La dette de l’Afrique au menu des quotidiens burkinabè

Les journaux burkinabè de ce mercredi continuent d’aborder l’actualité nationale et internationale marquée par la pandémie à coronavirus (Covid-19), notamment l’appel à l’annulation de la dette des pays africains.«Moratoire de 20 milliards pour les 76 pays pauvres: Tout compte fait, ça incite l’Afrique à bosser dur», affiche Aujourd’hui au Faso (privé), rappelant que dans son grand oral télévisuel du lundi 13 avril dernier, le président français, Emmanuel Macron a vivement prôné une annulation de la dette africaine.

Selon l’éditorialiste du journal, c’est dans ces moments sombres que le continent a plus besoin d’un coup de pouce avec l’annulation de sa dette.

«Poétiquement enrobé et avec un réalisme imparable sur le caractère intangible de la mort due au coronavirus en Europe, aux USA comme en Afrique, Macron s’est dit convaincu qu’une annulation de la dette était vitale pour les Africains», écrit Aujourd’hui au Faso.

Pour sa part, L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés burkinabè, évoque le sujet dans sa rubrique ‘’Regard sur l’actualité‘’, sous le titre : «Dette africaine: Si le virus de la solidarité pouvait être aussi contagieux…».

Il souligne que c’est à la faveur de sa quatrième adresse solennelle à ses compatriotes depuis l’apparition du coronavirus que le président Emmanuel Macron a eu «ces mots de compassion et de solidarité à l’endroit du continent noir, dont il s’est fait, une fois de plus, l’avocat et le porte-parole».

Et de préciser que «cette demande d’annulation de la dette avait été déjà faite par de nombreux Etats africains de même que par le souverain pontife, le pape François, lors de sa bénédiction urbi et orbi à l’occasion de la célébration de Pâques».

Pendant ce temps, le quotidien national Sidwaya reprend à sa Une, les propos du ministre burkinabè de l’Economie et des Finances, Lassané Kaboré qui considère que l’allègement de la dette du Burkina constitue «un signal important».

Quant au quotidien privé Le Pays, il publie la réaction des hommes politiques burkinabè à propos de l’appel à l’annulation de la dette des pays africains.

Le même journal, dans son commentaire intitulé ‘’Sur la braise », évoque les secteurs d’activités impactés par le Covid-19 au Burkina Faso, s’interrogeant: «Et si l’on réajustait les mesures présidentielles ?».

Le coronavirus incontournable dans la presse sénégalaise

Les journaux sénégalais, reçus mardi à APA, traitent principalement du coronavirus sous divers angles allant de la logistique pour l’aide alimentaire d’urgence à la capacité de mobilisation du chef de l’Etat.Sous le titre « Micmac autour des vivres », L’AS fait un focus sur le transport de l’aide alimentaire d’urgence destinée à un million de ménages sur toute l’étendue du territoire national. A en croire ce journal, « la gestion du marché des transports des vivres a laissé planer le doute dans l’esprit de certains Sénégalais ».

Et pour cause, note L’AS, « d’aucuns n’ont pas compris qu’un appel d’offres soit lancé alors qu’un collectif des acteurs des transports routiers était prêt à acheminer gratuitement les vivres. A cela s’ajoute la polémique sur le budget prévisionnel pour cette opération ».

Dans L’Observateur, Mansour Faye, le ministre du Développement communautaire, de l’Equité sociale et territoriale se veut clair : « Les dépenses de transport ne s’élèvent pas à 6 milliards F CFA. Si on agrège les montants par rapport aux volumes à transporter dans ces régions (Kédougou, Matam, Ziguinchor, Kaffrine, Louga, Diourbel, Fatick, Saint-Louis et Tamba), on se rendra compte qu’on est en dessous de 1,5 milliard F CFA ».

L’Etat du Sénégal, pour soulager rapidement les populations éprouvées, a entamé la distribution de l’aide alimentaire d’urgence avec l’Urbaine d’Entreprise (UDE), une société de transport appartenant au député Demba Diop Sy.

Cité par L’Observateur, ce dernier se défend bec et ongles : « Il n’y a rien de nébuleux dans ce marché. C’était un appel d’offres ouvert à tout le monde. Mais les entreprises, qui n’avaient pas au moins 50 camions, étaient exclues. Nous avons soumissionné et gagné. Deux jours après l’ouverture des plis, certains transporteurs qui avaient soumissionné, ont fait une déclaration publique pour dire qu’ils vont mettre gratuitement leurs véhicules à la disposition de l’Etat ».

Dans cette affaire, certains ont pointé le doigt sur le statut parlementaire de Diop Sy. Au cours d’une interview accordée à ce journal, Mouhamadou Ngouda Mboup, enseignant-chercheur en Droit public à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar soutient que « le mandat du député élu est incompatible avec les fonctions de chef d’entreprise ».

Le Collectif des acteurs des transports du Sénégal (CATRS) justifie, dans EnQuête, son option : « Ce n’est pas parce que nous sommes riches, mais nous pensons qu’il est indécent, en ces périodes-ci, de vouloir se faire de l’argent sur le dos du contribuable. En tant que transporteurs, nous nous sommes demandé ce que nous pouvons faire pour l’Etat ».

De son côté, Vox Populi s’intéresse à l’ « ultime mise en garde de Macky Sall ». Ce quotidien rapporte les propos du président de la République pour qui, « si on ne respecte pas les mesures, nous irons vers un confinement général. Donc, faisons tout pour ne pas en arriver là ».

WalfQuotidien indique que c’est la « panique à Touba » à cause de la réapparition du coronavirus. Poursuivant, ce journal précise que « le cas communautaire, enregistré samedi dernier, chamboule tout. (Pourtant), les autorités avaient commencé à nourrir un espoir avec (la guérison) de 17 des 19 patients sous traitement » dans la cité religieuse.

Sur un autre volet, Le Soleil informe que l’appel du chef de l’Etat Macky Sall, pour lutter contre le coronavirus et ses dégâts collatéraux économiques, a eu des « échos considérables ». D’après le quotidien national, le pape François, le président Emmanuel Macron, le Roi Mohammed VI et l’ancien Premier ministre britannique Tony Blair (sont) en phase avec le président sénégalais ».

Le Quotidien en conclut que ce sont des « vaccins en bonne voix ». En effet, s’adressant à son peuple hier lundi, Macron a plaidé pour l’annulation massive de la dette de l’Afrique pour que ce continent puisse faire face au Covid-19, un ennemi invisible et redoutable.

Pâques et coronavirus à la Une des journaux burkinabè

Les quotidiens burkinabè de ce mardi traitent essentiellement de la maladie à coronavirus (Covid-19), notamment les mesures et actions entreprises pour éviter la propagation de la pandémie qui a affecté la célébration de la fête chrétienne de Pâques.«Paques 2020: Quand le Covid-19 le dispute à la galère», titre le quotidien privé Le Pays qui publie également l’appel à la solidarité du cardinal Philippe Ouédraogo, archevêque de Ouagadougou.

Dans sa rubrique ‘’Révélations », le même journal renseigne que le Mouvement patriotique pour le salut (MPS) de l’ancien Premier ministre Yacouba Isaac Zida, demande au président du Faso et aux ministres de céder un mois de salaire, en vue de lutter contre le coronavirus.

Sidwaya, le quotidien national, arbore, de son côté: «Fête de Pâques à Ouagadougou: Le Coronavirus au menu», soulignant qu’«en raison de la pandémie du coronavirus, quelques familles, dans la capitale burkinabè, ont célébré (dimanche dernier) la résurrection du Christ dans la sobriété et en respectant les gestes barrières».

Quant à L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés burkinabè, il évoque le sujet dans son ‘’Regard sur l’actualité », sous le titre: «Résurrection du Christ: la drôle de Paques».

A en croire le confrère, «jamais fête de Pâques aura été aussi morose». «Déjà en temps normal chez nous, elle a beau être, du point de vue spirituel, l’une des plus importantes, sinon la plus importante  du christianisme, elle ne donnait pas lieu à une débauche de beuveries et de ripailles, comparée à Noël», fait remarquer L’Observateur Paalga.

«Mobilisation financière contre les effets pervers  post-Covid-19 en Afrique: Mission impossible pour les +4 fantastiques+ de l’UA ?», s’interroge Aujourd’hui au Faso, quotidien privé.

Selon le journal, Cyril Ramaphosa le n°1 sud-africain et patron en exercice de l’Union africaine (UA) a désigné quatre personnalités, «trois hommes dont les barbes ont blanchi sous le harnais des arcanes financiers et une femme qui a su aussi bien nouer son pagne dans les salons cosy des institutions financières internationales pour défendre l’Afrique, et qui a été grande argentière de son pays le Nigeria, +4 fantastiques+ donc pour ce boulot».

Evoquant les chiffres relatifs à la pandémie au niveau national, Aujourd’hui au Faso affiche: «515 cas confirmés, 170 guérisons et 28 décès».

Le coronavirus en couverture des journaux camerounais

Les journaux camerounais parus mardi rapportent les petites histoires locales qui se développent derrière la psychose autour du coronavirus.Le ministre du Travail et de la Sécurité sociale, Grégoire Owona, pose en gros plan en couverture de Mutations. Quelques pages plus loin, il raconte son quotidien de confiné et évoque le fonctionnement de son département en pleines mesures restrictives contre le Covid-19. Interrogé sur sa vision de l’après-crise sanitaire, il estime que le monde ne sera certainement plus le même, qu’il y aura certainement, au Cameroun et ailleurs, des raisons objectives de revenir aux fondamentaux. «Je veux parler en plus des progrès de la science, de la solidarité, de notre humanisme, des valeurs de dialogue et de tolérance, mais aussi de la capacité de nos États à faire face aux catastrophes de divers ordres en vue de préserver et respecter la vie.»
 
Ce qui est déjà acquis, confirme le médecin et politologue Nick Ngwanyam dans les colonnes de The Guardian Post, c’est que le monde ne sera plus le même après l’ouragan sanitaire qui souffle, et qui sera plus salutaire pour les pays développés. Le coronavirus est une guerre de civilisation et d’idéologie : les plus faibles disparaitront ou ne seront plus qu’un banal paillasson au pied du futur. Et c’est par les rampes du passé, par des générateurs d’utopies, et des provisions d’anticipations qu’on gagne une guerre de civilisation et qu’on donne au monde une coloration idéologique victorieuse, écrit pour sa part l’éditorialiste de Mutations.
 
Un qui espère se relever d’une faillite annoncée et dont Le Jour mentionne le regain d’activité, c’est la Cotonnière industrielle du Cameroun (Cicam) : avec un rythme de production initial de 5000 masques faciaux par jour, cette unité industrielle, qui vient de réceptionner un important lot d’équipements dans le cadre d’un contrat-plan de 13,2 milliards FCfa avec l’État, veut ainsi saisir l’opportunité qu’offre la crise du coronavirus pour se relever d’un début d’année 2020 difficile.
 
Le masque, c’est en effet le bouclier contre le virus, acquiesce le quotidien à capitaux publics Cameroon Tribune. L’obligation de port de la muselière, entrée en vigueur lundi dans les espaces publics, n’est cependant pas respectée par tous. Les Camerounais font de la résistance, titre Émergence. Dans les villes de Bafoussam, Douala, Maroua, Nguélémendouka et Yaoundé, où il a dépêché des reporters, Mutations confirme le non-respect de la mesure gouvernementale dans les gares routières, espaces marchands et taxis.
 
Mais, pendant que le coronavirus accapare toutes les attentions, tous les moyens humains et financiers, que deviennent les autres maladies à l’instar du diabète, de l’hypertension ou encore de l’insuffisance rénale ? s’interroge Le Jour.
 
Un autre domaine, tout aussi sinistré que les personnes atteintes de ces maladies, ce sont les activités aurifères dans les régions de l’Adamaoua et de l’Est qui, rapporte Le Quotidien de l’Économie, sont sérieusement plombées, avec comme conséquence notable la chute drastique de l’once et un fort impact financier sur les communautés riveraines.
 
Un autre drame, renchérit Émergence, se joue dans les prisons engorgées du pays, le gouvernement s’obstinant à ne pas désengorger ces maisons de détention en dépit des prescriptions des organismes internationaux compétents. La veille, souligne Mutations, le pénitencier de la capitale, Yaoundé, a été l’objet d’une tentative de mutinerie : depuis le confinement annoncé par le gouvernement, le 17 mars dernier, les détenus sont désormais interdits de sortir de leurs locaux et plusieurs cas d’étouffement sont notifiés.
 
La prison de Yaoundé-Kondengui est une bombe à retardement, soupire Le Jour, des cas suspects de coronavirus et de panique y étant déjà signalés. «La prison de Kondengui au bord de l’implosion», titre Le Messager, l’absence de mesures de distanciation sociale commençant à irriter les pensionnés.

Le Covid-19 et ses effets collatéraux au menu de la presse congolaise

La presse congolaise de ce lundi traite de l’évolution de la pandémie du Covid-19 dans le pays et de ses effets collatéraux.« Le pays a enregistré dix nouveaux cas liés à la pandémie », informe Le patriote.

Il s’agit, explique cet hebdomadaire, «au total dix nouveaux cas qui ont été enregistrés du 8 au 10 avril sur 56 tests réalisés, portant ainsi le bilan à 70 cas».

Dans cette publication, le Coordonnateur technique de la riposte contre cette pandémie du Covid-19 au Congo explique que sur les 70 cas, 57 sont enregistrés à Brazzaville et 13 à Pointe-Noire.

Nos confrères parlent également des répercussions du Covid-19 sur l’économie nationale et informe qu’« intervenant le 9 avril dernier au cours d’une séance de questions d’actualité à l’assemblée nationale, le ministre de l’Economie et de l’Industrie, Gilbert Ondongo a annoncé que le taux de croissance de l’économie congolaise s’établirait à -7,3% en fin 2020».

De son côté, le quotidien Les Dépêches de Brazzaville fait écho de l’appel du port de masque obligatoire dans les marchés pour les clients et les vendeurs, lancé le 10 avril dernier par la Coordination nationale de la gestion de la pandémie du Covid-19 et fait un clin d’œil sur la mise en garde du ministre en charge de la Santé contre l’automédication pour la prise en charge d’un cas confirmé.

Le journal en ligne Vox met l’accent sur les conséquences du Covid-19 sur la société congolaise et écrit que « les mesures édictées par le gouvernement pour lutter contre la pandémie du Covid-19, dont le confinement ne sont pas suivies normalement parce qu’elles dévoilent la pauvreté des Congolais».

Ce journal informe aussi qu’un Arrêté du ministère de l’Intérieur et de la Décentralisation réduit les jours du marché à trois dans la semaine et quatre autres jours sont réservés à leur désinfection.

Au plan international, Le Patriote et Les Dépêches de Brazzaville s’alarment de la situation de la maltraitance des étudiants africains en Chine (Guangzhou).

Ces journaux renseignent « les ressortissants africains sont victimes de sévices sanitaires liés au coronavirus (Covid-19».

Covid-19: la cacophonie gouvernementale à la Une au Cameroun

Un sentiment de malaise transparaît dans les journaux camerounais parus lundi, au sujet des sons de cloche divergents constatés au niveau de l’exécutif quant à la gestion de la crise du coronavirus.Le constat reste le même, qu’il s’agisse du «rappel à l’ordre du PM» (Cameroon Tribune), du «recadrage du Premier ministre» (Mutations), du «PM (qui) recadre les ministres chauve-souris» (La Nouvelle), de «Le recadrage de Dion Ngute» (L’Indépendant), de «Dion Ngute sort ses muscles» (Le Messager), de «Dion Ngute confirme la cacophonie gouvernementale» (Émergence) ou de «la colère du PM» (Repères) : la stratégie des pouvoirs publics contre le Covid-19 est si cacophonique qu’elle a fini par faire sortir de ses gonds Joseph Dion Ngute.

Le Premier ministre, chef du gouvernement, explique la première publication citée, dans une correspondance aux membres de son équipe, a rappelé les principes cardinaux devant guider l’action de chacun et qui se résument en une franche collaboration, la solidarité ainsi que le respect des procédures. Cette note sonne le glas des initiatives personnelles et solitaires, renchérit Mutations. Cette mise en garde s’adresse prioritairement, prolonge The Guardian Post, aux fonctionnaires dont l’excès de zèle brouille l’action de l’exécutif dans la lutte contre le Covid-19.

Le PM réclame de l’ordre dans la communication gouvernementale, précise Eden. «Le Premier ministre met de l’ordre dans la maison, et rappelle les ministres à l’ordre», titre The Median. La nécessaire solidarité gouvernementale, tant prônée par le président de la République, est mise à rude épreuve de manière récurrente, soupire Repères.

Pour La Nouvelle Expression, seule une sortie du président de la République pourrait permettre de remettre chacun à sa place, et de redonner un nouveau souffle à la croisade contre la pandémie qui ne cesse d’avancer.

Sous le titre ironique «On les a retrouvés», Mutations fait le tour des membres du gouvernement qui se font entendre dans leurs départements ministériels respectifs, à la faveur de différentes initiatives, pour la plupart chapeautées par le Premier ministre. Pendant ce temps, d’autres, pourtant attendus au front contre le Covid-19, affichent un certain silence qui frise l’indifférence ou l’impuissance.

Dans un éditorial intitulé «Le leadership du silence» Aurore Plus explique que les choses sont ainsi devenues parce que la locomotive vient à se montrer défaillante. «Au Cameroun, on ne gouverne pas en s’exprimant ; on agit en priant les autres de deviner sa magnificence, de croire que tout va bien et donc d’applaudir à tout rompre», analyse le bihebdomadaire, fustigeant la coagulation sociopolitique en cours et s’étonnant, surtout, que certains veuillent croire que c’est le coronavirus qui doit s’adapter à Paul Biya, et non l’inverse.

Hors du pays, le silence du président de la République émeut également à l’image du directeur général de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), Tedros Adhanom Ghebreyesus qui, à en croire Émergence, a adressé un message à M. Biya pour lui demander d’être en première ligne dans ce combat.

Tout n’est pas à jeter dans cette croisade contre un ennemi à la fois invisible et impitoyable, tempère Sans Détour, notant que le gouvernement étudie actuellement toutes les mesures d’accompagnement susceptibles d’atténuer les effets négatifs de la crise sanitaire en cours. Le Cameroun accélère sa lutte contre la pandémie, acquiesce The Sun.

Ce que retiennent également, et en chœur Cameroon Tribune, Échos Santé, La Nouvelle Expression, Municipal Updates, The Horizon, The Median, The Guardian Post, The Post, c’est l’entrée en vigueur, dès lundi, du port obligatoire du masque facial, réputé être une des meilleures barrières au virus.

Le Covid-19 domine le menu de la presse en ligne burkinabè

Les médias en ligne burkinabè visités par APA ce samedi privilégient l’information relative à la pandémie de coronavirus (Covid-19), notamment les mesures pour y faire face.Lefaso.net rapporte qu’il y a un mois, soit le 9 mars 2020, le Burkina Faso enregistrait ses premiers cas de Coronavirus, soulignant que «depuis, c’est une course contre la montre avec un virus invisible qui a bouleversé la vie des Burkinabè comme il continue à le faire dans le reste du monde».

Ce journal en ligne fait remarquer qu’aujourd’hui, le Burkina Faso est le pays le plus touché de la sous-région (443 cas à la date du 8 avril), mais aussi celui qui compte le plus grand nombre de cas de guérisons (146 guéris).

«Covid-19 au Burkina: 5 nouveaux cas, 3 guérisons, 2 décès», affiche, de son côté, Fasozine.com qui précise que ces chiffres constituent la situation de la maladie à Coronavirus au Burkina Faso à la date du 9 avril 2020.

Wakatséra.com, quant à lui, fait observer que le Professeur Martial Ouédraogo, coordonnateur national de la réponse à l’épidémie de Coronavirus, a soutenu vendredi à Ouagadougou, face à la presse, que «le dépistage n’est pas la seule solution» pour circonscrire la pandémie qui a atteint à ce jour, 448 personnes au Burkina. 

Selon le confrère, pour Pr Ouédraogo, il faut «plutôt mettre l’accent sur le civisme» pour le respect des consignes sanitaires.

Pendant ce temps, Burkina24.com revient sur le communiqué de la Banque mondiale publié jeudi dernier dans laquelle l’institution évoque les conséquences fâcheuses du Covid-19 en Afrique. 

A en croire Burkina24.com qui se fie au document de la Banque mondiale, «cette pandémie a un impact considérable sur la croissance en Afrique subsaharienne qui, selon les prévisions, devrait chuter brutalement de +2,4% en 2019 à une fourchette comprise entre -2,1 et -5,1% en 2020».

Et de mentionner qu’il s’agit de la première récession dans la région depuis plus de 25 ans.

Burkina24.com aborde aussi«les recettes présidentielles contre le Covid-19 (qui) font le buzz», parlant de l’Ouganda et de la Guinée.

Le média en ligne relate que les présidents ougandais et guinéen, Yoweri Museveni et Alpha Condé font le buzz sur la toile. «L’un pour s’être spontanément converti en coach sportif et l’autre pour sa recette pas moins  insolite, tous deux dans la veine des solutions anti-coronavirus».

Les mesures anti-covid-19 sur Dakar et Macky Sall à la Une au Sénégal

Les quotidiens sénégalais parvenus samedi à APA traitent principalement du durcissement des restrictions dans la capitale pour freiner la propagation de la pandémie et du chef de l’Etat, toujours dans ce cadre.« Le gouverneur +confine+ la région de Dakar » pour éviter la poursuite des contagions dans la capitale, souligne le journal Les Echos. La mesure va permettre la « réorganisation » et la « fermeture des commerces non essentiels et des marchés flottants », mais aussi le « renforcement » de la présence des forces de sécurité et défense sur les plages et espaces de détente.

Pour Vox Populi, « le gouverneur de Dakar durcit le ton » et appelle l’armée « en renfort » de la police et de la gendarmerie pour faire respecter les mesures.

Ce durcissement des mesures restrictives à Dakar est vu par Le Quotidien comme un « capitale-test ».

Le quotidien national Le Soleil évoque dans sa Une les réponses à l’appel du président Macky Sall pour contribuer à la lutte contre le Covid-19 et rapporte que 29,6 milliards FCFA sont déjà obtenus de 458 donateurs.

Cela amène « Macky (à mettre) faim à son confinement », ironise L’Observateur, avant de souligner que le chef de l’Etat sort du Palais aujourd’hui pour lancer le convoyage de l’aide alimentaire vers les populations.

Comme sur tous les fronts, « Macky interdit tout licenciement » eu égard aux menaces sur les emplois à cause de la pandémie, note L’AS, se réjouissant par ailleurs du nombre de guéris au Sénégal qui « dépasse » celui des hospitalisés.

Mais « ne dormons pas sur nos lauriers », tempère le ministre de la Santé Abdoulaye Diouf Sarr dans Libération. Il ajoute que « la seule courbe qui nous préoccupe est celle du nombre de cas positifs au coronavirus ».

Le journal rapporte en même temps dans sa manchette « le scandale El Hadji Tall », décédé pour faute d’autorisation de circuler.

L’Observateur souligne aussi « le difficile comptage des Sénégalais morts à l’étranger », estimant que sur neuf morts annoncés, seuls cinq ont reçus leurs certificats de décès.

EnQuête revient sur les impacts du covid-19 sur les entreprises sénégalaises et appelle à « stopper l’hémorragie ». Le journal déplore surtout le fait que l’Etat « refuse de jeter les armes » pendant que la furie de la pandémie s’abat sur l’économie.

Une autre conséquence de la pandémie sur le Sénégal, d’après L’AS, est que « le premier baril de pétrole ne sortira pas en 2023 ».

En football, le quotidien spécialisé Record note que le Paris Saint-Germain est « certain d’avoir Koulibaly », le défenseur sénégalais de Naples dont le départ est également annoncé du côté de son club italien.

Pour Libération, « l’arrivée de Kalidou Koulibaly (au PSG) ne ferait aucun doute en interne ».

L’évolution du covid-19 et ses implications au menu de la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais parvenus vendredi à APA traitent principalement de l’évolution de la pandémie et ses différentes implications dans le pays, surtout au plan économique.La situation épidémiologique indique désormais que « près de la moitié des patients sont guéris », selon le quotidien national Le Soleil, précisant que le Sénégal compte à ce jour 123 malades guéris du covid-19 et 124 sous traitement.

Mais « la grosse lueur d’espoir » porte désormais selon L’AS sur le fait que Thiès et Touba comptent zéro cas pendant que les cas communautaires sont en baisse.

Libération n’est pas du même avis, estimant que Dakar est « la bombe invisible » s’agissant de la transmission communautaire du coronavirus. Le journal informe en même temps qu’une « pénurie de sang touche le Sénégal ».

Le Quotidien décrit des « maux et mots » sur l’évolution du covid-19, notant que l’Etat « achète des caveaux » pour les Sénégalais décédés à l’étranger. « Nous nous attendons à une dégradation de la situation », s’alarme la directrice de l’OMS en Afrique dans le journal.

« Sous la marque de la crise », indique pour sa part L’Observateur, donnant les contours du « nouveau plan de guerre » du président Macky Sall contre la pandémie avec « les 12 milliards de problèmes de la diaspora », notamment la somme allouée en FCFA aux Sénégalais de l’extérieur pour les soutenir dans cette crise.

Sur un autre sujet, le journal note que le maire de Thiès, Talla Sylla, se démarque de l’aide alimentaire parce que « la répartition ne correspond pas à la réalité ».

« Thiès se barricade », souligne Le Quotidien là où Walf Quotidien décrie la gestion de la pandémie par le Sénégal avant de dire « haro sur la propagande d’Etat » à propos de l’aide alimentaire.

En économie, Le Soleil parle du rapport de la Banque mondiale qui prédit pour l’Afrique subsaharienne « sa première récession depuis 25 ans » à cause de cette crise sanitaire. Pendant ce temps, L’Observateur attend aussi le rapport d’Oxfam « qui fait trembler la planète ». Le virus risque de provoquer des millions de morts et l’effondrement de l’économie mondiale, selon le journal qui donne quelques prémices.

Sur l’exploitation-production du pétrole et du gaz, EnQuête note que le « Covid-19 rebat les cartes » avec les prévisions qui sont « compromises ».

En sport, le quotidien Record rapporte que « l’Europe s’arrache Krépin » Diatta, la pépite sénégalaise de Bruges convoitée par des clubs comme l’Ajax, Milan et Watford.

Notant que la Fédération sénégalaise de football « siffle l’arrêt définitif » de la Coupe du Sénégal et de la Coupe de la Ligue à cause du coronavirus, le journal informe en même temps que la FIBA « réajuste son calendrier » en reportant l’Afrobasket féminin en 2021.

Religion et coronavirus au menu des quotidiens burkinabè

Les quotidiens burkinabè de ce vendredi traitent de la pandémie du coronavirus (Covid-19), en lien avec la religion, notamment la fête de Pâques prévue pour ce weekend.Ainsi, le quotidien national Sidwaya publie une interview dans laquelle l’Abbé Paul Dah, chargé de communication de la Conférence épiscopale Burkina-Niger,  revient sur l’origine de la fête de Pâques ainsi que les mesures prises par l’église catholique pour permettre aux chrétiens de passer ce moment exceptionnel, dans le contexte de coronavirus.

Le confrère reprend à sa Une les propos du prêtre qui dit que pour la célébration de la fête sous coronavirus, «il est demandé aux chrétiens de vivre la Pâques en intériorité».

Dans son ‘’Dialogue intérieur », Le Pays (privé) met en exergue: «Pâques 2020: la religion à l’épreuve du Covid-19», soulignant que cette année, la fête «s’annonce des plus moroses, d’autant plus que les célébrations se feront sans les fidèles».

L’éditorialiste se demande: «Pour nous Africains, habitués à passer nos fêtes dans la convivialité, qu’est-ce que Pâques si on ne peut pas aller à l’église, rendre visite à ses proches, recevoir des invités et partager un repas dans la gaité ?».

L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés burkinabè, pour sa part, publie le message de Pâques de la Fédération des églises et mission évangéliques (FEME), avec pour titre: «L’amour de Dieu pour l’humanité n’a pas changé».

Le journal relate que dans son message, la FEME rappelle l’amour de Dieu pour l’humanité et exhorte les citoyens à garder l’espoir.

L’Observateur Paalga indique qu’«à quelques jours de la célébration de la fête de Pâques, summum de l’année liturgique catholique, le curé de la paroisse de l’Immaculée conception de Ouagadougou, l’abbé Vincent Ilboudo, a invité les fidèles à prier en famille et à suivre le triduum pascal via la radio Avé Maria et la télé Maria».

Le confrère fait remarquer que la commémoration de la résurrection du Christ sera célébrée cette année sans le grand rendez-vous dans les temples à cause du Covid-19.

Maroc Telecom lance un nouveau programme de r&achat d’actions

Le premier opérateur de télécommunications au Maroc, Maroc Telecom lance un nouveau programme de rachat d’actions, qui sera soumis à l’autorisation de l’Assemblée générale ordinaire lors de sa réunion prévue le 29 avril prochain.Selon le quotidien +L’Economiste+, le programme porte sur 0,17% du capital, soit 1,5 millions actions, précisant que le prix maximum d’achat a été fixé à 198 DH (1 euro = 10,8 DH), ou l’équivalent en euro, alors que le prix minimum de vente s’établit à 92 DH ou l’équivalent en euro.

La durée du programme s’étale du 13 mai 2020 au 12 novembre 2021, croit savoir la publication.

En 2019, le groupe Maroc Telecom, contrôlé à 53 % par le groupe émirati Etisalat, a enregistré un chiffre d’affaires de près de 3,4 milliards d’euros en 2019, en hausse de 0,9 % – à base comparable – par rapport à l’année précédente. L’excédent brut d’exploitation enregistre une hausse de 3,2 %.

Le groupe réalise près de 60 % de son chiffre d’affaires en dehors du Maroc et revendique un total de 67,5 millions de clients.

Leader de l’internet mobile marocain, avec 50 % de parts de marché, l’opérateur enregistre au royaume chérifien une hausse de son chiffre d’affaires de plus de 18 % sur le segment par rapport à 2018. Et l’activité connaît un bond de 25 % hors des frontières marocaines.

Coronavirus : la guerre de solidarité pouvoir-opposition en vedette dans les journaux camerounais

L’injonction du ministre de l’Administration territoriale (Minat), Paul Atanga Nji, à l’opposition de mettre fin aux opérations de levée de fonds de solidarité en faveur de la lutte contre le coronavirus, passionne les journaux camerounais parus jeudi.Le Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC, opposition) a été stoppé net dans son élan à travers l’opération «Survie Cameroun Survival Initiative (SCSI)», le gouvernement ayant, explique Mutations, restreint la pratique de levée de fonds uniquement au cadre défini par le chef de l’État, enjoignant par ailleurs tout individu ou organisation de bonne foi, souhaitant apporter une contribution financière ou matérielle à la lutte contre le coronavirus, à le faire en toute transparence.

C’est le nouveau duel entre Paul Biya et Maurice Kamto, signale Le Messager, rappelant la bataille épique de la présidentielle d’octobre 2018 entre les deux hommes, le premier cité l’ayant finalement remporté pendant que le vaincu continue de crier à la victoire volée et de se proclamer comme le président élu. La résistance au hold-up électoral se poursuit désormais dans le champ politico-humanitaire.

Pourtant, signale Mutations, moins de 24 heures après l’interdiction de son fonds, le MRC a commis un contre-communiqué non seulement pour exprimer sa stupéfaction quant à la réaction du Minat, mais surtout pour exhorter les volontaires à rester sereins, solidaires et mobilisés, et à maintenir tendue la chaîne de solidarité.

Quel que soit le postulat, Maurice Kamto a de nouveau mordu la poussière, face à un système n’acceptant pas la moindre contrariété, soupire Aurore Plus, ne comprenant pas comment cet éminent professeur d’universités, doublé d’un avocat de haut vol, a ainsi pu tomber comme un «bleu» dans le piège de la loi et de la règlementation.

Le MRC, ose Mutations, pourra au moins se consoler n’être pas le seul parti de l’opposition à avoir sollicité la générosité des Camerounais pour barrer la voie au Covid-19, et dont l’initiative se retrouve bloquée par le régime : en solitaire, le député du Parti camerounais pour la réconciliation nationale (PCRN), Nourane Foster, a annoncé, à travers les réseaux sociaux, avoir été reçue en audience par le Minat à l’effet d’introduire une demande d’autorisation pour la même cause.

Indifférent à ces questions polémiques, le quotidien à capitaux publics Cameroon Tribune, sous le titre «Lutte contre le Covid-19 : la classe politique fait front», note avec satisfaction qu’en s’alignant sur les mesures gouvernementales pour éradiquer la pandémie, la plupart des leaders se déploient en outre, sans distinction de chapelles, sur le terrain pour apporter leur appui aux populations.

Société et coronavirus au menu des quotidiens burkinabè

Les quotidiens burkinabè parvenus à APA ce jeudi matin abordent des sujets liés essentiellement à la société et à la pandémie de la maladie du coronavirus (Covid-19).«Gratuité fontaines publiques: quand les Bobolais versent dans la démesure», titre L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés burkinabè.

Selon ce journal, depuis le début de cette semaine, les gérants des bornes fontaines à Bobo-Dioulasso (capitale économique du Burkina) sont presque noyés par le nombre sans cesse croissant des consommateurs qui inondent quotidiennement les bornes fontaines pour leur approvisionnement.

«Une affluence occasionnée par les récentes mesures sociales prises par  le gouvernement burkinabè dans le cadre de la lutte contre le COVID-19 », rapporte L’observateur Paalga.

Et d’ajouter que «depuis, on assiste à une hausse vertigineuse de la consommation et les compteurs d’eau dans les fontaines publiques tournent sans discontinuer, du lever au coucher du soleil».

Pour sa part, Le Quotidien (privé) présente à sa Une, une image montrant l’affluence au niveau des bornes fontaines à Ouagadougou, avec ce titre: «Gratuité de l’eau au niveau des bornes fontaines à Ouaga: Mesure effective, l’eau difficile à trouver».

De son côté, le quotidien national Sidwaya parle de «ces donneurs de sang qui bravent le coronavirus», publiant un reportage réalisé au Centre national de transfusion sanguine (CNTS) où, relate-t-il, «depuis deux jours, quelques donneurs bravent leur peur afin de sauver des vies».

Le même journal renseigne que le bilan de l’évolution de la pandémie  fait ressortir sept nouvelles guérisons et quatre nouveaux décès.

A ce sujet, Aujourd’hui au Faso (privé) présente les chiffres globaux donnés la veille à Ouagadougou, par le Service d’information du gouvernement (SIG), sous le titre: «Covid-19 au Burkina: 414 cas, 114 guérisons et 23 décès».

Quant au journal privé Le Pays, il arbore à sa Une, les propos de l’enseignant-chercheur en histoire, Dr Yacouba Banhoro qui dit: «Les mesures administratives prises contre le Covid-19 rappellent ces périodes tristes de notre histoire».

Les insistances de Macky Sall sur le coronavirus en vedette dans la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais parvenus jeudi à APA traitent principalement des insistances du président Macky Sall, hier en conseil des ministres, sur la distribution de l’aide alimentaire aux populations et la préservation des emplois durant la pandémie de covid-19.Selon Le Soleil, « le chef de l’Etat insiste sur l’urgence » à propos de la distribution de l’aide alimentaire aux populations. Le quotidien national ajoute qu’il a annoncé une « ordonnance » pour préserver les emplois durant la pandémie.

« Macky dans tous ses états », titre L’Observateur, donnant les « secrets » de sa première ordonnance qui modifie le Code du travail et « ses sanctions » contre les hôteliers récalcitrants.

EnQuête craint « le spectre de l’effondrement social », notamment la situation des travailleurs dans certains secteurs. Le journal indique que les pouvoirs publics « s’inquiètent » de cela et tentent de « sauver ce qui peut encore l’être ».

En outre, le président sénégalais s’interpose comme le « nouvel avocat de l’Afrique » en prônant l’annulation des pays impactés par le covid-19, selon L’AS. Intervenant sur ce sujet, le DG du COSEC Mamadu Ndione souligne le devoir de « gagner ce combat pour les générations africaines ».

Sur l’évolution du coronavirus au Sénégal, « la montée des cas communautaires inquiète » le plus d’après Les Echos. Si ce journal note que cinq cas communautaires ont été enregistrés dans la journée d’hier, Libération indique que 10 cas ont été détectés en quatre jours.

Face à cette propagation, Vox Populi explique « pourquoi il faut rendre le (port du) masque obligatoire », soulignant que c’est le « moyen le plus efficace » pour freiner la transmission communautaire.

Donnant l’exemple du gouverneur de la région de Tambacounda, Oumar Mamadou Baldé, le journal salue « un gouverneur progressiste et radical » qui « l’impose au marché et commande 10.000 masques artisanaux ».

Libération titre sur la « main basse » de l’entreprise Teranga Gold sur l’or du Sénégal et fait des « révélations sur un scandale ». Après avoir sorti « des miettes », Teranga Gold, qui a usé de « pratiques inédites, va empocher un milliard de dollars en exploitant la mine de Sabodala », dans la région de Kédougou (est), informe le quotidien.

L’Observateur s’intéresse aussi à ce sujet qui dénote une « bataille à milliards FCFA autour de l’or sénégalais ».

En football, Record fait focus sur la course au Ballon d’or 2020 et note que Sadio Mané « prévient » Messi et Ronaldo : « Je sacrifie tout ce qui est possible pour le gagner », a lâché le Sénégalais qui « comprendrait » par ailleurs que son club Liverpool ne soit pas sacré champion d’Angleterre cette saison à cause du covid-19.

« Je veux gagner le titre de Premier League sur le terrain », a soutenu la star sénégalaise.

Presse ivoirienne: Sermé Lassina nommé représentant des producteurs d’information numérique à l’ANP (décret)

Le président du Réseau des professionnels de la presse en ligne de Côte d’Ivoire (REPPRELCI), Sermé Lassina, a été nommé en qualité de représentant des producteurs d’information numérique au sein du Conseil de l’Autorité nationale de la presse (ANP), organe de régulation de la presse écrite et numérique, selon un décret lu mercredi par le porte-parole du gouvernement, Sidi Touré, à l’issue d’un Conseil des ministres.M. Sermé Lassina est nommé en qualité de « représentant des producteurs d’information numérique», a annoncé le porte-parole du gouvernement ivoirien Sidi Touré, à l’issue d’un Conseil des ministres tenu au palais de la présidence de la République. 

Ont été également nommés comme membres du Conseil de l’Autorité nationale de la presse (ANP), Koné Samba, représentant le président de la République et président de l’organe de régulation. En outre, Kouamé Abo Faustin, a été désigné représentant du président de l’Assemblée nationale. 

M. Bamba Hamidou, lui, représente le ministre chargé de la Communication et des médias, Mme Ouattara Mono Boyaga Hortense épouse Séry, représentante du Conseil supérieur de la magistrature, a indiqué le porte-parole du gouvernement ivoirien, en charge de la Communication. 

 Coulibaly Jean-Claude, président de l’Union nationale des journalistes de Côte d’Ivoire (UNJCI), la plus grande faîtière des organisations de presse du pays, représente les organisations professionnelles de journalistes.

Angoua Tché Victorien, lui, a été nommé représentant des organisations professionnelles de journalistes, tandis que M. Tra Bi Charles Lambert, représente les directeurs de publication. Quant à Yao Kouakou Patrice, président du Groupement des éditeurs de presse (Gepci), représente les éditeurs de presse.

Assomolli Konan Télesphore, représente les distributeurs de presse, tandis que  Kamaté Banhouman représente les organisations de défense des droits humains. Mme Ambofo Sakia, elle, représente les agences Conseil en communication.

Pour le compte des imprimeurs, Mme Baflan Mandhé Patricia épouse Holouali, représente leurs organisations. 

M. Sermé Lassina, le nouveau président du Repprelci, élu en décembre 2019, succède à Dr David Youant, directeur général de l’agence de presse privée Alerte Info. Il est le chef du bureau de l’Agence de presse africaine en Côte d’Ivoire  (APA news).

Les bonnes et mauvaises fortunes du coronavirus relatées par les journaux camerounais

En pleine tempête du Covid-19, certains, selon les journaux camerounais parus mercredi, tirent leur épingle du jeu pendant que d’autres connaissent de cinglantes infortunes.Voici donc une bonne affaire autour du coronavirus, que rapporte EcoMatin : du fait de la rareté et du coût onéreux des masques faciaux médicaux, les entrepreneurs du secteur textile proposent aux populations des masques en tissu-pagne qui rapportent beaucoup. «Outre son aspect esthétique et la protection qu’il offre aux usagers, le masque fait à base de tissu-pagne a l’avantage d’être utilisable à plusieurs reprises, à condition qu’il soit lavé et désinfecté selon les indications. Un ouf de soulagement pour les usagers, qui jusqu’ici dépensaient beaucoup d’argent en utilisant les masques à usage unique mais surtout à durée limitée.»

Il s’agit d’un filon rentable, acquiesce son confère Le Quotidien de l’Économie : face à la demande exponentielle des populations, les couturiers de profession ou de circonstance voient leurs profits exploser au fur et à mesure que la psychose gagne du terrain. Et les affaires devraient davantage prospérer dans les jours à venir, prédit Le Jour, signalant que le gouvernement vient de rendre obligatoire le port du cache-nez dans les transports de masse.

Et la pharmacopée africaine dans tout ça ? se demande Diapason. Dans un environnement qui semble perdre l’équilibre face au «diable» qui sévit localement depuis le 6 mars 2020, le Cameroun, pourtant abondamment pourvu en matière d’experts dans les domaines de la recherche et de la médecine traditionnelles, se fait particulièrement discret sur la question.

Il y a de bonnes nouvelles venant des hôpitaux, note le quotidien à capitaux publics Cameroon Tribune, signalant la guérison de 43 nouveaux patients, pour un total global de 60 à mardi soir. C’est dire, appuie son confrère The Guardian Post, que les données sont encourageantes, un mois après le premier cas de Covid-19 au Cameroun.

Là où les nouvelles sont moins réjouissantes, c’est du côté du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC, opposition) dont le fonds de solidarité contre la pandémie, lancé le week-end dernier, vient d’être déclaré illégal par le gouvernement. Sous le titre «Covid-19 : Kamto confiné», Mutations explique que le leader de la formation a été stoppé net dans son initiative par le ministre de l’Administration territoriale (Minat), Paul Atanga Nji, qui a exhumé une loi de 1983 régissant les appels à la générosité publique et ordonné la fermeture des comptes bancaires ouverts à cette fin, et qui auraient recueilli 234 millions FCfa en seulement trois jours.

«La Covid-escroquerie de Kamto démasquée par le Minat», «Atanga Nji bloque Maurice Kamto», «Atanga Nji confisque les fonds de Kamto», titrent respectivement La République, Le Jour, Le Messager. Hebdomadaire du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC, au pouvoir), L’Action encourage pour sa part les citoyens à manifester leur générosité pour le fonds spécial de solidarité nationale créé la semaine dernière par le président Paul Biya, également leader dudit parti.

Le coronavirus revient à la charge dans les quotidiens burkinabè

Les journaux burkinabè parvenus mercredi à APA traitent en priorité de l’actualité relative à la pandémie du coronavirus (Covid-19).Ainsi, Sidwaya, le quotidien national, affiche: «Mesures sociales contre Covid-19: les détails dans le secteur de l’eau», informant que le ministre de l’Eau et de l’Assainissement, Niouga Ambroise Ouédraogo, était face à la presse, hier mardi à Ouagadougou.

«Il s’est agi pour lui (ministre) de donner les détails sur les mesures sociales du chef de l’Etat dans son secteur», rapporte le journal.

A ce propos, Aujourd’hui au Faso met en exergue : «Mesures sociales sur l’eau et l’assainissement: Ambroise Ouédraogo dévoile une cagnotte de 6,7 milliards pour amortir l’impact».

Pendant ce temps, Le Pays publie «la clé de répartition du budget du plan de riposte sanitaire» contre le Covid-19, d’un montant total de 77 milliards 900 millions 426 mille 21 francs CFA.

Le même journal rapporte qu’à travers une déclaration, le Réseau national de lutte anti-corruption (REN-LAC) appelle à la transparence dans la gestion des fonds alloués à la lutte contre la propagation de la pandémie du coronavirus au Burkina Faso.

Quant à L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés du Burkina Faso, il fait un zoom sur les déplacés internes de la région du Centre-nord, mentionnant: «Ils ont fui le terrorisme, ils redoutent maintenant le Covid-19».

Dans sa rubrique ‘’Regard sur l’actualité », L’Observateur Paalga revient sur l’éventuelle réouverture des marchés, titrant : «Attention, danger de mort !».

Selon le journal, les autorités communales de Ouagadougou, ville la plus touchée du pays, qui compte le plus grand nombre de cas de contamination au Covid-19 en Afrique de l’ouest, envisagent de reconsidérer l’une des mesures phares dans la prévention du coronavirus.

«Alors qu’on attendait d’elles (autorités communales) une application rigoureuse des consignes de riposte à la pandémie», commente L’Observateur Paalga, déplorant que «les autorités communales de la capitale ont choisi tout simplement de faire dans le relâchement suicidaire».

Les impacts économiques et sociaux du covid-19 au menu de la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais parvenus mercredi à APA traitent d’une diversité de sujets tournant presque tous autour du nouveau coronavirus.Walf Quotidien souligne dans un dossier que « les familles d’émigrés paient la note » de l’impact économique du covid-19, rapportant des « récits bouleversants à Dakar, Louga, Kolda, Touba, Mbacké, Maroc » entres autres. « Avant, la pauvreté était à nos portes. Maintenant, on dort avec », estime une source dans le journal.

Parlant de « l’impact du covid-19 sur l’économie de l’Union », le gouverneur de la Bceao, Meyliet Koné, s’entretient avec L’Observateur.

EnQuête s’intéresse au business de cette crise avec son « enjeu de 50 milliards ». Le journal indique que la bataille a commencé pour le contrôle du marché de la distribution des dons alimentaires.

En outre, L’Observateur indique que le président Macky Sall « envoie l’Armée chez les populations », dans le cadre de la stratégie de convoyage et de distribution de l’aide alimentaire d’urgence.

Sur la transmission communautaire de la pandémie, Le Quotidien titre sur « la peur du X » avec la commune de Keur Massar qui est « au cœur des inquiétudes ». Par ailleurs, ajoute journal, le ministre de l’Intérieur « suspend » la délivrance des permis de circuler là où le président du Conseil départemental de Rufisque estime qu’il « serait malheureux que les cas de Keur Massar pénètrent Rufisque ».

L’Observateur note pour sa part que « Dakar joue avec le pire » vu le risque de propagation du virus que montrent « les chiffres et les comportements qui font froid dans le dos ».

Pour le directeur de cabinet du ministère de la Santé, Aloyse Waly Diouf, « la guerre vient de commencer » avec la succession des cas communautaires.

En outre, « le Sénégal dispose de 700 doses de chloroquine et attend 3000 doses supplémentaires » dans le cadre du traitement du covid-19, selon Vox Populi.

Sur les droits humains, L’AS estime qu’Amnesty International « épingle le Sénégal » à cause de l’incarcération d’activistes et de politiciens ainsi que la répression de manifestations en 2019.

Pour Le Quotidien, c’est une « mauvaise note » que l’ONG des droits humains a délivrée au Sénégal dans son rapport annuel. EnQuête y trouve aussi d’autres « griefs » contre ce pays ouest-africain.

En fait divers, Libération dit « tout sur l’affaire Hiba Thiam », la jeune fille retrouvée morte dans un appartement à Dakar. Selon EnQuête, « l’autopsie confirme l’overdose » là où L’Observateur informe qu’un policier a été « arrêté pour complicité » et « 8 mis en cause » présentés au procureur.

En football, Stades s’intéresse aujourd’hui à la carrière internationale du gardien de but Abdoulaye Diallo. Fort de 18 sélections avec huit buts encaissés et neuf clean-sheets, Diallo est selon le journal sportif le symbole d’un « envol brisé de l’ange gardien ».

Record se remémore pour sa part les débuts et les sacrifices consentis par Sadio Mané pour son ascension et titre « la saga d’un +made in Sénégal+ ».

Covid-19: la Fondation de Dominique Ouattara offre des produits alimentaires aux journalistes de Côte d’Ivoire

La Fondation Children Of Africa, une organisation humanitaire présidée par la première dame ivoirienne Dominique Ouattara a offert, mardi à Abidjan, des produits alimentaires et d’hygiène d’un montant de 15 millions FCFA aux acteurs de la presse nationale pour les soutenir pendant la crise sanitaire du Covid-19.« Votre travail vous oblige au quotidien à côtoyer des populations afin de mieux les informer. Après le soutien aux populations des treize communes du district d’Abidjan, la Fondation Chiildren Of Africa a décidé de vous apporter son soutien en offrant des produits alimentaires et des produits d’hygiène», a indiqué Nadine Sangaré qui représentait l’épouse du président ivoirien lors d’une cérémonie de remise de don. 

Selon Mme Sangaré qui est également la directrice de la Fondation Children Of Africa Côte d’Ivoire, «aujourd’hui plus que jamais, la solidarité doit être un devoir social dans notre pays» face à cette crise sanitaire.

Avant elle, Jean-Claude Coulibaly, le président de l’Union nationale des journalistes de Côte d’Ivoire (UNJCI) a dit la gratitude des journalistes à la donatrice pour ce «geste salutaire ». Profitant de cette tribune, il a plaidé pour l’octroi d’une «prime exceptionnelle » aux journalistes pendant cette crise sanitaire à l’instar du corps médical et des forces de l’ordre comme annoncé par le Premier ministre ivoirien Amadou Gon Coulibaly.

 « Nous journalistes,  pensons que nous méritons aussi une prime exceptionnelle parce que nous sommes en première ligne de ce combat», a soutenu M. Coulibaly plaidant également pour un appui de l’Etat aux entreprises de presse.

Dans la même veine, Patrice Yao, le président du Groupement des éditeurs de presse de Côte d’Ivoire (GEPCI, patronat) a dit la gratitude de son organisation à Mme Ouattara souhaitant à son tour un accompagnement de l’Etat au secteur de la presse. La Côte d’Ivoire enregistre officiellement à ce jour 323 cas confirmés de maladie à Coronavirus avec trois décès et 41 cas de guérison.

Politique, coronavirus et nécrologie au menu des quotidiens burkinabè

Les quotidiens burkinabè de ce mardi commentent largement le décès, la veille, de l’homme de presse et de culture, Moustapha Thiombiano, sans oublier l’actualité relative à la pandémie de Coronavirus (Covid-19) et à la politique.Dans sa rubrique ‘’Mardi politique », le quotidien privé Le Pays donne la parole au Pr Mamoudou Hama Dicko, président de la Nouvelle alliance du Faso (NAFA, opposition) qui déclare, au sujet du scrutin couplé du 22 novembre 2020, que «la date des élections est intouchable».

Pour sa part, Le Quotidien (privé) met en exergue les propos du président de l’Alternative patriotique panafricaine/Burkindi, Dr Adama Coulibaly.

Celui-ci affirme que «l’une des solutions au problème du Burkina, c’est d’envoyer à la retraite cette classe politique obsolète et largement corrompue». 

Pendant ce temps, L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés du Burkina Faso, cite le ministre de la Justice, Garde des sceaux, René Bagoro qui revient sur la libération de 1207 prisonniers, soutenant: «Ne confondons pas remise de peine et grâce présidentielle». 

Le journal rappelle que le conseil des ministres du 2 avril 2020 a décidé d’une remise totale de peine privative de liberté au profit de 1207 condamnés en raison de la crise sanitaire née de la pandémie du Covid-19.

Evoquant la lutte contre le coronavirus, Le Pays Publie «le cri de cœur du Cardinal Philippe Ouédraogo».

Quant au quotidien national Sidwaya, il arbore: «Covid-19: plus d’un milliard F CFA pour soutenir la culture», informant que le point de l’évolution de la pandémie fait ressortir «18 nouvelles guérisons». 

Le même journal, à travers son ‘’Trait de plume », parle de «la réplique de Idriss Déby», soulignant que «lorsque l’Armée nationale tchadienne (ANT) a perdu plus de 90 hommes lors d’une attaque de la secte terroriste Boko Haram, dans la province du Lac, le 23 mars dernier, le chef de l’Etat, Idriss Deby Itno, avait promis une réplique foudroyante». 

Et de relever qu’«aujourd’hui, l’on est tenté de lui donner raison au regard des nouvelles qui viennent du front».

Sidwaya renseigne également que la presse burkinabè est en deuil, précisant que «Moustapha Thiombiano a tiré sa révérence».

A ce propos, Aujourd’hui au Faso (privé) fait observer que c’est un monument de la presse notamment audiovisuelle qui vient de ranger définitivement le micro. 

Selon le confrère, Moustapha Thiombiano était présenté comme l’un des pionniers de la radio en Afrique noire, si bien que le qualificatif de première radio libre d’Afrique collait bien à la sienne Horizon FM. 

«A travers cette radio, il a permis à de grandes figures du journalisme burkinabè de mettre le pied à l’étrier et faire leurs armes dans ce métier», écrit Aujourd’hui au Faso.

Parlant de ce décès, L’Observateur Paalga affiche: «Moustapha Thiombiano: la boite à idée s’est refermée définitivement».

Le vent du coronavirus continue de souffler dans les journaux camerounais

Comme c’est devenu la tradition depuis un mois, les journaux camerounais parus mardi continuent d’abonder, chacun avec ses accents, dans la mare du coronavirus qui s’étend à travers le pays.Le Cameroun est entré dans la phase 2 de l’épidémie du Covid-19, avec près de 400 cas enregistrés en l’espace de trois jours, alerte Le Jour, soulignant que les chiffres vont grimper dans les prochains jours avec la campagne de testing massif qui a été lancée, alors que 4 régions sur 10 sont déjà touchées. 

À ce propos, se félicite le quotidien à capitaux publics Cameroon Tribune, la métropole économique, Douala et un des principaux foyers de l’épidémie, a engagé la détection de masse. Dans cette mégalopole de quelque 3 millions d’âmes, rapporte la publication, a en effet débuté une vaste campagne de testing alors que, dans le même temps, les autorités recommandent le port du masque pour tous. 

Sauf que, objecte Le Messager, au-delà des effets d’annonce, le pays est désormais au bord de l’étouffement, l’amoncellement des crises, à la fois sociopolitiques et sanitaires, ayant démultiplié la capacité de nuisance du coronavirus sur le point d’atteindre la barre des 1000 patients testés positifs. 

Dans ce contexte de pandémie et de pénurie des ressources publiques, va-t-on donc en profiter pour stopper les grosses dépenses liées à la Fête nationale, le 20 mai ? se demande Le Jour, ne voyant pas comment le pays en aura fini avec la crise sanitaire d’ici là, ni même comment le faste habituel peut être réitéré. 

Chez The Guardian Post, c’est le projet de confinement total du pays, de plus en plus avancé par certains, qui préoccupe, les défenseurs des droits humains mettant en garde contre le verrouillage sans mesures d’accompagnement, une telle option pouvant s’avérer plus dévastatrice que le coronavirus. «Il est difficile d’appliquer le confinement total au Cameroun», appuie, dans les colonnes de Le Messager, Pierre Malongue, spécialiste des urgences et des catastrophes. 

Et s’il y a un lieu qui suscite de vives inquiétudes chez Mutations qui tire la sonnette d’alarme, c’est bien le milieu carcéral où le danger rôde sans doute plus qu’ailleurs : «Depuis la montée en puissance de la pandémie de coronavirus au Cameroun, des inquiétudes s’expriment sur les risques encourus par les détenus, eu égard à l’engorgement des prisons camerounaises et à la transmission assez rapide du virus. Le gouvernement n’a toujours pas communiqué officiellement sur le sujet, or la survenance d’un seul cas non pris en charge immédiatement pourrait créer une hécatombe.»

La sortie de prison de Hissène Habré à la Une de la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais parvenus mardi à APA traitent principalement du placement en résidence surveillée, depuis hier, de l’ancien président tchadien Hissène Habré.« Le Covid libère Habré », titre Le Quotidien, soulignant que le prédécesseur d’Idriss Déby est « confiné chez lui » à Ouakam, une commune dakaroise, pour « 60 jours ».

Détenu à la prison de Cap Manuel depuis 2016, Habré a bénéficié d’une « étonnante baraka » selon L’Observateur. L’AS précise que c’est pour risque de propagation du virus en milieu carcéral  que l’ancien président tchadien est « libéré pour 60 jours ».

Dans Les Echos, le ministre de la Justice Malick Sall précise que « Habré n’a pas été libéré. Il est en prison chez lui ». Citant une autre source, le journal souligne que « les agents de l’Administration pénitentiaire sont avec lui matin, midi et soir ».

Sur un autre sujet, L’Observateur raconte « l’histoire de la 2e victime du Coronavirus, amie du couple présidentiel ».

Le journal précise que cette dernière et l’ancien président de l’OM Pape Diouf étaient « diabétiques ». Alors que ces genres de patients « ont un risque plus élevé de développer une forme sévère de Covid-19 », explique la Pr Maimouna Ndour Mbaye, directrice du Centre Marc Sankalé.

L’AS fait focus sur la commune de la banlieue dakaroise de Keur Massar, « une bombe sanitaire » dans la propagation du virus. Le journal recense « 5 personnes positives » au coronavirus en trois jours : ce qui a amené le préfet à fermer les marchés et centres commerciaux.

Sur la prolongation de la fermeture des écoles, EnQuête fait savoir que « le privé souffre » du fait que les parents d’élèves et d’étudiants « ne paient plus les mensualités et attendent de voir ». « Au bord de l’apoplexie », les écoles privées de l’élémentaire au supérieur demandent « une subvention de 2 à 3 mois pour faire face à nos charges courantes ».

Sur les contributions au fonds Force-Covid-19, Libération fait le récit de la société nationale de téléphonie « Sonatel, une légende à 2 milliards ».

Le quotidien national Le Soleil explique « les modalités » de prise en charge des factures d’eau et d’électricité annoncée par le chef de l’Etat. Sur 18 milliards de FCFA, 5,5 milliards concernent les factures d’électricité avec 975.522 clients « impactés avec effet immédiat ».

Le journal reprend en même temps le directeur général de l’OMS qui rassure qu’il « n’y aura pas de test du vaccin Covid-19 en Afrique » là où l’ambassadeur de Cuba à Dakar souligne que « malgré le blocus, Cuba se distingue dans la lutte ».

En football, Thierno Seydi, agent de joueurs et proche collaborateur du défunt Pape Diouf, estime dans Record avoir « perdu (son) père ». Ayant « encore du mal à l’encaisser et à l’accepter », il souligne que « Pape c’était l’homme généreux, fier de ses racines sénégalaises ».

L’autre quotidien sportif Stades retrace la carrière internationale du latéral droit sénégalais Lamine Gassama qui est passé « de zéro à héros ». Sur 53 sélections et deux passes décisives, le pensionnaire de la Superlig turque a fait montre selon le journal d’un « fightng spirit  à toute épreuve ».

Nafissatou N’diaye Diouf nommée directrice de communication par intérim de la BAD

Le Groupe de la Banque africaine de développement (BAD) annonce la nomination de Mme Nafissatou N’diaye Diouf au poste de directrice par intérim du département de la communication et des relations extérieures de l’institution, dans une note transmise lundi à APA.Mme Nafissatou Diouf, de nationalité sénégalaise, occupait précédemment le poste de cheffe de division au sein du Département de la communication et des relations extérieures (PCER) de la banque. Selon la note, sa nomination est en vigueur depuis le 1er avril 2020.

Elle remplace à ce poste Victor Oladokun, chef du département de la communication et des relations extérieures de l’institution, admis faire valoir ses droits à la retraite.

Pour Akinwumi Adesina, « Nafissatou Diouf est une professionnelle reconnue dans le secteur de la communication et des relations extérieures ». Il se dit « convaincu » qu’elle « saura diriger le Département PCER en cette période critique, où la banque prend des mesures nécessaires pour répondre à l’évolution rapide de la situation induite par l’épidémie de Covid-19. »

Nafissatou Diouf jouit d’un parcours universitaire de haut niveau et d’une expérience de plus de 20 ans dans les domaines de la communication d’entreprise, des relations publiques, du journalisme et du développement numérique et médiatique.

Nommée cheffe de division du département communication en 2018, Nafissatou Diouf a installé et dirigé une équipe internationale de rédacteurs, éditeurs et spécialistes du numérique et des médias afin de développer la couverture et la sensibilisation aux objectifs stratégiques de la banque.

Entre 2016 et 2018, Nafissatou Diouf était consultante en communication au sein du Complexe du secteur privé et de l’infrastructure de la Banque. Avant de rejoindre la BAD, elle a fondé et assuré la direction générale de l’agence 54 communication, à Dakar, au Sénégal, entre 2011 et 2017.

Durant sa carrière professionnelle, Nafissatou Diouf  a occupé le poste de directrice régionale des relations publiques pour Francophone Africa ZK Advertising, à Johannesburg, en Afrique du Sud, où elle a fait preuve d’une grande aptitude au leadership interculturel.

Cette experte en communication a géré des équipes composées de professionnels des relations publiques, de directeurs de comptes et de représentants de pays dans sept pays africains – Gabon, Niger, Tchad, Madagascar, Burkina Faso, République démocratique du Congo et République du Congo.

Avant de travailler dans la communication d’entreprise, Nafissatou Diouf a travaillé comme journaliste pour l’agence de presse américaine Associated Press (AP), couvrant les conflits et les crises internationales en Afrique de l’Ouest et centrale, notamment au Liberia, en Côte d’Ivoire, en République démocratique du Congo, au Niger, en Mauritanie et en République centrafricaine.

Nombre de ses reportages ont été publiés dans des journaux internationaux tels que le Washington Post, USA Today, le Boston Globe et le LA Times. Nafissatou a également travaillé en tant qu’agent chargé des logiciels « Open Source » pour le Foreign Broadcast Information Service (FBIS), une division de la Direction de la science et de la technologie au sein de l’Agence centrale de renseignement (CIA).

De langue maternelle française, Nafissatou Diouf est titulaire d’une maîtrise en interprétation et traduction de l’université de Salford au Royaume-Uni, d’une licence en linguistiques appliquées de l’université de Thames Valley et d’un diplôme en journalisme et presse écrite de la London School of Journalism.

BAD: Adesina qualifie d’«allégations» des accusations de favoritisme au profit de ses compatriotes

Accusé par une frange du personnel de la Banque africaine de développement (BAD) de favoritisme au profit de ses compatriotes, selon le journal français Le Monde, Adesina Akinwumi, président de l’institution, qualifie cela d’« allégations », dans un communiqué.« Un article publié dans le Monde a été porté à ma connaissance. A la suite de cette publication, j’ai été littéralement submergé par les marques de soutien et de solidarité extraordinaires qui continuent de me parvenir », déclare M. Adesina Akinwumi dans un communiqué transmis à APA. 

Le président de la BAD se dit « totalement convaincu que sur la base de faits et de preuves, les procédures régulières d’examen et la transparence révéleront que tout cela ne constitue que des allégations fallacieuses et sans fondement ». 

Dans un article publié en ligne, le journal Le Monde indique que des employés de la BAD viennent d’alerter les gouverneurs de la banque sur des comportements « contraires à l’éthique » et des traitements de faveur au sein de l’institution panafricaine.  

« Une enquête interne, sensible et gênante, suit son cours à la Banque africaine de développement (BAD). En toute discrétion car elle vise son président, le nigérian Akinwumi Adesina », à la tête de la première institution de financement du développement d’Afrique depuis 2015, écrit Le Monde.

Les soupçons portent également sur des cas de « violation du code de conduite » et d’« entrave à l’efficacité (…) affectant la confiance dans l’intégrité » de la Banque africaine de développement, poursuit dans ses écrits le journal Le Monde.    

En réaction, M. Adesina clame que « la BAD jouit d’une très solide réputation de bonne gouvernance. Elle a été classée 4è institution la plus transparente au monde par Publiez ce que vous financez ». Ce qui montre « une grande confiance dans les systèmes de gouvernance de la banque mis en place par le Conseil des gouverneurs ». 

« Le Comité d’éthique du Conseil d’administration mène actuellement son action dans le cadre de ses systèmes d’examen interne (et) laissons le Comité achever son examen et ses travaux sans interférence de quiconque ni de quelque média que ce soit », fait-il savoir.  

« Je voudrais que tous les membres du personnel, les actionnaires et les partenaires de la banque, qui sont particulièrement dévoués, ne soient ni touchés ni ébranlés par ces allégations manifestement fausses », dit-il, avant d’ajouter « je resterai calme et résolu, je ne me laisserai pas distraire ».  

Pour lui, « aucun mensonge, quelle qu’en soit la propagation, ne pourra jamais dissimuler la vérité. Bientôt, la vérité éclatera au grand jour » et il continuera à s’acquitter de ses devoirs et responsabilités de président, avec le plus haut niveau de professionnalisme et dévouement.

Face à cette situation M. Adesina laisse afficher une « détermination inébranlable, pour diriger et soutenir la mission audacieuse de la banque en faveur du développement accéléré de l’Afrique, et pour aider à protéger le continent en cette période de pandémie de Covid-19 ».  

Le programme de riposte de Macky Sall au coronavirus à la Une de la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais parvenus lundi à APA traitent principalement du Programme de résilience économique et sociale dans la riposte au covid-19.« Plan MarSall », titre Le Quotidien là où L’AS souligne que l’Etat « décline le plan » du président Macky Sall contre le covid-19.

Le Quotidien explique que l’Etat prend en charge les factures d’eau et d’électricité, et octroie 64 milliards à la santé ainsi que 302 milliards pour la dette intérieure.

Les Echos indiquent pour leur part que « Macky casse la tirelire du pays » après avoir enregistré « un deuxième mort » vendredi 3 avril, veille de la fête nationale où il a fait plusieurs annonces lors de son traditionnel discours à la nation.

Le journal rapporte aussi que la croissance chute à moins de 3% là où les 1000 milliards FCFA de Force covid-19 seront « supervisés » par un comité de pilotage avec des représentants de l’Etat, de l’Assemblée nationale et de la société civile.

Par ailleurs, Lamine Fall, président des Sénégalais d’Atlanta, aux Etats-Unis,  a déploré une « situation alarmante », assurant qu’ils en sont « arrivés à ne plus avoir suffisamment de vivres ».

En outre, le quotidien national Le Soleil note que « Macky Sall rassure les Sénégalais » dans son message à la nation où il a annoncé d’importantes mesures  dans le contexte de pandémie de coronavirus, avant de proroger de « trente jours » l’état d’urgence.

Après son adresse à la nation, Macky Sall est « diagnostiqué » par L’Observateur et ses experts. Ainsi pour le fiscaliste Aboubakrine Sadikh Diagne, « ces mesures sont des pertes en recettes inutiles » là où l’expert en prospective Cheikh Tidiane Ndour craint qu’on ne « risque de passer d’une récession à une dépression ». L’économiste Khadim Bamba Diagne note pour sa part que « le programme est pertinent, mais le pilotage stratégique pose problème ».

L’AS se met « dans la psychose des cas communautaires », une autre chaîne de transmission.

En fait divers, Libération fait focus sur la mort suspecte d’Hiba Thiam lors d’une soirée privée aux Almadies, un quartier huppé de Dakar, notant que « l’horreur (est) révélée ». Donnant les premiers éléments d’une « sordide affaire », le journal renseigne que la gendarmerie de Ngor a été dessaisie depuis samedi au profit de la Brigade de recherche sise à Faidherbe.

Vox Populi rapporte que cette affaire fait suite à un « confinement mortel entre fils de riches aux Almadies », malgré le couvre-feu dû au covid-19. Le journal précise qu’Hiba Thiam « meurt lors d’une soirée arrosée d’alcool et saupoudrée de drogue », ajoutant qu’une demi-douzaine de personnes sont « recherchées dont un trafiquant de drogue ».

En football, Record note que les Lions Krépin Diatta et Papiss Cissé sont « en croisade » contre le covid-19 et « casquent 11 et 40 millions » respectivement.

Stades s’arrête sur la carrière internationale de Kalidou Koulibaly, « la muraille de fer » qui a joué 42 matches avec les Lions et délivré une passe décisive.

Le journal sportif se réjouit en même temps de Sadio Mané, « le nouveau roi d’Angleterre » qui a été élu meilleur joueur de Premier League par Sky Sports après The Guardian.

Les journaux burkinabè publient des analyses sur le coronavirus

Les quotidiens burkinabè parvenus à APA ce lundi évoquent la situation nationale relative à la maladie de Coronavirus (Covid-19), notamment des analyses et commentaires sur la pandémie.Le quotidien privé Le Pays revient sur le message prononcé, le jeudi 2 avril dernier par le président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré, en affichant: «Mesures d’accompagnement annoncés par le chef de l’Etat: Satisfaisantes pour les uns, insuffisantes pour les autres». 

Même journal présente à sa Une, l’image du président de la Société des éditeurs de presse privée (SEP), Boureima Ouédraogo qui, réagissant au discours du président Kaboré, déclare: «La SEP veut des +propositions concrètes+».

De son côté, le quotidien national Sidwaya publie l’analyse de l’économiste-fiscaliste, expert en développement international, Dr Janvier Kini qui estime qu’«il y a des mesures de favoritisme et d’équité» dans les mesures d’accompagnement proposés par le président du Faso. 

Pour sa part, L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés du Burkina Faso publie une interview de l’économiste et enseignant-chercheur Dr Eric Relwendé Sawadogo.

Selon le journal, l’interviewé estime que «les annonces faites jeudi par le président du Faso devraient être accompagnées de mesures à long terme pour faire face à cette crise dont les effets, d’après lui, s’étaleront sur au moins trois ans».

Pendant ce temps, Aujourd’hui au Faso (privé) renseigne que dans la lutte contre le Covid-19, les dépistages ont débuté dans trois laboratoires de Ouagadougou, la capitale.

Revenant sur les derniers  chiffres livrés par le Service d’information du gouvernement (SIG), Sidwaya mentionne:  «Covid-19: 24 nouvelles guérisons, 27 (nouveaux) cas confirmés». 

A ce sujet, Aujourd’hui au Faso est davantage exhaustif quand il parle de «345 cas confirmés, 90 guérisons et 17 décès». 

Dans son éditorial intitulé: «Riposte coronavirus en Afrique : D’Abidjan à Pretoria, anxiété et attente des pics épidémiques», Aujourd’hui au Faso fait remarquer qu’à la date d’hier 5 avril, le continent comptait 8 536 cas avérés, avec 360 décès, et 710 guéris.

«L’Afrique cahin cahan s’accroche, se barricade, sensibilise, sévit et essaie d’avoir la suprématie sur son rapport mortel avec le coronavirus, qui hélas poursuit sa propagation contagieuse et létale selon les chiffres officiels, qu’on sait en-deçà de la réalité, au regard de la faiblesse des tests, et de la vétusté ou de l’inexistence des instruments d’estimation», commente l’éditorialiste.

Le Covid-19 toujours à la Une de la presse congolaise

La presse congolaise parcourue ce lundi par APA met encore le focus sur la pandémie de Coronavirus, avec les différentes initiatives au plan local.« Fonds de solidarité contre le Covid-19 : près de cent millions FCFA déjà collectés » sur les 100 milliards de l’appel à la mobilisation lancé par le chef de l’Etat, titre le quotidien Les dépêches de Brazzaville.

Le journal rapporte également le plaidoyer  de la société civile pour la gratuité de l’eau, de l’électricité et des frais de santé en vue de soulager les difficultés de la population durant cette période de confinement.

Le Patriote s’intéresse à l’opération de sensibilisation des femmes commerçantes dans les marchés de Brazzaville et précise qu’elles veulent les faire comprendre que cette pandémie est en train de faire plusieurs victimes.

Initiée par l’association ‘’des femmes sans frontières », la porte-parole déclare dans le journal que « les femmes commerçantes ont l’obligation de respecter les mesures préventives édictées par le gouvernement pour briser la chaîne de transmission de cette pandémie  dont le respect de la distanciation, étant donné qu’elles sont en contact avec les clients ».

Le journal en ligne Vox relaie l’appel du responsable de la commission nationale des droits de l’homme du Congo, Valère Etéka, à propos du respect du « caractère sacré de la personne humaine, son droit à la vie, à la santé et la garantie de son intégrité physique et morale » pendant cette période de confinement dans le pays.

Plusieurs journaux sont revenus par ailleurs sur le bilan de cette pandémie au Congo qui comptabilise à  ce jour de 49 cas confirmés, 5 décès, 2 patients guéris et près de 479 cas suspects.

L’an 4 du régime de Patrice Talon et coronavirus se partagent la Une des quotidiens béninois

Les journaux béninois parus ce lundi traitent du quatrième anniversaire de la prestation de serment du président Patrice Talon et annonce de nouveaux cas de coronavirus détectés hier dimanche 5 avril.L’Evénement Précis affiche: « 06 avril 2016-06 avril 2020-Talon boucle 4 ans de gouvernance : de grandes réalisations ». Le quotidien revient sur les réalisations du gouvernement à travers la mise en œuvre du Programme d’actions du gouvernement et s’intéresse plus particulièrement au secteur de la culture et du tourisme. 

« L’an 4 du quinquennat du régime Talon en cours a été marqué par une kyrielle d’actions ayant permis à l’axe tourisme-culture-arts de retrouver ses lettres de noblesse. Cette période du quinquennat a surtout connu la prolifération et l’accélération des démarches devant permettre au Bénin de rapatrier ses œuvres culturelles pillées par les occidentaux lors de la période coloniale », renchérit le journal. 

Le Potentiel mentionne: « An 4 de Patrice Talon au pouvoir-De grandes réalisations, l’image du Bénin restaurée ». Ce journal revient sur la sortie médiatique du Directeur de la communication gouvernementale qui était sur le plateau de la télévision nationale à la veille de la célébration des 4 ans de Patrice Talon au pouvoir. 

La Nation analyse cette sortie médiatique et titre: « Le style et la méthode Patrice Talon décryptés ». 

Le Meilleur rapporte les propos du Directeur de la Communication gouvernementale qui dit: « Je pense que l’œuvre entamée depuis 4 ans relève d’une épopée qui mériterait d’être poursuivie ». 

Si pour La Priorité « rigueur, ambitions et témérité caractérisent le président Talon », L’Autre Vision estime que « Patrice Talon est toujours dans la posture d’un homme d’Etat pragmatique et rigoureux ».

L’actualité relative à la propagation du coronavirus au Bénin n’a pas été occulté par les journaux. L’Evénement Précis révèle que « le Bénin compte désormais 22 cas confirmés dont 5 cas guéris ».

A en croire le journal, « le gouvernement a procédé au dépistage systématique de toutes les personnes en quarantaine ou en auto isolement. Une mesure de ratissage qui a permis d’effectuer à la date du 5 avril 2020, 538 tests au nombre desquels six cas positifs ont été relevés dont un cas positif en communauté. »

Bénin Intelligent écrit que sur « 538 tests déjà réalisés, 6 nouveaux cas, 3 guéris ». 

Le coronavirus décrit comme un psychodrame national par les journaux camerounais

Les contenus des journaux camerounais parus lundi semblent, de plus en plus, céder au psychodrame, face au coronavirus dont les cas augmentent à un rythme exponentiel dans le pays.«Il est temps d’instaurer le confinement général». Tel est le titre qui barre la couverture de The Sun dont l’éditorialiste s’émeut de la croissance exponentielle de la maladie à l’intérieur des frontières en quelques semaines seulement, demandant au gouvernement d’instaurer l’état d’urgence sanitaire.

Victime collatérale de la maladie, l’école s’adapte tant bien que mal à la nouvelle réalité, constate le quotidien à capitaux publics Cameroon Tribune : alors que le pays a franchi la barre des 600 cas, que les congés de Pâques s’achèvent le 15 avril prochain, le gouvernement est en quête d’une solution appropriée pour boucler l’année scolaire au moment où tous les établissements sont fermés.

Pendant ce temps, soupire La Voix du Centre sous le titre «Paul Biya ‘’confiné » dans son Palais», le chef de l’État s’est muré dans un étrange silence au moment où ses compatriotes s’abandonnent à la panique et que le seul des 500 cas est largement franchi. Et il n’est pas seul à jouer avec les nerfs des citoyens, renchérit Le Messager : en face, le leader du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC, opposition) s’amuse lui aussi, à coup d’ultimatums, à presser le président de la République de s’exprimer sur la question.

Ainsi, note le quotidien à capitaux privés, après avoir donné 7 jours à son adversaire pour s’adresser à ses compatriotes, faute de quoi il prendrait ses responsabilités devant l’histoire, le même a prolongé sa sommation d’une nouvelle semaine. «Lutte contre le coronavirus : Maurice Kamto donne un nouvel ultimatum à Paul Biya», résume Mutations. «Kamto note que Biya est vivant, mais déficient», titre The Median. Kamto et les gros bonnets du régime en guerre pour savoir où se trouve le président Biya», prolonge The Post.

Le 27 mars 2020, rappelle Repères qui évoque une «imposture», prenant à témoin le peuple et la communauté internationale, ledit opposant, en quête d’une santé politique après son échec à la présidentielle 2018 et le boycott des législatives et municipales du 9 février 2020, avait enjoint Paul Biya sous 7 jours à s’adresser aux Camerounais, lui-même, faute de quoi le peuple camerounais serait en devoir de constater sa défaillance et d’en tirer toutes les conséquences politiques.

Lesdites «conséquences», répond en écho Aurore Plus, se déclinent au lancement d’un fonds de solidarité, doublure d’une initiative de la même veine lancée en semaine par le gouvernement. «Que de temps perdu ! Et quel gâchis !» s’écrie le bihebdomadaire, regrettant «le manque d’anticipation de Maurice Kamto, ainsi que son obstination à faire agir un système décrédibilisé et ayant largement démontré sa sclérose». Ce que retient The Horizon dans cette polémique, c’est que le président du MRC demande aux Camerounais de ne pas s’acquitter de leurs factures d’eau et d’électricité pendant 3 mois.

Et Le Quotidien de l’Économie de prévenir : malmené par ses propres tergiversations, le gouvernement doit également, et d’urgence, réajuster ses prévisions économiques pour s’adapter au contexte actuel, et à venir. Le pouvoir est au front pour barrer la route au coronavirus, rassure Pile ou Face, pour qui le seul phénomène à redouter aujourd’hui est la résistance constatée des églises dites réveillées, qui se montrent indifférentes aux mesures de prévention prescrites par les autorités.

Le réseau des femmes journalistes d’Afrique condamne les propos insultants tenus par LCI

Le réseau des femmes journalistes d’Afrique, Les Panafricaines, a condamné éavec la plus grande fermeté » les propos « insultants », à caractère « raciste », tenus mercredi sur la chaîne de télévision française d’information en continu LCI, par le chef du service réanimation de l’hôpital Cochin, Dr.  Jean-Paul Mira.Dans un communiqué, les Panafricaines rappelle que Jean-Paul Mira, qui interrogeait en duplex professeur Camille Locht, directeur de recherche à l’Inserm au sujet du Covid-19 « traitement : pistes du vaccin BCG » a proposé de « faire cette étude en Afrique, où il n’y a pas de masque, pas de traitement, pas de réanimation, un peu comme c’est fait d’ailleurs pour certaines études dans le Sida où chez les prostituées on essaye des choses parce qu’on sait qu’elles sont hautement exposées et qu’elles ne se protègent pas ».

Notant l’approbation de professeur Locht, le réseau s’indigne que il est « tout simplement proposé et approuvé par l’interlocuteur, d’utiliser l’Afrique comme un laboratoire et donc les Africains comme des cobayes sur lesquels une expérience serait réalisée ».

Les Panafricaines se sont ainsi élevées contre la « méconnaissance totale » dont a fait preuve Jean Paul Mira des réalités africaines, de son « approche condescendante éhontée » envers l’Afrique et de son usage de « clichés pour présenter la caricature d’un continent où les populations ne se protégeraient pas, où il n’y aurait rien: pas de masques, pas de traitement, pas de réanimation ».

Les panafricaine invitent le Professeur Mira à « interroger ses collègues des hôpitaux de France qui ne manqueront pas de lui rappeler que ce qu’il dit pour parler du continent africain est d’abord valable pour le pays dans lequel il exerce sa profession ».

Elles tiennent à rappeler ainsi qu’en France, « il n’y a que 7000 lits en réanimation alors que l’Allemagne en dispose de 27000 », précisant que le personnel hospitalier parisien manque cruellement de masques et qu’aucun pays dans le monde ne dispose pour le moment de traitement approprié pour combattre cette pandémie inédite.

« L’Afrique et ses populations n’ont pas de leçon à recevoir d’individus de la sorte », affirment-elles, ajoutant que quelles que soient leurs difficultés, les « Africains les abordent dans la dignité et puisent leurs forces dans leurs convictions ».

Quant à nos faiblesses, toutes nos faiblesses, soulignent les panafricaines, « elles sont le fruit de politiques perpétuées par des pays occidentaux qui continuent de doper leur taux de croissance sur les richesses de l’Afrique ».

Les panafricaines disent noter « avec satisfaction » la réaction du directoire des Hôpitaux de Paris dont le directeur, Martin Hirsch, se dit « choqué » par ces propos. Elles notent, par ailleurs, qu’elles sauraient « considérer cependant, les excuses et les regrets qui sont exprimés par Jean-Paul Mira ».

Les panafricaines demandent à la chaîne LCI « d’assumer ses responsabilités en tant que diffuseur », et appellent le Conseil Supérieur de l’Audiovisuel, garant de la lutte contre les discriminations, à prendre les « mesures nécessaires pour rappeler LCI fermement à l’ordre », conclut le communiqué.

Basé à Casablanca, le réseau des femmes journalistes d’Afrique regroupe des centaines de journalistes à travers les 54 pays du continent, et des journalistes africaines exerçant dans d’autres médias à travers le monde.