qui portait sur les outils et dispositifs pour le financement de l’aménagement et du développement territorial, Birame Owens Ndiaye a invité les élus locaux à une gestion rationnelle des ressources dont ils disposent en ce moment.

En outre, il a suggéré un partage des responsabilités entre l’Etat et les collectivités locales tout en les invitant à procéder à des emprunts différés et à long terme avec des taux faibles pour financer leurs projets développement, car, dit-il, « ces besoins sont hors de portés (des capacités financières) de l’Etat et des collectivités elles-mêmes ».

130 milliards pour la viabilité des collectivités territoriales sénégalaises

Le gouvernement du Sénégal a signé, lundi à Dakar, un contrat de financement de 130 milliards de F CFA avec la Banque mondiale et l’Agence française de développement afin de renforcer la viabilité des collectivités territoriales.S’exprimant lors de la Conférence nationale sur l’aménagement et l’attractivité du territoire, l’ambassadeur de France au Sénégal a indiqué que ces fonds sont destinés à financer le Programme d’appui aux collectivités et agglomérations du Sénégal (PACASEN).

Ce dernier devrait permettre d’abord, le placement direct des ressources des collectivités locales afin qu’elles puissent financer leurs projets de développement et ensuite cibler quelques 123 communes qui bénéficieront de ressources financières supplémentaires après avoir respecté un certain nombre de critères de performance.

Poursuivant, le diplomate a informé que le PACASEN vise, par ailleurs, à renforcer les capacités des agents locaux afin de permettre aux collectivités d’être plus autonomes, plus fortes et plus en mesure de porter des projets d’investissements pour répondre aux besoins des usagers.

En outre, il s’est réjoui de la coopération dynamique entre son pays et le Sénégal qui constitue la première destination des collectivités françaises en matière de coopération de jumelage.

« Je suis très heureux qu’avec le ministère de la gouvernance locale que nous ayons pu mener à bien le programme qui permet le financement conjoint, chaque année, à hauteur de 463 000 euros du meilleur projet de développement entre deux collectivités locales (française et sénégalaise) », a-t-il conclu.

« Le PACASEN n’est pas un projet de la Banque Mondiale, mais un financement du programme gouvernemental qui sera versé dans le budget national. La plus grande partie des ressources du Programme iront directement aux Collectivités Territoriales bénéficiaires », a ajouté Louise Cord, Directrice des Opérations de a Banque mondiale au Sénégal.

Elle a souligné que ledit soutient deux dimensions clés de la mise en œuvre de l’Acte III. D’un côté, il vise à améliorer le niveau et l’allocation des ressources financières des collectivités territoriales. Et, de l’autre, il vise à renforcer la capacité et la performance des Collectivités Territoriales à gérer ces ressources de manière transparente et inclusive.

Plus spécifiquement, le PACASEN permettra d’abord une augmentation sensible des ressources des Collectivités Territoriales. A travers le programme, l’allocation globale des transferts de l’Etat destinés à toutes les Collectivités Territoriales accroitra.

« Ainsi, pour les 130 Collectivités Territoriales ciblées par le Programme, à titre pilote, le PACASEN soutiendra un système d’incitation et d’accompagnement qui leur permettra d’accéder aux ressources additionnelles pour les investissements publics locaux à travers des allocations conditionnelles basés sur les critères de performance préétablies », a poursuivi Mme Cord, soulignant que le PACASEN permettra également une refonte des mécanismes de transferts de l’Etat pour les rendre plus efficients afin de toucher les Communes dans le besoin.