Fête du 1er mai et mission de médiation des chefs traditionnels du Grand Sud chez Bédié font la Une des journaux ivoiriens

La célébration officielle de la fête du travail à la primature ainsi que la mission de médiation des chefs traditionnels des régions du Sud Comoé, Grands Ponts et des Lagunes à Daoukro chez le président du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI-RDA, ex-allié à la coalition au pouvoir), Henri Konan Bédié, pour rapprocher ce dernier et le président Alassane Ouattara font la Une des journaux quotidiens ivoiriens parus, jeudi, sur l’ensemble du territoire national.Fête du 1er mai/ Amadou Gon aux travailleurs : « la grève ne doit  pas mettre à mal la marche du pays (…) Le dialogue doit être privilégié,  l’intérêt général préservé », rapporte Le Jour Plus. Statut du  fonctionnaire, lutte contre la pauvreté, eau potable, logements, riz  avarié, stock des arriérés : « Gon Coulibaly rassure les travailleurs »  avant d’annoncer « la révision des textes législatifs et réglementaires »  suite aux grèves intempestives constatées dans les secteurs de la santé  et de l’éducation, poursuit Le Patriote. 

Ce  qui fait dire à Le Rassemblement que le Premier ministre a été «  convaincant, rassurant et ferme » lors de la célébration officielle de  la fête du travail qu’il a présidée à la primature. Fête des  travailleurs en Côte d’Ivoire : « comment Amadou Gon Coulibaly a géré son  1er mai sans Ouattara », après Ahoussou en 2012 et Duncan en 2013 et  2014, titre pour sa part L’Intelligent d’Abidjan. 

Pour  Le Temps, Alassane Ouattara a encore « dribblé » les travailleurs en  passant la main à son Premier ministre. Ce qui, selon Notre Voie, n’a  pas empêché les syndicats des travailleurs de dénoncer le « recul des  libertés » et les « fausses promesses » du gouvernement. Même son de cloche  du côté de Le Quotidien d’Abidjan qui souligne que les syndicats des  fonctionnaires « crucifient » le régime.

La  presse ivoirienne s’intéresse également à la mission de médiation  entreprise mardi par des chefs traditionnels du Grand sud chez Henri  Konan Bédié. 

Après une rencontre à Daoukro,  les chefs traditionnels s’engagent à rétablir « le pont entre Bédié et  Ouattara », titre à ce propos Le Patriote quand Soir Info entonne un  autre son de cloche.              « Les recevant à Daoukro, Bédié  refroidit les chefs du grand Sud venus négocier un rapprochement avec  Ouattara », placarde à ce sujet le confrère. 

Mission  des chefs traditionnels du Sud à Daoukro : « Bédié crache encore ses 4  vérités à Ouattara », reprend Le Quotidien d’Abidjan à côté de Le Temps  qui affirme que les émissaires de Ouattara ont été « éconduits » par  Henri Konan Bédié après être « allés faire la cour au PDCI, pour son  retour au RHDP (Rassemblement des Houphouetistes pour la démocratie et  la paix). 

« Avez-vous rappelé à Ouattara mes  sacrifices pour la paix en Côte d’Ivoire ?», a demandé le président  Bédié aux chefs du Sud, selon Le Nouveau Réveil. Ce qui fait écrire à  L’Inter que Bédié « coince » les chefs traditionnels en faisant des  révélations sur les tenants du pouvoir qui « se permettent tout ». 

Pour  sa part, Le Mandat estime que Bédié « grille » ainsi une carte pour la  réconciliation en Côte d’Ivoire, là où Le Jour Plus marque son  étonnement face à un Bédié qui pose « d’étranges conditions pour la paix  », en tentant de couvrir les malversations d’Akossi Bendjo à la mairie  du Plateau. 

Egypte: Session de formation pour les journalistes africains sur la lutte contre la corruption

Une session de formation sur la lutte contre la corruption a été organisée, mardi au siège de l’Académie nationale de lutte contre la corruption au Caire, au profit des jeunes journalistes africains.Lors de cette session de formation, les journalistes africains ont été informés des expériences de l’Autorité égyptienne de contrôle administratif dans la préparation des campagnes de sensibilisation visant à identifier les formes et méthodes de corruption, ainsi que les moyens d’inciter les citoyens à s’acquitter de leur devoir social en s’impliquant dans les efforts déployés pour l’élimination du phénomène de la corruption.

Il convient de mentionner que le Centre de formation des journalistes africains a été créé en 1977. Il a été rebaptisé du nom du « Centre de formation et des études médiatiques » en 2009. Il a pour mission de former des journalistes africains dans divers domaines lies à la sphère médiatique.

Le Conseil suprême de la régulation des médias, à travers le Centre de formation et des études médiatiques, prend toutes les dispositions pour l’organisation des sessions de formation (envoi de notifications aux ambassades d’Égypte dans divers pays africains et au ministère égyptien des Affaires étrangères….). Il prend en charge les billets d’avion pour les participants.

Dans le cadre de sa mission, le Centre prépare les programmes de formation en coordination avec des professionnels des médias écrits et audiovisuels et des universitaires spécialisés dans la communication.

Le Conseil prend également en charge les coûts des soins de santé, des analyses médicales et des interventions chirurgicales d’urgence pour les étudiants tout au long de leur séjour, ainsi que les frais de renouvellement de la carte résidence.

Politique, faits de société et sport se partagent la Une des quotidiens sénégalais

La presse sénégalaise parvenue, lundi à APA, traite d’une diversité de sujets, dont la politique, les faits de société et le sport.« Recours à l’Assemblée nationale et non au référendum pour supprimer le poste de Premier ministre-Des boucliers pour Macky », rapporte Sud Quotidien en première page.

Dans ce journal, Abdoulaye Makhtar Diop, vice-président de l’Assemblée nationale affirme que « le poste de Pm n’est pas une institution ». De son côté, Robert Sagna, Sg du Rsd qui estime qu’il n’y pas de « raisons majeures qui fondent la position de l’opposition » qui rejette la suppression du poste de Premier ministre.

Pour le Forum du justiciable, « le président a le pouvoir discrétionnaire de choisir, en dernière instance, la voie de validation d’un texte modificatif de la Constitution ».

A la Une du Quotidien, Nicolas Ndiaye, Sg de la Ligue démocratique (Ld, majorité) se prononce sur l’absence de ministre de son parti dans le Gouvernement et se dit : « Je suis surpris ».

« Age, prison, parrainage…Macky et la stratégie du vide », titre Walf Quotidien, notant qu’après les opposants, c’est au tour des partisans de Macky Sall de subir le rouleau compresseur.

« Coalition Benno Bokk Yakaar-Un tasaaroo aux allures d’une tragi-comédie », informe Vox Populi, soulignant : « La fin du pacte au sommet : de la lune de miel à la lune de fiel ».

Ce journal informe que Me Moussa Bocar Thiam, porte-parole adjoint du Parti socialiste (Ps, majorité) quitte Tanor pour Macky. « Le Ps a récompensé des responsables qui ne sont plus capables de mobiliser », dit Me Thiam.

En faits de société, L’Observateur rapporte un « jour sang à Yarakh (Dakar) », où un garçon de 21 ans se fait trancher la gorge pour un vol de portable.

Selon nos confrères, « le couteau reçu a sectionné la carotide gauche ».

« Vive tension à Yarakh Montagne-Quatre agresseurs tuent un jeune devant sa maison », ajoute EnQuête dans sa manchette.

« Silence, on corrompt ! », s’exclame EnQuête, qui consacre son dossier du jour à la délivrance des passeports biométriques Cedeao.

« Dans l’obtention du passeport biométrique, la corruption est présente de l’achat de la quittance à la délivrance du passeport. Les entremetteurs gagnent entre 2000 et de 50.000 f cfa, suivant les cas et le service rendu », note Enquête.

Pendant ce temps, L’As voyage dans la rébellion casamançaise et donne la parole à l’un de ses chefs, Salif Sadio qui affirme : « Mon ambition est de libérer la Casamance ».

En sport, Le Soleil se focalise sur la Can U17 et le championnat du Sénégal, notant que « le Cameroun et Génération foot sont sacrés ». « Championnat du Sénégal-Génération foot sacrée avant terme, Sonacos reléguée », renchérit Vox Populi.

Le quotidien sportif Record parle du week-end « faste » pour les Lions et renseigne que « Sarr et Niang écœurent le Psg ».

Plongeant dans la lutte sénégalaise avec frappe, L’Obs note : « Le requin tombe dans les filets du Parcellois-Garga étale Moussa Ndoye ».

Journée du paysan et lutte contre le terrorisme au menu de la presse en ligne burkinabè

Les médias en ligne burkinabè commentent ce samedi l’actualité relative à la lutte contre le terrorisme, sans oublier la Journée nationale du paysan (JNP) en cours à Gaoua, dans le Sud-ouest.«JNP 2019 : Les efforts des acteurs du secteur agricole reconnus », affiche Burkina24.com, informant que 141 acteurs du développement rural ont vu leur mérite reconnu ce vendredi 26 avril 2019 à Gaoua, cité du Bafuji (source de vie en langue birifor).

Selon ce site d’information, «ces hommes et femmes l’ont été au nom des efforts qu’ils fournissent pour nourrir les habitants du Burkina Faso». 

Pour sa part, Lefaso.net informe que le défi de l’insécurité alimentaire est au centre des préoccupations, au cours de la JNP.

Le confrère rapporte que l’ouverture officielle de la 21e édition de la Journée nationale du paysan, a été marquée, hier vendredi par la remise de matériels, d’engrais et autres kits agricoles pour accompagner les acteurs du monde rural.

A l’occasion, poursuit Lefaso.net, l’on a aussi assisté  à l’ouverture de la foire des produits, à la visite des stands par le chef de l’Etat, à la décoration de 141 acteurs du monde rural dans le domaine agro-sylvo-pastoral, halieutique et faunique.

Le même journal en ligne relate que la vaste opération anti-terroriste menée depuis début mars dans l’Est du Burkina Faso a entrainé des replis des présumés jihadistes sur le territoire togolais.

«A cet effet, début avril, les forces de sécurité togolaises ont arrêté plus d’une vingtaine de jihadistes en provenance du Burkina Faso», écrit le confrère, citant les médias internationaux RFI et AFP.

A ce sujet, Wakatsera titre : «Togo: plus d’une vingtaine de présumés terroristes arrêtés et remis au Burkina», là où Fasozine.com mentionne : «Terrorisme: une vingtaine de djihadistes en provenance du Burkina Faso arrêtés au Togo».

La politique fait les choux gras des quotidiens sénégalais

L’actualité politique marquée par divers sujets, dont la réforme constitutionnelle proposée par le président Macky Sall, mais rejetée par l’opposition, se paie la Une des quotidiens sénégalais parvenus samedi à APA.« L’Assemblée en plénière pour réviser la Constitution-La majorité en ordre de bataille », titre le quotidien national Le Soleil, informant que les députés du Groupe parlementaire Benno Bokk Yakaar (majorité) sont convoqués en séminaire lundi.

Cette réforme, si elle est entérinée, doit permettre la suppression du poste de Premier ministre, entre autres.

Mais pour Vox Populi qui parle de « suppression unilatérale du poste de Pm », « Macky réveille l’esprit de révolte de l’opposition et de la société civile ».

Ce faisant, nos confrères informent que « membres de la société civile et opposants brûlent le projet de Macky Sall et appellent à la résistance ».

« Réforme constitutionnelle-Abdoul Mbaye (ancien Pm de Macky Sall et président de l’Alliance pour la citoyenneté et le travail +ACT+) interpelle la conscience des députés ».

Dans L’As, « Me Abdoulaye Wade et le Parti démocratique sénégalais (Pds) rejoignent la rébellion » contre la suppression du poste de Premier ministre.

Parlant de mariage avec l’Alliance pour la République (Apr, au pouvoir), Walf Quotidien écrit à sa Une que « le Parti socialiste (Ps, majorité présidentielle) choisit le pire » car, souligne-t-il, les Verts sont toujours perdants de leur compagnonnage avec Macky Sall.

« Gros malaise au PS-Moussa Bocar Thiam (porte-parole adjoint du Ps) déménage à l’APR », titre L’as.

Pour les élections locales, Le Quotidien note que «les lébous veulent pêcher Dakar » et donne la parole au Grand Serigne Abdoulaye Makhtar Diop qui affirme : « Si nous nous battons, Dakar nous reviendra ».

En faits de société, EnQuête informe qu’à la Grande mosquée de Dakar, « un étudiant attaque l’Imam au couteau », mais que maîtrisé par les fidèles, après la prière de vendredi, il a été conduit au commissariat de Rebeuss. Selon les informations du journal, l’étudiant feint la folie en donnant des réponses incohérentes aux enquêteurs.

Vox Populi revient sur ce drame à Cambérène 2 où deux parents ont battu à mort leur fils de 10 ans.

Pendant ce temps, L’Observateur voyage dans la forêt de Médina Yora Foulah (sud) et plonge « au cœur de la mafia du bois ».

« Ramifications et complicités dans un business florissant. Le tronc de bois de vène échangé contre 15.000 f cfa dans la brousse est revendu à 75.000 f cfa à la frontière gambienne. On peut gagner 500.000 f cfa la journée », constate L’Obs.

Le non de l’opposition à la suppression du poste de PM à la Une au Sénégal

Les quotidiens sénégalais parvenus vendredi à APA traitent principalement du désaccord exprimé par les quatre principaux opposants actuellement au Sénégal, candidats à la dernière présidentielle et ayant fait face au vainqueur Macky Sall, sur le projet de suppression de ce dernier du poste de Premier ministre.« Suppression du poste de PM : l’opposition vote non », titre Le Quotidien, soulignant que Idy, Sonko, Madické et Issa Sall « dénoncent le choix de la voie parlementaire ». Par ailleurs, souligne le journal, le projet sera en plénière le 4 mai prochain au Parlement sénégalais.

Toutefois, « Idy, Sonko, Madické et Issa Sall (ne sont) pas d’accord avec Macky », précise Vox Populi. « Ils réprouvent que des modifications aussi substantielles de la Constitution aient été initiées en l’absence de toute forme de concertation », reprend en manchette le quotidien, qui ajoute que « l’initiative de supprimer le poste de Premier ministre exige une nouvelle consultation du peuple ».

C’est ainsi que « l’opposition +déchire+ le projet de loi de Macky », estime Sud Quotidien, indiquant que ces opposants « prônent la voie référendaire ».

Décidément « la pilule ne passe pas » sur ce projet, commente Walf Quotidien, notant part ailleurs que les mouvements « Y en a marre », les FDS et FRAPP « appellent à la révolte ce samedi ».

Autre changement déjà entériné : la tête de la direction des Domaines. D’après EnQuête, « Mamour (Diallo) refile la bombe à Diao ». Le journal note que Mame Boye Diao a désormais la « mission de prendre en charge la question de la bombe foncière au rang de priorité par Macky Sall ».

En société, Le Soleil titre sur le troisième jour du procès du double meurtre de Médinatoul Salam, impliquant le chef religieux Cheikh Béthio Thioune et une quinzaine de ses disciples. Ainsi lors de l’audience d’hier, renseigne le quotidien  national : « Le +commando+ (a été) mis à nu ».

« Bouleversant », s’exclame L’Observateur, présent à l’audition des familles des victimes et des femmes du cheikh. « Mon homonyme a tué mon père », déclare dans la manchette du journal Cheikh Béthio, fils de Bara Sow, une des deux victimes.

« C’est seulement au Tribunal que j’ai vu les images de son exhumation. Et depuis lors, je ne dors plus », affirme Khady Penda Fall, mère de Ababacar Diagne, l’autre victime.

Toutefois, objecte Aida Diallo, épouse du cheikh : « Cheikh Béthio aimait beaucoup Bara Sow ».

Le député Touré Alpha Yaya en vedette à la Une des journaux ivoiriens

Au lendemain de l’annonce de son retour au sein du Rassemblement des Houphouetistes pour la démocratie et la paix (RHDP, coalition au pouvoir), l’ex-proche de Guillaume Soro et député-maire de Gbon (extrême nord), Touré Alpha Yaya est en vedette à la Une des journaux quotidiens ivoiriens parus, vendredi, sur l’ensemble du territoire national.« Proche de Guillaume Soro, Touré Alpha Yaya retourne au RHDP », informe Le Patriote à côté de L’Intelligent d’Abidjan qui croit savoir comment et pourquoi le député-maire de Gbon revient au RHDP.

Le Camp de Soro se vide, estime à ce propos Le Jour Plus, soulignant qu’après Sidibé Berry, c’est au tour du député-maire Touré Alpha Yaya de rejoindre le parti unifié. « Politique nationale : le député Touré Alpha Yaya lâche Soro pour le RHDP », reprend L’Inter, quand Le Rassemblement parle de coup de tonnerre dans le camp Soro, après cette douche froide pour l’ancien président de l’Assemblée nationale.

« Comité politique : Guillaume Soro lâché par un de ses fidèles compagnons », enfonce Le Sursaut. Ce qui fait dire à L’Expression que pendant que Soro « bavarde » ses lieutenants le lâchent.

« Touré Alpha Yaya ne quitte pas Soro, il a été contraint à rejoindre le RHDP », riposte pour sa part, Générations Nouvelles, précisant comment le pouvoir lui a forcé la main dans ce sens.

Les nominations de Macky Sall au menu de la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais parvenus jeudi à APA traitent principalement des nominations, hier mercredi en Conseil des ministres, aux postes de directions de sociétés de proches et alliés du président Macky Sall.« Directions des sociétés nationales : Macky Sall sert ses lieutenants et alliés », titre Sud Quotidien.

Le journal rapporte en manchette qu’il s’agit de Bibi et Yaya Abdoul Kane, « deux ministres recasés », de Mameboye Diao, qui passe « du fisc aux Domaines », de Fada qui incarne « la récompense de la transhumance », de Abdoulaye Sow qui se trouve être « un fédéral au COUD (centre des œuvres universitaires) et de Pape Demba Bitèye qui est pour sa part « un homme du sérail à la Senelec (électricité) ».

Analysant ces nominations de directeurs généraux et de PCA, le quotidien national Le Soleil note que « la compétence et l’engagement (sont) primés ».

Mais pour L’AS, Macky Sall n’a fait que « redistribue(r) des bonbons ».

Pis selon Walfadjri, « Macky +case+ les recalés » et au passage… « chamboule les Directions » comme il l’a fait avec le gouvernement après sa réélection, note Vox Populi.

Ces changements à la tête de certaines directions est un « Sall recasements » en effet, tente en calembour le quotidien, soulignant ainsi que Ciré Dia (Poste), Pape Dieng (Sonacos) et Mamour Diallo (Domaines) ont été « éjectés ».

Mais EnQuête voit l’exécution de « l’acte II » du « Fast-Track », l’anglicisme gouvernemental en vogue en ce moment visant à accélérer la cadence dans les manœuvres publiques.

Sur l’organisation des élections municipales au Sénégal, L’Observateur titre sur une « perverse culture Locales », sous les manchettes : « 20 ans que les Locales ne sont pas tenues à date échue », « calcul politique contre respect du calendrier républicain » et « le budget, ce vrai faux alibi ».

En football, Record renseigne que 100 millions FCFA ont été « proposés à la FSF (Fédération sénégalaise de football) » pour le tournoi des quatre nations devant se dérouler à Accra, la capitale ghanéenne.

Par ailleurs, Stades informe que les Lions du Sénégal vont en découdre avec le Nigéria, le 16 juin prochain en Egypte, dans le cadre de leur préparation pour la CAN 2019, prévue dans ce pays.

Les sujets politiques dominent la Une des journaux ivoiriens

Les sujets politiques dominent la Une des journaux quotidiens ivoiriens parus, mercredi, sur l’ensemble du territoire national.« Présidentielle 2020 : des chefs coutumiers et religieux interpellent Ouattara en tirant sur la sonnette d’alarme », barre en Une Le Temps.

« Nous commençons à avoir peur » de la situation sociologique actuelle du pays, ont fait savoir des chefs traditionnels au président Alassane Ouattara, reprend L’Inter.

« Il n’y aura rien en 2020 », répond M. Ouattara en Une de La Gazette, là où dans LG Infos, Me N’Dry Claver riposte en insistant que « 2020 approche, tout le monde a peur » avant d’affirmer que « des gens font leurs passeports pour quitter le pays» au moment où « des chefs traditionnels enfoncent le clou ».          

« Nous sommes rassurés pour 2020 (…) Ouattara à une vision très profonde de la Côte d’Ivoire», contre-attaque dans les colonnes de Le Patriote, les chefs traditionnels du Sud Comoé, du district d’Abidjan et des Grands-ponts après une rencontre avec le chef de l’Etat.

De son côté, Soir Info croit savoir comment Ouattara veut neutraliser l’ex-président de l’Assemblée nationale, Guillaume Soro, quelques jours après ses sorties musclées. Ce qui fait dire à Générations Nouvelles qu’il y a du « nouveau dans le plan pour arrêter soro ».

Des militaires en prison témoignent dans l’affaire « coup d’Etat contre Ouattara (…) Le ministre de la défense en colère», titre à ce propos ce journal proche de M. Soro.

En tournée dans le département de Dabakala, Guillaume soro pris en flagrant délit de tribalisme et d’ethnicisme, titre pour sa part L’Expression à côté de Le Rassemblement qui enfonce en écrivant que Assoa Adou (ndlr : le secrétaire général du FPI de Gbagbo) et Guillaume Soro ont été également pris en flagrant délit de mensonges après avoir fait de l’intox autour de l’anacarde et sur des questions se rapportant à la gouvernance.

Selon Le Jour Plus, une bagarre rangée entre pro-Gbagbo et pro-Simone en relation avec l’organisation de la fête de la liberté a été signalée à Facobly, dans l’Ouest ivoirien. Ce qui fait dire au président statutaire du Front populaire ivoirien (FPI, opposition), Pascal Affi N’Guessan depuis sa tournée dans la région de la Mé que « la désunion nous perd du temps ».

Lancement à Abidjan de la plateforme de diffusion des flux de données boursières de Refinitiv

La plateforme Refinitiv de Thomson Reuters pour la diffusion des flux des données boursières (Go Live) a été officiellement lancée, mardi soir à Abidjan dans les locaux de la Bourse régionale des valeurs mobilières (BRVM), en présence des acteurs du marché financier régional, a constaté APA sur place dans la capitale économique ivoirienne.Dans son adresse à cette occasion, le Directeur général de la BRVM, Dr Edoh Kossi Amenounvé s’est réjoui de l’avènement de cet «outil très puissant» pour le marché financier régional, et qui doit contribuer à l’amélioration de sa liquidité. « C’est un outil très puissant et utile pour nous tous. Il nous donnera une large vue sur les autres marchés », a souligné Dr Amenounvé.

Dans le même élan, le directeur exécutif de l’Association professionnelle des sociétés de gestion et d’intermédiation financière (APSGI) Souhalio Fadiga, a relevé la notoriété de Refinitiv de Thomson Reuters pour la « fiabilité et la pertinence» de ses informations, ce qui va donner une bonne orientation aux investisseurs et « résoudre le problème de la liquidité sur le marché».

« Le but c’est d’apporter plus de visibilité au marché de la BRVM pour lui permettre de rayonner sur la région.  C’est de permettre également une meilleure visibilité pour les investisseurs sur la bourse régionale, sur les valeurs qui y sont cotées et aussi amener les investisseurs internationaux sur l’économie ivoirienne, les entreprises ivoiriennes et celles de la région », a renchéri la responsable de la délégation de Refinitiv de Thomson Reuters, Candice Dott. « Il s’agit in fine de permettre une meilleure attractivité de la place boursière ivoirienne et de la région », a-t-elle conclu.

Créée en 2018, Refinitiv (ex-division Financial & Risk de Thomson Reuters)  est  un fournisseur mondial de données et d’infrastructures sur les marchés financiers.  Depuis  le lundi 4 mars dernier, cette société diffuse à travers son réseau et sur différents supports, les séances de bourse de la BRVM.

Grâce à la connexion de ses infrastructures au Fix Gateway de la BRVM, ses clients peuvent désormais recevoir en temps réels, le flux de données des séances de bourse via son Terminal de diffusion de Eikon ou via une Interface de programmation applicative (API).

Thomson Reuters est l’un des plus importants fournisseurs de données et d’infrastructures sur les marchés financiers au monde. Il dessert plus de 40 000 institutions dans plus de 150 pays.

Les journaux ivoiriens commentent le week-end pascal

Les journaux quotidiens ivoiriens parus, mardi, sur l’ensemble du territoire national font le compte rendu des festivités et les faits marquants du long week-end pascal.Sécurisation de la fête de pâques 2019: comment le haut commandement de l’armée a tout bouclé, titre en manchette Le Jour Plus, là où Soir Info dresse le bilan d’un week-end pascal « dramatique » avec ses 16 morts dont un médecin colonel et de nombreux maquis baoulé brulés. 

Pour sa part, Le Nouveau Réveil relate des festivités de pâques marquées par des prières, des danses et de la « bouffe partout », quand moins enthousiaste, LG Infos parle de veillée pascale «mouvementée» à Bouaké où des hommes en armes ont fait « une descente musclée dans un village ». 

De son côté, Le Patriote souligne des « fortunes diverses » pour une fête religieuse mais aussi culturelle en pays Baoulé, ethnie du Centre de la Côte d’Ivoire. Ce qui fait dire à Le Mandat que le Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP, coalition au pouvoir) fait corps avec les « populations » du pays à travers les festivités de « Paquinou » (ndlr : nom donné à la fête pascale en pays baoulé dans le Centre ivoirien). 

A ce propos, Le Rassemblement évoque « une pâque mémorable » avec le ministre Amedé Kouakou qui a renforcé la paix dans 4 régions de Côte d’Ivoire. Ce qui fait écrire à Le Temps que les festivités de « Paquinou » ont dépassé les frontières du pays Baoulé, dans le Grand-Centre ivoirien.

Les chrétiens ont célébré la résurrection du Christ, titre sobrement pour sa part, Le Quotidien d’Abidjan dans un compte rendu exclusivement tourné vers l’aspect religieux de la Pâque. « Les gens ont soif et faim de justice, d’amour et de réconciliation », a déclaré selon Le Nouveau Réveil, Mgr Jean-Pierre Kutwa, Cardinal d’Abidjan,  lors de la prière de la cérémonie officielle de la Pâque 2019.

L’ouverture du procès d’un chef religieux en vedette dans la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais parvenus mardi à APA traitent principalement de l’ouverture aujourd’hui du procès du double meurtre de Médinatoul Salam, impliquant Cheikh Béthio Thioune et 16 de ses disciples.« Double meurtre de Médinatoul Salam : Béthio jugé par contumace », titre EnQuête, précisant en manchette que le chef religieux est en France pour des soins, selon son avocat.

Et c’est à « Bordeaux » qu’il se trouve actuellement, informe L’Observateur qui  ajoute par ailleurs que le guide des thiantacounes (branche de la communauté mouride) « a déposé un dossier médical sur la table du juge ». Toutefois, le quotidien note que « Cheikh Béthio lâche ses co-accusés » et revient sur cette « tuerie barbare » à Médinatoul Salam (quartier du département de Mbour) qui a fait 2 morts et 21 accusés dont le cheikh, sous liberté provisoire depuis février 2013.

Néanmoins, SudQuotidien croit que « l’heure de vérité » est venue pour Béthio.

Sur le fonctionnement gouvernemental, Le Soleil fait des « révélations effarantes » sur la commande, l’utilisation, l’entretien et le carburant des véhicules administratifs, sans compter les factures d’eau, d’électricité, de téléphone ainsi que l’indemnité kilométrique.

Le quotidien national souligne ainsi que ces « ravages » renseignent sur le rapport du Sénégalais aux biens publics et « obligent de prochaines mesures présidentielles draconiennes ». Le Soleil anticipe ainsi sur « le plan de guerre de Macky Sall ».

Cependant, Walfadjri note que le président Sall se retrouve « dans ses propres turpitudes », à propos notamment des passeports diplomatiques et la purge dans l’administration.

En politique, Le Quotidien rapporte que « Idy perd sa voix », en l’occurrence le porte-parole du parti Rewmi de l’opposant Idrissa Seck, Abdourahmane Diouf. Dans la manchette du journal, l’ex porte-parole déclare : « D’autres devoirs moins politiques m’appellent ailleurs ».

Mais selon Vox Populi, le désormais ex-patron des Cadres de Rewmi invoque « une incompatibilité de ses nouveaux engagements au plan international avec la politique ».

En société, ce quotidien renseigne que le Sénégal a vécu un « week-end pascal macabre » après une série de tragédies qui a emporté « 11 personnes » entre accident, incendie, asphyxie et meurtre.

En football, Record se demande si Sadio Mané a « vraiment changé » après qu’il est passé « d’ailier redoutable à buteur providentiel », avant de donner la parole à l’entraineur de la RD Congo, Florent Ibenge, qui ne repousse pas l’idée de la tenue d’un match amical avec les Lions.

Mais concernant Sadio Mané encore, nommé pour le titre de meilleur joueur en Premier League anglaise, le quotidien Stades indique que l’international sénégalais avance « à grands pas vers le Ballon d’or africain ».

Les résolutions critiques de l’Union européenne en couverture des journaux camerounais

Deux camps, diamétralement opposés, s’affrontent dans les journaux camerounais parus lundi au sujet des résolutions critiques du Parlement européen concernant la démocratie, les droits de l’homme et la crise anglophone.«Parlement européen : la résolution qui trahit le complot» ; «Parlement européen : un complot éventré» ; «Plan occidental de déstabilisation du Cameroun : la désapprobation» ; «Nord-Ouest/Sud-Ouest, Kamto… le Cameroun dit NON à l’UE» ; «Crise anglophone, détention de Kamto : Yaoundé s’oppose à la position « biaisée » de l’UE» ; «Accusations contre le Cameroun : le Sénat dit non au Parlement européen» ; «Le Sénat rejette les résolutions de l’UE» ; «Le Sénat et l’Assemblée nationale s’opposent aux résolutions de l’Union européenne sur la crise anglophone» ; «Ingérence : le coup de grâce des Américains et des Européens contre Paul Biya» ; «Affaires intérieures du Cameroun : pernicieuse ingérence du Parlement européen», titrent respectivement Repères, Génération Libre, La République, L’Essentiel, The Guardian Post, La Météo, The Sun, The Post, L’Avenir et sans Détour. 

Pour le quotidien à capitaux publics Cameroon Tribune, les deux Chambres du Parlement national viennent de dénoncer ce qu’elles qualifient de tentative de dénigrement du pays, à travers la sortie des députés européens qui déplorent des actes de torture, des disparitions forcées et des exécutions extrajudiciaires, perpétrées aussi bien par l’armée que par les groupes séparatistes dans les régions anglophones du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, exprimant par la même occasion leurs vives préoccupations face aux actions des forces gouvernementales lors des violences, et demandant aux forces de sécurité de respecter le droit international en matière de droits de l’homme lors de leurs opérations. 

Les Camerounais y voient non seulement une tentative grossière d’ingérence, mais aussi des menaces teintées de chantage envers leur pays, renchérit L’Essentiel alors que, pour La Météo, la posture de l’UE «s’apparente à la mise en branle d’un agenda de déstabilisation».
 
Pour recentrer le débat, et face à leurs 17 autres collègues ayant pris la parole ce jour pour fustiger le régime de Yaoundé, deux eurodéputés français, tous du Front national (FN), opposent des arguments contraires, reprend Repères : pour recentrer le débat, et face à leurs 17 autres collègues ayant pris la parole, vendredi dernier pour fustiger le régime de Yaoundé, ces élus du Front national (FN) opposent des arguments contraires.
 
Pour Dominique Bilde, repris par L’essentiel, le Cameroun n’a besoin ni de l’ingérence, ni surtout de la condescendance de l’UE alors que, pour son collègue Jean-Luc Schaffhauser,le Cameroun, mosaïque ethnique, linguistique et religieuse très fragile, a à sa tête un Paul Biya qui est sans doute allé trop loin dans le processus de centralisation, alimentant ainsi le ressentiment des populations anglophones et le séparatisme musulman, mais ce séparatisme est alimenté et instrumentalisé par des puissances extérieures.
 
Localement, explique Mutations, le pouvoir, sans se laisser démonter, abat ses cartes à travers certains de ses dignitaires, des «jokers» qui montent progressivement au créneau depuis peu pour dénigrer à leur tour ce qui est globalement considéré comme une sortie maladroite du Parlement de l’UE vis-à-vis d’un partenaire.
 
Pour Le Jour, le Parlement européen a, au moins, réussi à sortir le système de son indolence chronique, allant même jusqu’à l’affoler lorsqu’il évoque par exemple l’arrestation et l’incarcération du leader du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC, opposition), Maurice Kamto et d’autres manifestants pacifiques, demandant au gouvernement de libérer immédiatement toutes les personnes détenues pour des chefs d’inculpation de nature politique, arrêtées avant et après l’élection présidentielle du 7 octobre 2018.
 
«Face aux critiques acerbes, les dirigeants camerounais usent d’un ton virulent et paranoïaque», tacle Aurore Plus qui parle de «la gifle du Parlement européen au Cameroun».
 
«Avant l’UE, il y eut les États-Unis et bien d’autres puissances occidentales. Sans compter les multiples appels à changer de braquet, venant de la société civile et de l’opposition camerounaise. A ce jour, le pouvoir de Yaoundé, comme un seul homme, préfère se réfugier derrière une litanie de dénis. Pire, en dehors des rappels de ‘’souveraineté » de l’État du Cameroun, on a amplement développé le discours de la tentative de déstabilisation, voire d’ingérence, là où chacun peut constater que rien ne va.»

Les sujets politiques dominent la Une des journaux ivoiriens

Les sujets politiques dominent la Une des journaux quotidiens ivoiriens parus, vendredi, sur l’ensemble du territoire national.« Sorties et déclarations en série de l’ex-PAN (Président de l’Assemblée nationale) au Nord du pays : comment Soro veut masquer la réalité », barre en Co-Une Le Jour Plus, ajoutant qu’il « évite de parler de son passé et conjugue tout au futur ».

« Soro a perdu le Nord », souligne L’Expression, qui, s’offusque ensuite contre le discours populiste et mégalo entretenu par l’ex-PAN dans cette partie du pays.

« Après 3 semaines de tournée, Soro fait le grand déballage demain à Dabakala », affiche pour sa part Générations Nouvelles quand Soir Info met en évidence ce qui a choqué le député de Ferkessedougou dans le Nord du pays. 

De son côté, L’Inter affirme être dans le secret des dieux sur un rapprochement en cours entre Bédié et Ouattara. « Voici les acteurs et ce qui se prépare à Daoukro », explique par la suite le journal indépendant, là où Le Patriote attire l’attention sur « le gros piège » de Guikahué (ndlr : secrétaire exécutif du PDCI) à son président Bédié dans le cadre de la Nouvelle plateforme de l’opposition.

C’est d’ailleurs pourquoi, poursuit ce quotidien proche du pouvoir, qu’un cadre du PDCI invite Bédié à relancer le dialogue avec Ouattara.

« Bédié a commencé avec Ouattara, il doit continuer avec lui (…) Chez les Akan, un chef ne se dédit pas», fait observer à son tour la sénatrice Tamini dans les colonnes de Le Rassemblement.

Notre Voie s’intéresse quant à lui à l’affaire du « Logo du FPI » en expliquant comment la justice française a stoppé le faux. « Le débat du logo est clos », rapporte le confrère en attribuant ces propos à Me Pierre Dagbo Godé, conseil juridique du FPI.

Le sommet ouest-africain sur le financement des femmes entrepreneures à la Une des journaux ivoiriens

L’ouverture à Abidjan du premier sommet régional de l’Initiative de financement en faveur des femmes entrepreneurs (We-Fi) en Afrique de l’Ouest, en présence de Ivanka Trump, la conseillère spéciale du président des Etats-Unis et la Première dame de Côte d’Ivoire, Dominique Ouattara ainsi que des sujets de politique nationale se partagent la Une des journaux quotidiens ivoiriens parus, jeudi, sur l’ensemble du territoire national.« Sommet ouest-africain sur le financement des femmes entrepreneures : les Etats-Unis et des multinationales décaissent plus d’un milliard de F CFA pour les femmes dans la cacao culture », informe Fraternité Matin.

« La déclaration d’Abidjan produira des effets à moyen et long terme », a fait remarquer Mme Dominique Ouattara à l’ouverture du sommet d’Abidjan, rapporte ensuite le quotidien d’Etat. Ce qui convainc le vice-président ivoirien, Daniel Kablan Duncan à dire toujours en Une de ce journal, que « l’Afrique du 21è siècle doit être féminine ».

En marge du sommet, la fille et conseillère spéciale du président américain, Ivanka Trump s’est rendue à Adzopé où elle a communié avec les femmes, complète le confrère à côté de Le Jour Plus qui annonce un montant important pour le financement des projets des femmes entrepreneures de Côte d’Ivoire.

 Ivanka Trump félicite Dominique Ouattara pour son engagement pour la cause des femmes, relève à son tour L’intelligent d’Abidjan, quand Le Patriote pense que cette visite de la fille du président Donald Trump en Côte d’Ivoire dans le cadre du tout 1er forum ouest-africain sur la femme est « une autre preuve d’un pays qui compte ».

La politique occupe également une bonne place à la Une des journaux ivoiriens. Le Jour Plus ouvre le ballet avec une riposte contre l’ancien ministre et cadre du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI-RDA, ex-allié au pouvoir), Emile Constant Bombet, qui serait « le bourreau devenu donneur de leçons ».

A ce propos, ce journal explique tout sur les graves faits qui rattrapent l’ex-chantre de « l’ivoirité ». « Un parti politique c’est le combat (…) Battons-nous pour aller de l’avant. N’envions pas les autres», répond M. Bombet en Une de Le Nouveau Réveil.                          

De son côté, LG Infos parle de « fortes pressions internationales sur Ouattara» avant la présidentielle de 2020, là où sur le même sujet Le Quotidien d’Abidjan s’intéresse au camp Soro qui se dit intransigeant sur l’alternance politique en 2020.

« Nous allons contraindre le régime à accepter des élections libres », rapporte à ce sujet ce journal en attribuant ces propos à des proches de l’ancien président de l’Assemblée nationale.

Traduit en justice en France, Affi remporte la bataille du logo du Front populaire ivoirien (FPI, opposition), jubile pour sa part Notre Voie. Ce qui fait dire à Soir Info que le président statutaire du FPI, Affi N’Guessan remporte une importante victoire.

Menu diversifié à la Une des journaux ivoiriens

Les journaux quotidiens ivoirien parus, mercredi, sur l’ensemble du territoire national offrent un menu varié à allant du début de la destruction des 18 000 tonnes de riz avarié aux faits de la politique nationale et internationale en passant par des informations relatives à la santé publique.« La destruction du riz birman non conforme a commencé hier devant plusieurs témoins », renseigne L’Intelligent d’Abidjan, soulignant que le gouvernement tient ses promesses.

Le processus de destruction du riz avarié a commencé, hier, à Kossihouen, dans la périphérie Nord d’Abidjan, renchérit L’Expression, là où Le Nouveau Réveil constate de « grands points d’ombre » dans cette opération du gouvernement.

Tout le riz avarié sera-t-il détruit ?, s’interroge à ce sujet ce journal proche de l’opposant Henri Konan Bédié.

« Scandale des 18 tonnes de riz avariés : l’opération de la honte a débuté hier, avec seulement 3 camions conduits au centre d’enfouissement », fait remarquer à son tour Générations Nouvelles, selon qui, il va falloir « un mois pour tout détruire ».

Le Jour Plus ouvre la page santé en affirmant que malgré la baisse du taux de prévalence du Vih/Sida sur son territoire, « la Côte d’Ivoire reste l’un des pays les plus touchés par la maladie ».

Pour Dr Jean-Marie Yaméogo de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) qui s’exprimait selon L’Intelligent d’Abidjan lors du dialogue sur le financement de la santé, « la couverture sanitaire universelle » viendra « mettre fin à l’extrême pauvreté » dans le pays.

De son côté, Le Patriote se fait l’écho d’une promesse du ministre de la santé et de l’hygiène publique, Dr Aka Aouélé de réhabiliter l’hôpital général d’Abobo-Sud.

En page politique, l’affaire du détournement de fonds à la mairie du Plateau refait surface à la Une des tabloïds ivoiriens. A ce propos, Le Jour Plus informe que « des jeunes appellent le ministre de l’intérieur à suspendre Jacques Ehouo (ndlr : le nouveau maire de la commune) ».

« Plateau : après l’investiture du nouveau maire, des habitants réclament la suspension de Jacques Ehouo », reprend Soir Info à côté de Le Mandat, qui, dans le même élan souligne que des leaders de jeunesse réclament toujours la destitution de Ehouo, le maire PDCI de la commune.

En politique internationale, Fraternité Matin ventile le message de compassion du président Alassane Ouattara, adressé à son homologue français Emmanuel Macron et aux chrétiens après l’incendie de la cathédrale Notre dame de Paris.

« Promotion du genre dans le système éducatif : la Côte d’Ivoire et les Etats-Unis finalisent le programme compact », conclut le journal gouvernemental.

Ouverture à Brazzaville de la 3e édition du Salon du numérique «Osiane»

La troisième édition du salon du numérique « Osiane » s’est ouverte ce mardi à Brazzaville sur le thème « Développer la confiance numérique, pour garantir l’économie prospère », a constaté APA.«Comme les précédentes éditions d’Osiane, la présente poursuit la même ambition, celle de l’appropriation collective des innovations et des technologies qui constituent de nos jours, le socle de la transformation numérique des économies nationales », a  déclaré à l’ouverture du Salon le Premier ministre, Clément Mouamba .

« Ce salon +Osiane+ est devenu au fil du temps, une référence pour nous sous-région d’Afrique centrale », a-t-il ajouté, soulignant qu’« Il nous revient donc à nous tous le devoir, en tant qu’acteurs du développement socio-économique dans notre espace géographique commun, d’apporter tout l’appui et l’accompagnement nécessaire à cette initiative ».

Plusieurs activités dont des ateliers, des conférences et des expositions vont être organisées pendant la durée du Salon qui prend fin jeudi prochain.

Selon les organisateurs de ce Salon, la particularité de cette troisième édition est qu’elle réunit plusieurs acteurs du numérique soucieux d’apporter des réponses concrètes aux besoins quotidiens des citoyens et des entreprises.

Ainsi, l’Union africaine va procéder à la clôture du Programme AXIS, pour mettre en place des points d’échanges Internet en Afrique là où le Groupe Vivendi Africa (GVA)lancera ses services commerciaux de fibre à domicile et le Programme des nations Unies pour le développement(PNUD) donnera le coup d’envoi de son programme de développement des incubateurs et des pôles d’innovation de l’agenda 2030 Afrique volet Congo.

La troisième édition du Salon « Osiane » s’est ouverte en présence de plusieurs ministres de la Côte d’Ivoire, du Gabon et de la République démocratique du Congo (RDC) ainsi que d’experts venus d’horizons divers.

Le chef d’Etat-major général de l’armée à la Une des journaux ivoiriens

Le chef d’Etat-major général des Forces armées de Côte d’Ivoire, le général Lassina Doumbia occupe une place de choix à la Une des journaux quotidiens ivoiriens parus, mardi, sur l’ensemble du territoire national, au lendemain de sa première sortie médiatique.Le quotidien Le Jour Plus s’intéresse à la Formation, aux conditions de vie et de travail dans l’armée ivoirienne. A ce propos, le chef d’Etat-major général Lassina Doumbia annonce dans les colonnes de ce journal que le  « leitmotiv » de l’armée est « d’ agir pour qu’ensemble nous soyons fiers d’être des soldats ».

« L’ambiance dans les casernes est au beau fixe (…) Notre objectif, reconquérir notre fierté », renchérit le Général Doumbia dans une interview dans Le Patriote, là où le quotidien Générations Nouvelles parle d’arrestation dans l’armée et de soupçons d’attente à la sureté de l’Etat. Attention à la pression sur les soldats, fait remarquer ce journal. Ce qui fait dire à Le Rassemblement que suite aux «folles rumeurs sur l’armée », le chef d’Etat-major prévient : « laissez nous, nous reconstruire ».

« Voici les raisons de la création d’une école de guerre », explique-t-il ensuite dans les colonnes de Le Sursaut. Ce qui fait écrire à son tour à Soir Info que le général Lassina Doumbia (Cmeg) parle et fait des confidences.

Economie et politique au menu des journaux ivoiriens

L’économie et la politique se partagent la Une des journaux quotidiens ivoiriens parus, lundi, sur l’ensemble du territoire national.« Investissements en Côte d’Ivoire : une cellule spéciale sera créée », annonce Fraternité Matin. Le premier ministre Amadou Gon Coulibaly qui séjourne à Washington a eu une séance de travail fructueuse avec le président de la Banque mondiale (BM), ajoute le journal gouvernemental.

« Banque mondiale, Fonds monétaire international (FMI), audiences et table ronde : ce que le premier ministre Gon Coulibaly a fait à Washington », reprend L’Intelligent d’Abidjan à côté de L’Expression qui salue « le lobbying gagnant » d’Amadou Gon devant le secteur privé américain.

Ce qui fait dire à Le Mandat que Gon convainc les investisseurs à Washington lors des réunions de printemps de la BM/FMI.

Les sujets politiques occupent également une place de choix à la Une des journaux ivoiriens. Le Jour Plus ouvre le bal avec des propos du ministre et cadre du RHDP (Rassemblement des Houphouetistes pour la démocratie et la paix) Amédée Koffi Kouakou, qui, à l’occasion de la cérémonie d’hommage au chef de l’Etat, ce week-end à Tiassalé a clairement signifié qu’on « ne peut pas faire la démocratie avec un Pdci-baoulé et un Fpi-bété ».

Ce qui fait dire à Le Rassemblement que le ministre de l’équipement et de l’entretien routier est « plus que jamais déterminé » à ouvrir les voies du Grand-Centre pour le RHDP.

Dans le même élan, Le Mandat parle de week-end politique fructueux pour le RHDP qui s’enracine dans le V Baoulé.

« La politique, ce n’est pas se promener et bavarder », lance pour sa part dans les colonnes de Le Patriote, le porte-parole adjoint du RHDP, Mamadou Touré.

« J’aurai le temps de faire mon bilan », répond l’ancien président de l’Assemblée nationale, Guillaume Soro en couverture de Le Sursaut.

LG Info s’intéresse quant à lui aux grandes dispositions arrêtées par le FPI (Front populaire ivoirien) dans le cadre de la fête de la liberté qu’il organise les 26 et 27 avril à Duékoué, là où Soir Info fait des révélations sur une visite de Simone Gbagbo dans l’Est ivoirien, où, un roi et ses notables lui ont « coupé la route ».

Les candidats à la présidence de l’Union nationale des journalistes de Côte d’Ivoire se signalent

Le renouvellement des instances de l’Union nationale des journalistes de Côte d’Ivoire (UNJCI), la principale faîtière des organisations professionnelles des médias, est pour bientôt. Déjà, les candidats à la succession de Moussa Traoré, l’actuel président, se signalent.Plusieurs journalistes ivoiriens ont déjà déclaré leur intention de se porter candidat à l’élection du président du Conseil exécutif du l’Union nationale des journalistes de Côte d’Ivoire (UNJCI). Le compte à rebours semble déjà lancé au regard des approches et opérations de séduction des différents prétendants.     

Le journaliste Idrissa Bamba, a officiellement annoncé vendredi sa candidature pour cette élection, devant des confrères à la Maison de la presse, à Abidjan. Son ambition, a-t-il dit, est de « valoriser le métier de journaliste» dans le pays une fois à la tête de cette faîtière.

«L’UNJCI va organiser bientôt son congrès ordinaire au cours duquel, ses instances seront renouvelées, je veux parler du Conseil exécutif de l’UNJCI. J’ai le plaisir de vous annoncer chers confrères, mon intention de briguer le poste de président du Conseil exécutif de l’UNJCI », a-t-il déclaré.

« En attendant l’ouverture officielle de la campagne, je m’engage à valoriser le journaliste et le métier du journaliste », a poursuivi M. Bamba qui a également promis de rendre  l’UNJCI « davantage crédible et incontournable» dans les prises de décisions en faveur des journalistes.

Poursuivant, M. Bamba qui estime avoir « le coffre et l’expérience nécessaire » pour diriger cette organisation, s’est aussi engagé à faire une campagne civilisée dans le respect des autres candidats à cette élection et faire en sorte que les conditions de vie et de travail du journaliste soient améliorées.   

Trois autres candidats sont déjà connus. Il s’agit notamment de Jean-Claude Coulibaly, Lance Touré et Franck Ettien. Ce dernier (Ettien) qui a récemment dévoilé sa candidature, affiche vouloir développer le journalisme en Côte d’Ivoire de sorte à ce que le « journaliste n’ait plus à tendre la main à qui que ce soit».

Parmi ces quatre candidats, trois sont membres du Conseil sortant de l’UNJCI, notamment Lance Touré, Franck Ettien et Jean-Claude Coulibaly. Selon une source proche de l’organisation, M. Coulibaly a reçu le soutien de Laurent Ekoué, un membre du Conseil exécutif.  

L’Union nationale des journalistes de Côte d’Ivoire (UNJCI) organisera dans quelques mois son congrès ordinaire au cours duquel il y aura l’élection du président de son Conseil exécutif. Elle est présidée depuis 2012 par Moussa Traoré, le président sortant.

Accès à l’information publique: 14 décisions rendues par la CAIDP à la suite de la saisine des usagers

La Commission d’accès à l’information d’intérêt publics et aux documents publics(CAIDP) a rendu publiques, depuis 2015, 14 décisions parmi une centaine de saisines d’usagers, a appris, vendredi, APA de source officielle sur place dans la capitale économique ivoirienne.L’information  a été révélée par Brice Balle N’guessan, Conseiller technique du Président de cet organe, lors d’un panel sur « la loi sur l’accès à l’information » à l’initiative de l’Ong Action pour la protection des Droits de l’Homme en Côte d’Ivoire (APDH).

« La CAIDP a rendu 14 décisions sur environ une centaine de saisines .Nous faisons beaucoup de médiation », a-t-il précisé, saluant des «avancées » en Côte d’Ivoire, sur ce sujet.

Il en veut pour preuve « le contexte juridique favorable avec la nouvelle constitution de 2016, le contexte institutionnel avec  la création de la CAIDP qui démontrent  l’engagement des autorités ivoiriennes ». 

« Les usagers n’ont pas peur de demander les informations et certaines sont   pro-actives »,  a relevé M. N’Guessan qui toutefois, a regretté que sur « plusieurs sites internet de plusieurs institutions ne figurent que la présentation générale desdites  institutions». 

Dr Mamadou Soungalo  Coulibaly, enseignant et membre de la Coalition  pour l’Accès à l’information note des défis tant « au niveau du demandeur de l’information et que  de l’usager ». 

 Pour lui, « l’autorité doit donner l’information selon la conception de celui qui la demande » et l’usager doit mieux orienter sa demande. L’absence d’archives détruites en raison des différentes crises survenues dans le pays demeure un frein à l’accès l’information. 

Par ailleurs, Dr Coulibaly a dénoncé « la fameuse question liée à la corruption de celui qui détient l’information ». Quant à Nontihès Koné  également membre de cette coalition, elle a proposé « la traduction des décisions en braille » et  la poursuite  du plaidoyer et le lobbying sur le sujet de l’accès à l’information.

L’APDH a initié et exécuté depuis plus de deux ans, en liaison avec plusieurs autres organisations de la société civile, un projet de vulgarisation et de d’appropriation de la loi n°2013-867 du 23 décembre 2013 relative à l’accès à l’information d’intérêt public avec l’appui financier d’Open Society Initiative for West Africa (OSIWA). 

La coalition dénommée « Coalition pour l’Accès à l’information » travaille sur ce projet avec le soutien de la Commission d’accès à l’information d’intérêt public et aux documents publics (CAIDP).

 

RSF appelle les autorités ivoiriennes et françaises à « faire la lumière» sur la disparition de Kieffer

L’organisation internationale de défense de la liberté de la presse, « Reporters Sans frontières» ( RSF) a appelé vendredi à Abidjan, les autorités ivoiriennes et françaises « à faire toute la lumière » sur la mystérieuse disparition du journaliste franco-canadien Guy-André Kieffer le 16 avril 2004 dans un supermarché de la capitale économique ivoirienne, a constaté APA sur place.« A quelques jours du 15ème anniversaire de la disparition du  journaliste franco-canadien Guy-André Kieffer, Reporters Sans frontières  ( RSF) exhorte les autorités françaises et ivoiriennes à tenir leurs  engagements pour faire toute la lumière sur cette affaire», a plaidé  dans une conférence de presse,  Baudelaire Mieu, le représentant de RSF  en Côte d’Ivoire. 

Selon M. Mieu, l’absence de progrès dans l’enquête est  d’autant plus inquiétante parce certains « protagonistes clés» de cette  affaire sont morts. « Aujourd’hui, notre objectif au niveau de RSF,  c’est d’interpeller les autorités ivoiriennes et françaises à relancer les  enquêtes dans le cadre de cette procédure de disparition. Pour nous,  l’enquête n’évolue pas comme on l’aurait souhaité», a déploré M. Mieu, invitant les autorités des deux pays « à respecter leurs promesses»  vis-à-vis des familles biologique et professionnelle du disparu.

« Pour  nous, s’il y a la volonté, on enregistrera forcément des avancées dans  cette affaire », a souligné le conférencier, estimant que « un  journaliste ne peut pas disparaître dans un pays et 15 ans après, on ne  sache pas ce qui s’est passé. Notamment savoir qui sont les responsables  et les commanditaires ». 

Le 16 avril 2004, le journaliste  franco-canadien Guy-André Kieffer a disparu à Abidjan dans un  supermarché où il avait un rendez-vous. Selon RSF, M. Kieffer avait  rendez-vous ce jour dans ce supermarché avec le beau-frère de  l’ex-première dame ivoirienne, Simone Ehivet Gbagbo. 

Le journaliste  franco-canadien enquêtait au moment de sa disparition sur les  malversations financières dans la filière cacao dont la Côte d’Ivoire  est le premier producteur mondial. La Côte d’Ivoire, rappelle-t-on,  occupe la 82ème place sur 180 dans le classement mondial de la liberté  de la presse établi par RSF en 2018.

Rentrée solennelle du Sénat et accords Côte d’Ivoire-Egypte à la Une des journaux ivoiriens

La rentrée solennelle du Sénat, hier, à Yamoussoukro, dans la capitale administrative et politique, en présence du chef de l’Etat, Alassane Ouattara ainsi que les accords de coopération signés plus tôt entre la Côte d’Ivoire et l’Egypte à la faveur de la visite d’amitié et de travail de 48 heures que vient d’effectuer le président Abdel Fattah Al-Sissi dans le pays font la Une des journaux quotidiens ivoiriens parus, vendredi, sur l’ensemble du territoire national.« Rentrée solennelle du Sénat à Yamoussoukro : Ouattara appelle les sénateurs et députés à une étroite collaboration, quand Jeannot Kouadio-Ahoussou, le président de cette chambre haute du Parlement ivoirien, salue « le génie politique et stratégique » du chef de l’Etat, rapporte en Une le journal gouvernemental Fraternité Matin.

« Votre nom et vos actions resteront liés à l’histoire de la Côte d’Ivoire », a dit Ahoussou à Ouattara, renchérit Le Jour Plus. « La constitution de la 3è République vise à garantir les droits et libertés de chaque ivoirien », fait remarquer à son tour Alassane Ouattara dans le même journal.

« Alassane Ouattara est une chance pour notre pays», poursuit M. Ahoussou Kouadio en Une de L’Expression.

« Allons-nous prendre part à l’écriture à reculons de l’histoire de la Côte d’Ivoire ? », questionne-t-il ensuite face aux sénateurs, selon Le Nouveau Réveil.

Ce qui fait dire à Le Rassemblement que tout le monde a été dribblé par les propos du président du Sénat, notamment les adversaires politiques de Ouattara et du RHDP (Rassemblement pour la démocratie et la paix).

Pour Le Mandat, après cette rentrée solennelle du Sénat, le président Ouattara vient d’honorer tous ses engagements.  « La haute chambre du parlement enfin au grand complet. Place donc au travail », commente le confrère.

La presse ivoirienne s’intéresse également aux différents accords de coopération que viennent de signer la Côte d’Ivoire et la République arabe d’Egypte.

« Coopération Côte d’Ivoire-Egypte : trois nouveaux accords signés », informe à ce propos Fraternité Matin.

« Visite officielle du président égyptien en Côte d’Ivoire : le renforcement de la coopération au menu avec 3 accords signés », ajoute Le Patriote. Ce qui fait écrire à La Gazette que Ouattara et Al-Sissi s’engagent dans de grands projets de développement.

Le 73è anniversaire du PDCI en exergue à la Une des journaux ivoiriens

Les journaux quotidiens ivoiriens parus, mercredi, sur l’ensemble du territoire national reviennent sur les faits qui ont marqué, hier, le 73è anniversaire du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI, ex-allié au pouvoir).« Maison du parti à Cocody : comment les 73 ans du PDCI ont été commémorés, hier », croit savoir L’Intelligent d’Abidjan.

« Bédié mobilise ses troupes à l’occasion de la commémoration des 73 ans du PDCI », précise le quotidien d’Etat Fraternité Matin. « Ne nous laissons intimider par personne », a déclaré à ce propos, le président du PDCI, Henri Konan Bédié devant ses militants, rapporte Notre Voie.

« Le PDCI est un esprit » et « cet esprit n’est ni à plagier ni à pirater », reprend Le Nouveau Réveil en citant la même source. Ce qui fait dire à LG Infos que Bédié dit ses vérités à Ouattara et Duncan.

Bédié tacle Duncan, Achi et Amichia lors de la célébration des 73 ans du PDCI, fait remarquer à son tour L’Inter, là où amusé, Le Patriote répond en affirmant que Bédié se cache derrière la vérité alors que son parti se vide chaque jour.

Bédié célèbre les 73 ans du PDCI sur des ruines, enfonce Le Mandat, quand L’Expression parle de festivités sur fond de désunion.

Pour Le Quotidien d’Abidjan, le régime n’a fait qu’arracher « les feuilles mortes » tandis que Bédié conserve le PDCI. Ce qui fait écrire à Soir Info que le PDCI se dote d’un nouvel outil de combat.

Côte d’Ivoire: l’organisation des journalistes professionnels lance ses activités de 2019

L’Organisation des journalistes professionnels de Côte d’Ivoire (OJPCI), a lancé, mardi à Abidjan, ses activités de l’année 2019 où la formation demeure une priorité.Selon le Président  de l’OJPCI,  Olivier Yro, son organisation « a toujours fait de la formation sa force motrice. Nous profitons de toutes les opportunités pour faire de la formation ».

 Sur  le choix du thème « les réponses novatrices pour une retraite garantie et rassurée » lors de ce lancement, avec une communication des responsables de la l’Institution de prévoyance sociale-Caisse générale de retraite des agents de l’Etat, (IPS-CGRAE), M. Yro a indiqué qu’il « participe de cette volonté de former les membres mais aussi la population ».

« La formation, l’éthique et la vraie confraternité pour la valorisation de notre profession », seront,  à en croire Olivier Yro,  les bases des activités pour cette année 2019.

L’installation de sections locales à l’intérieur du pays, la formation  à la connaissance des institutions comme la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), la parution d’un journal de l’OJPCI ont été entre autres  présentées  comme activités  pour cette année. « Un journaliste a toujours une tribune pour toujours s’exprimer »,  a  précisé M. Yro concernant ce journal.

 A cette occasion, le Directeur  de la Communication du district autonome d’Abidjan, Nicolas Baba Coulibaly, représentant le Gouverneur Robert Beugré Mambé a invité les journalistes à plus de professionnalisme  dans un contexte marqué pour l’élection présidentielle de 2020.  

 « La Côte d’Ivoire est à  un tournant décisif de son histoire, nous ne devons pas prêter le flanc, soyons responsables », a-t-il exhorté.  L’OJPCI a été créée en 2009  à Abidjan.

Les sujets politiques dominent la Une des journaux ivoiriens

Les sujets politiques dominent la Une des journaux quotidiens ivoiriens parus, mardi, sur l’ensemble du territoire national.«Senat : le président Ahoussou Kouadio reçoit les 33 nouveaux membres », titre en Co-Une, le journal à capitaux publics Fraternité Matin. « Plus de temps à perdre, que le travail commence », a dit M. Ahoussou aux sénateurs à cette occasion, reprend Le Rassemblement.

«73è anniversaire du PDCI (Parti démocratique de Côte d’Ivoire), aujourd’hui. Bédié va célébrer une  coquille vide», placarde de son côté Le Patriote, là où sur le même sujet Le Nouveau Réveil parle de «73 ans de conviction, de solidarité et de résistance du parti d’Houphouët-Boigny».

Pour Le Sursaut, Bédié fait face à trois rebellions pour ce 73è anniversaire de son parti, à l’occasion duquel, l’impact des défections des cadres du vieux parti se fera sentir. D’ailleurs, Houphouët « n’a pas laissé le PDCI à Bédié », fustige à ce propos en Une de L’Inter, le ministre François Amichia, l’un des cadres de cette formation politique déchirée entre plusieurs mouvements internes.

Pendant ce temps, affiche La Gazette, le RHDP (Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix) tisse « sa toile » dans le pays pour la présidentielle de 2020. Ce qui fait dire à Le Rassemblement que le président Alassane Ouattara imprime une dynamique nouvelle au RHDP en formant un conseil politique composé d’une « équipe d’hommes de conviction ».

Pour sa part, Le Temps s’intéresse au parti de Gbagbo en annonçant la participation de la 2è faction du Front populaire ivoirien (FPI, opposition) à la prochaine présidentielle de 2020. « Nous serons en compétition en 2020 », confirme Simone Gbagbo dans ce journal.

« Le parti de Gbagbo a repris des forces », appuie Hubert Oulaye toujours dans les colonnes du confrère. « On a voulu détruire Gbagbo (…) On a essayé de le tuer, on a fait de lui un héros », fait remarquer à son tour LG Infos en attribuant ces propos à des diplomates français.      

L’Expression ouvre quant à lui une lucarne sur la crise en cours entre les deux factions rivales du FPI, titrant à ce propos que « Gbagbo humilie Affi et tend les bras à Guikahué (ndlr : le secrétaire exécutif du PDCI) ». « Si le PDCI est en alliance avec le FPI de Gbagbo »,s’interroge Le Rassemblement.

Affaire « Rencontre avortée Gbagbo-Affi » : Agnès Monnet (l’ex-secrétaire générale du FPI d’Affi N’Guessan et nouvelle proche de Gbagbo) contredit Assoa Adou, le secrétaire général du FPI de Laurent, rétorque Notre Voie à côté de Le Quotidien qui consacre sa Une à l’ex-président de l’Assemblée nationale, Guillaume Soro, qui, selon ce journal proche de l’opposition est en train de réactiver ses bases arrières au Nord.

Ce qui fait écrire à Générations Nouvelles que M. Soro a déjà visité plus de 100 villages dans sa tournée dans le Hambol (Katiola, Centre-Nord).

Burkina: les éditeurs de TNT sauront les redevances d’ici au 1er mai (ministre)

Les éditeurs de la Télévision numérique terrestre (TNT) au Burkina Faso sauront le montant des redevances à payer d’ici au 1er mai 2019, a annoncé, lundi, le ministre burkinabè de la Communication, Remis Fulgance Dandjinou.«Les éditeurs sauront avant le 1er mai 2019 ce qu’ils devront payer concernant la redevance relative à la TNT », a déclaré le ministre Dandjinou, ajoutant qu’il y a une fourchette de prix qui est proposée et que des affinements doivent se faire «afin de tenir compte de la réalité des entreprises de presse».

Pour Remis Fulgance Dandjinou, il importe «d’assurer à travers un financement adéquat et pérenne de la Société burkinabè de télédiffusion (SBT), cette obligation de l’Etat de donner à tous les Burkinabé une information où qu’ils soient à l’intérieur du territoire nationale».

Le ministre de la Communication qui s’exprimait à l’issue d’une rencontre de travail du comité de pilotage de la TNT avec le Premier ministre Christophe Dabiré, a également annoncé que l’extinction du signal analogique  aura lieu le 1er novembre  2019.

 «Il y a un procès d’acquisition des décodeurs au niveau de la population qui doit se faire. La SBT doit communiquer là-dessus», a-t-il expliqué avant d’indiquer que les éditeurs doivent informer leurs auditeurs et leurs téléspectateurs à ce propos.

La Télévision numérique terrestre (TNT) a été officiellement lancée au Burkina Faso en décembre 2017. Elle est censée offrir des images de qualité et une meilleure couverture du territoire national que le signal analogique ne couvrait qu’à peine 50%.

Les quotidiens sénégalais commentent le nouveau gouvernement

Les quotidiens sénégalais parvenus lundi à APA commentent essentiellement la nomination du nouveau gouvernement intervenue hier soir.
« Le grand chamboulement », barre à sa Une le quotidien EnQuête qui soutient qu’« entre le jeu de chaises musicales et les 18 nouveaux ministres, Macky Sall repart sur de nouvelles bases ». Dans ses colonnes, le journal dresse les profils ‘’techniques » des entrants et signale qu’Ismaïla Madior Fall, ex ministre de la Justice, Pape Abdoulaye Seck, ex ministre de l’Agriculture, Mary Teuw Niane, ex ministre de l’Enseignement supérieur, Abdou Latif Coulibaly, ancien ministre de la Culture et Mame Mbaye Niang, ex ministre du Tourisme constituent les « départs inattendus » du remaniement ministériel.

Sous le titre « Macky chamboule tout », Les Echos informe que « 20 ministres (ont été) sabrés dont une dizaine de gros calibres de l’Apr (parti au pouvoir) ». Pour WalfQuotidien, Macky a tout simplement procédé à une « grande purge ». Dans ses colonnes, le journal se demande « Où sont passés les transhumants ? » et revient sur le « Pourquoi (la publication de la liste du nouveau gouvernement) a trainé ».

L’Observateur s’intéresse à cette même actualité et arbore cette titraille : « Nouveau gouvernement – Les Sall coups de Macky ; Poisson d’avril : 22 ministres conduits à la guillotine, la ‘’région d’Etat » contre la raison d’Etat, suppression annoncée du poste de Pm, le dauphinat réglé, des ambitions enterrées, Amadou Bâ, ‘’exilé » aux Affaires Etrangères, Augustin Tine, Directeur de cabinet du président, les nouveaux alliés zappés, les femmes adoubées, Visages et parcours des nouveaux membres du Gouvernement ».

Faisant fi de tous ces commentaires, Libération estime que ce sont « Les ‘’hommes » du Président (qui sont) à la manette ». Ce qui pousse Le Quotidien à dire que « Macky (est) sans faste », là où SudQuotidien voit plutôt un « Macky II…en marche ! » en référence au second mandat du président Macky Sall réélu dès le premier tour au sortir de l’élection présidentielle du 24 février dernier.

Alassane Ouattara à la Une des journaux ivoiriens

Le président Alassane Ouattara est à la Une des journaux quotidiens ivoiriens parus, lundi, sur l’ensemble du territoire national, après son agenda chargé du week-end où il animé d’une part l’un des panels phares du « Mo dialogue » dans le cadre du Forum Ibrahim governance week-end 2019 à Abidjan et procédé d’autre part à la nomination de plusieurs personnalités du conseil politique de son parti unifié, le Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP, coalition au pouvoir).« Ibrahim governance week-end : le chef de l’Etat Alassane Ouattara a pris part, samedi, à l’un des panels phares de l’événement +Mo dialogue+ où il a partagé les secrets du succès de la Côte d’Ivoire », barre en Une le journal gouvernemental Fraternité Matin.

Haut niveau de performance économique de la Côte d’Ivoire/ Ouattara livre les secrets à Mo Ibrahim, reprend Le Patriote qui ajoute en citant M. Ouattara, « sans la paix et la sécurité, rien n’est possible », à côté de L’Expression qui parle d’un cours «magistral» de Ouattara devant les décideurs réunis au Forum Mo Ibrahim 2019.

La presse ivoirienne s’intéresse également aux nominations des personnalités du Conseil politique du parti unifié RHDP.  « RHDP: les 112 membres du Conseil politique connus », titre à ce sujet Le Mandat, à côté de Le Patriote qui dévoile les 112 « commandos » du RHDP.

Ce qui fait dire à Le Rassemblement que le RHDP est en route pour 2020 avec son commando de 112 soldats recruté dans « la constance » et « la fidélité ».

D’un autre coté, LG Infos se demande pourquoi Ouattara entretient toujours le flou sur un 3è mandat en 2020, quand Le Sursaut analyse le dernier discours de Ouattara sur ce sujet pour lequel il continue d’alimenter le suspens. Pour quitter le pouvoir en 2020, Ouattara pose des conditions, révèle pour sa part Notre Voie.

Théophile Ahoua N’Doli en vedette à la Une des journaux ivoiriens

L’inspecteur général d’Etat et cadre du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI-RDA, ex-allié au pouvoir), Théophile Ahoua N’Doli est en vedette à la Une des journaux quotidiens ivoiriens parus, samedi, sur l’ensemble du territoire national, au lendemain de sa sortie à Dimbokro, contre le président de son parti politique, Henri Konan Bédié.« Dimbokro : présentation officielle de la délégation PDCI-Renaissance. Ahoua N’Doli allume Bédié », constate Soir Info qui rapporte que en M. N’Doli, « quand on a pas construit une maison et qu’on est locataire, on ne peut chasser les autres locataires ». Ce qui fait dire à L’Inter que 24 heures après leur exclusion temporaire du PDCI, Ahoua N’Doli charge Bédié.

 Depuis Dimbokro, Ahoua N’Doli clash Bédié : « quand tu n’as pas construit une maison, tu ne chasses pas les autres locataires », reprend Le Patriote à côte de Le Temps qui explique le sens des sanctions de Bédié contre plusieurs personnalités du PDCI dont M. Ahoua N’Doli.  

« RHDP nous sommes, PDCI nous restons », a coupé court Théophile Ahoua N’Doli lors de la présentation de PDCI-Renaissance à Dimbokro, selon le journal gouvernemental Fraternité Matin.