Politique et gouvernance en couverture des journaux camerounais

Le fiasco annoncé de la Conférence générale anglophone est en bonne place dans les journaux camerounais parus mardi, et qui s’intéressent également à la gouvernance.Les nouvelles venant de Buea (Sud-Ouest) ne sont pas bonnes, selon The Guardian Post, qui annonce un éventuel deuxième report de la Conférence générale anglophone prévue pour s’ouvrir dans cette ville mercredi.

 D’abord prévues les 29 et 30 août, ces assises de deux jours, initiées par le cardinal Christian Tumi, le révérend George Babila Fochang de la Presbyterian Church in Cameroon, l’imam Alhadji Mohammed Aboubakar de la mosquée centrale de Buea et l’imam Turkur Mohammed Adamu de la mosquée centrale de Bamenda (Nord-Ouest), entendent explorer des pistes de solution au statut de la communauté anglophone, qu’elles proposeront ensuite aux autorités.

 Seulement voilà, constate le quotidien à capitaux privés de langue anglaise, non seulement des raisons sécuritaires sont venus se greffer à l’agenda, mais en plus les organisateurs, qui devraient s’exprimer sur le sujet en journée, n’ont toujours pas obtenu l’autorisation de manifestation publique du pouvoir de Yaoundé, qui ne voyait pas déjà d’un bon œil cette initiative visant à mettre un terme à l’activisme sécessionniste.

 Et pendant ce temps, déplore Mutations, la violence se poursuit sur le terrain avec l’enlèvement, par de présumés séparatistes les 10 et 16 novembre, d’un enseignant et d’un agent de l’université de Buea, un autre double rapt en l’espace de 6 jours.

 Hostile à l’initiative des religieux, mais tout aussi embourbé dans sa guerre contre la partition du pays, le gouvernement semble par contre, selon le même journal, vouloir accélérer le processus de décentralisation, lui qui prévoit de porter le budget du nouveau département ministériel y consacré de 11,4 à 45,7 milliards FCFA en 2019, en renforçant dans le même temps l’autonomie financière des communes et l’opérationnalisation de la logique de régionalisation.

Parti politique jadis très populaire dans les régions anglophones, le Front social démocratique (SDF, opposition) a lui aussi mal à sa cohésion, fait remarquer Le Jour : après la claque reçue à l’élection présidentielle par son candidat, Joshua Osih (4ème avec 3,35%), la formation veut aujourd’hui changer de cap et annonce des changements de fond.

 Malgré le silence ayant suivi cette déconvenue, des voix s’élèvent et des divisions se font jour, mais les différents camps sont au moins d’accord sur la nécessité d’un aggiornamento, d’une autopsie froide pour repartir sur de bonnes bases.

 Une autre polémique, que Aurore Plus remet à l’ordre du jour, c’est la gestion opaque des fonds collectés en faveur du Plan d’urgence humanitaire des régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, lancé le 20 juin 2018 pour une période de 18 moiset doté d’un budget estimé à plus de 12,716 milliards FCFA. 

Évoquant «une opération fantôme, sur fond d’entourloupe et de détournement de fonds publics», l’hebdomadaire rappelle la vague de solidarité soulevée par cette initiative gouvernement, aussi bien au Cameroun qu’à l’international, et qui a permis de mobiliser de fortes sommes d’argent, dont plus personne n’a de nouvelles depuis lors.

 «Au fil des semaines, et surtout à la faveur de la campagne pour l’élection présidentielle ayant cristallisé toutes les attentions, l’opinion publique a fini par oublier qu’une grosse escroquerie politico-financière est en train de se nouer sous nos cieux.»

 Et d’en appeler à «un exercice de transparence» auquel devrait logiquement se plier le ministre de l’Administration territoriale, Paul Atanga Nji, le gestionnaire de ces fonds et qui, en 1991, avait déjà organisé une collecte de fonds tout aussi foireuse en faveur de la candidature de Paul Biya à l’élection présidentielle.

 Sur le front de la politique, et sous le titre : «Cameroun-Arabie saoudite : vision commune contre le terrorisme», le quotidien à capitaux publics Cameroon Tribune rend compte des entretiens, la veille, entre le président de la République, Paul Biya et le vice-ministre saoudien de la Défense, Mohammed Bin Abdullah Al-Ayesh.

Pendant près d’une demi-heure, rapporte la publication, les deux hommes ont passé en revue la fructueuse coopération entre Yaoundé et Riyad avec, en point de mire, la lutte contre l’extrémisme religieux, l’hôte du Cameroun ayant réitéré la volonté de son pays à continuer de soutenir le Cameroun dans sa croisade contre ce fléau.

 Un autre fléau qui prend e l’ampleur et fait de la résistance, c’est l’état d’insalubrité et le désordre de la capitale, Yaoundé, que L’Épervier qualifie de «ville poubelle» souffrant également du manque de routes et d’éclairage public.

 C’est cette cité, rappelle cet autre quotidien, qui accueille en juin prochain la Coupe d’Afrique des nations (CAN) de football, avec à sa tête un délégué du gouvernement, un poste dont la publication exige la suppression parce que contre-productif : ce super-maire omnipotent, nommé par décret du chef de l’État, règne sur des conseils municipaux élus par les populations.

Preuve qu’il n’est pas si inutile que ça, Cameroon Tribune indique que le délégué du gouvernement auprès de la communauté urbaine de la capitale, Gilbert Tsimi Evouna, vient de lancer une vaste opération d’enlèvement des véhicules abandonnés sur la voie publique, appelés à être vendus aux enchères publiques si leurs propriétaires ne s’acquittent pas des frais de fourrière.

Gardes pénitentiaires, société et coopération alimentent la presse en ligne burkinabè

Les médias en ligne du Burkina Faso commentent, mardi, l’actualité nationale marquée par des faits de société, ainsi que le voyage au Japon du président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré, sans oublier les réactions consécutives à la révocation, la semaine dernière, de dix Gardes de sécurité pénitentiaire (GSP). «Révocation d’agents de sécurité pénitentiaire : Les syndicats de magistrats et de greffiers invitent le gouvernement à reconsidérer les mesures prises», titre Lefaso.net, publiant l’intégralité d’une déclaration conjointe de trois syndicats de magistrats et de deux syndicats de greffiers.

Le document daté du lundi 19 novembre 2018 porte la signature des secrétaires généraux du Syndicat des magistrats du Burkina (SMB), du Syndicat autonome des magistrats burkinabè (SAMAB), du Syndicat burkinabè des magistrats (SBM), du Syndicat des greffiers du Burkina (SGB) et du Syndicat national des greffiers (SYNAG).

Les signataires disent avoir suivi «avec surprise et stupeur la décision sans précédent prise le 14 novembre 2018 par le gouvernement et relative, d’une part, à la suspension du Syndicat national de la Garde de sécurité pénitentiaire (SYNAGSP) et d’autre part, à la révocation de dix agents de la garde de sécurité pénitentiaire». 

Pour eux, une telle décision appelle de la part des syndicats de magistrats et de greffiers des analyses et observations. Entre autres observations, les auteurs de la déclaration citent le «refus d’anticipation» du gouvernement qui devrait gérer les «légitimes préoccupations» des GSP, «le non-respect des principes en matière de suspension et de dissolution des structures syndicales. 

Fasozine.com qui a publié également la déclaration, fait observer que l’ensemble de ces syndicats invitent le gouvernement à reconsidérer urgemment les mesures prises. 

«Ils expriment par ailleurs, leur disponibilité à échanger avec une délégation gouvernementale afin de trouver une solution à temps à cette crise avec la garde de sécurité pénitentiaire», note ce média en ligne.

Le même site d’information évoque le voyage du président Kaboré au Japon sous le titre : «Burkina Faso-Japon: le président du Faso et le Premier ministre japonais revisitent les domaines de coopération». 

A propos des faits de société, Burkina24.com informe que l’on s’achemine vers la gratuité de la planification familiale au Burkina Faso. 

Quant à Zoodomail.com, il revient sur le «Sens et (la) portée du Maouloud», fête musulmane marquant la naissance du prophète Mouhammad et commémorée, dans la nuit de lundi au mardi. 

La politique se paie la Une de la presse électronique togolaise

L’actualité politique marquée par des sujets liés aux élections législatives font la Une de la presse électronique togolaise visitée mardi à APA.« On est en plein brouillard », titre Republicoftogo ce matin. « La coalition de l’opposition n’est pas dans une logique de boycott, a affirmé lundi Antoine Folly, l’un de ses responsables, au micro d’une radio privée », lit-on sur le site.

Réponse du berger à la bergère, poursuit le confrère qui cite, cette fois, le ministre Gilbert Bawara : « Le gouvernement a toujours manifesté sa volonté d’organiser des élections transparentes en acceptant, notamment, la feuille de route de la Cedeao et la présence d’experts pour superviser toutes les phases du processus électoral ».

Il est vrai que la stratégie de ce groupement d’opposants est indéchiffrable, commente Republicoftogo. « Il a obtenu ce qu’il réclamait sur de nombreux points, comme la possibilité de disposer de 8 représentants à la Commission électorale, mais refuse de siéger. La C14 dénonce par ailleurs la composition de la Céni, son mode de fonctionnement et rejette le recensement électoral qui vient de se dérouler. Enfin, la coalition rejette la date du 20 décembre pour les élections législatives. Et tout cela sans afficher clairement ses intentions ».

« La CEDEAO approuve le rapport du Prof. Alioune Badara Fall », lit-on sur iciLome. « L’avant-projet de réformes constitutionnelles portant modification des articles 59, 60 et 100 de la Constitution proposé par le Professeur Alioune Badara Fall a reçu l’approbation de la Commission de la CEDEAO. Dans un communiqué rendu public, la Commission dit avoir trouvé le rapport de l’expert sénégalais en conformité avec les décisions du Sommet du 31 juillet 2018 et avec la pratique en cours dans les pays de l’Afrique de l’Ouest », écrit-il.

« Ce rapport qui seul fait foi, a été transmis par la Commission aux deux Facilitateurs et aux Acteurs Togolais », indique le communiqué publié par le icilome.

Pour sa part, Togobreakingnews informe que « Me Tchassona-Traoré lance un appel au gouvernement et à la CEDEAO ».

Lancement à Abidjan d’une campagne «un journaliste, un bilan de santé »

La mutuelle sociale des agents des médias privés de Côte d’Ivoire ( MS-Médias) a lancé, lundi à Abidjan, une campagne dénommée « un journaliste, un bilan de santé » au cours d’une cérémonie présidée par le ministre ivoirien de la santé et de l’hygiène publique, Eugène Aka Aouélé, a constaté APA sur place.Cette campagne qui durera jusqu’au 30 novembre prochain, a notamment pour objectif de faire un bilan de santé biologique et cardiaque de tous les agents des entreprises membres de la MS-Médias.

«Mieux vaut prévenir que guérir. C’est le sens de cette campagne. Dans notre vision, la prévention doit être au rendez-vous en toute circonstance», a déclaré le ministre ivoirien de la santé et de l’hygiène publique, Eugène Aka Aouélé dans un discours de lancement de cette campagne à Sol Béni, le siège de l’Asec mimosas.

Poursuivant, M. Aouélé s’est félicité de ce projet de la MS-Médias, espérant que cette initiative «fasse tache d’huile» au sein de la population ivoirienne.

« Cette opération que nous rêvons de voir devenir une institution, consiste en des consultations préventives et gratuites grâce à l’accompagnement des partenaires que nous avons », a expliqué pour sa part, Sindou Cissé, le président du conseil d’administration (PCA) de la MS-Médias, précisant que ces consultations vont se poursuivre jusqu’à la fin novembre au sein des différentes entreprises de presse.

Pour cette opération, a fait savoir M. Cissé, quatre examens médicaux ont été retenus. Il s’agit des examens de l’urée, la glycémie, le cholestérol et la créatinine. 

« Notre souhait pour les éditions à venir est de voir étendre cette liste des examens à d’autres pathologies comme l’hépatite», a-t-il indiqué, annonçant un partenariat avec l’Institut national de l’hygiène publique en vue d’organiser des campagnes de vaccination au bénéfice de ses mutualistes.

Auparavant, le Directeur général de l’entreprise Asec mimosas, Bénoît You a salué cette initiative de la MS-Médias, soutenant que «la prévention coûte moins cher que la guérison».

Insistant sur le bien-fondé de cette opération,  le PCA de la MS-Médias, a déclaré que ce projet vise à permettre à la mutuelle de collecter des données afin de maîtriser ses dépenses en assurances maladie et de  faire en sorte que les journalistes connaissent leur état de santé.

« Pour la présente édition, un collège de médecins est chargé de conseiller et orienter tous les cas à risque qui seront éventuellement diagnostiqués », a conclu M. Cissé.

MS-Médias, porté sur les fonts baptismaux en février 2017, se veut un outil de solidarité au service des journalistes et agents des médias privés de Côte d’Ivoire. Elle est appuyée par le Fonds de soutien et de développement de la presse (FSDP) placé sous la tutelle du ministère de la communication et des médias.

L’assurance santé qui est le premier produit de cette mutuelle est entrée en vigueur le 1er janvier 2018. A ce jour, cette assurance compte environ 500 adhérents pour 3000 bénéficiaires.

Les prestations du fonds de solidarité qui est le deuxième produit de la MS-Médias, ont été officiellement lancées en juin dernier.

Le troisième produit qui est une opération immobilière sera lancé au cours de la deuxième année d’exercice de cette mutuelle.

Téléphonie mobile : près de 20 millions d’abonnés au Cameroun

Les abonnés actifs des opérateurs de téléphonie mobile en activité au Cameroun sont au nombre de 19,7 millions sur une population totale estimée à 25 millions d’habitants, a appris APA lundi auprès de l’Agence de régulation des télécommunications (ART).Rien que pour l’année 2017, l’Agence de régulation des télécommunications (ART) révèle que 889 556 nouveaux abonnés ont été enregistrés, soit une augmentation de 4,73 % par rapport à l’année précédente.

Le régulateur explique que cette dynamique traduit la maîtrise par les opérateurs des procédures d’abonnement recommandées par les dispositions de la décision du 3 septembre 2015 fixant les modalités d’identification des abonnés et des équipements terminaux des réseaux de communications électroniques.

Selon l’ART, « avec l’entrée en vigueur du dispositif favorable à la portabilité des numéros, qui exige de mettre un accent particulier sur la satisfaction réelle des clients, cette hausse du nombre d’abonnés rend compte du renforcement des pressions concurrentielles qui s’exercent entre les opérateurs en vue de la conquête de nouvelles parts de marché ».

En outre, l’ART note que le taux de pénétration des services de téléphonie mobile s’est établi à 84,85 % à la période sous revue, soit une hausse de 1,73 point par rapport en 2016.

En d’autres termes, 8 Camerounais sur 10 ont accès aux services offerts par l’un des quatre opérateurs en activité dans le pays.

L’ART renseigne que l’évolution globale du nombre de cartes SIM actives est restée très solide. Elle remarque aussi un recrutement d’une nouvelle clientèle à travers une amélioration substantielle du niveau de couverture ainsi que des services proposés par les opérateurs de téléphonie mobile.

Crise anglophone et budget 2019 à la Une des journaux camerounais

La tenue annoncée d’une conférence sur la crise anglophone fait les choux gras des journaux camerounais parus lundi, avec en prime quelques conjectures sur la proposition de Loi de finances 2019 déposée au Parlement par le gouvernement.Se tiendra, se tiendra pas ? Telle est la grande préoccupation affichée en couverture de l’hebdomadaire de langue anglaise The Post au sujet de l’organisation, annoncée dès mercredi à Buea (Sud-Ouest), de la Conférence de tous les Anglophones.

La question se pose avec d’autant plus d’acuité, selon la publication, que des rumeurs persistantes font état de pressions diverses, exercées par le gouvernement pour faire échec à ce conclave organisé sous les auspices du cardinal Christian Tumi et avec l’assentiment de la communauté internationale, mais dont la déclaration de manifestation publique n’a toujours pas reçu de réponse des autorités.

Dans les couloirs, Intégration confirme «des craintes» des pouvoirs publics en rapport avec la «All Anglophone Conference», objet d’une réunion la semaine dernière au ministère de l’Administration territoriale : avec sa hiérarchie, le gouverneur de la région du Sud-Ouest est venu faire le point, eu égard aux enjeux stratégiques, sécuritaires et symboliques de cet événement étalé sur deux jours mais dont la tenue n’a pas encore été formellement validée par les autorités de Yaoundé.

 L’enjeu de ces assises est pourtant crucial, appuie La Voix du Centre, en ce sens qu’elles permettront de formaliser les revendications de la communauté anglophone, qui seront ensuite présentées au gouvernement et autres composantes de la société en vue d’un dialogue national de résolution d’une crise violente qui dure depuis octobre 2016.

 «Il faut arrêter avec cette sale guerre !» s’écrie The Voice qui, depuis son début, a comptabilisé environ 1000 tués chez les sécessionnistes «ambazoniens» et quelque 200 autres dans les rangs des forces de défense et de sécurité.

 Les séparatistes ambazoniens sont en train de manger leurs propres enfants, soupire The Rambler cependant que, pour L’Épervier, seule une vraie décentralisation constituera la solution à cette crise.

 Les couvertures de Eden, Le Jour, Mutations et The Guardian Post affichent le portrait de Christopher Fomunyoh, directeur régional pour l’Afrique du National Democratic Institute (NDI), proche du Département d’État américain et qui tire la sonnette d’alarme sur le pourrissement de la situation dans le Nord-Ouest et le Sud-Ouest.

«Aujourd’hui, le Cameroun est plus que jamais divisé, polarisé, fragilisé. La sécurité des citoyens est fortement menacée. En dépit de l’habillage juridique, la légitimité du gouvernement actuel est sérieusement remise en question par des millions de nos compatriotes et amis du Cameroun à travers le monde. La crédibilité de nombreuses institutions clés, dont le Conseil constitutionnel nouvellement créé, est en jeu. Le recours à la force et à la violence physique, la propagation du discours de haine, la stigmatisation ethnique sont devenus monnaie courante dans le débat public, et conduisent forcement à des tensions dans les relations entre les représentants de l’État et les populations civiles», peut-on lire dans sa déclaration publiée par ces journaux accompagnée de propositions en 10 points.

 «C’est avec le président de la République qu’il faut négocier, et non avec quelle que autre personne, car c’est avec son ennemi, et uniquement celui-ci, que l’on négocie la paix. Ce dernier a tendu la main, au cours de son discours d’investiture le 6 novembre dernier, il faut la saisir, indifféremment de l’opinion que l’on se fait du personnage», tranche l’historien et homme politique Enoh Meyomesse dans une tribune publiée par Défis Actuels.

 Pour cet homme, dont on ne peut pourtant pas dire qu’il soit proche du pouvoir, il s’agit d’une question de bon sens et d’intelligence politique : poser comme préalable l’illusoire départ de Paul Biya, ou lui dénier un pouvoir de décision est tout bonnement stupide, car c’est lui qui détient de manière monopolistique la signature du Cameroun.

 Le même Défis Actuels s’est penché sur le projet de loi portant Loi de finances de la République du Cameroun pour l’exercice 2019, jugé recevable par la commission des finances de l’Assemblée nationale et en augmentation de 161 milliards FCFA, soit 4,3% par rapport à l’année 2018.

 Il s’agit d’une proposition de 4.850,5 milliards FCFA, clarifie le quotidien à capitaux publics Cameroon Tribune, avec un accent que les pouvoirs publics voudraient mettre sur le processus de décentralisation, les services sociaux de base ou encore la construction des infrastructures.

 De nouvelles taxes seront introduites dès l’année prochaine, précise Le Quotidien de l’Économie, notamment les boissons gazeuses importées, les cosmétiques, les articles de friperie, les pneumatiques, les véhicules d’occasion, les logiciels et applications téléchargés par des téléphones ou tablettes.

 S’agissant de la ventilation de ce budget, comme en 2018, le ministère des Enseignements secondaires va garder la plus grosse enveloppe budgétaire en 2019, suivi par les Travaux publics, renchérit Intégration.

Société, politique et sport au menu de la presse burkinabè

Les quotidiens burkinabè parus lundi reviennent sur l’actualité nationale marquée par la défaite des Etalons du Burkina (1-2), la veille à Luanda, face à l’Angola, sans oublier la rentrée politique de l’ex-parti au pouvoir et la grève annoncée pour protester contre la hausse du prix du carburant.«Augmentation du prix du carburant: la CCVC (Coalition contre la vie chère, Ndlr) précise son action du 29 novembre», titre le quotidien privé Aujourd’hui au Faso.

Selon ce journal, la Confédération générale du travail du Burkina (CGT-B) et la Coalition nationale de lutte contre la vie chère ont appelé à une grève générale de 24 heures sur toute l’étendue du territoire national, le jeudi 29 novembre prochain, pour disent-elles, protester contre cette décision du gouvernement d’augmenter le prix du carburant.

A ce propos, le quotidien national Sidwaya titre: «Hausse du prix du carburant: Une grève générale en vue», soulignant que la CCVC a animé, samedi dernier à Ouagadougou, une conférence de presse pour exprimer son mécontentement suite à la hausse du prix du carburant.

Le même journal, en politique, parle de la rentrée politique du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP, ex-parti au pouvoir) titrant : «Veillée d’armes pour les élections de 2020».

Evoquant cette actualité, les journaux privés L’Observateur Paalga et Le Pays reprennent, en chœur, les propos du président du CDP, Eddie Komboigo qui déclare que «le régime actuel n’est pas loin d’un dépôt de bilan».

Le journal Le Quotidien enfonce le clou lorsqu’il cite le président du CDP qui dit que «le gouvernement Thiéba devrait tirer les conséquences de son échec et rendre sa démission».

En sport, les journaux commentent largement la défaite des Etalons (1-2) des Etalons du Burkina Faso, hier dimanche, face à l’Angola, lors de la 5e journée des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des nations (CAN) Cameroun 2019.

A ce sujet L’Observateur Paalga, le plus ancien des quotidiens privés du Burkina Faso, croit savoir que «Les Etalons s’éloignent de la CAN 2019», là où Le Pays fait observer que «Les Etalons se compliquent la tâche après la défaite de Luanda».

A son tour, Le Quotidien ironise quand il mentionne en guise de titre : «Eliminatoires CAN 2019/Angola-Burkina (2-1) : Et voici le retour des calculettes».

Justice et sécurité au menu de la presse centrafricaine

La presse centrafricaine parcourue lundi par APA traite du transfert à la Cour pénale internationale (CPI) d’Alfred Yékatom Rombhot, un chef anti-balaka, de la fin de formation des policiers et gendarmes et de la prolongation de 30 jours du mandat de la mission onusienne en RCA.« Le gouvernement autorise le transfert d’un député à la Cour Pénale Internationale », titre le RJDH, soulignant que c’est depuis plusieurs mois que la Cour Pénale internationale, les organisations de la société civile et le gouvernement centrafricain évoquent le dossier Alfred Yékatom Rombhot.

Le journal ajoute que c’est dimanche dernier que les autorités centrafricaines auraient été saisies d’un mandat d’arrêt de la CPI souhaitant que le gouvernement collabore pour que l’élu soit transféré à La Haye. Une question  qui aurait été également discutée lors du conseil des ministres avant l’approbation du transfert à la CPI.

Centrafric Matin précise, pour sa part, que le député de Mbaïki II, Alfred Yékatom Rombhot, est poursuivi par la CPI pour crime de guerre et crime contre l’humanité. Le journal renseigne que  d’autres bourreaux sont dans le collimateur de la justice internationale.

De son côté, L’Evènement relève que l’élu de Mbaïki a été arrêté le 29 octobre à l’Assemblée nationale après avoir perturbé la session d’élection du nouveau président de cette institution en tirant à balle réelle dans l’hémicycle pour manifester son mécontentement suite à la destitution de l’ancien président de l’Assemblée Nationale Abdou Karim Meckassoua. C’est à bord d’un avion spécial affrété par la CPI samedi dernier qu’Alfred Yekatom Rombhot, l’un des redoutables chefs des miliciens anti-balaka et ancien élément de l’armée nationale en désertion, a quitté Bangui à destination de la Haye.

Sur la « sortie officielle de 500 policiers et gendarmes à Bangui »,  Le Langage informe que ces stagiaires viennent de boucler sept mois de formation.

Le journal ajoute, que depuis 2011, la Centrafrique n’a pas recruté de forces de défense et de sécurité.

Et cette occasion a permis ainsi au Président de la République, Faustin Touadera, d’interpeller les nouvelles recrues sur leur devoir professionnel en ayant toujours en souvenir que «  la RCA est un pays de droit, (et) il revient aux agents de l’ordre que vous êtes de faire respecter la loi par tous. C’est pour vous un devoir absolu ».

Sur le renouvellement du mandat de la mission onusienne en RCA,  Ouragan Infos titre « New York : problématique sur le renouvellement du mandat de la MINUSCA, duel d’influence entre la Russie et la France ».

Le journal note que « les sages ont toujours tendance à dire lorsque deux éléphants se battent, ce sont les herbes qui en paient les conséquences, pourvu que les discussions aillent mieux et pour le bien de la RCA, meurtri et aplani par une langoureuse crise qui a tant ruinée le pays de Boganda ».

Le Quotidien de Bangui annonce que l’ONU est divisée sur le maintien ou non de la MINUSCA en RCA. Pour le journal, « la position de la France est incertaine, face à l’opposition des deux superpuissances. Mais d’ici peu, la situation de la RCA sera claire, par la résolution qui y sera prise par le Conseil de Sécurité de l’ONU ».

Pour sa part, L’Expansion annonce que «  le Conseil de sécurité accorde un +renouvellement technique+ d’un mois à la MINUSCA », une résolution adoptée jeudi à l’unanimité jusqu’au 15 décembre 2018.

Maouloud, politique et sport en couverture des quotidiens sénégalais

La presse sénégalaise parvenue lundi à APA propose un menu varié, allant du Maouloud 2018 au sport, en passant par la politique.« Gamou (Maouloud) 2018-Tivaouane (capitale de la Tidjaniya) paix sa note », titre L’Observateur, dans lequel journal, Pape Malick Sy affirme : « Que les politiques sachent que ce pays ne les appartient pas… »

Nos confrères rapportent également les propos du Khalife général des tidianes, Serigne Mbaye Sy Mansour à Idrissa Seck, leader du parti Rewmi : « Vous devez être l’un des principaux artisans de la paix ».

« Célébration de la naissance du prophète-Tivaouane dans la ferveur du Maouloud », écrit Vox Populi dans sa manchette, dénombrant déjà un mort et 75 blessés dans 16 accidents.

Pour la 117ème édition de son Gamou, Le Quotidien informe que « Tivaouane (est) Sy prête », faisant dire à Sud Quotidien : « Tivaouane, au rythme du Maouloud ! »

En politique, l’ancien Premier ministre, Aminata Toué dite « Mimi clôt le débat » dans L’As à propos de la polémique autour de l’avis du Comité des droits de l’homme de l’ONU sur l’affaire Karim Wade.

« Les observations du Comité des droits de l’homme sont caduques et sans objet. Les recommandations de ces 18 experts ne sont pas au dessus des décisions des cours et tribunaux des Etats », affirme Mimi Touré.

« Embastillement d’opposants et attaques contre la société civile-Macky fait feu de tout bois », note Walf Quotidien.

Pendant ce temps, EnQuête affiche « les réformes d’Amadou Bâ (ministre de l’Economie) relatives aux tensions de trésorerie, au secteur privé et au Plan Sénégal Emergent (PSE).

Selon nos confrères, le ministre de l’Economie, des Finances et du Plan annonce une batterie de réformes dont la réduction des délais d’attente très longs sur les procédures de passation de marchés.

« Train Express Régional-La première rame est arrivée à Dakar, hier », titre Le Soleil.

Parlant de sport, ce quotidien national revient sur la 5ème journée des éliminatoires de la Can 2019 et indique que « les Lions passent dans la douleur » devant la Guinée-Equatoriale (1-0).

« Can 2019-Guinée-Equatoriale/ Sénégal (0-1) : Des Lions solides leaders », renseigne EnQuête.

Rabat : Inauguration de la plus grande gare ferroviaire d’Afrique

La nouvelle gare de Rabat-Agdal a été inaugurée par le roi Mohammed VI ce samedi 17 novembre avec pour objectifs d’accompagner la mise en service de la première ligne à grande vitesse (LGV) du Royaume, baptisée “Al Boraq”, entre Tanger et Casablanca.Considérée comme la plus gare ferroviaire d’Afrique, cette gare, qui comprend un nouveau bâtiment voyageurs (23.000 m2) et des aménagements extérieurs (70.000 m² dont 12.000 m² pour l’esplanade), vise aussi à accompagner le développement urbain de la capitale à travers, notamment, la création de bureaux, commerces et hôtels avoisinants.

  Le projet, qui a mobilisé un budget de près de 75 millions d’euros (800 millions de dirhams) et dont les travaux ont duré 28 mois, connectera les deux rives de la ville.

La nouvelle gare de Rabat-Agdal compte six quais de 400 m de longueur et dix voies, ainsi qu’un parking de 800 places (34.000 m2).

Inspiré par l’architecture aéroportuaire avec ses vastes halls, ses salles d’embarquement, ses départs et arrivées différenciés, son food-court et ses multiples enseignes de restauration, le bâtiment se veut un espace public fréquenté aussi bien par les voyageurs que par les visiteurs.

La nouvelle gare, conçue pour être accessible aux personnes à mobilité réduite, comporte des rampes d’accès au niveau du parking, du passage souterrain et du hall de la gare, des places réservées au niveau des bancs d’attente et une zone réservée de stationnement de voitures, qui a été dimensionnée selon les normes en la matière.

Elle comprend aussi un guichet spécial, des sanitaires spéciaux avec les équipements adéquats et un chariot élévateur d’accès aux trains.

La gare de Rabat-Agdal est l’une des quatre gares nouvelle génération inaugurées en ce jour pour accompagner la mise en service des trains à grande vitesse, à savoir Tanger-Ville, Kénitra et Casa-Voyageurs.

Le genre s’offre la presse en ligne burkinabè

Les médias en ligne burkinabè visités samedi par APA traitent en priorité du genre, avec les préparatifs de la Journée internationale de la femme prévue le 8 mas.«8-mars: le pagne et le logo dévoilés», titre Fasozine.com qui informe que le ministère de la Femme, de la Solidarité nationale et de la famille a animé un point de presse vendredi 16 novembre 2018 à Ouagadougou.

Le journal en ligne rapporte qu’au cours de cette rencontre, présidée  par la ministre Laurence Ilboudo,  les échanges ont porté essentiellement sur le processus de sélection des pagnes tissés et imprimés pour la commémoration de l’édition 2019 de la journée internationale de la femme.

Quant à Burkina24.com, il indique que pour la célébration de la prochaine édition de journée internationale de la femme (8 mars 2019), «Le motif, les thèmes et les pagnes officiels sont connus». 

A ce sujet, Lefaso.net renseigne que pour la commémoration du 8 mars 2019, c’est le motif de pagne tissé de Nathalia Nikiéma  qui a été désigné pagne officiel au Burkina Faso.

Le confrère souligne que parmi les cinq motifs présélectionnés par région, c’est celui de Nathalia Nikiéma de l’Unité artisanale de production-Godé, basée dans la région du Centre, qui a retenu l’attention du comité technique de sélection, pour son originalité.

«Ce pagne officiel porte le nouveau logo du ministère de la Femme, de la Solidarité nationale et de la Famille, qui a fait l’objet d’un enregistrement auprès de l’Organisation africaine de propriété intellectuelle », commente Lefaso.net.

A son tour, Infowakat.com prévient : «Toute contrefaçon de pagne sera brûlée», reprenant les propos de la ministre en charge de la Femme et de la famille, Laurence Ilboudo/Marshall, prononcés, hier en conférence de presse.

LeFaso.net évoque également, les «72h pour dire Non aux violences faites aux femmes», une initiative d’African Women Leaders (AWL, prévue du 23 au 25 novembre prochain.

Affaire Khashoggi : Nouakchott appuie les mesures saoudiennes du Parquet saoudien

La Mauritanie a dit, vendredi soir, être d’accord avec les mesures annoncées par le Parquet général saoudien à l’égard des assassins du journaliste Jamal Khashoggi, tué à l’intérieur du consulat de l’Arabie saoudite à Istanbul (Turquie) en octobre dernier.Nouakchott se félicite du communiqué rendu public par le Parquet saoudien sur les circonstances du meurtre de M. Khashoggi et « des mesures qu’il a contenues », écrit le ministère mauritanien des Affaires étrangères et de la Coopération dans un communiqué de presse reçu à APA.

Le Parquet saoudien a reconnu jeudi dernier la responsabilité d’un commando saoudien dans l’assassinat du journaliste opposé au régime de Ryad et requis la peine de mort contre ses cinq membres.

Le gouvernement mauritanien a aussi rendu hommage à « la forte et sincère volonté du Gardien des Lieux Saints, Sa Majesté le Roi Selmane Ibn Abdel Aziz, et de Son Altesse le Prince héritier Mohamed Ben Selmane Ibn Abdel Aziz de garantir la transparence totale et nécessaire pour dévoiler la vérité et faire appliquer la justice ».

Nouakchott a en outre renouvelé sa « confiance en l’honnêteté et en la crédibilité de la justice saoudienne », tout en appelant « tous à s’éloigner de la politisation de cette questions ».

Politique, faits divers et sport se partagent la Une au Sénégal

Les quotidiens sénégalais parvenus samedi à APA traitent d’une diversité de sujets, dont la politique, les faits de société et le sport.Dans Walf Quotidien, le candidat à la présidentielle du 24 février 2019, « Pierre Goudiaby Atepa se lâche » et affirme : « Les politiciens qui nous gouvernent ne font pas de la politique de développement ».

Selon l’Architecte, « il n’y a pas la vision qu’il faut pour nous sortir de là où nous sommes », déplorant que « Macky Sall est l’otage de son entourage ».

« Présidentielle 2019-Bras de fer continu entre le candidat du premier parti d’opposition et le pouvoir : Karim, une épine dans le Macky », titre Sud Quotidien.

Ce qui pousse Me Amadou Ay Kane qui, s’appuyant sur la sortie du Comité des droits de l’ONU, affirme que « l’Etat est tenu de réviser le procès de Karim ».

Dans sa manchette, L’As donne la parole à Madické Niang, candidat déclaré à la présidentielle, qui constate que « le pays est au bord de la banqueroute ».

Crimes passionnels, assassinats et rapts d’enfants…font la Une du journal EnQuête qui ouvre « ces parenthèses de folie meurtrière ».

Selon nos confrères, le Sénégal connaît les crimes passionnels et il y a déjà eu les meurtres gratuits ou d’enlèvements d’enfants, d vol de sexe, « l’offrande de la mort », « l’appel qui tue » ou même « Djiné Maïmouna ».

« Pédopornographie, viol, détournement de mineure : La nièce d’un ex-Pm victime d’un prédateur seul », titre Vox Populi, expliquant que l’élève de 17 ans entretenait une relation avec son directeur d’école.

« M. Diakhaté, prof de Math au Lycée Kennedy (à Dakar) et directeur du complexe académique Dakar-Edu, risque 5 ans », informe Vox Populi.

Pendant ce temps, L’Observateur consacre sa Une au sport, avec le remaniement du Comité national de gestion (Cng) de lutte et affiche « le nouveau visage de l’arène ».

Nos confrères renseignent que Dr Alioune Sarr conserve son poste de président du Cng et Yékini, Tyson et Mbaye Guèye font leur entrée. « Les sanctions pécuniaires revues à la baisse, le règlement allégé », rapporte L’Obs.

De son côté, Le Quotidien parle du Cng pour souligner « Alioune Sarr gagne son combat » et garde ses hommes.

En football, L’Obs revient sur le match de ce samedi soir entre le Sénégal et la Guinée Equatoriale, comptant pour la 5ème journée des éliminatoires de la Can 2019.

« Bata pour l’honneur. Ismaïla Sarr forfait, Gassama incertain. Aliou Cissé chamboule son Onze », commente L’Obs.

« Les Lions à Bata pour briser la malédiction », écrit Vox Populi, à côté de Stades qui s’exclame : « Domptez-les pour conserver la tête ! ».

38% des foyers camerounais reçoivent la télévision par satellite (étude)

La télévision par satellite couvre aujourd’hui 38% des foyers camerounais, selon les résultats d’une étude menée par la firme canadienne Nielsen dont APA a obtenu copie vendredi.Au terme d’entretiens réalisés auprès de 2000 foyers, la diffusion en clair dominante par satellite est tenue par Eutelsat, un opérateur basé à Paris en France.

Au Cameroun, ledit opérateur, qui propose des images haute définition (HD), revendique actuellement une audience de 940.000 foyers, soit 73% du parc installé pour la réception directe par satellite, contre 240.000 foyers (37% du parc) en Côte d’Ivoire.

Dans le même temps, l’étude de Nielsen révèle que 0,9 million (18%) de foyers sont équipés de téléviseurs HD au Cameroun, 0,5 million (22%) en Côte d’Ivoire et 9,5 millions (38%) au Nigeria.

Maroc : Les tarifs de la LGV varient entre 8,70 et 34 euros

L’Office marocain des Chemins de fer (ONCF) a dévoilé la grille des tarifs de la nouvelle ligne à grande vitesse « Al Boraq », inaugurée jeudi par le Roi Mohammed VI et le président français, Emmanuel Macron.Selon la grille des tarifs « variables » rendus publics au cours d’une conférence de presse, un ticket 2ème classe pour le trajet Tanger-Casablanca va varier de 14 euros (149 DH) en période hors pointe à 21 euros (224 DH) en période de grande affluence.

Le trajet Tanger-Rabat coûtera entre 115 et 172 DH (1 euro = 10,7 DH), tandis que le voyage entre la ville du Détroit et Kénitra sera situé entre 93 et 139 DH.

S’agissant d’un ticket 1ère classe, le trajet Tanger-Casablanca sera inclus entre 243 et 364 DH, tandis que Tanger-Rabat et Tanger-Kénitra coûteront respectivement entre 187 et 281 DH et entre 162 et 244 DH.

Les enfants de moins de 4 ans bénéficieront de la gratuité, tandis que le prix pour la catégorie d’âge entre 4 et 15 ans est fixé à 50 DH pour la 2ème classe et 80 DH pour la première classe.

Selon le directeur général de l’ONCF, Rabie Khlie, les prix sont « très abordables », précisant que les billets seront disponibles en ligne sur le portail de l’ONCF, trois mois avant la date du départ.

Pour rappel, le Roi Mohammed VI, et le Président français Emmanuel Macron, ont inauguré, jeudi à Tanger, la Ligne à Grande Vitesse « Al BORAQ » reliant la ville du détroit à Casablanca, un projet considéré comme le premier du genre sur le Continent africain ayant mobilisé un budget de près de 2 milliards d’euros.

S’inscrivant dans le cadre des efforts de revitalisation et de développement du secteur ferroviaire national, engagés par le Maroc et ayant mobilisé des investissements de l’ordre de 70 milliards de dirhams, la Ligne à Grande vitesse « Al BORAQ » est la première étape du schéma directeur pour le développement du réseau de lignes pour Trains à Grande Vitesse au Maroc (TGVM), un schéma directeur de développement planifié, à moyen et long termes, avec l’objectif de répondre à l’évolution de la mobilité au sein du Royaume.

La Ligne à Grande Vitesse Tanger – Casablanca permet de relier ces deux grands pôles économiques, en apportant une solution convenable et durable à une demande de mobilité en croissance continue. Grâce à cette première ligne, les temps de parcours sont considérablement réduits et passent à 50mn au lieu de 3h15mn pour le voyage Tanger – Kénitra, 1h20mn au lieu de 3h45mn pour Tanger – Rabat, et 2h10mn au lieu de 4h45mn pour Tanger – Casablanca.

Outre le gain remarquable en temps de parcours, la Ligne à Grande Vitesse Tanger – Casablanca permet de rapprocher les villes et accélérer la mobilité entre les deux métropoles, accroître le nombre de passagers de 3 millions par an à plus de 6 millions dès la 3ème année d’exploitation, renforcer la sécurité routière et la protection de l’environnement.

Nécrologie, politique et justice se côtoient à la une des journaux ivoiriens

La politique nationale et le procès conjoint de Laurent Gbagbo et Blé Goudé à la Cour pénale internationale (CPI) se côtoient à la Une des journaux quotidiens ivoiriens parus, vendredi, sur l’ensemble du territoire national.Décès d’Abou Drahamane Sangaré/ Parti présenté ses condoléances, Affi N’guessan « humilié », barre en Une Le Jour Plus, qui révèle ensuite la déclaration du président statutaire du Front populaire ivoirien (FPI, opposition) qui a provoqué les « Gbagbo ou rien ».

 Scandale en pleine présentation de condoléances : clash entre le camp Affi et l’aile dure du FPI à la résidence de Sangaré, renchérit Soir Info, selon qui, un mauvais coup se prépare contre Affi. 

« C’était chaud au domicile de Sangaré » où les deux camps du FPI étaient au bord de l’affrontement, souligne à son tour L’Inter là où sur le même sujet Notre Voie entonne un autre son de cloche en titrant : Affi « brise la glace de la rancœur » lors de sa visite de compassion à la famille Sangaré. Pour sa part Le Quotidien d’Abidjan renseigne que M. Affi a été vertement « recadré » par Ettien Amoikon.

Toujours en page politique, Le Mandat pense que Bédié est déjà en campagne pour la présidentielle de 2020. C’est d’ailleurs dans la droite ligne de ce projet que le grand conférencier du PDCI, Gnamien Yao a « désavoué » Jean Louis Billon qui est considéré dans l’imagerie populaire comme l’un des potentiels candidats de ce parti en 2020.

D’ailleurs, complète Le Mandat, cette candidature de Bédié « divise » le PDCI (Parti démocratique de Côte d’Ivoire).                                                        Ce qui fait dire à Le Rassemblement que Gnamien Yao « trahit » Bédié sur son agenda caché concernant la présidentielle de 2020 et ses nombreuses brouilles avec le RHDP (Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix).    

Analysant plus en profondeur cette situation, L’Expression conclut en expliquant à son lectorat pourquoi Billon ne sera pas le candidat du PDCI en 2020.

A son tour, s’intéressant à une autre probable candidature pour la présidentielle de 2020, le tout nouveau quotidien, Générations Nouvelles ouvre ses colonnes au président du « Réseau des amis de la Côte d’Ivoire » (RACI), Kanigui Soro qui dans une interview exclusive fait observer que Guillaume Soro « n’a pas d’autre choix que d’être candidat » en 2020.

« 2020 doit consacrer l’adieu à Ouattara sous des ovations », fait remarquer de son côté le bouillant homme de culture Tirbuce Koffi dans une interview accordée à L’Intelligent d’Abidjan.

Les journaux ivoiriens s’intéressent également au procès conjoint de Gbagbo et Blé Goudé à la Haye. La défense de Gbagbo termine « très fort » au procès de la « recolonisation », écrit à ce propos Le Quotidien d’Abidjan. Procès Laurent Gbagbo et Blé Goudé à la CPI : la défense inflige « une nouvelle raclée humiliante au procureur », reprend Le Nouveau Courrier, quand pour Le Temps « le complot contre Gbagbo explose » enfin à la figure de la France au 3è jour d’audience à la Haye. Le procureur « reconnait qu’il s’est trompé », placarde pour sa part LG infos.

Inauguration de la LGV : Le Maroc entre de plain pied dans le giron des pays à haute technologie ferroviaire

La journée du Jeudi 15 novembre 2018 restera gravée à jamais dans les annales du secteur férroviaire au Maroc avec l’inauguration par le Roi Mohammed VI et le président français Emmanuel Macron de la Ligne à Grande Vitesse (LGV) « Al Boraq » Tanger-Casablanca.–Par Hicham Alaoui–

Joyau technologique ferroviaire et vecteur facilitateur de la mobilité humaine sur le territoire, le Train à Grande Vitesse est aussi une technologie nouvelle, réputée à l’échelle planétaire, rehaussant le prestige géoéconomique et contribuant, notamment, à redéfinir à la fois les objectifs à terme et les stratégies afférentes du développement du rail au Maroc.

La LGV est d’abord un moyen prodigieux de gagner en vitesse et, partant, de réduire la distance-temps. Ce gain de temps aura des retombées positives sur le système de transport dans son ensemble et sur l’économie nationale, que ce soit durant la phase des travaux ou après le lancement de la phase d’exploitation.

« Ce projet aura des retombées positives, notamment en termes de circulation des voyageurs et de réduction du temps du voyage », a déclaré le ministre de l’Équipement, du transport, de la logistique et de l’eau, Abdelkader Amara.

Même son de cloche chez le Directeur général de l’Office marocain des Chemins de fer (ONCF), Rabie Khlie qui a affirmé que ce projet est « très important » de par son impact positif sur l’économie nationale, que ce soit durant la phase des travaux ou après le lancement de la phase d’exploitation.

S’inscrivant dans le cadre des efforts de revitalisation et de développement du secteur ferroviaire national, engagés par le Maroc et ayant mobilisé des investissements de l’ordre de 70 milliards de dirhams, la Ligne à Grande vitesse « Al BORAQ » est la première étape du schéma directeur pour le développement du réseau de lignes pour Trains à Grande Vitesse au Maroc (TGVM), un schéma directeur de développement planifié, à moyen et long termes, avec l’objectif de répondre à él’évolution de la mobilité au sein du Royaume.

La Ligne à Grande Vitesse Tanger – Casablanca permet de relier ces deux grands pôles économiques, en apportant une solution convenable et durable à une demande de mobilité en croissance continue. Grâce à cette première ligne, les temps de parcours sont considérablement réduits et passent à 50mn au lieu de 3h15mn pour le voyage Tanger – Kénitra, 1h20mn au lieu de 3h45mn pour Tanger – Rabat, et 2h10mn au lieu de 4h45mn pour Tanger – Casablanca.

Elle permet de rapprocher les villes et accélérer la mobilité entre les deux métropoles, accroître le nombre de passagers de 3 millions par an à plus de 6 millions dès la 3ème année d’exploitation, renforcer la sécurité routière et la protection de l’environnement.

Lancé en 2007 par le Roi Mohammed VI et l’ancien président français Nicolas Sarkozy, ce chantier colossal a été mené dans une région soumise à des risques sismiques, dans des zones parfois marécageuses et soumises à de forts vents.

Les travaux ont représenté 67 millions de m3 de remblais et de déblais, avec la construction de 12 viaducs – le plus long de 3,5 km-, 169 pont-routes ou pont-rails et 117 ouvrages hydrauliques.

Le calendrier initial qui prévoyait une livraison en 2015 a été retardé par le processus d’expropriation foncière et par la complexité du projet porté par un partenariat franco-marocain.

La LGV court sur environ 350 km, les trains circuleront à 320 km/heure sur une distance de 180 km à partir de Tanger jusqu’à Kenitra, au nord de Rabat, puis à 160 km/h sur le réseau conventionnel aménagé.

Le groupe français Alstom a fourni 12 rames à deux niveaux d’une capacité de 533 passagers.

Environ 23 milliards de dirhams (environ deux milliards d’euros), soit environ 15% de plus que les estimations initiales.

Selon les professionnels, ce coût reste parmi les plus bas au monde en raison du prix de la main d’oeuvre locale, avec un prix de revient inférieur à 9 millions d’euros le km, pour un standard européen de 15 à 20 millions d’euros.

Le montant de l’investissement a suscité des critiques depuis le lancement du projet, les usagers se plaignant régulièrement de l’état du réseau et des retards de train, deux points épinglés dans le dernier rapport de la cour de compte marocaine.

Le chantier a été financé à 51% par la France via différents prêts, 28% par l’Etat marocain et à 21% par différents fonds arabes (Arabie saoudite, Koweït, Emirats arabes Unis, etc…).

En somme, la LGV participe à la logique de création de pôles régionaux de développement, en assurant une liaison moderne et rapide entre le pôle du grand Casablanca et le nouveau pôle de Tanger et permet également d’apporter une solution convenable et durable à une demande en croissance continue et régulière du transport de voyageurs.

Politique et nécrologie font la Une des journaux ivoiriens

Le procès conjoint de Laurent Gbagbo et Blé Goudé à la Cour pénale internationale (CPI), le Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP, coalition au pouvoir) ainsi que l’arrivée à Abidjan de la dépouille du père du ministre d’Etat, ministre de la défense Hamed Bakayoko font la Une des journaux quotidiens ivoiriens parus, mercredi, sur l’ensemble du territoire national.« CPI/ Deuxième jour de l’audience d’acquittement : la défense de Gbagbo humilie gravement » le procureur en affirmant que toutes les vidéos présentées au cours du procès « sont suspectes », barre en Une Le Nouveau Courrier.

Au 2è jour de la reprise du procès, à la CPI, la défense « inflige une raclée » à l’accusation, occasionnant une grande « humiliation » pour Bensouda, renchérit LG Infos à côté de Le Quotidien d’Abidjan qui enfonce en écrivant que les avocats de Gbagbo « ridiculisent » le procureur. Ce qui fait dire à Le Temps que la défense de Gbagbo « étrille » la procureure Bensouda.  

Pour Notre Voie, le procureur a été tout simplement « rattrapé » par ses mensonges, là où Le Patriote estime que l’avocat de la défense, Me Altit « insulte » la mémoire des victimes en niant les 3000 morts officielles de la crise postélectorale de 2011.     

« Gbagbo et Blé seront assignés à résidence » après les plaidoiries, révèle pour sa part un spécialiste de la question en couverture de L’Inter.

Le RHDP occupe également une place de choix à la Une des journaux ivoiriens. Hier à Paris, Mme Bédié et Mme Ouattara (les épouses des présidents du PDCI et du RHDP) ont déjeuné ensemble, titre à ce sujet Le Nouveau Réveil.

Dans le même élan, reprenant un célèbre maxime, Le Jour Plus écrit que la paix des braves commence par les femmes, car , « Mesdames Bédié et Ouattara ont déjeuné ensemble, hier à Paris ».

A son tour, commentant cette image forte, L’Intelligent d’Abidjan parle d’un déjeuner « convivial » entre Mmes Ouattara et Bédié aux Champs Elysées à Paris.

En page nécrologie, les tabloïds ivoiriens reviennent sur le décès du père du ministre de la défense. Fraternité Matin ouvre cette page noire en annonçant que la dépouille du père d’Hamed Bakayoko a été accueillie à l’aéroport, en présence du chef de l’Etat et des membres du gouvernement.

« Décès du père d’Hamed Bakayoko à Paris : la dépouille d’El Hadj Anliou Bakayoko à Abidjan », hier, affiche pour sa part Le Patriote, quand L’Intelligent d’Abidjan publie l’ordre de passage des condoléances au domicile du défunt au 2 Plateaux d’Abidjan.

Rabat abrite le 4-ème Sommet humanitaire panafricain

Le 4-ème Sommet humanitaire panafricain aura lieu à Rabat les 16 et 17 novembre 2018 à l’initiative du Centre international de la diplomatie (CID) en collaboration avec le Centre panafricain de leadership et de développement de l’entrepreneuriat (PALEDEC).Initié sous le thème « l’Afrique, ma maison, pour une participation inclusive dans le développement du continent », ce Sommet, organisé en partenariat avec l’Agence marocaine de la coopération internationale (AMCI) et la Fondation allemande Konrad-Adenauer-Stiftung (KAS), coïncide avec le 63ème anniversaire de l’indépendance du Maroc, qui sera célébré le 18 novembree, et vient réaffirmer les efforts engagés par le Royaume en Afrique depuis les années cinquante du siècle, en tant que membre fondateur de l’Organisation de l’Union africaine (OUA), indique un communiqué du PALEDEC.

L’événement verra la participation de plus de 150 personnalités venant de 40 pays africains, notamment du monde de la politique, de la société civile ainsi que des représentants des secteurs publics et des personnalités du monde de l’art et des médias.

Plusieurs thématiques seront débattues lors de ce conclave se rapportant notamment à la vision stratégique des objectifs de développement durables (ODD) des Nations Unies de 2030 et l’Agenda 2063 de l’Union Africaine, notamment la migration, le genre, la participation des jeunes et des femmes au développement et à la paix, ainsi que l’éducation, l’emploi et le changement climatique, fait savoir la même source.

Le Sommet s’intéressera également à l’identité culturelle africaine et à sa contribution aux transformations socio-économiques en Afrique, ainsi qu’au rôle de la diplomatie civile et citoyenne dans la promotion des relations entre les peuples et des partenariats économiques et échanges culturels aux niveaux bilatéral et régional.

Parallèlement aux activités du Sommet, qui réuniront des personnalités de toutes les régions du continent africain, une exposition d’artistes peintres Naima Acherkouk et Aziz El Tounsi est prévue pour refléter leur vision de l’Afrique à l’horizon 2030 à travers une exposition de peintures. Ils vont également encadrer la toile qui sera l’œuvre de tous les participants.

Par ailleurs, le challenge « Action 30 » sur les moyens de mise en œuvre et de suivi de l’Agenda 2030 des Nations Unies vus par les jeunes sera une occasion pour tous les jeunes ambitieux et ayant volonté de contribuer à la mise en œuvre de l’agenda 2030 de faire entendre leur voix. Enfin, une cérémonie de remise des Prix sera également organisée pour rendre hommage aux personnalités africaines qui ont contribué au développement de l’Afrique dans divers domaines.

Le Sommet humanitaire panafricain est un événement annuel organisé afin d’identifier les questions pertinentes en Afrique dans la perspective de fournir une approche multidimensionnelle de la paix et du développement durable dans le continent.

Les quotidiens béninois traitent des grands projets de l’Etat pour 2019

Les quotidiens béninois parus mercredi traitent du passage du ministre d’Etat, ministre du Budget, Abdoulaye Bio Tchané devant la commission budgétaire.« Programme d’investissement public-Plus de 425 milliards F Cfa pour 197 projets », titre La Nation, expliquant que le social et la mise en œuvre accélérée du Programme d’action du gouvernement (Pag) sont les deux grandes priorités inscrites au Programme d’investissement public (Pip) 2019.

Selon ce journal, parallèlement au budget général de l’Etat, il est prévu la réalisation de plusieurs projets en mode Partenariat public-privé (Ppp) et d’autres exécutés par le Fonds routier du Bénin et la Société des patrimoines immobiliers de l’Etat.

Le Matinal poursuit sur le même sujet et écrit : « Programme d’investissement public-Bio Tchané expose les projets phares ».

Pour L’Evènement Précis, « Bio Tchané annonce la concrétisation à grands pas du Programme d’action du gouvernement (PAG) ».

Sur ce sujet, Nord Sud Quotidien estime que « le gouvernement maintient le cap pour la réalisation du PAG », poussant Bénin Intelligent à faire état de « de grands projets pour 2019 ».

La presse centrafricaine décrypte le forum de Paris sur la paix

Les journaux centrafricains de ce mercredi font la part belle au Forum de Paris sur la paix, auquel a participé le président Faustin Archange Touadéra, sans oublier le projet d’interconnexion électrique entre la République Centrafricaine et la République Démocratique du Congo.Le Confident annonce que «  Touadéra (était) à Paris pour le centenaire de la première guerre Mondiale ». Ce journal rapporte que le Président de la République et des dizaines de chefs d’État et de gouvernement, se sont rendus dimanche dernier à l’Arc de Triomphe situé dans le 8ème arrondissement de Paris, pour commémorer le centenaire de l’Armistice de la guerre de 14-18 et participer à un forum international sur la paix.

A cette occasion, souligne Le Confident, António Guterres, le Secrétaire général de l’Organisation des Nations Unies (ONU) a fait un plaidoyer en faveur de la paix en RCA en déclarant que les enfants et les femmes ont besoin de vivre en sécurité dans ce pays.

Pour sa part, le Réseau des journalistes pour les droits de l’Homme en Centrafrique (RJDH) souligne que « le Forum de Paris sur la Paix semble être une opportunité » pour mettre un terme au conflit interne qui sévit en Centrafrique.

Le projet d’interconnexion des réseaux électriques entre la République Centrafricaine et la République Démocratique du Congo alimente aussi la presse. Pour Centrafric Matin, on va vers « la clôture des négociations » dans ce projet.

Selon ce quotidien, l’Energie Centrafricaine (ENERCA) et la société AEE Power ont terminé, vendredi dernier, les négociations pour la passation du troisième marché du projet d’interconnexion des réseaux électriques de la RCA et la RDC à partir du système hydroélectrique de Boali, en Centrafrique.

Le journal le Langage indique qu’à travers ce projet, la ville congolaise Zongo, proche de Bangui, sera raccordée au réseau de distribution d’électricité. Dans le journal L’Aigle, Thierry Patient Bendima, Directeur Général de l’ENERCA affirme que « c’est la volonté des autorités de mettre en commun les moyens disponibles dans la sous-région. Le travail initié par les autorités consiste à mettre en place les embryons de transport d’énergie qui seront, dans les années à venir, en mesure de fournir de l’électricité aux deux pays.

Les aveux de l’Etat sur les difficultés budgétaires résument l’actualité sénégalaise

La sortie du ministre de l’Economie, des Finances et du Plan, Amadou Bâ sur les tensions de trésorerie se paie la Une des quotidiens sénégalais reçus mercredi à APA.« Difficultés de trésorerie-Amadou Bâ sa coulpe », titre Le Quotidien, dans lequel journal, le patron des finances publiques sénégalaises affirme : « C’est dû au cours du baril (de pétrole) et à l’année sociale. Ce sont des difficultés provisoires voulues par le gouvernement ».

« Tensions budgétaires au Sénégal-Le temps des aveux », rapportent nos confrères d’EnQuête, soulignant que le ministre a expliqué que ce sont des « difficultés voulues, souhaitées par le gouvernement, du fait de la politique sociale menée actuellement ».

Pour Sud Quotidien, suite à ces tensions de trésorerie au Sénégal confirmées par la Banque mondiale, « Amadou Bâ fait son mea culpa », faisant dire à L’As que « Amadou Bâ avoue et s’explique ».

Pendant ce temps, Le Soleil parle de la coopération entre la Banque mondiale et le Sénégal et informe que le portefeuille de l’institution de Bretton Woods est passé de 700 à 1065 milliard f cfa.

En politique, Vox Populi écrit qu’après sa sortie sur Amnesty, Karim et Khalifa Sall, « Macky essuie une riposte massive ».

« C’est une tentative de diaboliser et de dénigrer, mais cela ne nous perturbe pas », dit Seydi Gassama, directeur exécutif d’Amnesty Sénégal, au moment où le Forum civil, section sénégalaise de Transparency international dénonce « une attitude frileuse et antidémocratique ».

Pour la transparence et la sincérité du processus électoral, en perspective de la présidentielle, Sud Quotidien rapporte que « magistrats et société civile s’engagent ».

Walf Quotidien consacre sa Une à ce fait de société concernant « l’ambassadeur de France (qui, de retour de la Casamance) échappe à un crash » car, son pilote est mort d’une crise cardiaque à son atterrissage à l’Aéroport International Blaise Diagne de Diass (AIBD).

Le Maroc s’apprête à lancer le Satellite Mohammed VI-B

Le Maroc s’apprête à lancer le 21 novembre 2018, depuis le pas de tir de Centre Spatial de Kourou, en Guyane française, le satellite Mohammed VI-B d’observation de la terre, annonce ce mardi le Groupe Ariane Space.Cet engin spatial, qui entre dans le cadre du programme spatial décidé par le Roi Mohammed VI, est un satellite civil piloté depuis le Maroc et doté d’une très haute définition technologique et capable de prendre en moins de 24 heures des clichés d’une résolution allant jusqu’à 70 cm.

A usage civil, le satellite Mohammed Vl-B, qui sera lancé un peu plus d’une année après la mise en orbite, le 8 novembre 2017, du Satellite Mohammed VI-A, servira notamment aux activités cartographiques et cadastrales, à l’aménagement du territoire, au suivi des activités agricoles, à la prévention et à la gestion des catastrophes naturelles et au suivi des évolutions environnementales et de la désertification.

Pesant environ 1110 kilogrammes, le satellite a été conçu par le consortium Franco-Italien Thales Alenia Space en tant que mandataire et les Français Airbus Defence & Space. Lancé par une fusée du spécialiste italien Vega, il permet également une meilleure observation du territoire, en matière de surveillance de l’environnement, de maîtrise et d’anticipation des feux de forêts, de gestion des ressources forestières et de prospection des eaux, d’expansion urbanistique, et d’élaboration des tracés routiers et ferrés.

Ce nouvel outil de surveillance sera placé sur la même orbite que le premier dispositif, soit à près de 700 kilomètres au dessus de la Terre

Les satellites Mohammed VI – A et B seront complémentaires et permettront d’assurer une couverture plus rapide des zones d’intérêts.

Cameroun : baisse des investissements dans les communications électroniques en 2017

Le Cameroun, avec 305,355 milliards de FCFA (hors droits d’entrée et de renouvellement), a enregistré une baisse de l’ordre de 23,85% des investissements réalisés dans les communications électroniques en 2017, par rapport à l’année d’avant, d’après le rapport de l’Agence de régulation du secteur (ART) dont APA a reçu copie mardi.Par contre, après la baisse inédite enregistrée en 2016, le chiffre d’affaires du secteur a, pendant la période étudiée, renoué avec une croissance de 3,21% pour s’établir à 596,133 milliards FCFA hors taxes, soit une hausse de 18,55 milliards FCFA en une année.

Dans le même secteur, signale l’ART, l’évolution du nombre d’abonnés mobiles et Code Division Multiple Access (CDMA) s’est accéléré en 2017 à 4,78%, démontrant la maîtrise par les opérateurs des dispositions du décret fixant les modalités d’identification des abonnés et des équipements terminaux des réseaux de communications électroniques.

Le nombre desdits abonnés s’est ainsi établi à 20,3 millions de personnes pour un pays de quelque 25 millions d’habitants, représentant un taux de pénétration de la population de l’ordre de 87,46% en progression de 1,82 point, par rapport à 2016 (85,64%), en même temps que le parc filaire classique, détenu par la Cameroon Telecommunications (CAMTEL, société publique) connaissait un accroissement rapide de 55,86%.

Paradoxalement, constate le régulateur, le volume de trafic voix a reculé chez les opérateurs mobiles pour la première fois de 3,89%, une régression directement attribuable à l’évolution des usages afférents au service internet mobile, dont le volume consommé en 2017 progresse encore de 72,9% pour atteindre 53,6 milliards de mégaoctets, le volume de trafic SMS émis sur les réseaux mobiles explosant avec un bond de 83,3% par rapport à 2016 pour s’établir à 23,18 milliards de SMS émis.

S’agissant des usages des consommateurs, un abonné camerounais de réseau mobile a dépensé en moyenne par mois 1058,71 FCFA pour l’utilisation des services de communications électroniques offerts par les opérateurs mobiles.

En ce qui concerne les abonnés internet, toutes technologies considérées, leur nombre s’est lui aussi accru en 2017 de 2,39%, engrangeant 193.487 nouveaux abonnés en une année pour s’établir à 8,27 millions de personnes, atteignant une proportion de 35,64% de la population nationale soit plus de 3 Camerounais sur 10 régulièrement connectés.

Dans le même ordre d’idées, les services de paiement sur mobile ont connu une évolution exponentielle en 2017, selon l’ART, confirmant ainsi leur ancrage dans les usages des abonnés qui ont atteint les 8 millions (+110,24%), le nombre de transactions en volume progressant de 288,96% pour s’établir à 106 millions de messages SMS, un abonné en moyenne ayant été à l’origine de 13,25 transactions au cours de l’année dernière.

En revanche le nombre d’emplois directs des opérateurs du secteur des télécommunications électroniques, soit 6725 personnels, s’est inscrit en régression de 6,29% par rapport à 2016, les emplois indirects étant quant à eux estimés à plus de 300.000 actifs en 2017.

Côte d’Ivoire: 23 journalistes sélectionnés pour le Prix Ebony 2018

Une liste de 23 sélectionnés pour l’édition 2018 du Prix Ebony qui récompense annuellement les meilleurs journalistes de la Côte d’Ivoire, a été dévoilée par l’Union nationale des journalistes de Côte d’Ivoire ( UNJCI) dans un communiqué transmis lundi à APA.Dans les quatre différentes catégories figurant sur cette liste, l’on dénombre notamment 6 nominés pour la Radio, 5 pour la télévision, 10 pour la  presse écrite et en ligne et 2 pour l’Agence ivoirienne de presse (AIP).

 L’édition 2018 du prix Ebony est prévue le 08 décembre prochain sous le parrainage de la première dame ivoirienne, Dominique Ouattara. Les lauréats de cette grande soirée dénommée également  « Nuit de la communication » repartiront avec plusieurs lots. 

L’an dernier, le prix du super Ebony ( meilleur journaliste) a été remporté par Pargassoro Koné de la première chaîne de télévision de la Radiodiffusion télévision ivoirienne ( RTI, service public).

 Ce dernier avait raflé également le prix du meilleur reportage et celui de l’Ebony télé empochant ainsi divers lots dont les clés d’un véhicule et un terrain viabilisé.

La liste des sélectionnés ( Ebony 2018)

Radio :

Soro Sita ( Radio Côte d’Ivoire)

Koffi Kouassi Régis Vincent ( Radio Côte d’Ivoire)

Kouassi Kouassi Gervais ( Radio Côte d’Ivoire)

Ly Goua Aimé Ludovic ( Radio Yopougon)

Kouande Wa Carlos ( Radio Yopougon)

Kanate Kassoum ( Radio Albayane)

Télévision:

Amy Cissoko ( TV1)

Chrystel Menan ( TV1)

Serges Kolea ( TV1)

Michel Digré ( TV1)

Hervé Blé ( TV1)

Presse écrite et en ligne:

Emeline Pehé Amangoua ( Fratmat)

Nesmon De Laure ( Pôleafrique.info)

Traoré Tié ( L’Inter)

Bamba Mafoungbé ( LG Infos)

Attoungbré Joseph ( Le temps)

Essi Jean Baptiste ( Le temps)

M’Bra Konan ( Soir Info)

Kouadio Allé Paul ( La tribune de l’économie)

Rodrigue Konan ( Le Jour plus)

Eugène Djaha ( LG Info)

Agence ivoirienne de presse: 

Mariam Coulibaly Sonia ( AIP)

Soro Piechion Benjamin ( AIP)

Les journaux camerounais en mode diversité

De la libération spectaculaire d’une journaliste à la politique en passant par le sport et l’économie, les journaux camerounais parus lundi s’inscrivent résolument en mode diversité.Incarcérée tard dans la nuit du 7 novembre à la prison centrale de New-Bell à Douala, la métropole économique, accusée de «propagation de fausses nouvelles» et d’«atteinte à la sûreté de l’État», le visage radieux de Mimi Mefo, journaliste en service à Équinoxe Télévision, une chaîne à capitaux privés, libérée 72 heures plus tard, illumine la couverture de Défis Actuels, L’Essentiel, Le Jour, The Guardian Post, Le Messager, Mutations et The Post.

Depuis l’incarcération de cette journaliste, il y a eu, constate L’Essentiel, une vague de mobilisation venant pour la plupart des confrères, réclamant sa libération finalement intervenue sur décision du président de la République, qui n’a ménagé aucun effort pour apaiser les tensions et mettre un terme à la mobilisation des syndicats, des avocats et de nombreux Camerounais.

«Cette mise en liberté, du fait de la magnanimité du chef de l’État, vient mettre un terme à ce que l’opinion nationale et internationale qualifiait déjà d’embastillement de la presse au Cameroun», opine InfoMatin.

La pression était devenue trop forte sur le gouvernement, constate The Post alors que, pour La Voix du Centre, les arrestations successives de journalistes, ces dernières semaines, procèdent en vérité d’une bataille feutrée de barons du régime pour la succession de Paul Biya, 75 ans, à la tête du pays depuis 1982 et qui vient d’inaugurer un 7ème septennat.

«Venu de toutes parts, le mitraillage est intense, nourri, continu. Au nom de cette journaliste, chacun s’arrache à lui-même chaque geste de plus. Au nom de Mimi Defo, la surenchère se vend comme un curieux remède à l’arbitraire d’un côté, et de l’autre, les voix disent qu’il est intolérant de mettre en prison une jeune femme pour une première faute», détaille Intégration.

La concernée, interrogée par The Guardian Post et Le Jour, ne tarit pas de détails sur son interrogatoire au tribunal militaire, ses premières émotions derrière les barreaux ou encore la vague de solidarité de la confrérie et de la société civile.

Une fois dehors, c’est une vague de parents, amis, confrères, connaissances et curieux qui s’est précipitée chez la jeune journaliste, les traits tirés par l’épreuve mais soulagée, relate Mutations.

La décision, du chef de l’État, soupire L’essentiel, vient ainsi mettre un terme aux revendications et annuler les activités prévues : boycott, meeting et marche par les syndicats des journalistes, les partis politiques dans les jours à venir.

«La libération de Mimi est un travail que tout le monde a pu faire, applaudit l’avocate Alice Nkom dans Défis Actuels. La presse a été pour 1000% dans la libération de Mimi Mefo. La presse a joué son rôle aussi bien au niveau national que planétaire. Moi je ne dirai même pas que la presse constitue le quatrième pouvoir ; c’est plus que ça. La presse s’est déployée mondialement.»

«Pourquoi arrêter le matin pour libérer le soir ?» glose l’hebdomadaire satirique Le Popoli : tant qu’à faire, autant ne plus le faire.

Il ne faudrait surtout pas baisser la garde, prévient Le Messager, le cas Mimi Mefo laisse clairement indiquer que les libertés, en général et la liberté de la presse, en particulier, sont en réel danger au Cameroun.

Et pendant ce temps, poursuite le même quotidien à capitaux privés, les nombreux courtisans de Paul Biya, fraîchement réélu, croisent les doigts en attendant de savoir qui va l’accompagner dans ce nouveau septennat.

Sous le titre «Déménagements en cascade chez les ministres», InfoMatin fait en effet état d’une grande fébrilité chez plusieurs membres du gouvernement, qui en toute discrétion sont en train de vider leurs cabinets.

«Ce remue-ménage, se hasarde la publication, semble annonciateur de nouvelles pas très agréables, pour certains membres du gouvernement, directeurs de l’administration centrale et autres proches collaborateurs, l’opinion prêtant en effet à Paul Biya l’intention de procéder, pas à un tremblement de terre, mais à un séisme au sein de l’exécutif.

Dans les régions septentrionales aussi, le regard de L’œil du Sahel se pose sur le sort d’une bonne quinzaine de barons du régime, dont les jours au sein des instances dirigeantes du pays semblent comptés.

La peur, le mot est également employé par Intégration qui s’inquiète de la mobilité urbaine, particulièrement dans la capitale politique, Yaoundé, appelée à accueillir non seulement les rencontres d’ouverture et de clôture de la Coupe d’Afrique des nations (CAN) de football messieurs 2019, mais aussi une des poules de la compétition.

Il se passe, explique le journal, que les chantiers de voirie sont à l’arrêt depuis des mois et accusent un grand retard, par rapport aux délais de livraison arrimés à l’échéancier des préparatifs de la CAN.

Les engagements seront respectés, répond en écho le quotidien à capitaux publics Cameroon Tribune, reprenant ainsi à son compte les assurances données par le ministre des Sports, Pierre Ismaël Bidoung Mpkatt, qui vient de présenter l’état d’avancement des différents chantiers au moment où une mission d’inspection de la Confédération africaine de football (CAF) séjourne, justement, à Yaoundé.

«Le temps presse !» s’étrangle L’Anecdote qui revisite le cahier de charges aussi bien dans la réalisation des stades que de l’arrimage aux normes des structures hospitalières, routières, aéroportuaires ou encore de sécurité.

Le rapport de cette 4è et dernière mission servira de base pour trancher sur le dossier Cameroun en instance depuis l’arrivée d’Ahmad Ahmad à la tête de l’institution, explique Défis Actuels alors que, pour Mutations, après cette visite qui s’achève le 15 novembre, l’on saura enfin le verdict sur la capacité du pays à abriter la plus grande fête sportive du continent.

Chez EcoMatin, c’est le sort de la Banque nationale des petites et moyennes entreprises (BC-PME) qui préoccupe, objet d’un rapport rendu public le 16 janvier 2018 et dans lequel le Fonds monétaire international (FMI) requiert du gouvernement camerounais la réorientation du plan d’affaires de ladite structure en mal de ressources financières.

Face aux difficultés croissantes, indique l’hebdomadaire spécialisé, l’État vient de décider de la recapitalisation de cet établissement public à travers un nouveau modèle économique s’appuyant sur le financement indirect et le cofinancement auprès d’autres établissements commerciaux, avec un abandon progressif du financement direct des PME au guichet.

Ouverte en juillet 2015, la BC-PME, précise EcoMatin, s’appuiera également sur l’expertise d’organismes privés pour la gestion des risques.

Préparatifs de la fête de l’indépendance et hausse du prix du carburant à la Une au Burkina

Les quotidiens burkinabè parvenus lundi à APA continuent de commenter la hausse du prix du carburant décidée lors du dernier Conseil des ministres, sans oublier les préparatifs de la fête de l’indépendance.«Festivités du 11-Décembre 2018 : le Premier ministre en superviseur des chantiers», titre Sidwaya.

Le journal renseigne que le Premier ministre (PM), Paul Kana Thiéba a visité, samedi dernier, les infrastructures en cours de réalisation dans la ville de Manga qui abrite les festivités du 11-décembre.

«De la cité à la salle polyvalente, en passant par le stade régional, l’aire du défilé et la place de la Nation, les taux de réalisation varient de 17 à 82%», rapporte Sidwaya, avant d’ajouter qu’à pied d’œuvre, les entreprises en charge des travaux ont rassuré le chef du gouvernement que les infrastructures seront livrées à bonne date.

A ce propos, Le quotidien titre : «Le Premier ministre Thiéba sur les traces des réalisations», là où L’Observateur Paalga arbore: «11-décembre à Manga : Le PM en contremaître sur les chantiers».  

Le journal cité en second lieu revient sur la hausse des prix des hydrocarbures entrée en vigueur depuis le vendredi 9 novembre 2018.

Il informe que «la Coalition contre la vie chère sonne le tocsin».

Aujourd’hui au Faso, publie la même déclaration sous le titre: «Hausse du prix du carburant: la CCVC appelle à contrer la mesure».

De son côté, Le Pays publie les réactions  d’acteurs syndicaux et d’Organisations de la société civile (OSC), suite à cette augmentation du prix du carburant.

Ainsi, le secrétaire général de l’Organisation nationale des syndicats libres du Burkina (ONL) Paul Kaboré, par exemple, estime qu’il s’agit d’«une mesure difficile mais vitale».

Quant à Sidwaya, il consacre son éditorial au sujet, avec le titre «La loi du marché», faisant remarquer que «depuis l’augmentation récente du prix du carburant, une partie de l’opinion publique ne cesse de relever les prétendues « incohérences » d’un pouvoir qui aurait promis des solutions aux Burkinabé et qui se trouve aujourd’hui être le « bourreau » des  populations».

Pour l’éditorialiste, «si ces récriminations peuvent être humainement et socialement, individuellement et collectivement compréhensibles, il y a fort à parier que le gouvernement, dans ce cas d’espèce, a été contraint d’agir, sous la « férule » du marché capitalistique et monopoliste international qui n’a que faire des états d’âme et des sentiments et autres émotions, au demeurant subjectifs, le profit étant sa seule boussole».

Les quotidiens béninois dissèquent la visite de Talon en Norvège et le budget 2019

La presse quotidienne du Bénin parue lundi met le focus sur la visite du chef de l’Etat, Patrice Talon en Norvège et sur les observations de l’Association nationale des communes du Bénin (Ancb) à propos de la Loi de Finances 2019.« Visite officielle du président Talon en Norvège-Gains et honneurs pour le Bénin », rapporte La Nation, expliquant que cette visite a pris les allures d’une visite d’Etat.

Selon nos confrères, le chef de l’Etat a échangé avec les industriels des secteurs du pétrole et de l’énergie des pays comme la Suède, la Finlande, les Pays-Bas et a livré aux investisseurs un discours qui fait date par la profondeur des thèmes abordés.

« Mieux, poursuit La Nation, cette visite a permis la signature d’un mémorandum d’accords qui ouvre désormais le marché norvégien aux produits béninois et permet au Bénin d’accéder aux programmes que la Norvège met à disposition des pays amis. Une première pour le Bénin qui engrange ainsi les gains d’une diplomatie active axée sur les résultats ».

Nouvelle Expression renchérit : « Talon incite les investisseurs étrangers à s’imprégner des changements qualitatifs du Bénin » et les invite à orienter leur regard vers le Bénin où s’opèrent de profondes et pertinentes réformes.

De son côté, L’Evènement Précis note que « Talon incite la Norvège à investir au Bénin ».

A propos du budget 2019, Nouvelle Expression renseigne que « l’Association nationale des Communes du  Bénin (Ancb) présente son plaidoyer aux députés ».

Quant à lui, Nord-Sud Quotidien relève « les observations de l’Ancb aux députés » et précise que l’Ancb propose à l’Etat de réintroduire les taxes liées aux pylônes des réseaux Gsm qui pullulent partout dans les communes et qui ont été retirées aux mairies depuis la Loi de Finances de 2009.

Le fichier électoral entretient la polémique dans les quotidiens sénégalais

La presse sénégalaise parcourue lundi par APA rend compte de la polémique suite à la publication du fichier électoral.« Mis en ligne par le Gouvernement, vendredi dernier-Le fichier électoral divise plus que jamais », rapporte Vox Populi.

Dans ce journal, Babacar Gaye du Parti démocratique sénégalais (Pds, opposition) affirme que sa formation politique « n’accorde aucun crédit à ses faussaires », alors qu’Ousmane Badiane de la majorité présidentielle, Benno Bokk Yakaar (BBY) estime que « l’opposition est persuadée qu’elle va perdre les élections ».

« Mise à disposition du fichier électoral-L’opposition dénonce le bluff du ministère (de l’Intérieur) », titre Walf Quotidien, précisant que les opposants décident d’envoyer des experts au ministre Aly Ngouille Ndiaye pour auditer ledit fichier.

Après la mise en ligne du fichier électoral, Le Quotidien note que « le Front national de résistance (regroupant l’opposition) n’y voit pas net » et décide d‘envoyer ses experts à la Daf jeudi.

« Polémique et suspicions autour du fichier électoral, à la veille de la présidentielle de 2019-La société livre la clé », renchérit Sud Quotidien, dans lequel journal, l’expert Valdiodio Ndiaye  explique que « l’Etat peut créer les conditions d’un audit complémentaire ou de certification ».

Pour Ababacar Fall, « les modifications et les radiations pourraient faire l’objet d’un audit de certification ».

Pendant ce temps, Le Soleil rend compte de la participation de Macky Sall au forum de Paris sur la paix et relaie les propos du chef de l’Etat qui affirme que « le pouvoir de l’argent est la plus grande menace du journalisme ».

« Visite du chef de l’Etat et deuxième édition des African Leadership Awards-Paris gagnés », informe L’Observateur, soulignant que Macky Sall piétine l’opposition en France.

« Plus jamais une visite du président ne sera sabotée, ce sera œil pour œil, dent pour dent », affirme Macky Sall dans les colonnes de L’Obs.

Revenant sur la célébration, samedi dernier, de la journée des armées, L’As indique que « Macky (va) en guerre contre les véreux du Net », faisant dire à Vox Populi que « dérives sur le Net-Macky Sall corse sa menace » et avertit : « Nous ne devons pas céder devant ce délit, à commencer par les pouvoir publics ».

L’ASUTIC fait une série de recommandations sur la liberté d’expression au Sénégal

L’Association sénégalaise des utilisateurs de TIC (ASUTIC), une organisation apolitique à but non lucratif œuvrant pour la promotion et la protection des droits de l’homme et des libertés fondamentales dans le secteur des technologies de la communication de l’information (TIC), a, dans une note parvenue dimanche à APA, fait au gouvernement sénégalais une série de recommandations en vue de renforcer la liberté d’expression.Profitant de l’opportunité des recommandations issues de l’examen périodique universel du Sénégal au Conseil des Droits de l’Homme des Nations Unies qui s’est tenu le 5 novembre 2018, l’ASUTIC a demandé au gouvernement du Sénégal de modifier l’article 27 du projet de Loi portant Code des communications électroniques avant son examen par l’Assemblée nationale.

Cet article insère des exceptions au principe d’accès ouvert à l’internet. Selon plusieurs organisations de la société civiles, ces exceptions mettent en jeu la neutralité du net sous le couvert de mesures raisonnables de gestion du trafic. Les exceptions peuvent ainsi être mises en œuvre par les opérateurs sur la base de considérations techniques et sécuritaires ou l’autorité de régulation (ARTP) peut en donner l’autorisation pour motif économique.

Par ailleurs, l’ASUTIC a lancé un appel au gouvernement Sénégalais pour mettre en place une structure chargée de modifier les sept dispositions du code de la presse votée en juin 2017­ qui remettent en cause la liberté d’expression. Elle recommande aussi aux autorités sénégalaises de mettre fin à toute ingérence en ligne via les intermédiaires Internet et l’arrêt des initiatives visant à mettre en place une surveillance Internet dans le pays.

Sur un autre registre l’ASUTIC « exhorte le gouvernement du Sénégal à reconsidérer ses politiques et les dispositions de la législation qui constituent une violation flagrante des normes et des engagements internationaux en matière de liberté d’expression ».

Elle a enfin invité les citoyens, les professionnels de la presse et les acteurs politiques à exercer et jouir de leurs droits et libertés dans le strict respect des limites fixées par la législation en vigueur afin que la liberté d’expression soit aussi un devoir d’expression et la liberté de presse un devoir de presse.