Les quotidiens sénégalais commentent la « Fatwa » du khalife des Tidianes

Les quotidiens sénégalais parvenus lundi à APA consacrent leur parution du jour à l’allocution du Khalife général de la confrérie soufie des Tidianes, Serigne Babacar Sy Mansour, qui met en garde ses concitoyens contre la promotion de l’homosexualité, la franc-maçonnerie, les mariages cachés…à l’occasion de la célébration, ce week-end, de l’anniversaire de la naissance du Prophète de l’Islam, Mohammad.« Les mises en garde de Serigne Babacar Sy Mansour » ; « La fatwa du khalife des tidianes » ; « La +fatwa+ de Tivaouane » ; « Le khalife de Tidianes charge l’Etat » ; titrent respectivement Le Soleil, Enquête, Sud Quotidien et le journal L’AS.

« Le khalife général des Tidianes est connu pour son franc-parler. Samedi dernier, lors de la cérémonie officielle du Gamou marquant la célébration de la naissance du Prophète Mohammed, il n’a pas compromis cette belle réputation. Serigne Babacar Sy Mnasour a livré une fatwa contre l’homosexualité, la franc-maçonnerie et la manière dont beaucoup de mariages sont scellés aujourd’hui », écrivent nos confrères du journal Le Soleil.

« Serigne Babacar Sy Mansour ne veut plus des homosexuels qui se pavanent au vu de tous », note le quotidien Enquête avant de reprendre cette injonction du khalife au ministre de l’Intérieur, Aly Ngouille Ndiaye : « Il faut régler ce problème ».

Une affirmation qui fait dire au quotidien L’AS « Que les homosexuels sénégalais se tiennent pour dit (parce qu’) ils sont dans le collimateur du Khalife général des Tidianes qui a décidé de les combattre farouchement ».

Face à la dépravation de certaines mœurs, souligne Sud Quotidien, « Le Khalife général des Tidianes, Serigne Babacar Sy Mansour, souhaite qu’une lutte acharnée soit menée contre des tares de la société (…) ». Et pour ce faire, ajoute le même journal,  « Le Khalife général des Tidianes alerte et engage la responsabilité de l’Etat ».

Sous le titre « Moustapha au champ de tir », Le Quotidien revient sur cette même actualité du Gamou et informe que le guide du Dahiratoul moustarchidine wal moustarchidaty (branche de la confrérie des Tidianes), Serigne Moustapha Sy a clos le Maouloud en demandant au président Macky Sall « d’arrêter les provocations » à son endroit.

Serigne Moustapha Sy fustige le fait que des gendarmes aient arrêté son cortège en partance pour Tivaouane, exigé qu’on leur remette les papiers autorisant ledit cortège et à avoir un gyrophare et une sirène.

Revenant sur la sortie de Serigne Moustapha Sy, Vox Populi fait état de l’attaque de ce dernier contre Serigne Moudou Kara qu’il a traité de « marabout comédien ».

Le journal reprend à sa Une cette déclaration du leader du Diwane : « A un certain degré de responsabilité, on ne doit pas se faire passer comme un comédien. Qu’on arrête les choses frivoles, de suivre les politiques qui se jouent de nous ».

Dans les colonnes du même journal, la personne visée « calme le jeu » et déclare : « Je ne veux voir personne tenter une réaction… »

L’attaque terroriste de Boungou toujours au menu de la presse en ligne burkinabè

Les journaux en ligne du Burkina Faso commentent largement l’actualité nationale marquée par les réactions suite à la récente attaque terroriste ayant fait 38 morts à l’Est du pays.«Attaque terroriste sur l’axe Ougarou-Boungou: Macky Sall exprime sa solidarité au peuple burkinabè», titre Fasozine.com, rapportant que le président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré s’est entretenu vendredi soir au palais de Kosyam, avec son homologue sénégalais Macky Sall, qui a fait une brève escale à Ouagadougou.

Selon le journal en ligne, c’est en provenance de Niamey au Niger, où il a pris part au sommet extraordinaire des chefs d’Etat et de gouvernement de la CEDEAO que le président Sall est venu présenter au chef de l’Etat ses condoléances suite à l’attaque terroriste sur l’axe Ougarou-Boungou.

A ce propos, Burkina24.com fait observer que Macky Sall a expliqué que la complexité de la situation se justifie par le fait qu’il s’agit d’attaques asymétriques, où l’ennemi choisit son terrain et le moment de frapper.

«Il (Macky Sall) a regretté que ce soit surtout des populations civiles sans défense, qui partaient à leur lieu de travail, qui aient été assassinées», écrit le confrère qui cite un communiqué de la présidence du Faso.

Pour sa part, Lefaso.net publie un communiqué du procureur du Faso près le Tribunal de grande instance de Ouagadougou dans lequel celui-ci «dévoile l’identité de 29 victimes de l’attaque contre le convoi de Semafo».

Le même site d’information publie un message du Parti Le Faso Autrement au peuple burkinabé suite à l’attaque du convoi de la Société Minière SEMAFO, le 6 novembre 2019 sur l’axe routier Ougarou-Boungou.

Le journal titre à propos : «Recrutement de volontaires pour la défense de la patrie : +Une initiative périlleuse+, selon Le Faso Autrement».

Quant à Wakatséra.com, il reprend un communiqué de l’Union pour le progrès et le changement (UPC, opposition) annonçant la transformation de son meeting de ce samedi 9 novembre 2019 à Abidjan, en cérémonie de prière et de recueillement, au regard des dernières attaques que le Burkina a subies.

Les quotidiens sénégalais célèbrent le Maouloud

La célébration, ce samedi, du Maouloud 2019 fait les choux gras des quotidiens sénégalais reçus à APA.« Gamou 2019-Dans les grâces du Prophète », titre L’Observateur, qui met l’accent sur Mouhamed Baroud Sy, le fils libanais de Mame Abdoul Aziz Sy Dabakh.

Nos confrères parlent d’un « dangereux voisinage à Médinatoul Salam », fief des Thiantacounes, où « Sokhna Aïda-Serigne Saliou Thioune » vont célébrer le Maouloud.

« Célébration du Maouloud 2019 à Tivaouane dans la nuit de ce samedi-L’appel du Maodo ! », s’exclame Sud Quotidien.

Le journal informe que « le khalife engage les fidèles pour l’achèvement de la construction de la grande mosquée ».

« 35 kg de margarine, 250 kg de riz et 45 kg de médicaments de la rue saisis », informe Sud Quotidien, soulignant que les Sapeurs-Pompiers dénombrent 1 mort et 46 blessés en 10 sorties.

« Gamou 2019-La fatwa amère des Khalifes », titre Walf Quotidien, dans lequel journal, le khalife des Tidianes met en garde : « Nous ne saurons accepter l’argent sale ou mal acquis dans le financement de la mosquée ».

« Le Khalife des Tidianes sur la relance des travaux de la grande mosquée-Nous n’accepterons pas d’argent sale », note Le Quotidien dans sa manchette.

Dans sa rubrique « Grand-Place », EnQuête affiche le guide-religieux et politicien, « Mansour Sy Djamil sans tabou ». Selon ce dernier, « le Gamou de Tivaouane et le Magal de Touba anesthésient la tension sociale dans ce pays. Si aujourd’hui, Macky voulait faire un 3ème mandat, je ne vois pas ce qui peut l’en empêcher ».

Pour la célébration du Gamou, Vox Populi note un « enchaînement et (des) moments de grâce à Tivaouane » nés de la concomitance du Bourd, de la prière du vendredi, du Hadratoul Jummah et du Maouloud.

« Tivaouane, Kaolack, Médina Gounass, Thiénaba-La Tidianiya, une confrérie à plusieurs lumières », titre L’As.

A sa Une, Le Quotidien s’intéresse à l’Envoyée spéciale du président de la République et indique que la nouvelle occupante du poste « Aïssata défend son dossier ». « Le poste n’existe que par ce que la personne nommée en fait. Il n’y a que des ignorants pour en douter de la pertinence », dit Me Aïssata Talla Sall dans Le Quotidien.

La lutte avec frappe fait la Une du Soleil qui donne la parole à Modou Lô, leader de l’Ecurie Rock Energie qui affirme : « Je mérite plus que quiconque le titre de Roi des arènes ».

Arabie Saoudite : 32 pays prennent part au Forum des médias à Ryad

Plus de 1.000 journalistes, experts et professionnels des médias venant de 32 pays prendront part au Forum des médias saoudiens, prévu les 2 et 3 décembre prochain à Ryad, a révélé le Comité d’organisation de ces Assises.Selon Mohammed Fahd al-Harthy, responsable du Forum des médias saoudiens, cette forte participation témoigne du grand intérêt que porte les médias à l’actualité saoudienne et aux évolutions positives qui se produisent dans le pays.

Il a ajouté que le Forum, qui se tient sous l’égide de l’Association des journalistes saoudiens, a reçu de nombreuses demandes de la part de divers médias internationaux pour y participer, ajoutant que le forum se félicite de la présence internationale « parce que nous sommes ouverts sur l’autre, et fiers des réalisations accomplies et nous souhaitons que les médias les suivent de près et les décrivent de manière honnête et transparente ».

Le forum, qui se tient pour la première fois à Riyad, abordera un certain nombre de thèmes importants qui seront présentés aux experts et aux spécialistes, notamment la réalité du secteur des médias et son avenir, ainsi que son rôle dans la formation de l’opinion publique et son impact sur les sociétés.

Il jettera également la lumière sur la transformation numérique des institutions médiatiques et l’avenir de l’industrie télévisuelle, ainsi que les campagnes médiatiques transfrontalières et la couverture objective en période de compétition pour les masses.

Le forum traitera aussi de questions urgentes telles que la question de l’islamophobie et des médias et du rôle des leaders des médias à une époque de transformation technologique du secteur des médias.

Al-Harthy a souligné que l’inscription sera ouverte en ligne dans les prochains jours pour  les professionnels exerçant dans les chaînes de TV, les journaux, les sites électroniques, les créateurs de contenu, les sociétés de relations publiques, de production et de publicité et ceux qui s’intéressent aux nouveaux médias.

Il est à souligner que lors de ce Forum, des allocutions seront prononcées par des ministres, des personnalités internationales du monde des médias, dont le Secrétaire général de la Ligue islamique, Dr. Mohammed bin Abdul Karim Al-Issa, le ministre du Commerce et de l’Investissement, M. Majid Al-Qasabi, et le président de l’Autorité générale du divertissement, M. Turki Al-Sheikh, et l’ambassadeur saoudien en Egypte, M. Osama Nakli.

Parmi les intervenants internationaux figurent Richard Bean de la BBC, Richard Spencer du Times, Mme Sarah Stewart de l’AFP, Manabu Klapgao du Japonais Asahi Shimbun (journal du Soleil levant) et Larissa Gun de Sky News.

Les mises en garde de la société civile en vedette dans la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais parvenus mardi à APA traitent d’une diversité de sujets principalement dominés par la sortie de membres de la société civile sur différents sujets liés à la vie politique du pays, dont le calendrier électoral et la question du dialogue national.Quand « la société civile sort du bois » dans Sud Quotidien, elle « élève la voix » dans Le Quotidien pendant qu’elle « durcit le ton » dans EnQuête.

Ces  journaux sont tous convaincus ainsi de la position de la société civile, qui s’exprimait hier  devant la presse sur « le non-respect du calendrier électoral », à travers le « manque de lisibilité » sur la date des élections municipales et départementales, ainsi que « la léthargie » notée dans la Commission nationale du dialogue national.

Elle dénonce par ailleurs l’existence de « deux dialogues » tenus par le président Sall, l’un avec son prédécesseur Wade  et l’autre avec une partie de l’opposition.

Mais concernant les Locales, les partenaires de Valdiodio Ndiaye et Moundiaye Cissé veulent qu’elles soient tenues « au plus tard le dimanche 28 juin 2020 ». Le premier, notant dans EnQuête qu’on « ne peut pas laisser les hommes politiques prendre en otage les Sénégalais », réclame avec ses collègues un « audit » de la présidentielle et du fichier électoral.

Pour L’Observateur cependant, c’est Famara Sagna, le président de la Commission du dialogue national, qui est « l’obstacle au dialogue national ». Le journal explique par ailleurs la manière avec laquelle il « bloque la tenues des élections locales ».

Sur un autre sujet, Vox Populi titre sur « le nouveau cadre réunissant des adversaires de Macky ». Amené par trois figures de la dernière présidentielle (Idrissa Seck, Issa Sall et Madické Niang) à l’exception d’Ousmane Sonko, selon le journal, il compte des outsiders comme Malick Gackou (ancien ministre), Pape Diop (ancien président de l’Assemblée) et Hadjibou Soumaré (ancien PM).

Ainsi pour Vox Populi, cette « grande alliance » est la « première force de l’opposition » vu qu’Idrissa Seck et Cie « pèsent plus d’un million de voix ».

Sur la préparation de la commémoration de la naissance du prophète de l’Islam, appelée au Sénégal le Gamou, le chef de l’Etat s’est rendu hier dans la ville religieuse de Tivaouane, située dans la région de Thiès (70 km de Dakar).

Devant le khalife des Tidianes, Macky Sall a dit dans  Walf Quotidien qu’il « redoute le +colonialisme spirituel+ » avant d’indiquer dans Le Soleil que « l’Islam est un rempart contre la haine ».

En football, Record se demande qui va « remplacer » le défenseur central Salif Sané, blessé au genou, pour le double match du Sénégal de novembre en éliminatoires de la CAN 2021.

Le sélectionneur Aliou Cissé pourra cependant compter sur le jeune défenseur Moussa Ndiaye qui dit pourtant venir en équipe nationale « pour gagner en expérience ».

 

Les sujets qui fâchent en vedette dans les journaux camerounais

Un vent mauvais souffle dans les journaux camerounais parus mardi, qu’il s’agisse de la politique, de l’économie que des faits de société.Que sont donc devenues les résolutions du Grand dialogue national, tenu du 30 septembre au 4 octobre dernier dans la capitale, Yaoundé, et qui ambitionnait d’apporter une réponse politique à la crise sécessionniste anglophone ? En posant la question, le quotidien à capitaux privés de langue anglaise constate qu’un mois plus loin, après avoir englouti des milliards d’argent public pour la cause, aucune matérialisation concrète n’est perceptible sur le terrain et, pire, le conflit armé s’envenime.

 

La bataille armée contre les séparatistes reste de rigueur, confirme Aurore Plus, qui par ailleurs consacre un dossier aux 37 ans de pouvoir de Paul Biya, l’homme qui a refusé de gouverner par procuration ainsi que le souhaitait son «illustre prédécesseur», Ahmadou Ahidjo. «Ce mercredi, cela fera exactement 37 ans que Paul Biya est le maître du Palais d’Etoudi», rappelle le bihebdomadaire qui en profite pour revisiter les angoisses, déceptions et frustrations, les grosses ombres et petites lumières, les rendez-vous manqués, les espoirs déçus et les légers frémissements ayant marqué ces années, sans doute les plus palpitantes de l’histoire du Cameroun indépendant.

 

Le Messager, qui procède au même inventaire, affirme que c’est le Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC, au pouvoir) qui a «coulé» le régime avec ses caciques cupides, corrompus : entre batailles de leadership et mal-gouvernance, cette formation a fini par «tuer» la doctrine de Paul Biya qui avait placé son magistère sous le signe de la rigueur et de la moralisation des comportements.

 

Et s’il y a un domaine où le pouvoir de Yaoundé a lamentablement échoué, c’est, selon Mutations, celui des marchés publics, et plus particulièrement de la construction des routes où la résiliation en série de contrats avec les prestataires défraie la chronique sur fond de fausses déclarations, mauvais choix des entreprises pour des résultats inversement proportionnels à la commande et aux ambitions de développement du pays.

 

Le Point Hebdo semble rapprocher cette incurie de la situation catastrophique que connaît la Cameroon Airlines Corporation (Camair-Co) qui, depuis son lancement en 2001 n’a jamais véritablement pris son envol, plombée qu’elle est par des crises multiples, des erreurs managériales à n’en plus finir avec, à l’horizon, des menaces de cessation des activités.

 

Économiquement sinistré, le Cameroun doit régulièrement recevoir la visite des gendarmes financiers de Bretton Woods, soupire CamerPress à la lumière du séjour actuel d’une mission du Fonds monétaire international (FMI) à Yaoundé. Il convient sans doute de rester mesuré dans l’analyse, répond en écho le quotidien gouvernemental Cameroon Tribune qui, se fondant sur les premières déclarations des délégués venus de Washington, évoque un «bilan satisfaisant à mi-parcours» de la revue des performances macroéconomiques du pays.

 

Une fois que cela est dit, Mutations, à travers un recensement des zones à risque du pays, replonge son lecteur dans la catastrophe survenue voici une semaine à Bafoussam (Ouest), où un éboulement de terrain a fait 43 morts. Des vies humaines son en danger à travers le pays, rappelle la publication, avec comme principales causes l’occupation anarchique des terrains a priori non constructibles, sous le regard parfois passif des autorités. Après avoir recensé quelques sites dans plusieurs villes du Cameroun, la publication tire la sonnette d’alarme quant à l’ampleur du phénomène et l’urgence de réagir.

 

La preuve qu’il y a péril, renchérit Le Messager, c’est cet autre glissement de terrain survenu la veille dans un quartier de la capitale, Yaoundé, avec un mort et plusieurs blessés enregistrés après de fortes averses. Après le drame de Gouache à Bafoussam, L’Épervier signale que le Génie militaire est entré en action en vue de viabiliser un site de recasement des sinistrés.

Situation sécuritaire et lutte contre le terrorisme au menu des quotidiens burkinabè

Les quotidiens burkinabè de ce mardi évoquent l’actualité nationale marquée par des questions sécuritaires ainsi que la lutte contre le terrorisme.Le journal privé Le Pays titre: «Situation sécuritaire au Burkina : Des syndicats appellent à une contribution volontaire des travailleurs et OSC à l’effort de guerre».

Selon le quotidien, une coalition composée de cinq centrales syndicales, de 25 syndicats autonomes et de plus de 100 Organisations de la société civile (OSC) a organisé, hier lundi à Ouagadougou, une conférence de presse au cours de laquelle elle a fait des recommandations à l’endroit  des travailleurs pour l’éradication du terrorisme au Burkina Faso.

Pour sa part, Sidwaya, le quotidien national, informe que dans le domaine de la lutte contre l’insécurité, les experts du G5 Sahel revisitent à Ouagadougou,  leurs actions.

Quant à L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés burkinabè, il arbore: «Lutte contre le terrorisme dans le Sahel: La patronne des Armées françaises à Kosyam (Présidence du Faso,Ndlr)», évoquant la visite de la ministre des Armées françaises, Florence Parly, la veille à Ouagadougou.

A ce sujet, Aujourd’hui au Faso rapporte que Florence Parly va faire le tour de capitales comme Ndjamena, Ouagadougou et Bamako, dans le cadre de l’opération extérieure (OPEX) Sahel.

A en croire le confrère cette sortie vise à «constater de visu les résultats engrangés par Barkhane, la Force française, forte de 4 500 hommes, mais aussi comment évolue son potentiel remplaçant la Force G5-Sahel, dont la CEDEAO a redéfini le rôle lors du raout de mi-septembre à Ouagadougou».

Pendant ce temps, L’Express du Faso, quotidien privé édité à Bobo-Dioulasso (capitale économique), dans sa rubrique ‘’Autant le dire », fait observer que «N’en pouvant plus, les Burkinabè tirent à boulet rouge sur Roch».

Politique, faits divers et sport au menu de la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais parvenus lundi à APA traitent d’une diversité de sujets, dominés par le débat sur un éventuel troisième mandat du président Macky Sall, les faits divers avec les rocambolesques affaires sur l’armée et la drogue et les performances de Sadio Mané avec son club Liverpool.« Tentation de troisième mandat présidentiel : Macky sous la loupe », s’exclame Sud Quotidien, avant de reprendre Jean-Paul Dias (allié) qui « invite le président de la République à trancher le débat ». En même temps, le Forum Civil lui demande de « s’abstenir » de cet « éventuel » projet qui serait « hypothétique ».

Toutefois dans l’AS, Modou Ndiaye Rahma (partisan) note que Macky Sall vient de démarrer son premier mandat ».

Et comme s’il voulait taire la « polémique » qui règne aujourd’hui dans son parti (APR), le chef de l’Etat estime dans le journal « que celui qui n’est pas d’accord démissionne ».

Sur la question du troisième mandat qui concerne par ailleurs la Guinée voisine avec son président Alpha Condé, Walf Quotidien rappelle dans son édition du jour « l’anticipation majeure d’Abdou Diouf », président du Sénégal de 1981 à 2000.

Le Quotidien titre pour sa part sur la nomination d’Aminata Mbengue Ndiaye à la tête du Haut conseil des collectivités territoriales (HCCT) où la ministre de la Pêche et membre du Parti socialiste (PS) remplace son défunt secrétaire général Ousmane Tanor Dieng, décédé en juillet. Dans ce sens, le journal sur le ton du calembour indique que « Macky fidélise l’Amy PS ».

En fait divers, Libération informe que « 4500 cartouches d’AK-47 ont été volées à la base de Ouakam ». Dans le cadre de l’enquête, ajoute le journal, « la Section de recherches entre dans la danse, (sur la piste peut-être du) soldat de première classe en fuite… localisé au Mali ».

Sur une autre affaire, La Tribune indique que « 500 kilos de cocaïne disparaissent ». Cette quantité de drogue, « estimée à 45 milliards », dépassait la tonne à l’annonce de sa saisie la semaine dernière dans les eaux internationales du Sénégal, ajoute le quotidien.

En football, l’ancien international français Lilian Thuram déclare dans Record que « Sadio Mané est à un niveau extraordinaire », avec « des chances de gagner le Ballon d’or » cette année.

Comme dans ce journal, la star sénégalaise, qui a permis à Liverpool de décrocher la victoire samedi en championnat grâce à une passe décisive et un but dans les dernières minutes contre Aston Villa, se retrouve en première page de Stades.

Le quotidien sportif magnifie « la folle accélération de Sadio Mané » dans la dernière ligne droite du Ballon d’or 2019.

Le Burkina a définitivement basculé vers la Télévision numérique terrestre

Le Burkina Faso a définitivement basculé, ce 1er novembre, vers la Télévision numérique terrestre (TNT), mettant ainsi fin au signal analogique, a constaté APA, vendredi.L’acte solennel du basculement définitif à la TNT a été accompli, dans la nuit du jeudi 31 octobre, par le ministre de la Communication, Remis Fulgance Dandjinou, en présence du président du Conseil supérieur de la communication (CSC), Mathias Tankoano.

 Les premiers responsables de structures comme la Société burkinabè de télédiffusion (SBT), l’Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (ARCEP), la Radiodiffusion télévision du Burkina (RTB), ont également assisté à la cérémonie.

Selon le ministre de la Communication, le Burkina Faso est le premier pays en Afrique de l’ouest à avoir basculé entièrement vers la TNT.

Aux dires de M. Dandjinou, l’avantage est d’avoir une économie qui se met en place autour de l’audiovisuel, qui crée de l’emploi et génère des richesses.

«Le monde de la communication représente parfois plus de 18% du PIB, dans la plupart des pays», a fait remarquer le ministre, insistant sur l’importance pour le pays de saisir cette chance.

C’est en décembre 2017 que le Burkina Faso a officiellement lancé son processus d’aller vers la TNT. De nos jours, le bouquet compte 17 chaînes de télévisions nationales.

 

Côte d’Ivoire: Kouassi Mathias de l’AIP remporte le Prix LafargeHolcim pour la construction durable

Le journaliste Kouassi Konan Mathias, chef de bureau de l’Agence Ivoirienne de presse ( AIP) de la région du Poro ( extrême Nord ivoirien) a remporté mercredi à Abidjan le super prix de la deuxième édition du « Prix LafargeHolcim pour la construction durable» avec un article intitulé « Les routes en béton : une alternative au bitume », a constaté APA sur place.Ce prix institué par cette entreprise de cimenterie vise à stimuler l’intérêt des journalistes pour la construction durable et le bien-être des populations en Côte d’Ivoire. M. Kouassi dont le trophée a été réceptionné par la directrice centrale de l’AIP, Oumou Barry, a reçu un ordinateur portable et bénéficiera d’un séjour d’étude de trois jours tout frais payé au Maroc.

 Le deuxième prix de ce concours a été  attribué à Ly Goha Aimé de Radio Yopougon pour son reportage sur « l’impact économique et social de la durabilité des routes et voiries en Côte d’Ivoire ».

Quant au troisième prix, il est revenu à Emeline Pehé Amangoua du quotidien pro-gouvernemental Fraternité Matin avec son article, « Axe routier Abidjan-San-Pédro, quand la dégradation de la côtière étouffe le second poumon économique de la Côte d’Ivoire ».

Par ailleurs, un prix coup de cœur a été décerné par le jury de ce concours à Gobou Hervé, journaliste au Magazine « Le compagnon du BTP pour son dossier intitulé : Le BTP à l’ère du changement climatique ». 

Cette cérémonie de récompense a enregistré la présence de plusieurs personnalités dont le directeur général de LafargeHolcim Côte d’Ivoire Xavier Saint-Martin-Tillet et l’ambassadeur du Maroc en Côte d’Ivoire, Abdelmalek Kettani.

LafargeHolcim Côte d’Ivoire, filiale du groupe LafargeHolcim, leader mondial des matériaux de construction, est le producteur du ciment Bélier. Avec plus de 200 points de vente, LafargeHolcim assure la distribution du ciment bélier et de 400 autres références produits à travers son réseau de franchise Binastore.

L’anniversaire de l’insurrection populaire monopolise la Une des journaux burkinabè

Les quotidiens burkinabè de ce mercredi commentent largement l’insurrection populaire de fin octobre 2014, à l’occasion du cinquième anniversaire de cet évènement qui a chassé au pouvoir, l’ex-président Blaise Compaoré.Dans les colonnes du quotidien national Sidwaya l’on peut lire une interview du Dr Emile Paré, membre du Bureau politique national du Mouvement du peuple pour le progrès (MPP, parti au pouvoir) et présenté par le journal comme un «insurgé d’octobre 2014».

L’interviewé qui occupe le poste de secrétaire à la formation politique du MPP, déclare à la Une du quotidien d’Etat:  «Les attentes du peuple ne sont pas comblées».

L’Observateur Paalga, le plus vieux des quotidiens privés burkinabè, pour sa part, donne la parole à Luc Adolphe Tiao, Premier ministre de Blaise Compaoré, au moment des faits. 

Dans cet entretien, M. Tiao évoque, entre autres, les journées tumultueuses des 30 et 31 octobre 2014, son en exil en Côte d’Ivoire après la chute de Blaise Compaoré, suivi de son retour au Burkina Faso. 

Pendant ce temps, Le Pays, autre quotidien privé, affiche : «An V de l’insurrection populaire : Des insurgés déçus», avant d’ajouter qu’«il ne faut pas jeter le bébé avec l’eau du bain». 

Le même journal souligne que «les familles des victimes réclament justice », citant également le contrôleur général, Pr Luc Marius Ibriga qui estime que «si c’était à refaire, il faudrait le faire». 

De son côté, L’Express du Faso, quotidien privé édité à Bobo-Dioulasso (2ecapitale du Burkina Faso), revient sur «les ruines des dégâts (de l’insurrection populaire) à Bobo», cinq ans après les évènements. 

Quant à Aujourd’hui au Faso, il arbore en première page, cette interrogation: «Burkina Faso, insurrection An V : Que sont les valeurs de cet harmattan politique devenues ?».

L’éditorialiste du journal fait remarquer que  le Burkina Faso a eu une «bonne transition cornaquée par un sage M’Ba Michel (autre appellation de Michel Kafando, président de la Transition de novembre 2014 à décembre 2015)». 

«Relativement courte, 13 mois, balisée par une Charte, qui quoique taxée d’appendice gênante de la Constitution, (la Transition) aura permis de cahoter jusqu’aux élections de novembre 2015», commente l’éditorialiste.

 

Arabie Saoudite/Prix des médias : Plus de 760 candidats en lice

Le Prix des médias 2019 en Arabie Saoudite connait cette année une affluence sass précédent avec un total de 766 candidats en lice toutes catégories confondues, depuis le mois d’août dernier jusqu’à la mi-octobre courant.Selon Mohammed Fahd Al-Harthy, membre du Conseil d’administration de l’Association des journalistes saoudiens et président du Saudi Media Forum and Award, le nombre de candidats de nationalité saoudienne est de 601 Saoudiens, soit 79% du nombre total de candidats, contre 165 non-Saoudiens, exerçant dans des entreprises médiatiques saoudiennes.

Dans les détails, les candidats en lice pour la catégorie « Presse » arrivent en pôle position avec 524 candidats, suivis par les catégories « Production visuelle » (152 candidats) et « Production audio » (51 candidats), tandis que la catégorie des médias leaders voit la participation de 21 candidats et 19 candidats se sont présentées pour la catégorie « Application médiatique », a-t-il fait savoir, ajoutant que chaque catégorie du concours dispose d’un jury indépendant, qui effectue son travail sans ingérence aucune.

Pour Al-Harthy, cette affluence des candidats reflète l’importance de ce Prix et la détermination des journalistes à participer et à interagir avec cette compétition depuis sa première édition, ce qui permettra d’atteindre ses objectifs fixés consistant à contribuer au développement du contenu médiatique dans le Royaume saoudite, à honorer les professionnels des médias et encourager l’innovation et la créativité ainsi que promouvoir la liberté d’opinion et d’expression.

Le Prix des médias en Arabie Saoudite comprend six catégories: la presse, réparties en plusieurs branches (politique, économique, culturelle, social, enquête, sport, photo et caricature), la production visuelle qui comprend deux catégories (reportage télévisé et animation télévisuelle), ainsi que la production audio, l’application multimédia, les médias leaders outre la personnalité de l’année.

Récemment constitué, le Conseil d’administration de ce prix est composé de l’écrivain Samir Atallah, de l’ancien ministre koweïtien de l’Information, Sami Al-Nusif, de l’ancien rédacteur en chef du journal Okad, Hachim Abdou Hachim, des écrivains Khairiya Al-Saqqaf, et Faten Chaker et du directeur des chaînes MBC en Arabie, Mohamed Tounsi.

Ce Conseil comprend également le conseiller culturel du gouvernorat de Dubaï, Jamal Bin Huouairib, le président du Syndicat de la presse égyptienne, Dr. Diaa Rachwan, le membre du Conseil d’Achoura, Fayez Al-Shehri et le rédacteur en chef du journal Al Watan, Dr. Othman Al-Sini, ainsi que de Mohammed Fahd Al-Harthy, qui est chargé de superviser les politiques publiques du Prix, de garantir son indépendance et de consacrer les critères professionnels.

Signature à Abidjan d’une Charte de fonctionnement du point d’échange internet national

Une Charte de fonctionnement du point d’échange ou encore eXchancge point (IXP) a été signée, mardi à Abidjan, par l’Autorité de régulation des télécommunications/TIC de Côte d’Ivoire (ARTCI), les opérateurs télécoms et les fournisseurs d’accès internet, a constaté APA sur place dans la capitale économique ivoirienne.Cette Charte signée par le régulateur, les opérateurs télécoms et les fournisseurs d’accès internet que sont Orange Côte d’Ivoire, MTN Côte d’Ivoire, Moov Côte d’Ivoire, Vipnet et Yoomee permettra à la Côte d’Ivoire d’avoir une «gestion transparente» de l’internet, selon le directeur général de l’ARTCI, Bilé Diéméléou.

Composée de 13 articles déclinés en trois chapitres, cette Charte met en relief notamment les conditions d’adhésion, la qualité de membres, les obligations des membres et les sanctions encourues en cas de défaillance.

Cette signature marque l’accord des acteurs sur le nouveau mode de gestion participative et inclusive du point d’échange Internet de la Côte d’Ivoire (CIVIX) et permettra de prendre de nouvelles dispositions pour le bon fonctionnement du point d’échange internet de la Côte d’Ivoire.

Le point d’échange ou encore eXchancge point (IXP) est une infrastructure physique qui permet aux acteurs interconnectés de s’échanger du trafic internet local grâce à des accords mutuels dit de « peering ».

Les utilisateurs d’un IXP peuvent améliorer la qualité de leur débit internet et éviter les coûts supplémentaires importants liés au transport des données. En d’autres termes, un IXP contribue au développement de l’internet local.

Les échanges entre les usagers d’un territoire ne passent plus par des infrastructures lointaines telles que Paris, Londres et Etats-Unis, mais restent sur le territoire d’implantation de l’IXP.

Conformément aux dispositions de l’article 10.3 de leurs cahiers des charges, les opérateurs de téléphonie mobile et fournisseurs d’accès internet ont l’obligation de se connecteur au point d’échange Internet national.

Tout fournisseur d’accès internet est tenu de faire transiter l’ensemble du trafic internet de ses clients par un acteur raccordé au point d’échange Internet national.  En outre, l’opérateur est tenu de recevoir tout le trafic internet en provenance de tous les acteurs raccordés au point d’échanges internet national à destination de ses clients et services internet.

Depuis sa mise en place en 2013, le point d’échange internet de la Côte d’Ivoire (CIVIX) fonctionne de manière inclusive avec l’ensemble des acteurs dont les réseaux sont raccordés au CIVIX. Au cours de l’année 2018, le trafic internet national transitant par le CIVIX a augmenté de manière significative, note l’ARTCI.   

La presse sénégalaise commente le limogeage du ministre-conseiller Moustapha Diakhaté

Les quotidiens sénégalais reçus, mardi à APA, mettent en exergue le limogeage du ministre-conseiller, Moustapha Diakhaté, après une sortie soutenant que la démarche du président Macky Sall pour un 3ème mandat est contreproductive.Constatant déjà « une polémique autour du 3ème mandat » après le limogeage de Sory Kaba, ex Directeur général des Sénégalais de l’extérieur suite à sa sortie sur la question, Sud Quotidien informe que « Macky sort à nouveau le sabre » et limoge Moustapha Diakhaté.

Selon nos confrères, Macky Sall ne badine pas avec la question du 3ème mandat qui cristallise actuellement les préoccupations du champ politique et fait choux gras de la presse.

« Après le limogeage sans ménagement de Sory Kaba, au lendemain de sa sortie sur l’incapacité constitutionnelle du Chef de l’Etat à se représenter pour un troisième mandat à la tête du Sénégal, c’est au tour du ministre-conseiller Moustapha Diakhaté de subir les foudres de l’actuel locataire du palais de la République. L’ancien président du Groupe parlementaire de la majorité présidentielle a été démis de ses fonctions, hier lundi 28 octobre, par le Chef de l’Etat », explique Sud Quotidien.

« Viré de son poste de ministre-conseiller, Moustapha Diakhaté la dernière victime du mandat », écrit L’As dans sa manchette.

Pour Le Quotidien, « Macky libère Diakhaté » pour ses sorties récurrentes contre le régime. A nos confrères, Moustapha Diakhaté dit remercier le président de la République «d’avoir mis fin à mes fonctions de ministre-conseiller et de m’avoir associé à ses actions au sein de l’Alliance pour la République (Apr, au pouvoir) ».

« Moustapha Diakhaté-L’électron libre », titre EnQuête, qui souligne qu’il n’a pas survécu « à la bravade de se prononcer sur le troisième mandat ».

« Le ministre-conseiller limogé : Moustapha Diakhaté, les dessous d’un limogeage que l’on attendait plus », note L’Observateur, à côté de Vox Populi qui estime que « Macky instaure la dictature du +muut mbaa mott+ (tais-toi ou tu es viré, littéralement en langue wolof) ».

Toutes choses qui poussent Walf Quotidien qui fait état d’« hyper-présidentialisme, censure, limogeages » à s’interroger : « Où va l’Etat ? »

A sa Une, L’As traite de la nomination d’Aminata Mbengue Ndiaye à la présidence du Haut Conseil des Collectivités Territoriales (HCCT) et souligne que « la fastidieuse équation de Macky Sall ».

Le lancement des travaux du Bus Rapid Transit (BRT) fait la Une du quotidien national Le Soleil qui met en exergue les propos de Macky Sall, affirmant que « Dakar sera plus verte et plus attractive ».

La presse béninoise à fond sur la révision de la constitution suite au dialogue politique

Les quotidiens béninois parus ce lundi traitent des propositions faites par le comité d’experts chargé de la mise en œuvre des recommandations issues du dialogue politique des 10,11 et 12 octobre derniers.L’Autre Vision titre « Fin des travaux du comité d’experts sur le dialogue politique, un rapport bien fourni de 42 pages transmis au Chef de l’Etat ». Le rapport, selon le journal, évoque des points essentiels qui pourraient nécessiter une probable révision de la constitution.

Quotidien Kini-Kini affiche « Organisation des élections générales, La modification des articles 50 et 80 de la constitution s’impose ». À en croire le journal, à chacune des recommandations correspond une mesure législative ou réglementaire à prendre en vue de la correction des insuffisances relevées.

À propos de la proposition d’organiser des élections générales en 2020, le quotidien estime qu’il est important d’harmoniser les mandats en cours ; ce qui implique une modification de la constitution.

Daabaaru ajoute « Patrice Talon contraint à la révision de la constitution » et explique que cinq propositions de lois ont été faites, trois rectificatives et deux nouvelles. Le journal ajoute que la mise en œuvre de certaines préoccupations nécessite un toilettage de la constitution du 11 décembre 1990.

Libération va dans le même sens et écrit « La modification de la loi fondamentale envisagée » par le comité d’experts sur le dialogue politique.

Cependant L’Opinion Aujourd’hui s’intéresse plutôt « aux craintes légitimes exprimées par le chef de l’Etat » quant à la révision de la constitution. Selon le journal, le président Talon est favorable à une révision constitutionnelle pertinente et non opportuniste.

La Nation abonde dans le même sens et titre « Patrice Talon opposé à toute modification opportuniste de la Constitution ». Le journal explique que formel et incisif, le chef de l’Etat a exprimé son vœu de voir la loi fondamentale restée intacte jusqu’à la fin de son mandat. « Je ne souhaitais plus durant le reste de mon mandat revenir sur cette question qui soulève beaucoup de polémiques, même si parfois, le bien-fondé n’est pas à démontrer », a déclaré le Président qui a préféré que l’on trouve « le contour juridique » pour régler les questions relatives à la mise en œuvre de ces recommandations, ajoute le journal.

L’Evénement Précis expose « les propositions du comité d’experts et ajoute « Talon dit non à toute révision à polémique ».

D’après ce journal, l’idée de réviser la Constitution évoquée dans le rapport des experts n’a pas reçu l’assentiment du Chef de l’Etat Patrice Talon. Celui-ci a réaffirmé sa position qui est de ne plus, personnellement, rouvrir ce débat au cours de son mandat. 

Cependant, explique le journal, Patrice Talon s’est assuré auprès de ses interlocuteurs, experts et membres du bureau de l’Assemblée nationale que la modification de la loi fondamentale envisagée n’entraînera en aucun cas la remise en cause des fondamentaux dont la disposition relative à la limitation du mandat (de 5 ans renouvelable une seule fois).

La Chine offre l’accès à la télévision numérique à 500 villages de Côte d’Ivoire

Quelque cinq-cents villages de Côte d’Ivoire auront accès à la télévision numérique terrestre (TNT) grâce à un projet de la République populaire de Chine dénommé « Accès à la télévision satellite pour 10 000 villages africains», lancé jeudi à Abidjan, a constaté APA sur place dans la capitale économique ivoirienne.Le lancement de ce projet en Côte d’Ivoire s’est déroulé au cours d’une cérémonie qui  a enregistré la présence du ministre ivoirien de la communication et des médias Sidi Tiémoko Touré et de l’ambassadeur de la Chine en Côte d’Ivoire Wan Li.

Ce programmé confié au groupe international de médias StarTimes par les autorités chinoises, permettra à chaque village bénéficiaire d’être équipé gratuitement de deux projecteurs à énergie solaire, un téléviseur numérique à énergie solaire et un système de réception satellite pour 20 familles.

« StarTimes est honoré que le gouvernement chinois lui confie ce projet. Nous ferons notre mission afin de ne pas échouer pour permettre aux populations éloignées d’avoir accès à la télévision numérique », a promis Pang Xinxing, le vice-président de cette société. Pour sa part, le ministre Sidi Touré a estimé que cette initiative permettra de réduire la «fracture numérique» dans le pays.

D’un coût total de 215,87 millions de dollars, ce projet initié par le président chinois Xi Jinping dans le cadre de la coopération Sino-africaine,  bénéficiera à 10 112 villages de 23 pays africains.

Fondée en 1988, le groupe StarTimes s’est implanté en Afrique en 2002. A présent, le groupe à travers ses nombreuses filiales, a progressivement entamé ses activités d’exploitation de la télévision numérique dans 30 pays africains.

L’Ivoirien Seriba Koné remporte le Prix du meilleur reportage sur la corruption en Afrique de l’ouest

Le journaliste ivoirien Seriba Koné du site d’informations lepointsur.com a remporté à Accra au Ghana, le Prix du meilleur reportage sur la lutte anti-corruption en Afrique de l’ouest à l’édition 2019 du « West Africa Excellence Awards», un concours récompensant annuellement les meilleurs journalistes ouest-africains, indique une note d’information transmise lundi à APA.M. Koné dont le reportage avait pour titre, «la corruption, un indomptable monstre », a été choisi au détriment de trois autres journalistes.

Organisé par la fondation des médias pour l’Afrique de l’ouest, cette cérémonie de récompense des acteurs des médias, a réuni plus de 300 invités autour du thème, «les médias sociaux, les fausses informations et les élections en Afrique ».

Une conférence, des panels et des discussions, ont meublé ces assises qui ont duré 48 heures. Le grand prix de cette compétition a été remporté par le burkinabè Sama Hugues-Richard désigné «Journaliste de l’année » en Afrique de l’ouest pour la qualité de ses reportages sur la maladie mentale au Burkina Faso.

 Plusieurs autres prix ont été décernés à des journalistes de la sous-région ouest-africaine dans différentes catégories lors de cette cérémonie de récompense.

Rabat abrite un colloque sur l’ « Etat-Nation, Mondialisation et Modèle de Développement »

Un colloque sur le thème « Etat-Nation, Mondialisation et Modèle de Développement » sera organisé les 17 et 18 octobre à Rabat à l’initiative de la Revue marocaine des Sciences politiques et sociales.Initiée en partenariat avec Centre Interdisciplinaire de Recherche en Performance et Compétitivité et la fondation Hens Seidel Stiftung, cette rencontre se veut une tribune de débat pour analyser les fondements, dimensions et conséquences politiques, historiques, économiques et sociaux des politiques publiques dans la conception et la mise en place d’un processus développementaliste.

Elle constitue une occasion pour discuter et formuler les pistes d’une réflexion adéquate pour les différentes approches explicatives du développement. Le postulat de départ résulte du constat que dans certains pays, notamment dans l’espace culturel arabo-musulman, africain et latino-américain, le décollage socio –économique tarde à venir, lit-on dans une note introductive de ce colloque.

Quelles en sont les causes ? les facteurs de blocage sont-ils liés à la question économique, de l’Etat, de la nation de l’histoire, ou de la problématique culturelle ou tout cela à la fois.

Pour répondre à cette large et profonde interrogation, le colloque s’inscrit dans une approche globale et une démarche pluridisciplinaire à la jonction de la science politique, du droit, de l’économie, de la sociologie, de la psychologie et de l’histoire.

Pour comprendre l’interférence de ces champs disciplinaires dans l’éclosion du développement, trois axes, faisant l’objet de trois sessions, analyseront les fondements, dimensions et conséquences de l’héritage des processus socio-économiques adoptés par lesdits pays et ce depuis les indépendances.

La question est de déterminer les causes qui ont fait que ces processus n’ont pas fécondé les réformes et les ruptures nécessaires devant dessiner les contours d’un développement réel visant la satisfaction des droits fondamentaux, la résorption des inégalités, des fractures sociales et territoriales, le respect de la dignité et de la citoyenneté.

Ce conclave verra la participation d’un parterre d’universitaires, d’experts, d’académiciens et de chercheurs marocains et étrangers.

Dirigée par le Pr. Abdelmoughit Tredano Benmessaoud, la Revue marocaine des Sciences politiques et sociales, présente les récentes productions dans le domaine des sciences politiques au Maroc pour enrichir davantage le débat académique national autour de plusieurs questions traitant de la réalité marocaine.

L’acte 2 des retrouvailles Wade-Macky Sall à la Une de la presse sénégalaise

L’audience accordée samedi à l’ex-président Abdoulaye Wade par son successeur Macky Sall, sonnant ainsi leur deuxième retrouvaille publique depuis l’inauguration le mois dernier de la grande mosquée Massalikoul Jinaan, sous l’égide du khalife général des mourides, est le principal sujet des journaux sénégalais parvenus lundi à APA.« Le protocole du palais », titre La Tribune à propos de cette rencontre au sommet au palais de la République, soulignant que le pétrole et le gaz étaient « au cœur des débats ».

Soupçonnant toutefois « un +deal+ non dévoilé », le journal note que le Parti démocratique sénégalais (PDS) ira désormais au « dialogue » là où son secrétaire général « encense Macky » Sall qu’il pourfendait pourtant depuis son accession au pouvoir, en 2012.

L’Observateur croit également à « la +mise en scène+ d’un deal » entre les deux hommes, avec l’exilé « Karim Wade (qui serait) le troisième homme des retrouvailles ».

Ce deuxième acte des retrouvailles, qualifiées de « grandes » par Le Soleil, est cependant pour Walfadjri synonyme d’un « je t’aime, moi non plus ».

Dans cette « rencontre des non-dits » pour L’AS, il y avait « Karim (comme) un K à part » car « zappé du communiqué conjoint » selon Le Quotidien : mais « et après ? », se demande à son tour EnQuête à propos surtout de ces retrouvailles.

Le journal qui décrit le « mystère autour de l’agenda caché des deux hommes » semble comme interloqué du « revirement spectaculaire de Wade sur la gestion du pétrole par Macky Sall ».

Ce dernier répondant à « une certaine opposition » déclare dans Vox Populi : « Ces temps-ci je ne veux pas être agressif » encore moins « combatif ».

Parmi ses opposants, le leader de Pastef Ousmane Sonko « sonne la charge » après avoir invalidé le rapport parlementaire sur l’affaire des 94 milliards qu’il a soulevée contre Mamour Diallo, l’ancien directeur des domaines.

Se préparant désormais à la « suite judiciaire », le troisième de la dernière présidentielle avec 15% veut « un procès qui respecte la procédure judiciaire » parce que « nous ne serons pas les agneaux du sacrifice de Macky Sall ».

En football, La Tribune titre également sur le sacre du Sénégal au tournoi de l’UFOA organisé à Thiès, à 70 km de Dakar, en « détrôn(ant) » hier le Ghana au tirs au but.

Pour Stades, il s’agit tout justement de « la première étoile » des Lions locaux qui ont détrôné le tenant du titre.

Politique et société dominent la Une des quotidiens burkinabè

Les quotidiens burkinabè de ce lundi commentent l’actualité nationale marquée par des faits de société et la politique.Le doyen des quotidiens privé, L’Observateur Paalga revient sur la crise au sein du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP, ex-parti au pouvoir), évoquant la récente rencontre entre les protagonistes et le fondateur du parti, Blaise Compaoré, à Abidjan, la capitale ivoirienne.

«Crise au CDP: Epîtres de +Saint+ Blaise à ses apôtre», arbore ce journal qui mentionne également qu’il s’est agi d’«une médiation qui vient tout +gnagami+ (mélanger en langue nationale dioula)».

Dans la même lancée, L’Express du Faso, quotidien privé édité à Bobo-Dioulasso, la capitale économique burkinabè, estime que «Blaise Compaoré crée plus de problèmes à son parti». 

Le Pays, autre journal privé, aborde le sujet dans sa rubrique ‘’Confidence du week-end », sous le titre : «Crise au CDP : Blaise Compaoré demande à Eddie (Kombïgo) de +rapporter+ les sanctions», publiant deux lettres adressées aux protagonistes par le fondateur du CDP. 

A ce propos, Aujourd’hui au Faso (privé) affiche: «deux épistolaires de Blaise à ses ouailles : dans la tête du fondateur du CDP». 

Le même journal aborde le 2e tour de la présidentielle en Tunisie faisant remarquer qu’«avec les données nettes claires et massives hier, en attendant les résultats officiels de l’ISIE le mercredi prochain donnaient l’iconoclaste Kaïs Saïed vainqueur à ce 2nd round de la course à la magistrature suprême, avec 77% à hauteur d’homme».

Pendant ce temps,  le quotidien national Sidwaya consacre son éditorial à la manifestation organisée samedi dernier, à Mavaré au Mali, pour exiger le départ des forces étrangères dans la sous-région.

Pour l’éditorialiste, il s’agit d’«une défiance inopportune», surtout que la manifestation «a viré à un pillage en règle du camp de la MUNISMA».

Le même journal évoque le phénomène des établissements scolaires érigés provisoirement sous la forme de hangars de fortune, mettant en exergue : «Ecoles sous paillotes à Mogtodo (85 km à l’Est de Ouagadougou): S’instruire dans la hantise». 

Le Pays, pour sa part, aborde un autre phénomène de société, notamment, les rackets des forces de l’ordre au Burkina, sous le titre : «Des solutions et recommandations pour y mettre fin».

Politique et violences interethniques en vedette dans les journaux camerounais

Le retour du chef de l’État Paul Biya à la 6ème conférence de reconstitution des ressources du Fonds mondial contre le vih/sida, la tuberculose et le paludisme de Lyon retient l’attention des journaux camerounais parus lundi, au même titre que les violences interethniques dans sa ville natale, Sangmélima.«Visite de Paul Biya en France : succès sur toute la ligne» est la grande manchette du quotidien à capitaux publics Cameroon Tribune, avec juste en dessous la photo du couple présidentiel saluant la foule à son retour à l’aéroport de Yaoundé-Nsimalen. «Au total, que ce soit au plan diplomatique ou de la lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme, la visite que vient d’effectuer le président Paul Biya en France a été couronnée de succès sur toute la ligne. Et ce n’est pas le président français, qui n’a pas tari d’éloges à l’égard de son hôte, pour ses efforts en vue de restaurer une paix durable au Cameroun et encore moins les centaines de Camerounais venus saluer le chef de l’État, tant à son arrivée qu’à son départ, qui le démentiront.»

Le chef de l’État a sauvé les financements destinés au Cameroun en vue de la lutte contre le paludisme, le sida et la tuberculose, en augmentant la contribution du pays auprès du Fonds mondial, croit savoir Défis Actuels. Pour The Post, M. Biya s’est en réalité rendu à ce sommet pour plaider la levée des sanctions contre le pays.

Pour Le Messager, le tête à tête Macron-Biya recèle de manœuvres souterraines. Entre la France et le Cameroun, il s’agit de toutes façons d’une relation incestueuse, tranche Intégration.

Le Cameroun, à travers son chef, vient une fois encore de démontrer sa générosité aux yeux du monde, insiste The Sun. «Lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme : mission accomplie à Lyon», titre Le Détective. En annonçant une contribution de l’ordre de 3 milliards au Fonds mondial, Paul Biya, applaudit également Écho Santé, confirme sa détermination à réduire le taux de mortalité causé par les trois maladies, qui constituent des problèmes de santé publique au Cameroun.

«La récente visite de travail de Paul Biya en France a permis au chef de l’État camerounais de démontrer les efforts qu’il déploie pour faire avancer le Cameroun aux plan sécuritaire, sanitaire et socio-économique, malgré l’adversité imposée par quelques opposants et leur excroissance en Europe», avance L’Essentiel. Après avoir rencontré Macron, c’est «un revenant triomphant», auréolé d’une nouvelle stature après avoir longtemps été boudé par la communauté internationale, que The Horizon a pour sa part vu pendant le week-end.

Sauf qu’il va falloir, très rapidement, remettre les bras dans le cambouis sociopolitique local, prévient Mutations, revenant sur 4 jours d’émeutes dans la ville de Sangmélima (Sud), où la population fait le triste bilan des affrontements entre populations locales et allogènes après l’assassinat imputé à ces derniers d’un homme de 27 ans.

Le vivre ensemble vient d’être mis à mal à Sangmélima, soupire The Sun, alors que Le Jour décrit le départ massif de la cité des ressortissants bamoun, particulièrement visés par la furie punitive des autochtones bulu. «Quand certains Camerounais sont plus importants que d’autres !» s’insurge The Guardian Post : malgré les destructions et le pillage de propriétés, les auteurs des incidents de la semaine dernière, dans la ville d’origine du président Biya, continuent de jouir de leur liberté, dans un pays où personne ne devrait être au-dessus des lois.

«Il y a des exactions commises ici par des personnes venues d’ailleurs, et qui n’auraient jamais été tolérées sur leurs propres terres. Mais ici ils estiment que nous devons tout pardonner, au prétexte que c’est la ville natale du président Paul Biya et que nous devons nous montrer plus tolérants que les autres», se lamente, dans les colonnes de l’hebdomadaire La Météo, une septuagénaire qui voit chaque jour sa cité de naissance plonger dans «la perversion la plus abjecte».

«L’heure est à la réconciliation», lance Cameroon Tribune, rapportant les conclusions du «dialogue intercommunautaire» tenu en fin de semaine dans ladite ville, et à laquelle ont pris part plusieurs autorités administratives, traditionnelles ainsi que les parties en conflit. Il y a comme un retour au calme dans la ville, qui ne suffit pas pour autant à rassurer les Bamoun, constate pour sa part The Median.

La Poste de Côte d’Ivoire fera une «profonde mutation» (Ministre)

Le ministre ivoirien de l’Economie numérique et de la Poste, Mamadou Sanogo a annoncé mardi dans une déclaration transmise à APA que la poste de Côte d’Ivoire fera une «profonde mutation » au bénéfice des populations.« La Poste de Côte d’Ivoire va faire une profonde mutation pour répondre aux nombreux défis dans l’intérêt des populations et des usagers. Cela est d’autant plus vital que les clients accordent une attention toute particulière à la qualité du service qui se résume dans le triptyque Rapidité-fiabilité-sécurité», a indiqué M. Sanogo dans cette adresse faite à la faveur de la Journée mondiale de la poste (JMP) prévue mercredi. 

Cette année, la célébration de la JMP se veut spéciale pour l’Union postale universelle ( UPU) dans la mesure où l’organisation fête à cette occasion ses 145 ans d’existence. Selon M. Sanogo, la Côte d’Ivoire qui abritera en août 2020 le 27è congrès de l’UPU, ne fait que gravir les échelons au plan international dans le secteur postal.

« A l’occasion de ce congrès, sera adoptée la nouvelle stratégie postale qui sera la feuille de route des activités du secteur postal au niveau mondial durant les quatre prochaines années, c’est-à-dire le cycle 2020-2024», a-t-il fait savoir se félicitant du « repositionnement de notre pays sur l’échiquier international » depuis 2012.

 « Notre pays a été élu membre des Conseils d’administration de l’Union postale universelle ( UPU) et de l’Union panafricaine des postes ( UPAP). Par ailleurs, la Côte d’Ivoire occupe le poste de secrétaire exécutif de la conférence des postes des États de l’Afrique de l’ouest (CPEAO)», a entre autres énuméré M. Sanogo parlant des succès enregistrés par son pays.

 Estimant que le présent et l’avenir des postes se trouvent dans l’électronique, la logistique et l’adressage, il a souligné qu’aujourd’hui le e-commerce et les services digitaux représentent une part importante de la réponse aux besoins constants des populations.

 La Journée mondiale de la poste est célébrée chaque année, le 09 octobre, jour anniversaire de la création en 1874 de l’UPU.  Ce jour a été déclaré Journée mondiale de la poste lors du congrès de cette institution postale en 1969 à Tokyo au Japon.

Côte d’Ivoire:APA News reçoit un prix à la Journée nationale du partenariat 2019

L’Agence de presse africaine (APA News) a reçu lundi à Abidjan le Prix du partenariat point focal presse décerné par un jury, pour la pertinence de ses productions, à l’occasion de l’édition 2019 de la Journée nationale du partenariat Etat/Secteur privé.Le prix, sous forme de trophée en verre, a été remis par le secrétaire exécutif du Comité de concertation Etat/Secteur privé (CCESP), Mme Mariam Fofana Fadiga, au chef de Bureau de APA News Côte d’Ivoire, Lassina Sermé, à la clôture de la Journée nationale du partenariat (JNP 2019).  

Cette distinction a mis en compétition de M. Lassina Sermé de APA News,  Elisée Lath du journal l’Inter, Arsène Yapi du Journal de l’économie, Célestin Kouadio de Actu Route et Bassolé Simon de l’Agence ivoirienne de presse (AIP, publique).

Selon le président du jury, Georges Copré, « à chaque catégorie de prix, des critères d’évaluation spécifiques ont été validés par le jury du Comité de concertation Etat/Secteur privé ». De ce fait, les prix ont été décernés après des critères.   

Le prix du point focal presse est notamment accordé à l’entreprise de presse la plus pertinente dans ses productions dans le cadre de la couverture des activités du Comité de concertation Etat/Secteur privé, notamment dans la diffusion des comptes rendus.  

Outre APA News, plusieurs acteurs de l’écosystème Etat/Secteur privé ont reçu des prix du partenariat 2019. Le Prix du partenariat administration publique a été décerné à la direction générale des douanes, celui du partenariat secteur privé à l’Union des grandes entreprises industrielles. 

Quant au Prix du partenariat point focal du Comité de concertation Etat-secteur privé (CCESP), il est revenu à Dogbo Nahounou de la direction générale de la décentralisation et du développement local, et le Prix du partenariat cadre paritaire sectoriel à l’Observatoire de la célérité des opérations de dédouanement.

Trois prix spéciaux du partenariat 2019 ont été par ailleurs attribués à des personnalités à l’ouverture de la cérémonie. Un prix a été attribué à M. Pierre Magne, opérateur économique, un autre à Mme Marthe Ehui, la présidente du Réseau ivoirien des femmes entrepreneurs, et M. Diallo Ousseine, secrétaire exécutif de la Fédération des organisations patronales de l’Afrique de l’Ouest (FOPAO). 

La Journée nationale de partenariat est une plate-forme de concertation Etat/Secteur privé qui se veut un cadre de définition des perspectives de collaboration pour un partenariat judicieux entre les deux parties.

Le gouvernement entend, à travers cette plateforme, organisée par le Comité de concertation Etat-secteur privé (CCESP), apporter des réponses concrètes à travers une matrice d’actions à fort impact aux problèmes soulevés par le secteur privé. 

Politique et pluviométrie, sujets dominants dans la presse sénégalaise

Les journaux sénégalais, reçus vendredi à APA, traitent principalement de l’affaire des 94 milliards F CFA dans laquelle Ousmane Sonko, le chef de file des Patriotes du Sénégal pour le travail, l’éthique et la fraternité (Pastef, opposition) accuse Mamour Diallo, l’ancien Directeur Général des Domaines (mouvance présidentielle) de détournement mais aussi des importants dégâts causés par le vent fort ayant précédé de récentes pluies.L’Observateur annonce une « plénière sur les 94 milliards F CFA », non sans préciser qu’après « la première session extraordinaire de l’année 2019 (tenue hier jeudi), la conférence des présidents a retenu la date du 11 octobre (prochain) pour la plénière devant examiner la proposition de loi sur la modification du règlement intérieur de l’Assemblée nationale, mais également l’affaire du présumé scandale de 94 milliards F CFA sur le titre foncier N°1451/R » opposant Ousmane Sonko à Mamour Diallo.

Poursuivant, L’Observateur rappelle qu’ « une Commission d’enquête parlementaire a été mise en place par l’Assemblée nationale pour faire la lumière sur ce dossier qui défraie la chronique. Après deux semaines de travaux, (celle-ci) dirigée par le député socialiste Cheikh Seck avait blanchi Mamour Diallo des accusations d’Ousmane Sonko ».

WalfQuotidien, sous le titre « La mise à mort de Sonko enclenchée », soutient que « les députés ont posé hier (jeudi) un autre acte pour éloigner le leader de Pastef de l’espace politique. L’examen, par la plénière, des conclusions du rapport de la Commission d’enquête parlementaire sur l’affaire des 94 milliards F CFA ouvre la voie à un procès contre le plus farouche opposant à Macky Sall ».

Cheikh Seck, le président de la Commission d’enquête parlementaire soutient, dans L’AS, que « Mamour Diallo n’a rien commis des accusations portées à son encontre. Il était impossible que le Directeur des Domaines puisse détourner un centime de cet argent qui est dans le compte du Trésor ». Ladite Commission est composée de Cheikh Seck, de Dieh Mandiaye Ba (rapporteur), de Nicolas Ndiaye, de Seydou Diouf, de Papa Sagna Mbaye, d’Aymérou Gningue et de Djibril War.

C’est en octobre 2018, au cours d’une conférence de presse, qu’Ousmane Sonko a accusé Mamour Diallo d’avoir détourné 94 milliards F CFA dans un dossier lié à un titre foncier à Rufisque (un des quatre départements de Dakar).

De son côté, Tribune s’intéresse aux « Sales coups en politique » en notant que la trahison, le reniement et le dénigrement y sont légion. Partant de là, ce journal se demande si « une telle situation n’exige-t-elle pas une démarche générale de la moralisation de la vie politique et publique dans notre pays ? »

En tout cas, L’AS renseigne que « Marième Faye Sall réconcilie Macky (Sall) et Moustapha Diakhaté ». Ce quotidien souligne que la réconciliation entre le chef de l’Etat et l’ancien président du Groupe parlementaire Benno Bokk Yakaar (mouvance présidentielle) a eu lieu « lors de l’inauguration de la nouvelle école franco-arabe Rama construite par la Fondation Servir le Sénégal » de la première dame.

Le Soleil se fait l’écho des conséquences de la saison des pluies : « vitres de voitures cassées, panneaux publicitaires complètement détruits, arbres et poteaux électriques à terre, la pluie accompagnée d’un vent violent dans la nuit de mercredi à jeudi, est à l’origine de plusieurs dégâts, rendant difficile la mobilité à Dakar ».

Pour sa part, Vox Populi fait savoir qu’il y a eu « un mort à Thiès (70 km à l’est de Dakar) ». En effet, « sous l’effet des rafales de vent de plus de 60 kilomètres par heure, un vieux bâtiment de la capitale du rail, qui abritait le Service régional du Commerce, s’est en partie affaissé après qu’un grand caïcédrat déraciné s’y est abattu. Technicienne de surface de 39 ans, Penda Cissokho a perdu la vie sur le coup ».

Les journaux camerounais tirent les premières leçons du Grand dialogue national

A l’unisson, les journaux camerounais parus vendredi tirent les premières leçons du Grand dialogue national (GDN), destiné à mettre un terme à la crise sécessionniste anglophone, et qui s’achève le même jour dans la capitale, Yaoundé.Le quotidien à capitaux publics Cameroon Tribune salue la restitution, la veille au soir, des travaux en commission qui donne déjà un bel aperçu du fruit de 4 jours de travaux intenses réflexions. Des recommandations qui vont, par exemple, du statut spécial des régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest au retour à l’appellation «République unie du Cameroun».

En écrasante majorité dans les commissions, les caciques du régime ont réussi à bloquer, soupire le quotidien à capitaux privés de langue anglaise The Guardian Post, le débat sur le fédéralisme, souhaité par la communauté anglophone. Ce que veulent les anglophones, prolonge son confrère Le Jour, c’est avant tout la reconnaissance de leur spécificité culturelle, et non une assimilation à pas forcés des francophones.

Mais l’accélération annoncée de la décentralisation, également proposée par le GDN, suffira-t-elle à résoudre le problème anglophone ? s’interroge Émergence, rappelant que ce concept, contenu dans la Constitution de 1996, n’a jamais été véritablement appliqué du fait d’un manque criard de volonté politique.

Ce que Le Messager retient davantage, dans les conclusions du GDN, c’est la suppression du poste de délégué du gouvernement, une sorte de super-maire nommé dans les grandes agglomérations du pays, régnant sur des maires élus et oblitérant, par là même, le travail des conseils municipaux choisis par les populations.

Cette publication, autant que Cameroon Tribune, Émergence, Essingan, InfoMatin, Le Jour et The Guardian Post, ne manquent pas de signaler la décision, prise par le président Paul Biya, de l’arrêt des poursuites devant le tribunal militaire de 333 sécessionnistes. Et Mutations de rappeler que c’est la 3ème fois, depuis le début de la crise anglophone, que le chef de l’État use de ce que L’œil du Sahel qualifie pour sa part de «carte d’apaisement».

Le géant français Vivendi envisage d’investir au Rwanda

Le conglomérat français Vivendi (VIVEF), qui exploite des entreprises sur l’ensemble de la chaîne de valeur des médias, explore les possibilités d’investissement au Rwanda pour diversifier son secteur touristique, en ouvrant de nouvelles voies de divertissement culturel, a révélé une source officielle à Kigali. Vivendi est un groupe français spécialisé dans les contenus, les médias, et la communication. 

Cette décision fait suite à un accord signé en août dernier entre le ‘Rwanda Development Board’ (Commission pour le développement du Rwanda, RDB) et le groupe Vivendi, leader mondial de contenus et supports culturels. 

L’accord vise le développement et l’occupation du village culturel de Kigali (KCV) à Rebero, une colline surplombant la ville de Kigali.

Le village qui couvre une superficie de 30,1 hectares, disposera d’installations destinées à présenter les arts traditionnels et contemporains, la nature, la biodiversité, le mode de vie traditionnel et l’histoire du Rwanda, a-t-il ajouté.

Dans le cadre du contrat de location d’une durée de 20 ans, le conglomérat français contrôlé par le milliardaire Vincent Bolloré dépensera entre trois et quatre millions de dollars au cours de la phase 1 du projet. 

À terme, l’infrastructure comprendra une salle de cinéma moderne de 300 places, une salle de concert de 15.000 places, un espace de restauration et une aire de jeu pour enfants.

Elle devra également accueillir une vingtaine de projections cinématographiques par semaine, des concerts en direct, des festivals culturels et artistiques, des séminaires et des conférences.

Le projet KCV dont les travaux de la phase 1 sont prévus pour six mois, devrait coûter plus de 40 millions de dollars US.

Côte d’Ivoire : le ciment Bélier désormais sur Jumia pour le paiement à la livraison

Le ciment Bélier est disponible depuis mardi sur Jumia où il est possible de payer son ciment à la livraison.Ce nouveau mode de paiement vient compléter le dispositif d’achat de la boutique en ligne ciment Bélier ouverte sur Jumia il y’a 3 mois, rapporte une note d’information.  « Les particuliers peuvent désormais procéder à leur achat par mobile money, carte bancaire ou en espèces à la livraison », précise la même source.

LafargeHolcim Côte d’Ivoire, filiale du groupe LafargeHolcim, leader mondial des matériaux de construction,   est   le   producteur   du   ciment   Bélier. 

Avec  plus  de  200  points   de   vente LafargeHolcim  assure  la  distribution  du  ciment  Bélier  et  de  400  autres références  produits  à travers   son  réseau   de  franchises   Binastore. 

L’entreprise   propose   également   un   service d’assistance client  et  de contrôle qualité grâce à son Laboratoire des applications ciment ainsi que l’offre de logements abordables Maisons Bélier.

Economie, politique et société au menu de la presse en ligne burkinabè

Les journaux en ligne du Burkina Faso traitent de l’actualité nationale marquée par des faits de société, sans oublier la politique et l’économie.«Développement endogène: un symposium sur le renouveau économique se tiendra à Ouagadougou ce 1er octobre», affiche Fasozine.com, soulignant que l’initiative est de Citoyen du Renouveau, une organisation de la société civile.

A ce propos, Wakatséra.com, un autre journal en ligne, précise qu’environ 150 experts, spécialistes et acteurs citoyens sont attendus à ce symposium.

Selon le confrère, la rencontre a pour objectifs, entre autres, de faire l’état des mieux de la politique de développement économique du Burkina Faso au cours des décennies passées, d’identifier des instruments macroéconomiques et établir des mesures spécifiques à court, moyen et long termes visant à atteindre les objectifs définis.

Quant à Burkina24.com, il fait remarquer qu’à travers ce symposium,  «Citoyen du renouveau veut repenser la politique économique au Burkina Faso».

Le même site d’information évoque la quatrième édition de la cérémonie de récompense des acteurs du cinéma africain et de la diaspora, dénommée ‘’Sotigui Awards », précisant que l’évènement est prévu du  28 au 30 novembre prochain.

De son côté, Lefaso.net parle de l’évènement sous le titre : «Sotigui Awards 2019: Des acteurs africains et de la diaspora se donnent rendez-vous à Ouagadougou».

Le journal en ligne aborde également dans rubrique société, le lancement  de l’Observatoire national de la santé de la population (ONSP) dont le but, indique-t-il, est de prévenir et de contrôler des maladies au Burkina Faso.

En politique, Lefaso.net titre : «Assemblée nationale: Le président Alassane Bala Sakandé pourrait  »ester en justice » contre les calomniateurs».

A ce propos, NetAfrique.net, publie un communiqué de la direction de la communication de l’Assemblée nationale, avec le titre : «Affaire Bala Sakandé aurait fait retirer son frère de l’armée: La mise au point de l’Assemblé nationale».

Le confrère rappelle qu’il circule depuis hier 26 septembre 2019, des informations accusant le président de l’assemblée nationale, Alassane Bala Sakandé d’avoir fait retirer son frère de l’armée.

«Face à cette rumeur qui a pris de l’empileur sur les réseaux sociaux entraînant des commentaires multiformes, le président de l’Assemblée nationale a tenu à régir à travers un communiqué», écrit NetAfrique.net.

Pour sa part, Fasozine.com informe que le président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré a présenté la situation sécuritaire de son pays, le 26 septembre 2019, devant la Commission de consolidation de la paix de l’Organisation des Nations unies (ONU).

La réconciliation Wade-Macky alimente les quotidiens sénégalais

La totalité des quotidiens sénégalais reçus samedi à APA met le focus sur la réconciliation, hier, entre l’actuel président Macky Sall et son prédécesseur Abdoulaye Wade, à l’occasion de l’inauguration de la mosquée mouride Massalikoul Jinaan de Dakar.« Wade et Macky enfin réconciliés », titre L’As, expliquant que c’est l’œuvre du khalife général des mourides, Serigne Mountakha Mbacké qui a réussi à réconcilier deux hommes qui, depuis 2012, n’ont jamais réapparu publiquement ensemble.

« Inauguration de la plus grande mosquée d’Afrique de l’ouest, réconciliation des présidents Sall et Wade-Jërëjëf Serigne Mountakha », se réjouit le quotidien national Le Soleil, affichant une photo de l’ex-président Wade et de son ancien Premier ministre, se tenant la main dans la main.

Parlant d’ « inauguration des retrouvailles », Le Quotidien informe qu’après leur poignée de mains, Wade et Macky sont rentrés ensemble dans la voiture présidentielle.

Nos confrères donnent la parole au khalife Serigne Mountakha qui affirme qu’ « un père et son fils sont inséparables », et à Macky Sall qui laisse entendre : « Nous avons eu des contentieux, mais tout doit être dépassé ».

Toutefois, Le Quotidien note « l’équation Karim Wade » qui vit au Qatar depuis sa sortie de prison dans le cadre de la traque des biens mal acquis.

De son côté, L’Observateur affiche en Une : « Macky-Wade, l’entretien secret », poussant Vox Populi à noter : « Wade-Macky : le miracle de Massalikoul Jinaan ».

Selon ce journal, le khalife des mourides recolle « les morceaux entre le père et le fils pour l’intérêt du pays ».

« Retrouvailles Wade-Macky : Le coup de Touba ! », s’exclame Sud Quotidien, à côte du journal EnQuête qui parle du « coup du khalife ».

La Côte d’Ivoire dévoile le site web du 27ème Congrès de l’UPU en 2020

La Côte d’Ivoire qui organise en 2020 à Abidjan le 27ème Congrès mondial de l’Union postale universelle (UPU), a présenté jeudi à Genève l’état d’avancement des préparatifs de ce Congrès.Cette présentation a été faite en marge des travaux du 3ème Congrès extraordinaire de l’UPU à Genève. Le 27ème Congrès de l’UPU est  prévu du 8 au 28 août 2020 à Abidjan.

 Le chef de la délégation ivoirienne Isaac Gnamba-Yao, également Directeur général de la Poste de Côte d’Ivoire, « a dévoilé l’ensemble des actions déjà entreprises dans le cadre des préparatifs dudit congrès, notamment le website :
http://upuabidjan2020.gouv.ci/ », souligne une note transmise à APA, ajoutant qu’en « retour, la délégation ivoirienne a été félicitée ».

 La Côte d’Ivoire a été invitée à mettre tout en œuvre pour accueillir plus de 3000 participants des 192 pays membres qui viendront unis et enthousiastes en République de Côte d’Ivoire pour adopter « La Stratégie Postale d’Abidjan » (SPA pour le cycle 2021-2024) avec pour slogan est: « l’Afrique vous invite, la Côte d’Ivoire vous accueille ».

Par ailleurs, la communauté postale a clôturé ses travaux avec l’adoption d’un accord sur le système des rémunérations postales, qui était le sujet principal du programme de cet important conclave.

 «La famille postale a décidé de renforcer le multilatéralisme. Pour l’intérêt de l’Union, nous avons adopté par consensus l’option de la victoire, celle qui a réconcilié toutes les parties» a déclaré M. Gnamba-Yao, également vice-président du congrès extraordinaire de Genève

Poursuivant, il a félicité les postiers du monde entier, ceux de la Côte d’Ivoire et le Ministre ivoirien de l’Economie numérique et de la Poste, Mamadou Sanogo.