Religion, politique et terrorisme au menu des quotidiens burkinabè

Les quotidiens burkinabè de ce mercredi abordent des sujets liés essentiellement à la politique et au terrorisme, sans oublier la religion, avec la tenue à Ouagadougou de la Conférence épiscopale des évêques d’Afrique de l’Ouest.Le doyen des quotidiens burkinabè, L’Observateur Paalga, informe que la 3e Assemblée plénière des évêques de la Conférence épiscopale régionale de l’Afrique de l’Ouest (RECOXA-CERAP) s’est ouverte, hier lundi dans la capitale burkinabè.

«+La nouvelle évangélisation et le développement humain intégral dans l’église famille de Dieu en Afrique de l’Ouest+, est l’objet central de réflexion de l’église catholique dans son approche d’évangélisation», relate le journal.

De son côté, le quotidien à capitaux publics, Sidwaya, se contente de titrer: «Développement humain : Des prélats en réflexion à Ouagadougou», avant d’indiquer que la rencontre se déroule jusqu’au 20 mai prochain. 

«Conclave des princes de l’Eglise de l’Afrique de l’Ouest : les questions théologales et sécuritaires au menu à Ouaga», affiche, pour sa part, Aujourd’hui au Faso, autre quotidien privé. 

Pendant ce temps, L’Express du Faso, quotidien privé édité à Bobo-Dioulasso, fait observer que «l’ombre du terrorisme plane sur cette rencontre».

Quant au journal Le Pays, il reprend en première page, les propos du Cardinal Philippe Ouédraogo, archevêque de Ouagadougou qui, à propos des attaques de lieux de cultes au Burkina Faso, dit ceci: «Ne nous laissons pas embourber dans le dérapage ethniciste et religieux».

Dans la même lancée, L’Observateur Paalga, cite El hadj Boubacar Yugo, président délégué de la Fédération des associations islamiques du Burkina (FAIB) qui, parlant des attaques ciblées d’édifices et de dignitaires religieux, estime «il n’y aura jamais ici (Burkina Faso, Ndlr) de guerre entre musulmans et chrétiens». 

Les journaux ont largement commenté la conférence de presse animée la veille à Ouagadougou, par des partis politiques affiliés au Chef de file de l’opposition politique (CFOP).

A ce sujet, Le Pays met en exergue les propos des conférenciers qui ont déclaré que : «le pouvoir du MPP (Mouvement du peuple pour le progrès, au pouvoir, Ndlr) cultive l’amicalisme et le népotisme». 

L’Express du Faso mentionne qu’à propos du dialogue politique souhaité par le président du Faso, «l’opposition s’explique et précise ses points de vue». 

L’Observateur Paalga, de son côté, propose ce titre interrogatif: «Dialogue politique : peut-on parler d’élection quand ça frappe à 100 Km de Ouagadougou ?».

Le confrère reprend ainsi, les propos de Amadou Diemdioda Dicko, opposant et l’un des animateurs de la Conférence de presse du CFOP.

Nomination de Mimi Touré et politique à la Une de la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais parvenus mercredi à APA consacrent principalement leurs titres à la nomination de l’ancien Premier Aminata Touré dite « Mimi » à la tête du Conseil économique social et environnemental (CESE) et à des sujets relatifs à l’actualité politique nationale.« Aminata Touré nommée à la tête du CESE : retour aux affaires », titre EnQuête, soulignant que Mimi Touré atterrit à la tête d’une institution « qui n’a pas la cote et qu’il faut repositionner ».

Toutefois, précise le journal, les militants et sympathisants de Aminata Tall, son prédécesseur, « parlent de trahison » et prévoient « une grande rencontre demain à Diourbel (centre) », dont Mme Tall fut le maire.

Mais la nomination est déjà actée, selon Le Quotidien, qui indique que « Mimi », ex-envoyée spéciale de Macky Sall, est devenue maintenant « envoyée spéciale au CESE » en remplacement d’Aminata Tall.

Ainsi « Macky éjecte Aminata et installe Mimi », note L’AS à côté de La Tribune qui voit « un retour forcé » de l’ancien Premier ministre.

Sur la démission ou non du gouvernement après la suppression du poste de Premier ministre, « Macky Sall clôt le débat » en promulguant hier mardi la loi constitutionnelle portant sa suppression, renseigne Sud Quotidien. Le journal note par ailleurs que le décret portant composition du gouvernement « reconduit » les ministres et secrétaires d’Etat en fonction avant la révision constitutionnelle effectuée en début de ce mois au Parlement.

A propos du dialogue national voulu par le président Sall, Vox Populi titre sur « ce que Madické, Issa Sall, Sonko et Idy attendent de Macky ».

Par ailleurs, le Parti démocratique sénégalais (PDS, opposition) de l’ex-président Wade, qui a lui posé des conditions pour participer à ce dialogue, vit cependant un « profond malaise » en son sein, renseigne L’Observateur. Le quotidien note entre autres motifs « la révolte de cadres face au boycott du dialogue ».

Sur ce sujet, Mamadou Diop « Decroix », un des fidèles alliés de Wade, a souluigné dans WalfQuotidien que « c’est tard dans la nuit que nous avons reçu le communiqué du PDS disant qu’il ne prendrait pas part à la rencontre ».

En football, le gardien des Lions Edouard Mendy a exprimé dans Record sa volonté d’« offrir un premier titre au Sénégal » lors de la CAN 2019, prévue dans un peu plus d’un mois en Egypte.

Société, politique et sport au menu de la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais parvenus mardi à APA traitent d’une diversité de sujets, allant de la tragique histoire des chiens Pitbull dans la banlieue dakaroise aux performances en Angleterre des Lions du football, Sadio Mané particulièrement, en passant par l’actualité politique nationale.« Drame de Pikine Icotaf : le Pitbull qui a déchiqueté le talibé, abattu », renseigne L’Observateur, notant par ailleurs que 3 Pitbulls, un Rottweiller et un Berger allemand, tous des races de chiens, ont été tués sur ordre de l’autorité administrative tandis que l’éleveur clandestin, propriétaire des chiens, est mis en « garde à vue ».

Pour sa part, EnQuête soutient que ce dernier a été « déféré » après que ses chiens ont été confisqués par la police.

Sur le procès en appel des médicaments illicites de Touba Belel (centre), « la justice (est) éclaboussée par l’affaire Amadou Oury Diallo », selon Vox Populi. Le journal note en manchette que ce dernier a été « gracié dans des conditions troubles » au moment où « le trafiquant de médicaments (est) absent de son procès en appel ».

Sur la lutte contre le terrorisme, Le Soleil fait savoir qu’une « rencontre de haut niveau » est prévue à l’Elysée, palais présidentiel de la France, et le président Macky Sall prendra part au sommet.

Ce qui ne sera pas le cas pour son premier Premier ministre Abdoul Mbaye, qui s’exprime « en toute liberté » dans Sud Quotidien. Donnant l’air dans cette interview de quelqu’un qui ne partira jamais en vacances avec Macky Sall, Abdoul Mbaye s’est dit convaincu que « tous les actes politiques qui sont posés par le président de la République actuel doivent être analysés sous l’angle de la tromperie ».

Sur la « crise interne » du Parti socialiste (PS), EnQuête rend compte du « début de la fronde au PS »  et note que les recommandations d’Aminata Mbengue Ndiaye et Serigne Mbaye Thiam « cristallisent les tensions ».

Exclu de ce parti depuis un bout de temps, « Khalifa (Sall est) au menu » d’un entretien « entre Macky et Soham Wardini », selon Le Quotidien. Le journal renseigne que l’actuel maire de Dakar « démarche la libération de son prédécesseur » et proche, révoqué de son poste de maire depuis son incarcération il y a plus de deux ans.

Sur le bilan des Lions en Angleterre au cours de la saison écoulée, Record note un « Sadio géant » aux côtés d’un « Gana pas petit », ayant été « la grande muraille » d’Everton selon Stades.

Ce quotidien spécialisé dissèque par ailleurs la palette offensive élargie de Sadio Mané et voit « de la tête aux pieds » 22 buts inscrits en 42 tirs cadrés : « des stats d’attaquant complet ».

Mais ce qu’il faut retenir de l’international sénégalais de Liverpool, d’après Demba Mbaye, entraineur du club champion du Sénégal Génération Foot, est que « Sadio Mané a organisé sa vie pour devenir un meilleur joueur ».

Kandia Camara en vedette à la Une des journaux ivoiriens

La ministre de l’Education nationale, de l’Enseignement technique et de la Formation professionnelle, Kandia Camara est en vedette à la Une des journaux quotidiens ivoiriens parus, mardi, sur l’ensemble du territoire national, au lendemain de sa sortie sur la situation de l’école.Greve annoncée des enseignants aujourd’hui : «Kandia brandit la radiation et donne les nouvelles dates des examens », barre en Une Le Patriote. Menace de reprise de la grève à l’école/ Kandia Camara met le Cosefci (Coalition des syndicats du secteur éducation/formation de Côte d’Ivoire) en garde.  « La recréation est terminée, l’année scolaire 2018-2019 a été trop perturbée », rapporte à son tour Le Jour Plus.

Ce qui fait dire à Le Rassemblement qu’excédée par la mauvaise foi de la Cosefci, Kandia Camara craque et sort les griffes.

« Trop c’est trop ! (…) Cette grève est totalement illégale (…) Les grévistes seront remis à la fonction publique » parce que « la recréation est terminée », repend ce journal en citant Mme la ministre.

« Ceux qui ne seront pas à leur poste sont considérés comme démissionnaires » et « nous allons procéder à leur radiation », enfonce-t-elle ensuite dans les colonnes de Le Mandat. Ce qui fait écrire aussi à Notre Voie que Kandia Camara menace les enseignants.

« Les menaces ne nous effraient pas », répliquent des enseignants en couverture de Soir Info. « La grève aura bel et bien lieu, ce mardi », concluent-ils en Une de Le Nouveau Réveil.

Sécurité et politique au menu de la presse ivoirienne

La situation sécuritaire avec des menaces d’attaques annoncées au Nord du pays ainsi que des sujets de politique nationale font la Une des journaux quotidiens ivoiriens parus, lundi, sur l’ensemble du territoire national.« Situation sécuritaire en Côte d’Ivoire : des menaces d’attaques annoncées au Nord du pays », révèle Soir Info. « L’armée en alerte maximale. Ouattara redoute un coup d’Etat », renchérit Notre Voie à côté de Le Temps qui enfonce, « redoutant une attaque armée dans les jours à venir, la police met toutes ses unités en alerte ».

« Voici les consignes données aux policiers. Des rafles et des patrouilles prévues sur tout le territoire », fait remarquer ce journal, quand sur le même sujet, Le Nouveau Réveil parle « uniquement de l’armée qui met les troupes en alerte aux frontières Nord ».

Les sujets politiques occupent également une place de choix à la Une des journaux ivoiriens. A ce propos, Le Jour Plus ouvre ses colonnes au député Abel Djohoré, parlementaire ivoirien à la CEDEAO (Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest) pour « restituer » la vérité sur l’affaire « Amadou Soumahoro désavoué par la CEDEAO ».

« Tous les députés issus de l’opposition n’ont pas été rappelés, y compris ceux du PDCI (…) Certains sont actuellement en session à Abuja au Nigéria », relève à ce sujet M. Djohoré en Une du confrère.

« PDCI-RDA et FPI, palabre est fini (…) J’ai discuté avec Gbagbo (…) Nous allons déboucler, dérégler et décaler ce qui était bouclé», rapporte de son côté Le Nouveau Réveil en attribuant ces propos à Maurice Kakou Guikahué, le secrétaire exécutif du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI, ex-allié de la coalition au pouvoir).

« Les jours qui viennent, les ivoiriens verront », promet ensuite M. Guikahué en couverture de Le Temps.

L’Inter s’intéresse quant à lui au Comité politique (CP) de Guillaume soro en écrivant à ce propos qu’en conclave, samedi, à Katiola, cette organisation a dévoilé les 4 axes du plan Soro.

« Gouvernance, unité nationale, prospérité : Soro prépare une nouvelle Côte d’Ivoire », précise Générations Nouvelles dans son compte rendu du conclave du CP à Katiola.

« Ne cédez pas à la peur, au chantage et à l’arrogance », ont dit M. Soro et son Comité politique aux ivoiriens, selon Notre Voie. Ce qui fait écrire à LG Infos qu’après le Conseil politique du RHDP, le camp Soro prend d’importantes décisions.

Economie, CNI et politique se partagent la Une des journaux ivoiriens

L’économie, le renouvellement de la Carte nationale d’identité (CNI) et des sujets de politique nationale se partagent la Une des journaux quotidiens ivoiriens parus, samedi, sur l’ensemble du territoire national.« Lutte contre le chômage : 150 milliards FCFA investis pour créer 10 000 emplois en Côte d’Ivoire », rapporte Le Patriote, ajoutant que le Premier ministre a inauguré une usine à la mine d’or d’Ity.

A cette occasion, poursuit Soir Info, M. Gon Coulibaly a dit que « la production d’or est en hausse de 249% » en Côte d’Ivoire.

Ces informations économiques ne semblent pas être d’un grand intérêt pour Le Nouveau Réveil qui préfère consacrer sa Une au renouvellement des Cartes nationales d’identité (CNI).

A ce sujet, ce journal proche du PDCI se demande si la somme de 5000 FCFA exigée par le gouvernement pour cette opération est la taxe ou le péage sur la nationalité.  A quoi servent tous ces impôts, ces cotisations, sociales, ces faux frais imposés tous les jours ?, interroge ensuite ce quotidien.

Aucune réponse à ces inquiétudes en couverture de L’Inter, qui ouvre plutôt la page politique du jour avec des échos de l’Assemblée nationale, où, une « confusion totale » règne autour du nouveau bureau.

A ce propos, poursuit le journal indépendant, les 2 dames députées du PDCI (Parti démocratique de Côte d’Ivoire) à l’origine de ce remue-ménage font des confidences. Ce qui fait dire à Le Nouveau Réveil qu’après leur « niet » au président de l’Assemblée nationale, Amadou Soumahoro, le président du PDCI, Henri Konan Bédié félicite à Daoukro les députés Anigo épouse Attoungbré et Camara Kinaya.

Tout autre son de grelot du côté de Soir Info, qui, après s’être télé-déporté, hier, à Katiola dans « le mystère » qui a plané « autour d’un conclave de Soro et ses hommes dans la ville » se charge ensuite de le raconter dans les moindres détails.   

A son tour, Le Temps s’essaie à la télépathie en s’invitant dans la tête de Jeannot Kouadio Ahoussou, le président du Sénat de Côte d’Ivoire.

Tiraillé entre Bédié et Ouattara, Ahoussou Jeannot, à bout de nerf, craque, soutient ce canard proche du FPI (Front populaire ivoirien) de Gbagbo. Il est fatigué de la pression, de l’intimidation, des menaces, et de ce que Alassane Ouattara exige de lui au quotidien, s’offusque ensuite le confrère à la place de M. Ahoussou. Finalement, conclut ce journal, voici ce que le président du Sénat a décidé de faire.

Présentation à Abidjan d’un magazine dédié aux bâtiments et travaux publics

Le secteur de la presse en Côte d’Ivoire s’est enrichi, vendredi, par la parution d’un magazine dédié à l’écosystème du Bâtiments et des travaux publics.Dénommé «Le Compagnon», ce magazine a été présenté lors d’une cérémonie dans les locaux de la Confédération générale des entreprises de Côte d’Ivoire (CGECI, patronat ivoirien).

Selon  le Président du Comité scientifique de ce nouveau magazine,  Lamine Koné,  cet instrument est né de la volonté des acteurs du secteur réunis au sein du Groupement ivoirien du Bâtiment et des Travaux Publics (GIBTP), présidé par Philippe Eponon. 

« Il était important d’avoir  un outil important qui puisse présenter l’activité du secteur  qui contribue à la croissance de la Côte d’Ivoire, présenter également ces acteurs, les technologies », a indiqué M. Koné.

Sur son importance, le Président du comité scientifique a fait remarquer que « c’est un  Compagnon, un outil d’accompagnement des acteurs  ».

Il  sera un outil qui constituera une lucarne pour «ses membres, les actions, les enjeux et opportunités du secteur ».

Par ailleurs, Lamine Koné a précisé qu’il s’agit d’un « trimestriel (….) imprimé à 2000 exemplaires, avec 84 pages pour le premier numéro 00 comportant 13 rubriques ». «L’ambition est d’aller à 100 pages », a-t-il précisé.

 Le Président de cette faitière d’opérateurs économiques évoluant dans le secteur du bâtiment  et des  travaux publics, Philippe Eponon, a salué le résultat de son équipe, composé d’experts et de journalistes professionnelles.

« L’objectif est atteint. Nous avons réussi à mettre en place le Compagnon dédié exclusivement  à l’écosystème du bâtiment  », s’est félicité M. Eponon, par ailleurs  Directeur de publication de ce magazine.  Pour lui, ce magazine comble un vide de ce secteur.

« Le secteur était l’un des rares à ne pas disposer de canal de communication. C’est un outil important d’informations et de formation»,  a fait remarquer le Directeur de publication qui relève le dynamisme de son secteur.

 Le premier numéro du magazine est dédié aux enjeux et défis du BTP. « Le dossier », « l’actualité du secteur»,  « matériaux et matériels », la formation sont entre autres les rubriques de cette publication.

Une note sur la situation économique en Côte d’Ivoire 2017-2018 , du ministère de l’économie et des finances  rapporté par le GIBTP situe la progression de l’industrie du BTP en 2016 à + 22,1% dans le secteur secondaire qui lui-même connaît une progression de +15,2%.

Une estimation de +12,1% de progression en 2017,  quand les prévisions de 2018 sont de 21% à l’intérieur du secteur  secondaire. Les perspectives de 2019-2020 sont de l’ordre de +18,2% au sein d’un secteur secondaire en progression annuelle de 10 ,3%.

Amadou Gon, Amadou Soumahoro et Guillaume Soro à la Une des journaux ivoiriens

Le Premier ministre (PM) Amadou Gon Coulibaly dit AGC ainsi que le Président de l’Assemblée nationale (PAN), Amadou Soumahoro et son prédécesseur Guillaume Kigbafori Soro se côtoient à la Une des journaux quotidiens ivoiriens parus, vendredi, sur l’ensemble du territoire national.« Election présidentielle de 2020 : Oui, Gon est bel et bien pré-si-den-ti-able », insiste Le Mandat en réponse à Le Nouveau Réveil qui dans sa livraison d’hier se demandait si le PM Amadou Gon Coulibaly est présidentiable.

« AGC peut bel et bien battre Bédié ou n’importe quel candidat du PDCI-Daoukro en 2020 », contre-attaque à son tour le président du conseil régional du Hambol, Kalil Konaté en couverture de L’Intelligent d’Abidjan. « Gon est un homme de mission », recadre L’Expression.

Au plan parlementaire, la presse revient sur les deux postes occupés par la Côte d’Ivoire au parlement de la CEDEAO.

La CEDEAO (Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest) et L’UA (l’Union africaine) « humilient notre président de l’Assemblée nationale », écrit Le Nouveau Réveil, ajout que Amadou Soumahoro voulait imposer des députés RHDP (Rassemblement des Houphouetistes pour la démocratie et la paix) au détriment des autres.

La CEDEAO dit « niet » à Amadou Soumahoro après une tentative du régime ivoirien de remplacer deux députés du PDCI au parlement de cette institution sous-régionale, renchérit LG Infos, qui parle à cet effet de « fiasco et humiliation » pour le RHDP.

Ce qui fait dire à Notre Voie que M. Soumahoro signe ses premiers échecs à la tête du parlement ivoirien après ce désaveu de la CEDEAO.

Des journaux s’intéressent également à la sortie de Guillaume Soro contre le commandant supérieur de la gendarmerie. A ce propos, Le Jour Plus revient sur « le curieux » appel de Gullaume Soro au 1er responsable de la gendarmerie nationale, quand Générations Nouvelles croit savoir Pourquoi l’ex-PAN a interpellé Apalo Touré depuis Niakaramandougou, dans le Nord du pays, où il était en tournée politique.

En liberté sous conditions, l’ancien président Laurent Gbagbo et son ex-ministre de la jeunesse, Charles Blé Goudé occupent aussi une place de choix à la Une des tabloïds ivoiriens.

Acquittés et en liberté conditionnelle, quelque chose se prépare pour Gbagbo et Blé, révèle à ce propos L’Inter, dévoilant les identités de ceux qui sont à la manœuvre pour cela.

A son tour, Soir Info livre les dernières révélations dans l’affaire Gbagbo et Blé, là où Le Quotidien d’Abidjan dit savoir ce qui va se passer « réellement » dans cette affaire impliquant les deux anciens pensionnaires de la Cour pénale internationale (CPI).

Exonération des droits de douanes sur les équipements de réception de la TNT (Gouvernement)

Le gouvernement ivoirien a décidé, mercredi, de l’exonération des droits de douanes et de taxes sur la valeur ajoutée (TVA), des appareils nécessaires à la réception de la Télévision numérique terrestre (TNT). « Le processus de migration en cours vers la TNT et  l’extension définitif du système  en vigueur de diffusion analogique fixé au 17 juin 2020 par l’Union internationale des télécommunications(UIT) invitent les ménages, l’obligation d’acquérir les équipements adaptés  à la réception du signal en remplacement des analogiques actuels », a expliqué au terme du Conseil des ministres hebdomadaire, le ministre de la communication et des médias, Sidi Touré, également porte-parole du gouvernement.

Ainsi, «  en vue de faciliter aux ménages l’acquisition d’équipements adaptés à la réception du signal de la Télévision Numérique Terrestre à des prix abordables, le Conseil a décidé de l’exonération des droits de douanes et de la TVA sur les décodeurs et les antennes nécessaires à la réception du signal de la TNT diffusée à partir de la Côte d’Ivoire ».

M. Touré, a rappelé que la Côte d’Ivoire « ayant souscrit à la démarche de réception  du signal analytique de migration vers la TNT ».

« Il fait l’effort d’exonérer ces différents appareillage pour un accès à moindre coût de la TNT », ajoute Sidi Touré.

« Pour cette migration, il va falloir acquérir  des instruments tels que les décodeurs, les antennes pour ne pas rester en marge de la démarche qui a été entreprise dans la sous-région », a conclu le porte-parole du gouvernement.

Le Centre national de la télévision numérique a été inauguré, en février à Abidjan, par le chef du gouvernement ivoirien Amadou Gon Coulibaly, donnant ainsi un coup d’accélérateur au processus de libéralisation de l’espace audiovisuel avec le lancement de la télévision numérique terrestre (TNT).

Le pouvoir et l’opposition se partagent la Une des journaux ivoiriens

La coalition au pouvoir, le Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP) ainsi que l’opposition politique se partagent la Une des journaux quotidiens ivoiriens parus, jeudi, sur l’ensemble du territoire national.« Mise en place annoncée des organes centraux du RHDP : plus de 10 000 nouveaux membres arrivent », renseigne Le Patriote, qui qualifie ce parti unifié d’ « un géant parmi les petits ».

« Organisation du RHDP : CP (Conseil politique), BP (Bureau politique), Directoire, CN (Conseil national), qui fera quoi, et comment ?, clarifie un haut responsable de cette formation politique dans les colonnes de Le Rassemblement, là où se fondant sur une information non-officielle, faisant du Premier ministre Amadou Gon Coulibaly le potentiel candidat du RHDP pour la présidentielle de 2020, Le Nouveau Réveil se demande si celui-ci est présidentiable ?.

En reconnaissance aux efforts de développement de Ouattara, les chefs bété (ethnie du Centre-Ouest de la Côte d’Ivoire) d’Abidjan vont lui rendre hommage, titre pour sa part Le Jour Plus à côté de LG Infos qui dit savoir ce qui s’est passé entre Ouattara et Ahoussou (ndlr : le président du Sénat) en marge du Conseil politique du RHDP, mardi dernier, à Abidjan.

L’opposition politique occupe également une place de choix à la Une des journaux ivoiriens. Soir Info s’intéresse à la rencontre Gbagbo-PDCI en Belgique, estimant à ce sujet que le Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI-RDA, ex-allié de la coalition au pouvoir) « porte un sérieux coup » à Affi N’Guessan, le président statutaire du Front populaire ivoirien (FPI, opposition).

Le FPI réagit et tacle Bédié, ajoute le confrère. Ce qui fait dire à Notre Voie que s’agissant de la présidence du parti, le FPI met les points sur les « i ».

« La présidence du FPI ne dépend ni du désir, ni du bon vouloir d’un individu », rapporte à ce sujet L’Inter en attribuant ces propos à M. Affi.

Toujours selon ce journal, Pascal Affi N’Guessan a donc piqué « une grande colère » contre les émissaires de Bédié en Belgique qui auraient reconnu Laurent Gbagbo comme étant le président légitime du FPI.

Après la rencontre Gbagbo-émissaires du PDCI à Bruxelles, mardi, Bédié et Gbagbo « concrétisent le rêve des ivoiriens », placarde Le Nouveau Réveil, au moment où LG Infos fait un éclairage sur les « grands enjeux » de cette rencontre de Bruxelles à travers laquelle l’ancien président ivoirien démontre qu’il est un homme de paix, donnant ainsi raison au FPI.

Le décès de Cheikh Béthio Thioune fait la Une des quotidiens sénégalais

Le rappel à Dieu, hier en France, du chef religieux Béthio Thioune condamné un jour avant à dix ans de travaux forcés dans l’affaire du double meurtre de Médinatoul Salam est le principal sujet abordé par les quotidiens sénégalais reçus à APA ce mercredi.« Béthio rejoint le Juge suprême », barre à sa Une Le Quotidien avant de faire observer à sa page 3 que « c’est au lendemain de sa condamnation à 10 ans de travaux forcés par le juge de la Chambre criminelle du Tribunal de grande instance de Mbour (ouest) que le guide des thiantacounes (branche de la confrérie soufie des mourides) a rejoint le Juge suprême à Bordeaux, en France ».

Sous le titre « Les derniers instants de Cheikh Béthio », L’Observateur informe que l’administrateur civil devenu marabout « est décédé vers 14 h (et que) l’arrivée de la dépouille (est) annoncée pour vendredi ».

Vox Populi s’intéresse à cette même actualité et arbore ce titre : « Fin de parcours d’un cheikh phénoménal ». Dans ses colonnes, le journal soutient qu’avec cette disparition à 81 ans de Béthio suite à une longue maladie, « le monde des +thiants+ s’effondre ».

Avec ce dernier +thiant+, « Béthio ne +démontrera+ plus +son innocence+ » dans l’affaire du double meurtre de Médinatoul Salam pour lequel il a été condamné à 10 ans de travaux forcés, se désole dans les colonnes de SudQuotidien, l’avocat du guide religieux Me Moustapha Dieng là où son collègue, Me Ousmane Sèye estime que « le verdict de Dieu » qui vient de tomber et que son client « est parti avec la présomption d’innocence » avant de se désoler du fait que certains ne l’ont pas cru quand il disait au tribunal que « Cheikh Béthio n’a pas fui la justice de son pays ».

WalfQuotidien s’intéresse également à cette même actualité et revient sur « les effets sur le dossier » du guide des thiantacounes et informe à sa page 6 que « La condamnation pécuniaire subsiste (et) les familles des victimes peuvent exécuter la décision ».

Le quotidien national Le Soleil consacre également sa parution à cette « triste » nouvelle et republie une interview que Béthio lui avait accordée le 17 avril 2018. Dans cet entretien, l’homme marié à sept femmes se confiait sur son parcours, son attachement à son guide Serigne Saliou Mbacké, son patrimoine et ses motivations.

Le quotidien spécialisé Stades revient, de son côté, sur l’« incroyable come-back !» de Liverpool qui a explosé le Barça 4 buts à 0 lors de la demi-finale retour de la Ligue des champions européens. Les Reds se qualifient ainsi pour la finale prévue le 1er juin prochain au  Wanda Metropolitano de Madrid.

Le RHDP, le PDCI et le FPI font la Une des journaux ivoiriens

La première réunion du Conseil politique du Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP, coalition au pouvoir) en présence de son président Alassane Ouattara ainsi que la rencontre à Bruxelles en Belgique entre l’ancien président Laurent Gbagbo et une délégation du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI-RDA, ex-allié à la coalition au pouvoir) conduite par son secrétaire exécutif en chef, Maurice Kakou Guikahué font la Une des journaux quotidiens ivoiriens parus, mercredi , sur l’ensemble du territoire national.« RHDP : le Conseil politique officiellement installé, hier », barre en Une La Gazette. « Présidentielle 2020 : la machine redoutable du RHDP lancée hier », renchérit L’Expression quand Le Mandat agrémente en parlant de la mise en route du « turbo » du RHDP par Ouattara.

« 1er conseil politique du RHDP : Ouattara lance le bulldozer et annonce la mise en place de 3 organes du parti unifié », reprend Le Patriote.

Il s’agit entre autres, précise Le Rassemblement, du Conseil national, du Bureau politique et du Directoire qui seront opérationnels avant fin mai.

« Pourquoi Ahoussou (le président du Sénat) était présent à cette réunion du RHDP ? », se demande Le Jour Plus à côté de Générations Nouvelles, qui, sur le même sujet écrit : « Ouattara bat le rappel de ses troupes pour 2020 (…) Ahoussou part, Diby reste».

Ce qui fait dire à Le Nouveau Réveil que même après sa 1ère réunion politique, le RHDP continue d’alimenter «le flou» sur le sort qu’il réserve aux partis qui le compose ainsi que sur son logo et ses structures de base.

Les journaux ivoiriens s’intéressent également à la rencontre de Bruxelles entre l’ancien président Laurent Gbagbo et plusieurs émissaires du PDCI.

Laurent Gbagbo a reçu des émissaires de Bédié, hier, renseigne à ce propos Le Temps, selon qui, on est en train de s’acheminer vers « une redistribution » des cartes sur la scène politique de la Côte d’Ivoire.

« Situation sociopolitique : Bédié et Gbagbo se sont parlé, hier », placarde à son tour Le Nouveau Réveil. Ce qui fait écrire à Soir Info qu’après la fête de la liberté d’Affi (président statutaire du FPI) à Adzopé, le PDCI rencontre Gbagbo et le reconnait comme président du FPI.

A ce sujet, Le Jour Plus croit savoir pourquoi Bédié « dribble » Affi et « choisit » Laurent Gbagbo pour la mise en route de sa plateforme de l’opposition.             

« Gbagbo et Bédié se sont parlé, hier, et voici le contenu de leurs échanges », affiche également L’Inter, quand Le Mandat juge de « grande comédie » cette rencontre entre émissaires de Bédié et Gbagbo à Bruxelles, qui selon lui, « souille » la mémoire d’Houphouët-Boigny.

Cameroun : vers une commission d’enquête chez l’opérateur Nexttel

Une commission d’enquête sera mise sur pied en vue de trouver une solution à l’amiable au différend opposant les actionnaires de l’opérateur de téléphonie mobile Nexttel, filiale du groupe vietnamien Viettel, a annoncé le vice-ministre vietnamien des Affaires étrangères.Selon Nguyen Quoc Cuong qui sortait, lundi, d’une audience avec le Premier ministre camerounais Joseph Dion Ngute, une médiation est en cours pour résoudre le différend entre le vietnamien Viettel Global Investment JSC, maison-mère de Viettel Cameroun S.A. et la société Bestcam, appartenant à l’homme d’affaires camerounais Ahmadou Baba Danpoullo.

Les deux partenaires sont respectivement détenteurs de 70 % et 30 % des parts d’actifs du 3ème opérateur de téléphonie mobile au Cameroun. Le litige, selon des sources proches du dossier, est relatif au droit de signature que revendique l’actionnaire minoritaire (Bestcam).

En décembre 2018, le Tribunal de première instance de Douala a estimé que la société Bestcam n’était pas habilitée à signer les documents ainsi que les instruments de paiement de Nexttel Cameroun. Ce verdict a abrogé celui daté du 28 novembre 2018 et qui autorisait Baba Danpullo et ses deux directeurs généraux adjoints à signer les documents de paiement.

Pour la justice camerounaise, il revient donc au seul Conseil d’administration de Nexttel Cameroun, et non à Bestcam, de désigner toute autre personne qui aurait le droit de signature.

Les sujets politiques dominent la Une des journaux ivoiriens

Les sujets politiques dominent la Une des journaux quotidiens ivoiriens parus, mardi, sur l’ensemble du territoire national.« Election du bureau du parlement, hier : le PDCI (Parti démocratique de Côte d’Ivoire) claque la porte à l’Assemblée nationale », titre le quotidien Le Temps, ajoutant que l’opposition dénonce une violation de la constitution par la majorité présidentielle.

« Les textes (pour l’élection du bureau de l’Assemblée nationale) ne parlent pas de proportionnalité », répond en couverture de Le Patriote, le député Fregbo Basile du Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP, coalition au pouvoir).

Ce qui fait dire à ce même journal que le PDCI « se ridiculise », là où sur le même sujet, Le Nouveau Réveil attaque le RHDP, qui, comme au Far West, a dicté, sa loi lors de l’élection du bureau de l’Assemblée nationale.  

Tchomba (surnom donné au président de l’Assemblée nationale, Amadou Soumahoro) désavoue le PDCI et l’opposition et installe son bureau, constate Le Mandat.

D’ailleurs, renseigne Le Jour Plus, voici le commando d’Amadou Soumahoro. Ce journal ajoute que 4 députés PDCI (Parti démocratique de Côte d’Ivoire) ont également été élus à l’issue du vote du bureau de l’Assemblée nationale.

L’Inter s’intéresse pour sa part à « la rude bataille » en cours entre ex-alliés de la coalition au pouvoir pour « le contrôle du Nord » du pays. Ouattara convoque son conseil politique aujourd’hui à Abidjan, au moment où Soro réunit ses lieutenants vendredi à Katiola, titre à ce propos le confrère.

En tournée depuis quelques jours dans le Nord, Soro « déstabilise » Ouattara dans le Nord, estime Le Nouveau Réveil à côté de Le Mandat qui annonce de « grandes décisions » de Ouattara, aujourd’hui, à l’occasion du 1er conseil politique du RHDP.

Soir Info pense savoir de son côté, ce qui va se passer pour le cas de Gbagbo suite à l’expiration de son visa en Belgique.

La version française des films de Nollywood « faite au VITIB » en Côte d’Ivoire

La version française des films de Nollywood est « faite au VITIB », le Village des technologies de l’information et de la biotechnologie (VITIB), à Grand-Bassam, au Sud-Est d’Abidjan, a indiqué lundi le directeur général du VITIB, Philippe Pango.« Peu de gens le savent, mais tous les films de la chaîne nigériane Nollywood que vous écoutez en français,  la version française est faite au VITIB», a fait savoir M. Pango, lors d’une présentation de ce village technologique à l’occasion d’un forum d’Affaires ivoiro-mauricien.  

Selon le directeur général du VITIB, Philippe Pango, « il y a des acteurs et des actrices (ainsi que) des réalisateurs et tout l’équipement qu’il faut » pour la production cinématographique et le doublage des films sur ce site.

« C’est entièrement fait en français au VITIB, chez nous », a-t-il insisté. Ces productions sont réalisées notamment par Europa Dubbing, un groupe spécialisé dans le doublage de films, qui s’est installé sur ce parc technologique.  

Le VITIB accueille des entreprises du secteur des TIC et de la biotechnologie. Une trentaine de structures nationales et internationales y sont déjà installées sur ce site où quatre usines pharmaceutiques sont en construction.

Les entreprises agréées au VITIB bénéficient d’avantages fiscaux et douaniers. Ce hub numérique se veut une cité technologique où on y travaille, un espace où on y vie et on y s’amuse, une zone administrative, de TIC et de production, a souligné M. Pango. 

L’Etat de Côte d’Ivoire a investi 18 milliards de FCFA pour les travaux d’aménagement, les routes, le raccordement à l’eau, l’électricité et les  fibres optiques. Aujourd’hui, 180 hectares viabilisés sont prêts à recevoir des entreprises dans ce village technologique, assure M. Pango.  

Internet: Main One, un 4è câble sous-marin, annoncé en Côte d’Ivoire d’ici à fin 2019

Le directeur de Cabinet adjoint du ministère ivoirien de l’Économie numérique et de la poste, Modibo Samaké, a annoncé lundi à Abidjan un quatrième câble sous-marin, Main One, devant permettre de renforcer le haut débit Internet en Côte d’Ivoire d’ici à fin 2019.M. Samaké s’exprimait sur les opportunités et les chantiers en matière de TIC (technologies de l’information et de la communication) en Côte d’Ivoire, à l’occasion d’un forum d’Affaires ivoiro-mauricien, tenu dans un hôtel au Plateau, la cité administrative d’Abidjan. 

« En matière de connectivité, la Côte d’Ivoire est vraiment bien fournie, avec trois câbles qui sont opérationnels SAT-3, ACE,  WACS et d’ici la fin de l’année, un quatrième câble, Main One, qui va nous permettre d’avoir une capacité Internet abondante en Côte d’Ivoire », a dit Modibo Samaké. 

Avec l’avènement de ce quatrième câble sous-marin, ajoutera-t-il, « on devrait pouvoir ressentir la différence dans nos poches par une réduction au niveau du coût d’accès Internet ». Et ce, grâce à la diversification des services, la concurrence et l’accroissement des bandes passantes internationales. 

L’accès au très haut débit est fortement tributaire des câbles sous-marins. La Côte d’Ivoire a une convention avec trois opérateurs détenant les câbles sous-marins SAT-3, ACE et WACS (West africa cable system). Le pays qui envisage d’être un hub numérique veut davantage accroître ce dispositif.

La Côte d’Ivoire a à ce jour installé quelque 5.000 Km de fibres optiques sur 7.000 Km prévus. Le pays ambitionne, à travers ce projet, d’étendre le réseau haut débit à  toutes les régions, favorisant ainsi un accès à Internet et aux services digitaux.  

Ouverture à Abidjan d’un atelier régional de l’UIT sur les statistiques des TIC pour l’Afrique

Un atelier régional de l’Union internationale des télécommunications (UIT) sur les statistiques des technologies de l’information et de la communication (TIC) pour l’Afrique s’est ouvert, lundi à Abidjan, avec la participation de plusieurs pays du continent, a constaté APA sur place dans la capitale économique ivoirienne.Cet atelier de trois jours qui vise à renforcer la capacité des pays à produire des statistiques et des indicateurs nationaux sur les télécommunications et les TIC est destiné aux experts chargés de collecter ou de produire de telles statistiques dans les ministères, les agences de régulation et les bureaux nationaux de statistiques.

«L’événement de ce jour illustre encore bien les nombreuses actions par lesquelles, l’UIT à travers le Bureau régional pour l’Afrique entend contribuer au renforcement des capacités dans la sous-région ouest-africaine dans divers domaines, notamment celui des statistiques », a déclaré à l’ouverture des travaux, le Directeur général de l’Autorité de régulation des télécommunications de Côte d’Ivoire (ARTCI)  Gabriel Amon Diéméléou Bilé.

« Pour évaluer l’impact des TIC sur le développement économique et social, il est indispensable de disposer de statistiques à travers des indicateurs crédibles », a-t-il poursuivi, soutenant que « sans statistiques, il est impossible de mesurer les progrès accomplis ou d’élaborer des politiques et des programmes efficaces pour améliorer le niveau de vie des populations ».

Selon M. Bilé, ces trois jours d’échanges devront permettre aux participants de «déterminer des statistiques pertinentes et fiables pour un développement maîtrisé et harmonieux des TIC dans nos pays », et de «partager leurs expériences respectives en la matière ».

Martin Schaaper, analyste principal dans le domaine des TIC à l’UIT, s’est félicité de la tenue de cet atelier à Abidjan, relevant l’importance des indicateurs en matière de développement économique et social.

Dans le même élan, Henri Djoman, Directeur de cabinet du ministre ivoirien de l’économie numérique et de la Poste a salué l’indice IDI publié par l’UIT qui « nous permet de disposer de statistiques comparables à l’échelle mondiale ».

Au regard de cet indice, a-t-il indiqué, « il me parait opportun de souligner que le niveau de maturité numérique de la Côte d’Ivoire s’améliore d’année en année, en témoigne la hausse régulière de la valeur de son IDI ».

En effet, la valeur de l’IDI de la Côte d’Ivoire est passée de 1,80 en 2013 à 3,14 en 2017, ce qui lui a permis de faire un bond qualitatif en gagnant 20 places au plan mondial en 4 ans. « Ces résultats ont été possibles grâce aux efforts conjugués des différents acteurs du secteur, notamment l’Etat de Côte d’Ivoire, les opérateurs de télécommunication et le régulateur, ARTCI », a ajouté M. Djoman.

Au cours de ces cinq dernières années, la Côte d’Ivoire a connu un taux de croissance moyen de 8 à 9%. Le secteur du numérique a su se hisser parmi les secteurs les plus performants avec une contribution au Produit intérieur brut (PIB) estimée à 9% et la perspective de porter ce taux à 15% dans les cinq prochaines années.

Les experts échangeront sur l’aperçu des travaux de l’UIT sur les statistiques des TIC, les indices composites, l’indice de développement des TIC, les indicateurs sur le réseau de téléphonie fixe.

Le réseau cellulaire mobile et la largeur de la bande internationale, le Big Data, les indicateurs relatifs à l’accès des ménages et des particuliers aux TIC et de l’utilisation de ces technologies inclus dans l’indice de développement des TIC, seront également débattus au cours des travaux.  

La politique règne sans partage à la Une des journaux ivoiriens

La politique règne sans partage à la Une des journaux quotidiens ivoiriens parus, lundi, sur l’ensemble du territoire national.Dans les colonnes du quotidien Le Jour Plus, Pr Séka Séka, ministre de l’environnement et du développement durable, par ailleurs membre du conseil politique du RHDP (Rassemblement des Houphouetistes pour la démocratie et la paix) rassure la hiérarchie de cette majorité présidentielle.

 « Amadou Gon est l’orfèvre du plan que trace Ouattara (…) Ils peuvent compter sur le peuple Akyé pour gagner les batailles futures » parce que « la région de la Mé a beaucoup gagné avec Ouattara », rapporte Le Jour Plus.

«Qui touche à Ouattara perd ses militants », prévient de son côté Touré Mamadou en couverture de Le Patriote. Ce qui, selon Le Nouveau Réveil fait dire depuis Adzopé à Pascal Affi N’Guessan, président statutaire du Front populaire ivoirien (FPI, opposition) estime qu’« aujourd’hui si tu n’es pas RHDP, tu n’as pas ta place en Côte d’Ivoire ».

« Je suis toujours en contact avec Laurent Gbagbo et disponible pour l’unité du FPI », a également souligné M. Affi à Adzopé, selon Le Sursaut.

Dans ce cas de figure « Affi n’aura que ses yeux pour pleurer », estime Joël N’Guessan (cadre du RHDP) dans les colonnes de Soir Info.

Après avoir viré au RHDP, désillusion totale pour Kablan Duncan, Adjoumani et Mabri, titre pour sa part LG Infos, là où devant ses parents du Nord, affirme Le Quotidien d’Abidjan, « Soro prend de graves décisions contre le régime ».  

« Ce que Guillaume Soro fait au Nord est de l’escroquerie morale », contre-attaque, le ministre et cadre du RHDP, Touré Mamadou en Une de Le Sursaut.

Selon Le Temps, face aux nombreuses dérives du régime Ouattara, le PDCI (Parti démocratique de Côte d’Ivoire) « réclame » le retour de Gbagbo, quand L’Expression fait des révélations sur une menace d’expulsion pesant sur l’ancien président.

Autre son de cloche pour Le Quotidien d’Abidjan qui croit savoir ce que la Belgique prépare « pour Gbagbo » après 3 mois de résidence surveillée à Bruxelles.

Formation du bureau de l’Assemblée : le PDCI « déchire » le projet d’Amadou Soumahoro, affiche Le Nouveau Réveil toujours en page politique. Ce qui fait écrire à Le Temps que Le PDCI « ne se reconnaît pas » dans le nouveau bureau de l’Assemblée nationale.

Notre Voie fait quant à lui un gros plan sur la fête de la liberté phase 2, organisée le week-end passé à Adzopé (Est d’Abidjan) par la faction du FPI Affi N’Guessan, une semaine après celle du camp Gbagbo à Duékoué (Ouest). Fête de la liberté Adzopé 2019 « exceptionnel », placarde à ce sujet ce journal proche de M. Affi N’Guessan.

La politique se taille la part du lion dans la presse sénégalaise

L’actualité politique, dominée par le vote samedi dernier du projet de loi portant réforme constitutionnelle pour, entre autres, supprimer le poste de Premier ministre, domine la Une des quotidiens sénégalais de ce lundi, qui font également un clin d’œil au verdict attendu aujourd’hui du procès des Thiantacounes dans l’affaire du double meurtre de Médinatoul Salam.« Assemblée nationale-Adoption de la loi portant suppression du poste de Pm : La majorité cautionne Macky Sall (124 voix pour et 7 contre)», titre Sud Quotidien.

Ce journal donne la parole à Seydou Diouf, président de la Commission des lois de l’Assemblée nationale, qui affirme que « cette loi ne renforce pas les prérogatives du président de la République ».

Mais pour Toussaint Manga, député du Parti démocratique sénégalais (Pds, opposition), « avec cette manière de gouverner, il ne peut pas y avoir de +fast-track », faisant ainsi référence au nouveau slogan de gouvernance de Macky Sall qui veut avec la réforme, mettre fin à beaucoup de goulots d’étranglements administratifs pour mener à bien sa politique.

Plongeant dans l’examen du projet de révision de la Constitution, L’Observateur souligne que « Macky Sall dicte sa loi » car, le texte est adopté par 124 députés (sur les 165 que compte l’Assemblée) après 9 heures de débats.

Toutes choses qui font écrire à Vox Populi que « la loi Macky passe fast-track…malgré des débats houleux à l’Assemblée ».

De son côté, Le Soleil informe qu’avec l’adoption de la loi supprimant le poste de Premier ministre, ce sont « 193 milliards de f cfa d’économie dans 4 ans ».

Réagissant aux critiques de ses collègues députés, Moustapha Niasse, président de l’institution parlementaire précise que « l’Assemblée nationale n’a rien perdu de ses prérogatives ».

A propos du dialogue politique, Le Quotidien affiche « le menu de Macky ». « Parrainage, date des locales, élection du maire, statut de l’opposition, suppression du poste de Pm,…Le président en conclave hier avec ses alliés », note le journal.

Pendant ce temps, L’As s’intéresse à l’audience des femmes parlementaires avec la Première dame et révèle que « Marième Faye Sall offre 500.000 (f cfa) à chaque députée ».

Dans Walf Quotidien, Mamadou Ndoye, ancien ministre et membre de la Ligue démocratique-Debout (Ld) critique la gestion de l’Etat.

« Construction de ponts et autoponts-137 milliards filés à une entreprise française sans appel d’offres », titre Walf Quotidien.

Revenant sur le procès de l’affaire Médinatoul Salam, ce journal parle de « jour de vérité pour Béthio et Cie ».

« Le verdict du procès de Médinatoul Salam attendu aujourd’hui-Le juge face à l’énigme Béthio Thioune (guide des Thiantacounes) », écrit L’Observateur.

Dans son dossier du jour, EnQuête s’intéresse à la vente et à la consommation de boissons alcoolisées, notant ainsi « un drame social ».

Le Soleil revient sur le début du ramadan 2019 au Sénégal et cite la Commission nationale qui recommande mardi 07 mai pour le démarrage du jeûne.

« Début du ramadan 2019 au Sénégal, lundi et mardi-Encore deux apparitions pour le même croissant », rapporte Sud Quotidien.

En sport, Stades traite de la 37ème journée de la premier league et note que « Liverpool (de Sadio Mané) met la pression sur City ».

« Angleterre : Liverpool passe en tête-Sadio s’accroche au rêve », titre Record.

Remous sociaux et médias au menu de la presse en ligne burkinabè

Les médias en ligne burkinabè commentent, ce samedi, l’actualité nationale marquée par la célébration, la veille, de la Journée internationale de la liberté de presse, sans oublier la fronde sociale en cours dans divers secteurs d’activité.«Burkina: des agents de santé annoncent une grève de 96 h», titre Waka séra.com, publiant un préavis de grève du Syndicat national des travailleurs de la santé humaine et animale (SYNTSHA), adressé au président du Faso. 

Cette grève, rapporte le confrère, débute le mardi 21 mai 2019 à 7h et prend fin le samedi 25 mai 2019 à 6heures 59 mn suivie d’un boycott des gardes et permanences à partir du samedi 25 mai 2019 à 7 heures au lundi 03 juin 2019 à 7 heures.

A ce propos, Fasozine.com fait observer que dans le préavis de grève adressé au président du Faso, le syndicat explique que ce mouvement d’humeur a pour objectif de faire respecter concrètement le protocole d’accord gouvernement-SYNTSHA du 13 mars 2017.

Le même journal en ligne qui cite l’Agence d’information du Burkina (AIB), renseigne que «le gouvernement burkinabè et les syndicats de l’éducation se sont entendus ce vendredi 3 mai, pour la rédaction du statut valorisant de l’enseignant, mais la levée ou non du sit-in, en cours depuis une semaine, n’a pas été précisée».

Lefaso.net, autre média en ligne, rappelle que cette signature d’accord entre le gouvernement et la Coalition nationale des syndicats de l’éducation (CNSE) intervient au moment où les enseignants ont décidé de suspendre les activités scolaires, mettant ainsi en péril l’année scolaire.

A en croire le site d’information, le ministre en charge de de l’Education nationale, Pr Stanislas Ouaro, au nom du gouvernement, a salué la hauteur d’esprit qui a prévalu entre les deux parties. 

«Pour lui, au-delà des divergences, il était bon de réfléchir sur le statut valorisant», relate Lefaso.net, avant d’ajouter que le ministre a annoncé que la rédaction du document commencera le 6 mai 2019 à Koudougou et que «les rédacteurs ont 21 jours pour élaborer le statut».

Evoquant la  Journée internationale de la liberté de presse, célébrée hier, Fasozine.com, publie le message du ministre en charge de la Communication Remis Fulgance Dandjinou.

Pour sa part, Lefaso.net informe que le Burkina Faso, à l’instar des autres pays, a commémoré la 26e Journée mondiale de la liberté de la presse, ce vendredi 3 mai 2019. 

«A cette occasion, le Centre national de presse Norbert Zongo (CNP-NZ) a présenté son rapport sur l’état de la liberté de la presse 2018 au Burkina Faso », écrit le confrère, soulignant que «ce rapport est suivi d’une étude sur les médias et les conflits intercommunautaires».

Les sujets politiques dominent la Une des journaux ivoiriens

Les sujets politiques dominent la Une des journaux quotidiens ivoiriens parus, samedi, sur l’ensemble du territoire national.« Réconciliation au sommet/ Bédié-Ouattara : ce qui coince en réalité », souligne L’Inter avant d’exposer les deux scenarios qui se profilent face à cette situation.

Dans le même élan, Le Patriote croit savoir pourquoi le président du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI-RDA, ex-allié à la coalition au pouvoir), Henri Konan Bédié a « oublié » de dire la vérité aux chefs traditionnels du Sud qui avaient entrepris mardi dernier une mission de médiation chez lui à Daoukro.

Pour sa part, Le Temps s’intéresse au Front populaire ivoirien (FPI, opposition) de Gbagbo où selon le confrère, policiers et gendarmes sont aux trousses de Kahé Eric depuis la fin de la fête de la liberté à Duékoué (Ouest).

La famille du ministre indignée, après la fouille systématique de sa résidence, fait remarquer à ce propos le confrère, là où concernant la fête de la liberté phase 2, organisée cette fois-ci à Adzopé (Sud) par l’autre faction du FPI, L’Inter fait des révélations sur la surprise que Pascal Affi N’Guessan prépare aujourd’hui.

Populations d’Adzopé « restez chez vous », lance par contre dans le même journal, Sam L’Africain, l’ex-proche d’Affi N’Guessan qui a fait allégeance à l’ancien président Laurent Gbagbo.

De son côté, Le Nouveau Réveil s’interroge en manchette en titrant, Présidentielle 2020 : Duncan « dribblé », Gon présidentiable ?

L’Assemblée nationale et l’école Sainte Jeanne d’Arc se partagent la Une au Sénégal

La réforme constitutionnelle devant permettre, entre autres, la suppression du poste de Premier ministre et qui doit être votée ce samedi par l’Assemblée nationale, ainsi que la polémique sur l’interdiction du voile à l’école privée-catholique Jeanne d’Arc de Dakar, alimentent la presse sénégalaise parue samedi.« Assemblée-Le projet de loi en plénière aujourd’hui : Prière mortuaire », titre Le Quotidien, rappelant qu’en cas d’adoption, le poste de Premier ministre va disparaître et le président de la République sera maître de tous les pouvoirs.

Toutefois, nos confrères notent que des mouvements citoyens comptent tenter un « 4 mai » comme un 23 juin. « Mais, écrit Le Quotidien, ça risque de finir comme le 19 avril 2018, lors du vote de la loi sur le parrainage ».

« Vote du projet de loi constitutionnelle n°07/2019 : Enterrement sous haute tension », lit-on à la Une de L’Observateur, qui informe que la majorité Benno est prête à porter le Pm sous terre.

Contrairement à Benno, L’Obs note que « le Cos/M23 et cie refusent le deuil de la Primature et décident de perturber la plénière ».

Pour la validation parlementaire du projet de loi portant suppression du poste de Premier ministre, Sud Quotidien met « l’Assemblée, face à ses responsabilités ! »

En attendant, Vox Populi renseigne que l’Assemblée (est) hors de portée des protestataires » car, en plus de l’Arrêté Ousmane Ngom qui interdit les manifestations au centre-ville, le Préfet de Dakar convoque une « tentative de discrédit d’une institution publique » et les « menaces de troubles à l’ordre public ».

Quoi qu’il en soit, Vox Populi précise que le « sit-in contre la suppression du poste de Pm est maintenu ».

« Suppression du poste de Pm : Jour de vérité (pour l’actuel Premier ministre) Boun Dionne », écrit EnQuête dans sa manchette.

Ce journal consacre sa Une à l’interdiction du voile à Sainte Jeanne d’Arc et note que «la polémique enfle » avec « les parents qui montent au créneau pour dénoncer une mesure discriminatoire » et « le ministre de l’Education, Mamadou Tall qui met le holà et compte faire appliquer la loi ».

Toutes choses qui font dire au Soleil que « l’Etat stoppe Jeanne d’Arc » et rappelle : « Aucun établissement public ou privé ne peut déroger au principe de laïcité de l’éducation au Sénégal ».

Faisant état de fin de polémique, L’Observateur estime que « le ministère de l’Education bénit le voile à l’institution Sainte Jeanne d’Arc ».

Pendant ce temps, Walf Quotidien revient sur l’affaire Khalifa Sall et note que le doyen des juges brise le silence ».

Ghana : les agressions contre des journalistes menacent la liberté de la presse

Le bilan enviable du Ghana en matière de liberté de la presse est menacé par les agressions et les menaces incessantes dont sont victimes les journalistes de la part de criminels, de de partis politiques et d’agences de sécurité, a déclaré vendredi à Accra, Kwame Karikari, membre du conseil de la Media Foundation for West Africa.S’exprimant lors d’une réunion avec l’Association des journalistes ghanéens (GJA) et d’autres organisations de la société civile à Accra à l’occasion de la célébration de la Journée mondiale de la liberté de la presse, il a déclaré que le développement des agressions actuel porte gravement atteinte à la liberté de la presse au Ghana, avant d’appeler le gouvernement à élaborer des stratégies pratiques pour éradiquer ce fléau dans l’œuf.

Au Ghana, les droits de 22 journalistes ont été violés entre février et mars 2019, a indiqué vendredi le quotidien Daily Graphic.

Ce journal ajoute que 11 de ces violations sont des attaques directes, un phénomène qui a fait chuter le pays du 23e rang mondial en matière de liberté de la presse au 27e en 2019, selon le World Press Index de Reporters sans frontières.

Guinée : inauguration de la nouvelle maison de la presse

Dans le cadre de la célébration de la journée mondiale de la liberté de la presse, le ministre guinéen de la Communication, Amara Somparé a inauguré, vendredi à Conakry, la nouvelle maison de la presse.Situé à Kipé-dadya dans la commune de Ratoma, ce bâtiment R+1 va servir d’assises aux journalistes.

RDC : Félix Tshisekedi contre un mauvais usage des réseaux sociaux

Le président congolais, Félix Tshisekedi a mis en garde les professionnels des médias contre le mauvais usage des réseaux sociaux, dans son intervention à l’occasion de la célébration de la journée mondiale de la liberté de la presse, vendredi 03 mai à Kinshasa.Invité par l’Union nationale de la presse du Congo (UNPC), le chef de l’Etat a rappelé aux journalistes qu’ils ont  le « droit d’être protégés, de parler librement ou d’investiguer », mais également « le devoir d’observer l’éthique et la déontologie pour exercer ce noble métier » aujourd’hui menacé par les réseaux sociaux.

Félix Tshisekedi a  promis des concertations prochaines avec la profession pour voir comment améliorer les conditions de travail  du journaliste dans ce pays.

Auparavant, le président de l’UNPC, Boucard Kasonga Tshilunde avait indiqué, dans son discours, que « les médias congolais sont à l’agonie, les organes de presse sont en faillite ».

Il a en outre dénoncé le fait que la loi sur l’exercice de la liberté de la presse ne soit appliquée que « quand il faut sanctionner les journalistes » alors qu’elle prévoit également des aides à la presse.

Dans un communiqué diffusé à l’occasion de la journée mondiale de la liberté de la presse, l’ONG Journaliste en danger « JED » qui a fait un réquisitoire du régime du président Joseph Kabila, écrit « qu’après 18 ans de pouvoir, le président Kabila a laissé derrière lui une presse moribonde, des médias sinistrés, et des journalistes livrés à la violence d’Etat ».

Considérée comme l’un des pires pays en Afrique pour les journalistes, la RD Congo occupe la 154è place sur 180 pays, dans le dernier classement mondial de la liberté de la presse publié par Reporters sans Frontières (RSF-Paris), rappelle JED.

Au total, au moins 14 journalistes ou professionnels des médias ont été tués dans des conditions qui n’ont jamais été clairement élucidées, écrit cette ONG qui demande, par conséquent,  aux nouvelles autorités du pays de rouvrir les procès de tous les journalistes assassinés sous l’ancien régime  afin que les principaux suspects répondent enfin de leurs actes.

«Le professionnalisme des journalistes burkinabè mis à rude épreuve» (ministre)

Le professionnalisme des journalistes et des médias burkinabè est mis à rude épreuve, a affirmé vendredi le ministre de la Communication et des Relations avec le parlement, Remis Fulgance Dandjinou, dans son message à l’occasion de la 26e Journée mondiale de la liberté de presse, célébrée ce jour.«A une année d’enjeux électoraux dans notre pays et dans un contexte de crise sécuritaire et communautaire, le professionnalisme des journalistes et des médias burkinabè est mis à rude épreuve », a indiqué le ministre dans son communiqué parvenu à APA.

Pour Remis Fulgance Dandjinou, par ailleurs, porte-parole du gouvernement, les contraintes liées au devoir d’informer, aux exigences de probité, d’impartialité et d’équilibre iront croissantes à l’approche des échéances de 2020.

Il a rappelé que le Burkina Faso commémore, ce 3 mai, la journée mondiale de la liberté de presse sous le thème : «Médias et élections dans un contexte de crise sécuritaire et communautaire au Burkina Faso».

Le thème national, a fait remarquer M. Dandjinou,  permet de mener la réflexion sur l’actualité nationale, marquée par des difficultés sur le plan sécuritaire et dans le vivre-ensemble.

«Dans ce contexte, les hommes et femmes de médias se doivent de redoubler d’efforts et de professionnalisme dans le traitement de l’information afin de renforcer la cohésion sociale, socle de tout développement», a estimé le ministre.

Selon le classement mondial 2019 de Reporters sans frontière (RSF) rendu public en avril dernier, le Burkina Faso a gagné cinq places, se classant à la 36e place sur un total de 180 pays.

Le pays se positionne au 5e  rang en Afrique et au 1er rang en Afrique francophone, confortant son classement de 2018, avec la 41e  place et celui de 2017, avec la 42e place.

De l’avis du ministre, «ces avancées sont le fruit de la conjugaison des efforts renouvelés des hommes et des femmes de médias, aiguillonnés par le professionnalisme et le soutien des plus hautes autorités de notre pays, soucieuses du renforcement de la liberté d’expression et d’opinion».

Le 3 mai a été proclamé Journée mondiale de la liberté de la presse par l’Assemblée générale des Nations Unies en 1993, suivant la recommandation adoptée lors de la vingt-sixième session de la Conférence générale de l’UNESCO en 1991.

Ce fut également une réponse à l’appel de journalistes africains qui, en 1991, ont proclamé la Déclaration de Windhoek (link is external) sur le pluralisme et l’indépendance des médias.

Tchad: la presse privée dénonce la « sorcellerie politique »

Des responsables d’organes de presse privés tchadiens ont organisé, vendredi à N’Djaména, un sit-in devant l’hôtel où la journée mondiale de la liberté de presse a été commémorée, pour laisser entendre leur colère contre ce qu’ils appellent la « sorcellerie politique ».Pancartes en main, directeurs de publication et rédacteurs en chef sont restés sur l’esplanade de l’hôtel pour dénoncer ce qu’ils appellent « une sorcellerie politique contre la presse privée ».

Sur leurs pancartes, on pouvait lire : « Non à ces injures incessantes à l’endroit des organes de presse privée. C’en est de trop », « subvention des médias ou rien », « la commémoration d’une journée  de liberté de la presse n’est pas une occasion de partager des pécules ».

L’un des manifestants, Juda Allahoundoum, directeur de publication de l’hebdomadaire Le visionnaire, a déclaré sans plus de détails « qu’ils sont mécontents et ont exprimé leur mécontentement à travers ce sit-in ».

Certains responsables des organes de presse regrettent que depuis quelques années, le gouvernement ne donne plus l’aide à la presse alors qu’il continue à décaisser la subvention des partis politiques et autres organisations.

Dans son discours lors de la célébration de la journée mondiale de la liberté de presse, le ministre de la Communication, Oumar Yaya Hissein a promis de transmettre les doléances des médias tchadiens aux plus hautes autorités de la République pour qu’une suite leur soit donnée.

Cameroun : un observatoire invite les média à l’éthique et à la déontologie

L’Observatoire Camerounais de la Déontologie et de l’Ethique dans les Médias (OCADEM) a lancé un plaidoyer, vendredi, pour le respect des fondamentaux qui caractérisent le métier de journalisme, à l’occasion des festivités marquant la célébration de la Journée mondiale de la liberté de la presse.Lors des cérémonies commémoratives organisées à Douala et dans d’autres villes du pays, cette instance de régulation a dressé un tableau sombre des conditions d’exercice du métier de journaliste.

Selon l’OCADEM, « l’analyse des contenus de certains médias dégage des sujets bâclés au parfum de calomnie, de diffamation, de manipulation, de fausse information, de dithyrambe, au grand dam des règles cardinales de la déontologie et de l’éthique professionnelles ».

Dans plusieurs cas, a-t-il dénoncé, « les hommes et femmes de médias font preuve de nombreux dérapages, manquements et dérives dans l’exercice de leur métier. Conséquence, le public a de moins en moins droit à une information fouillée, vérifiée et équilibrée ».

Cet organe d’autorégulation se dit totalement contre toutes ces pratiques qui contribuent à tuer « le plus beau métier du monde » dans notre pays, et font en sorte que le public a de moins en moins droit à une bonne information.

Intervenant au nom de ses pairs, le président de l’OCADEM, le journaliste Achille Mbog Pibasso a notamment insisté sur « la stricte observation des règles de déontologie et d’éthique dans les médias, de protéger le droit du public à une information libre, complète, objective et exacte, de défendre la liberté de la presse, de veiller à la sécurité des professionnels des médias dans l’exercice de leur fonction, de garantir leur droit d’enquêter librement sur tous les faits concernant la vie publique ».

Par ailleurs, il a souligné la nécessité « d’encourager les professionnels des médias et les organes de presse qui font preuve de professionnalisme, de mener des recherches et des réflexions sur l’évolution des médias au travers des activités stratégiques visant à transformer le secteur et à améliorer le professionnalisme, la rentabilité économique et la responsabilité sociale des médias au Cameroun ».

Une récente étude sous la houlette du Syndicat national des Journalistes du Cameroun (SNJC) rapporte que 46% des personnels des médias travaillent sans contrat de travail, 52% de journalistes exercent une activité parallèle pour autant que faire se peut arrondir les fins de mois.

Ce surplus de travail est souvent à l’origine des décès des suites d’Accident vasculaire cérébral (AVC), le salaire mensuel se situe moyennement autour de 100 000 FCFA tandis que 6 % seulement des journalistes camerounais bénéficient d’une assurance santé, 91 % d’entre eux sont des locataires et 45 % de journalistes voudraient quitter leur métier.

Célébration à Abidjan de la 26è journée de la liberté de la presse

Des centaines de journalistes et acteurs des médias en Côte d’Ivoire ont célébré vendredi à Abidjan, la 26è édition de la journée mondiale de la liberté de la presse autour du «rôle des médias dans la démocratie et les élections», a constaté APA sur place dans la capitale économique ivoirienne.Trois temps forts ( marche, cérémonie officielle, panels) ont  marqué cette célébration qui a débuté aux environs de 08h30 ( heure  locale et GMT)  par une marche dite de la liberté à Cocody, un quartier  huppé dans l’Est d’Abidjan. 

« La liberté de pensée et d’expression qui  constitue un fondement de la démocratie est le soubassement de la  liberté de la presse. Elle doit être garantie pour toutes et pour tous.  C’est pourquoi il nous faut toujours la défendre. La défendre, c’est ce  que fait l’État», a estimé Sidi Tiémoko Touré, le ministre ivoirien de  la communication et des médias qui a présidé la cérémonie officielle de  célébration de cette journée. 

Selon lui,  « aucune manifestation ne  devrait être à risque en Côte d’Ivoire»  pour les journalistes.  Poursuivant, M. Touré a réaffirmé l’engagement du gouvernement ivoirien à  soutenir le secteur des médias estimant que « la presse est le pivot de  notre démocratie ».

 « Nous avons des raisons de poursuivre nos efforts  pour que la Côte d’Ivoire soit parmi les 50 premiers pays dans le  classement prochain de Reporter Sans frontière ( RSF) sur la liberté de  la presse. Voire, même parmi les 20 premiers », a dit M. Touré   expliquant que « cette journée vient rappeler au monde entier à quel  point il est important de protéger la liberté d’expression parce que  c’est un droit fondamental ». 

Avant lui, Moussa Traoré, le président de  l’Union nationale des journalistes de Côte d’Ivoire ( UNJCI) a soutenu  que la situation de la liberté de la presse a connu une évolution en  Côte d’Ivoire comparativement à l’an dernier au regard du dernier  classement de RSF dans lequel la Côte d’Ivoire est passée de la 82è à la 71è place. 

« Les organisations professionnelles des médias  reconnaissent les efforts qui ont été faits. Mais nous souhaitons que le  gouvernement en fasse davantage», a plaidé M. Traoré égrenant une série  de doléances aux autorités ivoiriennes afin d’améliorer la liberté de  la presse dans le pays. 

Au nombre de ces doléances, le président de  l’UNJCI a demandé au gouvernement ivoirien de mettre en place « un plan  marshall» pour la presse privée dans le pays, plaidant également pour  que 0,5% du budget national soit alloué au secteur des médias.

« La  liberté de la presse est la pierre angulaire de toutes les sociétés  démocratiques. Toutes les nations se fortifient par l’information, le  débat et la confrontation des points de vue», a soutenu pour sa part,  Anne Lemaistre, la représentante de l’Organisation des Nations Unies  pour l’éducation, la science et la culture ( UNESCO) en Côte d’Ivoire.  

Auparavant, elle a dénoncé l’impunité des crimes commis contre les  journalistes, soulignant que l’observatoire de l’UNESCO a dénombré 99  meurtres de journalistes en 2018 et 1307 assassinats de journalistes au  total sur l’ensemble de la planète entre 1994 et 2018. 

Quatre  communications données par des experts sur diverses thématiques ont  clôturé cette journée. De ces quatre communications, l’on retiendra  celle co-animée par Épiphane Zoro Bi et Bertin Ganin, respectivement  secrétaire national au renforcement des capacités et secrétaire  permanent adjoint de la Commission électorale indépendante ( CEI) sur le  thème du rôle des médias dans la démocratie et les élections. De l’avis  de M. Zoro Bi, « la presse constitue le quatrième pouvoir compte tenu  de son influence ». 

« Il appartient aux médias de sensibiliser et de  montrer les véritables enjeux d’une élection. Les médias doivent éduquer  à la citoyenneté», a ajouté M. Ganin. 

De son côté, bien que  reconnaissant les bons points enregistrés par la Côte d’Ivoire en  matière de liberté de la presse, l’Association de la presse étrangère en  Côte d’Ivoire ( APE-CI), a encouragé dans une déclaration transmise à  APA, les autorités ivoiriennes à redoubler d’efforts.

 « L’APE-CI  encourage le  gouvernement ivoirien à respecter jusqu’au bout et dans  les moindres détails son engagement en faveur de la liberté de la presse  prescrite par la nouvelle loi (sur la presse en Côte d’Ivoire)», a  exhorté M’ma Camara, la présidente de  cette organisation.

 La journée  mondiale de la liberté de la presse instituée par l’Assemblée générale  des Nations unies et célébrée le 03 mai de chaque année, a  essentiellement pour  objectif de sensibiliser à l’importance de la  liberté de la presse et rappeler aux gouvernants la nécessité de  respecter le droit à la liberté d’expression.

Côte d’Ivoire : le ministère de la communication dévoile une plateforme pour les accréditations

Une nouvelle plateforme d’attribution de la Carte d’identité de journalistes et professionnels de la communication (CIJP) et d’accréditation de la presse étrangère a été lancée, jeudi par le ministre ivoirien de la communication et des médias, Sidi Tiémoko Touré. Conçue par les étudiants de l’Institut des sciences et techniques de la communication (ISTC-Polytechnique), cette plateforme qui vise la dématérialisation des procédures d’accréditation est logée sur le site officiel du ministère de la communication.

 Selon Sidi  Tiémoko Touré, « l ‘Etat mène de grandes actions de modernisation et d’innovation de son administration ». A travers ce nouvel outil, poursuit  Sidi Touré,  « le ministère a emboité le pas de cette révolution numérique ». 

« Cette plateforme contribuera  un changement qualitatif de prestation en matière d’accréditation et d’attribution de la Carte de journaliste », a-t-il justifié. 

Le ministre en charge des médias  a invité la presse  à s’approprier « cette plateforme en adressant dès maintenant vos demandes» en ligne.

 « Vous bénéficiez de toutes les opportunités offertes par internet et les nouvelles  technologies. Utilisez-les », a par ailleurs lancé M. Touré  qui a exprimé toute sa satisfaction et sa fierté aux étudiants de l’ISTC.

 Le Secrétaire permanent de la  Commission d’attribution de la  CIJP,   Mama Fofana a salué cette initiative impulsée par le ministre de la communication et des médias, rassurant qu’elle sera utilisée dès la prochaine session. 

Ce sont 951 professionnels nationaux et 94 correspondants de presse internationale qui ont été accrédités par le ministère en 2018.