La presse en ligne burkinabè à fond sur le Covid-19

Les médias en ligne burkinabè continuent de commenter l’actualité nationale et internationale dominée par la pandémie de coronavirus (Covid-19).«Covid-19: le salut viendra-t-il du Burkina?», s’interroge Fasozine.com, avant de relater qu’après le Béninois Valentin Agon avec son produit « Apivirine », testé sur des malades du Covid-19 au Burkina Faso avec un résultat « satisfaisant », c’est au tour du formateur, chercheur burkinabè en phytothérapie et médecine, Hermann Sawadogo, de proposer un autre remède au Covid-19 aux autorités burkinabè.

Selon ce journal en ligne, les produits que propose le pasteur Hermann Sawadogo sont faits à base de plantes et le premier traite à titre préventif alors que le second le fait à titre curatif.

Pour sa part, Lefaso.net fait un «retour sur l’essentiel des mesures annoncées par le Chef de l’Etat», dans son message à la nation, prononcé jeudi.

«Des entreprises aux médias en passant par les couches vulnérables des marchés et yaars (marché de taille moyenne, en langue nationale mooré, Ndlr), une batterie de mesures ont été annoncées par le président du Faso, Roch Kaboré, afin de soulager le peuple burkinabè dans ce contexte de crise sanitaire marquée par le Covid-19. Retour dans cette infographie sur l’essentiel de ces mesures», écrit le confrère.

Quant à Burkina24.com, il met en exergue: «Covid-19: Le Burkina passe le cap des 300 contaminés», renseignant que le Burkina Faso totalise à la date du 2 avril 2020, 302 personnes contaminées (199 hommes et 103 femmes).

Pendant ce temps, Wakatséra.com présente ce titre exclamatif: «Covid-19: les Africains encore pris pour cobayes!».

«Révoltant! Scandaleux! Incroyable! Choquant! Honteux! Aucun qualificatif n’a été de trop pour condamner ces propos de deux scientifiques qui discutaient de la possibilité de tests de vaccin contre la maladie à coronavirus», commente le journal en ligne.

Et d’ajouter que «les réactions spontanées se sont enchaînées pour exprimer la colère de ces millions d’Africains comparés à des inconscients, +des prostituées hautement exposées et qui ne se protègent pas et sur lesquelles on essaie des choses+».

Le Covid-19 fait les choux gras de la presse congolaise

La presse congolaise reçue samedi à APA met l’accent sur l’évolution du Covid-19 dans le pays.« Covid-19: Le gouvernement rappelle les mesures à respecter »,  titre le quotidien Les Dépêches de Brazzaville.

Ce quotidien revient sur le décret du Premier ministre, Clément Mouamba portant respect du confinement pour lutter contre le Covid-19 et qui précise que « les déplacements se font à pieds, par les autobus de la société des transports publics urbains, par les moyens de transports des entreprises privées, des administrations (…) et les établissements publics autorisés à poursuivre leurs activités pendant la période du confinement ».

Un décret qui, selon Les Dépêches de Brazzaville, est d’une très grande importance car, les populations envahissent les rue à cause de leur insouciance face à cette pandémie.

Le même journal informe que « les entreprises, les institutions et organismes marquent leur adhésion en faveur du fonds national de solidarité créé par le gouvernement en vue de la lutte contre la pandémie du Covid-19».

« C’est dans ce cadre que s’inscrivent les dons faits par les Brasseries du Congo (100 millions FCFA), le groupe UBA (50 millions FCFA), l’Assemblée nationale (50 millions FCFA), le Parti congolais du travail (PCT, au pouvoir, 50 millions FCFA)», informe Les Dépêches de Brazzaville.

La Semaine Africaine évoque le bilan de cette pandémie dans le pays qui est à ce jour à 41 cas confirmés, 5 décès et deux cas guéris.

Le journal en ligne Vox fait un focus sur la psychose qui a gagné les Brazzavillois dès l’annonce du confinement par le chef de l’Etat et constate que beaucoup d’habitants « ont quitté la capitale pour d’autres localités».

Comptes et mécomptes du Covid-19 en vitrine dans les journaux camerounais

Les journaux camerounais parus vendredi s’attèlent à décortiquer les comptes et mécomptes de la pandémie du coronavirus dans le pays.Voici sans doute une bonne nouvelle, en pleine psychose du Covid-19 : le Cameroun, selon Le Jour, dispose de machines capables de fabriquer 6000 comprimés de chloroquine par an et, au cas où ce médicament était la solution face à la terrible pandémie, le pays aurait les moyens d’en produire sur place.
 
Et, déjà, signale L’œil du Sahel, la chloroquine de contrebande, venue du Nigeria voisin, inonde la partie septentrionale du pays. Dans le chef-lieu de la région de l’Ouest aussi, signale The Guardian Post, les forces de maintien de l’ordre ont découvert un laboratoire clandestin de fabrication de fausse chloroquine.
 
Il va sans doute être plus strict dans l’application des mesures de protection contre la pandémie, souligne le quotidien à capitaux publics Cameroon Tribune, rendant compte de la visioconférence tenue la veille entre le Premier ministre, Joseph Dion Ngute et les différents membres du gouvernement en charge des questions de santé et de sécurité. Pour la publication, il y a lieu de renforcer la mise en œuvre des contraintes imposées à la population, veiller au respect du confinement des personnes mises en quarantaine et décentraliser le plan national de riposte.
 
Pendant ce temps, note Émergence, alors que le nombre de cas grimpe à une vitesse vertigineuse et que le débat enfle autour de l’option du confinement général du pays, il y a de fortes chances que l’économie du pays, ainsi sacrifiée sur l’autel de la santé, soit totalement anéantie.
 
Si l’agresseur est donc bien identifié, bien connu et que les espoirs sont permis, d’où vient donc cette cacophonie sur le front politique ? s’interroge Mutations. Au lieu de faire front commun, soupire le quotidien à capitaux privés, la classe politique s’emballe plutôt dans des empoignades opportunistes et partisanes.
 
Autre lieu, autre phénomène que décrit Repères : la pandémie du coronavirus a mis un coup d’arrêt à la prostitution dans les rues de la capitale, Yaoundé et, sans ressources durant cette période inédite, plusieurs prostituées changent de stratégie pour survivre. En l’absence d’auberges, fermées dès 18 heures, les ébats sexuels se déroulent désormais à la belle étoile.

Les quotidiens burkinabè à fond sur les mesures contre le Covid-19

Les mesures socio-économiques annoncées, la veille par le président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré, pour faire face aux effets engendrés par la pandémie de Coronavirus (Covid-19), constituent le principal sujet à la Une des quotidiens burkinabè ce vendredi.«Message du président du Faso à la Nations: Plusieurs mesures d’accompagnement prises», arbore le journal privé Le Quotidien, publiant également la «liste des 1 207 prisonniers graciés».

Pour sa part, le quotidien privé Aujourd’hui au Faso affiche: «Mesures socioéconomiques anti-Covid-19 au Burkina: Roch dégaine la grosse artillerie pour soulager ses compatriotes». 

Selon le journal, «hier donc, pour sa seconde prestation télévisuelle dans le cadre de la gestion du coronavirus, le président du Faso a égrené un interminable chapelet de mesures, pour adoucir la détresse de ses compatriotes, empêtrés habituellement dans une survie routinière qu’est venu corser le terrorisme et les différentes frondes sociales et le coronavirus».

Pendant ce temps, le quotidien national Sidwaya mentionne en première page: «Covid-19: Le président du Faso annonce 394 milliards pour accompagner les populations vulnérables et relancer l’économie».

L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés burkinabè, ne dit pas autre chose lorsqu’il titre: «Lutte contre le coronavirus : Roch sort l’artillerie socio-économique». 

Le confrère fait observer qu’«au Burkina, la pandémie du coronavirus qui secoue la planète entière depuis trois bons mois avait en effet frappé le saint des saints, puisque pas moins de six ministres avaient été testés positifs. Tant et si bien qu’on avait droit à des e-Conseils des ministres pour ne pas au moins donner l’impression qu’il n’y avait plus personne à la barre du navire battant pavillon burkinabè». 

L’Observateur Paalga rapporte aussi «les confidences d’une personne guérie» de coronavirus.

Il s’agit du ministre de l’Education nationale, de l’Alphabétisation et de la Promotion des langues nationales, le Pr Stanislas Ouaro qui, relate le journal, avait rendu public son statut de personne contaminée au COVID-19 sur les réseaux sociaux, le 19 mars dernier. 

«Deux semaines après, c’est à travers ce même canal qu’il a informé de sa rémission», écrit L’Observateur Paalga qui dit avoir eu un entretien téléphonique avec le ministre Ouaro, dans la soirée du 1er avril.

Le coronavirus monopolise la Une des quotidiens sénégalais

Les quotidiens sénégalais parvenus ce vendredi à APA traitent pour l’essentiel de l’actualité liée à la pandémie du coronavirus qui sévit dans le monde depuis décembre 2019.« Tamba et Kolda touchées », barre à sa Une L’AS quotidien qui état de la « régionalisation du Covid-19 ». Dans ses colonnes, le journal informe qu’« Un chef religieux (a été) testé positif à Goudiry (est), (et que) 7 (ont été) infectées à Vélingara (sud-est) ».

Sous le titre « 72 heures de chrono », le quotidien EnQuête s’intéresse au rapatriement des Sénégalais morts de Covid-19 en Italie et parle d’« un vrai problème » parce que « (…) des compatriotes établis dans ce pays disent être confrontés à des difficultés pour obtenir les autorisations de rapatriement auprès du consulat ».

L’Observateur revient sur le fugitif de la Caserne Samba Diéry Diallo, désormais « guéri du coronavirus » et informe qu’« après sa sortie de l’hopital de Diamniadio hier jeudi 02 avril 2020, il a été à  nouveau cueilli par la police de Pikine et placé sous surveillance dans un hôtel dakarois ».

Le quotidien national Le Soleil met le focus sur le traitement du coronavirus par l’hydroxychloroquine et donne la parole au professeur Moussa Seydi du centre hospitalier universitaire de Fann qui déclare à la Une du journal que « Les résultats rassurent ».

Dans les colonnes du journal, le chef du service des maladies infectieuses de Fann soutient que « les patients du Covid-19, bénéficiaires du traitement par l’hydroxychloroquine guérissent plus vite que les autres ».

Le Quotidien qui fait le bilan de 30 jours de lutte contre le coronavirus révèle « Les notes du cinq majeur », en référence aux cinq personnes de premier plan dans le combat contre le Covid-19.

Il s’agit du ministre de la Santé et de l’Action sociale, Abdoulaye Diouf Sarr, de l’Actuel Directeur du Centre des Opérations d’Urgence Sanitaire (COUS) du Ministère de la Santé et de l’Action sociale, Docteur Bousso, du professeur Moussa Seydi, du directeur de l’Institut Pasteur de Dakar, Docteur Alpha Amadou Sall et du professeur Mamadou Diarra Bèye, directeur du Samu.

Sur un tout autre sujet, Walf Quotidien revient sur la tentative de saisie des biens de l’ancien Premier ministre du Sénégal, Abdoul Mbaye et fait le « récit d’une opération qui a tourné court ». « +Sauvé+ par coronavirus, l’ancien Pm accuse une main invisible », souligne le journal.

« Débouté et condamné en première instance et en appel contre son ex-épouse Aminata Diack, l’ancien Premier ministre a voulu hier, sur les réseaux sociaux, faire croire à une cabale politique contre lui pour s’opposer aux huissiers venus saisir ses biens. Or, cette affaire n’est que la résultante d’une procédure qu’il avait enclenché lui-même au départ et qui s’est retournée contre lui », écrit Le Quotidien.

Coronavirus et mesures sociales à la Une au Bénin

La pandémie du COVID-19 continue de faire l’actualité au Bénin, avec la découverte de nouveaux cas et surtout la prise de mesures sociales à l’endroit des populations.« Coronavirus-Le Bénin a enregistré 7 nouveaux cas hier », informe le Béninois Libéré, précisant qu’« il s’agit essentiellement des sujets revenus de l’étranger et qui avaient été mis en quarantaine ou en auto-isolement ».

Matin Libre signale que « le Bénin  passe à 13 cas confirmés ». « Le nombre de cas de sujets testés positifs au coronavirus au Bénin passe désormais à treize, contre six il y a quelques jours. Le ministre de la Santé, le professeur Benjamin Hounkpatin, a fait le point de l’évolution de la situation, hier mercredi 1er avril, et présenté les raisons de cette brusque augmentation de sujets positifs », explique le journal.

Nord-Sud quotidien rapporte la même information sur les « 7 nouveaux cas, soit au total 13 confirmés au Bénin ».

Bénin Intelligent, face à l’augmentation du nombre de cas fait remarquer que « le ministre de la santé appelle à plus de vigilance ». Pour le journal, cette augmentation de cas est dû au fait que « des Béninois, de même que des étrangers résidant dans notre pays, continuent d’héberger, en violation des recommandations, des sujets rentrés de voyage et qui n’observent pas l’auto-isolement, exposant ainsi toutes les personnes entrant en contact avec ces derniers au risque de contamination ».

La Priorité s’intéresse à la riposte contre le Covid-19 et annonce que « le gouvernement subventionne l’achat des masques de protection ». Selon ce journal, « à l’issue du Conseil des ministres tenu hier mercredi 1er Avril 2020, il a été officialisé la mise à disposition des citoyens de masques de protection au prix homologué de 200 francs CFA l’unité.

L’Autre Vision affiche:  « Lutte contre la pandémie du Covid-19-Le gouvernement met à disposition des masques de protection ». À en croire le journal, « pour permettre l’accès du plus grand nombre auxdits masques, il est prescrit que nul ne peut acquérir plus de deux masques par jour. Ces masques seront prioritairement disponibles au niveau des officines de pharmacie situées dans le cordon sanitaire, notamment dans les communes à risques que sont Cotonou, Abomey-Calavi, Allada, Ouidah, Tori Bossito, Zè, Sèmè-Podji, Porto-Novo, Akpro-Missérété, Adjarra et Sô-Ava ».

La Nation s’intéresse à « l’impact du Covid-19 sur les activités économiques » et renseigne que «  la Confédération nationale des employeurs du Bénin (CONEB) appuie les doléances des associations professionnelles à l’endroit du gouvernement ».

Les doléances, d’après le quotidien, s’articulent autour de « la mise à disposition au profit des opérateurs économiques formels et de manière gracieuse, de tout équipement et consommable de protection et d’hygiène (Gel hydro alcoolique, gant, bavette, tenue, masque) ; la modulation des mesures sanitaires relatives au secteur de la restauration par l’admission de la vente à emporter » ; la suspension pendant la période de la pandémie des contrôles fiscaux en cours ou programmés ». 

L’Autre Vision ajoute que « la Coneb propose au Gouvernement la création d’un fonds Covid-19 à hauteur de 900 milliards de francs Cfa ».

Le Civid-19 et Pape Diouf au menu de la presse camerounaise

Le sujet phare, dans les journaux camerounais parus jeudi reste la crise du coronavirus, dont la riposte gouvernementale ne semble pas satisfaire la grande majorité, mais aussi la disparition du Franco-sénégalais Pape Diouf, célèbre dans le monde du football et qui y reçoit un hommage appuyé.Encore 15 jours de restrictions à tenir, titre le quotidien à capitaux publics Cameroon Tribune, regrettant que le respect de celles-ci soit à géométrie variable pour certains citoyens. Quinze jours après en effet, il y a du bon et du moins bon, mais «les Camerounais ont deux autres semaines pour rectifier le tir».

Ce sera désormais la tolérance zéro face à l’incivisme, renchérit Défis Actuels, notant que la majorité des populations, et pas toujours celles réputées illettrées, continuent de se comporter comme si la menace ne les concernait pas, rusant à tout va pour contourner les interdictions visant à éloigner la mort.

Ce qui intéresse Émergence, c’est le fonds de solidarité, d’un montant de 1 milliards FCfa, créé mardi par le président Paul Biya et qui, selon le quotidien à capitaux privés, soulève un vent de critiques à travers le pays. Ce que Le Messager appelle «la thérapie Biya» pose en effet un flot de questionnements quant à son implémentation, sa gestion et son efficacité.

N’empêche, rétorquent Le Soir et The Guardian Post, balayant ces interrogations, l’un des premiers contributeurs à la cagnotte est le milliardaire Baba Danpullo, qui a sorti un chèque de 100 millions FCfa. Ce geste du cœur est aussi un appel au sursaut patriotique, applaudit Le Quotidien.

Sous le titre «Carnet noir : le Cameroun pleure Pape Diouf», Le Messager dresse un portrait posthume du Franco-sénégalais décédé mardi à Dakar des suites, justement, du coronavirus. Et d’évoquer un homme attachant, parti du journalisme à la tête de l’Olympique de Marseille des années fastes, après une carrière d »agent de joueur et qui ne cachait pas, au passage, porter le Cameroun dans son cœur.

«Pape Diouf : le ‘’premier en tout » s’en va», soupire Mutations : d’abord manager sportif pendant un an, Pape Diouf a été président de l’OM de 2005 à 2009. En occupant ce poste, il est devenu le premier dirigeant noir d’un club européen. Il reste même à ce jour l’unique président noir ayant trôné à la tête d’un grand club européen. Son travail a permis audit club de remporter le titre de champion de France, en 2010, après 17 années sans consécration pour l’OM.

Pour Le Soir, l’illustre disparu est l’homme grâce à qui le football africain a acquis ses lettres de noblesse, en terme d’image de marque. C’était une star multidimensionnelle qui ne se prenait pourtant pas la tête, ajoute Cameroon Tribune, ne tarissant pas d’éloges pour celui qui a permis au ballon-rond continental, et surtout à ses athlètes, d’être mieux respectés en Occident.

Coronavirus et nécrologie au menu des quotidiens burkinabè

Les journaux burkinabè continuent de commenter, ce jeudi, l’actualité nationale dominée par la pandémie de coronavirus (Covid-19), sans oublier d’évoquer le décès de Pape Diouf.Le journal privé Le Pays revient sur la mort de l’ancien président de l’Olympique de Marseille (OM), Pape Diouf, «emporté par le coronavirus».

Selon le quotidien, âgé de 68 ans, Pape Diouf, «personnalité influente du football français et africain», est décédé le mardi 31 mars dernier, alors qu’il devrait être transféré en France.

L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés burkinabè, aborde cette nouvelle dans sa rubrique ‘’Regard sur l’actualité » où il affiche: «Le tacle mortel du +dossard 19+».

Le confrère précise qu’il s’agit de la première victime du Covid-19 sur le sol sénégalais, après avoir relevé qu’«il (Pape Diouf) avait été testé positif et placé en détresse respiratoire à l’hôpital de Fann à Dakar et un avion médicalisé devrait l’évacué, ce mardi fatidique sur la France».

L’Observateur Paalga, fait observer qu’une véritable compétition de titres (de journaux) a accueilli la mort de Pape Diouf.

Le Pays, dans une ‘’note triste » informe que l’ex-patron de l’Autorité supérieure de contrôle d’Etat (ASCE), Henri Bruno Bessin est décédé, hier mercredi 1er avril 2020, des suites de maladie.

Evoquant la pandémie de coronavirus, le même journal renseigne que suite la mesure de confinement des cités universitaires à Ouagadougou, «des étudiants (sont) en colère après une altercation avec des forces de l’ordre».

Et de préciser que les étudiants mécontents sont ceux de la cité universitaire de Kossodo, située à la sortie nord de la capitale burkinabè.

A ce propos, Aujourd’hui au Faso arbore: «Confinement des cités universitaires à Ouaga: Mesure respectée à la Patte d’Oie, échauffourées à Kossodo».

Pour sa part, le quotidien national Sidwaya, publie une interview du juriste et homme politique, Me Ambroise Farama, président de l’Organisation des peuples africains-Burkina Faso (OPA-BF) qui déclare à propos du coronavirus que «cette pandémie nous donne l’occasion de repenser le monde».

Le journal publie aussi un communiqué du Service d’information du gouvernement (SIG) relatif au point de la maladie, à la date du 31 mars 2020, faisant ressortir, entre autres, «14 nouvelles guérisons et 2 décès». 

Aujourd’hui au Faso, de son côté, met en exergue un bilan global, sous le titre: «Covid-19 au Burkina: 282 cas positifs, 46 guérisons et 16 décès».

La loi d’habilitation fait la Une des quotidiens sénégalais

Les quotidiens sénégalais parvenus jeudi à APA traitent essentiellement du vote, hier, par l’Assemblée nationale de la loi d’habilitation qui permet au président de la République de prendre, par ordonnance des mesures relevant du domaine de la loi pour faire face à la pandémie du Covid-19.« Macky Sall seul maitre à bord », titre Vox Populi, avant de préciser que « le président de la République concentre, désormais, les pouvoirs exécutif et législatif pour trois mois ».

Cela pousse L’AS quotidien à arborer cette Une : « L’Assemblée livre toutes les armes à Macky ». « Hier, l’Assemblée nationale a voté à l’unanimité le projet de loi habilitant le président de la République à prendre, par ordonnance, des mesures relevant de loi pour faire face à la pandémie du Covid-19 pour un délai de trois mois. Mais également, il a été autorisé la prorogation de l’état d’urgence pour la même période », informe L’AS.

Sous le titre « Tirs de barrage du Pur, Tekki et Pastef », Walf Quotidien explique « Pourquoi Pur, Sonko et Mamadou Lamine Diallo se sont abstenus » lors du vote de la loi d’habilitation. Ces trois partis d’opposition « soulignent que cette loi renforce davantage les pouvoirs de Macky Sall qui va réduire l’Assemblée nationale à sa plus simple expression », écrit le journal.

« Quand s’installe le temps de la survie nationale, tout autre temps s’efface », leur rétorque, dans L’AS, le président de la mouvance présidentielle à l’hémicycle, Aymerou Gningue.

Pour lutter efficacement contre la pandémie du coronavirus, « Macky Sall veut la production de certains médicaments », affiche le quotidien national Le Soleil qui donne ces informations en sous-titre : « 15 personnes testées positives hier et 5 patients guéris ; Fin de quarantaine pour 38 agents du Club Med ; La rentrée scolaire et universitaire reportée au 4 mai 2020 ; 330 millions de FCfa pour accompagner les +daaras+ modernes en denrées alimentaires ».

L’Observateur revient sur cette assistance aux populations qu’envisage l »Etat et arbore cette titraille : « Macky la main dans les sacs : 146 milles tonnes de denrées à distribuer ; Ce que doit avoir chaque famille ; Gratuité des factures d’électricités pour la tranche sociale ; Les villes de Dakar, de Pikine, de Rufisque et de Thiès exclues ; Contre les mesures de chômage technique prises par les sociétés privées ».

De son côté, Le Quotidien fait le bilan de ces « 30 jours de fièvre » et informe qu’il y a eu « 190 cas positifs, 45 guéris et 1441 tests réalisés ». Le Sénégal a enregistré son premier cas de coronavirus le 2 mars dernier et depuis lors, « les autorités ont à chaque étape pris des mesures pour éviter la propagation du virus. La dernière en date, c’est l’instauration de l’Etat d’urgence et le couvre-feu », rappelle le journal.

Sous le titre « Le rempart », le quotidien EnQuête dresse le portrait du professeur Moussa Seydi qui était « Aux avant-postes lors de l’épidémie d’Ebola (et qui) est de nouveau aux manettes avec Covid-19 ».

« Au Sénégal, toute la stratégie médicale contre le coronavirus repose sur lui. Professeur Moussa Seydi est, depuis quelques jours, au centre de toutes les attentions. La moindre de ses prises de parole est guettée, en ces temps où le Covid-19 étend ses tentacules et n’épargne personne. (…) Peint par ses amis et collègues comme une personne humble, un travailleur acharné et un leader pragmatique, il demeure l’espoir de tirer le pays de cette mauvaise passe », écrivent nos confrères.

Le décès de Pape Diouf, «une grosse perte» pour l’Afrique, selon le journaliste ivoirien José Djati

Le décès de Pape Diouf, ancien président de l’Olympique de Marseille, à la suite de la pandémie du Covid-19, est « une grosse perte » pour l’Afrique, la France et le monde entier, estime le journaliste sportif et écrivain ivoirien José Djati, dans un entretien à APA.« J’ai appris sa mort avec beaucoup de détresses et j’en suis toujours affligée, parce que c’est une grosse perte pour moi-même, pour l’Afrique, pour la France et même pour le monde de entier », déclare le journaliste et consultant sportif ivoirien José Djati, dans un entretien téléphonique avec APA.

José Djati qui a eu plusieurs contacts avec Pape Diouf dans le cadre professionnel et amical, se dit « vraiment choqué ». Il est l’auteur de l’ouvrage intitulé « Pape Diouf de vous à moi », sorti en France le 1er juin 2019.

Dans ce livre-testament, le journaliste sportif ivoirien évoque des choses que l’ancien dirigeant de l’Olympique de Marseille laisse à l’humanité, ses passions et des valeurs. Pour lui, c’était « un homme de culture d’abord » qui était « très attachant, simple et ouvert ».

« J’ai appris à le connaître et il m’a transmis beaucoup de valeurs », raconte Jose Djati, qui se souvient encore de ses qualités d’écoute : « il écoutait beaucoup et ne prenait pas les gens de haut, Diouf considérait tout le monde ».

« Ce n’est pas parce que vous veniez vers lui, habillé en costume, roulant dans un 4×4 dernier cri, il écoutait, mais jugeait la valeur de l’homme selon ce que celui-là avait dans sa matière grise et sa tête », dit-il.

L’ouvrage est parti à la faveur d’un événement au Tchad en 2014, une campagne de lutte contre le paludisme de l’Unicef à laquelle la Fondation Didier Drogba, où il officiait à la communication était  partenaire. Les valeurs de vie de Pape Diouf, invité d’honneur, l’ont accroché.  

« On a fait quatre ans à écrire ce livre intitulé Pape Diouf de vous à moi », mentionne José Djati qui ne cesse de vanter l’homme, d’une grande simplicité et qui aime foncièrement sons prochain au-delà de toute considération sociale.

José Djati qui exerce le métier de journaliste depuis plus de 25 ans, a travaillé au quotidien ivoirien Le Patriote où il a été chef de service, de même qu’au Courrier d’Abidjan, sous le journaliste émérite Théophile Kouamouo.  

Le coronavirus s’impose aux quotidiens béninois

La pandémie de coronavirus avec les trois nouveaux cas enregistrés au Bénin, continue d’alimenter la presse béninoise reçue mercredi à APA.« Coronavirus au Bénin-Encore trois nouveaux cas confirmés », écrit Le Progrès, informant que ces patients sont déjà pris en charge dans les centres spécialisés et sont déjà sous traitement.

Le Meilleur donne plus de détails et révèle : «Le Bénin enregistre trois nouveaux cas. Le premier cas est un Béninois âgé de 48 ans revenu de la France ; le second, un petit garçon de 10 ans et le troisième une Béninoise rentrée de Paris le 17 mars dernier ».

Selon Le Progrès, « les trois nouveaux cas découverts hier alourdissent les statistiques » et font passer le bilan à neuf confirmés, un guéri et zéro décès.

Fraternité parle d’évolution du Covid-19 et titre : « Onze cas confirmés, semaine critique pour le Bénin ».

« Et si on fermait l’aéroport de Cotonou ? », ‘interroge La Priorité, informant « qu’un compte est ouvert dans les livres du trésor pour les soutiens aux actions du gouvernement dans le cadre de la lutte contre le coronavirus ».

Covid-19, cause nationale dans la presse camerounaise

Les journaux camerounais parus mercredi oscillent entre panique, polémiques et branle-bas de combat contre la pandémie du coronavirus.En protection intégrale plutôt effrayante, un médecin, présenté comme un chef d’unité de traitement du Covid-19 dans la capitale, Yaoundé, trône en couverture de Mutations. Le quotidien à capitaux privés donne la parole à une praticienne, qui raconte sa vie avec les malades et les précautions pour éviter la dissémination du virus, la contamination du personnel soignant et des familles.
 
«Il y a toujours une certaine peur. Depuis le début, je n’ai plus embrassé un membre de ma famille, je m’éloigne des enfants, etc. parce que le risque zéro n’existe pas», déclare celle qui est au front et qui côtoie la maladie depuis 3 semaines. Et le Cameroun n’a pas encore touché le pic de contagion, note Repères, la courbe s’avérant grandissante et le gouvernement ne cachant plus ses angoisses.
 
C’est que le pouvoir est face au danger d’un chaos social, s’émeut le bihebdomadaire Essingan : le nombre de malades, sans cesses croissant, s’attaque désormais aux professionnels de la santé alors que les failles persistent dans la gestion de la diaspora, qui importe la pandémie dans le pays. Un exemple frappant de ce phénomène est apporté par Le Messager avec la région de l’Ouest, désormais dans la spirale des «contaminés positifs» dont l’incivisme menace de chaos cette partie du pays.
 
La psychose est telle que, renchérit L’Œil du Sahel, dans le septentrion c’est le Conseil des imams qui est monté au créneau pour réclamer la fermeture des mosquées.
 
Curieusement, s’étonne Essingan, le régime semble à court d’un plan d’action adapté, consistant à la prise de mesures de 2ème niveau touchant au pouvoir d’achat des citoyens sur qui pèsent des risques réels de contagion de masse. Et cette crise sanitaire commence à peser sur les ménages, désormais confrontés à la hausse vertigineuse des prix des produits de première nécessité sur les marchés, constate Diapason. Le gouvernement semble négliger les vrais détails du combat qui ne fait que commencer, acquiesce Émergence.
 
«Au Cameroun, les stocks de réserve n’existent nulle part. Si oui, ceux constitués par les importateurs pour les fins spéculatives, aux dépens non seulement des productions locales et de la sécurité alimentaire, mais aussi du pouvoir d’achat des populations. Il faut le dire pour le regretter que cette situation régulièrement décriée par la société civile est malheureusement soutenue par les pouvoirs publics qui vont jusqu’à accorder quelques facilités fiscales ou administratives aux importateurs», confirme à Mutations le président de l’Association de défense des intérêts collectifs (Acdic), Bernard Njonga, qui redoute une crise alimentaire au Cameroun causée par le coronavirus.
 
Au-delà de la sinistrose ambiante, Cameroon Tribune, La République, Le Quotidien, Mutations, Repères et The Guardian Post saluent la création, la veille par le président Paul Biya, d’un fonds de solidarité à hauteur d’un milliard de francs pour le financement des opérations relevant de la stratégie de riposte contre la propagation de la pandémie du coronavirus au Cameroun.
 
La décision du chef de l’État, commente Mutations, arrive alors que certaines entreprises citoyennes ont déjà entrepris cet élan de solidarité. Cette dotation intervient, rappelle Repères, deux semaines après l’entrée en vigueur des mesures instruites par le même président de la République pour endiguer l’expansion du coronavirus au Cameroun.
 
«Pour que le Camerounais lambda se sente motivé d’apporter sa contribution et qu’il y ait par la suite un véritable élan de solidarité nationale, il faudrait que les besoins de l’État ou de la collectivité territoriale soient clairement évalués en termes financiers ou de contribution en ressources humaines », tacle, dans Mutations, le ministre de la Communication du «Shadow Cabinet» du Front social démocratique (SDF, opposition), Jean Robert Wafo, remettant fortement en doute la transparence dans la gestion de l’argent qui sera collecté.

Le décès de Pape Diouf endeuille la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais parvenus ce mercredi à APA pleurent la mort de Pape Diouf, ancien président de l’Olympique de Marseille (Ligue 1française), disparu la nuit dernière des suites du coronavirus.« Le virus nous prend Mababa (son nom à l’état civil) », barre à sa Une le quotidien national Le Soleil avant de souligner que le natif de Abéché (Tchad) est la « première victime au Sénégal du coronavirus ».

« Hospitalisé à Fann, l’ex-journaliste et agent de joueur était sous assistance respiratoire. Cet amoureux du football devait être évacué de Dakar à Nice en France, à bord d’un avion sanitaire affrété par l’ambassade de France au Sénégal, sa famille devait le rejoindre ensuite », rapporte le journal, citant l’Agence France presse (AFP).

« Son état a empiré (ces derniers jours) et finalement, le voyage n’a pas eu lieu, Mababa Diouf, son nom à l’Etat civil, ayant rendu l’âme en terre sénégalaise. Il était très fier de ses racines africaines », ajoute le même journal.

« Pape perd son dernier match », titre Le Quotidien qui illustre sa Une par une photo de l’ancien président de l’Om, la main droite placée sur le menton. Dans ses colonnes, le journal informe que « Pape Diouf qui faisait partie de ces +cas graves+ (dont parlait, lundi dernier, le Dr Abdoulaye Bousso) (…) a été contaminé récemment au Sénégal, au retour d’un déplacement professionnel en Côte d’Ivoire ».

L’AS quotidien arbore le même titre que Le Quotidien et signale que l’ancien agent de Didier Drogba, arrivé en France à l’âge de 18 ans pour poursuivre ses études « avait 68 ans (hier) et était l’un des deux cas graves évoqués avant-hier ».

Sous le titre « Le sommeil du numéro 1 », L’Observateur fait des « révélations sur les derniers instants de l’ancien Président de l’Olympique de Marseille décédé du Coronavirus ». Dans ses colonnes, le journal soutient qu’« Il était un héros à sa façon, célébré par tout un pays » mais que le « Covid-19 (va priver)  le Pape d’un enterrement digne de son rang ».

Le même journal qui a recueilli des témoignages de personnes qui ont côtoyé Pape Diouf durant sa vie, note que ce dernier est le « symbole de la réalité létale du Coronavirus ». Au Sénégal, certaines personnes doutent toujours sur l’existence même de la maladie.

Pour le quotidien spécialisé Stades qui revient, à travers un portrait, sur « les multiples vies d’un Pape du foot », cette disparition plonge « Le monde du foot sous le choc ».

«  Le virus rode autour de Macky », affiche en Une Walf Quotidien avant d’écrire ceci : « Le ministre des Sports, Matar Bâ, a été dans la même salle que le cas testé positif au Groupe Futur Médias, le 17 mars dernier. Une personne contact, avec d’autres acteurs de la lutte, qui dédramatise et déclare avoir pris part au dernier Conseil des ministres ».

Sous un autre angle, le quotidien EnQuête s’intéresse à la pandémie du coronavirus et donne la parole à l’épidémiologiste et collègue du professeur Didier Raoult de l’Institut Hospitalier et Universitaire-Méditerranée à Marseille qui prône l’utilisation de la Chloroquine pour soigner le Covid-19, Docteur Cheikh Saadibou Sokhna qui donne « sa part de vérité » sur ce sujet.

A ce propos, le directeur de recherches à l’Institut de Recherche et Développement (IRD) « explique en quoi la chloroquine est efficace pour tenter d’endiguer la vague pandémique, non sans lever un coin du voile sur les motivations sécrètes de certains collègues réservés sur cette solution ».

Côte d’Ivoire: 2 journalistes condamnés à 2,5 millions FCFA chacun pour diffusion de fausses nouvelles

Les journalistes ivoiriens Vamara Coulibaly et Paul Koffi respectivement directeur de publication des quotidiens «L’Inter» (Indépendant) et «Le Nouveau Réveil» (Opposition) ont été condamnés mardi par la justice ivoirienne à payer chacun 2,5 millions FCFA d’amende pour «diffusion de fausses nouvelles».Il est reproché aux deux journalistes la diffusion le samedi dernier dans leurs médias respectifs,  d’un communiqué du collectif des avocats du député Alain Lobognon dans  lequel ces derniers s’inquiétaient de l’état sanitaire de leur client.

 L’administration pénitentiaire ivoirienne s’est inscrit en faux relativement à cette affirmation des avocats de M. Lobognon, estimant que l’état de santé de celui-ci ne suscite « aucune inquiétude ».

La semaine dernière, Cissé Sindou, le directeur de publication du journal « Générations Nouvelles » proche de Guillaume Soro a écopé d’une amendé de cinq millions FCFA pour avoir  été reconnu coupable de «diffusion de fausses nouvelles » dans l’affaire dite de « 02 cas confirmés de Coronavirus à la Maison d’arrêt et de correction d’Abidjan ( MACA) ».

 Début mars, Yacouba Gbané et Barthélémy Tehin, respectivement directeur de publication et journaliste au quotidien «Le Temps», un journal proche de Laurent Gbagbo, qui étaient poursuivis pour « flagrant délit de diffamation »,  ont été condamnés à payer chacun 5 millions FCFA, soit 10 millions FCFA d’amende.

En Côte d’Ivoire, l’organe officiel de régulation de la presse imprimée et de la presse numérique est l’Autorité nationale de la presse (ANP). La nouvelle loi sur la presse en Côte d’Ivoire, promulguée fin décembre 2017 dépénalise le délit de presse dans le pays.

Faits de société et Covid-19 à la Une des quotidiens burkinabè

Les quotidiens burkinabè de ce mardi traitent largement de la pandémie de coronavirus (Covid-19) et des faits de société.Dans sa rubrique ‘’Révélations », le quotidien privé Le Pays titre : «Exploitation de l’or au Burkina : un expatrié activement recherché pour fraude».

Selon le journal, un avis de recherche a été lancé par le ministère des Mines et des Carrières, le 30 mars 2020 à l’encontre d’un expatrié du nom de Bernard Girard.

«D’origine française, le sieur Girard est activement recherché par la Brigade nationale anti-fraude de l’or (BINAF) +pour fait de fraude à la commercialisation de l’or, de blanchiment de capitaux et d’émission de chèques sans provision+», rapporte Le Pays.

Le même confrère renseigne qu’une dame a été interpellée après avoir appelé, dans un commentaire sur les réseaux sociaux, à l’assassinat du leader syndical, Bassolma Bazié, par ailleurs, secrétaire général de la Confédération générale de travail du Burkina (CGT-B). 

Quant à Sidwaya, le quotidien national, il parle du «Village de Sankouy: l’+ancêtre+ oublié de Ouagadougou».

Le confrère rappelle que le village de Sankouy (province du Kadiogo), dont l’un des clans descend de Naaba Oubri, a joué un rôle central dans l’ancien empire des Mossés. 

«Les gardiens des fétiches du Moogho y habitaient. A l’origine de l’actuel Ouagadougou, cette localité située entre les quartiers Wemtenga et Dagnoën, est aujourd’hui méconnue ou reléguée aux oubliettes», relate Sidwaya.

Pour sa part, L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés burkinabè revient sur la maladie de coronavirus, notamment, «la vie des Ouagalais sous couvre-feu».

Pendant ce temps, Aujourd’hui au Faso affiche: «Lutte contre Coronavirus au Burkina Faso: les tradipraticiens veulent apporter leur grain de savoir».

Sidwaya, met en exergue le dernier bilan de la maladie, faisant état de «246 cas confirmés, 8 nouvelles guérisons», avant de souligner que «la LONAB (Loterie nationale du Burkina, Ndlr) débloque 250 millions de FCFA».

A travers sa rubrique ‘’Mardi politique », Le Pays, de son côté, donne la parole au député Alexandre Sankara qui déclare: «Il y aura un après-coronavirus avec à la clé une crise économique et sociale».

La propagation du Covid-19 inquiète la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais parvenus ce mardi à APA traitent essentiellement de la pandémie du coronavirus, insistant sur sa propagation rapide dans le pays.« La pente dangereuse », barre à sa Une Walf Quotidien, notant que « La situation du Covid-19 au Sénégal se complique ». En effet, souligne le journal, « Rien que pour la journée d’hier, et pour la première fois, 20 cas positifs ont été recensés (…) +et+ que deux patients sont dans un état grave ». « D’ailleurs, l’un d’entre eux est sous assistance respiratoire », ajoute le journal.

« Si les cas graves augmentent, le Sénégal risque d’avoir plus de décès que la France, l’Italie ou l’Espagne », alertent des médecins sénégalais dans les colonnes de L’Observateur. Le même journal explique par ailleurs « Pourquoi le +test massif+ est impossible au Sénégal ».

Sous le titre « Menace de flambée ! », Sud Quotidien informe qu’une « urgence de covid-19 (a été) signalée au Sénégal (et que) de nouveaux sites de prise en charge (sont) ouverts à Dakar ».

Le même journal donne ensuite la parole au directeur du Centre des opérations d’urgence sanitaire, Docteur Abdoulaye Bousso qui fait savoir que les cas de contaminations de Covid-19 importés pourraient se poursuivre jusqu’en début avril.

« Aujourd’hui, jusqu’au 4 avril, nous devons nous attendre à avoir des cas importés. Toutes ces personnes sont rentrées à la veille de la fermeture des frontières. Nous nous attendons à avoir des cas importés positifs qui vont avoir des cas secondaires », a expliqué Docteur Bousso.

Ce dernier répondait ainsi aux multiples interpellations sur les cas importés qui lui ont été adressées par les populations alors que toutes les frontières ont été fermées depuis le 20 mars dernier.

Face à la flambée des cas du Covid-19, L’AS quotidien signale que « Le confinement total (est de plus en plus) agité ».

« De jour en jour, le coronavirus gagne du terrain au Sénégal avec le nombre de cas qui cesse d’augmenter. Les mesures  prises par les autorités pour ralentir la courbe de contamination n’ont pas encore porté leurs fruits. La question qui se pose aujourd’hui est de savoir si le pays ne va vers un confinement total avec toutes les difficultés que cela pourrait engendrer », écrivent à ce propos les confrères du Le Quotidien.

Sous un autre angle, le même journal fait la corrélation entre évolution du Covid-19 et situation économique et arbore ce titre : « L’alarme ! ».

« De 6,4% en 2018, la croissance du Produit intérieur brut (Pib) du Sénégal a chuté à 5,2% en 2019, révèlent les Comptes nationaux trimestriels du 4ème trimestre 2019 rendus publics par l’Agence nationale de la statistique et de la démographie (Anssd) », soulignent nos confrères.

Ces derniers font remarquer que « Dans ses projections, le Sénégal avait tablé sur un taux de croissance de 6% ».

Sous le titre « Virus à diverses manifestations », le quotidien national Le Soleil aborde divers aspects de cette pandémie et informe que cette dernière peut avoir « D’autres symptômes +inattendus+ en plus du mal de gorge, des douleurs musculaires et des maux de tête ».  

Les élections communales au menu des journaux béninois

La liste des partis politiques retenus pour prendre part aux élections communales du 17 mai prochain fait la Une de la quasi-totalité des quotidiens béninois parus ce mardi.« Communales 2020-La Cena valide les candidatures de cinq (5) partis », écrit le quotidien Les 4 Vérités. Pour le journal, « il s’agit du Bloc Républicain (BR), de l’Union Progressiste (UP), des Forces Cauris pour un Bénin Émergent (FCBE), du Parti du Renouveau Démocratique (PRD) et de  l’Union pour le Développement d’un Bénin Nouveau (UDBN)».

Ce faisant, Le Béninois Libéré mentionne que « Br, Up, Fcbe, Prd et Udbn » sont qualifiés et Le Chandelier ajoute: « Br, Fcbe, Prd, Udbn et Up aptes » pour les prochaines joutes électorales communales.

La Nation ajoute: »Elections communales de 2020-Cinq partis retenus pour la course ». Ce quotidien rapporte les propos du président de la Céna, Emmanuel Tiando, selon qui, « il sera notifié dès aujourd’hui aux partis politiques retenus leurs récépissés définitifs attestant qu’ils peuvent prendre part aux élections communales de mai 2020 ». 

Matin Libre parle de « coup de tonnerre à la Cena » et explique « qu’ils étaient neuf (partis) au départ et que cinq sont à l’arrivée ». « Au nombre des griefs portés par la Cena aux dossiers de ces partis disqualifiés, il y a l’absence de pièces de plusieurs dossiers de candidatures et surtout l’absence de dossiers pour certains candidats », poursuit le journal.

Ce qui fait dire à Info-Plus que « Les coquilles vides ont été dégagées ».

Le Covid-19 alimente les quotidiens camerounais

En pleine psychose du coronavirus, les journaux camerounais parus mardi s’attèlent à recenser les bouleversements sociaux et les failles du système local de riposte contre la pandémie.«Lutte contre le coronavirus : le Cameroun sans ‘’Plan Marshall »». Le quotidien à capitaux privés Le Messager, à travers cette manchette, constate qu’alors que tous les pays touchés mettent les bouchées doubles pour stopper la pandémie, Yaoundé se refuse à aller au-delà des 13 premières mesures qui au fil des événements vont bientôt se révéler inefficaces.

En matière de prise en charge, l’addition s’avère déjà salée pour l’État, alerte Mutations sous le titre «Coronavirus : saigneur du Trésor public» : alors que l’on dénombre de plus en plus de cas au Cameroun, les soins administrés à un seul patient s’élèvent déjà en moyenne à environ 4,2 millions FCfa.

Mais que leur avons-nous donc fait pour mériter ça ? A travers cette interrogation, Le Jour pointe pour sa part un doigt accusateur sur la diaspora dont plusieurs membres, rentrés récemment au pays en pleine crise du coronavirus et parfois malades, se sont infiltrés à travers les mailles du filet sanitaire pour aller répandre, au sein des populations, les germes impitoyables de la contagion.

Pendant ce temps, où sont les milliardaires camerounais ? se demande perfidement The Guardian Post. En effet, explique le quotidien de langue anglaise, connus pour leur générosité financière et matérielle dans le soutien aux activités politiques et socioculturelles, les riches du pays détournent les yeux alors que le coronavirus s’empare du Cameroun.

Dans la métropole économique, Douala, rapporte La Nouvelle Expression, ce sont les responsables des hôtels réquisitionnés par les autorités pour le confinement des voyageurs en provenance d’Occident, qui sont aux abois face à l’ampleur des factures impayées qui s’accumulent, et ce alors que les premiers pensionnaires soumis à la quarantaine doivent regagner leurs familles.

Dans les localités d’Abang-Minko’o et Kye-Ossi (Sud), à la fameuse zone des trois frontières avec le Gabon et la Guinée Équatoriale, où le quotidien à capitaux publics Cameroon Tribune a dépêché des reporters, c’est déjà la sinistrose dans les échanges sous-régionaux, les opérateurs économiques accusant le choc d’une situation qui risque de durer.

Ceux qui semblent tirer leur épingle du jeu, note Mutations, ce sont les vendeurs de gingembre et de citron plus que jamais atteints par le virus de l’inflation : alors que des rumeurs présentent ces produits comme des remèdes miracles contre le Covid-19, ces commerçants ont procédé à une hausse drastique des prix sur le marché.

Presse numérique de Côte d’Ivoire: campagne radio et télé du REPPRELCI contre le COVID-19

Le Réseau des professionnels de la presse en ligne de Côte d’Ivoire (REPPRELCI), qui a lancé mi-mars une campagne de lutte contre la propagation du coronavirus (Covid-19), poursuit actuellement sa sensibilisation sur les ondes de radio et de télé.Profitant de la lucarne de l’émission la Matinale d’Al-Bayane, la radio nationale islamique, le président du REPPELCI, Lassina Sermé a insisté ce lundi 30 mars 2020 entre autres sur le lavage des mains et le respect de la distanciation sociale d’un mètre pour éviter toute contamination au Covid-19.

Dans la veine de cette campagne, le président du REPPRELCI était le dimanche 29 mars 2020 sur les antennes de Radio Côte d’Ivoire (publique) au cours de l’émission « ça nous intéresse», où il a encore évoqué la menace du Covid-19, une maladie très contagieuse qui impose le respect des gestes barrières pour casser la chaîne de propagation.

Acteur historique de la presse numérique de Côte d’Ivoire avec ses 14 années d’existence, le REPPRELCI « veut répondre davantage à l’appel des plus hautes autorités du pays et promouvoir la fiabilité de la presse en ligne », a expliqué M. Sermé, qui est intervenu le lundi 23 mars dernier sur NCI, la première chaîne de télévision privée ivoirienne.  

A cours de l’émission « La Télé d’Ici », il a fait état des fake news (fausses informations) qui foisonnent sur les réseaux sociaux dans le contexte de la crise sanitaire mondiale du Covid-19. A ce propos, il a préconisé la démarche journalistique à tous les usages des nouveaux médias.

« Il faut publier des informations dont l’origine, la véracité et l’exactitude sont établies afin d’éviter les fausses nouvelles qui ont souvent des conséquences dramatiques sur la quiétude, la cohésion et la sérénité des populations», a recommandé Lassina Sermé.  

Poursuivant, il a relevé que les fake news sont un « danger pour les populations » qui reçoivent des informations erronées, tout en faisant observer que la loi en Côte d’Ivoire portant régime juridique de la presse réprime ces faits et les contrevenants sont passibles d’emprisonnement.

Cette campagne du REPPRELCI est marquée par la distribution de kits de lavage des mains et des affiches de sensibilisation sur le coronavirus et des fake news au sein des rédactions de presse numérique.

Au cours des différentes émissions, M. Sermé a fait le tour des dispositions sanitaires en vigueur avec ses interlocuteurs. Pour prévenir la propagation du Covid-19, les autorités ivoiriennes ont d’ailleurs entrepris la désinfection des rues d’Adjamé, une commune dans le nord d’Abidjan.

Constatant la progression du Coronavirus en Côte d’Ivoire, les autorités ivoiriennes ont interdit toute entrée dans le Grand Abidjan, depuis ce dimanche 29 mars 2020 à minuit, isolant la capitale économique de l’intérieur du pays et du reste du monde.

Cette campagne du REPPRELCI qui devrait se poursuivre jusqu’à la fin de l’épidémie en terre ivoirienne consiste à sensibiliser les acteurs des médias en général et particulièrement les médias numériques aux bons réflexes qui empêchent la propagation du virus.

La Côte d’Ivoire a enregistré dimanche son premier cas de décès de Coronavirus (Covid-19) avec 25 nouveaux cas confirmés, portant à 165 cas le nombre de personnes infectées dont quatre cas déclarés guéris. Le diagnostic de ce cas décédé s’est fait post mortem, selon le ministre ivoirien de la santé et de l’hygiène publique, Dr Eugène Aka Aouélé.

Les controverses autour du Covid-19 à la Une au Cameroun

Les journaux camerounais parus lundi s’engouffrent dans les polémiques politiciennes, autour de la pandémie du coronavirus dont les cas se font chaque jour plus nombreux dans le pays.L’homme qui a mis le feu aux poudres est le leader du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC, opposition). Ainsi que l’explique Émergence, Maurice Kamto, 2ème à la dernière élection présidentielle, est sorti de ses gonds en fin de semaine dernière pour sommer le chef de l’Etat, Paul Biya, de s’adresser à la nation dans les 7 jours sur son plan de riposte ainsi que les moyens alloués à la lutte contre le Covid-19.

 

«Kamto donne 7 jours à Biya pour réagir», «L’ultimatum de Kamto à Biya», «La pression de Kamto sur Biya», titrent respectivement Le Guideon, Le Messager et La voix du Centre. Pour Intégration, le coronavirus est devenu un tremplin politique pour avancer quelques pions. Alors que la crise sanitaire fait rage, plusieurs personnes et personnalités se sont illustrées par des attitudes, postures et prises de parole qui ont déconcerté plus d’un, soupire Mutations dans son «grand bêtisier du coronavirus au Cameroun».

 

Mais qui est donc Kamto, pour se permettre de sommer un chef d’État ? s’emporte InfoMatin, évoquant un homme politique qui «sombre dans le délire». «Kamto ignore-t-il les règles dans une République ?» s’interroge Le Soir. «Un ultimatum à un chef d’État en exercice est abominable», déclare, dans les colonnes de L’Anecdote, l’ex-directeur de campagne de Maurice Kamto à l’élection présidentielle d’octobre 2018, Paul Éric Kinguè.

«La schizophrénie ne guérit pas du coronavirus», tacle l’éditorialiste de Aurore Plus, dénonçant l’initiative épistolaire étalant, à l’envi, les errances et incohérences d’un homme politique opportuniste, visiblement en mal de sensations fortes. «Maurice Kamto, en surfant sur la surenchère autour du Covid-19, égare les siens et éloigne ceux qui étaient tentés de lui prêter un zeste d’humanisme et de crédibilité, s’enflamme le bihebdomadaire. Il valait sans doute mieux, pour lui, de se confiner comme celui qu’il combat, plutôt que d’étaler son incurie et son inconsistance à la face de ceux qu’il ambitionne de gouverner.»

Et pendant ce temps, le danger monte en flèche, s’époumone The Sun au sujet des dizaines de personnes fraîchement revenues de l’étranger, s’étant soustraites au test et au confinement et qui ont potentiellement répandu la maladie au sein de la population. «On imagine que la chaîne de contamination, à travers des personnes récemment revenues au pays et s’étant consciemment soustraites aux mesures édictées par le gouvernement et l’Organisation mondiale de la santé (OMS), doit s’être élargie jusqu’au fond des contrées camerounaises», confirme InfoMatin.

Arrêtez de fuir et faites-vous dépister, lance Échos Santé. Coronavirus : le Cameroun est mal parti, tranche Le Jour. Voilà donc le prix de l’inconscience, s’étrangle le quotidien à capitaux publics Cameroon Tribune : alors que les pouvoirs publics s’attèlent à faire respecter les mesures de restrictions destinées à freiner la propagation du virus dans le pays qui compte déjà 133 cas, les autorités de la capitale, Yaoundé, ont découvert, ahuris, que beaucoup de ces voyageurs à risque avaient fait entrer une cinquantaine de prostituées dans les hôtels où ils sont confinés.

À cette allure, c’est le spectre d’un confinement total qui plane, constate La Voix du Centre. C’est sans doute le moment, pour le gouvernement, de songer à décongestionner les prisons où le moindre cas de Covid-19 décimerait des milliers de personnes, ose pour sa part The Sun.

Coronavirus et nécrologie au menu de la presse congolaise

Les journaux congolais parus ce lundi mettent le focus sur la pandémie du Covid-19 et le décès de l’ancien ministre des sports, Jean Claude Ganga.« Covid-19: état d’urgence, confinement et couvre-feu dès mardi », informe le quotidien national Les dépêches de Brazzaville, faisant allusion aux directives édictées par le chef de l’Etat congolais, Sassou N’Guesso lors de son message à la nation du 28 mars dernier.

Selon ce quotidien, « ces mesures draconiennes répondent aux dispositions générales et complémentaires prises par le gouvernement en vue de contenir la progression de la pandémie du Covid-19 qui sévit dans le monde ».

Ce quotidien rapporte aussi le communiqué de l’Ambassade de France qui parle de deux vols spéciaux d’Air France attendus à Brazzaville et à Pointe-Noire pour le rapatriement des Français.

Pendant ce temps, Le Patriote souligne que le discours du chef de l’Etat congolais est un « message à forte tonalité d’invitation à la discipline et à l’engagement collectif ».

Il relaie les propos de Sassou N’Guesso qui qualifie « le Covid-19 de principal ennemi qu’il faut combattre et vaincre à tout prix, d’où l’instauration du confinement de la population, du couvre-feu et de l’état d’urgence sanitaire ».

Epanza-Makita, Le Patriote et Les Dépêches de Brazzaville parlent également du décès à Brazzaville de Jean Claude Ganga, ancien ministre des Sports, ancien Ambassadeur du Congo en Chine.

Le Patriote rappelle que « Jean Claude Ganga a été tour à tour Secrétaire général des premiers Jeux Africains, Secrétaire général du conseil Supérieur du sport en Afrique (CSSA), membre de l’Association des comités nationaux olympiques d’Afrique (ACNOA) et membre du Comité international Olympique (CIO).

Le Covid-19 monopolise la Une de la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais parvenus ce lundi à APA traitent de divers sujets en lien avec la pandémie du coronavirus, notamment la sortie du professeur Moussa Seydi qui alerte sur la nécessité de respecter les mesures d’hygiène édictées par l’Etat.« Dans 15 jours, il pourrait y avoir un confinement général… », barre à sa Une Vox Populi qui reprend cette déclaration du chef du Service des maladies infectieuses de l’hôpital Fann. En sous-titre, le même journal reprend cette alerte du professeur Seydi : « …Si la situation continue à empirer, si on tergiverse, ce sera la catastrophe ».

Dans les colonnes de L’AS quotidien, professeur Seydi, mettant en garde les populations sur les maux qui guettent le pays si l’on ne respecte pas les mesures de prévention, affirme que : « le Sénégal peut se retrouver avec 10.000 cas ».

Partant de là, il soutient, dans les colonnes du journal L’Observateur que « Se préparer au pire est la seule attitude responsable ».

« Le comité interministériel de monitoring de la Covid-19 s’est réuni vendredi dernier pour faire le point de la situation, et mettre sur la table certaines urgences que les autorités devraient régler. L’occasion a été saisie par le ministre des Finances pour détailler son plan de mobilisation des ressources estimés à 1 367 milliards de FCFA pour faire face aux effets de la Covid-19 », informe L’AS.

Ce dernier révèle par ailleurs que « L’hôtel Ngor Diarama et une clinique privée située à Cambérène (Dakar) +ont été+ transformés en sites de traitement ».  

Le journal EnQuête s’intéresse au même sujet et notamment au manque de matériel de protection dans les hôpitaux et arbore ce titre : « Un casse-tête mondial ». « Bien loin d’être une problématique nationale, le manque criant d’outils de protection pour le personnel soignant inquiète le monde entier. Chaque pays essaie de trouver la bonne formule », notent nos confrères.

Dans la lutte contre la Covid-19, souligne EnQuête, l’Etat chinois et ses entreprises apportent leur soutien. « La représentation diplomatique chinoise à Dakar a organisé, dans ce sens, ce samedi, une cérémonie de donation des entreprises chinoises établies dans au Sénégal. Au total, une enveloppe de plus de 170 millions de francs CFA a été décaissés, en plus du matériel médical et de protection », signale le journal.

Cela pousse le quotidien national Le Soleil à arborer ce titre : « La Chine met les gros moyens ».   

Sous le titre : « Le faux docteur, enquête sur un scandale », L’Observateur fait des « Révélations sur la vie, le parcours et les connexions du +medecin imposteur+ qui faisait des tests de Coronavirus ».  

Au titre des bonnes nouvelles, Le Quotidien informe qu’« Aucun cas positif (n’a été détecté à Touba) depuis 7 jours » et titre : « La fièvre baisse Touba ». En sous-titre, le journal mentionne ces informations : « Une famille libérée de quarantaine ; 5 malades guéries, 14 sous traitement ».

Sur un tout autre sujet, le quotidien spécialisé Stades se demande « Qui sera le prochain Galactique ? » entre le Gabonais Pierre-Emerick Aubameyang, le Norvégien Erling Haaland et le Sénégalais Sadio Mané.

Le coronavirus s’impose aux quotidiens burkinabè

Les quotidiens burkinabè de ce lundi commentent largement l’actualité nationale marquée par la pandémie de coronavirus (Covid-19).Le quotidien privé Aujourd’hui au Faso rapporte que le Conseil national de l’économie informelle du Burkina Faso (CNEI-BF) était face à la presse, le vendredi 27 mars 2020 à Ouagadougou, pour informer l’opinion publique de l’entame de démarches auprès des autorités pour un accompagnement des commerçants des 36 marchés fermés à cause du Covid-19.

Quant à Le Quotidien (privé), il affiche: «Lutte contre le Covid-19 au Burkina: un important lot de matériels médicaux venu de Chine».

A ce sujet, L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés burkinabè, mentionne: «Don de matériel médical chinois au Burkina: La caverne d’Alibaba».

«Coronavirus au Burkina: 207 cas et 11 décès à la date du 28 mars», arbore en première page, pour sa part, le quotidien national Sidwaya qui précise également que le nombre de guérison est passé de 9 à 21 à la même date.

Dans son éditorial, Sidwaya exhorte à «garder le moral», car développe-t-il, «les nouvelles qui nous parviennent du front médical sont plutôt bonnes. Si tant est que des remèdes sont en phase de test avancé».

De son côté, Le Pays (privé) met en exergue: «Lutte contre le coronavirus au Burkina : La LCB (Ligue des consommateurs du Burkina) met en garde des pharmaciens».

Le même journal informe que l’Unité d’action syndicale (UAS) plaide pour la suspension de certains impôts et taxes, ajoutant que le Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP, ex-parti au pouvoir) condamne «une politique inadaptée».

Pendant ce temps, L’Observateur Paalga revient sur la mesure relative à la mise en quarantaine de Ouagadougou, soulignant le «mélange d’application stricte et de sensibilisation».

Evoquant la même décision gouvernementale, Sidwaya fait observer que «des usagers défient la mesure sur la RN1 (Route nationale N°1 reliant les deux capitales Ouagadougou et Bobo-Dioulasso)».

Le coronavirus en vedette dans la presse sénégalaise

Les journaux sénégalais, parvenus samedi à APA, traitent principalement du coronavirus sous différents angles dont les risques d’une explosion des cas sévères de la maladie.EnQuête informe que le Sénégal est « à la recherche de respirateurs artificiels » pour la prise en charge des cas graves du Covid-19. Dans les colonnes de ce journal, le Docteur Oumar Boun Khatab Thiam, anesthésiste-réanimateur et ancien chef du bloc opératoire de l’hôpital Le Dantec de Dakar affirme que « nous pouvons nous réjouir qu’en ce moment, il n’y a pas encore de cas graves qui méritent une telle assistance. Mais il est évident que si les cas se multiplient, nous aurons des difficultés. Non seulement en termes de matériel, mais aussi en termes de personnel ».

Le Quotidien fait un focus sur Thiès (70 km à l’est de Dakar) où « 7 transmissions communautaires » ont été enregistrées. Ce journal rapporte que « les autorités sanitaires de la Cité du Rail cherchent la source de la transmission communautaire (et) des Thiéssois l’expliquent par la position géographique de la région, un carrefour par excellence ».

De son côté, L’Observateur se fait l’écho de « l’arrestation d’un dangereux malfaiteur qui réalisait des tests du coronavirus ». A en croire ce quotidien, « l’imposteur a diagnostiqué beaucoup de cas suspects (et) avait signé des partenariats avec une dizaine de sociétés ».

Poursuivant, L’Observateur raconte comment il a été démasqué : « Le pseudo-médecin sera dénoncé par un de ses clients. Celui-ci, employé dans une célèbre institution financière de la place, avait été classé cas suspect par sa boîte après son retour récent d’un pays à risque. Mais Docteur Samba, après consultation, a conclu que l’agent n’est pas porteur du Covid-19 ».

Constatant la dégradation de son état de santé, l’agent finit par se rendre à l’Institut Pasteur de Dakar (IPD), l’une des deux structures homologuées au Sénégal pour réaliser des tests du coronavirus, où l’on remarque un diagnostic hasardeux. Pis, le document établi portait l’entête et le sceau de l’IPD. 

Dans L’AS, le député Moustapha Guirassy, récemment testé positif au coronavirus, soutient que « le combat (contre la pandémie) n’est pas financier. Il n’est pas technologique, (ni) sanitaire. Il est éminemment humain ». 

Pour sa part, Le Soleil indique que « les contributions financières collectées par le ministère de la Santé et de l’Action sociale s’élèvent à 1,3 milliard F CFA ». Le ministre Abdoulaye Diouf Sarr, cité par le quotidien national, a précisé que « cet argent sera viré, lundi prochain, dans le compte bancaire Force Covid-19 domicilié au ministère des Finances et du Budget ».

D’après Vox Populi, « cette décision de centraliser les dons au Trésor public a été prise par le chef de l’Etat, Macky Sall pour couper court au débat sur la gestion transparente des fonds » collectés.

Sud Quotidien signale que le Haut Conseil des Collectivités Territoriales (HCCT), le Conseil Economique, Social et Environnemental (CESE) constituent de « potentielles niches » dans le cadre de la recherche de fonds pour la riposte contre le coronavirus.

Enfin, Stades renseigne que l’international sénégalais Baye Oumar Niasse « a été interpellé alors qu’il se déplaçait à Manchester (Angleterre) en compagnie de trois autres personnes » pour avoir violé le confinement en vigueur dans ce pays européen.

Covid-19 et rumeur sur la mort du chef de l’Etat dans la presse camerounaise

La chasse au coronavirus a encore pris du volume dans les journaux camerounais parus vendredi, également révoltés par une vidéo virale, amplement véhiculée sur les réseaux sociaux et annonçant la mort du président Paul BiyaLe confinement total de la population serait-il une bonne option pour le Cameroun ? se demande Émergence. Selon le quotidien à capitaux privés en effet, face au Covid-19 qui fait rage, au moment où le gouvernement projette 3800 cas dans quatre semaines, il sera difficile, pour les autorités, de rester les bras croisés et attendre l’hécatombe.

 Déjà deux décès et 88 cas confirmés au Cameroun, renchérit Mutations alors que 555 personnes attendent encore d’être testées et que le bilan devrait s’alourdir, étant donné que 13 cas ont été déclarés positifs sur 65 passagers des derniers vols déjà dépistés. Il y a également deux infirmières infectées, complète L’Œil du Sahel.

 Ce qui se passe actuellement, croit savoir Baromètre Communautaire, c’est que le pouvoir va instaurer des dépistages massifs, une stratégie dépendant toutefois de la réception des 100.000 masques, 20.000 kits de tests et 1000 équipements de protection promis par le milliardaire chinois Jack Ma, fondateur du groupe Alibaba. Si c’est cela la condition, semble lui répondre en écho le quotidien à capitaux publics Cameroon Tribune, ladite donation est a été réceptionnée la veille dans la capitale, Yaoundé.

 En sus des dons et legs, le pouvoir va devoir mettre la main au portefeuille à hauteur de 45 milliards FCfa pour barrer la route au coronavirus, révèle pour sa part Le Financier d’Afrique, expliquant que cet argent proviendra des 220 milliards FCfa issus des titres publics que le pays entend lever sur le marché de la Banque des États de l’Afrique centrale (Beac) dès le 8 avril prochain.

 Dans ce climat cafardeux, constate Le Quotidien de l’Économie, ceux qui font actuellement de bonnes affaires sont les marchands de cache-nez et de gants en latex, particulièrement sollicités et à l’origine d’une inflation vertigineuse de ces protections sur le marché. 

 Mais, au-delà du virus, c’est davantage l’insouciance et l’indifférence qui tuent, tranche Repères, expliquant que le gouvernement entend mettre en branle l’arsenal pénal contre les comportements qui facilitent la propagation de la pandémie. Le moment est sans doute venu, pour le gouvernement, d’utiliser le fouet et de sortir les gros yeux, acquiesce The Post.

 Pour sauver la société camerounaise du destin funeste qui lui est prédit, le sociologue Claude Abé, dans les colonnes d’Essingan, refuse de céder à la paresse intellectuelle qui représente, ni plus ni moins, que de la mauvaise camelote. Et de demander le basculement de la société de la désinvolture à une éthique de la vie qui repose sur l’articulation de la responsabilité en commençant par le plus petit des citoyens jusqu’au plus grand si tant est que cette catégorisation puisse s’appliquer.

 Mais que pensent donc les hommes de Dieu de ce sinistre grandissant ? s’interroge The Guardian Post qui a entrepris d’interroger plusieurs pasteurs sur la question. Si ceux interrogés affirment s’en remettre à la prière, les avis divergent par contre sur quand et comment l’humanité pourrait se sortir de ce virus impitoyable.

 S’il y en a un dont le silence commence à intriguer, c’est bien le président de la République en personne, soupire Le Jour qui s’interroge sur Paul Biya qui «garde un silence effrayant» devant une menace qui pèse sur l’ensemble des Camerounais, ce qui est un cas quasiment unique sur la planète, dont pratiquement tous les leaders ont pris la parole pour s’adresser à leur population menacée par un énorme danger.

 Le voici pourtant qui s’affiche en couverture d’InfoMatin, Le Quotidien, Le Messager et La République. «Sérail : polémique sur la vraie-fausse mort de Biya», titre l’avant-dernière publication citée, se faisant l’écho de la rumeur répandue à ce sujet sur les réseaux sociaux, au moment où les citoyens attendent que le concerné sorte de son éternel confinement pour diriger la lutte contre le coronavirus.

 Du haut de ses 87 ans, Paul Biya est bel et bien vivant et dirige son pays, prolonge La république qui en veut pour preuve de récents textes signés de sa propre main. Le patriarche et sage Africain qu’il est assume pleinement ses fonctions avec l’apport des Camerounais compétents issus de toutes les régions du pays alors que ses contempteurs, plutôt que de manipuler maladroitement l’opinion nationale et celle internationale avec la propagation de fausses nouvelles, via les réseaux sociaux sur son état de santé et sa vie, gagneraient à soigner leur image politique et proposer leurs différents projets de société au peuple, s’insurge Le Quotidien.

 À quoi s’occupent donc les stratèges de la communication, grassement rémunérés, entretenus et logés dans les hautes sphères de l’État ? se demande quant à lui InfoMatin. Dénonçant un laxisme proche de la conspiration du silence, ce journal s’émeut de ce que, à maintes reprises, le chef de l’État et son épouse, en visite à l’étranger, aient essuyé des agressions diverses, sans que ceux qui sont censés anticiper, protéger et prévoir de tels débordements, donnent la preuve de leur dynamisme.

 En tout cas, ajoute Cameroon Tribune, Paul Biya est bien vivant et vaque sereinement à ses occupations.

Covid-19: le premier cas de guérison en vedette dans les médias béninois

Les quotidiens beninois parvenus à APA se réjouissent des avancées notées dans la lutte contre le Coronavirus avec un premier patient guéri.

« Le premier cas déclaré au Bénin est guéri » annonce Le Progrès. 

 Pour le journal, c’est une lueur d’espoir pour le pays. « C’est une bonne nouvelle pour les personnes infectées par le Covid-19 qui fait ravage dans le monde. Le premier cas diagnostiqué positif à cette maladie au Bénin a bouclé en beauté, hier, jeudi 26 mars 2020, sa mise en quarantaine » renseigne le journal.

 Le Télégramme se réjouit  « Le premier cas confirmé auBénin autorisé à rentrer ».

 À en croire le journal, « Le Burkinabé aurait retrouvé son état de santé clinique ainsi que toutes ses facultés. Un résultat dû à la promptitude du gouvernement Talon au regard des dispositifs mis en place pour assurer sa prise en charge et aussi, aux soins intensifs à lui administrés par les médecins. »

 L’Evénement Précis mentionne « Préventions et lutte contre la pandémie ravageuse, Un malade de Coronavirus complètement guéri au Bénin »

 Le quotidien explique que « Son état de santé satisfaisant à la fin de sa mise en quarantaine représente une première victoire sur le Covid-19, au Bénin. »

 Dans le même sens, Libération écrit « Le Bénin enregistre son premier cas de guérison totale ».

 L’Autre Vision estime que « Le gouvernement Talon est décidé à endiguer la pandémie ».

 Le quotidien s’attarde sur l’une des mesures prises par le gouvernement, pour limiter la propagation du Coronavirus. « Il s’agit du cordon sanitaire qui va être instauré autour de 8 villes, que sont Allada, Abomey-Calavi, Adjarra, Akpro-Missérété, Cotonou, Ouidah, Porto-Novo et Sèmè-Podji. Il ne sera plus autorisé des voyages et déplacements hors de ces villes » ajoute le journal.

 Le journal, Les Pharaons ajoutent « Ultime réponse du gouvernement pour contrer l’épidémie » et précise que « lestransports en commun seront suspendus, en dehors des marchandises. Aussi, les déplacements sur l’ensemble du territoire national, seront limités au strict minimum ». 

Soumaïla Cissé et Coronavirus se partagent la Une des quotidiens burkinabè

Les quotidiens burkinabè de ce vendredi continuent de commenter l’actualité nationale relative aux mesures prises pour endiguer la propagation de la maladie de coronavirus, sans oublier le rapt de l’opposant malien Soumaïla Cissé.«Rapt du chef de file de l’opposition au Mali: Qui en veut à ‘’Soumi » ?», s’interroge Aujourd’hui au Faso (privé) qui relate que Soumaïla Cissé, potentiel président de la République malienne, Chef de file de l’opposition du Mali, a été enlevé dans son propre pays.

Le journal précise que c’est lors de la tournée de campagne pour les législatives dont le 1ertour est prévu pour le 29 mars prochain que le président de l’Union pour la république et la démocratie (URD) Soumaïla Cissé, accompagné d’une délégation forte d’une dizaine de personnes a été enlevé dans la localité de Koumaira, dans la région de Tombouctou.

A ce sujet, L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés burkinabè parle d’ «obsession électorale dans un climat tendu».

Le confrère se fait le relais de «quelques-unes des questions qui agitent l’opinion publique malienne, encore sous le choc, après la nouvelle de la disparition du principal challenger d’Ibrahim Boubacar Kéita (IBK) à la dernière présidentielle.

Il se demande précisément : «Où est SoumaïlaCissé, le chef de file de l’opposition malienne ? Qui l’a enlevé en début d’après-midi le mercredi 25 mars ? Que va faire le gouvernement malien pour le retrouver, lui qui déclare que « toutes les dispositions pratiques sont prises » à cet effet ? 

Selon L’Observateur, il s’agit d’un enlèvement qui a volé la vedette aux premiers cas de contamination au Covid-19 et au discours présidentiel sur les mesures qui s’imposent pour en limiter la propagation.

Evoquant l’actualité nationale marquée par le Coronavirus, le m^me journal renseigne que «le gouvernement décrète l’état d’alerte sanitaire», avant de faire remarquer que «le monde s’effondre pour les commerçants».

De son côté, le quotidien national Sidwaya arbore : «Coronavirus : la bière ne coule plus à flot dans les maquis», soulignant que «les activités culturelles (sont) +grippées+».

Pendant ce temps, le journal privé Le Pays affiche: «Coronavirus au Burkina : Huit ville mises en quarantaine», là où Aujourd’hui au Faso cite les villes concernées que sont : Ouagadougou, Bobo-Dioulasso, Boromo, Houndé, Dédougou, Banfora, Manga et Zorgho. 

Le Covid-19 au menu de la presse sénégalaise

Les journaux sénégalais, reçus vendredi à APA, traitent essentiellement du coronavirus avec notamment le débat scientifique sur un éventuel remède miracle : l’hydroxychloroquine.EnQuête assimile le traitement du coronavirus par l’hydroxychloroquine à « un fol espoir ». Ce journal indique que « le Sénégal traite désormais les patients affectés par le (Covid-19) avec l’hydroxychloroquine. Le pays dispose d’un stock suffisant pour la prise en charge (des malades) ».

Dans les colonnes d’EnQuête, le Docteur Lam Toro Mamadou Seck de la Pharmacie Nationale d’Approvisionnement (PNA) déclare : « La Direction de la pharmacie et du médicament est en train de (travailler) avec les officines et les grossistes privés pour reprendre toutes les boîtes de (chloroquine) qu’ils détiennent afin qu’on les remette à la PNA ».

Pour L’AS, « la chloroquine est une piste heureuse ». Ce journal fait savoir que « c’est une lueur d’espoir, une embellie dans la grisaille si l’on sait que jusqu’à présent, le médicament était prescrit pour un échantillon très faible de Marseillais qui souffrent de cette maladie ».

La convoitise de la chloroquine risque de porter préjudice aux patients qui l’utilisent dans le cadre du traitement d’autres pathologies en dermatologie et en rhumatologie, selon Vox Populi. 

Dans ce quotidien, Docteur Assane Diop, le président du syndicat des pharmaciens privés du Sénégal lance un appel aux autorités sanitaires : « (Nous) souhaiterions qu’il y ait un quota (de chloroquine) qui reste disponible dans les pharmacies pour que ces malades puissent continuer leur traitement. Mais pour l’heure, cela va être extrêmement difficile pour eux de trouver le produit ».

Pour sa part, Le Soleil rappelle que « le Professeur Didier Raoult a enregistré des résultats préliminaires encourageants sur l’utilisation de l’hydroxychloroquine mais critiqués par des scientifiques qui exigent, avant tout, une étude plus large et une maîtrise des effets indésirables ».

Cité par le quotidien national, le Professeur Moussa Seydi, chef du service des maladies infectieuses de l’hôpital Fann, soutient : « Tout médicament, même le paracétamol vendu librement, peut présenter des effets secondaires chez certains. Rien ne change fondamentalement pour le patient en matière de risque, si risque il y a ». 

Sur le front économique, Le Quotidien renseigne que « Macky (Sall) obtient le soutien de la Banque Mondiale et du Fonds Monétaire International (FMI) » pour l’allègement de la dette des pays pauvres.

En effet, rapporte ce journal, les deux institutions financières « appellent tous les membres du G20 à suspendre les remboursements de dette réclamés aux pays pauvres emprunteurs de l’Association internationale de développement (Ida) ».

De son côté, Sud Quotidien estime que « les bailleurs confinent Macky » puisque le chef de l’Etat sénégalais, dans un tweet, a demandé une annulation de la dette de l’Afrique mais « la Conférence des Nations Unies sur le commerce et le développement (Cnuced) propose plutôt un allègement ».

« Pour la mise en quarantaine des personnes suspectes, l’Etat du Sénégal a décidé de réquisitionner 4000 lits d’hôtel sur l’ensemble du territoire. Une décision à laquelle se plient les hôteliers tout en demandant des garanties », informe L’Observateur.

Enfin, Stades souligne que « les vedettes d’Afrique, à commencer par ses footballeurs et chanteurs, ont enfilé leur costume d’influenceurs sur Twitter, Instagram et Facebook pour sensibiliser leurs frères et sœurs face au danger de la propagation du Covid-19 sur le continent ».

 

Le coronavirus alimente la presse sénégalaise

Les journaux sénégalais, parvenus jeudi à APA, traitent principalement du Covid-19 avec notamment le début de l’application du remède préconisé par un médecin français pour neutraliser le virus.Le Soleil renseigne que le Sénégal a recours à « l’hydroxychloroquine » pour le traitement du coronavirus. Le quotidien national rapporte les propos du Professeur Moussa Seydi, chef du service des maladies infectieuses et tropicales du CHU de Fann : « Les résultats du Professeur Didier Raoult sont encourageants. Au regard des rapports bénéfice-risque, nous avons jugé utile de démarrer ce traitement chez nos patients. Et les résultats que nous commençons à obtenir sont absolument encourageants ».

Dans un entretien accordé au journal Le Parisien (France) et repris par L’Observateur, le très controversé Pr Raoult est on ne peut plus clair : « Avec mon équipe, nous estimons avoir trouvé un traitement. Je suis convaincu qu’à la fin, tout le monde (l’)utilisera ».

En tout cas, le Pr Seydi qui expérimente déjà les recommandations de son homologue français, entend selon Vox Populi, « généraliser l’utilisation de cette molécule au niveau de tous les sites de prise en charge » du Covid-19 au Sénégal.

Le Soleil fait savoir que « les forces de l’ordre affichent leur fermeté » pour faire respecter le couvre-feu. Mais « la Police tousse », remarque Le Quotidien. Poursuivant, ce journal soutient que « les policiers (ne font pas le distinguo) entre ceux qui disposent d’une dérogation et ceux qui ont violé le couvre-feu ». 

De son côté, L’AS note que « la violence excercée sur des citoyens dans la nuit du mardi au mercredi n’est pas passée par pertes et profits » puisque « la Police sanctionne ses zélés ». A en croire EnQuête, c’était « une répression aveugle et avilisante ». 

Dans la campagne de sensibilisation sur le coronavirus, ce journal constate « la faillite des leaders d’opinion ». A l’évidence, analyse dans EnQuête Falilou Bâ, docteur en Sciences de l’information et de la communication, « on se rend compte que la communication est beaucoup plus gouvernementale. Les leaders d’opinion sont soit annihilés par cette puissance médiatique, soit ils n’ont pas (eu) la place qu’ils devraient avoir ».

Pour sa part, Sud Quotidien annonce la modification des « horaires de travail de l’administration » sénégalaise. Ceux-ci sont désormais fixés de 9 à 15 heures. Là où Le Soleil se fait l’écho de la mobilisation, par l’Etat du Sénégal, de « 69 milliards F CFA » en guise « d’appui alimentaire d’urgence aux populations rendues vulnérables par le Covid-19 ».

Enfin, L’Observateur indique que « le chef de l’Etat (après avoir) appris, (hier) mercredi, en pleine réunion du Conseil des ministres que la contribution du secteur privé au financement du fonds de guerre Force Covid-19 s’élevait à… 641 millions F CFA, n’a pas caché sa colère ». 

 

Le coronavirus fait de la résistance dans les journaux camerounais

Sous divers angles, les journaux camerounais parus jeudi continuent d’explorer la problématique du Covid-19 dont la fièvre s’empare progressivement du pays.Après la sensibilisation, place à la fermeté, titre le quotidien à capitaux publics Cameroon Tribune, rendant compte du point de presse tenu la veille par le gouvernement avec un point d’honneur sur le respect, scrupuleux par les populations, des mesures de restriction édictées depuis le 17 mars. La peine de prison pèse désormais sur ceux qui n’observent pas les restrictions anti-coronavirus imposées par le gouvernement, précise The Guardian Post. L’application de la loi, dans la lutte contre la propagation du Covid-19, vient rappeler aux «récalcitrants» que la recréation est terminée, ose Défis Actuels.

 Mais s’il y a une première personne à blâmer dans cette histoire, répond en écho Aurore Plus, c’est bien le chef de l’État. Sous le titre «Le confiné Biya ne nous parle pas», son éditorialiste se déchaîne, constatant l’absence sur la scène de celui qui a fait le serment de protéger ses concitoyens en toutes circonstances et ce au moment où les dirigeants du monde, qu’ils soient à la tête d’États déjà impactés ou encore sous la menace, tiennent ferme le gouvernail, sont à la manœuvre, ont pratiquement perdu le sommeil.

 C’est la catastrophe de la communication gouvernementale de crise, s’émeut Le Jour, constatant les graves dysfonctionnements qui s’accumulent sur le front de la sensibilisation et de la mobilisation des masses contre un mal invisible et impitoyable.

 «Ainsi, renchérit Aurore Plus, à la cacophonie des pouvoirs publics, se sont ajoutées des dispositions particulières calamiteuses, traduisant, à défaut d’un amateurisme zélé, à tout le moins une simple intention de faire semblant. Normal, dans un pays où tout vient du sommet. Où les chefs de départements attendent les ‘’très hautes instructions » du prince pour se mettre en ordre de marche. Où ceux qui osent s’affranchir de cette loi non écrite s’exposent à la logique des «ambitions personnelles», accusés dès lors de lorgner le fauteuil présidentiel.»

 Mais, déjà, la facture de la pandémie s’annonce lourde, pour le pays et à tous les niveaux, prévient Émergence. Au centre de vifs débats en ce moment, l’option du confinement, déjà expérimentée par d’autres pays pour endiguer la pandémie, n’est pas sans conséquences sur l’économie nationale, acquiesce Mutations. Si cette approche radicale demeure une tentation forte, elle se heurte à une réalité inéluctable : 90% de la population évolue dans le secteur informel au Cameroun, représentant par ailleurs environ 50% du produit intérieur brut (PIB) du pays. «Ce qui signifie qu’avec le confinement, une très grande partie de la population risque de se retrouver sans moyen de subsistance. Le coronavirus céderait ainsi sa place de calamité à la faim.»

 Plus largement, ajoute Défis Actuels, face au double péril que représente le coronavirus, la Commission économique des Nations unies pour l’Afrique (CEA) recommande aux pays de la sous-région de diversifier d’avantage leurs économies pour minimiser la vulnérabilité aux chocs extérieurs.