L’ouverture du dialogue politique sur la reforme de la CEI à la Une des journaux ivoiriens

L’ouverture du dialogue politique sur la reforme de la Commission électorale indépendante (CEI) présidée, lundi, par le Premier ministre Amadou Gon Coulibaly fait la Une des journaux quotidiens ivoiriens parus, mardi, sur l’ensemble du territoire national.«Les négociations sur la reforme de la CEI ouvertes, hier »,  informe Notre Voie. Pour ce premier jour de prise de contact, «les  partis politiques ont fait des propositions au gouvernement », souligne  Fraternité Matin. « La Côte d’Ivoire doit définitivement tirer les  leçons des crises passées », a d’ailleurs fait remarquer le PM Gon  Coulibaly à l’ouverture de ce dialogue politique, ajoute le journal  gouvernemental.

 « Nous sollicitons vos  contributions pour assurer le meilleur équilibre » a réitéré M. Gon aux  représentants des partis de l’opposition présents à cette cérémonie,  rapporte à son tour Le Jour Plus. « Œuvrons à dissiper les doutes et les  craintes », poursuit-il dans les colonnes de L’Expression en direction  de la classe politique ivoirienne. 

« Le parti  de Gbagbo n’a pas été invité » à ces discussions, rétorque pour sa part  le secrétaire général de la branche radicale du Front populaire  ivoirien, Assoa Adou, en couverture de Le Temps. Ce qui fait dire à Le  Rassemblement que le FPI veut tout « gâter encore » à peine les  discussions de fond entamées sur ce sujet. 

1er  jour du dialogue pour la reforme de la CEI : «Gon veut saboter les  discussions, l’opposition fait bloc », enfonce LG Infos, là où sur le  même sujet, Le Patriote affirme que l’opposition a applaudi à  l’ouverture de ces travaux.

La politique règne à la Une des quotidiens sénégalais

Les quotidiens sénégalais parvenus lundi à APA traitent pour l’essentiel de sujets politiques, avec notamment la publication par le Conseil constitutionnel de la liste définitive des cinq candidats à la présidentielle du 24 février 2019.« 5sur 5 », barre ainsi à sa Une Le Quotidien, avant d’informer à sa page 5 que « Cette fois-ci, c’est une liste définitive ». Le Conseil constitutionnel a en effet confirmé la liste provisoire des 5 candidats qu’elle avait rendue publique le 14 janvier dernier.

Il s’agit de Macky Sall, Ousmane Sonko, Idrissa Seck, El Hadj Issa Sall et Madické Niang. Karim Wade et Khalifa Sall ont vu leurs recours rejetés par le Conseil constitutionnel.

Le journal EnQuête revient sur cette même actualité et voit à travers la décision du Conseil constitutionnel une « confirmation du 5 majeur ». Dans ses colonnes, le journal explique les raisons de l’irrecevabilité des requêtes de Khalifa et Karim.

Parlant du rejet des candidatures de Karim, Khalifa et les autres candidats qui avaient introduit des recours auprès du Conseil constitutionnel, WalfQuotidien signale que « Le miracle tant attendu par les candidats recalés et qui avaient déposé des recours n’a pas eu lieu hier ».

Et Vox Populi de conclure que « Khalifa Sall et Karim Wade (sont) victimes du KO… constitutionnel ».

Sur un tout autre sujet, le quotidien national Le Soleil consacre sa parution du jour au lancement du dragage du fleuve Saloum (centre) et reprend cette déclaration du président de la République, Macky Sall : « Je veux redonner à Kaolack (centre) sa vocation portuaire ».

Le journal informe que « cinq navires (sont) déjà acquis » à cet effet et que l’inauguration du pont de Farafenni devant relier le nord et le sud du Sénégal est prévue ce lundi.

De son côté, L’Observateur revient sur ce qu’il qualifie de « dernières misères du bac » qui assurait la traversée sur le fleuve Gambie et relate les cas de « corruption, racket, injures, bagarres et morts » notés à cet endroit et relate des « témoignages inédits d’usagers du Ferry et commerçants de Soma ».

Politique, société et sport dominent la Une des quotidiens burkinabè

Les quotidiens burkinabè commentent, ce lundi, l’actualité nationale marquée par les affrontements entre policiers et populations à Orodara (ouest), par la qualification de l’équipe de Salitas en Coupe africaine de la confédération (CAF) et surtout par la politique avec l’attente d’un nouveau gouvernement suite à la démission du Premier ministre, Paul Kaba Thiéba, vendredi dernier.«Démission du gouvernement : Quelle +perle+ pour remplacer Paul Kaba Thiéba ?», s’interroge le quotidien public Sidwaya, présentant une photo du bâtiment qui abrite la Primature.

De son côté, Aujourd’hui au Faso, quotidien privé, se demande également «Primature : Qui pour remplacer Paul Kaba Thiéba ?».

Le journal fait remarquer que 48 heures après la démission du chef du gouvernement, le vendredi 18 janvier, «le nom du nouveau chef d’orchestre de l’exécutif n’est toujours pas connu, même si plusieurs noms reviennent dans les causeries».

A côté d’une case comportant un gros point d’interrogation, Aujourd’hui au Faso présente en Une, les photos des personnalités dont les noms reviennent dans les causeries.

Il s’agit du ministre des Affaires étrangères, Alpha Barry, de celui en charge des Finances, Rosine Coulibaly/Sori, de l’ancien vice-gouverneur de la BCEAO, Justin Damo Barro, de l’ancien ministre et actuel cadre de la Banque mondiale, Seydou Bouda. 

Pendant ce temps, L’Observateur Paalga, dans sa rubrique « Commentons l’évènement », parle du «Premier ministre qu’il nous faut».

Selon le commentateur, «quel que soit celui ou celle qui aura les faveurs présidentielles, son principal cheval de bataille ne pourrait être autre chose que la lutte contre le terrorisme et l’insécurité ambiante, tout en restaurant l’autorité d’un Etat qui est en train de se déliter petit-à-petit».

Sous le titre «Vendredi noir à Orodara», L’Observateur Paalga évoque aussi les affrontements entre Forces de défense et de sécurité (FDS) et la population de cette localité située, dans la province du Kénédougou, régions des Hauts Bassins, à l’ouest du Burkina Faso.

A ce propos, le journal Le Quotidiens arbore : «Affrontements entre policiers et populations à Orodara : au moins 5 personnes tuées et plusieurs blessés».

L’Express du Faso, quotidien privé imprimé à Bobo-Dioulasso, consacre sa Une à ce drame, sous le titre : «Affrontement entre CRS et manifestants à Orodara : la population est montée au créneau».

Quant à Sidwaya, il mentionne: «Drame à Orodara : l’appel au calme des autorités», rapportant que suite à l’affrontement qui a eu lieu dans la nuit de vendredi à samedi, une délégation conduite par le gouverneur de la région des Hauts Bassins s’est rendue sur les lieux, hier dimanche, «pour apporter son soutien aux familles éplorées et appeler à l’apaisement».

Sur une note plutôt gaie, les journaux abordent la qualification, samedi dernier, de l’équipe burkinabè Salitas FC, en coupe de la confédération de la CAF, face à l’équipe libyenne de Al Nasr.

Ainsi, Sidwaya met en exergue : «Tour de cadrage coupe CAF : mission accomplie pour Salitas», là où le quotidien privé Le Pays indique : «Historique qualification de Salitas FC».

Aujourd’hui au Faso s’exclame : «Un club burkinabè dans la cour des grands !», rappelant le score du match (Salitas 3-Al Nasr 1) qui s’est joué au stade du 4 aout de Ouagadougou. 

La presse centrafricaine narre la libération de Bakouma

Les journaux centrafricains parus lundi traitent essentiellement de la reprise du contrôle de la ville de Bakouma par les Forces armées centrafricaines (Faca) et des casques bleus du contingent marocain de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation en Centrafrique (Minusca).« La ville minière de Bakouma sous contrôle des forces coalisées Faca-casques bleus », annonce l’Agence centrafricaine de presse (Acap). Selon cette agence, Pierrette Benguéré, la Préfète du Mbomou a reconnu que Bakouma (864 km au sud-est de Bangui) est désormais sous contrôle des Forces armées centrafricaines (Faca) et des casques bleus du contingent marocain de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation en Centrafrique (Minusca).

L’Acap précise que Vladimir Monteiro, le porte-parole de la Minusca, a indiqué que les éléments du Front populaire pour la renaissance (FPRC) et de l’union pour la paix en Centrafrique (UPC) ont quitté la ville de Bakouma sans donner plus de précisions.

La ville de Bakouma est très riche en ressources minières dont l’uranium, l’or et le diamant. Elle était tombée entre les mains des éléments du FPRC d’Abdoulaye Hissène et de l’UPC d’Ali Ndarassa, le 31 décembre dernier.

Le Confident renseigne que « la sous-préfecture de Bakouma (est) finalement libérée ». Selon ce journal, l’invasion de la sous-préfecture de Bakouma par les rebelles et mercenaires de l’UPC et du FPRC occasionnant des pertes en vies humaines et le déplacement massif de la population vers Bangassou ou d’autres localités, a pris fin le 16 janvier 2019 avec l’opération conjointe Minusca-Faca-UE.

Cela fait dire à L’Écureuil que « Bakouma repasse sous contrôle de la coalition Faca-Minusca ». Pour sa part, L’Hirondelle rapporte que la libération de Bakouma intervient « une semaine après que des forces coalisées casques bleus-Faca ont repoussé une attaque de groupes armés dans la ville de Bambari (388 km au centre-est de Bangui) où devait se rendre le Président Faustin Archange Touadéra pour la célébration en différé de la Journée mondiale de l’alimentation.
Au plan diplomatique, la Fraternité fait savoir que « Vladimir Poutine remplace l’ambassadeur de Russie en RCA ». Il s’agit de Vladimir Titorenko qui a précédemment été ambassadeur de la Russie en Irak, en Algérie et au Qatar. Ce changement intervient dans une période de renforcement des relations entre les deux pays, écrit ce journal.

Les journaux ivoiriens commentent le maintien en détention de Gbagbo et Blé Goudé

La décision de la Chambre d’appel de la Cour pénale internationale (CPI) de maintenir en détention l’ex-président Laurent Gbagbo et son codétenu Charles Blé Goudé fait la Une des journaux quotidiens ivoiriens parus, samedi, sur l’ensemble du territoire national.«CPI : pourquoi Gbagbo et Blé Goudé restent en prison», explique le journal gouvernemental Fraternité Matin à côté de Le Patriote qui parle d’une «longue bataille judiciaire» à venir après cette décision de la Chambre d’appel de la CPI. 

Voici les nouvelles « armes » de Fatou Bensouda, poursuit le journal proche du pouvoir, là où Le Temps pense que «rien n’est encore perdu» pour l’ex-président ivoirien et son ancien ministre de la jeunesse. 

C’est d’ailleurs pourquoi, rapporte ensuite ce journal que le secrétaire général du Front populaire ivoirien (FPI, opposition) Assoa Adou a appelé les Ivoiriens «au calme». Une audience a été fixée au 1er février, conclut le journal proche de l’opposition radicale du FPI.

La démission du Gouvernement au menu de la presse en ligne burkinabè

La presse en ligne burkinabè visitée samedi par APA commente largement l’actualité marquée par la démission, la veille, du Premier ministre (PM), Paul Kaba Thiéba.«Burkina: Paul Kaba Thiéba présente sa démission et celle de son gouvernement», renseigne Fasozine.com qui publie le communiqué officiel dans lequel M. Thiéba présente sa démission et celle de son gouvernement.

Dans sa version en ligne, le quotidien national Sidwaya aborde le sujet à travers sa rubrique « Flash infos » où il écrit : «Le Premier ministre Paul Kaba Thiéba a rendu sa démission et celle de son gouvernement ce vendredi 18 janvier 2019».

Pour sa part, Lefaso.net fait observer que Paul Kaba Thiéba démissionne après trois ans à la primature.

Selon ce site d’information, «les ministres sortants sont invités à expédier les affaires courantes, en attendant une nouvelle équipe gouvernementale, la quatrième du régime Kaboré».

Pendant ce temps, Burkina24., un autre média en ligne, après avoir relevé que l’annonce a été faite par «un communiqué de la Présidence du Faso lu ce 18 janvier 2019 à la télévision nationale», publie un poste de Paul Kaba sur sa page Facebook.

A son tour, l’Agence d’information du Burkina (AIB), évoquant le même poste, informe que le «Premier ministre démissionnaire dit rester engagé pour le développement de son pays».

A travers son titre : «Paul Kaba Thiéba : +merci au peuple burkinabè…+» à Zoodo.com, met ainsi en exergue la partie du message où le chef du gouvernement burkinabè salue le peuple. 

Les mises en garde de Macky Sall à l’opposition à la Une au Sénégal

Les quotidiens sénégalais reçus samedi à APA traitent en priorité des mises en garde hier du Chef de l’Etat, Macky Sall, à l’opposition contre toute tentative de déstabilisation du pays.« Risque de troubles à l’ordre public-Macky menace », rapporte EnQuête, expliquant que l’inauguration de la mosquée de Guédiawaye (banlieue dakaroise) a rapidement pris, hier, les allures d’un meeting politique.

Ce faisant, ce journal relaie les mises en garde du président Sall à l’opposition : « Que personne ne croit qu’il pourra, avec des manigances, des combines, de l’indiscipline, amener le pays dans une situation chaotique ».

« Inauguration de la mosquée de Guédiawaye-Macky sermonne l’opposition », titre Le Quotidien, dans lequel journal, le président affirme : « On ne laissera personne plonger le pays dans la peur ».

Selon nos confrères, Macky Sall a profité de l’occasion pour railler El Hadj Malick Gakou (président du Grand parti) en le qualifiant de « leader du petit parti ».

Sall poursuit dans L’As : « Aucune tentative de déstabilisation ne sera acceptée ».

Dans L’Observateur, Macky Sall renchérit : « Personne ne peut déstabiliser ce pays ».

Quoi qu’il en soit, Vox Populi note que « Macky et l’opposition font monter la tension » et qu’on s’achemine vers « un dimanche de tous les dangers » avec la publication de la liste définitive des candidats à la présidentielle.

De son côté, Walf Quotidien traite de la radiation de l’ex-maire de Dakar, Khalifa Sall, de la liste des députés et fait « la chronique d’un supplice sans fin ».

« Révocation juridique de la révocation de Khalifa Sall de son poste d député-La pomme d discorde ! », s’exclame Sud Quotidien.

Gbagbo et Ble Goudé toujours en vedette à la Une des journaux

L’ex-président Laurent Gbagbo et son ex-ministre de la jeunesse Blé Goudé continuent de faire la Une des journaux quotidiens ivoiriens parus, jeudi, sur l’ensemble du territoire national, 48 heures après leur acquittement par les juges de la Cour pénale internationale (CPI) et plusieurs autres séries d’événements qui se sont succédées jusqu’à la dernière nouvelle faisant état de la suspension de leur libération. »Dernière heure/ CPI : la libération de Gbagbo et Blé Goudé suspendue après un nouvel appel du procureur », barre en Une Fraternité Matin à côté de Le Mandat qui parle d’une « cinglante gifle » de la CPI aux pro-Gbagbo. 

Après l’acquittement, la libération de Gbagbo et Blé Goudé suspendue, reprend L’Inter, quand Le Patriote évoque un coup de théâtre à la Haye avec cette nouvelle de dernière heure. Ce qui fait dire à Soir Info qu’une révélation de taille est tombée sur le cas Blé Goudé après la décision d’acquittement des juges de la CPI.

Pendant ce temps, L’Expression rapporte une manifestation à Abobo où des victimes ont crié leur indignation dans la rue contre la CPI. « La CPI sera tenue pour responsable de ce qui adviendra », écrit Le Jour Plus en attribuant ces propos à une manifestante d’Abobo. Le gouvernement prend note de la décision de la CPI et appelle au calme, ajoute ce journal.

Tout autre son de cloche du côté de LG Infos qui souligne que Gbagbo et Blé Goudé disent au revoir à la Haye après la confirmation de leur libération par les juges de la CPI. Confirmation de la libération de Gbagbo et Blé Goudé, hier, jubile à son tour Le Temps à côté de Notre Voie qui parle de nouvelle victoire pour les deux codétenus. 

Ce qui fait écrire Le Nouveau Courrier que l’ancien président ivoirien a gagné son combat jusqu’au bout.  Plus au parfum de l’information de dernière minute tombée depuis la Haye, Le Quotidien d’Abidjan moins enthousiaste, résume la situation avec ces mots : « la CPI suspend la décision de libération de Gbagbo après un nouvel appel de la procureure Fatou Bensouda ».

Acquittement de Gbagbo et procès du putsch manqué au menu de la presse burkinabè

Les quotidiens burkinabè de ce mercredi traitent du procès du coup d’Etat manqué de septembre 2015, sans oublier de commenter largement la décision prise la veille par la Cour pénale internationale (CPI) d’acquitter l’ex-président ivoirien Laurent Gbagbo et de son ministre Charles Blé Goudé.«Acquittement de Laurent Gbagbo : Des Ivoiriens du Burkina exultent», affiche le quotidien privé Le Pays qui renseigne aussi qu’il y a eu des «scènes de liesse à Abidjan».

Le même journal, à travers son commentaire « Dialogue intérieur »,  se demande : «Le Christ de Mama (village natal de Laurent Gbagbo, Ndlr) jouera-t-il le rôle de pompier ou de pyromane ?».

Le commentateur fait remarquer que «L’élargissement de Laurent Gbagbo et de son fougueux ministre de la Jeunesse, ne fait pas que des heureux en Côte d’Ivoire», avant de souligner que «l’on peut se demander si le match-retour aura lieu entre Laurent Gbagbo et Alassane Ouattara».

Pour sa part, L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés du Burkina Faso, plaque à sa Une l’image de Laurent Gbagbo et de Blé Goudé et titre : «Séisme judiciaire à La Haye, répliques politiques à Abidjan».

A son tour, Aujourd’hui au Faso, autre quotidien privé, croit savoir que «toute la cartographie politique ivoirienne sera ‘’Gnagami » (mélangé, en langue bambara, Ndlr)».

Quant à Sidwaya, le quotidien national, il donne la parole au directeur de publication du journal Aujourd’hui au Faso, Dieudonné Zoungrana, éditorialiste et analyste politique qui évoque les implications de la décision d’acquittement de Laurent Gbagbo sur l’avenir politique de la Côte d’Ivoire.

Pour M. Zoungrana, dont les propos figurent à la Une de Sidwaya, «le transfèrement de Laurent Gbagbo  était une faute politique», relevant que le désormais ex-prisonnier va prôner la réconciliation à son retour.

Revenant sur le procès du coup d’Etat manqué, Sidwaya informe que les avocats de Djibrill Bassolé, l’un des présumés cerveaux du putsch, ont déserté, hier, la salle d’audience.

A ce sujet, L’Observateur Paalga rappelle que l’audition du général Djibrill Bassolé s’est poursuivie la mardi 15 janvier à la barre du tribunal militaire de Ouagadougou.

«Alors que la défense pensait que l’intervention de Me Yérim Thiam mettrait fin au débat, le président du Tribunal, Seidou Ouédraogo, a donné la parole au parquet pour de nouvelles observations. Cette décisions a amené les avocats de Bassolet à quitter la salle», rapporte le journal.

C’est à juste titre qu’Aujourd’hui au Faso mentionne que «l’audition de Djibrill Bassolé (est) suspendue suite à un incident».

Economie, justice et langue au menu des quotidiens marocains

La facturation électronique des petites entreprises, la visioconférence dans les tribunaux du Royaume, les implications de l’incendie d’un bus à Casablanca et les enjeux de l’officialisation de la langue amazighe sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce mercredi.+Aujourd’hui le Maroc+ rapporte que les commerçants et artisans soumis au régime forfaitaire sont dispensés de la facturation en vertu du droit fiscal.

En réponse à une question à la Chambre des représentants, le ministre des Finances a expliqué que la situation fiscale de cette catégorie de commerçants et artisans n’avait subi aucun changement. « Les interprétations liées aux nouvelles dispositions de la loi de Finances reflètent une mauvaise compréhension de leurs contenus », a-t-il souligné, cité par le quotidien.

 Compte tenu de l’importance du dialogue avec les organisations professionnelles, le ministre a révélé qu’une importante réunion consacrée au commerce intérieur et de proximité avait été tenue dans l’objectif d’examiner les développements survenus en la matière à la lumière des nouvelles mesures fiscales, dans un climat empreint de sérieux, de responsabilité et de volonté sincère de toutes les parties de réussir cette étape.

Pour ce qui est de la facturation électronique, Mohamed Benchaâboun a indiqué que celle-ci ne concernait que les professionnels soumis à l’impôt selon le régime comptable, signalant que personne n’avait le droit d’exiger ou d’imposer une telle facturation dans les transactions commerciales avec ses clients, en l’absence d’une loi organique régissant les modalités de son application. La loi organique ne sera élaborée que dans le cadre d’une approche participative et reposant sur la concertation et la coordination avec les associations professionnelles, en fonction des activités de chaque secteur et conformément à la loi.

 +Al Massae+ fait savoir que le ministère de la Justice compte lutter contre le problème que pose le déplacement des prévenus entre les prisons et les tribunaux en équipant certains établissements pénitentiaires de systèmes de visioconférence qui permettront aux prisonniers de communiquer avec les juges. Cela les exemptera du déplacement au tribunal.

Cette solution permettra au système judiciaire et pénitentiaire une économie de temps et de moyens.

Selon le journal, dans la seule ville de Casablanca, pas moins de 400 à 450 prisonniers sont déplacés quotidiennement entre les prisons et les tribunaux.

Citant le ministre, le quotidien indique que ces déplacements posent plusieurs problèmes, au vu du manque de moyens logistiques et de l’éloignement de certains établissements pénitentiaires des tribunaux, notamment ceux qui ont été installés en dehors des zones urbaines comme c’est le cas à Tanger, Fès, Marrakech et Rabat.

+Aujourd’hui le Maroc+ écrit que l’incident du bus qui a pris feu en plein centre-ville de Casablanca est plus qu’un simple accident de circulation ou fait divers. C’est le summum de la décadence du service public et de la faillite de la gestion locale, estime-t-il.

 Un concessionnaire du transport en commun dans une ville de la taille de Casablanca avec de surcroît un professionnel étranger dans son tour de table est censé disposer de véhicules dans les normes, régulièrement contrôlés pour assurer ses prestations en toute sécurité, souligne la publication.

Mais la faute n’est pas imputable exclusivement à la compagnie de bus. Les gestionnaires de la ville, toutes catégories confondues, sont également responsables au plus haut niveau, car quand la ville donne en concession un service public à un privé, qui va bien entendu en tirer des bénéfices, elle est censée le faire suivant un cahier des charges supposant des obligations, des normes, des contrôles techniques et des sanctions en cas de manquement, soutient-il.

+Al Bayane+ affirme que depuis l’officialisation de la langue amazighe en 2011, on s’impatientait de voir enfin s’achever le long processus de ce chantier national, par l’adoption finale de son projet de loi organique.

Prévu pour la période d’avant 2016, ce projet de loi a été renvoyé au mandat suivant, déplore-t-il, faisant savoir que le gouvernement précédent avait d’autres priorités certes, mais « le panarabisme, d’une part, et le chauvinisme, d’autre part, ont vraisemblablement ajourné d’une façon paradoxale cette question sensible et vitale ».

+L’Economiste+ revient sur l’accord de pêche Maroc-UE signé en début de semaine, à Bruxelles. Le journal rapporte que la ratification par le Parlement européen devrait intervenir en février et que le lobbying espagnol veille au grain pour que la ratification ait lieu du côté européen le plus vite possible. Dans les détails, on note que ce sont les navires de Galice, d’Andalousie et des Canaries qui restent les plus grands bénéficiaires de l’accord. Cette flotte chôme depuis six mois et son arrivée dans les zones de pêche marocaines demeure conditionnée par l’entrée en vigueur du protocole.

Cependant, il est évident que cet accord de pêche est une victoire pour la diplomatie marocaine. Il faut dire que l’accord couvre désormais l’ensemble du littoral atlantique du cap Spartel au cap Blanc, ce qui permettra au royaume de réaliser des gains considérables. Dans les détails, il permettra à un maximum de 128 navires européens d’exploiter un volume de pêche annuel moyen de près de 100.000 tonnes, dont 94.000 tonnes de petits pélagiques au lieu de 83.000 auparavant. On note aussi que les captures à venir des navires européens ne représenteront que 7% du volume annuel pêché par la flotte nationale, qui tourne autour des 1,4 million de tonnes.

Le journal signale aussi que les retombées pour le Maroc ne sont pas uniquement financières, dans la mesure où l’accord prévoit l’embarquement de 487 marins marocains à bord des navires européens, contre 444 auparavant. Il y a aussi l’obligation de débarquement au Maroc d’une partie des captures, pour contribuer à la dynamisation de l’industrie des pêches et du marché local.

L’anxiété sur le prix de la bière fait mousser les journaux camerounais

L’angoissante attente de l’augmentation des prix de la bière, dans le cadre des nouvelles mesures fiscales, transpire en couverture des journaux camerounais parus mercredi, en même temps que l’insécurité grandissante à travers le pays inquiète.«Augmentation : le prix de la bière en sursis» est le titre, en couverture de Mutations, qui résume sans doute le mieux la situation au lendemain d’une concertation entre le ministère du Commerce (Mincommerce) et les acteurs économiques de la filière.

Même si les barèmes n’ont pas encore bougé, il n’en demeure pas moins, rappelle le quotidien à capitaux privés, que la Loi de finances 2019 prévoit, pour le cas spécifique des boissons, que la base d’imposition au droit d’accises est déterminée après application d’un abattement de 10% pour les bières titrant un degré d’alcool inférieur ou égal à 5,5%, une disposition que les sociétés brassicoles ne manqueront pas de répercuter sur les consommateurs.

C’est en effet la grande incertitude qui prévaut au sein de l’opinion public, renchérit Le Jour, les spéculations ayant commencé dans les quartiers depuis quelques jours alors que le gouvernement tente, timidement, de faire baisser la tension sur le marché.

Pour l’instant, les industries brassicoles doivent déposer leurs barèmes de prix, l’administration se donnant 15 jours pour répondre avant les négociations entre les deux parties, toute chose qui, en clair, signifie qu’il n’y a pas de d’augmentation de prix jusqu’à l’accomplissement de ces formalités, explique le quotidien à capitaux publics Cameroon Tribune.

C’est qu’en réalité, opine Le Quotidien de l’Économie, les pouvoirs publics font mousser l’attente, le Mincommerce ayant instruit aux 5 majors de l’industrie brassicole de tenir compte, dans leurs prochaines propositions tarifaires, des incidences économiques que pourrait induire le statu quo sur le budget de l’État.

The Guardian Post épouse cette analyse de même que Repères, pour qui les nouvelles dispositions liées à l’élargissement de l’assiette fiscale induiront, sans coup férir, des charges supplémentaires dans la trésorerie des sociétés brassicoles, qui à leur tour les répercuteront sur les détaillants, qui, eux-mêmes solliciteront in fine l’effort financier du consommateur au bout de la chaîne.

L’autre peur que vivent aujourd’hui les populations, particulièrement celles de la région septentrionale de l’Adamaoua et que traduit Repères, est celle du grand retour de l’insécurité dans la zone : plus de 500 millions FCFA versés aux preneurs d’otages en guise de rançon en 2018, la recrudescence des rapts avec des localités, zones par excellence des activités agropastorales et d’élevage, qui se vident avec des bassins de production laissés à l’abandon.

«L’Adamaoua rejoint le Nord-Ouest, le Sud-Ouest, l’Est, le Nord et l’Extrême-Nord sur la liste noire des unités administratives en crise sécuritaire», résume Mutations, signalant par ailleurs le surcroît de sollicitations dont fait l’objet l’armée sur tous ces fronts.

S’agissant spécifiquement des violences séparatistes dans le Nord-Ouest et le Sud-Ouest, Essingan et Cameroon Tribune consacrent un grand reportage à la visite de terrain du secrétaire d’État à la Défense en charge de la Gendarmerie, Galax Etoga, qui est allé remonter le moral des troupes au moment même où, rapporte The Guardian Post, 36 passagers d’un autobus étaient enlevés par de présumés sécessionnistes dans la dernière région citée.

Il n’est plus rare, rapporte The Median, que les voyageurs rencontrent sur leur chemin des corps abandonnés sur le champ de bataille.

La crise anglophone aura été l’un des conflits majeurs du Cameroun en 2018, rappelle News Watch, les élites originaires des zones en guerre, à l’instar du nouveau Premier ministre Joseph Dion Ngute, ou encore de son prédécesseur Philemon Yang, étant désormais interdites de séjour dans leur terroir.

D’où viendra donc la solution ? soupire Émergence : pendant que les organisateurs de la Conférence de tous les Anglophones, déjà reportée à deux reprises, repartent à l’abordage, le gouvernement, lui, plutôt que d’encourager une initiative pouvant déboucher sur un retour à la paix, observe un silence équivoque, préférant une option de la guerre qui ne peut qu’envenimer la situation sur le terrain.

Khalifa Sall et les manifestations de l’opposition à la Une au Sénégal

Les quotidiens sénégalais parvenus mercredi à APA traitent essentiellement de l’actualité politique, marquée par la sortie de l’ex-maire de Dakar, Khalifa Sall, depuis la prison de Rebeuss contre l’invalidation de sa candidature à la présidentielle et les manifestations de l’opposition.« Recours contre l’invalidation de sa candidature-Khalifa charge les 7 sages », titre EnQuête, rapportant que le candidat de la coalition « Taxawu Senegaal ak Khalifa » est d’avis que le Procureur général de la Cour suprême et celui de la Cour d’Appel n’ont aucune qualité pour « s’immiscer dans l’élection présidentielle ».

« Son recours a été introduit hier-Khalifa fonce sur les 7 sages », titre Walf Quotidien.

Faisant état de « stratégie de lutte contre le Macky », Sud Quotidien informe que « l’opposition cherche ses marques ».

« Manifestations contre la décision du Conseil constitutionnel sur les candidatures à la présidentielle-L’opposition déclenche la guérilla urbaine », écrit Vox Populi en première page.

Nos confrères indiquent que des jeunes de l’opposition aux leaders d’arrêter les réunions et conférences de salon pour investir la rue, avant de passer à l’action en bloquant la Vdn avec des pierres et des pneus en flamme.

« De nouveaux affrontements entre Khalifistes et forces de l’ordre à Sacré-Cœur », poursuit Vox Populi.

Pour Le Quotidien, « lassés par l’inaction des leaders du Frn (Front national de résistance)-Les jeunes montent au front ».

Toutes choses qui font à L’As que « les leaders du C25 (sont) contraints au combat ».

Toutefois, note L’Observateur, « l’Etat répond à la violence » avec le ministre de l’Intérieur, Aly Ngouille Ndiaye qui affirme que « force restera à la loi ».

Khalifa Sall et les manifestations de l’opposition à la Une au Sénégal

Les quotidiens sénégalais parvenus mercredi à APA traitent essentiellement de l’actualité politique, marquée par la sortie de l’ex-maire de Dakar, Khalifa Sall, depuis la prison de Rebeuss contre l’invalidation de sa candidature à la présidentielle et les manifestations de l’opposition.« Recours contre l’invalidation de sa candidature-Khalifa charge les 7 sages », titre EnQuête, rapportant que le candidat de la coalition « Taxawu Senegaal ak Khalifa » est d’avis que le Procureur général de la Cour suprême et celui de la Cour d’Appel n’ont aucune qualité pour « s’immiscer dans l’élection présidentielle ».

« Son recours a été introduit hier-Khalifa fonce sur les 7 sages », titre Walf Quotidien.

Faisant état de « stratégie de lutte contre le Macky », Sud Quotidien informe que « l’opposition cherche ses marques ».

« Manifestations contre la décision du Conseil constitutionnel sur les candidatures à la présidentielle-L’opposition déclenche la guérilla urbaine », écrit Vox Populi en première page.

Nos confrères indiquent que des jeunes de l’opposition aux leaders d’arrêter les réunions et conférences de salon pour investir la rue, avant de passer à l’action en bloquant la Vdn avec des pierres et des pneus en flamme.

« De nouveaux affrontements entre Khalifistes et forces de l’ordre à Sacré-Cœur », poursuit Vox Populi.

Pour Le Quotidien, « lassés par l’inaction des leaders du Frn (Front national de résistance)-Les jeunes montent au front ».

Toutes choses qui font à L’As que « les leaders du C25 (sont) contraints au combat ».

Toutefois, note L’Observateur, « l’Etat répond à la violence » avec le ministre de l’Intérieur, Aly Ngouille Ndiaye qui affirme que « force restera à la loi ».

Les journaux ivoiriens commentent l’acquittement de Gbagbo et Blé Goudé

Les journaux quotidiens ivoiriens parus, mercredi, sur l’ensemble du territoire national commentent la décision des juges de la Cour pénale internationale (CPI) d’acquitter l’ex-président Laurent Gbagbo et son ex-ministre de la jeunesse, Blé Goudé pour absence de preuves sur les accusations de crimes contre l’humanité qui pesaient à leur encontre.« Cour pénale internationale : Gbagbo et Blé Goudé acquittés », informe le journal gouvernemental Fraternité Matin avant de se demander ce que cette libération de l’ex-président et de son ex-ministre de la jeunesse peut avoir comme incidences sur la vie politique nationale ivoirienne.

« N’ayons pas peur : ils arrivent », répond L’Intelligent d’Abidjan à côté de L’Inter qui relate tout ce qui s’est passé à la CPI, hier. De son côté, Notre Voie raconte la liesse populaire que cette libération a suscité à travers le pays. Ce qui fait dire à Soir Info que c’était « la folie totale » dans les différents fiefs de Gbagbo et Blé, notamment à Yopougon, Mama et Gagnoa.

« Victoire ! », placarde Le Temps, selon qui, la Côte d’Ivoire vibre au rythme de ses fils prodiges avec de nombreuses réactions qui fusent de partout à travers le monde.  

« Après 8 ans de captivité, enfin, ils sont libres », reprend pour sa part Le Quotidien d’Abidjan, là où Le Patriote parle de mardi noir pour les 3000 morts de la crise postélectorale de 2010-2011.

Tout n’est pas encore fini, prévient ensuite le journal proche du pouvoir. « Nous avons le droit de faire appel », fait remarqué à son tour la procureure Fatou Bensouda dans les colonnes du même journal.

Cette libération de Gbagbo et Blé Goudé est « révoltante (…) Ce n’est pas encore fini », renchérissent des victimes et des ONG en couverture de L’Expression. Ce qui fait écrire Le Jour Plus que les victimes et leurs avocats condamnent la décision des juges de la CPI.

Générations Nouvelles croit savoir pour sa part ce qui attend Gbagbo et Blé après leur acquittement, quand interrogateur, Le Rassemblement affiche : « Gbagbo et Blé acquittés, et après ? (…) 3050 morts et des blessés, sans coupable».

Côte d’Ivoire: le député Alain Lobognon mis sous mandat de dépôt et déféré à la MACA

Le député ivoirien, Alain Michel Lobognon, un proche du président de l’Assemblée nationale, Guillaume Soro, poursuivi pour divulgation de « nouvelle fausse », a été mis sous mandat de dépôt mardi par le parquet d’Abidjan selon la procédure de flagrant délit et placé en détention à la Maison d’arrêt et de correction d’Abidjan ( MACA), la plus grande prison du pays, a constaté APA sur place.M. Lobognon a été entendu toute la matinée ( 10h-14h) pendant près de quatre d’heures d’horloge à la brigade de recherche de la gendarmerie ivoirienne avant d’être déféré vers 15h30 minutes ( heure locale et GMT) au parquet d’Abidjan où il a été présenté à un juge.

Il lui est notamment reproché d’avoir publié sur twitter, il y a quelque jours,  que le parquet d’Abidjan avait émis un mandat d’arrêt contre M. Jacques Ehouo, un autre parlementaire poursuivi pour détournement de deniers publics.

Une information considérée erronée par le procureur de la République et qualifiée de «nouvelle fausse» ayant engendré des manifestations.

«L’honorable Lobognon a été entendu toute la matinée à la brigade de recherche de la gendarmerie sur des faits de troubles à l’ordre public et divulgation de fausse nouvelle. Il s’est expliqué et a surtout montré que les faits qu’on lui reprochait n’était pas établis. C’est à l’issue de cette audition qu’il a été conduit au tribunal», a expliqué à APA,  Me Émile Sonté,   l’un des avocats de M. Lobognon ajoutant que «  finalement le parquet a décidé de le mettre sous mandat de dépôt selon la procédure de flagrant et l’a placé en détention à la MACA pour être jugé ultérieurement».

De l’avis de Me Sonté, « il n’y a pas de flagrant délit» et son client ne devrait pas être arrêté «puisqu’il est parlementaire ». « Il devrait passer en jugement dans les meilleurs délais. On va dire d’ici la fin de la semaine ou en début de semaine prochaine », a précisé Me Sonté.  

C’est aux environs de 10h ( heure locale et GMT), rappelle-t-on,  que M. Lobognon qui est le député de Fresco (Sud-ouest ivoirien) est arrivé dans l’enceinte de la brigade de la gendarmerie vêtu d’un tenue traditionnelle Godié (Sud-ouest ivoirien) en compagnie de son épouse, de ses avocats ( Me Drissa Traoré et Me Sonté Émile), de certains proches et de plusieurs autres parlementaires dont Touré Alpha Yaya et Issiaka Fofana.

Après près de quatre heures d’audition, il a été conduit au parquet pour être à nouveau entendu par un juge. Suite à cette nouvelle audition, le parlementaire a été déféré à la MACA sous forte escorte policière dans le fourgon de transport des détenus (appelé Air MACA dans le jargon ivoirien).  

Sur les réseaux sociaux, M. Lobognon avait publié notamment que le parquet d’Abidjan avait émis un mandat d’arrêt contre M. Jacques Ehouo, un autre parlementaire inculpé pour détournement de deniers publics, faux et usage de faux et blanchiment d’argent.

Selon le procureur de la République, l’annonce de l’émission d’un mandat d’arrêt contre M. Ehouo est une « nouvelle fausse abondamment reprise par les internautes et plusieurs organes de presse en ligne qui a créé l’émoi et engendré des manifestations».

« J’ai donc instruit la section recherche de la gendarmerie à l’effet de rechercher l’intéressé, de l’appréhender et le conduire devant mon parquet pour être poursuivi de flagrant délit des faits de divulgation de nouvelle fausse et d’incitation à la violence », annonçait vendredi dernier, dans une conférence de presse,  le Procureur Adou Richard Christophe.

« L’assnatci a requis la suspension de la poursuite du député  Ehouo Jacques en application de l’article 92 alinéa 3 de la constitution et de l’article 45 alinéa 3 de son règlement. Malgré cela, le procureur a ordonné l’arrestation de notre collègue », écrivait M. Lobognon sur sa page Twitter relativement à l’affaire du député Jacques Ehouo.

Gbagbo, Blé Goudé et Guillaume Soro se côtoient à la Une des journaux ivoiriens

En attente d’une décision de la Chambre de Première Instance de la Cour pénale internationale (CPI) qui statuera, ce jour, sur leur mise en liberté provisoire ou acquittement, l’ex-président Laurent Gbagbo et son ancien ministre de la jeunesse, Blé Goudé ainsi que le président de l’Assemblée nationale, Guillaume Kigbafori Soro dont une rumeur fait état de sa démission à la tête de l’hémicycle font la Une des journaux quotidiens ivoiriens parus, mardi, sur l’ensemble du territoire national.«Liberté provisoire ou acquittement de Laurent Gbagbo et Blé Goudé :  le monde suspendu aux lèvres des juges, aujourd’hui», barre en Une Le  Temps, ajoutant qu’une grande mobilisation serait prévue à ce sujet à  Yopougon, dans le fief de l’ex-président ivoirien. Gbagbo « libre »  aujourd’hui, après 7 ans de détention abusive, placarde pour sa part Le  Nouveau Courrier à côté de Le quotidien d’Abidjan, qui, moins  euphorique, se contente d’expliquer «les grandes mesures» prises pour  l’audience de ce mardi. 

Poursuivant dans le  même élan dans un langage typiquement ivoirien, Notre Voie écrit en  toute sobriété : « Laurent Gbagbo et Blé Goudé : aujourd’hui, le jour de  leur jour ». Ce qui fait dire à LG Infos que tout se décide aujourd’hui  pour Laurent Gbagbo et Blé Goudé.

La presse ivoirienne s’intéresse également à la folle rumeur de la démission de Guillaume Soro. 

A  ce sujet, Le Temps parle de guerre au sommet suite à un article du  confrère « La lettre du continent » qui évoque la démission de Guillaume  Soro. « Si Soro devait remettre sa démission, ce ne serait pas à  Ouattara », répond son conseiller Touré Moussa en couverture de Notre  Voie. 

Soro est dans « le flou total » parce  qu’il « avance masqué » entre le RHDP (Rassemblement des Houphouëtistes  pour la démocratie et la paix) et le PDCI (Parti démocratique de Côte  d’Ivoire) », rétorque à son tour Le Patriote, là où Générations  Nouvelles explique pourquoi le RHDP « ne peut démettre Soro ». 

A  quel jeu joue Guillaume Soro ?, s’interroge de son côté L’Expression  qui fait un lien entre ces rumeurs de démission et la création du groupe  parlementaire RHDP.  

Nécrologie, crise anglophone et élections en RDC au menu des journaux camerounais

La disparition de deux figures locales de la politique et des affaires, les nouveaux développements de la crise anglophone mais aussi la crise post-électorale en République démocratique du Congo (RDC), occupent une place de choix dans les journaux camerounais parus lundi.C’est hommage appuyé que plusieurs parutions rendent à Jean Samuel Noutchogouin, industriel milliardaire décédé vendredi dans un hôpital français à l’âge de 85 ans, le quotidien à capitaux publics évoquant un exemple à suivre, un esprit d’entreprise qu’il lègue à la jeunesse, au-delà des milliers d’emplois créés à travers ses multiples structures.

Très discret et peu connu du public, le natif de Bandjoun (région de l’Ouest) était considéré, rappelle Intégration, comme l’une des plus grandes fortunes du Cameroun : en 2017, le magazine Forbes évaluait son patrimoine à plus de 315 millions de dollars.

Il sera resté discret jusqu’à son dernier souffle, convient Mutations, très peu de personnes pouvant l’identifier dans la rue ou l’apercevoir, ainsi qu’en ont pris l’habitude ses congénères, dans un meeting politique du pouvoir pour protéger ses intérêts.

Sous le titre «Vie et mort de Jean Samuel Noutchogouin», Le Jour consacre également une longue évocation de ce self-made man qui, très tôt, a quitté les bancs de «l’école des Blancs» pour suivre sa voie dans le commerce avant de s’affirmer comme un visionnaire.

«L’homme d’affaires laisse surtout, appuie Défis Actuels, un important héritage dans le secteur de l’élevage où il a régné sans partage ! Il a eu l’ingénieuse idée de construire un triptyque dans ce secteur pourtant concurrentiel d’Agrocam (production de poussins d’un jour) en passant par Belgocam (importation et commercialisation des intrants) à la SPC (alimentation du bétail), dont les produits rayonnent de Afrique centrale jusqu’au Soudan.»

Un autre dignitaire, lui aussi connu pour sa discrétion et qui a tiré sa révérence la veille, c’est un des derniers intimes et ex-conseiller aux affaires juridiques du président Paul Biya, Jean Foumane Akame et dont L’Anecdote dresse un portrait particulièrement avantageux.

Mutations signale également cette disparition du haut magistrat, transporté d’urgence quelques heures plus tôt à Genève (Suisse) alors qu’InfoMatin précise que sa dernière apparition publique remonte à mercredi dernier au Palais de l’unité, à l’occasion de la cérémonie de présentation de vœux des corps constitués au chef de l’État.

Ironie de l’histoire : le quotidien à capitaux publics Cameroon Tribune consacre une pleine page à la présentation, jeudi dernier, des vœux de Nouvel an au Conseil constitutionnel dont c’était la grande première, pour la jeune institution, avec une photo d’ensemble où l’illustre disparu apparaît l’air plutôt préoccupé.

Préoccupés également sont actuellement les élites de l’Adamaoua, qui selon Mutations et le trihebdomadaire L’œil du Sahel, ont tenu un conseil de guerre la veille dans la capitale, Yaoundé, afin de proposer des solutions pour endiguer le phénomène de prises d’otages qui déstabilise la région.

Le retour de cette insécurité, révèle la première publication citée, s’est soldée en 2018 par plus de 300 personnes enlevées, 500 millions FCFA de rançons payées et plus de 8000 têtes de bœufs perdues.

Abordant la sphère politique, le même Mutations constate que, depuis le 4 janvier et le réaménagement du gouvernement, le pays ressemble, encore plus à un boxeur groggy : étourdi par les coups et contrecoups du temps qui passe, sous le regard mi-amusé, mi-préoccupé de la communauté internationale, qui se demande jusqu’à quand le cirque qui se joue sous les yeux de tous va encore durer, et comment il va s’achever.

Le Quotidien de l’Économie n’est pas en reste, dans cet exercice de psychanalyse du système en place à Yaoundé, lui qui a choisi de décrypter les «dits et non-dits des nominations de Biya». On y apprend ainsi que les voient de promotion sociale passent généralement par les réseaux occultes, les subjectivités et le copinage, rien donc à voir avec le mérite.

Le doute s’est véritablement installé dans les esprits, quant à la capacité du sommet du pays à mettre la personne qu’il faut à la place qu’il faut, acquiesce La Voix du Centre, lui également plus qu’amer de voir à quel point les compétences sont méprisées au profit des réseaux d’influence.

«Le peuple, désabusé et abandonné, rêve d’un vent révolutionnaire qui viendra balayer le système en place, soupire l’hebdomadaire bilingue Avenir. Le Cameroun est devenu un pays où le Chef récompense les médiocres et limoge ceux qui se démarquent. Il va falloir s’y faire : Paul Biya ne changera plus sa façon de gouverner qui lui a permis de se maintenir pendant 35 ans au pouvoir.»

Un seul exemple de ces méthodes d’arrière-cour est donné par L’Anecdote, tri-hebdomadaire pourtant proche du pouvoir et qui consacre sa principale manchette à «la fourberie » du secrétaire général du comité central du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC, au pouvoir), Jean Nkuete, qui après avoir réussi à organiser la défaite de la formation dans plusieurs localités, à l’occasion de la présidentielle du 7 octobre dernier, fait aujourd’hui croire à son monde qu’il est un faiseur de rois, celui qui souffle au président national et chef de l’État les noms des personnes à nommer au gouvernement.

À voir comment les choses se passent, il ne faut plus rien attendre de notre Président, tranche Avenir, et il faudrait un miracle pour permettre au Cameroun d’être au rendez-vous de l’émergence fixé en 2035.

Tout n’est pourtant pas à jeter dans l’exécutif du pays, semble rétorquer The Sun, relatant les derniers coups durs subis sur le terrain par les forces séparatistes anglophones dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, avec la décapitation continue du mouvement séditieux par l’armée et la neutralisation de ses principaux lieutenants.

Et parmi ces chefs de guerre, répond en écho La Météo, quelques-uns, résidant aux États-Unis et connus pour leurs harangues enflammées sur les réseaux sociaux contre le régime de Yaoundé sur la crise anglophone, sont plus que jamais dans le collimateur du Federal Bureau of Investigation (FBI), le service de renseignement américain.

Le FBI lance la traque des financiers de l’insécurité dans le Nord-Ouest et le Sud-Ouest, prolonge L’Anecdote, évoquant la création d’une commission d’enquête ainsi que l’ouverture imminente d’un procès pour apologie du terrorisme contre le chef des Forces de défense d’Ambazonie, Ivo Tapang Tanku.

«Arrêtez cette sale guerre, car les régions anglophones sont désormais économiquement sinistrées», renchérit The Voice, qui publie par ailleurs un appel pathétique de Joseph Wirba, député à l’Assemblée nationale et membre du Front social démocratique (SDF) à la Grande Bretagne, aux fins d’intervention pour «faire stopper le génocide» dans les zones anglophones.

Il ne parle pas de génocide, Mais Intégration consacre un reportage aux six jours de «villes mortes», le supplice qu’ont enduré les populations des deux régions anglophones la semaine dernière, une longue période de privations en tous genres à eux imposée par les leaders du gouvernement intérimaire du mouvement sécessionniste tapis à l’étranger.

Et s’il y a un autre endroit, bien qu’à des milliers de kilomètres du Cameroun, où tout peut basculer à tout moment, c’est bien la République démocratique du Congo (RDC) qui, selon L’Anecdote, vit une double situation historique : l’avènement d’un leader de l’opposition à la magistrature suprême, Félix Thsisekedi, et l’acceptation du verdict des urnes par le pouvoir en place.

Mais les choses se compliquent, pour le nouveau chef de l’État lorsque, selon Cameroon Tribune, il va falloir composer avec une majorité parlementaire issue de la coalition sortante, alors que dans le même temps celui qui se considère comme le vrai vainqueur de la présidentielle, Martin Fayulu et ses alliés, dénoncent «une véritable escroquerie» et ruent sur les brancards et que les puissances occidentales commencent à douter de la sincérité des scrutins présidentiel, législatif et provincial.

Mais pourquoi la Belgique, la France et la Grande Bretagne, aujourd’hui en première ligne pour dénoncer la mascarade en RDC, alors qu’elles sont restées muettes sur le cas du Cameroun, où plusieurs cas de fraudes ont été notifiés lors de la récente présidentielle ? s’interroge perfidement Le Guideon.

Politique et actions sociales font la Une des quotidiens béninois

Les quotidiens béninois parus ce lundi se focalisent sur la mise en œuvre du projet d’assainissement pour le renforcement du capital humain (Arch) et sur l’actualité politique.« Conclusion d’un prêt de 83 milliards de FCFA par le Bénin-Pour de grandes avancées sociales en 2019… », rapporte La Nation, faisant remarquer que cet accord est le fruit d’une dynamique développée par le chef de l’Etat car, la Banque mondiale n’apporte son assistance qu’aux Etats dont la gouvernance , notamment la gestion des finances est conforme à ses exigences qui sont relatives essentiellement à l’orthodoxie et aux normes en matière de gestion des finances publiques  et la lutte contre la corruption.

De son côté, Le Grand Matin ajoute que « le Bénin lève 83 milliards FCFA pour le projet Arch ».

Pour l’Evénement Précis, « Le Bénin mobilise 83 milliards de FCFA pour le Projet Arch », soulignant que cet emprunt permet de financer une partie importante sur tous les piliers (assurance maladie, formation, micro crédit et retraite).

La Priorité renchérit : « Le sourire très bientôt » sur les lèvres des personnes les plus démunies. 

 A propos de l’actualité politique, les quotidiens traitent de la tournée de restitution du congrès  du Bloc Républicain. L’Evénement précis rapporte que « Bio Tchané a sonné la mobilisation dans le Mono Couffo ».

L’Investigateur du jour signale qu’« Allada est sur le cheval blanc ».

L’Evénement Précis note que pour des « tractations pour une liste unique aux législatives de 2019 », « des ténors de l’opposition se concertent ».

Selon le journal, la Renaissance du Bénin de la famille Soglo et les Forces Cauris pour un Bénin Emergent de Boni Yayi s’accordent pour affronter les législatives prochaines, au moment où l’Union Sociale Libérale de Sébastien Ajavon et Restaurer l’espoir de Candide Azannai continuent de se jeter des pierres.

« L’opposition comme toujours dans ses tribulations », constate Info-Plus.

Les quotidiens sénégalais narrent la victoire de Balla Gaye sur Modou Lô

Les quotidiens sénégalais parvenus lundi à APA traitent pour l’essentiel de la victoire, dimanche à Dakar, de Balla Gaye 2 sur Modou Lô pour la 2ème fois, en lutte sénégalaise avec frappe.« Un récital ! », s’exclame à sa Une le quotidien EnQuête, avant d’arborer ces sous-titres : « Le lion de Guédiawaye (Balla Gaye 2) a fait, hier, étalage de toute sa classe pour venir à bout du Roc des Parcelles assainies ».

Dans ce journal, le vainqueur affirme : « Le combat ne pouvait pas durer longtemps. On s’est battu, on a lutté. J’encourage Modou Lô et lui souhaite une victoire lors de son prochain combat ».

Sous le titre « Balla renverse Lô », L’Observateur revient sur cette même actualité et affirme que « Balla Gaye (a humilié) Modou Lô ». Le journal informe, par ailleurs, que « quelques minutes après le combat Balla Gaye 2-Modou Lô, un supporter de Balla Gaye 2 est passé de vie à trépas ».

 « Balla Gaye 2 catapulte Modou Lô »,  arbore pour sa part L’AS qui estime que « Les férus de la lutte avec frappe n’ont pas été déçus du combat entre Balla Gaye2 et Modou Lo. Dans un duel âprement disputé, Balla Gaye 2 a corrigé et battu Modou, et s’adjuge le drapeau du chef de l’Etat Macky Sall ».

Le Quotidien revient sur cette même actualité et arbore cette titraille : « Victoire de Balla Gaye sur le leader de Rock Energie : Modou Prend Lo ». A sa page 12, le journal signale que « Modou Lô est tombé une nouvelle fois face à Balla Gaye 2. Battu en 2010 par ce dernier, le lutteur des Parcelles n’a pu rien faire face à un Lion « newlook » qui lui a imposé sa force ».

Sur un tout autre sujet, Le Soleil revient sur la prochaine présidentielle, dont le premier tour est prévu le 24 février. A ce propos, le journal informe que le Premier ministre, Mouhammad Boun Abdallah Dione « appelle à la raison ».

Le journal reprend à sa page 2 cette affirmation du Premier ministre : « Même si la loi est dure, c’est la loi ». Le chef du gouvernement a invité « l’opposition à revenir à la raison parce qu’il ne sert à rien de vouloir installer le pays dans un contexte politique de tension et de surenchère tout à fait inutile ».

S’intéressant à cette même présidentielle, Walf Quotidien signale que « Khalifa Sall vote contre le boycott ». Dans ses colonnes, le quotidien donne la parole à Barthélémy Dias, bras droit de Khalifa Sall qui dit ceci : « Je considère qu’on fait partie de cette République qui s’appelle le Sénégal, il n’est pas question pour moi de boycotter cette élection présidentielle. Boycotter, de mon point de vue, c’est faire l’affaire du président Macky Sall ».

La coalition au pouvoir et l’opposition politique se partagent la Une de la presse ivoirienne

Au lendemain de la création de son groupe parlementaire et à une dizaine de jours de son congrès constitutif prévu le 26 janvier prochain, la coalition au pouvoir, le Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP) ainsi que l’opposition politique se partagent la Une des journaux quotidiens ivoiriens parus, lundi, sur l’ensemble du territoire national.Naissance du groupe parlementaire RHDP, « c’est un acte majeur et fort », rapporte Fraternité Matin qui attribue ces propos à Amadou Gon Coulibaly.

Aussi, ajoute le journal gouvernemental, après avoir rendu un vibrant hommage au vice-président de la République Daniel Kablan Duncan, le Premier ministre a ensuite demandé aux députés du nouveau groupe de tendre la main aux autres.

« D’ici le 26 janvier (ndlr : date du congrès constitutif du RHDP), vous devez revendiquer 200 députés » et montrez ainsi « à la face du monde que les ivoiriens disent non à la division », poursuit M. Gon Coulibaly en Une de Le Jour Plus.

« 164 députés donnent leur OK pour la création du groupe parlementaire RHDP », reprend Le Patriote, qui s’intéressant ensuite aux pré-congrès éclatés de la coalition au pouvoir avant son congrès du 26 janvier soutient que « ça grouille partout ».

Ce qui fait dire à L’Expression que la fièvre du RHDP s’empare du pays. A 12 jours du congrès du RHDP, toutes les régions sont en ébullition, jubile à son tour Le Rassemblement, là où sur le même sujet, Soir Info parle de « la grande cacophonie » qui continue au sein du RHDP à quelques jours de son congrès constitutif. 

La presse ivoirienne s’intéresse également à la sortie de l’opposition politique après les poursuites judiciaires lancées contre des députés en fonction.

« Traques, intimidations, démissions au sommet : tout se mélange, le régime perd le contrôle de tout », titre à ce sujet LG Infos à côté de Le Temps qui constate des tirs groupés contre Ouattara face à ses dérives autoritaires et son déni de démocratie.

Le groupe parlementaire PDCI sort ses griffes, le camp de Guillaume Soro crache ses vérités au moment où la coalition des indignés appelle à la mobilisation, fait remarquer à ce propos ce journal, dénonçant par la suite « la grosse cabale » du régime Ouattara contre le maire élu du Plateau, Jacques Ehouo.

« Serrons-nous les coudes face à cette dictature », a dit le président du Front populaire ivoirien (FPI, opposition), Pascal Affi N’Guessan à M. Ehouo à la suite d’une visite à son domicile, selon Notre Voie.

En outre, fait observer à son tour Générations Nouvelles, le président de l’Assemblée nationale, Guillaume Soro a aussi apporté son soutien à Jacques Ehouo et Alain Lobognon.

Ce qui fait écrire L’Inter que Soro soutient Ehouo en déclarant qu’il « n’est pas bon de donner le sentiment d’un harcèlement » face à cette situation.

Les faits divers se paient la Une des quotidiens burkinabè

Les quotidiens burkinabè de ce lundi évoquent la marche-meeting contre la stigmatisation, samedi dernier, ainsi que la mort de trois personnes dont deux policiers lynchés par la population à Nafona (ouest), suite à une tentative d’interpellation.Dans sa rubrique « Le voyageur de Gunena », Le Quotidien titre : «Nafona/Soubakaniedougou : 2 officiers de police tués par la population».

Ce journal explique que les faits se sont déroulés dans la matinée du samedi 12 janvier dernier dans la province de la Comoé, région des Cascades où les deux officiers de police ont trouvé la mort lors d’une mission d’interpellation.

Pour sa part, Aujourd’hui au Faso aborde le sujet dans ses « News du jour » où il rapporte que «selon plusieurs témoignages, tout serait parti d’une réquisition du procureur du Faso près le Tribunal de grande instance de Banfora, envoyant des policiers pour procéder à l’interpellation de cinq personnes impliquées dans un conflit foncier».

«Trois morts à Nafona : un comité de crise à pied d’œuvre», écrit de son côté le quotidien national Sidwaya.

Le même journal parle de la marche-meeting du Collectif contre l’impunité et la stigmatisation (CISC), mentionnant la manifestation  a rallié plusieurs Organisations de la société civile et communautés, des associations de non-violence et la paix pour réclamer justice.

A ce sujet, L’Observateur Paalga fait observer qu’«on a marché à Ouaga et à Dori (Sahel)» et que «les manifestants ont protesté contre les tueries de Yirgou survenues dans la nuit du 31 décembre 2018 au 1er janvier 2019».

Le Pays affiche à sa Une: «Marche de soutien aux victimes de Yirgou : les manifestants réclament justice», là où Aujourd’hui au Faso laisse lire : «Justice pour le pogrom de Yirgou !».

Pendant ce temps, Le Quotidien fait remarquer qu’il y a eu une foule immense dans les rues de Ouaga, avant de relever que d’après le CISC, le drame de Yirgou a fait «au moins 75 morts et 6000 déplacés».

Les affaires Ehouo, Bendjo et Lobognon font la Une des journaux ivoiriens

Les poursuites judiciaires lancées par le procureur de la République contre deux députés (Jacques Ehouo du Plateau et Alain Lobognon de Fresco) et contre l’ex-maire du Plateau, Akossi Bendjo font la Une des journaux quotidiens ivoiriens parus, samedi, sur l’ensemble du territoire national.« Situation politique en Côte d’Ivoire : un mandat d’arrêt lancé contre Akossi Bendjo. Alain Lobognon activement recherché par les forces de sécurité pendant que Jacques Ehouo risque 20 ans de prison, après son inculpation pour détournement de deniers publics », barre en Une Soir Info à côté de Fraternité Matin qui dit savoir ce que le procureur reproche aux deux députés ainsi qu’à l’ex-maire du Plateau.

« Affaire mairie du Plateau : le procureur se déchaîne et lance un mandat d’arrêt contre Bendjo et fait planer un risque de 5 ans de prison sur Lobognon, précise L’Inter, là où avec un document à l’appui, Le Temps dénonce « un complot » orchestré par le maire intérimaire contre le nouveau maire élu Ehouo.

 Le parlement demande l’arrêt des poursuites contre Jacques Ehouo, ajoute ce journal proche de l’opposition, expliquant par la suite que « désabusé » dans cette affaire, le procureur « s’en prend à Akossi Bendjo et à Lobognon » en lançant un mandat d’arrêt contre eux.

La prorogation de l’état d’urgence au menu des journaux en ligne burkinabè

Les journaux en ligne du Burkina Faso évoquent, ce samedi, l’actualité nationale marquée, la veille, par la prorogation de l’état d’urgence décrété dans 14 provinces du pays.Burkina 24.com informe que l’état d’urgence a été prorogé au Burkina Faso pour 6 mois, ajoutant que le projet de loi soumis par le gouvernement a été adopté, hier vendredi 11 janvier 2019 par l’Assemblée nationale à l’unanimité.

Ce média en ligne rappelle que «l’état d’urgence avait été décrété par le chef de l’Etat Roch Kaboré le 31 décembre 2018 dans 14 provinces pour faire face à la situation sécuritaire du Burkina Faso».

Pour sa part, Fasozine.com fait observer que les députés burkinabè estiment que l’adoption du projet de loi permettra le retour de la sécurité dans les zones concernées.

«Elle permettra également de lutter efficacement contre la multiplication des attaques terroristes, d’apporter des mesures adéquates et appropriées afin de rendre les forces de défense et sécurité plus opérationnelles sur le terrain, d’élargir les pouvoirs des autorités administratives en vue de ramener l’ordre et la tranquillité, de réaffirmer le principe d’unité et d’indivisibilité du territoire national et d’assurer la continuité du service public», détaille le site d’information.

Quant à Lefaso.net, il relate que pour la Commission des affaires générales, institutionnelles et des droits humains (CAGIDH), affectataire dudit dossier, «la prise de cette mesure est consécutive à la multiplication et à la gravité des attaques terroristes perpétrées sur le territoire national».

Le confrère, citant la CAGIDH mentionne que la prorogation de l’état d’urgence devrait permettre « d’assurer l’interruption de tout service de communication au public favorisant la commission d’actes de terrorisme ou en faisant l’apologie».

A en croire le site d’information, durant les six prochains mois, dans les provinces concernées, l’état d’urgence pourrait se manifester entre autres par l’interdiction de la circulation des personnes ou des véhicules dans les lieux et à des heures fixées, la perquisition dans des domiciles des citoyens à toute heure.

«Aussi seront interdites les publications et les réunions de nature à inciter ou à entretenir la radicalisation religieuse. Toutes ces actions se feront dans les limites de la loi», fait remarquer Lefaso.net.

Politique et lutte avec frappe meublent les quotidiens sénégalais

La presse sénégalaise parvenue samedi à APA traite en priorité de l’actualité politique marquée par une diversité de sujets et du combat Balla Gaye 2-Modou Lô de dimanche.« Parrainage pour Macky Sall-Benno brandit 3,6 millions de signatures », titre L’As, lequel journal revient sur le sit-in hier à Dakar de l’opposition et rapporte que les opposants bandent les muscles.

« Il faut aller au combat », estime Me Mame dama Guèye, président de la Plateforme opérationnelle de sécurisation des élections (POSE). Au même moment, Pape Diop, candidat recalé par le parrainage affirme que « nous avons failli à notre mission ».

Pour EnQuête, en perspective de la présidentielle du 24 février, « l’opposition se radicalise » et est prête à intensifie le combat contre le régime de Macky Sall.

« Il faut un pouvoir de transition pour organiser les élections », préconise Oumar Sarr du Parti démocratique sénégalais (Pds).

Toutes choses qui font dire à Vox Populi que « l’opposition enfile la tenue de combat et tire sur Macky ».

Notant des recours massifs l’opposition devant le Conseil constitutionnel qui a recalé 20 des 27 candidats déclarés à la présidentielle pour manque de signatures de parrains, Walf Quotidien révèle « la stratégie pour perturber l’agenda du pouvoir ».

Ce faisant, nos confrères constatent que « les opposants accentuent la pression » sur le régime.

Pendant ce temps, Sud Quotidien parle du financement de la campagne électorale au Sénégal et souligne « le règne du vide juridique ».

En économie, Le Soleil s’intéresse aux recettes fiscales et informe que « la Direction générale des impôts et domaines (DGID) se fixe un objectif de 1500 milliards de f cfa ».

Consacrant sa Une au combat de lutte avec frappe du 13 janvier au Stade Léopold Sédar Senghor de Dakar, L’Observateur écrit : « Balla-Modou, yes week-end. L’objectif qui empêche Modou Lô de dormir. Le pari calculé et la confiance double de Balla Gaye ».

« Modou Lô-Balla Gaye 2 : Revanche ou confirmation ? », s’interroge le quotidien Record.

De son côté, Le Quotidien parle de « bataille sur Sène » car, le vainqueur pourrait affronter le Roi de arènes, Eumeu Sène.

Recherché pour «divulgation de nouvelle fausse» le député Lobognon assure se présenter devant le Parquet

Le député ivoirien Alain Lobognon, recherché sur instruction du procureur de la République Richard Adou pour « divulgation de nouvelle fausse » sur les réseaux sociaux, assure se présenter lui-même devant le Parquet, dans une note sur sa page Facebook.« J’ai suivi M. Adou, procureur de la République qui dit avoir lancé un avis de recherche contre moi pour diffusion de fausse nouvelle et incitation à la haine. Je ne me déroberai point à une quelconque procédure », a dit vendredi M. Lobognon dans cette note sur sa page Facebook.  

Il a promis se présenter lui-même devant la brigade de gendarmerie pour « prouver » qu’il n’est «nullement responsable des faits » qui lui sont reprochés, car « il s’agit de faire respecter la Constitution de Côte d’Ivoire », sans toutefois indiquer le jour où il se présentera. 

« Je l’avais déjà dit, nous sommes tous des prisonniers en sursis, le procureur de la République vient de me donner raison. J’irai sans contraintes, les Ivoiriens doivent savoir que la défense de libertés citoyennes est un combat continu que j’ai débuté en 1994, je n’ai pas peur », a poursuivi l’ex-ministre ivoirien des sports.   

Sur les réseaux sociaux, M. Lobognon avait publié que le parquet « avait émis un mandat d’arrêt contre M. Jacques Ehouo », inculpé jeudi pour les faits de détournement de deniers publics, faux et usage de faux et de blanchiment de capitaux par le juge d’instruction du 5è Cabinet.  

Selon le procureur l’annonce d’émission d’un mandat d’arrêt contre M. Ehouo est une « fausse nouvelle, abondamment reprise par les internautes et plusieurs organes de presse en ligne, (qui) a créé l’émoi et engendré des manifestations, des sit-in et autres appels à la violence, jugulés par les forces de l’ordre ».  

« J’ai donc, instruit la section de recherche de la gendarmerie nationale, à l’effet de rechercher l’intéressé, de l’appréhender et de le conduire devant mon parquet pour être poursuivi contre la procédure de flagrant délit des faits de divulgation de nouvelles fausses et d’incitation à la violence », a-t-il dit.

« Je l’ai écrit dans un communiqué, ça n’a pas suffi pour qu’un autre parlementaire indique sur sa page, publier du reste que le parquet aurait émis un mandat d’arrêt dont il ne rapporte même pas la preuve, c’est un cas de flagrance », a relevé M. Adou face aux caméras. 

La Constitution stipule que « lorsqu’il y a un cas de flagrant délit, le député peut faire l’objet d’arrestation », a-t-il souligné, faisant remarquer que « sans l’autorisation du bureau de l’Assemblée nationale hors session, on ne pouvait pas arrêter ou appréhender un parlementaire ».

Henri Konan Bédié en vedette à la Une des journaux ivoiriens

Le président du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI-RDA, ex-parti unique), Henri Konan Bédié est en vedette à la Une des
journaux quotidiens ivoiriens parus, vendredi, sur l’ensemble du territoire national au lendemain d’un déjeuner qu’il a partagé à
Daoukro avec les journalistes de la presse nationale et internationale, à l’occasion du nouvel an.

Recevant les journalistes, hier, Bédié interpelle Ouattara, barre en Une L’Inter. « Cessez vos pratiques immorales et illégales » a dit M. Bédié à Ouattara, rapporte Le Nouveau Courrier. 

Depuis Daoukro/ Bédié assomme le régime : « j’appelle Ouattara à faire cesser les pratiques immorales et illégales » dont entre autres « la corruption » et « le mépris de la démocratie », reprend Le Temps à côté de Notre Voie qui parle d’attaque du président du PDCI contre les dérives dictatoriales du régime.

Ce qui fait dire à Le Quotidien d’Abidjan que Bédié attaque encore Ouattara depuis son fief de Daoukro. Poursuivant dans le même élan, Générations Nouvelles relève que Bédié dénonce « le désordre » sous Ouattara, là où L’Expression rétorque en parlant de « graves dérapages » de Bédié. 

Le père de l’ivoirité a-t-il oublié ses vielles casseroles ?, s’interroge ensuite ce journal. Accusant le pouvoir de dérives, Bédié « oublie tout » sur l’emprisonnement des membres de la direction du RDR (Rassemblement des républicains), le détournement des 18 milliards de l’Union européenne (UE) et l’ivoirité, enfonce à son tour Le Jour Plus.

Adjoumani, Gbagbo et Blé Goudé en vedette à la Une de la presse ivoirienne

Au lendemain de sa sortie médiatique, le président exécutif du mouvement «Sur les traces d’Houphouët-Boigny», Kobénan Kouassi Adjoumani ainsi que l’ancien président Laurent Gbagbo et son ex-ministre de la jeunesse Blé Goudé en jugement à la Cour pénale internationale (CPI) se partagent la vedette à la Une des journaux quotidiens ivoiriens parus, vendredi, sur l’ensemble du territoire national.« Municipales à Grand-Bassam, Soro chez Bédié, mouvement PDCI-RDA de non à la rupture : les vérités de Kobenan Adjoumani », affiche en Co-Une le journal gouvernemental Fraternité Matin.

Accusation de fraude, Soro-Bédié/Adjoumani s’insurge : « on pousse Bédié à trop parler (…) Veut-il narguer Gbagbo, ou exposer Soro ? (…) Que Guikahué (le secrétaire exécutif du PDCI) arrête son petit jeu », rapporte de son côté Le Rassemblement.

 « Bédié parle trop » et « ses déclarations manquent de cohérence », renchérit le porte-parole du Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP, coalition au pouvoir) en couverture de Le Jour Plus. Ce qui fait dire à M. Adjoumani dans les colonnes de Le Mandat que « Bédié vient d’administrer une claque à Gbagbo », 72 heures après la rencontre Soro-Bédié.

Municipales partielles à Port-Bouët et Grand-Bassam : Adjoumani dévoile la machine de fraude du PDCI (Parti démocratique de Côte d’Ivoire) et explique comment Bédié expose Soro aux militants du FPI (Front populaire ivoirien), placarde pour sa part Le Patriote.

L’ancien président Laurent Gbagbo et son codétenu Blé Goudé occupent également une place de choix à la Une des journaux ivoiriens.

A ce propos, Le Quotidien d’Abidjan informe sur une rencontre secrète entre juges, procureur et avocats de la défense, hier, à la Haye, après l’audience du 13 décembre.

 « Liberté provisoire de l’ex-président et Blé Goudé en vue : la résidence de Gbagbo déjà trouvée à Bruxelles mais celle de Blé Goudé encore recherchée par ses avocats », affirme Soir Info, là où sur le même sujet L’Inter soutient que « ça coince avec la Belgique » après la révélation de nouveaux éléments dans l’affaire. Une décision est attendue en janvier, à ce propos, souligne ensuite ce journal.  

Côte d’Ivoire : les médias invités à se conformer à la nouvelle loi sur la presse avant le 02 mars 2019

L’Autorité nationale de la presse (ANP) a invité, mercredi, les médias numériques et imprimés du pays à se conformer à la nouvelle loi du 27 décembre 2017 portant régime juridique de la presse avant le 02 mars 2019, rapporte un communiqué de cet organe officiel de régulation de la presse imprimée et numérique en Côte d’Ivoire transmis à APA.« L’ANP rappelle à l’ensemble des organes de presse imprimée et numérique, qu’en application de l’article 105 de la loi N°2017-867 du 27 décembre 2017, portant régime juridique de la presse, les journaux, écrits périodiques et productions d’informations numériques existants disposent d’un délai de 12 mois à compter de son entrée en vigueur pour se conformer aux exigences y contenues», indique le communiqué.

« Le délai de 12 mois venant à expiration le 02 mars 2019, l’ANP invite l’ensemble des organes de presse imprimée et numérique à se conformer aux textes en vigueur », ajoute le texte signé par  Raphaël Lapké,  le président de cette institution.

 Rappelant les dispositions contenues dans cette nouvelle loi, M. Lapké, a entre autres, fait savoir, que les organes de presse imprimée et numérique doivent notamment, s’attacher les services d’un directeur de publication, journaliste professionnel et totalisant une expérience professionnelle d’au moins 10 ans et satisfaire de façon générale, à toutes les obligations qui leur incombent.

 S’agissant de la presse numérique, a précisé le communiqué, elle devra,  outre la disposition sus-citée, procéder à la constitution légale des entreprises éditrices de leurs titres et accomplir les formalités de déclaration de publication auprès des parquets des lieux de situation de leurs sièges sociaux.

L’ex-Conseil national de la presse (CNP), devnu ANP a principalement pour objectif de réguler  la presse imprimée et numérique en Côte d’Ivoire. Elle œuvre également à l’émergence d’une presse professionnelle et indépendante.

Sécurité, justice et gouvernement au menu de la presse centrafricaine

Les quotidiens centrafricains parvenus mercredi à APA reviennent principalement sur le lancement du programme national de désarmement, démobilisation, réintégration et rapatriement (DDRR), l’arrestation d’un ex-coordonnateur de la milice Anti-balaka et le limogeage du ministre des Affaires étrangères.« Le grand DDRR lancé à Paoua », titre le quotidien privé Le Démocrate, là où l’Hirondelle précise que le « lancement de la campagne pilote du DDR-R » a été effectué, le lundi 17 novembre dernier dans cette zone située au nord-ouest de la RCA, par le Président Faustin Archange Touadera.

C’est un pari du Chef de l’Etat centrafricain qui se met progressivement sur les rails après plus de deux années au pouvoir, soulignent les journaux, notant que pour exprimer leur adhésion au processus lancé, les groupes armés actifs dans la région ont remis symboliquement chacun une arme au président Touadera.

En revanche, le RJDH a relevé un « désaccord sur le lancement du DDRR à Paoua, au nord du pays » à cause de plusieurs leaders de groupes armés qui ont souhaité que le lancement dudit programme soit fait après le dialogue de l’Union Africaine.

Par ailleurs, selon le RJDH qui cite la prévision établie par le gouvernement, ce programme de « huit ans » du DDRR lancé ce lundi à Paoua va toucher environ 450 ex-combattants issus de deux factions du mouvement Révolution Justice (Branche de l’ex-ministre des Sports Armel Sayo, branche du général rebelle Belanga) et la milice Anti-balaka locale.

Toutefois, en réaction à l’arrestation à Paris, le mercredi 12 décembre 2018, de Patrice Édouard Ngaïssona, ex-coordinateur de la milice Anti-balaka, suite au mandat d’arrêt de la Cour pénale internationale, selon le RJDH, « toutes les factions Anti-balaka déclarent se retirer du programme DDRR initié par le gouvernement », note le journal.

Par ailleurs, titre l’Etoile, la Coordination nationale des Anti-Balaka appelle ses combattants au calme après l’arrestation de Patrice Edouard Ngaissona par la CPI.

Sur le limogeage du gouvernement du ministre des Affaires Etrangères, Charles Armel Doubane, le Démocrate déplore cet acte du président « Touadéra (qui) limoge Doubane et maintient Jousso : typiquement médiocre ».

Le quotidien dénonce, en effet, le fait que le ministre des Transports décrié à cause des accusations de corruption soit resté au gouvernement alors que Doubane à qui on ne reproche rien soit viré.

Ministre des Affaires étrangères depuis 2016, Charles-Armel Doubane a été remplacé par une femme, Sylvie Baïpo-Temon, analyste financière de formation, rapporte Centrafric Matin.

De son côté, le journal l’Expansion note que Charles Armel Doubane « a semé et récolté les conséquences de sa traitrise et fourberie ».

Le Dernier conseil des ministres de l’année et sujets politiques à la Une des journaux ivoiriens

Le compte rendu du dernier conseil des ministres de l’année 2018 ainsi que des sujets de politique nationale se partagent la Une des journaux quotidiens ivoiriens parus, mercredi, sur l’ensemble du territoire national.« Energie en Côte d’Ivoire : des mesures prises pour accroître la capacité de production », rapporte le journal gouvernemental Fraternité Matin dans son compte rendu du conseil des ministres de mardi, ajoutant qu’en agriculture le prix du kilogramme du café a été fixé à 700 FCFA.

La fonction de président du conseil régional « désormais » compatible avec celle de membre de gouvernement, a décidé le dernier conseil des ministres de l’année, renchérit L’Intelligent d’Abidjan. Ce qui fait dire à Le Rassemblement que le gouvernement « libère » 8 ministres dont Mabri et Ouloto.

Reprenant de son côté, la réponse du gouvernement face à un mécontentement de soldats retraités, Le Jour Plus écrit que « c’est une affaire interne ». « C’est une incompréhension », insiste le porte-parole du gouvernement, Sidi Touré dans les colonnes de Le Mandat, quand Le Patriote souligne que tout est rentré dans l’ordre après ce mouvement d’humeur de soldats au Plateau et à Bouaké. A ce propos, complète le journal proche du pouvoir, « les militaires passent à la caisse ce matin ».

Des sujets de politique nationale occupent également une place de choix à la Une des journaux ivoiriens. Le Jour Plus ouvre le bal en titrant que toutes les conditions sont réunies pour une victoire du RHDP (Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix) en 2020. « Soro sera candidat » en 2020 « et il va gagner » parce qu’il « ira jusqu’au bout », estime de son côté, Soro Kanigui, le président du RACI (Rassemblement pour la Côte d’Ivoire) en couverture de Nouvelles Générations.

Apres les élections locales partielles du 16 décembre, le PDCI (Parti démocratique de Côte d’Ivoire) exige la reprise du scrutin à Bassam, titre dans tout autre registre, L’Inter, là où sur le même sujet, L’Expression pense que Guikahué (ndlr : secrétaire exécutif en chef du PDCI) et le maire sortant Ezaley « veulent bruler » Grand-Bassam.