Coronavirus et justice font la Une des quotidiens sénégalais

Les quotidiens sénégalais parvenus à APA ce mercredi traitent de la riposte économique contre les effets du coronavirus et le souhait des magistrats d’instituer un fonds d’équipement et de motivation.« L’UE promet 100 milliards de FCFA au  Sénégal », titre le quotidien national Le Soleil avant de préciser que  ce financement, « sous forme de don (vise à) aider le Sénégal à faire  face à la pandémie de coronavirus ».

Sur  les 1 000 milliards devant alimenter le Programme de résilience  économique et sociale du Sénégal (Force-Covid-19), « environ 325  milliards de francs CFA (ont été) collectés », annonce le journal  EnQuête.

Mais pour L’AS quotidien «  Macky tient (déjà) son trésor de guerre ». En effet, souligne le  journal, « En un temps record, le gouvernement a réussi à boucler le  financement du Fonds de riposte contre le Covid-19 ».

«  (…) Grâce à la gymnastique des Finances, plusieurs sources de  financement ont contribué à la mobilisation de ces ressources pour la  mise en œuvre du Programme de résilience économique et sociale (PRES).  Il s’agit de l’appui financier des partenaires, la contribution  volontaire des Sénégalais à hauteur de 17,331 milliards et la  réorganisation du budget pour collecter les 399 milliards », détaille le  journal.

Cependant, lors d’une  conférence de presse tenue hier, le ministre sénégalais de l’Economie,  du Plan et de la Coopération, Amadou Hott, a indiqué que la somme reçue  des partenaires techniques et financiers du Sénégal, du secteur privé,  des acteurs économiques et des bonnes volontés pour le financement du  Fonds de riposte contre les effets du Covid-19 (Force-Covid-19) est,  pour le moment, environ 325 milliards de francs CFA sur les 1 000  milliards.

Sous le titre « Risque de  +corona-famine+ dans le monde rural », Vox Populi alerte sur la détresse  des paysans et éleveurs sans activités génératrices de revenus et «  laissés à leur sort ».

« La fermeture  des marchés hebdomadaires et la suspension de la transhumance rendent  la vie impossible aux ruraux », soutient le journal avant de donner la  parole à l’éleveur Bassirou Ba qui déclare : « Nous sommes toujours les  derniers à être pris en compte dans ce pays. (Alors qu’) en cette  période de pandémie, nous souffrons le martyre ».

Abordant  la question de la lutte contre la propagation des cas communautaire, le  journal EnQuête soutient que « Des spécialistes préconisent un  dépistage large dans les zones épicentres de la pandémie ».

Dans  les colonnes du quotidien, « Dr Alioune Blondin Diop préconise un  dépistage +larga manus+ (500 à 1 000 tests par jour), dans les localités  où l’on dénombre 3 ou 4 cas communautaires ».

Mais  pour le Dr Mamadou Dieng interrogé par le même journal, « Avec les  tests rapides, il y a beaucoup de faux positifs et de faux négatifs ».

L’Observateur,  pour sa part, raconte « L’enfer du confinement à (l’hôtel) Ngor Diarama  » et donne la parole à Adjiboye Lô, sœur du cas positif de Gueule Tapée  (Dakar) qui déclare : « Vous pouvez crever ici la nuit, personne ne  viendra vous secourir ».

Sur un tout  autre sujet, Le Quotidien revient sur la volonté des juges de remettre  sur pied le fonds d’équipement et de motivation de la justice et arbore  ce titre : « Le fonds commun déterré par les magistrats ».

«  Comme l’ancien, (abrogé par Macky Sall dès son élection en 2012), il  sera alimenté par les amendes », souligne Le Quotidien qui pense que «  Les magistrats veulent (juste) une justice pour leur poche ».

Coronavirus et justice font la Une des quotidiens sénégalais

Les quotidiens sénégalais parvenus à APA ce mercredi traitent de la riposte économique contre les effets du coronavirus et le souhait des magistrats d’instituer un fonds d’équipement et de motivation.« L’UE promet 100 milliards de FCFA au Sénégal », titre le quotidien national Le Soleil avant de préciser que ce financement, « sous forme de don (vise à) aider le Sénégal à faire face à la pandémie de coronavirus ».

Sur les 1 000 milliards devant alimenter le Programme de résilience économique et sociale du Sénégal (Force-Covid-19), « environ 325 milliards de francs CFA (ont été) collectés », annonce le journal EnQuête.

Mais pour L’AS quotidien « Macky tient (déjà) son trésor de guerre ». En effet, souligne le journal, « En un temps record, le gouvernement a réussi à boucler le financement du Fonds de riposte contre le Covid-19 ».

« (…) Grâce à la gymnastique des Finances, plusieurs sources de financement ont contribué à la mobilisation de ces ressources pour la mise en œuvre du Programme de résilience économique et sociale (PRES). Il s’agit de l’appui financier des partenaires, la contribution volontaire des Sénégalais à hauteur de 17,331 milliards et la réorganisation du budget pour collecter les 399 milliards », détaille le journal.

Cependant, lors d’une conférence de presse tenue hier, le ministre sénégalais de l’Economie, du Plan et de la Coopération, Amadou Hott, a indiqué que la somme reçue des partenaires techniques et financiers du Sénégal, du secteur privé, des acteurs économiques et des bonnes volontés pour le financement du Fonds de riposte contre les effets du Covid-19 (Force-Covid-19) est, pour le moment, environ 325 milliards de francs CFA sur les 1 000 milliards.

Sous le titre « Risque de +corona-famine+ dans le monde rural », Vox Populi alerte sur la détresse des paysans et éleveurs sans activités génératrices de revenus et « laissés à leur sort ».

« La fermeture des marchés hebdomadaires et la suspension de la transhumance rendent la vie impossible aux ruraux », soutient le journal avant de donner la parole à l’éleveur Bassirou Ba qui déclare : « Nous sommes toujours les derniers à être pris en compte dans ce pays. (Alors qu’) en cette période de pandémie, nous souffrons le martyre ».

Abordant la question de la lutte contre la propagation des cas communautaire, le journal EnQuête soutient que « Des spécialistes préconisent un dépistage large dans les zones épicentres de la pandémie ».

Dans les colonnes du quotidien, « Dr Alioune Blondin Diop préconise un dépistage +larga manus+ (500 à 1 000 tests par jour), dans les localités où l’on dénombre 3 ou 4 cas communautaires ».

Mais pour le Dr Mamadou Dieng interrogé par le même journal, « Avec les tests rapides, il y a beaucoup de faux positifs et de faux négatifs ».

L’Observateur, pour sa part, raconte « L’enfer du confinement à (l’hôtel) Ngor Diarama » et donne la parole à Adjiboye Lô, sœur du cas positif de Gueule Tapée (Dakar) qui déclare : « Vous pouvez crever ici la nuit, personne ne viendra vous secourir ».

Sur un tout autre sujet, Le Quotidien revient sur la volonté des juges de remettre sur pied le fonds d’équipement et de motivation de la justice et arbore ce titre : « Le fonds commun déterré par les magistrats ».

« Comme l’ancien, (abrogé par Macky Sall dès son élection en 2012), il sera alimenté par les amendes », souligne Le Quotidien qui pense que « Les magistrats veulent (juste) une justice pour leur poche ».

Médias et coronavirus en couverture des quotidiens burkinabè

Les quotidiens burkinabè de ce mercredi se focalisent sur le coronavirus (Covid-19) et le dernier rapport de Reporter sans frontière (RSF) sur la liberté de presse.«Liberté de presse 2020 dans le monde: Le Burkina Faso a reculé», titre Le Pays, quotidien privé qui renseigne que l’édition 2020 du classement mondial  établi par RSF est disponible depuis hier mardi.

Pour le journal, même s’il fait partie des pays les mieux placés en matière de liberté de presse en Afrique et dans le monde, le Burkina Faso a perdu deux places.

A ce sujet, Aujourd’hui au Faso (privé) fait observer que dans ce classement  de Reporter sans frontière et comparativement au rapport précèdent, le Burkina Faso perd deux places et régresse à la 38eplace au plan mondial sur 180 pays avec 23,47 points.

«A l’analyse, on constate que  l’Afrique dans ses parties Ouest et Australe affiche un tableau assez reluisant en matière de liberté de presse», commente le journal, ajoutant qu’«à ce titre, le Ghana, le Burkina et le Sénégal font office de bon élève en dépit de quelques cas de privation de liberté d’expression enregistrés çà et là». 

De l’avis de Aujourd’hui au Faso, «le point noir dans cette partie du continent, se trouve au Bénin où le journaliste Ignace Sossou a été interpellé et condamné à 18 mois de prison ferme pour une série de tweets sur le procureur de la république».

«A cette violation, vient se greffer la suspension et la fermeture de médias, mais surtout le non renouvellement de la convention de Soleil FM», précise le confrère.

Evoquant la pandémie de coronavirus, Le Pays affiche «les conseils pratiques de l’OMS» à propos de Ramadan et Covid-19.

Quant à Sidwaya, le quotidien national, il arbore: «Croisade contre le COVID-19: Le Premier ministre galvanise les chercheurs et l’armée», avant de mentionner que le Premier ministre (PM), Christophe Joseph Marie Dabiré a visité, hier mardi, l’Unité de Production de la chloroquine (U-PHARMA) et le laboratoire de test du COVID-19 de l’Institut de recherche en sciences de la santé (IRSS).

Selon le journal, cette visite du PM l’a également conduit à l’atelier-tailleur des Forces armées nationales chargé de produire des masques pour les élèves et enseignants, à la reprise «prochaine» des classes.

A ce sujet, Le Pays rapporte à sa Une, les propos de Christophe Dabiré qui déclare que concernant la reprise annoncée des cours dans les écoles, «la production de masques par l’armée, servira à équiper les élèves».

De son côté, Aujourd’hui au Faso fait savoir que «Christophe Dabiré salue les travailleurs de l’ombre».

Pendant ce temps, L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés du Burkina Faso, barre à sa Une: «On s’achemine vers le dépistage en masse», mettant ainsi en exergue la déclaration de la ministre de la Santé, Claudine Lougué, face aux députés, hier mardi.

Dans sa rubrique ‘’Les Humeurs de Barry », L’Observateur titre: «Lutte contre Coronavirus: Trop de générosité tue la générosité».

La tuerie de Ngarbuh en couverture des journaux camerounais

La publication, la veille par le gouvernement, d’un rapport incriminant l’armée dans une tuerie de civils dans la localité de Ngarbuh (Nord-Ouest) retient l’attention des journaux camerounais parus mercredi.«Les conclusions du gouvernement impliquent de hauts responsables militaires !» note The Guardian Post, indiquant que Paul Biya exige un châtiment sévère contre les auteurs, qu’ils appartiennent à l’armée ou aux comités de vigilance. «Ngarbuh : l’enquête qui accable les militaires», titre L’Essentiel qui évoque une tragique bavure ayant, entre autres, conduit à la mort de 3 femmes et 10 enfants.

«Tueries de Ngarbuh : le pouvoir plaide coupable» est la grande manchette de Mutations à propos des conclusions de l’enquête prescrite par le président de la République au lendemain du carnage survenu dans la nuit du 13 au 14 février dernier dans cette zone, en proie à des violences sécessionnistes. Chez son confrère Le Messager, le régime de Yaoundé, à travers ces aveux, vient finalement de confesser ses propres mensonges

En effet, rappelle Mutations, alors que Human Rights Watch s’indignait et dressait un bilan d’une vingtaine de morts, le gouvernement, lui, insistait pour sa part sur 5 décès, certains ministres poussant le bouchon en dénonçant des manœuvres de déstabilisation ourdies par des ONG et des médias.

«Tous menteurs ?» s’interroge Le Jour, notant également que quelques jours après les massacres de Ngarbuh, des ONG internationales ainsi que les Nations-Unies, avaient lancé un appel pour l’ouverture d’une enquête indépendante, certaines d’entre elles ayant d’ailleurs indexé les soldats camerounais comme étant à l’origine de ces massacres. Plus que cruelle, la même publication se souvient également que le ministre de la Communication, René Emmanuel Sadi, avait précisé à l’époque soutenu que cette vidéo-témoin, publiée par ces institutions, avait été filmée au Mali.

À la suite du rapport de la commission d’enquête, signale modestement le quotidien à capitaux publics Cameroon Tribune, Paul Biya a prescrit l’ouverture d’une procédure disciplinaire contre un chef de bataillon et tous les chefs militaires ayant pris part à l’assaut, fait mettre aux arrêts 2 soldats ainsi que les 10 membres du comité de vigilance «activement recherchés», sous le coup d’une procédure judiciaire devant le tribunal militaire.

Il a également a prescrit l’exhumation des corps afin de leur donner, aux frais de l’État, une sépulture digne, demandant en outre la finalisation des constats nécessaires aux fins de manifestation de la vérité. Ayant commandé le recensement des ayants-droit des victimes, aux fins de versement des indemnisations et compensations appropriées, il a par ailleurs ordonné le renforcement de la sécurisation du village de Ngarbuh.

Paul Biya fait les choux gras des journaux camerounais

Le don spécial du président de la République, annoncé la veille et évalué à quelque 2 milliards FCfa dans le combat contre le Covid-19, est majoritairement salué par les journaux camerounais parus mardi.Paul Biya vient de décentraliser la lutte contre la pandémie en équipant les populations des 360 arrondissements que compte le pays, applaudit le quotidien à capitaux publics Cameroon Tribune. Le présent, explique-t-il, est constitué de 50.000 cartons de savon de ménage équivalents à 4 millions de morceaux de savon, 1,5 million de masques de protection pour les citoyens, 50.000 masques chirurgicaux destinés au personnel médical, 75.000 seaux de ménage, 40.000 bidons lave-mains, d’une capacité de 30 litres chacun. La cargaison est également constituée de kits de tests de dépistage rapide, ainsi que d’appareils d’assistance respiratoire pour les hôpitaux.

Dans une dizaine de jours, les cargaisons du don présidentiel partiront de l’Hôtel de ville de Yaoundé, la capitale, où elles seront stockées, pour être ventilées grâce à une centaine de camions gros porteurs, pour les chefs-lieux de région, prolonge InfoMatin.

Il s’agit d’un acte éloquent, salue La République, qui fait suite à la création récente, par le même Paul Biya, d’un fonds spécial de solidarité nationale doté d’une enveloppe de 1 milliard FCfa. Covid-19 : encore un élan de générosité de Paul Biya», appuie Le Soir. «Paul Biya offre 2 milliards FCfa, de ses deniers personnels, pour sauver des vies à travers le pays», appuie The Guardian Post.

«Covid-19 : Paul Biya parle et confond ses détracteurs», ose Le Quotidien, moquant ainsi les opposants qui accusent le chef de l’État d’absence notoire sur la scène depuis le début de la pandémie. Paul Biya fait un don en matériels d’une valeur de 2 milliards FCfa, renchérit Le Quotidien de l’Économie. «Don spécial : l’argent de Paul Biya fait du bruit», note Mutations. Pour Génération Libre, il s’agit effectivement d’un grand geste. «Mirobolant !» s’écrie Le Point Hebdo.

Pendant ce temps, soupire Le Jour, les Camerounais ont un regard dubitatif sur le plan de riposte gouvernemental, les choses donnant plutôt l’impression d’un capharnaüm entre administrations et centres de prise de décisions.

Le Cameroun recule de 3 points au classement RSF 2020

Le Cameroun recule de 3 points en matière de liberté de la presse, selon le classement 2020 de Reporters sans frontières (RSF) parvenu mardi à APA.Il part ainsi de la 131ème place de 2019 à la 134ème, poursuivant «sa longue marche arrière en matière de liberté de la presse», dans un environnement marqué par un pluralisme de façade. 

Selon RSF en effet, le nombre pléthorique d’organes de presse, souvent mis en avant par les autorités locales, ne suffit pas à assurer un environnement favorable aux médias. Présenté comme champion africain des coupures internet en 2017, le pays a de nouveau, note le rapport, connu des perturbations de son réseau à la suite de la réélection du président, Paul Biya pour un 7ème mandat, en octobre 2018. 

Ledit scrutin aura été entaché de nombreuses exactions commises à l’encontre des journalistes et des médias à travers des menaces, agressions, intimidations et arrestations qui se sont multipliées en marge de l’élection et lors de la contestation des résultats qui a suivi. 

Dans le même ordre d’idées, le rapport d’enquête de RSF note la poursuite des détentions arbitraires de journalistes et des poursuites, notamment devant des tribunaux militaires ou des juridictions spéciales, conséquence de la loi antiterroriste entrée en vigueur en 2014. 

Et de souligner le poids des représailles, à travers deux exemples de répression, pouvant s’abattre sur des journalistes qui font de l’indépendance et de la résistance aux ingérences du pouvoir une ligne de conduite professionnelle. «La permanence des menaces sur l’exercice du journalisme, notamment pour traiter les sujets les plus sensibles comme la crise anglophone et la lutte contre le terrorisme, fait régner une atmosphère de crainte et d’autocensure», ajoute le rapport.

Les quotidiens burkinabè commentent la réouverture du marché de Ouagadougou

Les quotidiens burkinabè de ce mardi insistent la réouverture, la veille, du grand marché de Ouagadougou dénommé Rood-woko.«Mesures barrières contre le Covid-19 dans les marchés: la réouverture de Rood-woko comme phase pilote», arbore en première page le quotidien privé Aujourd’hui au Faso.

A ce propos, le quotidien national Sidwaya relate que c’est après 23 jours de fermeture à cause du coronavirus que le marché central de Ouagadougou a rouvert ses portes, hier lundi 20 avril 2020. 

Le journal fait remarquer que «pour les commerçants, c’est un soulagement, pourtant, la vigilance reste de mise pour les autorités, tant que la fin de la pandémie (de coronavirus) n’a pas été déclarée».

C’est à juste titre que Le Pays (privé), affiche: «Réouverture du marché de Ouaga: les autorités appellent à la discipline individuelle et collective», précisant que «les commerçants (sont) attendus au tournant».

De l’avis du confrère, les commerçants du marché central de la capitale burkinabè ont l’occasion ici de «prouver que marché ne rime pas forcément avec capharnaüm».

«Rood-woko: a-t-on ouvert la boîte de pandore ?», se demande, pour sa part, L’Observateur Paalga, le plus ancien des quotidiens privés du Burkina Faso.

Le journal indique que l’on verra donc d’ici quelques jours si cette réouverture pilote sera concluante, avant de mentionner que «mais on a bien peur, au vu des scènes observées quelques heures à peine après la cérémonie d’ouverture, que ce ballon  d’essai n’éclate avec les conséquences sanitaires dramatiques qu’on peut imaginer».

A en croire L’Observateur Paalga, le plus grave, c’est l’effet d’entraînement que cette décision pourrait avoir. «Car si les marchés peuvent rouvrir, il n’y a aucune raison  que les maquis, les restaurants n’en fassent pas autant. Il n’y a aucune raison que les cars de transport de passagers ne reprennent pas la route», commente le doyen des quotidiens privés. 

Et d’ajouter: «Quid des lieux de culte catholiques, protestants et musulmans alors que les disciples de Mahomet sont en train d’entrer dans la période sainte du Ramadan ?».

En guise de conclusion, le commentateur de L’Observateur Paalga mentionne qu’«il faut donc espérer pour les populations que les décideurs ont mesuré toute la portée et les implications de leurs actes  et qu’en rouvrant Rood-Woko,  on n’a pas ouvert la boîte de Pandore, libérant ainsi tous les malheurs liés au Covid-19».

Covid-9 et hydrocarbures se partagent la Une au Congo

Les journaux congolais de ce mardi traitent de plusieurs sujets relatifs aux dons des partenaires pour soutenir le pays dans sa lutte contre le Covid-19 et aux hydrocarbures.« Le Congo reçoit de nouveaux lots de produits contre le Covid-19 », titre le quotidien Les Dépêches de Brazzaville, expliquant que le milliardaire chinois, Jack Ma, a offert, pour la deuxième fois à la République du Congo, des produits et matériaux visant à lutter contre le Covid-19.

« Le même geste, poursuit le journal, a été fait par l’Organisation mondiale de la santé pour l’Afrique (OMS/Afro) et le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) ».

Parlant du Covid-19, le journal en ligne les Echos du Congo-Brazzaville relaie le message de la fédération de l’opposition congolaise, dirigée par Claudine Munari, dans lequel «elle appelle le gouvernement non seulement à soulager la populations congolaise qui est en confinement, mais à communiquer régulièrement pour édifier les Congolais sur l’évolution de cette pandémie dans le pays».

Les Dépêches de Brazzaville et l’hebdomadaire Polélé Polélé abordent le volet hydrocarbures, notamment les deux contrats de production sur les plateformes Eméraude II et Kombi-Likalala-Libondo II, approuvés par le Conseil des ministres du 18 avril dernier.

Pour Les dépêches de Brazzaville, «à travers ces deux contrats de production, l’Etat va investir près de 60 milliards FCFA et une partie du bonus sera versée dans le fonds national de solidarité pour la lutte contre la pandémie du Covid-19».

« Le premier contrat  est celui signé le 9 avril entre la République du Congo, la Société nationale des pétroles du Congo (SNPC) et les sociétés Congorep S.A. et Perenco S.A. dont la durée du permis est fixée à vingt ans, avec un seul renouvellement possible de cinq ans», explique ce quotidien.

Il ajoute que « le deuxième projet est celui de partage de production Kombi-Likalala-Libondo II, (…)signé le 17 avril entre la République du Congo, la SNPC et les sociétés Perenco SA, Petro Congo SA et Africa Oil & Gas Corporation. Un champ  qui dispose des réserves de 530 millions de barils de pétrole».

Mais  l’hebdomadaire Polélé Polélé s’alarme de l’approbation de ces contrats par le Conseil des ministres du 18 avril dernier qu’il qualifie  de «plus grand crime économique, écologique et environnemental commis au Congo-Brazzaville, non pas par les sommes en jeu, mais par le caractère amoral et les graves risques sanitaires».

Le coronavirus toujours à la Une des quotidiens sénégalais

Les quotidiens sénégalais parvenus ce mardi à APA font la part belle à l’actualité liée au coronavirus et mettent le focus sur l’épineuse question de la transmission communautaire.« Les germes d’un chaos », barre à sa Une L’AS quotidien avant de soutenir à sa page 3 qu’« Avec la recrudescence des cas communautaires, le Sénégal emprunte une voie sinueuse qui risque malheureusement de déboucher sur un chaos  sanitaire, juste à l’image des prédilections des Cassandres occidentales ».

Le président Macky Sall qui s’exprime « Sans gants » dans les colonnes du journal Le Quotidien estime qu’à ce rythme de propagation de la maladie, « Le confinement est incontournable ». En attendant la prise de cette décision pour l’ensemble du territoire national, « Le marché Ocass de Touba (épicentre de la transmission communautaire) sera fermé pour trois jours », informe le journal.

Ce dernier précise que la réouverture de ce haut lieu de négoce « se fera uniquement pour les denrées » de première nécessité.

Vox Populi qui fait le décompte macabre des victimes du Covid-19 informe que « Le corona (a) fait 3 morts en 72h ». « Après le retraité de Ziguinchor, vendredi soir, un habitant de Keur Massar, dimanche nuit, le vieux Ndiaye de l’Unité 16 des Parcelles assainies est décédé, lundi matin », détaille le quotidien.

Cela fait dire au Directeur du centre des opérations d’urgence sanitaire, Docteur Abdoulaye Bousso, dans les colonnes du quotidien national Le Soleil que « Nous sommes à un tournant de la maladie ».

A ce jour, le Sénégal compte 377 cas positifs dont 42 communautaires, 235 guéris, 5 décédés, 1 évacué et 136 sous traitement.

Les quotidiens sénégalais se sont par ailleurs intéressés à la rupture de contrat entre la Société nationale d’électricité (Senelec) et l’entreprise Akilee.

A ce propos, le journal EnQuête titre : « Complot, magouilles et trahison » avant d’écrire ceci : « Le Syndicat unique des travailleurs de l’électricité (Sutelec) affilié à l’Union nationale des syndicats du Sénégal (Unsas) s’est fendu d’un communiqué au vitriol pour s’attaquer au contrat liant la start-up Akilee à la Société nationale d’électricité (Senelec) ».  

Selon nos confrères qui ont tenté « d’en savoir plus sur cette affaire qui cache plus qu’elle n’en révèle », « Le directeur général, Mademba Bitèye, est au cœur des manœuvres qui, selon nos informations, visent plus à défendre des intérêts cachés qu’à restaurer une transparence trahie ».

Mais pour le journal Le Quotidien, « (…) le directeur général Papa Mademba Bitèye a trouvé un joli renfort auprès des employés dont les syndicats, dans un unanimisme inhabituel, ont tous mis le doigt sur les points de ce contrat qu’ils ne parviennent pas à avaler, et exhortent leur direction à ne rien céder ».

Maroc Telecom réalise un chiffre d’affaires de près de 980 millions de dollars à fin mars

Le groupe de télécommunications, Maroc Telecom, a réalisé un chiffre d’affaires de près de 980 millions de dollars (9,3 milliards DH) à fin mars dernier, annonce le groupe dans un communiqué publié lundi portant sur les résultats consolidés au premier trimestre 2020.Selon le groupe, cette performance s’explique par la croissance combinée du chiffre d’affaires du groupe à l’international (+6,9% à variation courante et +2,1% à base comparable) et de celui des activités au Maroc (+0,3%).

Pour ce qui est du résultat opérationnel avant amortissements (EBITDA), le groupe Maroc Telecom atteint 505,6 millions de dollars (4,94 milliards DH), en hausse 3,1%, sous l’effet de la hausse du chiffre d’affaires, indique le communiqué, ajoutant que le taux de marge d’EBITDA se maintient au niveau élevé de 51,5% (+0,1 pt à base comparable).

A fin mars 2020, le résultat net ajusté part du groupe ressort à 1,6 milliard DH (1 dollar = 9,5 DH) en amélioration de 0,9% par rapport à la même période de l’année précédente, soutenu par la progression des activités à l’international.

Quant au résultat opérationnel ajusté consolidé du groupe durant les trois premiers mois de 2020, il s’élève à 2,9 milliards DH en hausse de 0,3%.

Le nombre de clients du groupe atteint près de 69 millions à fin mars 2020, en hausse de 11,3% sur un an, tiré par la hausse soutenue des parcs au Maroc et dans les filiales (+15,8%) avec l’intégration de Tigo Tchad dans le périmètre du Groupe depuis le 1er juillet 2019.

« Les résultats de ce premier trimestre sont portés par l’essor de la base clients et des revenus Data dans l’ensemble des pays de présence du groupe. Dans le contexte actuel de crise sanitaire et de confinement, le groupe reste totalement mobilisé pour la protection de ses salariés et de ses clients. a déclaré Abdeslam Ahizoune, président du directoire du groupe.

Et de préciser que le groupe a su assurer la disponibilité et la continuité de ses services dans des conditions exceptionnelles imposées par la pandémie. Il a ainsi mobilisé rapidement des ressources technologiques pour augmenter les capacités des réseaux afin de faire face à l’augmentation des usages Data.

Côte d’Ivoire: report du 27è congrès de l’Union postale universelle en raison du Covid-19

Le vingt-septième congrès de l’Union postale universelle (UPU) prévu à Abidjan du 10 au 28 août prochain a été reporté en raison de la maladie à Coronavirus, a appris APA lundi sur place dans la capitale économique ivoirienne. « Le Gouvernement de la République de Côte d’Ivoire nous a écrit pour proposer de reporter la date du Congrès, qui se tiendra lorsque la situation concernant le Covid-19 le permettra», indique une note d’information de l’UPU adressée à ses pays-membres, à d’autres organisations et aux observateurs.

Justifiant le report de cette rencontre internationale, l’UPU a expliqué que la situation en République de Côte d’Ivoire comme dans beaucoup d’autres régions du monde demeure préoccupante malgré les mesures prises par les différents pays contre cette pandémie et crée des incertitudes quant à la possibilité de tenir son Congrès en août prochain.

« Le Bureau international continuera de suivre l’évolution de la situation en coordination avec les autorités ivoiriennes et proposera des dates appropriées lorsqu’il estimera que le Congrès peut être organisé en toute sécurité », assure la note.

L’UPU constitue le principal forum de coopération entre les acteurs du secteur postal, permettant d’assurer un véritable réseau universel de produits et de services postaux. Cet événement d’envergure internationale devrait mobiliser plus de 3 000 délégués en provenance de 192 pays.

Coronavirus et crise anglophone à la Unr des journaux camerounais

Le Covid-19 maintient en haleine les journaux camerounais parus lundi, avec en prime le retour en surface de la crise sécessionniste anglophone qui fait réagir les victimes d’atrocités.Elle ne doit pas faire partie des bonnes nouvelles, l’annonce, relayée par La Météo, de François Xavier Etoa, ex-président du Comité camerounais de biosciences : le Covid-19 disparaîtra à travers le monde dès les mois de juin-juillet-août. Localement, il estime qu’au sortir de cette autre guerre imposée au Cameroun, l’évaluation globale se chiffrera certainement en centaines de milliards FCfa. D’ici là, note L’Œil du Sahel, les finances publiques tentent de résister au marasme sanitaire.

Il est également le bienvenu, ce renfort apporté à ses compatriotes par l’ancien goléador international Samuel Eto’o Fils dont Essingan salue la grandeur d’âme. L’ex-capitaine de la sélection de football, explique le bihebdomadaire, a engagé sa fondation sur le terrain de la sensibilisation, distribuant par ailleurs des kits sanitaires et alimentaires aux populations démunies.

N’empêche, réplique EcoMatin, pour le moment, c’est le secteur des transports urbains et interurbains qui connaît une violente sortie de route, les recettes subissant de plein fouet les conséquences des restrictions gouvernementales en matière de distanciation sociale. Autre domaine d’activité, les médias à capitaux privés, déjà en pleine tempête financière et que la crise sanitaire est en train d’entraîner dans les abîmes. Un groupe d’éditeurs publie ainsi une lettre ouverte au président Paul Biya, décrivant «un état de fragilité et de dénuement indicible» et sollicitant son concours.

Pendant ce temps, constate Émergence, le nombre de morts du coronavirus est passé de 22 à 42 à travers le pays en deux jours seulement. Au total, a décompté Défis Actuel, le Cameroun enregistre déjà 1017 cas, 42 morts et 305 guéris depuis la première notification, le 6 mars. Et, alors que les protocoles de traitement ont été adoptés, le Cameroun, fait observer Mutations, connaît une rupture des stocks de la chloroquine, l’un des médicaments essentiels dans ce schéma de prise en charge.

Moins connu cet autre phénomène de la maladie que soulève le quotidien à capitaux publics Cameroon Tribune, c’est la stigmatisation, qualifiée de «double peine» et dont sont victimes à la fois les malades et le personnel soignant, objet de moqueries et critiques, amenant le gouvernement à mettre fermement en garde les personnes coupables de telles attitudes.

Battez-vous contre le coronavirus : l’épidémie sera désastreuse, surtout dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest plongées dans une guerre sécessionniste depuis octobre 2016, s’écrie The Post. C’est le moment, signalent NewsWatch et The Guardian Post, pour les victimes des atrocités des séparatistes, d’adresser une pétition à l’ambassadeur américain à Yaoundé. L’étau se resserre autour des auteurs d’atrocités commises par les activistes de la république autoproclamée d’Ambazonie, renchérit The Herald Tribune qui prédit des jours plus sombres ceux basés aux États-Unis, sous le coup de poursuites judiciaires.

Mais qui peut affirmer que les États-Unis ne sont pas des soutiens du terrorisme ambazonien ? s’interroge Municipal Updates, évoquant également la pétition signée de centaines de victimes, et appelant l’administration Trump à ne pas encourager la poursuite d’activités séparatistes impardonnables dans le Nord-Ouest et le Sud-Ouest à partir de son sol.

Covid-19, économie et décentralisation en vedette dans la presse congolaise

La presse congolaise de ce lundi traite des suites du Covid-19, de la reprise des grands chantiers publics et du gouvernement qui démet de ses fonctions le maire de Brazzaville, Christian Roger Okemba pour malversations financières.« Vers la prorogation de l’état d’urgence sanitaire », titre le quotidien Les Dépêches de Brazzaville. Selon ce quotidien national, «vingt jours après l’entrée en vigueur des mesures de riposte prises dans le cadre  de la lutte contre la pandémie du covid-19, le président pourrait décider de la prorogation de l’état d’urgence sanitaire dans le pays en raison de la propagation continue de la maladie».

Nos confrères font écho des propos du directeur général Afrique centrale par intérim de la Banque Africaine de Développement (BAD), Koné Salomane, sur l’aide de 10 milliards de dollars de son institution pour appuyer  l’Afrique dans sa lutte contre le Covid-19.

Les Dépêches de Brazzaville reviennent aussi sur l’annonce faite par le gouvernement au sujet de la reprise sous peu des grands chantiers de l’Etat à travers le pays, après deux semaines d’arrêt à cause de la pandémie du Covid-19.

Les journaux en ligne Vox et Echos du Congo-Brazzaville, et l’hebdomadaire Le Patriote mettent le focus sur l’évolution du Covid-19 au Congo. Vox informe que «26 nouveaux cas ont été confirmés à la date du 17 avril». Ce journal explique qu’ « avec ces 26 cas, le nombre des personnes infectées au Covid-19 passe de 74 à 143 cas ».

Ce qui pousse Le Patriote à dire que « le Premier ministre, Clément Mouamba, qui a visité les centres de prise en charge des malades de Covid-19 hier dimanche, a  lancé un appel aux personnes soupçonnées positives de se rendre dans les centres de santé pour suivre leur traitement».

Les Echos du Congo-Brazzaville abordent le volet évolution de cette pandémie au niveau du continent et informent que l’Afrique a déjà enregistré 21096 cas confirmés et près de 1055 décès.

Traitant de la décentralisation, Le Patriote informe que Christian Roger  Okemba a été démis de ses fonctions de maire de Brazzaville par le Conseil des ministres du 18 avril dernier pour malversations financières, à la suite d’un rapport du ministère de l’Administration du territoire et de la Décentralisation.

Législatives maliennes et coronavirus au menu des quotidiens burkinabè

Les quotidiens burkinabè de ce lundi évoquent la pandémie de coronavirus (Covid-19) et le second tour des élections législatives tenues la veille au Mali.«Législatives au Mali: Un second tour en mode corona-sécuritaire», titre Aujourd’hui au Faso, soulignant que tout comme le 1er tour, ce second des scrutins législatifs au Mali a été marqué de la double empreinte noire de l’insécurité et du coronavirus.

Selon ce journal, «tel quelqu’un qui a entamé une tache et qui veut la terminer proprement, les autorités maliennes ont tenu, hier 19 avril le second round des législatives après le 1er tour du 20 mars».

Et d’ajouter que «si le pouvoir malien pouvait faire preuve de la même opiniâtreté, de la même détermination face au terrorisme comme c’est le cas de ces législatives on aurait applaudi à tout rompre».

Pour sa part, L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés du Burkina Faso aborde le sujet dans sa rubrique ‘’Commentons l’évènement », sous le titre: «Législatives au Mali: Quand l’urgence démocratique se moque de l’urgence sanitaire !».

Le confrère fait observer que «contre vents et marrées, ou plutôt contre menaces terroristes et risques du Covid-19, le gouvernement d’Ibrahim Boubacar Kéïta (IBK) a organisé le second tour des élections législatives ce 19 avril».

Pour le commentateur, il s’agit d’élections au goût d’inachevé car, poursuit-il, le cœur des Maliens n’y était pas. A l’en croire, le taux de participation déjà faible au premier tour, moins de 36%, pourrait encore baisser.

L’Observateur Paalga affiche à sa Une: «Mise en quarantaine des villes: chemin de croix pour un sauf-conduit», rappelant que l’une des mesures prises par les autorités pour endiguer la propagation du covid-19 est la mise en quarantaine des villes touchées, mesure en vigueur depuis le 27 mars.

«Toutefois, l’exception est faite aux déplacements pour des raisons sociales ou professionnelles, avec ce sésame nécessaire qu’est le sauf-conduit, dont l’obtention relève du parcours du combattant pour ce qui concerne Ouagadougou en tout cas», écrit le journal.

Pendant ce temps, le quotidien national Sidwaya, sous le titre «le chef de l’Etat encourage le personnel soignant», met en exergue la visite du président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré au Centre hospitalier universitaire de Tengandogo qui accueille les malades du coronavirus.

Le même journal consacre son éditorial à la rencontre entre le président Kaboré et la classe politique, s’exclamant: «Que le consensus prévale».

Selon Sidwaya, le président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré, a échangé, le vendredi 17 avril 2020, avec les représentants du Chef de file de l’opposition politique (CFOP) et de l’Alliance des partis de la majorité présidentielle (APMP).

«Outre la situation sécuritaire et humanitaire toujours aussi prégnante, la gestion de la lutte contre le coronavirus, les échéances électorales ont été au menu de ces concertations ou pré-concertations entre le chef de l’Etat et les principales sensibilités de la scène politique nationale », relate le journal.

Mansour Faye et François Ndiaye se partagent la Une des quotidiens sénégalais

Les quotidiens sénégalais parvenus à APA ce lundi traitent pour l’essentiel de l’actualité liée au coronavirus, en dressant les portraits du ministre Mansour Faye, en charge de la distribution des vivres aux ménages frappées par la crise du Covid-19, et du Général François Ndiaye, nommé président du Comité de suivi de la mise en œuvre des opérations du Force-Covid-19.« L’ombre du président », titre le journal EnQuête avant d’écrire ceci : « Homme pondéré, discipliné… il (Mansour Faye) peut aussi être colérique et impulsif. Businessman reconverti politicien, il est, selon plusieurs observateurs, le cheval de Troie du président Sall ».

Le journal qui décrit le ministre du Développement communautaire, de l’Equité sociale et territoriale comme « L’homme par qui arrive le scandale » note que ce dernier « a réussi une grande prouesse : faire rompre l’élan de solidarité qui se dessinait autour de son mentor de président. Ravissant ainsi la vedette au virus mortel ».

Mansour Faye, par ailleurs beau-frère du chef de l’Etat, Macky Sall, est critiquée pour sa supposée gestion « nébuleuse » dans la distribution des vivres destinées aux familles lourdement affectées par la pandémie du coronavirus.

« Mansour, un cas grillé ? », s’interroge Walf Quotidien qui soutient que « Beaucoup voyaient en Mansour Faye un potentiel successeur de son beau-frère. Certains le considéraient comme le dauphin caché de Macky Sall, mais l’attribution polémique de l’achat et du transport de l’aide alimentaire a porté un sacré coup à son image et ruine aussi ses chances ». Cela fait dire au journal qu’« un autre dauphin putatif tombe ».

« Le Général François Ndiaye préside le Comité de suivi » des opérations du Fonds Force-Covid-19, informe le quotidien national Le Soleil. Celui qui était, jusqu’ici, Inspecteur général des forces armées (Igfa) « a notamment assuré les fonctions de Chef d’état-major de l’armée de terre (Cemat) ».

Le tout nouveau président du Fonds Force-Covid-19, « Diplômé de l’Académie royale militaire de Meknès (Maroc), est titulaire d’un Diplôme d’études universitaires en Sciences juridiques à l’Université de Rabat, après un Bac A3 obtenu au Sénégal avec la mention Bien. Spécialiste en Informatique, il a aussi fait des études au Nigéria, précisément à l’Université d’Ibanda et à l’Ecole supérieur de guerre de ce pays. Aux Etats-Unis, il a, entre autres, fait l’infanterie », ajoute le même journal.

Ce parcours fait dire à L’Observateur qu’« Un brillant soldat (est) au front des +Coronavivres+ ».

Pour L’AS quotidien, « Le bourreau de Jammeh (ancien président Gambien) +est là+ pour redorer le blason de l’Etat » terni par ces soupçons de collusion autour des marchés du Covid-19.

Sous le titre « Le Sénégal se masque », le même journal s’intéresse à l’arrêté ministériel rendant obligatoire le port du masque dans l’administration publique, le secteur privé, les commerces et les transports. Vox Populi précise que cet arrêté « ne cite pas l’espace public (rue) ».

Revenant sur la situation du coronavirus au Sénégal, L’AS signale que « 25 nouvelles contaminations dont 7 communautaires » ont été détectées hier. Et pour le journal Le Quotidien, « Touba-Mbacké (constitue) l’axe du mal » de la transmission communautaire.

La presse sénégalaise passe au crible la gestion de l’aide alimentaire d’urgence

Les journaux sénégalais, reçus samedi à APA, traitent du coronavirus avec principalement la mise au point du ministre du Développement communautaire, de l’Equité sociale et territoriale sur l’aide alimentaire d’urgence.Le Quotidien, avec un calembour « Mansourd aux questions », fait un focus sur la conférence de presse tenue hier vendredi. A en croire ce journal, Mansour Faye, le beau-frère du président de la République, « refuse le plat de la connivence (puisque) tout a été fait dans le respect des procédures et dans la transparence ».

Ce sont principalement deux marchés de riz d’un montant global de 17 milliards F CFA, attribués à Rayan Hachem, le patron des sociétés Avanti et Afri And Co, qui sont à l’origine de la controverse sur l’aide alimentaire d’urgence au profit des ménages vulnérables.

Pour Sud Quotidien, « Mansour Faye (est) dans le clair-obscur ». Dans les colonnes de ce journal, M. Faye, par ailleurs maire de la ville de Saint-Louis (nord), précise que « les sociétés Avanti et Afri And Co ont été sélectionnées pour des commandes respectives de 9,6 milliards F CFA et 8,2 milliards F CFA parce qu’elles ont présenté la meilleure offre ».

Soupçonné de favoritisme, le ministre du Développement communautaire, de l’Equité sociale et territoriale a livré ses vérités dans Sud Quotidien : « Ce n’est pas le ministre qui a choisi. Nos services ont émis un avis à commande ouverte et des sociétés ont participé. Les meilleures, en termes de prix et de disponibilité (de stock), ont gagné ».

Poursuivant dans Vox Populi, Mansour Faye souligne qu’ « on a attribué ces quotas à des personnes morales et non physiques. Je ne connais pas (Demba) Diop Sy. C’est l’entreprise UDE (l’Urbaine d’Entreprise) qui a soumissionné. Rayan Hachem n’est pas mon ami, je ne le connais pas ».

Dans le cas de Diop Sy, un député de la majorité présidentielle, d’aucuns mettent le doigt sur le non-respect de l’incompatibilité des fonctions de chef d’entreprise et celles de parlementaire dans le processus d’attribution de ces marchés publics.

Cité par Vox Populi, le ministre du Développement communautaire, de l’Equité sociale et territoriale déclare que « l’ampleur de la crise sanitaire et l’urgence d’une réaction simultanée (ont) créé une situation inédite. Dans tous les pays du monde, des mesures exceptionnelles d’allègement des procédures sont envisagées par les Etats ».

Dans Le Soleil, il « balaie les suspicions ». Mansour Faye ajoute, dans le quotidien national, que « malgré l’existence du décret N°2020-781 du 18 mars 2020, portant dérogation au Code des marchés publics qui soustrait les dépenses relatives à la lutte contre le Covid-19 de l’application des dispositions du Code des marchés publics, toutes les conditions juridiques, socialement justifiées par l’urgence, ont été respectées dans un souci de transparence et de conformité aux règles d’éthique et de bonne gouvernance ».

En tout cas, M. Faye « ne riz plus », note L’AS. Dans sa lancée, ce journal dissèque la prestation du grand-frère de la Première dame Marième Faye Sall : « En sueur, au bord de l’énervement par moments… (Cet) exercice n’a pas été du tout facile pour Mansour Faye qui, apparemment, en veut aux politiciens, aux membres de la société civile (et) à certains hommes d’affaires ».

Ce sujet inspire L’Observateur qui estime que « Mansour (est la) faille du consensus » remarqué dans la lutte contre le coronavirus. Dans ce quotidien, le Professeur Ousmane Ndiaye, psychosociologue affirme que le ministre « s’est trouvé dans une situation de grand malaise. Il n’était pas bien dans sa peau lors de son exposé ».

Expert en prospective, le Docteur Cheikh Tidiane Ndour, dont les propos sont rapportés par L’Observateur, soutient que « le discours qui voulait dès le début éclairer l’opinion, laisse demeurer des interrogations ».

Pour sa part, EnQuête fait savoir que le chef de l’Etat « (Macky) Sall veut en finir (avec) la polémique sur le transport de l’aide alimentaire ». D’après le président de la République, rapporte ce journal, « ce qui regrettable, c’est que lorsque nous attaquons des sujets d’importance, qu’on veuille nous ramener à des querelles de bas étage ».

La presse en ligne burkinabè à fond sur le coronavirus

Les médias en ligne burkinabè visités samedi par APA continuent de commenter l’actualité relative à la pandémie de coronavirus (Covid-19).«Crise sanitaire, élections, et autres enjeux nationaux : le président du Faso consulte la classe politique », affiche Wakatséra.com, informant que le président du Faso Roch Marc Christian Kaboré a échangé hier vendredi au palais présidentiel, avec les représentants du Chef de file de l’opposition politique (CFOP) et de l’Alliance des partis de la majorité présidentielle (APMP).

A ce sujet, Burkina24.com relate qu’à l’ordre du jour de la rencontre, il y avait le calendrier électoral qui pourrait être impacté par le coronavirus.

«L’enrôlement biométrique et l’établissement des cartes nationales d’identité ont été suspendus afin de rompre la chaîne de transmission de la maladie », précise le journal en ligne.

Le site d’information renseigne également qu’une rencontre est prévue le mardi 21 avril 2020 toujours au palais présidentiel sur les mesures multisectorielles engagées dans la lutte contre le Coronavirus.

De son côté, Lefaso.net présente le point de l’évolution de la pandémie au niveau national en titrant: «Coronavirus au Burkina: 37 guérisons, 11 nouveaux cas confirmés et 3 décès, le 16 avril 2020»

Selon le confrère, à la date du 16 avril 2020, le Burkina Faso a enregistré 11 nouveaux cas, 37 guérisons et 3 décès, soulignant qu’il s’agit de neuf cas à Ouagadougou, un à Bobo-Dioulasso et un à Boromo.

«Au total, ce sont 557 cas confirmés, 294 guéris et 35 décès », fait remarquer le  journal en ligne.

Pour sa part, Fasozine.com publie le point de vue de l’enseignant chercheur, Jérémie Yisso Bationo qui estime qu’au Burkina Faso «un front uni contre le covid-19 s’impose».

Le même média en ligne mentionne que pour lutter contre le coronavirus au Burkina Faso, le gouvernement impose le port du masque à partir du 27 avril prochain.

Côte d’Ivoire : le REPPRELCI lance la campagne «Face au Coronavirus, informez-vous avec les pros» en ligne

Le Réseau des professionnels de la presse en ligne de Côte d’Ivoire (REPPRELCI), organisation historique regroupant les acteurs de la presse numérique ivoirienne a lancé vendredi une campagne dénommée «Face au Coronavirus, informez-vous avec les pros» en ligne.A travers des visuels conçus par le REPPRELCI, la faîtière « invite et sensibilise les consommateurs des productions numériques à s’informer avec des professionnels sur les téléphones mobiles et les sites internet », précise une note d’information.  

« Face au Coronavirus, informez-vous avec les pros sur les sites internet » ou « Face au Coronavirus informez-vous avec les pros sur votre téléphone mobile », peut-on lire sur des affiches numériques conçues dans le cadre de cette campagne en ligne. 

Selon le président du REPPRELCI, Lassina Sermé, cette autre action s’inscrit dans le cadre du prolongement de la campagne de sensibilisation contre la propagation du Covid-19, lancée le 16 mars 2020 pour sensibiliser sur les fausses nouvelles (fake news), mais également pour installer des dispositifs de lavage de mains dans des rédactions de presse en ligne. 

«Pendant cette crise sanitaire mondiale, de fausses  informations fusent de partout avec parfois des conséquences incalculables, et ces fausses informations sont issues des laboratoires détenus par des non professionnels de l’information », a-t-il fait savoir.

C’est dans ce contexte que  « nous lançons cette campagne pour dire que la meilleure façon d’avoir des informations fiables et crédibles, c’est de s’informer avec les professionnels du métier de l’information », a expliqué M. Lassina Sermé.

 «Nous prenons en compte dans cette campagne, tous les médias de l’écosystème du numérique en Côte d’Ivoire. (Toutefois) les médias qui ne sont pas sur cette première phase seront ajoutés à mesure que nous exécutons la campagne», a-t-il poursuivi. 

Le REPPRELCI est une organisation créée en 2006, regroupant les acteurs de la presse numérique en Côte d’Ivoire. Cette faitière des médias numériques ivoiriens s’est donnée pour mission d’organiser, structurer et promouvoir la presse numérique en Côte d’Ivoire.

L’Essor Ivoirien, un journal pro-Ouattara blâmé pour «accusations malveillantes»

Le quotidien L’Essor Ivoirien, un journal proche du pouvoir en Côte d’Ivoire, a été « blâmé » par l’Autorité nationale de la presse (ANP, régulateur) pour « accusations malveillantes et calomnieuses» contre le Fonds de soutien et de développement de la presse ( FSDP), a appris APA vendredi de source officielle.Dans un article intitulé « Presse: Pillage nocturne au FSDP/ un auto cambriolage?/ Une explication de la disparition des ordinateurs exigée» paru dans son édition de mercredi dernier, ce journal soupçonne des complicités internes dans le cambriolage du FSDP perpétré la semaine dernière à Abidjan.

 « L’ANP sans vous denier votre droit à la critique prescrit par les dispositions de l’article 4 du code de déontologie, observe que vos interrogations, tant à la Une qu’en page intérieure ne se résument qu’à une seule hypothèse, celle de désigner des coupables en dehors de tout procès… L’ANP vous inflige un blâme et vous enjoint de faire preuve de rigueur dans le traitement de l’information », a indiqué l’ANP dans une décision.

Selon le régulateur, la « légèreté manifeste » de cet article, contribue à mettre gravement en cause les responsables du FSDP en dehors des voies judiciaires de mise en cause. Auparavant, l’ANP dit avoir noté que ce quotidien à travers cet article ne tient qu’à des « accusations malveillantes et calomnieuses dénuées de fondement, sans doute à l’effet de manipuler l’opinion ».

Des hommes armés ont cambriolé dans la nuit de vendredi à samedi dernier aux environs de 03h du matin (Heure locale et GMT), les locaux du Fonds de soutien et de développement de la presse (FSDP) sis à la Riviera Attoban (Est d’Abidjan) emportant le coffre-fort de l’institution, une vingtaine d’ordinateurs et d’autres appareils.

Faits de société et coronavirus à la Une au Burkina

Les quotidiens burkinabè de ce vendredi évoquent l’actualité relative au coronavirus (Covid-19), sans oublier des faits de société.«Utilisation des réseaux sociaux: le clic du cachot», barre à sa Une le quotidien national Sidwaya qui est allé à la rencontre de nombreux utilisateurs des réseaux sociaux croupissant derrière les barreaux à la Maison d’arrêt et de correction de Ouagadougou (MACO).

Le même journal revient sur l’inhumation, hier jeudi, de Moustapha Laabli Thiombiano, président-directeur général du Groupe Horizon FM et de la chaîne de télévision, TVZ Africa, décédé le lundi 6 avril dernier.

A ce propos, Le Pays précise que Moustapha Thiombiano a été inhumé hier jeudi à Ouagadougou dans l’intimité familiale, «en attendant un dernier hommage qui lui sera rendu après la crise sanitaire que traverse le Burkina Faso».

Pour sa part, L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés du Burkina Faso, informe que «des magistrats attaquent l’Etat en justice» pour des coupures de salaires.

Le même confrère met en exergue les propos du ministre de l’Economie et des Finances, Lassané Kaboré qui déclare au sujets des mesures sociales et économiques liées au Covid-19 que : «Au besoin, il est prévu des transferts d’argent aux plus vulnérables».

Revenant sur le conseil des ministres de la veille, L’Observateur Paalga titre dans sa rubrique ‘’Une Lettre pour Laye » «Roch (Marc Christian Kaboré, président du Faso) donne 6 mois de son salaire».

A ce sujet, Le Pays affiche: «Roch cède six mois de salaire, le PM 4mois, etc.», avant d’ajouter «le port de masque obligatoire à partir du 27 avril prochain».

Sous le titre : «Salaire présidentiel contre Covid-19: Le Président burkinabè fait fort !», Aujourd’hui au Faso (privé) rapporte que depuis quelques temps, certains partis politiques et Organisations de la société civile (OSC) demandaient que le pouvoir cède le salaire de ses membres pour participer à l’effort sanitaire.

«Cas du MPS (Mouvement patriotique pour le salut) de l’ex-premier ministre Yacouba Isaac Zida qui suggérait par voie de pétition 1 mois de salaire comme écot», écrit le journal, avant d’ajouter que «Roch Kaboré et son gouvernement ont fait plus».

Pendant ce temps, Sidwaya informe que pour la guerre contre la pandémie du coronavirus, «12 médecins chinois (sont venus) en renfort».

«Le riz du coronavirus» au menu de la presse sénégalaise

Les journaux sénégalais, parvenus vendredi à APA, traitent essentiellement du coronavirus avec la persistance de la controverse autour de l’aide alimentaire d’urgence en faveur des couches fragiles.Vox Populi annonce que « les gouverneurs sont armés par l’Etat pour surveiller les maires (dans la) distribution des vivres ». De son côté, Mansour Faye, le ministre du Développement communautaire, de l’Equité sociale et territoriale demande aux gouverneurs « d’instruire les préfets et les sous-préfets (pour qu’ils intègrent) les opposants aux maires dans les comités de distribution ».

Dans ce journal, le mouvement Y en a marre soutient que « depuis quelques jours, le peuple sénégalais est témoin d’un manque notoire de transparence dans le processus d’achat et d’acheminement des vivres destinés aux populations vulnérables dans le cadre du Programme de résilience économique et sociale ».

« La polémique noie la psychose », rapporte L’AS, non sans préciser que « jusque-là, les Sénégalais, tout au moins l’opinion, étaient préoccupés par la propagation du coronavirus. Mais leurs craintes, frisant la psychose, semblent être relégués au second plan aujourd’hui ».

Pour Le Quotidien, le Sénégal est « aux urgences (avec entre autres la) hausse des cas communautaires (et la) polémique autour du marché de l’appui alimentaire ». Ce journal fait savoir que le ministre du Développement communautaire de l’Equité sociale et territoriale, « attendu sur le choix des opérateurs chargés de livrer le riz promis aux ménages affectés par le coronavirus, ainsi que sur les couacs notés dans le transport », va s’adreser ce vendredi à ses concitoyens.

En tout cas, « la société civile presse l’Etat pour une gestion transparente des fonds ». Concrètement, plusieurs organisations de la société civile dont le Consortium des ONG d’appui au développement (Congad) proposent au chef de l’Etat de « mettre en place, sur des bases inclusives et dans les meilleurs délais, le Comité de pilotage du fonds dédié à la gestion de la crise ».

A en croire EnQuête, « le consensus » dans le cadre de la lutte contre le nouveau coronavirus « vole en éclats ». Ce journal souligne qu’ « encore une fois, les collaborateurs du président de la République se sont arrangés pour brûler tout l’élan de solidarité qui prévalait, depuis la présence (du Covid-19) sur le territoire national ».

Pour sa part, L’Observateur sollicite « les éclairages d’un spécialiste en passation des marchés publics ». Dans les colonnes de ce journal, Moustapha Ngaïdo, maître de conférences en Droit public affirme que « la transparence doit être respectée, même si la procédure de passation des marchés est mise en œuvre dans des conditions particulières. Les critères de sélection doivent toujours être basés sur les capacités juridiques, techniques, financières et environnementales des soumissionnaires ».

Cité par Le Soleil, Seydou Guèye, ministre conseiller chargé de la communication du président de la République, déclare que Macky Sall « est le premier à demander la transparence » mais « ce qui est appelé scandale dans la dotation de riz n’en est pas un puisque le président de la République est habilité à diriger (le pays) par ordonnance durant l’état d’urgence conformément à la Constitution ».

Les langues se délient à cause de l’attribution de deux marchés de riz d’une valeur de 17 milliards F CFA à Rayan Hachem, le patron des sociétés Avanti et Afri And Co. Pour certains, ce dernier ne remplirait pas toutes les conditions nécessaires.

Sur un tout autre volet, L’AS renseigne que « Dakar (ouest) et Touba (centre) (sont) les foyers chauds » du virus au Sénégal avec « plus de 20 cas communautaires » recensés par les autorités sanitaires. Enfin, Le Soleil souligne que « les régions (de l’intérieur du pays sont) de plus en plus touchées ».

La réapparition de Paul Biya fait les choux gras des journaux camerounais

La réapparition publique, la veille du président Paul Biya, recevant en audience l’ambassadeur de France, Christophe Guilhou, fait les choux gras des journaux camerounais parus vendredi.«Où est passé Paul Biya ? Le voici !», «Il est ressuscité», «Voici donc Paul Biya à Etoudi», «Palais de l’unité : un fantôme ?», «Paul Biya : power of silence !», «Vacance au sommet de l’État : Biya, l’envie soudaine de gouverner», «Présidence de la République du Cameroun : pas de vacance de poste», «Le très absent Biya refait surface, et reçoit l’ambassadeur de France», «Paul Biya, présent», «Etoudi : Paul Biya réapparaît», titrent respectivement Réalités Plus, Mutations, InfoMatin, La Météo, Municipal Updates, Le Messager, Le Quotidien, The Guardian Post, Essingan et Émergence. 

Reçu jeudi par le chef de l’État, le patron de la mission diplomatique française, explique sobrement le quotidien à capitaux publics Cameroon Tribune, a annoncé que les deux pays entendent continuer à mutualiser leurs efforts afin de venir à bout de la pandémie du coronavirus. Contrairement à l’agitation de certains leaders de l’opposition, l’indisponibilité espérée de Paul Biya à gouverner devra attendre, rigole Le Quotidien. Il s’agit d’une apparition sereine du président de la République, «qui coupe court à l’agitation de certains», prolonge Essingan. 

Au premier rang de ceux qui se voyaient déjà le remplacer, Repères cite le leader du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC, opposition), Maurice Kamto qui a saisi le président de l’Assemblée nationale afin d’enclencher la procédure de vacance de la présidence de la République, légitimant sa démarche par «la situation inédite dans laquelle se trouve notre pays, caractérisée par l’absence prolongée et inexpliquée du chef de l’État en fonction. Mais «Paul Biya l’a désillusionné en recevant, jeudi 16 avril, l’ambassadeur de France au Cameroun.» 

Après plus d’un mois d’absence de la scène, et alors que les rumeurs et spéculations les plus folles couraient sur son compte, Paul Biya a refait surface dans un cadre où personne ne l’attendait, note The Guardian Post. «Poussé dans ses derniers retranchements, mis sous la pression d’une constatation de la vacance à la magistrature suprême, Paul Biya apparaît tel un fantôme à Etoudi», toussote Le Messager.

 

«Biya court-circuite une fausse rumeur», titre La Nouvelle Expression : sa réapparition est venue rassurer nombre de Camerounais qui commençaient à accorder du crédit aux informations sur son décès. Donné pour mort il y a peu, confirme La Météo, il est apparu pétillant de vivacité et d’élégance. Cela faisait 37 jours, a compté Mutations, depuis sa dernière apparition publique, que le chef de l’État, parce que invisible nulle part, était donné pour mort.

Le Covid-19 et ses conséquences préoccupent la presse congolaise

Les journaux congolais parus ce jeudi traitent de l’évolution de la pandémie du covid-19 et de ses conséquences sur la vie sociale.Les Dépêches de Brazzaville informent que « le Congo enregistre un total de 117 cas, avec quarante-trois nouveaux cas de contamination au Covid-19 déclarés le 15 avril dont vingt-neuf à Pointe-Noire et douze à Brazzaville, contre onze cas guéris pour cinq décès. »

 Selon ce quotidien, lors de la publication de ce nouveau bilan, la ministre de la Santé, Jacqueline Lydia Mikolo, a soulignée que «  l’importance des cas dépistés ces dernières vingt-quatre heures se justifie par le cumul des prélèvements effectués à Pointe-Noire. Elle a prévenu aussi que si les cas dépistés positifs ne se présentent pas à la prise en charge, leurs identités seront publiées aux médias ».

L’Epanza Makita s’est préoccupé de cette pandémie qui quitte les grandes villes que sont Brazzaville et Pointe-Noire  pour s’entendre dans  les départements du pays.

Cet hebdomadaire rapporte que selon le ministère de la Santé, cette pandémie est déjà dans le département du Pool avec  2 cas,1 cas respectivement dans ceux de la Cuvette et de laSsangha au nord-Congo.

Le bihebdomadaire catholique La Semaine Africaine s’interroge : « Le Congo à l’heure du coronavirus : Pourra-t-on éviter le pire ? »

Parlant du confinement, le journal en ligne Vox relaie l’information selon laquelle dans la ville de Pointe-Noire où près de 40 cas ont été enregistrés, « les populations ont du mal à rester dans les maisons et à respecter les gestes barrières édictés pour lutter contre cette pandémie».

Covid-19 et météorologie en vedette dans les quotidiens burkinabè

Les journaux burkinabè de ce jeudi évoquent la suspension poussiéreuse observée depuis la veille à Ouagadougou, sans oublier l’actualité marquée par la pandémie du coronavirus ou Covid-19.«Salons de coiffure en temps de Covid-19: les Burkinabè n’ont pas la tête aux cheveux», affiche à sa Une, L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés burkinabè. 

Selon le journal, «habituellement, les salons de coiffure sont bondés de monde les week-ends et les veilles de fêtes», ajoutant que ce 11 avril, veille de la fête Pascale, le constat était tout autre, car, justifie-t-il, «la pandémie du Covid-19 qui tue par millier dans le monde entier et qui depuis le 9 mars 2020 sévit au Burkina».

Pour sa part, Sidwaya, le quotidien national, à travers sa rubrique ‘’L’autre regard », parle de «l’autre mesure barrière à prendre», évoquant la question de  la gestion de la chose publique au Burkina Faso. 

Le commentateur pose la question de savoir si «la lutte contre la pandémie du coronavirus serait-elle en train de révéler une crise de confiance entre gouvernants et gouvernés sur la gestion de la chose publique au Burkina ?».  

Pour lui, les commentaires des activistes sur les réseaux sociaux ou des citoyens dans les émissions interactives, induisent une réponse par l’affirmative à cette interrogation.

Toujours à propos de Covid-19, Sidwaya titre : «Covid-19 au Burkina Faso: 14 nouveaux cas confirmés, 49 guérisons et 2 décès à la date du 14 avril».

Le même journal arbore: «Météorologie: Ouagadougou dans un nuage de poussière», informant que le Burkina Faso est sous une couche de poussière venue du Sahara depuis, hier mercredi 15 avril 2020. 

Et de souligner qu’il était difficile de circuler sur les grandes voies de Ouagadougou, au point qu’il fallait redoubler de vigilance pour éviter d’éventuels accidents.

A ce sujet, Le Pays (privé) fait observer que concernant cette suspension poussiéreuse, «une amélioration (est) attendue aujourd’hui et demain».

Le confrère explique que selon l’Agence nationale de la météorologie (ANAM), cette nappe de poussière qui provient du Mali, persistera pendant 48 heures et affectera la visibilité par endroits.

Le coronavirus alimente la presse sénégalaise

Les journaux sénégalais, reçus jeudi à APA, traitent principalement du coronavirus avec un accent particulier sur la distribution de l’aide alimentaire d’urgence destinée aux familles nécessiteuses sur toute l’étendue du territoire.L’aide alimentaire d’urgence fait couler beaucoup d’encre. L’AS soutient que Mansour Faye, le ministre du Développement communautaire, de l’Equité sociale et territoriale est « un cas suspect ». Poursuivant, ce journal rapporte que « le beau-frère du chef de l’Etat, critiqué à tort ou à raison, a un défi de taille à relever dans la gestion de cette crise pour ne pas entacher le travail abattu par le gouvernement ».

Dans L’AS, Birahim Seck, le Coordonnateur du Forum civil déclare : « Lorsque le ministre du Développement communautaire, à travers le Commissariat à la sécurité alimentaire, avait lancé un avis de commande d’urgence pour l’achat de vivres et (leur) transport, nous avions alerté sur le fait que les critères de sélection des transporteurs étaient discriminatoires ».

Sud Quotidien, sous le titre « L’équité en question », affirme que « des ménages pauvres sont déjà zappés ». A en croire ce journal, « des voix s’élèvent pour attirer l’attention sur des milliers de (familles) qui risquent d’être laissés en rade ».

L’importateur de riz Moustapha Tall, dont les propos sont rapportés par Sud Quotidien, estime que « le secteur est assez complexe pour le confier à des novices. La quasi-totalité de ceux qui ont été retenus, semble-t-il, sont des Libano-Syriens. Aujourd’hui, le secteur est désorganisé au point que tout le monde peut s’y investir ».

Dans un entretien avec le même quotidien, Rayan Hachem, le patron des sociétés Avanti et Afri And Co à qui l’Etat a attribué deux marchés de riz, se lave à grande eau : « Je suis un enfant du pays. Je suis né en France mais j’ai grandi ici. Mon père est né à Kaolack (centre). Il a même joué les Navétanes (championnat populaire de football). Je porte ce pays dans mon cœur ».

De l’avis de Vox Populi, Mansour Faye est « empêtré dans le coronagate du riz ». Cité par ce journal, Babacar Diop des Forces Démocratiques du Sénégal (FDS, opposition) réclame « la tête du ministre du Développement communautaire et l’ouverture d’une enquête par l’Ofnac (Office national de lutte contre la fraude et la corruption) ».

Le Quotidien, dans un calembour, signale que « les bailleurs nous riz des craintes ». Ce journal précise que « les partenaires techniques et financiers du Sénégal n’apprécient que modérément la gestion (des) 69 milliards F CFA. Ils avaient proposé un système de transfert d’argent à la place des denrées alimentaires ».

L’observateur fait savoir que « le président de la République, en réunion du Conseil des ministres, s’est montré peu soucieux de la controverse suscitée par la gestion de l’aide alimentaire d’urgence ». Et ce journal se fait l’écho de la réponse de Macky Sall : « On a pris une option et il faut y aller jusqu’au bout ».

Pour sa part, EnQuête nous plonge dans l’univers des artistes dont les activités sont plombées par la pandémie. Mamadou Koné, le manager du groupe Raam Daan informe qu’ « entre contrats annulés, billets d’avion déjà payés, les prestations par semaine (annulés), Wally Seck a perdu pas moins de 300 millions F CFA ».

Matar Diop, le manager du chanteur Pape Diouf abonde dans le même sens en révélant que « le report du Grand Bégué (méga concert) a fait perdre plus de 50 millions F CFA » au lead vocal de la Génération consciente. EnQuête en déduit que « tout va mal » pour les musiciens sénégalais.

Enfin, dans une interview accordée au journal Le Soleil, Denis Sassou-N’guesso, le président de la République du Congo analyse cette crise sanitaire inédite : « Il faut que les Africains s’efforcent de prendre des mesures préventives les plus fortes. Si le virus devait (avoir) des proportions plus importantes (sur le continent), on n’aurait pas les moyens d’y faire face ».

La décongestion des prisons au menu des journaux camerounais

Le décret du président Paul Biya de la veille, portant commutation et remise de peines pour certains prisonniers, divise les journaux camerounais parus jeudi.À travers le titre «Coronavirus : Paul Biya soulage les prisonniers», Défis Actuels note que cette décision permettra à plusieurs détenus de recouvrer la liberté. Il s’agit manifestement d’une réponse à l’appel de la communauté internationale à désengorger les prisons, sous la menace du Covid-19 mais aussi de restaurer de l’État de droit, surtout au lendemain d’un début d’émeute à la maison d’arrêt de la capitale, Yaoundé. «Après la pression et la grève, Biya entre en grâce avec la grâce présidentielle», prolonge The Post.
 
«Covid-19 : Biya désamorce la bombe à retardement et ordonne, enfin, la décongestion des prisons», répond en écho The Horizon. C’est une belle surprise du président, applaudit le quotidien à capitaux publics Cameroon Tribune. Il s’agit d’un acte républicain et humaniste, salue également L’Anecdote.
 
C’est un «coup de grâce», note Mutations, précisant que près de 54% de la population carcérale, constituée des prévenus, a été recalée par le décret présidentiel. Une bien maigre moisson, pour les Nations Unies et les organisations de défense des droits de l’homme qui plaidaient pour des libérations à grande échelle, renchérit La Nouvelle Expression, soulignant que 70% de la population carcérale n’est point concernée.
 
Plus encore, soupirent Le Messager et The Guardian Post, les prévenus, les prisonniers de la crise anglophone, des détenus de l’opération de lutte contre les détournements de deniers publics et de l’opposition, sont exclus. «Paul Biya ne désengorge pas les prisons», acquiesce Le Jour. «La grosse arnaque de Paul Biya», s’emporte carrément Émergence, évoquant une mansuétude présidentielle à tête chercheuse.

Presse numérique ivoirienne: le REPPRELCI condamne l’utilisation frauduleuse de son nom

Le Réseau des professionnels de la presse en ligne de Côte d’Ivoire (REPPRELCI), a condamné mercredi l’utilisation frauduleuse de son nom, dénonçant un texte présenté comme les statuts d’un projet d’une organisation de presse numérique dans lequel la faîtière est citée.« Un texte présenté comme les statuts d’un projet d’association dénommée Presse numérique de Côte d’Ivoire (PNCI) circule sur les réseaux sociaux », indique dans un communiqué le REPPRELCI qui « note avec grand étonnement que son nom y est cité» comme membre d’une instance de cette association.

Le REPPRELCI, faîtière  historique des acteurs de productions numériques en Côte d’Ivoire « condamne avec fermeté l’utilisation frauduleuse de son nom et se réserve le droit de porter plainte devant les juridictions compétentes », prévient le communiqué signé de son président, Lassina Sermé.

Dans ce communiqué, le bureau exécutif du REPPRELCI, organisation totalisant 14 ans d’existence et « faîtière des acteurs des médias numériques de Côte d’Ivoire dans leur diversité, tient à informer les autorités publiques, les organisations professionnelles des médias, les chancelleries,  les organisations internationales, ses partenaires ainsi que tous ses membres qu’il n’est ni de près ni de loin mêlé à ce projet dont il ne connaît pas les objectifs ». 

Sur Facebook, un membre du précédent bureau du REPPRELCI, Joël Nianzou, est présenté comme le président de Presse numérique de Côte d’Ivoire (PNCI). Et ce, à la grande surprise de plusieurs acteurs du secteur de la presse numérique en Côte d’Ivoire. Une association qui prête à confusion avec le REPPRELCI.

Cameroun: arrêt de la communication officielle sur l’évolution du Covid-19

Le ministère camerounais de la Santé publique (Minsante) a cessé, depuis 5 jours, ses communications quotidiennes sur la situation épidémiologique du coronavirus dans le pays, a constaté APA.Le 9 avril dernier, le patron dudit département, Manaouda Malachie, évoquant sur les réseaux sociaux la nouvelle orientation que le public a souhaité donner à sa communication sur le sujet, annonçait qu’il allait désormais s’employer «à ne publier simplement que des informations sur l’évolution de sa stratégie, les cas graves, les cas guéris, les décès et les mesures barrières».

Le lendemain, néanmoins, le Minsante, dans son ultime bulletin, faisait état d’une situation nationale de 820 cas positifs dont 17 nouveaux, 710 cas actifs, 98 guéris et 12 décès. Depuis lors, le membre du gouvernement n’a plus parlé que de ses échanges avec des professionnels des médias en charge des questions de santé, ou encore rappelé le public à l’obligation du port du masque dans les lieux publics.

Mardi soir, il a néanmoins signalé «une trentaine de personnes sous oxygène dans les formations sanitaires alors qu’on dénombre plus 165 cas guéris et 17 décès». Et de souligner : «Le gouvernement continue de déployer tous ses efforts pour contrôler la pandémie. Nous devons également faire notre part !»

Si les services compétents du Minsante interrogés se sont refusés à tout commentaire sur la question, une source proche du dossier, s’exprimant sous le sceau de l’anonymat, après avoir avancé le chiffre de 1115 cas au 14 avril, a tout de même affirmé que la décision d’arrêter de communiquer sur l’évolution de la pandémie au Cameroun «est venue du sommet de l’État, soucieux de ne pas affoler les populations».

«C’est une pitrerie gouvernementale, que j’explique doublement : la jalousie des autres membres du gouvernement vis-à-vis de Manaouda Malachie et le souci de « maintien de l’ordre ». Il ne faut jamais oublier que le logiciel de ce pouvoir, c’est toujours veiller à ce que personne n’ait aucune velléité de soulèvement», analyse le directeur de publication du quotidien à capitaux privés Le Jour, Haman Mana.

Spécialiste en sciences de l’information et de la communication, Clément Tayo pense pour sa part que la posture gouvernementale vise à cacher les résultats catastrophiques de la riposte contre le Covid-19 : «Il est clair que les chiffres avancés jusqu’ici sont manipulés, et je me demandais bien s’ils seraient capables de compter jusqu’à 1000 cas.»

Le Covid-19, sujet dominant dans la presse sénégalaise

Les journaux sénégalais, parvenus mercredi à APA, traitent essentiellement du coronavirus avec notamment la polémique autour de l’aide alimentaire d’urgence mise en branle par le gouvernement.Vox Populi affirme qu’il y a une « nébulleuse autour des denrées destinées aux familles démunies ». Ce journal, persuadé que « le virus infecte le riz de Mansour Faye », met en cause « deux marchés de riz pour 17 milliards F CFA attribués à Avanti et Afri And Co appartenant au propriétaire de Planet Kebab ».

Dans les colonnes de Vox Populi, Moustapha Diakhaté, l’ancien président du groupe parlementaire de la majorité soutient que l’attribution de ces marchés risque « de faire imploser le pacte national (puisque) de gros nuages planent sur l’union nationale » dans le cadre de la bataille contre le coronavirus.

A en croire l’ex-député, « il est noté depuis quelques jours des pratiques aux antipodes de la bonne gouvernance dans l’attribution des marchés relatifs à l’acquisition de denrées alimentaires et leur convoyage ».

Cela fait dire à Sud Quotidien qu’il y a un « parfum de scandale ». Selon ce journal, le gagnant du marché de fourniture des denrées, « inconnu au bataillon des importateurs de riz », serait un « proche » de Mansour Faye, le ministre du Développement communautaire, de l’Equité sociale et territoriale.

Justement, Rayan Hachem, le patron des sociétés Avanti et Afri And Co se défend dans L’AS : « Je n’ai rien à cacher. Ce n’est pas parce que j’ai commencé par Planet Kebab que je ne dois pas évoluer. La société Avanti importe du riz depuis maintenant 4 ans. En plus, j’ai un dispositif pour la production et la promotion du riz local ».

Sous le titre « Les gâtés et les oubliés de la République », EnQuête indique que « les ménages sénégalais figurant dans le Registre National Unique (RNU), bénéficiaires depuis des années de certaines politiques comme les bourses de sécurité familiale, la Couverture Maladie Universelle (CMU)… vont encore profiter des programmes de l’Etat dans le cadre de la lutte contre le (Covid-19), indépendamment de leur statut d’impacté ou non. Pendant ce temps, regrettent certains spécialistes, des milliers de ménages, directement affectés par la crise actuelle, risquent d’être laissés en rade ».

Le Soleil s’entretient avec le philosophe Souleymane Bachir Diagne confiné à New-York (Etats-Unis). Dans le quotidien national, l’universitaire conclut qu’ « il est heureux que les hommes et femmes de science travaillent à vaincre la pandémie dans une collaboration internationale qui dit la grandeur de l’humain. Cette collaboration est réelle et, même s’ils n’ont pas disparu, les égoismes des laboratoires concurrents, de nations en compétition s’effacent devant l’urgence. C’est une affaire de temps mais l’humain vaincra par sa science et sa raison ».

De son côté,  L’observateur se fait l’écho des « témoignages poignants du Modou-Modou (nom donné aux émigrés sénégalais) de Touba et de sa famille ». A bâtons rompus, Yaram Mar, jugé peu précautionneux par une frange de la population, dit ses vérités : « Ceux qui m’accusent d’avoir introduit délibérément le coronavirus à Touba ont tout faux. Cela m’a fait trop de chagrin. A cause de cette fausse assertion, je n’ai pas fermé l’œil pendant 4 jours et j’étais contraint d’éteindre mon téléphone pour éviter de subir ce fardeau ».

Poursuivant, M. Mar jure être bien portant avant son retour, le 6 mars dernier, au Sénégal. « La maladie n’était pas encore déclarée dans la région d’où je venais. Donc, c’est fort probable que je sois contaminé (durant) le trajet », a-t-il renseigné.

Enfin, Le Quotidien informe que la région de Louga est « admise aux urgences ». D’après ce journal, « la situation épidémiologique devient alarmante (avec) 27 personnes positives (au coronavirus) en une semaine ».

La bataille humanitaire autour du coronavirus alimente la presse camerounaise

L’insistance du gouvernement à bloquer la levée de fonds du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC, opposition), qui souhaite participer à l’effort de lutte contre le coronavirus, fait jaser dans les journaux du pays parus mercredi.C’est un ministre de l’Administration territoriale (Minat) très en colère, qu’affiche Le Quotidien en grande manchette. «Atanga Nji durcit le ton», titre la publication, au sujet des appels illégaux à la générosité publique de l’opposant Maurice Kamto. La veille, il a adressé une correspondance à son collègue des Finances en vue de faire fermer le compte suspect à Afriland First Bank (AFB).

«Atanga Nji démasque Maurice Kamto», renchérit L’Action, hebdomadaire du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC, au pouvoir), qui soupçonne ledit leader de vouloir garnir son trésor de guerre contre le pouvoir de Yaoundé à partir de donations venues de l’étranger. Le butin est gelé, appuie La République, qui voit également à travers cette opération des relents de blanchiment de capitaux.

Le 7 avril 2020, rappelle EcoMatin, le Minat avait déjà rendu public un communiqué dans lequel il invite, entre autres, les établissements de crédit exerçant au Cameroun à clôturer les comptes ouverts dans leurs livres et desquels des leaders politiques avaient logé des fonds collectés auprès des populations pour financer la lutte contre le Covid-19.

En moins de cinq jours, révèle Mutations, cette initiative avait récolté plus de 400 millions FCfa, mais Paul Atanga Nji, pour mettre un terme à cet élan de solidarité, est allé exhumer la loi du 21 juillet 1983 régissant les appels à la générosité publique et le décret du 14 août 1985 fixant les conditions d’octroi de l’autorisation y relative. Et, non content de vouloir bloquer le mouvement, le même demande par ailleurs l’ouverture d’une enquête par l’Agence nationale d’investigations financières (ANIF).

«Kamto joue avec le feu», titre La Météo. «Atanga Nji veut envoyer Kamto en prison», soupire Le Messager. Sauf que le MRC n’a jamais ouvert de compte bancaire à AFB pour le Covid-19, tacle Le Jour, ironisant sur un ministre qui s’acharne à faire fermer «un compte fantôme», est qui n’est en réalité qu’un sous-compte du parti. Mieux encore, note EcoMatin, AFB n’a pas clôturé le compte du MRC inscrit dans ses livres.

Et le trihebdomadaire spécialisé, qui évoque un ministre hors la loi, d’expliquer qu’une autorité administrative ne peut demander la fermeture d’un compte bancaire que si elle présente une réquisition du procureur de la république, si elle présente une loi lui accordant cette prérogative, ou alors si elle présente une décision de justice en dernière instance qui instruit la fermeture du compte».