Politique et justice, sujets dominants dans la presse sénégalaise

Les journaux sénégalais, reçus lundi à APA, traitent principalement du démarrage imminent des activités du Comité de pilotage du dialogue national et des démêlés judiciaires dans lesquels sont englués Thione Ballago Seck et Lamine Diack.EnQuête, sous le titre « Famara (Ibrahima) Sagna donne le ton », informe qu’après son installation le 26 décembre 2019, le président du Comité de pilotage du dialogue national « rencontre, aujourd’hui (mardi), pour la première fois son équipe ».

Si ce journal souligne que « l’ordre du jour de l’entrevue reste méconnu », l’ancien ministre Habib Sy y fait savoir que « les échanges devront porter sur les préliminaires » là où Déthié Faye, le plénipotentiaire des non-alignés pense que « ce sera peut-être une prise de contact (au cours de laquelle), le président ne manquera pas de proposer un projet de feuille de route ».

De l’avis de Sud Quotidien, « Famara (est) au défi du Macky ». En effet, rapporte ce journal, « l’ancien ministre de l’Intérieur sous Abdou Diouf, mis au frigo depuis sa désignation par le chef de l’Etat, le 28 mai dernier, et dont le leadership est déjà contesté par la Commission politique du dialogue national, (a la lourde charge) de concilier les positions et de diligenter les diverses concertations ».

Et Sud Quotidien d’en conclure que c’est « un véritable challenge que lui impose le Macky pour déposer, dans trois mois, les conclusions du dialogue national sur la table du (président de la République), le (vrai) maître du jeu ».

Dans le volet judiciaire, L’AS annonce que le chanteur « Thione (Ballago) Seck est encore dans la nasse suite à l’appel interjeté par le Ministère public ». En effet, EnQuête indique que la Cour d’appel, statuant hier lundi sur l’affaire Thione Seck et Ablaye Djité, « confirme l’annulation de la procédure et a infirmé par rapport aux actes subséquents ». Par conséquent, « l’affaire sera jugée au fond d’ici le 17 février prochain », informe ce journal.

Le lead vocal du Raam Daan et Ablaye Djité sont accusés d’ « altération de signes monétaires ayant cours légal à l’étranger, de blanchiment d’argent et de tentative d’escroquerie ». Dans les colonnes d’EnQuête Me Abdou Dialy Kane a soutenu que le pool d’avocats du père de Wally Seck va incessamment « se réunir pour décider de la suite à donner à ce verdict et de la conduite à tenir pour obtenir gain de cause ».

Pour L’Observateur, « la Cour d’appel achète des billets retour à Thione Seck », non sans ajouter que le célèbre musicien, « qui avait récemment demandé que cette affaire de trafic de faux billets de banque dans laquelle il est cité, soit jugée une fois pour de bon, sera servi ».

Selon Le Quotidien, le nouveau procès pour l’affaire des faux billets est un « remix pour Thione » dont les tubes à succès ont fait danser de nombreux Sénégalais. Cette fois-ci, note ce journal, l’artiste « fera face au juge d’appel pour une évocation dans le fond de son dossier ».

Concernant l’affaire Lamine Diack, l’ancien président de la Fédération internationale d’athlétisme (IAAF), L’Observateur narre « comment Dakar a fait renvoyer le procès ». Et pour cause, ajoute ce quotidien, c’est le parquet financier, maître des poursuites, qui a souhaité le renvoi du procès après « l’arrivée tardive d’actes d’enquête qui avaient été demandés par les juges d’instruction en 2016 et auxquels la justice sénégalaise n’avait jusque-là jamais donné suite ».

Dans L’Observateur, Me Moussa Sarr, avocat de Pape Massata Diack, le fils de Lamine Diack cité dans cette affaire, soutient que « cette tardiveté n’est pas de la responsabilité de l’Etat du Sénégal. Il y a eu des lenteurs administratives entre le Quai d’Orsay (ministère des Affaires étrangères) et le ministère de la Justice française ». Enfin, Vox Populi rapporte les propos de Lamine Diack pour qui, les « quatre ans » passés hors de Dakar, sont « terribles ». Agé de 86 ans, l’ancien athlète est accusé de corruption et de blanchiment d’argent dans le cadre du scandale du dopage en Russie.

Arrêté puis assigné à résidence à Paris (France) depuis novembre 2015, l’ex-patron de l’athlétisme mondial est soupçonné, par la justice française, d’avoir accepté des paiements de plus de 3 millions d’euros (1,9 milliard F CFA) pour couvrir des tricheries.

Les journaux camerounais en mode politique

Les élections législatives et municipales du 9 février prochain, avec leur lot d’incertitudes, sont en ligne de mire des journaux camerounais parus mardi.Intervenant en pleine crise sécessionniste anglophone, le sujet était au cœur de la conférence des gouverneurs de région ouverte la veille par le ministre de l’Administration territoriale (Minat) Paul Atanga Nji qui, selon Cameroon Tribune et Réalités Plus, en a garanti la sécurité sur toute l’étendue du territoire national.

«Le Minat met les gouverneurs en mission spéciale», titre Sans Détours, indiquant que ces hauts responsables de la préfectorale ont été priés non seulement de prendre toutes les dispositions pour assurer la sérénité du double, mais qu’en plus ils sont désormais chargés de combattre les «fake news» dénigrant les pouvoirs publics et semant la haine à travers les réseaux sociaux.

Les dix régions du pays seront quadrillées par les forces de défense et de sécurité, et spécialement les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest où les séparatistes ont décidé de dicter leur loi, prolongent Le Quotidien et La République. Il en est de ceux-là comme de ceux qui, prolonge InfoMatin, prêchent le boycott des élections et promettent d’empêcher la tenue desdites consultations.

Sans le citer nommément, Paul Atanga Nji a vertement tancé le Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC, opposition) et son leader, Maurice Kamto, constate le quotidien à capitaux privés, relayant ainsi le discours ministériel : les muscles de l’État se mettront en branle, toute velléité de désordre, venant de quiconque et indépendamment de son statut social, sera traitée avec fermeté et conformément aux lois de la République.

Pour son confrère The Guardian Post, c’est un très mauvais message que le gouvernement passe ainsi auprès de l’opinion, donnant du Cameroun l’image d’une forteresse au sein de laquelle seul l’avis de ceux qui gouvernent compte.

Le CHAN 2020 et la CAN 2021 au menu des journaux camerounais

La visite des dirigeants de la Confédération africaine de football (CAF), en vue d’évaluer le niveau des préparatifs du Championnat d’Afrique des nations (CHAN) 2020 et de la Coupe d’Afrique des nations (CAN) 2021, préoccupe les journaux camerounais parus lundi.Les officiels de la CAF sont attendus dans le pays ce lundi pour une visite de travail de 3 jours, annoncent Cameroon Tribune, La Voix du Centre et Le Pélican, la première publication citée insistant, comme sujet majeur à l’ordre du jour, sur la fixation des dates de la tenue de ces deux compétitions que doit accueillir le pays.

Quinze mois après sa dernière visite en terre camerounaise, le président de l’instance continentale, Ahmad Ahmad, fera avec les autorités locales le point des préparatifs et de la CAN, confirme Mutations. Pour L’Essentiel, il s’agit d’une visite-vérité, dont les conclusions seront déterminantes dans l’organisation desdites compétitions.

Le gouvernement retient son souffle, renchérit The Guardian Post, suspendu qu’il est aux lèvres des officiels de la CAF qui délivreront, au terme de 3 jours de diagnostic, leur sentence quant à la capacité du pays à organiser, dans les meilleurs conditions non seulement le CHAN, mais surtout la CAN qui, rappelle le quotidien à capitaux privés de langue anglaise, avait déjà échappé au pays pour déficit d’infrastructures.

A un an de cet événement majeur du sport roi africain, soupire Repères, ni la CAF ni le Cameroun, pays hôte, ne sont en mesure de répondre à la question des infrastructures, et ce alors que les rumeurs inondent la toile sur le possible retrait au pays de ces deux compétitions. Le pays des «Lions indomptables», insiste Mutations, devrait à nouveau fournir des gages convaincants sur sa capacité à accueillir la CAN en 2021.

«Chantiers de la CAN 2021 : le doute persiste», appuie en écho Défis Actuels, l’incertitude continuant de planer sur la disponibilité des stades, dont les chantiers traînent en longueur, les grèves et batailles de positionnement prenant le pas sur l’avancée des travaux.

Le sommet de Pau sur le terrorisme s’impose aux quotidiens burkinabè

Le sommet des chefs d’Etat du G5 Sahel avec leur homologue français prévu aujourd’hui à Pau, au Sud-Ouest de la France, est le principal sujet à la Une des quotidiens burkinabè ce lundi.«Sommet de Pau: Se parler sans langue de bois», arbore le quotidien national Sidwaya qui informe que le président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré, président en exercice du G5 Sahel, participera ce lundi 13 janvier à Pau en France, au sommet entre les chefs d’Etat du G5 Sahel et le président français.

Selon le journal, cette rencontre qui se tient à l’initiative de la France, va permettre aux cinq présidents africains d’échanger avec leur homologue français, Emmanuel Macron, et les autres partenaires, sur les défis sécuritaires et de développement dans l’espace G5 Sahel, et sur le partenariat international indispensable dans la lutte contre le terrorisme dans cette région.

Pour sa part, Aujourd’hui au Faso fait remarquer que «le Format 1+5 qui sera en aparté durant 1 heure, ce jour 13 janvier à Pau va réunir Emmanuel Macron et les 5 chefs d’Etat du G5-Sahel : Roch Kaboré, Idriss Déby, Mahamadou Issoufou, IBK et Gazouani».

Dans son ‘’Commentons l’évènement », L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés burkinabè, met en exergue: «Lutte contre le terrorisme au Sahel : Pau pour briser le pot des malentendus».

Le journal rappelle que ce sommet, initialement annoncé pour le 16 décembre dernier, avait été reporté après la sanglante attaque du camp des forces armées nigériennes à Inates six jours auparavant.

Quant au journal Le Pays (privé), il rappelle que le sommet se tient «sur fond de carnage au Niger», avant de se demander: «Le grand tournant ?».

Le même journal informe que dans le domaine de la lutte contre le terrorisme au Burkina Faso, «Les coutumiers et religieux proposent des piste de solutions».

Diplomatie, justice, santé et faits divers se paient la Une des quotidiens sénégalais

Les quotidiens sénégalais parvenus lundi à APA traitent de divers sujets allant de la diplomatie aux faits divers, en passant par la justice et la santé.« L’Afrique réclame deux sièges permanents », barre à sa Une le quotidien national Le Soleil qui soulignent que « Les pays africains entendent renforcer leurs synergies d’actions pour disposer de deux sièges permanents et de sièges non permanents supplémentaires au sein du Conseil de sécurité des Nations unies ». Cela pousse Sud Quotidien à arborer cette Une : « L’Afrique hausse le ton ».

Dans les colonnes du quotidien L’AS, le ministre sénégalais des Affaires étrangères soutient que « les pays africains fondent leurs arguments par le fait qu’au niveau du Conseil de Sécurité, la plupart des questions qui y sont réglées ou traitées concernent l’Afrique ».

Sous le titre « Jour de vérité pour Lamine Diack », Walf Quotidien informe que « C’est parti pour 10 jours de procès pour l’ancien président de la Fédération internationale d’athlétisme, Lamine Diack et ses co-prévenus dont son fils, Papa Massata ».

« Ils sont soupçonnés de +corruption passive et active+ dans l’affaire du contrôle anti dopage des athlètes russes », précise le même journal.

Parlant de ce procès qui s’ouvre aujourd’hui à Paris (France), L’Observateur soutient que « Lamine et Pape Massata (font) face au drame de leur vie » avant d’ajouter que c’est « Le début de la fin » pour l’ancien patron de l’athlétisme mondial et son fils.

Sur un tout autre sujet, le quotidien EnQuête consacre un dossier à l’accouchement au Sénégal et arbore ce titre : « Au bout de l’angoisse ».

« Pour une femme enceinte, l’angoisse est une compagne quotidienne. Actuellement, au Sénégal, il faut y ajouter le calvaire de l’accouchement, du fait de la faible capacité de prise en charge des structures hospitalières. Des femmes en travail font le tour des structures sanitaires, espérant trouver un point de chute, afin de mettre au monde leurs nouveau-nés. Une longue chevauchée… au bout de l’angoisse », écrit notre consœur.

Le Quotidien revient sur les manifestations contre la hausse du prix de l’électricité et fait état de « L’impossible baisse » car « L’Etat doit encore plus de 189 milliards à la Senelec (Société nationale d’électricité) ».

Les quotidiens sénégalais sont par ailleurs revenus sur les faits divers qui ont secoué la société ces derniers jours. Vox Populi informe ainsi qu’« Un tailleur (a poignardé) un cordonnier » lors d’une bagarre au marché Ndiareme de Guédiawaye (Dakar).

Le même journal informe par ailleurs qu’un immigré sénégalais du nom de « Mouhamed Awa Cissé a sauté du toit de la police allemande après avoir appris son rapatriement vers Dakar ».

L’Observateur consacre sa parution du jour à « L’histoire de la +gendarmette+ qui couchait et dépouillait les hommes de tenue et les riches commerçants » et souligne que « Les gendarmes de la brigade de Keur Massar viennent de signer un exploit à la dimension des prouesses délictuelles d’une divorcée qui, passant pour une gendarmette, a dépouillé plusieurs gendarmes, militaires, policiers, richissimes commerçants et autres chauffeurs. Elle a été cueillie samedi à Pire par les pandores de Keur Massar ».

Société et politique dans la presse en ligne burkinabè

Les médias en ligne burkinabè visités samedi par APA décrytent l’actualité nationale marquée par, entre autres, la politique et des faits de société.«Burkina: les autorités coutumières et religieuses lancent un appel à l’union et à la cohésion nationale», titre Fasozine.com qui précise qu’il s’agit d’une première dans l’histoire sociopolitique de notre pays.

Le journal en ligne rapporte que les autorités coutumières et religieuses du Burkina Faso ont lancé solennellement ce vendredi 10 janvier 2020 depuis le palais royal du Mogho Naaba Bâongo, sis à Ouagadougou, un appel au renforcement de la cohésion sociale, à la recherche de la paix dans la justice et la réconciliation.

A ce sujet, Lefaso.net affiche : «Vœux du nouvel an : Les autorités coutumières et religieuses du Burkina souhaitent la paix».

De son côté, Burkina24.com relate que le ministère burkinabè de la culture est en chantier pour l’élaboration du rapport de l’Organisation des Nations unies pour la science et la culture (UNESCO).

Pour sa part, Wakatséra.com informe que deux trafiquants d’espèces fauniques ont été condamnés à 12 mois de prison avec sursis par le Tribunal de Grande Instance de Fada N’Gourma (capitale de la région de l’Est), le 18 décembre 2019.

En politique, le même site d’information renseigne que le ministre malien de l’Education nationale, Dr. Témoré Tioulenta, est décédé hier vendredi à Bamako, des suites de maladie, selon une information de Maliweb.

Pendant ce temps, Lefaso.net revient sur la récente conférence de presse animée par le Mouvement du peuple pour le progrès (MPP, parti au pouvoir).

Selon le confrère,  la rencontre a permis d’évoquer, entre autres, la présentation des vœux du parti au peuple burkinabè, la question sécuritaire, les élections législatives et présidentielles et les perspectives qui se profilent tout au long de l’année civile 2020.

Manif contre les prix de l’électricité et politique à la Une des quotidiens sénégalais

La presse sénégalaise parvenue samedi à APA traite en priorité de la manifestation à Dakar du collectif « Nio Lank » contre la hausse du prix de l’électricité et de la politique.« Manifestation contre la hausse des prix de l’électricité et libération de Guy Marius Sagna-Les jeunes dopent Nio Lank », titre Sud Quotidien, informant que les leaders politiques ont fait faux bond.

Selon nos confrères, Diourbel (centre) et Mbour (ouest) ont également haussé le ton. « Nous n’accepterons pas cette hausse irraisonnable », affirme le mouvement citoyen « Y en a marre ».

« Marche contre l’électricité-Nio Lank envahit (le boulevard) De Gaule », rapporte Walf Quotidien, soulignant que la ville de Kolda (sud) est entrée dans la danse.

Pour Le Quotidien, « les rangs de (Nio Lank) grossissent, mais sans les leaders de l’opposition ».

Toutes choses qui font dire à L’AS que « la classe politique snobe Nio Lank ». « Les chefs de l’opposition trahissent Nio Lank », renchérit Vox Populi.

En politique, L’Observateur revient sur cette accusation de deal entre Macky Sall et Idrissa Seck et voit « Idy aux démons du passé ».

« You-Macky : Les fausses notes d’une idylle. La purge continue contre les cadres du chanteur-businessman », titre Walf Quotidien.

Pendant ce temps, Le Quotidien consacre sa Une au coût de la dialyse pour l’Etat et note que « c’est pas rein » car, chaque malade a coûté plus de 5 milliards f cfa depuis la gratuité.

Économie, politique et social au menu des journaux camerounais

Les nouvelles mesures fiscales constituent, à côté des vœux du chef de l’État la veille au corps diplomatique et de la fin de la grogne des candidats au poste d’enseignant des universités publiques, l’essentiel du menu des journaux camerounais parus vendredi.Le moins que l’on puisse constater, c’est que la dernière circulaire du ministre des Finances portant exécution du budget 2020 n’a pas laissé les confrères indifférents. À l’instar de l’Œil du Sahel qui, à propos des contrôles administratifs et fiscaux, constate que Louis Paul Motaze siffle la fin du harcèlement des entreprises. 

Dans ses différentes notes, relatives à la rationalisation des interventions en entreprise des services de contrôle de son département, il est question, explicite Mutations, de rendre ces interventions plus coordonnées, plus efficaces et plus efficientes, toute chose qui serait un pas de plus dans le sens de l’amélioration du climat des affaires, doléance permanente des opérateurs économiques. «Parce que menés à l’excès, ces multiples contrôles sont de nature à détériorer l’environnement des affaires au Cameroun», acquiesce Défis Actuels.

Et, pendant que InfoMatin, Le Jour, The Post et The Guardian Post se font le devoir de publier l’intégralité des instructions relatives à l’exécution, au suivi et au contrôle de l’exécution du budget de l’État et des autres entités publiques pour l’exercice 2020, le même Louis Paul Motaze, sur le même sujet, trône en couverture de Le Financier d’Afrique qui salue son rappel à l’ordre, s’agissant de la gestion efficiente du matériel roulant dédié au service public.

De la cérémonie de vœux du corps diplomatique, tenue la veille au palais présidentiel, le quotidien à capitaux publics Cameroon Tribune a retenu l’appel du chef de l’État à la communauté internationale pour une mondialisation qui mette l’homme et son environnement au cœur de toute activité.

Rendant compte de la posture des représentants des pays étrangers au Cameroun, The Guardian Post retient leur satisfecit à propos de la tempérance avec laquelle Paul Biya gère la crise anglophone, tout en condamnant l’option armée des combattants séparatistes. La communauté internationale salue les mesures d’apaisement du gouvernement dans la crise anglophone, renchérit Le Quotidien. «Le corps diplomatique canonise Paul Biya», titre Repères. 

Pendant ce temps, soupire The Post, les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, en proie aux violences indépendantistes, sont progressivement et lourdement militarisées en prélude aux scrutins législatifs et municipaux du 9 février prochain, dont on se demande du coup comment les candidats pourront battre campagne, ou encore de quelle manière les citoyens en âge de voter, pris au piège de la barbarie, pourront se rendre aux urnes dans cette partie du pays. 

Mais, s’il y a un seul terrain en ce moment où l’accalmie semble retrouvée et que signale The Guradian Post, c’est bien l’arrêt, annoncé la veille, de la grève de la faim qu’observaient, depuis le 15 décembre dernier, des dizaines de candidats lésés dans le recrutement des enseignants dans les universités d’État. «Faim de détente», ironise Mutations : l’affaire des docteurs/PhD recalés a pris une tournure presque inattendue jeudi après-midi, le gouvernement ayant convenu avec les manifestants d’un remplacement numérique pour les candidats frappés par la limite d’âge, et du reversement des plus jeunes dans la deuxième vague du recrutement spécial visant au total 2000 diplômés.

Le ministre de l’Enseignement supérieur, Jacques Fame Ndongo, qui s’adressait hier aux grévistes, a reconnu quelques erreurs dans la publication de la liste ayant motivé la grève des enseignants recalés, ajoute Le Jour.

Politique, économie et sécurité font la Une de la presse burkinabè

Les quotidiens burkinabè de ce vendredi traitent l’actualité nationale marquée par des questions sécuritaires et économiques, sans oublier la politique, notamment les toutes prochaines échéances électorales.«Elections présidentielles et législatives de 2020 : Ces échéances se tiendront en bonne date, comme le prévoit la Constitution», affiche à sa Une, L’Express du Faso, quotidien privé édité à Bobo-Dioulasso, deuxième capitale du Burkina Faso.

Ce journal reprend ainsi les propos de Simon Compaoré, président intérimaire du Mouvement du peuple pour le progrès (MPP, au pouvoir), prononcés au cours d’une conférence de presse, la veille à Ouagadougou.

A ce sujet, Le Pays (privé) fait remarquer que c’est à son siège de campagne électorale, sis au quartier Hamdalaye à Ouagadougou que le MPP a animé, hier jeudi, sa toute première conférence de presse de l’année.

Pour sa part, le quotidien national Sidwaya donne la parole au ministre des Infrastructures, Eric Bougouma qui déclare que pour les élections de 2020 «les chances du MPP sont meilleures qu’en 2015».

Pendant ce temps, L’Observateur Paalga, le plus anciens des quotidiens privés burkinabè, cite en Une, le Chef de file de l’opposition politique (CFOP), président de l’Union pour le progrès et le changement (UPC), Zéphirin Diabré qui dit à propos de la présidentielle de 2020: «Je suis un candidat naturel».

Monsieur Diabré, rapporte le quotidien, s’exprimait à l’occasion d’une interview qu’il a accordée à quatre médias de la place (BF1, Lefaso.net, L’Observateur Paalga et Ouaga FM).

Abordant le point de presse du gouvernement animé la veille, à Ouagadougou par des ministres dont celui en charge des Finances, Lassané Kaboré, L’Observateur Paalga titre : «Budget de l’Etat: Des mesures appuyées pour bien gérer les priorités».

De son côté, Sidwaya mentionne : «Budget de l’Etat 2020 : Poursuivre les efforts de développement».

Le journal privé Aujourd’hui au Faso, sous le titre : «Le grand argentier dit (presque) tout», indique qu’en plus du budget, le ministre Kaboré a abordé aussi la question du train de vie de l’Etat, celle de l’Impôt unique sur  les traitements et salaires (IUTS), etc.

Evoquant la question sécuritaire, le même quotidien reprend les propos du Chef d’Etat-major des Forces armées nationales de Côte d’Ivoire (FANCI), le général Lassina Doumbia qui affirme: «Le Burkina n’a jamais violé le territoire ivoirien».  

A ce sujet, L’Observateur Paalga met en exergue : «Présumé violation du territoire ivoirien par l’armée burkinabè : +Cet incident n’a jamais existé+, (Lassina Doumbia, Chef d’Etat-major des FANCI)».

L’annonce d’une nouvelle loi contre le terrorisme fait la Une des quotidiens sénégalais

Les quotidiens sénégalais parvenus vendredi à APA traitent pour l’essentiel de l’annonce d’une nouvelle loi contre le terrorisme faite hier par le président de la République Macky Sall à l’occasion de la rentrée des Cours et tribunaux pour l’année judiciaire 2020.« Le +djihad+ de Macky Sall », barre à sa Une le quotidien EnQuête qui informe qu’une nouvelle loi sera bientôt sur la table de l’Assemblée nationale afin de renforcer le dispositif légal de lutte contre ce fléau mondial.

« Il s’agira de donner à l’autorité publique les moyens légaux de prendre des mesures adaptées et proportionnées, au regard des risques encourus et des circonstances, contre notamment des attentats terroristes, ou menaces avérées, d’actions terroristes : le recrutement de personnes en vue de participer à une entreprise terroriste, la provocation ou l’apologie au terrorisme… », explique, dans les colonnes du quotidien, le président Sall.

Sous le titre « L’arme judiciaire », Le Quotidien revient sur cette même annonce et reprend ces explications du chef de l’Etat qui « soutient qu’il faut s’adapter +sans cesse aux réalités changeantes que nous impose la lutte contre le terrorisme+ ».

« En plus des mesures de gel, de saisie et de confiscation des avoirs des personnes et associations terroristes, il nous faut aussi prêter une attention particulière à la gouvernance d’internet comme espace de propagande et de relais », poursuit Macky Sall dans les colonnes du même journal.

Tout en appelant les uns et les autres à « rejeter la fâcheuse tendance à assimiler l’Islam au terrorisme » dans L’AS quotidien, le président de la République « a invité les guides religieux à poursuivre leur éducation religieuse et les oulémas d’apporter les réponses dogmatiques et intellectuelles qu’appelle la situation ». Car « Nous devons nous préparer à faire face au pire », avertit Macky Sall dans Vox Populi.

Sur un tout autre sujet, L’Observateur revient sur « la nouvelle brouille » entre le chef de l’Etat et son prédécesseur et titre : « Wade-Macky, les germes d’une fâcherie ».  Dans ses colonnes, le journal soutient qu’« Après les retrouvailles scellés à la mosquée Massalikoul Jinaan par le Khalife général des mourides, Wade et Macky se sont encore déchirés ».

Le quotidien national Le Soleil consacre sa Une du jour à un grand entretien avec le ministre sénégalais des Finances et du Budget, Abdoulaye Diallo qui soutient dans les colonnes du journal que « Le Sénégal se porte bien » sur le plan économique et financier malgré « une conjoncture internationale difficile ».

Burkina: vague d’indignation suite à l’attentat contre un journaliste d’investigation

Des mouvements de droits de l’homme et organisations professionnelles des médias du Burkina Faso ont condamné, jeudi à Ouagadougou, l’incendie criminel du véhicule du journaliste d’investigation, Ladji Bama.A travers des déclarations parvenues à APA, ces organisations invitent la justice et les autorités à retrouver et punir l’auteur ou les auteurs de cet acte.

«C’est avec une vive indignation que le Mouvement burkinabè des droits de l’Homme et des peuples (MBDHP) a appris, du journaliste d’investigation Yacouba Ladji Bama, l’attaque perpétrée à son domicile dans la nuit du 06 au 07 janvier 2020 et ayant occasionné l’incendie de son véhicule», écrit ledit mouvement dans son communiqué.

Il précise qu’«il n’est pas exclu que cet acte s’inscrive dans un plan macabre d’intimidation et d’élimination physiques de démocrates et patriotes qui dénoncent les travers de la gouvernance peu vertueuse des autorités actuelles».

Selon le MBDHP, «l’inertie des autorités face aux actions criminelles récurrentes de ces escadrons de la mort inquiète et interpelle à la fois».

Dans une autre déclaration signée conjointement par une douzaine d’organisations professionnelles des médias, celles-ci disent condamner «avec fermeté cet acte criminel qui est une atteinte grave à la liberté d’expression et de la presse».

Ces organisations professionnelles des médias mettent en garde «les auteurs et leurs commanditaires ou complices contre toute tentative d’intimidation ou de remise en cause des libertés chèrement acquises par le peuple burkinabè dans le sacrifice et même dans le sang».

Elles interpellent le gouvernement sur sa responsabilité dans la protection des citoyens en général et des journalistes en particulier pour garantir le libre exercice de leur métier.

De son côté, le ministre de la Communication, porte-porte du gouvernement, Rémis Fulgance Dandjinou se prononçant sur le sujet, à l’issue du Conseil des ministres de mercredi dernier à Ouagadougou, a qualifié cet acte de condamnable et «d’une autre époque».

Selon lui, les enquêtes policières sont en cours afin de retrouver et traduire en justice les auteurs.

Au lendemain des évènements, le ministre Dandjinou, accompagné de certains de ses collaborateurs, s’est rendu au domicile du journaliste pour lui témoigner de son soutien.

Pour rappel, le 7 janvier 2020, vers 3 heures du matin (locales et GMT), le journaliste d’investigation Ladji Bama, rédacteur en chef du bimensuel Courrier Confidentiel a fait l’objet d’un attentat à son domicile.

Des individus non encore identifiés ont profité du calme du petit matin pour lancer une bouteille incendiaire contre sa voiture stationnée dans sa cour.

Le bras de fer pour la conduite du dialogue national fait la Une des quotidiens sénégalais

Les quotidiens sénégalais parvenus jeudi à APA traitent essentiellement du bras de fer entre Famara Ibrahim Sagna et général Mamadou Niang pour la gestion du dialogue national initié par le président de la République.« La dualité entretenue au sommet par Famara Ibrahim Sagna et le général Mamadou Niang hypothèque la conduite du dialogue national », écrit à ce propos le quotidien EnQuête, soulignant que cette initiative du chef de l’Etat visant à apaiser le climat social « est parti pour se heurter à une guéguerre de légitimité entre le président de la Commission du dialogue politique et le président du Comité de pilotage du dialogue national ».

Cela pousse L’AS quotidien à arborer cette Une : « Le dialogue national plombé ». Dans ses colonnes, le journal fait état des « attaques et contre-attaques entre Famara Ibrahim Sagna et la Commission politique » et informe que ce dernier « n’a pas apprécié la sortie des membres de la commission cellulaire du dialogue politique ».

« Ces derniers, poursuit le journal, accusent des membres du comité de pilotage du dialogue national de vouloir remettre en cause la composition, le fonctionnement et les décisions actées jusque-là par leur entité. Mais +Big Fam+, qui n’a pas raté ses détracteurs, estime qu’il n’a jamais été question de modifier quoi que ce soit dans le dispositif actuel ».

Pour Walf Quotidien « Un antagonisme risque d’éclater entre la Commission politique du dialogue national dirigée par le Général Mamadou Niang et le Comité de pilotage du dialogue national. (Car), les troupes du Général dont la structure est antérieure, refusent d’être phagocytées par les hommes du président Sagna », d’où ce titre qui barre la Une du quotidien : « Vers une dualité au sommet du dialogue ».

Dans les colonnes de Sud Quotidien, le journaliste et analyste politique Momar Diongue « désapprouve » la remise en cause du fonctionnement de la Commission cellulaire en charge du dialogue politique et soutient « qu’il ne serait pas superflu ni mauvais de séparer la Commission cellulaire sur le dialogue politique et le Comité de pilotage du dialogue national » pour éviter ainsi tout malentendu.

Sur un tout autre sujet, Le Quotidien revient sur l’audience accordée, hier, au collectif « Noo lank » par l’ancien président Abdoulaye Wade (2000-2012) et soutient que le prédécesseur de Macky Sall « encourage le mouvement citoyen (…) qui se bat contre la hausse du prix de l’électricité ».

Dans ses colonnes, L’Observateur reprend cette déclaration du secrétaire général du Parti démocratique sénégalais (PDS) à l’endroit des membres de +Noo lank+ : « Vous avez mon total soutien ». Et Me Abdoulaye Wade de rappeler que : « Le Pds (son parti) a toujours été aux côtés du peuple, il n’est pas question qu’il déroge à ce principe ».

Le quotidien spécialisé Stades consacre sa parution du jour à la célébration avortée du Ballon d’Or africain à Dakar en donnant « Les raisons du faux bond de Sadio ». Ce dernier, dans les colonnes du quotidien, déclare que « C’est indépendant de (sa) volonté » s’il n’a pas pu venir communier avec ses fans au Sénégal.

Le décès du Colonel-major Wattao domine la Une des journaux ivoiriens

Le décès du Colonel-major Issiaka Ouattara dit Wattao, un ancien chef de guerre de la rébellion ivoirienne de 2002-2011 décédé dans la nuit de dimanche à lundi à New-York aux États-Unis, domine la Une de la presse ivoirienne toute tendance confondue parue mardi sur l’ensemble du territoire national.« Le Colonel Issiaka Ouattara dit Wattao est décédé aux États-Unis, l’hommage du chef de l’État », barre à sa une le quotidien pro-gouvernemental  Fraternité Matin. De son côté, Le Nouveau Réveil  un journal d’opposition, rapporte les hommages et témoignages de la classe politique pour Wattao.

Dans le même élan, Le Patriote, un quotidien proche du pouvoir, souligne les hommages du chef de l’État et du ministre en charge de la défense au célèbre officier disparu. « L’armée en deuil/ Le Colonel-major Issiaka Ouattara dit Wattao  est décédé », écrit le confrère en ajoutant « les hommages du chef de l’État et d’Hamed Bakayoko ». A croire Le Patriote,  les ivoiriens sont « affligés par la triste nouvelle».

 Pour sa part, Soir Info, révèle ce qui s’est passé à la résidence de l’ex-chef de guerre après l’annonce de sa mort qui a suscité plusieurs réactions. « Ouattara livre d’importantes confidences et révèle ce qui se passe », écrit le journal qui croit savoir les exigences des soldats postés sur place à la résidence militaire de Wattao à Marcory zone 4. Soir info consacre également ses colonnes aux réactions de l’ex-président de l’Assemblée nationale Guillaume Soro et du ministre d’Etat en charge de la défense Hamed Bakayoko.

Pour Le Temps, un  quotidien proche de l’opposition, la mort du Colonel-major Wattao est un coup dur pour Guillaume Soro, l’ex-président de l’Assemblée nationale ivoirienne. « Deuil dans le camp des ex-rebelles/ Décès de Wattao: un coup dur pour Soro », constate ce quotidien.

Quant à Aujourd’hui, un autre quotidien proche de l’opposition, il estime que l’ex-chef de guerre «était le symbole d’une rébellion qui s’est embourgeoisée ».  Le Jour Plus, un journal proche du pouvoir revient sur le portrait de Wattao.

 «Avec sa soif d’apprendre il avait bien appris », écrit ce journal en citant le président Alassane Ouattara qui « salue la mémoire d’un soldat intrépide ».

Le quotidien L’Intelligent d’Abidjan fait des révélations sur la vie et la mort du célèbre soldat : «Retour sur la vie et la mort du plus médiatique des ex- Com’zones (Commandant de zone) de la rébellion », écrit le journal.

Nécrologie et politique alimentent les quotidiens burkinabè

Les quotidiens burkinabè parvenus mardi à APA traitent de divers sujets dont ceux liés à la politique et à la société, sans oublier la nécrologie.Dans sa rubrique ‘’Révélations », le quotidien privé Le Pays titre: «Toéni: Le SG/CDP assassiné», publiant un communiqué signé du président du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP, ex-parti au pouvoir), Eddie Komboïgo.

Selon le communiqué, le Secrétaire général (SG) de la sous-section du CDP de Toéni (Nord-ouest du Burkina), Sambo Sidibé, a été assassiné le 1er janvier dernier par des individus non identifiés.

A ce propos, L’Express du Faso, quotidien privé édité à Bobo-Dioulasso, deuxième capitale du Burkina Faso, affiche: «CDP Toéni: Ils ont assassiné Sambo Sidibé». 

Quant au quotidien national Sidwaya, il met en exergue un passage du communiqué nécrologique où Eddie Komboïgo s’adressant au regrtté, mentionne: «Ton sacrifice va libérer notre pays de l’hydre du mal».

Le même journal, en brève, informe que  le colonel Issiaka Ouattara, allias Wattao, ancien chef rebelle et commandant de zone en Côte d’Ivoire, est décédé dimanche à New York, aux Etats unis d’Amérique (USA), des suites de maladie.

A ce sujet, Aujourd’hui au Faso (privé) rappelle dans son éditorial que «né il y a 53 hivernages, Wattao embrassa très tôt le métier de militaire». 

Et de préciser que «son parcours oscillera entre fracas des armes, rébellions, coups d’Etat et vie bling-bling puisqu’il fait partie des jeunes gens qui ont renversé Henri Konan Bédié de la présidence, pour installer le père Noël le 24 décembre 1999, le général Robert Guéï », avant de souligner que «c’est de là que débuta la saga Wattao…».

Le Pays arbore: «Wattao passe l’arme à gauche», là où L’Observateur Paalga se demande: «A qui profite la mort de Wattao ?».

En politique, le journal cité en second lieu, revient sur l’enrôlement des Burkinabè de l’étranger, entamé la semaine dernière par la Commission électorale nationale indépendante (CENI), avec ce titre: «La CENI attend entre 1,5 et 2,5 millions d’électeurs dans 22 pays».

Pour sa part, Sidwaya donne la parole à Solange Pitroipa, une Burkinabè résidant à Bruxelles (Belgique) qui dit dans un entretien : «Evitons que le Burkina soit un Afghanistan du Sahel».

Sous le titre: «Le personnel toujours prêt à accompagner le PM», Aujourd’hui au Faso renseigne que les agents de la Primature ont présenté, hier lundi, leurs vœux de nouvel an au Premier ministre (PM) Christophe Dabiré. 

Pendant ce temps, L’Express du Faso consacre sa rubrique ‘’Autant le dire » à la situation politique ivoirienne arborant: «Côte d’Ivoire 2020: Le flou d’Alassane Ouattara face aux diplomates».

Libye: « L’Union africaine doit s’imposer pour résoudre la crise » (éditorialiste)

L’éditorialiste et spécialiste de la géopolitique africaine, Seidik Abba dénonce l’absence dans la résolution de la crise libyenne.Au moment où la Turquie décide d’envoyer des troupes en Libye, l’Union africaine semble absente. Comment expliquer cela?

Il s’agit clairement d’une démission de l’Union africaine. Là Libye est un pays africain et on ne voit pas l’Union africaine rechercher des solutions à sa crise, même si elle a créé un comité de suivi de cette crise et qui est présidé par le président congolais, Dénis Sassou Nguesso. L’Union africaine rate ainsi une occasion d’assumer son leadership dans une crise majeure qui secoue le continent. 

Qu’est-ce qui explique cela ?

Il y a d’abord le fait que les Africaine n’ont pas la même position. Il y a l’Égypte qui a une position partisane et soutient le général Khalifa Haftar. L’Union africaine devait taper sur la table et s’imposer comme leader comme elle l’a fait au Soudan. Il faut assumer et même arracher le leadership dans cette crise. Cela fera la crédibilité de l’Union africaine. 

Est-ce toujours possible?

Il n’est jamais trop tard. On ne peut pas régler le dossier libyen sans se soucier des pays voisins. Il faut une solution africaine. Tout le monde sait que la crise libyenne a aggravé la situation au Sahel. Les armes sont passées partout, les combattants jihadistes se sont infiltrés en Libye. Il y a aujourd’hui le besoin d’une solution africaine en Libye. Avec une meilleure implication des acteurs africains, on pourrait arriver à une fin de cette crise.

L’Egyptien Abdel Fatah Al Sissi préside l’Union africaine et il soutient l’un des belligérants du conflit libyen, Khalifa Haftar…

La position de l’Égypte dans la crise libyenne pose problème. L’Egypte n’est pas neutre. Elle soutient Haftar. Elle n’est donc pas un acteur crédible. Mais on peut espérer que dès février quand il y aura une nouvelle présidence de l’Union africaine celle-ci pourra faire avancer le dossier. C’est un grand espoir pour tous.

Quelle serait la solution pour vous?

La solution de l’Union africaine, c’est qu’il faut une solution pacifique avec un agenda clair et précis. La solution est quasiment connue. Elle ne pose pas de problème. Mais le fait qu’il y ait une présidence de l’Union africaine avec le président d’un pays qui n’est pas neutre pose problème. C’est pourquoi, il y a Le besoin d’une concertation, que la solution africaine soit réclamée et que les pays voisins soient associés.

Mais avant présidence d’Al Sissi à l’Union, la situation en Libye était déjà assez grave…

C’est vrai que le problème libyen ne date pas de l’élection de l’arrivée du président égyptien à la tête de l’Union africaine. Mais la situation s’est aggravée. Le niveau d’ingérence n’était pas au même niveau. L’offensive de Haftar sur Tripoli date d’avril. Beaucoup de pays ont soutenu cette offensive. Aujourd’hui la situation s’est complètement dégradée. Il y a lieu d’aller vite. Avec un leadership africain, on peut espérer que la magie qui s’est produite au Soudan se reproduit en Libye.

Affaire Etat débouté en faveur des afficheurs: la décision ne suspend pas le démantèlement des panneaux» ( CSP)

L’ordonnance de référé du Tribunal de première instance d’Abidjan rejetant l’exception d’incompétence soulevée par l’État de Côte d’Ivoire dans le procès qui l’oppose aux afficheurs, ne suspend pas le démantèlement des panneaux publicitaires «irréguliers » à Abidjan, indique le Conseil supérieur de la publicité (CSP, régulateur officiel de la publicité) dans un communiqué reçu dimanche à APA.« Cette décision du Tribunal constitue une mesure qui ne peut être interprétée comme une victoire de la Chambre des afficheurs de Côte d’Ivoire (CAFCI) sur le CSP, encore moins sur l’État de Côte d’Ivoire, ni une défaite car ne préjudiciant pas au principal», soutient le CSP.

Selon Maurice Agoh, le président de cette institution, ladite décision du juge des référés ne suspend pas l’opération de démantèlement en cours et qui vise tous les dispositifs irréguliers.

« Statuant publiquement, contradictoirement en matière civile et en premier ressort, rejetons l’exception d’incompétence soulevée par l’État de Côte d’Ivoire; nous déclarons compétents ; nous déclarons la Chambre des afficheurs de Côté d’Ivoire, les sociétés Mediways, Cible, Alshana CI, Globus Art 2000, Emergence, Visuel Concepts, Quartz régie, Synthéti’k, Idylle média, Propulsion LBJ International, Global Outdoor Systems, Melis’Com, Action+Abidjan et SN Publistar recevables en leur action; les y bien fondés», a décidé la juridiction, ordonnant une expertise comptable et une expertise immobilière.

Par ailleurs,  dans cette même décision, le juge des référés a ordonné une expertise comptable en vue d’évaluer le montant des dommages financiers subis par les afficheurs dus au fait de cette opération de démantèlement des panneaux publicitaires « irréguliers ».

Le ministère ivoirien de la communication et des médias a été assigné en justice par les afficheurs professionnels de Côte d’Ivoire qui dénoncent la « destruction illégale » de leurs dispositifs publicitaires dans le district autonome d’Abidjan.

Selon Sidi Touré, le ministre ivoirien de la communication et des médias, cette opération qui s’inscrit dans « son rôle institutionnel d’assurer la sécurité des ivoiriens », visait à débarrasser le district autonome d’Abidjan des «dispositifs publicitaires irréguliers ».

De son côté, la CAFCI estime à plus d’un milliard FCFA, le préjudice financier qu’elle a enregistré du fait de cette destruction des panneaux publicitaires de ses membres dans le district autonome d’Abidjan.

Secteur audiovisuel ivoirien: l’extinction du signal analogique « prévue le 20 juin 2020 »

L’extinction du signal analogique dans le secteur audiovisuel en Côte d’Ivoire est « prévue le 20 juin 2020 », a annoncé dimanche le porte-parole du gouvernement ivoirien, Sidi Touré, au journal télévisé de 13h de la RTI 1, la télévision publique.« L’extinction du signal (analogique) est prévue pour le 20 juin 2020 », a dit M. Sidi Touré, soulignant que le réseau TNT (Télévision numérique terrestre) était à plus de 60% de taux de couverture au plan national avec les investissements faits pas l’Ivoirienne de Télédiffusion (IDT), une société d’Etat. 

Le gouvernement escompte à cette échéance de 2020 avoir atteint les 100% de couverture au plan national concernant la TNT, a fait savoir M. Sidi Touré, faisant remarquer qu’ il existe sept chaînes agréés et toutes « devront être en ligne au plus tard le mois de février » et que certaines y sont déjà.  

Parmi ces sept diffuseurs figurent la RTI avec RTI 1, RTI 2 et RTI 3. Selon le porte-parole du gouvernement ivoirien c’est « un beau cadeau que l’Etat de Côte d’Ivoire offre aux citoyens pour pouvoir garantir la pluralité de l’expression dans le paysage de l’audiovisuel ».   

Sept chaînes de télévision, notamment « RTI 1, RTI 2, RTI 3, A+ Ivoire, Life TV, 7 Info  et la Nouvelle chaine ivoirienne (NCI) » avaient été autorisées à émettre sur la Télévision numérique terrestre (TNT) en Côte d’Ivoire. 

Publicité: la justice déboute l’État de Côte d’Ivoire en faveur des afficheurs

Le tribunal de première instance d’Abidjan-Plateau a débouté l’État de Côte d’Ivoire dans le procès qui l’oppose à la Chambre des afficheurs de Côte d’Ivoire (CAFCI), indique une ordonnance de référé de cette juridiction consultée dimanche par APA.Depuis plusieurs mois, la Chambre des afficheurs de Côte d’Ivoire (CAFCI) a assigné en justice l’État de Côte d’Ivoire qui a entrepris depuis mars dernier une vaste opération de démantèlement de panneaux publicitaires dit irréguliers dans la capitale économique ivoirienne.

« Statuant publiquement, contradictoirement en matière civile et en premier ressort, rejetons l’exception d’incompétence soulevée par l’État de Côte d’Ivoire; nous déclarons compétents ; nous déclarons la Chambre des afficheurs de Côté d’Ivoire, les sociétés Mediways, Cible, Alshana CI, Globus Art 2000, Emergence, Visuel Concepts, Quartz régie, Synthéti’k, Idylle média,  Propulsion LBJ International, Global Outdoor Systems, Melis’Com, Action+Abidjan et SN Publistar recevables en leur action; les y bien fondés», a décidé la juridiction, ordonnant une expertise comptable et une expertise immobilière.

Selon le juge des référés, l’expertise comptable ordonnée vise à évaluer les dommages matériels subis par chacune des demanderesses en raison des dispositifs apposés avant la publication du décret N°2007-676 du 28 décembre 2007 portant réglementation de l’affichage publicitaire en Côte d’Ivoire, soit avant le 06 mars 2008.

Cette expertise comptable a par ailleurs, entre autres pour objectif, d’évaluer, le montant des dommages financiers subis par chacune des demanderesses du fait des actes du Conseil supérieur de la publicité.

Cette décision de référé a également ordonné une expertise immobilière pour déterminer dans le cas des panneaux apposés antérieurement à la publication du décret précité et démantelés par le Conseil supérieur de la publicité, si ces panneaux étaient apposés en violation des dispositions dudit décret.

 Le ministère ivoirien de la communication et des médias a été assigné en justice par les afficheurs professionnels de Côte d’Ivoire qui dénoncent la « destruction illégale » de leurs dispositifs publicitaires dans le district autonome d’Abidjan.

Selon Sidi Touré, le ministre ivoirien de la communication et des médias, cette opération qui s’inscrit dans « son rôle institutionnel d’assurer la sécurité des ivoiriens », visait à débarrasser le district autonome d’Abidjan des «dispositifs publicitaires irréguliers ».

De son côté, la CAFCI estime à plus d’un milliard FCFA, le préjudice financier qu’elle a enregistré du fait de cette destruction des panneaux publicitaires de ses membres dans le district autonome d’Abidjan.

Le « cleaning day » et la politique s’imposent aux quotidiens sénégalais

La presse quotidienne sénégalaise parvenue samedi à APA met le focus sur le démarrage du « cleaning day » à l’initiative du président de la République, Macky Sall, et sur l’actualité politique marquée par divers sujets.« Cleaning day : Journée nationale de nettoiement-Macky copie le +set setal+ de Diouf », titre L’As, informant qu’à l’occasion de cette journée, les populations de Malika qui abrite la décharge des ordures de Mbeubeuss ont décidé de fermer le site.

Parlant du démarrage de l’opération « Sénégal propre », Le Quotidien met en exergue « le défi du balai citoyen », estimant que « l’adhésion de la population, (c’est) un enjeu ».

Walf Quotidien traite du même sujet et met « le cleaning day à l’épreuve de nos mauvaises habitudes », faisant dire à EnQuête que « le cleaning day (va) à la recherche de la possible propreté ».

En politique, nos confrères de Walf Quotidien poursuivent le débat sur le 3ème mandat et informent qu’ « un diplomate fixe Macky sur la piste d’Alpha Condé ».

« Interpelé sur le +ni oui ni non+ de son mentor, le diplomate Mamadou Karass Kane, militant de l’Apr (au pouvoir), est d’avis que quand un président s’exprime ainsi, cela veut dire que le futur appartient à Dieu, seul qui détermine l’avenir », note Walf Quotidien.

Mais dans la manchette de L’Observateur, l’avocat-politicien, Me El Hadj estime que « Macky Sall a raison de ne plus répondre aux questions sur le mandat ».

Quoi qu’il en soit, dans Vox Populi, Thiate de « Y en a marre » avertit Macky Sall : « Si tu forces le 3ème mandat, on ira te déloger du Palais ».

A sa Une, L’Obs s’intéresse au ministre d’Etat, Secrétaire général de la présidence de la République, « Boune Dionne, (une) créature spéciale ».

Selon nos confrères, « si dans la forme, le Secrétariat d’Etat de la présidence est à un pallier en dessous du Cabinet présidentiel. Dans le fond, le service géré actuellement par l’ex Premier ministre est devenu une vraie institution. Il serait même aujourd’hui, selon plusieurs spécialistes, une créature spéciale ».

Pendant ce temps, EnQuête dissèque la Circulaire du ministre de la Santé, Abdoulaye Diouf Sarr relative à la prise en charge des urgences et constate « des incongruités ».

Ce faisant, le journal note que « l’Etat veut revenir à l’orthodoxie dans la prise en charge des urgences et s’y prend mal ».

En attendant, Le Soleil prévient que « les hôpitaux ne peuvent plus rejeter les cas d’urgence ».

Politique et économie se partagent la Une des quotidiens sénégalais

Les quotidiens sénégalais parvenus vendredi à APA traitent essentiellement de sujets politiques et économiques dont le passage du FCFA à l’Eco.« L’opposition charge Macky », barre à sa Une Le Quotidien qui fait référence à la sortie du président de la République sur son éventuelle candidature à la présidentielle de 2024 lors d’un entretien accordé à la presse nationale le 31 décembre dernier. 

« Après les propos de Macky Sall sur le mandat présidentiel, Taxawu senegaal dit rester sur sa faim tandis que Pastef dénonce des +légèretés+. Le Pds, lui, estime que le président +prend les Sénégalais pour des demeurés+. Bref, c’est un non au +ni oui ni non+ du président Sall », écrivent nos confrères. 

Sous le titre « L’opposition dans ses états », Walf Quotidien revient sur le dialogue national et soutient que ce dernier « accentue la division de l’opposition ». En effet, note le journal, « Les députés Mamadou Lamine Diallo et Mamadou Diop Decroix se lancent des piques. Le premier accuse le dialogue d’être un gouffre financier et un prétexte pour Macky Sall de recruter ses opposants. Une accusation qui n’est pas du goût du second ». 

Sud Quotidien revient quant à lui sur ce qu’il qualifie de l’« Agenda 1 » du président Macky Sall en 2020 et affirme que l’« Effectivité des budgets-programmes (le) dialogue national , (la) gestion de l’eau (et la) campagne arachidière (sont) les premières préoccupations de Macky, pour 2020 ». 

Les quotidiens sénégalais se sont par ailleurs intéressés à l’actualité économique du pays. Vox Populi revient ainsi sur « Les mauvais points du Sénégal » et informe que « (…) le taux de croissance du Sénégal subit une première baisse depuis l’arrivée de Macky Sall au pouvoir ».

« A en croire la commission de l’Union économique et monétaire (UEMOA), ce taux est passé de 6,7 % en 2018 à 6,0 % en 2019, soit une régression de 0,7 point. Il faut dire aussi que l’inflation, le déficit budgétaire et le respect des critères de convergence ont été également examinés par l’organisation sous régionale », précise le journal. 

Le quotidien EnQuête consacre quant à lui un dossier sur le passage du CFA à l’Eco dans les pays de l’Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA) et titre : « Passage du CFA à l’Eco : Le ver est dans la parité ». 

Dans ses colonnes, le journal informe que « Les pays de l’Afrique, notamment ceux de l’Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA), ne sont pas les seuls à opter pour un taux de change fixe ou une parité fixe de leur monnaie. Que ce soit en Asie, en Amérique, au Moyen Orient ou en Europe, certaines économies ont leur monnaie arrimée à l’Euro ou au Dollar américain ». Le quotidien précise que « 34 pays au monde ont un taux de change fixe ».

Le journal donne ensuite la parole à l’économiste Ahmadou Aly Mbaye qui déclare, à propos de cette réforme » que « Si les agents économiques perdent confiance, ils cherchent souvent à déplacer leurs actifs ». Mais pour Mbareck Diop, membre du Conseil national du patronat, qui s’exprime dans ce même journal, il n’y a « rien qui puisse nous mettre dans le doute ». 

Sur un tout autre sujet, Le Soleil procède à une « Radioscopie d’une anomalie » due à la rupture récurrente de médicaments sur le marché et pointe du doigt, entre autres malaises, « Le syndrome de la dépendance de l’extérieur ». 

Infrastructures, politique et sport au menu de la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais parvenus lundi à APA traitent d’une diversité de sujets, principalement dominés par la politique avec la passe d’armes entre l’ancien Premier ministre Abdoul Mbaye et le pouvoir sur des questions de gouvernance.« Relance du chemin de fer : Dakar-Bamako acquiert 6 locomotives », annonce le quotidien national Le Soleil, soulignant que la société Dakar-Bamako ferroviaire (DBF) recevra d’une société sud-africaine, dans les prochains jours, cette flotte.

Le Soleil annonce également le lancement aujourd’hui des travaux du Parc numérique de Diamniadio, « un futur hub régional » qui sera livré en « juin 2021 » selon le coordonnateur du projet Bassirou Abdoul Ba.

Le Quotidien titre pour sa part sur « les lumières de Bitèye », le directeur général de la Senelec, à propos des nouveaux prix de l’électricité, sources de tension sociale. Par ailleurs, il explique que « ceux qui paient entre 15 et 25 mille FCFA auront une hausse de 1191 FCFA » là où « les factures de 300  à 350 mille paieront 32 mille 800 FCFA de plus ».

En politique, l’ancienne Premier ministre Aminata Touré répond, dans L’AS, à son prédécesseur Abdoul Mbaye (maintenant dans l’opposition) qui « ne pardonnera jamais à Macky Sall de l’avoir viré ». Prenant la balle au rebond, le ministre de la Santé souligne dans Vox Populi qu’Abdoul Mbaye « ne prédit que son souhait pour le Sénégal » qui, par ailleurs, ne « connaîtra que l’émergence » comme « seule catastrophe ».

Parlant du défunt éminent juge Kéba Mbaye dans Le Quotidien, Diouf Sarr note que « ceux qui dirigent le Sénégal ne sont pas nés avec une cuillère en argent ».

Le ministre des Affaires étrangères Amadou Ba note que le débat sur la succession de Macky Sall est « indécent » vu qu’on n’est « pas encore en 2024 ». Levant un coin du voile sur de nombreux sujets dont le supposé financement de la campagne du virulent opposant Ousmane Sonko, l’ancien ministre de l’Economie et des Finances confie que cette accusation lui a « fait très mal ».

Vox Populi annonce que le khalife général des mourides envoie le député Moustapha Cissé Lô « à la retraite politique », après Madické Niang, candidat à la dernière présidentielle. Toutefois, l’intéressé précise dans L’Observateur n’avoir « jamais dit (qu’il) arrête la politique ».

En sport, EnQuête publie un dossier sur l’essor du MMA au Sénégal et note une « panique dans l’arène ». Celle-ci en perte de vitesse, le MMA « se présente en palliatif ». Par ailleurs, souligne le journal, « il y a une offensive des chaînes françaises pour devancer l’américaine Ufc sur le créneau africain ».

Unique buteur hier en Premier League avec Liverpool, Sadio Mané « boucle 2019 en toute beauté » et « tire » son club « vers le titre », indique Stades.

Le sélectionneur des Lions Aliou Cissé dit, dans Record, « la vérité sur (son) contrat » et se défend de n’avoir « envoyé aucun joueur à la retraite ».

La politique fait les choux gras de la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais reçus samedi à APA accordent un traitement de faveur à l’actualité politique dominée par la sortie de l’ancien Premier ministre, Abdoul Mbaye, sur la situation économique et politique du pays.« Abdoul Mbaye +dé-Macky+ le régime », titre EnQuête, dans lequel journal, le président du parti l’Alliance pour la citoyenneté et le travail (ACT) affirme : « La dépense publique, en 2020, sera resserrée au détriment de l’administration, de l’éducation, la santé. L’autosuffisance en riz annoncée pour 2017, ensuite reportée pour 2018, on n’en parle plus ».

A propos de la monnaie Eco, M. Mbaye, par ailleurs banquier, estime que « la parité fixe avec l’Euro, ce n’est pas un débat majeur ».

Dans Sud Quotidien, le premier chef du Gouvernement du président Macky donne un « carton rouge » au régime et soutient que « rien ne justifie la hausse des tarifs de l’électricité ».

Interrogé sur le Dialogue national, il le qualifie d’ « objectif de diversion », avant d’avertir dans la manchette du Quotidien que « 2020 sera une année de tensions économiques et sociales ».

Toutes choses qui font à Vox Populi que « Abdoul Mbaye prédit le pire » en affirmant que « le temps économique des prochaines années sera lourd ».

Pour nos confrères de L’Observateur, en faisant le bilan de la gestion de Macky Sall, « Abdoul Mbaye met à nu les scandales et mensonges d’Etat ».

Ce journal s’intéresse à la restructuration du parti Rewmi et informe que son leader « Idrissa Seck sort du Je » car, étant habitué à décider seul, il laisse cette fois le gouvernail à la base.

« Audiences tous azimuts-Wade, Maître du jeu », titre Walf Quotidien.

Pendant ce temps, L’As parle de la Loi sur la criminalisation des viols et de la pédophilie et indique que « l’Etat requiert la perpétuité pour les violeurs ».

La santé communautaire fait la Une du Soleil qui titre : « Vers une rémunération des +Bajenu Gox+ ». Selon nos confrères, le Chef de l’Etat instruit le ministre de la Santé à réfléchir sur un système de motivation (financière) de ces « marraines de quartier ».

Quatre jours après son retour avorté à Abidjan, Guillaume Soro domine l’actualité ivoirienne

Quatre jours après son retour avorté à Abidjan et le mandat d’arrêt international lancé contre lui par la justice ivoirienne, Guillaume Soro, l’ancien président de l’Assemblée nationale de Côte d’Ivoire domine l’actualité dans la presse ivoirienne parue jeudi sur l’ensemble du territoire national.« Révélation sur l’enregistrement  sonore saisi: ce qui accable Soro, vers le gel des comptes des personnes arrêtées», barre en Une le quotidien Le Jour Plus, quand Le Patriote, un quotidien pro-Ouattara, croit savoir ce que le gouvernement a fait pour l’atterrissage de Guillaume Soro. Le confrère ajoute que l’Assemblée nationale dénonce une « tentative subversive». En enfin, Le Patriote explique les raisons pour lesquelles « la résidence de Soro a été saisie ».

De son côté, Le Nouveau Réveil, proche de l’opposition ivoirienne annonce les réactions après le mandat d’arrêt international lancé contre M. Soro et l’arrestation de certains de ses proches.

 « Mandat d’arrêt contre Soro, arrestation de ses partisans : pluie d’indignation et de condamnation; Me Affoussiata Bamba depuis Barcelone : Soro reconnaît une seule déstabilisation, celle du 19 septembre 2002» peut-on lire dans les colonnes de ce quotidien.

 L’Intelligent d’Abidjan, fait pour sa part, des révélations sur les  traces de Guillaume Soro. « Sur les traces de Guillaume Soro, de Paris aux Îles Canaries en attendant Malabo ou Abidjan?», écrit le confrère.

Le Quotidien d’Abidjan, un journal proche de l’ancien président ivoirien Laurent Gbagbo (Opposition), commente l’actualité politique en Côte d’Ivoire estimant que « Ouattara commet une grave erreur».

Aujourd’hui, un autre journal proche de l’opposition relève la responsabilité du président ivoirien  Alassane Ouattara en indiquant qu’il est  «accusé comme jamais ». Le quotidien L’Essor proche du camp présidentiel ivoirien,  annonce qu’un coup d’État de Soro a été « déjoué ».

 Sur le même sujet, il informe son lectorat que Blé Goudé et ses miliciens sont cités. «Avec 3000 milliards FCFA détournés, Soro voulait faire un coup d’État », conclut ce journal.

Le quotidien pro-gouvernemental  Fraternité Matin, donne la position de l’hémicycle ivoirien sur l’information judiciaire contre des parlementaires pro –Soro. « Ouverture d’information judiciaire contre des députés : l’Assemblée nationale prend acte », écrit ce quotidien.

Le Matin, proche de la coalition au pouvoir fait également des révélations sur ces enregistrements sonores saisis. « Projet de déstabilisation de Soro/ Enregistrements sonores : de grosses têtes vont tomber», indique le journal.

Après le mandat d’arrêt contre lui, Soro en vedette à la Une de la presse ivoirienne

Le mandat d’arrêt international lancé par la justice ivoirienne contre l’ancien président du Parlement ivoirien Guillaume Kigbafori Soro monopolise la Une des journaux ivoiriens parus, mardi, sur l’ensemble du territoire national.« Atteinte à l’autorité de l’État, recel de détournement de deniers publics : un mandat d’arrêt international lancé contre Guillaume Soro », barre en co-Une le quotidien pro-gouvernemental ivoirien Fraternité Matin.

«Retour avorté de Guillaume Soro à Abidjan hier, le film d’une folle journée », titre à son tour le journal Le Patriote, proche du Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix (Rhdp, au pouvoir). Le confrère explique que l’avion de M. Soro  « n’a jamais été interdit d’atterrissage ».

Poursuivant, ce quotidien croit savoir les raisons pour lesquelles «l’ex-rebelle (Guillaume Soro) a choisi l’exil à la justice ». Pour Le Patriote, « la recherche du buzz » a viré au «cauchemar».

De son côté Le Nouveau Réveil, un journal proche du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci, opposition) s’interroge si «le pouvoir ira-t-il arrêter Soro à l’extérieur ?», là où Le quotidien indépendant L’Intelligent d’Abidjan donne  les dernières nouvelles de l’ex-président de l’Assemblée nationale ivoirienne.

Le quotidien Aujourd’hui, un autre journal proche de l’opposition qualifie de «dure» la journée d’hier lundi en Côte d’Ivoire pour l’ancien patron de l’hémicycle ivoirien.

« Une dure journée ! Ses partisans gazés. Les principaux leaders des mouvements soroïstes conduits vers une destination inconnue », informe ce journal proche de l’ex-président Laurent Gbagbo, constatant qu’un « millier de policiers » a été déployé  à Abidjan et au domicile de M. Soro.

« Atteinte à la sûreté de l’État, détournement de deniers publics: mandat d’arrêt international contre le  chef rebelle», renchérit à son tour, le quotidien  L’Essor Ivoirien, proche du camp présidentiel.

Générales Nouvelles, un journal proche de Guillaume Soro, qualifie de « farfelues » les accusations,  notamment d’atteinte à la sûreté de l’Etat, formulées contre l’ex-chef du Parlement ivoirien et ses proches. Pour le confrère, c’est de la « machination ».  « Soro harcelé pour avoir refusé d’adhérer au RHDP » poursuit-il en relevant la manière dont le président Alassane Ouattara « veut écarter son principal rival ».

Ce sujet n’échappe pas non plus au quotidien indépendant Soir Info qui révèle le lieu où se trouve en ce moment Soro accusé de terrorisme. Plus précis à ce propos en Une, le journal Le Matin, proche du pouvoir, annonce que menacé par un mandat d’arrêt «Soro en fuite vers l’Espagne».

« Sale temps pour Guillaume Soro et ses lieutenants, un mandat d’arrêt lancé », complète L’Inter, un autre journal indépendant, quand Notre Voie, le journal officiel du Front populaire ivoirien (FPI, opposition) constate que «la guerre des ex-alliés s’intensifie ». Ce journal revient également dans ses colonnes sur le « film de la journée mouvementée » d’hier. Pour lui, « Soro est contraint à l’exil ».

L’ECO en taille patron dans la presse sénégalaise

Les journaux sénégalais, reçus lundi à APA, traitent principalement de l’ECO qui sera, en 2020, la nouvelle monnaie de l’Union économique et monétaire ouest africaine (Uemoa) mais aussi des performances de Sadio Mané sur le toit du monde avec Liverpool et toujours en lice pour le trophée du Joueur africain de l’année.L’AS informe qu’ « (Emmanuel) Macron et (Alassane) Ouattara signent la mort du CFA et annoncent l’arrivée de l’ECO ». L’annonce a été faite, samedi dernier à Abidjan, par le président français et son homologue ivoirien. Poursuivant, ce journal souligne que « cette nouvelle donne concerne (seulement) les huit pays de l’Uemoa ».

Dans les colonnes de L’AS, l’universitaire Felwine Sarr reconnaît qu’ « une étape importante vers la souveraineté monétaire a été franchie avec la fin du mécanisme du compte d’opérations et le passage prévu à l’ECO pour les huit pays de l’Uemoa ».

Cependant, note l’auteur d’Afrotopia, « il faut éviter que le processus de l’ECO, qui date d’une trentaine d’années et pour lequel la France n’a rien à voir, soit dévié, récupéré ou dévoyé par cette réforme qui, pour l’heure, ne concerne (hormis le mécanisme du compte d’opérations) que les aspects les plus symboliques mais laisse d’importants éléments de l’ancienne relation (définie par les accords de coopération monétaire) intactes ».

Le Quotidien soutient qu’avec l’avènement de l’ECO, il n’y aura « aucun changement » puisque « la France continue de garantir la monnaie (et) la parité fixe avec l’euro (sera) maintenue ».

Vox Populi se fait l’écho de « la mort déguisée du franc CFA » après 75 ans de cours monétaire. Cité par ce quotidien, Kémi Séba, président d’Urgences panafricanistes estime que « ce changement n’est que cosmétique » là où l’économiste Ndongo Samba Sylla trouve qu’ « on s’est juste débarrassé des atours les plus polémiques du CFA ».

L’EnQuête, sous le titre « ECO, fantôme du CFA », indique qu’il y a toujours des « controverses autour d’une fin programmée » du franc CFA. Pour sa part, L’Observateur signale que « l’Ecolonisation (est) en marche » puisque l’accord portant création de l’ECO sera « appliqué en début janvier 2020 ».

Dans WalfQuotidien, Kristalina Georgieva, la Directrice générale du Fonds Monétaire International (FMI) « salue les réformes du système du franc CFA (qui) constituent une étape essentielle dans la modernisation d’accords de longue date entre (l’Uemoa) et la France ».

Cet optimisme, l’économiste Demba Moussa Dembélé dont les propos sont rapportés par ce journal, ne le partage pas : « le président français, Emmanuel Macron a parlé d’accord historique, sans doute pour impressionner les naïfs et fourvoyer l’opinion publique française ». Dans sa tribune, M. Dembélé considère que « cet accord est en contradiction avec la décision du 29 juin 2019 des chefs de l’Etat de la Cedeao (Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest) ».

Tout compte fait, Sud Quotidien fait savoir que c’est « un mauvais coup contre l’intégration en Afrique de l’ouest ».

Vainqueur de la Coupe du monde des clubs avec Liverpool, « Sadio (Mané est) un peu plus dans la légende », informe Stades. En finale, contre Flamengo (club brésilien ayant remporté la Copa Libertadores), l’international sénégalais a délivré un caviar à Roberto Firmino pour le but du triomphe.

De son côté, Record rapporte que « Sadio (n’a) jamais (été) aussi proche » de gagner le trophée du Joueur africain de l’année. En effet, le Red est l’un des trois finalistes de cette distinction individuelle décernée par la Confédération africaine de football (Caf), en compagnie de son coéquipier Mohamed Salah (Egypte) et de l’Algérien Riyad Mahrez.

Décès de Jean Claude Nekim, Dirpub de NDjaména Bi-hebdo

Le directeur de publication du bihebdomadaire NDjaména Bi-hebdo, Jean Claude Nékim, est décédé, dimanche, à Paris en France où il suivait des soins.Dès lannonce de son décès, beaucoup de ses confrères et collègues lui ont rendu un hommage mérité. « Mon DP, tu nous a juste précédé. Paix à ton âme », a notamment, écrit Alladoum Ngarhoulem, journaliste à NDjaména Bi-hebdo.

Jean Claude Nékim dirigeait NDjaména Bi-hebdo depuis plus d’une dizaine d’années après avoir occupé le poste de rédacteur en chef et chroniqueur politique avec des analystes pointus qui lui ont valu parfois des soucis avec les autorités de régulation des médias ou la justice.

Sur le plan associatif, Nékim était vice-président depuis novembre 2017 de l’AEPT (Association des éditeurs de presse au Tchad) et président de la section tchadienne du Forum des responsables des médias dAfrique centrale (FREMAC).

« A la presse tchadienne et à lAEPT nous perdons un grand homme, une excellente plume mais aussi une gueule qui crache la vérité crue sans peur », a affirmé, un de ses compagnons, Michael Didama, directeur de publication de l’hebdomadaire Le Temps.

Côte d’Ivoire: plus de 10 milliards FCFA octroyés par l’État à la presse de 2009 à 2019 (Ministre)

Plus de 10 milliards FCFA ont été octroyés par l’Etat de Côte d’Ivoire de 2009 à 2019 au secteur de la presse dans le pays, a annoncé mardi à Abidjan, Sidi Tiémoko Touré, le ministre ivoirien de la Communication et des médias.« L’aide de l’État au secteur de la presse de 2009 à 2019 est de 10 113 429 052 milliards FCFA. Nous devons poursuivre le plaidoyer en vue d’une augmentation de l’aide publique aux médias », a indiqué M. Touré dans un discours prononcé lors de la cérémonie de présentation officielle des interventions du Fonds de soutien et de développement de la presse (FSDP).

Poursuivant, M. Touré qui est également le porte-parole du gouvernement ivoirien, a réitéré l’engagement de l’exécutif ivoirien à accompagner le secteur des médias, appelant les journalistes au respect de la déontologie de leur profession.

De son côté, Bernise N’Guessan, le directeur exécutif du FSDP a fait savoir dans un entretien avec APA en marge de cette cérémonie,  que plus de 1,25 milliard FCFA a été déboursé par l’État de Côte d’Ivoire en 2019  au profit des médias.

« Au titre de cette année, c’est un peu plus de 1,25 milliard FCFA qui a été déboursé par l’État de Côte d’Ivoire pour les divers appuis aux médias privés de Côte d’Ivoire», a dit Mme N’Guessan passant en revue les  actions de son institution en faveur des médias pour l’exercice 2019.  

Pour sa part, Jean-Claude Coulibaly, le président de l’Union nationale des journalistes de Côte d’Ivoire (UNJCI) a, à son tour, plaidé pour une augmentation des fonds alloués par l’État à la presse, proposant l’octroi d’au moins 0,01% du budget de l’État ivoirien qui s’équilibre en ressources et en charges à 8061 milliards FCFA en 2020.

 Cette cérémonie de présentation des activités du FSDP a également été marquée  par des dons et subventions à des entreprises presse. 

Plusieurs organisations professionnelles des médias dont la Mutuelle sociale des agents des médias privés de Côte d’Ivoire (MS-Médias) ont reçu des véhicules. La MS-Médias qui a reçu une ambulance et un véhicule 4X2, se veut un outil de solidarité au service des journalistes et agents des médias privés ivoiriens. 

Elle a été portée sur les fonts baptismaux en février 2017 avec l’appui du Fonds de soutien et de développement de la presse (FSDP). Ses prestations ont démarré en janvier 2018.

Par ailleurs, le ministre de la Communication et des médias Sidi Touré a posé la première pierre de la salle de conférence de la maison de la presse d’Abidjan, un ouvrage d’une capacité d’environ 200 places.

Côte d’Ivoire: la Soirée des Ebony reportée au 18 janvier 2020 en raison de la visite de Macron

Initialement prévue le 21 décembre 2019, la « soirée des Ebony» célébrant annuellement les meilleurs journalistes ivoiriens est reportée au 18 janvier 2020 en raison de la visite officielle du président Emmanuel Macron en Côte d’Ivoire fixée du 20 au 22 décembre prochain, a annoncé mardi à Abidjan, Jean-Claude Coulibaly, le président de l’Union nationale de journalistes de Côte d’Ivoire ( UNJCI).«Initialement prévue pour le samedi 21 décembre 2019 à l’hôtel président de Yamoussoukro, cette cérémonie (Ebony) où les meilleurs journalistes de l’année sont récompensés, aura finalement lieu le samedi 18 janvier 2020 dans le même réceptif hôtelier», a indiqué M. Coulibaly dans une conférence de presse.

 Selon lui, la raison principale de ce report est la visite officielle du président français Emmanuel Macron en Côte d’Ivoire du 20 au 22 décembre 2019.

« Cette visite du président français mobilisera toute la Côte d’Ivoire officielle. Notre parrain le Premier ministre Amadou Gon Coulibaly sera au premier plan de ces officiels. Notre ministre de tutelle et le ministre Amédée Kouakou, notre invité d’honneur seront tous à cette visite», a justifié le président de l’UNJCI soulignant que « nous ne voulons pas faire un Ebony au rabais ».

Poursuivant, il a expliqué  que la deuxième raison du report de cette « soirée des Ebony» est que cette visite du président français mobilisera en plus des officiels, les journalistes. « Il est clair qu’on ne peut pas faire Ebony ce jour-là au moment où les journalistes seront à Abidjan pour la couverture médiatique de la visite de M. Macron».

M. Coulibaly a conclu en assurant que cette soirée de distinction des journalistes ivoiriens  aura « bel et lieu dans les meilleurs conditions » le 18 janvier prochain.

Institué en 1998, le « Prix Ebony» du nom du célèbre journaliste ivoirien Noël X. Ebony organisé par l’Union nationale des journalistes de Côte d’Ivoire ( UNJCI), récompense chaque année les meilleurs journalistes ivoiriens.

Les journaux camerounais en mode polémiques

Les journaux camerounais parus mardi traduisent, à leur manière, les malaises culturels, judiciaires et politiques qui secouent actuellement le pays.Présenté en grande pompe en fin de semaine dernière au public par le gouvernement, la mascotte du prochain Championnat d’Afrique des nations (CHAN) de football, qu’accueille le pays l’année prochaine, sème la discorde au sein de l’opinion. Le Messager, qui se fait l’écho de ce malaise, présente «Tara» sous les traits d’«une momie», tant la laideur de ce lion sous le physique d’un humain a tout pour repousser le public.

«Une mascotte est un porte-bonheur. C’est un objet chargé émotionnellement, voire spirituellement, qui vous accompagne dans une entreprise conquérante », explique, dans les colonnes de Mutations, le critique et chroniqueur culturel Joseph Owona Ntsama. Pour lui, les référents auxquels cette mascotte renvoie s’inscrivent foncièrement en faux avec la prestance, la majesté et cette force tranquille que dégage cet animal redoutable même au repos.

Et voici qu’on reparle du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC), cette formation d’opposition qui semble donner des insomnies au pouvoir de Yaoundé. Cette fois, rapporte Le Jour, c’est le sous-préfet de la localité de Nkongsamba (Littoral) qui vient de déposer une plainte contre ses militants, accusés de troubles à l’ordre public. Un des responsables locaux du parti, cité par la publication, évoque un harcèlement permanent.

Toujours au chapitre de l’insolite, Kalara, «l’hebdomadaire du monde juridico-judiciaire», révèle que des greffiers décédés, ou démissionnaires, ont été promus en grade à la faveur des derniers arrêtés du ministre de la Justice (Minjustice) portant avancements d’échelon. La faute, dénonce leur syndicat, à une série de dysfonctionnements qui soulèvent l’émoi dans les milieux judiciaires.

Décidément sur la sellette, le ministère de la Justice se retrouve aussi au cœur de ce que Le Messager qualifie de «guerre des nerfs entre Yaoundé et Washington» : des critiques acerbes des États-Unis, en particulier et de la communauté internationale, en général, au sujet de la situation des droits de l’homme dans le pays. Il se passe, explique le quotidien à capitaux privés, que le rapport publié sur le sujet par ce département, est également qualifié de biaisé par la société civile locale.

Mais, comme si de rien n’était, le patron de la Justice, Laurent Esso cité par InfoMatin, vient d’engager les chefs de cours d’appel et délégués régionaux de l’administration pénitentiaire à débattre de la meilleure manière possible dont doivent intervenir les services judiciaires impliqués dans le processus du scrutin législatif et municipal du 9 février 2020.

En dehors du double scrutin à venir, complète le quotidien à capitaux publics Cameroon Tribune, le Minjustice vient également d’engager la croisade contre les lenteurs judiciaires, en grande partie à l’origine de la surpopulation carcérale.

Dans le champ de la politique proprement dite, l’hebdomadaire satirique Le Popoli n’est toujours pas sorti de la polémique autour du projet de loi portant Code général des collectivités territoriales décentralisées (CTD), actuellement en étude au Parlement. En couverture, il représente le président Paul Biya, se faisant lire par un collaborateur la réaction musclée du Front social démocratique (SDF, opposition) par rapport au statut spécial projeté pour les régions anglophones et qui, excédé, rétorque en empruntant à une parabole : «C’est cette ‘’malbouche » qui a vidé la décentralisation de son contenu… Trop de critiques percent le tonneau !

Pendant ce temps, mentionne en grande manchette The Guardian Post, la Commission nationale des droits de l’homme et des libertés (Cndhl) monte au créneau pour presser le gouvernement de mettre en œuvre les résolutions du Grand dialogue national (GDN), tenu du 30 septembre au 4 octobre dans la capitale, Yaoundé, avec en ligne de mire la résolution de la crise sécessionniste anglophone.

Economie, sécurité et faits divers se partagent la Une des quotidiens sénégalais

Les quotidiens sénégalais parvenus mardi à APA traitent de divers sujets liés à l’économie, à la sécurité et aux faits de société. »Le gros potentiel gazier confirmé », titre le quotidien national Le Soleil précisant dans ses colonnes que « Bp a annoncé, le lundi 16 décembre, que sa récente campagne de forage de trois puits au large de la Mauritanie et du Sénégal a confirmé encore plus l’échelle mondiale de la ressource gazière dans la région ».

Sous le titre « Nébuleuse à la Der », Enquête revient sur le nouveau scandale qui éclabousse la Délégation à l’entreprenariat rapide et écrit ceci : « Après le supposé financement de Zahra Iyane Thiam, la Der (est) éclaboussée par un autre scandale. Financé à hauteur de 15 millions dont le chèque a été remis par le président Sall, le menuisier Senghane Diallo (a été) contraint de signer un contrat de 5,5 millions. La Der parle d’erreur dans un premier temps avant de remettre en question le montant ».  

Sur fond de mauvaise gestion également, L’Observateur s’intéresse au rapport de validité financière du secteur électrique au Sénégal et arbore ce titre : « Et Cissé un trompe-l’œil ». Dans ses colonnes, le journal informe que « La Société nationale d’électrification du Sénégal (Senelec) traîne une lourde dette. Les détails de cette chape de plomb financière sont contenus dans le rapport de validité financière du secteur électrique au Sénégal qui accable la gestion de l’ex-Directeur général Mouhamadou Makhtar Cissé ».

« L’avenir de l’huile d’arachide est compromis au Sénégal », alerte de son côté Le Quotidien qui revient sur la campagne arachidière 2019.

« Alors que la campagne de commercialisation de l’arachide a été lancée depuis près de deux semaines, les industries huilières, publiques comme privées, peinent à trouver de l’arachide triturer. La faute en serait aux exportateurs chinois qui écument les marchés hebdomadaires et les lieux de stockage les plus reculés, en proposant aux producteurs des prix d’achat allant au triple, voire au quintuple des prix homologués », soulignent nos confrères.

Sur un tout autre sujet, Sud Quotidien revient sur ce qu’il appelle « La terreur des armées légères » et soutient que « Le Sénégal (est) à l’épreuve de la circulation illicite d’armes à feu ». Selon le journal qui cite une étude sur ce sujet, « la majorité des armes circulant au Sénégal provient de la sous-région ».

Le quotidien L’AS consacre sa parution du jour à cette « histoire dramatique en Espagne » où « deux corps de Sénégalais (sont) bloqués pour 6 millions » de FCFA. Selon nos confrères, les deux victimes qui vivaient ensemble dans la province de Grenade « ont été tués dans leur sommeil dans des conditions dramatiques ». Mais, « l’enquête a conclu à une mort par asphyxie ».

Depuis plus de deux mois, poursuit le journal, les corps ont été remis aux autorités consulaires et se trouvent dans un funérarium en attendant d’être rapatriés. Il ajoute que « Pour seulement six millions, le ministère des Affaires étrangères se conforte dans du dilatoire ou dans des lourdeurs administratives (pour justifier le non rapatriement des corps » accréditant ainsi la thèse de la crise de trésorerie ».