La rencontre Bédié-Soro à Daoukro et les élections locales à la Une des journaux ivoiriens

La rencontre, hier, à Daoukro (Centre-Est) entre le président du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI-RDA, ex-parti unique), Henri Konan Bédié et celui de l’Assemblée nationale, Guillaume Kigbafori Soro ainsi que les résultats provisoires des élections locales partielles de dimanche font la Une des journaux quotidiens ivoiriens parus, mardi, sur l’ensemble du territoire national.« Politique nationale : Soro chez Bédié à Daoukro », informe en Co-Une Fraternité Matin, quand L’Inter constate que Bédié déroule le tapis rouge à Soro, à Daoukro. Dans le même élan, LG Infos croit savoir ce que les deux personnalités se sont dit, hier, lors de cette rencontre.

« Bédié reçoit Soro comme un prince et danse avec lui à Daoukro », renchérit Soir Info à côté de Notre Voie, qui, sur le même sujet pense que cette danse de Bédié avec Soro est un symbole « qui parle à Ouattara ».

Plate-forme de N’Zueba (ndlr : surnom donné à Bédié) : Soro et Bédié « signent le pacte pour déboulonner Ouattara», affirme pour sa part Le Quotidien d’Abidjan. Ce qui fait dire à L’Expression que Soro rejoint Bédié dans la rébellion contre le RHDP (Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix).

« Rencontre à Daoukro, hier/ Bédié-Soro : des futurs regrets comme avec Bédié-Ouattara interdits », commente pour sa part L’Intelligent d’Abidjan.

La presse ivoirienne commente également les résultats provisoires des élections locales partielles de dimanche. 

« Régionales et municipales : tous les résultats proclamés par la Commission électorale indépendante (CEI) », titre à ce propos Fraternité Matin.

Moulot et Emmou triomphent, Ezalé et Siandou Fofana tombent, poursuit le journal gouvernemental.

« Municipales partielles 2018 : la tension extrêmement vive, à Grand-Bassam où Jean-Louis Moulot du RHDP a été élu maire », reprend Le Temps, au moment où LG Infos attire l’attention sur le « retour des loubards » dans la sphère politique. Ce qui dénote « un avant gout amer » de la présidentielle de 2020, selon ce journal. 

Le RHDP « indéboulonnable » à l’issue des élections municipales et régionales du 16 décembre, jubile pour sa part Le Jour Plus à côté de Le Patriote, qui, dans la même veine, constate que le RHDP demeure « le plus grand parti ivoirien».         

Moins enthousiaste, Le Rassemblement s’adonne à une analyse de « l’erreur qui a plombé » le RHDP lors de ces municipales et régionales partielles.

Patronat, justice et politique au menu des quotidiens burkinabè

Les quotidiens burkinabè abordent ce lundi divers sujets parmi lesquels, ceux liés à la politique, à la justice et surtout au développement et au patronat.«Conseil national du patronat burkinabè : Apollinaire Compaoré s’installe dans son fauteuil», affiche le quotidien privé Aujourd’hui au Faso qui informe que le nouveau président du Conseil national du patronat burkinabè (CNPB), a été officiellement installé dans ses fonctions, le vendredi 14 décembre 2018, en présence du Premier ministre Paul Kaba Thiéba.

Le journal précise que le bureau, désormais conduit par Apollinaire Compaoré et composé de 35 membres, s’est fixé pour objectifs de repositionner l’institution sur trois engagements que sont l’emploi des jeunes, le renforcement du dialogue social au niveau du secteur privé et le soutien au FDS (Forces de défense et de sécurité).

C’est à juste titre que L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés du Burkina Faso parle des «trois engagements d’apollinaire Compaoré».

Le même journal aborde le procès du coup d’Etat manqué de septembre 2015 en reprenant les propos d’un des avocats du général Gilbert Diendéré (présumé cerveau), Me Jean Yaovi Degli qui dit : «le parquet fait beaucoup d’affirmations mais apporte peu de preuves».

Pour sa part, Sidwaya, le quotidien à capitaux publics fait cas «des pièces de Diendéré qui sèment la confusion».

Selon le confrère, à l’audience du vendredi 14 décembre 2018 au Tribunal militaire de Ouagadougou, le général de brigade, Gilbert Diendéré a versé au dossier, des pièces qui ont suscité une vive polémique.

«Ces documents sensés justifier l’origine de l’argent qu’il aurait distribué aux éléments de l’ex-Régiment de sécurité présidentielle (RSP) lors du coup d’Etat, n’ont pas convaincu ni le parquet militaire ni la partie civile», rapporte Sidwaya.

Le journal privé Le Pays renchérit en titrant : «Procès du putsch manqué : Quand l’origine des 160 000 000 de F CFA de Diendéré, cristallise les débats».

En politique, Le Pays évoque les trois ans au pouvoir de Roch Marc Christian Kaboré, citant le Secrétaire général (SG) du Mouvement du peuple pour le progrès (parti présidentiel) de l’arrondissement 7 de Ouagadougou, El Hadj Omar Razack Tapsoba qui déclare : «Nous n’allons pas nous fier aux sondages non fondés».

Le même responsable du MPP est cité à la Une de Le Quotidien en ces termes : «Ce que Roch Marc Kaboré a fait en 3 ans, Blaise Compaoré n’a pas pu le faire en 27 ans».

De son côté, Sidwaya informe que le président du Faso est actuellement à Paris «pour renforcer la coopération».

Les élections locales partielles de dimanche à la Une de la presse ivoirienne

Les élections régionales et municipales partielles de dimanche font la Une des journaux quotidiens ivoiriens parus, lundi, sur l’ensemble du territoire national.« Reprise des municipales et régionales dans certaines localités : les résultats officiels connus aujourd’hui », renseigne le journal gouvernemental Fraternité Matin, selon qui, hormis quelques incidents signalés, le scrutin s’est déroulé de manière apaisée dans l’ensemble des huit circonscriptions concernées.

De son côté, Le Temps parle d’élection « tendue » et sous « haute surveillance » à Port-Bouet et Grand-Bassam où selon LG Infos des individus armés ont attaqué des bureaux de vote.

Des loubards font la loi à Port-Bouet et Bassam où des empêchements de vote ont été dénoncés et un siège du PDCI (Parti démocratique de Côte d’Ivoire) vandalisé, renchérit L’Inter à côté de Soir Info qui signale une reprise des élections dans la violence.

Des hommes armés ont tiré et cassé des urnes à Grand-Bassam où de faux électeurs ont été arrêtés et le vote arrêté dans plusieurs bureaux, quand plus loin à Divo, le président national de la JPDCI (Jeunesse du PDCI) rurale a été battu à sang, rapporte à ce propos le journal indépendant.  

Ce qui fait dire à Générations Nouvelles que ce fut «encore la violence» lors de la reprise des élections à Divo, Bassam, Port-Bouet…

«Election municipale et régionale partielle, hier/Guemon, Lôh Djiboua, Rubino, Bingerville, Bassam, Port-Bouet, Lakota: voici ce qui s’est exactement passé sur le terrain », affiche pour sa part L’Intelligent d’Abidjan, quand Le Patriote annonce une «razzia» du RHDP (Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix) à l’issue de ces locales partielles du 16 décembre.

La presse sénégalaise au cœur du groupe consultatif de Paris

Le Groupe consultatif de Paris qui se tient du 17 au 18 décembre dans la capitale française, au cours duquel Dakar veut lever 2850 milliards f cfa pour la deuxième phase du Plan Sénégal Emergent (PSE), est largement traité par les quotidiens sénégalais parus lundi.« Financement de la phase 2 du PSE-Macky Sall face au Groupe consultatif de Paris », titre le quotidien national Le Soleil, soulignant que le Sénégal est en quête de 2 850 milliards f cfa.

« Groupe consultatif de Paris-Le Plan de Macky pour dévaliser la Banque mondiale » dont le siège à Paris abrite la rencontre, ajoute L’Observateur.

Selon le journal, arrivé dimanche à Paris sans heurt, le chef de l’Etat cherche 2 850 milliards f cfa.

« Groupe consultatif de Paris, les 17 et 18 décembre-Enjeux et décryptage », titre EnQuête, rappelant que le Sénégal est à la recherche de 2 850 milliards f cfa.

Vox Populi ne donne pas les mêmes chiffres et écrit que « Macky cherche 4684 milliards, (mais que) Karim joue à la torpille ».

Se focalisant sur la sortie de Wade-fils sur le Groupe consultatif de Paris, Walfadjri note que « Karim déprécie Macky devant les bailleurs  de fonds ».

A propos de la première phase du PSE, nos confrères s’interrogent : « Où sont passés les 3 729 milliards (du Groupe consultatif) de 2014 ? »

« Par une demande d’audit des finances publiques-Karim vilipende Macky auprès des bailleurs de fonds », titre L’As, dans lequel journal, l’ancien ministre libéral, qui vit au Qatar depuis sa sortie de prison pour enrichissement illicite, affirme : « Macky Sall a créé la dette en toute illégalité sans autorisation de l’Assemblée nationale. La situation monétaire est caractérisée par une grave crise de liquidité bancaire qui affecte les banques ».

« Groupe consultatif de Paris-Karim expose Macky sur Seine », renchérit Le Quotidien, soulignant que Wade-fils demande aux bailleurs un audit immédiat des finances publiques.

Les quotidiens à fond sur la politique et le sacre du Sénégal à la Can de Beach Soccer

La presse sénégalaise reçue samedi à APA accorde un traitement de faveur à l’actualité politique et aux Lions de Beach Soccer, sacrés hier champions d’Afrique, en battant le Nigéria.Dans un entretien avec Vox Populi, l’artiste rappeur « Xuman, le gunman tire sur tout ce qui bouge » et affirme : « Je suis du côté du peuple, parce qu’il ne me trahira pas. Macky a créé beaucoup de martyrs, il y a une certaine frustration qui est en train de se faire voir. Je ne pense pas que les Sénégalais, leur ras-le-bol soit général pour que Macky parte ».

Traitant de l’éligibilité du candidat déclaré du Pds, L’As note que « Karim divise les juristes ».

« Manif de l’opposition le 21 décembre-Test de confiance entre le FRN (Front national de résistance) et la Pose (plateforme opérationnelle de sécurisation des élections ».

A propos de l’unité d’action de l’opposition, des candidatures, des programmes…EnQuête indique que « les batailles (sont) différées ». Selon nos confrères, l’opposition relègue au second plan la mère des batailles : son unité d’action.

Dans Le Soleil, Aymérou Gningue, président du groupe parlementaire Benno Bokk Yakaar (majorité) estime que « la vision de Macky Sall dépasse l’horizon d’une présidentielle ».

Ce journal informe que l’Agence nationale d’insertion et de développement agricole (Anida) veut « créer 860 fermes agricoles d’ici à 2020 ».

Le Soleil revient sur la Can de Beach Soccer et informe que «le Sénégal conserve son titre continental », poussant EnQuête à parler d’« une 5ème toile pour les Lions ».

Pour Vox Populi, « les Lions domptent encore les Nigérians ».

Pour l’organisation des Caf Awards 2018 à Dakar, L’As révèle que l’Etat met un milliard f cfa sur la table.

La rumeur de libération de Gbagbo à la Une des journaux ivoiriens

La rumeur de libération par la Cour pénale internationale (CPI) de l’ancien président Laurent Gbagbo fait la Une des journaux quotidiens ivoiriens parus, samedi, sur l’ensemble du territoire national.Rumeur de libération de Gbagbo : c’était la « folie totale» à Mama son village, à Yopougon et à la résidence de Simone, barre en Une Soir Info, ajoutant que des supermarchés libèrent leurs employés. «Ce qui s’est passé à Gagnoa et à Ouragahio (dans sa région natale)», complète le journal indépendant. 

Selon Le Quotidien d’Abidjan, c’était l’explosion de joie partout dans le monde pour la libération annoncée de Gbagbo. « Ils ont dansé et chanté pour rien » au moment où les juges de la CPI proposaient des conditions à Gbagbo, rectifie Le Rassemblement à côté de Le Patriote qui enfonce, Simone Gbagbo s’est « ridiculisée » et « on a dansé pour rien » après cette rumeur de libération de Laurent Gbagbo. 

Pour sa part, L’Inter croit détenir des confidences sur cette libération manquée de Gbagbo et Blé, quand LG Infos plus objectif parle d’un « long suspense » avant le verdict de l’audience de la libération provisoire de Gbagbo. Ce qui fait dire à Le Temps qu’en attendant la décision des juges, les ivoiriens appellent « fiévreusement » à la libération de Gbagbo.

Le journaliste Aziz Nabaloum lauréat du « Grand prix du partenariat de Ouagadougou » sur la planification familiale

Le journaliste burkinabè Abdel Aziz Nabaloum du quotidien national Sidwaya a été désigné, à Dakar (Sénégal), lauréat catégorie presse écrite du « Grand prix du partenariat de Ouagadougou » sur la planification familiale, a-t-on appris vendredi auprès de l’intéressé.L’article lui ayant permis de remporter le prix est relatif aux avortements clandestins chez les jeunes au Burkina Faso.

Dans l’écrit, Abdel Aziz Nabaloum a fait ressortir, par exemple, que  pour l’année 2012, environ 105 000 avortements ont été pratiqués au Burkina Faso, estimant le taux d’avortement national à 25 pour 1 000 femmes âgées de 15 à 49 ans.

Joint au téléphone par APA, le lauréat a confirmé l’information, avant de préciser qu’il n’a pas pu assister à la cérémonie de remise du prix, dans la capitale sénégalaise où il a été représenté par un confrère.

Abdel Aziz Nabaloum dédie cette récompense à toute la rédaction, ainsi qu’à tous les travailleurs des Editions Sidwaya. «Le boulot du journaliste est un travail d’équipe, donc je dédie ce prix à toute l’équipe», a-t-il argumenté.

C’est la 2e fois consécutive que M. Nabaloum remporte le 1er prix en catégorie presse écrite du concours « Grand prix du partenariat de Ouagadougou » sur la planification familiale.

Le concours était ouvert aux journalistes des neuf pays membres du Partenariat de Ouagadougou (Bénin, Burkina Faso, Côte d’Ivoire, Guinée, Mali, Mauritanie, Niger, Sénégal et Togo).

Football et économie en couverture des journaux camerounais

L’élection, la veille du bureau exécutif de la Fédération nationale de football (Fecafoot) et des sujets d’économie, constituent l’essentiel du menu des journaux camerounais parus jeudi.C’est un homme triomphant, les bras levés en signe de victoire, qui s’affiche à fond perdu en couverture du quotidien à capitaux publics Cameroon Tribune : Seidou Mbombo Njoya présidera, pendant les 5 prochaines années, aux destinées du football-roi dans le pays.

Le même apparaît également en couverture de Le Jour, qui précise qu’en tant qu’ancien vice-président (2013), l’homme, aujourd’hui âgé de 57 ans, retrouve à la vérité une maison dont il ne sera pas du tout dépaysé.

Pour en arriver là, étayent Le Quotidien de l’Économie, Le Messager et The Guardian Post, le non moins fils du sultan (roi) des Bamoun (Ouest) a littéralement marché sur son challenger, Joseph Antoine Bell, par 46 voix contre 17.

Et Baromètre Communautaire de constater que c’est la 3ème fois que l’ex-gardien de but international mord la poussière dans cette épreuve, au profit d’un adversaire qui jure de restaurer l’éthique, combattre la corruption et les mauvaises pratiques, créer un fonds d’assistance au football amateur et organiser une compétition entre les ligues régionales.

L’élection de ce 12 décembre 2018, à la Fecafoot, n’a pas dérogé à la règle des manœuvres politiciennes, des intrigues florentines, des règlements de comptes et de diverses manigances en coulisse, tempère Défis Actuels.

«Les premiers signes d’une élection programmée de Seidou Mbombo Njoya avaient déjà été donnés le jour de sa déclaration officielle de candidature. Ce jour-là, l’un de ses camarades, en l’occurrence Gilbert Kadji, révélait que le nouveau président avait tout le soutien de Samuel Eto’o, star mondiale et personnalité très influente du monde du football camerounais. Une annonce qui a eu le don de déchirer les anciens footballeurs et de conforter bon nombre d’électeurs.»

«J’ai appelé tous les autres candidats à se mettre ensemble afin que nous puissions constituer quelque chose de fort. Malheureusement, les égoïsmes des uns et des autres n’ont pas permis que nous en arrivions à lui opposer une concurrence farouche», déplore, dans les colonnes de la même publication, le candidat malheureux Emmanuel Bessong, qui lance ce défi à Seidou Mbombo Njoya : le plus dur commence.

Mais il y a sans doute plus urgent et plus préoccupant en ce moment, si l’on en croit l’alerte de Défis Actuels sur la situation de la Cameroon Development Corporation (CDC), le plus gros employeur privé du pays qui, du fait de la crise sécessionniste anglophone dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, où elle détient ses plantations, a dû cesser l’exportation de sa banane depuis septembre dernier après avoir fermé 12 de ses 29 sites de production.

Bien décidé à faire échec à la logique séparatiste, le gouvernement, se félicite The Guardian Post, poursuit ses chantiers de développement dans la zone à l’instar du projet Limbe Left Bank Maritime Development, d’un coût de 60 milliards FCFA et qui vise à reconfigurer le chef-lieu du Sud-Ouest à travers la construction d’un palais des congrès d’une capacité de 4000 places, d’un complexe hôtelier de 200 chambres et d’un centre nautique et de loisirs.

Là où cette cité balnéaire, à l’image d’autres grandes agglomérations du pays, risque d’avoir du mal à se moderniser et le volet assainissement pour lequel Le Quotidien de l’Économie tire la sonnette d’alarme : ployant sous les factures impayées des pouvoirs publics, la société Hygiène et salubrité du Cameroun (Hysacam) n’arrive plus à tenir le pari du ramassage des ordures et pourrait bientôt déposer le bilan.

Une autre patate chaude entre les mains du gouvernement et que signale Mutations en grande manchette, c’est le fameux dossier de la Mission d’intégration et de développement pour l’Afrique (MIDA), fermée sur ordre des autorités dont des dizaines de souscripteurs ont manifesté la veille devant le palais de justice de la capitale, Yaoundé, pour exiger le remboursement de leur mise.

Ils sont au total 17.300 séminaristes, explique le quotidien à capitaux privés, à exiger le remboursement de 18 milliards FCFA à la suite de la suspension des activités de cette structure qui promettait la manne financière aux citoyens, pour «existence illégale, usurpation de fonctions, corruption de la jeunesse, port illégal d’insignes et d’uniformes militaires, escroquerie par appel au public».

La MIDA, détaille Mutations, collectait auprès des populations, en majorité des jeunes et même des dignitaires du pouvoir, des fonds rémunérés au taux de presque 600% : pour une mise de 12.500 FCFA, il était promis au souscripteur une rétrocession de 70.000 FCFA en moins de 30 jours après une série de séminaires rémunérés en secourisme.

Pour le plus grand malheur des manifestants, le procès des dirigeants de la structure traîne en longueur alors que le gouvernement, qui avait saisi d’importantes sommes d’argent entre leurs mains et promis un début de remboursement, se fait désormais inaudible.

Les quotidiens béninois au cœur du Conseil des ministres

Le conseil des ministres d’hier alimente les quotidiens béninois reçus jeudi à APA, qui reviennent sur ses principales décisions.Dans sa manchette, le Kini-Kini affiche : « Protection des espèces végétales en milieu urbain-Il est désormais interdit d’abattre les cocotiers ».

S’appuyant sur la loi portant régime des forêts en République du Bénin, qui interdit l’abattage des cocotiers, le Conseil des ministres rappelle les conditions à remplir avant tout abattage de cette espèce végétale, poursuit Kini-Kini.

Pour sa part, Fraternité affiche les « Mesures d’urgence pour la gestion de l’épidémie de fièvre hémorragique à virus Lassa » et estime que la situation est sous contrôle.

Selon le journal, le Conseil des ministres a approuvé le plan de riposte.

Le Matinal, lui, s’intéresse au détournement de vivres des cantines scolaires et informe que « Des directeurs épinglés risquent gros ».

« Détournements de vivres des cantines scolaires-61 directeurs d’écoles sanctionnés », révèle La Nation.

Fraternité revient sur les « Remous suscités par l’évaluation des enseignants » et note que « le gouvernement clarifie et rassure ».

Norbert Zongo et Gilbert Diendéré s’offrent la Une des quotidiens burkinabè

Les quotidiens burkinabè reviennent, ce jeudi, sur le procès du putsch manqué de septembre 2015, marqué la veille par le 10e jour d’audition du présumé cerveau, le général Gilbert Diendéré, sans oublier de commenter le 20e anniversaire de l’assassinat du journaliste d’investigation Norbert Zongo, commémoré ce jour.«20e anniversaire de l’assassinat de Norbert Zongo : les régimes se succèdent, la lumière tarde toujours», titre Le Quotidien, présentant l’image du journaliste assassiné le 13 décembre 1998.

Pour sa part, le national Sidwaya arbore en Une : «Affaire Norbert Zongo : 20 ans après, Koudougou (ville natale de Norbert Zongo, Ndlr) garde espoir».

Dans un commentaire intitulé «En attendant la vérité…», le même journal rappelle que «ce 13 décembre 2018 marque, jour pour jour, les 20 ans de l’assassinat du célèbre journaliste d’investigation, Norbert Zongo, à Sapouy, dans le Sud du Burkina Faso».

 En deux décennies, pour Sidwaya, «le dossier a connu diverses évolutions sur le plan judiciaire», écrit le journal, faisant un «retour sur une affaire aux multiples rebondissements».

L’Observateur Paalga note : «Sapouy 20 ans après : cette flamme à la recherche d’une introuvable justice», avant de se demander : «que sont devenus les grands défenseurs de la cause ?».

Le même journal revient sur le procès du coup d’Etat manqué de septembre 2015, reprenant les propos du général Gilbert Diendéré qui a déclaré, lors de son audition, hier mercredi : «Je suis prêt à rester seul 100 ans à la MACA (Maison d’arrêt et de correction des armées)».

Dans la même veine, Le Pays et Le Quotidien titrent en chœur : «Gardez-moi seul à la MACA, même si c’est pour 100 ans».

Quant à Sidwaya, il fait observer que «la défense veut une +justice réparatrice+», avant de relever que «le général de brigade, Gilbert Diendéré demeure convaincu que le parquet a une lecture partisane de l’implication de la hiérarchie militaire dans le putsch».

La sortie du haut commandant de la gendarmerie alimente les journaux sénégalais

Les quotidiens sénégalais parvenus jeudi à APA reviennent principalement sur la sortie du haut commandant de la gendarmerie nationale, le Général Cheikh Sène, sur les accusations de « corruption organisée » au sein de cette institution.« La grande muette face à deux décisions majeures : l’armée en tenue de rigueur », titre L’Observateur.

Le journal note en manchette que le Général Cheikh Sène annonce de « sévères sanctions contre les gendarmes corrompus », là où L’AS titre que « Cheikh Sène brandit le bâton ».

En revanche, L’Observateur souligne que le Commandement de la Brigade nationale des sapeurs-pompiers est la « pomme de discorde entre Généraux et Colonels ».

Toutefois, « la corruption n’est ni organisée ni généralisée au sein de notre institution », précise Cheikh Sène dans Le Soleil.

Malgré cette mauvaise image, la gendarmerie « élucide une rocambolesque affaire de vengeance pornographique », avec notamment « un militaire du camp de Thiès (qui a été) cueilli », informe Libération.

Sur l’attelage judiciaire, Le Quotidien rapporte que « Macky (Sall) crée 2 nouveaux sages » au sein du Conseil constitutionnel. En effet, le président Sall a nommé deux nouveaux membres dans cette institution « à 2 mois et demi de la Présidentielle de 2019 », souligne le journal.

Par ailleurs, Sud Quotidien indique que « Karim (Wade) et Khalifa (Sall) trainent les pieds » dans le dépôt de leurs dossiers de candidature au Conseil constitutionnel.

Sur un autre angle, EnQuête informe que « des électeurs (sont) dans l’incertitude » quant à la modification de la carte électorale, étant donné que « le ministre de l’Intérieur a jusqu’au 24 janvier » pour l’arrêter et la publier.

Observant toujours le deuil de son patron, WalfQuotidien reprend en Une l’ex-ministre du PSE, Abdou Aziz Tall, qui révèle que « Sidy Lamine (Niass) est le pionnier du M23 ».

En sport, Stades revient sur la « nouvelle déception » en Ligue des champions européenne du défenseur sénégalais du Napoli, Kalidou Koulibaly, éliminé mardi dernier par son compatriote du club anglais de Liverpool, Sadio Mané.

Le quotidien spécialisé s’interroge ainsi, au vu des qualités intrinsèques du défenseur du club italien, si le « Napoli (n’est pas) trop petit pour Koulibaly ».

La fête nationale se déporte à la Une des journaux burkinabè

Les quotidiens burkinabè de ce mercredi commentent largement la fête de l’indépendance, dont les festivités ont pris fin la veille, par le défilé militaire et civile à Manga (centre-sud).«Fête nationale à Manga : Pour une Nation forte et prospère», titre le quotidien national Sidwaya, qui présente en image des défilants.

Le journal renseigne qu’à l’occasion de la cérémonie commémorative du 58e anniversaire de l’indépendance du Burkina Faso, plus de 4500 personnes, dont des troupes étrangères, ont pris part à la parade civile et militaire, hier mardi 11 décembre à Manga.

C’est à juste titre alors qu’Aujourd’hui au Faso note : «11-Décembre 2018 : Manga sous les projecteurs du 58e anniversaire ».

Sidwaya évoque aussi le message du président du Faso, à l’occasion de la fête de l’indépendance, titrant : «Roch Kaboré appelle à une gouvernance vertueuse».

Pour sa part, Le Pays parle de «belle fête à Manga», avant d’ajouter que «Roch invite les Burkinabè à un changement de mentalité».

Le journal propose également «ce qu’ils (les Burkinabè) ont retenu du discours du chef de l’Etat».

Quant à L’Observateur Paalga, il affiche : «Défilé du 11-Décembre : Manga fidèle à sa réputation», soulignant que «la ville hôte cette année des festivités du 11-Décembre, a marché, le temps d’une matinée, au pas de la parade civile et celle militaire qui ont réuni 4500 participants et des forces obscures».

A son tour, Le Quotidien reconnait une «parade réussie», avant de faire ressortir, dans un commentaire, le «contraste entre défilé et contexte réel du Burkina».

Politique nationale et justice internationale se côtoient à la Une journaux ivoiriens

La politique nationale et la justice internationale se côtoient à la Une des journaux quotidiens ivoiriens parus, mercredi, sur l’ensemble du territoire national.Déclaration sur la situation sociopolitique en Côte d’Ivoire : ce que les sages du PDCI (Parti démocratique de Côte d’Ivoire) attendent de Bédié, Ouattara et des acteurs politiques, barre en Une L’Intelligent d’Abidjan, quand Le Jour Plus relève une « rébellion » des députés PDCI « matée », hier à l’hémicycle. 

Ordonnance d’amnistie du chef de l’Etat : les députés PDCI disent « non », reprend L’Inter à côté de Notre Voie qui croit savoir pourquoi le PDCI « rejette » le projet de Ouattara. Ce qui fait dire à Générations Nouvelles que la crise PDCI-RDR s’aggrave après « l’accrochage » de l’Assemblée nationale.

Situation sociopolitique/ Guikahué avertit : « Un mauvais vent souffle sur la Côte d’Ivoire » et « Les ivoiriens doivent se rassembler face au danger (…) Il faut une plate-forme de combat pour sauver le pays », rapporte Le Temps. 

« Ce n’est pas à Bédié de susciter des plateformes contre la paix », rétorque Noël Dourey (membre du comité des sages du PDCI) dans une interview exclusive accordée au journal gouvernemental Fraternité Matin.

La presse ivoirienne s’intéresse également aux dernières évolutions du procès conjoint de Laurent Gbagbo et Blé Goudé à la Cour pénale internationale (CPI). A ce sujet, Le Nouveau Courrier fait une révélation sur les deux grandes décisions en examen sur la table des juges à l’audience de jeudi.

 Audience pour la demande de mise en liberté provisoire de Gbagbo, ce jeudi : le porte-parole de la CPI explique tout ce qui va se passer, précise de son côté Soir Info, quand L’Inter affirme connaître la destination de Gbagbo et Blé en cas d’une libération en leur faveur lors de l’audience de jeudi. 

Pour Le Quotidien, la libération du Woody (ndlr : surnom donné à Gbagbo) est « irréversible » en dépit des « larmes de crocodile de la juge rebelle » après l’accord des deux autres juges.

Le livre de Macky Sall et la politique se bousculent dans les quotidiens sénégalais

Les quotidiens sénégalais parus mercredi mettent le focus sur la présentation, hier, du livre « Le Sénégal au cœur » du président Macky Sall, et sur la politique marquée par la poursuite du dépôt au Conseil constitutionnel des fiches de parrainages pour la présidentielle.« Dédicace de son ouvrage : Macky Sall solde ses comptes », titre L’As, dans lequel journal, le chef de l’Etat explique : « Je suis issu d’une lignée de guerriers qui préfèrent mourir plutôt que de perdre la face. Il faut sortir Dakar de la saleté et de la pauvreté. Je me suis rendu que je ne suis pas assez connu. Il faut qu’on ait de la modestie d’aller d’abord se documenter avant de parler en public ».

Dans Vox Populi, Macky Sall ajoute : « Je suis issu d’une lignée de guerriers…Ils préfèrent mourir que de perdre la face. Il faut aller au Fouta (nord) pour le savoir. Il y a eu une volonté de destruction qui n’a d’égale que la haine, la cupidité ».

Parlant de la présentation du livre de Macky Sall, Le Quotidien voit « la présidentielle au cœur » car, l’auteur, candidat à sa propre succession à la présidentielle de février 2019 dit : « Nous devons gagner Dakar. En 2021-2022, l’emploi, priorité des priorités ».

« Macky Sall sur son livre : Je n’ai attaqué Idrissa Seck (président du parti Rewmi) », rapporte EnQuête.

Selon Le Témoin, près de trois après avoir été accusé par Me Wade d’esclave et de descendant d’anthropophage, « Macky rétablit la vérité et étrille son accusateur ».

L’Observateur consacre sa Une à la politique avec le dépôt des fiches de parrainages et fait état de « piètre bilan de la Caisse des dépôts ». Nos confrères constatent beaucoup de violence et des mandataires sous le choc, avant de souligner que seule une dizaine de listes sont passées au Greffe.

« Bagarre au Conseil constitutionnel-Gakou (président du Grand parti) annonce une plainte », informe Le Quotidien dans sa manchette.

Anticipant déjà sur la présidentielle, Sud Quotidien s’exclame : « Retrait et disponibilité de la carte d’identité Cedeao associée à la carte d’électeur-Menace d’hypothèque ! »

Politique et condoléances au menu de la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais parvenus mardi à APA traitent principalement du dépôt des dossiers des candidatures à la présidentielle de 2019, de Karim Wade et des condoléances du président Macky Sall à la famille de Sidy Lamine Niass, le défunt patron de presse décédé il y a une semaine à Dakar.« Dépôt des dossiers de candidature : pagaille avant l’heure », titre Le Quotidien, soulignant en manchette que « Malick Gackou déchire la liste des mandataires » après avoir été « devancé par BBY, Rewmi et d’autres (partis) ».

« La cohue ! », s’exclame Sud Quotidien.

Comme pour retracer le film des évènements, le journal rapporte qu’Aminata Touré, mandataire de la coalition présidentielle (BBY), « dribble son monde et s’empare du premier rang », avant que Malick Gackou, candidat du Grand Parti (opposition), ne « déchire la liste d’arrivée des mandataires » et se faire « arrêt(er) puis relâché » quelques instants après « par la gendarmerie ».

L’AS revient sur l’affaire de la caisse d’avance de la mairie de Dakar et annonce que la Cour suprême va juger Khalifa Sall, encore en détention, « le 20 décembre » prochain. Le maire de Dakar révoqué et candidat à la présidentielle s’est pourvu en cassation après ses condamnations successives en correctionnel et en appel.

Libération fait, pour sa part, des « révélations » sur les « deux nouvelles requêtes » déposées à la cour de justice de la Cedeao par Karim Wade, autre candidat à la présidentielle de 2019 et hors du pays depuis son élargissement de prison. Le journal revient plus en détails sur « ce que veut » le fils de l’ex-président Abdoulaye Wade.

Quoiqu’il puisse vouloir, « la famille Wade m’a mis à terre », regrette dans VoxPopuli Olivier   Marquez-Pouez, assistant de l’ancien chef de l’Etat de 2001 à 2012. « Les Wade me doivent 347.000 euros (environ 225.500.000 FCFA », confie M. Marquez-Pouez, ajoutant qu’« aucune décision n’est prise par Wade sans Karim. Il est derrière tout ce que Wade fait ».

Sur la présentation des condoléances du chef de l’Etat hier lundi chez la famille de feu Sidy Lamine Niass, défunt PDG du groupe de presse Walfadjri, WalfQuotidien reprend Macky Sall, dans sa Une, sur « le rôle de Sidy Lamine dans (s)on élection » en 2012.

Dans la foulée, EnQuête fait état des « engagements » qu’il a pris auprès de la famille, quelque part matérialisés par une « offre de 20 millions » à cette dernière tout en oubliant pas de « dope(r) les travailleurs » du groupe.

Le quotidien national Le Soleil, qui précise que  « Macky Sall présente les condoléances de la Nation » suite au décès de Sidy Lamine Niass, annonce en même temps la signature du second compact hier à Washington entre les Etats-Unis et le Sénégal.

Il s’agit de « 342 milliards de FCFA (qui sont prévus) pour booster le secteur énergétique », renseigne le journal.

Gaïndé 2000 organise une formation sur le management à l’ère du digital

Gaïndé 2000, entreprise sénégalaise leader dans le domaine des TIC, organise, en partenariat avec l’École des Hautes Études Commerciales de Paris (HEC), une formation sur le management stratégique à l’ère du digital, a constaté APA.Démarrée lundi, cette formation qui regroupe des dirigeants d’entreprises, de hauts responsables d’administrations publiques et des managers d’entreprise se déroulera en quatre modules et abordera des thèmes tels que la « Création de valeur Client et transition numérique : les enjeux du E – commerce » et le « E – Management : les enjeux RH et organisationnels » .

Chaque module, d’une durée de trois jours, sera sanctionné par une attestation délivrée par HEC Paris et l’assiduité totale aux 12 jours du programme, sur 3 ans donnera lieu à un certificat HEC Paris.

Cette formation vise trois objectifs principaux : apporter aux participants l’état de l’art et les concepts qui sous-tendent les approches managériales actuelles, structurer avec les participants une réflexion approfondie sur les principaux enjeux du management des organisations du fait de la digitalisation des activités et challenger leurs expériences et leurs pratiques à partir des apports méthodologiques et des échanges avec les autres participants.

Le journaliste Tié Traoré en vedette à la Une de la presse ivoirienne

Désigné meilleur journaliste de Côte d’Ivoire dans la nuit de samedi à dimanche, lors de la 20è nuit de la communication dénommée «Ebony», Traoré Tié Médjandje du quotidien L’Inter est en vedette à la Une des journaux ivoiriens parus, lundi, sur l’ensemble du territoire national.Nuit de la communication en présence de la première dame : Traoré Tié de L’Inter, Super Ebony 2018, barre en Co-Une le journal à capitaux publics Fraternité Matin.

« Super Ebony 2018 : Traoré Tié Médjandje désigné vainqueur », reprend Notre Voie à côté de L’Inter qui parle de « razzia » de son canard lors de cette 20è édition de la nuit de la communication où son représentant a raflé les différents prix de la meilleure enquête,  du meilleur reportage ainsi que du meilleur journaliste presse écrite et numérique. Ce qui fait dire à Soir Info que L’Inter est sur le toit des Ebony 2018.

Pour sa part, L’Intelligent d’Abidjan croit savoir ce qui a fait gagné le journaliste de L’Inter, quand de son côté, Le Temps fait remarquer qu’un de ses journalistes et un autre de LG Infos ont également été primés lors ces Ebony 2018.

Le président de l’Assemblée nationale, Guillaume Kigbafori Soro occupe également une place de choix à la Une des journaux ivoiriens. A ce sujet, L’Intelligent d’Abidjan rapporte des propos de l’ex-ministre Affoussiata Bamba Lamine qui annonce la candidature de Soro à la présidentielle de 2020.

« Soro va être candidat, ça ne fait même pas l’ombre d’un doute », soutient-elle en couverture de ce journal avant de confirmer dans Générations Nouvelles qu’il n’ya pas de « doute » sur cette candidature de son patron en 2020.

« Soro va être candidat » et « il lui sera impossible de refuser » cette demande de ses sympathisants, enfonce dans les colonnes de L’Inter, Félicien Sékongo, un autre de ses proches.

 Cette situation « explosive », estime Le Quotidien d’Abidjan dévoile bel et bien que « tout se mélange au sommet de l’Etat ». D’où cette conclusion de Le Nouveau Courrier, « après la passe d’armes entre ses proches et des pro-Ouattara, Soro quitte le pays en catimini ».

La politique règne sans partage dans les quotidiens sénégalais

La presse quotidienne sénégalaise reçue lundi à APA accorde un traitement de faveur à l’actualité politique, marquée entre autres, par les investitures de candidats à la présidentielle du 24 février 2019.« Présidentielle 2019-Week-end d’investiture », rapporte EnQuête en première page.

Nos confrères informent que le professeur Issa Sall mise sur « son PUR 100 », Aïssata Tall Sall se lance avec « La société du progrès », là où l’architecte Pierre Goudiaby Atepa propose un mandat unique de 5 ans et un gouvernement de 12 membres.

A propos du dépôt des candidatures à la présidentielle, mardi, EnQuête renseigne que le Parti démocratique sénégalais (Pds) exige la restitution de la Carte nationale d’identité (Cni) de son candidat Karim Wade.

« Congrès d’investiture sur le Boulevard général De Gaule-Le PUR étale sa force », titre Vox Populi, constatant une « marée verte pour investir le professeur Issa Sall ».

« Investis pour la présidentielle-Atepa et Aïssata Tall Sall matraquent le Macky », note L’As, dans lequel journal, le professeur Issa Sall prône un « PUR 100 ».

Selon ce journal, pour son dossier de candidature, « Karim cherche sa carte d’identité », alors que Seydou Guèye, porte-parole du Gouvernement estime dans L’As que Wade-fils n’est pas éligible.

« Présidentielle 2019-Dispositif de vérification des parrainages : Les Sept Sages (du Conseil constitutionnel) repêchent l’opposition » qui, selon L’Observateur, est « prête pour le combat ».

L’Obs met en exergue ce « PUR » rassemblement sur les allées du Centenaire et Aïssata Tall Sall qui demande à ses militants de « Osez l’avenir ».

« Diop Decroix vers une alliance avec le Pds pour renverser le pouvoir. Idy, Gakou et Bougane ont déposé leur candidature, celle de Karim Wade annoncée pour aujourd’hui », rapporte L’Obs.

Walf Quotidien reste sur le décès de son Pdg avec les présentations de condoléances et souligne que « la République (était) chez Sidy ».

En sport, Stades donne la parole à Alfred Ndiaye, milieu de terrain, qui affirme : « Je suis un leader. Suis un ancien combattant, mais pas vieux. L’objectif, c’est de gagner la Can 2019 ».

Traoré Tié Médandje désigné meilleur journaliste de Côte d’Ivoire

Traoré Tié Médjandje, journaliste au quotidien l’Inter, a remporté dans la nuit de samedi à dimanche à Abidjan, le prix du meilleur journaliste de la Côte d’Ivoire à la 20è nuit de la communication dénommée « Ebony» en présence de la première dame ivoirienne Dominique Ouattara et de cinq ministres dont Sidi Touré (communication et médias) et Hamed Bakayoko (Défense).Le super Ebony 2018 a également raflé trois autres prix lors de ce concours. Il s’agit du prix spécial de la meilleure enquête, du prix spécial du meilleur reportage et du prix Ebony de la presse écrite et numérique. Le super lauréat repart ainsi avec diverses récompenses dont un véhicule et un terrain viabilisé. Les prix Ebony du meilleur journaliste radio et du meilleur journaliste télé ont été respectivement remportés par Carlos Kouandé de Radio Yopougon et Christelle Menan  de la première chaîne de télévision de la Radiodiffusion télévision ivoirienne ( RTI 1).

« Plus que jamais, votre métier doit prendre en compte les évolutions technologiques», a estimé dans un discours la première dame ivoirienne, Dominique Ouattara exhortant les journalistes ivoiriens « à persévérer dans la recherche de l’excellence ».

Avant elle,  Sidi Tiémoko Touré, le ministre ivoirien de la communication et des médias, a réaffirmé l’engagement du gouvernement ivoirien à accompagner la presse, soulignant  que les défis de ce secteur sont nombreux.

« Le développement du numérique est une véritable opportunité pour qui sait le capitaliser. Loin d’être un ennemi, c’est un véritable atout pour les entreprises de presse », a soutenu M. Touré insistant sur la volonté « inaltérée» du président ivoirien Alassane Ouattara à accompagner le secteur de la communication et des médias.

La 20è édition du prix Ebony a été organisée autour du thème, « La presse ivoirienne face aux défis du numérique ». L’an dernier, le super Ebony  a été remporté par Pargassoro Koné de la deuxième chaîne de télévision de la Radiodiffusion télévision ivoirienne ( RTI 2).

 Institué en 1998, le prix Ebony du nom du célèbre journaliste ivoirien Noël X. Ebony, organisé par l’Union nationale des journalistes de Côte d’Ivoire ( UNJCI)  récompense chaque année, les meilleurs journalistes ivoiriens.

Les lauréats des prix sectoriels

1-Prix spécial Jérôme Diégou Bailly de la meilleure enquête : Traoré Tié Medandje ( L’Inter)

2-Prix spécial Jean-Pierre Ayié de la meilleure interview : Ly Goua Aimé (Radio Yopougon)

3- Prix spécial Joseph Diomandé du meilleur reportage: Traoré Tié Médandje ( L’Inter)

4- Prix Zadi Zaourou de la meilleure production culturelle : Nesmon De Laure (Pôle Afrique)

5- Prix spécial de la lutte contre le travail des enfants : Soro Sita (Radio Côte d’Ivoire)

6- Prix Nady Rayess du meilleur journaliste en économie: Kouadio Paul (La tribune de l’économie)

7- Prix spécial du meilleur journaliste en Agro-Industrie: Joseph Attoungbré ( Le Temps)

8-Prix du meilleur présentateur du journal télévisé: Hamza Diaby ( RTI1)

9- Prix du meilleur journaliste d’agence de presse en ligne: Mariam Coulibaly Sonia ( AIP)

10- Prix spécial pour la promotion des droits de l’homme : Emeline Péhe ( Fraternité Matin)

11- Prix spécial du meilleur journaliste sportif: Carlos Kouandé ( Radio Yopougon)

12- Prix spécial du meilleur journaliste de la lutte contre l’immigration clandestine: Serge Koléa (RTI1)

13- Prix spécial pour la promotion des transports: Bamba Mafoungbé ( LG Infos)

Le 25è anniversaire du décès d’Houphouët-Boigny monopolise la Une des journaux ivoiriens

La commémoration du 25è anniversaire de la mort du premier président de la République de Côte d’Ivoire, Félix Houphouët-Boigny monopolise la Une des journaux quotidiens ivoiriens parus, samedi, sur l’ensemble du territoire national.« Commémoration du 25è anniversaire de la mort du père de la nation : Ouattara demande à Houphouët-Boigny de veiller sur la Côte d’Ivoire », barre en Une Fraternité Matin. Une messe en sa mémoire a été célébrée hier à la Basilique Notre dame de la paix de Yamoussoukro, en présence du couple présidentiel, ajoute le journal gouvernemental sans toutefois omettre de noter l’absence de Henri Konan Bédié, le président du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI-RDA, parti fondé par Houphouët-Boigny).

« 25 ans de la mort de Félix Houphouët-Boigny : informé de la présence de Ouattara, Bédié refuse » de participer à la messe de Yamoussoukro », révèle Le Temps, quand sur le même sujet, Soir Info enfonce que  Bédié « ne se mêle pas au RHDP à Yamoussoukro et charge encore ».

« 25è anniversaire du décès d’Houphouët-Boigny : tout le monde était là sauf Bédié », placarde à son tour Le Patriote à côté de Le Rassemblement qui renchérit que « Ouattara, Duncan, Gon chez Boigny sans Bédié ». Ce qui fait dire à L’Inter que Félix Houphouët-Boigny « n’a pas réussi» à réconcilier Ouattara et Bédié.

Toujours dans le cadre de la commémoration des 25 ans de la mort d’Houphouët, Fraternité Matin note une «exceptionnelle mobilisation des femmes PDCI-RDA pro-RHDP au palais de la culture de Treichville ». « 6000 femmes PDCI pro-RHDP marquent le coup en répondant présentes à la cérémonie en mémoire du premier président de la Côte d’Ivoire », reprend Le Rassemblement.

La commémoration de la fête de l’indépendance au menu de la presse en ligne burkinabè

La presse en ligne burkinabè visitée samedi à APA commente, entre autres sujets, les activités entrant dans le cadre de la fête de l’indépendance prévue pour le 11 décembre.«11-Décembre 2018 : 820 Burkinabè décorés», arbore Burkina24.com, informant que des citoyens burkinabè ont été décorés, hier vendredi, au palais présidentiel à Ouagadougou, à l’occasion de la célébration du 11-Décembre 2018, dont les festivités auront lieu cette année à Manga dans le Centre-Sud.

Le site d’information renseigne qu’il s’agit de 399 Burkinabè qui ont été décorés dans l’Ordre de l’Etalon, dont 7 Grands-Officiers, 35 Commandeurs, 95 Officiers et 262 Chevaliers. 

Au sujet de la cérémonie de décoration, Fasozine.com fait observer que «la Nation exprime sa reconnaissance à 820 de ses fils et filles à Kosyam (Nom du palais présidentiel, Ndlr)».

De son côté, l’Agence d’information du Burkina (AIB) met en exergue : «Fête de l’Indépendance: La foire officiellement ouverte à Manga avec plus de 300 exposants».

Le confrère relate que la foire de la fête de l’indépendance dite ‘’foire du 11 décembre », a été officiellement ouverte jeudi à Manga (119 kilomètres de Ouagadougou) par le président de l’Assemblée nationale Alassane Bala Sakandé.

Quant à Lefaso.net, il rapporte que le ministre des Sports et des Loisirs, Daouda Azoupiou, a procédé, le dimanche 2 décembre 2018 à Pô, au lancement des activités sportives entrant dans le cadre de la commémoration de la fête nationale. 

«Course cycliste féminine, séance d’aérobic, matchs de gala, tir à l’arc étaient au nombre des manifestations», indique le média en ligne avant d’ajouter que le ton des activités a été donné par le cyclisme féminin.

Parlant toujours des activités de la fête de l’indépendance, Burkina24.com indique que «l’Office national de l’eau et de l’assainissement (ONEA) s’active à Manga pour fournir le précieux liquide bleu aux festivaliers qui se rendront dans la cité de l’épervier pour le 11-Décembre».

L’inhumation de Sidy L. Niasse résume l’actualité sénégalaise

L’inhumation, hier à Kaolack (centre), de Sidy lamine Niasse, défunt Pdg du groupe de presse Walfadjri, est largement traitée par les quotidiens reçus samedi à APA.« Inhumation du fondateur de Walfadjri-Sidy admis à la chambre des +pairs+ », titre L’Observateur, informant que le Mollah est enterré aux côtés de son frère, le défunt Khalife Cheikh Ibrahima Niass.

Ce journal plonge dans l’ambiance à Léona Niassène et rend compte de « la polémique de la tombe et des heures d’attente ».

« Le défunt Pdg de Walf inhumé hier à Kaolack-Sidy Lamine Niass à Léona pour l’éternité. Il repose dans le mausolée familial de la grande mosquée de Léona », rapporte Vox Populi en première page.

Selon nos confrères, l’enterrement de Sidy décédé mardi à Dakar à l’âge de 68 ans, a eu lieu peu avant 16h30, après moult tractations à l’arrivée de la dépouille dans la cité religieuse.

« Malmené par des talibés, Cheikh Tidiane Niass (fils du défunt) exfiltré par la police », ajoute Vox Populi.

Pour Le Quotidien, « Sidy repose) en paix à Léona », faisant parler à EnQuête de « L’aurore éternelle ».

Toutefois, le journal renseigne qu’une nouvelle polémique a fortement retardé l’inhumation de Sidy Lamine Niass à Léona Niassène.

Quoi qu’il en soit, Walf Quotidien note : « L’ultime voyage de Sidy Lamine », avec « une union de prières à Léona et à Médina Baye ».

A Dakar, ce quotidien souligne que « le peuple de Walf a refusé de lâcher le cercueil » qui a suscité « une effervescence populaire sur tout son trajet ».

Le Soleil consacre sa Une à la coopération entre Dakar et Bruxelles et écrit : « Energie, développement local, emploi des jeunes…Près de 492 milliards de f cfa de l’UE au Sénégal ».

Parlant de la présidentielle 2019 avec cette menace de forclusion et le retard dans la course au dépôt des dossiers auprès des « Sept Sages » du Conseil constitutionnel, Sud Quotidien s’exclame : « Candidats en sursis ! »

De son côté, EnQuête informe que Karim Wade, candidat du Parti démocratique sénégalais (Pds) à la présidentielle a déposé, hier, sa caution.

« Présidentielle de 2019-Karim a déposé sa caution. Le chèque de 30 millions de f cfa a été déposé hier à la Caisse des dépôts et consignations par Oumar Sarr », lit-on à la Une de Libération.

39 radios et 14 télévisions privées en situation irrégulière au Gabon

Trente neufs radios et 14 télévisions émettant au Gabon sont en situation irrégulière a, révélé vendredi la Haute autorité de la communication (HAC) à l’issue de sa séance plénière hebdomadaire.La HAC s’appuie sur un rapport réalisé par l’Agence nationale des infrastructures numérique et des fréquences (ANINF) auprès des radios émettant en fréquence modulée (FM) et des télévisions analogiques sur l’ensemble du territoire national.

Face à cette situation de piratage organisé, la HAC décide de convoquer dès lundi prochain les stations de radios et de télévisions incriminées à son siège afin de régulariser leurs situations.

Le régulateur menace d’infliger des sanctions aux responsables de ces médias qui ne déféreront pas à cette convocation s’exposent à des sanctions administratives et pécuniaires, conformément aux dispositions présentes de l’article 15 de l’ordonnance du 23 février portant création, organisation et fonctionnement de la Haute autorité de la Communication.

Selon le rapport de l’ANINF, 73 radios et 19 télévisions émettent au Gabon.

Alassane Ouattara en vedette à la Une des journaux ivoiriens après son oral à la tribune de l’ONU

Les journaux quotidiens ivoiriens parus, jeudi, sur l’ensemble du territoire national se font l’écho du débat présidentiel de haut niveau animé, mercredi, au Conseil de sécurité de l’Organisation des nations unies (ONU) par le chef de l’Etat Alassane Ouattara.«Le chef de l’Etat ivoirien a présidé, hier, au Conseil de sécurité, à New York, le débat présidentiel de haut niveau», barre en Une Fraternité Matin. A cette occasion, poursuit le journal gouvernemental, Alassane Ouattara a exposé «les recettes de la Côte d’Ivoire» sur les questions de reconstruction post-conflit, de paix, de stabilité et de sécurité. 

«Ouattara partage l’expérience de la Côte d’Ivoire sur la reconstruction post-crise aux Nations Unies», reprend L’Expression à côté de La Gazette qui fait un gros plan sur «les activités» du président ivoirien à New-York. 

« Notre expérience doit servir les pays en crise (…) Notre présidence au Conseil de sécurité est placée sous le signe de l’ouverture », soutient  le président ivoirien à la tribune de l’ONU, rapporte Le Patriote. Ce qui fait dire à Le Jour Plus que le président de la République a été félicité par les dirigeants du monde après son exposé. 

Menu diversifié dans les colonnes des journaux camerounais

Des suites du retrait de l’organisation de la Coupe d’Afrique des nations (CAN) de football au pays à la crise anglophone, en passant par la politique et l’économie, les journaux camerounais parus mercredi se sont offert une petite cure de diversité.Que vont devenir les chantiers des infrastructures prévues pour accueillir, en juin-juillet 2019, la plus grande fête du sport sur le continent ? Le régional Ouest-Échos adresse sa préoccupation aux autorités, au lendemain du coup de massue asséné au pays par la Confédération africaine de football (CAF), prévoyant déjà des conséquences économiques désastreuses.
 
Et à l’heure d’établir les responsabilités de l’impréparation et de l’improvisation, à l’origine de ce dessaisissement historique, survient, moque Repères, «la saison des petits meurtres et des trahisons» dans le sérail : «Le retrait de la CAN tombe comme du pain bénit pour ceux qui s’activent, qui pour éliminer un concurrent, qui pour porter un coup là où ça fait mal à un adversaire. On instrumentalise volontiers cette humiliation du Cameroun, non pas pour le bien du pays, mais dans l’intention de polir sa propre image.»
 
Mais rien ne semble totalement perdu pour le pays, prolonge la même publication, puisque la décision du comité exécutif de la CAF de confier l’organisation de la CAN 2021 au Cameroun, et non plus à la Côte-d’Ivoire, comme prévu, redonne de l’espoir aux autorités camerounaises qui, sans trop de pression, peuvent désormais se consacrer à la préparation de cette compétition.
 
C’est que, constate Mutations, le président de l’instance confédérale, Ahmad Ahmad, vient de mettre la CAN 2021 «aux enchères» en provoquant une nouvelle crise et une nouvelle polémique, puisqu’aux dernières nouvelles la Fédération ivoirienne de football (FIF), pas plus que les autorités du pays, n’ont été consultés sur la question.
 
La collision est inévitable entre le Cameroun et la Côte d’Ivoire, prévient The Guardian Post, qui ne voit pas comment les officiels du dernier pays cité, qui ne sont pas à l’origine des malheurs du Cameroun, vont se laisser embarquer dans une surenchère de diplomatie, de sport et de business.
 
Sortant rapidement de cette arène qui fâche, le quotidien à capitaux privés de langue anglaise fait part de la nomination, la veille par décret présidentiel de l’ex-gouverneur de région Faï Yengo Francis au poste de coordonateur du Comité national de désarmement, de démobilisation et de réintégration (CNDDR) des ex-combattants de la secte islamiste Boko Haram et des groupes armés des régions anglophones du Nord-Ouest et du Sud-Ouest.
 
Admis à faire valoir ses droits à la retraite depuis 2012, ce natif du Nord-Ouest, détaille Mutations a, entre autres faits d’armes, maîtrisé les «émeutes de la faim» de février 2008 dans le Littoral, réussi à contenir la fougue de l’opposition et des élections de 2004 sans oublier, entre 1997 et 2003, qu’il a su étouffer les prémices des actes terroristes des séparatistes du Southern Cameroon’s National Council en zone anglophone.
 
La gestion des situations de crise n’est pas un fait nouveau pour celui qui est, actuellement, le président du conseil d’administration du Bureau national de l’état civil, renchérit le quotidien à capitaux publics Cameroon Tribune.
 
«On n’est jamais assez expérimenté pour gérer des crises, mais il reste constant que chaque expérience peut nous être utile, déclare le concerné dans les colonnes dudit journal. Il s’agit de ma propre expérience, mais également de celles de tous les Camerounais de bonne volonté.»
 
Sauf que le gouvernement, spécifiquement sur la crise anglophone, est en train de déplacer le problème en donnant l’impression, soupçonne Tribune d’Afrique, de vouloir contrecarrer le projet de Conférence générale anglophone de la société civile, ou encore d’éviter toute médiation internationale sur ce conflit sanglant qui dure depuis octobre 2016.
 
Hors du sport et de la politique, Le Messager focalise sur les malheurs de la Cameroon Airlines Corporation (Camair-Co) avec sa «chronique d’un crash à l’horizon» : depuis le 29 novembre 2018, l’entreprise que dirige Ernest Dikoum ne figure plus sur la liste des compagnies aériennes certifiées IOSA, une situation désastreuse qui risque de déboucher sur la perte de son certificat de transporteur aérien.
 
De nombreux écarts ont été constatés dans le fonctionnement de l’entreprise qui indique tout de même, rapporte Le Jour, avoir déjà enclenché son processus de réintégration. «Les progrès accomplis dans ce sens sont rassurants pour la suite», mentionne Mutations.
 
«Ce n’est pas une suspension. On appelle cela sortie de registre», tente de tempérer, dans Cameroon Tribune, «un cadre de la compagnie aérienne», lequel journal se fait également fort de relayer la mise au point publiée sur le sujet par M. Dikoum.
 
Cette mise au point, soupire Repères, masque mal les problèmes que connaît depuis peu la société et que dénonce un «Collectif des 53 employés Camair-Co abusivement mis à la retraite» et qui soupçonne de fausses déclarations dans les réponses aux mesures correctives des écarts relevés.
 
Dans tous les cas, épinglée par l’Association internationale du transport aérien (IATA) pour plusieurs cas de non-conformité, la compagnie nationale, insiste Le Quotidien de l’Économie, dispose désormais de 120 jours pour s’arrimer de nouveau aux normes internationales de sécurité aérienne.

Le RHDP en vedette à la Une des journaux ivoiriens

Le parti unifié, Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP, coalition au pouvoir) est en vedette à la Une des journaux quotidiens ivoiriens parus, mercredi, sur l’ensemble du territoire national, au lendemain d’une conférence de presse animée par ses trois porte-paroles. »Conférence des porte-paroles du RHDP, hier : voici les défis que Ouattara veut relever », barre en Une Le Jour Plus. « Congrès du 26 janvier, nominations au Bureau exécutif, reprise des élections : les porte-paroles du RHDP font le grand déballage en annonçant qu’un «nouveau soleil va se lever sur la Côte d’Ivoire », rapporte L’Expression.

 Ce qui fait dire à Le Mandat que le RHDP « bande les muscles » en attendant son congrès constitutif en mi-janvier 2019. 

«Le RDR (Rassemblement des républicains) disparaîtra en janvier 2019 », a affirmé Mamadou Touré, porte-parole adjoint du RHDP, lors de sa conférence de presse, reprend Notre Voie, là où LG Infos enfonce en titrant, « le régime annonce la mort de l’UDPCI, du RDR…». A ce propos, s’émeut Générations nouvelles, le RHDP confirme « enfin » la disparition du RDR.

 « Le RDR va au RHDP en toute responsabilité », répond M. Touré en couverture de Le Patriote. Selon ce journal, le RHDP doit définitivement « oublier » Bédié et « avancé» pendant que le pays est à moins de 2 ans d’organiser sa prochaine présidentielle.

En conférence de presse, hier : Adjoumani (porte-parole principal du RHDP) annonce son départ du PDCI (Parti démocratique de Côte d’Ivoire), quand Mamadou Touré (porte-parole adjoint du RHDP) s’attaque aux pro-Soro, souligne de son côté Soir Info. 

« Je démissionne du PDCI à partir du 26 janvier », après le congrès constitutif du RHDP, rapporte pour sa part le journal gouvernemental Fraternité Matin en attribuant ces propos à M. Adjoumani. 

« Pourquoi notre congrès va se tenir au Félicia (ndlr : stade Houphouët-Boigny), explique ensuite le ministre Kobenan Adjoumani dans les colonnes de Le Rassemblement.

La presse sénégalaise endeuillée par le décès de Sidy Lamine Niass, PDG de Walfadjri

Les quotidiens sénégalais parvenus mercredi à APA traitent essentiellement de la disparition du PDG du groupe médiatique Walfadjri, Sidy Lamine Niass, survenue hier suite à un malaise cardiaque.« Un baobab s’effondre », barre ainsi à sa Une WalfQuotidien avant d’informer à sa page 4 que la levée du corps de l’« éternel incompris » aura lieu dans la matinée d’aujourd’hui à l’hôpital Principal de Dakar. Celle-ci sera suivie par l’enterrement, le même jour à Yoff (Dakar).

Le même journal, propriété du défunt, retrace par ailleurs le dernier voyage de Sidy qui l’a mené à Tivaouane, Leona Niassene (Sénégal), Fes (Maroc) et Medine (Arabie Saoudite) et relate les témoignages de différentes personnalités politiques et religieuses qui, à l’unanimité, ont salué la mémoire d’un homme dont le « courage (n’était) mu (que) par la conviction ». 

En hommage à son désormais ex DG, WalfQuotidien a reproduit l’entretien que lui avait accordé Sidy Lamine Niass à l’occasion de la célébration des 34 ans du groupe médiatique et ce vécu il le résumait en ces termes : « Nous avons vécu 34 ans d’une expérience exaltante ». 

Revenant sur le décès brutal de Sidy, le quotidien L’AS estime que « La voix des sans voix s’est tue » et affirme que « Comme Victor Hugo, Sidy Lamine Niass peut faire sienne cette citation : « Les grands hommes font leur propre piédestal, l’avenir se charge de la statue ». 

Vox Populi renchérit et titre : « Le « contre-pouvoir » est tombé » et informe à sa page 5 que « La maison du « Mollah » à Sacré cœur et le siège du groupe Walfadjri ont été, hier, le point de ralliement des Sénégalais venus partager des souvenirs du défenseur de « la voix des faibles ». 

Sous le titre « Sidy, si dur », L’Observateur revient sur cette même actualité et arbore ces surtitres : « Walf se réveille à l’horreur ; Un socle de la presse sénégalaise s’effondre ; Du malaise cardiaque à l’évacuation à l’hôpital Principal ; Les témoignages consternés de la grande famille des médias ; Le Mollah de Sacré-Cœur inhumé à Kaolack ». 

Le quotidien, lui, écrit  : « Décès hier de Sidy Lamine Niasse à l’âge de 68 ans : les larmes de l’Aurore » ; « Walf perd son dernier Mohican dont la levée du corps est prévu aujourd’hui. L’arabisant qui a détruit les mythes ; ses relations souvent tendues avec le régime. Le discours-témoignage de Babacar Touré à l’occasion de l’inauguration du siège du Groupe Wal Fadjri par le président Abdoulaye Wade. L’hommage des patrons de presse et de la classe politique ». 

Avec la disparition de Sidy, le journal Le Quotidien estime que « Walf perd son guide » et Sud Quotidien de conclure : « Adieu, l’éternel combattant » !  

Elections locales partielles du 16 décembre, sport et nécrologie se partagent la Une des journaux ivoiriens

Les élections régionales et municipales partielles du 16 décembre prochain, le report de la Coupe d’Afrique des nations (CAN) Côte d’Ivoire 2021 à 2023 ainsi que l’actualité nécrologique font la Une des journaux quotidiens ivoiriens parus, mardi, sur l’ensemble du territoire national.«Municipales et régionales partielles : les élections fixées au 16  décembre. La campagne débute ce samedi», annonce en Co-Une, L’Inter à  côté de L’Expression qui croit savoir «comment les différents candidats  concernés» par ces échéances se préparent. 

Le  RHDP (Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix  (RHDP, coalition au pouvoir) veut « tout rafler » lors de ces élections  locales partielles, fait remarquer Le Patriote qui explique, également,  «comment ceux-ci (houphouetistes) préparent leur triomphe» du 16  décembre prochain.      

De son côté, Le Mandat croit  savoir, «pourquoi des résultats ont été annulés» dans les  circonscriptions concernées par cette reprise, là où sur le même sujet,  LG Infos pense que «le gouvernement a pris les candidats de court »  après le contentieux électoral.

En page sport,  les tabloïds ivoiriens reviennent sur une décision de la Confédération  africaine de football (CAF) de retirer l’organisation de la Coupe  d’Afrique des nations (CAN) 2021 à la Côte d’Ivoire. 

A  ce propos, L’Expression affirme que l’organisation de la CAN 2021 a été  « retirée » à la Côte d’Ivoire, quand sur le même sujet, Soir Info  parle de « menace » sur la Côte d’Ivoire. Pour sa part, Le Patriote  accuse la CAF de « comploter » contre la Côte d’Ivoire, dans sa décision  de reporter la CAN, prévue en 2021 dans ce pays.   

La  CAN 2021 vraiment retirée à la Côte d’Ivoire ? Depuis Paris, Danho  Paulin (le ministre des sports) répond : « les choses ne se passent pas  comme ça, il n’y a pas de raisons d’avoir peur », rapporte L’Intelligent  d’Abidjan. Ce qui fait dire à Super Sport que M. Danho « rassure » pour  la CAN Côte d’Ivoire 2021.

La nécrologie occupe également une place de choix dans les journaux ivoiriens. 

A  ce sujet, LG Infos parle d’une psychose « totale » en Côte d’Ivoire  après les décès en cascade constatés au sein de l’opposition. Décès en  cascade au FPI (Front populaire ivoirien) : « ça commence à faire peur  », s’inquiète à son tour Le Quotidien d’Abidjan, quand Le Nouveau  Courrier placarde : ça commence vraiment à « faire trop » après le décès  du Pr Séry Bailly.

Côte d’Ivoire : la situation à Fraternité Matin est « un indicateur de la gouvernance du pays » (journaliste)

Le journaliste et éditorialiste ivoirien, André Silver Konan a déclaré, lundi à Dakar, que « la situation de précarité à Fraternité Matin », le quotidien public ivoirien qui a renvoyé en novembre dernier 123 agents dont 11 journalistes, « est un indicateur de la gouvernance générale dans le pays ». »Ce qui se passe à Fraternité Matin est que le gouvernement commandite un audit qui dévoile des problèmes de gouvernance au sein de l’entreprise et qui pointe la responsabilité de la direction générale », a dit d’emblée le collaborateur de l’hebdomadaire français JeuneAfrique depuis Abidjan, interrogé en marge d’un atelier régional organisé par l’ONG Amnesty International pour renforcer les capacités de journalistes africains sur la collecte et le traitement des informations liées aux droits humains. 

Ainsi, a précisé M. Konan,  « ce n’est ni un problème éditorial ni une carence des journalistes » de Fraternité Matin, journal édité par la Société nouvelle de presse et d’édition de Côte d’Ivoire (SNPECI),  qui a motivé cette décision de licencier ces employés à cause d’une situation économique difficile suite à des « déficits cumulés de l’entreprise à -10 milliards FCFA à fin 2016 », d’après le directeur général adjoint, Nouho Abdel Serge.

« Le gouvernement décide de libérer des employés, y compris des journalistes. Ce n’est pas la solution. Ça pose la façon dont le pays même est gouverné », a déploré André Silver Konan, ne pensant toutefois pas que « la presse ivoirienne soit dans la précarité, mais elle travaille dans des conditions difficiles ».

« Il y a une chape de plomb qui pèse sur la presse ivoirienne, et c’est cela qui doit être dénoncé.  Rares sont les journalistes qui sont critiques aujourd’hui vis-à-vis du pouvoir », a-t-il poursuivi, ajoutant que « soit ils ne sont pas libres soit ils se sont liés eux-mêmes ». 

 »Parce qu’ils ont fait allégeance au pouvoir ou à l’opposition. La presse libre et indépendante peine à trouver sa voie quoique ça existe quand même » en Côte d’Ivoire, a noté le journaliste ivoirien.

Maroc : Le Roi Mohammed VI nomme une femme à la tête de la Haute Autorité du Conseil supérieur de la communication audiovisuelle

Le roi Mohammed VI a nommé Mme Latifa Akharbach à la tête de la Haute Autorité du Conseil supérieur de la communication audiovisuelle, selon un communiqué du Cabinet royal.La responsabilité de la Direction générale de la HACA est revenue à Benaissa Asloun, également reçu par le Souverain. 

Au cours de cette audience, étaient également reçus Narjiss Reghaye, Jaâfar Kansoussi, Ali Bakkali Hassani et Abdelkader Chaoui, que le roi a nommés nouveaux membres du Conseil supérieur de la communication audiovisuelle (CSCA) et ce, en application des dispositions de la loi  relative à la réorganisation de la HACA, poursuit le communiqué du Cabinet royal.

Le roi a également reçu Mmes Fatima Baroudi et Khalil El Alami Idrissi, nommés par le chef du gouvernement et  Badia Radi, nommée par le président de la Chambre des représentants, ainis que M. Mohamed El Maazouz, nommé par le président de la Chambre des conseillers;

Le renouvellement de la composition de cette Instance intervient après sa promotion en tant qu’institution constitutionnelle indépendante chargée de la réglementation et de la régulation du champ audiovisuel national.

« Il traduit également le souci de SM le Roi, que Dieu L’assiste, de voir cette Institution accomplir ses missions en particulier celles concernant la garantie de la liberté de la communication audiovisuelle, de la liberté d’expression et de sa protection, du droit des citoyennes et des citoyens à l’information et aux médias pour disposer d’un champ audiovisuel diversifié, pluriel et équilibré, dans le cadre du respect du pluralisme politique, culturel et linguistique, des courants d’opinion et de pensée dans notre pays, ainsi que du respect de la loi, du professionnalisme et de l’éthique de la profession », conclut le communiqué.

La nouvelle présidente de la Haute Autorité du Conseil supérieur de la communication audiovisuelle connaît déjà très bien le monde des médias.

Titulaire d’un doctorat en Sciences de l’information et de la communication à l’Université Paris II en 1988, Latifa Akharbach, qui a enseigné dans le domaine des médias pendant plus de 20 ans, avait été nommée directrice de l’Institut supérieur de l’information et de la communication de Rabat (ISIC) en 2003, poste qu’elle a occupée jusqu’en 2007, année où elle a été installée à la tête de la Radio nationale.

Cette même année, elle a été désignée secrétaire d’État auprès du ministre des Affaires étrangères et de la Coopération, avant d’être nommée ambassadeur en Bulgarie et en Macédoine en 2013, puis en Tunisie dès 2016.

Pour rappel, le CSCA se compose de neuf membres, dont la Présidente. Quatre membres sont nommés par le roi, deux membres sont nommés par le chef du gouvernement et deux membres sont nommés respectivement par le président de la chambre des représentants et par le président de la chambre des conseillers.