Afrique subsaharienne : le 5G va générer 5,2 milliards de dollars de PIB (communiqué)

Les nouveaux services 5G génèreront, d’ici 2034, 5,2 milliards de dollars de PIB, soit 0,7 % de croissance économique supplémentaire en Afrique subsaharienne, d’après un rapport publié par la GSMA et dont APA a obtenu copie jeudi.« Le rapport de la GSMA souligne qu’en l’absence du soutien des gouvernements pendant la CMR -19, le déploiement des services 5G pourrait prendre jusqu’à dix ans de retard », écrit la structure Africaine de Conseils et de Communication dans un communiqué transmis à APA.

Selon la GSMA qui représente « les intérêts des opérateurs de réseaux mobiles dans le monde entier », cette « énorme opportunité » pour l’économie numérique de l’Afrique dépend de la mise à disposition des fréquences radio nécessaires, et notamment des « ondes millimétriques ».

Celles-ci permettront d’offrir des « services à très grande capacité et à très grande vitesse », même si « la volonté de l’industrie spatiale européenne de restreindre de manière injustifiée l’utilisation de ces fréquences essentielles menace l’avenir de la 5G », poursuit le communiqué.

« L’Afrique doit se montrer ferme lors de la CMR-19 pour protéger ses intérêts et garantir son avenir numérique », déclare dans le document Akinwale Goodluck, directeur pour l’Afrique subsaharienne au sein de la GSMA, qui prépare en même temps la Conférence mondiale des radiocommunications 2019 (CMR-19) prévue du 28 octobre au 22 novembre 2019 en Égypte.

« Alors que les opérateurs mobiles continuent de développer la connectivité 4G dans l’ensemble du continent, le moment est venu pour les gouvernements africains de jeter les bases de leur avenir en matière de 5G en identifiant les bandes de fréquences nécessaires lors de la CMR-19 », estime M. Goodluck, faisant remarquer que l’évènement réunira 3000 délégués représentant plus de 190 pays « pour décider des utilisations possibles des différentes bandes de fréquence ».

La GSMA dit également réunir plus de 750 opérateurs et près de 400 entreprises appartenant à l’écosystème le plus vaste du mobile, dont des fabricants de téléphones et d’appareils, des éditeurs de logiciels, des fournisseurs d’équipements et des sociétés Internet et des entreprises de secteurs d’activités connexes.

Plaidoyer pour la survie de la mutuelle des médias privés de Côte d’Ivoire

Le Président du Conseil d’administration de la Mutuelle générale des agents des médias privés de Côte d’Ivoire ( MS-Médias), Sindou Cissé a plaidé pour la survie de cette organisation en invitant ses membres à être jour de leur cotisation.Selon une note d’information transmise mardi à APA,  M. Cissé a fait ce plaidoyer au cours d’une cérémonie de remise de chèques à des journalistes bénéficiaires du Fonds de solidarité de la MS-Médias qui ont connu des événements heureux ou malheureux (naissance, mariage, décès).

« Nous avons au niveau de la MS-Médias l’assurance maladie qui est notre produit phare, lequel produit fonctionne depuis le 1er janvier 2018. A côté de l’Assurance maladie, nous avons mis en place le Fonds de Solidarité qui est un Fonds d’entraide en cas d’événements heureux ou malheureux. Et qui permet d’assister les mutualistes à jour de leur cotisation en cas de décès, de mariage ou de naissance », a expliqué M. Cissé.

« Le Fonds de solidarité est fait de telle sorte que si vous n’êtes pas à jour de vos cotisations, vous ne pouvez pas bénéficier des prestations. Malgré nos appels, beaucoup de membres de la Mutuelle n’ont pas encore adhéré au Fonds de Solidarité. Nous avons souhaité que le Fonds de solidarité et l’assurance maladie soient couplés. De sorte à avoir tous les mutualistes au Fonds de Solidarité », a-t-il poursuivi, ajoutant que « parce que les décès, les mariages et les naissances sont des réalités quotidiennes de nos vies ».

Espérant que ceux qui ne sont pas encore inscrits vont le faire, Sindou Cissé a appelé les mutualistes à adhérer au Fonds, mais surtout à être à jour de leur cotisation.

« J’appelle surtout l’ensemble des mutualistes à payer leur cotisation pour l’assurance maladie. Parce que l’objet principal de la mutuelle, c’est l’assurance maladie. Cette année, on a un faible taux de recouvrement des cotisations au niveau de l’assurance maladie », a-t-il insisté, déplorant que « la conséquence, c’est que la trésorerie de la MS-Médias est éprouvée ».

« Nous avons de plus en plus de factures et de moins en moins de ressources pour y faire face. On risque d’avoir une menace sur les prestations. Puisque les établissements sanitaires, les cliniques, les pharmacies, et autres laboratoires sont des structures commerciales qui ont leurs exigences », a fait remarquer le PCA de la MS-Médias, soulignant qu’elles « ne peuvent pas continuer à donner les prestations si les factures ne sont pas payées ».

Le  Fonds de solidarité de la Mutuelle générale des agents des médias privés de Côte d’Ivoire ( MS-Médias), l’un des produits phares de cette mutuelle, a  apporté son soutien vendredi à sept de ses membres qui ont connu des événements heureux ou malheureux en leur remettant des chèques d’un montant total de 700 000 FCFA.

Portée sur les fonts baptismaux en février 2017, la Mutuelle générale des agents des médias privés de Côte d’Ivoire (MS-Médias) se veut un outil de solidarité au service des journalistes et agents des médias privés ivoiriens.

Côte d’Ivoire: la demande de la carte de journaliste professionnel ouverte via une plateforme digitale

La session ordinaire de délivrance de la Carte d’identité du journaliste professionnel et de professionnel de la communication (CIJP), pour l’année 2020 en Côte d’Ivoire, s’est ouverte mardi et les concernés devront de façon « obligatoire » s’inscrire sur la plateforme www.communication.gouv.ci.« La demande de la carte CIJP 2020 se fera sur la plateforme CIJP/APE via le site www.communication.gouv.ci et elle est obligatoire », a déclaré Abdoulaye Villard Sanogo, le président de la Commission paritaire d’attribution de la CIJP, lors d’une cérémonie à Abidjan.

La Commission paritaire d’attribution de la CIJP, dira-t-il, « entend pleinement accomplir sa mission d’assainissement du secteur en ne délivrant, comme de coutume, la carte qu’aux vrais professionnels de l’information» et des médias.

II  a fait observer que la Commission entame cette nouvelle saison à la veille d’une année électorale où l’on constate une effervescence sur la scène politique abondamment relayée par la presse; et par conséquent elle veut « accréditer que les professionnels» pour la couverture de leurs activités.

Et ce, afin d’éviter une profusion de fake news (fausses nouvelles) qui peuvent créer une psychose sociale et des troubles à l’ordre public. Pour M. Sanogo, lorsque « les nouveaux médias (presse numérique) sont mal utilisés, cela a des revers » qu’on peut, en amont, circonscrire.  

Le directeur de Cabinet adjoint, Miézan Ezo, représentant le ministre ivoirien de la Communication et des médias, s’est dit « fier » de cette vision insufflée par son département ministériel, en brassant la voie de l’innovation technologique.

« En vous dotant en mai dernier d’une plateforme CIJP/APE, vous avez intégré le numérique et le digital en votre sein facilitant ainsi l’enrôlement des journalistes et des professionnels de la communication, issus de la presse nationale et internationale », a-t-il relevé.

Cette dématérialisation s’inscrit dans le cadre du grand projet de numérisation des actes administratifs mené par l’Etat de Côte d’Ivoire en vue de moderniser les services publics, a souligné le directeur de Cabinet adjoint du ministère de la Communication et des médias.

Citant le ministre de tutelle, Sidi Touré, il a dit à l’endroit des professionnels des médias : « la carte CIJP souligne votre attachement aux principes d’équité, de liberté et de pluralité dans le respect de l’éthique et de la déontologie en matière d’information ».

En Côte d’Ivoire, la carte de journaliste professionnelle et des professionnels de la communication est attribuée par une Commission paritaire, qui opère sous la tutelle du ministère de la Communication et des médias avec un secrétariat permanent dirigé par Mama Fofana.

Accord entre Abidjan et Paris sur la « re-dynamisation » des activités postales

Dans une perspective de « re-dynamisation des activés colis, logistique internationale, acheminement postal et Tracking », La Poste de Côte d’Ivoire et Le Groupe de la Poste de France, conjuguent leurs efforts, en signant une convention de coopération technique.Le protocole d’accord qui sous-tend cette convention a été paraphé en marge des travaux préparatoires du 3ème Congrès extraordinaire de l’Union postale universelle (UPU) qui s’ouvre « ce mardi 24 septembre» à Genève avec une participation de la Côte d’Ivoire qui assure la vice-présidence du congrès.    

Ce 3ème Congrès de l’UPU se déroule particulièrement au Centre de Conférences International de Genève (Suisse)..

La Côte d’Ivoire qui organise le 27è Congrès en août 2020 à Abidjan, s’imprègne déjà des différents défis en vue d’apporter des réponses idoines à la hauteur des attentes des pays membres. Dans cet élan, un « commando » a été mis en place.         

Le ministre en charge de l’Economie numérique et de la poste, Mamadou Sanogo, qui a déjà pris les choses en main, a placé « les dossiers de la Poste parmi les actions prioritaires de son département ministériel ». 

M. Sanogo a remis la Poste de Côte d’Ivoire, l’opérateur désigné en charge du Service Postal Universel, au cœur des travaux du 27è congrès en 2020 en désignant son directeur général, Isaac Gnamba-Yao, président dudit congrès.

Il a ce fait, désigné comme chef de la délégation ivoirienne à ce congrès extraordinaire de Genève, M. Isaac Gnamba-Yao, qui assure la vice-présidence au nom de la République de Côte d’Ivoire. La délégation ivoirienne a à ses côtés une mission diplomatique de la Côte d’Ivoire. 

Ce troisième Congrès extraordinaire fait suite aux préoccupations exprimées par plusieurs Pays-membres, notamment au sujet du système de rémunération des envois de la poste aux lettres de format encombrant et aux petits paquets, et la menace des USA de se retirer de l’UPU.

Sur ce point, d’importants efforts déployés par la direction générale de l’UPU ont été relevés. Dans cette optique, « de multiples contacts et huis clos, ont cours en vue de concilier les positions avant d’aller à ce congrès au cours duquel, il apparaît impératif, selon le Bureau International, de préserver l’unité de l’Union », poursuit la note. 

Une journée préparatoire a été consacrée aux travaux. A cette occasion, la Poste de Côte d’Ivoire et Le groupe de la poste de France, ont signé cette convention de coopération technique, devant booster les services colis, la logistique internationale, l’acheminement postal et le Tracking.

D’autres points ont été par ailleurs mis à l’ordre du jour de ces travaux préparatoires, à savoir, le projet e-commerce et relations internationales, les synergies d’actions entre les opérateurs pour la réussite du Congrès UPU 2020. Ils devraient être débattus lors de ce 3ème Congrès extraordinaire de l’UPU.

Côte d’Ivoire: mise en place d’un réseau des médias pour la promotion de la santé sexuelle et reproductive

Un réseau des acteurs des médias ivoiriens pour la promotion de la santé sexuelle et reproductive dénommé « RAM-2SR » a été mis en place, samedi, à Dabou (environ 50 km à l’ouest d’Abidjan), a constaté APA sur place.Ce réseau a été mis en place à l’issue d’un atelier qui a réuni pendant trois jours une trentaine de journalistes et blogueurs autour du thème, «la clarification des valeurs et transformation des attitudes (CVTA) sur les droits de la santé sexuelle et reproductive des adolescents et jeunes».

L’atelier de Dabou a été organisé dans le cadre du projet RESOnance par  le groupe thématique «Action contre les Grossesses non Désirées et à Risque (AGnDR)», constitué d’organisations issues de la Coalition de la société civile pour la santé de la reproduction et de la planification familiale.

Yelly Touré, Directrice de publication du quotidien ivoirien L’Expression a été élue à la tête de ce réseau qui ambitionne d’accompagner l’AGnDR et toutes les initiatives sur la santé sexuelle et reproductive en Côte d’Ivoire.

Dans le cadre de son plaidoyer pour l’application du Protocole de Mapouto en vue de mettre fin à l’avortement clandestin, l’AGnDR bénéficie du soutien technique et financier des organisations non gouvernementales internationales  Médecin du monde, Pathfinder International et Ipas.

Forum des jeunes et lutte contre le terrorisme traités par les journaux en ligne burkinabè

Les journaux en ligne burkinabè visités par APA ce samedi matin, traitent de l’actualité nationale marquée par le terrorisme et le forum des jeunes qui referme ses portes, aujourd’hui, à Bobo-Dioulasso.«Forum national des jeunes : le président du Faso échange avec les jeunes sur leurs préoccupations», affiche NetAfrique.Net qui reprend une dépêche de la Direction de communication de la présidence du Faso.

L’article relate que les principales préoccupations exposées par les jeunes des treize régions du Burkina Faso se rapportent, entre autres, à leur employabilité, au financement des projets, à l’augmentation de l’offre de formation professionnelle à travers la création d’écoles, de centres de formation et l’ouverture de filières professionnalisantes.

Il évoque également la mise en place d’un plan de réinsertion sociale des jeunes déplacés pour cause d’insécurité.

De son côté, Lefaso.net titre : «Forum national des jeunes : La contribution de la jeunesse burkinabè dans la lutte contre le terrorisme au cœur des échanges».

Ce site d’information rappelle que l’édition 2019 du forum national des jeunes se tient à Bobo-Dioulasso du 18 au 21 septembre, sous le thème  «Rôle et responsabilité de la jeunesse dans l’édification d’une nation unie, prospère et émergente dans un contexte de lutte contre l’insécurité».

Parlant de terrorisme, Lefaso.net renseigne que le président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré a réaffirmé «l’engagement de l’Etat à tout mettre en œuvre pour vaincre le terrorisme, en évoquant l’attaque qui a eu lieu le 19 septembre à Toéni dans la province du Sourou, et qui a fait 5 morts parmi les forces de défense et de sécurité».

A ce propos, Fasozine.com et Wakatséra.com titrent en chœur: «Attaque terroriste de Toéni : le président du Faso réitère la nécessité de l’implication de tous».

Quant à Burkina24.com, il reprend un extrait de la déclaration du président Kaboré sur sa page Tweeter lorsque celui-ci, évoquant l’attaque de Toéni mentionne : “Je suis profondément meurtri…”.

La polémique sur l’Histoire générale du Sénégal parmi les sujets à la Une

La polémique soulevée par l’Histoire générale du Sénégal (HGS) dont certains passages sont récusés, entre autres, par certaines familles religieuses, est l’un des sujets phares traités par la presse quotidienne sénégalaise reçue samedi à APA.« Histoire générale du Sénégal-Touba (capitale du mouridisme) récuse Iba Der Thiam (Coordonnateur de l’HGS) », titre L’Observateur.

Dans ce journal, Serigne Bass Abdou Khadre, porte-parole du Khalife général des mourides affirme que « ce qui a été raconté sur Touba n’est pas conforme à la réalité ».

« Contestation de l’Histoire générale du Sénégal (HGS)-Touba corrige Der », renchérit Le Quotidien à sa Une, citant Serigne Bass qui recommande : « Il faut rapidement rectifier les erreurs sur Serigne Touba ».

Toutes choses qui font dire à L’As que « Touba brûle les travaux de Der et Cie ».

Revenant sur l’inauguration le 27 septembre 2019 de la mosquée mouride Massalikul Jinaane construite à Colobane, à Dakar, L’As informe que l’ex-président, Me Wade est invité d’honneur.

Pendant ce temps, L’Obs revient sur la liberté provisoire accordée au journaliste-consultant Adama Gaye qui affirme : « J’ai été pris manu militari en otage, capturé comme un criminel. (C’est) La bourde judiciaire la plus grave de l’histoire du Sénégal. J’ai été un roc dans la prison ».

Dans L’As, le journaliste Gaye ajoute : « J’ai honte pour la mémoire institutionnelle de mon pays ».

Le Quotidien traite de l’élection des maires et présidents de conseil et indique qu’il y aura « le suffrage direct pour toute la liste ».

A propos de la communication de la majorité présidentielle, Le Soleil note que « Macky Sall veut une autre stratégie ».

Côte d’Ivoire: clarification des valeurs des journalistes sur la santé sexuelle et reproductive

Les valeurs des journalistes sur les Droits de la santé sexuelle et reproductive (DSSR) sont clarifiées depuis jeudi au cours d’un atelier qui se tient à Dabou, ville située à une cinquantaine de km à l’Ouest d’Abidjan, a constaté APA sur place.Initié par les Organisations non gouvernementales internationale Médecins du Monde (MdM) et Pathfinder International à travers son projet RESOnance, cet atelier réunit jusqu’au samedi une trentaine de journalistes de la presse papier, numérique et audiovisuelle autour du thème, « la clarification des valeurs et transformation des attitudes (CVTA) sur les droits de la santé sexuelle et reproductive des adolescents et jeunes ». 

Le groupe thématique dénommé « Action contre les Grossesses non Désirées et à Risque (AGnDR) », constitué d’organisations issues de la Coalition de la société civile pour la santé de la reproduction et de la planification familiale (CSC4SR/PF) participe à la mise en œuvre du projet RESOnance.

La clarification des valeurs des journalistes sur les Droits de la santé sexuelle et reproductive (DSSR), les conséquences de l’avortement clandestin et son impact sur la mortalité maternelle ainsi que le cadre légal national, régional et international sur la santé sexuelle et reproductive (SSR) et particulièrement les accords de Maputo meublent les travaux.

Les participants qui échangent entre eux sur les pratiques et les techniques journalistiques qui peuvent permettre d’améliorer sensiblement et substantiellement la communication autour des enjeux de la santé sexuelle reproductive (SSR) devront en outre définir à la fin de cet atelier prévue, samedi, une feuille de route post atelier permettant la production et le suivi des articles de presse sur la SSR.

L’article 14 du Protocole de Maputo garantit le droit de la femme à la santé sexuelle et reproductive (SSR) et demande en particulier aux États africains d’appliquer les mesures appropriées pour permettre l’avortement médicamenteux dans certaines circonstances.

En octobre 2015, 37 des 54 pays africains avaient ratifié ce Protocole, mais nombre d’entre eux ont tardé à modifier la législation nationale pour prendre en compte cette dimension.

En vue de contribuer à l’accès des femmes aux services complets d’avortement en lien avec le Protocole de Maputo, l’ONG américaine Pathfinder a initié en Côte d’Ivoire le projet « RESOnance: Amplifying our voice to advancement of legal abortion».

Le taux de mortalité maternelle de la Côte d’Ivoire, de 645 décès pour 100 000 naissances vivantes selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), hisse le pays au rang des taux de mortalité maternelle les plus élevés d’Afrique.

L’enquête PMA 2020 (Performance Monitoring and Accountability 2020) réalisée en 2017, révèle que le taux de prévalence contraceptive est estimé à environ 21 %, et les besoins non-satisfaits en Planification familiale sont évalués à 33%.

En Côte d’Ivoire, la sexualité est précoce, car plus de 75% des filles et 59,4% des garçons de 15 à 24 ans ont déjà eu des rapports sexuels (EDS 2012).

Toujours selon PMA 2020, on estime que 4 à 5% des femmes en âge de procréer ont eu un avortement potentiel dans les 12 mois précédant l’enquête, soit entre 210 000 et 288 000 avortements par an en Côte d’Ivoire alors que ce pays a l’une des lois les plus restrictives sur l’avortement dans le monde.

Burkina: les télévisions privées payeront 75 millions de FCFA/an pour la TNT

Les télévisions privées du Burkina Faso vont payer la somme de 75 millions de francs CFA pour diffuser leurs programmes sur le territoire national, à travers la Télévision numérique terrestre (TNT), a-t-on appris jeudi auprès de la Primature.Selon un communiqué du service de communication de la Primature, le comité de pilotage de la TNT s’est réuni mardi à Ouagadougou, sous la présidence du Premier ministre, Christophe Joseph Marie Dabiré.

«A l’issue de la rencontre, il a été décidé que les Éditeurs de presse privée doivent s’acquitter à partir du 1er janvier 2020, de la somme de 75 millions de FCFA, si elles veulent que leurs contenus soient diffusés sur  toute l’étendue du territoire national burkinabè», renseigne le document.

Le même texte rappelle que depuis deux ans, des discussions se mènent au sein du comité de pilotage de la TNT, par rapport au coût de la redevance que doivent payer les télévisions privées, pour figurer dans le bouquet TNT du Burkina Faso.

Le consensus  trouvé sur les redevances, stipule que la couverture nationale est répartie en trois zones, à savoir les zones A (Ouagadougou), B (Bobo-Dioulasso) et C pour les 11 autres chefs-lieux de région.

Il en ressort que les autres redevances seront fixées ultérieurement par un comité restreint, sous la supervision du chef du gouvernement et que les télévisions confessionnelles vont connaitre une baisse de 25% des redevances à payer.

Le Burkina Faso a basculé dans la TNT depuis décembre 2017, mais continue d’utiliser le signal analogique jusqu’au 31 octobre 2019, date prévue pour l’extinction définitive.

Selon les  chiffres de la Société burkinabè de télédiffusion (SBT), le pays a aujourd’hui une couverture du territoire national qui frôle 98%.

La politique en taille patron dans la presse sénégalaise

Les journaux sénégalais, reçus mardi à APA, traitent principalement du silence bruissant d’Idrissa Seck pourtant classé 2e à la présidentielle du 24 février 2019 mais aussi du dialogue politique national qui achoppe sur l’introduction du bulletin unique dans le processus électoral.
L’Observateur, notant l’absence d’Idrissa Seck, chef de file du parti Rewmi (le pays en langue wolof, opposition), essaye de percer les « secrets de la retraite » de l’ancien Premier ministre. Interviewé par ce journal, Moussa Diaw, enseignant-chercheur en Sciences politiques à l’Université Gaston Berger de Saint-Louis (nord) soutient : « Le silence d’Idrissa Seck est inquiétant. En tant que leader politique, il ne s’est pas prononcé sur des questions importantes, notamment l’affaire du pétrole et du gaz, sur les inondations, l’insécurité et les accidents de la circulation. C’est un vide qui est peut-être volontaire mais ne me semble pas être une bonne stratégie ».

A en croire Mamadou Diouma Diallo, Docteur en Communication cité par L’Observateur, « la politique, c’est la praxis mais c’est aussi le lexis et l’intelligence du contexte pour être dans le bon tempo de la communication. L’homme politique Idrissa Seck est un très bon orateur qui maîtrise les leviers de la rhétorique. C’est aussi l’un des rares, dans le (champ) politique sénégalais, à avoir son propre agenda de communication qui ne surfe pas sur l’actualité et qui observe le silence quand tout le monde veut prendre la parole ».

WalfQuotidien en déduit que le natif de Thiès (70 km à l’est de Dakar) est une « énigme ». Pour ce journal, « Idrissa Seck est actuellement l’opposant absent le plus présent sur la scène médiatique. Alors que les opposants sont vent debout contre le président (de la République) Macky Sall, il est accusé de pactiser avec le pouvoir. Le tout, sur fond d’un silence intriguant ».

De son côté, Sud Quotidien informe que « la Commission cellulaire chargée de conduire les travaux de concertation sur le processus électoral va tenir aujourd’hui (mardi) sa 25e réunion de travail consacrée à l’introduction du bulletin unique ». Toutes choses qui font dire à ce journal que « la majorité joue à l’arbitre » puisque « le Général à la retraite Mamadou Niang, président de ladite commission, va tenter d’obtenir l’accord de la majorité, le seul des trois acteurs du dialogue politique (les deux autres sont l’opposition et les non-alignés) à rejeter le bulletin unique ».

Sur un tout autre sujet, L’Observateur annonce le « chavirement d’une pirogue aux Iles de la Madeleine (situées au large de Dakar) ». Poursuivant, ce quotidien indique qu’« ils sont 39 passagers au départ de la pirogue pour une excursion dans les Iles de la Madeleine. Au moment du retour, la forte pluie a fait chavirer l’embarcation. Le bilan provisoire fait état de 4 morts et  35 rescapés qui sont obligés de passer la nuit (du lundi au mardi) à l’ilot Sarpan ».

L’AS note aussi que « l’hécatombe continue » sur les routes du pays. « Des riverains de Petit Mbao et de Hann (des communes de Dakar) ont eu un réveil brutal, hier lundi. Trois accidents de la circulation, dont un particulièrement grave, (y) ont été enregistrés. Le bilan provisoire fait état de 3 décès et de 29 blessés ». 

Jean-Claude Coulibaly élu président de l’Union nationale des journalistes de Côte d’Ivoire

Le Journaliste Jean-Claude Coulibaly, chef de service politique au quotidien « Le Patriote», un journal proche de la coalition au pouvoir en Côte d’Ivoire a été élu samedi à Abidjan, président de l’Union nationale des journalistes de Côte d’Ivoire ( UNJCI, la plus grande faîtière des médias ivoiriens) pour un mandat de 3 ans à l’issue d’un congrès extraordinaire de cette organisation.M. Coulibaly qui a obtenu 257 voix sur 487 votants, soit  52,71% des suffrages exprimés contre 224 voix pour son adversaire Lance Touré, soit  46,20% des suffrages exprimés, succède ainsi à Traoré Moussa dit MT. 

« Nos rédactions sont sous perfusion. La presse va mal. Ce qui est important, c’est de trouver un remède. Il faut un plan d’urgence pour la presse. L’État doit agir en octroyant une subvention conséquente. Nous ferons en sorte que les journalistes ne soient plus les parents pauvres de la République », a promis M. Coulibaly après son élection , lançant un appel à l’union de tous les journalistes de Côte d’Ivoire. 

Titulaire d’un master en communication et d’un diplôme en droit, carrière des entreprises, Jean-Claude Coulibaly a entamé sa carrière de journaliste depuis 1997 où il a intégré le défunt quotidien « Le Libéral». 

 Il exerce depuis 2005 au  quotidien «Le Patriote» où il est actuellement le chef de service politique. M. Coulibaly est également consultant de plusieurs chaîne de télévision. Le programme de gouvernance de la liste « L’Union de toutes les générations» dont Jean-Claude Coulibaly est le porte-étendard, s’articule autour de plusieurs points. 

Il s’agit entre autres, de la mise à niveau de l’UNJCI, le renforcement des capacités des journalistes, la numérisation de la gestion administrative de l’UNJCI, la valorisation de la maison de la presse d’Abidjan, l’engagement total en faveur de la liberté de la presse et la multiplication des actions sociales en faveur des acteurs des médias ivoiriens. 

Quant à l’élection du président du Conseil d’administration de l’UNJCI qui a opposé les journalistes Kolo Coulibaly à Jean-Antoine Doudou, il a été remporté par le premier cité qui a obtenu 251 voix, soit 52,29% des suffrages exprimés contre 207 voix pour son adversaire, soit 42,50% des suffrages exprimés. 

«Nous allons travailler avec le nouveau président du Conseil exécutif élu pour le bonheur des journalistes de Côte d’Ivoire », a dit à son tour, Kolo Coulibaly, le nouveau président du Conseil d’administration de l’UNJCI. 

Ce renouvellement des instances dirigeantes de l’UNJCI marque ainsi la fin du 10è congrès ordinaire de cette organisation qui s’est mué en un congrès extraordinaire à cause de malentendus entre les congressistes relativement à l’usage des procurations.

La marche de l’opposition pour la transparence des contrats pétroliers à la Une au Sénégal

Les quotidiens sénégalais parvenus samedi à APA mettent en exergue la marche du front de l’opposition « Aar Li nu Bokk » pour exiger la transparence des contrats pétroliers et gaziers.« Marche de protestation-Aar Li nu Bokk maintient la pression », note Walf Quotidien, rappelant que les manifestants ont remis ça hier pour exiger la transparence dans les contrats pétroliers et gaziers signés par l’Etat sénégalais avec des sociétés multinationales.

Dans ce journal, Barthélémy Dias affirme que « Macky Sall doit renégocier les contrats pétroliers et gaziers ».

De son côté, L’As note une faible mobilisation et indique que « Aar Li nu Bokk se fâche contre la masse ».

Ce qui fait dire au Quotidien que manifestant pour la gestion des ressources pétrolières, « Aar Li nu Bokk n’enflamme pas ».

Ce journal parle du canal Hlm-Fann et soulève « un collecteur de drames ». Mais le Préfet de Dakar rassure les impactés et leur promet une indemnisation.

A propos des polémiques sur l’Histoire générale du Sénégal (HGS), L’Observateur note : « Iba Der Thiam et la tragédie de l’Histoire ».

Nos confrères donnent la parole à l’historien Mbaye Thiam qui estime qu’ « il serait dommage qu’un projet de cette envergure soit pollué par des passions ».

« Histoire générale du Sénégal, CNRF, CNRI… Ces commissions polémiques de Macky Sall », titre Walf Quotidien.

Pendant ce temps, Le Soleil donne la bonne nouvelle aux populations en informant que pour les cancers du sein et du col de l’utérus « la chimiothérapie sera gratuite dès octobre » et qu’il y aura une réduction de 60% pour les autres types de cancers.

Côte d’Ivoire : une ONG mobilise les médias pour «briser le mythe» du cancer du sein

L’ONG ivoirienne « Écho Médias» a lancé officiellement, jeudi à Abidjan, la 3è édition des Journées de mobilisation des médias contre le cancer (JMMC) qui débutera le 12 octobre prochain dans la capitale économique ivoirienne autour du thème, «briser le mythe du cancer du sein».Selon un communiqué transmis vendredi à APA, ces journées qui se tiendront dans le cadre «d’octobre Rose» ( mois dédié à la sensibilisation contre le cancer du sein), ont pour objectifs de mobiliser les professionnels des médias pour une sensibilisation permanente, promouvoir les politiques et programmes d’appui à la lutte contre le cancer du sein et éduquer les populations à une prise de conscience collective du cancer et des mécanismes de prévention.

« Les spécialistes de la santé indiquent que le cancer peut être guéri dans 99% des cas s’il est dépisté très tôt. C’est dans cet objectif que les médias entendent jouer leur partition. Il s’agit pour les journalistes et professionnels des médias de vulgariser l’information sur le cancer du sein afin de susciter une prise de conscience collective», explique l’ONG « Écho Médias»  présidée par Leah Muriel Guigui.

Ces journées, permettront également d’informer les populations et dépister les femmes, d’inciter les décideurs à communiquer sur les programmes nationaux de lutte contre le cancer du sein.

Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), une femme sur huit risque de développer un cancer du sein dans le monde. En Côte d’Ivoire, le taux de mortalité lié à cette maladie, est estimé à près de 75%.  Sur 2248 nouveaux cas diagnostiqué chaque année dans le pays, ce sont environ 1223 femmes qui meurent du cancer du sein.

Mise en place d’un Réseau de journalistes pour le Recensement général de la population en Côte d’Ivoire

Un Réseau de journalistes pour accompagner le Recensement général de la population et de l’habitat (RGPH 2019) en Côte d’Ivoire a été mis en place, vendredi, à Abidjan à l’issue d’un atelier qui a rassemblé plusieurs journalistes et organisations des médias.La mise en place de ce Réseau a été marquée par la signature d’un mémorandum entre le Directeur général de l’Institut national de la statistique (INS), Doffou N’guessan et des organisations professionnelles des médias et des organes de régulation, notamment le Réseau des professionnels de la presse en ligne de Côte d’Ivoire (REPPRELCI) et l’Autorité nationale de la presse (ANP, organe officiel de régulation de la presse imprimée et numérique).

M. Doffou, également  Directeur national du Bureau technique permanent du recensement (BTPR) a salué l’avènement de cette plateforme de collaboration entre son institution et les organisations professionnelles des médias et des organes de régulation des médias.

« Notre institution est engagée dans un processus d’appui » pour « l’obtention de données fiables » en vue d’assurer le développement de la Côte d’Ivoire, a renchéri le Représentant  du Fonds des Nations unies pour la population (FNUAP ou UNFPA en anglais), Sera Jordan, invitant les journalistes à s’impliquer dans cette opération de recensement de la population. Le FUNAP est le partenaire technique de cette opération.

Dans le mémorandum signé, les deux parties s’engagent à mettre à disposition l’ensemble des informations sur le recensement de la population, à asseoir une image positive du recensement auprès des populations et à favoriser l’adhésion de toutes les personnes vivant sur le territoire national sans distinction de sexe, d’âge, de nationalité, de l’état de santé…

Elles s’engagent en outre à privilégier l’information juste, complète et équilibrée relative au recensement de la population 2019, mais également à s’approprier la sensibilisation du recensement de la population 2019 par une implication pleine et entière de l’ensemble des médias.

Susciter une plus grande mobilisation de la population pour garantir le succès du recensement de la population 2019, mettre en place une grille tarifaire préférentielle pour mieux accompagner les actions de sensibilisation des médias et s’autosaisir en cas d’articles contrevenant aux règles de l’éthique et de la déontologie, figurent également sur la liste des engagements pris de part et d’autre.

La Côte d’Ivoire a  réalisé son quatrième RGPH en 2014 pour disposer d’une base d’informations fiables en vue d’orienter les importantes réformes économiques et sociales ainsi que les ambitieux investissements du programme économique et social décliné dans les Plans nationaux de développement successifs.

Malheureusement, des contraintes d’ordre financier, technique et politique n’ont pas permis d’obtenir les résultats escomptés. L’évaluation des résultats du RGPH 2014 effectuée par le Fonds des Nations unies pour la population (FNUAP)  à la demande du Gouvernement, a recommandé la reprise du processus.

Ce cinquième RGPH qui consistera à recueillir des données démographiques, sociales et économiques sur toute la population vivant sur le territoire national qu’elle soit ivoirienne ou étrangère, mobilisera 40 000 agents.

Les résultats du recensement permettront d’avoir une meilleure connaissance de la répartition et de la structure de la population. Ils permettront également de renseigner sur l’habitat, les infrastructures et les équipements publics.

Le RGPH 2019 se situe dans le contexte des importantes opérations à caractère statistique que la Côte d’Ivoire mène actuellement notamment le Registre national des personnes physiques (RNPP), l’enquête sur le niveau de vie des ménages et l’adressage des rues.

Dans une présentation de ce recensement de la population 2019, le Coordonnateur technique du RGPH, Siriki Coulibaly a annoncé les ressources financières attendues.

Il en ressort que le coût du RGPH 2019 est de 23,9 milliards francs CFA pour lequel l’Etat de Côte d’Ivoire a déjà décaissé 3 milliards de FCFA pour les travaux préparatoires.

La Banque africaine de développement (BAD) apportera un prêt de 4,320 milliards francs CFA, quand le prêt de la Banque mondiale est évalué à 6 milliards francs CFA, là où la Banque arabe pour le développement économique en Afrique (BADEA) fait un don de 198 millions francs CFA. Le solde à mobiliser par l’Etat de Côte d’Ivoire est de 13,38 milliards francs CFA.

Selon le chronogramme réajusté de mise en œuvre du RGPH 2019, après les activités préparatoires et la cartographie, la phase de dénombrement se fera de mars à avril 2020 au lieu de novembre à décembre 2019 comme prévu initialement. L’enquête post-censitaire est prévue en mai 2020.

Côte d’Ivoire: dix publications d’informations numériques officiellement déclarées

Dix publications d’informations numériques sont officiellement déclarées en Côte d’Ivoire, a indiqué jeudi à Abidjan Francis Domo, le directeur de la presse à l’Autorité nationale de la presse (ANP), lors d’un colloque sur les médias et les Technologies de l’information et de la communication (TIC).L’ANP, le régulateur de la presse imprimée et de la presse numérique a « identifié plus de 130 publications numériques qui traitent l’information et l’actualité relative à la Côte d’Ivoire » dont certaines sont basées dans le pays et d’autres à l’extérieur, a déclaré M. Francis Domo.   

« Nous avons appelé ces publications à venir se faire régulariser selon les dispositions légales. Aujourd’hui, il y a seulement dix publications d’informations numériques qui sont déclarées officiellement », a fait savoir M. Domo.     

« Celles qui sont soumises à la réglementation ivoirienne doivent absolument se faire enregistrer auprès des services du Parquet du procureur et aussi auprès de l’ANP », a-t-il lancé, soulignant qu’en cas de non régularisation, ces médias pourraient se voir interdits de publier sur le territoire ivoirien.  

Il a prévenu qu’ « il est fort possible qu’ à l’occasion d’un contrôle, ces médias qui sont basés en Côte d’Ivoire et qui ne sont pas déclarés officiellement soient considérés comme des publications clandestines ».

En outre, ces publications,  dira-t-il, pourraient subir « une fermeture ou une suspension jusqu’à ce qu’elles régularisent leur situation auprès du Parquet du procureur et de l’ANP pour qu’elles puissent avoir la possibilité d’être visibles sur tous les terminaux (ordinateurs, smartphones…) ».  

Concernant les publications logées hors de la Côte d’Ivoire, qui ont également « un impact sur le public ivoirien », le directeur de la presse de l’ANP a soutenu que leurs écrits sont susceptibles de déranger l’ordre public, c’est pourquoi elles devront régulariser leur situation.  

Les contenus des publications basées à l’extérieur du pays sont regardés par l’ANP à travers l’activité quotidienne de monitoring et « si jamais il y a des dérapages comme on en voyait dans la presse imprimée, il y aura forcément des mesures coercitives », a-t-il poursuivi. 

Avec l’approche des élections présidentielles de 2020, une échéance majeure pour la Côte d’Ivoire,  l’ANP veut jouer un rôle déterminant aux fins de canaliser les médias à s’inscrire dans le cadre légal et la déontologie. 

L’avènement de nouveaux criminels épistolaires (qui écrivent) est un défi pour l’ANP qui veut davantage être vigilante pour augmenter sa côte d’alerte pour empêcher que des publications sur Internet/réseaux sociaux soient susceptibles de perturber la crédibilité du processus électoral.   

L’Autorité nationale de la presse, ex-Conseil national de la presse (CNP), « a déjà blâmé et sanctionné des publications d’informations numériques » et compte assainir le secteur. La loi en Côte d’Ivoire permet aujourd’hui de poursuivre les auteurs de fake news (fausses nouvelles) sur les médias sociaux.   

Gabon : l’Organisation de patrons de presse exigent l’éviction du président de la HAC

L’Organisation patronale des éditeurs des médias (OPAM) a, dans une conférence de presse mardi, à Libreville a exigé le départ du président de la Haute autorité de la communication (HAC), Raphaël Ntoutoume Nkoghe suite à la suspension d’exercer infligée par son institution à Gabonreview, un quotidien en ligne et au correspondant de Radio France internationale (RFI).« L’OPAM condamne vertement, la mise à mort des entreprises éditrice de presse et de la liberté d’opinion au Gabon par la Haute Autorité de la Communication. Par ailleurs, au-delà de la simple mise en garde au président de cette institution, M. Raphaël NToutoume Nkoghe, nous exigeons aujourd’hui son départ de la tête de cette institution », a déclaré devant un parterre de journalistes, le président de l’OPAM, Guy Pierre Biteghe.

Selon M. Biteghe, il ne réunit pas les conditions et les exigences requises à ce niveau de responsabilité.

« Pour lui, c’est un jeu que d’user de l’article 55 de l’ordonnance créant la HAC aux termes duquel, il se dispense de convoquer l’organe de presse ou encore le journaliste à une plénière pour décider d’une mesure à infliger à tel ou tel organe de presse d’une part; et d’autre part, à tel ou tel homme de presse. La loi ne peut servir le bien commun lorsqu’un individu, de par son fait, se retrouve avec tant de pouvoirs. Encore faut-il l’assumer avec bienveillance et en faire usage avec parcimonie », a martelé le président de l’OPAM.

Gabonreview est accusé, selon la HAC, d’avoir diffamé le prétendu régulateur des médias dans un article intitulé : « Respect de la suspension de nos services : contre carriérisme, la finesse ». Quant au correspondant de RFI au Gabon, ce dernier est sanctionné pour avoir relaté sur les ondes de la radio qu’il représente i que « le président de la République ne s’était à aucun moment levé comme autrefois pour saluer les troupes de l’armée » au moment de la parade militaire du 17 août dernier.

Les patrons de presse dénoncent une violation du code la communication au Gabon par la HAC. La loi prévoit que d’autres mesures en cas de faute professionnelle aux termes de son article 12 alinéa premier dispose que « Tout professionnel de la communication est tenu de diffuser gratuitement dans un délai de 48 heures, un droit de réponse ou de rectification, dans les conditions techniques et d’audiences équivalentes à celles du contenu mis en cause ».

Pour l’OPAM, ce choix systématique de suspension obère le chiffre d’affaires mensuel des entreprises éditrices, distributrices et des imprimeries.

Crée en 2018, la HAC a déjà pris une trentaine de décision à l’encontre des journaux et des médias en ligne, indique-t-on.

Anicet et Parfait Zio, des jumeaux Ivoiriens, exerçant le même métier

Anicet Zio et Parfait Zio, des jumeaux de 31 ans qui partagent les mêmes traits, vouent une même passion pour le journalisme. Après un Master obtenu dans une grande école à Abidjan, ces deux jeunes Ivoiriens intègrent différents médias en Côte d’Ivoire. Sorti d’une grande école formant à la production média, à Abidjan, Parfait Zio intègre en 2013 le journal Le quotidien d’Abidjan. Il passe ensuite à vuvuzela.net, une presse en ligne, avant d’être « débauché » début 2017 par La Synthèse, un journal hebdo, où il rejoint l’équipe web, lasynthese.net.  

Anicet, actuellement journaliste au quotidien Le Jour plus, a fait beaucoup plus de rédactions. En 2012-2013, encore étudiant, il signait des articles au journal Notre Voie. Il passe plus tard au Journal Le Figaro, fermé trois mois après, avant d’arriver à Le Jour plus, en septembre 2014.   

Parfait est titulaire d’un BAC A2, lettres et philosophie, alors que son jumeau Anicet, a obtenu la même année, en 2010, un BAC D (littéraire et scientifique). Orientés tous deux en lettres et communication à l’Université de Bouaké, ils redirigent leur formation dans le métier du journalisme.     

Suite à la grave crise postélectorale de 2010-2011, l’Université de Bouaké (centre ivoirien), délocalisée sur Abidjan, repart sur sa base. Ces jumeaux tentent de s’inscrire sur le campus d’Abidjan, mais impossible. Ils vont alors dans une grande école pour donner forme à leur « rêve ».

« Nous avons décidé de rester ici à Abidjan », affirme Parfait, qui relate que « le rêve de devenir journaliste est venu comme çà ; on a vraiment voulu embrasser ce métier, alors que certains amis ont choisi de s’orienter dans d’autres filières ».   

Déjà au lycée, ces jeunes gens, issus d’une famille de sept enfants avec un père,  pasteur, décédé en 2014, s’étaient habitués à prendre le devant des associations et parler devant le grand public. Ils sentaient en eux la « fibre communicationnelle ».

 « Personne n’a conseillé l’un ou l’autre de faire le journalisme. On s’est dit que c’est un métier qui nous va bien », surtout en voyant Zio Moussa, célèbre journaliste, venant du même village, Logoualé, dans l’Ouest ivoirien, « on a voulu lui ressembler », lâche Parfait.  

Depuis le secondaire Partait affectionne le football. Dans sa première rédaction, il assure le desk sport. Mais, au fil du temps, il se met en société. Son rêve est d’être un jour « Ebony », avoir ce grand prix qui est le grand couronnement de tout journaliste en Côte d’Ivoire.

Parmi les meilleurs athlètes au niveau de l’OISSU (Office ivoirien des sports scolaires et universitaires), Anicet Zio lui garde la ligne sportive. Aujourd’hui journaliste sportif, il soutient qu’« on ne vient pas au métier du journalisme parce qu’on a échoué quelque part, c’est par passion que j’y suis venu ».

Dans sa jeune carrière, Anicet rapporte avoir visité déjà deux pays africains en tant que journaliste sportif, notamment « le Nigeria, en 2018 pour le championnat d’Afrique d’athlétisme à Asaba (Sud Nigeria, la capitale de l’Etat du Delta), et cette année, la CAN 2019 de football, au Caire ».  

De son côté Parfait, estime que « quand tu choisis ta passion, tu peux ne pas tout de suite manger les fruits de cette passion, mais avec l’amour que tu y mets, par la grâce de Dieu, le métier t’apporte beaucoup de lauriers ». 

Ces deux frères quasiment inséparables ne sont pas encore mariés. Mais, le 4 mai 2019, Parfait a fait un pas, à savoir « la dot de sa fiancée », le mariage, lui, étant en projet. Anicet, quant à lui « se prépare activement » à faire sa dot.   

Aimé Aka, un journaliste ivoirien qui affirme avoir travaillé avec Anicet et Parfait, trouve ceux deux jeunes hommes « battants » et « honnêtes », des vertus insufflés certainement par leur géniteur, qui avait à sa charge le sacerdoce divin.   

Dans la famille, tous sont des orateurs. Et ce, depuis les grands parents. Le nom Zio, selon les explications de leurs parents, veut dire « des gens qui parlent beaucoup ». Pour Anicet, « c’est ce nom qui agit sur nous tous et dans la famille, où on vit et on respire la communication ».   

Guinée : des journalistes remontés en sit-in devant la HAC

Les journalistes guinéens ont tenu ce lundi, un sit-in devant la Haute autorité de la communication (HAC) pour exiger le respect de la loi L002 portant liberté de la presse. Sous une forte pluie, les journalistes ont entonné des slogans pour réclamer leurs droits : « nous réclamons notre liberté, journalistes interpellés, journaliste emprisonnés, magistrats zéro, justice corrompue, vive la loi L002 pour que vive la presse en Guinée » disent ces hommes de médias devant le siège de la HAC. Les journalistes guinéens ont dans une déclaration luminaire tenu à exprimer leur mécontentement  face à l’interpellation de certains de leurs confrères.

« Certains magistrats mettent de côté la loi L002 et s’appuient à celle parlant de cyber-sécurité pour traiter des dossiers de journalistes mis en cause dans l’exercice de leur profession », indique Mohamad Barry, porte-parole des organisations professionnelles des journalistes.

La Guinée qui est classée 107ème au rang mondial par Reporter sans frontières sur la liberté de la presse,  traverse une période  assez tendue pour les journalistes. Plus de quinze (15) journalistes sont devant les barreaux depuis le début d’année 2019 pour avoir révélé des cas de corruption, de détournements  de fonds publics ou pour avoir donné la parole aux opposants du régime.

« Le placement sous contrôle judiciaire des deux journalistes de Lynx FM, vient compléter le tableau de ceux qui veulent voir mourir la presse guinéenne. En tant qu’organisations professionnelles des médias, nous refusons de tels dérapages aussi flagrants qui, non seulement, portent atteinte à la liberté de la presse, mais projettent aussi à la face du monde, une image dégradante de notre justice qu’on croirait composée de magistrats de nivaux douteux », ajoute Mohamed Barry, tout en soulignant que les organisateurs demande à la HAC « de rappeler à qui de droit en Guinée, que la loi L002 portant liberté de la presse, reste et demeure jusqu’à preuve du contraire la loi devant servir de référence lorsqu’un journaliste est poursuivi dans le cadre de l’exercice de son métier », laisse entendre le journaliste.

 

Report du 2è tour de l’élection du président des journalistes ivoiriens au 14 septembre

Le vote au second tour du président du Conseil exécutif du l’Union nationale des journalistes de Côte d’Ivoire (Unjci) et du Conseil d’administration de l’organisation, a été reporté samedi au 14 septembre 2019 suite à un mécontentement de certains congressistes.« L’élection du président du Conseil exécutif et du Conseil d’administration de l’Union nationale de Côte d’Ivoire aura lieu le samedi 14 septembre 2019 », a déclaré César Etou, le président du Comité d’organisation du scrutin, devant des congressistes.  

Cette décision intervient suite à un boycott de plusieurs congressistes du second tour de l’élection du président du Conseil exécutif et du Conseil d’administration de la faîtière, exigeant le vote pour un autre jour en raison de l’heure tardive. 

Le premier tour de l’élection qui a débuté à 9h, temps réglementaire, s’est achevé à 17 heures, soit huit heures de temps. Après la fin du dépouillement à 18h42 GMT, un temps de parole a été donné aux candidats avant l’entame du second tour enclenché à 19h04.   

Pour plusieurs congressistes, le second tour pouvait projeter la fin du vote à une heure induite au regard du temps mi au premier tour qui a enregistré un suffrage de 503 votants (dont 7 bulletins nuls) sur 552 électeurs inscrits. Et, dès le lancement du scrutin, des congressistes ont arrêté le déroulé du vote.   

« Il n’y a pas de bulletin de vote, on ne peut pas voter », lâche un électeur. Dans la foulée, le président du congrès, César Etou, a indiqué que chaque électeur devra porter sur un bulletin blanc le nom du candidat de son choix pour chaque poste à pouvoir à ce second tour.   

Visiblement mécontents, des congressistes ont empêché le vote, dispersant sur le sol les feuilles vierges devant servir de bulletins de vote pour le second tour. Au premier tour, cependant, les choses se sont passées dans le calme et la transparence. 

Le candidat Jean-Claude Coulibaly, est arrivé en tête de l’élection du président du Conseil exécutif de l’Unjci au premier tour avec 215 voix, suivi de Lance Touré, crédité de 150 voix et de Franck Ettien, qui a obtenu 133 voix, se classant au bas du rang.   

Aucun candidat n’ayant obtenu la majorité absolue (51%), le président du congrès a annoncé un second tour qui devra opposer Jean-Claude Coulibaly et Lance Touré. Avant le 14 septembre, un temps de campagne leur sera accordé.  

Quant à l’élection du président du Conseil d’administration de l’Unjci, elle a enregistré quatre candidats, têtes de liste. Notamment Kolo Coulibaly, qui s’est affiché en peloton de tête avec 154 voix, devant Antoine Doudou 146 voix, Sylvain Bossiehi 140 voix et Ferdinand Bailly 25 voix. MM. Kolo et Doudou devront s’affronter au second tour. 

Suite à des consultations des candidats à l’élection du président du Conseil exécutif de l’Union nationale des journalistes de Côte d’Ivoire (Unjci), notamment en désaccord sur le mode du scrutin le 21 juillet, un compromis a été trouvé, fixant la reprise du vote le 24 août 2019. 

Ce compromis a été arrêté par un Comité spécial de médiation présidé par Noël Yao, ancien président de l’Unjci. Il avait été lu en présence de plusieurs journalistes par le porte-parole de ce Comité Amos Beonaho, également ancien président de la faîtière, à la Maison de la presse, à Abidjan.  

Après un blocage du vote du président du Conseil exécutif de l’Union le 21 juillet 2019 suite à un problème de procuration lors du dixième congrès ordinaire de l’organisation, il a été mis sur pied le 1er août 2019 ce Comité spécial de médiation avec pour mission de sortir l’Unjci de l’impasse et permettre une reprise de l’élection.  

À l’issue de ses travaux et des différentes rencontres, le Comité a décidé du maintient du président élu de ce dixième Congrès de l’Unjci, César Etou, qui avait démissionné. Membre de ce Comité, il a été reconduit par ses pairs à la présidence pour organiser ces joutes électorales fixées ce 24 août 2019 au cours du premier congrès extraordinaire de l’Unjci. 

Deux journalistes placés sous contrôle judiciaire

Le directeur général de la radio Lynx Fm, également animateur de l’émission œil de lynx, Abou Bakr a été placé à son tour, sous contrôle judiciaire ce mercredi par le Tribunal de première instance de Kaloum.Poursuivis pour « complicité de production, diffusion de données de nature à troubler la sécurité publique et à porter atteinte à l’honneur et à dignité humaine », le journaliste est interdit d’animer son émission et contraint de se présenter trois fois par semaine au tribunal de Kaloum.

Il faut rappeler que lundi dernier, le patron du Groupe Lynx, (Lynx FM et le journal satirique Le lynx), premier hebdomadaire privé en Guinée crée en 1992, Diallo Souleymane a aussi été placé sous contrôle judiciaire.

Dans une déclaration rendue publique mardi, l’Union des radios et télévisions libres de Guinée (URTELGUI), parle « d’un véritable recul » de la démocratie en Guinée. « Le Bureau exécutif de l’Urtelgui considère que tous ces évènements ne permettent pas à une presse privée responsable de s’épanouir et de faire dignement son travail pour le bénéfice exclusif des populations.

 Un tel acharnement au 21ème siècle de surcroit, contre une entité aussi importante que la presse, est une offense contre toutes nos valeurs. Il faut que ça cesse ! », indiquent les hommes de l’audiovisuel guinéen, avant d’appeler en outre à « une mobilisation unanime de taille pour exiger le respect strict des droits de la presse en toutes procédures et matière ».

Selon le site d’information Guineedirect, les ennuis des journalistes de Lynx font suite au passage dans Œil de Lynx de Mme Sanoh Doussou Condé, activiste guinéenne aux Etats-Unis et ex-militante du RPG devenue opposante au régime d’Alpha Condé.

Pour Me Mohamed Traoré avocat des deux journalistes, la situation n’est pas aussi simple qu’on le pense. « Aujourd’hui, on est en train de constater l’abandon pure et simple de la loi sur la liberté de la presse en ce qui concerne les délits commis par voie de presse. Aujourd’hui, monsieur Diallo est poursuivi non pas sur la base de la loi sur la liberté de la presse mais, sur la base de la loi sur la cyber-sécurité. Et, comme vous le savez, c’est un texte qui est très répressif qui comporte non seulement des amendes très élevées, mais aussi des peines d’emprisonnement. Donc, la situation est grave », martèle l’avocat.

 

Décès à Abidjan du journaliste ivoirien Eloi Oulaï, ex-Directeur de Radio Côte d’Ivoire

Le journaliste ivoirien Eloi Oulaï, ex-Directeur de Radio Côte d’Ivoire (Service public) est décédé dans la nuit de samedi à dimanche dans un hôpital de la capitale économique ivoirienne.Selon des sources concordantes, M. Oulaï qui a fait  valoir ses droits à la retraite depuis quelques années est décédé à l’hôpital militaire d’Abidjan (HMA) à l’âge de 70 ans.  Journaliste sportif, il a été également Directeur général adjoint de la Radiodiffusion télévision ivoirienne (RTI).

Procès afficheurs-Etat de Côte d’Ivoire : nouvelle mise en délibéré du dossier au 22 août prochain

Le Tribunal de première instance d’Abidjan a, à nouveau mis en délibéré au 22 août prochain, le procès opposant la Chambre des afficheurs de Côte d’Ivoire (CAFCI) au ministère ivoirien de la communication et des médias, a-t-on appris vendredi de source officielle dans la capitale économique ivoirienne.«Le dossier a été mis en délibéré au 22 août prochain. Il est en l’état et la décision sera rendue le 22 août prochain», a dit à APA, Me Oupoh Carine, l’avocate de la Chambre des afficheurs de Côte d’Ivoire.

Le 26 juillet dernier, cette affaire avait été mise en délibéré au 31 juillet dernier avant d’être renvoyée au 09 août dernier, puis au 16 août (ce vendredi).

Le ministère ivoirien de la communication et des médias a été assigné en justice par les afficheurs professionnels de Côte d’Ivoire qui dénoncent la « destruction illégale » de leurs dispositifs publicitaires dans le district autonome d’Abidjan.

Selon Sidi Touré,  le ministre ivoirien de la communication et des médias, cette opération qui s’inscrit dans « son rôle institutionnel d’assurer la sécurité des ivoiriens », vise à débarrasser le district autonome d’Abidjan des «dispositifs publicitaires irréguliers ».

Selon lui, 1629 dispositifs publicitaires «non autorisés» ont été dénombrés dans la capitale économique ivoirienne.

De son côté, la CAFCI estime à ce jour, à plus d’un milliard FCFA, le préjudice financier qu’elle enregistre du fait de la destruction des panneaux publicitaires de ses membres dans le district autonome d’Abidjan.

Maroc Telecom rachète Millicom Tchad (ministre)

Maroc télécom a bouclé le rachat de l’opérateur de téléphonie mobile Millicom Tchad avec sa marque Tigo, a annoncé, jeudi à N’Djamena, le ministre tchadien des Postes et des Nouvelles Technologies de l’Information et de la Communication.Selon Idriss Bachar, au sortir du Conseil des ministres,  Millicom international et la société Maroc télécom ont entrepris des démarches et celles-ci ont abouti, en mars 2019, à la cession au profit de Maroc Telecom de la totalité des actions détenues dans le capital de Millicom Tchad.

« Le 26 Juin 2019, le ministère a reçu notification des démarches relatives au changement de contrôle entre les deux sociétés consacrant ainsi l’acquisition par la société AL ITISSALAT AL MAGHRIB de la totalité des actions détenues par Millicom Tchad qui devient une filiale de celle-ci », a ajouté le ministre tchadien des Postes et des nouvelles technologies.

En début d’année, les démarches pour l’acquisition de Millicom Tchad ont engendré un mouvement d’humeur au sein des travailleurs qui avaient déclenché une longue grève avant qu’une solution ne soit trouvée.

Avec l’acquisition de Millicom Tigo, Maroc Télécom dont les responsables ont été reçus en audience au courant de l’année par le chef de lEtat tchadien, Idriss Déby, avait exprimé sa volonté d’accompagner le Tchad dans le domaine des nouvelles technologies de l’information et de la communication.

Bientôt un « Plan national du numérique » pour la RDC

La République démocratique du Congo aura bientôt un « Plan national du numérique » dont la validation fera l’objet lors d’un atelier de trois jours prévu du 3 au 5 septembre prochain, rapporte la presse présidentielle dans une dépêche reçue à APA.Cet atelier connaîtra la participation de près de 250 délégués issus de milieux divers : secteur du numérique, entreprises publiques et privées, milieux universitaires et de la recherche. On s’attend également à la participation des géants du monde du numérique à
l’instar de Facebook, mais aussi des partenaires techniques et financiers.

Ce « Plan national du numérique » dont le premier draft a été remis  lundi dernier au chef de l’Etat, Félix Antoine Tshisekedi, poursuit plusieurs objectifs notamment celui de moderniser l’administration et de mutualiser les ressources et les infrastructures pour permettre de réaliser des gains significatifs en termes d’efficacité et d’efficience à travers une plateforme numérique.

Il vise également à permettre aux citoyens et aux entreprises d’interagir en ligne avec l’administration publique et les partenaires et à offrir aux usagers des services de meilleure qualité en leur permettant de réduire les coûts et les délais et en leur garantissant un maximum de transparence.

Ce plan vise également à faire du numérique un vecteur du développement économique et humain, une source de productivité et de valeur ajoutée pour les autres secteurs économiques et pour l’administration publique, de positionner la RDC comme un hub technologique sous-régional et de réduire sensiblement la corruption et l’évasion fiscale.

Selon la même source, les quatre piliers de l’ossature du « Plan national du numérique » sont constituées par les infrastructures, la production et l’hébergement du contenu, les usages applicatifs ainsi que la gouvernance et la régulation.

Côte d’Ivoire: la CNI biométrique peut être délivrée à tout citoyen âgé d’au moins 5 ans

En Côte d’Ivoire, tout parent désireux d’établir une carte nationale d’identité (CNI) biométrique dotée de puce électronique à multi application, pour son enfant âgé d’au moins cinq ans révolu, peut en faire la demande auprès des autorités compétentes.Dans cet élan, l’Etat de Côte d’Ivoire veut prendre à bras le corps la question de l’identification de ses citoyens dès le bas âge. Si la CNI biométrique est « obligatoire pour tout ivoirien âgé d’au moins 16 ans », « elle peut être délivrée aux citoyens âgés d’au moins cinq ans» selon la loi.  

Mardi, la direction de l’information et de la communication de l’Assemblée nationale ivoirienne, a organisé un séminaire à l’intention des journalistes aux fins de les instruire sur quatre lois dont la Carte nationale d’identité biométrique.

Le député Ouattara Imbassou, de Yopougon (Ouest Abidjan), a fait observer lors d’un exposé que la carte nationale d’identité biométrique devrait porter des mentions obligatoires et optionnelles, selon des exigences de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao).

La Cedeao impose aux États membres un « format Cedeao », l‘intégration des couleurs « vert, noir et gris » puis le caractère biométrique, a poursuivi M. Ouattara, dans une communication. 

Avec la carte nationale d’identité biométrique « format Cedeao », les citoyens de l’espace communautaire estimés à 350 millions, et les opérateurs économiques pourront circuler sans tracasseries et faire des transactions de tout genre.

La fraude sur l’identité ivoirienne est beaucoup décriée par les leaders politiques. L’identifiant unique et la puce électronique sécurisée devraient permettre d’avoir des informations en continu sur les populations même en cas de perte ou de conflit occasionnant des déplacements.

La CNI biométrique en Côte d’Ivoire est valable pour une durée de dix ans à  compter de sa date d’établissement. Celle actuelle dont la validité a été  prorogée devrait être bientôt remplacée par la carte biométrique à puce électronique sécurisée. 

Toutefois, un décret devra être pris en Conseil des ministres pour fixer les modalités d’application, ainsi que les spécifications techniques, les modalités d’établissement et de renouvellement puis la période transitoire de validité.

Des acteurs politiques ont récemment donné de la voie pour exiger la gratuité de la Carte nationale d’identité. Le décret d’application va définir le coût et les options que l’Etat ivoirien retiendra au niveau de la carte d’identité biométrique à puce électronique.   

Crise élection du président de l’Unjci : un compromis trouvé, reprise du vote le 24 août

Suite à des consultations des candidats à l’élection du président du Conseil exécutif de l’Union nationale des journalistes de Côte d’Ivoire (Unjci), notamment en désaccord sur le mode du scrutin, un compromis a été trouvé, fixant la reprise du vote au 24 août 2019.Ce compromis a été arrêté par un Comité spécial de médiation présidé par Noël Yao, premier président de l’Unjci. Il a été lu mardi en présence de plusieurs journalistes par le porte-parole de ce Comité, Amos Beonaho, ancien président de la faîtière, à la Maison de la presse, à Abidjan. 

Après un blocage du vote du président du Conseil exécutif de l’Union, le 21 juillet 2019, il a été mis sur pied le 1er août 2019 un Comité spécial de médiation avec pour mission de sortir l’organisation des journalistes de Côte d’Ivoire de l’impasse et permettre une reprise de l’élection.

À l’issue de ses travaux et des différentes rencontres, le Comité a décidé du maintien du président élu du 10è Congrès de l’Unjci, César Etou, qui avait démissionné. Membre de ce Comité, il reprend la présidence pour organiser ces joutes électorales, fixées au 24 août 2019.

Le vote interviendra au lendemain d’une nouvelle campagne prévue du 16 au 23 août 2019.  Concernant « la question de procurations mal gérées », le véritable point de désaccord, le Comité spécial de médiation a décidé « que le vote par procuration est admis » conformément au statut.

Toutefois, soulignera M. Amos Beonaho, que « le mandant doit être à jour de ses cotisations, et tout votant ne peut être porteur que d’une seule procuration », une résolution d’ailleurs approuvée ce mardi 13 août 2019 par les candidats dans un mémorandum.  

Il ressort que le président sortant de l’Unjci, Moussa Traoré, organisera « un congrès extraordinaire le samedi 24 août 2019 avec un point unique à l’ordre du jour, l’élection des organes dirigeants de l’Unjci conformément à l’article 15 des statuts ».

La résolution exige une gestion rigoureuse des procurations sous la supervision du bureau du 10è Congrès et en présence de deux accesseurs par candidat, le listing officiel des électeurs étant mis à jour et remis aux candidats si nécessaire.

Il est demandé à chaque électeur résident à Abidjan et contraint de s’absenter de passer retirer et remplir de lui-même ou de par une personne dûment mandatée par écrit la fiche motivée de demande de procuration, muni des cartes de journaliste professionnel  (Cijp) et Unjci en cours de validité, note le texte.

Pour permettre aux électeurs résidents hors d’Abidjan et qui ne peuvent venir d’eux-mêmes récupérer leurs procurations, il leur est recommandé d’adresser une lettre de demande formelle de procuration, avec la carte CIJP et Unjci à l’adresse mail (congresunjci@gmail.com).

Le mandant accompagnera la demande de tout justificatif d’absence, notamment l’ordre de mission, certificat de maladie, obligation sociale (avis décès, mariage…) ou de tout autre moyen de preuve, le principe étant la présence effective et massive des électeurs au congrès, a mentionné M. Beonaho.

« La délivrance individuelle des procurations sera ouverte de 9h à 17h tous les jours du lundi 19 au jeudi 22 août 2019 », a-t-il annoncé, indiquant « qu’aucun quota de procuration ne sera désormais remis à aucun candidat, ce procédé ayant été reconnu non conforme au texte par toutes les parties».

Dans un souci de clarté et de transparence, le Comité a en outre décidé qu’aucune procuration ne sera délivrée le jour même du congrès extraordinaire. Une nouvelle campagne électorale a été fixée « du vendredi 16 au vendredi 23 août 2019 à minuit ».

Le calendrier détaillé du congrès électif devrait être publié incessamment par le Comité d’organisation, et devrait prendre en compte que le déroulé du scrutin sans aucune autre forme de procédure, a fait savoir M. Amos Beonaho. 

M. Noël Yao, président du Comité spécial de médiation, a laissé entendre que lors des négociations, il y a eu « un compromis dynamique qui tourne essentiellement autour de la recherche de la pérennité de l’Unjci ».

« Nous avons conseillé aux candidats qui l’ont déjà compris et que je salue à nouveau de continuer à faire preuve de hauteur de vue, car quel que soit celui qui va être élu demain, s’il n’a pas la légitimité de la corporation des journalistes, son œuvre sera vaine », a-t-il poursuivi.

Organisée les samedis 20 et dimanche 21 juillet 2019 à Abidjan, l´élection du président de l’Unjci, la principale faîtière des médias en Côte d’Ivoire, n’a pu se tenir dimanche en raison d´une mésentente entre les trois listes en compétition sur les modalités d´acceptation du vote par procuration.

L’élection du président du Conseil exécutif de l’Unjci met aux prises trois candidats, têtes de listes, notamment Franck Ettien, Jean-Claude Coulibaly et Lance Touré, tous issus du Conseil exécutif sortant, conduit par Moussa Traoré. Ce mardi, Lance Touré pour raison de deuil, était représenté par un membre de son staff. 

Outre Noël Yao et Amos Beonaho, ce Comité a pour membres les anciens présidents de l’Unjci Honorat de Yedagne, Mam Camara et le président sortant du Conseil exécutif Moussa Traoré ainsi que César Etou, président du 10è Congrès interrompu.

Procès afficheurs-État de Côte d’Ivoire: nouveau renvoi du dossier au 16 août prochain

Le Tribunal de première instance d’Abidjan a renvoyé à nouveau au 16 août prochain, le procès opposant la Chambre des afficheurs de Côte d’Ivoire ( CAFCI) à l’État de Côte d’Ivoire, a appris APA vendredi sur place dans la capitale économique ivoirienne.Selon Me Oupoh Carine, l’avocate de la chambre des afficheurs de  Côte d’Ivoire interrogée par APA, « ce nouveau renvoi intervient  pour  nous permettre de faire des observations sur les conclusions prises par  le ministère public dans le dossier». 

Les afficheurs professionnels de  Côte d’Ivoire ont assigné le ministère ivoirien de la communication et  des médias ( leur tutelle) en justice en vue de faire cesser la décision de « destruction illégale » de leurs dispositifs publicitaires en cours dans  le district autonome d’Abidjan. 

La CAFCI estime à ce jour, à plus d’un  milliard FCFA le préjudice financier qu’elle enregistre du fait de la  destruction des dispositifs publicitaires de ses membres dans le district  d’Abidjan.

 « Il ne faudrait pas qu’on nous fasse passer pour des  réfractaires au développement de ce pays », avait soutenu dans une  conférence de presse, Mahama Coulibaly le 1er août dernier, estimant que  l’assignation de l’État de Côte d’Ivoire en justice vise à faire cesser  et dénoncer « une voie de fait ». 

De son côté, le ministère ivoirien de  la communication et des médias dénonce une « anarchie visuelle » dans la  capitale économique ivoirienne du fait de ces « dispositifs  publicitaires irréguliers ».  Selon le ministre Sidi Touré qui dit être « dans son rôle institutionnel de garantir la sécurité des ivoiriens »,  1629 dispositifs publicitaires non autorisés ont été dénombrés à  Abidjan.

Presse étrangère : 107 journalistes et professionnels de la communication accrédités en Côte d’Ivoire en 2019

Quelque cent-sept journalistes et professionnels de la communication ont été accrédités en Côte d’Ivoire au titre de l’année 2019, a appris APA jeudi de source officielle dans la capitale économique ivoirienne.L’information a été donnée par le ministère ivoirien de la communication et des médias au cours d’une cérémonie de remise symbolique des cartes d’accréditation des journalistes et professionnels de la communication accrédités dans le pays en 2019.

Selon Guillaume Beda, le directeur des partenariats et du développement des médias, 107 journalistes et professionnels de la communication ont été accrédités au titre de l’année 2019 en Côte d’Ivoire contre 110 en 2017 et 94 en 2018. 

«Cette carte d’accréditation donne la légitimité  à tous les correspondants de la presse étrangère exerçant en Côte d’Ivoire», a estimé M. Beda.

Pour sa part, Martial Adou, le directeur de cabinet du ministre de la communication et des médias, a dit la disponibilité du ministère à lever les difficultés rencontrées par les correspondants de la presse étrangère dans l’exercice de leur profession en Côte d’Ivoire.

« Si vous avez des difficultés, n’hésitez pas à recourir à nous», a insisté le directeur de cabinet du ministre Sidi Touré qui a présidé la rencontre.

Destruction de panneaux publicitaires à Abidjan: plus d’un milliard FCFA de préjudice à ce jour (Afficheurs)

Le préjudice financier enregistré par la Chambre des afficheurs de Côte d’Ivoire ( CAFCI) du fait de l’opération de démantèlement des panneaux publicitaires « non autorisés » entamée par les autorités ivoiriennes dans le district autonome d’Abidjan depuis quelques semaines, se chiffre au-delà du milliard FCFA à ce jour, a indiqué jeudi à Abidjan, Mahama Coulibaly, le président de cette organisation. « Cette opération se fait de façon cachottière. Nous enregistrons  un préjudice financier qui va au-delà du milliard FCFA à ce jour. Nous  sommes aux abois », a dit M. Coulibaly dans une conférence de presse , soulignant cependant que son organisation ne pourra évaluer le préjudice  complet qu’à la fin de cette opération de destruction. 

« Il ne faudrait  pas qu’on nous fasse passer pour des réfractaires au développement de  ce pays », a-t-il affirmé, soutenant que l’assignation de l’État de Côte  d’Ivoire en justice, vise à faire cesser et dénoncer une« voie de fait». 

Dans la même veine, Me Oupoh Carine, l’avocate des  afficheurs de Côte d’Ivoire a estimé que cette opération de  démantèlement des panneaux publicitaires initiée par le ministère  ivoirien de la communication et des médias à Abidjan « ne repose sur  aucune base légale ». Selon elle, ce sont les maires des différentes  communes où sont implantés les panneaux publicitaires qui sont fondés  pour notifier aux afficheurs par arrêté, de démanteler tel ou tel  panneaux jugé illégal.

 « Nous voulons informer l’opinion publique sur la  nature et la portée de l’action des afficheurs. Nous ne sommes pas  opposés à l’embellissement d’Abidjan. Mais, nous nous opposons à la  procédure », a-t-elle insisté. 

Me Oupoh a poursuivi en réitérant sa foi  en la justice ivoirienne qui tranchera, espère-t-elle, en faveur de ses  clients (les afficheurs) en vue de faire cesser la destruction de ces  panneaux publicitaires.  Les afficheurs professionnels de Côte d’Ivoire  ont assigné en justice le ministère ivoirien de la communication et des  médias ( leur tutelle) en vue de faire cesser la « destruction illégale»  de leurs dispositifs publicitaires en cours dans le district autonome  d’Abidjan. 

De son côté le ministre ivoirien de la communication et des  médias, Sidi Tiémoko Touré, justifiant cette opération,  a soutenu être  dans « son rôle institutionnel de garantir la sécurité des ivoiriens ».  Il a dénoncé une « anarchie visuelle» du fait de ces panneaux à Abidjan  où 1629 « dispositifs publicitaires irréguliers» ont été dénombrés. 

«  Nous n’allons pas reculer sur ce sujet. Nous irons jusqu’au bout », a  affirmé le ministre relativement à cette opération de démantèlement de «  panneaux publicitaires non autorisés ». Mercredi le Tribunal de  première instance d’Abidjan a rabattu le délibéré du procès opposant les  afficheurs à l’État de Côte d’Ivoire en renvoyant l’affaire au 09 août  prochain.

Côte d’Ivoire: une médiation pour organiser l’élection du nouveau président des journalistes

Un Comité spécial de médiation composé d’anciens présidents de l’Union nationale des journalistes de Côte d’Ivoire ( UNJCI), la principale faîtière des hommes de médias du pays, a été mis en place jeudi à Abidjan en vue de travailler à la convocation d’un congrès extraordinaire pour élire le nouveau président de cette organisation.La mise en place de ce Comité intervient quelques jours après le blocage du 10è congrès ordinaire de l’UNJCI qui n’a pu arriver à son terme en raison de dissensions entre les trois candidats en lice sur les modalités du vote du président de cette organisation. 

« Les anciens présidents de l’UNJCI officiellement et longuement informés des incidents survenus au 10è  congrès ordinaire ainsi que sur la nature des démarches entreprises par les uns et les autres en vue sortir de l’impasse,  après une analyse approfondie de la situation, ont proposé de prime abord, une gestion inclusive…Un comité spécial de médiation devant faire face au blocage électoral à l’UNJCI a été mis sur pied», a dit dans une conférence de presse Amos Beonaho, le porte-parole de ce Comité.

« Ce comité est présidé par M. Yao Noël. Il a pour porte-parole Amos Beonaho. Il comprend MM. Honorat De Yedagne, Mam Camara, tous des ex-présidents de l’UNJCI, Moussa Traoré, le président sortant du  Conseil exécutif et César Etou, le président du 10è congrès interrompu », a-t-il précisé.

Poursuivant,  M. Beonaho a indiqué que tous les membres de cet nouvel organe de médiation se sont donnés pour mission de consulter «dès à présent » tous les acteurs impliqués dans la vie de l’Union dont les trois candidats du 10è congrès interrompu ( Lance Touré, Franck Ettien et Jean-Claude Coulibaly) et ont invité Moussa Traoré, le président sortant de l’UNJCI, à assurer la continuité du service au niveau du conseil exécutif de l’Union en expédiant les affaires courantes jusqu’à la passation de charges avec la nouvelle équipe dirigeante élue.

Ce dernier (Moussa Traoré) a également été chargé par le Comité de déterminer dans ce mois d’août 2019 la nouvelle date et le lieu du congrès extraordinaire avec un seul point à l’ordre du jour, l’élection des instances dirigeantes.

« Quant à César Etou, le président élu du 10è congrès et son bureau, ils sont maintenus pour la conduite du congrès extraordinaire. Les modalités d’organisation du congrès et les réponses à certaines questions feront l’objet de discussions ultérieures », a conclu M. Beonaho.

Le 10è congrès ordinaire de l’UNJCI qui s’est tenue les 20 et 21 juillet dernier et qui devait aboutir à l’élection du nouveau président des journalistes de Côte d’Ivoire, n’a pu arriver à son terme en raison de divergences entre les candidats et leurs staffs respectifs sur les modalités du vote par procuration suspendant ainsi le congrès.