Côte d’Ivoire: l’Autorité nationale de la presse dénonce un «parti pris notoire» de Amnesty

Le président de l’Autorité nationale de la presse (ANP, organe officiel de régulation la presse écrite et numérique), Raphaël Oré Lakpé, a dénoncé mercredi à Abidjan «un parti pris notoire» de l’ONG Amnesty International dans son dernier rapport sur la situation des droits de l’homme en Côte d’Ivoire.« L’ANP affirme que lors de ses enquêtes, Amnesty International ne l’a nullement approché afin de recueillir sa version des faits qui lui étaient reprochés. Une telle pratique révèle un parti pris notoire de cette organisation, qui manifestement, s’est livrée à une manipulation des faits en leur donnant, très souvent, un sens qu’ils n’ont pas en réalité», a soutenu M. Lakpé dans une conférence de presse.

Dans son dernier rapport publié le 11 février dernier sur la situation des droits de l’homme en Côte d’Ivoire ces cinq dernières années, Amnesty International a accusé l’ANP d’avoir sanctionné à maintes reprises « essentiellement » les journaux proches de l’opposition.

« Il n’est pas juste de faire croire qu’en Côte d’Ivoire, la presse de l’opposition est bâillonnée et réprimée à tout vent et que, pour ce faire, les pouvoirs publics s’appuient sur deux bras séculiers que sont le procureur de la République et l’ANP», a estimé le président de l’ANP, soulignant que « nous sommes une autorité administrative indépendante vraiment indépendante ».

Poursuivant, M. Lakpé a soutenu avec insistance que toutes les décisions de son institution sont motivées et s’appuient sur des textes de loi régissant la profession et sur le code d’éthique et de déontologie rédigés par les journalistes eux-mêmes.

«Le rapport d’Amnesty International en indexant la seule ANP fait un acharnement contre cette autorité de régulation, acharnement dont on ignore les motivations», a-t-il indiqué assurant que son institution « continue de travailler en toute indépendance ».

De l’avis de M. Lakpé, ce « rapport à charge »  d’Amnesty International contre son institution fait le «lit de l’impunité» et encourage la  «médiocrité ».

M. Lakpé a conclu en invitant les enquêteurs d’Amnesty International « à prendre beaucoup plus de temps pour faire un travail fouillé et équilibré rendant compte de la réalité du terrain»  pour leur prochain rapport.

Le 12 février dernier, le gouvernement a qualifié pour sa part « d’allégations » ce dernier rapport d’Amnesty International indiquant que dans la constitution ivoirienne, sont garanties à tous la liberté d’expression, notamment, la liberté de conscience, d’opinion philosophique et de convictions religieuses.

Dans son dernier rapport sur la situation des droits de l’homme en Côte d’Ivoire, Amnesty International s’est inquiété « d’arrestations arbitraires et d’harcèlements judiciaires»  alors que se profile à l’horizon la présidentielle de 2020.

 « Au moins 17 détentions de journalistes et blogueurs ont été recensées ces cinq dernières années et l’ANP a sanctionné des organes de presse à maintes reprises, notamment ceux proches de l’opposition, en imposant des interruptions de publication ou de lourdes amendes », accusait également l’organisation.

Cameroun : RSF accentue la pression à Paris pour la libération du journaliste Amadou Vamoulké

L’Assemblée nationale française, sous la houlette de Reporters sans frontières (RSF) a abrité, mardi, une conférence de presse destinée à demander la libération immédiate de l’ancien dirigeant de la radiotélévision publique camerounaise (CRTV), Amadou Vamoulké, poursuivi pour des faits de détournement de près de 27,8 milliards FCFA, a appris APA auprès de cette organisation de défense des médias.Lors de cette rencontre, les élus Sébastien Nadot et Eric Coquerel ont annoncé leur intention de solliciter un rendez-vous auprès de la présidence de la République et du ministère des Affaires étrangères, afin d’évoquer la situation du détenu et n’ont pas exclu pas d’envoyer une délégation parlementaire au Cameroun.

Incarcéré depuis plus de 30 mois, le concerné doit comparaître pour la 17ème fois le 1er mars prochain devant le Tribunal criminel spécial (TCS), les audiences précédentes n’ayant parfois duré qu’une poignée de minutes.

En fin janvier dernier, 9 parlementaires français, issus de différentes sensibilités politiques, avaient déjà adressé une lettre au président Emmanuel Macron et au ministre des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian, leur demandant d’user de «leurs relations diplomatiques privilégiées afin d’assurer la réhabilitation et la libération la plus rapide possible» du journaliste.

Pour le Quai d’Orsay, «l’accusation n’a pas apporté de preuve de la pertinence de son action», le gouvernement français assurant par ailleurs qu’il suivra «avec la plus grande attention» les conclusions du groupe de travail sur la détention arbitraire des Nations Unies, l’ONU, saisi depuis le 16 janvier 2019 par RSF sur le cas Vamoulké, aux affaires entre 2005 et 2016.

Selon le responsable du bureau Afrique de cette organisation, Arnaud Froger, évoquant une «cabale judiciaire», «le caractère arbitraire et politique de la détention de ce journaliste ne fait aucun doute et les soutiens pour demander sa libération dépassent largement les frontières du Cameroun».

Les sujets politiques dominent la Une des journaux ivoiriens

Les journaux quotidiens ivoiriens parus, mardi, sur l’ensemble du territoire national offrent un menu essentiellement composé de sujets politiques avec un point de mire sur la résurgence de la violence dans ce milieu.«Propos désobligeants entendus ces derniers temps dans le milieu  politique : la grande chancelière Henriette Diabaté demande pardon au  nom des femmes», lors du lancement de la journée internationale de la  femme, hier, au palais de la culture, informe Fraternité Matin. Au même  moment, Le Jour Plus revient sur la tentative de vol d’une valise  présidentielle en France. 

Des « jeunes  patriotes » exportent leur vandalisme en France, titre à ce sujet ce  journal, selon qui, les mis en cause dans cette affaire ont été  «interpellés et menacés d’expulsion». Blessé, le chef du protocole de  l’ambassade opéré de la rotule, complète le confrère à côté de  L’Expression qui fait un retour sur cette affaire qu’il intitule «  barbarie des pro-Gbagbo » sur les bords de la Seine. 

En  visite en France, «des pro-Gbagbo agressent la délégation du président  Ouattara», résume Le Rassemblement. Ce qui fait dire à Soir Info que «la  crise au sommet se déporte en France». En outre, révèle ce journal  indépendant, «une violente bagarre» a également éclaté entre partisan de  Ouattara et Soro à Paris. 

«La guerre  Soro-Ouattara se déporte à Paris. Violente bagarre entre leurs  partisans», reprend L’Inter. Ce qui fait écrire à LG Infos que Soro  devient « un véritable problème » pour Ouattara, là où Générations  Nouvelles estime que Soro ménage Ouattara. 

«Soro  a démissionné, et maintenant ? Peut-il vraiment affronter Ouattara ?»,  s’interroge pour sa part, Le Rassemblement. En tout cas, répond le  député Bema Fofana en couverture de ce journal « il n’y a personne avec  lui à Bouaké ». « Nous avions rejoint les FN (Forces nouvelles) à cause  de Ouattara », clarifie l’autre député de Bouaké commune, Charles Gnaoré  en Une de Le Mandat. 

Le Premier ministre Dabiré monopolise la Une des quotidiens burkinabè

Les quotidiens burkinabè commentent largement, ce mardi, la Déclaration de politique générale (DPG) du Premier ministre (PM) Christophe Marie Joseph Dabiré, prononcée la veille devant les députés de l’Assemblée nationale.Le quotidien à capitaux publics Sidwaya titre en première page : «Assemblée nationale: Christophe Dabiré Investit Premier ministre», rappelant que le nouveau PM était hier lundi 18 février 2019, devant l’Assemblée nationale pour décliner les grandes lignes de la politique générale de son gouvernement.

«Promu à la tête de l’exécutif burkinabè au moment où le pays fait face à de multiples défis, le nouveau Premier ministre, Christophe Joseph Marie Dabiré, a désormais l’onction des députés », rapporte Sidwaya, avant de préciser qu’«avec un vote de 84 voix pour, 19 contre et 23 abstentions, sa Déclaration de sa politique générale a reçu l’aval du Parlement». 

Le même journal consacre son commentaire hebdomadaire ‘’Trait de plume » à ce sujet, sous le titre : «Jette-lui la pierre si…».

 «Premier ministre à l’Assemblée nationale : Une Déclaration de politique générale sous forte émotion», arbore pour sa part, L’Express du Faso, quotidien privé imprimé à Bobo-Dioulasso.

L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés burkinabè fait observer que le tout-nouveau Premier ministre n’a pu retenir ses larmes alors qu’il était quasiment à la fin de sa déclaration de politique générale. 

«Malgré la forte émotion qui le tenait à la gorge et aux yeux, le nouveau PM tenait à aller jusqu’au bout de sa lecture. Péniblement. Il a fallu que le président de l’Assemblée nationale, Alassane Bala Sakandé, lui suggère de marquer une pause pour mettre fin à son supplice », relate L’Observateur Paalga.   

Pour le commentateur, «Ça aura été finalement l’événement ! », soulignant qu’«après les larmes, place à la sueur».

L’éditorialiste de Aujourd’hui au Faso, autre quotidien privé, abonde dans le même sens lorsqu’il mentionne en guise de titre : «Plus que des larmes et des mots, il faut des armes contre les maux». 

De son côté, le journal privé Le Quotidien se demande : «Que cachent les larmes du vieux Dagara (Ethnie du PM, Ndlr)?», publiant aussi la réaction de quelques députés à l’issue de la DPG de Christophe Dabiré.

Le journal Le Pays, après avoir souligné que «Christophe Dabiré obtient l’onction des députés», évoque les larmes du nouveau chef du gouvernement burkinabè, à travers cette interrogation : «Emotion ou coup de barre ?».

Maroc-UNESCO : Plan d’action sur le droit d’accès à l’information

Le Maroc et l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO) ont signé, ce lundi à Rabat, un plan d’action de coopération relatif au droit d’accès à l’information.Signé par le ministre délégué chargé de la réforme de l’administration et de la fonction publique, Mohamed Benabdelkader, et la directrice du bureau de l’UNESCO à Rabat, Golda El Khoury, ce plan d’action comprend notamment la mise en place d’un guide descriptif des différentes manières de la loi relative au droit d’accès à l’information, le lancement de sessions de formation à distance au profit des personnes chargées de fournir l’information, la mise en place d’un programme visant à former les formateurs dans ledit domaine à l’échelle centrale et locale, outre l’élaboration des bases et supports de communication pour assurer la généralisation du droit d’accès à l’information.

Selon le ministre marocain, cet accord s’inscrit dans le cadre de la mise en oeuvre de l’accord de coopération conclu avec la directrice de l’UNESCO dans le domaine de l’accompagnement technique et du partage de l’expérience de l’UNESCO en matière de la mise en oeuvre du droit d’accès à l’information.

Il a en outre indiqué que le Maroc dispose aujourd’hui d’un texte de loi élaboré en partenariat entre le gouvernement, la société civile et les organisations professionnelles et qui entrera en vigueur en mars prochain. « Nous sommes donc entrain de former les fonctionnaires qui seront en charge de la mise en oeuvre du droit d’accès à l’information », a-t-il expliqué.

Pour sa part, Mme El Khoury s’est déclarée « honorée » de la signature de ce plan d’action, ayant pour objectif de mettre en oeuvre le droit relatif à l’accès à l’information, relevant à ce égard qu’il s’agit d’un droit fondamental et très important pour toute personne, tout pays et aussi pour l’UNESCO.

Elle a également fait savoir que l’objectif du plan d’action est de permettre à tous les citoyens du Maroc d’accéder à une information « complète et transparente », leur permettant de s’informer sur ce qui se passe dans leur pays afin de prendre des décisions sur la base des données réelles ainsi que pour contribuer au processus démocratique au Royaume.

Coopération, politique et lutte anti-corruption à la Une de la presse congolaise

La presse congolaise parvenue, lundi à APA, traite d’une diversité de sujets, dont la coopération, la politique et la lutte contre la corruption.« Afrique centrale : Des accords prometteurs avec le Fonds saoudien de développement », titre Les dépêches de Brazzaville, soulignant : « Plusieurs accords ont été signés récemment  par  Fortunato-Ofa Mbo Nchama, président de la Banque de développement des Etats de l’Afrique centrale(BDEAC)  et des partenaires du Fonds saoudien de développement de l’Arabie Saoudite. Les documents prévoient la création d’établissements de microfinances au Congo et dans les autres pays membres de la zone ».

Pendant ce temps, Le Patriote et Sel-Piment mettent le cap sur la politique.

Le premier journal cité mentionne : « Présidentielle 2021-Guy Brice Parfait Kolélas et Paulin Makaya font fi de leurs alliés et annoncent leur candidature ».

« Par cette déclaration, ces deux opposants prennent les autres de court et par conséquent ne laissent aucune chance à l’expression démocratique » des militants, renchérit Le Patriote.

Sel-Piment fait écho de ce qu’une frange de l’opposition, par la voix de Mathias Dzon, président du collectif des parties de l’opposition dans une déclaration faite à Brazzaville le 5 février dernier, pense: « La priorité actuelle pour le Congo est sa sortie de la crise économique ».

Dans ce journal, Mathias Dzon estime que « l’élection présidentielle de 2021 n’est pas une priorité aujourd’hui (…) Le souci des Congolais est la sortie de la crise financière qui mine le pays et qui a pour conséquence immédiate l’extrême pauvreté de près de 99% de Congolais ».

Le Manager horizon traite de la lutte anti-corruption et écrit que « le ministre des Finances, Calixte Nganongo a verrouillé les portes de la magouille au Trésor public, et les chantiers de certains agents du Trésor sont déjà dans les herbes, parce que n’ayant plus  la facilité de voler l’argent de l’Etat pour construire des buildings ».

Ouédraogo et les femmes à l’honneur dans les journaux burkinabè

Les quotidiens burkinabè évoquent, ce lundi, le forum national sur l’autonomisation et la responsabilisation de la femme qui vient de refermer ses portes à Ouagadougou, sans oublier de commenter largement la candidature de Kadré Désiré Ouédraogo (KDO) à la présidentielle de 2020.L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés du Burkina Faso mentionne en première page : «Présidentielle 2020 : le +oui+ retentissant de KDO».

«KDO candidat déclaré de la présidentielle de 2020 au Burkina : Une candidature, plusieurs interrogations», tel est le titre de l’éditorial du journal privé Le Quotidien qui fait remarquer que le week-end écoulé a été politiquement mouvementé du côté de Bobo-Dioulasso (2e capitale du Burkina).

Selon le confrère, il y a eu, entre autres, «les tournées de Kadré Désiré Ouédraogo (KDO) pour rencontrer les autorités coutumières et religieuses, mais surtout de l’annonce de sa candidature pour l’élection présidentielle de 2020, l’appel de certains jeunes pour le retour et la candidature de Zida…».

Pour sa part, Aujourd’hui au Faso arbore : «Présidentielle 2020 : Kadré confirme son ambition kosyamienne (adjectif venant de Kosyam, le palais présidentiel du Burkina, Ndlr) à Bobo-Dioulasso».

Le même journal, dans son éditorial, se demande s’il s’agit d’une candidature indépendante, d’une candidature du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP, ex-parti au pouvoir) ou autre ?

Quant au quotidien à capitaux publics Sidwaya, il rapporte que c’est à l’issue de l’Assemblée générale du groupe d’initiative «KDO 2020» et du mouvement «KDO 2020», tenue samedi dernier à Bobo-Dioulasso, que l’ancien Premier ministre de Blaise Compaoré, a annoncé sa candidature à la présidentielle de 2020 au Burkina Faso.

Pendant ce temps, Le Pays, autre quotidien privé, publie un point de vue dans lequel l’auteur (Koffi Koffi N’Dri, journaliste) estime qu’avec l’annonce de la candidature de KDO, «le CDP va à la déroute».

Le même journal évoque le forum national sur l’autonomisation et la responsabilisation de la femme qui s’est tenu du 15 au 17 février à Ouagadougou, et qui a regroupé des représentantes des 45 provinces du Burkina.

Le confrère rapporte les propos du Président de l’Assemblée nationale Alassane Bala Sakandé, patron de la manifestation, qui déclare : «l’autonomisation totale de la femme, j’en fait un sacerdoce».

L’Observateur Paalga abonde dans le même sens lorsqu’il cite le PAN qui dit : «Ma réputation m’est chère, mais la cause de la femme m’est encore plus chère».

A ce propos Sidwaya met en exergue : «Forum sur l’autonomisation des femmes : des engagements +forts+».

La presse ivoirienne commente le tête-à-tête Ouattara-Macron à l’Elysée

Les journaux quotidiens ivoiriens parus, lundi, sur l’ensemble du territoire national continuent de commenter le tête-à-tête à l’Elysée entre le président Alassane Ouattara et son homologue français Emmanuel Macron.« Tête-à-tête à l’Elysée : ce que Ouattara et Macron se sont dit », barre en Une Le Jour Plus. « Ouattara tue la polémique Ocampo et disqualifie les anti-Cfa après sa rencontre avec Emmanuel Macron », précise L’Intelligent d’Abidjan.

Débat autour du Franc Cfa, le président ghanéen répond à Ouattara, titre pour sa part Notre Voie à côté de Le Temps qui croit connaître les dessous des déclarations à la presse du président ivoirien après sa rencontre avec son homologue français.

 Le régime d’Abidjan est sous une « énorme » pression, estime ensuite ce journal. Ce qui fait dire à Le Quotidien d’Abidjan, que coincé à Paris après l’affaire « je ne connais pas Ocampo », Ouattara se mélange les pédales.

De son côté, s’intéressant à la « querelle » en cours autour du francs CFA, LG Infos pense que Alassane Ouattara est en mission pour la Françafrique.

Macky Sall et Abdoulaye Wade se partagent la Une des quotidiens

Les quotidiens sénégalais reçus, lundi à APA, mettent en exergue le meeting du président sortant, Macky Sall, à Thiès, fief de son challenger à la présidentielle, Idrissa Seck, qu’il dit avoir conquis après une forte mobilisation, et la visite de Me Abdoulaye Wade, Secrétaire général du Parti démocratique sénégalais (Pds, opposition) à Conakry.« Accueilli par une marée humaine dans le fief d’Idrissa Seck, Macky se lâche-Thiès est tombé », rapporte Vox Populi en première page, dans lequel journal, le président Sall poursuit : « Ce jour est historique, on n’a jamais vu une mobilisation pareille. J’accorderai plus d’attention à Thiès qui a trop souffert par le passé ».

« En campagne à Thiès-Macky rail Idy », titre Le Quotidien qui donne la parole au président candidat qui affirme : « Thiès a trop souffert, il faut cheminer avec les gens qu’il faut ».

« Thiès est tombé », renchérit Macky Sall à la Une de L’As. Dans ce journal, El Hadj Ibrahima Sall candidat du PUR attaque : « Le président protège des voleurs épinglés par l’IGE ».

De son côté, Idrissa Seck confie à nos confrères de L’As : « Il ne reste plus à Macky qu’à voir comment frauder ».

Dans la manchette du Quotidien, Ousmane Sonko, candidat de Pastef prend le contrepied de Wade et soutient que « Macky n’a pas truqué les élections ».

Traitant de la dernière ligne droite de la campagne électorale, Walf Quotidien donne la parole à Madické Niang qui dénonce les manœuvres pour freiner ses ardeurs.

Pendant ce temps, Le Soleil revient sur le meeting de Macky Sall à Fatick, sa ville natale, où il a indiqué : « Je n’ai jamais oublié le Sine ».

A Louga, Issa Sall promet un redécoupage du Sénégal, selon Le Soleil.

« Pendant que Sonko déchire les contrats pétroliers et miniers à Kédougou, Macky défie Idy, qui le brûle, à Saint-Louis », écrit Source A.

Nos confrères de Walf Quotidien s’intéressent à la visite de Wade à Conakry, se posant ainsi des « questions autour d’un voyage ».

« Wade-Condé, les dessous de table », titre L’Observateur qui parle d’une rencontre entre l’ex-président sénégalais et le chef de l’Etat guinéen au Palais Sekoutoureya.

« Les deux hommes ont mangé deux fois ensemble et discuté de la situation politique au Sénégal et d’affaires. Wade envisage de reconsidérer sa position sur la présidentielle après échanges avec le khalife des mourides. Condé ou son émissaire attendu à Dakar dans la semaine », informe L’Obs.

« Tout sur le séjour guinéen de Gorgui », titre Source A, à côté du journal EnQuête qui donne « les dessous d’une visite ».

Ce journal revient sur la finale, hier, de la Can U20 entre le Sénégal et le Mali et note : « Can U20 2019-Trois finales d’affilée perdues. La malédiction ! »

« Coupe d’Afrique des Nations des U20-Troisième finale de suite perdue par les Lionceaux », écrit Source A, faisant dire au Soleil que « les Lionceaux n’y arrivent toujours pas ! »

Justice et politique à la Une de la presse en ligne burkinabè

Les médias en ligne burkinabè visités par APA, ce samedi, évoquent des sujets essentiellement liés à la politique, sans oublier la justice marquée par le procès du putsch manqué de septembre 2015.«Putsch CND: +Les Chefs militaires à l’aéroport pour présenter une bonne image du Burkina+», affiche Burkina24.com, citant le Chef d’Etat-Major général des armées adjoint au moment des faits (coup d’Etat manqué), le colonel-major Naba Théodore Palé, à la barre du Tribunal militaire ce vendredi 15 février 2019.  

Selon le confrère, de son témoignage, l’on retient que, contrairement aux affirmations du général Gilbert Diendéré, la hiérarchie militaire a refusé de soutenir le putsch perpétré par le Conseil national pour la démocratie (CND).

Pour sa part, Wakatsera.com rapporte qu’au deuxième jour de son passage à la barre du tribunal militaire, hier vendredi, en tant que témoin, dans le cadre du jugement du putsch manqué de 16 septembre 2015, le colonel-major Naba Théodore Palé, Chef d’état-major général des armées (CEMGA) adjoint à l’époque des faits, a fait savoir qu’il n’a «jamais eu peur du général Gilbert Diendéré». 

A son tour, Lefaso.net, autre site d’information, renchérit lorsqu’il relate que  le Colonel-major Palé, a affirmé vendredi que «le RSP (Régiment de sécurité présidentielle, Ndlr) était un mythe, mais tout le monde ne le craignait pas. 

«+Je n’ai jamais craint le général Diendéré+, a déclaré le témoin, tout en se tournant pour regarder l’accusé, qui était à sa droite », écrit Lefaso.net.

En politique, le même journal en ligne informe que le parti au pouvoir, le Mouvement du peuple pour le progrès (MPP) marque une halte sur ses cinq ans d’existence, à travers une conférence de presse, donnée  vendredi au siège national du parti à Ouagadougou.

A ce sujet, Fasozine.com mentionne en guise de titre : «5e anniversaire du MPP: +Le soleil levant (surnom pour désigner le MPP)+ a le regard tourné vers 2020…».

De son côté, Burkina24.com fait remarquer que «les premiers responsables du MPP  invitent le gouvernement à continuer d’+atténuer la dureté de la vie dans les campagnes, dans les villes+ en mettant l’homme au cœur de ses interventions sur le chemin de la création de richesses à distribuer».

Ouattara et Soro toujours à la Une des journaux ivoiriens

Pour la deuxième semaine consécutive, le président de la République Alassane Ouattara et l’ex-président du parlement, Guillaume Kigbafori Soro se maintiennent à la Une des journaux quotidiens ivoiriens parus, samedi, sur l’ensemble du territoire national.«Métro d’Abidjan, académie anti-terroriste, Union africaine : Ouattara a échangé hier avec Macron à l’Elysée », barre en Une Fraternité Matin.

Devant la presse, le chef de l’Etat a aussi abordé des sujets d’actualité nationale, ajoute le journal gouvernemental. « Il faut donner le temps à Soro de s’assagir » a dit le président ivoirien après sa rencontre avec son homologue français, rapporte Le Patriote.

« Soro est un fils (…) Certains fils sont un peu rebelles» aussi « Laurent Gbagbo est un frère », reprend à son tour Soir Info en attribuant ces propos à M. Ouattara.

« Je ne suis pas marxiste, je suis démocrate » et « je rencontrerai Gbagbo sans hésiter», répond depuis Abidjan, l’ex-président de l’Assemblée nationale ivoirienne dans les colonnes de Le Nouveau Réveil.

Ce qui fait dire à L’Inter que Guillaume Soro crée un Comité politique et contredit Ouattara. « Le combat pour Ouattara était une expérience à vivre » que « je ne regrette pas », soutient par contre M. Soro en couverture de Générations Nouvelles.

Guillaume Soro lance un premier pas vers « le fauteuil » présidentiel après avoir jeté les bases du Comité politique, renchérit ensuite ce journal proche de lui, là où Le Temps parle de « tergiversations » de l’ex-PAN lors de sa conférence de presse à sa résidence.                                                                    

La campagne électorale toujours au menu des quotidiens sénégalais

La poursuite de la campagne électorale pour la présidentielle du 24 février 2019, traitée sous ses divers aspects, alimente la presse sénégalaise reçue samedi à APA.Le quotidien national Le Soleil rapporte en première page les propos du candidat du Parti de l’unité et du rassemblement (PUR), El Hadj Issa Sall, qui constate que « Kébémer a viré au vert ».

Pendant ce temps, dans Le Saloum, le président sortant Macky Sall promet que « Guinguinéo sera le hub logistique ferroviaire du Sénégal ».

L’Observateur traite de l’évolution dans l’affaire de la violence électorale dans la capitale du sud-est et renseigne que « le tueur de Tamba (est) identifié ».

« Le chauffeur du bus qui a avoué avoir heurté Cheikh Touré Mathieu envoyé en prison. Il est poursuivi pour fuite et homicide involontaire », indique L’Ob.

A propos des menaces de perturbation du scrutin, EnQuête informe que « Macky met en garde Wade », promettant que « l’Etat prendra toutes ses responsabilités pour que le vote du 24 février puisse se dérouler sur l’ensemble du territoire national, sans heurts. Donc, ne laissez personne vous faire peur ».

A la Une de Vox Populi, Macky Sall poursuit : « Il ne se passera rien le 24 février. Personne ne peut saboter le scrutin. Que personne ne vous intimide, le reste il faut le laisser avec nous ».

« A l’assaut de l’électorat du Pds-Madické migre en Europe. Ce » sera trois jours (de campagne) sans la Rts (radio-télévision sénégalaise, publique) », titre Le Quotidien.

Ce journal rapporte les propos du candidat Ousmane Sonko qui a refusé la protection de l’Etat, affirmant : « Je n’ai pas confiance en Aly Ngouille Ndiaye ».

Reçu à Fouta (nord), Idrissa Seck affirme dans la manchette de Vox Populi que « c’est le test grandeur nature que j’attendais…pour confirmer la victoire dès le premier tour ».

Ouattara, Soro et Bédié en vedette à la Une des journaux ivoiriens

Le président de la République Alassane Ouattara, l’ancien président de l’Assemblée nationale, Guillaume Kigbafori Soro ainsi que le président du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI-RDA, ex-allié du pouvoir), Henri Konan Bédié font la Une des journaux quotidiens ivoiriens parus, vendredi, sur l’ensemble du territoire national.« Coopération Côte d’Ivoire-France : tête-à-tête Ouattara-Macron aujourd’hui », rappellent le journal gouvernemental Fraternité Matin et Le Patriote, là où L’Inter dévoile un plan caché du président ivoirien pour l’élection présidentielle de 2020.

« Nous allons demander à Ouattara d’être candidat en 2020 », révèle une baronne du Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP, coalition au pouvoir) en Une de ce journal.

« Ouattara n’est pas concerné pas la présidentielle de 2020 », rétorque le Front populaire ivoirien (FPI, opposition) dans les colonnes de Notre Voie. Trump « fait trembler » le régime Ouattara, enfonce Le quotidien d’Abidjan.

Ce qui fait dire à Le Temps que M. Ouattara est « sous forte pression internationale » après le débarquement du conseil de sécurité de l’ONU (Organisation des nations unies) à Abidjan en prélude aux élections de 2020 et à la reforme de la Commission électorale indépendante (CEI) en cours dans le pays.

Après sa démission de la présidence du parlement, Soro continue de faire mal à Ouattara, titre pour sa part LG Infos à côté de Le Jour Plus qui fait une compilation des attaques de l’ex-président de l’Assemblée nationale (PAN) contre le chef de l’Etat. Soro se dresse déjà contre Ouattara, estime le confrère quand sur le même sujet, L’Expression affirme que Guillaume Soro est en « tandem » avec « le père de l’ivoirité », Konan Bédié.

Après sa démission, Guillaume Soro n’arrête plus et charge encore : « quand on n’a jamais connu l’univers carcéral, on a tendance à l’ériger en mode de gouvernance », rapporte Soir Info, ajoutant que l’ancien président de l’Assemblée nationale va encore faire « le grand déballage » aujourd’hui au cours d’une conférence de presse.

« Trafic de TVA, 18 milliards de l’UE, surfacturation : Bédié peut-il donner des leçons ? », s’interroge de son côté Le Rassemblement. Non « il semble n’avoir rien appris de ses erreurs », répond dans le même journal, Clément Adjouroufou du PDCI-Renaissance.

« Bédié ne pourra pas freiner le flux des militants qui adhérent au PDCI-Renaissance (ndlr : courant du PDCI proche du RHDP) », lancent ensuite M. Adjouroufou et Williams Koffi en couverture de Le Jour Plus. Ce qui fait écrire à Le Mandat que 2 membres du Bureau politique du PDCI « cognent fort » Bédié.

« Les ivoiriens sont avec Bédié pour sauver la Côte d’Ivoire », rétorque pour sa part, Lazare Koffi Koffi du FPI en Une de Le Nouveau Réveil.

Alassane Ouattara et Guillaume Soro se partagent la Une des journaux ivoiriens

Le chef de l’Etat Alassane Ouattara et l’ancien président de l’Assemblée nationale, Guillaume Kigbafori Soro se partagent la Une des journaux quotidiens ivoiriens parus, jeudi, sur l’ensemble du territoire national.« 32è sommet de l’Union africaine (Ua) à Addis-Abeba : les chefs d’Etat confient le développement de l’Afrique à Ouattara », barre en Une Le Jour Plus.

Ce qui fait dire au journal gouvernemental Fraternité Matin que l’Ua récompense la Côte d’Ivoire pour sa bonne gouvernance. A la Une de LG Infos, c’est un son de cloche différent.

Pour le confrère, le président Alassane Ouattara a couru pour se « refugier dans les bras de Macron » en France, après avoir été sonné par la grogne sociale en cours dans son pays et par les récentes critiques des Etats-Unis sur le 3è mandat de trop et d’Amnesty international qui dénonce des violations des droits de l’Homme et des harcèlements judiciaires dans son dernier rapport sur la Côte d’Ivoire.

Pour Le Patriote, ce faux débat sur le « 3è mandat » démontre bien pourquoi Ouattara « fait si peur à l’opposition ».

De son côté, Soir Info fait des révélations sur l’ancien président de l’Assemblée nationale, en titrant que ce dernier s’est retiré chez Bédié à Daoukro pour un long moment, après sa démission et la sortie de Ouattara sur Radio France internationale (RFI).

Après la sortie de route du chef de l’Etat sur RFI, en colère, Soro « crucifie » Ouattara, révèle à son tour Le Quotidien d’Abidjan à côté de Le Nouveau Réveil qui parle de jeu de ping-pong verbal entre les deux personnalités.

Ouattara parle, Soro riposte, affiche à ce propos ce journal, quand Le Temps titre que Soro répond « sèchement » à Ouattara. Ce qui fait écrire à Notre Voie que Soro raconte comment le président ivoirien l’a harcelé pour sa démission à la présidence de l’Assemblée nationale. « Le 27 janvier, le président m’a appelé en colère », rapporte L’Inter en attribuant ces propos à M. Soro.

Maky Sall prévient Ouattara, après la démission de Soro. Kagamé suit le dossier de prés, poursuit ce journal indépendant.

La Côte d’Ivoire a trop de lacunes dans le fonctionnement de son espace audiovisuel (Syndicat)

Le Secrétaire général du Syndicat national des professionnels de la presse privée de Côte d’Ivoire (SYNAPPCI), Guillaume Gbato a dénoncé, mercredi à l’occasion de la célébration de la journée mondiale de la radio, le dysfonctionnent dans les textes de l’audiovisuel.« La Côte d’Ivoire a trop de lacunes  en ce qui concerne le fonctionnement de son espace audiovisuel», a dénoncé le journaliste Guillaume Gbato lors d’une tribune composée de nombreux acteurs de la presse notamment ceux de la radio.

 Pour le syndicaliste, qui s’exprime dans un contexte où le pays amorce la libéralisation de son espace audiovisuel avec le lancement vendredi dernier,  de la télévision numérique terrestre (TNT) , il faut  impérativement organiser les états généraux de la presse car « la nouvelle loi sur l’audiovisuel ne crée pas les conditions d’épanouissement de nos médias ». « Ça été un rendez-vous manqué parce que cette loi n’est pas  ambitieuse», enfonce M. Gbato.

« Nous ne pouvons pas espérer à un pays démocratique, économiquement fort  si nous continuons de maintenir nos médias dans la situation  désastreuse», a insisté Guillaume Gbato, saluant le rôle des radios de proximités qui  «font beaucoup pour la cohésion sociale ».

Présentant le tableau de cet instrument,   le  président de l’Union des radios de proximité de Côte d’Ivoire (URPCI), Karamoko Bamba a fait remarquer entre autres que « nos radios souffrent au même titre que  les autres médias de Côte d’Ivoire, les populations aiment la radio mais contribuent peu au financement». 

Au nom de la tutelle, la journaliste Agnès Kraidy, Conseillère du ministre de la communication et des médias a  encouragé les acteurs de la radio « à continuer »  à s’inscrire « dans une démarche professionnelle   en promouvant les valeurs démocratiques et concevant des programmes participatifs encore plus attrayants pour vos auditeurs ».

L’émissaire du ministre en charge des médias a rassuré le monde de la radio quant au soutien que compte apporter le gouvernement à travers «  le Fonds de soutien  et de développement  à la presse  qui verra ses missions s’élargir davantage pour répondre efficacement » à leurs besoins.

La Journée mondiale de la radio a été initiée par l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO). Cette huitième édition a été célébrée autour du thème, «dialogue, tolérance et paix ».

Défense et politique s’offrent la une des quotidiens burkinabè

Les quotidiens burkinabè s’intéressent, ce mercredi, à la politique internationale, notamment la campagne électorale au Sénégal, sans oublier l’actualité nationale marquée par la sortie de l’Union pour le progrès et le changement (UPC, opposition) ainsi que l’installation, la veille, du nouveau Chef d’Etat-major de l’armée de terre, Gilles Bationo.«Etat-major de l’armée de terre : Le colonel Gilles Bationo monte au front», arbore, en première page, le quotidien à capitaux publics Sidwaya.

Selon le journal, le nouveau Chef d’Etat-major de l’armée de terre (CEMAT), le colonel Gilles Bationo a été officiellement installé, hier mardi par le Chef d’Etat-major général des armées (CEMGA), le général de brigade, Moïse Miningou, remplaçant ainsi le colonel-major Léon Traoré. 

C’est à Juste titre que Le Pays, autre quotidien privé, informe que «Gilles Bationo succède à Léon Traoré».

A ce sujet, Aujourd’hui au Faso, quotidien privé affiche : «Col Gilles Bationo, nouveau CEMAT : Présentez armes !!!», là où Le Quotidien laisse lire «Lutte contre le terrorisme : Le colonel Gilles Bationo prend les commandes de l’armée de terre».

Le journal cité en second lieu évoque la cérémonie de présentation de vœux à l’Union pour le progrès et le changement (UPC, opposition) dimanche dernier à Bobo-Dioulasso, titrant : «Présentation de vœux et don de vivres aux militants».

Quant au quotidien Le Pays, il mentionne à sa une, les propos du président de l’UPC, Zéphirin Diabré qui estime que «la seule chose qui peut sauver le Burkina, c’est le changement de régime».

Le journal rapporte que les militants de l’UPC ont présenté, hier mardi, au siège national du parti à Ouagadougou, les vœux de nouvel an à leur président, Zéphirin Diabré.

«Ceux fut également l’occasion pour eux d’exprimer leur soutien et leur encouragement au parti du lion. Ils attendent se battre pour permettre à leur champion de remporter haut les mains l’élection présidentielle de 2020», écrit Le Pays. 

Pour sa part, L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés du Burkina Faso, titre : «Présentation de vœux UPC : Le parti du Lion ne fait pas de cadeau au MPP (Mouvement du peuple pour le progrès, au pouvoir, Ndlr)».

Pendant ce temps, Aujourd’hui au Faso s’exclame : «Présentation de vœux à l’UPC : Santé et succès à Zeph !».

Le même journal aborde l’élection présidentielle au pays de Macky Sall, sous le titre : «Présidentielle au Sénégal : 3 morts à Tamba : Crispation électorale au pays de la démocratie».

A son tour Sidwaya consacre sa rubrique hebdomadaire ‘’Mercure » à cette actualité internationale, sous le titre : «Sénégal : Triste parenthèse électorale». 

Dans son éditorial ‘’Dialogue intérieur », Le Pays parle de «Violences électorales au Sénégal, la démocratie ensanglantée», rappelant que la campagne pour la présidentielle du 24 février prochain bat actuellement son plein au Sénégal, «émaillée qu’elle est de heurts et de violences».

Sujets politiques et crise à l’école font la Une des journaux ivoiriens

Des sujets de politique nationale et la crise à l’école font la Une des journaux quotidiens ivoiriens parus, mercredi, sur l’ensemble du
territoire national.Après sa démission du parlement, les ennuis commencent déjà pour Guillaume Soro, révèle LG Infos. Le régime veut annuler son passeport diplomatique et entend ouvrir une enquête sur l’origine de ses fonds après avoir mis les impôts à ses trousses, écrit à ce propos ce journal.

L’acharnement contre le camp Soro continue, renchérit Générations Nouvelles à côté de Le Patriote qui s’interroge : après la démission de l’ex-PAN, les députés préparent-ils la succession de Soro ?

Présidentielle 2020 : après avoir libéré « le tabouret » Soro déroule son plan pour le fauteuil, titre pour sa part L’Inter, selon qui, des actions sont annoncées pour verrouiller l’ancien président de l’Assemblée nationale.

Contrairement à ce qu’il affirme, le bilan de Ouattara est mauvais, estime pour sa part Notre Voie, là où dans Le Nouveau Réveil, le Pr Ouraga Obou plus formel que jamais explique « pourquoi Ouattara ne sera pas candidat en 2020 ».

De son côté, Le Mandat croit savoir ce que Ouattara prépare en secret pour une candidature RHDP à la présidentielle de 2020, quand en Une de Le Quotidien d’Abidjan, Bernard Houdin fait des révélations sur l’alliance Bédié-Gbagbo.

Le Jour Plus s’intéresse pour sa part à l’alliance Bédié-Soro, en parlant « d’un choc inévitable » entre ces deux personnalités que tout oppose.

Les journaux ivoiriens s’intéressent également au bras de fer en cours entre syndicats d’enseignants et gouvernement.

Grève dans l’enseignement : élèves et étudiants réclament le retour des enseignants à l’école, titre à ce propos Le Jour Plus. « Nous exhortons nos maitres à la négociation », rapporte le confrère en attribuant ces propos au président national de l’Union nationale estudiantine et scolaire de Côte d’Ivoire (UNESCI), Cissé Djakaridja.

« Nous voulons aller à l’école », coupe court le secrétaire général de la FESCI, Assi Fulgence en couverture de L’Intelligent d’Abidjan. Ce journal affirme ensuite savoir ce qui oppose le président de l’université Félix Houphouët-Boigny, Abou Karamoko et les enseignants en grève, quand LG Infos pense que le pouvoir est en train d’envenimer la situation à l’université.

La sécurité des candidats à la présidentielle sénégalaise en exergue

La presse sénégalaise parvenue, mercredi à APA, traite principalement des violences électorales et de la protection des cinq candidats à la présidentielle, suite à la décision du ministre de l’Intérieur, Aly Ngouille Ndiaye, de leur affecter des éléments de la police et de la gendarmerie.« Violences électorales-Les gros bras de Benno (coalition présidentielle) à l’index », titre Walf Quotidien, informant que les premiers résultats de l’enquête tombent à Tamba (est), théâtre lundi dernier de violences entre des militants du PUR et de Benno Bokk Yakaar, faisant trois morts.

Suite à ces violences électorales, EnQuête note des « réactions tardives », mais donne la parole au Procureur de Tamba qui révèle que le 3ème décès annoncé est survenu au cours d’une bagarre entre jakartamen.

Toutes choses qui, selon Vox Populi, poussent l’Etat à prendre en charge la sécurité des présidentiables. Ce faisant, nos confrères estiment que « les milices des candidats (sont mis) hors d’état de nuire » parce que « gendarmes et policiers vont gérer la sécurité des candidats ».

« Affectation de policiers et gendarmes-Aly Ngouille Ndiaye blinde les candidats », rapporte Le Quotidien.

Pour Sud Quotidien, « Aly Ngouille Ndiaye prend le relais » des milices privées.

A sa Une, Le Soleil donne la parole à Idrissa Seck, qui depuis Ziguinchor (sud), affirme : « Je vais restaurer la paix en Casamance ».

Dans la manchette de ce journal, le président sortant, Macky Sall qui était à Kaolack (centre), réitère sa volonté d’accompagner la filière arachidière.

« Ousmane Sonko mobilise les jeunes du Kassa », note Le Soleil.

L’Observateur revient sur les heurts à Tamba et donne la parole à Bintou Kanté, épouse d’Ibrahima Diop, l’une des victimes. « Ils ont tué mon unique espoir », déplore la dame, à côté de sa belle-mère qui confie : « J’ai vu Ibrahima baignant dans son sang. J’ai essayé de voir ses yeux, mais j’ai constaté qu’il était déjà mort ».

Violence à Tamba : les professionnels des médias pour l’ouverture d’une enquête

Plusieurs organisations professionnelles des médias ont, dans une déclaration commune reçue mardi à APA, exigé l’ouverture d’une enquête portant sur les violences électorales notées hier lundi à Tambacounda (est).« Vu la gravité des évènements, nous exigeons du procureur de la République l’ouverture d’une enquête dans les plus bref délais afin que cette forfaiture soit punie à la dimension de l’acte. Nous nous réservons le droit de porter plainte, s’il n’y a pas une auto-saisine de la part du procureur de la République », ont indiqué les organisations professionnelles des médias.

Le Syndicat national des professionnels de l’information et de la communication du Sénégal (Synpics), la Convention des jeunes reporters du Sénégal (Cjrs), le Conseil des diffuseurs et éditeurs de presse du Sénégal (Cdeps), l’Union nationale des Photojournalistes du Sénégal (UNPJS), l’Association des Editeurs et Professionnels de la Presse en Ligne (Appel) et Reporters Sans Frontières ont signé la déclaration commune.

Dans le document, les professionnels des médias, « condamnent fermement l’attaque ciblée du minibus transportant les journalistes chargés de suivre le convoi du candidat du Parti de l’unité et du rassemblement (Pur, opposition) ».

Les heurts entre des militants du Parti de l’unité et du rassemblement (Pur) et ceux de Benno Bokk Yakaar (BBY, mouvance présidentielle) à Tambacounda ont causé la mort de trois personnes. Des véhicules, dont le minibus de la presse ont aussi été incendiés.

Pour les professionnels des médias, « cette attaque rappelle, s’il est besoin, que la sécurité des journalistes pendant cette campagne électorale doit être une priorité comme l’est celle des candidats, afin que la presse puisse remplir sa mission de service public ».

Partant de là, le Synpics, le Cjrs, le Cdeps, l’UNPJS et Appel demandent au ministère de l’Intérieur « de prendre, sans délai, des mesures pour sécuriser les bus transportant les journalistes couvrant la campagne auprès des cinq candidats ».

Pour ce faire, ces structures souhaitent que « des bus sans effigies d’un quelconque candidat soient mis à la disposition des journalistes par les directoires de campagne, que ces véhicules soient marqués de l’inscription ‘’Presse », et surtout qu’ils soient sécurisés par les forces de défenses et de sécurité ».

Alassane Ouattara monopolise la Une des journaux ivoiriens

Le président Alassane Ouattara monopolise la Une des journaux quotidiens ivoiriens parus, mardi, sur l’ensemble du territoire national, au lendemain de son intervention dans l’émission « invité d’Afrique » de Radio France Internationale (RFI).«Démission du président de l’Assemblée nationale, relations avec  Bédié, Gbagbo et la CPI : Ouattara clarifie tout sur RFI», barre en Une  Fraternité Matin. Départ de Soro : « il m’a dit qu’il voulait prendre un  peu de temps (…) Un Houphouëtiste est pour le dialogue, la tolérance,  et fait de la politique économique libérale, sociale », rapporte à ce  propos le journal gouvernemental. 

« Je ne suis  pas homme à forcer qui que ce soit », poursuit M.Ouattara dans Le Jour  Plus en réponse à l’éventualité d’une candidature de Guillaume Soro à la  présidentielle de 2020. D’ailleurs pour ces échéances de 2020, reprend  Le Patriote, « c’est très clair, je peux me représenter si je le  souhaite » car la Côte d’Ivoire va bien et « mon bilan est inattaquable  », se défend le chef de l’État ivoirien.

 «La  Maison Blanche est contre une candidature de Ouattara en 2020», riposte  Nouvelles Générations, là où sur le même sujet, Le Temps parle d’une «  sévère mise en garde » des USA à Ouattara, à 21 mois de la  présidentielle 2020. Ce qui fait dire à Le Quotidien d’Abidjan que  Ouattara parle d’un 3è mandat sur RFI, les Etats-Unis « se fâchent et  mettent en garde ».

 « Un 3è mandat n’est pas  une bonne décision pour Ouattara », rapporte à son tour Le Nouveau  Réveil en attribuant ces propos au sous-secrétaire d’Etat américain  David Hale. « On verra en 2020 », répond le chef de l’Etat ivoirien en  couverture de L’Inter.

«Ouattara ne dit pas la  vérité sur ses relations avec Luis Moreno-Ocampo», estime de son côté,  Notre Voie dans son compte rendu de l’interview du président ivoirien  sur RFI. «Ces vérités de Ouattara sur RFI sont difficiles à accepter»,  enfonce Le Nouveau Réveil, quand Le Mandat ouvre une lucarne sur  l’Assemblée nationale après la démission de Soro à la présidence de  cette institution.

 « C’est la majorité  présidentielle qui doit designer son président à l’Assemblée », relève  M. Ouattara dans les colonnes de ce journal, ajoutant que « Soro se  considère marxiste » alors que le RHDP est un parti « libéral-social  ».  

Guillaume Soro toujours en vedette à la Une de la presse ivoirienne

Guillaume Kigbafori Soro reste en vedette à la Une des journaux quotidiens ivoiriens parus, lundi, sur l’ensemble du territoire national, 72 heures après sa démission de la présidence de l’Assemblée nationale.72 heures après sa démission du parlement, «Guillaume Soro prépare  2020 avec Ahoussou (ndlr : le président du Senat)», révèle Le Mandat,  qui dévoile «les réunions secrètes» entre les deux personnalités. Pour  ce journal, il «n’y a aucun doute que l’ex-PAN est en train d’emprunter  une voie sans issue».

 « C’est le début, on a  rien fait encore (…) Je vais aller chercher le fauteuil », répond M.  Soro en couverture de Soir Info. Ce qui fait dire à Générations  Nouvelles que Ouattara « risque gros » après cette démission de  Guillaume Soro. 

Après avoir « libéré le  tabouret » sous la pression, Soro avertit Ouattara : « j’irai m’asseoir  dans le fauteuil (…) Je ne suis plus astreint au devoir de réserve »,  rapporte Le Temps, là où LG Infos croit tout savoir sur le divorce  Soro-Ouattara. « Je ne comprends pas le langage de Soro », fait  remarquer en Une de Le Patriote, le président intérimaire de l’Assemblée  nationale, Diawara Mamadou. 

Après la  démission forcée de Guillaume Soro, le FPI (Front populaire ivoirien)  réagit : « Ouattara veut régner en maitre absolu », reprend pour sa part  Notre Voie. « Moi, forcer la main à Soro », s’étonne à ce sujet le  président Alassane Ouattara sur les ondes de RFI (Radio France  Internationale), selon Le Nouveau Réveil, quand sur le même sujet, Le  Rassemblement s’interroge si Soro avait vraiment le choix. 

«Démission  de la présidence de l’Assemblée nationale : Ouattara remporte une  bataille. Soro prend rendez-vous pour 2020», résume L’Inter. 

La presse sénégalaise fait le bilan macabre de la campagne électorale

Les quotidiens sénégalais parvenus, lundi à APA, traitent pour l’essentiel du bilan macabre de la campagne électorale, suite au décès accidentel dimanche de quatre gendarmes dans un accident à Sédhiou (sud).« Une campagne meurtrière », titre le quotidien EnQuête, avant d’arborer ces sous-titres : « La première semaine de campagne électorale est macabre, les différentes caravanes sont impliquées dans de nombreux accidents. Celui d’hier à Sédhiou a fait 4 gendarmes morts et 12 blessés dont 4 évacués à Dakar par avion ».

Le journal L’AS revient sur cette même actualité et informe que c’est à Bignona que le président de la République a confirmé le décès de de ces quatre gendarmes. Le journal souligne, par ailleurs, que cet événement tragique intervient après le décès mercredi d’un militant de la mouvance présidentielle dans un accident à hauteur de Thilogne (nord) alors qu’il venait de suivre le meeting de Matam (nord).

Vox Populi précise qu’en plus des quatre gendarmes tués, « quatre civils » ont péri courant cette (première) semaine (de campagne électorale) à cause des « accidents de la route et (de) malaise fatal ».

Revenant sur la violence qui émaille la campagne électorale, L’Observateur dénombre des « blessés à Fatick lors d’affrontements entre militants de BBY (coalition au pouvoir) et de PASTEF (Parti du candidat Ousmane Sonko) ».

Les quotidiens sénégalais se sont par ailleurs intéressés à la rencontre, samedi dernier, entre l’ex président, Me Abdoulaye Wade et le candidat Ousmane Sonko. A ce propos, Sud Quotidien soutient que « Me Wade cultive le flou ».

Selon nos confrères, « même sans la candidature à la présidentielle du PDS dont il est encore le secrétaire général, Me Abdoulaye Wade est entrain de dessiner l’agenda de la campagne électorale ».

Sous le titre « Sonko pêche dans le système », Le Quotidien estime que « l’antisystème pêche dans les eaux du système ». Le journal précise par la suite que le candidat de PASTEF « n’a pas obtenu le soutien du Parti démocratique sénégalais. Mais le leader de PASTEF ne s’en cache pas, il ne cracherait pas sur une consigne de vote du Pape du Sopi en sa faveur ».

Walf Quotidien s’intéresse à cette même actualité et revient sur « ce qui oppose Wade et Sonko » et souligne que « Les deux hommes ont des positions irréconciliables. En effet, le Pape du Sopi veut le report de l’élection présidentielle, alors que le leader de Pastef, Ousmane Sonko n’est pas dans cette dynamique et continue sa campagne électorale ».

Dans les colonnes du journal Le quotidien, l’ancien Premier ministre, Abdoul Mbaye revient sur les rencontre entre Wade et les opposants et « dessine le plan de sabotage » de l’élection, affirmant qu’ « il faudra contester les résultats… Si ça ne marche pas, faire appel à la violence ».

Procès du putsch manqué et Guillaume Soro au menu des journaux en ligne burkinabè

Les journaux en ligne burkinabè visités, par APA samedi, commentent la démission, la veille, du président de l’Assemblée nationale de Côte d’Ivoire Guillaume Soro du perchoir, sans oublier d’évoquer le procès du putsch manqué de septembre 2015.«Lazare Tarpaga, ancien DG de la police : +Ça aurait été suicidaire de s’opposer frontalement à Diendéré+», titre Lefaso.net qui rapporte que les témoins les plus attendus commencent les dépositions à la barre du tribunal militaire dans le cadre du coup d’Etat de septembre 2015.

Le journal relate que hier vendredi 8 février 2019, l’ancien Directeur générale (DG) de la police nationale Lazare Tarpaga a dit sa part de vérité.

«Il a notamment révélé avoir été objet de sollicitation du Gal Diendéré pour un soutien de la police nationale dès le 16 septembre 2015, avant même la proclamation officielle du CND (Conseil national pour la démocratie) », écrit Lefaso.net.

Et d’ajouter que les confrontations avec le présumé cerveau coup, le colonel-major Boureima Kiéré et le capitaine Abdoulaye ont donné lieu à des débats contradictoires.

Pour sa part, Burkina24.com rappelle que M. Tarpaga  est témoin du parquet, avant de préciser qu’après sa déposition, le général Gilbert Diendéré a vu en lui, «le prototype du faux témoin».

Parlant de justice, Fasozine.com revient sur la crise au sein des Gardes de sécurité pénitentiaire (GSP), renseignant que «le Conseil d’Etat suspend la révocation des 10 agents».

Le même média en ligne fait observer qu’en Côte d’Ivoire, Guillaume Soro a démissionné de la présidence de l’Assemblée nationale, soulignant qu’il l’a annoncé lors d’un discours devant les députés qu’il avait convoqués en session extraordinaire ce 8 février 2019.

A ce sujet, Lefaso.net détaille que le président de l’Assemblée nationale ivoirienne a démissionné, hier vendredi, à l’issue de la première Session extraordinaire de l’année 2019.

Le confrère reprend les propos du désormais ex-président du parlement ivoirien qui déclare : «J’ai décidé de sacrifier mon poste pour la paix pour la Côte d’Ivoire».

Le soutien de Khalifa à Idrissa Seck se paie la Une des quotidiens sénégalais

La presse sénégalaise parvenue samedi à APA accorde un traitement de faveur au ralliement de l’ex-député maire d Dakar, Khalifa Sall, au candidat Idrissa Seck, leader de la coalition « Idy 2019 » pour la présidentielle du 24 février 2019.« Présidentielle 2019 : Alliance confirmée entre Idy 2019 et Taxawu Sénégal-Idy, nouveau Khalifa », titre Sud Quotidien.

Après le soutien de Khalifa au candidat de Rewmi, Walf Quotidien note que « Idrissa Seck (est) bien parti pour gagner Dakar ».

Ce journal rapporte aussi la visite du candidat Madické Niang à Médina Gounass, où il a promis : « Je veux mettre en place un ministère chargé des Affaires religieuses ».

« Présidentielle 2019-Khalifa adoube Idy », renchérit EnQuête, informant qu’en tournée dans le sud-est, le candidat de la coalition Idy 2019 a dit tout le bien qu’il pense du ralliement de l’ex-édile de Dakar à sa cause.

Parlant de ce ralliement à Idy, Le Quotidien note que « Khalifa préfère l’orange (couleur du parti Rewmi de Idrissa Seck) ».

Vox Populi s’intéresse à la série de ralliements de leaders de l’opposition et note que « Idrissa Seck grossit ».

Nos confrères traitent aussi du meeting à Louga du leader de Pastef, Ousmane Sonko qui « fusille Macky et revient à Dakar pour Wade ».

Les quotidiens reviennent également sur la visite, hier à Touba, de Me Abdoulaye Wade qui, selon L’Observateur, « se rétracte » en affirmant : « Je ne saurais prôner la violence, à fortiori appeler les populations à agir de la sorte. Je compte mener une révolution silencieuse ».

« Reçu hier par le Khalife des mourides-Wade fait volte-face », rapporte EnQuête.

Ghana : arrestation de six personnes impliquées dans le meurtre d’un journaliste

La police ghanéenne a annoncé l’arrestation de six personnes impliquées dans le meurtre du journaliste Ahmed Hussein Suale, l’un des membres de l’équipe d’enquête de Tiger Eye.L’infiltré, un journaliste, faisait partie de l’équipe d’enquête d’Anas Aremeyaw Anas qui a mis au jour la corruption au Ghana et dans le football africain, ce qui a entraîné la destitution de Kwasi Nyantakyi, ancien président de la Fédération ghanéenne de football et de certains arbitres.

Le Directeur des affaires publiques de la police, David Eklu, qui a fait l’annonce jeudi à Kumasi, a toutefois refusé de mentionner les noms des suspects.

Il a toutefois ajouté que M. Kennedy Ohene Agyapong, député d’Assin Central dans la région centrale du Ghana, et M. Kwasi Nyantakyi ont reçu de la police des formulaires de déclaration à remplir et à renvoyer.

Il se trouvait dans la région d’Ashanti pour informer les médias des efforts déployés par la police pour arrêter les auteurs du crime odieux commis contre le journaliste plein d’entrain.

Il a déclaré que la police travaille encore 24 heures sur 24 pour élucider le mystère entourant la mort de Suale et a conseillé aux journalistes de s’intéresser à leur sécurité personnelle.

Par ailleurs, l’Association des journalistes ghanéens (GJA) doit organiser vendredi à Accra une veillée en l’honneur du défunt journaliste.

Lancement officiel de la télévision numérique terrestre en Côte d’Ivoire

Le Centre national de la télévision numérique a été inauguré, vendredi à Abidjan, par le chef du gouvernement ivoirien Amadou Gon Coulibaly, donnant ainsi un coup d’accélérateur au processus de libéralisation de l’espace audiovisuel avec le lancement de la télévision numérique terrestre (TNT), a constaté APA sur place dans la capitale économique ivoirienne.Situé dans  la commune d’Abobo (Nord d’Abidjan) sur le site de l’émetteur de la Radiodiffusion télévision ivoirienne (RTI, service public)  ce centre  dont les travaux ont été lancés le  08 août 2018, est géré par la Société ivoirienne de télédiffusion.

« Notre pays vient de franchir une étape décisive  en se dotant d’un environnement conforme aux exigences », a  indiqué  le ministre ivoirien de la communication et des médias, Sidi Tiémoko Touré, ajoutant que cette étape permettra de «recevoir progressivement la télévision numérique ».

« La migration arrêtera l’arrêt du signal de l’analogie utilisée »,  a ajouté M. Touré, précisant qu’il n’y aura pas de rupture. En termes de sensibilisation, « des actions de communications de proximité sont prévues ».

Le chef du gouvernement a pour sa part invité les opérateurs privés  à de meilleures productions locales. « Vous avez le devoir de produire localement des contenus attractifs  et de créer des emplois pour les jeunes. Vous contribuerez  à l’essor d’une nouvelle industrie», a insisté le Premier ministre, Amadou Gon Coulibaly.

Avec ce lancement, ce sont sept chaînes de télévision  et deux bouquets qui seront disponibles pour 30 % de la population. L’objectif est d’atteindre  65% de la population à fin 2019  et 100% en 2020.

La session extraordinaire de l’Assemblée nationale retient l’attention de la presse ivoirienne

Les journaux quotidiens ivoiriens parus, vendredi, sur l’ensemble du territoire s’intéressent de très prêt à la première session extraordinaire 2019 de l’Assemblée nationale qui devrait probablement se prononcer sur l’annonce faite par le président de la République au sujet de la démission de Guillaume Soro à la tête de cette institution.« Session extraordinaire à l’Assemblée nationale : de chaudes empoignades en perspectives, ce vendredi », fait remarquer Notre Voie à côté de Le Quotidien d’Abidjan qui annonce une déclaration très attendue du président de cette institution.

« Soro réserve une grosse surprise ce matin à l’hémicycle », croit savoir pour sa part Le Nouveau Réveil, quand plus objectif Générations Nouvelles parle d’une « démission probable» du président de l’Assemblée nationale (PAN) aujourd’hui.

« Ouattara-Soro : jour de séparation après 20 ans d’engagement et de loyauté du PAN à Alassane Ouattara », affiche ensuite ce journal qui parle de dernier discours de Soro à l’Assemblée avant les nouveaux challenges qui l’attendent à l’horizon.

« Première session extraordinaire 2019 de l’Assemblée nationale : Soro partira ? Partira pas ? », s’interroge de son côté Le Patriote, qui croit ensuite savoir ce qui va se passer aujourd’hui.

Voodoo Group rachète Vibe Radio Côte d’Ivoire et Sénégal

Voodoo Group, structure spécialisée en communication et en publicité, a racheté « la totalité des parts de Vibe Radio Côte d’Ivoire et Sénégal », selon son directeur général l’Ivoirien Fabrice Sawegnon, dans un post sur les réseaux sociaux.« Heureux de vous annoncer le rachat de la totalité des parts de  Vibe Radio Côte d’Ivoire et Sénégal au Groupe Lagardère ce jeudi 31  janvier 2019 à Paris », a écrit le directeur général de Voodoo Group,  sur les réseaux sociaux.  

Cette acquisition  qui vient « renforcer l’offre média de Voodoo Group, dira-t-il,  s’inscrit en droite ligne de la stratégie de développement du groupe qui  envisage de devenir le 1er groupe de communication et des médias en  Afrique noire francophone». 

Le rachat de  Vibe Radio Côte d’Ivoire et Sénégal « concrétise surtout l’ambition et  l’expertise d’une jeunesse africaine créative et au travail, une  jeunesse qui a foi en l’avenir de son continent », a-t-il poursuivi. 

M.  Sawegnon, un expert de renom dans le domaine de la publicité et de la  communication veut apporter une touche et une énergie africaine. Et ce, à  travers ses expériences acquises dans les grandes structures mondiales  dans ce secteur.  

Le publicitaire a maintes fois  proposé ses services à des chefs d’Etat africains dans des campagnes  présidentielles. Il offre également ses services à de grands groupes  africains et européens sur le continent.   

Guillaume Soro en vedette à la Une des journaux ivoiriens

En attendant sa démission ou non à la tête de l’Assemblée nationale lors d’une session extraordinaire convoquée pour vendredi, le président de cette institution, l’honorable Guillaume Kigbafori Soro est en vedette à la Une des journaux quotidiens ivoiriens parus,
jeudi, sur l’ensemble du territoire national.Le chef de l’Etat Alassane Ouattara et le président de l’Assemblée nationale (PAN), Guillaume Soro étaient en tête-à-tête, hier, après la convocation d’une session parlementaire pour vendredi, informe Générations Nouvelles, qui explique ensuite pourquoi le PAN n’a pas quitté le pays. Face aux pressions d’Alassane Ouattara, Soro va-t-il démissionner demain ?, s’interroge pour sa part Notre Voie. 

M. Soro est « contraint à la démission», répond Le Temps là où plus diplomatique, L’Inter estime qu’on est en train de tendre vers une démission du président de l’hémicycle ivoirien après la convocation d’une session extraordinaire dans cette institution. Ce qui fait dire à Soir Info que quelque chose va se passer à l’Assemblée nationale demain vendredi. 

« Soro ne doit pas suivre les émotions pour démissionner », conseille l’un de ses proches, notamment le député Tehfour Koné en couverture de Générations nouvelles. Sur les sujets de la session extraordinaire et de la démission de Soro, il n’ya aucun doute «la constitution de notre pays a été violée », dénonce à son tour le député Kouassi Kouamé Patrice dans les colonnes de Le Nouveau Réveil. 

« La démission de Soro initiée par le président de la République est irrecevable (…) Soro paie cash son non au RHDP », assène-t-il dans ce journal. De toutes les façons, affiche de son côté Le Sursaut, Guillaume Soro est « coincé » parce que Ouattara a déjà activé l’article 95 pour le faire démissionner.

Fausseni Dembélé nommé Dg de la Radiodiffusion télévision ivoirienne

Le journaliste Fausseni Dembélé, précédemment directeur de cabinet du ministre ivoirien de la Culture et de la francophonie, a été nommé mercredi, directeur général de la Radiodiffusion télévision ivoirienne ( RTI, service public), en remplacement de Ahmadou Bakayoko appelé à d’autres fonctions, a appris APA de source officielle. L’information a été donnée par Sidi Tiémoko Touré, le porte-parole du gouvernement ivoirien au terme d’un Conseil des ministres présidé par le président ivoirien, Alassane Ouattara au palais présidentiel d’Abidjan. 

« Au titre du ministère de la communication et des médias, le Conseil a donné son accord en vue de la nomination de M. Fausseni Dembélé dit Al Séni, précédemment directeur de cabinet du ministre de la Culture et de la francophonie en qualité de directeur général de la RTI en remplacement de M. Ahmadou Bakayoko appelé à d’autres fonctions », a indiqué M. Touré qui est également le ministre de la communication et des médias.

Le nouveau directeur général de la RTI cède son fauteuil de directeur de cabinet du ministre de la Culture et de la francophonie à M. Konan Yao Yves, précédemment chef de cabinet du même département ministériel.