Le G5 Sahel et insécurité au menu des quotidiens burkinabè

Les journaux burkinabè de ce lundi évoquent des sujets relatifs à la sécurité et au sommet extraordinaire du G5 Sahel, tenu la veille, à Niamey, au Niger.«Sommet extraordinaire du G5 Sahel : Renforcer les alliances», arbore le quotidien national Sidwaya qui informe que le Président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré, président en exercice du G5 Sahel, a présidé en fin de matinée, le dimanche 15 décembre 2019 à Niamey, la cérémonie d’ouverture du sommet extraordinaire des chefs d’Etat.

Le journal précise que le sommet a été placé sous le signe de la solidarité sahélienne avec le Niger, qui a perdu le 10 décembre 2019, 71 soldats tombés sur le champ d’honneur de la lutte contre le terrorisme.

De son côté, L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés burkinabè, titre : «Convocation dirigeants G5 Sahel par Macron: Niamey pour préparer la riposte de Pau».

Selon le confrère, après Inatès et avant Pau (où ils ont été convoqués par le président français, Emmanuel Macron), «Idriss Déby Itno, Mahamadou Issoufou, Ibrahim Boubacar Keita, Roch Marc Christian Kaboré et Mohamed Ould Ghazouani, après s’être recueillis hier à Niamey sur les tombes  des 71 martyrs, se sont ainsi retrouvés à un sommet extraordinaire.

Et d’ajouter que la réunion avait pour objectif d’«harmoniser leurs vues et préparer, qui sait, la riposte anti-jupitérienne alors que, pour nombre de leurs compatriotes, ils ne devraient pas déférer à cette convocation de Pau».

Le journal privé Le Pays reprend à sa Une, les propos du président de l’Assemblée nationale (PAN), Alassane Bala Sakandé qui a déclaré lors d’une rencontre à Koudougou, que «c’est une obligation pour nous de soutenir le président du Faso (dans la lutte contre le terrorisme)».

Quant à Aujourd’hui au Faso, autre journal privé, il mentionne dans ses ‘’News du jour » que sept civils dont cinq Kolgwéogos (groupe d’auto-défense) ont été exécutés, à bout portant, par une vingtaine d’hommes armés qui ont fait irruption, samedi dernier  dans le village de Kantari, à l’Est du Burkina Faso.

Pendant ce temps, L’Express du Faso, dans sa rubrique ‘’Autant le dire », fait remarquer: «Après l’insécurité physique, voici l’insécurité alimentaire».

Politique, justice et gouvernance au menu des quotidiens sénégalais

La presse sénégalaise reçue lundi à APA traite d’une diversité de sujets dominés par la politique, la justice et la gouvernance.A propos de ce qu’il appelle « guéguerre verbale à l’APR (au pouvoir) », Vox Populi titre : « Le Monsieur Com du Palais siffle la fin de la récréation ».

A nos confrères, Seydou Guèye affirme : « Nos camarades doivent se ressaisir, nous sommes adultes et (nous) devons nous autoréguler… ».

« Déballages à l’APR-Macky rentre incognito et aiguise son sabre », rapporte L’As, faisant dire au journal Le Quotidien que la situation à l’APR est marquée par des « débats et dégâts ».

Selon le communicant Momar Thiam interrogés par nos confrères du Quotidien, « le territoire verbal de Yakham et de Cissé Lô est en train de parasiter l’action du président ». De son côté, le député républicain Abdou Mbow confie que « le président va siffler la fin de la récréation ».

Le quotidien national Le Soleil met en Une son entretien avec Alioune Fall, conseiller du président de la République qui affirme : « Demandez à ceux qui se sentent exclus, ce que le président leur reproche au point d’avoir pris ses distances ».

Pendant ce temps, Sud Quotidien revient sur la mal gouvernance et les conflits d’intérêts au sommet de l’Etat, via la guéguerre fratricide au sein du parti au pouvoir et titre : « Momar Diongue (analyste politique) dénude le Macky ».

Parlant des déballages de Yakham Mbaye qui accuse le député Moustapha Cissé Lô d’avoir bénéficié d’intrants agricoles, Birahim Seck du Forum civil exige dans L’As « la lumière sur les 380 milliards ».

L’organisation du voyage aux Lieux Saints de l’Islam intéresse L’Observateur qui met à nu « le rapport qui accable la Délégation au pèlerinage ». Ce journal révèle un paiement indu à des missionnaires, des surfacturations, de fausses certifications de service.

Traitant de l’indépendance de la Justice, des conditions de travails de ses agents et du Conseil supérieur de la magistrature, EnQuête écrit que « Téliko se fâche ».

De l’avis du président de l’Union des magistrats sénégalais (Ums), « depuis deux ans, les avancements sont bloqués à cause d’un décret qui n’aurait pas été signé. C’est une situation explosive ».

« L’existence de deux régimes de retraite dans la magistrature ne se justifie pas », dénonce Souleymane Téliko dans L’Obs.

Dans L’As, les magistrats veulent réduire l’emprisonnement pour désengorger les prisons.

Walf Quotidien consacre sa Une au décès de son Directeur de publication, Abdourahmane Camara et note que « Camou rejoint Sidy (le fondateur du groupe de presse Walfadjri, rappelé à Dieu il y a un an) ».

« Décès de Abdourahmane Camara-Une page se tourne à Walf », écrit Le Quotidien, à côté du journal EnQuête qui  indique : « Walf frappé au cœur ».

Justice et Norbert Zongo au menu de la presse en ligne burkinabè

La presse en ligne burkinabè visitée samedi par APA commente l’actualité nationale marquée par la commémoration, la veille, du 21e anniversaire de l’assassinat du journaliste Norbert Zongo, ainsi que la conférence de presse animée par le procureur général.Sous le titre: «Justice: 99 dossiers enrôlés pour les sessions des pôles criminels de Ouagadougou et de Ouahigouya», Fasozine.com informe que le procureur général près la Cour d’Appel de Ouagadougou, Laurent Poda, a animé une conférence de presse ce vendredi 13 décembre 2019.

Ce journal en ligne précise que la rencontre avec les journalistes a porté «sur un seul point, à savoir l’organisation des deux sessions de la chambre criminelle de la Cour d’Appel de Ouagadougou qui se tiendront, l’une à Ouahigouya pour le compte du pôle criminel de Ouahigouya et l’autre, à Ouagadougou, pour le compte du pôle criminel de Ouagadougou».

Selon nos confrères, l’affaire Norbert Zongo s’est également invitée à ce point de presse.

Pour sa part, Wakaséra.com, évoquant cette conférence de presse du procureur, affiche : «Burkina: 99 dossiers de crime de sang à évacuer en deux semaines».

Le même site d’information renseigne que l’ambassadeur de la France au Burkina Faso, Luc Hallade a déclaré vendredi à Ouagadougou que «+les décrets d’extradition+ de François Compaoré, accusé dans l’affaire Norbert Zongo, +seront pris conformément à ce que la justice a décidé+».

Abordant le 21e anniversaire du décès du journaliste Norbert Zongo, Lefaso.net met en exergue note que «Les Burkinabè attendent toujours que justice soit rendue».

Selon le confrère, le Collectif contre l’impunité (regroupement de syndicats, partis politiques, mouvement des droits de l’homme) a déposé, hier vendredi, au cimetière municipal de Ouagadougou, des gerbes sur la tombe du journaliste Norbert Zongo et de ses compagnons, pour marquer le 21e anniversaire du décès du journaliste.

A ce sujet, Burkina24.com reprend, en guise de titre, les propos du président du Collectif, Chrysogone Zougmoré qui déclare: «21 ans après, nous sommes toujours déterminés et surtout confiants».

Les quotidiens sénégalais au cœur de la marche contre la hausse du prix de l’électricité

La marche d’hier à Dakar du collectif « Aar Linu Bokk », « Nio Lank » et « Nio Bagn » contre la hausse du prix de l’électricité alimente les quotidiens sénégalais reçus samedi à APA.« Marche (du) collectif Nio Lank, Nio Bagn-Séniors en 1ère ligne », rapporte EnQuête en première page.

Dans ce journal, une manifestante, Jeanne Soumano, 74 ans, affirme : « A Dakar, la nuit, on ne mange que du +fondé+ ou du +soombi+ ».

« Libération des détenus et baisse du prix de l’électricité-Le pouvoir acculé », titre Walf Quotidien, informant que les protestataires donnent une semaine au président Macky et qu’il y a eu une marée humaine hier dans les rues de Dakar.

Notant la réussite du pari de la mobilisation à la marche contre la hausse du prix de l’électricité, Sud Quotidien écrit que « Nio Lank défie Macky Sall », faisant dire au Quotidien que « Nio Lank élève le ton » contre la hausse du prix de l’électricité.

De son côté, L’As estime que « Nio Lank réussit sa marche », à côté de Vox Populi qui indique : « Sa manifestation d’hier ayant drainé une immense foule-Nio Lank va marcher sur le palais dans 7 jours…Si Macky ne libère pas les otages et ne baisse pas le prix de l’électricité ».

En économie, Le Soleil parle des initiatives entrepreunariales des femmes et des jeunes et informe que « la BAD accorde 41,4 milliards au Sénégal ».

Dans une enquête sur la liaison maritime Dakar-Rufisque-Saly, Le Quotidien révèle que « le Sénégal (est) mené en bateau » avec 2,8 milliards jetés à l’eau et les cinq bateaux éparpillés entre Dakar, Foundiougne et Saint-Louis.

Lassina Sermé élu président du Repprelci, la faîtière de la presse numérique en Côte d’Ivoire

Le chef du Bureau de APA Côte d’Ivoire, Lassina Sermé, a été élu vendredi président du Réseau des professionnels de la presse en ligne de Côte d’Ivoire (Repprelci), à l’issue d’une d’Assemblée générale élective à Jacqueville, cité balnéaire à l’Ouest d’Abidjan.« Nous allons essayer très rapidement de nous mettre à la tâche  (…) pour relever le défi de la formalisation et de la régularisation des entreprises de presse numérique,  déjà entamée », a déclaré M. Sermé à l’issue de son élection au terme de deux jours de travaux.

Elu avec plus de 95% des suffrages exprimés,  M. Lassina Sermé, numéro deux de l’organisation était face à M. Adama Bakayoko du site local woroba.net qui  s’est finalement désisté peu avant le scrutin en faveur de M. Sermé.

Le nouveau président du Repprelci a lancé un « appel à l’unité et à l’union » du réseau, la première faîtière des entreprises de presse numériques en Côte d’Ivoire, créée en 2006, avec pour premier président Barthélemy Kouamé, PDG de Acturoutes.

M. Sermé envisage d’ « assainir le secteur afin de sortir de l’informel » des organes de presse en ligne avec l’appui des entités institutionnelles dont l’Autorité nationale de la presse (ANP), le régulateur de la presse écrite et la presse numérique en Côte d’Ivoire.

Selon son programme, il compte « labelliser les médias numériques avec une phase pilote à partir du mois de mars 2020 », créer en outre une cellule d’étude et de développement des médias numériques,  et mettre en place un fonds de soutien des médias numériques.

M. Sermé succède à Dr David Youant, directeur général de l’agence de presse privée Alerte Info,  auprès de qui il a travaillé pendant plus de six ans. Il compte mettre cette richesse expérience au profit de l’organisation.

Assassinat de Norbert Zongo: l’extradition de François Compaoré exigée

Des organisations professionnelles de média burkinabè, à l’occasion du 21e anniversaire de la mort de Norbert Zongo célébré ce 13 décembre, ont exigé l’extradition du frère cadet de l’ancien président Blaise Compaoré, François Compaoré, inculpé dans ce dossier.Dans la déclaration commune parvenue à APA, ces organisations rappellent que «cela fait exactement 21 ans que le journaliste Norbert Zongo, son frère Ernest Zongo, son collaborateur Blaise Ilboudo et leur chauffeur Alassé Nikiema ont été sauvagement assassinés à quelques encablures de Sapouy».

Les signataires indiquent que depuis le régime de la Transition, le dossier a été rouvert et le juge d’instruction a procédé à des inculpations.

«Naturellement, il n’a pas mis du temps à remonter à François Compaoré », mentionnent-ils, avant d’ajouter qu’exilé en France, ce dernier refuse de se présenter aux convocations du juge.

«Un mandat d’arrêt international a été décerné contre lui. Le Gouvernement burkinabè a introduit une demande de son extradition à la requête du juge d’instruction», peut-on lire dans le document, qui ajoute : «C’est pourquoi, à l’occasion du 21ème anniversaire de ces assassinats, nous, responsables de ces organisations signataires de la présente déclaration, interpellons solennellement le Président de la République Française et son gouvernement, sur l’urgence de prendre enfin ce décret d’extradition de M. François Compaoré pour qu’il réponde devant le juge des faits qui lui sont reprochés».

Les responsables des organisations professionnelles des médias demandent à la France de clarifier sa position par rapport à cette demande d’extradition de François Compaoré car, « nous ne comprenons pas qu’alors que le président français en personne l’avait promis à Ouagadougou, François Compaoré ne soit toujours pas extradé, et ce, malgré le quitus de la justice française».

Ils expriment aussi leur  «indignation ainsi que leur ras le bol des populations burkinabè face à la prise en otage de ce dossier par la collusion entre les élites africaines et occidentales, renforçant le sentiment que la France ne joue pas franc-jeu avec les Pays africains».

Le journaliste d’investigation Norbert Zongo a été assassiné avec trois autres personnes, le 13 décembre 1998, alors qu’il menait une enquête sur la mort suspecte du chauffeur de François Compaoré.

Chaque année,  en hommage aux disparus, des activités sont organisées à la date anniversaire de leur assassinat.

Société, industries extractives et politique au menu de la presse sénégalaise

Lees quotidiens sénégalais parvenus mercredi à APA traitent d’une diversité de sujets, dominés par les questions sociales notamment l’augmentation des salaires dans le privé et les recettes de l’Etat dans les industries extractives en 2018.« Augmentation des salaires dans le privé : cadeau de fin d’année du patronat », titre Le Quotidien, soulignant que les hausses varient entre 5 et 8%.

Walf Quotidien note pour sa part « la montée des périls » avec la hausse du prix de l’électricité, la crise dans le secteur de l’eau et la question des libertés publiques. Le journal informe par ailleurs que l’activiste « Guy Marius et consorts reprennent le bol », après avoir entamé une grève de faim en prison. Leur arrestation résulte de la manifestation devant les grilles du palais de la République contre la hausse du prix de l’électricité.

L’Observateur titre sur ce sujet avant de revenir sur « les péripéties du limogeage du commissaire Mamadou Ndour » du Commissariat central de Dakar, notant qu’un « conseil de sécurité » s’est d’ailleurs tenu au palais.

Sur un autre sujet, ce journal note que « l’Etat retire d’urgence un médicament dangereux » dans les officines pharmaceutiques, avec cependant des « interrogations sur une décision prose en catimini ».

Le journal met en cause également l’Etat du Sénégal avec son « jeu trouble » dans l’affaire de « 250 familles en détresse » qui ont reçu un « ultimatum » pour quitter le Camp Sékou Mballo de Dakar, avec « la présence suspecte de sociétés chinoises ».

L’AS publie un dossier sur « le supplice des réfugiés mauritaniens » et relève entre autres la fraude, le difficile accès aux documents administratifs et le sentiment d’abandon de ces personnes. Le journal ajoute dans ces difficultés le refus de reconnaissance des cartes de réfugiés et les lenteurs dans la naturalisation.

Sur les industries extractives, le quotidien national indique que « 122 milliards de FCFA (sont) générés en 2018 » là où Walf Quotidien voit des « recettes en chute libre ». Plus précis, Le Quotidien note que les revenus générés sont en « baisse de 4,5 milliards en 2018 ».

Sur la « nouvelle gouvernance » de Macky Sall, EnQuête relève sa « politique du sabre » brandie contre certains de ses collaborateurs. Mais « en matière d’Etat, il n’y a pas de pardon, une faute lourde se paie tout de suite, cash », analyse le politologue Ibou Sané pour le journal.

Mais il y a « le temps du consensus », note Sud Quotidien, parlant du dialogue politique et ses travaux du comité technique de suivi de l’audit du fichier et de l’évaluation du processus électoral.

En football, Stades salue le fait que Liverpool se soit qualifié « en 8èmes (de finale de la Ligue des champions) grâce à ses Africains », notant que les Reds « tuent le suspense à Salzbourg », un club autrichien, en « 2 minutes ».

Traitant le sujet sur un angle plus sénégalais, Record note que « Sadio et Koulibaly rejoignent Wagué en 8èmes », sans compter Gana Guèye du PSG.

Les journaux camerounais à fond sur les législatives et municipales de février 2020

La publication, bien que tardive, des noms des candidats validés pour les législatives et municipales du 9 février 2020, inspire des commentaires controversés dans les journaux camerounais parus mercredi.Comme après un accouchement difficile, le quotidien à capitaux publics Cameroon Tribune, Le Jour et The Median annoncent la publication, la veille par Elections Cameroon (Elecam), l’organe en charge des scrutins et opérations référendaires, des noms des candidats à la députation et dans les conseils municipaux.

Prévues lundi, ces listes ont finalement été rendues publiques le lendemain c’est-à-dire, constate The Guardian Post, hors des délais légaux, preuve s’il en était encore besoin de pressions diverses venues des instances gouvernementales. Lesquelles pressions ont, par exemple, permis la miraculeuse résurrection de l’inamovible président de l’Assemblée nationale, Cavaye Yeguie Djibril, pourtant écarté de la course par sa base électorale.

Pour Ouest-Échos, à travers les multiples tergiversations constatées, allant jusqu’à différer la publication des listes des candidats au double scrutin, il est aujourd’hui clair que le pouvoir garde la mainmise sur Elecam, organe réputé indépendant et qui pourtant agit comme un démembrement du régime.

Elecam, c’est «le show et l’effroi», moque Mutations. «Le Rdpc ou l’âge d’or de l’indiscipline», titre Le Messager, notant lui aussi que les directives du président du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (Rdpc), la formation aux affaires et recommandant le renouvellement du personnel dans ledit parti, ont été royalement foulées au pied en rase campagne par les hiérarchies intermédiaires.

En plus d’être présent sur l’ensemble du territoire, le parti au pouvoir, a décompté Mutations, fera cavalier seul dans 17 circonscriptions sur les 85 réparties à travers les 58 départements que compte le pays. Vu ainsi, note Émergence, le Rdpc a d’office déjà remporté 35 sièges sur les 180 que compte l’Assemblée.

Et, alors que L’Œil du Sahel s’attèle à présenter les forces en présence dans le septentrion, le plus grand vivier de suffrages du pays et sur le régime entend garder la haute main, Essingan présente, dans le grand-Sud, les figures des «duels dans la grande forêt.

Côte d’Ivoire/Télécoms-TIC: Trois membres du Conseil de l’ARTCI prêtent serment

Trois nouveaux membres du Conseil de régulation de l’Autorité de régulation des télécommunications et du secteur des TIC de Côte d’Ivoire (ARTCI) ont prêté serment lundi au palais de justice d’Abidjan-Plateau, avant leur prise de fonction, conformément à la loi.Ces trois membres du Conseil de l’ARTCI, nommés le 27 novembre 2019 par le chef de l’Etat ivoirien Alassane Ouattara, ont prêté serment devant la Cour d’appel d’Abidjan-Plateau, affirmant respecter avec « dignité, loyauté et probité » les prérogatives de leur fonction.   

Il s’agit de Mounir Diawara, expert en informatique et télécoms, diplômé de HEC Paris , executive MBA et de l’American University in Paris, Konin Kabran, expert en économie d’entreprise, titulaire d’un DESS en audit et contrôle, et Bamba Brahima expert en télécoms. Tous, justifiant d’une expérience d’une trentaine d’années.

A la barre, ils ont levé la main droite et déclarant « je le jure !», chacun, devant la Cour d’appel après la formule sacramentaire : « je jure de bien et fidèlement remplir mes fonctions et de me conduire en tout comme un digne et loyal membre du Conseil de régulation ».

La prestation de serment est une obligation légale requise pour les membres du Conseil de régulation qui prêtent serment devant le président de la Cour d’appel, à l’exception des magistrats. Elle intervient dans un délai de 15 jours après l’acte de nomination. 

Ces impétrants remplacent trois autres membres du Conseil de régulation de l’ARTCI dont le mandat est arrivé à terme. Plusieurs responsables de la structure étaient présents dont le Président du Conseil de régulation Souleymane Coty Diakité, récemment nommé, et le directeur général Bilé Diéméléou.

L’ARTCI a pour vocation à  « soigner les intérêts » de l’Etat de Côte d’Ivoire et des Ivoiriens en matière de télécommunications, à les protéger dans ce domaine, à arbitrer d’éventuels conflits entre opérateurs du secteur ou entre opérateurs et citoyens.  

Cette prestation de serment intervient après celle du nouveau président du Conseil de régulation de l’Autorité de régulation des télécommunications et du secteur des TIC de Côte d’Ivoire (ARTCI),  Souleymane Coty Diakité, qui a prêté serment le 21 novembre 2019 devant la Cour d’appel d’Abidjan.

Prévoyance sociale: « maCGRAE.ci», le nouveau portail des agents de l’Etat de Côte d’Ivoire

L’Institution de prévoyance sociale – Caisse générale de retraite des agents de l’état de Côte d’Ivoire (IPS-CGRAE), vient, dans le cadre de la digitalisation de ses services aux assurés sociaux, de lancer un nouveau portail en ligne dénommé « maCGRAE.ci».Cette plateforme de l’IPS-CGRAE dénommée « maCGRAE.ci» vise notamment la mise œuvre d’un système informatique de dématérialisation des échanges entre les assurés sociaux d’un côté, et les agents de la CGRAE de l’autre. 

Selon le directeur général de l’IPS-CGRAE, Abdrahamane Berté, ce portail d’échange et d’information a pour but de permettre aux assurés sociaux de consulter en ligne leurs dossiers, de les mettre à jour via des preuves de vie et de prendre rendez-vous en agence pour compléter leurs démarches.

«MaCGRAE.ci permet d’échanger avec la CGRAE de manière dématérialisée, sans avoir nécessairement à se rendre en agence », tout en assurant une qualité de service aux adhérents et en facilitant leur accompagnement par les agents de l’institution de prévoyance sociale, indique M. Berté.

Entièrement orienté client, cette plate-forme se veut un site sécurisé conçu pour permettre aux adhérents d’accéder à leur compte, faire des opérations 100% en ligne, une démarche dématérialisée qui leur donne la possibilité de traiter leurs préoccupations sans avoir à se déplacer.

Avec maCGRAE.ci, les assurés sociaux de l’Etat peuvent désormais télécharger au format PDF le bulletin de pension, l’attestation de pension et l’attestation de virement, réalisant ainsi la majeure partie des formalités directement en ligne.  

Pour accéder à cette plateforme électronique, l’assuré devra toutefois ouvrir un navigateur Internet, et à partir de l’adresse https://macgrae.ci, suivre les instructions. Par ailleurs, le site permet aux agents de l’Etat assurés de créer leur espace personnel sur « maCgrae » et de discuter en temps réel.   

Aboubakar Doumbia remporte le concours de mémorisation du Coran en Côte d’Ivoire

Aboubakar Doumbia, un jeune élève de l’enseignement confessionnel islamique résident dans la commune d’Abobo ( quartier populaire au Nord d’Abidjan), a remporté samedi à Abidjan, le premier prix ( Prix d’excellence) du concours de mémorisation du Saint-Coran en Côte d’Ivoire avec une récompense de 10 000 dollars US, soit plus de cinq millions FCFA, a constaté APA sur place.Ce concours organisé par la communauté des Tidjani de Côte d’Ivoire ( Tariqa Tidjani) dans le cadre de la « Wadzifa Internationale », un rassemblement spirituel, vise à encourager la jeunes musulmans à apprendre le Saint Coran.

« J’ai mémorisé le coran pendant quatre ans. Je suis très content et très heureux. Je remercie Allah. Ce n’est pas parce que je suis le plus fort que je suis devenu le premier. C’est par la grâce de Dieu», a déclaré le jeune lauréat qui a devancé neuf autres candidats dont  Wagué Issa ( 2è), Saho Ibrahim (3è), Drame Ismaël ( 4è) et Diallo Mamadou Bachir ( 5è).

 « Le programme de la Wadzifa internationale comprend trois grandes activités. La première est un concours de mémorisation du coran doté d’un prix d’excellence et d’un prix d’honneur. L’objet visé par ce concours est d’encourager la jeunesse musulmane à acquérir la connaissance du noble coran afin de lui assurer une meilleure pratique religieuse et les bénéfices qui en découlent dans tous les domaines de la vie» a expliqué dans une adresse, Cheihk Moustapha Sonta, le Khalife général de la Tariqa Tidjani en Côte d’Ivoire. 

A travers ce concours, a ajouté Cheikh Sonta «nous voulons perpétuer une tradition du noble messager d’Allah Mahomet ( Paix et salut sur lui). Auparavant, il a fait que c’est dans le but de favoriser le raffermissement des liens et d’établir des échanges entre les membres de la communauté Tidjani dans la sous-région que son organisation a initié cette « Wadzifa internationale».

Il a par ailleurs, témoigné sa gratitude au Roi du Maroc, Sa Majesté le Roi Mohamed VI  pour son soutien « sans cesse renouvelé » à la communauté musulmane ivoirienne. Quant à Abdelmalek Kettani, l’ambassadeur du Maroc en Côte d’Ivoire, il a réitéré l’engagement du souverain chérifien à œuvrer pour le rayonnement d’un islam de paix et de tolérance dans le monde.

Medi 1 TV Afrique se met aux couleurs de la Côte d’Ivoire pendant 24 heures

La Côte d’Ivoire, première puissance économique de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (Uemoa), était à l’honneur, jeudi , sur la chaîne de télévision marocaine Medi 1 TV Afrique dans le cadre d’une caravane dénommée « La voie du co-développement » qui présente le potentiel d’émergence des pays Africains. La « Journée de la Côte d’Ivoire », programmation exclusive dédiée aux mutations économiques, sociales et culturelles de l’un des pays leaders d’Afrique de l’Ouest, a eu lieu le 5 décembre 2019 sur Medi1TV Afrique, chaîne d’information en continu panafricaine francophone, accessible sur le bouquet Canal+ Afrique n° 177 et sur afrique.medi1tv.com.

Cette journée intervient après une première escale au Sénégal, la deuxième étape de la caravane « La voie du co-développement » qui présente le potentiel d’émergence des pays africains, fait escale en Côte d’Ivoire.

Medi1 TV Afrique propose notamment à ses téléspectateurs d’explorer trois axes majeurs : les grands projets structurants et sociaux, le potentiel économique de la Côte d’Ivoire ainsi que l’industrie culturelle et le dynamisme de l’écosystème des startups porté par les jeunes entrepreneurs.

Plusieurs personnalités ivoiriennes ont été interrogées sur les performances économiques et sociales du pays, entre autres, le président de l’Assemblée nationale de Côte d’Ivoire, Amadou Soumahoro, et le ministre des Sports, Paulin Danho.

Omar Dahbi, directeur des Rédactions & contenus de Medi1TV et Medi1 radio s’est dit heureux que le groupe audiovisuel offre une programmation globale qui traitera des réalisations et des enjeux économiques, sociaux,  environnementaux et culturels de ce pays en pleine transformation ». 

Pour lui, c’est « un pari réussi » pour Medi1TV Afrique d’avoir pu donner une voix à l’ensemble des acteurs qui transforme le pays, que ce soit les décideurs, les experts, le secteur privé et la société civile en mettant un accent particulier sur la jeunesse entreprenante qui façonne la Côte d’Ivoire de demain.  

Pendant 24 heures, les spectateurs ont eu droit à des reportages, des entretiens et des débats, ainsi qu’un tour d’horizon des réalisations et des enjeux économiques, sociaux et culturels de la Côte d’Ivoire. Les diffusions devraient se poursuivre jusqu’au 7 décembre 2019.

Les plans diffusés ont présenté de grands projets d’aménagement urbain, le dynamisme du secteur privé, le rôle des institutions financières dans le développement national, la compétitivité des filières agricoles, la coopération interafricaine et le potentiel touristique du pays. 

Les transformations structurelles opérées montrent une amélioration des conditions de vie des populations, l’autonomisation des femmes, l’employabilité des jeunes, les startups innovantes qui répondent à des défis sectoriels, puis des initiatives en faveur de la protection de l’environnement.

Un zoom sur le sport a permis de voir une avancée des travaux concernant les infrastructures d’accueil  de la CAN 2023, surtout le stade d’Ebimpé, au Nord-est d’Abidjan. La scène artistique ivoirienne a été également mise en orbite à travers ses stars musicales, ses stylistes de renom et ses cinéastes. 

Le taux d’investissement global de 14% du Produit intérieur brut (PIB) ivoirien en 2012 s’est établi à 21% en 2018 avec un objectif de 23% en 2020. Le pays, premier producteur mondial de cacao avec près de 2 millions de tonnes, a un secteur primaire dynamique qui représente près de 20% du PIB.

La Côte d’Ivoire recèle d’un potentiel de croissance des plus importants au monde. Le secteur privé du pays représente deux tiers (2/3) du total des investissements et 83% des emplois, et contribue pour 90% des ressources de l’Etat. 

La Journée de la Côte d’Ivoire est un « projet multimédia TV, radio et digital » afin d’apporter la meilleure expérience possible à l’audience du groupe audiovisuel, avec des entretiens et des émissions diffusés sur Medi1 radio, fréquence FM 97.2 qui s’est mise aussi aux couleurs de la Côte d’Ivoire. 

Le projet devrait se poursuivre en février 2020 autour d’une conférence organisée par Medi1TV Afrique sous le thème « Côte d’Ivoire : A l’orée de l’émergence », avec des échanges sur deux thèmes majeurs, « Les fondations structurelles de l’émergence » et « Une croissance inclusive pour le progrès social ». 

Medi1TV est un bouquet de 3 chaînes d’information en continu – Maghreb, Afrique et Arabic – diffusé en français et en arabe. Medi1 TV Afrique, chaîne d’information panafricaine francophone basée à Tanger au Maroc, a été lancée en 2017 avec l’objectif d’élargir son offre audiovisuelle sur le continent.

La version maghrébine HuffPost cesse de paraitre pour des « raisons stratégiques »

La version maghrébine HuffPost, qui couvrait le Maroc, la Tunisie et l’Algérie, a annoncé l’arrêt de sa publication à partir de mardi, et ce pour des « raisons stratégiques ».« À compter du 3 décembre, HuffPost Maghreb cessera de publier du contenu. Pour accéder à toutes nos publications mondiales, rendez-vous sur HuffPost.com », indique-t-on sur le site en page d’accueil.

Le site Huffpost avait été lancé en 2005 aux États-Unis et décliné depuis dans plusieurs pays. Depuis 2015, il est détenu par l’opérateur téléphonique américain Verizon. Sa version maghrébine comptait trois rédactions basées à Rabat, Tunis et Alger. Elle diffusait aussi bien des informations rédigées par ses équipes que des contributions externes dans sa rubrique blog.

La fermeture de ce site intervient après une vague de licenciements en début d’année au sein de la maison mère.

Budget 2020 et sport au menu des journaux camerounais

La présentation, devant le Parlement, de la Loi de finances 2020, mais aussi la révocation controversée d’un entrepreneur italien d’un chantier d’infrastructure sportive, inspirent plusieurs commentaires dans les journaux camerounais parus mercredi.Proposé en recettes et en dépenses à 4951,7 milliards FCfa, en baisse de 260,3 milliards FCfa par rapport à l’exercice finissant soit un dégraissage de 5%, le prochain budget de l’État n’est pas pour rassurer EcoMatin : avec 1347 milliards FCfa, le budget d’investissement public (BIP) ne représentera que 27,2% de l’enveloppe globale de 4951,7 milliards Fcfa, bien en deçà des 30,3% promis par un gouvernement sous programme économique et financier triennal avec le Fonds monétaire international (FMI), une institution ayant exigé au pays de ramener le déficit budgétaire à un niveau compatible avec les critères de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cemac).
 
Pour Ouest-Echos, en décidant de la baisse du budget de l’État, le gouvernement s’est résolument inscrit dans la logique de la déflation de l’économie nationale. Il s’agit d’un budget réaliste pour la relance, lui répond en écho L’Action, l’hebdomadaire du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (Rdpc, au pouvoir).
 
«Le projet de Loi de finances actuellement examiné au Parlement propose plusieurs actions fortes, destinées à encourager la production et la consommation locale, et à améliorer les conditions de vie des populations», résume le quotidien à capitaux publics Cameroon Tribune qui cite, entre autres «mesures phares», l’introduction de nouvelles taxes pour limiter les importations de riz, de maïs, d’huile de palme et de soja, la création de 55.000 emplois au cours de l’année à venir, une taxation plus sévère des produits décapants ainsi que l’entrée en vigueur de la couverture santé universelle.
 
C’est dans le même cadre, appuie Essingan, qu’est prévue la modernisation de l’administration du cadastre, la réforme et l’optimisation des recettes foncières. Le gouvernement se ment à lui-même, tranche l’hebdomadaire satirique Le Popoli, qui ne croit pas un traitre mot des grandes annonces du pouvoir.
 
Avec pour titre «Péril sur le complexe d’Olembé», Expression économique s’émeut de son côté de la brutale et unilatérale résiliation, par les pouvoirs publics, du contrat de construction d’une infrastructure sportive majeure dans la capitale, Yaoundé, exécuté par l’entreprise italienne Piccini qui, en retour, menacé de traîner l’État du Cameroun devant les instances judiciaires internationales.
 
C’est l’histoire d’un «mélodrame à l’italienne», soupire Le Soir, se demandant qui, du Cameroun ou du constructeur qui crie à un tacle irrégulier, a roulé l’autre. Appelé à accueillir les rencontres d’ouverture et de clôture de la Coupe d’Afrique des nations (CAN) de football 2021, la tâche d’achèvement de l’ouvrage, indique InfoMatin, incombe désormais à l’entreprise canadienne Magil, qui a pris l’engagement de livrer les travaux dans les délais. Les choses sont allées très vite, décrit Cameroon Tribune, le nouveau prestataire ayant été officiellement installé sur le site mardi.
 
Il s’agit, avise EcoMatin, d’un pari très risqué pour le nouvel opérateur, qui n’aura que six petits mois pour parachever l’ouvrage principal aux normes de la Confédération africaine de football (CAF). Plusieurs interrogations, insiste Le Jour, demeurent quant aux garanties d’achèvement de l’ouvrage aux normes olympiques.
 
Pour Signatures, il s’agit du «scandale financier de la décennie» : lancée en 2008 pour un coût initial de 163 milliards FCfa, l’avancée actuelle de l’infrastructure, quatre ans plus tard, n’incite guère à l’optimisme. Ce dossier pourrait également être le déclenchement d’une affaire qui livrera, peut-être enfin, les responsables du retrait de la CAN 2019 au Cameroun.

Politique, justice et football, sujets dominants dans la presse sénégalaise

Les journaux sénégalais parvenus, mercredi à APA, traitent essentiellement de l’éventuel troisième mandat du président de la République Macky Sall, mais aussi du classement du Ballon d’Or France Football 2019 dévoilé lundi dernier.Sud Quotidien note que « Macky (Sall) fait dans le flou » à propos du supposé projet de troisième mandat. Ce journal relaye les propos du chef de l’Etat qui s’exprimait, hier mardi, sur les ondes de Radio France Internationale (RFI) dans le cadre de l’émission Le débat africain enregistrée à Dakar : « Ce qui est étonnant, c’est que pour un président qui vient d’être élu (février dernier), on pose déjà le débat du troisième mandat ».

L’AS en déduit que « Macky (Sall) entretient le flou » car au lieu « de mettre un terme au débat sur l’éventualité d’un troisième mandat », le président de la République « a astucieusement esquivé la question du journaliste (Alain Foka) en s’étonnant que le débat soit posé ».

A en croire Le Quotidien, « Macky (Sall est) droit dans ses bottes ». En effet, ce journal constate qu’il « fuit la question d’un éventuel troisième mandat. Et pourtant, elle le poursuit (presque) partout. Même quand le sujet est économique. Mais le chef de l’Etat reste sur sa ligne : ni oui ni non ».

Pour sa part, Vox Populi souligne que « Macky (Sall) brouille encore les pistes » et par conséquent, « le débat sur le troisième mandat n’est pas prêt (à) connaître son épilogue ». Enfin, pour WalfQuotidien, « Macky (Sall) cache son jeu », non sans mentionner que « ce n’est pas la première fois que le successeur d’Abdoulaye Wade adopte ce même discours ».

Sur un tout autre sujet, Le Soleil informe que « Guy Marius Sagna et compagnie (seront) devant le juge d’instruction, aujourd’hui ». Le quotidien national renseigne que « le groupe, qui a fait l’objet d’un second retour de parquet hier, est en grève de la faim » puisque considérant qu’il est victime d’« une arrestation arbitraire ».

Selon L’AS, « huit des neuf mis en cause devraient être placés sous mandat de dépôt, compte tenu des chefs d’inculpation visés par le parquet et qui lient le juge. Seul le jeune étudiant Souleymane Ndjim échappe au réquisitoire de feu de Serigne Bassirou Guèye ».

Guy Marius Sagna, l’activiste du Front pour la révolution anti-impérialiste populaire et panafricaine (Frapp-France dégage) et ses huit camarades d’infortune ont été arrêtés, vendredi dernier, lors d’un rassemblement contre la hausse du prix de l’électricité devant les grilles du Palais de la République.

Le Quotidien indique que « la hausse du prix de l’électricité de 6 à 10%, en vigueur depuis dimanche dernier, a déclenché l’ire de certaines organisations de la société civile. (D’ailleurs), une grande marche est annoncée le 13 décembre (prochain) à la place de la Nation (ex-place de l’Obélisque) ».

De son côté, EnQuête fait savoir que « les étudiants montent au créneau et menacent » après l’arrestation du Docteur en Philosophie Babacar Diop, par ailleurs leader des Forces Démocratiques du Sénégal (FDS, opposition).

En sports, Stades rapporte que Sadio Mané, 4e au classement du Ballon d’Or France Football de cette année civile, a été « snobé par l’Afrique ». D’après ce quotidien d’informations sportives, « pour s’imposer en 2020 », le sociétaire de Liverpool (Angleterre) devra « briller en Premier League, en C1 (Ligue européenne des Champions) et même en dehors des pelouses ».

Dans les colonnes de Record, Pascal Ferré, journaliste à France Football et juré du Ballon d’Or, soutient qu’il a voté pour l’enfant de Bambali (sud) parce qu’à ses yeux, « il le méritait le plus ».

Société, gouvernance et justice se côtoient dans la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais reçus samedi à APA mettent en exergue les faits société avec la marche de « Aar Linu Bokk » contre la hausse du prix de l’électricité, le rapport 2017 de l’Agence de régulation des marchés publics et la justice avec le passage, hier, de Me Malick Sall, ministre de la Justice, à l’Assemblée nationale pour le vote de son budget.« Manifestation Aar Linu Bokk-Guy marche sur le Palais », rapporte EnQuête à sa Une, informant que M. Sagna a réussi, hier, l’exploit de s’agripper aux grilles du Palais présidentiel.

Parlant de cette manifestation, Mignane Diouf du Forum social sénégalais estime qu’ « on aurait pu les (manifestants) laisser s’indigner, remettre leur mémorandum et repartir ».

A propos de cette marche, L’Observateur met exergue « le coup d’éclat de Guy Marius Sagna au Palais présidentiel ».

Toutes choses qui font dire à Vox Populi que « Guy Marius manifeste jusque dans le Palais ». Selon le journal, les marcheurs ont semé la police et réussi leur pari d’atteindre les grilles de la Présidence.

« Marche contre la hausse du prix de l’électricité-Guy Marius secoue le Palais », renchérit Walf Quotidien.

L’Observateur revient sur les audits 2017 de l’ARMP et informe que « Matar Bâ (ministre des Sports) et Bibi Baldé (ancien ministre de l’Environnement) trébuchent en plein marché ».

Selon nos confrères, M. Baldé avait alloué plus d’un million f cfa à un informaticien et un câbleur pour tuer des insectes.

« Rapport d’audits 2017-Les micmacs de l’administration dénichés », note L’As.

A l’Assemblée nationale, « Me Malick Sall fait le prof » à propos du traitement de l’affaire Karim Wade devant les instances onusiennes, indique Sud Quotidien.

De l’avis du Garde des Sceaux, « le Conseil des droits de l’homme, présidé par un Sénégalais, n’a pas évoqué le cas Karim Wade. Le Comité des droits de l’homme qui ne fait que formuler des observations, n’a pas non plus parlé du cas Karim Wade ».

Pour un système judiciaire adapté, accessible, équitable…Le Soleil fait « cap sur cinq objectifs à l’horizon 2023 ».

Lancement à Abidjan d’une télé-réalité de rencontre amoureuse

StarTimes Côte d’Ivoire, un groupe audiovisuel chinois, a lancé jeudi à Abidjan la première télé-réalité de rencontre amoureuse dénommée « Bonjour Mon Idéal » qui vise à mettre en couple des célibataires.« Tu en as marre d’être célibataire … veux-tu trouver l’amour ?», lit-on sur une affiche d’annonce relative à cette téléréalité dont la réalisation est prévue en studio. Selon Tié Benedicta, chargée des Grands comptes à StarTimes Côte d’Ivoire, l’idée est de « permettre la formation de couples ».   

Un casting est prévu et chaque candidat de la téléréalité « Bonjour Mon Idéal » devrait avoir 21 ans révolus,  jouir de toutes ses facultés mentales et ne pas faire l’objet d’une tutelle juridique. Pour besoin de tournage, les postulants sélectionnés devront être disponibles du 9 au 15 décembre 2019.     

« Les candidats garantissent qu’ils sont célibataires et assument eux-mêmes toutes les responsabilités en cas de litige relatif à leur situation matrimoniale », a déclaré Tié Benedicta, ajoutant que le groupe audiovisuel décline toute responsabilité en cas de litiges.  

Avant de participer à l’émission de téléréalité, chaque candidat s’engage par sa signature à respecter les règles établies, a-t-elle souligné, mentionnant que « les candidats doivent être en bonne santé et ne pas être exposés à des maladies infectieuses ».    

L’émission, déjà réalisée au Kenya, a permis de mettre en couple deux personnes qui se sont engagés dans des liens du mariage, a-t-elle assuré. Pour sa part, le groupe audiovisuel se réserve le droit de les accompagner afin de former des « meilleurs couples ». 

Sur le bouquet du groupe, l’on enregistre des séries cultes. Fleur sauvage, l’histoire d’une femme dont le courage et la détermination sont mis à rude épreuves alors qu’ elle tente d’obtenir justice pour sa famille et les habitants d’une ville, a battu des records en Afrique anglophone.

Cette série a récemment été sélectionnée pour recevoir le Prix de la Meilleure série asiatique lors de la première édition des Asian Content Awards en Corée du Sud. Dès sa première diffusion aux Philippines, Fleur sauvage a trôné en haut des audiences et des tendances Internet.

Quant à la série La reine de Flow, elle a remporté l’International Emmy Award de la Meilleure telenovela lors de la 47e édition, mercredi, à New-York. Des prix ont été décernés à 11 programmes du monde entier. Elle était opposée à la série sud-africaine Thé river et à la portugaise Vidas Opostas.

StarTimes est le premier opérateur de télévision numérique en Afrique, avec 30 millions d’utilisateurs et un signal couvrant tout le continent. Son réseau de distribution est composé de 170 agences et 30.000 distributeurs dans 37 pays. Elle comprend 480 chaines (informations, sports, divertissements). 

La Côte d’Ivoire signe un partenariat avec le groupe audiovisuel américain Discovery pour la promotion de sa destination

L’Etat ivoirien a signé, il y a une semaine, un partenariat avec le groupe audiovisuel américain Discovery pour la promotion de sa destination à travers le programme « Sublime Côte d’Ivoire » qui devrait être vu sur les écrans de quelque 3 milliards de téléspectateurs dans le monde.Ce partenariat de haute portée dans la promotion médiatique de la destination ivoirienne a été paraphé, à Hambourg, en Allemagne, à la faveur d’une table-ronde sur l’investissement touristique en Côte d’Ivoire qui s’est tenue le 22 novembre 2019.

Le ministre du Tourisme et des loisirs, Siandou Fofana, a paraphé le document pour le compte de la Côte d’Ivoire. Le groupe audiovisuel Discovery, lui, était représenté par son directeur Moyen-Orient et Afrique, M. Bastien Marisy.

Selon les clauses de ce contrat de partenariat, la destination Côte d’Ivoire devrait bénéficier dès le début de l’année 2020, d’une exposition de ses sites touristiques, ses festivals, ses attractions et autres infrastructures sur les antennes du groupe Discovery, rapporte le ministère ivoirien du Tourisme et des loisirs.

L’objectif de ce protocole est de promouvoir la destination touristique ivoirienne, dans le cadre du programme « Sublime Côte d’Ivoire », en lui offrant une exposition médiatique de premier plan. Toute chose qui devrait permettre d’attirer des visiteurs dans le pays.  

« Cette campagne devrait booster le volume des touristes en Côte d’Ivoire dont le pic de 5 millions devrait être atteint d’ici à 2025, d’autant plus que cette exposition médiatique a pour cible une audience de quelque 3 milliards de téléspectateurs dans le monde », a déclaré M. Siandou Fofana.   

Le groupe Discovery de droit américain, fondé il y a 30 ans, compte de nombreuses filiales dans le monde et propose plusieurs canaux, dont la chaîne phare du groupe Discovery Channel, spécialisée dans la diffusion de documentaires haut de gamme.

Il compte aussi Eurosport, chaîne paneuropéenne de sport; TLC, qui propose des émissions de téléréalité ; Animal Planet pour les documentaires animaliers, Discovery Family pour des programmes familiaux axés sur l’éducation ainsi que des canaux spécialisés dans l’investigation, la science.

Du partage d’expériences de touristes à des documentaires institutionnels, en passant par des reportages in situ, la Côte d’Ivoire veut « sublimer » le monde et aller au-delà des ambitions de sa stratégie, placer le pays dans le Top 5 des destinations en Afrique.

Les émissions telles que « Partir un jour, partir toujours », « Maison de vacances », « Cabanes perchées », « Le tour du monde de l’incroyable », sont des lucarnes pour promouvoir le tourisme ivoirien sur une panoplie de chaînes de renommées mondiales.

La hausse du prix de l’électricité fait la Une des quotidiens sénégalais

Les quotidiens sénégalais parvenus à APA mercredi traitent essentiellement de la sortie, hier, du directeur général de la Société nationale d’électricité (SENELC), Pape Demba Bitèye, expliquant la hausse des prix de l’électricité qui prend effet à compter du 1er décembre prochain.« La Senelec explique et justifie la hausse », affiche le quotidien national qui souligne dans ses colonnes que « Depuis l’annonce de la hausse des prix de l’électricité, il y a une semaine, aucun responsable de la boite n’avait pris la parole pour expliquer cette mesure. Finalement, c’est le Directeur général, Pape Demba Bitèye, qui est monté au créneau à travers une conférence de presse ».

Pape Demba Bitèye « a confirmé cette hausse qualifiée, par euphémisme, de +réajustement tarifaire+ qu’il estime +inévitable+ (…) +pour permettre à la Senelec+ de réaliser les objectifs de performance qui lui sont fixés par l’Etat dans un contrat de performance liant les deux parties », explique le journal.

« Seuls 611 203 ménages (seront) épargnés par la hausse sur les 1 131 053 clients de la Senelec », précise M. Bitèye dans les colonnes de Vox Populi.

Mais, malgré ces explications du Dg de la Senelec, Le Quotidien estime que « Le courant ne passe pas » et informe que « Pour s’opposer à la décision des autorités d’augmenter le prix de l’électricité, les membres de la plateforme Aar li nu bokk (société civile) appelent les Sénégalais à le combat +farouchement+ ».

« Frapp/France dégage (société civile) annonce déjà une manifestation aujourd’hui à l’ex-Place de l’Obélisque devenue Place de la Nation », annonce le même journal.

Les quotidiens sénégalais se sont par ailleurs intéressés à la fin des auditions dans « l’affaire Petro-Tim ». A ce propos, le quotidien Enquête parle d’« Un scandale sans suspect » et écrit ceci : « Malgré les deux mois d’audition devant les enquêteurs de la Division des investigations criminelles, presque un mois devant le doyen des juges d’instructions, les autorités judiciaires semblent avoir du mal à trouver un inculpé dans l’affaire Petro-Tim. Ce qui fait croire à certains que le dossier file droit vers un enterrement de première classe ».

Dans les colonnes de Sud Quotidien, « le professeur de Droit à l’Ucad, Iba Barry Kamara, explique qu’il revient (au doyen des juges, Samba Sall) la décision, soit d’ordonner un non-lieu ou un renvoi devant les juridictions s’il trouve des éléments pouvant justifier la culpabilité des personnes citées dans cette affaire. Cela en toute souveraineté, même si le procureur n’est pas d’accord ».

En Sport, le quotidien spécialisé Stades revient sur ce qu’il qualifie d’un « Explosif Liverpool/Naples » et de « L’électrique Barça/Dortmund » notant que « la soirée promet d’être particulièrement animée par +ces+ deux chocs (car) aucun des quatre clubs n’a encore validé sa qualification » pour les huitième de finale de la Ligue européenne des champions.

L’image de l’Afrique au menu des universités de la communication de Ouagadougou

La 11e édition des Universités africaines de la communication de Ouagadougou (UACO), s’est ouverte, lundi, autour du thème : «Communication et géopolitique: construire une autre image de l’Afrique», a constaté APA.Dans son discours, le Premier ministre burkinabè, Christophe Joseph Marie Dabiré a relevé le rôle «extrêmement important» des medias «dans la construction d’une autre image de l’Afrique».

«Le rôle de nos medias est extrêmement important dans la construction d’une autre image de l’Afrique (confronté à des perceptions parfois décalés de la réalité)», a le chef du gouvernement du Burkina Faso, estimant que «la construction d’une autre image de l’Afrique est possible car, c’est le continent de toutes les opportunités de ce 21e siècle».

Ce faisant, Christophe Joseph Marie Dabiré a invité les experts de la communication à montrer à l’ensemble du monde que l’Afrique est le continent de toutes les opportunités.

«Les experts doivent montrer qu’on peut faire confiance à l’Afrique pour pouvoir assurer le développement économique et social de l’ensemble du monde», a-t-il dit.

Pour le ministre burkinabè de la Communication, Remis Fulgance Dandjinou, «le thème (…) est l’expression de votre volonté de contribuer à l’édification d’une communication géopolitique, construite en partie autour d’une formation endogène à même d’inverser la tendance et de restituer à notre continent, une image en phase avec la réalité».

«Pendant trois jours, nous passerons en revue différents thématiques avec un volet important consacré à la communication et au positionnement des savoirs en Afrique», a-t-il affirmé.

Selon Remis Fulgance Dandjinou, les UACO 2019 permettront également de s’interroger «sur la capacité des entreprises de presse africaines à faire face à la mondialisation».

«Les échanges porteront sur les particularismes éventuels qui pourraient renforcer davantage, les liens entre medias et sociétés africaines», a-t-il déclaré.

La présente édition des UACO, prévue jusqu’au 27 novembre, sera marquée par plusieurs communications dont la première a été prononcée par le Pr Charles Moumouni de l’Université Laval du Québec sous le thème : «l’image et la réputation de l’Afrique sur la scène mondiale : l’heure de vérité».

L’affaire Bougazelli domine toujours la Une des quotidiens sénégalais

L’affaire de l’ex-député Seydina Fall dit Bougazelli, mis sous mandat de dépôt après être inculpé pour trafic de faux billets et association de malfaiteurs entre autres, continue d’alimenter les quotidiens sénégalais reçus ce week-end à APA.« Bougazelli sous mandat de dépôt », titre le quotidien national Le Soleil, informant que l’ex-député démissionnaire après l’éclatement de cette affaire est poursuivi aussi pour contrefaçon de signes monétaires, blanchiment d’argent et de corruption.

« Présumé trafic de faux billets de banque-Bougazelli, le vrai faux », écrit L’Observateur qui dit « les vérités sur le deal qui a conduit Seydina Fall en prison ».

Pour Vox Populi, après son placement sous mandat de dépôt dans l’affaire des faux billets, « Bougazelli, nouveau dépité de…Rebeuss ». Selon nos confrères, le cas de l’ex-député est aggravé par une « tentative de corruption sur les gendarmes » à qui il a proposé 10 millions f cfa pour se tirer d’affaire.

Pendant ce temps, L’As fait le portrait du responsable politique de l’Alliance pour la République (Apr, au pouvoir) à Guédiawaye (banlieue dakaroise) et indique : « DJ, faux lion, footballeur…Bougazelli, un touche à-tout à Rebeuss ».

En politique, L’As parle de rebondissement au sein du Parti démocratique sénégalais (Pds) et révèle que « Wade vire Oumar Sarr et se réconcilie avec Madické Niang ».

« Médiation de Serigne Mountakha-Wade et Madické se retrouvent », titre Walf Quotidien.

Lancement de deux nouveaux prix à l’intention des professionnels des médias de Côte d’Ivoire

Le Réseau des acteurs des médias pour les droits de l’Enfant Côte d’Ivoire (RAMEDE-CI) a lancé, vendredi, à Abidjan deux nouveaux prix à l’intention des professionnels des média à l’occasion de la Journée mondiale de l’enfant.Ces deux nouveaux prix portent sur l’épanouissement et le bien-être des enfants. Il s’agit du prix RAMEDE- CI contre l’orpaillage clandestin impliquant les enfants, destiné pour la première édition aux correspondants des médias à l’intérieur du pays et du prix contre les violences faites aux enfants destiné à tous les journalistes de Côte d’Ivoire.

« La question de la violence sur les mineurs et l’orpaillage clandestin en Côte d’Ivoire sont des  préoccupations majeures, c’est pourquoi il s’avère urgent de sonner la mobilisation contre cet autre mal qui gangrène la société », a justifié la vice-présidente du RAMEDE-CI, Michelle Mambo.

Ces deux nouveaux prix  s’ajoutent au prix sectoriel Ebony CNS/RAMEDE-CI pour la lutte contre le travail des enfants que parraine la Première Dame, Dominique Ouattara depuis sa création en 2013.

Ouverture à Abidjan de la 3è édition du FEJA pour réfléchir à la création de jeux vidéo africains

La troisième édition du Festival de l’électronique et des jeux vidéo d’Abidjan (FEJA), l’un des plus grand rendez-vous de l’industrie des jeux électroniques et vidéo d’Afrique, s’est ouverte vendredi dans la capitale économique ivoirienne autour du thème « Quel écosystème pour favoriser la création des jeux vidéo africains ? », a constaté APA sur place. Des milliers de gamers (Joueurs) et d’amateurs de jeux vidéo issus d’une douzaine de pays participent à ce rendez-vous qui permettra de réfléchir sur la création de jeux vidéo africains. Selon Sidick Bakayoko,  le directeur général de « Paradise Game», la structure promotrice de l’événement,  l’enjeu en mettant en place un écosystème favorable à la création de jeux vidéo africains, est que cette industrie est créatrice de valeur et d’emplois.

« Le FEJA est en train de devenir une plateforme qui, dans quelques années sera aussi grand que tous les grands événements qu’on voit en Asie ou aux États-Unis. L’objectif pour nous, c’est de savoir comment mettre en lumière ce qui est fait localement. Le jeu vidéo c’est plus de 130 milliards de dollars de chiffre d’affaires. Pour l’Afrique, c’est un potentiel incroyable », a affirmé M. Bakayoko estimant que « le vidéo, c’est l’avenir ».

Poursuivant, il  appelé les jeunes à s’intéresser à l’industrie du jeu vidéo soulignant qu’il est important de commencer à créer du «contenu local».

Dans la même veine, Samia Chelby, une enseignante et présidente de l’association tunisienne des technologies créatives, a appelé les jeunes  ivoiriens à se former pour être des développeurs de jeux vidéo.

« Il y a des métiers dans ce domaine. Accrochez-vous à votre passion avec un objectif clair, vous allez réussir», a-t-elle conseillé, dans un panel inaugural,  à des centaines d’étudiants présents à cet événement.

Des panels, des ateliers et des workshops sont au menu de cette troisième édition du FEJA qui s’achèvera dimanche. Lancé pour la première fois en 2017, le FEJA est une plateforme qui vise à promouvoir l’industrie des jeux électroniques et vidéo et d’offrir une vitrine aux jeunes africains afin de challenger d’autres champions à l’international, tout en ouvrant une fenêtre aux développeurs dans l’optique d’inventer des jeux électroniques.

Le régulateur de la presse ivoirienne met en garde contre le relai des propos injurieux

L’Autorité nationale de la presse (ANP) en Côte d’Ivoire, le régulateur de la presse imprimée et numérique, met en garde contre le relai des propos « injurieux et méprisants » tenus par les acteurs politiques, dans un contexte de tension pré-électorale.« L’ANP observe la reproduction systématique par la presse imprimée et numérique, de propos inconvenants, injurieux et méprisants, tenus par les acteurs politiques, à l’occasion de leurs activités ou déclaration », indique une note du régulateur des médias ivoiriens.

Selon l’ANP, tout en faisant l’économie desdits propos, la mission d’informer du journaliste tire, certes, son essence de la liberté, mais reste profondément attachée aux valeurs de responsabilité. Car, la vision d’informer comporte nécessairement des limites que le journaliste doit s’imposer systématiquement. 

De ce fait, l’ANP invite l’ensemble des professionnels de la presse imprimée et numérique à se garder de relayer les déclarations et propos d’acteurs politiques au contenu manifestement contraire aux exigences de leur profession, conclut la note.

A près d’un an de l’élection présidentielle, l’on constate une tension et des propos forts employés par les acteurs de la classe politique. Des propos et déclarations largement diffusés par la presse imprimée et numérique. 

Prestation de serment de Diakité Coty, nouveau président du Conseil de régulation de l’ARTCI

Le nouveau président du Conseil de régulation de l’Autorité de régulation des télécommunications de Côte d’Ivoire (ARTCI), Diakité Coty Souleymane a prêté serment jeudi devant la Cour d’appel d’Abidjan, a constaté APA sur place dans la capitale économique ivoirienne.Au cours de cette audience solennelle qui a réuni plusieurs personnalités administratives, politiques et judiciaires ivoiriennes, M. Diakité a juré «de bien et fidèlement remplir mes fonctions et de me montrer en tout comme un digne et loyal président de Conseil de régulation de l’ARTCI». 

« L’institution que vous êtes amenés à présider est puissante. Vous devez être le régulateur de la qualité de l’ARTCI pour qu’elle exerce ses attributions sans faiblesse et sans parti pris. Vous devez aider l’ARTCI à bonifier son expertise », lui a recommandé l’avocat général Mamadou Diakité, estimant que l’ARTCI est une institution d’une « importance capitale » pour l’État de Côte d’Ivoire.

A son tour, le président de la Cour d’appel,  Ali Yéo a donné des conseils à M. Diakité en ces termes, «restez vous-même et continuez d’être efficace comme vous l’avez toujours été ». 

C’est le 13 novembre que M. Diakité a été nommé par le président ivoirien Alassane Ouattara, au poste de président du Conseil de régulation de l’ARTCI en remplacement de feu Dr Lemassou Fofana.

Il a successivement occupé auparavant plusieurs hautes fonctions dont celles de ministre de la communication  (2011-2012), de  président du Conseil d’administration (PCA) de la Poste de Côte d’Ivoire (2004-2007) et de PCA de l’agence de télécommunications de Côte d’Ivoire ( Ex-ATCI) de 2007 à 2011.

Cameroun : l’ex-DG de l’audiovisuel public reste en prison

L’avocat général du Tribunal criminel spécial (TCS) a rejeté, jeudi, la demande de remise en liberté provisoire introduite par les avocats de l’ancien directeur général (2005-2016) de l’audiovisuel public du Cameroun (CRTV), Amadou Vamoulké, en détention depuis juillet 2016 pour des faits présumés de détournements de deniers publics, a constaté APA.Au terme de 12 minutes de cette 24ème audience, la cause a été renvoyée au 28 novembre prochain, l’accusation invoquant des charges ne permettant pas à l’accusé de bénéficier des «dispositions bienveillantes» du Code pénal. Ses avocats, mais aussi l’association Reporters sans frontières (RSF), avaient préalablement déposé des rapports médicaux devant la cour, attestant d’une pathologie sévère attestée par deux neurologues nécessitant des soins appropriés, et demandant une remise en liberté provisoire afin de permettre au journaliste de suivre un traitement conséquent.
 
Poursuivi pour des faits de détournement de près de 27,8 milliards FCFA, Amadou Vamoulké a toujours clamé son innocence, alors que pour RSF ces accusations «n’ont jamais été établies depuis le début de son procès».
 
En fin janvier dernier, 9 parlementaires français, issus de différentes sensibilités politiques, avaient déjà adressé une lettre au président Emmanuel Macron et au ministre des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian, leur demandant d’user de «leurs relations diplomatiques privilégiées afin d’assurer la réhabilitation et la libération la plus rapide possible» du journaliste.
 
Pour le Quai d’Orsay, «l’accusation n’a pas apporté de preuve de la pertinence de son action», le gouvernement hexagonal assurant par ailleurs qu’il suivra «avec la plus grande attention» les conclusions du groupe de travail sur la détention arbitraire des Nations Unies, saisi depuis le 16 janvier 2019 par RSF sur le cas Vamoulké.
 
Selon le responsable du bureau Afrique de cette organisation, Arnaud Froger, qui évoque une «cabale judiciaire», le caractère arbitraire et politique de la détention du journaliste ne fait aucun doute et les soutiens pour demander sa libération dépassent largement les frontières du Cameroun.

Planification familiale: la Côte d’Ivoire veut faire un «bond» dans sa prévalence contraceptive

La Côte d’Ivoire fait des efforts importants pour réaliser un « véritable bond» de son taux de prévalence contraceptive qui se situe actuellement « autour de 21% », a annoncé mercredi dans un entretien à APA, Dr Kacou Akoman Yves Raoul du Programme national de santé de la mère et de l’enfant (PNSME).« Aujourd’hui en 2019, à quelques mois de 2020, actuellement nous sommes autour de 21% » de taux de prévalence contraceptive, a déclaré Dr Kacou Akoman Yves Raoul, en marge d’un atelier organisé à Grand-Bassam par l’Organisation internationale Population Service International (PSI) pour définir des messages dans le cadre d’une campagne de communication pour le projet EMliss qui signifie «ma mère» en langue locale ivoirienne adjoukrou, mené dans les régions de Yamoussoukro, Bouaké et Daloa.

Reconnaissant que « le gap est énorme» par rapport à l’objectif de 36% d’ici fin 2020, il a souligné toutefois que «beaucoup d’efforts ont été faits». A propos de ces efforts, Dr Kacou Akoman Yves Raoul, a donné l’exemple au niveau du Partenariat de Ouagadougou.  

Selon ce Partenariat, a-t-il expliqué, « le nombre de femmes que la Côte d’Ivoire devrait atteindre par rapport aux autres pays, nous l’avons atteint. Mais nous nous sommes donnés un objectif plus grand pour pouvoir aller au-delà ».

Le Partenariat de Ouagadougou a été lancé lors de la Conférence régionale sur la Population, le développement et la planification familiale tenue à Ouagadougou au Burkina Faso en février 2011 par les 9 gouvernements des pays francophones de l’Afrique de l’Ouest et leurs partenaires techniques et financiers pour accélérer les progrès dans l’utilisation des services de planification familiale au Bénin, au Burkina Faso, en Côte d’Ivoire, en Guinée, au Mali, en Mauritanie, au Niger, au Sénégal et au Togo.

Ce Partenariat est basé sur deux principes. Il mise sur une meilleure coordination entre les bailleurs de fonds pour optimiser leurs soutiens aux pays et également sur une collaboration et coopération aux niveaux national et régional pour remédier au taux élevé des besoins non satisfaits en matière de planification familiale.

L’objectif principal du Partenariat est d’atteindre au moins 2,2 millions d’utilisatrices additionnelles de méthodes de planification familiale dans les neuf pays concernés d’ici 2020.

 En ce qui concerne l’atelier de Grand-Bassam, Dr Kacou a salué les axes stratégiques de communication qui ont été définis.

«Les activités qui sont à l’intérieur de ces axes stratégiques de communication que nous venons de déterminer peuvent participer en quelques mois à un véritable bond, puisque là, il s’agit de faire un appel aux populations pour susciter la demande », a poursuivi Dr Kacou, rassurant que « nous avons les capacités d’offrir les services aux populations ».

« Il faut aussi que les populations comprennent et qu’elles viennent. La mobilisation de la population peut nous permettre de faire un bond en quelques mois », a-t-il insisté.   

Jean Sébastien Kouamé,  le chargé du marketing et de la communication de PSI Côte d’Ivoire s’est félicité des résultats obtenus à l’issue de cet atelier qui a rassemblé pendant deux jours des journalistes de la presse imprimée, numérique, audiovisuelle, des communicateurs et l’agence de communication D and D.  

« C’est une satisfaction parce que tous les participants ont répondu à l’appel de la contribution pour l’élaboration des messages. Nous avons eu des contenus qui pourront nous aider à sortir des messages très intéressants et à avoir une belle campagne de communication sur ces zones », a-t-il souligné.  

« Le projet va jusqu’en 2021, mais ce qui nous permet d’être à l’aise est l’atteinte des résultats. Aujourd’hui, nous avons une phase qui va jusqu’en avril 2020 et qui sera pour nous une phase d’évaluation pour voir si on pourra tirer jusqu’en 2021. Jusqu’en avril 2020, il faudra donc performer, avoir de bons messages, avoir un retour très intéressant des populations » a ajouté M. Kouamé, saluant l’accompagnement de l’Etat de Côte d’Ivoire.

 Lancé en 2018, le projet EMliss cible toutes les femmes en âge de procréer de 15 à 49 ans vivant en milieu rural et péri-urbain des zones de Yamoussoukro, Bouaké et Daloa.

Il a pour objectif d’augmenter les connaissances des adolescentes et femmes en Santé sexuelle et reproductive et planning familial (SR/PF), mais aussi à accroître l’accès aux services et produits SR/PF des adolescentes et femmes de ces régions.

Renforcer les capacités des prestataires des centres de santé ruraux et urbains des régions de Yamoussoukro, Bouaké et Daloa en matière d’offre des services de SR/PF de qualité, figure également au nombre des objectifs à atteindre par ce projet.

Financé par le gouvernement Canadien à hauteur de quatre millions de dollars canadiens sur deux ans, ce projet est piloté par Population Service International (PSI).

Afin de réaliser ses objectifs, EMliss s’appuiera sur une diversité d’approches telles que le travail en partenariat avec les centres de santé et les centres sociaux, le système de «Mentorat» avec les Espaces sûrs, la mobilisation communautaire, etc.

Cameroun : plus de 17,4 millions d’abonnés actifs au mobile en fin 2018 (régulateur)

Le Cameroun comptait plus de 17,4 millions d’abonnés actifs au téléphone mobile en fin 2018, révèle un rapport l’Agence de régulation des télécommunications (ART) reçu mercredi à APA.Pour ce qui est du parc d’abonnés actifs et de parts de marché, le sud-africain Mobile Telecommunications Network (MTN) caracole en tête avec 42,62%. Il est suivi du français Orange (38,45%) et du vietnamien Nexttel (15,56%).

La répartition du chiffre d’affaires, qui inclut l’opérateur public Cameroon Telecommunications (Camtel) avec 3,37% parts de marché, suit la même logique pour un total de près de 132 milliards FCfa pour les services voix, Internet, porte-monnaie électronique (Mobile Money) et autres.

Au plan des investissements, estimés à près de 270 milliards FCfa pendant la période étudiée, Orange occupe le haut de l’affiche, suivi de MTN, Nexttel et Camtel.

S’agissant d’Internet, tous types de technologie et tous opérateurs confondus, ce service affiche plus de 8,8 millions d’abonnés alors que, dans le segment de marché des services financiers mobiles, qui comptait plus de 4,4 millions d’utilisateurs à fin 2018, Orange se taille la part du lion devant MTN, pour un chiffre d’affaires global de près de 10 milliards FCfa.

Les journaux burkinabè savourent la victoire de l’armée et des Etalons

Les quotidiens burkinabè, lus par APA ce lundi matin, commentent largement la victoire de l’équipe nationale (Les Etalons), en éliminatoires de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) Cameroun 2021, sans oublier la riposte des Forces de défense et de sécurité (FDS) face aux terroristes. »Une trentaine de terroristes neutralisé», arbore L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés burkinabè, publiant un communiqué de la Direction de la communication et des relations publiques de l’armée.

Le quotidien national Sidwaya, de son côté, publie deux communiqués de l’armée, avec le titre commun: «Région du Nord : 32 terroristes neutralisés».

Le sujet est abordé dans les ‘’Confidences du week-end » de Le Pays, autre quotidien privé, qui précise qu’en plus de «32 terroristes neutralisés», «des femmes otages (ont été) libérées».

Pour sa part, Aujourd’hui au Faso considère que ces 32 terroristes neutralisés et les esclaves sexuelles libérées au Nord et au Centre-Nord du pays, constitue «encore du baume au cœur des Burkinabè».

Dans sa rubriqué intitulé «Les dernières nouvelles du front», L’Observateur Paalga informe que «le vendredi 15 novembre 2019, des dizaines d’hommes armés ont attaqué le dernier village de la province du Bam, Namssiguia (…) tirant indistinctement sur les populations».

Selon le confrère, «Fort heureusement, la promptitude et la réactivité des troupes ont permis de limiter les dégâts et de mettre en déroute les forces du mal venues sur une dizaine de motos».

En sport, Sidwaya revient sur le match Soudan du Sud # Burkina Faso, joué la veille, dans le cadre de la 2e journée des éliminatoires de la CAN Cameroun 2021, mettant en Exergue: «Soudan du Sud–Burkina (1-2) : Les Etalons se relancent à Khartoum».

A ce propos, Le Pays affiche: «Eliminatoires CAN 2021: Les Etalons retrouvent le sourire grâce à Aristide Bancé», signifiant que l’attaquant burkinabè (Aristide Bancé) est l’auteur des deux buts des Etalons.

L’Observateur Paalga, abonde dans le même sens quand il titre : «Soudan du Sud # Burkina Faso : Aristide Bancé notre Roger Milla (Ancienne gloire de l’équipe nationale du Cameroun, Ndlr)».

Aujourd’hui au Faso, ne dit pas autre chose lorsqu’il mentionne : «Auteur de deux buts (Aristide Bancé : 15e et 32e mn), on peut l’appeler l’homme de Khartoum».

Le journal rapporte qu’«opposés au népotiste Soudan du Sud pour le compte de la deuxième journée des éliminatoires de la CAN 2021, les Etalons de Kamou Malo, qui avaient été tenus en échec à domicile, 4 jours plutôt, se sont offert un important bol d’oxygène en enlevant le gain du match sur le score de 2 buts à 1».

Et de faire remarquer que «dans un contexte où une défaite compromettait sérieusement les chances de qualification du Burkina, l’éclaircie est venue du trentenaire inusable buteur des Etalons qui, comme d’habitude, a donné l’exemple en plantant 2 buts».

La prime d’assurance des médias privés de Côte d’Ivoire réajustée à 20 500 Fcfa

La Mutuelle générale des agents des médias privés de Côte d’Ivoire (MS-Médias) a été réajustée passant de 15 000 à 20 500 Fcfa par mois pour tenir compte de l’augmentation des prestations médicales entrée en vigueur depuis début 2019.Cette décision a été arrêtée au terme d’une Assemblée générale ordinaire de la MS-Médias tenue les 15, 16 et 17 novembre 2019 à Grand-Bassam, une cité balnéaire située à 40 Km au Sud-Est d’Abidjan.

« Après deux années de délégation de gestion de son principal produit, à savoir l’Assurance maladie, la Mutuelle générale des agents des médias privés de Côte d’Ivoire, a décidé de passer à une autonomie de gestion en 2020 », explique le président de la MS-Médias, Sindou Cissé, ajoutant que « les outils de cette gestion » ont été adoptés par les délégués de la mutuelle.

La prime de 20 500 Fcfa demeure toutefois la meilleure offre sur le marché à l’heure actuelle, fait observer la MS-Médias dont une étude de faisabilité avant son lancement en 2018 avait déjà prévue une prime de 20 175 Fcfa par mois avant même l’augmentation généralisée des coûts des prestations.   

«Cet ajustement tient compte également des consommations des adhérents qui dépassent largement leurs cotisations annuelles », soulignent les conclusions de l’Assemblée générale de la mutuelle.

Pour mieux contrôler son budget, la MS-Médias a décidé de la mise en place d’un Comité qui travaillera pour la mise en place d’un Centre de référence. A l’avenir, avec son opérationnalisation, les malades devront d’abord s’adresser à ce centre dirigé par un médecin-conseil qui les orientera vers un établissement conventionné selon la nécessité de la maladie. 

La MS-Médias,  au cours de sa première année d’exercice, a bénéficié d’appuis des pouvoirs publics à travers le Fonds de soutien et de développement de la presse (FSDP), une entité mise en place par l’Etat ivoirien pour accompagner le secteur des médias.

En vue de la pérennité de cet instrument qui rassure les travailleurs du secteur et leurs familles dans un contexte économique difficile pour les entreprises de presse, les délégués ont demandé aux pouvoirs publics de revoir à la hausse la subvention accordée à la MS-médias pour passer de 100 millions à 200 millions Fcfa par an.  

L’Assemblée générale a adopté le budget pour l’exercice 2020 qui s’équilibre en recettes et charges à 261 000 000 de Fcfa. La prime d’assurance de 20 500 Fcfa entre en vigueur dès janvier 2020.  

En juin dernier, statuant sur le bilan de l’exercice 2018, une Assemblée générale a relevé d’importants acquis pour l’instrument social que se veut la Ms-Médias pour les travailleurs du secteur privé de la presse et leurs familles, mais elle a aussi constaté l’urgence pour cette jeune mutuelle de prendre des mesures pour parvenir à un équilibre entre ses ressources propres et ses charges, et mieux pour constituer des réserves indispensables à sa pérennité.