La participation de Patrice Talon au sommet G20 fait la Une au Bénin

La participation du chef de l’Etat Patrice Talon au sommet G20 sur l’investissement en Allemagne fait la Une des quotidiens parus mercredi.« Sommet G20-Afrique-Le Président Talon fait du marketing pour le Bénin »,  écrit dans sa manchette le quotidien national La Nation.

Le journal explique que moins de 48 heures après son arrivée à Berlin, le président Patrice Talon s’est adressé aux investisseurs allemands et plus généralement à tous les investisseurs du G20 et du monde.

« Les actions entreprises par son gouvernement pour faire du Bénin un terreau fertile à l’investissement privé ont été exposées par le chef de l’Etat à travers un message à Berlin », renchérit La Nation.

Le Matinal poursuit : « Talon vante la stabilité du Bénin » et explique que les mesures propices à l’investissement dans son pays se résument à l’assainissement du cadre macroéconomique et à la gouvernance, permettant désormais au Bénin de disposer d’un environnement économique et des affaires des plus stables, grâce à la réforme du marché du travail, le renforcement du secteur énergétique et la sécurisation de la propriété foncière.

Parlant de cette actualité, Bénin Intelligent renseigne que « Talon séduit les investisseurs du G20 ». Le journal ajoute que parlant des facilités disponibles au Bénin, le président table sur la nouvelle loi sur les conditions d’embauche qui dérégule désormais le recrutement et met en exergue la réforme du droit de grève qui limite la durée totale des grèves à deux jours maximum dans un même mois et à dix jours maximum par an.

Pour la Presse du Jour, « Talon vante la stabilité et la solidité du Bénin ». 

Crise anglophone, politique et économie en couverture des journaux camerounais

Passé l’intermède de l’élection présidentielle, la crise sécessionniste anglophone revient hanter les colonnes des journaux camerounais parus mercredi, à côté des sujets liés à la politique et à l’économie nationale.«Crise anglophone : un pasteur américain tué à Bamenda». Le titre barre la couverture du quotidien à capitaux privés de langue anglaise The Guardian Post qui consacre un long article au sort du religieux Charles Wesco, dont le véhicule a été criblé de balles par des inconnus, la veille dans le chef-lieu du Nord-Ouest.

Mais qui a donc abattu le pasteur américain ? s’interroge Le Jour : Charles Truman Wesco séjournait, avec son épouse et ses huit enfants, depuis deux semaines dans la localité de Bambili, un des fiefs de la contestation sécessionniste.

Selon cette publication, en ciblant un ressortissant américain, au lendemain de la réélection de Paul Biya, les séparatistes espèrent sans doute amener les États-Unis à s’impliquer dans leurs revendications.

La réaction du pays de l’oncle Sam est en effet redoutée, convient InfoMatin, qui consacre sa principale manchette à la récente lettre de félicitations adressée au président Biya par son homologue français Emmanuel Macron.

Ainsi, explique le journal, au-delà des civilités, en dehors de l’appel au rajeunissement de la classe politique, le jeune chef de l’exécutif hexagonal ne fait pas mystère de l’intérêt et des inquiétudes de son pays quant à la situation dans les régions anglophones.

Emmanuel Macron, insiste le journal, est rejoint dans cette posture par Donald Trump (États-Unis) et Theresa May (Royaume Uni), qui tous pressent Paul Biya de trouver une solution pacifique à la crise qui ensanglante le Nord-Ouest et le Sud-Ouest depuis octobre 2016.

Dans l’immédiat, répond en écho Repères, Paul Biya, fraîchement réélu pour un 7ème mandat consécutif, devrait sacrifier au rituel de la prestation de serment lors d’une session parlementaire aux allures particulières, qui s’ouvre vendredi.

Ce sera la première fois, explique le bihebdomadaire, que le président de la République du Cameroun va prêter serment en présence des membres du Conseil constitutionnel, une haute juridiction consacrée par la Constitution de 1996 et qui n’a vu le jour que le 7 février 2018.

Ce sera «une session sur tapis rouge», acquiesce le quotidien à capitaux publics Cameroon Tribune, évoquant également «une prestation de serment en plusieurs points inédite».

L’élection présidentielle achevée, et en attendant son entrée solennelle en fonction, Paul Biya, tacle Mutations, doit certainement être en train de faire ses comptes de campagne avec de sérieuses surprises à la clé : plusieurs de ses lieutenants, dont l’avenir est par ailleurs en pointillés, ont fait mordre la poussière à leur champion dans leurs fiefs respectifs et devraient donc logiquement s’acquitter de la note.

De la note, rétorque Cameroon Business Today, il en sera certainement question dès lundi prochain à l’occasion de la 3ème évaluation de l’accord triennal pour la facilité élargie de crédit (FEC), d’une enveloppe de 390,4 milliards FCFA, signé le 26 juin 2017 entre le pays et le Fonds monétaire international (FMI).

Plus de 200 milliards FCFA ont déjà été décaissés depuis lors, étaye le magazine à capitaux publics, ajoutant que les échanges tourneront autour de la dette publique et des recettes budgétaires internes.

A propos de la dette, point de friction permanent entre les parties, Le Quotidien de l’Économie révèle que le pays, de 2016 à août dernier, a levé 534 milliards FCFA en termes de bons du Trésor assimilés (BTA).

Lever les fonds, c’est bien, mais leur utilisation ne cesse de susciter des inquiétudes, renchérit Diapason qui, preuves à l’appui, se penche par exemple sur le cas du chantier de construction de l’autoroute entre Douala et Yaoundé, les métropoles économique et politique du pays.

Débutés en 2014, explique l’hebdomadaire, la première phase d’exécution de ce projet, dont la livraison était prévue en mi-octobre dernier, n’a pas été respectée alors que le taux de réalisation stagne autour de 40%, un autre défi pour le nouveau septennat de Paul Biya.

Economie et politique s’imposent aux quotidiens sénégalais

La presse quotidienne sénégalaise parue mercredi traite d’une diversité de sujets, dont l’économie et la politique.Dans son dossier du jour, EnQuête s’intéresse à l’absence de l’épargne au Sénégal et rend compte de « la logique des urgences » car, « la majorité des Sénégalais, englués dans des logiques de survie, ignorent l’épargne ».

Ce faisant, nos confrères notent que « la bancarisation est faible au Sénégal », mais constatent « une prise de conscience chez les femmes qui ont décrété la fin des gaspillages ».

Parlant de l’exploitation du minerai de fer de la Falémé, Sud Quotidien plonge dans « la guerre des tranchées ».

« Enjeux de l’exploitation minière-Gladima (ministre des Mines) voit une société si vile », renchérit Le Quotidien, dans lequel journal, Mme Gladima affirme : « La société civile n’informe pas, elle désinforme ».

Pendant ce temps, Le Soleil met en exergue la visite du président Macky Sall à Berlin où il signé « un accord pour l’installation d’entreprises allemandes » dans son pays.

« Un important portefeuille pour l’industrie, les Tic et l’énergie. La Chancelière Merkel promet 655 milliards f cfa pour les Pme africaines », rapportent nos confrères du Soleil.

A propos de l’exploitation du gaz, Le Soleil souligne que « le modèle sénégalo-mauritanien est magnifié par l’Union africaine ».

« Emploi des jeunes, autosuffisance en riz, mandat…La foire aux promesses non tenues. La dernière chance de Macky Sall. Louga : une promesse de 250 milliards dans le vent », détaille Walf quotidien à sa Une.

L’Observateur consacre sa Une à l’ancien Premier ministre et ancien président de la Commission de l’Uemoa, Cheikh Hadjibou Soumaré, candidat à la présidentielle de 2019 qui affirme que « le peuple souffre en silence. Les finances publiques vont mal ».

Dans Vox Populi, le leader de Bokk Gis-Gis, Pape Diop, candidat déclaré à la présidentielle estime qu’ « il y a des résultats préfabriqués ».

Les quotidiens sénégalais dissèquent le sermon du khalife des mourides

Le sermon du khalife général des mourides, Serigne Mountakha Mbacké prononcé, lundi à Touba, à la clôture de l’édition 2018 du Grand Magal de Touba, fait les choux gras des quotidiens sénégalais parus mardi.« L’appel du khalife général des mourides aux hommes politiques-Ayez foi en Dieu et au verdict des urnes », rapporte le quotidien national Le Soleil qui informe que le Comité d’organisation est satisfait de l’Etat qui, selon lui, tous les engagements pris ont été entièrement honorés.

« Cérémonie officielle du Magal de Touba-Pour une présidentielle apaisée : Serigne Mountakha instruit la classe politique », note Sud Quotidien.

Selon nos confrères, le ministre de l’Intérieur, Aly Ngouille Ndiaye acquiesce, l’opposition ne dit pas non.

Ce quotidien fait également le bilan sécuritaire du Magal et renseigne que 511 personnes ont été interpellées, 134 véhicules mis en fourrière et 60 accidents enregistrés. « Bilan des Sapeurs-8 morts et 200 blessés », ajoute Sud Quotidien.

Pour L’As, à la clôture du Magal de Touba, « Serigne Mountakha sermonne les politiciens », affirmant ainsi : « Un pays ne se construit pas dans le divertissement. Ils (politiciens) doivent éviter de semer la confusion entre les différentes familles religieuses ».

« Magal Touba 2018-Les prêches du khalife », renchérit Le Quotidien, relayant les propos du guide religieux qui insiste : « Un pays ne se construit dans le folklore et des futilités ».

De son côté, Vox Populi fait état de « sermon musclé du khalife contre les politiciens » à qui il dit : « Quelqu’un qui prétend diriger ce pays ou n’importe quelle localité doit bannir certaines pratiques qui mènent nulle part ».

« Présidentielle 2019, violence et invectives-Les mises en garde de Serigne Mountakha », écrit EnQuête, dans lequel journal, le marabout indique : « Nous appelons les uns et les autres à éviter les débats de bas niveau susceptibles de diviser le peuple ».

La controverse électorale au sein de l’Église catholique à la Une au Cameroun

La polémique entre prélats de l’Église catholique, sur l’appréciation de l’élection présidentielle du 7 octobre dernier et qui a vu la victoire du chef de l’État sortant Paul Biya, passionne les journaux camerounais parus lundi.La guerre de petites phrases entre les archevêques de Yaoundé et Douala, les métropoles politique et économique du pays, transpire en couverture du quotidien à capitaux privés de langue anglaise The Guardian Post, qui se penche sur le cas Jean Mbarga, auteur la veille d’une sortie médiatique contredisant son homologue Samuel Kléda.

Le deuxième prélat cité, étaye la publication, par ailleurs président de la Conférence épiscopale nationale (CENC), est ouvertement pris à partie pour ses critiques contre le régime de Yaoundé, en général et le déroulement de la dernière présidentielle, dont il conteste les résultats.

Les deux hommes de Dieu écrivent, chacun de son côté, une épître sur les résultats de la présidentielle du 7 octobre dernier, renchérit Intégration, un affrontement qui met en péril le précaire équilibre au sein de l’Église catholique qui est au Cameroun.

La crise entre les deux dignitaires religieux, jadis d’accord sur certains thèmes sociopolitiques (crise anglophone, corruption), est survenue en décembre 2017 lorsque Mgr Kléda s’est ouvertement opposé à la candidature de Paul Biya à la dernière élection présidentielle.

La victoire de Biya divise Samuel Kléda et Jean Mbarga, résume Défis Actuels : les deux évêques sont en désaccord sur la crédibilité des résultats de l’élection du 7 octobre dernier, le président de la CENC pensant, comme les acteurs politiques, que seule la révision du Code électoral pourra favoriser l’alternance politique au Cameroun.

«Le Cameroun a voté des lois et des procédures qui humanisent et légalisent le processus d’accès aux postes de responsabilité notamment la présidence de la République. À partir du moment où ce processus a joué son rôle, inéluctablement, la personne qui en sort élue est légalement constituée et a droit à la reconnaissance de tous les citoyens», explique Jean Mbarga dans une longue interview au quotidien à capitaux publics Cameroon Tribune.

C’est que Mgr Kleda, qui se fait remarquer par des prises de position partisanes, parfois va-t-en guerre, mais toujours en porte-à-faux avec celles des pouvoirs publics, est désormais «vomi par tous», appuie Repères.

Il est même difficile, ajoute le bihebdomadaire, de ne pas croire au soutien apporté par l’archevêque de Douala au président du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC) et candidat malheureux à la présidentielle, Maurice Kamto.

Pour InfoMatin, inutile d’aller cherche loin : l’archevêque de Douala a pris fait et cause pour le parti politique sus-évoqué, lui qui, depuis des mois, «agit comme un véritable leader politique de l’opposition, critiquant à tout va, dessinant le profil du ‘’bon » chef de l’État du Cameroun et prodiguant des consignes de vote à la cantonade».

Pour L’essentiel, Mgr Kleda n’est rien d’autre qu’«un évêque politisé» : avec le ton et la manière, l’archevêque de Douala marche sur les traces de son illustre prédécesseur et mentor, le cardinal Christian Tumi, dont les prises de position à l’encontre du régime Biya sont des plus critiques.

De plus en plus isolé, l’attitude de l’évêque métropolitain de Douala est également, selon Mutations, décriée par l’Observatoire du développement social, une organisation qui accuse le président de la CENC de «diffuser des messages de haine et d’appel au soulèvement dans les médias et réseaux sociaux, dans le but de discréditer le processus démocratique en marche au Cameroun et qui reste perfectible».

Encore que ce ne serait pas la première fois que ce type de phénomène se vit dans le monde, acquiesce InfoMatin : «Ailleurs, des hommes d’Église ont ouvertement tombé la soutane pour s’engager dans la sphère politique. C’est leur droit légitime, en tant que citoyens. Que Samuel Kléda, aujourd’hui, se proclame clairement de l’opposition ne serait point un acte de blasphème.»

Incidents de Bassam et affrontements intercommunautaires à la Une des journaux ivoiriens

Des incidents survenus le week-end dans la cour royale de Grand-Bassam, dans le Sud du pays et des affrontements intercommunautaires relevés au Centre-Nord à Marabadiassa font la Une des quotidiens ivoiriens parus, lundi, sur l’ensemble du territoire national.Situation de révolte, hier, à Grand-Bassam : les populations « huent et humilient » le roi en présence de la gouverneure du Canada avant de réclamer Ezaley (ndlr : le maire sortant et candidat malheureux des municipales du 13 octobre dernier) comme « nouveau roi », barre en Une Soir Info.

Devant la gouverneure du Canada, le vice-président de la République, Kablan Duncan et le roi des N’Zima, Amon Tanoé, hués, rapporte à son tour Notre Voie, quand sur le même sujet LG Infos dit connaître ces «propos qui ont mis le feu » lors de la cérémonie de couronnement de la gouverneure générale du Canada, Julie Payette, en tant que Reine-mère des N’zima.

La presse nationale se fait également l’écho d’un conflit intercommunautaire à Marabadiassa dont le bilan fait état de perte en vie humaine ainsi que des blessés et d’importants dégâts matériels.

 A ce propos, Soir Info parle de violence dans la région de Gbêkê, précisément à Marabadiassa où un affrontement entre des communautés a fait un mort et plusieurs blessés grave. « Situation sécuritaire à Marabadiassa : de violents affrontements font des morts et des blessés. Une église incendiée », renchérit L’Inter, là où sur le même sujet Notre Voie établit un bilan de trois blessés et d’importants dégâts matériels.

D’où cette sortie de Le Patriote qui croit savoir « ce qui s’est vraiment passé » à Marabadiassa. S’intéressant pour sa part à la cause de cette poussée de violence, L’Intelligent d’Abidjan évoque un vieux conflit foncier entre le village Baoulé de Blemplo et la ville Malinké de Marabadiassa qui aurait été attisé par les dernières élections locales.

Politique et économie se partagent les quotidiens béninois

La constitution progressive des deux blocs devant soutenir le chef de l’Etat aux législatives de 2019 se poursuit dans les quotidiens béninois parus lundi, qui mettent également l’accent sur l’économie.« Réforme du système partisan-Les partis de la mouvance se jettent en fin à l’eau », constate le quotidien national La Nation, expliquant que la réforme du système partisan déchaîne les passions au niveau du paysage politique béninois.

Ce faisant, ce quotidien révèle que l’Alliance ABT a le quitus de ses militants qui ont décidé de rejoindre les forces politiques regroupées au sein du bloc Dynamique républicaine.

La Nation  poursuit en informant que « le Parti du Renouveau Démocratique (PRD) dit oui, mais … » S’il en est ainsi, c’est parce que La nation, le parti du Président de l’Assemblée nationale, Adrien Houngbédji et ses militants ont approuvé, mais pas à n’importe quel prix, le projet de fusion de leur formation politique au bloc républicain. 

« Le PRD entend prendre des mesures conservatoires, telles que préserver le logo, le slogan, l’hymne et le siège national du parti », précise le journal.

Bénin Intelligent évoque aussi la « Recomposition de la classe politique » et souligne que « le Prd, Abt, Rnd disparaissent pour la Dynamique républicaine et la Renaissance du Bénin rejoint le bloc Progressiste ».

Nos confrères précisent que le processus de fusion est en finalisation pour la naissance d’un des plus grands partis politique du Bénin, « un exploit qui n’a jamais été réalisé sous l’ère du renouveau démocratique ».

Le Matin conclut alors : « Consolidation de deux blocs politiques autour de Patrice Talon-Les partis politiques adhèrent massivement à la réforme ».

Sur le plan économique, le Fonds Monétaire International apprécie les réformes engagées par le gouvernement, informe La Nation qui écrit : « Situation économique nationale-Les voyants sont au vert, selon la mission du Fmi au Bénin ».

Le journal détaille que le chef de la mission du Fmi pour le Bénin, en fin de revue, a rassuré de la meilleure santé économique du pays qui affiche l’un des meilleurs taux de croissance dans la sous-région. Le FMI prévoit donc à moyen terme une forte croissance due à la demande plus forte du Nigeria et à l’accélération de l’investissement.

L’Economiste renchérit : « L’Economie Béninoise se porte bien ». Cette situation est due, selon Le Potentiel à la stabilité du pays.

Diplomatie, artisanat et sport au menu des journaux burkinabè

Les quotidiens burkinabè abordent, ce lundi, plusieurs sujets dont le Salon international de l’artisanat de Ouagadougou (SIAO) et le Tour cycliste du Faso qui se déroulent actuellement, sans oublier la diplomatie avec l’admission du Burkina Faso au Conseil des droits de l’homme de l’Organisation des Nations Unies (ONU).«Le Burkina au Conseil des droits de l’homme : Une victoire diplomatique», jubile le quotidien national Sidwaya, informant que la nouvelle a été donnée par le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération, Alpha Barry.

Le confrère rappelle qu’après 2008 et 2011, le Burkina Faso a été élu le 12 octobre 2018 au sein du Conseil des droits de l’homme par 187 voix.

«Il vient ainsi en troisième position sur 18 candidats après l’Inde (188 voix et les Îles Fidji (187 voix)», écrit Sidwaya, avant de souligner que cette élection est le fruit des efforts conjugués de trois représentations diplomatiques burkinabè à l’extérieur et de la Direction générale  de la coopération multilatérale à Ouagadougou.

A ce propos, Aujourd’hui au Faso, quotidien privé, estime que c’est une victoire diplomatique pour le gouvernement du Burkina Faso.

Le même journal évoque le Salon international de l’artisanat de Ouagadougou, notant en manchette : «SIAO 2018: 30 ans, l’âge d’un artisanat mature».

Pour sa part, Sidwaya affiche en première page : «SIAO 2018 : Les artisans face aux exigences du marché», là où le journal privé Le Quotidien laisse lire : «SIAO : C’est parti pour la 15e édition».

Quant à L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés du Burkina Faso, il met en exergue : «Ouverture SIAO 2018 : Le parrain Sakandé reconnaissant à Thom Sank».

Selon le journal, la cérémonie d’ouverture du SIAO 2018, le vendredi 26 octobre dernier, a été marquée par l’appel du parrain, le président de l’Assemblée nationale, Alassane Bala Sakandé, à l’instauration d’un «prix spécial Thomas Sankara».

En sport, L’Observateur Paalga évoque le tour du Faso 2018, parlant des «3 actes forts des Etalons». Il rappelle que pour l’heure, ce sont les Etalons cyclistes qui sont les dépositaires des maillots les plus convoités, à l’issue des trois étapes courues.

Sidwaya, de son côté, revient sur la 3e étape courue, hier dimanche, entre Bolgatenga (Ghana) et Pô (Centre-sud du Burkina), renseignant que c’est le Burkinabè Seydou Bamogo qui était en jaune à Pô.

Le Pays se contente de faire observer qu’il s’agit d’une «bonne entame pour les cycliste Burkinabè».

Julie Payette et Konan Bédié se partagent la Une des journaux ivoiriens

Arrivée hier à Abidjan dans le cadre d’une visite officielle de 72 h, la Très Honorable Julie Payette, Gouverneure générale du Canada ainsi que le président du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI-RDA, ex-parti unique), Henri Konan Bédié se partagent la Une des journaux quotidiens ivoiriens parus, samedi, sur l’ensemble du territoire national.Présente à Abidjan dans le cadre d’une visite officielle qui vise à renforcer la coopération entre la Côte d’Ivoire et le Canada, la Très Honorable Julie Payette, Gouverneure générale du Canada, a été reçue, hier, par le Chef de l’Etat, Alassane Ouattara, informe Fraternité Matin.

Elle a ensuite été faite citoyenne d’honneur de la ville d’Abidjan, ajoute le journal gouvernemental. Visite officielle de la gouverneure du Canada : Julie Payette a échangé avec Ouattara, hier, reprend à son tour Le Patriote.

Au lendemain de sa rencontre avec les nouveaux élus locaux de sa formation politique, le président du PDCI, Henri Konan Bédié occupe également une place de choix à la Une de la presse nationale.                 Depuis Daoukro, hier, Bédié « frappe » encore et porte de graves accusations, souligne à ce sujet Soir Info.

Le président Bédié recevant, hier, à Daoukro, les nouveaux élus locaux a affirmé que « des candidats PDCI ont été spoliés de leur victoire », rapporte Le Nouveau Réveil, selon qui il (Bédié) a ensuite exhorté les instances en charge du contentieux électoral à rétablir « la vérité des urnes et le choix du peuple ».

Ce qui fait dire à Le Patriote que Bédié « voit le diable partout » face « à la saignée » du PDCI et « à la montée en puissance » du RHDP (Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix).

« La CEI (Commission électorale indépendante) a inversé les résultats de nos candidats (…) Le scrutin s’est déroulé dans une hostilité contre le PDCI », reprend ensuite ce journal proche du pouvoir en citant Henri Konan Bédié.

Toujours selon ce confrère, Bédié avait également accusé le chef de l’Etat d’immixtion dans la proclamation des résultats. Pour sa part, Le Rassemblement pense que ce climat délétère entretenu par M. Bédié est entrain de focaliser le débat politique sur le retour des vieux démons et du conflit identitaire.

« A-t-on déjà oublié le charnier de Yopougon ? », s’interroge à ce propos ce journal, avant d’attirer l’attention de son lectorat à travers des « témoignages à couper le souffle » sur « l’ivoirité qui gagne du terrain » par la faute de « Bédié, le premier coupable ».

La presse sénégalaise célèbre le Magal de Touba

Les quotidiens sénégalais parus samedi mettent le focus sur la 124ème édition du Grand Magal de Touba prévue ce 28 octobre 2018.Le quotidien national Le Soleil traite de la visite du chef de l’Etat à Touba et rapporte que « Macky Sall renforce la lutte contre l’insécurité » en inaugurant une nouvelle gendarmerie.

Faisant le bilan sécuritaire à mi-parcours du Magal, nos confrères informent que « 276 personnes sont déjà interpellées pour divers délits ».

« Sécurisation du Magal-Touba tout blindé », constate Le Quotidien qui fait état d’un important dispositif de police et gendarmerie qui y est déployé.

« 124ème édition du Grand Magal-Tous à Touba, tour sur Bamba (fondateur du mouridisme) », titre Sud Quotidien, notant une bousculade des hommes politiques dans la ville sainte et l’installation d’une cellule anti-terroriste.

« Touba, aux sources du Magal », écrit L’Observateur à sa Une, soulignant que pour ses hôtes, le khalife général des mourides, Serigne Mountakha a prévu 3400 poulets et 595 moutons.

Mettant le Magal en rapport avec la présidentielle 2019, EnQuête écrit : « Touba au cœur des convoitises » avec Macky, Wade, Gakou, Sonko, Madické…qui multiplient les stratégies pour rallier Touba à leur cause.

Pour L’As, à 24 heures du Grand Magal, commémorant le départ en exil de Cheikh Ahmadou Mbacké, « Touba affiche plein ».

Pour Vox Populi, les insulteurs sont dans le viseur car, « Serigne Bass (porte-parole du khalife) menace, Macky promet l’enfer ».

En sport, les quotidiens reviennent sur la conférence de presse, hier, du sélectionneur national Aliou Cissé, mettant ainsi en exergue « son défi excitant » qui consiste à gagner la CAN 2019.

« Can 2019-Guinée Equatoriale-Sénégal du 17 novembre à Bata : Aliou Cissé reconduit son commando », informe L’Observateur.

« La couverture du mondial pour l’Afrique subsaharienne a été catastrophique » (UAR)

La couverture de la Coupe du monde pour les pays d’Afrique au sud du Sahara a été une catastrophe, a affirmé, vendredi à Dakar, le directeur de l’Union africaine des radiodiffusions (UAR), Grégoire Ndjaka.« Nous sortons d’une coupe du monde où il faut dire les choses telles qu’elles se sont passées. La couverture de la Coupe du monde pour les pays d’Afrique au sud du Sahara a été une catastrophique. Aujourd’hui, il y a des procès. Partout, on va vous raconter l’histoire de cette Coupe du monde en des termes très difficiles », a notamment dit M. Ndjaka au cours d’une conférence de presse.

Et c’est pourquoi, l’UAR compte organiser, le 10 novembre 2018 à Abidjan, une rencontre à l’intention des directeurs généraux de télévisions nationales pour discuter des droits de retransmission des compétitions sportives africaines et mondiales.

Cette rencontre sera également une occasion pour tirer les leçons de ce qui s’est passé et d’aller au-delà pour trouver des solutions importantes afin de bien couvrir la prochaine Coupe d’Afrique des nations prévue au Cameroun en 2019.

Le Dg de l’UAR a également annoncé qu’un « évènement inédit » est prévu au soir de ce 10 novembre. Il s’agit, d’après Grégoire Ndjaka, du lancement de la première édition de AUB-Music Safari, une compétition musicale qui va regrouper la plupart des vedettes de la musique africaine.

La première édition de cet événement culturel qui se veut « digne d’une Afrique qui travaille, d’une Afrique qui bouge et d’une Afrique qui se transforme », aura lieu en mars 2019 à Abidjan (Côte d’Ivoire), a souligné M. Ndjaka.

Union africaine de radiodiffusion : début en janvier des échanges de contenus

Le nouveau réseau d’échange des contenus de l’Union africaine de radiodiffusion (UAR) démarrera ses activités le 1er janvier 2019, a annoncé, vendredi à Dakar, le directeur général de l’UAR, Grégoire Ndjaka.« Nous disons aux professionnels des médias que nous sommes en phase d’essai puisque même maintenant on peut l’utiliser mais, nous aurons à partir du 1er janvier 2019 un instrument qui doit nous permettre de dire ce que nous sommes en Afrique », a notamment dit M. Ndjaka qui s’exprimait à l’occasion d’une conférence.

Ainsi, Grégoire Ndjaka et ses collaborateurs comptent-ils faire de ce réseau « un des meilleurs au monde » en proposant des programmes et nouvelles qui viennent du monde entier.

« Il ne sera pas question dans notre réseau de recevoir seulement des informations qui viennent d’ailleurs. L’Afrique va présenter les nouvelles d’Afrique. Nous allons écrire à travers le réseau de l’UAR notre propre histoire, cette histoire des peuples qui travaillent et qui se battent pour se développer », a soutenu Grégoire Ndjaka.

Il a souligné que ce nouveau réseau fonctionnera essentiellement avec l’Internet afin de permettre aux chaines de télévision de réduire drastiquement les dépenses faramineuses destinées au paiement du satellite.

Poursuivant, il a indiqué que les chaines de télévision auront, à travers ce réseau, la possibilité de vendre leur production un peu partout à travers le monde. « C’est une véritable révolution qui s’amorce », a-t-il conclu.

Début à Brazzaville des assises de la presse congolaise

Les assises de la presse congolaise, dont l’enjeu est de faire l’état de l’évolution des média, 25 ans après celles tenues en 1992, ont démarré jeudi à Brazzaville, par le ministre de l’Intérieur et de l’Administration du territoire, Raymond Zéphirin Mboulou, en présence de plusieurs hautes personnalités parmi lesquelles, l’ancien Premier ministre, Henri Lopes.Ouvrant les travaux de les travaux, au nom du Premier ministre Clément Mouamba, le ministre  Raymond Zéphirin Mboulou, après avoir décrié la pratique du journalisme au Congo qui ne « comble pas encore les attentes du public », a salué la tenue de ces assises.

« Ces assises arrivent à point nommé car, les mauvaises pratiques du journalisme au Congo caractérisées par le sensationnel, la diffamation, la calomnie…subsistent et ont tendance à s’aggraver », a déploré Raymond  Zéphirin Mboulou.

Il a souhaité que cette rencontre « dégage des solutions correctives afin que cette presse réponde aux attentes du public en matière d’information, et qu’elles fassent sortir un cadre juridique adapté au niveau paysage médiatique mondiale. »

Pour le ministre de la communication, porte-parole du gouvernement, Thierry Lézin Moungalla « cet évènement doit être considéré comme une nécessité historique en ce qu’il devrait poser les jalons d’un journalisme du 21ème siècle au Congo et contribuer à la démocratie, facteur de progrès. »

De son côté, Philippe Mvouo, président du Conseil supérieur de la liberté de la Communication (CSLC) du Congo, organe qui a initié les assises de la presse, a saisi cette opportunité pour assener un coup de massue à cette presse congolaise qui est, d’après lui, « pourtant libre, mais sape sa liberté » par ses mauvaises pratiques.

« Avec la tenue de ces assises la presse congolaise devrait passer par les étapes incontournables que sont la formation, la professionnalisation, la responsabilité, l’acquisition des vertus humaines (…) pour se rende davantage utile et indispensable à la société congolaise », a souhaité Philippe Mvouo.

Les travaux de ces assises de la presse devront prendre fin le 28 octobre avec à l’affiche un nouvel horizon de la pratique du journalisme au Congo.

Conseil des ministres et politique se partagent la Une des journaux ivoiriens

Le compte rendu du conseil des ministres de mercredi ainsi que des sujets de politique nationale se partagent la Une des journaux quotidiens ivoiriens parus, jeudi, sur l’ensemble du territoire national.L’Etat ivoirien crée un fonds pour le projet « Electricité pour tous », informe Fraternité Matin. « Adoption internationale d’enfants : la mesure de suspension levée », poursuit le journal gouvernemental dans son compte rendu du Conseil des ministres de mercredi.

Au terme de sa réunion hebdomadaire, hier, le gouvernement s’est prononcé sur les interpellations de Vremen et Cissé Seye, deux cadres du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI) ainsi que sur la conférence de presse avortée du candidat à l’élection régionale dans le Guémon (Ouest) Méambly, complète Le Jour Plus.

 « Personne n’est au-dessus des lois », après les incidents postélectoraux qui ont entachés le scrutin du 13 octobre dernier, réagit le porte-porte du gouvernement, Sidi Touré en couverture de Le Patriote.

Les sujets politiques occupent également une place de choix à la Une des journaux ivoiriens. A ce propos, Le Jour Plus informe que 25 élus, PDCI (Parti démocratique de Côte d’Ivoire) et indépendants ont viré au RHDP (Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix) après la proclamation des résultats provisoires.

« Première grande vague d’adhésions au RHDP: 25 maires indépendants et un président de conseil régional atterrissent chez les Houphouëtistes », renchérit Le Patriote à côté de L’Expression qui dévoile la liste des personnalités concernées par ce revirement.

« L’acte que vous venez de poser est un acte fort (…) Ceux qui veulent diviser la Côte d’Ivoire n’y arriveront pas » car « mes bras sont toujours ouverts », rapporte ensuite ce journal en citant le Premier ministre Amadou Gon Coulibaly.

 Pendant ce temps, le bilan du contentieux électoral fait état de plus de 100 dossiers de plaintes qui ont été déposés à la Cour suprême, révèle de son côté L’Inter, quand Soir Info parle d’une situation toujours « tendue » à Grand-Bassam après les municipales.

A ce sujet, renseigne le confrère, les sages du peuple N’Zima se sont réunis à huit clos pendant des heures, hier, en absence du Roi Amon Tanoe.

Pour sa part, LG Infos s’intéresse à la « guerre PDCI-RHDP » en révélant que les dernières tractations menées par Ouattara auprès de Bédié ont tous « foiré ». Ce qui fait dire à Le Nouveau Réveil que le scenario de la présidentielle de 2020 annonce un « cocktail explosif ».

Magal Touba : le CNRA condamne les « dérapages » d’une chaîne Web

Le président du Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA) du Sénégal, Babacar Diagne a vivement dénoncé, mercredi soir à Dakar, les récents « dérapages » d’une télévision sénégalaise diffusant sur le net, coupable pour lui d’avoir montré une vidéo tournant en dérision le Grand Magal Touba, une cérémonie annuelle commémorant le départ en exil de Cheikh Ahmadou Bamba, et qui a mis dans tous ses états le porte-parole de la confrérie mouride.« Ce qui s’est passé est extrêmement grave. Que l’on s’attaque à des croyances… Je suis outré par ce que j’ai vu et appelé (par cette chaîne Web)  »+Wadjal Magal+ (préparer le Magal en wolof) », a déploré M. Diagne au cours d’un point de presse tenu au lendemain de la sortie de Serigne Bass Abdou Khadre contre les « ennemis » de la communauté mouride.

« Nous avons vu à la Une de tous les journaux (de ce mardi) la colère du porte-parole des Mourides. Et la raison c’est nous », a indiqué l’ancien directeur général de la RTS (publique) qui annonce avoir reçu une « plainte » de la commission Communication et Culture du Magal contre ladite télévision en ligne, nommée « TDK TV ».

Dans sa requête, cette commission a dénoncé la publication de cette vidéo qui a créé « un scandale » et « choqué » les fidèles mourides, rapporte Babacar Diagne, affirmant par ailleurs que « TDK TV » a fait amende honorable en demandant « pardon ».

Selon l’ancien ambassadeur du Sénégal aux États-Unis, « c’est trop tôt de dire quelle sanction prendre » contre ce média, même si « c’est à Touba de juger s’il tourne la page » ou non.

Appelant à « laver le linge sale en famille », l’ancien journaliste a répété à foison une formule du fondateur du journal français Le Monde, Hubert Beuve-Mery, selon laquelle « il ne faut pas laisser nos moyens de vivre compromettre nos raisons de vivre ».

La sortie de Touba sur les attaques contre le mouridisme à la Une au Sénégal

Les quotidiens sénégalais parvenus, mercredi à APA, traitent essentiellement de la réaction de Touba suite aux « attaques contre le mouridisme (confrérie soufie) », de l’attribution de la concession pour la gestion de l’eau au Sénégal à la compagnie française SUEZ et d’autres sujets politiques.« Attaques contre le mouridisme : Touba élève le ton », titre Le Quotidien qui reprend en sous-titre cette déclaration de Serigne Bass Abdou Khadre, porte-parole du khalife général des mourides : « Nous sommes prêts à laisser nos vies pour défendre l’œuvre de Serigne Touba ».

A sa page 3, le journal informe que Serigne Bass a mis en garde les détracteurs du mouridisme qui se livrent « à un exercice qui consiste à ternir l’image de la confrérie ».

« Nous n’accepterons plus de subir des attaques de quiconque. Nous sommes prêts à y laisser nos vies pour défendre l’intérêt de Serigne Touba. Celui qui s’entête à vouloir ternir notre communauté sera responsable de ce qui lui arrivera », a martelé le dignitaire religieux dans les colonnes du Quotidien.

Traitant de cette même actualité, L’AS informe que c’est « dans une colère noire » que le porte-parole du khalife général des mourides « à tirer à boulets rouge » sur « les pourfendeurs de la voie mouride ». Et le journal d’en tirer cette conclusion : « Qui s’y frotte, s’y pique ».

« Touba monte la voix », note L’Observateur, citant Serigne Bass Abdou Khadre qui demande : « Qu’on arrête cette campagne de dénigrement contre Touba et la communauté mouride. Si les autorités ne prennent pas des mesures pour arrêter ces dérives, Touba ne se laissera pas faire ».

Le quotidien relate par ailleurs les « dernières inquiétudes » de Touba quant à l’approvisionnement en eau et la fourniture en électricité à quatre jours du Grand Magal (célébration du départ en exil du fondateur du mouridisme) prévue dimanche.

Sous le titre « Les menaces de Touba », le quotidien Enquête revient sur la « publication de vidéos et images calomnieuses sur le mouridisme » et arbore ces sous-titres : « Serigne Bass Abdou Khadre : « Ceux qui cherchent à ternir l’image du mouridisme n’ont qu’à assumer les conséquences de leurs actes parce qu’ils nous retrouveront sur leur chemin » » ; « Les sénégalais ne peuvent pas vivre dans le laisser-aller où chacun fait ce que bon lui semble ».

Des publications de vidéos jugées blasphématoires par les dignitaires de Touba circulent depuis quelques jours sur la toile d’où ces menaces et autres mises en garde.

Vox Populi traite pour sa part de l’attribution de la concession pour la gestion de l’eau au Sénégal à la compagnie française SUEZ et titre : « Le FSS (Forum Social Sénégalais) remue le scandale de l’eau » avant d’arborer ces sous-titres : « Mignane Diouf et Cie récusent SUEZ et se mettent en ordre de bataille » ; « Il y a beaucoup de bruits sur de supposées promesses de donner le marché sur un plateau d’or à une multinationale, la firme SUEZ, connue pour ses scandales et ses manies de corruption pour obtenir des marchés dans la gestion de l’eau et l’électricité dans le monde ».

Sud Quotidien parle pour sa part de « Micmac autour d’une convention » entre l’Etat du Sénégal et la société turque Tosyali pour évoquer l’exploitation du fer de la Falémé.

Dans ses colonnes, le journal donne la parole au député de l’opposition, Mamadou Lamine Diallo qui dénonce « un business de 50 milliards de dollars (plus de 27 000 milliards de F CFA) » que devrait générer la signature de la convention entre l’Etat du Sénégal et la société turque.

Sous le titre « Khalifa gagne » son procès de la caisse d’avance », WalfQuotidien informe que les parlementaires européens « sont préoccupés par les « irrégularités judiciaires » dans le procès de l’ex maire de Dakar en estimant que « la procédure entamée contre lui par la justice sénégalaise est entachée de sérieux vices ».

Le quotidien national Le Soleil revient quant à lui sur au lancement, hier à Diamniadio (Dakar), de l’Institut national du pétrole et du gaz et informe que le président Macky Sall a insisté sur « la compétence et l’excellence ».

La presse béninoise met en exergue infrastructures routières et investissements

Les quotidiens béninois reçus mercredi à APA reviennent sur l’inauguration la veille du poste de contrôle juxtaposé de Sèmè-Podji à la frontière entre le Bénin et le Nigéria et sur les investissements prévus dans le social pour le compte du budget 2019.« Talon et Buhari offrent un joyau aux deux peuples et à tous les usagers », titre L’Evènement Précis, expliquant que l’infrastructure, d’un coût global de 13 milliards f cfa, a été financée par l’Union européenne et entre dans le cadre du programme de facilitation des transports et transit routiers. Elle est construite sur une superficie de près de 17 hectares et subdivisé en 3 zones à savoir, la zone pour les véhicules commerciaux avec passagers, la zone pour la manutention  des marchandises, autrement dit la douane, et la zone  pour la traversée des piétons.

Ce faisant, La Nation informe que « le Président Talon salue un outil d’intégration » et révèle que c’est un ouvrage frontalier très moderne qui comprend plusieurs bâtiments, notamment des blocs administratifs, une  brigade de douane, une zone d’inspection des camions,  des magasins, des toilettes, un pont bascule, une salle de contrôle via scanner, un service de santé, une salle d’entretien et d’entreposage de groupe électrogène.

Toutes choses qui poussent L’Economiste à conclure : « Vers l’augmentation des recettes douanières ». Selon nos confrères, le rapprochement de ces administrations frontalières contribuera à l’amélioration des performances et au confort de la circulation des personnes et de leurs biens.

A propos des investissements prévus dans le social pour le compte du budget e2019, L’Autre Vision révèle que c’est environ « 439 milliards de f cfa qui seront investis pour renforcer le panier de la ménagère ».

« D’heureuses perspectives, estime le journal, qui explique que le gouvernement veut soulager davantage les peines des populations et donc qu’il s’active pour l’adoption du projet de budget pour l’année 2019 avec une croissance économique de 7,6% pour le pays, stimulé entre autres par une hausse prévue des performances du secteur cotonnier ».

Les journaux camerounais tournent peu à peu la page de la présidentielle

Les journaux camerounais parus mercredi s’éloignent petit à petit de l’élection présidentielle du 7 octobre 2018, qui au terme des résultats proclamés lundi a reconduit Paul Biya aux affaires pour un nouveau septennat, et recommencent à lorgner vers d’autres préoccupations de la vie nationale.En prenant le prétexte, au-delà de l’écrasante victoire (71,28%) du président-candidat, d’un dossier consacré à «la vérité des chiffres» du récent scrutin, le quotidien à capitaux publics Cameroon Tribune fait en réalité une prospective sur les figures émergentes de l’opposition, constate un taux de participation à la hausse par rapport aux derniers scrutins avec.

À la clé, il est constaté un vote urbain très partagé et, last but not the least, une perte de terrain considérable du Front social démocratique (SDF), premier parti de l’opposition parlementaire dont le candidat, Joshua Osih, avec 3,35%, ne pointe qu’en 4ème position sur 9 concurrents.

Il n’en demeure pas moins, réplique Le Messager, que les chiffres proclamés par la Cour constitutionnelle sont loin de refléter la réalité des urnes, et que la victoire de Paul Biya a un goût amer.

Il y a même comme un malaise dans l’air, appuie Mutations qui s’est penché sur les différentes réactions venues des grandes puissances (États-Unis, France et Grande Bretagne), et dont le moins que l’on puisse en conclure est qu’elles ne sont pas particulièrement chaleureuses à l’endroit de M. Biya.

On ne va pas s’attarder sur la victoire, parce qu’elle était déjà prévisible, tranche l’éditorialiste de Signatures : de par son implantation et son organisation sur le terrain, rien ou presque ne pouvait arriver au candidat du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC) qui a pu s’appuyer sur les 377 sections de son parti à l’intérieur et à l’extérieur, qui ont mené des campagnes constantes d’inscriptions sur les listes électorales afin de garantir le succès final à son candidat, même si son score est tempéré par la versatilité de certains électeurs enclins au vote tribal.

Et d’adresser cette mise en garde au président réélu : «La majorité de vos compatriotes vous ont refait confiance. Il vous reste sept ans. Sept ans pour les convaincre qu’ils ont fait le bon choix. Il s’agit de faire de bons choix. Car bon nombre de vos collaborateurs sont décriés parce que plus prompts à «voler», à faire le griotisme qu’à s’appliquer et s’impliquer dans votre combat visant à faire du Cameroun un pays émergent à l’horizon 2035.»

S’agissant des attentes immédiates des Camerounais, l’hebdomadaire cite la prospérité, la justice, une Coupe d’Afrique des nations (CAN) de football 2019 dans les règles de l’art, la paix et la sécurité dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, à l’Extrême-Nord et à la frontière avec la Centrafrique, où continuent de régner des bandits de grand chemin.

L’autre urgence, complète The Guardian Post, à la lecture des réactions d’après-proclamation des résultats de la présidentielle par les grandes puissances, est la situation en zone anglophone engluée dans une crise sécessionniste meurtrière depuis plus de deux, et qui pour les États-Unis et la Grande Bretagne, particulièrement, mérite plus que jamais que Paul Biya s’y penche à travers l’instauration d’un dialogue avec les séparatistes.

Sur le front économique, ajoute Le Jour, le président de la République aurait également tort de ne pas entendre les cris de détresse du monde des affaires de plus en plus étranglé par la pression fiscale, mais aussi d’un autre phénomène tout aussi destructeur, la circulation et la consommation de la drogue en milieu scolaire.

Artisanat, politique et justice en couverture des journaux burkinabè

Les quotidiens burkinabè dans leurs parutions de ce mercredi accordent une large part au procès du coup d’Etat manqué de septembre 2015, sans oublier la politique avec la sortie, la veille, de l’opposition, ainsi que le Salon international de l’artisanat qui s’ouvre dans deux jours.«15e édition du SIAO : Briefing à 72 heures de l’évènement», titre le quotidien Aujourd’hui au Faso, informant que du 26 octobre au 4 novembre 2018, Ouagadougou abritera la manifestation placée sous le thème: «Artisanat africain, exigences du marché et développement technologique».

Le journal précise qu’à trois jours  du biennal de l’artisanat africain, le ministre Harouna Kaboré et son staff ont animé une conférence de presse, le mardi 23 octobre 2018, dans l’enceinte du SIAO.

Sous le titre : «SIAO 2018 : Ce qu’il faut savoir», le quotidien national Sidwaya, pour sa part, rapporte que lors de la conférence de presse, le comité d’organisation a fait le point des préparatifs dudit évènement.

Le même journal consacre sa manchette à la coopération entre le Canada et le Burkina Faso, arborant : «La gouverneure Julie Payette à Ouaga».

En politique, Le Pays parle des crises dans les conseils municipaux, soulignant que «l’opposition y voit la main du MPP (Mouvement du peuple pour le progrès, parti présidentiel, Ndlr) et ses alliés».

Selon le confrère, le sujet a été évoqué, hier mardi, lors du point de presse hebdomadaire des partis affiliés au Chef de file de l’opposition politique (CFOP).

De son côté, le journal Le Quotidien mentionne en première page : «Le CFOP à propos de la défense et de la sécurité nationale : il faut mettre les personnes qu’il faut à la place qu’il faut».

Evoquant le procès du putsch manqué, Le Quotidien rapporte à sa Une les derniers propos de l’accusé Me Hermann Yaméogo qui a dit, hier à la barre : «Je demande pardon pour ces jeunes soldats qui consument leur jeunesse à la MACA (Maison d’arrêt et de correction des armées, Ndlr) au moment où le pays a plus besoin d’eux».

A ce sujet, L’Observateur Paalga parle de «dernier mot de Me Hermann».

Pendant ce temps, Sidwaya reprend la déclaration de Salifou Sawadogo, un autre accusé qui, à la barre hier mardi, a expliqué ceci : «J’ai soutenu l’inclusion et non le CND (éphémère Conseil national de la démocratie)».

Gouvernance, politique et société à la Une de la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais parvenus mardi à APA traitent de plusieurs sujets, avec principalement les révélations de l’Office national contre la corruption (Ofnac), les projets du président Macky Sall avec notamment celui concernant le Train express régional, sans oublier les sujets politiques et de société. »Fraude sur le tonnage par des navires de pêche sénégalais : révélations sur un pillage », titre Libération, démasquant ainsi « le jeu trouble du ministère de la Pêche » sur la base du nouveau rapport de l’OFNAC, concernant l’année d’activités de 2016.

Sur un autre angle,  Sud Quotidien affirme que le président Macky Sall se trouve être « à l’épreuve de l’Ofnac » en rapport avec les agents « récalcitrants » à l’obligation de déclaration de leur patrimoine. Un sujet sur lequel « Macky Sall +ferme+ les yeux », souligne le journal, même si « la loi n° 2014-17 stipule que dans l’ordre administratif, l’autorité de nomination peut relever le récalcitrant de ses fonctions ».

Malgré ces dysfonctionnements, « Macky fait de la Der (délégation générale à l’entreprenariat rapide) son compte K2 », selon WalfQuotidien qui informe que « 30 milliards (ont été) distribués rapidement » dans ce sens. Le journal explique que le compte K2 fait référence à ces « fameux » fonds employés sous le « régime socialiste » (1960 – 2000).

Le quotidien national Le Soleil montre les pas de géants du gouvernement du président Sall dans la matérialisation du Plan Sénégal émergent (PSE) et annonce que, dans le cadre de la construction du Train express régional, l’entreprise française « Alstom a commencé à expédier les trains ».

Le Journal ne s’en limite pas là, soulignant que sur le plan politique « Cheikh Tidiane Gadio s’allie avec Macky Sall » pour la présidentielle de 2019.

En effet, l’ancien ministre des Affaires étrangères sous Wade « parraine Macky » tout justement, selon Le Quotidien, et « renonce à sa candidature » dans la foulée.

Malgré ces soutiens affichés au président Sall, « le pays est en danger », affirme Dr Abdourahmane Diouf, le porte-parole du parti Rewmi de l’opposant Idrissa Seck.

« On est arrivé au Sénégal à un stade où le pouvoir en place n’a besoin de personne pour mesurer la profondeur de son échec », a indiqué Abdourahmane Diouf, soulignant que « politiquement, objectivement et logiquement, Idrissa Seck est le principal challenger du président Macky Sall ».

L’AS met le focus sur les « enseignants dans l’illégalité », indiquant que certains de ces agents publics dispensent parallèlement des « cours dans le privé ». Pour l’ancien ministre de l’Education Kalidou Diallo, dans la manchette du journal, « un enseignant recruté par l’Etat ne peut pas enseigner ailleurs ».

Excision et justice s’imposent aux quotidiens burkinabè

Les quotidiens burkinabè de ce mardi décryptent l’actualité nationale marquée par divers sujets, dont le procès du putsch manqué de septembre 2015 et la rencontre internationale sur le Mutilations génitales féminines (MGF) ouverte la veille à Ouagadougou.«Lutte contre les mutilations génitales féminines : Galvaniser les actions politiques en Afrique», barre à sa Une le quotidien national Sidwaya.

Le journal relate que le ministère de la Femme, de la solidarité nationale et de la famille en collaboration avec l’Union africaine (UA), l’organisation des Nations unies pour l’enfance (UNICEF) et le Fonds des Nations unies pour la population (UNFPA) organise, du 22 au 25 octobre 2018 à Ouagadougou, une conférence sur les Mutilations génitales féminines (MGF).

Sidwaya fait observer que cette conférence marque le lancement officiel d’une campagne mondiale pour l’élimination de l’excision.

A ce sujet, Le Quotidien affiche : «Elimination des MGF à l’horizon 2010 : des acteurs réunis à Ouagadougou», là où L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés du Burkina Faso, laisse lire : «Mutilations génitales féminines : croisade internationale contre la pratique».

Le confrère cité en premier lieu, consacre sa manchette au procès du coup d’Etat manqué de septembre 2015, reprenant les propos de l’accusé Me Hermann Yaméogo qui a déclaré, hier à la barre : «J’ai soutenu le CND (éphémère Conseil national de la démocratie, Ndlr), si on doit me condamner pour cela, qu’on me condamne mille fois».

Pour sa part, Le Pays, autre quotidien privé, rapporte les propos du même accusé qui dit: «Si le général Gilbert Diendéré m’avait sollicité pour soutenir le coup d’Etat, je l’aurais fait de toutes mes forces».

Aujourd’hui au Faso renchérit en écrivant que pour son deuxième passage à la barre le lundi 22 octobre 2018, le président de l’Union nationale pour la démocratie et le développement (UNDD), par ailleurs coprésident du Front républicain, Hermann Yaméogo, est resté camper sur sa position.

«Il a soutenu un régime putschiste qui est venu remplacer un autre régime issu d’un putsch. Reconnaissant n’avoir pas été sollicité par le général Gilbert Diendéré pour être l’aile politique du coup d’Etat, il déclare que s’il l’avait fait, il se serait engagé de toutes ses forces», relate le journal.

Quant à Sidwaya, il mentionne, en guise de titre : «Procès du putsch :  »La Transition a fait mal… », Hermann Yaméogo».

Pendant ce temps, L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés du Burkina Faso, souligne que «le long de sa déposition à la barre, Me Hermann Yaméogo a soutenu être un prisonnier de ses opinions».

La presse camerounaise anticipe sur la victoire de Biya à la présidentielle

Pour beaucoup de journaux camerounais parus lundi, il ne fait aucun doute que le chef de l’État sortant, Paul Biya, sera proclamé vainqueur, vers la mi-journée par le Conseil constitutionnel siégeant en audience publique, de l’élection présidentielle du 7 octobre 2018.C’est un président tout sourire qui s’affiche en couverture de La Météo, avec le titre sans appel «C’est lui !» puisque, pour l’hebdomadaire, tous les indicateurs sont en sa faveur.

La victoire de Biya est assurée, renchérit Eden : pour cet hebdo de langue anglaise, le Conseil constitutionnel a rejeté tous les recours en annulation de ses adversaires, voguant manifestement comme dans un scénario prévu de longue date.

Sous le titre «Paul Biya, les secrets de la victoire», Défis Actuels avance que ce lundi soir, le candidat du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (Rdpc, au pouvoir), 86 ans dont 37 ans à la magistrature suprême, pourrait entamer son 7ème mandat à la tête du Cameroun, les recours en annulation du scrutin, seuls obstacles à sa réélection, ayant tous été rejetés par le Conseil Constitutionnel.

Selon des commentateurs, le fait que des chiffres censés provenir des rapports de la Commission nationale de recensement et dont la publication est interdite par la loi, se retrouvent sur l’espace public serait une stratégie politique mise en place par le pouvoir de Yaoundé qui voudrait préparer les Camerounais à accueillir le triomphe du président-candidat.»

La preuve que tout se passe comme prévu, ironise The Guardian Post, c’est que le chef de l’État équato-guinéen, Teodoro Obiang Nguema Mbasogo, sans même attendre le verdict des urnes, s’est hâté d’envoyer une lettre de félicitations à son homologue et voisin.

Avec une photo à fond perdu du concerné, son confrère Repères ne s’attend à aucune «surprise» : cette réélection ne surprend guère les observateurs avertis, qui donnaient presque tous le président sortant vainqueur qui, en dehors de l’avantage psychologique du tenant du titre, dispose largement de plus de moyens que ses adversaires, notamment le Rdpc, considéré comme la plus puissante machine électorale du Cameroun.

Paul Biya est assuré de sa victoire, renchérit le tri-hebdomadaire L’essentiel, le seul suspense résidant sur les scores des 7 autres candidats.

Davantage, la publication salue «ce grand moment de démocratie» pour le pays, après une élection «inoubliable», les Camerounais rejetant et condamnant d’ores et déjà «les appels aux marches et à l’insurrection» des perdants.

«Les Camerounais font chorus» pour le respect des résultats de la présidentielle, prolonge Essingan, affichant un kaléidoscope de portraits de dignitaires du régime, d’alliés et de quelques membres encartés de la société civile, qui tous rejettent d’avance toute manœuvre pouvant mettre à mal la paix et la cohésion sociale.

Et s’il prêtait serment le 6 novembre 2018, spécule L’Épervier, expliquant que cette date coïnciderait alors avec l’avènement de M. Biya aux affaires, en 1982.

Le photomontage du palais présidentiel, avec un gros point d’interrogation sur une tête ombrée, rehaussé du titre «Élection présidentielle : jour de résultats», barre la couverture du quotidien à capitaux publics Cameroon Tribune, rappelant modestement que le contexte est marqué par des appels incessants au respect du verdict et au rejet des tentatives de violence.

Mais comment se fait-il que le camp du vainqueur, plutôt que d’afficher sa sérénité, militarise autant le pays pour préparer la proclamation du nom du vainqueur ? s’interroge lourdement Le Jour, constatant le règne de la terreur, déjà des arrestations ainsi que des menaces de mort qui pèsent sur certains insoumis.

En termes d’arrestations, précise Mutations, une dizaine de personnes, qui dimanche à Douala, la métropole économique, entendaient manifester contre les nombreuses entorses ayant émaillé le processus, sont sous les verrous.

Ledit quotidien préfère toutefois s’attarder sur «les leçons de la présidentielle» : de nouveaux rapports de force au sein du paysage politique, les institutions d’organisation, de gestion et de régulation sur le grill, une abstention record ainsi que l’influence grandissante des réseaux sociaux.

Relativisant sur les critiques, Cameroon Tribune pense que ce qui sera consacré ce 22 octobre, ce n’est pas seulement un vainqueur : «Ce sera aussi le couronnement d’un processus démocratique que les acteurs se sont obligés à conduire avec rigueur et méthode. Même s’il faut reconnaître que qu’il n’est pas absolument sans défaut.»

Pétrole, communication, politique et diplomatie se partagent la Une au Congo

La presse congolaise parcourue lundi par APA traite de plusieurs sujets, allant de la bonne sécurisation des recettes pétrolières à la convocation des assises de la communication, en passant par « l’inefficacité » du gouvernement Clément Mouamba II et l’invitation en France du président Sassou N’guesso par son homologue Emmanuel Macron.« Trésor public-SNPC : un dispositif pour sécuriser les recettes pétrolières », titre le quotidien Les Dépêches de Brazzaville.

Le journal, citant le directeur des ressources naturelles au ministère des Finances et du Budget, Ted Galoua Sou, souligne que, dans le cadre du système de suivi des paiements des créances de l’Etat, un dispositif informatique devant relier le trésor public et la société nationale des pétroles du Congo(SNPC) sera rendu opérationnel à compter de janvier 2019.

Les journaux Epanza Makita et Sel-Piment font focus sur la convocation des assises de la presse congolaise du 25 au 28 octobre par le président du Conseil supérieur de la liberté de communication(CSLC) Philippe Mvouo. Cet évènement va se tenir suivant le mot d’ordre ci-après : « Les assises de la presse congolaise, ensemble avec les journalistes et communicateurs, refondons la presse pour la consolidation de la démocratie et l’Etat de droit, car, il n’y a point de démocratie sans liberté de la presse, il n’y a pas d’Etat de droit sans indépendance véritables des journaux ».

Sous un autre angle, Epanza Makita relaie les sentiments d’une partie de la population congolaise qui déplore « l’inefficacité du gouvernement actuel ».

Par ailleurs, elle « pense que le remaniement tant attendu tarde, ce qui (pour ces personnes) pousse Sassou N’Guesso vers une voie sans issue » dans la recherche d’efficacité dans ses actions.

Le patriote annonce pour sa part que le chef de l’Etat congolais a été convié en France par son homologue Emmanuel Macron pour participer « au 100èmeanniversaire de la fin de la première Guerre mondiale ».

Le journal précise que l’invitation du président français a été adressée à Sassou N’Guesso lors d’une séance de travail qu’ils ont eu en marge du 17ème sommet de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) à Erevan, en Arménie.

Le fer de la Falémé et la visite de Madické Niang à Tivaouane alimentent les quotidiens sénégalais

Les quotidiens sénégalais parvenus lundi à APA traitent essentiellement de l’attribution de l’exploitation du fer de la Falémé (est) aux Turcs et de la visite de Madické Niang, candidat déclaré à la présidentielle de 2019, à Tivaouane.« Onze candidats demandent à Macky d’éjecter les Turcs », barre à sa Une L’AS quotidien, avant d’indiquer à sa page 3 que les signataires de la lettre ouverte adressée au président « mettent en garde Macky Sall ».

Dans les colonnes de ce quotidien, Moustapha Guirassy soutient que « les raisons qui nous y invitent sont nombreuses et sont dignes d’intérêt pour vous-mêmes et pour tous nos concitoyens sénégalais ».

Entre autres raisons brandies par Pierre Atepa Goudiaby et ses collègues, figure « (l’) enjeu de transparence démocratique » au regard des conditions d’attributions, c’est-à-dire sans appel d’offres. Les opposants de Macky estiment par ailleurs que « la vocation que nous voulons donner à ce projet doit faire l’objet d’une concertation à l’échelon national » et « que les orientations stratégiques doivent faire l’objet d’un consensus national ».

Sous le titre « 11 candidats mettent la pression sur Macky », Vox Populi revient sur cette même actualité et informe en sous-titres qu’« ils (les 11 candidats) demandent « de renoncer à l’attribution de cette concession ».

Le journal donne ensuite la parole aux signataires qui déclarent : « Signer une telle convention qui va engager notre pays pour des décennies à venir à quatre mois de l’élection présidentielle ne relève pas du respect de la tradition républicaine ».

Traitant de ce sujet, WalfQuotidien arbore cette titraille : « Bradage du fer de la Falémé ; L’opposition met en garde Macky ». Le quotidien reprend cette déclaration tirée de la lettre ouverte adressée au président : « Nous vous demandons de renoncer à l’attribution de cette concession. Une décision contraire de votre part ne relèverait ni de la sauvegarde de l’intérêt national et encore moins d’une analyse bien comprise des enjeux géostratégiques mondiaux ».

Le Quotidien, pour sa part, s’intéresse à la visite de Madické Niang à Tivaouane et rapporte que « le Khalife sermonne Wade ». En sous-titres, Le Quotidien revient sur ces affirmations de Serigne Mbaye Sy Mansour, guide spirituel des tidjanes (confrérie islamique soufie): « Il (Abdoulaye Wade) est têtu…Il doit se consacrer à Dieu » ; « A Madické : « Macky est mon ami » ».

A la page 12 du quotidien, Serigne Mbaye Sy Mansour s’attaque aux opposants de son candidat, Macky Sall, et déclare que : « Parmi ceux qui s’agitent, il y en a qui n’ont ni la compétence ni l’expérience pour gérer un pays ».

Revenant sur ce même sujet, le quotidien Enquête titre : « Différend avec Madické Niang et retraite politique : S. Mbaye Sy fait la leçon à Wade », avant de reprendre cette affirmation du khalife des tidjanes pour qui : « Abdoulaye Wade ne devrait même pas figurer sur la liste des acteurs politiques du moment. Son âge ne le lui permet pas ».

Avec les sous-titres: « Un mort, 41 malades dont 34 nouveaux à Touba ; 31 cas à Coki (centre) ; 6 à Rosso (nord) et 1 à Louga (centre), l’Observateur revient sur la propagation de la dengue au Sénégal et barre à sa Une : « Terrible histoire de dengue ». Le journal informe par ailleurs que le ministre de la Santé animera une conférence de presse aujourd’hui.

Le quotidien national Le Soleil informe pour sa part que « La phase 2 du Pudc (a été) lancée à Bignona ». En sous-titre, le journal informe du : « début des travaux de la boucle des Kalounayes », de l’ouverture de « plusieurs chantiers à Sédhiou (sud) » et le déblocage d’un fonds de « plus de de 136 milliards de F CFA pour construire 18 ponts ».

Urbanisation et politique se côtoient dans la presse béninoise

L’urbanisation de la ville de Cotonou et l’actualité politique préoccupent les quotidiens béninois parus lundi.« Urbanisation-Quatre projets majeurs pour changer le visage de Cotonou », rapporte La Nation, soulignant la descente effectuée, samedi dernier, par le président de la République sur certains sites dans la ville de Cotonou, une visite qui annonce l’imminence du démarrage de certains grands travaux.

Sur le même sujet, L’Evènement Précis écrit : « Infrastructures-Talon descend au stade de l’amitié et ailleurs, des reconstructions imminentes ».  Selon nos confrères, cette visite a permis au chef de l’Etat de constater l’état réel des infrastructures en place et leur niveau de dégradation en vue des actions urgentes à réaliser.

Toutes choses qui font dire au Matinal : « Rénovation du stade de l’amitié, du centre de promotion et de l’artisanat et du Hall des arts-Patrice Talon au contact du terrain ». Le journal explique que le projet de rénovation de ces lieux s’inscrit dans le cadre de la finalisation du projet de mail, d’implantation d’un pôle sportif urbain, de la galerie commerciale constituée de la galerie des arts et de la maison des artisans. Les travaux vont démarrer en janvier 2019 et donc tout le stade de l’amitié sera fermé dès décembre 2018.

En politique, Matin Libre affiche : « Réforme du système partisan-L’Udbn garde son identité pour les législatives ». Selon ce quotidien, l’Union pour le Développement pour un Bénin Nouveau (UDBN) demeure un parti de la majorité présidentielle et s’ouvre désormais à d’autres forces pour de grandes victoires ».

« Le Parti de Prudencio ira aux élections législatives seul », résume le quotidien Notre Epoque, précisant que cette décision d’aller aux législatives en tant que parti UDBN est l’expression des valeurs de liberté et de démocratie qui ont toujours caractérisé ledit parti».

Jeunesse, justice et sécurité à la Une des quotidiens burkinabè

Les quotidiens burkinabè de ce lundi abordent divers sujets, dont ceux liés au procès du putsch manqué du 15 septembre 2015 et à la sécurité, sans oublier l’inauguration de la maison des jeunes africains à Ouagadougou.«Maison +La Ruche+ : Un temple pour les jeunes talents burkinabè», arbore en manchette, le quotidien national Sidwaya qui informe le ministre français des Affaires étrangères, Jean Yves Le Drian et son homologue burkinabè, Alpha Barry, ont inauguré, le vendredi 19 octobre 2018 à Ouagadougou, la «Maison des jeunes talents du Burkina Faso». 

Abordant cet évènement, le quotidien privé Aujourd’hui au Faso pense que l’infrastructure inaugurée dans la capitale burkinabè va lutter «contre le péril jeune» et œuvrer  pour «l’innovation et le futur».

Le même journal évoque le procès du putsch manqué du 15 septembre 2015, en reprenant les propos de Me Hermann Yaméogo, auditionné vendredi dernier et qui a affirmé: «J’ai toujours applaudi les coups d’Etat qui mettent fin à des régimes autoritaires».

Pour sa part, L’Observateur Paalga, le plus anciens des quotidiens privés burkinabè rappelle que vendredi 19 octobre 2018, Léonce Koné, 2e vice-président du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP, ex-parti au pouvoir), était de nouveau à la barre pour la suite de son audition, débutée le mardi dernier.

«Pendant son interrogatoire, le ton est parfois monté d’un cran. Dans la foulée, celui qui est poursuivi pour fait de complicité d’attentat à la sûreté de l’Etat et coups et blessures volontaires a déclaré : +Je fais la politique, je ne fais pas de putsch+», rapporte le journal.

L’Observateur Paalga fait remarquer que le même vendredi 19 octobre, Hermann Yaméogo, le président de l’UNDD (Union nationale pour la démocratie et le développement, Ndlr), lui a succédé à la barre.

Pendant ce temps, le journal privé Le Quotidien se contente de citer l’accusé Yaméogo qui déclare que «le coup d’Etat n’avait pas été prémédité», là où Sidwaya parle de «la version de Me Hermann Yaméogo».

Le confrère cité en premier lieu, consacre sa manchette à l’attaque de la brigade de gendarmerie de Djibo, dans la province du Soum, région du Sahel,  dans la nuit de jeudi à vendredi dernier.

Sous le titre: «Un gendarme blessé, d’énormes dégâts matériels, des prisonniers dans la nature», Le Quotidien présente également des images des dégâts de l’attaque.

A ce sujet, L’Observateur Paalga propose «le retour sur une nuit de cauchemar».

Emeline Zougmoré sacrée ‘’meilleure journaliste 2018 » au Burkina

La journaliste Emeline Zougmoré de la Radiodiffusion télévision du Burkina (RTB-Radio, publique) a remporté le prix de la meilleure journaliste 2018 au Burkina Faso, décerné par le Centre national de presse Norbert Zongo (CNP/NZ), a-t-on appris dimanche auprès des organisateurs.Selon le comité d’organisation du prix, c’est Emeline Zougmoré avec son œuvre intitulée «Le rapt des filles à l’Est du Burkina» qui a obtenu la plus forte note (15 sur 20) du jury.

Elle est, par ailleurs, lauréate dans la catégorie radiodiffusion, remportant ainsi deux trophées et une enveloppe d’une valeur de 1 million 500 mille FCFA. Emeline Zougmoré succède ainsi à Abibata Ouara, du quotidien Sidwaya, grande lauréate de l’édition 2017.

Avec son œuvre intitulée : +Déguerpis de Konkounfouanou : des réfugiés sans abris depuis deux ans+, publiée le 4 juillet 2017, Fleur Birba, du quotidien public Sidwaya, remporte le premier prix de la meilleure journaliste 2018, catégorie presse écrite et presse en ligne, d’une de 500 mille FCFA et un trophée.

Les prix ont été décernés samedi, dans la soirée, en marge de la Journée nationale de la liberté de presse, commémorée chaque 20 octobre au Burkina Faso.

Le prix de la meilleure journaliste a été initié par le Centre national de presse–Norbert Zongo (CNP-NZ). Il  vise à encourager la pratique du journalisme par les femmes.

Visite de Le Drian et sécurité au menu de la presse en ligne burkinabè

Les journaux en ligne du Burkina Faso visités samedi par APA s’intéressent aux questions liées à la sécurité, sans oublier de commenter largement la visite à Ouagadougou du ministre français des Affaires étrangères, Jean Yves Le Drian.«Coopération Burkina Faso-France : Alpha Barry et Jean Yves Le Drian inaugurent +La Ruche+», arbore le site d’information Infowakat.net, soulignant que l’inauguration de l’infrastructure a eu lieu hier vendredi.

Parlant de cette cérémonie, l’Agence d’information du Burkina (AIB) se veut précis lorsqu’elle explique que «+La Ruche+, une maison dédiée à la jeunesse africaine  pour la promotion des jeunes talents dans divers domaines tels que la formation,  l’entreprenariat, la culture».

Pour sa part, Fasozine.com aborde une autre étape de la visite de 48 heures du ministre français à Ouagadougou, titrant : «Lutte contre le terrorisme: la France réaffirme son soutien au Burkina Faso».

Selon le journal en ligne, le président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré a reçu en audience dans la matinée de vendredi, le ministre de l’Europe et des Affaires étrangères de la France, Jean-Yves Le Drian.

Il fait observer qu’au cœur des échanges, il y a eu la coopération bilatérale, mais également la question sécuritaire.

Parlant de sécurité, le même site rapporte que des individus armés ont attaqué le jeudi 18 octobre 2018 la brigade territoriale de gendarmerie de la ville de Djibo, (Province du Soum/Région du Sahel).

« Si aucune perte en vie humaine n’est à déplorer du côté des gendarmes, on dénombre des dégâts matériels et l’évasion de plusieurs présumés terroristes qui étaient en garde à vue », écrit Fasozine.com.

A ce propos, Lefaso.net publie un communiqué du ministère de la Sécurité qui renseigne que «les intéressés (assaillants) ont fait usage d’armes lourdes et ont occasionné de nombreux dégâts».

Le même document fait remarquer que «les gendarmes leur ont opposé une résistance farouche au cours de laquelle l’un d’eux a malheureusement été blessé».

Les quotidiens à fond sur la tournée économique de Macky Sall et les réactions au rapport de HRW

La presse quotidienne sénégalaise parvenue, samedi à APA, traite en priorité de la tournée économique du chef de l’Etat, Macky Sall dans les régions du Sud (Ziguinchor, Kolda et Sédhiou), et des réactions suscitées par le rapport de l’ONG Human Rights Watch (HRW) publié jeudi à Dakar et qui attribue 42% des violences sexuelles en milieu scolaire aux enseignants et aux responsables d’établissements scolaires.« Infrastructures routières, enseignement supérieur, religion-Kolda prend son envol », rapporte le quotidien national Le Soleil, soulignant que le président Sall a procédé hier à l’inauguration de l’espace numérique ouvert (ENO) de cette ville et annoncé une série de chantiers.

Selon nos confrères, en six ans, ce sont 436 milliards qui ont été investis à Kolda, qui a aussi réceptionné sa nouvelle grande mosquée.

« Religieux et notables appellent à entretenir le bijou. Grand merci des Koldois au président », écrit Le Soleil.

« Tournée dans le Fouladou-Macky adoubé par les religieux », là où Sud Quotidien écrit que « Macky drague le Fouladou ».

Pour les infrastructures routières, Vox Populi informe que « l’Etat affecte 23 milliards f cfa à la boucle du Fouladou ».

Ce journal revient sur l’exploitation sexuelle sur les élèves à l’école et indique que « Human Rights Watch suscite un tollé…Mais persiste ».

Selon nos confrères, « révoltés, les syndicats d’enseignants décrient le rapport de HRW ». « C’est un semblant de rapport », dénonce Saourou Sène du Saems-Cusems, à côté d’Abdoulaye Ndoye du Cusems qui déplore que « l’image du pays a été salie pour des ambitions inavouées ».

Quoi qu’il en soit, l’auteur du rapport, Elin Matinez soutient qu’ « il y a des enseignants qui harcèlent, qui exploitent et qui abusent des élèves », appelant du coup « les syndicats d’enseignants à réagir » contre ce fléau.

Mme Martinez demande également au ministre de l’Education, Serigne Mbaye Thiam qui fustige le rapport « à consulter la fiche technique internationale qui existe déjà partout par rapport au fait d’apprendre la sexualité dans les écoles ».

« Rapport sur la sexualité à l’école-Les enseignants font feu sur Human Rights Watch », titre L’As, notant que des étudiantes confirment l’ONG américaine.

Après ce rapport, EnQuête met en exergue « la fureur des enseignants » qui disent leur déception.

Walfadjri parle d’économie avec la concession de l’eau filée à Suez et estime que « Macky cède tous les marchés juteux aux Français ».

De son côté, Le Quotidien revient sur l’accord de siège de l’Etat avec la Fondation turque Maarif qu’il qualifie de « Fondation en or ». S’il en est ainsi, c’est parce que, selon nos confrères, « les Turcs bénéficient de statut diplomatique et d’immunité parlementaire ».

La visite de Le Drian et les élections locales à la Une des journaux ivoiriens

La visite de travail et d’amitié de 48 heures du ministre français de l’Europe et des Affaires étrangères, Jean Yves Le Drian ainsi que l’après élections locales du 13 octobre dernier font la Une des journaux quotidiens ivoiriens parus, vendredi, sur l’ensemble du territoire national.Lutte contre le terrorisme : la France et la Côte d’Ivoire créent une académie à Jacqueville, informe Fraternité Matin. Reçu par le chef de l’Etat, le ministre de l’Europe et des Affaires étrangères de la France, Jean Yves Le Drian, a aussi lancé avec le premier ministre le hub pour l’éducation à l’INP-HB de Yamoussoukro, ajoute le journal gouvernemental. 

Académie internationale de lutte contre le terrorisme : Hamed Bakayoko et Le Drian posent la première pierre, reprend Le Patriote à côté de L’Intelligent d’Abidjan qui s’intéresse pour sa part à l’agenda chargé du ministre français avec le président Ouattara, le premier ministre Gon Coulibaly, le ministre de la défense Bakayoko et avec son homologue ivoirien Tanoh.

L’après élections Municipales et régionales du samedi dernier continuent de capter l’attention de la presse ivoirienne. A ce propos, Le Patriote dit connaitre l’agenda caché des mauvais perdants qui s’adonnent à des scènes de vandalisme et de violences. 

Après la proclamation des résultats, la candidat PDCI (Parti démocratique de Côte d’Ivoire), Ezaley interdit de toute manifestation, révèle Soir Info. Ce qui fait dire à Le Temps que le régime veut « étouffer » les mécontentements après « les fraudes et violences » aux élections du 13 octobre.

Elections locales 2018 : « Tous » les vainqueurs de « tous » les camps dansent, « quelques » vaincus de « tous » les camps protestent, constate L’Intelligent d’Abidjan qui poursuit : RHDP (Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix) et PDCI même combat.

Ils dénoncent ensemble des fraudes. Alors, s’interroge ensuite le confrère, « pour qui roule la CEI (Commission électorale indépendante) alors que tout le monde se plaint d’elle ? »