Abdoulaye Wade en vedette dans la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais parvenus mercredi à APA font la part belle à la campagne pour l’élection présidentielle du 24 février 2019, insistant sur la déclaration de l’ex président, Abdoulaye Wade qui promet d’empêcher la tenue du scrutin.Sous le titre « Me Wade en scène », Sud Quotidien rapporte les propos du pape du Sopi (changement en langue wolof) : « nous avons choisi de nous opposer à la tenue d’une élection entièrement fabriquée dans le seul but de réélire le candidat sortant ».

Ainsi, pour Abdoulaye Wade, il est hors de question que l’élection présidentielle se tienne à la date échue. Dans les colonnes du journal EnQuête, le fondateur du Parti démocratique sénégalais (PDS, opposition), a soutenu que « cette élection dont les plus dangereux (candidats) ont été ignominieusement éliminés ainsi que d’autres pour arriver à 5 candidats, n’en est pas une ».

A en croire EnQuête, Abdoulaye Wade dont le fils Karim, en exil au Qatar, a été recalé de la course à la présidentielle en raison de sa condamnation dans le cadre de la traque des biens mal acquis, « abat ses cartes ».

De l’avis d’Abdoulaye Wade dont les propos sont relayés par L’Observateur, « l’élection a été verrouillée depuis l’élimination par Macky Sall des deux candidats qui pouvaient lui porter ombrage, à savoir Karim Wade et Khalifa Sall ».

Dans les colonnes de Vox Populi, il a fait remarquer que « le peuple sénégalais est pacifique mais peut être très violent ». Et ce journal d’en conclure que Wade a peaufiné un « plan de guerre ».

L’Observateur renseigne aussi que l’opposant des présidents Léopold Sédar Senghor et Abdou Diouf pendant vingt-six ans, a proposé à ses alliés de l’opposition « la mise en place immédiate d’une Commission de transition démocratique ».

De son côté, Le Quotidien indique qu’Abdoulaye Wade n’a pas donné de « consigne de vote », mais « soutient le sabotage ». Poursuivant, l’ex-président a mis en garde son successeur dans ce journal : « Macky Sall doit avoir le courage de prendre conscience de son aveuglement et surmonter son entêtement. Il est encore temps pour lui de se ressaisir. S’il s’y refuse, il endossera devant notre peuple et devant l’Histoire une écrasante responsabilité dont il ne pourra jamais se débarrasser ».

Walf Quotidien s’intéresse, quant à lui, au candidat Ousmane Sonko en estimant que « ça manœuvre » contre le chef de file des Patriotes du Sénégal pour le travail, l’éthique et la fraternité (Pastef). En effet, selon ce journal, l’ancien Inspecteur des Impôts et Domaines est sous le coup d’une « enquête parlementaire » qui va traiter de l’accusation portant sur 94 milliards F CFA qui auraient été détournés par Mamour Diallo, le Directeur des Domaines.

L’AS précise que « dès vendredi prochain, l’inter commission va se pencher (sur cette affaire) avant que la plénière de ratification des membres de la Commission d’enquête parlementaire ne soit convoquée le 15 février prochain ».

La crise à l’école et l’arrivée de Gbagbo en Belgique à la Une de la presse ivoirienne

La paralysie des établissements scolaires et universitaires liée à des grèves des enseignants et le départ de l’ex-chef de l’Etat ivoirien Laurent Gbagbo de la Haye au Pays Bas sont les principaux sujets qui dominent la Une des journaux ivoiriens parus, mercredi.Dans les universités,  « les enseignants durcissent le ton» , rapporte Le Temps, là où  LG Infos note dans le même élan que « la grève se durcit», évoquant cette fois-ci  le secteur de l’éducation nationale et de la formation de base.

L’Inter dans le même registre, souligne que «la crise s’aggrave ».  «Les parents d’élèves prennent position», informe le confrère, quand Notre Voie, annonce qu’une  « syndicaliste arrêtée pique une crise».  Le Quotidien d’Abidjan pour sa part  dénonce « le silence coupable du gouvernement ».

A propos de l’ancien  chef de l’Etat ivoirien, Laurent Gbagbo mis en liberté sous conditions dans le cadre de son procès  à la Haye au Pays Bas, les journaux ivoiriens rapportent qu’il a quitté ce pays pour la Belgique.

« Voici les dernières nouvelles de Gbagbo et  Blé Goudé », croit savoir le quotidien   Notre Voie. « La CPI  a remis Gbagbo aux autorités Belges hier », renchérit Le Nouveau Réveil dont l’information est confirmée par  Le Temps confirme qui écrit que M. Gbagbo «  a regagné la Belgique hier ».

 Soir Info ouvre ses colonnes à l’avocat de Charles Blé Goudé , ancien patron de la galaxie patriotique qui était également poursuivi  devant la Cour pénale internationale (CPI). « Après la libération de son client, Me Ndri parle », placarde  Soir Info.

L’UMA veut lancer une ligne férroviaire transmaghrébine

L’Union du Maghreb Arabe (UMA) ambitionne de lancer le projet de ligne ferroviaire trans-maghrébine reliant le Maroc, l’Algérie et la Tunisie.L’UMA a déjà lancé un appel à candidature international pour le recrutement d’un consultant individuel (ou représentant d’une société) pour le marketing et la publicité de l’étude de la réhabilitation et de la modernisation de la ligne de chemin de fer trans- maghrébine.

L’UMA explique qu’à travers son secrétariat général, elle a obtenu un don de la Banque africaine de développement dans le cadre du nouveau partenariat (NEPAD). Ce don, dont le montant n’a pas été dévoilé par l’UMA, devra servir à financer le coût des activités préparatoires de ce projet visant la mise en place de cette ligne de chemin de fer reliant l’Algérie, le Maroc et la Tunisie, notamment via la réhabilitation et la modernisation des tronçons préexistant dans chacun de ces pays.

Une partie de ce don sera consacrée à l’élaboration du dossier marketing et commercialisation du projet, ainsi qu’à la préparation de l’organisation de la table ronde des bailleurs de fonds prévue le 28 mars 2019, en identifiant les investisseurs potentiels, indique l’UMA.

Gbagbo et Blé Goudé occupent toujours la Une des journaux ivoiriens

Trois jours après leur libération sous conditions par la Cour pénale internationale (CPI), l’ancien président ivoirien Laurent Gbagbo et son ex-ministre de la jeunesse, Charles Blé Goudé, occupent toujours la Une des journaux locaux parus, lundi, sur l’ensemble du pays.Sur les conditions de libération de Gbagbo et Blé Goudé, Notre Voie rapporte qu’un « média français dénonce un complot » là où L’Expression annonce « une nouvelle plainte contre Gbagbo en Belgique » où le journal croit savoir « le dossier qui risque de pourrir sa vie ».

Ce qui fait dire à Le Jour Plus qu’à sa libération par la CPI, « Gbagbo accueilli par une nouvelle plainte en Belgique ». Pour Me N’dry Claver, avocat de Blé Goudé, « la Côte d’Ivoire n’est pas une destination exclue » comme pays d’accueil pour son client, informe LG Infos. L’Inter dénombre « 8 pays d’accueil sollicités pour Blé Goudé ».

Après leur libération de prison, explique Soir Info, « voici ce qu’il faut pour le retour de Gbagbo en Côte d’Ivoire ». En attendant, Le Temps rend hommage aux « artisans de l’ombre » de la libération des deux anciens pensionnaires de la prison de La Haye. 

Sortis de la prison depuis le 1er février, dévoile Le Quotidien d’Abidjan, « comment Gbagbo et Blé ont vécu les 3 premiers jours de leur libération ». « Voici les restrictions imposées à Gbagbo et Blé Goudé », affiche, pour sa part, Fraternité Matin.

La presse sénégalaise au rythme de la campagne électorale

Les quotidiens sénégalais parus lundi traitent largement du premier jour de la campagne électorale pour la présidentielle du 24 février 2019, marqué par des meetings et caravanes des cinq candidats.« Campagne électorale : Dakar, Thiès, Diourbel…Démarrage en trombe », rapporte le quotidien national Le Soleil en première page.

Dans ce quotidien, le président sortant, Macky Sall promet que « le parc industriel de Touba va bientôt démarrer ».

« Jour 1 de la campagne électorale : Démarrage en fanfare », raconte EnQuête, informant que le candidat de Benno, Macky Sall mobilise à Touba et Mbacké.

« Péril Orange sur le Macky à Thiès ; Sonko reprend son discours antisystème ; Madické fait sensation à Mbacké ; Issa Sall déroule dans la banlieue », écrit EnQuête.

« Campagne électorale-Top départ pour 20 jours de promesse », titre Walf Quotidien.

Au premier jour de campagne, Le Quotidien constate « des promesses et des attaques ». Dans ce journal, Macky promet un aéroport à Touba ; Sonko la baisse des impôts ; Issa Sall s’en prend à Abdoulaye Thimbo (maire de Pikine, banlieue dakaroise).

« Macky sera le premier président à ne faire qu’un seul mandat », affirme Idrissa Seck qui était dans son fief à Thiès.

« Je vais les laminer tous », affirme Macky Sall dans L’As, à côté de Madické Niang qui se réjouit : « J’arrête la campagne car, j’ai déjà battu Macky Sall ».

Pour Vox Populi, «pénurie d’eau, sept morts et PRODAC éclipsent le début de campagne ».

De son côté, L’Observateurs titre : « Voitures de campagne des candidats-La guerre des monstres ». Le Journal note que « presque 200 millions (sont) lâchés sur les routes pour le seul confort des candidats ».

Ce journal revient sur cet « accident tragique à la Sicap Amitié » qui a fait six morts.

Le quotidien Record parle des « dessous du nouveau contrat d’Aliou Cissé et fait état de « 35 millions F CFA de prime de signature. »

S’agissant de la CAN U20, le journal indique « les Lionceaux griffent les Aiglons du mali (2-0)».

G5 Sahel et religion au menu des quotidiens burkinabè

Les quotidiens burkinabè de ce lundi traitent de l’actualité nationale marquée par le pèlerinage diocésain qui a eu lieu la veille à Yagma à quelques encablures de Ouagadougou, sans oublier la rencontre du G5 Sahel qu’abrite la capitale burkinabè.«G5 Sahel: Pour une montée en puissance de la force conjointe», barre à sa Une, le quotidien à capitaux publics Sidwaya, informant que les ministres de la Défense des pays du G5 Sahel se sont réunis le samedi à Ouagadougou, en prélude à la conférence des chefs d’Etat prévue demain mardi.

Selon Sidwaya, destinée aux échanges et à l’orientation de la marche de l’espace dans son volet sécuritaire, la rencontre de Ouagadougou a permis au Niger qui achève son mandat, de faire son bilan.

A ce sujet, Aujourd’hui au Faso, quotidien privé, arbore : «Bilan du G5 Sahel 2018 : C’est bon mais ce n’est pas arrivé».

Quant à L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés, il affiche : «Conseil des ministres du G5 Sahel : Comme si de rien n’était…». 

Le journal fait observer qu’avant de passer le relais aux chefs d’Etat qui se retrouveront, demain 5 février, le Conseil des ministres du G5 Sahel s’est réuni hier dans la salle de conférence de Ouaga2000 pour entériner les propositions des experts.

Dans chronique du jour, L’Express du Faso, quotidien privé imprimé à Bobo-Dioulasso, titre : «G5 Sahel, une force à la recherche de sa force».

De son côté, Le Pays, autre quotidien privé, rapporte les propos du général Mauritanien, Hanena Ould Sidi, commandant de la Force conjointe qui dit qu’«au Burkina, les actes terroristes se déroulent en dehors de la zone d’action de la Force conjointe». 

Le même journal revenant du le pèlerinage diocésain déroulé la veille à Ouagadougou, met en exergue : «Lutte contre l’insécurité au Burkina Faso : A Yagma, les fidèles catholiques ont imploré l’intercession de la Vierge Marie». 

Pendant ce temps, Aujourd’hui au Faso écrit «Pèlerinage diocésain 2019 : la joie et les peines du peuple portées en prières», là où L’Observateur Paalga, parle de «La paix, leitmotiv pour le Burkina». 

Sidwaya, à son tour, parle d’«invocation pour la paix au Burkina Faso», rapportant que pour la paix au Burkina Faso, «le cardinal Philippe Ouédraogo (Archevêque de Ouagadougou) et Mgr Philippe Ballot (évêque de Chambéry en France), ont lâché deux colombes blanches, symbole universel de la paix».

La presse ivoirienne commente la libération sous conditions de Gbagbo et Blé Goudé

La libération sous conditions de l’ex-président Laurent Gbagbo et son ancien ministre Charles Blé Goudé par la Cour d’Appel de la Cour pénale internationale (CPI) est commentée par les journaux ivoiriens parus, samedi, sur l’ensemble du pays.«Procès à la CPI : Gbagbo et Blé Goudé libérés sous condition»,  écrit Fraternité Matin.«Gloire à Dieu», s’est exclamé, Laurent Gbagbo,  «à sa sortie de prison », rapporte Le Temps qui poursuit que «Gbagbo  passe sa première nuit hors de prison depuis 8 ans».

Sortis  de prison, Soir Info croit savoir «où Gbagbo et Blé Goudé ont passé la  nuit».  Selon ce journal, pour la procureure Bensouda «l’accusation  était disposée à accepter la mise en liberté…». Après 8 années en  prison à la CPI, écrit Le Quotidien d’Abidjan, « Gbagbo et Blé, enfin  dehors».

«Gbagbo et Blé Goudé ont quitté la  prison, hier» renseigne L’Inter qui dévoile «où ils se trouvent». Pour  Le Patriote, «Gbagbo ne rentrera pas en Côte d’Ivoire».

La presse sénégalaise ouvre la campagne électorale pour la présidentielle

Les quotidiens sénégalais, parus samedi, sont déjà aux couleurs de la campagne électorale pour la présidentielle, qui s’ouvre ce 3 février 2019 à minuit.« Ouverture de la campagne électorale pour la présidentielle, ce dimanche-21 jours pour convaincre », titre Vox Populi, soulignant que Macky et Madické s’élancent à Mbacké, Idy à Thiès, Sonko et Issa Sall à Dakar.

Pour la campagne électorale, L’As note que « la Rts (radio-télévision sénégalaise, publique) exhibe son arsenal » pour le temps d’antenne de 7 mn qui sera accordé à chacun des cinq candidats.

« Présidentielle 2019-Heures de campagne. Un combat à cinq inconnues », lit-on à la Une du Quotidien.

De son côté, Sud Quotidien note : « Présidentielle 2019-Marchandage en vue d’une alliance avec Idy, Macky ou…Khalifa et Aïda, en prolongation ! »

En attendant, ce journal informe que l’ex-président Me Abdoulaye Wade débarque à Dakar jeudi.

Pour le soutien de Me Abdoulaye Wade, Khalifa Sall et Aïda Mbodj, EnQuête constate que « le suspense perdure » et fait que « les trois forces de l’opposition se font désirer ».

« Alliance avec un candidat-Les Khalifistes et Aïda Mbodj prolongent le suspense », écrit L’As, dans lequel journal, Banda Diop, maire la Patte d’Oie à Dakar affirme : « Je soutiens Macky Sall, mais je ne transhume pas ».

Dans Le Quotidien, le maire de Médina, Bamba Fall se prononce sur une éventuelle consigne de vote de son mentor Khalifa Sall et affirme : « Je n’accepterai aucun +ndiguel+ ».

Les avocats du député ivoirien Alain Lobognon demandent sa «mise en liberté immédiate »

Les avocats du député ivoirien Alain Lobognon, condamné à un an de prison ferme et 300.000 Fcfa d’amende pour publication de fausse nouvelle via un tweet, ont demandé vendredi sa « mise en liberté immédiate », soutenant que son jugement est « illégal », lors d’une conférence de presse.Le  Conseil de M. Lobognon ordonne notamment « l’annulation de la procédure  de flagrant délit entreprise par le procureur de la République (Richard  Adou) et la mise en liberté immédiate du député et ancien ministre (des  Sports) », dans une note de plaidoirie.   

Pour  les avocats du député ivoirien, leur client, en tant qu’ « ancien  ministre, ne peut être poursuivi selon la procédure de flagrant délit  sauf le cas d’atteinte à la sûreté de l’Etat (…). Il n’est par  conséquent pas passible de la procédure de flagrant délit ». 

La  compétence du président de la Chambre des flagrants délits est mise en  cause par les avocats de M. Lobognon. Au cours du procès, mardi, ils ont  soulevé cette exception, estimant que l’affaire devrait être  préalablement soumise à la Cour suprême. 

Le  juge-président, Cissoko Amourlaye, a décidé de joindre la décision sur  les exceptions à celle du fond de l’affaire, ce qui amené les avocats à  se déporter. Selon Me Affoussiata Bamba-Lamine (Affoussy), ils ne  pouvaient pas assister à l’audience parce que les règles de droit ont  été « violées ». 

« Dans l’ordonnancement  juridique de la Côte d’Ivoire on ne peut aller outre ces exceptions,   quitte à faire un déni de justice », a martelé Me Lamine Diarrassouba,  affirmant que cette juridiction n’était « pas compétente pour connaître  de cette affaire ». 

« Lorsque vous ne répondez  pas à (l’exception soulevée) alors que la loi vous l’impose, vous  commettez un déni de justice », a-t-il insisté, indiquant qu’ il y a une  procédure spéciale pour la poursuite d’un ancien membre du  gouvernement. 

M. Lobognon, en tant qu’ancien  membre du gouvernement ne peut, conformément aux dispositions légales,   être attrait directement devant une juridiction qu’après que l’affaire  soit soumise à la Cour suprême qui peut décider s’il doit être poursuivi  ou non, rapporte la note de plaidoirie. 

Me  Souleymane Diallo, un autre avocat de la défense, a toutefois exprimé la  « confiance » du Conseil de M. Lobognon en la justice ivoirienne. Me  Affoussy n’a cependant pas manqué de qualifier cette justice de « parodie » et de « mascarade ». 

L’appel dépend  du procureur de la République, a noté Me Diallo, mentionnant que le  tribunal devrait rédiger sa décision, transmettre le dossier au  procureur, qui lui devra saisir le Parquet général de la Cour d’appel  pour programmer une audience devant la Chambre correctionnelle de la  Cour d’appel. 

Dans la matinée, 25 partis de  l’opposition ont appelé à la « libération immédiate » de M. Lobognon,  dans une déclaration. Le député ivoirien est incarcéré à la Maison  d’arrêt et de correction d’Abidjan (Maca), où selon Me Diallo il «  poursuit sa grève de la faim, mais boit seulement de l’eau ».  

Les alliances électorales résument l’actualité sénégalaise

Les quotidiens sénégalais parus jeudi mettent l’accent sur l’actualité politique dominée par les alliances électorales en vue de la présidentielle du 24 février 2019.« Présidentielle 2019 : Khalifa vote Idy », titre Sud Quotidien, soulignant que certains proches de l’ex-maire de Dakar confirment, d’autres attendent la décision de la Cour de justice de la Cedeao.

Ce journal fait aussi état de discussions entre Idrissa Seck et Cheikh Bamba Dièye, un député de Taxawu Sénégal, la coalition de Khalifa Sall aux législatives de juillet 2017.

« Alliance électorale pour la présidentielle-Gakou-Idy : le pacte de droit », écrit L’Observateur en première page.

Dans ce journal, Malick Gakou, président du Grand parti affirme : « Nous partageons avec le président Idrissa Seck le même idéal pour un Sénégal patriotique et démocratique ».

Pour la bataille électorale, Vox Populi rend compte des « tractations à Paris autour de Wade…en faveur d’Idy qui bénéficie du soutien de Gakou ».

A sa une, ce journal affiche « le +PUR 100+ (coalition du professeur Issa Sall du Parti de l’unité et du rassemblement) qui veut déjouer les pronostics ».

« Gouvernance, sécurité, paix, économie, éducation, santé : Le programme PUR 100 d’El Hadj Issa Sall », rapporte L’AS.

3Mouvance présidentielle-Les comités électoraux sèment la pagaille », note Walf Quotidien.

Revenant sur l’inauguration hier du Building administratif, L’As indique que « Macky immortalise Mamadou Dia » en faisant porter à l’infrastructure le nom de l’ancien président du Conseil.

« Macky honore Mamadou Dia et zappe Wade », estime Vox Populi.

Pendant ce temps, Le Soleil rapporte les propos de Macky Sall lors de l’inauguration du Building administratif. « Le Sénégal se construit lentement mais sûrement », dit le président Sall.

La répression contre les manifestants du MRC toujours à la Une au Cameroun

Aux arrêts depuis lundi au même titre que certains responsables et militants de son parti, mis en cause pour «insurrection et destruction de biens» à la suite des marches illégales organisées le 26 janvier, le sort du leader du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC) et des siens continue de nourrir la controverse dans les colonnes des journaux camerounais parus mercredi.Jusque-là détenus au secret, Mutations est allé «sur les traces de Kamto» et des siens à la police judiciaire à Yaoundé, la capitale, où le moins que l’on puisse en dire est que le traitement qui leur est réservé n’est pas des plus avantageux.

Même les avocats sont empêchés de les rencontrer, s’indigne The Guardian Post, faisant par ailleurs état de moult persécutions subies par les opposants dans les cellules.

La nuit des longs couteaux s’est levée au Cameroun, s’émeut carrément Le Jour, affirmant que le régime Biya s’est résolu à décapiter le MRC en arrêtant plusieurs de ses cadres importants, désormais en détention dont des blessés par balles de la police, lors de la marche de samedi à Douala, la métropole économique et qui ont été tirés de leur lit d’hôpital par les forces de l’ordre.

Cette formation politique risque rien moins que la dissolution par le gouvernement, annonce Expression Économique, au regard de la gravité des actes de vandalisme imputés à des protestataires se réclamant d’elle dans les ambassades du Cameroun en Allemagne et en France.

Et ce n’est pas tout, lance Essingan : «Marches illégales et saccage des ambassades : Maurice Kamto et Cie risquent 15 ans de prison».

Ils vont bientôt recouvrer la liberté, tempère pour sa part InfoMatin, généralement bien introduit dans le sérail et qui explique cette mesure «va dans le sens de la recherche de l’apaisement, dans laquelle le Cameroun s’est inscrit et qui constitue son mode opératoire en matière de gestion des conflits.

«Mais, au-delà de cette quête d’apaisement, il se dit que les arguments de défense de Maurice Kamto et compagnie, face aux fins limiers de la police judiciaire, ont fortement contribué à innocenter les mis en cause. Le leader du MRC et ses partisans, tout en reconnaissant avoir ordonné les marches du 26 janvier, soutiennent n’avoir jamais été impliqués, ni de près, ni de loin, au saccage des ambassades du Cameroun à l’étranger.»

Le bihebdomadaire Repères, sous le titre «Force reste à la loi», n’est pas de cet avis qui pense que M. Kamto pourrait difficilement nier sa responsabilité dans les événements de samedi : à tout le moins, ses marches blanches ont servi de prétexte à tout ce que l’on déplore aujourd’hui, rétorque.

En juriste de haut vol, appuie la publication, Maurice Kamto sait, mieux que quiconque, que dura lex, sed lex, en d’autres termes, la loi est dure, mais c’est la loi, surtout que c’est son propre cabinet, Brain Brust, qui a hérité du marché de réforme du Code pénal qui devrait faire office de bréviaire pour le mettre face à ses responsabilités.

S’agissant des exactions commises dans les représentations diplomatiques du Cameroun à Paris et Berlin, le quotidien à capitaux publics Cameroon Tribune se fait le relais de la «vive protestation du gouvernement», qui la veille l’a exprimé avec «un non ferme, une colère non dissimulée» aux chefs de missions diplomatiques d’Allemagne et de France.

«Paul Billa épingle la France et l’Allemagne», renchérit Émergence, qui se penche davantage sur les humiliations que subissent actuellement les cadres, militants et alliés du MRC dans les commissariats où ils sont détenus.

C’est que, constate La Nouvelle Expression, le pouvoir est pris dans un véritable tourbillon, se livrant «à un numéro d’illusionnisme», multipliant les mesures de rétorsion contre les responsables et sympathisants de la formation, interdisant l’accès aux détenus à leurs familles et avocats, interpellant des journalistes dans l’exercice de leur métier au moment même où les organisations de défense des droits de l’homme exigent la libération des manifestants.

Habitat et politique en couverture des quotidiens burkinabè

Les quotidiens burkinabè de ce mercredi évoquent la situation politique en Côte d’ivoire et au Burkina Faso, sans oublier d’aborder la sortie, la veille, de la Société nationale d’aménagement des terrains urbains (SONATUR) à propos du retrait des parcelles non mises en valeurs.«Site A de Ouaga 2000 : Plus de 400 parcelles en sursis», arbore en première page, le quotidien à capitaux publics Sidwaya, informant que le Directeur général (DG) de la SONATUR, Soabou Diallo, a animé une conférence de presse, hier mardi à Ouagadougou, à ce sujet.

Selon le journal, le DG de la SONATUR a, à l’occasion, dressé le bilan de la mise en valeur des parcelles du site de Ouaga 2000 (quartier chic au sud de Ouagadougou).

De son côté, Le Pays, quotidien privé, affiche : «SONATUR, (Site de Ouaga 2000) : 417 parcelles non mises en valeur, pourraient être retirées».

Pendant ce temps, L’Observateur Paalga, le plus ancien des quotidiens privés du Burkina Faso, met en exergue «la piqûre de rappel de la SONATUR».

En politique nationale, les quotidiens ont largement commenté le versement, la veille, de la subvention de l’Etat, hors campagne électorale, aux partis politiques.

A ce propos, Aujourd’hui au Faso, autre quotidien privé, parle de «500 millions de francs CFA pour 6 partis politiques», là où L’Express du Faso, quotidien privé imprimé à Bobo-Dioulasso, fait remarquer que «Six partis ont partagé 500 millions de F CFA hier à Ouagadougou».

Selon les deux journaux, les partis bénéficiaires de la subvention sont : le Mouvement du peuple pour le progrès (MPP, au pouvoir), l’Union pour le changement et le progrès (UPC, opposition), le Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP, opposition).

A eux s’ajoutent, l’Alliance pour la démocratie et la fédération/Rassemblement démocratique africain (ADF/RDA, opposition), Union pour la renaissance/parti sankariste (UNIR/PS, majorité présidentielle), la Nouvelle Alliance du Faso (NAFA, opposition).

Le sujet est évoqué dans le journal Le Pays, notamment dans sa rubrique ‘’Révélations » où il titre : «Subvention de l’Etat aux partis politiques : le MPP, l’UPC et le CDP se taillent la part du lion».  

Le même quotidien privé, dans son ‘’Dialogue intérieur », aborde la situation politique en Côte d’Ivoire, à travers un commentaire intitulé : «Clash entre ADO (surnom du président Alassane Ouattara) et Soro (Guillaume, président de l’Assemblée nationale) : le choc des ambitions».

A son tour, Aujourd’hui au Faso parle de la relation « Soro-Ouattara et la présidentielle 2020 », avant de s’exclamer : «Coups bas et chausses-trappes comme s’il en pleuvait !».

Dans sa rubrique « News du jour », le journal relate que le député ivoirien Alain Lobognon, un proche de Guillaume Soro, vient d’être condamné à un an de prison ferme assorti d’une amende de 300 000 F CFA.

La presse sénégalaise à fond sur la présidentielle

Les journaux sénégalais reçus mercredi à APA traitent essentiellement de l’actualité politique avec notamment la précampagne pour la présidentielle du 24 février 2019 qui bat son plein.A l’occasion de l’installation de son directoire de campagne, mardi soir à Dakar, « Macky (Sall) arme ses troupes », indique WalfQuotidien. Ce journal informe que le candidat à sa réélection a soutenu, lors de cette manifestation politique, qu’« il faut qu’on arrête de dire un tel est un transhumant. Il n’y a pas de transhumance qui tienne, il s’agit de travailler pour le Sénégal ».

Sous le titre « d’autres vont suivre », EnQuête rapporte les propos de Macky Sall selon qui, « ces candidats recalés viennent d’une opposition républicaine, responsable et patriote pour renforcer le camp majoritaire ». A en croire ce quotidien, l’actuel locataire du palais présidentiel a demandé à ses nouveaux alliés « de ne pas écouter les insultes qui ne manqueront pas ».

De l’avis de L’Observateur, c’est « Macky contre maquis ». Poursuivant, le président sortant a déclaré qu’il ne « laisserait pas un responsable, quel qu’il soit, porter atteinte à (s)a réélection sur la base de son égo ». En outre, Macky Sall cité par ce journal avoue que « l’indiscipline et les actions fractionnistes » ne seront pas tolérées au sein de sa coalition.

Dans les colonnes de Vox Populi, Macky Sall poursuit dans cette dynamique en soulignant : « je n’insulte jamais et ce n’est pas dans cette campagne que je vais commencer ». Partant de là, il a ajouté que « ceux qui auront choisi la violence, s’exposeront aux conséquences de leurs actes ».

De son côté, le Soleil renseigne que c’est Mahammad Boun Abdallah Dionne qui « coordonne le pôle programme » de la Coalition Benno Bokk Yakaar. Le quotidien national précise qu’à part le Premier ministre, « aucun (autre) nom n’a été donné lors de la présentation du directoire ».

Pour sa part, Sud Quotidien s’intéresse au « jeu d’alliances des candidats » et se fait l’écho de la « grande offensive ». Pour le Professeur Moussa Diaw, enseignant-chercheur à l’Université Gaston Berger de Saint-Louis (nord), « on est dans une situation de rivalité, de compétition et rien n’est gagné d’avance ».

Quant au journal L’AS, il annonce qu’ « Aïda Mbodj (est) vivement convoitée » avec les visites à son domicile d’Idrissa Seck (Coalition Idy 2019) et d’Ousmane Sonko (Coalition Sonko président). 

La démission annoncée de Guillaume Soro fait la Une des journaux ivoiriens

La révélation du Président Alassane Ouattara sur une probable démission de Guillaume Soro à la tête de l’Assemblée nationale fait la
Une des journaux quotidiens ivoiriens parus, mardi, sur l’ensemble du territoire national.Situation politique en Côte d’Ivoire : de grands coups dans l’air avec une « guerre totale » entre Ouattara et Bédié, et la démission annoncée de Guillaume Soro de la tête de l’Assemblée nationale, barre en Une Soir Info.

« Soro démissionnera en février » de l’Assemblée nationale, a annoncé le Président Ouattara, hier, à l’occasion de sa traditionnelle cérémonie d’échange de vœux avec les grands acteurs de la grande famille de la communication et des médias, rapporte le journal à capitaux publics Fraternité Matin.

 « Soro se libère et se positionne pour la présidentielle de 2020», fait remarquer pour sa part Générations Nouvelles, quand L’Intelligent d’Abidjan se remémore les secrets d’une rupture entre Ouattara et Soro après sept mois de « guerre des nerfs ».

«Présidentielle 2020: Guillaume Soro catégorique, je serai candidat », révèle à son tour L’Inter, là où Le Quotidien d’Abidjan estime que M. Soro a été « chassé comme un malpropre » de l’Assemblée nationale.

Ce qui fait dire à LG Infos que la traque des anti-RHDP a commencé au sommet avec Soro. Ahoussou (Senat) et Diby (Conseil économique et social) sur le départ, ajoute ce journal.

Après le 1er congrès du RHDP, l’heure de se déterminer a sonné, placarde à son tour Le Mandat au moment où Le Sursaut pense que « nous entrons dans l’ère de l’affrontement politique Ouattara-Soro ».

Un député ivoirien jugé mardi pour divulgation de «nouvelle fausse»

Le député ivoirien Alain Lobognon, un proche du président de l’Assemblée nationale, Guillaume Soro, incarcéré mi-janvier pour divulgation de « nouvelle fausse» sera jugé mardi à Abidjan, a annoncé, lundi à APA, son avocat.« Je confirme que M. Lobognon sera devant le juge mardi pour son procès. Je l’ai rencontré ce matin (lundi). Il a un très bon moral et il est prêt comme toujours», a confié à APA, son avocat,  Me Mamadou Diarrassouba dans un entretien téléphonique.

«Nous avons les éléments nécessaires pour le défendre », a ajouté le Conseil de M. Lobognon, estimant que la détention de son client est une « cabale qui est complètement illégale et irrégulière».

Ce procès du député Alain Lobognon va s’ouvrir dans une atmosphère politique délétère entre le président ivoirien Alassane Ouattara et le président de l’Assemblée nationale Guillaume Soro.

En effet, le chef de l’État ivoirien a annoncé dans la matinée de ce lundi, que M. Soro démissionnera de la tête de l’institution parlementaire ivoirienne en février.

Ce dernier, bien qu’élu au parlement sous la bannière du parti présidentiel et encore vice-président du parti d’Alassane Ouattara, a boudé le premier congrès ordinaire du Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et  la paix (RHDP) regroupant les partis membres de la coalition au pouvoir qui s’est tenu samedi à Abidjan.

Cette absence de M. Soro à ce conclave n’a été du goût du camp présidentiel ivoirien. Le député de Fresco (Sud-ouest ivoirien) Alain Lobognon poursuivi pour divulgation de nouvelle fausse a été mis sous mandat de dépôt le 15 janvier dernier par le parquet d’Abidjan selon la procédure de flagrant délit et placé en détention à la Maison d’arrêt et de correction d’Abidjan ( MACA).

Il est notamment reproché à M. Lobognon d’avoir publié sur twitter que le parquet d’Abidjan avait émis un mandat d’arrêt contre M. Jacques Ehouo, un autre parlementaire poursuivi pour détournement de deniers publics.

Une information considérée erronée par le procureur de la République et qualifiée de « nouvelle fausse » ayant engendré des manifestations.

Les journalistes plaident pour la mise en place «urgente» d’un «plan ADO pour sauver» les médias ivoiriens

Les journalistes ivoiriens ont plaidé, lundi à Abidjan, auprès du Chef de l’Etat Alassane Ouattara, pour la mise en place d’un «plan Alassane Ouattara (ADO)» pour sauver les médias du pays, a constaté APA sur place dans la capitale économique ivoirienne.« Aujourd’hui, plus qu’hier, l’attente de tous les acteurs des médias est la mise en place urgente d’un véritable plan Marshall, pardon, un plan ADO en vue de sauver les médias ivoiriens», a plaidé Moussa Traoré, le président de l’Union nationale des journalistes de Côte d’Ivoire ( UNJCI) lors d’une cérémonie d’échanges de vœux avec le président ivoirien au palais présidentiel d’Abidjan.

Pour M. Traoré qui a relevé une année 2018, « particulièrement éprouvante » pour le secteur des médias dans le pays, « nous ne pouvons pas aller à l’émergence avec des journalistes handicapés et une presse agonisante».

Auparavant, il a égrené devant M. Ouattara une série de difficultés des acteurs de la presse, encourageant celui-ci à continuer son soutien à ce secteur.

« Excellence, nous plaidons pour le renouvellement de l’enveloppe de 800 millions FCFA dégagée pour la subvention à l’impression ou tout au moins pour son affectation ou sa réorientation vers une autre charge qui pourrait être les salaires des journalistes», a ajouté M. Traoré, souhaitant une accélération du processus de libéralisation du secteur de l’audiovisuel dans le pays. 

Dans le même élan, Patrice Yao, le président du Groupement des éditeurs de presse de Côte d’Ivoire (GEPCI, organisation des patrons de presse), a fait remarquer, un secteur de la presse «qui se noie» en Côte d’Ivoire.

« Les patrons de presse ne veulent pas voir leurs entreprises mourir. Nous vous prions de bien vouloir faire en sorte de pérenniser l’aide à l’impression des journaux », a plaidé, M. Yao, sollicitant à son tour,  auprès de M. Ouattara, une aide dénommée « aide Alassane Ouattara » en faveur des médias.

«Soyez assurés que vos doléances ont été entendues. Le gouvernement est conscient de votre rôle pour la démocratie. Je réitère mon engagement à soutenir vos efforts de perfectionnement », a promis en retour, le président Alassane Ouattara.

Poursuivant, il a rappelé aux journalistes que «votre devoir est d’être des boussoles pour vos concitoyens».

En outre, M. Ouattara qui dit noter une «nette amélioration» de la qualité et du contenu des journaux dans le pays, a insisté sur l’engagement de l’État à accompagner le secteur de la presse.

«J’ai instruit le gouvernement à considérer votre secteur comme une priorité», a-t-il fait savoir, appelant les journalistes à contribuer « à faire baisser les tensions» dans le pays.

Énergie et entreprenariat font la Une des quotidiens béninois

Les quotidiens du Bénin parus ce lundi mettent le focus sur la diversification des sources d’énergie et sur les facilités offertes aux promoteurs d’entreprises.« Signature d’accord de construction d’un oléoduc reliant le Niger et le Bénin, Talon explore de nouvelles sources d’énergie », titre Le Matin, expliquant que l’ambitieux projet que nourrissent les autorités des deux pays consiste à la construction d’un oléoduc pour transporter le pétrole brut du Niger au port de Cotonou.

Pour Nouvelle Expression, « Talon œuvre pour la diversification des sources d’énergie », soulignant que le président béninois est très engagé dans sa politique énergétique.

Nord Sud Quotidien renchérit : « Le Bénin s’engage dans la construction d’un oléoduc ». Selon ce journal conclut que des centrales photovoltaïques, des barrages, des énergies renouvelables, rien n’est laissé de côté tant qu’on peut en tirer des mégawatts pour zéro délestage au Bénin.

Traitant du même sujet, Le Potentiel estime que « Talon veut coûte que coûte garantir l’autonomie énergétique », à côté de Libération qui affiche « La solution Talon pour diversifier les sources d’énergie ».

Sur les facilités faites dans la création des entreprises au Bénin,  Le Matin écrit que « le ministère de l’Economie et des Finances supprime l’obligation de déclaration d’existence au fisc ».

Nos confrères indiquent que c’est l’une des réformes fortes entreprises pour favoriser la création d’entreprises au Bénin et booster le climat des affaires.

« Plus de déclaration d’existence au fisc », ajoute Bénin Intelligent, précisant que par le passé, les entreprises avaient 30 jours pour se déclarer au risque d’essuyer des sanctions lourdes. Désormais à partir du 1er février 2019, ce frein à l’entreprenariat est levé pour le bonheur des promoteurs d’entreprises.

Le premier congrès ordinaire du RHDP monopolise la Une des journaux ivoiriens

Tenu samedi au stade Houphouët-Boigny d’Abidjan-Plateau, le premier congrès ordinaire du Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP, coalition au pouvoir) monopolise la Une des journaux quotidiens ivoiriens parus, lundi, sur l’ensemble du
territoire national.Premier congrès ordinaire du RHDP : mobilisation exceptionnelle des militants de l’alliance des Houphouëtistes, commente Fraternité Matin. « Je veux m’assurer que le pays est inébranlable », a déclaré le Ouattara qui à propos d’un 3è mandat a annoncé que « je donnerai ma réponse en 2020 ». Pour la présidentielle de 2020, « tout le monde peut être candidat y compris ceux qui sont absents », a poursuivi le président du parti unifié RHDP, Alassane Ouattara devant des milliers de militants, rapporte ensuite le journal gouvernemental. 

Déferlement humain au premier congrès ordinaire du RHDP, « du jamais vu en Côte d’Ivoire », placarde à son tour Le Jour Plus à côté de Le Patriote qui souligne une mobilisation historique. 2020, c’est vraiment géré, calé, bouclé, jubile à ce sujet ce journal proche du pouvoir, là où en couverture de Le Temps, le président du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI-RDA, ex-allié du parti au pouvoir) parle de « tohu-bohu pour rien ». 

Le RHDP-unifié « c’est le rassemblement des détourneurs de deniers publics », enfonce-t-il en Une de Notre Voie. Ce qui fait dire à LG Infos que Bédié attaque le RHDP depuis Daoukro, le comparant à un « folklore » qui rassemble des militants manipulés.

Congrès du RHDP : Soro, Ahoussou Kouadio et Diby, respectivement président de l ‘Assemblée nationale, du Senat et du Conseil économique et social défient Ouattara jusqu’au bout, fait remarquer pour sa part Le Quotidien d’Abidjan, au moment où L’Inter écrit que Ouattara rassure tout le monde sur la présidentielle de 2020. 

Devant une marrée humaine en délire, Ouattara prévient : « gare aux prétentieux déstabilisateurs (…) Les ivoiriens ne veulent plus des alliances de circonstance », reprend Soir Info, quand Le Rassemblement estime que le président du RHDP s’est complètement « vidé » samedi au Félicia (stade Houphouët-Boigny) sur les tous les sujets brulants de l’actualité politique en Côte d’Ivoire.

L’actualité politique s’offre la Une des quotidiens sénégalais

La presse sénégalaise reçue lundi à APA accorde un traitement de faveur à l’actualité politique, dominée par la présidentielle du 24 février 2019.« Présidentielle 2019-Confrontation ouverte entre Sonko et le Macky : La bataille avant…l’heure ! », s’exclame Sud Quotidien.

Nos confrères informent que Ismaïla Madior Fall, ministre de la Justice, Mimi Touré, mandataire du candidat Macky Sall et Aymérou Gningue, président du Groupe parlementaire Benno Bokk Yakaar (majorité) sont aux avant-postes.

Pendant ce temps, « Sonko brûle le Macky à Ziguinchor (sud) et la commission d’enquête parlementaire » annoncée par Aymérou Gningue sur l’affaire des 94 milliards f cfa.

« Enquête parlementaire dans l’affaire des 94 milliards-La fin de non-recevoir de Sonko », informe EnQuête qui consacre sa Une à un dossier sur la présidentielle, avec ce titre : « A l’épreuve des fake news ».

Ce quotidien rapporte qu’avec près de 300 sites d’informations au Sénégal, « les fake news ont vite fait de s’installer ».

A la Une de Walf Quotidien, Madické Niang, candidat à la présidentielle affirme : « Il faut déloger les corps de contrôle du Palais. On a besoin d’un Conseil constitutionnel dirigé par de véritables sages. Je compte sur l’électorat du Pds qui devrait naturellement me soutenir ».

« Candidat à sa propre succession-Macky : atouts, faiblesses et risques », titre Vox Populi, soulignant qu’au-delà du bilan, Macky Sall se révèle (comme) un grand stratège et fin manœuvrier.

Parlant des ralliements, Le Quotidien note dans sa manchette que « Mamour Cissé et Braya sont sur le cheval de Macky ».

Le Soleil revient sur la ziarra omarienne à Dakar et constate des « prières pour une élection apaisée ».

A propos du temps d’antenne (7 minutes) pour les candidats à la présidentielle, Sud Quotidien indique que « Madické ouvre le bal, Sonko conclut ».

Le gouvernement Dabiré1 et faits sociaux en exergue dans la presse burkinabè

Les quotidiens burkinabè parvenus lundi à APA traitent des faits de société, sans oublier de revenir sur la politique avec la formation du gouvernement du nouveau Premier ministre, Christophe Marie Joseph Dabiré.Le Quotidien arbore en première page : «Gouvernement Dabiré1 : Des Burkinabè apprécient», publiant les avis d’acteurs politiques et d’Organisations de la société civile (OSC).

Dans la même lancée, Le Pays titre : «Formation du nouveau gouvernement : Syndicalistes, hommes politiques et OSC réagissent», proposant également un album photo (corrigé) des membres du nouveau gouvernement.

Pendant ce temps, L’express du Faso, un quotidien privé imprimé à Bobo-Dioulasso, met en exergue le nouveau ministre d’Etat, ministre de la Défense, Moumina Chériff SY, avec cette interrogation : «L’homme pourra-t-il  enfin redonner espoir aux Burkinabè ?».

Pour sa part, le quotidien national Sidwaya affiche «les avis des Burkinabè sur le nouveau gouvernement».

Le même journal publie «l’analyse du journaliste Moussa Sawadogo» à propos du «discours de la haine». Il s’agit d’une interview dans laquelle  ce spécialiste des questions du discours de haine s’arrête sur les tueries survenues à Yirgou, au Centre-nord du Burkina Faso, en début janvier 2019.

Dans sa rubrique « Le voyageur de Guena », Le quotidien évoque la mort de 15 Burkinabè dans un accident de la circulation, survenue à Kaouara, au Nord de la Côte d’Ivoire.

L’Observateur Paalga, à travers un article intitulé «Circulation et stationnement à Ouaga : Béouindé (Armand, maire de Ouagadougou, Ndlr) en quête d’espace», revient sur l’atelier de lancement de l’étude d’élaboration d’un plan de circulation et de stationnement dans le centre-ville de Ouagadougou qui a ouvert ses portes le vendredi 25 décembre 2019 à l’Hôtel de ville de la capitale.

Les militaires soupçonnés de tentative d’assassinat de Biague Nam Tam demandent réparation

Les dix militaires Bissau-guinéens soupçonnés d’avoir tenté d’assassiner le chef d’état major général des forces armées, Biagué Na Ntan, demandent ce samedi une réparation à l’État bissau-guinéen en raison des dommages causés après que la Cour suprême de justice (STJ) ait ordonné la libération immédiate de suspects, a travers l’accord n ° 12/2018.Il s’agit de dix officiers militaires a savoir: Buota N’yéte, Maurício Félix, Aribi N’fodi, Joaquim Sia, Bifere Obna Mana, Albino Sanhá, Adulai Djarga Baldé, Madja Bodjam, Cufete Manga et Fugna Mbana, arrêtés pendant onze mois au moment où l’enquête se poursuivait par le tribunal militaire sur le plan d’assassinat présumé de Biagué Na Ntan.

Selon l’avocat des suspects, Ricardino Nancassa, l’enquête menée par le tribunal militaire n’a pas été en mesure de prouver ses accusations à l’encontre de ses clients, de sorte que le juge d’instruction a décidé de classer définitivement le dossier et que, par conséquent, la chambre criminelle de la Cour suprême a ordonné la libération de suspects en détention provisoire dans les cellules de la base aérienne de Bissau.

Ricardino Nancassa lors d’une conférence de presse, a dénoncé les mauvais traitements infligés à ses clients. Pour cette raison, il propose de porter plainte devant la Cour suprême contre l’État bissau-guinéen afin d’exiger réparation pour ses clients. « Nous envisageons de déposer une plainte pénale, chaque étape prend son temps, mais la loi dans ce cas, nous donne de nombreux outils pour faire valoir notre droit.

L’État major des armées a causé des dommages à ces soldats, durant les onze mois de prison! Leurs enfants, leurs femmes et amis ont souffert et ils ont souffert sur leur peau. Toutes les accusations portées par le bureau du procureur du tribunal militaire ont été annulées. Aujourd’hui, ces 10 soldats sont en liberté « , a déclaré Ricardino Nancassa.

Sénégal: Amadou Bamba Kassé, nouveau sécretaire général du SYNPICS

Amadou Bamba Kassé, journaliste à l’Agence de presse sénégalaise (APS), a été élu ce samedi à Dakar, à l’issue du 10ème congrès ordinaire du SYNPICS, secrétaire général du syndicat des professionnels de l’information et de la communication du Sénégal a constaté APA.Amadou Bamba Kassé a été élu à l’issue d’un vote très serré récoltant 24 voix contre 23 pour Khaly Nar Fall de la Rts, l’autre candidat.

Amadou Bamba Kassé succède à Ibrahima Khaliloulah Ndiaye, journaliste du Soleil, secrétaire général sorant du SYNPICS de 2012 à 2018. Amadou Bamba Kassé n’est pas en terrain inconnu, puisqu’il est le secrétaire général de la section SYNPICS de l’APS.

Le nouveau secrétaire général du SYNPICS est sortant du Centre d’étude d’études des sciences et techniques de l’information (CESTI), membre de la 32ème promotion.

Le 10ème congrès du SYNPICS tenu ce samedi à Dakar avait pour thème : Code de la Presse et Convention collective: Pour une application Immédiate.

Politique et culture au menu de la presse en ligne burkinabè

La presse en ligne du Burkina Faso visitée samedi par APA traite de l’actualité culturelle marquée par la conférence de presse organisée, la veille, par le comité d’organisation du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO), sans oublier la politique avec la prise de service de certains nouveaux ministres.«Ministère de la Sécurité : Ousséni Compaoré installé dans ses fonctions», titre Lefaso.net qui rapporte que nommé le 24 janvier 2019, le nouveau ministre de la Sécurité, Ousséni Compaoré, a officiellement pris fonction ce vendredi 25 janvier 2019 à Ouagadougou.

«En remplaçant Clément Sawadogo, le nouveau patron de la sécurité au Burkina Faso compte sur l’accompagnement de tous les acteurs pour réussir sa mission», souligne le confrère.

De son côté, Fasozine.com renseigne que le nouveau ministre d’Etat, ministre de la Défense nationale et des anciens combattants, Moumina Chériff Sy a été installé ce vendredi 25 janvier 2019 dans ses fonctions.

Le média en ligne qui cite une dépêche de l’Agence d’information du Burkina (AIB), précise que le nouveau ministre a indiqué que «l’armée burkinabè a des +ressources humaines de qualité+ pour +gagner la confiance des populations+, mises en mal par la multiplication des attaques terroristes».

Le même journal en ligne aborde la conférence de presse animée, hier vendredi par le comité d’organisation de la prochaine édition du FESPACO, titrant : «Fespaco 2019: 165 films en compétition dans 7 catégories».

A ce propos, Lefaso.net rappelle que la 26e édition du FESPACO qui aura lieu du 23 février au 2 mars 2019, ajoutant que 20 réalisateurs dont 4 femmes sont en lice pour la conquête du grand prix «l’Etalon Yenenga».

Parlant de FESPACO, Burkina24.com revient sur le déplacement effectué en Europe par une délégation avec à sa tête le ministre en charge de la Culture, Abdoul Karim Sango, à la rencontre des partenaires et des artistes de la diaspora.

«De Paris à Bruxelles, du 15 au 19 janvier 2019, la délégation a animé des conférences et a été reçue en audience », le relate le confrère, avant de faire remarquer que l’on a tiré un «bilan satisfaisant» pour cette mission.

Carte électorale, manif de l’opposition et l’affaire de 94 milliards se partagent la Une au Sénégal

Les quotidiens sénégalais parvenus samedi à APA traitent du budget de l’organisation de la présidentielle du 24 février 2019, des manifestations hier de l’opposition, et de l’affaire des 94 milliards f cfa dont l’opposant Ousmane Sonko, président de Pastef accuse le Directeur des Domaines, Mamour Diallo.« Déjeuner de presse avec le ministre de l’Intérieur-Aly Ngouille met le couvert sur le scrutin (présidentiel) », titre L’Observateur.

Dans ce journal, le ministre Ndiaye confie : « Près de 14 milliards pour organiser la présidentielle ; 6 160 000 carte d’électeur distribuées ».

A propos de la violence pré-électorale, Aly Ngouille Ndiaye estime que « rien ne justifie le recrutement de nervis ».

« Présidentielle-Carte électorale : Les chiffres enjeux », rapporte Le Quotidien en première page, faisant état de 14 651 bureaux de vote.

Nos confrères précisent que Dakar, Thiès et Diourbel font la moitié du corps électoral.

Pour l’organisation de la présidentielle, L’As donne « les assurances de Aly Ngouille Ndiaye » qui, dans EnQuête, dit ses vérités.

Parlant des manifestations de l’opposition, Walf Quotidien informe que « l’université de Dakar donne le ton », alors que Sud Quotidien s’exclame : « Le grand flop ! »

Ce faisant, le dernier journal cité constate que la police a étouffé la manifestation dans l’œuf.

« Les jeunes du C25 bloqué à l’Ucad-Ca n’a pas marché », écrit Le Quotidien.

« Affaire des 94 milliards-Amadou Bâ (ministre des Finances) brise le silence » dans EnQuête, affirmant : « Quand le tribunal a désigné un expert pour l’évaluation, le montant tournait autour de 250 milliards. Quand on est dans la politique, il nous arrive de nous fantasmer, de chercher à nuire, à détruire ».

Le ministre du Budget, Birima Mangara lui emboite le pas et précise que « pour le moment, l’Etat a payé 3,4 milliards f cfa ».

Toujours selon EnQuête, Aymérou Gning, président du groupe parlementaire Benno Bokk Yakaar (majorité) annonce l’ouverture d’une enquête parlementaire dès ce lundi.

Toutes choses qui font dire à Vox Populi que « l’Assemblée va enquêter sur les 94 milliards ».

Le premier congrès ordinaire du RHDP en exergue à la Une de la presse ivoirienne

Prévu ce samedi au stade Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan-Plateau, le premier congrès ordinaire du Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP, coalition au pouvoir) meuble la Une des journaux quotidiens ivoiriens parus, samedi, sur l’ensemble du territoire national.

Premier congrès ordinaire du RHDP : 200 000 Houphouëtistes attendus aujourd’hui pour la grand’messe au stade Houphouët-Boigny où Alassane Ouattara prononcera son discours d’orientation, barre en Une le journal gouvernemental Fraternité Matin, ajoutant que plus de 10 000 participants ont pris part, hier, aux travaux préparatoires de cette rencontre politique.  

Ouattara « redonne vie » aujourd’hui au 1er président de la Côte d’Ivoire, Houphouët-Boigny, commente pour sa part Le Jour Plus, qui livre ensuite tout sur la longue marche entreprise depuis 2005 par cette coalition politique. 

« Nous devons gagner les élections de 2020 de manière incontestable », a dit la première vice-présidente Henriette Dagri Diabaté lors des travaux préparatoires de ce 1er congrès ordinaire au palais de sport des Treichville, poursuit ce journal.

 Ce qui fait dire à Le Patriote qu’hier était le jour des retrouvailles et aujourd’hui, le grand jour, au cours duquel, selon L’Expression, Ouattara va tout dire sur la présidentielle de 2020, et se prononcer sur des sujets brulants tels que les cas Soro et Bédié et l’éventualité d’un 3è mandat pour lui.

« Fou, fou, fou » hier au palais des sports lors des travaux préparatoires du 1er congrès ordinaire du RHDP, jubile à son tour Le Rassemblement, là où sur le même sujet Le Temps parle des « graves dérives » du RDR (Rassemblement des républicains) qui ont noircis cette cérémonie.

A la veille des assises du parti unifié, Soro a quitté la Côte d’Ivoire, fait remarquer de son côté Soir Info, révélant par la suite ce que ce dernier et le président Ouattara se sont dits lors de leur dernière rencontre.

RHDP et procès de Gbagbo à la Une des journaux ivoiriens

A un jour de son congrès constitutif, le Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP, coalition au pouvoir) ainsi que les derniers échos de la Cour pénale internationale (CPI) où se tiendra le 1er février prochain une audience en appel pour statuer sur la libération effective ou non des codétenus Laurent Gbagbo et Charles Blé Goudé font la Une des journaux quotidiens ivoiriens parus, vendredi, sur l’ensemble du territoire national.Congrès constitutif du RHDP samedi : Adama Bictogo (PCO) : « tout  est prêt pour accueillir les militants », rapporte en manchette le  journal à capitaux publics Fraternité Matin. « Tout est prêt (…) Aucune  pression n’est exercée sur personne », poursuit M. Bictogo dans les  colonnes de Le Patriote. 

A 24 heures de la  Grand’messe, les Houphouëtistes « plus unis que jamais », jubile de son  côté Le Rassemblement, là où sur le même sujet Notre Voie parle d’un  «congrès du quiproquo avec des partis membres divisés». Ce qui fait  ironiser Générations Nouvelles en titrant que « Le RHDP est mort, vive  le RHDP ».

En mission pour le congrès du RHDP  unifié, «des députés humiliés à Yopougon», enfonce LG Infos, quand Le  Jour Plus souligne une «déferlante de plusieurs militants RHDP de  France, de l’Italie, de la Belgique et des Etats-Unis sur Abidjan» dans  le cadre du 1er congrès ordinaire du parti unifié. 

En  attendant l’audience du 1er février prochain qui devra confirmer ou non  la libération de Gbagbo et de Blé Goudé, la presse ivoirienne garde les  oreilles bien tendues vers la Cour pénale internationale (CPI). 

A  ce propos, Soir Info annonce du «nouveau dans le cas de la libération»  des codétenus ivoiriens avant l’audience « déterminante » de fevrier.  Devant la chambre d’appel de la CPI, «Bensouda distrait les juges avec  des déclarations de Ouattara», renseigne, de son côté, LG Infos au  moment où Le Nouveau Courrier pense que «l’étau se resserre de plus en  plus autour de la procureure». Ce qui fait écrire Le Quotidien d’Abidjan  que Bensouda « accepte enfin la libération de Gbagbo ».

Les sujets de justice dominent la Une des journaux ivoiriens

Les sujets de justice dominent la Une des journaux quotidiens ivoiriens parus, jeudi, sur l’ensemble du territoire national.«Municipales à Grand Bassam et Port-Bouët : la chambre  administrative confirme la victoire des listes Moulot et Emmou», informe  le journal gouvernemental Fraternité Matin. «La Cour suprême tranche et  confirme Moulot et Emmou» respectivement à Bassam et à Port-Bouët,  reprend La Gazette à côté de Le Mandat qui ouvre ses colonnes au tout  nouveau maire de la cité balnéaire de Bassam pour ses premiers mots. 

Ce  qui fait dire à Le Temps que la Cour suprême coupe la poire en 2 en  offrant Bassam au Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et  la paix (RHDP, coalition au pouvoir) et Port-Bouët au Parti  démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI-RDA, ex-allié du pouvoir). 

S’intéressant  pour sa part de plus près à la situation de la cité balnéaire, Le  Sursaut croit savoir «comment les faux témoins des saccages des bureaux  de vote ont coulé le maire sortant Phillipe Ezaley». 

Poursuivant  dans la même rubrique, Le Jour Plus ouvre une lucarne sur l’affaire : «  Immixtion de l’Exécutif dans les affaires judiciaires » en donnant la  parole au garde des sceaux, Sansan Kambilé pour faire des éclairages sur  cette situation. 

Le ministre de la justice  fait une mise au point sur l’affaire : « Pression sur les magistrats »,  affiche de son côté Le Patriote quand Le Mandat parle de réponse de M.  Kambilé aux magistrats.

La justice  internationale avec le procès conjoint de Gbagbo et Blé Goudé occupe  également une place de choix à la Une des journaux ivoiriens. 

CPI  : après l’acquittement de Gbagbo et Blé Goudé, la représentante des  victimes ruine les espoirs des pro-Gbagbo, titre à ce sujet Le Mandat. «  L’acquittement de Gbagbo et Blé Goudé n’est pas définitif », rapporte  Le Patriote en attribuant ces propos à l’avocate des victimes, Paolina  Massidda. 

« Les assurances données par Gbagbo  et Blé Goudé ne sont pas suffisantes » et « la réconciliation doit  passer par la justice », poursuit Me Massidda en couverture de Le Jour  Plus, là où sur le même sujet, Le Temps affirme que l’avocate  internationale accuse la CPI sur les choix des victimes à ce procès.

«Que  justice soit donc rendue aux victimes de Duekoué et Nahibly», fait  remarquer ce journal proche de l’opposition. Ce qui fait écrire à  L’Expression que les choses se compliquent encore pour Gbagbo et Blé  Goudé. « Gbagbo est la dernière erreur judiciaire de la CPI », rétorque  pour sa part Le Quotidien d’Abidjan qui cite une télévision européenne.

Gbagbo et Blé Goudé en vedette à la Une des journaux ivoiriens

En attendant leur procès conjoint en appel prévu le 1er février prochain à la Chambre d’appel de la Cour pénale internationale (CPI) qui devra statuer sur leur libération définitive ou non, l’ex-président Laurent Gbagbo et son codétenu Charles Blé Goudé continuent de faire la Une des journaux quotidiens ivoiriens parus, mercredi, sur l’ensemble du territoire national.«Cour pénale internationale : ce qui menace à présent Gbagbo et Blé Goudé, fait observer Le Jour Plus. Gbagbo est confiant », fait remarquer pour sa part LG Infos quand L’Inter s’incruste « dans la tête de Gbagbo » pour en savoir plus sur l’état d’esprit de l’ex-président avant le procès du 1er février prochain.

De toutes les façons, s’offusque l’avocate française Maud Marian en Une de Le Quotidien d’Abidjan, « Gbagbo est désormais détenu de manière arbitraire ».

Ce qui fait dire à Le Temps qu’un avocat français se révolte en jugeant « inacceptable » ce maintien de Gbagbo en prison malgré son acquittement.

Cette décision de la Chambre d’appel de la CPI est « choquante », se rebelle à son tour un juriste algérien toujours en couverture de ce journal.

De son côté, Soir Info fait des révélations sur ce que Blé Goudé transportait et prévoyait lundi dernier à la Haye ainsi que ce qu’il a confié à des proches, après son maintien en prison.

La presse sénégalaise au rythme de la présidentielle

Les journaux sénégalais, reçus mercredi à APA, traitent de l’actualité politique largement dominée par la présidentielle du 24 février 2019.Le Quotidien informe que l’heure est à la formation des équipes de campagne. En effet, ce journal indique que « Macky Sall (Benno Bokk Yakaar) finalise un directoire large avec ses alliés. Ousmane Sonko (Patriotes du Sénégal pour le travail, l’éthique et la fraternité, Pastef) devrait nommer un directeur de campagne. El Hadj Issa Sall (Parti de l’unité et du rassemblement, Pur) s’y met aujourd’hui et Madické Niang (Coalition Madické 2019) n’a pas encore statué sur le schéma ».

Le Quotidien en déduit que « les écuries s’échauffent ». Pour sa part, EnQuête estime que les discours va-t-en-guerre, les arrestations de jeunes opposants » constituent « un cocktail explosif ». Ce journal note que, « comme en 2012, l’opposition et le pouvoir promettent d’en découdre ».

Mais Elimane Haby Kane, le responsable du programme Bonne gouvernance de l’ONG Oxfam interviewé par EnQuête, dit avoir « confiance en cette capacité du peuple (sénégalais) à s’élever au-dessus de la classe politique égoïste ».

Constatant un « important dispositif sécuritaire dans la capitale sénégalaise », Le Témoin en conclut que « Dakar (est) en état de siège ». A en croire ce journal, « les Dakarois s’indignent du déploiement massif de policiers et de gendarmes » car le Sénégal n’est pas un « pays en état de guerre ».

Pour l’heure, L’Observateur rapporte que « (trois) jeunes khalifistes (partisans de Khalifa Ababacar Sall, ancien maire de Dakar et candidat recalé à la présidentielle) risquent l’instruction ». En effet, précise ce journal, ils ont été « arrêtés hier (mardi) par la Division des investigations criminelles (Dic) et placés en garde à vue (et) sont poursuivis pour association de malfaiteurs, violences et voies de fait, vol, destructions de biens appartenant à une société publique ».

Citant des sources policières, L’Observateur renseigne que « les trois individus sont les planificateurs et auteurs des actes de sabotage commis sur les bus de transport de la société publique Dakar Dem Dikk, à la suite de la proclamation de la liste provisoire des candidats à la présidentielle de février 2019 ».

Selon Me Khoureychi Bâ, avocat de l’un des mis en cause déclare, dont les propos sont relayés par L’Observateur, « ce sont des faits absolument surréalistes et fantaisistes ». C’est dans ce contexte tendu que « l’église sermonne la classe politique » dans Sud Quotidien.  Le clergé en appelle à « la vigilance (de la population) pour préserver la paix sociale ».

WalfQuotidien ajoute que « l’église prêche le calme et la sérénité ». Les évêques du Sénégal rappellent, dans ce journal, que « la paix est un don (de Dieu) que les hommes doivent accueillir, préserver et promouvoir à tout prix. Ce rappel se fait plus pressant en ces moments où notre Nation se prépare à l’élection présidentielle du 24 février 2019». 

Politique, société et justice au menu des quotidiens burkinabè

Les quotidiens burkinabè de ce mercredi traitent de l’actualité nationale marquée par des faits de société et la justice avec le procès du putsch manqué, sans oublier la politique marquée par la nomination de Joseph Marie Christophe Dabiré comme nouveau Premier ministre (PM), il y a deux jours.Le quotidien public Sidwaya titre: «Nouveau Premier ministre : L’opposition promet le juger aux résultats», avant d’ajouter que «le MPP (Mouvement du peuple pour le progrès, parti au pouvoir, Ndlr) félicite un homme compétent».

Pour sa part, L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés du Burkina Faso, arbore à sa une : «Nomination Christophe Dabiré: +Le PM ne changera pas la situation, il faut que Roch lui-même change+».

Le journal reprend ainsi, les propos de Siaka Coulibaly, l’activiste et analyste politique qui, précise le confrère, «tente de décrypter le choix présidentiel».

De son côté, Aujourd’hui au Faso revient sur la conférence de presse animée, hier mardi à Ouagadougou, par les partis politiques affiliés au Chef de file de l’opposition politique (CFOP), reprenant en manchette, les propos du président de la Nouvelle alliance du Faso (NAFA),  Mamoudou Hama Dicko qui déclare à propos du nouveau PM: «Le MPP n’a pas de leadership dans son grenier».

A son tour, Le Pays, autre quotidien privé, cite aussi le président de la NAFA qui estime que «ce ne sont pas des changements (…) qui vont permettre au Burkina de se remettre sur le bon chemin».

Le même journal informe que la Fédération estudiantine et scolaire pour l’intégration au Burkina Faso (FESCI-BF), a réclamé, lors d’une conférence de presse animée, la veille à Ouagadougou, l’annulation des cotisations des Associations des parents d’élèves (APE).

Pendant ce temps, Aujourd’hui au Faso fait remarquer que «la FESCIBF dit non à une année blanche». 

Quant à L’Express du Faso, quotidien privé imprimé à Bobo-Dioulasso, il revient sur le drame survenu, le weekend dernier à Orodara (Ouest) où des affrontements entre policiers et populations ont occasionné cinq morts.

Le journal mentionne en première page : «Drame à Orodara : Le maire Hervé Konaté donne sa version». 

Evoquant le procès du putsch manqué de septembre 2015, L’Express du Faso, titre : «Sergent-chef Koussoubé Roger, manager de coup d’Etat ou agent double ?». 

A ce sujet, Sidwaya met en exergue les propos du sergent-chef Roger Koussoubé qui a dit, hier à la barre du tribunal militaire : «Je sais que je serai acquitté». 

Le même accusé affirme dans les colonnes de L’Observateur Paalga : «Je n’ai jamais été le messager de Diendéré».