Côte d’Ivoire: 211 millions FCFA octroyés aux radios de proximité de 2011 à 2019

Les radios de proximité de Côte d’Ivoire ont bénéficié d’une subvention de 211 millions de FCFA du Fonds de soutien et de développement de la presse (FSDP) de 2011 à 2019, a annoncé jeudi à Abidjan, Karamoko Bamba, le président de l’Union des radios de proximité de Côte d’Ivoire (URPCI).« De 2011 à 2019, nous avons  reçu 211 millions FCFA du Fonds de soutien et de développement de la presse.  Mais,  évidemment, ce fonds fait ce qu’il peut», a estimé M. Bamba qui s’exprimait lors d’une cérémonie de célébration en différé de la Journée mondiale de la radio organisée dans le monde entier le 13 février de chaque année. Cette cérémonie meublée par plusieurs panels a bénéficié de l’appui du bureau de l’Organisation des Nations-Unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO) en Côte d’Ivoire.

Soulignant l’importance de la radio dans la promotion de la paix dans le pays, M. Bamba a plaidé  pour l’augmentation de l’aide publique aux radios de proximité en Côte d’Ivoire. « Les radios de proximité, depuis une dizaine d’années,  ont fait leur preuve dans l’accompagnement de la paix et dans la consolidation de la paix en Côte d’Ivoire. L’état des lieux est bon car nos journalistes sont de plus en plus bien formés», s’est-il satisfait indiquant cependant que beaucoup de choses restent à faire pour ce secteur.

 Il a poursuivi en assurant que l’Union des radios de proximité de Côte d’Ivoire qui regroupe près de 150 radios dans le pays,  est « résolument engagée dans la sensibilisation et l’éducation citoyenne » des populations pour que les élections à venir soient apaisées en Côte d’Ivoire.

De son côté, Guillaume Béda, le directeur des partenariats et du développement des médias du ministère ivoirien de la communication et des médias,  a relevé l’importance des médias dans le pays souhaitant dans la foulée que ceux-ci jouent leur rôle de «vecteurs d’informations vraies ».

« Nous, les médias confessionnels,  avons un outil extrêmement important dans nos  mains parce que notre patron de presse c’est Dieu. Nous devons avoir en vue l’intérêt de notre pays et surtout la culture de la paix», a soutenu pour sa part, l’imam Cissé Djiguiba, le directeur général de la radio nationale islamique Al Bayane.

Entérinée depuis 2011 par l’Organisation des Nations-Unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO), la Journée mondiale de la radio est célébrée chaque année le 13 février.

Cette Journée veut sensibiliser davantage le public et les médias à l’importance de la radio. Elle vise également à encourager les décideurs à développer l’accès à l’information par le biais de la radio et à renforcer la mise en réseau et la coopération internationale entre radiodiffuseurs.

Parlement et situation en G’Bissau à la Une au Burkina

Les journaux burkinabè de ce jeudi commentent largement la situation en Guinée-Bissau, ainsi que l’ouverture, la veille à Ouagadougou, de la première session ordinaire 2020 de l’Assemblée nationale.«Première session ordinaire de l’Assemblée nationale: Motion de solidarité à l’endroit des déplacés internes», arbore L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés du Burkina Faso.

Selon ce journal, conformément à l’article 87 de la Constitution, l’Assemblée nationale a tenu sa première session ordinaire de l’année le mercredi 4 mars 2020.

«Les attaques terroristes et leurs conséquences ont été les points sur lesquels l’occupant du perchoir, Alassane Bala Sakandé, a accentué son discours», rapporte L’Observateur.

Il ajoute qu’à quelque deux jours de la célébration de la Journée internationale de la femme, le 8-Mars, le président de l’Assemblée nationale a invité les uns et les autres à avoir une pensée particulière pour les 700 000 déplacés internes que compte le pays.

De son côté, Aujourd’hui au Faso affiche tout simplement: «1re session ordinaire de l’année 2020 : Les députés ont repris le chemin de l’hémicycle».

Pendant ce temps, le quotidien national Sidwaya évoque la situation en Guinée-Bissau, parlant de «Chronique d’une instabilité institutionnelle».

Selon le commentateur, la Guinée-Bissau est décidément abonnée à l’instabilité politique et institutionnelle chronique, car, explique-t-il, «depuis le second tour du scrutin présidentiel du 29 décembre 2019 à l’issue duquel la Commission nationale électorale (CNE) a déclaré Umaro Sissoco Embalo gagnant avec 53,55% des suffrages, le pays vit au rythme d’une crise qui menace d’exploser».

Et de faire remarquer, la raison de cette crise est que le concurrent de Embalo, à savoir Domingos Simoes Pereira, candidat du Parti africain pour l’indépendance de la Guinée et du Cap-Vert, (PAIGC), arrivé deuxième avec 46,45% des voix a contesté les résultats.

A ce propos, Aujourd’hui au Faso s’interroge: «Crise en Guinée-Bissau: L’appel de la France arrive-t-il trop tard, l’armée ayant choisi Embaló ?».

L’éditorialiste rappelle que dans la crise postélectorale qui a cours en Guinée-Bissau, la France par la voix de son ministre des Affaires étrangères, Jean Yves Le Drian a exprimé son souhait de voir l’armée restée en marge de la crise qui secoue le pays depuis l’annonce des résultats du second tour (le 29 décembre 2019) de la présidentielle et l’épisode de la contestation qui s’en est suivie.

«En clair, Paris demande à la grande muette de ne pas s’ingérer dans cette tambouille alors qu’elle y est déjà de pleins pieds», commente le confrère qui croit savoir qu’il s’agit d’«un appel qui intervient sur le tard et qui ne saurait être suivi d’effet».

Les journaux camerounais à fond sur la crise au sein du parti au pouvoir

L’élection des nouveaux conseils municipaux, dans les grandes agglomérations du pays, révèle des plaies béantes au sein du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC, au pouvoir), à en croire les commentaires qu’en font les journaux locaux parus jeudi.La grande manchette de Le Jour, «Élection des maires : grande pagaille au RDPC», suffit sans doute à elle seule pour traduire le malaise à l’intérieur même d’une formation revendiquant la suprématie sur des centaines d’autres. En effet, explique la publication, alors qu’on se serait attendu à un consensus, les opérations de désignation des super-maires, dans les grandes agglomérations jadis régentées par un délégué du gouvernement nommé par le chef de l’État, ramènent à la surface des batailles fratricides.

Dans plusieurs localités du pays, rapporte le quotidien à capitaux privés, les choix du comité central, venant imposer des personnes investies on ne sait quand, ni par qui, cristallise les frustrations et met à mal le principe de démocratie dont se targue le parti.

Dans la métropole économique, Douala à Cameroon Tribune signale l’élection de Victor Roger Mbassa Ndine au poste de maire de la Ville, il a fallu, précise InfoMatin, deux bons jours pour ramener les rebelles à la raison au nom du respect de la discipline du parti, de l’impérieuse nécessité de préserver la cohésion dans les rangs ainsi que l’ordre public.

«RDPC, chaos debout», persiffle Mutations à propos de «la victoire du désistement» sur fond de tractations de coulisses. La rupture semble actée entre les instances dirigeantes du parti aux affaires et ses militants de base, soupire Défis Actuels. Et ce n’est pas avec l’élection des maires de ville que le problème a commencé. «Lors de l’élection des conseillers municipaux, les populations de plusieurs villes se sont opposées au diktat des candidats du parti.»

«Cela démontre un réel malaise au sein du RDPC. Une totale déconnexion entre le sommet et la base du parti», commente, dans les colonnes de la dernière publication citée, le chercheur Guy Beaudry Jengu, craignant désormais une implosion inéluctable si ce malaise n’est pas réglé par les instances dirigeantes.

Les précautions contre le Covid-19 alimentent la presse béninoise

Les quotidiens béninois reçus, jeudi à APA, mettent le focus sur les recommandations et les mesures prises par le gouvernement dans le cadre de la prévention et de la riposte contre le coronavirus.« Lutte contre le Coronavirus-Le gouvernement en état d’alerte », constate La Nation, expliquant que « depuis la survenue de cette épidémie, le gouvernement a pris des mesures diligentes visant à prévenir son apparition dans notre pays et à en assurer une bonne gestion, le cas échéant. Mais sa progression au niveau mondial a amené l’Organisation mondiale de la Santé à en faire une urgence de santé publique de portée internationale ».

Ce qui pousse Le Routier à dire que « l’administration Talon met au point un plan de contingence ». Selon ce journal, « compte tenu de cette évolution critique et des cas de contamination enregistrés dans certains pays ouest-africains, le Conseil des ministres a approuvé les mesures urgentes de prévention, de préparation et de riposte préconisées par le ministère de la Santé ».

L’Evènement Précis renchérit : « Le Bénin a mis en place un plan de contingence pour la lutte contre le Covid-19 ».

Entre autre mesures, ce journal évoque « la prescription systématique de l’auto isolement pour les voyageurs en provenance des pays touchés ou à risque ; la recommandation d’éviter les poignées de mains et accolades ; la restriction des voyages vers les pays touchés, la mise en place d’une ligne verte pour informer, orienter et conseiller les populations ».

Si Bénin Intelligent relève que « poignées de main et accolades sont déconseillées », La Priorité mentionne que « le Bénin renforce son dispositif contre le Coronavirus ».

Ce quotidien revient sur le dispositif installé dans la zone aéroportuaire et composé de caméras, de scanners et pistolets thermiques, de gels hydro-alcooliques et de solutions chlorhydriques. Le journal ajoute que les frontières terrestres ne sont pas laissées pour compte car, « des agents de santé bien équipés sont déployés en vue de détecter et de prendre en charge tout cas suspect ».

Fraternité met l’accent sur le « Nouvel appui du gouvernement en faveur des étudiants béninois en Chine ».

D’après le quotidien, le gouvernement a élargi et renforcé son assistance financière à tous les étudiants béninois en Chine.

Le Matinal, pour sa part, annonce « qu’il sera octroyé une assistance financière complémentaire à ceux qui sont basés à Wuhan puis une assistance à chacun des 386 autres étudiants répartis sur le territoire chinois ».

A en croire le Matinal, « l’aide servira notamment à satisfaire leurs besoins urgents pour l’achat des kits de protection et pour faire face au renchérissement du coût de vie en raison de l’épidémie ».

« Le gouvernement vole au secours des étudiants en Chine », conclut Le Radar.

Les mesures de Macky Sall contre le Covid-19 à la Une

Les quotidiens sénégalais parvenus, jeudi à APA, mettent el exergue les mesures présidentielles dans le cadre de la lutte contre le coronavirus (Covid-19) dont le Sénégal a enregistré quatre cas.« Lutte contre l’épidémie de pneumonie à coronavirus-Macky Sall veut une surveillance rigoureuse des frontières », titre le quotidien national Le Soleil.

De son côté, Sud Quotidien rapporte que « Macky enfile son masque » pour lutter contre l’épidémie du coronavirus. Pour ce faire, nos confrères informent qu’il n’y a « plus de déplacement à l’étranger » pour les ministres et une surveillance rigoureuse et permanente des frontières est recommandée.

« Faire fonctionner le dispositif de riposte 24H/24, au regard du niveau de menace élevé. Renforcer l’information et la sensibilisation en langues nationales. Différer la célébration et la tenue de certains évènements populaires », renseigne Sud Quotidien, qui souligne que les ministres de l’Agriculture, Moussa Baldé et de l’Elevage, Samba Ndiobène Ka, qui avaient pris part au Salon de l’agriculture de Paris sont en isolement.

Pour Walf Quotidien, « le virus bouscule tout », les ministres sont sommés de ne pas sortir du pays et la Journée internationale de la femme du 8 mars est reportée.

« Propagation du coronavirus-Les ministres confinés dans le pays », renchérit L’As, pendant que L’Observateur fait état de « quarantaine au Palais » avec l’isolement de Mbaye Ndiaye, Mahmoud Saleh, Marième Badiane et le confinement des ministres Moussa Baldé et Samba Ndiobène Ka.

Se focalisant sur l’interdiction des évènements pour cause de Covid-19, EnQuête constate une « fuite en avant » et informe que la femme du Franco-Sénégalais atteint et une Anglaise sont les deux nouveaux cas confirmés.

Toutes choses qui font dire au Quotidien que « Covid-19 dicte sa loi » avec deux nouveaux cas signalés hier.

« Situation du coronavirus au Sénégal-10 alertes, 4 cas positifs et 47 contacts identifiés », titre Vox Populi.

Grogne syndicale et crise guinéenne au menu des journaux burkinabè

Les journaux burkinabè de ce mercredi reviennent largement sur le report des élections en Guinée, sans oublier la grogne des syndicats liée à l’application de l’Impôt unique sur les traitements et salaires (IUTS) sur les indemnités et primes des travailleurs du public.Aujourd’hui au Faso (privé) arbore en première page: «Application de l’IUTS: la coalition syndicale maintient meeting et grèves», soulignant que le mois de mars 2020 promet d’être doublement chaud. «Climatiquement et socialement».

Le journal rapporte qu’hier mardi 3 mars 2020,  lors d’un point de presse, la coalition syndicale du Burkina maintient toutes ses activités anti-application de l’IUTS, à savoir, un meeting le 7 mars et un débrayage du 16 au 20 mars.

Selon Aujourd’hui au Faso, le Secrétaire général (SG) de la Confédération générale de travail du Burkina (CGT-B), Bassolma Bazié, a rassuré qu’il ne s’agit pas d’une lutte entre Burkinabè, mais contre une mesure inique.

A ce propos, L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés, reprend les propos de Bassolma Bazié qui dit: «+L’ensemble des actions engagées sont maintenues+».

Le quotidien national Sidwaya ne dit pas autre chose lorsqu’il titre: «IUTS sur les indemnités des fonctionnaires: Les marche-meetings et la grève maintenues», là où Le Pays (privé) mentionne: «les syndicats haussent le ton».

Dans son ‘’Regard sur l’actualité », L’Observateur Paalga aborde la crise guinéenne en affichant: «Experts électoraux CEDEAO: 3 mousquetaires au chevet de la Guinée».

A lire le commentaire, trois ingénieurs informaticiens de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) dépêchés à Conakry sont: le Burkinabè Nouroudina Tall, Moussa Abdou et Amangoua Lookensey.

«Ce trio d’experts a été commis par l’organisation sous-régionale ouest-africaine pour auditer le fameux fichier électoral, l’une des principales pommes de discorde  entre les protagonistes de la crise politique qui secoue le pays depuis d’interminables mois», commente L’Observateur.

«Report du double scrutin en Guinée: Condé pris à son propre piège ?», se demande, pour sa part, Le Pays qui croit savoir que «outre le problème de correction du fichier électoral, on se demande comment sera traitée la question de l’inclusivité du vote».

Politique et droits de l’homme meublent les journaux camerounais

L’élection des super-maires, dans les grandes agglomérations et la réaction du gouvernement, face aux accusations d’exactions de l’armée dans les régions anglophones, constituent l’essentiel du menu des journaux camerounais parus mercredi.Comme s’ils s’étaient concertés, le quotidien à capitaux publics Cameroon Tribune et les tri-hebdomadaires Essingan, L’Œil du Sahel et Repères affichent, en couverture, les portraits de quelques nouveaux maires de ville, élus la veille dans les grandes agglomérations pour remplacer les délégués du gouvernement dans le cadre de la récente loi portant Code général de la décentralisation.

Dans la métropole économique, Douala, les choses ne sont pas allées aussi aisément qu’espéré, notent la première publication citée et l’hebdomadaire satirique Le Popoli. Ici, explique InfoMatin, la volonté du comité central du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC, au pouvoir) d’imposer un homme s’est heurtée à la farouche opposition d’autres prétendants.

Le RDPC joue entre mascarade, pagaille et jeu anti-démocratique, persiffle le Messager alors que, pour Le Jour, cette formation, plutôt que de laisser le suffrage universel s’exprimer, a choisi de nommer ses super-maires en passant en force partout où des oppositions se manifestent.

Comme dans une série devenue récurrente, les confrères se font l’écho de l’offensive communicationnelle du pouvoir de Yaoundé, qui selon Essingan,  s’insurge sans réserve contre des actes de terreur commis par des individus déshumanisés qui au quotidien sèment l’effroi et la désolation dans les deux régions du Nord‐Ouest et du Sud‐Ouest.

En grande ouverture chez InfoMatin et The Guardian Post, le porte-parole du gouvernement, René Emmanuel Sadi, s’en prend ainsi à ce qu’il qualifie de propagande mensongère contre les forces de défense et de sécurité. Il s’agit, relaie Mutations, d’une thèse véhiculée à travers les médias en ligne, accusant l’armée d’avoir tué 15 personnes, dont 5 femmes et 4 enfants en fin de semaine dernière.

Le pouvoir de Yaoundé, explique Repères, parle d’une riposte à la suite d’une opération de ratissage récemment menée dans la ville de Bamenda (Nord-Ouest), à l’issue de laquelle certains esprits ont cru devoir imputer des atteintes aux droits humains à l’armée régulière luttant contre des bandes de terroristes sécessionnistes.

Et Signatures de pointer un doigt accusateur sur certaines organisations non gouvernementales, que certains pensaient crédibles jusque-là et qui se livrent, depuis un certain temps, à une cabale ouverte contre le Cameroun pour des desseins de plus en plus visibles, et dont les dessous démontrent une légèreté qui conforte dans l’idée d’un véritable complot contre le Cameroun.

Mais si le pouvoir était si serein et si confiant en son armée, pourquoi redoute-t-il donc une enquête indépendante sur les allégations d’exactions, là se déroule le conflit séparatiste ? s’interroge Émergence. Il y a comme de l’obstruction dans l’air, appuie Le Messager, qui fait état de deux colonels, présumés commanditaires d’un assassinat de masse le 14 février à Ngarbuh et qui sont aujourd’hui dans le collimateur des ONG de défense des droits de l’homme.

Le Covid-19 noie les rapports de l’Ofnac dans la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais parvenus, mercredi à APA, accordent un traitement de faveur au coronavirus (Covid-19) avec le deuxième cas confirmé dans le pays, reléguant ainsi en arrière-plan les rapports de l’Office national de lutte contre la fraude et la corruption (Ofnac) remis le 28 février 2020 au chef de l’Etat, Macky Sall.« Coronavirus-Etat d’urgences », titre Walf Quotidien, rapportant qu’un deuxième cas  a été diagnostiqué positif, hier, par l’Institut Pasteur de Dakar, poussant les aéroports du Sénégal à être en alerte, mais que les frontières terrestres sont laissées à elles-mêmes.

« Deuxième cas de coronavirus au Sénégal-Histoire d’enterrement », titre EnQuête, expliquant que le patient est un Franco-Sénégalais de 80 ans venu au Sénégal pour accompagner la dépouille de son fils.

Ce faisant, nos confrères notent que « le cas est problématique, du fait des obsèques aux Parcelles qui ont enregistré beaucoup de monde ». « Les autorités sont à pied d’œuvre pour identifier les personnes contacts et circonscrire le mal. L’hôpital Roi Baudoin (de Guédiawaye, banlieue dakaroise, où s’était rendu le malade) totalement désinfecté, une partie du personnel va faire des tests », rassure EnQuête.

Mais le journal L’As est peu rassuré et note que « la psychose gagne le pays », après la découverte d’un deuxième cas de coronavirus à Dakar.

« Revenu de Paris samedi-Un 2ème Français ramène le virus à Guédiawaye », indique Vox Populi, renseignant que la famille du 1er cas, lui aussi un Français, a été testée négative au virus tout comme le Gambien mis en quarantaine.

Faisant des « révélations sur le 2ème cas de coronavirus à Guédiawaye », L’Observateur informe que dès l’annonce du cas contaminé, les malades s’enfuient de l’hôpital Roi Baudoin.

D’après ce journal, le Samu national reçoit plus d’une centaine d’alertes, alors que l’Institut Pasteur de Dakar a testé « 10 à 15 cas négatifs », mais il n’empêche que « la peur s’empare des patients de Fann » où est admis le premier patient testé positif.

A propos des rapports 2017 et 2018 de l’Ofnac, L’Observateur indique que la structure a livré « les secrets de la mafia », avec de « graves révélations sur Petrotim, Aser, Samu municipal, Chambre des métiers de Dakar, Acbep… »

« Rapport d’activités 2017 de l’Ofnac-Petrotim Timis et Kosmos épinglés », note Sud Quotidien, soulignant que Socé Dione, Directrice de l’Acbep est dans les « mailles ».

De son côté, Le Quotidien informe que « les cas suspects (de ces rapports sont) transmis à Bass (Procureur de la République) ».

Côte d’Ivoire: deux journalistes condamnés à 10 millions FCFA pour «diffamation»

Deux journalistes ivoiriens reconnus coupables de «diffamation» ont été, condamnés mardi soir à Abidjan, par la justice ivoirienne à payer chacun cinq millions de francs CFA, à l’issue d’un procès de plusieurs heures, a constaté APA sur place en Côte d’Ivoire où la nouvelle loi sur la presse promulguée fin décembre 2017 dépénalise le délit de presse.Le directeur de publication du quotidien Le Temps,  Yacouba Gbané et  Barthélemy Téhin, journaliste au sein du même journal appartenant au Groupe de presse Cyclone, proche de l’ex-chef de l’Etat Laurent Gbagbo étaient poursuivis pour «flagrant délit de diffamation».

Ce procès fait suite à la parution d’un article dans l’édition du samedi 29 février et dimanche 1er mars 2020 du journal Le Temps sous le titre, «Fraudes au sommet, corruption…la Côte d’Ivoire, un véritable état voyou ». L’article incriminé évoque également l’affaire «fraude aux concours de la fonction publique».  

« C’est lourd comme peine et c’est inadmissible. Nous sommes dans un pays de liberté et la liberté d’expression doit être de mise », a déclaré à APA, Yacouba Gbané peu après l’annonce de la décision de condamnation.  « La liberté de la presse souffre dans notre pays », a-t-il ajouté.  «On va interjeter appel», a renchéri Ousmane Sy Savané, le Directeur général du Groupe Cyclone. Les deux journalistes condamnés ont toutefois regagné leur rédaction. 

Avant cette décision, la défense des prévenus, Me Claver N’dry a quitté la salle d’audience pour n’avoir pas pu obtenir le report du procès afin de prendre connaissance du dossier de ses clients.

« J’ai été appelé par M. Gbané Yacouba, je suis venu pour sa défense. Je suis arrivé, je ne connais pas le dossier étant entendu que mes clients ont été appelés ce matin à la brigade de recherche (de la gendarmerie) et ont été conduits au palais (de justice) pour comparution immédiate» a expliqué Me N’dry.

 « Le temps de préparation est un droit constitutionnel puisque l’article 6 de la constitution de Côte d’Ivoire dit que le procès doit être équitable. Dans le procès équitable, il y a un temps de préparation qu’on reconnait à la défense. J’ai demandé donc au Tribunal de me donner un temps de préparation pour mieux défendre mes clients. Ce qui m’a été refusé », a-t-il poursuivi.

« J’estime que je n’ai pas ma place dans une salle d’audience où on nie les droits de la défense. S’ils (les juges) ont des instructions, qu’ils continuent d’obéir à leurs maîtres. La justice doit rendre le droit conformément aux droits des citoyens (…)», a conclu Me Claver N’dry.

Yacouba Gbané et  Barthélemy Téhin ont bénéficié de la solidarité des organisations professionnelles des médias avec la présence des premiers responsables de l’Union nationale des journalistes de Côte d’Ivoire (UNJCI), du Groupement des éditeurs de presse de Côte d’Ivoire (GEPCI, patronat), du syndicat national des professionnels de la presse privée de Côte d’Ivoire (SYNAPPCI),  du Réseau des professionnels de la presse en ligne de Côte d’Ivoire (REPPRELCI) et du Forum des directeurs de publication de Côte d’Ivoire (FORDPCI).

Santé et politique se disputent la Une des quotidiens burkinabè

Les journaux burkinabè de ce mardi évoquent l’actualité politique nationale et internationale, sans oublier les questions liées à la santé, notamment l’épidémie de coronavirus dont des cas sont confirmés en Afrique.L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés du Burkina Faso consacre son « Regard sur l’actualité » à la maladie du coronavirus, arborant à sa Une, cette interrogation: «La bombe virale va-t-elle exploser en Afrique ?».

Selon le confrère, «petit à petit, le Coronavirus est en train de tisser sa dangereuse toile sur le continent noir».

Le confrère rappelle qu’entré par sa porte nord, en Egypte, en Algérie et en Tunisie, il (coronavirus) a depuis quelques jours, fait son apparition en Afrique subsaharienne, notamment dans la partie occidentale.

A ce propos, Aujourd’hui au Faso informe que le 1er cas de coronavirus a été confirmé au Sénégal, avant de faire remarquer que «l’eau qui dégouline du crâne atteint forcément le tronc».

L’éditorialiste de ce journal estime qu’il ne fallait pas rêver, ajoutant que «même les pays dont les systèmes sanitaires sont performants, ont le coronavirus  chez eux».

En politique, Aujourd’hui au Faso parle des élections couplées du 22 novembre 2020 au Burkina Faso, titrant: «Accompagnement assuré du processus par les PTF (Partenaires techniques et financiers, Ndlr)».

Pendant ce temps, le quotidien national Sidwaya renseigne que concernant la présidentielle de 2020, le Chef de file de l’opposition politique (CFOP), Zéphirin Diabré, par ailleurs, président de l’Union pour le progrès et le changement (UPC), «croit en son étoile».

Quant au quotidien privé Le Pays, il donne la parole, dans sa rubrique ‘’Mardi politique », au 2e secrétaire national de la jeunesse du Mouvement du peuple pour le progrès (MPP, au pouvoir).

Celui-ci déclare que «nous rencontrons quelques difficultés au niveau de l’Union nationale des jeunes du MPP».

De son côté, L’Express du Faso, quotidien privé édité à Bobo-Dioulasso (2e capitale), revient sur les tensions autour de l’application de l’Impôt unique sur les traitements et salaires (IUTS) aux travailleurs du public.

Ce journal croit savoir qu’au sujet de la polémique autour de la question, «le sectarisme profite au gouvernement».

Coronavirus et suspension du maire de Brazzaville à la Une au Congo

La presse congolaise reçue, mardi à APA, traitent du coronavirus et de la suspension du maire de Brazzaville.« Coronavirus : Le gouvernement élargit les mesures préventives », titre le quotidien national Les Dépêches de Brazzaville.

Citant le ministre de la Santé, Jacqueline Lydia Mikolo, ce quotidien renseigne « le gouvernement a décidé de la mise en quarantaine des personnes en provenance non seulement de la Chine continentale, mais aussi des pays à haut risque ».

« De plus en plus des personnes animées par la peur de l’expansion du coronavirus envahissent les pharmacies pour se procurer les masques chirurgicaux ou cache-nez qui du reste ne sont pas adaptés à se protéger contre l’épidémie», écrit Les Dépêches de Brazzaville.

Le Patriote revient sur le fait que jusqu’ici « aucun Congolais même résidant à l’étranger n’est atteint ».

Cet hebdomadaire s’en prend à « certains individus de mauvaise foi qui diffusent sans cesse de fausses information sur le Congo et sa diaspora en Chine en rapport avec cette épidémie, à travers les réseaux sociaux ».

La Semaine Africaine revient sur la suspension du maire de Brazzaville et écrit: « Christian Roger Okemba a été remplacé ». Ce journal rappelle qu’il a été démis afin de « mener les investigations appropriées sur les irrégularités constatées dans la gestion administrative et financière de la commune ».

« Cette suspension est une première dans l’histoire de la municipalité de Brazzaville, où un maire est déchu de ses fonctions suite à une pétition des élus locaux », poursuit La Semaine Africaine, là où Le Patriote s’interroge : « Quels lendemains pour Christian Roger Okemba ? ».

Le coronavirus en couverture des quotidiens sénégalais

Le coronavirus (Covid-19) se paie la Une de la presse sénégalaise de ce mardi, qui insiste sur le premier cas confirmé à Dakar.« Un Français testé positif au coronavirus-Le Sénégal touché », titre L’As, dans lequel journal, le professeur Moussa Seydi, chef du service des maladies infectieuses du centre hospitalier universitaire de Fann estime qu’«il faut dédramatiser, on a traité des maladies plus dangereuses ».

Selon nos confrères, le Gouvernement sénégalais annonce un plan de riposte de près de 1,5 milliard fcfa. « Les ministres et la délégation sénégalaise au Salon de l’agriculture (de Paris sont en) observation », écrit L’As, notant qu’on va vers l’annulation du Magal de Porokhane et du Daaka de Médina Gounass.

Parlant de ce premier cas de coronavirus au Sénégal, Le Quotidien souligne qu’« un hôte étranger (est) parmi nous » et que « le patient zéro (est) interné, sa famille en quarantaine ».

Ce journal informe que le président Macky Sall appelle à la sérénité, au calme et à la vigilance. « Risque de grippe politique pour les manifestations », ajoute Le Quotidien.

« Premier cas du Covid-19-Un Français importe le coronavirus au Sénégal. Revenu à Dakar le 26 février, il a été dépisté positif au cours du week-end. Il a été placé en quarantaine à l’hôpital Fann, sa femme et ses deux enfants confinés dans leur maison aux Almadies », détaille Vox Populi.

Il note que les passagers du vol HC 405 d’Air Sénégal (en provenance de Paris) du 25 au 26 février sont identifiés et en attente d’être surveillés.

« Coronavirus-Le plan de vol du premier cas confirmé », renchérit Walf Quotidien.

Retraçant « l’itinéraire du 1er cas de coronavirus au Sénégal », L’Observateur révèle qu’il revient de la région la plus contaminée de France. « Un bateau transportant 38 touristes conduit manu militari à Dakar pour contrôles sanitaires. Peu, panique à l’AIBD, deux cas suspects envoyés à l’hôpital Fann », ajoute L’Obs

Toutes choses qui font dire à Sud Quotidien que « Dakar tombe », poussant le Magal de Porokhane, du Kazu Rajab, l’Appel des Layènes à l’épreuve du coronavirus.

Mais pour EnQuête, « pas de panique », là où le quotidien national Le Soleil écrit que « le plan national de riposte lancé » avec un budget de 1,44 milliard fcfa.

Ce faisant, nos confrères indiquent que « Macky Sall demande le déblocage des fonds en procédure d’urgence ».

Politique et polémiques à la Une des journaux camerounais

Les résultats des élections législatives du 9 février, proclamés en fin de semaine dernière par la Cour constitutionnelle, retiennent l’attention des journaux camerounais parus lundi, lesquels continuent de porter un regard attentif sur la situation controversée des droits humains en zone anglophone.Pour un taux de participation de l’ordre de 43,79%, ainsi qu’en fait état Mutations, le Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC, au pouvoir) conserve la majorité absolue à l’Assemblée, note Émergence. Malgré un recul par rapport à la dernière législature, cette formation, renchérit L’essentiel, sort grand vainqueur des dernières législatives avec 139 députés en attendant la reprise des élections dans 11 circonscriptions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest.

De l’analyse des données qu’en fait cette publication, il ressort de ces chiffres, en attendant la reprise du scrutin dans certaines circonscriptions, que 28 sièges sont occupés par les partis de l’opposition. Au total, résume le quotidien à capitaux publics Cameroon Tribune, 8 partis politiques seront représentés à la Chambre basse avec déjà 58 femmes et 90 nouvelles figures dans l’hémicycle.

Le RDPC est même en passe de faire mieux que lors de la législature précédente, au cours de laquelle il totalisait 148 députés sur 180 possibles, analyse Mutations. «Le pouvoir de Yaoundé gagnerait donc à ne pas s’en gargariser, du moins à ne pas dormir sur ses lauriers électoraux.»

Ce que Le Messager retient, lui aussi, c’est majorité obèse dont il se demande à quoi elle va lui servir au pouvoir de Yaoundé. Pour le Front social démocratique (SDF), premier parti de l’opposition parlementaire crédité de 5 sièges contre 18 auparavant, l’espoir de remonter la pente, ose le même journal, réside désormais dans la reprise annoncée du scrutin législatif dans 11 circonscriptions des régions anglophones du Nord-Ouest et du Sud-Ouest (NO/SO).

Si cette élection a été annulée à ces endroits pour cause d’insécurité, le SDF espère, dans la même logique et selon The Sun, que de nombreux résultats des municipales, organisées le même jour, seront également reprises au terme des 27 recours déposés.

Des résultats provisoires des élections dans les collectivités territoriales décentralisées, Municipal Updates ressort un chiffre qui démontre à quel point la parité reste une vue de l’esprit au Cameroun : seulement 33 femmes portées à la tête des 360 mairies du pays. Ce à quoi, complète The Median, il convient d’ajouter les 57 femmes élues à l’Assemblée.

La tempête électorale est donc loin d’être passée, insiste The Advocate à propos du NO/SO. Cet orage politique est loin d’avoir effacé le spectre des violences, répondent en écho Mutations et Le Guideon, qui prennent en exemple l’incendie criminel perpétré, samedi à l’entrée de Bamenda, le chef-lieu du Nord-Ouest, sur un bus de transport interurbain de 70 places par un groupe armé se réclamant des séparatistes.

Reste que la polémique s’envenime et que les rapports se dégradent au fil des rapports des ONG étrangères de défense des droits humains sur la situation dans cette partie du pays, le gouvernement allant, mentionne Mutations, jusqu’à accuser ces institutions de partialité et de collusions avec les indépendantistes.

Localement aussi, appuient Émergence, The Horizon et The Post, elles sont plus d’une trentaine, les organismes évoluant dans le même domaine et qui notifient elles aussi des exactions imputées aux forces de défense et de sécurité. Le pouvoir de Yaoundé, souligne pour sa part The Star, peut au moins se targuer de ne pas être le seul en cause puisque les milices séparatistes sont elles aussi pointées du doigt dans plusieurs autres cas de violations des droits de l’homme.

Politique et grogne sociale alimentent la presse burkinabè

Les quotidiens burkinabè parvenus, lundi à APA, abordent l’actualité nationale marquée par la grogne à propos de l’IUTS, sans oublier la politique, notamment la présidentielle de novembre 2020.Le quotidiens privé Le Pays revient sur la situation au sein du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP, ex-parti au pouvoir), informant que les candidatures à la candidature pour la présidentielle de 2020 sont ouverte et que «la caution est fixée à 2 millions de F CFA».

A propos de la prochaine présidentielle, le même journal affiche: «Révision du fichier électoral: La CODEL (Convention des organisations de la société civile pour l’observation domestique des élections, Ndlr) relève des irrégularités».

De son côté, L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés burkinabè, titre: «Enrôlement aux élections de 2020: La CODEL appelle à ne pas rater le train».

Le même journal consacre sa Une à la grogne relative à l’application de l’Impôt unique sur les traitements et salaires (IUTS) aux primes et indemnités des agents du public.

Ainsi, L’Observateur Paalga arbore: «Guerre de l’IUTS: Les 12 salves des financiers», ajoutant que «les magistrats demandent au gouvernement de se ressaisir».

Aujourd’hui au Faso (privé), renseigne que face à la situation, la Coalition des syndicats du ministère de l’Economie et des Finances (CS-MEF) réagit à travers «une riposte en 12 points».

Pendant ce temps, le quotidien national Sidwaya, à travers son éditorial intitulé «Debout dans la tempête», informe que c’est de l’intérieur du pays que le ton a été donné, samedi dernier à Fada N’Gourma.

Selon l’éditorialiste, le collectif Confédération générale du travail (CGTB) section de l’Est a organisé, dans cette ville, une marche pour demander au gouvernement «l’arrêt immédiat des prélèvements de l’IUTS sur les indemnités et les primes des travailleurs et le remboursement dans des meilleurs délais, des coupures déjà opérées».

Les élections communales en exergue dans la presse béninoise

Les dispositions prises par le gouvernement béninois pour la bonne tenue des prochaines élections communales et municipales de 2020 sont en exergue dans les quotidiens parus ce lundi.« Le dépôt des candidatures démarre ce jour », informe le Potentiel. À en croire le journal,  « le Président de la Commission électorale nationale autonome (CENA), Emmanuel Tiando a lancé  Vendredi 28 Février dernier, les opérations d’enregistrement de candidatures. Conformément au calendrier électoral établi, ces opérations vont se dérouler du 02 au 11 mars à Minuit ».

Fraternité renchérit: « Les chevaux partants ont dix jours pour déposer leurs  dossiers de candidature ». Ce quotidien, dans sa chronique du jour, explique que « dès aujourd’hui les préparatifs changent de dimension. L’ensemble des partis et leurs candidats sont sous pression. Ils ont l’obligation de présenter des dossiers qui ne souffrent d’aucune insuffisance ».

« L’enregistrement des candidatures démarre à la Commission Électorale Nationale Autonome ce jour », ajoute L’Évènement Précis, selon lequel journal, le président de la CENA a appelé les partis politiques à respecter le délai de rigueur du 11 mars pour le bon déroulement du calendrier électoral. « Conformément au code électoral, ils ont l’obligation de présenter des candidats dans tous les 546 arrondissements du Bénin. La déclaration de candidature de chaque parti doit donc comporter au total 3630 dossiers. Une tâche qui mobilise depuis des semaines les candidats et les acteurs dans les différents états major des partis politiques », souligne le journal.

Sur les pièces indispensables pour pouvoir exprimer son vote lors des communales 2020, Le Révélateur du Jour écrit: «  Désormais les citoyens peuvent voter sans la carte Lépi ».

Ce journal mentionne que « c’est un arrêté du ministre de l’Intérieur et de la Sécurité Publique, Sacca Lafia, signé le 27 Février 2020 qui l’autorise. Ainsi donc,  les citoyens en âge de voter dont les noms figurent sur la liste électorale permanente informatisée (Lepi) et détenant une carte d’électeur ou non pourront prendre part aux élections municipales et communales du 17 mai 2020.

L’Opinion Aujourd’hui fait savoir que cette décision est conforme à l’alinéa 2 de l’article 12 du nouveau code électoral, expliquant que « la carte Lépi n’est pas obligatoire pour voter lors des communales ».

De son côté, Dynamisme Info livre « les pièces nécessaires pour justifier de l’identité des électeurs ». Il s’agit, explique le journal, « de la carte nationale d’identité, de la carte d’identité biométrique répondant aux normes de la Cedeao, du passeport, de la carte d’identité professionnelle pour les hommes en uniformes, du livret de pension civile ou militaire comportant la photo du titulaire et du certificat d’identification personnel».

Le Potentiel publie, pour sa part,  « l’intégralité de l’arrêté du ministre de l’intérieur » en question.

Côte d’Ivoire: des journalistes s’engagent pour un plaidoyer en faveur des soins complets d’avortement

Des journalistes ivoiriens se sont engagés, jeudi, à Yamoussoukro (243 km au Nord d’Abidjan) à mener un plaidoyer en faveur de l’accès à des soins complets d’avortement en Côte d’Ivoire, à l’issue d’un atelier de formation de 72 heures dans la capitale politique et administrative du pays.Initiée par l’organisation internationale non gouvernementale, Ipas qui œuvre à élargir l’accès à des avortements sûrs et à la contraception, cette formation tenue du 25 au 27 février 2020 a permis  aux professionnels des médias de comprendre le cadre légal de l’avortement en Côte d’Ivoire pour développer une stratégie de communication sur les droits de la santé sexuelle et reproductive, notamment l’accès à l’avortement médicalisé.

Cet atelier de formation en technique de plaidoyer AFP SMART (Advance Family Planning- Spécifique, Mesurable, Atteignable, Réaliste et Temporellement défini) a débouché sur la mise en place d’un groupe de travail.

Présidé par la journaliste Rosmonde Kouadio, ce groupe de travail devra mener le plaidoyer pour l’obtention de l’adhésion des patrons de la presse ivoirienne dans la promotion du protocole de Mapouto, un instrument juridique crucial pour les droits des femmes qui élargit et renforce les droits énoncés dans d’autres instruments relatifs aux droits humains.

«On a été enrichi pour être des relais… (Car) nul n’a le droit d’être heureux seul » a dit Jean-Claude Coulibaly, le président de l’Union nationale de journalistes de Côte d’Ivoire (UNJCI) au terme de cet atelier, exhortant ses confrères à s’engager dans la sensibilisation pour des avortements médicalisés. Auparavant, Patrick Serge Appia, chef de projet à Ipas Côte d’Ivoire s’est félicité des résultats obtenus au cours de cette formation.

L’article 14 du protocole de Mapouto, met à la charge des Etats parties « l’obligation de donner accès à l’avortement médicalisé aux femmes et aux filles enceintes à la suite d’un inceste, d’un viol ou tout autre forme d’agression sexuelle ou lorsque la santé mentale ou physique de la femme ou de la fille enceinte est en danger ou encore lorsqu’il y a risque pour la vie de la femme ou du fœtus ».

Outre sa ratification, la Côte d’Ivoire a publié le protocole de Maputo dans le journal officiel du 05 janvier 2012 à travers le décret numéro 2016-226.

Conformément à l’article 123 de la constitution ivoirienne de  2016, «les traités ou accords régulièrement ratifiés, ont dès leur publication, une autorité supérieure à celle des lois, sous réserve, pour chaque traité ou accord,  de son application par l’autre partie».

Malgré ces engagements, la Côte d’Ivoire a l’une des lois les plus restrictives sur l’avortement avec l’article 366 qui stipule que « quiconque, par aliments, breuvages, médicaments, manœuvres, violence ou par tout autre moyen procure ou tente de procurer l’avortement d’une femme enceinte, qu’elle y ait consenti ou non est puni d’un emprisonnement d’un à cinq ans et d’une amende de 150 000 FCFA à 1 500 000 FCFA (…).

Dr Hyacinthe Andoh Kouakou, Directeur-coordonnateur adjoint du Programme national de santé de la mère et de l’enfant (PNSME) a présenté au cours de cette formation, la situation de l’avortement clandestin en Côte d’Ivoire qui existe tant en milieu urbain qu’en milieu rural.

Selon l’Enquête démographique et de santé (EDS 2012), le ratio de mortalité maternelle est estimé à 614 décès pour 100 000 naissances vivantes en Côte d’Ivoire, l’un des ratios de mortalité maternelle le plus élevé en Afrique subsaharienne, et 14% de ces 614 décès sont liés à l’avortement clandestin.

 Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), les avortements clandestins représentent 15% des décès maternels. 

Dans une récente étude publiée par la Perforance Monitoring and Accountability (PMA 2020, un projet américain sur les statistiques de la santé de la reproduction et la planification familiale) « on estime que 4 à 5% des femmes en âge de procréer ont eu un avortement potentiel dans les 12 mois précédant l’enquête, soit entre 210 000 et 288 000 avortements par an en Côte d’Ivoire.  

En Côte d’Ivoire, le taux de prévalence contraceptive tourne autour de 21%, alors que le pays s’est fixé un objectif de 36% à atteindre en 2020.

Economie, coronavirus et politique au menu de la presse congolaise

La presse congolaise parvenue, samedi à APA, traite d’une diversité de sujets dont l’économie, le coronavirus, la politique et les hydrocarbures.« FMI: Aucune déclaration sur les perspectives envisagées de l’économie congolaise », affiche à sa Une La Semaine Africaine.

Ce bihebdomadaire catholique explique que « la mission technique du Fonds monétaire international (Fmi) venue pour continuer les discussions avec les autorités congolaises et surtout recueillir les informations liées à l’évolution économique et identifier les obstacles dans le cadre de la mise en œuvre du programme du redressement économique conclu le 11 juillet dernier avec le Congo, a quitté Brazzaville le 26 février, après 5 jours de travail sans mot dire ».

Ce qui fait dire au journal en ligne VOX-média que « cette mission technique n’a quasiment pas abouti aux résultats escomptés » et que « l’optimiste affiché par le gouvernement (…) frise la langue de bois ». « Le gouvernement, notent nos confrères, peinerait à appliquer à la lettre les mesures de redressement économique contenues dans le programme qu’il a lui-même proposé au Fmi. On serait donc loin de la deuxième tranche tant attendue de la facilité élargie du crédit triennal ».

Le quotidien national Les Dépêches de Brazzaville traite de la coopération contre le coronavirus, informant que « Brazzaville (Congo) et Kinshasa (RDC),  capitales les plus rapprochées du monde coalisent leurs efforts pour prévenir l’épidémie ».

Selon ce quotidien, « le ministre de la Santé de la République démocratique du Congo, le Dr Eteni Longondo et son homologue du Congo, Jacqueline Lydia Mikolo ont décidé (…) de mettre en place avec l’appui de l’Organisation mondiale de la santé (Oms) des mesures de riposte contre l’épidémie du coronavirus en cas de déclaration d’un cas suspect dans l’une des deux capitales ».

Les Dépêches de Brazzaville parle aussi de la volonté exprimée par le directeur Afrique du groupe pétrolier Total, Nicolas Terraz qui, au sortir d’une audience avec le chef de l’Etat congolais, Sassou N’Guesso, a dit « vouloir promouvoir la production du gaz en Afrique ».

« Le directeur Afrique du groupe Total considère le gaz comme une énergie d’avenir en Afrique car, moins émettrice de CO2 comparativement à d’autres énergies », écrit le quotidien national.

Le Nouveau Regard se focalise sur la politique et s’interroge: « L’énigmatique mois de mars va-t-il encore nous plonger dans le deuil ? »

Cet hebdomadaire justifie son interrogation par le fait que mars a été un mois de hantises et de toutes les peurs au Congo. « D’illustres personnages politiques du pays ont trouvé la mort au cours de ce mois », rappelle Le Nouveau Regard, citant « le président Marien Ngouabi, le Cardinal Emile Biayenda, le président Massamba-Débat qui tous ont été assassinés dans des conditions tragiques courant mars 1977 ».

Société et politique au menu de la presse en ligne burkinabè

Les journaux en ligne burkinabè traitent, ce samedi, de l’actualité nationale marquée par la politique et les faits de société.«Coronavirus: Le premier cas en Afrique subsaharienne signalé au Nigeria», titre Wakatséra.com, qui informe que le premier cas en Afrique au Sud du Sahara de la maladie qui fait des ravages en Chine a été signalé le vendredi 27 février 2020 au Nigeria, plus précisément à Lagos.

«Ce qui porte à trois le nombre de cas de coronavirus confirmés sur le continent africain, après les deux autres patients infectés qui avaient été signalés en Egypte et en Algérie », précise le journal en ligne.

Fasozine.com relate que du  26 au 28 mars 2020, le Burkina Faso accueillera la 22e Assemblée générale de l’Association africaine des centrales d’achats de médicaments essentiels (Acame)  autour du thème : «Rôle et mission des Centrales d’achats de médicaments pour une couverture sanitaire universelle réussie dans les pays africains».

Pour sa part, Burkina24.com évoque la crise humanitaire au Burkina Faso, soulignant que  «plus de 2 millions de personnes (sont) dans l’urgence humanitaire».

En politique, le même journal en ligne renseigne que l’ambassadeur du Mali en France a été rappelé à Bamako pour «consultation».

Le confrère rappelle que le diplomate malien a accusé des soldats français de l’opération Barkhane d’adopter un comportement déplacé, avant d’ajouter qu’«un grave incident diplomatique s’en est suivi».

Le chef de la diplomatie malienne, rapporte Burkina24.com, est arrivé précipitamment à Paris pour désamorcer la crise.

De son côté, Lefaso.net revient sur la crise née de l’application de l’Impôt unique sur les indemnités et salaires (IUTS) aux primes et indemnités des travailleurs du plus au Burkina Faso, mentionnant en guise de titre: «Quand les éléphants se battent…».

Pendant ce temps, Wakatséra.com reprend les propos du président de la Convention des organisations de la société civile pour l’observation domestique des élections (CODEL), Me Halidou Ouédraogo qui dit que «ça serait dramatique si les élections ne se tiennent pas en 2020 (au Burkina Faso)».

Me Ouédraogo s’exprimait, hier vendredi à Ouagadougou, lors d’une conférence de presse.

La presse sénégalaise au cœur de la marche de +Noo Lank+

La marche organisée, hier à Dakar, par le collectif +Noo Lank + qui réclame la baisse des prix de l’électricité et la libération de l’activiste Guy Marius Sagna s’impose aux quotidiens sénégalais reçus samedi à APA.« A près sa manifestation réussie, hier, aux abords du camp pénal » de Liberté 6 où est détenu M. Sagna, L’As informe que « Noo Lank menace de marcher sur le Palais ».

« Manifestation pour la libération de Guy Marius-Démonstration de force », titre EnQuête, qui constate une foule monstre. Dans ce journal, une manifestante, Aïda Lam affirme : « On se dit pourquoi il est en prison et non dans nos maisons ».

« La participation insolite du fils de Cissé Lô (vice-président de l’Assemblée nationale) ; la marche des primo manifestants », poursuit EnQuête, à côté de Vox Populi qui note que « le cri de Noo Lank ne faiblit pas… »

Toutes choses qui font dire à Sud Quotidien que « Noo Lank assiège le camp pénal » et au Quotidien que « Noo Lank campe au camp pénal ».

A propos de la prévention contre l’épidémie du coronavirus (Covid-19), Le Quotidien voit « la Oumra en quarantaine » et donne la parole à l’ambassadeur d’Arabie Saoudite qui affirme que « la santé des citoyens et des pèlerins passe avant tout ».

Dans son dossier du jour, Walf Quotidien plonge « dans l’enfer des enseignants de brousse » et fait état de « précarité, enclavement, lenteurs ».

Pendant ce temps, Sud Quotidien traite de l’application par les Etats membres des décisions de la Cour de justice de la Cedeao et s’exclame: « Sénégal, mauvais élève de la classe ! »

Le journal Vox Populi revient sur la « résurgence du débat sur le 3è mandat » de Macky Sall, avec la Convergence des cadres républicains qui le qualifie de « malsain ».

En sport, le quotidien national Le Soleil donne la parole à Sadio Mané, attaquant de Liverpool qui estime que « les Sénégal sont devenus Reds ».

« Watford-Liverpool à 17h30- Sarr peut-il stopper Sadio ? », s’interroge Record.

Intégration sous-régionale et insécurités font les choux gras des journaux camerounais

Le futur pont avec le Tchad, mais aussi la situation sécuritaire en zone anglophone, sur fond d’exactions contre des civils, meublent les colonnes des journaux camerounais parus vendredi.Côte à côte et truelle sur du mortier, le chef de l’État tchadien, Idriss Deby Itno et le Premier ministre camerounais, Joseph Dion Ngute, sont à l’affiche de L’Œil du Sahel en pleine pose de la première pierre, la veille dans la localité de Bongor, du pont devant bientôt relier les deux pays. Entre le Cameroun et le Tchad, c’est un nouveau pont de l’amitié qui va être lancé et ce pour 36 mois de travaux, applaudit le quotidien à capitaux publics Cameroon Tribune.

 Cet ouvrage sur le fleuve Logone, explique The Guardian Post, sera bâti sur du roc et constituera le deuxième point de passage matérialisant la marche vers l’intégration sous-régionale. Et c’est du lourd, côté financier, renchérissent L’Œil du Sahel et Réalités Plus : le chantier coûtera 74 millions FCfa.

 Au-delà des réjouissances, note Le Messager, la fête de la fraternité a fini en drame pour trois policiers de l’escorte du Premier ministre qui, sur le chemin du retour ont trouvé la mort dans un accident suite à l’éclatement d’une roue de leur véhicule qui roulait à tombeau ouvert.

 Dans cette même partie septentrionale du pays, Émergence et Repères signalent le mouvement d’humeur à l’École de l’hôtellerie et du tourisme de la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (EHT-Cemac) de Ngaoundéré. Ici, apprend-on, les étudiants réclament la restauration de la bourse mensuelle et de la gratuité des frais de scolarité gelées depuis plus d’un an.

 Les nouvelles, elles continuent de venir des régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest en pleine guerre sécessionniste, particulièrement après la tuerie du 14 février à Ngarbuh où le bilan et les auteurs du massacre restent une pomme de discorde. Et c’est pour y voir clair que le président Paul Biya, informe The Guardian Post, vient de créer une commission d’enquête à laquelle il a donné 8 jours pour rendre son rapport.

 Mais déjà, signalent Cameroon Tribune et Le Quotidien, relayant ainsi une déclaration du ministre de la Communication René Emmanuel Sadi, le gouvernement rejette en bloc les allégations d’exactions imputées par les ONG de défense des droits humains aux forces de défense et de sécurité.

 Et, pour démontrer que l’État n’a pas perdu la main dans cette partie du pays, ce sont 36 enseignants, révèle Le Jour, qui viennent d’être lourdement sanctionnés, puisque suspendus de solde par leur hiérarchie pour abandon de poste dans le Nord-Ouest.

La sécurité en taille patron dans la presse sénégalaise

Les journaux sénégalais, reçus vendredi à APA, traitent principalement des tests grandeur nature des forces de défense et de sécurité pour éventuellement faire face à la menace terroriste.L’AS informe que « le Sénégal teste sa capacité de riposte contre les terroristes » dans le cadre de l’exercice « Fagaru 3 (se protéger, en langue wolof). Le Soleil indique que « le ministère de l’Intérieur a organisé, hier (jeudi), au Grand Théâtre de Dakar, (une) simulation d’attaque terroriste causant une tuerie de masse ».

A cette occasion, précise le quotidien national, « toutes les forces composant le Cadre d’intervention et de coordination interministériel des opérations de lutte antiterroriste (Cico) étaient mobilisées ».

Dans Le Soleil, Aly Ngouille Ndiaye, le ministre de l’Intérieur soutient que « nous n’avons pas subi de menaces directes mais aucun pays n’est à l’abri ». Poursuivant dans Le Quotidien, M. Ndiaye s’est réjoui du bilan de la simulation : « Il y avait 50 assaillants à terre, deux morts, un téléphone retrouvé par terre, une kalachnikov, une personne atteinte par des produits chimiques, 36 otages dont 2 non identifiés, deux journalistes arrêtés quand ils voulaient traverser la ligne de sécurité ».

L’Observateur annonce qu’ « un véhicule blindé du Groupement d’Intervention de la Gendarmerie Nationale (GIGN) dérape, percute 4 voitures et fait 11 blessés dont 2 graves ».

En outre, ce journal fait savoir que l’accident s’est déroulé au « boulevard du Général (Charles) de Gaulle de Dakar, à hauteur de la Caserne Samba Diéry Diallo ». Vox Populi rapporte que le véhicule de la Gendarmerie ayant causé l’accident « était dans un cortège du GIGN de retour du Grand Théâtre où venait de se terminer un exercice de simulation d’une attaque terroriste initié par le ministère de l’Intérieur ».

Pour sa part, L’Observateur passe aussi à la loupe la vie des militaires libérés de l’Armée ». Dans les colonnes de ce journal, Amadou Fall, l’un d’eux confesse qu’à sa libération après deux ans de service (la durée légale), il était comme « un condamné à une mort sociale ».

La crise en Guinée s’invite dans la presse burkinabè

Les quotidiens burkinabè de ce vendredi commentent largement la situation en Guinée où le président Alpha Condé est confronté à une crise consécutive à sa volonté de vouloir organiser un référendum constitutionnel couplé aux législatives, le 1er mars prochain.«Guinée : Qu’attendent les partenaires internationaux pour agir ?», se demande Sidwaya, le quotidien national, publiant une déclaration conjointe de sept Organisations de la société civile (OST).

L’écrit souligne que «depuis la mi-octobre 2019 et le début de la mobilisation contre le +coup d’Etat constitutionnel+ qui permettrait au président Alpha Condé de briguer un 3e mandat, le recours abusif à la force létale  par les forces de sécurité est quasi-systématique».

Pour sa part, Aujourd’hui au Faso met en exergue: «A 48h des législatives et du référendum en Guinée-Conakry: Silence expectatif au  sommet du Fouta-Djalon».

Selon ce journal privé, la Guinée-Conakry retient son souffle. L’Afrique aussi, avant de faire remarquer que la réponse à l’appel du Front national pour la défense de la Constitution (FNDC) se manifeste par une ville morte où «par crainte de la répression des forces de sécurité, des Guinéens ont adopté la politique des guichets fermés».

Pour l’éditorialiste de Aujourd’hui au Faso, «portes de boutiques et de service sont fermées en guise de protestation contre le projet du président Alpha Condé, qui n’est rien d’autre qu’une volonté de rester à son poste pour briguer un autre mandat à la tête de l’Etat».

C’est à juste titre que L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés burkinabè, dans son ‘’Regard sur l’actualité », affiche: «Guinée: Vraiment le kôrô (grand-frère, en langue bambara, Ndlr) Alpha déraille».

Le quotidien Le Pays va plus loin lorsqu’il mentionne: «Refus du président guinéen de recevoir une délégation de chefs d’Etat de la CEDEAO: Pour qui Alpha Condé se prend ?». Et de marteler: «Professeur, vos pairs ne sont pas vos étudiants !».

Le confrère pense que le président guinéen constitue «la parfaite illustration» de l’adage selon lequel «le pouvoir révèle l’homme».

Justice et transport au menu de la presse sénégalaise

Les journaux sénégalais, reçus jeudi à APA, se font l’écho des initiatives visant la libération de l’activiste Guy Marius Sagna mais aussi de la zone de turbulence que traverse la compagnie Air Sénégal.EnQuête informe que Docteur Babacar Diop, le Secrétaire Général des Forces Démocratiques du Sénégal (FDS, opposition) « interpelle le Cardinal (Théodore) Adrien Sarr ». Ce quotidien fait savoir que l’ex-codétenu de Guy Marius Sagna, « demande à l’église, avec son cœur qui sait écouter, d’entendre les plaintes, les complaintes et les souffrances »  du militant de Frapp France Dégage.

Vox Populi rapporte que Dr Babacar Diop, accompagné d’une forte délégation, a été reçu avant-hier (mardi), par Monseigneur Théodore Adrien Sarr. A en croire ce journal, cette visite de courtoisie « a été mise à profit par les FDS pour plaider la cause de Guy Marius Sagna ».

Mgr Théodore Adrien Sarr, dont les propos sont rapportés par Vox Populi, a exprimé « sa vive préoccupation face au drame qui frappe Guy Marius Sagna (puisque) son maintien en détention, après avoir libéré ses autres codétenus, est incompréhensible et peut jeter la confusion dans la tête de certains citoyens ».

Sud Quotidien indique que « les FDS disent avoir obtenu les assurances du Cardinal pour, non seulement des prières, mais aussi pour des actions discrètes allant dans le sens d’obtenir la libération » de Guy Marius Sagna. 

Pendant ce temps, L’AS signale que Barthélémy Dias, le maire de Mermoz-Sacré-Cœur (commune de Dakar) s’est adressé, « dans une vidéo postée hier (mercredi) sur sa page Facebook, au khalife de la famille omarienne, Thierno Madani Tall » pour qu’il fasse entendre raison à Macky Sall.

Guy Marius Sagna et huit autres personnes ont été arrêtés, le 29 novembre 2019, lors d’un rassemblement contre la hausse du prix de l’électricité devant les grilles du Palais de la République. Le célèbre activiste est toujours en prison alors que ses compagnons d’infortune ont tous recouvré la liberté.

Pour sa part, L’Observateur annonce que c’est « la saison des couacs » à Air Sénégal. Ce journal renseigne qu’avec les « retards ou annulations de vols, (le) surbooking, (l’)absence d’informations pour les clients…, la compagnie Air Sénégal accumule les impairs ».

L’Observateur d’en conclure que cette « situation risque de décourager les adeptes du consommer-local et surtout, de remettre en cause la fiabilité de la compagnie nationale ».

Selon WalfQuotidien, la ligne Dakar-Paris est un « voyage en classe galère ». En effet, « hier (mercredi), les passagers des vols Dakar-Paris HC 403 et Paris-Dakar HC 404 d’Air Sénégal ont vécu le calvaire à l’Aéroport International Blaise Diagne de Diass (AIBD) », ajoute ce journal.

Et pour cause, ces vols ont accusé un retard conséquent. D’après les services de communication de la compagnie sénégalaise cités par WalfQuotidien, cela est dû à « un problème technique ».

Les réformes dans le secteur privé en couverture des journaux béninois

Les quotidiens béninois parvenus à APA ce jeudi traitent essentiellement de l’amélioration du climat des affaires et surtout des réformes fiscales et des mutations foncières engagées au profit du secteur privé.Matin Libre titre « Réformes fiscales et foncières, Les avantages exposés aux acteurs du Privé ».

A en croire le journal, les acteurs du secteur privé béninois ont été entretenus hier sur les réformes par la Direction générale des Impôts et le Ministre de l’Economie et des Finances. « On retient entre autres réformes, l’obligation aux moyennes entreprises de déclarer et payer les impôts en ligne depuis le 1er février 2019 et depuis janvier 2018 pour les grandes entreprises ; le dépôt obligatoire des états financiers en ligne sur la plateforme e-bilan depuis le 25 juin 2019, la simplification de la procédure de déclaration d’existence au niveau des centres des impôts ; la suppression des visites des sites par les agents des impôts ; la réduction du taux d’imposition appliqué aux dividendes ; l’harmonisation des échéances de paiement des impôts d’État; la gratuité de l’enregistrement des actes de mutations de biens; l’allègement des obligations de tenue de comptabilité ; la suppression de l’obligation de représentation des livres comptables manuels et l’amélioration des dispositions de la Taxe professionnelle synthétique » explique le journal.

Le Matinal mentionne alors que « Le secteur privé s’imprègne des réformes ».

Au regard de ces améliorations, la Nation pense que « Le secteur privé est satisfait des réformes ».

« Ces initiatives ont le mérite de simplifier la vie aux investisseurs, de faciliter l’implantation des entreprises, mais aussi et surtout de rassurer les banques quant aux documents relevant du foncier. Et les ovations nourries des représentants du secteur privé, de la Chambre des notaires, de l’Ordre des avocats et autres personnalités présentes à la rencontre d’échanges témoignent de l’adhésion de cette assistance diversifiée aux réformes fiscales et foncières » se justifie le journal.

Sur les décisions prises en conseil des ministres, Le Matinal parle de la fourniture de divers services administratifs essentiels et titre ‘’Le registre national des personnes physiques mis en place ».

Pour ce quotidien, la mise en œuvre du Registre vise à créer un système facilitant entre autres, l’accès des citoyens et étrangers résidant sur le territoire national, aux divers services essentiels.

Le Challenge renchérit « Une nouvelle ère s’ouvre sous Talon ».

Sur un autre régistre, Le Matinal parle de la transmission d’un projet de loi sur le nouveau régime financier pour les communes. Cette loi vise à intégrer dans le régime financier des communes certaines questions relatives à la gestion des finances locales et à répondre aux directives de l’UEMOA en la matière.

Les tensions autour de l’IUTS dominent la Une des quotidiens burkinabè

Les quotidiens burkinabè de ce jeudi commentent largement l’actualité nationale marquée par les tensions nées de l’application de l’Impôt unique sur les traitements et salaires (IUTS) sur les primes et indemnités des agents du public.Le quotidiens privé Le Pays met en exergue: «Applications de l’IUTS aux agents publics : Les syndicats en grève générale du 16 au 20 mars 2020», mentionnant au passage que dans cette situation, «le MPP, Mouvement du peuple pour le progrès, parti au pouvoir) encourage le gouvernement».

Le journal rappelle que lors du Conseil des ministres du 19 février dernier, le porte-parole du gouvernement, Remis Fulgance Dandjinou, annonçait que l’IUTS sera appliqué dès le mois de février 2020 sur les primes et les indemnités des travailleurs du public.

Et de préciser que cette annonce a été effective puisque «quelques jours après, les travailleurs du public ont véritablement constaté cela sur leur bulletin de paye».

Selon Le Pays, hier mercredi, à l’issue d’une Assemblée générale (AG) tenue à la Bourse de Travail de Ouagadougou, «la Confédération générale du travail du Burkina (CGT-B) et d’autres syndicats ont appelé les travailleurs du public à mener des actions dans le sens de contraindre le gouvernement à revenir sur sa décision».

Quant à Sidwaya, le quotidien national, il fait remarquer qu’il y aura «une grève générale si…», avant de citer le ministre en charge de la Communication, Remis Fulgance Dandjinou qui dit que «le gouvernement est ouvert au dialogue».

Pour sa part, L’Observateur Paalga, le plus ancien des quotidiens privés du Burkina Faso, mentionne à sa Une: «La riposte graduelle des syndicats».

«Dès ce matin, les travailleurs sont invités à poursuivre les débrayages et les boycotts sectoriels en attendant, en cas d’échec, une éventuelle marche-meeting le 7 mars et une grève générale du 16 au 20 mars 2020», écrit le confrère.

Aujourd’hui au Faso (privé) met à sa Une, les propos du secrétaire général de la CGT-B, Bassolma Bazié qui, à l’issue de l’AG d’hier mercredi, a affirmé que «nous allons opérer des frappes stratégiques et chirurgicales dans tous les ministères».

C’est à juste titre que Le Quotidien, autre journal privé, affiche: «Des frappes chirurgicales et ciblées dès ce matin».

La politique fait de la résistance dans les journaux camerounais

Comme la veille, les journaux camerounais parus jeudi restent focalisés sur l’actualité politique locale, tout en continuant de s’interroger sur le futur la relation de plus en plus polémique du pays avec la France.La photo du président du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC, opposition), Maurice Kamto dans une marée humaine, la veille dans la métropole économique, Douala, s’affiche en couverture d’Émergence, de Le Jour et de The Guardian Post.

 Désormais considéré comme le premier adversaire politique du président Paul Biya, l’homme, explique Le Jour, a tenu un meeting dans cette cité juste après son retour au bercail, auquel ont pris part quelque 300.000 personnes. Et The Guardian Post de se rappeler de l’époque de la réinstauration du multipartisme, au début de la décennie 90 lorsque Ni John Fru Ndi, le leader du Front social démocratique, soulevait le même genre d’enthousiasme auprès des foules dans la même ville.

 En chœur, les deux publications relaient le discours de M. Kamto, qui continue d’appeler le pouvoir au dialogue, de réitérer l’exigence d’une réforme en profondeur du Code électoral, d’un cessez-le feu dans les régions anglophones du Nord-Ouest et du Sud-Ouest (NO/SO) en proie à une violente crise sociopolitique depuis octobre 2016, mais aussi la libération sans conditions des prisonniers politiques.

 Disant compter sur l’ensemble du peuple à qui il doit son engagement politique et à qui il promet d’y arriver, quelle que soit la durée, celui qui est arrivé en 2ème position à l’élection présidentielle d’octobre 2018 précise, dans Mutations : «Un combat politique ne se gagne qu’avec une vision politique et la résistance. Ceux qui sont venus pour un soir ou pour deux ou trois jours vont descendre du train, et ceux qui veulent arriver à la gare arriveront à la gare.»

 Quotidien à capitaux publics, Cameroon Tribune préfère se concentrer sur une actualité immédiate, à savoir l’annulation des élections législatives dans 11 circonscriptions du NO/SO. La reprise desdites consultations, note la publication en même temps que l’hebdomadaire satirique Le Popoli, mettra aux prises 6 partis politiques qui se disputeront les 13 sièges en jeu, l’élection devant se tenir entre le 15 mars et le 4 avril 2020.

 En attendant, répond en écho Le Jour, c’est l’élection des nouveaux exécutifs, dans les municipalités, qui divise les élites du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC, au pouvoir). Dans les grandes agglomérations telles que la capitale, Yaoundé, renchérit Le Messager, la bataille pour la désignation des nouveaux super-maires oppose des groupes autochtones et promet bien de déchirements communautaires. Les premières perdantes de ces guerres fratricides sont les femmes, constate Baromètre Communautaire.

 C’est ce même hebdomadaire qui, sous le titre «Macron l’agaçant», s’en prend violemment au chef de l’État français pour avoir révélé, samedi dernier, le contenu de ses échanges avec Paul Biya. «Le ton résolument paternaliste et provocateur pu président Macron suscite des interrogations quant aux intentions réelles de la France vis-à-vis du Cameroun et de son président», s’insurge, dans les colonnes de Mutations, le coordonnateur de l’Observatoire du développement sociétal, Lilian Koulou Engoulou.

 La récente sortie du président français sur le Cameroun et son président, face à un «activiste» samedi dernier au Salon de l’agriculture à Paris, semble nous ramener à une époque coloniale que l’on pensait à jamais révolue, analyse Signatures sous le titre «Tintin au Cameroun» : que ce soit dans le fond que dans la forme, la prestation d’Emmanuel Macron est diplomatiquement et politiquement incorrecte et impolie.

Les numéros de téléphone passent de 8 à 10 chiffres en Côte d’Ivoire en janvier 2021

Les numéros de téléphone passeront de huit chiffres actuellement à 10 chiffres en Côte d’Ivoire à partir du 31 janvier 2021 au plus tôt ou le 21 février 2021 au plus tard, a annoncé mercredi le gouvernement ivoirien au terme d’un Conseil des ministres au palais présidentiel d’Abidjan présidé par le président Alassane Ouattara.« Le Conseil a adopté un nouveau plan de numérotation en vue d’anticiper les perturbations des réseaux et sauvegarder l’économie nationale. Le nouveau plan national de numérotation proposé est de dix chiffres au lieu de huit. La date retenue pour le basculement est le 31 janvier 2021 au plus tôt ou le 21 février 2021 au plus tard », a indiqué Sidi Tiémoko Touré, le porte-parole du gouvernement ivoirien.

 Ce nouveau plan de numérotation proposé au gouvernement par l’Autorité nationale de régulation des télécommunications de Côte d’Ivoire (ARTCI), a fait savoir M. Touré permettra d’avoir une capacité de 10 milliards de numéros.

Le plan national de numérotation actuelle constitué de l’ensemble des numéros téléphoniques disponibles arrive bientôt à saturation en raison du rythme de consommation et des besoins importants en numéro notamment en matière de téléphonie mobile, a expliqué auparavant, M. Touré, également ministre de la communication et des médias.

Coronavirus, hydrocarbures et société en vedette dans la presse congolaise

Les journaux congolais parvenus à APA ce mercredi planchent sur plusieurs sujets dont entre autres l’épidémie du Coranivirus, les hydrocarbures et une société para-étatique qui n’honore pas ses engagements vis-à-vis de ses agents qui vivent un calvaire sans précédant.« Face à la menace du coronavirus, le gouvernement congolais, en collaboration avec l’ambassade de Chine au Congo, a  organisé le lundi dernier une conférence de presse afin de porter un démenti sur les rumeurs qui circulent sur les réseaux sociaux à propos du ras-le –bol des étudiants qi désirent rentrer au pays », écrit, la semaine africaine.

Cette publication explique qu’au cours de cette conférence de presse, les ministres : Jacqueline Lydia Mikolo de la santé, Bruno Jean Richard Itoua, de l’enseignement supérieur, et Ma Fulin, ambassadeur de Chine au Congo, ont rassuré les congolais qu’aucun congolais n’est atteint de Covis 19 »soulignant par ailleurs qu’ « aucun étudiant congolais ne désire rentrer au pays car les dispositions ont été prises pour régler leurs problèmes.»

« Congo-hydrocarbures : les défis et perspectives de l’industrie pétrolière et gazière ont été au cœur de la 4ème conférence des hydrocarbures qui s’est tenue du 19 au 21 février dernier », barre le patriote à sa ‘’Une ».

D’après cette publication : « cette rencontre qui était consacrée à l’Etat des lieux, aux perspectives de l’or noir et ses activités connexes a débouchée sur des conclusions ambitieuses en vue de relever les défis de cette industrie au Congo. »

Dans le même élan, les dépêches de Brazzaville font, écho du plaidoyer de la société congolaise de coopération économique et technologique (CCET) pour la libéralisation du secteur de l’énergie dans le pays.

Citant le coordonateur de cette société Jean Marie Ewandza, les dépêches de Brazzaville écrivent que : « faute de la non délivrance de titres de délégation de production et de transport d’électricité par le ministère de tutelle, cette denrée ne concourt pas au développement du pays. Il faut une libéralisation»

Abordant le volet société la griffe fait écho du calvaire des ex-agents de la poste qui dépasse les limites.

« Depuis 11 ans ces ex-agents de la poste sont dans un calvaire sans précédant dû au non versement par l’Etat congolais de leurs droits de fin d’activité à la caisse de sécurité sociale (qui devait assurée leur traitement de retraite) », écrit la griffe qui plaide pour la résolution de leur situation.

G5 Sahel et Moubarak, au menu des journaux burkinabè

Les quotidiens burkinabè parvenus à APA ce mercredi évoquent le décès, la veille, de l’ancien président égyptien Hosni Moubarak, sans oublier l’actualité relative au G5 Sahel.«Présidence du G5 Sahel : Roch Kaboré passe la main à E Ghazouani», arbore à sa Une, le quotidien national Sidwaya qui relate que le président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré, a pris part le mardi 25 février 2020 à Nouakchott, au VIe sommet ordinaire des chefs d’Etat du G5 Sahel.

Et de souligner qu’en fin de mandat à la tête de l’institution, le président Kaboré a passé le flambeau à son homologue mauritanien, Mohamed Ould Cheikh EL Ghazouani.

Pendant ce temps, dans son ‘’Regard sur l’actualité », L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés  burkinabè affiche: «Situation sécuritaire G5 Sahel: Cette exception mauritanienne qui interroge».

Selon le confrère, l’on ne sait pas si la mission du président Kaboré a été bien accomplie, mais en passant le témoin à son homologue mauritanien, Mohamed Ould el-Ghazouani, le chef de l’Etat burkinabè devait être animé d’un sentiment de soulagement.

Le même journal, à travers sa ‘’Grille de lecture », parle du décès de Hosni Moubarak, titrant: «L’ultime voyage du +dernier pharaon+».

L’Observateur Paalga, fait observer que «cet ancien président égyptien, dont la santé chancelante avait souvent nécessité des hospitalisations en soins intensifs, a fini par succomber le mardi 25 février 2020 dans un hôpital militaire du Caire», avant de préciser qu’il avait 91 ans.

A ce propos, Aujourd’hui au Faso, journal privé, met en exergue: «Mort d’Hosni Moubarak en Egypte: Le printemps arabe tue pour la 2nde  fois le pharaon du Nil».

Pour sa part, Le Pays (privé) rappelle que Hosni Moubarak est né le 4 mai 1928, dans le Delta du Nil, a dirigé  l’Egypte «d’une main de fer pendant près de trois décennies et ce, jusqu’à sa chute, le 25 janvier 2011».

Le quotidien Sidwaya se contente de mentionner que «Moubarak, le Raïs est mort».

La politique en couverture des journaux camerounais

La fin du contentieux postélectoral des législatives du 9 février dernier devant le Conseil constitutionnel meuble les colonnes des journaux camerounais parus mercredi, lesquels restent rivés sur la polémique sur les propos jugés controversés du président français Emmanuel Macron à l’endroit de son homologue Paul Biya.Les législatives sont à reprendre dans 11 circonscriptions des régions anglophones du Nord-Ouest et du Sud-Ouest (NO/SO), titrent Cameroon Tribune, Le Jour et Le Messager à propos de la sentence rendue la veille par l’instance de délibération.

Et si le Front social démocratique (SDF, opposition) récupérait les 13 sièges de députés en jeu dans cette partie du pays ? se demande Forum Libre, annonçant une bataille épique entre 5 formations dont le Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC, au pouvoir). Le premier parti cité, précise Mutations, avait avancé, entre autres motifs imposant l’invalidation du scrutin, le fait que les opérations électorales ne s’étaient pas déroulées du tout dans certaines circonscriptions dans fait de l’insécurité et des violences.

Le SDF, dont la zone anglophone constitue le fief naturel et qui était déjà certain de ne plus avoir de groupe parlementaire, peut de nouveau caresser l’espoir de glaner quelques précieux sièges à l’Assemblée nationale, se hasarde InfoMatin.

Si le ciel semble s’éclaircir sur le front de la politique interne, les choses ont par contre l’air plus compliquées entre la France et le Cameroun avec, note Cameroon Tribune, signalant l’indignation qui continue de monter au sein de l’opinion locale après une déclaration d’Emmanuel Macron. Le dirigeant français, rappelle le journal, a affirmé avoir fait «pression» sur Paul Biya pour faire libérer des opposants politiques et annonçant d’autres «pressions», afin d’amener son homologue à ouvrir davantage le jeu pour parvenir à une paix durable dans le NO/SO où la guerre sécessionniste fait rage depuis 3 ans.

Le ciel semblait pourtant sans nuages entre l’Élysée et le Palais de l’unité, ces derniers temps, soupire Repères qui évoque «la déchirure». C’est que, explique Ouest-Échos, Macron a réussi à semer la panique au sein d’un régime vautré dans la médiocrité, et qui à tout propos aime à se réfugier derrière le mot «souveraineté» pour ne pas subir les critiques de l’étranger.

Et, alors que L’Action, publication du RDPC mais aussi Expression Économique et Le Soir, tous proches du pouvoir, se font l’écho des marches de protestation organisées à travers le pays, l’hebdomadaire satirique Le Popoli ironise sur une mise en scène pathétique, une «mobilisation manquée des patriotes contre Emmanuel Macron».

Entre Paris et Yaoundé et de François Mitterrand à Emmanuel Macron, les rapports sont faits de hauts et de bas entre Paul Biya et les cinq présidents français de la Vè République qu’il a vu passer, constate Mutations. «Macron est un digne héritier du discours paternaliste français», analyse, dans les colonnes de la publication, l’enseignant de diplomatie Emmanuel Wonyu.