Le débat sur la reforme de la CEI se poursuit à la Une des journaux ivoiriens

Les discussions en cours entre le gouvernement et l’opposition politique sur la reforme de la Commission électorale indépendante (CEI) font la Une des journaux quotidiens ivoiriens parus, vendredi, sur l’ensemble du territoire national.«Reforme de la CEI : Gon Coulibaly invite l’opposition à faire des  propositions consensuelles», barre en manchette le journal  gouvernemental Fraternité Matin. En réunion avec l’opposition, rapporte  L’Intelligent d’Abidjan, le Premier ministre Amadou Gon Coulibaly  souhaite «des débats sans passion, avec rigueur et objectivité». 

Selon  Le Patriote,  «un premier accord déjà obtenu» entre les deux parties.  «Gon Coulibaly annonce un autre cadre de concertation pour approfondir  les propositions», ajoute le confrère. Ce qui fait dire à L’Expression  que «le gouvernement et les partis politiques sont d’accord pour  poursuivre les discussions» sur la reforme de la CEI. 

«L’opposition  approuve donc la méthodologie du Premier ministre», affirme à ce propos  ce journal, là où Le Temps note « de gros désaccord » entre  gouvernement et opposition sur plusieurs points de réforme. Pour sa  part, Notre Voie souligne «4 heures d’échanges de vérité entre  opposition et pouvoir», quand Le Nouveau Réveil fait remarquer qu’avant  la 2è rencontre avec le gouvernement, «l’opposition se concorde» chez  Bédié. 

Une importante réunion sur la reforme  de la CEI s’est tenue chez Bédié, hier, reprend L’Inter. Ce qui fait  écrire à La Gazette que «le gouvernement appelle au dialogue pendant que  l’opposition se concerte».

En page économie,  Fraternité ouvre sa Une au forum Ibrahim Governance week-end 2019 qui se  tient à Abidjan avec au centre des débats, la jeunesse et la migration.  A travers cette édition, ce sont les performances de ces dix dernières  années de la Côte d’Ivoire qui seront saluées. D’ailleurs, complète le  journal à capitaux publics, le chef de l’Etat a reçu hier, en audience,  Mo Ibrahim dont la Fondation organise l’événement.

Conseil des ministres, politique et nécrologie font la Une des journaux ivoiriens

Les journaux quotidiens ivoiriens parus, jeudi, sur l’ensemble du territoire national offrent un menu diversifié allant du compte rendu du Conseil des ministres d’hier à la politique en passant par la nécrologie.« Santé/ Lutte contre les épidémies : un centre d’opération d’urgence et une plateforme créés », titre Fraternité Matin dans son compte rendu du Conseil des ministres de mercredi.

Aussi, poursuit le journal gouvernemental, un document stratégique a été élaboré pour améliorer les capacités des ressources humaines, la qualité des soins et la réduction de la mortalité.

« Menaces sur la santé publique : l’Etat crée un centre de veille et de riposte », renchérit Le Rassemblement à côté de Le Patriote qui parle d’un « budget de 1 657 milliards FCFA pour l’amélioration du système sanitaire ».

En économie, le confrère revient sur la filière anacarde. A ce propos, Le Patriote annonce que « le gouvernement fait passer le Droit unique de sortie (DUS) de 10 à 7% », et « signe 4 décrets pour la Télévision numérique terrestre (TNT) », ajoute ce journal.

« Parlement : voici les 33 sénateurs nommés par Ouattara. Plusieurs cadres du PDCI (Parti démocratique de Côte d’Ivoire) cooptés. La rentrée du Sénat prévue le 11 avril », rapporte de son côté L’Inter, là où concernant la nomination des derniers sénateurs, Le Nouveau Réveil estime que le président Ouattara n’a fait que balisé le Sénat pour la loi sur la Commission électorale indépendante (CEI).

En page politique, le Secrétaire général de la présidence, Patrick Achi explique dans les colonnes de Fraternité Matin « pourquoi nous avons créé PDCI-Renaissance ».

« Sans fanfare ni trompette, comment Ouattara utilise Duncan pour vider le PDCI (Parti démocratique de Côte d’Ivoire) », titre pour sa part Le Temps là où Soir Info fait une révélation sur un «grand coup » de Bédié avec Gbagbo.       

«Palabres à la Cour royale de Sakassou : la crise Ouattara-Bédié déchire le royaume Baoulé », estime pour sa part LG Infos.

Les journaux ivoiriens s’intéressent également au décès de l’ex-footballeur Léon Gbizié. «Deuil: le football ivoirien pleure Léon Gbizié », titre à ce propos Super Sport.

« Léon Gbizié, père de Serge Aurier est décédé », précise Le Jour Plus. Dans le même élan, « Dié Fonéyé (ex-coéquipier et membre de la FIF) livre des confidences émouvantes sur le disparu », reprend soir Info quand Notre Voie décide d’offrir à ses lecteurs, la dernière interview que le célèbre footballeur lui a accordée.

Pour sa part, LG Infos informe sur l’ouverture des obsèques d’une autre célébrité ivoirienne, notamment l’homme de lettres et homme politique, Bernard Dadié. Ce qui fait dire à Le Temps que le parti de Gbagbo rend un vibrant hommage à Bernard Dadié.

L’économie en vedette dans les journaux camerounais

Le fait économique tient le haut de l’affiche des journaux camerounais parus jeudi, reléguant au second plan les préoccupations de gouvernance, de politique et d’insécurité.Il se pourrait bien, à en croire Cameroon Business Today, que la transformation locale des produits agricoles soit la recette miracle pour l’essor des petites et moyennes entreprises (PME) du pays, dont les pouvoirs publics attendent dans le cadre de la réduction des importations des denrées alimentaires.

Conscient de cet enjeu, explique l’hebdomadaire spécialisé, le Premier ministre Joseph Dion Ngute vient de prescrire la promotion de ces entités, souvent négligées et qui pourtant contribuent à hauteur de 28% dans le secteur secondaire.

Entre 2009 et 2016, l’industrie alimentaire locale a connu une forte hausse en termes de création d’entreprises, passant ainsi de 764 à 2564, appuie Défis Actuels, regrettant toutefois que 3% seulement des entreprises produisent à elles seules plus de 95% de la valeur ajoutée et l’essentiel du chiffre d’affaires du secteur secondaire, et ce malgré le dynamisme de l’industrie de transformation et la hausse considérable d’entreprises créées.

Il n’empêche, se console The Guardian Post, selon la Banque africaine de développement (BAD), le Cameroun connaît actuellement les meilleures performances économiques en Afrique centrale.

L’intérêt que portent la BAD et le gouvernement au secteur privé n’est pas anodin, prolonge Défis Actuels : il tient de ce que c’est l’instrument moteur de la croissance économique, auquel il convient d’accorder un plus grand accès aux financements afin d’accroître ses capacités d’investissement, et donc contribuer significativement à la lutte contre la pauvreté en offrant plus d’emplois aux Camerounais.

Le pays dispose d’immenses atouts lui permettant de produire en quantité et en qualité, opine Le Quotidien de l’Économie, ajoutant que le «Made in Cameroon», s’il était véritablement implémenté, constituerait «une valeur ajoutée à prix d’or» pour la croissance.

Et, pendant qu’on réfléchit aux stratégies de développement, d’autres, s’insurge EcoMatin, continuent de puiser allègrement dans les caisses publiques à l’instar de ces 15 fonctionnaires, mis aux arrêts depuis le 29 mars 2019 pour des faits de détournement d’une somme estimée à 735 millions FCFA, représentant des frais de mission payés frauduleusement à de nombreux autres fonctionnaires.

Le mode opératoire, complète The Post sur le sujet, résultait soit de la falsification d’un ordre de mission régulier, soit d’une fabrication partie du néant, les faussaires se servant de leurs bulletins de solde et des copies de leurs pièces d’identité pour obtenir des paiements à leur guise.

Une autre forme de dérives s’affiche en grande manchette du quotidien à capitaux publics Cameroon Tribune à propos des réseaux sociaux : la diffusion devenue courante d’images de personnes en souffrance ou dans leur sphère privée, ou encore la divulgation de documents privés confidentiels, témoignent de l’usage incontrôlé et irresponsable de cet outil de communication.

A propos de documents sensibles et confidentiels, Mutations se souvient de cette note finalement fausse et qui, voici un mois, détaillait le plan de vol du chef de l’État Paul Biya pour un voyage à l’étranger, «un casanier au pouvoir» critiqué pour ses «courts séjours privés» en Europe et qui, a calculé le journal, n’a plus quitté le pays depuis 200 jours. Un record.

Grève des chauffeurs et politique au menu des quotidiens burkinabè

Les quotidiens burkinabè de ce jeudi commentent l’actualité marquée par des sujets politiques (nationale et internationale), ainsi que des faits de société, avec notamment le mouvement d’humeur des chauffeurs routiers.«Grève illimitée des chauffeurs routiers : Des dizaines de camions bloqués le long de la RN1 (Route nationale n°1, reliant les deux capitales Ouagadougou et Bobo-Dioulasso, Ndlr)», affiche à sa Une, le quotidien privé Le Pays.

Le journal relate que les chauffeurs routiers observent depuis le 2 avril 2019, une grève illimitée sur l’étendue du territoire national, ajoutant que «selon certaines informations, ils (les grévistes) protesteraient contre toute reconduction de l’actuel président de l’OTRAF (Organisation des transporteurs routiers du Faso)».

Le Pays rapporte également que les Syndicats des associations et groupements  de transporteurs routiers du Burkina (SAGTRB) étaient face à la presse, hier mercredi 3 avril à Ouagadougou.

«Se prononcer sur le mouvement d’humeur entamé par les chauffeurs routiers depuis le 2 avril dans la ville de Ouagadougou, tel était l’objectif de ce point de presse», fait remarquer le confrère.

A ce sujet, L’Express du Faso, quotidien privé imprimé à Bobo-Dioulasso (2e ville du Burkina Faso), arbore : «Mouvement d’humeur des chauffeurs routiers : les transporteurs routiers s’en démarquent».

Le journal Le Quotidien reprend les propos des animateurs de la conférence de presse qui font savoir qu’«aucun des 18 syndicats, associations et groupements de transporteurs n’est concerné par ces mouvements».

Sidwaya, le quotidien à capitaux publics titre : «Mouvement d’humeur de chauffeurs routiers: Une œuvre d’individus non identifiés, selon les transporteurs».

Aujourd’hui au Faso, autre quotidien privé, abonde dans le même sens lorsqu’il mentionne, en vitrine : «Grève des chauffeurs routiers: les transporteurs s’en démarquent».

Dans sa rubrique ‘’Les News du jour », le même journal mentionne que dans le cadre du dialogue politique, le président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré rencontre l’Opposition et la majorité ce matin au palais présidentiel.  

Pendant ce temps, Sidwaya revient sur la démission du président algérien Abdelaziz Bouteflika dans son ‘’Autre Regard », parlant de «L’équation de la transition».

Quant à L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés du Burkina Faso, il consacre sa manchette à ce sujet, laissant lire: «Démission de Bouteflika : Ce qu’en pense Mohamed Doumi, le plus Burkinabè des Algériens».

Le confrère met en exergue les propos de M. Doumi qui sonnent comme une interpellation : «Attention à ne pas sombrer dans la chienlit !».

La crise au sommet du royaume Baoulé en exergue à la Une des journaux ivoiriens

La crise de leadership en cours au sommet du Royaume Baoulé, à Sakassou, dans le Centre du pays occupe la Une des journaux quotidiens ivoiriens parus, mercredi, sur l’ensemble du territoire national.«Situation sociopolitique/ Royaume Baoulé : tout est mélangé », barre en Une Soir Info, révélant par la suite ce qui risque de se passer les prochains jours dans ce siège royal vieux de 4 siècles.

« Sakassou : coup d’Etat avorté contre Nanan Akoua Boni II : des mercenaires coutumiers venus d’ailleurs » dénoncés, titre L’Intelligent d’Abidjan, ajoutant qu’ «ils veulent réinventer le Royaume Baoulé après 400 ans d’existence », avant de donner la parole au député Kouassi Kouamé Patrice (KKP), qui, entre légalité ou légitimité remet tout en cause dans cette guerre de leadership entre la Reine et son fils.

Ce qui fait dire à notre Voie que le député KKP fait des révélations sur la crise en cours au siège royal des Baoulé. De son côté, LG Infos ouvre ses colonnes au porte-parole de la Cour royale pour y dire sa part de vérité sur ces palabres autour de l’intronisation du nouveau Roi.

Pour Le Quotidien d’Abidjan, le régime Ouattara ne saurait être blanc comme neige dans cette situation trouble à Sakassou. A ce propos, affirme ce journal proche de l’opposition, après avoir divisé les partis politiques, le régime Ouattara attaque le Royaume Baoulé, là où sur le même sujet Le Mandat dénonce par contre des cadres du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI-RDA, ex-allié du pouvoir) comme étant les instigateurs de ce coup d’Etat royal.

« Sakassou/Royaume Baoulé : les comploteurs Alla Kouadio, Banny et Dia Kouamé démasqués », renseigne à ce sujet le confrère avant de publier la déclaration du Conseil Baoulé sur cette affaire.

Cameroun : baisse du nombre d’abonnés à la téléphonie mobile (rapport)

Quelque dix-neuf millions de Camerounais sur une population globale estimée à vingt-cinq millions d’habitants sont actuellement abonnés aux réseaux de téléphonie mobile, soit une baisse de près de trois millions de personnes par rapport aux chiffres publiés il y a deux ans, a appris APA mardi.D’après « Le Jumia mobile report 2019 », auteur de ce rapport, le taux de pénétration de la téléphonie mobile est passé de 90% en 2017 à 76% en 2018, une baisse de 13 points qui se justifie par la désactivation de plus de 700 000 puces dans le cadre de la campagne d’identification initiée par le gouvernement.

En parcourant ledit document, il ressort que 6 millions de Camerounais sont utilisateurs d’internet dont la pénétration est de 25% et 3,6 millions sont utilisateurs des réseaux sociaux avec un taux de pénétration de 14%.

Ces statistiques concernent les quatre opérateurs de téléphonie mobile en activité dans le pays : la filiale de la multinationale sud-africaine MTN, la filiale du groupe français Orange, l’entité de la firme vietnamienne Viettel à travers sa marque locale Nexttel et l’entreprise publique des télécommunications CAMTEL.

La Banque mondiale (BM) et le Fonds monétaire international (FMI) ont indiqué dans un rapport publié en 2017 que l’économie du mobile a contribué pour 553 milliards de FCFA au Produit intérieur brut (PIB) du Cameroun, soit 3.5% du PIB total du pays avec une croissance de près de 2% en 2018.

D’après des projections de l’Agence de régulation des télécommunications (ART), l’économie numérique devrait générer plus de 700 milliards de FCFA, environ 6% du PIB d’ici 2022.

Ce secteur qui emploie de manière directe et indirecte 50 000 personnes a soutenu près de 10 000 emplois en 2018, selon l’ART.

Alassane Ouattara en vedette à la Une des journaux ivoiriens

Le président Alassane Ouattara est en vedette à la Une des journaux quotidiens ivoiriens parus, mardi, sur l’ensemble du territoire national, vingt-quatre heures après avoir pris part à l’ouverture de la session ordinaire de l’Assemblée nationale.Composition du Sénat, CEI (Commission électorale indépendante), statut des députés, parité : « Ouattara fait de grandes annonces », barre en Une Fraternité Matin. Le chef de l’Etat qui a pris part à l’ouverture de la session ordinaire de l’Assemblée nationale a invité les acteurs politiques à arrêter de « se faire peur », ajoute le journal gouvernemental. 

« Tout se passera bien (…) Je dirais aux uns et autres d’arrêter de se faire peur», a insisté le président Alassane Ouattara dans les colonnes de Le Jour Plus à côté de Le Rassemblement qui, attribuant ces propos à la même source écrit : « nous devons tous tenir un discours apaisé ». 

« Arrêtons de nous faire (…) Notre pays organisera des élections démocratiques en 2020 », rapporte Le Patriote en citant à son tour M. Ouattara. Ce qui fait dire à L’Expression que le chef de l’Etat rassure les Ivoiriens devant les députés, en annonçant que « 2020 se passera dans une bonne ambiance ». 

Le Nouveau Réveil s’intéresse pour sa part aux « non-dits du discours » du président de la République qui « trahissent » selon le confrère, la promesse de paix faite aux Ivoiriens. Concernant les sujets de la réforme de la CEI, de la réconciliation et de la présidentielle de 2020, « Ouattara a déjà tout verrouillé sans l’opposition », s’offusque à ce propos, ce journal proche du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI, ex-allié du pouvoir).  

Ouverture de la session ordinaire de l’Assemblée nationale : « l’ancien président du parlement boycotte Alassane Ouattara », constate de son côté L’Inter, quand LG Infos affirme connaitre les raisons de cette « absence » de Guillaume Soro au parlement, hier. 

Depuis le Nord, Soro pique une crise de nerfs : « aujourd’hui, je dis non, et non à Ouattara », enfonce Le Quotidien d’Abidjan là où en couverture de Générations Nouvelles, Kanigui Soro (ndlr : un député proche de Guillaume Soro) soutient que « Soro n’a pas boycotté Ouattara » en donnant des explications sur les raisons de l’absence de l’ex-PAN à l’ouverture de la session parlementaire 2019. 

Des cas de dengue à Abidjan et Gbagbo font la Une des journaux ivoiriens

Les journaux quotidiens ivoiriens parus, samedi, sur l’ensemble du territoire national offrent un menu se partageant entre santé et politique.La page santé est dominée par  la confirmation de plusieurs cas de dengue (ndlr : une  maladie virale transmise par la piqûre d’un moustique assez particulier,  différent de celui du paludisme, dénommé moustique tigre et de  couleur blanc noir) dans le district d’Abidjan, quand celle de la politique est marquée par le conclave présidé par l’ancien président Laurent Gbagbo dans sa résidence de Belgique en présence de quelques personnalités de son parti.

« Epidémie de dengue : 17 cas confirmés dans le district d’Abidjan », révèle Le Patriote à côté de Soir Info qui parle d’une vilaine maladie signalée en Côte d’Ivoire avec déjà un mort à son actif.

La presse ivoirienne s’intéresse également à la rencontre à sa résidence de Bruxelles entre Laurent Gbagbo et plusieurs personnalités de son parti, dont Agnès Monnet, l’ex-secrétaire générale du Front populaire ivoirien (FPI, opposition) tendance Affi N’Guessan.

Depuis la Belgique, Gbagbo tient un important conclave à sa résidence avec plusieurs personnalités, et lance un appel au ralliement, informe à ce propos Soir Info.

 Agnès Monnet le rejoint à Bruxelles après avoir lâché Affi et fait allégeance, ajoute le journal indépendant. « Tous ceux qui sont de l’autre côté (ndlr : faction Affi N’Guessan) doivent rejoindre Gbagbo », a déclaré Agnès Monnet à sa sortie d’audience avec Laurent Gbagbo, rapporte Le Temps. Ce qui fait dire à L’Inter que Gbagbo envoie un message à Affi après ce ralliement de son ancienne secrétaire générale.

Sadio Mané côtoie la politique et les faits divers dans les quotidiens sénégalais

L’attaque sénégalais de Liverpool, Sadio Mané, la politique et les faits de société sont les sujets phares traités par la presse sénégalaise parvenue samedi à APA.« Angleterre : Liverpool-Tottenham-Super Sadio pour confirmer », titre Record, expliquant qu’après la trêve internationale, les championnats européens reprennent leur droit ce week-end et qu’en Angleterre, Sadio et Liverpool reçoivent ce dimanche Tottenham pour conserver leur première place.

Pour Stades, « Sadio veut scalper Tottenham ». Ce quotidien sportif pose le débat sur le départ de Sadio Mané pour Real Madrid, avant de s’interroger : « Bonne ou mauvaise idée ? »

De son côté, L’Observateur donne la parole à Fousseyni Diawara, ancien international et coordonnateur de la sélection malienne qui affirme que « Sadio pourra se battre pour être le Ballon d’Or mondial s’il gagne la Can ».

En politique, Walf Quotidien se focalise sur la proposition de dissolution du Haut Conseil des Collectivités Territoriales (HCCT) et du Conseil Economique, Social et Environnemental (CESE), dirigés respectivement par Ousmane Tanor Dieng et Aminata Tall.

Ce faisant, le journal constate que « les petits partis crient pour leur survie ».

« Investiture du président de la République le 02 avril prochain-Macky Sall, à l’épreuve d’Idy (arrivé 2ème à la présidentielle du 24 février 2019) et Cie ! »

Pour la prestation de serment de Macky Sall, le Forum du justiciable pose dans Vox Populi « le préalable de la déclaration de patrimoine ».

Notant des manœuvres politiques dans la mouvance présidentielle en perspective de la présidentielle de 2024, Vox Populi estime que « la bataille pour la succession de Macky est lancée ».

Pendant ce temps, le quotidien national Le Soleil rapporte les propos du ministre français de l’Economie, Bruno Le Maire qui affirme que « le Sénégal est l’exemple de l’Afrique qui réussit ».

« La France lance Choose Africa pour les Pme africaines », poursuit Le Soleil à côté du Quotidien qui indique que « Bruno Le Maire (est) Franc » sur la sortie de l’Afrique du Cfa. « La France, dit le ministre, est prête à suivre cette audace. C’est aux Etats d’imaginer l’avenir de la zone de manière souveraine ».

Mais pour EnQuête, en visite au Sénégal, « Bruno Le Maire défend le franc Cfa ».

A sa Une, ce journal parle de « licenciements inquiétants » à Sabodala Gold Operation (SGO) car, « malgré les chiffres records en 2018, Sgo a procédé à de nombreux licenciements », poussant « le personnel aux abois » à cause de nouveaux gisements découverts au Burkina Faso et en Côte d’Ivoire.

« Vieux appareils et ennuis techniques récurrents : Les Sénégalais d’Amérique crashent Delta Airlines », titre L’As.

Le Quotidien revient sur la polémique autour du téléfilm « Maîtresse d’un homme marié » et informe que « le Conseil national de régulation de l’audiovisuel (Cnra) avertit Marodi ».

« Attaque agence Wafacash-Les deux militaires braqueurs vers l’instruction », note EnQuête, faisant dire à Vox Populi que les deux militaires braqueurs risquent gros ».

L’Observateur affiche « les tristes aveux d’un des soldats braqueurs », Abdoulaye Dia, Sapeur-pompier au Groupement de soutien de l’armée de l’air, qui confie : « J’ai planifié le braquage pour baptiser mon enfant ».

L’économie en vedette dans la presse congolaise

La presse congolaise de ce samedi traite essentiellement de l’embellie de l’économie congolaise qui se dessine grâce à la bonne tenue du baril de pétrole, sans oublier le cri d’alarme des commerçants-importateurs suite aux tracasseries douanières.« Economie : Une certaine embellie grâce à la bonne tenue du baril (du pétrole)», titre le bihebdomadaire La Semaine Africaine.

Cette publication cite le ministre des Finances, Calixte Ganongo qui s’exprimait le 18 mars dernier au cours du Conseil national de crédit où il a expliqué : « L’économie congolaise va connaitre une certaine embellie à partir de cette année, avec un taux de croissance du PIB réel prévu à 1,2% grâce aux performances favorables attendues du secteur pétrolier estimées à plus de 3,8% et du secteur hors pétrole à plus de 0,1%, alors que le taux d’endettement du pays est tombé autour de 80% du PIB ».

Par contre, poursuit La Semaine Africaine, l’inflation a légèrement accéléré à cause des réformes fiscales en cours, mais elle demeure sous le niveau communautaire qui est de 3%.

Le quotidien Les Dépêches de Brazzaville rapporte le cri d’alarme des commerçants importateurs faces aux tracasseries douanières et écrit : « Le syndicat des commerçants du Congo (SCC), qui était face au directeur général des douanes et droits directs le 27 mars à Pointe-Noire a saisi cette occasion pour dénoncer  l’imposition des taxes supplémentaires par des douanier véreux  qui exercent des pressions sur les opérateurs économiques, surtout au Port Autonome de Pointe-Noire. Ce qui ne rend pas leur tâche facile en ce temps de crise économique ».

Ce quotidien parle aussi de la tournée qu’effectue actuellement le ministre congolais des Affaires Etrangères et de la Coopération, Jean Claude Gakosso et Jean Marc Thystère Tchicaya, ministre  des Hydrocarbures aux pays membres de l’Organisation des Producteurs de Pétrole Africain (Appo) afin de les sensibiliser sur la tenue le 2 avril prochain du  Conseil des ministres de cette organisation.

Pendant ce temps, Horizon met l’accent  sur les accusations des  opérateurs congolais au gouvernement  suite à la destruction de plus de 6500 emplois suite au manque du dialogue et du paiement de leur dette.

Ces derniers, écrit ce journal, accusent le gouvernement de non-paiement de sa dette estimé à près de 1800 milliards F CFA, causant ainsi la fermeture de nombreuses sociétés et entreprises.

Justice et économie au menu de la presse en ligne burkinabè

Les journaux en ligne du Burkina Faso visités samedi par APA offrent des menus variés, mais dominés par l’économie et la justice, notamment avec le procès du coup d’Etat manqué de septembre 2015.«Procès du putsch: Diendéré trahi par la CEDEAO», titre Lefaso.net qui relate que les 25 et 26 septembre 2015, Diendéré avait perdu le soutien de ses amis de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO).

«Son épouse Fatou Diendéré l’appelle pour trouver la marche à suivre. Se sentant trahi, il demande à celle-ci de se mettre à l’abri», poursuit le site d’information.

Pour sa part, Burkina24.com fait remarquer que la Cour de justice de la CEDEAO a débouté Djibrill Bassolé le vendredi 29 mars 2019 dans l’affaire des écoutes téléphoniques, ajoutant que «selon cette juridiction, les écoutes ne sont pas irrégulières».

De son côté, l’Agence d’information du Burkina (AIB) rapporte qu’après la réinstallation du gouvernement de la Transition burkinabè le 23 septembre 2015, plusieurs stratégies ont été proposées au général Gilbert Diendéré pour lui permettre de reprendre le pouvoir.

A en croire le confrère, c’est ce que révèlent des éléments sonores diffusés, hier vendredi, au Tribunal militaire de Ouagadougou.

Dans sa rubrique économie, Fasozine.com renseigne que les activités de la Banque agricole du Faso sont officiellement lancées, depuis hier vendredi.

Quant à Burkina 24.com, il renseigne que des commerçants regroupés dans la fédération Somkiéta «construisons le Faso ensemble» ont déploré, au cours d’une conférence de presse animée jeudi dernier à Ouagadougou, une situation économique inquiétante, soulignant qu’«ils (les commerçants) ont pointé du doigt les agents du ministère en charge des finances et des douanes».

A ce propos Lefaso.net affiche : «Fédération Somkiéta: Les agents du MINEFID (ministère de l’Economie, des Finances et du Développement, Ndlr) accusés de +saboter+ l’activité économique».

Pendant ce temps, QueenMafa, un autre journal en ligne, parle des Journées de l’entrepreneuriat féminin, précisant que «plus de 30 entreprises prennent part  à l’exposition».

Le débat sur la reforme de la CEI en exergue à la Une de la presse ivoirienne

La reprise du dialogue sur la reforme de la Commission électorale indépendante (CEI) entre le premier ministre Amadou Gon Coulibaly et les acteurs politiques ainsi que de la société civile fait la Une des journaux quotidiens ivoiriens parus, vendredi, sur l’ensemble du territoire national.« Réforme de la CEI : Gon Coulibaly prône un dialogue constructif », barre en Une le journal à capitaux publics Fraternité Matin.

« Soyons disposés à un dialogue constructif », a dit le Premier ministre, hier, aux acteurs politiques, rapporte Le Jour Plus. « La question de la CEI doit être abordée avec beaucoup de lucidité, courage et sans passion », complète M. Gon Coulibaly dans les colonnes de Le Sursaut.

« CEI/ Commission centrale, représentation des OSC (Organisations de la société civile), mode de désignation : Amadou Gon balise le terrain des futurs discussions », titre pour sa part L’Expression.

Ce qui fait dire à Le Patriote que Gon veut des discussions sans passion sur cette reforme. « Je souhaite des points de vue techniques », a-t-il signifié aux acteurs du dialogue, selon ce journal. « Que ce réexamen soit une confrontation d’idées constructives », conclut le PM en couverture de Le Rassemblement.

La sortie médiatique de l’opposant Mohamed Sam Jichi alias Sam l’Africain, président du parti Nouvelle alliance de Côte d’Ivoire occupe également une place de choix à la Une des journaux ivoiriens.

« Sam l’Africain dévoile un plan caché », révèle Le Nouveau Réveil. « Ouattara et Gbagbo contre Bédié et Soro en 2020 ? », s’interroge à ce propos ce journal proche du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI, ex-allié du pouvoir).

« Pourquoi pas une alliance Gbagbo avec Ouattara pour chasser Bédié et Soro», reprend Le Sursaut en attribuant ces propos à Sam L’Africain.

« Affi ne voulait pas que Gbagbo soit libéré (…) Affi est allé trop loin, je démissionne .  Il vient de se suicider politiquement », lance le président de Nouvelle alliance de Côte d’Ivoire en Une de LG Infos. Ce qui fait écrire à Notre Voie que Sam l’Africain et « Englobal » « sont en mission pour Ouattara » contre la plateforme de l’opposition.

Colère des commerçants et arrestation de braqueurs au menu des quotidiens burkinabè

Les quotidiens burkinabè de ce vendredi commentent l’actualité marquée par l’arrestation d’une bande de braqueurs à Ouagadougou et la sortie des commerçants qui dénoncent la situation au ministère en charge des Finances.«Les commerçants souffrent de l’incivisme de la douane et des impôts», peut-on lire à la vitrine du quotidien privé Aujourd’hui au Faso qui reprend les propos de El Hadj Lassané Ouédraogo, coordonnateur de la Fédération Somkieta.

 A ce sujet, Le Pays, autre quotidien privé, informe que la fédération Somkiéta «Construisons le Faso ensemble », un regroupement d’acteurs du monde du commerce, a animé, hier jeudi à Ouagadougou, une conférence de presse pour «dénoncer les maux qui minent le secteur du commerce, notamment, la fraude, la concurrence déloyale, la corruption, etc. ».

Le confrère cite à sa une, le coordonnateur de la fédération Somkieta, Lassané Ouédraogo qui affirme qu’«au MINEFID (ministère de l’Economie, des Finances et du Développement, Ndlr), il y a des agents qui travaillent à conduire le pays vers le chaos».

Le journal Le Quotidien va plus loin lorsqu’il affiche la déclaration de M. Ouédraogo, selon laquelle «l’action des financiers est un acte de terrorisme qui ne dit pas son nom».

Le même journal consacre sa une à la présentation par la police, hier jeudi en conférence de presse, d’une bande de bandits spécialisée dans les vols à mains armés dans la ville de Ouagadougou et ses environnants, titrant : «La bande de Joseph Yamdaogo Bonkoungou démantelée». 

A ce propos, le quotidien public Sidwaya arbore : «Lutte contre le grand banditisme : Un ancien rebelle et ses acolytes au +trou+», montrant une photo des quatre présumés délinquants.

A son tour, L’Observateur Paalga, le plus ancien des quotidiens privés du Burkina Faso, parle de «Lutte contre l’insécurité : Des membres d’une bande atypique au frais». 

Selon Sidwaya, l’officier de police qui a animé la conférence de presse a fait remarquer que l’enquête est en cours et que les résultats auraient été plus probants, si un activiste sur les réseaux sociaux du nom de Naïm Touré «ne s’était pas précipité pour annoncer la mort du chef de gang…».

C’est à juste titre que Le Pays titre : «Quand Naïm Touré fait foirer les enquêtes de la police», là où Le Quotidien mentionne : «Naïm Touré accusé d’avoir entravé l’enquête».

La grève dans l’enseignement et la politique nationale se partagent la des journaux ivoiriens

La grève dans le secteur éducation-formation ainsi que des sujets de politique nationale se partagent la Une des journaux quotidiens ivoiriens parus, lundi, sur l’ensemble du territoire national.« Grève dans l’enseignement : les syndicats appellent à la reprise des cours », barre en manchette le journal gouvernemental Fraternité Matin.

« Les enseignants reprennent les cours ce matin », renchérit L’Expression là où Soir Info parle de maintien de la grève dans le primaire, le secondaire et dans les écoles techniques.

« Appel à la reprise des cours, ce lundi : des syndicats du secondaire et primaire disent niet », reprend Le Temps à côté de LG Infos qui enfonce en écrivant que malgré l’appel du gouvernement, « la grève continue dans le primaire et le secondaire ».   

 De son côté, Notre Voie entonne un autre son de cloche en annonçant la reprise des cours ce lundi, au lendemain de la suspension de la grève des enseignants. Ce qui fait dire à Le Quotidien d’Abidjan, qu’après la grève, la plateforme des enseignants exige « le reversement des ponctions et des salaires sous contrôle ».

Les sujets politiques occupent également une place de choix à la Une des journaux ivoiriens. Fraternité Matin ouvre le bal en s’intéressant au parti unifié Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP).

« 68 secrétaires de section du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI-RDA, ex-allié du pouvoir) rejoignent les Houphouëtistes », informe à ce propos le journal à capitaux publics.

« RHDP : le ministre Amedé Kouakou s’accorde avec 130 chefs du V Baoulé », poursuit Le Mandat. « Le RHDP sans Bédié c’est autre chose », rétorque pour sa part en Une de L’Inter, le secrétaire exécutif du PDCI, Maurice Kakou Guikahué.

« Bédié est le débloqueur des situations difficiles », fait-il ensuite remarquer dans les colonnes de Le Nouveau Réveil. Ce qui fait écrire à Soir Info que la situation sociopolitique bouge dans le pays avec du « lourd qui se prépare contre Ouattara».

A ce sujet, le journal indépendant fait des révélations sur une rencontre secrète et nocturne entre Bédié et cinq hautes personnalités du pays.

Arrestation du colonel Kébé et politique se paient la Une des quotidiens sénégalais

Les quotidiens sénégalais parvenus lundi à APA traitent pour l’essentiel de l’arrestation du colonel Kébé, membre du parti Rewmi d’Idrissa Seck, et de divers sujets politiques, dont la première sorite publique du président Macky Sall depuis sa réélection à l’issue de la présidentielle du 24 février 2019.« Le colonel Kébé tombe de son +post+ de combat », titre L’Observateur, avant d’informer en sous-titre que « l’ancien attaché de Défense auprès de l’ambassade du Sénégal à Washington a été arrêté suite à une publication sur sa page Facebook appelant à la révolte ».

Vox Populi revient sur cette même actualité et informe que le chargé des questions de défense du parti d’Idrissa Seck a été « arrêté chez lui à Saint-Louis et transféré à la Section recherches de la gendarmerie de Colobane (Dakar)». Le journal signale que le Colonel Abdourahmane Kébé « rejoint en détention une dizaine d’autres militants de l’opposition ».

Cela fait dire à Walf Quotidien que « la grande purge (est) en marche ». Dans ses colonnes, le journal revient sur ce qu’il qualifie de « cascade d’interpellations » et soutient que « depuis le début de l’année, plusieurs arrestations politiques ont été opérées sur tout le territoire par le régime (paranoïaque ?) du président Macky Sall ».

Les quotidiens sénégalais se sont également intéressés à la première sortie du président Macky Sall, après sa réélection. A ce propos, Le Quotidien note que le chef de l’Etat « pense (déjà aux élections) locales » prévues en décembre 2019.

Dans ses colonnes, le journal met en exergue cette déclaration du président Sall : « Je vous demande de poursuivre sur cette lancée jusqu’aux élections locales ». Il invite ainsi ses partisans à maintenir l’unité qui a prévalu avant l’élection présidentielle et qui lui a permis de gagner le département de Rufisque.

Sous le titre « L’opposition tient son 2ème », Vox Populi revient sur ces élections locales en perspective et soutient que les adversaires de Macky vont tenter lors de ces joutes électorales de prendre leur « revanche » sur « Benno Bokk Yaakaar », la coalition au pouvoir.

Le quotidien Enquête consacre sa parution du jour à la « galaxie Idy 2019 » en référence à la grande coalition qui avait soutenu la candidature du président du parti « Rewmi » à la présidentielle du 24 février dernier.

Le journal passe ainsi en revue cette coalition qui était composée, entre autres, de Malick Gakou (président du Grand Parti), de l’ancien premier ministre Abdoul Mbaye, de Pape Diop ancien maire de Dakar. Selon nos confrères, ces derniers « ont tous été défaits dans leurs bases respectives, parfois jusque dans leurs propres bureaux de vote ».

Toutes choses qui font dire au quotidien EnQuête : « Ces géants aux pieds d’argile ».

Thomas Sankara et Fespaco monopolisent la Une des quotidiens burkinabè

Les quotidiens burkinabè de ce lundi consacrent essentiellement leur Une au Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO) dont la clôture du cinquantenaire a eu lieu samedi dernier avec le sacre du Rwandais Joël Karekezi, sans oublier l’inauguration, le même jour, du mémorial dédié à l’ancien président du Burkina Faso (1983-1987), le capitaine Thomas Sankara.«Mémorial Thomas Sankara: la statue géante du père de la Révolution dévoilée», arbore le quotidien privé Aujourd’hui au Faso, informant que l’inauguration du monument a eu lieu, samedi dernier, en présence du président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré.

Pour sa part, le quotidien à capitaux publics Sidwaya consacre son éditorial à cette actualité, sous le titre : «Sankara l’immortel».

Le journal renseigne que la statue du président Thomas Sankara et de ses 12 compagnons d’infortune du 15 octobre 1987 a été inaugurée, le samedi 2 mars 2019 sur le site de l’ex-siège du Conseil de l’Entente à Ouagadougou, où ils ont été abattus 32 ans plus tôt.

«En pleine célébration du cinquantenaire du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO), cet hommage au père de la Révolution burkinabè magnifie la dimension culturelle d’un homme enraciné et visionnaire dont le passage, bien que «météorique», à la tête de l’Etat, aura marqué à jamais son temps », commente l’éditorialiste.

A son tour, Le Pays, quotidien privé, parle d’«une statue qui fait polémique».

Dans la même veine, L’Express du Faso, quotidien privé imprimé à Bobo-Dioulasso (2e ville du Burkina Faso) affiche en première page : «Statue au Conseil de l’entente : Ils ont encore +tué+ Thomas Sankara !».

Dans son éditorial, Le Quotidien fait remarquer que pour la statue de Thomas Sankara c’est «le même résultat comme l’exécution des marchés publics».

Le même journal privé, sur une autre actualité, mentionne à sa une : «26e édition du FESPACO : Le Rwandais Joël Karekezi remporte l’Etalon d’or de Yennenga».

A ce propos, Sidwaya met en exergue : «FESPACO 2019 : le graal de Joël Karekezi», là où Aujourd’hui au Faso écrit : «Triomphe de +The Mercy of the jungle+ du Rwandais Joël Karekezi».

Le journal cité en second lieu (Aujourd’hui au Faso), dans son éditorial, adresse ses félicitations aux organisateurs du cinquantenaire du FESPACO.

«N’en déplaise aux Cassandres, ce 26e FESPACO a été un grand succès : organisation, sécurité, festif, ambiance, affluence des +Blancs+ et tous les autres invités, c’était +nickel+. Chapeau bas au gouvernement», souligne d’emblée, l’auteur de l’écrit.

Lancement à Abidjan d’un site d’information financière et économique

Un site d’information financière et économique relatif à la Bourse dans les huit pays de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) a été lancé, vendredi, à Abidjan.Avec sa thématique bourse-finance, le site sikafinance.com ambitionne de permettre aux institutions, aux Fonds communs de placement (FCP), aux Sociétés de gestion et d’intermédiation (SGI) et aux investisseurs d’être mieux outillés pour investir à la Bourse et prendre de meilleures décisions pour une meilleure performance de leur portefeuille.

« Nous travaillons à développer la culture boursière économique et financière dans l’espace francophone de l’UEMOA. Nous avons également pour ambition d’attirer le maximum de nouveaux investisseurs nationaux comme internationaux à la bourse », a expliqué le promoteur de ce site, Daniel Aggré.

« Nous voulons mettre à jour nos utilisateurs sur les derniers mouvements des marchés afin de prendre les meilleures décisions et d’identifier les meilleures opportunités pour toujours être en avance sur les autres », a-t-il poursuivi, ajoutant que « nous couvrons les actions, les obligations, les devises, les fonds communs de placement, les taux d’intérêt et les événements du marché ».

Aminé par des journalistes et des analystes financiers, le site s’attèle à donner des informations «fiables» à ses utilisateurs, a conclu M. Aggré.

 

La réélection de Macky Sall en vedette dans la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais parvenus samedi à APA traitent principalement de la victoire au premier tour de la présidentielle de 2019 du président sortant Macky Sall, suite aux résultats provisoires proclamés hier jeudi par la Commission nationale de recensement des votes (CNRV).Le quotidien national le Soleil souligne que neuf président africains dont le roi Mouhamed VI ont, jusque-là adressé leurs vives félicitations à Macky Sall réélu pour un nouveau mandat de 5 ans. 

 «Le triomphe restera sans gloire pour le vainqueur » titre Vox Populi qui reprend les propos du candidat arrivé troisième de cette élection Ousmane Sonko. Le leader de Pastef les Patriotes, novice de la scène de la politique reste le grand gagnant de ce scrutin qui le met sur orbite dans une « position d’opposant et d’acteur politique de premier plan »

 Confirmation dans le journal le « Quotidien » qui souligne que « Ousmane Sonko repart en campagne » et se projette déjà sur les élections locales de décembre prochain. « L’avenir c’est maintenant, il faut préparer les élections » a-t-il lancé à ses partisans lors d’un point de presse.

 L’autre candidat malheureux de cette présidentielle, « Idrissa Seck s’en remet à Touba » barre dans sa Une l’Observateur. L’Obs de rapporter que Idrissa Seck a réaffirmé «son ferme engagement d’être un artisan de la paix après la publication des résultats ».

 Des engagements qui tranchent avec la Une du journal l’As qui révèle que l’Etat a frappé au cœur du dispositif Idy2019 en déjouant une audio distillée par des jeunes de Rewmi de Idrissa Seck, qui appellent à 3mettre le feu sur le pays » en cas de victoire au premier tour de Macky Sall.

La cité religieuse de Touba était aussi la destination de Me Madické Niang, candidat dissident du PDS et arrivé dernier de cette élection. Le journal Enquête rapporte ainsi, que le Khalife des mourides console Madické

Là où une photo de Madické Niang en pleurs, les deux mains sur le visage, barre la Une du quotidien Walfadjri, qui souligne que le Khalife des mourides a adressé un message touchant Madické Niang.

 Le journal Sud Quotidien reste toujours dans le registre de la présidentielle, mais parle d’alerte de la société civile. « Cette élection présidentielle au Sénégal a révélé des signes d’une fractures ethniques et confrériques » lance les acteurs de la société civile. Une société civile qui demande ainsi à « la classe politique et à toute la société à une prise de conscience »

 

La grève des enseignants et la politique nationale font la Une des journaux ivoiriens

La grève des enseignants et des sujets de politique nationale font la Une des journaux quotidiens ivoiriens parus, samedi, sur l’ensemble du territoire national.« Grève dans l’enseignement : le Premier ministre Amadou Gon Coulibaly obtient l’accord de reprise », barre en Une Fraternité Matin.

Les universités rouvrent dès lundi, tandis que les syndicats du primaire et du secondaire consultent leurs bases aujourd’hui, ajoute le journal gouvernemental.

Après plusieurs heures de discussion avec le gouvernement, et après la libération de Johnson Kouassi et Joël Dadié, les enseignants mettent fin à leur grève en annonçant la reprise des cours pour lundi, précise Le Patriote, là où Le Nouveau Réveil pense que « rien ne s’arrange à l’université » après le blocage des salaires des enseignants.

Ce qui fait dire à Le Temps que le président Ouattara « bafoue la dignité des enseignants » en procédant à des suspensions et ponctions de leurs salaires.

En page politique, les journaux ivoiriens se font l’écho d’une réunion de l’opposition sur la reforme de la Commission électorale indépendante (CEI).

 « Réforme de la CEI et du code électoral : l’opposition appelle à des discussions sur l’environnement des élections à travers une union sacrée » autour du président du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI-RDA, ex-allié du pouvoir), Henri Konan Bédié, titre à ce propos Le Nouveau Réveil.

« Hier, à la maison du Pdci-Rda, Bédié, Affi et 22 partis d’opposition prennent une importante décision », fait remarquer à son tour Soir Info, quand L’Inter explique pourquoi l’ancien président de l’Assemblée nationale, Guillaume Soro n’a pas signé le document qui a sanctionné cette réunion de l’opposition.

Menu diversifié à la Une des journaux ivoiriens

Les journaux quotidiens ivoiriens parus, jeudi, sur l’ensemble du territoire national offrent un menu diversifié allant du compte rendu du conseil des ministres à la politique en passant par des faits de société.« Santé : plus de 11 milliards pour équiper et réhabiliter 117 formations sanitaires ivoiriennes. Passation des marchés publics : les marchés de gré à gré en baisse de 7,7 points en 2018 », rapporte le journal à capitaux publics Fraternité Matin dans son compte rendu du conseil des ministres, présidé, mercredi, à Abidjan par le chef de l’Etat Alassane Ouattara.

«Blocage des écoles et des universités publiques : le gouvernement dénonce des grèves pas justifiées à relent politique », reprend à son tour L’Intelligent d’Abidjan.

Augmentation illégale des frais de mobile money : des sanctions annoncées contre Orange, Mtn et Moov, ajoute ce journal indépendant. Ce qui fait dire à Le Rassemblement que le gouvernement sort les griffes contre les grèves « injustifiées » et la hausse des taxes de mobile money.  De son côté de L’Expression qui s’intéresse pour sa part aux nominations qui ont été faites lors du conseil des ministres d’hier.

Pendant que l’opposition se dresse contre ses actions, les chefs d’Etat africains confient le plan de développement du continent à Ouattara, affiche Le Jour Plus pour ouvrir la page politique du jour.

Lâché par ses alliés, pressés par l’opposition et la société civile, Ouattara s’offre une autre armée spéciale en ignorant le ministère de la défense, riposte LG Infos. Ce qui fait écrire à Le quotidien d’Abidjan qu’attaqué de toutes parts et affaiblit, le régime Ouattara demande pardon en cachette à Soro.

Déterminé à tout dire, Guillaume Soro a encore fait une autre sortie, hier, souligne de son côté Soir Info, quand dans une interview accordée à Notre Voie, François Panduel d’Amnesty International pense que « la Côte d’Ivoire est hantée par ses vieux démons ».

En page société, Le Temps s’intéresse à un autre pan de la crise qui secoue l’école ivoirienne depuis plusieurs semaines. Victimes d’agressions, de violences et autres représailles, des enseignants fuient les villes de l’intérieur où la situation est « invivable », écrit à ce propos ce journal.

« Rupture de la trêve sociale/ Grève dans l’enseignement : le gouvernement voit la main des politiques », rapporte pour sa part L’Expression, là où Le Patriote estime que les enseignants ivoiriens jouent avec le feu en sacrifiant l’avenir des enfants pour des primes.

La crise à l’école toujours à la Une des journaux ivoiriens

La crise qui plombe l’école ivoirienne depuis plusieurs semaines continue de faire la Une des journaux quotidiens ivoiriens parus, mercredi, sur l’ensemble du territoire national.« Grève dans l’enseignement : les étudiants interpellent les professeurs au moment où les élèves manifestent pour la reprise des cours », informe le journal à capitaux publics Fraternité Matin.

« Grèves dans les écoles et universités: étudiants et élèves prennent la rue », renchérit L’Inter.

La FESCI (Fédération estudiantine et scolaire de Côte d’Ivoire) a tout « paralysé » hier, précise Le Nouveau Réveil à côté de Le Temps qui parle d’élèves et d’étudiants « dans la danse » de la fermeture des écoles.

« La FESCI était dans la rue, hier (…) La paralysie de l’école s’accentue », écrit à ce propos ce journal proche de l’opposition.  La situation de l’école « empire », le régime « bricole », en reportant les examens blancs du BEPC, enfonce LG Infos. Ce qui fait dire à Le Quotidien d’Abidjan que « tout s’écroule autour du régime Ouattara ».

« Grève dans l’enseignement : la marche de la FESCI vire en émeute », affiche pour sa part Soir Info, selon qui, une vingtaine de bus de la Sotra a été cassée et un machiniste tabassé.

Des instituteurs ont été battus à sang, et des milliers d’élèves ont marché sur la préfecture à Yamoussoukro, ajoute le confrère, là où Notre voie parle d’une école ivoirienne « dans la tourmente » après que des étudiants et élèves aient envahi la rue pour réclamer la démission de Ouattara à Daloa, ou encore pour incendier des domiciles d’enseignants à Taabo et à Lakota.

 « Trop c’est trop », s’écrient des parents d’élèves en couverture de Le Patriote. « Nos enfants ont le droit d’aller à l’école », lance à son tour dans le même journal, la présidente des « Mamans indignés », Mme Assoa Honorine. Pour sa part, Le Mandat dévoile « le plan diabolique » en cours de réalisation après le rapprochement FESCI-Guillaume Soro-Bédié.

La grève du secteur éducation-formation fait la Une de la presse ivoirienne

La crise à l’école avec la grève des enseignants du préscolaire, du primaire, du secondaire et du supérieur publics fait la Une des journaux quotidiens ivoiriens parus, mardi, sur l’ensemble du territoire national, au lendemain d’une attaque perpétrée à Bouaké sur des grévistes.A propos de cette crise à l’école, Bli Blé David, porte-parole de l’ISEPPCI (Intersyndical de l’enseignement préscolaire et primaire de Côte d’Ivoire) s’ouvre à la presse après la suspension des négociations. «

« L’Etat est en train de ruser avec nous, la grève continue », dit-il dans les colonnes de Le Sursaut, qui relate ensuite ce qui c’est passé hier à Bouaké, dans le Centre-Nord ivoirien.

« Des enseignants ont été agressés, hier, à Bouaké », fait remarquer Le Temps, à côté de Notre Voie qui donne plus de précisions sur cette affaire.

« Grève et tension à Bouaké : des hommes armés attaquent les enseignants. Des blessés et des motos incendiés enregistrés », informe ce journal proche de l’opposition.

« Des enseignants attaqués à Bouaké par des hommes en cagoule », renchérit Le Nouveau Réveil, quand Le Quotidien d’Abidjan enfonce en titrant que des enseignants grévistes ont été réprimés dans le sang dans la deuxième ville du pays.

«Violences, agressions, usage de +lacrymogène Baoulé+ : quand la grève des enseignants vire au terrorisme », regrette pour sa part L’Expression, là où LG Infos croit savoir comment le pouvoir veut « politiser » la grève à travers les violences perpétrées sur les enseignants. Ce qui fait dire à L’Inter que « les choses s’aggravent » dans les universités et écoles secondaires et primaires du pays.

Le Trésor ivoirien rassure les usagers et clients sur la digitalisation du service

La plateforme numérique du Trésor public ivoirien dénommée «Baobab», un outil «innovant et interactif» de traitement des préoccupations et de suivi en temps réel des dossiers des usagers, a été présentée lundi aux populations de Toumodi et de Dimbokro dans le Centre du pays.« La plateforme Baobab, la digitalisation de la relation client mise en place par la direction générale du Trésor et de la comptabilité publique a été présentée ce lundi 25 février 2019 aux autorités administratives, opérateurs économiques, fournisseurs et autres usagers des services de Toumodi et de Dimbokro », rapporte une note d’information de cette régie financière transmise à APA.

A Toumodi, Mme Eva Carole Anossé, le superviseur « Baobab » à la direction de la communication et des relations publiques, a expliqué aux populations le mode d’utilisation et les caractéristiques de cette plateforme numérique.

« Cet outil innovant permet aux opérateurs économiques, fournisseurs et prestataires des services de l’État de suivre en temps réel le statut de leurs dossiers ou mandats assignés dans les postes comptables et services du Trésor», a souligné Mme Anossé.

De son côté, Loua Wohi, le Trésorier général de Toumodi, a dit l’engagement du Trésor public ivoirien à moderniser ses outils de travail et d’améliorer de façon continue,  la qualité des services offerts aux clients. « Ici à Toumodi, nous avons une cellule d’écoute client pour vous aider et vous accompagner pour une meilleure utilisation de l’applicatif  Baobab », a-t-il assuré.

« Nous sommes très favorables à l’utilisation de cet outil qui nous offre beaucoup de facilité. La modernisation doit être l’affaire de tous », a estimé pour sa part, l’opérateur économique, Bruno Blé Koffi lors de la rencontre de sensibilisation de Dimbokro.

Outil de satisfaction client, la plateforme « Baobab» est aussi un dispositif d’écoute client (traitement des plaintes et réclamations, chat en ligne).  Ce dispositif permet également un suivi des dossiers des clients et un système de visualisation en ligne des mandats des fournisseurs et prestataires des services de l’État.

La Directrice générale de l’UNESCO en visite de 48h en Côte d’Ivoire

La Directrice générale de l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO), Audrey Azoulay entame, mardi, une visite de 48 heures en Côte d’Ivoire où elle s’entretiendra avec le Chef de l’Etat ivoirien, Alassane Ouattara.Selon un communiqué de cette organisation onusienne transmis à APA lundi soir, après son entretien avec le Président Alassane Ouattara, Mme Azoulay ira ensuite, en présence notamment de la ministre de l’Education nationale, de l’enseignement technique et de la formation professionnelle, Mme Kandia Camara, à la rencontre de femmes commerçantes suivant un programme d’alphabétisation de l’UNESCO par le numérique.

Lancé en 2017, ce projet a d’ores et déjà atteint deux groupes de 260 femmes sur deux marchés d’Abidjan, la capitale économique ivoirienne.

Puis, ajoute le communiqué, « elle se rendra en présence du ministre de la Culture et de la Francophonie, Maurice Bandama, sur le site du Patrimoine mondial Ville historique de Grand Bassam, inscrit depuis 2012 ».

Première capitale de Côte d’Ivoire, « la ville balnéaire est un exemple urbain colonial de la fin du XIXe siècle, qui fait face aujourd’hui à de nouveaux enjeux liés au changement climatique », souligne l’UNESCO.

Au cours de son séjour ivoirien qui s’achèvera mercredi, la patronne de l’UNESCO visitera également les archives de la Fondation Amadou Hampâté Bâ qui dispose notamment d’une vaste collection de plus de 3000 ouvrages rares, ainsi que des dizaines de milliers de manuscrits sur les traditions orales africaines.

« L’enjeu est ici de préserver, de restaurer et de valoriser ces manuscrits en raison de leur fragilité, notamment par un travail de numérisation », explique encore le texte, ajoutant que « cette démarche vient marquer l’importance que l’UNESCO accorde à la préservation du patrimoine documentaire ».

Née en 1972, Audrey Azoulay a été ministre de la Culture et de la Communication de la France de février 2016 à mai 2017. Elle est la 11è Directrice générale de l’UNESCO et la deuxième femme à occuper ce poste.

Les sujets politiques dominent la Une des journaux ivoiriens

Les sujets politiques dominent la Une des journaux quotidiens ivoiriens parus, lundi, sur l’ensemble du territoire national.«Présidentielle 2020/ RHDP : la machine fait déjà peur », barre en Une Le Jour Plus. Avant la présidentielle de 2020, « Ouattara a déjà perdu le pouvoir », rétorque le président du Front populaire ivoirien (FPI, opposition), Pascal Affi N’Guessan en couverture de L’Inter.

« Quand on dit 2020 est géré, c’est vraiment géré », contre-attaque, le ministre Kobenan Kouassi Adjoumani, dans les colonnes de Le Mandat.

« Ouattara perd avec Soro un fils au nord et gagne avec moi un fils à l’ouest », relève de son côté dans L’Intelligent d’Abidjan, le député de Facobly, Evariste Meambly après son adhésion au Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP, coalition au pouvoir).

Pour sa part, LG Infos entonne un son de cloche différent en soutenant que le RHDP « regrette déjà Soro et Bédié », trois mois seulement après le congrès de cette coalition politique.

Le tandem formalisé avant 2020 par Bédié et Soro verrouille tout à Daoukro, fait remarquer à ce propos Le Nouveau Réveil.

« En 2020, nous allons balayer ces fossoyeurs impénitents » car « ils ont échoué », a lancé M. Bédié depuis Daoukro, rapporte Le Quotidien d’Abidjan.

 « Je suis allé dans le bois sacré. Je suis un homme libre », enfonce Guillaume Soro en Co-Une de Soir Info. Ce qui fait dire à L’Expression que lâché par les cadres du nord, Soro « panique et menace ». Guillaume Kigbafori Soro « n’est pas le nombril du monde (…) qu’il sorte de l’émotion », estime une députée RHDP en Une de L’Inter.

Riposte contre le terrorisme et FESPACO au menu des quotidiens burkinabè

Les quotidiens burkinabè évoquent largement, ce lundi, l’ouverture du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO), sans oublier la riposte des Forces armées nationales contre le terrorisme à l’Est du pays.«Destruction base terroriste à l’Est : L’armée exhibe ses prises de guerre», arbore en première page, L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés du Burkina Faso, montrant la photo des armes et matériels saisis.

Ce journal relate que hier, dimanche 24 février 2019, l’état-major a exposé à Fada (ville capitale de la région de l’Est du Burkina) des prises de guerre à la suite d’opérations menées par les forces aériennes et terrestres les 19 et 20 février 2019 à Kompienbiga, Kabonga et dans la zone du campement présidentiel.

«Au total, 29 de ces fameux +individus armés non identifiés+ qui s’étaient rendus maîtres de la forêt ont été mis hors d’état de nuire», écrit L’Observateur qui fait observer aussi que «depuis que les hélicoptères ont commencé à planer sur le front, ça… monte en puissance pour l’armée burkinabè».

A ce sujet, le quotidien à capitaux publics Sidwaya titre : «Sécurisation de la région de l’Est : 29 terroriste abattus, des armes saisies», là où le quotidien privé Le Pays se contente de mentionner : «Région de l’Est : 29 terroristes tués». 

Evoquant la 26e édition du FESPACO, ouverte samedi, Sidwaya s’exclame : «FESPACO 2019 : Ca tourne !».

L’Express du Faso, quotidien privé imprimé à Bobo-Dioulasso (capitale économique du Burkina Faso), propose la même exclamation lorsqu’il met en exergue: «FESPACO 2018: Silence, ça tourne pour la 26e édition !». 

Quant à Le Pays, il fait remarquer que «la 26e édition (du FESPACO) a été lancée sous haute surveillance» !», montrant la photo du président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré, en train de donner le clap d’ouverture.

Selon ce journal, la cérémonie d’ouverture de la 26e édition du FESPACO coïncidant avec le cinquantenaire de la biennale, a eu lieu le 23 février 2019 dans la cuvette du stade municipal Issoufou Joseph Conombo de Ouagadougou. 

De son côté, le journal privé Le Quotidien laisse lire : «C’est parti pour le cinquantenaire».

Pen ce temps, Aujourd’hui au Faso, autre quotidien privé, barre à sa Une : «Cinquantenaire de la biennale: Ne y taabo ! (soyez la bienvenue, en langue nationale mooré)». 

Ouattara, Soro et Bédié se partagent la Une des journaux ivoiriens

Le chef de l’Etat Alassane Ouattara, l’ancien président du parlement, Guillaume Kigbafori Soro ainsi que le président du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI-RDA, ex-parti unique), Henri Konan Bédié se partagent la Une des journaux quotidiens ivoiriens parus, samedi, sur l’ensemble du territoire national.« Coopération : le président Alassane Ouattara a reçu un émissaire du Roi du Maroc », informe en manchette le journal à capitaux publics Fraternité Matin.

« Ouattara fascine le monde », fait remarquer de son côté Le Patriote avant d’expliquer comment ce dernier a réussi à « ressusciter » l’économie ivoirienne.

Contrairement aux propos de Soro, Soul To Soul (le directeur du protocole de Soro) a bien été nommé par le président Ouattara, révèle ensuite le journal proche du pouvoir, quand abordant un sujet différent, notamment celui se rapportant à l’éducation nationale, Le Temps estime que le président ivoirien est rattrapé par ses promesses.

« Personne ne sera eternel à un poste (…) Je veux le fauteuil », rapporte Soir Info en attribuant ces propos à l’ancien président de l’Assemblée nationale, Guillaume Soro qui s’adressait au RHDP (Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix) devant ses parents à Ferkessédougou.

« Je sais où je vais (…) Arrêtez de mentir, le pouvoir du Nord a chassé les fils du Nord », poursuit-il dans les colonnes de Générations Nouvelles. Ce qui fait dire à L’Inter que Soro était très en colère sur ses terres à Ferkessédougou.

Depuis Daoukro, Bédié enfonce : « nous allons balayer tous les faussaires », reprend Soir Info. « 2020, rien n’est bouclé…parce qu’on ne peut rien boucler sans nous », fait remarquer M. Bédié en Une de Le Nouveau Réveil.  

La presse en ligne burkinabè à fond sur le FESPACO

La presse en ligne burkinabè, visitée par APA samedi, se focalise sur l’actualité nationale marquée essentiellement par la 26e édition du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO), dont l’ouverture est prévue cet après-midi.«FESPACO à Bobo: Le Ciné Guimbi accueillera le cinquantenaire», titre Burkina24.com, informant que l’annonce a été faite à Paris au siège de l’UNESCO lors de la conférence de presse internationale du FESPACO le 15 janvier 2019 au grand bonheur du public.

«Bien que pas complètement terminé, le Ciné Guimbi accueillera le Fespaco à Bobo, rassure Berni Goldblat, et ce, du 7 au 10 mars 2019 », précise le média en lignbe.

Pour sa part, Lefaso.net renseigne que la traditionnelle messe d’ouverture du FESPACO aura lieu le dimanche 24 février à 9H00 dans la Cathédrale de Ouagadougou.

«L’Eucharistie sera présidée par Mgr Janvier Marie Gustave YAMEOGO, prélat burkinabè travaillant au Dicastère de la Communication du Vatican », écrit le confrère, avant d’ajouter que «tous les festivaliers et spécialement les artistes et réalisateurs, communicateurs et hommes de la culture du 7ème art y sont conviés».

Quant à Fasozine.com, il annonce que «le mythique groupe ivoirien Magic System» sera la grande attraction de la 26e édition du FESPACO.

«Outre Magic System, d’autres comédiens ivoiriens tels qu’Isaac de Bankolé et Sidiki Bakaba sont également annoncés pour la cérémonie d’ouverture le samedi 23 février prochain au stade municipal de Ouagadougou», fait remarquer ce média en ligne.

De son côté, Wakat Séra.com relate que le président de la Commission sécurité pour le cinquantenaire du FESPACO, le commissaire divisionnaire de police, Joseph Toni, à travers une note, a invité les milliers de festivaliers attendus à «respecter scrupuleusement les consignes sécuritaires».

Selon le confrère, les responsables de la sécurité du FESPACO 2019 ont surtout invité les populations à éviter de porter des «armes à feu, des objets tranchants, contondants ou tous autres objets dangereux» pour un cinquantenaire de la biennale du cinéma panafricain, réussi.

La présidentielle de dimanche résume l’actualité sénégalaise

Après la clôture, samedi à minuit de la campagne électorale pour la présidentielle du 24 février 2019, les quotidiens sénégalais reçus samedi à APA s’intéressent au vote qui se déroulera dimanche de 8 heures à 18 heures conformément au Code électoral.« Présidentielle 2019-A vos cartes ! », s’exclame EnQuête qui donne les raisons du Parti démocratique sénégalais (Pds, opposition) et les assurances du ministre de l’Intérieur.

« Dimanche, jour de vote : Au tour du peuple », titre Le Quotidien qui, dans son éditorial intitulé « Moi le peuple ! », rappelle que « pendant 21 jours, ils (les cinq candidats) ont monopolisé la parole, sollicité l’écoute du peuple (…), cette majorité silencieuse, qui peut être bavarde le jour du scrutin. Dimanche, il reprendra sa voie et choisira sa voie ».

Pour la présidentielle du 24 février, L’As donne « la parole au peuple ».

Dans ce journal, le président sortant, Macky Sall qui fait face à quatre challengers, à savoir Idrissa Seck, Ousmane Sonko, Issa Sall et Madické Niang, réagit aux menaces de sabotage du vote et affirme : « Il n’y aura rien. Je vous assure ».

« Caravane orange à Dakar-Idy clôture en apothéose », poursuit L’As, dans lequel journal, les observateurs électoraux expriment leurs préoccupations sur l’organisation du scrutin.

Après la campagne électorale, Walf Quotidien informe que « le peuple prend le pouvoir ».

« Election du président de la République, ce dimanche-L’heure du choix. 6 683 043 électeurs vont départager les cinq candidats. Macky Sall, Idrissa Seck, Ousmane Sonko, Issa Sall et Madické Niang ont eu 21 jours pour convaincre », détaille Vox Populi à sa Une.

« Présidentielle du 24 février 2019-L’heure du choix ! », s’exclame Sud Quotidien qui parle d’un fauteuil pour cinq candidats à départager par 6 683 043 électeurs arbitres !

Faisant le diagnostic d’une élection à multiples enjeux, L’Observateur renchérit : « 5 candidats pour 1 président ».

Présidentielle sénégalaise : la société civile apelle à un internet «ouvert et sécurisé»

Plusieurs organisations de la société civile dont le Conseil des Organisations non gouvernementales d’appui au développement (Congad) et la Rencontre africaine pour la défense des Droits de l’Homme (Raddho) ont sollicité, dans une déclaration conjointe reçue jeudi à APA, le « maintien d’un internet ouvert et sécurisé » pour le premier tour de la présidentielle de dimanche.« Nous demandons d’urgence à toutes les parties prenantes, notamment les fournisseurs de services téléphoniques et internet d’assurer la stabilité et l’accessibilité d’internet avant, pendant et après la prochaine élection présidentielle du 24 février 2019 au Sénégal », indique la déclaration conjointe.

Outre le Congad et la Raddho, la Ligue sénégalaise des Droits Humains (LSDH), l’Association des éditeurs et professionnels de la presse en ligne (Appel), Article 19, Africtivistes et Forum Civil ont notamment signé la déclaration commune.

Selon ces structures, un internet ouvert favorise « la créativité, l’innovation, l’accès à l’information et à des opportunités sociales, économiques, culturelles et politiques ». De plus, soulignent-elles, « les moyens techniques utilisés pour bloquer l’accès à l’information en ligne compromettent souvent de manière dangereuse la stabilité et la résilience d’internet ».

Notant que l’internet ouvert, accessible et sécurisé, en particulier durant les élections, facilite la libre circulation et l’accès à l’information et la liberté d’expression en ligne et hors ligne, elles pensent que « les coupures d’internet ne doivent jamais devenir une normalité ».

Par conséquent, elles invitent les autorités sénégalaises à « déclarer publiquement leur engagement à conserver l’internet ouvert et à informer le public de toute perturbation et de veiller à ce que l’internet, y compris les médias sociaux, demeure actif et accessible ».

Dans leur déclaration, les signataires ont dénoncé « le contrôle excessif des médias publics, l’influence et la pression indirecte exercée par le gouvernement et ses alliés sur de nombreux médias traditionnels, ainsi que les récents actes de violence à l’encontre de journalistes ».

En outre, ces organisations se disent « préoccupées par la récente tendance d’interférences illégitimes dans les communications en ligne, la déclaration menaçante d’agents publics et des services de sécurité, ainsi que l’adoption d’une loi sur les communications électroniques datant de 2018 » qui peuvent être considérées, selon elles, comme « une tentative majeure de faire taire les voix critiques en ligne et de limiter ainsi la liberté d’expression ».