Education et culture alimentent la presse en ligne burkinabè

Les journaux en ligne burkinabè visités par APA ce samedi traitent de l’actualité nationale marquée par des questions liées à la culture et à l’éducation.Lefaso.net renseigne que le Syndicat national des travailleurs de l’éducation du Faso (SYNTEF) vient de voir le jour dans le monde syndical de l’éducation.

«À peine né, il a tenu à marquer son désaccord avec la Coordination nationale des syndicats de l’éducation (CNSE) au sujet du protocole d’accord signé avec le ministère de l’Éducation nationale», relate le journal en ligne, précisant que c’était lors d’une conférence de presse tenue jeudi à Ouagadougou.

A ce propos, Wakatséra.com met en exergue : «Burkina: des enseignants se dressent contre le statut valorisant».

Le média en ligne souligne que «des instituteurs qui se sentent lésés dans les dernières négociations de la CNSE avec le gouvernement burkinabè, se sont organisés pour mettre en place leur syndicat qui remet en cause le statut valorisant».

De son côté, Fasozine.com informe que l’épouse du président chinois Xi Jinping, Mme Peng Liyuan, a rencontré jeudi 30 mai à Beijing, des étudiantes en Master de l’Université des Femmes de Chine.

Le confrère rapporte que «selon la première dame chinoise, la Chine attache une grande importance à la cause des femmes, et souhaite mener activement des coopérations avec les pays étrangers dans ce domaine».

Le même journal en ligne, dans sa rubrique culture, affiche : «Droits d’auteur: plus de 288 millions de FCFA à répartir entre les artistes du Burkina».

A ce sujet Burkina24.com indique que  la Direction générale du Bureau burkinabè du droit d’auteur (BBDA) a initié une rencontre, le 31 mai 2019 à Ouagadougou, avec les acteurs de la filière musique.

Et d’ajouter que l’objectif a été  d’échanger sur l’adoption de son projet portant sur le «Renforcement de la filière musique et ses nouveaux modèles économiques au Burkina Faso et dans certains pays de l’UEMOA».

Le même site d’information fait remarquer que pour le paiement des droits d’auteur de mai 2019, «9905 bénéficiaires peuvent passer à la caisse du BBDA».

Jamra justifie son combat contre la série «Maîtresse d’un homme marié»

La série Maîtresse d’un homme marié a agressé la religion musulmane, en plein ramadan par des images obscènes, a déclaré Mame Matar Guèye, invité du Grand oral d’APA, précisant toutefois mener un combat de principes pour défendre les valeurs islamiques et l’équilibre moral des enfants.« Jamra n’a nullement la prétention d’être le gendarme de la morale de qui qui que ce soit. Nous avons l’objectif de préserver les valeurs léguées par les figures religieuses de Ndiassane, Tivaouane, Touba, Medina Baye et l’église. Qui voudra piétiner cet héritage, nous trouvera sur le chemin, qu’il soit un lobby national ou international », a soutenu le vice-président de l’ONG Jamra.

Jugeant la série non conforme aux réalités socio-éducatives du pays, M. Guèye estime qu’elle est truffée de « pornographie verbale, de dérives langagières, d’obscénité, de promotion de l’adultère et d’apologie de la fornication ».

Ce qui, selon lui, justifie le combat contre cette série. «Il n’y a absolument aucune volonté d’acharnement contre la série Maitresse d’un homme marié. Nous avons été interpellés par beaucoup de pères de famille, des prédicateurs. Dès lors, nous avons créé une petite équipe de visionnage. Ayant constaté tous ces griefs, nous avons porté plainte », a-t-il martelé.

Il a souligné l’ONG Jamra n’est pas à son coup d’essai. « En 2000, la chaine française Canal Horizon a diffusé entre 18 heures et vingt heures en clair le film confessions érotiques. Nous avions porté plainte. Après une amende de 5 millions de Francs Cfa, la télévision a arrêté la diffusion en clair», a-t-il rappelé, avant de poursuivre : « Nous nous sommes attaqués à la Sen Tv lorsqu’elle faisait passer des injures publiques à travers la téléréalité Kawtef .Nous avons adopté la même posture lorsque la chaine privée Walf Tv diffusait le magazine business du sexe à une heure de grande écoute. La série maitresse d’un homme marié est le cadet de mes soucis ».

Toujours selon lui, « JAMRA reste vigilante par rapport aux productions audiovisuelles diffusées à des heures de grande écoute pour que les enfants soient protégés du mimétisme « non adapté au contexte local ».

Poursuivant son plaidoyer, le frère du défunt député Abdou Latif Guèye a indiqué que les médias refusent généralement de diffuser les téléfilms au-delà de 23 heures pour avoir plus de sponsors car, plus l’heure est avancée dans la nuit, plus la fourchette de rémunération des spots baisse.

En outre, il a considéré que la structure Marodi, productrice de la série Maîtresse d’un homme marié a violé les recommandations du Conseil national de régulation de l’audiovisuel (Cnra) qui lui avait demandé le 29 mars dernier de corriger les griefs énumérés par l’ONG Jamra. Le régulateur de l’audiovisuel sénégalais avait d’ailleurs menacé d’arrêter la série ou de la faire diffuser à une heure tardive, en cas de non-respect des directives.

Ainsi, Mame Matar Guèye a-t-il affirmé qu’il appartient maintenant au Cnra de sévir puisque ses recommandations n’ont pas été appliquées.

Dans son avis émis hier vendredi, le Conseil national de régulation de l’audiovisuel (Cnra) a mis en demeure la chaîne privée sénégalaise 2Stv qui diffuse la série de se « conformer scrupuleusement à la note de service signée » par sa directrice générale qui demande à la responsable des programmes à veiller sur le contenu de la série « Maîtresse d’un homme marié ».

Une télévision annonce un «dispositif éditorial exceptionnel» pour suivre la CAN 2019 en Côte d’Ivoire

Le groupe audiovisuel français Canal+ a annoncé vendredi à Abidjan la mise en place d’un « dispositif éditorial exceptionnel » pour permettre à ses abonnés en Côte d’Ivoire de suivre de façon optimale la 32è édition de la Coupe d’Afrique des nations (CAN) 2019 prévue en Égypte du 21 juin au 19 juillet 2019.L’information a été donnée par Aziz Diallo, le directeur général de Canal+ Côte d’Ivoire qui a présenté à la presse,  les offres de son groupe pendant cette compétition.

Ce dispositif éditorial exceptionnel qui sera assuré par les meilleurs experts mondiaux couvre l’ensemble des quatre chaînes de sport Canal en qualité HD.

 Poursuivant, il a souligné «qu’on aura un traitement exceptionnel réalisé sur nos chaînes, notamment, les émissions avant la CAN  dénommées +En route pour la CAN+» .

« Le 03 juin, nous aurons une émission spéciale dédiée à la Côte d’Ivoire et également 4 autres émissions qui seront faites jusqu’au 21 juin prochain. Pendant la CAN, nous aurons deux grosses émissions que sont +Jour de CAN+ qui parlera de l’ensemble des matchs analysés par les experts et +Soir de CAN+ qui fera le résumé de la journée », a par ailleurs expliqué M. Diallo.

La 32è édition de la Coupe d’Afrique des nations (CAN) se déroulera du 21 juin au 19 juillet prochain en Égypte. Cette compétition sportive, la plus grande du continent, réunira 24 pays dont la Côte d’Ivoire qui est logée dans le groupe D avec le Maroc, la Namibie et l’Afrique du Sud.

Les sujets politiques font la Une des quotidiens sénégalais

Les quotidiens sénégalais parvenus vendredi à APA traitent pour l’essentiel de sujets politiques dont l’installation, prévue aujourd’hui, de la Commission cellulaire du dialogue national lancé mardi dernier par le président Macky Sall.« Commission cellulaire du dialogue politique ; le GL Niang dirige la troupe », titre Le Quotidien avant d’informer que « Babacar Kanté, Alioune Sall et Mazid Ndiaye (ont été désigné) pour l’assister (et qu’)ils seront installés aujourd’hui ».

« C’est une équipe de rêve qui a été mise en place par le gouvernement pour conduire le dialogue politique qui s’annonce palpitant » écrit Enquête qui dresse le portrait des cinq personnalités devant jouer le rôle d’arbitre entre l’exécutif et les autres composantes de la société sénégalaise.

Sous le titre « Decroix livre ses convictions », L’AS revient sur cette même actualité et donne la parole au leader de Aj-Pads, par ailleurs coordonnateur du Front de résistance nationale (regroupement de partis d’opposition) qui déclare que quelle que soit sa composition « Ce n’est pas la commission cellulaire qui va décider de ce qui est bon ou pas ».

Vox Populi revient sur ce qu’il qualifie de « sortie au vitriol » du leader du Parti Pastef (opposition) et estime que « Sonko (Président de Pastef) +tue+ le dialogue et flingue l’opposition ».

Et pour justifier cette affirmation, le journal reprend ces déclarations de l’ancien inspecteur des impôts : « On ne peut pas avoir de camp hybride. Chacun doit faire son choix. On s’oppose ou on est avec Macky. Aller au dialogue, c’est être en collusion avec Macky Sall ».

« L’enjeu pour notre pays et pour notre peuple est de ne pas rester dans les mailles du passé au point d’oublier que ce n’est pas une posture productive », rétorque dans SudQuotidien le ministre, conseiller en charge de la communication à la présidence de la République.

Cela fait dire à Sud que « l’ancien journaliste reste dans la dynamique du « Macky », en appelant toutes les forces vives de la Nation à se +tourner résolument vers l’avenir, sans rancune, remords ou aigreur+ ».

Le quotidien national Le Soleil consacre sa parution du jour à la modification du code des collectivités territoriales et soutient qu’elle constitue une « avancée majeure vers l’équité territoriale ».

Le quotidien spécialisé Stades consacre sa parution du jour à la publication, aujourd’hui à 10h, de la liste des Lions devant rallier l’Egypte pour disputer la CAN en juin prochain et arbore ce titre : « Cissé à l’heure des choix et du grand oral ».

Des journalistes Africains formés sur le développement durable par la BAD à Abidjan

Vingt et sept journalistes issus de différentes régions de l’Afrique ont entamé jeudi au siège de la Banque africaine de développement (BAD) à Abidjan, une formation sur les questions du développement durable avec à la clé la visite d’un pôle de croissance à Yamoussoukro.Durant trois jours, ces journalistes seront instruits sur le  développement durable et le Programme High 5 de la BAD, la feuille de  route de l’institution financière, qui met l’accent sur cinq grandes  priorités pour transformer la qualité de vie des populations  africaines. 

Les High 5 prônent notamment une  croissance inclusive et verte. Elles allient l’Agenda 2030 de  l’Organisation des Nations-Unies (ONU) ainsi que l’Accord de Paris sur  le climat à l’Agenda 2063 de l’Union africaine (UA). 

Cet  atelier vise à amener les journalistes participants, au-delà des  déclarations et des communiqués de presse, à diagnostiquer les besoins  réels des communautés à travers l’Afrique, avec des regards de décideurs  pour comprendre que le monde des affaires peut jouer un rôle dans le  développement durable.  

A Yamoussoukro, la  capitale politique du pays, située dans le centre ivoirien, les  journalistes auront à faire, vendredi, un reportage dénommé « Projet  Bélier ». Cela devrait leur permettre d’enquêter, analyser et de rendre  compte dans des groupes de travail. 

Selon  Victor Oladokun, directeur de la communication et des relations  extérieures de la BAD, « les journalistes ont un rôle critique dans le  plaidoyer » pour une croissance inclusive et un développement durable du  continent. 

La formation, faite en  collaboration avec la Fondation Reuters, propose des outils et des  astuces pour identifier des idées innovatrices susceptibles de répondre  aux besoins des populations dans leurs pays. Et ce, en vue de susciter  le débat autour du développement durable. 

La  Fondation Thomson Reuters, la branche caritative du Groupe Thomson  Reuters et leader mondial de l’information, propose aux journalistes  professionnels une formation continue autour de sujets diverses et du  principe d’une couverture indépendante, factuelle et fiable de  l’actualité.  

Les blogueurs centrafricains en guerre contre les messages haineux sur les réseaux sociaux

L’Association des blogueurs centrafricains (ABCA) a lancé une campagne contre les fausses nouvelles (fake news) et les messages de haine sur les réseaux sociaux (Facebook, Twitter, YouTube), a constaté APA.Cette campagne placée sous le slogan « Stop Fake News RCA » vise à démentir les fausses informations, les images intox et à dénoncer les messages de haine sur ces médias. Elle vise aussi à sensibiliser les utilisateurs web et des réseaux sociaux sur les bienfaits de cet outil et sur la culture de l’information.

En Centrafrique, les réseaux sociaux sont devenus un lieu par excellence de diffusion des messages de haine mais aussi des amplificateurs des fake news. Les chantages pour les pro-religieux et certains hommes politiques sont également légions sur les médias sociaux d’où le lancement de cette campagne pour lutter contre ce phénomène qui sabote la cohésion sociale en Centrafrique.

Le rapprochement Gbagbo-Bédié et les remous à l’Assemblée nationale font la Une des journaux ivoiriens

Le rapprochement entre les présidents Laurent Gbagbo du Front populaire ivoirien (FPI, opposition) et Henri Konan Bédié du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI-RDA, ex-allié de la coalition au pouvoir) ainsi que la crise interne qui secoue l’Assemblée nationale font la Une des journaux quotidiens ivoiriens parus, mercredi, sur l’ensemble du territoire national.De Bruxelles à Daoukro, les 3 grands rendez-vous de Gbagbo-Bédié, rappelle en Une Le Temps avant d’expliquer pourquoi le régime « tremble déjà » face à ce rapprochement entre ces deux personnalités du FPI et du PDCI.

« Bédié et Gbagbo : la Côte d’Ivoire a besoin d’une union politique forte », affiche à son tour Le Nouveau Réveil, quand, sur le même sujet, Le Quotidien d’Abidjan préfère reprendre le point de vue d’un leader politique du pays sur cette question.

« Seuls Gbagbo et Bédié peuvent réconcilier les ivoiriens », rapporte à ce propos ce journal en citant ledit homme politique. L’affaire « Le FPI de Gbagbo prêt à discuter avec le RHDP n’échappe pas également aux tabloïds ivoiriens.

A ce propos, le quotidien L’Inter donne la parole à Joël N’Guessan, un cadre du Rassemblement des Houphouetistes pour la démocratie et la paix (RHDP, coalition au pouvoir). 

« Il (FPI de Gbagbo) gagnerait à s’entendre avec Affi (le président statutaire du FPI) d’abord », rétorque Joël N’Guessan.                                                 Ce qui fait dire à Le Jour Plus que Pascal Affi N’Guessan et son camp traitent Bédié et le PDCI de dictateurs après l’annonce de leur rapprochement avec le FPI de Gbagbo au détriment d’un premier projet commun de création d’une coalition de l’opposition.

Les journaux ivoiriens suivent également de près les remous en cours à l’Assemblée nationale. « Les choses se gâtent à l’Assemblée nationale », constate L’Inter. « Soumahoro (le nouveau président de l’Assemblée nationale) est un problème », rapporte ensuite ce journal en attribuant ces propos à M. Guikahué du groupe parlementaire PDCI.

« Je suis très inquiète pour la Côte d’Ivoire », réagit de son côté Yasmina Ouegnin du groupe Vox Populi, toujours en Une du même journal. Ce qui fait écrire à Notre Voie que l’opposition déclare la guerre au nouveau président de l’Assemblée nationale, Amadou soumahoro.

« Assemblée nationale : l’opposition sort de la médiation et des commissions », fait remarquer à son tour Le Nouveau Réveil, là où LG Infos explique comment M. Soumahoro a saboté la médiation de l’UA (Union africaine), provoquant ainsi le retrait des députés de l’opposition.

« Ce qui a suscité le blocage de l’Assemblée nationale », poursuit le confrère à côté de Générations Nouvelles qui pense que l’opposition va saisir la justice pour décanter cette situation.

En page société, les tabloïds ivoiriens reviennent sur le 1er bilan noir des pluies diluviennes. A ce sujet, Soir Info parle de drame avec la pluie diluvienne qui a fait des morts à Yopougon, dans le district d’Abidjan au Sud du pays.

« Pluies à Abidjan : déjà trois morts et de nombreux dégâts », rapporte LG Infos, quand L’Inter donne des précisions sur les 3 personnes dont un bébé de 2 semaines tuées à Yopougon par les fortes précipitations de lundi.

Assoa Adou en vedette à la Une des journaux ivoiriens

Le secrétaire général du Front populaire ivoirien (FPI, opposition), faction « Gbagbo ou rien » (GOR), Assoa Adou est en vedette à la Une des journaux quotidiens ivoiriens parus, mardi, sur l’ensemble du territoire national, au lendemain de sa sortie médiatique au cours de laquelle il a jeté un regard sur la situation sociopolitique en cours dans le pays et fait des révélations sur la nouvelle mission de réconciliation nationale que s’est assignée sa formation politique.« Gbagbo veut discuter avec Ouattara », a notamment annoncé en substance, Assoa Adou lors de cette conférence de presse qu’il a animée, hier, dans la capitale économique, à Abidjan, rapporte Soir Info.

Après 2 rencontres avec le PDCI (Parti démocratique de Côte d’Ivoire), Assoa Adou, pro-Gbagbo : « nous irons vers le RHDP (Rassemblement des Houphouetistes pour la démocratie et la paix) », reprend L’Intelligent d’Abidjan, qui note cependant « un dialogue difficile avec Ouattara », qui « refuse de faire comme Bédié », c’est-à-dire, être avec Affi N’Guessan, le président statutaire du FPI, les jours pairs et les jours impairs avec Laurent Gbagbo, le président de l’autre faction du FPI, dénommée GOR.

« La Côte d’Ivoire va mal (…) Le pays est dans le coma (…) Les armes circulent de manière incontrôlées (…) La dette est estimée à 15 701 milliards FCFA fin 2020 », a dit Assoa Adou face à la presse hier, selon Le Nouveau Réveil.

Conflits intercommunautaires, école, santé, endettement, le FPI démonte la gestion de Ouattara, commente LG Infos avant de reprendre quelques propos de M. Adou.

« Quelque chose de grave se prépare » dans le pays, certainement « une bombe à retardement », a-t-il fait observer lors de sa conférence de presse, indique le confrère. Ce qui fait dire à Le Mandat que les GOR veulent se donner bonne conscience en parlant de réconciliation, après avoir dit « non » à Ouattara.

De son côté, Le Temps s’intéresse à l’accord Gbagbo-Bédié avant la présidentielle de 2020, soulignant à ce propos que Assoa Adou a annoncé des actions décisives dans ce cadre, lors de sa conférence de presse d’hier.

 Ce qui fait dire, dans les colonnes de L’Inter, au camp de M. Affi que « le PDCI prend d’autres engagements de façon unilatérale » en dehors du cadre de leur projet commun de mise en route d’une coalition politique de l’opposition.

D’où cette réaction de Le Quotidien d’Abidjan qui estime qu’à travers cette déclaration de ses lieutenants, Pascal Affi N’Guessan ne fait que pleurer « sa mort politique ».                                                                                                    « En Afrique, on n’insulte pas son chef », a notamment fait remarquer à son tour M. Adou dans L’Inter, faisant allusion à Affi N’Guessan.

Faits divers et lutte contre la corruption à la Une au Burkina

Les quotidiens burkinabè de ce mardi commentent l’actualité nationale marquée par la conférence de presse animée, la veille, par le Réseau national de lutte anti-corruption (REN-LAC) à propos d’une affaire de fraude dans le domaine de l’or, et les faits divers relatifs à des accidents de la circulation.L’Express du Faso, quotidien privé édité à Bobo-Dioulasso (2e capitale du Burkina Faso) présente titre : «Brigade de terrassement et de la voirie de la commune: Un engin lourd crée la panique à Logofourousso». Le journal souligne que les faits se sont déroulés hier lundi dans un village à proximité de Bobo-Dioulasso.

Dans sa rubrique ‘’Révélations », le journal privé Le Pays évoque deux autres cas d’accident de la circulation qui se sont déroulés à Ouagadougou, sous le titre : «Ouaga 2000 et Kossodo : Des poids lourds font trois victimes».

Pendant ce temps, Le Quotidien renseigne : «Patte-dOie/Ouaga : 1 camion benne tue une jeune fille et écrase deux tricycles». 

Le Pays aborde la conférence de presse animée, hier lundi à Ouagadougou, par le Réseau national de lutte anti-corruption (REN-LAC) à propos d’une affaire de fraude dans le domaine de l’or.

Le confrère met en exergue : «Affaire exportation charbon fin de IAMGOLD Essakane : +l’intention de fraude existe+, selon le REN-LAC».

A ce sujet, Aujourd’hui au Faso arbore : «Le REN-LAC condamne le pillage des ressources minières», tandis que le quotidien à capitaux publics Sidwaya laisse lire : «Affaire +charbon fin+ : Le REN-LAC veut +toute la lumière+».

Le journal cité en second lieu, fait remarquer que la gouvernance du régime actuel «ne satisfait point» le Réseau national de lutte anti-corruption (REN-LAC). 

«Il l’a fait savoir, le lundi 27 mai 2019, à Ouagadougou, au cours d’une conférence de presse qui lui a permis de se prononcer sur la crise au sein de l’appareil judiciaire, les «recrutements frauduleux» à la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS) et l’affaire d’exportation de charbon fin de la société minière Iamgold Essakane SA », relate Sidwaya.

A en croire le confrère, sur ce dernier point, le Secrétaire exécutif du REN-LAC, Sagado Nacanabo, a laissé entendre qu’il y a eu +bel et bien tentative d’exportation frauduleuse d’or de la part d’Essakane SA+».

Le lancement du dialogue politique se paie la Une des quotidiens sénégalais

Les quotidiens sénégalais parvenus mardi à APA traitent essentiellement du lancement, ce mardi au palais de la République, du dialogue national qui sera présidé par le chef de l’Etat, Macky Sall.« Macky Sall lance le dialogue national », barre à sa Une le quotidien national Le Soleil, avant de souligner à sa page 3 que cette cérémonie de lancement « concrétise son appel (celui du président Macky Sall) lancé le 02 avril 2019, lors de son investiture pour un second mandat à la tête du pays ».

« L’opposition rejoint Macky », titre de son côté Le Quotidien, qui souligne : « Une fois n’est pas coutume. Macky Sall et ses opposants voient une même personnalité pour diriger le dialogue national : Famara Ibrahima Sagna dont le nom a été évoqué hier par L’Observateur ».

Et pour ce dernier, « Macky tient un Sarr de combat face à Me Wade ». En effet, informe le journal, « Le Sg adjoint du Pds (sera) au palais aujourd’hui » et cela, contrairement au boycott décidé par son parti que dirige toujours l’ancien chef de l’Etat (2000-2012), Abdoulaye Wade.

Parlant de ce boycott, L’As soutient que « Les Wade jouent les trouble-fêtes » pendant que le Front de résistance nationale (regroupement de plusieurs parti d’opposition) ainsi que le secrétaire général adjoint de son propre parti « sont partant » pour le dialogue.

EnQuête note, de son côté, que Me Wade a décliné toute participation au dialogue, estimant que les préoccupations de son parti n’ont pas été prises en compte. Ce qui fait dire à WalfQuotidien que nous sommes « en route vers le grand bazar ».

Sous le titre « La classe politique annonce la couleur », SudQuotidien, quant à lui,  fait remarquer que « (…) depuis l’annonce faite de ce dialogue, (…) la classe politique semble s’approprier ledit dialogue, faisant un black-out complet des autres secteurs du pays ».

EnQuête présente le nouveau cabinet du président de la République et affiche à sa Une : « Les hommes de l’ombre ». Le journal souligne qu’après le gouvernement, Macky Sall a formé, sans bruit, son nouveau cabinet en confiant la direction à Augustin Tine, ex ministre des Forces armées.

Sur un tout autre sujet, Vox Populi revient sur « Comment les femmes bloquent leurs +règles+ pour éviter la +dette du jeûne+ » et informent qu’« elles font recours à des injections et des pilules qui retardent leurs menstrues jusqu’au-delà des 29 à 30 jours du mois béni, afin d’éviter de rompre le jeûne ».

Le journal donne ensuite la parole à Oustaz Iran Ndao qui soutient qu’il n’y a « pas de mal à prendre des produits qui empêchent les règles », une position que ne partage pas Imam Cherif Diop qui déclare que « Les savants disent que cette pratique est bannie par l’Islam ».

Économie, diplomatie et culture au menu de la presse congolaise

Les journaux congolais de ce samedi traitent principalement des stratégies pour résoudre la crise financière que connaît le pays, duvoyage du président de la République à Moscou, de la littérature et du football. »Après la session extraordinaire consacrée au re-echelonnement de la dette congolaise envers la Chine, une autre session pourrait être convoquée dans les tout prochains jours », annonce le quotidien pnational Les Dépêches de Brazzaville, expliquant que « cette session va examiner et adopter trois accords liés aux négociations entre le Fonds monétaire International (FMI) et le Congo) ».

L’horizon Africain, relaie le cri de coeur du député de l’opposition, Pascal Tsaty Mabiala qui rend « le gouvernement entièrement responsable de la débâcle économique actuelle marquée par l’importance de la dette que le pays est obligé de payer ».

Et l’horizon Manager, un autre hebdomadaire se demande: « Avec quoi le Congo va payer les 33% de cette dette ré -échelonnée ?  »

« Congo-Russie: ça commente, ça commente », relate La Semaine Africaine qui parle ainsi de la visite du président de la République à Moscou.

 » Comme on le prédisait, le président a annoncé lui même à la Douma (parlement russe), le projet de la construction d’un oléoduc au Congo long de 900 km, et obtenu le renforcement de la coopération militaire entre les deux pays », informe La Semaine Africaine, qui traite aussi des 70 ans des éditions Présence Africaine qui ont été célèbres avec faste à Brazzaville en présence Suzanne Diop, sa codirectrice.

 

Cet hebdomadaire s’intéresse au sport en annonçant les représentants du football congolais aux compétitions africaines, à savoir les équipes de l’As Otoyo pour la ligue des champions et l’étoile du Congo, respectivement sorties première et deuxième à l’issue du championnat national d’élite direct ligue 1.

La justice s’impose aux quotidiens sénégalais

La justice, avec notamment la polémique sur la non application au Sénégal du règlement n°5 de l’Union économique et monétaire ouest africaine (Uemoa) qui permet à toute personne interpelée par la police ou la gendarmerie d’être assistée par un avocat dès la garde à vue, alimente les quotidiens sénégalais reçus samedi à APA.« Non-respect du règlement n°5 de l’Uemoa : Sévère plaidoirie contre la police et la gendarmerie », titre L’Observateur, informant que le Bâtonnier de l’ordre des avocats du Sénégal annonce une plainte.

Selon nos confrères, Me Mbaye Guèye révèle une tentative « falsification de procès-verbal ». « Sidiki Kaba (ancien ministre de la Justice) en prend pour son grade », rapporte L’Obs.

Traitant du même sujet, Vox Populi affiche « les graves accusations du Bâtonnier contre Sidiki Kaba ».

Dans ce journal, Me Guèye affirme : « L’ancien ministre de la Justice (Me Kaba) et le Procureur avaient reçu instructions de ne pas appliquer le règlement n°5 à Khalifa (ex-maire de Dakar, en prison). Le juge n’a fait que dire le droit dans l’affaire Thione Seck comme cela devait être déjà le cas avec Khalifa Sall ».

Toutes choses qui font écrire au Quotidien que « le Bâtonnier (est) à charge » contre « Sidiki Kaba (qui) a mis le coude sur la circulaire avec la complicité du Procureur ».

Poursuivant, Me Mbaye Guèye soutient : « L’annulation d’une procédure est pour certains procureurs une affaire personnelle. Si on me pousse à bout, je révèlerai tous leurs secrets ».

A propos de l’application du règlement n°5 de l’Uemoa, EnQuête voit « la justice sur le grill », notant que la présence de l’avocat dès l’interpellation est une question centrale qui doit être tranchée.

« La police doit respecter la règle, c’est tout », estime un commissaire de police, sous le couvert de l’anonymat, alors que le Bâtonnier disculpe les officiers de police judiciaire (Opj) et charge Me Sidiki Kaba.

Quoi qu’il en soit, Me Assane Dioma Ndiaye, défenseur des droits humains, affirme qu’ « avec cette règle…il y aurait moins de risques de torture, d’extorsion d’aveux ».

En politique, le quotidien national Le Soleil titre : « Le dialogue politique en marche-Les Tdr (termes de référence) adoptés avec des réserves ».

Pourtant, Walf Quotidien fait état d’ « un dialogue de sourds », se focalisant ainsi sur le boycott du Front national de résistance (Fnr, opposition).

Le rapprochement Bédié-Gbagbo et les événements de Béoumi à la Une des journaux ivoiriens

Le rapprochement entre Henri Konan Bédié et Laurent Gbagbo, respectivement président du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI-RDA, ex-allié de la coalition au pouvoir) et du Front populaire ivoirien (FPI, opposition), matérialisé, hier, à Daoukro (Centre-Est) par la signature d’un accord de collaboration entre les deux formations politiques ainsi que la sortie du procureur de Bouaké suite aux événements de Béoumi font la Une des journaux quotidiens ivoiriens parus, vendredi, sur l’ensemble du territoire national.« Hier à Daoukro, le conclave Bédié-émissaires de Gbagbo verrouillé:  Voici les grandes décisions arrêtées par les deux hommes », renseigne Soir Info, ajoutant que sur la situation politique du pays Bédié et Gbagbo prennent « d’importantes décisions ».

« Ce qui s’est passé hier à Daoukro », reprend L’Inter au moment où LG Infos s’invite dans les coulisses de la rencontre entre le secrétaire général du FPI, Assoa Adou (l’émissaire de Gbagbo) et Henri Konan Bédié, faisant ainsi ressortir ce que le président du PDCI a dit à Gbagbo.

« PDCI/FPI : l’union sacrée se met en place. Le duo Bédié-Gbagbo pour 2020 mais pour la réconciliation vraie des Ivoiriens d’abord », affiche de son côté Le Nouveau Réveil, là où Le Quotidien d’Abidjan soutient que Gbagbo et Bédié « bouclent tout » sur la présidentielle de 2020, lors de la rencontre de Daoukro.

Ce qui fait dire à Le Temps que le FPI et le PDCI scellent le sort du RHDP (Rassemblement des Houphouetistes pour la démocratie et la paix) après la rencontre politique décisive d’hier, au cours de laquelle Gbagbo et Bédié se sont parlé au téléphone.

Les journaux ivoiriens s’intéressent, également, à la sortie médiatique du procureur de la République Près le Tribunal de Bouaké sur les violences meurtrières de Béoumi dont le dernier bilan officiel fait état de 11 morts, 108 blessés et d’importants dégâts matériels.

18 personnes interpellées suite aux affrontements de Béoumi, informe à ce propos L’Inter qui complète avec  « la mise en garde » du procureur contre les instigateurs de ce conflit communautaire.

« Ceux qui ont planifié et coordonné les tueries de Béoumi sont recherchés », a prévenu le procureur Braman Koné, selon L’Intelligent d’Abidjan.

Pour sa part, dans une interview parue dans Le Patriote, le cadre du RHDP, Joël N’Guessan reste catégorique en affirmant que « ce sont des cadres du PDCI qui sont à la base » des violences de Béoumi. « Ne comptez pas sur Bédié pour fédérer les Ivoiriens (…) Simone Gbagbo n’aurait pas dû sortir de prison », fustige-t-il ensuite dans ce journal.

L’adhésion du président du Sénat au RHDP et la mission du FPI de Gbagbo chez Bédié font la Une des journaux ivoiriens

L’adhésion au Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP, coalition au pouvoir) de Jeannot Kouadio Ahoussou, président du Sénat et vice-président du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI-RDA, ex-allié de la coalition au pouvoir) ainsi que la mission envoyée par l’ancien président Laurent Gbagbo, également président en exercice d’une faction du Front populaire ivoirien (FPI, opposition) chez Henri Konan Bédié (président du PDCI) font la Une des journaux quotidiens ivoiriens parus, jeudi, sur l’ensemble du territoire national.« Sénat : Ahoussou Jeannot quitte le PDCI pour le RHDP », annonce Aujourd’hui. « Je rejoins les Houphouëtises », confirme M. Ahoussou en couverture de L’Expression. Ce qui fait dire à Le Rassemblement, qu’après « 40 jours d’hésitation, enfin, Ahoussou dit oui au RHDP ».

 Entre le bien et le mal, le fils de Raviart (Centre-Est) a choisi, commente par la suite le confrère avant de s’interroger sur ce qui reste finalement du PDCI-Daoukro ? .

Faisant ensuite un bond en avant, ce journal propose à son lectorat ce que les pro-Bédié vont raconter sur cette histoire. De toutes les façons « je n’ai pas peur et je vais assumer jusqu’au bout » car « les premiers textes du RHDP, c’était chez moi à la maison », répond le président du Sénat de Côte d’Ivoire dans les colonnes de Le Jour Plus.

Pour sa part, LG Infos pense qu’après avoir été recruté pour accompagner Gon en 2020, « Ahoussou va se griller comme Duncan ».

La presse ivoirienne s’intéresse également au rapprochement en cours entre Laurent Gbagbo du FPI et Henri Konan Bédié du PDCI.

A ce sujet, Le Quotidien d’Abidjan estime que Gbagbo et Bédié préparent « un grand coup » après la rencontre de Bruxelles. Après la visite de Guikahué à Bruxelles, Gbagbo envoie une délégation chez Bédié, repend Le Temps, selon qui, un chamboulement du paysage politique est en train de se dessiner en Côte d’Ivoire.

Gbagbo dépêche Assoa Adou (ndlr : le secrétaire général du FPI) chez Bédié, précise pour sa part L’Inter.

La situation sécuritaire de la Côte d’Ivoire à la Une des journaux

Les journaux quotidiens ivoiriens parus, mercredi, sur l’ensemble du territoire national se font l’écho de la situation sécuritaire du pays, quelques jours après les conflits intercommunautaires de Béoumi (Centre-Nord) et Kocoumbo (Centre) ainsi que les tensions enregistrées à Attécoubé dans le district d’Abidjan (Sud) entre populations civiles et policiers.« Tensions sociopolitiques : le régime rend la Côte d’Ivoire ingouvernable », écrit LG Infos qui constate que « Ouattara rattrapé par ses propres paroles ». Le confrère apprend également à ses lecteurs que trois groupes parlementaires accusent le gouvernement.

« Situation sécuritaire en Côte d’Ivoire : les députés de l’opposition dénoncent le laxisme du gouvernement », renchérit Notre Voie, selon qui les conflits intercommunautaires sanglants répertoriés dans le pays sont les conséquences du désarmement raté.   

« Bouna 2016, Kanakono 2017, Bangolo 2018, Béoumi 2019 : pourquoi le pays s’embrase sous le régime RDR (Rassemblement des républicains) », s’interroge pour sa part Le Quotidien d’Abidjan à côté de Le Nouveau Réveil qui pense que les crises de Béoumi et Sakassou (ndlr : guerre de succession à la tête du royaume Baoulé) ont été suscitées pour « le contrôle du V Baoulé ».

« L’armée assiège Béoumi» une semaine après les affrontements intercommunautaires qui ont fait 10 morts, une centaine de blessés et d’importants dégâts matériels dans ce département de la région de Gbêkê (Bouaké, Centre-Nord), souligne à son tour Générations Nouvelles.

Ce qui fait dire à Soir Info qu’un « sérieux danger plane sur la Côte d’Ivoire ».

Menu diversifié à la Une des journaux ivoiriens

Les journaux quotidiens ivoiriens parus, mardi, sur l’ensemble du territoire national offrent un menu diversifié allant de la politique à la justice militaire en passant par la sécurité et des faits de société.« La guerre entre l’ex-président de l’Assemblée nationale et le président Ouattara fait rage. Le régime menace de remettre Guillaume Soro à la CPI (Cour pénale internationale) », barre en Une LG Infos, expliquant « ce qui a déclenché toute cette affaire et les crimes qui sont imputés à l’ex-chef rebelle ».

Au même moment, Le Quotidien d’Abidjan se fait l’écho du « mauvais coup que Soro prépare contre Ouattara ». Ce qui fait dire à Générations Nouvelles que Soro prend « une mesure importante ».

Toujours en page politique, LG Infos revient sur l’annonce de l’adhésion prochaine du président du sénat au RHDP (Rassemblement des Houphouetistes pour la démocratie et la paix), relevant à ce sujet, pourquoi Jeannot Ahoussou Kouadio « lâche Bédié pour Ouattara ». 

Entre autres raisons, explique à son tour Le Patriote, voila déjà 8 ans (21 mai 2011-21 mai 2019) que Ouattara « reconstruit la Côte d’Ivoire » en développant, construisant, sécurisant, rassemblant, créant des emplois et en faisant rayonner ce pays aux yeux du monde.        

Le Temps s’invite de son côté à la séance plénière de l’Assemblée nationale, où selon lui, 89 députés de l’opposition ont boycotté, hier, Amadou Soumahoro.

« Je suis ouvert aux discussions », répond le président Soumahoro en Une de L’Inter, là où Le Nouveau Réveil reprend une déclaration du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI-RDA, ex-allié de la coalition au pouvoir) dans laquelle son président Konan Bédié interpelle Alassane Ouattara sur les récents événements de Béoumi.

« A l’instar de Béoumi, toutes les régions de Côte d’Ivoire sont-elles infestées de caches d’armes ? », interroge M. Bédié dans cette communication reprise par ce journal proche de son parti.

En page justice, Le Jour Plus s’intéresse à la rentrée judiciaire du tribunal militaire d’Abidjan où s’ouvrira près de 200 procès dont celui d’un officier supérieur qui est poursuivi pour escroquerie d’un milliard de francs CFA.

« Vol d’argent dans l’armée : Morou Ouattara, deux autres officiers ainsi qu’un gendarme qui a escroqué 1 milliard FCFA devant le juge », renchérit L’Inter.

La situation sécuritaire du pays intéresse également les journaux ivoiriens. A ce propos, Le Temps rapporte qu’en visite à Abidjan, le ministre français de l’intérieur très inquiet, affirme qu’« il y a de réels risques en Côte d’Ivoire ».

Le confrère croit ensuite savoir ce que l’émissaire du gouvernement français a dit à Ouattara sur cette affaire.  

Concernant les faits de société, Le Rassemblement consacre sa Une aux événements de Béoumi où le bilan s’est alourdit à 10 morts et 104 blessés, selon le confrère.

Dans ce département de la région de Gbêkê (Bouaké, Centre-Nord), théâtre d’un conflit intercommunautaire la semaine dernière, des corps n’ont pas été encore identifiés et des comités d’écoute ont été installés sur le terrain, ajoute ce journal, qui livre tout sur la réunion des cadres de la région sur cette situation.

Soir Info poursuit dans le même élan en écrivant : après Béoumi, Kocoumbo explose. Le poste de gendarmerie et la mairie de cette ville du Centre ivoirien ont été vandalisés, tandis que des affrontements avec les forces de l’ordre ont fait 1 mort, affiche le journal indépendant.

Soir Info enchaîne avec la situation d’Attécoubé (District d’Abidjan, Sud) où des blessés ont été enregistrés après une descente des populations dans la rue contre les microbes (jeunes délinquants armés d’armes blanches).

« Affrontements interethniques : après Béoumi des violences éclatent à Kocoumbo, faisant un mort et des commerces saccagés », reprend à son tour Le Temps.

Ce qui fait écrire à LG Infos que les ivoiriens sont unanimes sur la responsabilité du pouvoir après les affrontements meurtriers à Béoumi.

Le Cameroun s’empare de 10% du capital d’Afrimedia/Africa24

L’Etat du Cameroun s’est inscrit à hauteur de 10% dans le capital d’Afrimedia International SA., holding de droit luxembourgeois et société de diffusion de la chaîne de télévision en continu Africa 24, placée en redressement judiciaire volontaire depuis janvier 2018 par le tribunal de commerce de Nanterre en France, a appris APA lundi de source introduite.La géographie du capital maintient néanmoins en tête le fondateur du groupe, Constant Nemale (73,6%) suivi de l’Etat de Guinée Equatoriale (16,4%), qui y est présent depuis des années.

Placée en liquidation judiciaire depuis le 8 février 2019, parce que croulant sous des impayés publicitaires estimés à quelque 17 millions d’euros, la direction de l’entreprise a réussi, selon les mêmes sources, à revoir les relations et les conditions de paiement avec ses annonceurs, réussissait ainsi à refaire son image auprès de potentiels investisseurs.

Créée en 2009, Africa24, qui a également une représentation au Sénégal avec Afrimedia News Agency-Dakar, se présente comme «la première chaîne mondiale d’information 24h/24 sur l’Afrique».

Les sujets politiques dominent la Une des journaux ivoiriens

Les sujets politiques dominent la Une des journaux quotidiens ivoiriens parus, lundi, sur l’ensemble du territoire national.Dans une interview accordée à Le Jour Plus, Kobenan Kouassi Adjoumani, porte-parole du Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP, coalition au pouvoir) revient sur l’affaire : « Amadou Gon est-il présidentiable ? », soulignant à ce propos qu’à travers cette interrogation, l’opposition politique ne fait que démontrer qu’elle « craint » et « redoute » cet homme.

C’est d’ailleurs pourquoi, poursuit-il dans le même journal que le Premier ministre « suscite tant de levées de bouclier ». « Gon Coulibaly fait peur à l’opposition », coupe court M. Adjoumani en couverture de Le Patriote.

Ce qui fait dire à Le Mandat que le ministre et porte-parole du RHDP répond au PDCI (Parti démocratique de Côte d’Ivoire). « En se jetant dans les bras de Gbagbo, Bédié a mangé son totem », écrit Le Patriote en rapportant en Une les propos de Kouassi Adjoumani.

Ce journal s’intéresse par la suite au député-maire FPI (Front populaire ivoirien) de Yakassé-Attobrou (Sud) qui selon le confrère a viré au RHDP.

« Séduit par le travail de Ouattara, le député-maire de Yakassé-Attobrou atterrit au RHDP », confirme L’Expression à côté de Soir Info, qui écrit à son tour qu’un « bonnet du FPI vire au RHDP ».

Dans le même élan, citant le maire de Didiévi, Dr Brice Kouassi, Le Partiote annonce cette fois-ci « l’adhésion prochaine » du président du Sénat, Jeannot Kouadio Ahoussou au RHDP.

Ce qui fait écrire à Soir Info qu’au cours d’une rencontre samedi à Didievi, Dr Kouassi a annoncé l’arrivée d’Ahoussou au RHDP.

Désillusionné et très amer, Guillaume Soro avoue : « Gbagbo vaut mieux que Ouattara », affiche pour sa part Le Temps. « Gbagbo m’avait averti » à propos de la dictature de Ouattara « mais je ne l’ai pas écouté », reprend Le Quotidien d’Abidjan en citant à son tour M. Soro.

Pour LG Infos, ces aveux de Soro « clarifient tout » sur la rébellion de 2002 et les violences électorales en 2010. L’Inter dresse quant à lui, le répertoire du week-end des tirs groupés de personnalités contre Guillaume Soro, quand dans les colonnes de Notre Voie, le vice-président du FPI de Pascal Affi, Kouakou Krah prévient que « le peuple n’acceptera pas un passage en force en 2020 ».

Le nouveau président de l’Assemblée nationale se paie la Une des journaux béninois

La presse béninoise s’intéresse ce lundi à Louis Vlavonou, élu vendredi dernier nouveau président de l’Assemblée nationale.Dans sa manchette, Le Matinal affiche : « 8ième législature-Louis Vlavonou élu président ». Le journal explique que le successeur d’Adrien Houngbédji est connu et va présider aux destinées de l’Assemblée nationale du Bénin durant les quatre prochaines années. 

Matin Libre fait le portrait du nouvel homme fort du Parlement et écrit : « Voici L’homme ». Selon ce quotidien, Louis Vlavonou qui a été élu par 78 voix, devient ainsi, l’une des rares personnalités politiques à avoir atteint, dans son ascension à la tête de l’institution parlementaire, ce niveau de consensus, soit le plébiscite de près de 93% de ses pairs.

A ce sujet, L’Evènement Précis écrit que « Louis Vlavonou (a été) plébiscité au perchoir ». Ce journal met en exergue les vraies raisons de son choix et explique que non seulement il est du parti majoritaire, l’Union progressiste, qui a décroché 47 sièges, mais son expérience parlementaire, soit sa 4ème législature de façon successive, font de lui quelqu’un qui connaît la maison, d’autant que la pertinence de ses réflexions et propositions sur les questions parlementaires et ses efforts à concevoir des textes de lois sont appréciés.

L’Evènement du Jour parle de « fruit du militantisme récompensé ».

Mais La Nation explique « comment Louis Vlavonou a été élu président » et précise qu’il s’agissait d’un scrutin à liste unique et que les deux partis représentés à l’Assemblée nationale ont fait des concessions pour se partager les postes. 

Le viol suivi de meurtre d’une fille à Tamba endeuille la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais parvenus lundi à APA mettent en exergue les faits de société, dominés par le viol suivi de meurtre de Bineta Camara, fille du Directeur de l’Agence de développement local (ADL).« Meurtre de la fille du Dg de l’ADL-Révoltant ! », s’exclame EnQuête, expliquant que la fille de Malal Camara a été violée et tuée.

Selon nos confrères, des traces de sperme ont été trouvées sur le gardien, considéré comme le suspect n°1. « La police scientifique a été dépêchée sur le lieu du crime à Tambacounda », informe EnQuête.

« Viol et meurtre sordide de Bineta Camara-Les éléments accablants de l’enquête », rapporte L’As.

De son côté, L’Observateur retrace « le film d’une tentative de viol qui a viré au drame » et souligne que « Bineta Camara a été retrouvée dans la chambre de ses parents, allongée sur le dos, avec blessures sur le visage ».

Ce journal note que le vigile de la maison et le garde de corps de la victime sont retenus à la police.

Vox Populi parle de week-end macabre entre Dakar, Tamba et Linguère et constate une « série d’horribles meurtres ». Ce faisant, nos confrères indiquent qu’après Coumba Yade (18 ans) à Thiès, Bineta Camara (23 ans) violée et tuée, samedi, à Tamba, à Ouakam une femme a été découverte nue, le corps en décomposition dans des ordures d’un centre commercial.

Toutes choses qui font parler au Quotidien d’un mois de « mai sanglant pour les femmes » car, une semaine après la tragédie de Thiès, un cas similaire se produit à Tamba.

« Meurtre à Tamba et Ouakam-La criminalité prend ses quartiers », titre Walf Quotidien.

Dans une interview avec Serigne Saliou Thioune, L’Obs affiche « les confessions du nouveau guide des Thiantacounes » qui confie : « Mes derniers échanges avec mon père. Il y a eu trop de tensions au début. Le statut de guide des Thiantacounes ne m’a jamais intéressé ».

En politique, Sud Quotidien traite du choix du président de la Commission de pilotage du dialogue politique et notre : « La classe politique, à couteaux tirés ».

« Coup de frein au dialogue politique-La présidence de la commission cellulaire divise les acteurs », écrit Vox Populi.

Pendant ce temps, Le Soleil titre sur le lancement de « Diaspora Bonds » qui, selon lui, est « une aubaine pour le projet des 100.000 logements sociaux ».

Côte d’Ivoire: la télévision islamique Al Bayane démarre ses programmes dans quelques jours

La télévision nationale islamique, Al Bayane démarrera ses activités dans quelques jours, a annoncé, vendredi à Abidjan, le Directeur général du Groupe Radio-télévision Al Bayane, Djiguiba Cissé au cours de la 3è édition du «Dîner Thinks» pour témoigner la reconnaissance de la radio Al Bayane à ses partenaires et annonceurs.«Nous voulons vous adressez nos sincères remerciements et vous exprimer nos sincères gratitudes », a lancé l’Imam Djiguiba Cissé à l’endroit des partenaires et  annonceurs de la radio Al Bayane rassemblés dans un hôtel luxueux, dans le sud de la capitale économique ivoirienne, en présence du ministre de la communication et des médias, Sidi Tiémoko Touré et du Secrétaire d’Etat auprès du Premier ministre chargé du budget et du portefeuille de l’Etat, Moussa Sango.

Après avoir dressé un bilan élogieux de la radio Al Bayane, classée première radio ivoirienne en terme d’audience par l’Agence française de mesure d’audience des médias «Médiamétrie» et la Haute autorité de la communication audiovisuelle (HACA), de 2013 à 2019, Djiguiba Cissé a présenté  « les prochaines étapes de notre évolution vers notre objectif commun, celui de la promotion de l’Islam à travers les médias ».

« Permettez-moi de vous annoncer que dans quelques jours, la télévision Al Bayane verra le jour. Vous verrez les images de ce média qui viendra agrandir le portefeuille de notre maison commune », a-t-il annoncé, projetant que « la télévision Al Bayane sera l’une des meilleures chaînes pour la qualité et la richesse de son programme ».

 «Cette étape marque le début de nouveaux défis », a poursuivi le Directeur général de ce Groupe, soulignant la responsabilité commune de la communauté à « les relever tous ensemble».

Une opération dénommée « Tempête verte » destinée à mobiliser un milliard de FCFA pour la mise en place de cette télévision nationale islamique a été lancée en mai 2018 avec en ligne de mire un million de fidèles musulmans à raison de 1000 de FCFA par personne.

Ce sont au total 106 émissions et rubriques dans divers domaines (Coran, culte, économie, santé, marketing commercial, droit, société, animation, divertissement, sport, culture et l’information qui meublent la grille de programme de la radio Al Bayane.

La Radio nationale islamique Al Bayane émet depuis le 11 novembre 2001 et elle couvre aujourd’hui plus de 95 % du territoire national grâce à 17 stations dont 5 autonomes. Outre le français, elle émet dans une vingtaine de langues locales de même qu’internationales comme l’anglais et l’arabe.

Ecotourisme: Siandou Fofana passe une nuit dans le Parc national de Taï

Le ministre ivoirien du Tourisme et des loisirs, Siandou Fofana, a passé vendredi une nuit dans le Parc national de Taï (Sud-ouest), dans le cadre d’une caravane dénommée Sublime Côte d’Ivoire, la stratégie de développement du secteur du tourisme à l’échéance 2025.M. Siandou avait à ses côtés des collaborateurs, des acteurs du  secteur du tourisme et des journalistes. La caravane est partie de  San-Pedro à Taï, en passant par Grand-Béréby, un grand pan du potentiel  touristique du littoral et écotouristique du Sud-ouest ivoirien. 

Dans  ce parc, d’une superficie de 536.000 hectares, ces hôtes ont dormi dans  des bungalows et sous des tentes, avant de visiter samedi une partie de  la forêt secondaire, espace régénéré par l’action humaine, et qui fait  frontière à la forêt primaire, où l’on retrouve des espèces endémiques.  

Le  Sud-ouest ivoirien est la première région où cette caravane se déroule  du 15 au 19 mai 2019. Une sorte d’exploration en vue de la mise en œuvre  du programme Sublime Côte d’Ivoire d’un financement de 3.200 milliards  Fcfa. Et ce, dans l’optique de valoriser l’écosystème touristique.     

Pour  ce faire, des circuits touristiques ont été créés sur toute l’étendue  du territoire,  entre autres, Au paradis entre mer et nature, La route  des rois et La route des esclaves et La route des éléphants  (Man, Mont  Sangbé, San-Pedro) qui intègre le Parc national de Taï, un gîte  d’éléphants.  

M. Siandou Fofana, s’est dit «  impressionné » des sites touristiques que regorge la région du  sud-ouest, qui abrite un relief balnéaire extraordinaire, avec la  présence de chimpanzés atypiques, des rochers et des piscines naturelles  (de 2 à 3 m) dans la mer.  

Le parc de Taï  a  déjà un circuit lié à la découverte de la nature où les touristes  peuvent voir des chimpanzés, des éléphants, des hippopotames pygmées,  des buffles et le Mont Niénonkoué à l’intérieur, d’environ 350 mètres  d’altitude permettant d’avoir une vue panoramique de la forêt qui  s’étend jusqu’au Libéria.      

Avec Sublime Côte  d’Ivoire, les touristes pourront voir dans les villages de la région,  les masques, les arts culinaires, les danses guerrières, avant de  rentrer dans le parc de Tai et d’aller vers Man, confie le directeur  général de l’Office ivoirien des parcs et réserves (OIPR), le colonel  Adama Tondossama. 

Le parc de Taï laisse  observer 1.800 espèces végétales dont 138 endémiques et des plans d’eau  navigables. L’ambiance relaxante et confortable, avec un complexe  hôtelier comportant dix bungalows, permet aux touristes de scruter de  près la faune et la flore.   

Érigé en parc  national en 1972, le parc de Tai, notamment inscrit dans la destination  Côte d’Ivoire en termes de valorisation écotouristique, est un  patrimoine de l’Unesco. L’OIPR y exerce sur ce couvert forestier une  fonction d’aménagement, de surveillance et de suivi écologique.  

Le dernier bilan des affrontements de Béoumi en exergue à la Une des journaux ivoiriens

Les journaux quotidiens ivoiriens parus samedi sur l’ensemble du territoire national se font l’écho du dernier bilan officiel du conflit intercommunautaire qui secoue la ville de Béoumi (Centre-Nord) depuis mercredi dernier.« Affrontements sanglants à Béoumi : le bilan monte à 9 morts et 84 blessés », renseigne Le Temps à côté de L’Inter qui parle d’un bilan qui s’alourdit, passant de 3 à 9 morts.

De son côté, Soir Info croit savoir ce que les 2 camps ennemis de Béoumi ont décidé de faire pour laver le sang versé au cours du conflit qui les oppose depuis mercredi dernier.

Les blessés continuent d’affluer tandis que la ville est aux mains des forces de l’ordre, fait ensuite remarquer ce journal.

Le ministre Sidi Touré rend visite aux blessés, rapporte Le Patriote, là où Le Nouveau Réveil s’interroge « d’où sont venues les armes aux mains des civils à Béoumi ?»

Ce qui fait dire à Le Temps que le Front populaire ivoirien (FPI, opposition) exige le désarmement des milices du régime.

Politique, économie et sport au menu de la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais parvenus vendredi à APA ressortent principalement trois sujets, allant de l’acceptation par le pouvoir de l’exigence d’une partie de l’opposition pour participer au dialogue national aux bénéfices réalisés par l’actuel directeur général du Port de Dakar après 18 mois service, en passant par l’actualité du football sénégalais.« Concertation sur le dialogue national : le pouvoir accède à la principale demande de l’opposition », titre Le Témoin, soulignant que la majorité a donné son accord pour la création d’une commission cellulaire dirigée par une « personnalité neutre indépendante ».

Et celle-ci peut être, note Le Quotidien en manchette, « le duo Mazide Ndiaye-Babacar Guèye (qui a été) proposé ». Mais quoi qu’il en soit, note le journal, cette approbation d’une commission indépendante  est « le premier acquis du FRN (Front de résistance nationale) ».

Quand Vox Populi indique que « le pouvoir cède à la pression de l’opposition », L’AS voit pour sa part que cette dernière « obtient la tête d’Aly Ngouille Ndiaye », le ministre de l’Intérieur qui présidait jusque-là la réunion de préparation des modalités de tenue de ce dialogue.

Toutefois, WalfQuotidien alerte à propos de « ce cadeau empoisonné à l’opposition » même si Vox Populi souligne que la balle est maintenant dans le camp du président Macky Sall quant à son engagement d’appliquer les conclusions issues de cette concertation.

Sur un autre sujet, Le Soleil, sous le titre « Traque aux fastes payante », revient sur « les résultats financiers record » enregistrés par le nouveau DG du Port autonome de Dakar (PAD), Ababacar Sadikh Bèye, en poste depuis près de deux ans et qui par ailleurs rend « hommage au président Macky Sall ».

A l’appui de « documents exclusifs », le quotidien national renseigne que l’institution publique a réalisé un bénéfice brut de 2,1 à 9,3 milliards FCFA, soit 341% de hausse et un bénéfice net de 1,4 à 6,3 milliards FCFA, avec une hausse de 341%.

Par ailleurs, 3 milliards de FCFA ont été versés aux impôts, soit près de deux fois le cumul de 2015 à 2017, a poursuivi le journal, ajoutant encore que ce bilan est fourni avec « un personnel resserré » à la manœuvre dont « 145 irréguliers annulés ».

En football, Sud Quotidien informe que « le Sénégal remporte la première manche » sur la fraude supposée sur l’âge des joueurs guinéens à la dernière CAN des moins de 17 ans, en Tanzanie. Selon le journal, le jury disciplinaire de la CAF a notifié la décision à la Fédération guinéenne (Feguifoot) qui, à son tour, a décidé de saisir la commission recours de cette instance afin de ne pas vivre la conséquence de voir sa sélection cadette être privée de deux CAN d’affilée.

Au même moment, informe Record sous le titre « Egypte 2019 en branle », le Sénégal (version équipe nationale A) prépare la CAN. Une prospection est prévue déjà samedi au Caire tandis que la remise du drapeau est fixée au vendredi 7 juin, renseigne le quotidien spécialisé.

A propos de cette sélection d’ailleurs, l’ancien international Souleymane Camara parle de sa star Sadio Mané et note qu’il « peut encore mieux faire ». Pour l’ancien Lion de 2002 qui « ne (se) fixe pas de limite » en effet dans sa carrière de joueur, le co-meilleur buteur de la Premier League anglaise avec Liverpool « doit s’adapter à l’équipe pour être meilleur en sélection ».

La presse ivoirienne raconte la 2è journée du conflit intercommunautaire de Béoumi

Les journaux quotidiens ivoiriens parus, vendredi, sur l’ensemble du territoire national racontent la deuxième journée des violences intercommunautaires à Béoumi (Centre-Nord), où un premier bilan officiel fait état de trois morts, plusieurs blessés et d’importants dégâts matériels.« 2è jour d’affrontements violents, hier. Guerre totale à Béoumi !», placarde en Une Le Nouveau Réveil, selon qui, des civils en possession d’armes automatiques auraient été aperçus en ville et dans les villages de ce département de la région de Gbêkê (Bouaké, Centre-Nord). U

Deux jours de folie meurtrière dans des affrontements interethniques à Béoumi, commente à son tour Notre Voie à côté de L’Inter qui parle de situation « toujours vive » à Béoumi, où, l’attaque d’un village aurait fait 3 morts et plusieurs blessés. Un couvre feu instauré de 18H à 6H dans la ville, renseigne ensuite ce journal.

Ce qui fait dire à Soir Info que Béoumi était comme une zone de guerre, hier, avec des tirs nourris entendus ainsi que des morts et blessés annoncés dans ses rues et villages.

Le confrère explique ensuite ce que le médiateur de la République a décidé de faire face à cette situation. Adama Toungara appelle au calme et annonce la création d’une cellule de veille à Béoumi, précise à ce sujet Le Jour Plus au moment où Le Temps constate une fuite « massive » des populations hors de la ville, après les 3 morts et 40 blessés enregistrés face à des forces de l’ordre « impuissantes ».

Ce qui dénote, selon le quotidien Générations Nouvelles, « l’échec de la réconciliation » en Côte d’Ivoire.

Le calme est revenu à Béoumi, un couvre-feu y est instauré, fait remarquer pour sa part Le Patriote, là où LG Infos note que « pendant que Ouattara se lance des fleurs, la Côte d’Ivoire sombre dans le chaos » avec en point de mire, la situation de Béoumi qui enregistre 3 morts et des cas de blessure par balles de gendarmes et de policiers. Dans le même élan, Le Quotidien d’Abidjan estime que « la Côte d’Ivoire va mal » car « le régime ne contrôle plus rien ». 

Le Rassemblement souligne quant à lui un calme précaire dans la ville, quand L’Expression s’intéresse à la mission de médiation, entamée, hier, par le ministre Sidi Touré, également fils de la region, pour le retour de la paix à Béoumi.

L’installation des nouveaux députés à la Une de la presse béninoise

La prestation de serment des députés, ce jeudi au Palais des Gouverneurs des députés de Porto-Novo, pour la nouvelle législature est le sujet le plus en vue dans les quotidiens béninois parvenus à APA.« Les nouveaux députés s’installent ce jour », titre L’Evènement du Jour, notant que les députés de la 8e législature prennent fonction pour un mandat de quatre ans.

C’est « Le Grand Jour », d’après Soleil Levant qui souligne par ailleurs que ces élus issus des élections législatives du 28 avril dernier seront installés lors d’une cérémonie fort simple marquée par un seul discours. Il sera prononcé, renseigne le journal, par le doyen d’âge en vertu des dispositions de l’article 6 du Règlement intérieur de l’Assemblée nationale

Pour sa part, Le Matinal note que c’est « un grand jour à Porto-Novo » car cette installation consacre le nouveau départ politique au Bénin.

Bénin Intelligent voit ainsi « une classe politique plus lisible » et appelle par ailleurs les militants de l’opposition à ne pas s’ériger en obstacle.

Toutefois « l’armée est en alerte », note Le Télégramme, soulignant également que les écoles seront fermées ce jeudi.

Cette situation fait dire à L’Afrique en Marche que Porto-Novo est quadrillé à cause de la « rentrée pour députés mal élus ».

La crise anglophone en vedette dans les journaux camerounais

Les risques d’une intervention humanitaire internationale, dans la crise sécessionniste anglophone, sont abondamment commentés par les journaux camerounais parus jeudi, reléguant au second plan les questions de politique et d’économie.«Crise anglophone : les USA, la France, la Russie et la Chine s’affrontent sur l’ingérence humanitaire», «Ingérence humanitaire au Cameroun : le bal masqué des puissances», «Crise anglophone : le Cameroun craint une ingérence étrangère «Crise anglophone : les États-Unis décidés à intervenir au Cameroun», «Situation humanitaire au Cameroun : la Chine et la Russie pour une gestion interne», «Ingérence de la communauté internationale dans les affaires internes du Cameroun : l’opposition de la Chine et de la Russie», titrent respectivement Émergence, Mutations, Défis Actuels, Aurore Plus, Cameroon Tribune et Le Quotidien.

Au moment où, ainsi que le signale le bihebdomadaire The Post, plusieurs témoins, au niveau du Conseil de sécurité des Nations Unies, révèlent des faits et des violations du droit de l’homme, imputés aussi bien à l’armée qu’aux milices séparatistes, Émergence se fait l’écho des batailles feutrées, et pas toujours désintéressées, des puissances internationales autour de la détresse des populations du Nord-Ouest et du Sud-Ouest.

Dans cette croisade supposée humanitaire, explique Mutations, l’offensive diplomatique des États-Unis se heurte aux réserves de la France et du Royaume Uni, ainsi qu’à l’opposition catégorique de la Chine et de la Russie, tous ces pays s’accordant néanmoins sur l’urgence d’un dialogue inclusif pour une sortie de crise.

Contrairement aux autorités camerounaises, qui affirment combattre des terroristes dans les zones anglophones du pays, les États-Unis pensent qu’il s’agit de la guerre contre un peuple qui se bat pour défendre ses droits, renchérit Défis Actuels.

«Il est important de ne pas dépasser la frontière entre prévention et intervention dans les affaires intérieures des États. Tout porte à croire qu’un certain nombre de nos collègues sont très proches de cela. Pour le moment, nous avons toutes les raisons de croire que le Cameroun est capable de résoudre ce problème épineux tout seul. Nous sommes disposés à aider, mais seulement si nos partenaires au Cameroun le jugent nécessaire», déclare un diplomate russe, cité par Aurore Plus.

Dans ce ballet diplomatico-interventionniste qui ne dit pas son nom, le pays de Vladimir Poutine et l’Empire du milieu, dont les ambassadeurs à Yaoundé ont par ailleurs été reçus la veille par le ministre des Relations extérieures, Lejeune Mbella Mbella, semblent en effet plus disposés à éviter toute ingérence hostile en zone de conflit, confirme Cameroon Tribune.

«Le conflit dans Sud-Ouest et au Nord-Ouest est un problème camerouno-camerounais, qui ne menace en rien la paix et la sécurité internationale. Les problèmes de ce genre existent dans plusieurs pays, mais ne sont jamais évoqués. Le fait est qu’il y a des gens qui ne sont prompts à agir que lorsqu’il s’agit de l’Afrique», estime un baron du régime dans les colonnes de Défis Actuels.

Aujourd’hui, l’arrogante Amérique de Donald Trump entend transformer la crise humanitaire, objet d’une énième alerte de l’ONU, en urgence politique au Cameroun, s’insurge Aurore Plus, alors qu’elle devrait se souvenir de ce que fut la Guerre de sécession, avant de lancer des croisades vers des territoires ayant encore tout à bâtir, de la paix au développement en passant par la cohésion nationale.

Sur le théâtre des opérations, constate le même quotidien à capitaux publics, le Premier ministre, Dion Ngute, en visite de travail depuis mardi dans la région du Sud-Ouest, marque des points face à des interlocuteurs locaux visiblement sensibles à son discours d’apaisement.

Dans le chef-lieu de ladite région, Buea, le chef du gouvernement, étaye Émergence, a invité les séparatistes ambazoniens à déposer les armes pour s’arrimer à la logique de dialogue inclusif que les pouvoirs publics promettent aux combattants.

Enfin, Paul Biya accepte le dialogue avec les Anglophones ! s’écrie The Watchdog Tribune avec cette précision : le président de la République veut bien discuter de tout, sauf de la partition du Cameroun.

Dans sa mission de paix, notent The Guardian Post et The Sun, le Premier ministre, bien que reçu avec les honneurs, est littéralement bombardé de critiques, venant d’une communauté anglophone longtemps frustrée par le régime, Dion Ngute promettant de transmettre fidèlement leurs récriminations à qui de droit.

Et si on testait les vertus de la palabre africaine ? suggère Baromètre Communautaire, rappelant que le chef du gouvernement, dans son périple, propose aux leaders politiques, autorités traditionnelles et religieuses, une nouvelle offre de dialogue qui charrie beaucoup d’espoir, une recette testée sous plusieurs formes ailleurs et qui, finalement, s’est imposée comme l’unique solution pour retrouver la paix et la cohésion nationale.

C’est une ambiance étrange qui règne sur le parcours fortement militarisé du chef de gouvernement et que décrit The Post : un accueil chaleureux des populations usées par la guerre, alors que les «villes mortes» décrétées par les sécessionnistes battent leur plein, que les routes restent bloquées, que les arrestations se poursuivent et que les morts continuent de se compter.

Dans ce climat cafardeux, c’est à peine si Le Quotidien de l’Économie réussit à signaler que la mécanisation agricole, grand défi du septennat de Paul Biya, atteint à peine 5% des exploitations du pays, traduisant ainsi l’échec d’une politique mise en œuvre depuis 2011.

Pendant ce temps, Mutations et L’œil d’Afrik s’émeuvent des malheurs en continu de la compagnie aérienne nationale, la Cameroon Airlines Corporation (Camair-Co), désormais sans aéronefs qui qui a suspendu tous ses vols vers la sous-région.

Et ça ne va guère mieux au sein du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (Rdpc, au pouvoir) où, selon Défis Actuels, dans la perspective des législatives et municipales, des militants du s’opposent aux investitures qu’ils qualifient de «dictature» imposée par l’état-major du parti, et menacent de voter pour l’opposition si des primaires ne sont pas organisées.

«Les militants de base souhaitent procéder eux-mêmes au vote au sein de leurs circonscriptions respectives, pour désigner les candidats qui doivent défendre leurs intérêts à ces élections. La plupart des militants rencontrés expliquent qu’en désignant les candidats qui vont représenter le Rdpc aux différents scrutins, le Comité central veut imposer son diktat, sans tenir compte de la volonté populaire.»

Faits sociaux et politique au menu des quotidiens burkinabè

Les quotidiens burkinabè de ce jeudi commentent l’actualité nationale dominée par des sujets liés à la politique et aux faits de société.«Crise à La Poste Burkina : le gouvernement invite les agents à reprendre le travail», arbore le quotidien à capitaux publics Sidwaya, soulignant que le sujet a été évoqué en conseil des ministres, hier mercredi.

Le même journal indique que les agents de La Poste Burkina Faso  rejettent le nouveau statut de la société, adopté le 14 mai dernier et refusent de reprendre le service.

Sidwaya rapporte que les agents, en grève depuis une semaine, «étaient toujours massés, hier mercredi à la Bourse de travail pour exiger le départ pur et simple du Directeur général (DG) Nabi Issa Coulibaly».

Pour sa part, L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés du Burkina Faso, parle du phénomène de «l’incivisme criard» dans la circulation, notamment, à Bobo-Dioulasso (2e ville).

Ce journal consacre sa manchette aux attaques terroristes aux Centre-Nord du Burkina Faso, citant le maire de Dablo, Ousmane Zango qui déclare que «le moindre bruit de moto sème maintenant la panique».

Pendant ce temps, Le Pays titre à sa Une : «Burkina-Mali : L’UE préoccupée par la montée des violences terroristes et communautaires».

En politique, Pays publie une déclaration du Parti du peuple républicain (PPR) qui revient sur les attaques que connait le Burkina Faso, sous le titre : «Le PPR se félicite du +nouveau langage de l’opposition+».

Quant à Aujourd’hui au Faso, il informe que le Premier ministre Christophe Marie Joseph Dabiré sera face aux députés, ce jeudi, pour son Discours sur la situation de la Nation (DSN).

Dans son ‘’L’autre Regard », Sidwaya fait remarquer qu’il s’agit pour le chef du gouvernement burkinabè, de dresser l’«Autopsie d’une nation en guerre».

Pour le commentateur de Sidwaya, «là-dessus, son diagnostic, tout comme ses propositions à remettre  le pays sur les rails, sont fortement attendus du peuple burkinabè».

Le conflit intercommunautaire de Béoumi à la Une des journaux ivoiriens

Les journaux quotidiens ivoiriens parus, jeudi, sur l’ensemble du territoire national commentent les affrontements intervenus la veille entre communautés Baoulé et Malinké à Béoumi (Centre-Nord) dont le bilan fait état de plusieurs blessés et dégâts matériels.«Affrontements intercommunautaires : Béoumi à feu et à sang, hier », informe Le Nouveau Réveil. De violents affrontements entre Baoulé et Malinké font plusieurs blessés à Béoumi, précise Notre Voie à côté de L’Inter qui parle à son tour de plusieurs blessés dont des policiers.

 « Un affrontement sanglant entre populations sème le chaos à Béoumi », reprend Soir Info, dressant un bilan complet de ce drame social qui fait état de plusieurs corps habillés blessés par balles, de nombreuses victimes dont des brulés par essence mais aussi des maisons, des voitures et des commerces incendiés.

L’armée a été déployée sur place, ajoute le confrère. Ce qui fait dire à Le Rassemblement que ce mercredi fut une journée sombre à Béoumi avec cette « violence aveugle » simplement partie d’une altercation entre chauffeurs de la ville.

Côte d’Ivoire : plafonnement du prix des équipements de réception de la TNT

Le gouvernement ivoirien a adopté mercredi un décret portant plafonnement du prix des équipements de réception de la Télévision numérique terrestre ( TNT) dont la mise en place devra être effective dans tout le pays en juin 2020, a appris APA de source officielle.L’annonce a été faite par Sidi Tiémoko Touré, le porte-parole du gouvernement ivoirien au terme d’un Conseil des ministres présidé par le président Alassane Ouattara au palais présidentiel d’Abidjan. 

« En cohérence avec l’ordonnance portant exonération des droits de douanes et de TVA, ce décret fixe les montants au-dessus desquels les kits de réception ne peuvent être vendus aux populations. Ainsi le prix plafond du décodeur MPEG-4, DVB-T 2 est fixé à 10.000 FCFA et le prix plafond de l’antenne UHF fixé à 6000 FCFA », a indiqué M. Touré qui est également le ministre de la communication et des médias.

 « Nous sommes convaincus que le marché régulant, le décodeur et l’antenne pourraient se retrouver sur le marché beaucoup moins chers que ces prix», a-t-il indiqué, soulignant que la Côte d’Ivoire a opté pour le principe de la libre commercialisation de ces kits de la TNT à condition de respecter un certains nombre de caractéristiques. 

La semaine dernière, le gouvernement ivoirien a adopté à l’issue du Conseil des ministres, un texte portant exonération des droits de douane et de taxe sur ces équipements de la TNT. La Télévision numérique terrestre ( TNT), rappelle-t-on,  a été officiellement lancée en Côte d’Ivoire le 8 février dernier par le Premier ministre Amadou Gon Coulibaly.