Presse ivoirienne: le groupement des éditeurs plaide pour un «régime fiscal particulier» du secteur

Le président du Groupement des éditeurs de presse de Côte d’Ivoire (GEPCI), Patrice Yao, a souhaité jeudi un « régime fiscal particulier » du secteur vu la situation «difficile» que connaissent les entreprises, à l’issue d’un échange avec le directeur général des impôts, Abou Sié Ouattara.« La situation fiscale des entreprises de presse au niveau général est difficile, c’est pourquoi nous avons proposé que ce secteur puisse bénéficier d’un régime fiscal particulier», a dit Patrice Yao, au terme d’un exposé du directeur général des impôts sur le dispositif fiscal du secteur.  

Pour stabiliser les activités des entreprises de presse, le Gepci compte réunir « assez rapidement » les éditeurs, les imprimeurs et les acteurs en charge de la distribution pour faire l’état des lieux et formuler des propositions globales, a-t-il ajouté.  

Cette rencontre en vue ne va pas seulement concerner les éditeurs de presse mais « l’ensemble du secteur et je pense que cela pourrait être bénéfique pour le secteur des médias », a-t-il poursuivi, avant d’ajouter « nous sommes totalement disposés à un rapprochement ». 

« Je crois que c’est ce que nous allons faire et il y a des discussions, des échanges qui sont entamés », pour poursuivre les réflexions, a fait savoir le président du Gepci, qui compte s’y « atteler assez rapidement » pour porter ce problème.   

« Pour nous, c’est comment travailler à rendre le secteur viable et que les éditeurs de presse puissent travailler à sauvegarder les emplois », a dit Patrice Yao, face à des journalistes. Cette action vise à consolider les activités des médias qui bénéficient, chaque année, d’une subvention de l’Etat.

Pour sa part, le directeur général des impôts, Abou Sié Ouattara, s’est félicité de cette rencontre qui a permis d’entretenir les membres du Gepci sur la fiscalité applicable au secteur de la presse et entrevoir en fonction des difficultés « l’assistance et les conseils » à apporter.

M. Ouattara répondait à une invitation du Gepci. Au cours des échanges,  il a amené les chefs d’entreprises de presse et les acteurs du secteur à « comprendre et appliquer la législation fiscale» . Il a par ailleurs fait des « propositions » pour une gestion fiable des organes de presse.  

Alcide Djédjé en vedette à la Une des journaux ivoiriens

Au lendemain de la présentation de son parti politique dénommé Congrès pour la consolidation de la République et le développement (CONCORDE), le proche de l’ex-président Laurent Gbagbo et ancien Représentant permanent de la Côte d’Ivoire auprès des Nations Unies (2007 à 2010), Alcide Djédjé est en vedette à la Une des journaux quotidiens ivoiriens parus, mercredi, sur l’ensemble du territoire national.Lancement de son parti politique, hier, Alcide Djédjé : « pourquoi je crée Concorde », affiche L’Intelligent d’Abidjan.

« Nous voulons nous délier des chaînes et des clichés », explique ensuite le président de Concorde en Une de Le Nouveau Réveil. Ce qui fait dire à L’Expression que M. Djédjé « brise le rêve des va-t-en guerre » en s’affiliant au parti unifié Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP).

 « Pourquoi j’adhère au RHDP », lance l’originaire de l’Ouest ivoirien en couverture de Le Patriote. Tout simplement parce que, souligne-t-il dans Fraternité Matin, le président du RHDP « Alassane Ouattara jouit d’un leadership énorme au plan international ».

Sept ans après la crise postélectorale, Alcide Djédjé livre des secrets, après avoir quitté Affi. La belle-sœur de Gbagbo le rejoint, rapporte de son côté Soir Info, là où dans la même lancé, Notre Voie écrit : Alcide Djédjé fait le grand déballage sur la crise postélectorale et ses relations avec Gbagbo.

« Gbagbo voulait céder le pouvoir et se retirer à Mama », révèle le diplomate ivoirien dans les colonnes de Le Jour Plus. Toujours selon ce journal, M. Djédjé raconte ensuite, comment les caciques du Front populaire ivoirien (FPI) ont poussé l’ancien président à faire la guerre.

Pour finir, affirme le président de Concorde affirme en première page de L’Expression qu’«il n’y aura pas de match retour» pour Gbagbo.

Quatre journalistes marocains convoqués par la justice française

Quatre journalistes marocains sont convoqués par la justice française suite à une plainte déposée pour « injure » à l’encontre d’un ancien capitaine de l’armée de l’air marocaine, une affaire qui pose la question de la souveraineté du Maroc et de sa justice.Ainsi, le Directeur de publication de « Challenge.ma », Adil Lahlou Kamal, le Directeur de publication du site d’information « Quid.ma », Naim Kamal, le chroniqueur Jamal Berraoui et la journaliste freelance, Narjis Rerhaye ont été convoqués le 08 octobre prochain pour comparaitre devant le Tribunal de grande instance de Paris.

M. Adil Lahlou a affirmé que cette affaire relève de la compétence de la justice marocaine car il s’agit d’un « différend entre des ressortissants marocains, l’un résidant en France, l’ex-capitaine Mustapha Adib, et les autres au Maroc ».

La vice-présidente chargée de l’instruction au tribunal de grande instance de Paris, signataire de la convocation, « n’a pas tenu compte de la convention judiciaire qui existe entre le Maroc et la France », a-t-il déclaré.

M. Lahlou souligne que cette affaire doit être jugée au Maroc car le procès est du ressort des tribunaux marocains, mettant l’accent sur la nécessité de l’application de la convention judiciaire signée entre le Maroc et la France.

Le Directeur de publication du portail d’information « Quid.ma », Naïm Kamal, et la journaliste freelance, Narjis Rerhaye, également convoqués par la justice française, ont fait part, dans un communiqué, de leur « profond étonnement » quant à cette convocation suite à une « plainte infondée » pour « diffamation ».

Ils ont également exprimé leur « profond » étonnement de voir la justice d’un pays tiers prétendre, au nom de l’accessibilité de leur site en France, les juger pour « un fait fallacieux qui plus est ne la concerne aucunement » et de procéder à leur convocation « sans aucune forme de considération pour les attributs de souveraineté du Maroc.

Pour rappel, les quatre journalistes y compris Naïm Kamal et Narjiss Rerhaye sont convoqués dans le cadre de l’affaire concernant l’ancien capitaine de l’armée de l’air marocaine Mustapha Adib. Les deux premiers avaient en effet publié, en 2014, « un article à charge contre ce militant ayant dénoncé la corruption au sein de l’armée marocaine à la fin des années 90, et qui avait tenté, en juin 2014, de s’introduire dans la chambre d’hôpital du général Abdelaziz Bennani à Paris, à qui il avait déposé une lettre l’accusant de corruption et d’être responsable de la mort de soldats ».

Selon le site d’information arabophone « Hespress », le ministère marocain de la Justice a convoqué, lundi 3 septembre, le magistrat français de liaison au Maroc, suite à l’affaire Adib.

Une source du ministère, citée par le site d’information, affirme que « Rabat a exprimé sa surprise face à la convocation de citoyens marocains par la justice française, notant qu’elle constitue une violation de l’accord de coopération judiciaire entre le Maroc et la France ».

La fonction de magistrat de liaison consiste à faciliter la coopération judiciaire en matière pénale et civile. La France dispose aujourd’hui de 15 postes de magistrats de liaison en Algérie, Allemagne, Brésil, Canada, Espagne, Etats-Unis, Italie, Maroc, Pays-Bas, Qatar, Roumanie, Royaume-Uni, Sénégal, Serbie, Tunisie et de 3 postes de conseillers juridiques en ambassade (Russie, Chine, Turquie).

Safiatou Lopez et terrorisme au menu de la presse en ligne burkinabè

Les journaux en ligne burkinabè continuent de commenter, ce samedi, l’actualité nationale marquée par les attaques terroristes et l’arrestation de l’activiste Safiatou Lopez/Zongo.«Burkina: Safiatou Lopez suspectée d’être impliquée dans une tentative d’évasion à la MACA », titre Burkina24.com, précisant que l’information émane du Parquet du Procureur du Faso près le Tribunal de grande instance de Ouagadougou.

Selon le confrère, «le Parquet a annoncé dans un communiqué ce 31 août 2018 que Safiatou Lopez a été interpellée pour une «possible implication» dans une tentative d’évasion de détenus de la Maison d’arrêt et de correction des armées (MACA)».

Evoquant le même communiqué, Fasozine.com parle des «explications du parquet près le tribunal de grande instance de Ouagadougou», là où Lefaso.net affiche: «Safiatou Lopez arrêtée pour son implication possible dans une tentative de faire évader des détenus de la MACA, selon le Parquet».

Le site d’information cité en second lieu évoque également l’inhumation des soldats victimes de l’attaque des soldats à Pama (Est), titrant : «Les sept vaillants soldats conduits à leur dernière demeure ».

A ce sujet, Burkina24.com donne l’identité des sept soldats tués. Il cite l’adjudant Gnoumou Donou, le sergent Tandamba Issa Emmanuel, le caporal Waongo Epiphane, le soldat de 1ère classe Kam Djobanko, les soldats de 2e classe Tindano Jean Marie, Weren Daouda et Haro Diataga.

«Ils sont tombés « les armes à la main » suite à l’attaque de la Brigade de gendarmerie de Pama dans la nuit du lundi 27 au mardi 28 août 2018 », fait observer le confrère.

Santé, faits divers et corruption se côtoient dans la presse congolaise

La campagne de vaccination contre la fièvre jaune dans le département de Pointe-Noire, l’audition reportée au 24 octobre de six policiers impliqués dans le drame de Chacona qui a occasionné la morts de 13 personnes, et le président de la Commission nationale de lutte contre la corruption, qui refuse de céder aux chantages et intimidations après la publication de son rapport qui épingle un membre du gouvernement, sont les sujets phares traités par la presse congolaise de ce samedi.« Santé : La fièvre jaune déclarée à Pointe-Noire », titre le bi hebdomadaire La Semaine Africaine qui écrit que « suite à la maladie de la fièvre déclarée dans le département de Pointe-Noire, le ministère de la Santé et de la Population organisera dans les tous prochains jours une campagne de vaccination nationale gratuite en collaboration avec les partenaires ».

Ce bi hebdomadaire aborde également la lutte contre la corruption et relaie la décision du président de la Commission nationale de lutte contre la corruption, la Concussion et la Fraude, Lamyr Nguélé qui dit: « Je ne cèderai pas aux chantages et intimidations, d’où qu’ils viennent ».

Dans ce journal, M. Nguélé  dénonce les dérives financières d’un membre du gouvernement, martelant que « ce dernier (ministre des Hydrocarbures, Jean Marc Thystère Tchicaya) avait été entendu et a pris connaissance de ce rapport avant sa publication ».

Toujours au sujet de la corruption, l’hebdomadaire Epanza Makita informe que « le directeur général du Bureau congolais des droits d’auteurs (BCDA), Maxime Mfoutou, dénoncé par le rapport de la Commission de lutte contre la corruption pour avoir détourner des centaines de mille destinés aux musiciens serait lui aussi dans les sales draps avec les musiciens qui croupissent dans la misère ».

Pendant ce temps, le quotidien Les dépêches de Brazzaville revient sur le drame du Commissariat de Chacona qui avait occasionné la mort de 13 jeunes garçons, informant que « l’audition de six policiers impliqués dans cette affaire dite de Chacona a été renvoyée au 24 octobre par le Parquet de Brazzaville ».

Ce quotidien annonce également que le verdict du procès de l’opposant Paulin Makaya, poursuivi pour complicité d’évasion à la maison d’arrêt de Brazzaville prévu pour le 30 août a été renvoyé au 13 septembre 2018.

La presse sénégalaise commente la révocation du maire de Dakar

Les quotidiens sénégalais reçus samedi à APA mettent en exergue la révocation, hier par Décret présidentiel, de Khalifa Sall de ses fonctions de maire de Dakar, au lendemain de la confirmation par la Cour d’Appel de Dakar de sa condamnation en première instance à cinq ans de prison.« Révocation du maire de Dakar-Macky achève Khalifa », titre Sud Quotidien, faisant état d’un « clap de fin d’une procédure hâtive » contre le prisonnier qui a pourtant déclaré sa candidature à l’élection présidentielle du 24 février 2019.

Pour Me Khoureïchi Bâ, avocat du maire de Dakar, « une telle décision (la révocation) ne peut être du droit, c’est de la forfaiture ».

Mais tel n’est pas l’avis de Seydou Guèye, porte-parole du Gouvernement qui affirme que « la révocation est une décision subséquente de la condamnation ».

« Révocation du maire de Dakar-Macky abrège le Khalifa Sall », renchérit Walfadjri, estimant que « Khalifa boit la coupe jusqu’à la lie ».

Dans ce journal, opposition et société civile dénoncent « un coup de force ».

De son côté, Libération note : « Dakar, capitale sans maire ». Mais selon nos confrères, « Khalifa se braque et attaque la décision devant la Cour suprême », même si Ndiogou Sarr, professeur de droit précise que « le recours n’est pas suspensif ».

« Khalifa Sall révoqué de ses fonctions de maire de Dakar-Le coup de massue ! », s’exclame EnQuête, soulignant que moins de 48 heures après la confirmation de sa condamnation en première instance, l’édile de la capitale a été révoqué de ses fonctions par décret présidentiel.

« Macky éjecte Khalifa », poursuit L’As, dans lequel journal, Me Ousmane Sèye estime que « la décision prise par le président est parfaitement légale ».

« L’élu de Dakar révoqué-Macky KAS le maire. Le président se justifie par la condamnation de Khalifa en Appel », titre Le Quotidien, à côté de Vox populi qui renseigne que « Macky dépouille Khalifa de sa mairie ».

Toutes choses qui font dire à L’Observateur que « Macky sabre Khalifa » avec l’article 135 du Code général des Collectivités territoriales.

La visite de Ouattara en Chine et la politique nationale en exergue à la Une des journaux ivoiriens

La visite d’Etat du président Alassane Ouattara en Chine ainsi que des sujets de politique nationale font la Une des journaux quotidiens ivoiriens parus, vendredi, sur l’ensemble du territoire national.En visite d’Etat en Chine, Ouattara et Xi Jinping établissent un partenariat stratégique global, barre en Une le journal gouvernemental Fraternité Matin.

 Le président ivoirien a été reçu, hier, au grand palais du peuple à Beijing où il a signé 5 accords de coopération avec son homologue chinois, ajoute Le Jour Plus.

Ouattara a échangé avec Xi Jinping, hier, souligne à son tour Le Nouveau Réveil, quand L’Expression parle du renforcement de l’axe Abidjan-Pékin par Ouattara et Jinping.

Plusieurs accords de financement ont été signés au cours de la rencontre entre les deux présidents, précise ensuite le confrère.

En page politique, la visite du secrétaire exécutif en chef du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI-RDA), Maurice Kakou Guikahué chez l’ex-première dame Simone Gbagbo ainsi que la rencontre entre les jeunesses du PDCI et de la plateforme de l’opposition « Ensemble pour la démocratie et la souveraineté » (EDS) n’échappent pas également à la presse nationale.

Pour Soir Info, ça bouge fort dans le milieu politique ivoirien. « Guikahué et une impressionnante délégation débarquent, hier, chez Simone Gbagbo », écrit le confrère, ajoutant que « les jeunes du PDCI et d’EDS se rencontrent et annoncent des actions concertées ».

« Guikahué est là, il y a un travail qu’on va faire », rapporte à son tour Le Nouveau Réveil en attribuant ces propos à Mme Gbagbo. Selon LG Infos, la jeunesse d’EDS et la JPDCI se sont accordés au sujet de la situation des prisonniers militaires et de la reforme de la Commission électorale indépendante (CEI). Ce qui fait dire à Le Temps que les jeunes d’EDS et du PDCI-RDA sont désormais ensemble pour « des actions d’envergure ».

Lancement à Abidjan des activités d’une ONG pour renforcer les capacités des journalistes

L’ONG «Cap médias et développement», une organisation dont l’objectif principal est de défendre la liberté des médias, de renforcer leurs capacités et d’accompagner les collectivités territoriales dans leurs actions de communication, a lancé officiellement ses activités à Abidjan par la présentation de ses projets.Selon un communiqué transmis jeudi à APA, l’un des objectifs visés par cette ONG est « le renforcement et le développement des capacités rédactionnelles des journalistes et le respect de l’éthique et de la déontologie ».

Le texte ajoute également que « Cap Médias et développement » entend, par ailleurs, œuvrer à la formation des chargés de communication et des animateurs de radios, à la défense de la liberté des hommes de médias et à l’assistance technique des collectivités territoriales.

En outre, elle lutte contre la pauvreté en milieu rural, promeut  le développement rural ainsi que la santé communautaire et l’éducation à l’environnement.

Créée en septembre 2016 et présidée par le journaliste Mathieu Ekra, l’ONG « Cap médias et développement » qui est basée à Abidjan, regroupe des hommes de médias et des spécialistes des collectivités territoriales.

Le clash Guikahué-Adjoumani à la Une de la presse ivoirienne

Le clash par conférence de presse interposée entre le secrétaire exécutif en chef du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI-RDA, ex-parti unique) et le président exécutif du mouvement « Sur les traces d’Houphouët-Boigny », Kobenan Kouassi Adjoumani monopolise la Une des journaux quotidiens ivoiriens parus, jeudi, sur l’ensemble du territoire national.« Municipales et régionales : fin, hier, du dépôt des candidatures, le Pdci-Rda demande un report. Adjoumani dit oui au maintien de la date », barre en Une le journal à capitaux publics, Fraternité Matin.

En conférence de presse, hier, Guikahué s’emporte, attaque et attaque puis demande le report des municipales et régionales couplées.

Adjoumani dit « tchê-tchê (ndlr : non dans une langue locale) », reprend Le Jour Plus à côté de Le Temps qui parle de « cacophonie » au sein du Pdci à un mois des élections locales.

 Elections locales et marchandage politique / Guikahué hausse le ton : « nos cadres font l’objet de chantage », rapporte Le Nouveau Réveil.

Achi, Aouélé, Donwahi, Amichia, …Tous au RHDP unifié. « Aucune pression n’a été exercée sur eux (…) Ils n’ont fait l’objet d’aucun chantage (…) Quand on est garçon c’est sur le terrain qu’on le prouve », réplique Kobenan Kouassi Adjoumani en couverture de Le Patriote.

Ce qui fait dire à L’Expression que Guikahué parle le matin et Adjoumani le « démolit » le soir.

En conflit ouvert avec le pouvoir et le RHDP unifié, Guikahué dévoile des secrets. Adjoumani réplique, renchérit Soir Info, selon qui, « de sérieuses menaces » planent sur les élections.

Report des élections locales, débauchage et chantage : Bédié met la pression sur Ouattara en dénonçant des manœuvres de son régime, poursuit Notre Voie.

« Non à la déstabilisation des partis politiques » a dit Maurice Kakou Guikahué au RHDP unifié. Et pourtant, rétorque L’Intelligent d’Abidjan « Bédié a reçu Affi, symbole d’un FPI (Front populaire ivoirien) destabilisé ».

Emission radiotélévisée : Ali Bongo répond aux Gabonais, jeudi en direct

Le président Ali Bongo Ondimba répondra aux questions des Gabonais au cours d’une émission qui sera diffusée en direct demain jeudi sur les antennes de trois médias publics (Gabon 24, Gabon 1ère et radio Gabon), annonce ce mercredi la direction de la communication présidentielle.Intitulée « Face à la Nation », l’émission sera répartie en trois volets : social, économique et politique. Selon la direction de la communication présidentielle, ces volets ont été retenus à partir des questions qu’envoient depuis les 13 août les « nombreux Gabonais », désireux d’entendre à ce sujet les réponses du  chef de l’Etat.

Micro trottoirs tournés dans les 9 provinces, Facebook et WhatsApp officiels de la présidence de la République ont été les différents canaux utilisés pour recueillir les questions des Gabonais.

Cette approche communicationnelle est la première du genre depuis l’arrivée au pouvoir d’Ali Bongo Ondimba en 2009.

Elections locales et l’attaque d’un village de Katiola font la Une de la presse ivoirienne

La dernière ligne droite du dépôt des candidatures à la Commission électorale indépendante (CEI) pour les prochaines élections locales et l’attaque d’un village de Katiola par des manifestants font la Une des journaux quotidiens ivoiriens parus, mercredi, sur l’ensemble du territoire national.Municipales et régionales prochaines / Double jeu de candidats : « les masques vont tomber, aujourd’hui », barre en Une Soir Info qui parle de « jour de vérité pour Ouattara et Bédié ». 

Dernier jour du dépôt des candidatures à la CEI: « plusieurs dossiers menacés de rejet », estime L’Expression, quand Le Nouveau Réveil précise que le PDCI (Parti démocratique de Côte d’Ivoire) et le RHDP (Rassemblement des Houphouétistes pour la démocratie et la paix) ont  « des candidats sérieusement menacés ». 

Moins alarmant, Le Patriote se fait l’écho de « l’ambiance qui a prévalu, hier », au siège du RHDP, lors du traitement des derniers dossiers de cette coalition politique. Plus critique, Le Jour Plus fustige « la cacophonie en cours au sein des Houphouétistes », estimant que le bras de fer entre le PDCI et le RHDP ouvrira la porte de la victoire à l’opposition.

L’attaque d’un village à Katiola par des manifestants en colère, une semaine après la disparition d’un jeune de la ville occupe également une place de choix à la Une de la presse nationale. 

A ce propos, Le Jour Plus parle de « drame à Katiola » où un village a été mis à feu après la disparition d’un jeune chauffeur. Katiola / Attienkaha : « des individus incendient le village », titre à son tour Le Patriote à côté de Notre Voie qui  enfonce : « un village attaqué et incendié à Katiola ».

Le RHDP et Simone Gbagbo se partagent la Une des journaux ivoiriens

Après la publication de sa liste de candidats pour les prochaines élections locales, le parti unifié Rassemblement des Houphouëtites pour la démocratie et la paix (RHDP) ainsi que l’ex-première dame Simone Gbagbo se partagent la Une des journaux quotidiens ivoiriens parus, lundi, sur l’ensemble du territoire national.«Municipales et régionales 2018 : les têtes de liste du RHDP connues », barre en Une Fraternité Matin. A Didiévi le candidat du PDCI-RDA se désiste et soutient les Houphouëtistes, révèle ensuite le journal gouvernemental.

Ce qui fait dire à L’Intelligent d’Abidjan que « le réalisme politique » s’est imposé pour « l’intérêt » de Didiévi à travers ce « ralliement » du candidat du PDCI à Brice Kouassi du RDHP.

D’ailleurs, placarde à son tour Le Jour Plus, tous les ministres PDCI ont lâché Bédié pour les élections locales à venir.

A ce sujet, Soir Info pense que « ça se mélange autour des municipales et des régionales » après la découverte sur la liste du RHDP unifié de plusieurs candidats « de poids » préalablement choisis par le PDCI.

Après la publication de la liste RHDP, Bédié convoque de toute urgence les doubles candidatures, souligne de son côté Le Bélier Intrépide qui affirme par la suite que les cadres du PDCI sont victimes de chantage du pouvoir.

«Tous ceux qui sont sur la liste ont dit oui au RHDP», rétorque en couverture de Le Patriote, le porte-parole du Rassemblement des républicains (RDR, parti présidentiel), Mamadou Touré.

Pour sa part, Le Nouveau Réveil propose un exercice de comparaison à son lectorat en confrontant la liste PDCI à celle du RHDP.

Au lendemain de son retour dans son village à Moossou, l’ex-première dame Simone Gbagbo occupe également une place de choix à la Une des journaux ivoiriens.

Samedi à Moossou, vive émotion au retour de Simone Gbagbo dans son village, titre à ce propos Soir Info, quand Le Temps parle d’une réception en grande pompe de l’ex-première dame.

« Golf Hôtel, Odienné, Ecole de gendarmerie, Simone Gbagbo raconte ses 7 ans de détention », rapporte Notre Voie. « Merci, Monsieur le président de la République », a dit Mme Gbagbo devant ses parents et sympathisants, selon Fraternité Matin.

« Dieu a incliné le cœur d’Alassane Ouattara (…) Je n’ai jamais été malade à Odienné (…) Merci au ministre Diakité Coty (…) A l’école de gendarmerie j’ai été bien traitée », poursuit Mme Gbagbo dans les colonnes de L’Intelligent d’Abidjan.

L’OMENCI dévoile son premier rapport d’évaluation des médias numériques de Côte d’Ivoire

L’Observatoire des médias numériques de Côte d’Ivoire (OMENCI), le nouvel organe d’autorégulation de la presse numérique en Côte d’Ivoire a dévoilé, samedi, son premier rapport de monitoring qui a évalué du 1er au 31 juillet dernier, une quinzaine de journaux électroniques du pays.Ce rapport, transmis à APA, répertorie et argumente les manquements relevés dans des articles de presse conformément au code d’éthique et de déontologie du journaliste en Côte d’Ivoire. Ce monitoring quotidien de la presse en ligne vise notamment à contribuer à la  professionnalisation et à la crédibilisation des médias numériques.

« Au terme de ce premier mois d’activités de l’OMENCI, le comité de monitoring a pu observer que les fautes professionnelles observées dans certains articles, sont sans doute, liées à une  méconnaissance des règles d’éthique et de déontologie chez la majorité des rédacteurs web», fait  remarquer le rapport relevant entre autres, au nombre de ces fautes professionnelles, des absences de signature, des publi-reportages non mentionnés comme tels et la diffusion d’images de mineurs sans protection de leurs visages.

Le comité de monitoring qui dit espérer que la diffusion de ses rapports mensuels puisse permettre aux médias numériques de corriger au fur à mesure les manquements, entend augmenter dès septembre prochain, le nombre d’organes de presse en ligne dans son monitoring quotidien.

L’OMENCI a été mis en place par le Réseau des professionnels de la presse en ligne de Côte d’Ivoire (REPPRELCI) à l’issue d’un séminaire tenu du 21 au 23 décembre 2015 dans la ville balnéaire de Grand-Bassam avec l’appui technique et financier de l’Organisation  des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO) .

Cet organe d’autorégulation qui remplace le secrétariat général chargé de la formation et de l’autorégulation du REPPRELCI a pour missions de veiller au respect de l’éthique et de la déontologie, de promouvoir la liberté de la presse et d’assurer la médiation.

La télévision numérique pour 200 villages tchadiens

200 villages tchadiens auront accès à la télévision numérique grâce à la multinationale chinoise des médias StarTimes, a annoncé samedi à N’Djaména, le président du suivi de ce projet, Acheikh Abakar Hassan, au cours d’un point de presse.M. Acheikh a déclaré que le projet de la télévision numérique touchera 200 villages dans lesquels « 4 000 foyers tchadiens comptant 10 000 personnes seront bénéficiaires ».

« 25 pays africains bénéficieront de ce projet, dont le budget total est de 216 millions de dollars », a-t-il souligné.

Pour faciliter l’accès des villageois à la télévision numérique, le groupe chinois StarTimes offrira des équipements tels que des vidéoprojecteurs, des téléviseurs, des décodeurs, et se chargera des installations dans chaque village ainsi que leur entretien.

Retour de Ouattara du Hadj et nécrologie à la Une de la presse ivoirienne

Le retour à Abidjan du président Alassane Ouattara après son pèlerinage à la Mecque ainsi que le décès de l’ambassadeur de Côte d’Ivoire en Egypte, Allou-Allou Eugène font la Une des journaux quotidiens ivoiriens parus, samedi, sur l’ensemble du territoire national.« Le chef de l’Etat Alassane Ouattara est rentré, hier, d’Arabie Saoudite  » , informe Fraternité Matin. « Nous avons prié pour la paix et la stabilité dans notre pays », rapporte ensuite le journal gouvernemental qui attribue ces propos au président ivoirien.

 Après avoir reçu un accueil chaleureux à son retour de la Mecque, hier, Ouattara dit avoir « prié pour le bonheur des Ivoiriens (…) pour la paix et la stabilité dans notre nation », reprend Le Patriote. 

En page nécrologie, la presse nationale annonce le décès de l’ambassadeur de Côte d’Ivoire en Egypte. 

 « Allou-Allou Eugène, l’ambassadeur de Côte d’Ivoire n’est plus » , titre à ce propos Fraternité Matin.  « L’ambassadeur de Côte d’Ivoire est décédé, hier » , renchérit Le Nouveau Réveil.

Football et société au menu de la presse en ligne burkinabè

Les journaux en ligne burkinabè abordent ce samedi, entre autres sujets, la conférence de presse animée, la veille, par le ministère de l’Habitat, ainsi que la sortie du sélectionneur des Etalons du Burkina Faso, Paulo Duarte, en prélude aux éliminatoires de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN-2019).«Mauritanie vs Burkina: Paulo Duarte convoque 23 joueurs pour un stage au Maroc», titre Burkina 24.com qui informe que le sélectionneur des Étalons du Burkina Paulo Duarte a publié la liste des joueurs retenus pour affronter les Mourabitounes de la Mauritanie dans le cadre de la deuxième journée des éliminatoires de CAN 2019.

Le média en ligne précise que cette liste de 23 joueurs sera complétée plus tard par un joueur, dont Paulo Duarte n’a pas encore donné le nom.

«Avant le déplacement en Mauritanie, les Étalons vont effectuer un stage de cinq jours du 3 au 7 septembre 2018 au Maroc avant le déplacement en Mauritanie pour disputer le match le samedi 8 septembre 2018 à Nouakchott», relate Burkina 24.com.

Pour sa part, Lefaso.net.com fait remarquer à travers son titre que les Etalons vont affronter leurs homologues de la Mauritanie, sans certains joueurs comme Aristide Bancé, Hassane Bandé et Préjuce Nakoulma.

Quant à Fasozine.com, il se contente de publier la liste des 23 Etalons révélée, hier vendredi, lors de la conférence de presse animée par l’entraineur Paulo Duarte.

Le même site d’information revient sur la conférence de presse animée vendredi à Ouagadougou par le secrétaire général du ministère de l’Habitat et de l’Urbanisme, Léon-Paul Toé.

L’article est intitulé: «Burkina: le gouvernement va retirer les parcelles non mises en valeur dans la Zaca (Zone d’activités commerciales et administratives, Ndlr)».

Fasozine.com, citant l’Agence d’information du Burkina (AIB) renseigne que Léon-Paul Toé a rappelé que le non-respect des obligations prévues dans le cahier des charges, sera sanctionné conformément aux dispositions des textes en vigueur.

A ce sujet, Wakattsera.com, un autre média en ligne fait observer que selon M. Toé, de nos jours, «c’est autour de 25% de taux des parcelles qui ont été mises en valeur à la ZACA».

La politique règne sans partage dans les quotidiens sénégalais

L’actualité politique domine par le parrainage des candidatures à la présidentielle, dont la collecte des signatures commence ce 27 août 2018, est traitée en priorité par les quotidiens sénégalais parvenus samedi à APA.« Présidentielle 2019 : Les choses sérieuses commencent », titre Walfadjri, qui fait remarquer : « Beaucoup d’appelés, peu d’élus ».

Selon nos confrères, beaucoup ont déclaré leur candidature à la présidentielle du 24 février 2019. « Mais à cause d’un tri redoutable, le parrainage (qui requiert au minimum 53 000 signatures ou parrains dans sept régions sur les 14), imposé par le président Macky Sall, quelques uns seront choisis et beaucoup exclus sur la quarantaine de candidats déclarés », explique Walfadjri.

Ce quotidien précise que tous les candidats déclarés ont, à partir de lundi 27 août et jusqu’au 26 décembre 2018, pour collecter et déposer leurs signatures à la Direction générale des élections (Dge).

« Le Code électoral stipule que les candidats doivent déposer leurs dossiers de candidature 75 jours au plus ou 60 jours au moins avant le démarrage du scrutin », rappelle Walfadjri.

« Démarrage de la collecte de parrains pour la présidentielle 2019 : L’opposition perd ses mille et une batailles », titre Sud Quotidien, soulignant que « le parrainage qui a fait couler beaucoup d’encre et de salive, passe malgré toutes les tentatives initiées par l’opposition pour barrer la route à ce système de filtre ».

Parlant de «début des primaires pour la présidentielle 2019 dès lundi », Vox Populi note que « la Dge (Direction générale des élections) dévoile enfin le secret du parrainage ».

Selon le journal, le numéro d’identification Cedeao de 17 caractères  de l’électeur est le discriminant qui a été introduit dans le système de parrainage des candidats à la présidentielle.

« Les fraudeurs risquent une peine de prison allant d’un mois à un an », rappelle Vox Populi.

Dans son dossier du jour consacré au parrainage, EnQuête qualifie ce système d’ «un mal nécessaire » car, « la plupart des candidats déclarés ne verront jamais les portes du Conseil constitutionnel (où on dépose les dossiers de candidatures à la présidentielle).

« La Cour suprême se prononce ce 30 août sur le rejet de sa candidature : Karim Wade à quitte ou double », titre Libération.

De son côté, Le Quotidien donne « bulletin blanc à Karim », candidat du Parti démocratique sénégalais (Pds, opposition) à la présidentielle 2019.

Ce journal donne la parle à Oumar Sarr, coordonnateur national du Pds, qui estime que Karim peut être candidat sans carte d’électeur.

Pendant ce temps, Le Soleil parle de la pause pluviométrique, en donnant la parole au climatologue, le professeur Pascal Sagna qui fait état d’ « une anomalie qui n’est pas exceptionnelle ».

En sport, les quotidiens traitent de la liste des 23 joueurs convoqués par Aliou Cissé pour joueur contre Madagascar le 09 septembre 2018.

« Six nouveaux Lions font leur entrée dans la Tanière », rapporte Le Soleil, à côté de Stades qui, expliquant « ce que ces nouveaux Lions peuvent apporter », note de la « sérénité dans les cages » et de la « percussion sur les côtés ».

Pour Le Quotidien, contre Madagascar, « les jeunes prennent le pouvoir » en équipe nationale.

Nécrologie et politique font les choux gras des journaux camerounais

Les journaux camerounais parus vendredi rendent un vibrant hommage à l’homme d’affaires Joseph Kadji Defosso, décédé la veille en Afrique du Sud, en même temps qu’ils continuent de camper la sphère politique marquée par la veillée d’armes de l’élection présidentielle.«Le roi Kadji est mort. Vive le roi ! » ; «Kadji Defosso est mort» ; «Kadji Defosso : mort d’un grand Camerounais» ; «La fabuleuse histoire de Kadji Defosso» ; «Ainsi a vécu Kadji» ; «Kadji Defosso : l’œuvre d’un capitaine d’industries», titrent respectivement Le Messager, Cameroon Tribune, L’Essentiel, Le Jour, Mutations et Le Quotidien de l’Économie.

C’était un infatigable entrepreneur, commente la première publication citée, mais aussi un baobab de la politique, un puissant mécène social et culturel et a également contribué à l’indépendance économique du continent.

Cet homme exceptionnel, salue Le Jour, n’est pas né avec une cuiller en or dans la bouche : ayant débuté dans le petit commerce, son sens des affaires lui a permis petit à petit de bâtir un empire industriel et immobilier qui font la fierté du Cameroun.

C’était, à travers l’Union camerounaise des brasseries (UCB) et ses célèbres produits, le premier brasseur africain de l’Afrique noire, rappelle Le Quotidien de l’Economie.

Au-delà de l’industrie, rappelle L’essentiel, le célèbre milliardaire a également investi dans le sport à travers l’académie de football éponyme qui a formé de futurs talents à l’instar du goléador Samuel Eto’o ou du gardien Idriss Carlos Kameni.

Joseph Kadji Defosso est, avec l’ancien secrétaire général des Nations Unies, le Ghanéen Kofi Annan, disparu quelques jours plus tôt, de ces figures marquantes que l’Afrique, selon Le Soir, n’oubliera jamais.

Ce que The Guardian Post retient par-dessus tout, c’est que le président Paul Biya, candidat à sa propre succession le 7 octobre prochain, a perdu l’un des principaux financiers de ses campagnes électorales.

Ce que le quotidien privé de langue anglaise annonce également, cette fois sur le front de la politique, c’est l’«affrontement mortel» avec les forces de l’ordre auquel se prépare le Front social démocratique (SDF) dans la métropole économique, Douala.

En effet, explique la publication, cette formation de l’opposition, dont le vice-président Joshua Osih est le candidat à la magistrature suprême, a décidé de braver l’interdiction de manifestation publique de l’autorité préfectorale pour ce samedi, et entend, qu’il pleuve ou qu’il neige, exiger la suppression des bureaux de vote dans les camps militaires, source selon le SDF de toutes les fraudes.

Et d’ailleurs, en matière de bilan du septennat de Paul Biya, Joshua Osih, que reprend Le Jour, peut être considéré comme une calamité dans tous les secteurs pour le Cameroun.

C’est le moment, justement, que choisit Mutations pour passer en revue les projets de société des 9 candidats en course pour le Palais de l’unité, des ambitions certes légitimes, mais dont certaines comportent une bonne dose de démagogie et d’irréalisme.

Ce que L’Essentiel, lui, a retenu depuis le début des joutes sur le petit écran, c’est que la plupart des postulants arborent des gandouras sur les plateaux, un vêtement qui était quasiment passé de mode et qui, subitement remis au goût du jour, fait penser à des nostalgiques du régime d’Ahmadou Ahidjo, le premier président camerounais décédé le 30 novembre 1989 et enterré à Dakar (Sénégal).

Faits de société et politique dominent la Une des quotidiens burkinabè

Les quotidiens burkinabè de ce vendredi commentent l’actualité politique nationale, ainsi que des faits de société, notamment le retrait des enfants de la rue.Le quotidien national Sidwaya renseigne que la ministre de la Femme, de la Famille et de la Solidarité nationale, Hélène Marie Laurence Ilboudo a fait, hier jeudi, au cours d’une conférence de presse, le point de l’opération de retrait des enfants et des femmes de la rue.

«Elle (la ministre Ilboudo) a, par ailleurs, demandé la contribution des Burkinabè pour le succès de l’opération», écrit Sidwaya qui indique aussi que le Premier ministre, Paul Kaba Thiéba a apporté sa contribution financière pour l’opération.

Pour sa part, le quotidien Aujourd’hui au Faso fait remarquer que «Laurence a besoin de 253 millions de FCFA pour ces +délaissés+».

Sur le même sujet, L’Observateur Paalga arbore : «Retrait de personnes de la rue : +Tant que je serai à la tête du département cette opération n’échouera pas+».

Le journal reprend ainsi les propos de la ministre Laurence Ilboudo, soulignant qu’«alors que le syndicat de son département, lors d’une conférence de presse, avait fustigé l’initiative et présager son échec, la conférencière a assuré que tant qu’elle serait à la tête du département de l’action sociale, +cette opération n’échouera pas+».

Sous un autre registre, Le Pays affiche: « Conseil supérieur de la communication (CSC): le nouveau collège prend conseil auprès du président du Faso ».

A ce propos, Sidwaya mentionne à sa Une : «CSC: Les conseillers s’assurent du soutien du président du Faso», là où Le Quotidien titre: «Mathias Tankoano (président du CSC, Ndlr) et son équipe sollicitent l’accompagnement du président du Faso».

L’Observateur Paalga publie une interview du président du CSC, Mathias Tankoano qui affirme : «J’ai été journaliste. J’ai même été primé aux Galian (récompenses des professionnels des médias au Burkina Faso)».

Toujours en politique, le confrère revient sur la présidentielle malienne, remportée par le président sortant Ibrahim Boubacar Kéita (IBK), objet d’une conférence de presse animée, hier jeudi à Ouagadougou, par l’ambassadeur du Mali au Burkina Faso, Amadou Soulalé.

Selon L’Observateur, «IBK (a été élu)…président au Burkina». Pendant ce temps, le quotidien national Sidwaya indique que «l’ambassadeur Soulalé appelle ses compatriotes à l’union».

La presse sénégalaise à fond sur la « passe d’armes » entre Macky et Karim

Les quotidiens sénégalais parus vendredi reviennent majoritairement sur les discours du président Macky Sall et de son opposant en exil Karim Wade tenus mercredi, jour de la célébration de la Tabaski au Sénégal.« Commémoration du sacrifice d’Abraham : Tabaski au ‘faîte’ des piques », titre L’Observateur, avec des citations de Karim Wade et Macky Sall en manchette.

« Macky Sall est un beau parleur, ignorant et incompétent, qui a renié tous ses engagements », a estimé le fils de Wade dans une lettre, postée sur les réseaux sociaux, composée de vœux adressés à ses compatriotes sénégalais et de diatribes à l’endroit du régime.

Cependant, « un dirigeant digne, préoccupé par le sort de son peuple, ne doit pas avoir assez de temps pour répondre à ses détracteurs », a rétorqué en substance le chef de l’Etat, après sa prière effectuée à la Grande mosquée de Dakar.

Cette réponse voilée du président Sall fait dire au Quotidien que « Macky ‘vœu’ une opposition républicaine », parce que selon lui « c’est une erreur de ternir l’image du président ».

Ainsi, Vox Pop a été catégorique dans cette ‘’passe d’armes » entre les deux hommes : « Karim Wade immole Macky », barre le journal à sa Une.

Mais, comme tentant de tempérer la tension, Macky Sall déclare qu’on « ne (l’) entendra jamais dire du mal de Wade », son ancien mentor au Parti démocratique sénégalais (PDS, libéral) et père de Karim Wade.

Il a fait cette déclaration lors d’une réception d’anciens camarades dans ce parti, comme Souleymane Ndéné Ndiaye, Pape Samba Mboup et Serigne Mbacké Ndiaye, à qui il a d’ailleurs conseillé de ne « accepter pas qu’on (leur) traite de transhumants ». Ces derniers ont décidé de le soutenir à la l’élection présidentielle de 2019.

Toujours dans cet engouement de la Tabaski, Sud Quotidien s’est intéressé à l’ambiance quasi déserte qui règne dans la capitale sénégalaise au lendemain de cette fête religieuse. « Dakar cherche son monde », titre le quotidien, constatant de passage que la « circulation est fluide » et « l’activité commerciale presqu’au point mort » dans les artères de Dakar.

Orientant son regard sur le pèlerinage à la Mecque 2018, Walfadjri met en lumière « le calvaire des pèlerins sénégalais à Mouna (Arabie Saoudite) ». Le journal ajoute par ailleurs que le délégué général au pèlerinage s’est « décharg(é) sur les restaurateurs et les traiteurs ».

Avançant sur un autre sujet, le quotidien national Le Soleil s’est intéressé aux modèles d’exploitation agro-pastorale avec « les fermes intégrées (qui) freinent l’exode rural ».

Toutefois, Vox Pop a mis en exergue les recommandations du Khalife général des Tidianes, Serigne Mbaye Sy Mansour, afin de « mettre un terme à la longue pause pluviométrique ».

La recette qu’a préconisée le religieux consiste en effet à « la fermeture des lieux de débauche (dancings, bars, …) »… là où le président Macky Sall « annonce des mesures d’adaptation et d’atténuation ».

Réfugiés, santé et politique au menu de la presse congolaise

La sensibilisation de la société civile congolaise sur la déclaration de New-York relative aux réfugiés par représentation du Haut Commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés (HCR), les ophtalmologues israéliens qui ont donné des soins gratuits à des centaines de personnes à Brazzaville et l’opposition congolaise qui réclame l’indemnisation des populations du département du Pool, sont les sujets phares traités par la presse congolaise de ce vendredi.« Droit humanitaire : la société civile congolaise édifiée sur la situation des réfugiés », titre le quotidien Les dépêches de Brazzaville, expliquant que « le représentant du HCR, Modeste Cyr Kouamé a eu une séance de travail avec les membres de la société civile congolaise pour échanger sur la situation des réfugiés dans le monde et au Congo ».

Selon ce confrère, Modeste Cyr Kouamé a édifié la société civile congolaise sur la déclaration de New-York du 19 septembre 2016 qui stipule : « Suite à la crise migratoire sans précédent, il a été décidé à New York, de traiter désormais la question des réfugiés de façon inclusive, en faisant intervenir les institutions financières des pays donateurs, le secteur privé et la société civile ».

L’hebdomadaire Le Patriote parle de coopération sanitaire entre le Congo et Israël, renseignant au passage qu’une « centaine de Congolais reçoivent gratuitement des soins d’ophtalmologues israéliens ».

 « Cette campagne totalement gratuite, s’est déroulée du 10 au 16 août et a vue plus d’une centaine de congolais recevoir des soins », rapporte Le Patriote.

Au même moment, les hebdomadaires La griffe et Sel-piment traitent de la politique.

« Guerre dans le pool : l’opposition exige l’indemnisation des victimes », écrit La griffe, qui précise : « le chef de file de l’opposition congolaise, Pascal Tsaty Mabiala a, dans une déclaration publiée à Brazzaville peu avant la célébration du 58ème anniversaire de l’indépendance du Congo, exigé que le gouvernement indemnise les victimes de la guerre du Pool qui a duré deux ans (2016-2017) ».

De son côté, Sel-Piment fait écho des lettres de deux écrivains congolais, Emmanuel Dongala et Gabriel Mwènè Okoundji qui « interpellent le président Sassou N’Guesso sur la vérité de la mort de treize jeunes au Commissariat de Chacona à Mpila dans la nuit du 22 au 23 juillet 2018 ».

Gabon: La chaîne France 2 interdite d’émission

La Haute autorité de la communication (HAC) a prononcé l’interdiction d’émettre sur le territoire gabonais de la chaine de télévision française France 2 pour un an, annonce la HAC, soulignant que la décision a été prise mercredi soir.La veille de la célébration du 58e anniversaire de l’accession du Gabon à la souveraineté internationale, la chaine en question a rediffusé un documentaire sur le Gabon, jugé subversif par la HAC.

« S’interrogeant sur l’opportunité de rediffuser la veille du 17 aout date de commémoration de l’accession du Gabon à la souveraineté internationale, un documentaire subversif sur le Gabon qui porte atteinte sur les institutions de la République, à la dignité d’autrui et de nature à troubler l’ordre public, cette chaine a commis par ce fait un acte répréhensible », a indiqué Lucie Akalane, porte-parole de la HAC.

La HAC estime que France  2 a violé les dispositions des articles 51 de l’ordonnance N° 0000018/PR/2018 du 23 février 2018 portant création et fonctionnement de la HAC et 87 de la loi 019/2006 du 9 août 2016 portant code de la communication en République gabonaise.

 

Odeur de controverses au menu des quotidiens camerounais

Qu’il s’agisse de la pénurie de livres à quelques jours de la rentrée scolaire, de l’économie ou encore de la politique, les sujets abordés par les journaux camerounais parus jeudi ont une forte couleur de controverses.La reprise des classes, qui pointe à l’horizon, a suscité la principale manchette de Baromètre Communautaire qui, plus qu’amer, constate l’absence des livres dans les rayons spécialisés en dépit des assurances du gouvernement quant à la disponibilité à temps desdits manuels.

Selon cette publication, l’arrivée tardive des livres sur le marché tient, en grande partie, au choix des éditeurs de les faire imprimer à l’extérieur alors que le pays dispose de plateaux techniques capables d’effectuer le même travail d’impression sur place.

«Faut-il s’inquiéter pour le livre ?», s’interroge Le Jour qui s’empresse de répondre par l’affirmative en faisant, comme son confrère, observer que la plupart des manuels inscrits aux programmes de l’année 2018-2019 manquent à l’appel, suscitant l’émoi chez des parents désorientés.

Ce qui est certain, souffle la publication, c’est qu’il y aura du grabuge dans les librairies et que, surtout, la Commission nationale d’agrément des manuels scolaires et des matériels didactiques, qui pour la première fois a à gérer la nouvelle réforme consacrant un seul livre par matière, ne sortira pas indemne de cette crise.

Une autre crise, celle-là gouvernementale et qui ne manquera pas non plus de faire des éclats, c’est celle qui, selon Défis Actuels, oppose désormais le ministre des Finances, Louis Paul Motaze à son collègue de l’Économie, du Plan et de l’Aménagement du territoire, Alamine Ousmane Mey, le dernier cité ayant été mis en demeure au sujet du dépassement, de l’ordre de 102,1 milliards FCFA sur un plafond de 596 milliards FCFA, des appels de fonds extérieurs pour financer les chantiers d’infrastructures.

L’affaire tombe d’autant plus mal, rappelle l’hebdomadaire, que le Cameroun, sous programme de réformes économiques avec le Fonds monétaire international (FMI), pourrait bientôt se retrouver au ban de la communauté financière internationale.

En dépassant le seuil de l’endettement extérieur, répondent en écho Essigan et The Guardian Post, Alamine Ousmane Mey engage clairement un conflit entre son pays et l’institution de Bretton Woods.

Mais ces conflits d’appareil ne font pas oublier, au quotidien à capitaux publics Cameroon Tribune, que le pays est à la veille d’une élection présidentielle dont la tenue dans les régions anglophones du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, aujourd’hui déchirées par un conflit séparatiste, ne lasse d’inspirer toutes les inquiétude.

Ainsi, sous le titre «Présidentielle dans le Nord-Ouest et le Sud-Ouest : comment le scrutin sera organisé», la publication s’emploie à recenser les dispositions prises par les autorités en vue d’assurer des opérations sereines et pacifiques dans cette partie du pays, le 7 octobre prochain.

De la bouche du directeur général des élections à Elections Cameroon (Elecam), Éric Essousse, l’on apprend ainsi que des mesures sécuritaires conséquentes sont en train d’être arrêtées, en même temps que les électeurs de ces régions ayant trouvé refuge dans l’Ouest voisin pourront exercer leur devoir civique à travers des bureaux de vote spécialement dédiés.

Le plus grand défi consiste, pour les autorités administratives, à trouver des sites sécurisés où l’élection pourrait avoir lieu, avec une sérieuse option de regroupement ou de relocalisation des bureaux de vote des lieux dangereux vers des sites plus sûrs.

L’État contrôle la situation, affirme, dans l’Épervier, le ministre de l’Administration territoriale, Paul Atanga Nji qui a aussi confirmé le début des opérations de reconstruction d’urgence des structures administratives vandalisées par les sécessionnistes.

D’ailleurs, répond en écho The Guardian Post, pour bien montrer que le pouvoir de Yaoundé tient fermement la barre, c’est le Premier ministre en personne, Philemon Yang, qui le week-end dernier est allé, dans le chef-lieu du Nord-Ouest à Bamenda, défier l’interdiction des combattants de la république autoproclamée d’Ambazonie en y organisant un meeting, sous haute sécurité, du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC, au pouvoir).

Pour le chef du gouvernement, d’accord, mais pour Mutations, l’impatience des populations, qu’elles soient des zones anglophones ou d’ailleurs, sera de voir comment le président sortant et candidat à sa propre succession, Paul Biya, réussira à l’emporter sans battre campagne.

Depuis l’annonce de sa candidature en effet, le quotidien à capitaux privés rappelle que le chef de l’État, absent à la fois du terrain et du pays, laisse ses partisans défendre son bilan du septennat alors que ses adversaires réclament des duels télévisés.

La politique s’impose aux sites d’informations du Togo

Le processus d’organisation des élections locales et l’arrestation, hier mercredi, d’un jeune activiste fait la Une des sites d’informations du Togo.« Mieux vaut prendre le train en marche que le rater ! », titre Republicoftogo, citant Payadowa Boukpessi, le ministre de l’Administration territoriale.

Selon nos confrères, « la coalition de l’opposition refuse toujours d’envoyer ses représentants pour siéger à la Commission électorale chargée de préparer les élections législatives du 20 décembre 2018. Prétexte invoqué, l’institution serait inféodée au pouvoir. Elle exige sa recomposition ».

Pour Payadowa Boukpessi, poursuit le confrère, ce qu’exige l’opposition n’a pas beaucoup de sens.

« La Commission électorale nationale indépendante a bien rempli son quorum pour avancer en toute quiétude dans les travaux. En plus, elle est bien légale et légitime », a expliqué le ministre sur Republicoftogo, rappelant que ladite commission est le fruit de l’Accord politique global (APG) signé il y a 12 ans.

Le même site informe que « pour le CAR, l’UFC n’est pas un parti d’opposition».

« L’Union des forces de changement (UFC) ne peut pas être considéré comme un parti d’opposition dans la mesure où il a des représentants au sein du gouvernement. C’est le point vue exprimé mardi par le CAR qui dénonce le fait que les membres de ce parti soient comptabilisés comme opposants à la Commission électorale », écrit-il.

« Bodjona, discret émissaire dans la crise togolaise », écrit pour sa part, Icilomé.

Très écouté de Nana Akufo-Addo, co-médiateur dans la crise politique qui touche le Togo depuis 2017, Pascal Bodjona a été reçu par le président ghanéen à Accra, début août, selon le site.

« Satchivi arrêté par les forces de l’ordre pour troubles à l’ordre public », informe Togo Breaking News, expliquant que le mis en cause qui est le 1er porte-parole du Mouvement « En aucun Cas » a été arrêté par la gendarmerie nationale mercredi à Lomé et conduit à la Direction Centrale de la Police Judiciaire (DCPJ).

« Le jeune opposant s’apprêtait à donner une conférence de presse au siège de l’ONG ‘Novation international’ à Lomé. Il a été cueilli par des gendarmes qui ont investi très tôt les lieux », précise Togo Breaking News.

Il rappelle que « l’ancien président de la Ligue Togolaise des Droits des Etudiants (LTDE) a été déjà condamné le 26 juin 2017 à 12 mois de prison avec sursis pour troubles l’ordre public et de rébellion. Il a été également arrêté en février 2018 avec neuf (9) autres étudiants. Il finira par être libéré provisoirement et placé sous contrôle judiciaire ».

Procès du putsch manqué et assassinat d’un douanier alimentent les quotidiens burkinabè

Les quotidiens burkinabè de ce jeudi traitent, entre autres sujets, de l’assassinat d’un douanier à Batié, dans la région du Sud-ouest, sans oublier d’aborder le procès du coup d’Etat manqué de septembre 2015.«Procès du putsch : le pilote-moto nie avoir convoyé une patrouille à la place de la Nation», titre le quotidien national Sidwaya qui informe que l’audience des accusés du putsch manqué de septembre 2015 s’est poursuivie hier mercredi.

Et de préciser qu’il y avait à la barre, les sergents Zoubélé Jean Martial Ouédraogo et Siénimi Médard Boué, tous les deux de l’ex-Régiment de sécurité présidentielle (RSP).

L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés du Burkina Faso met en exergue le sergent Boué Siénimi Médard, «l’homme qui a refusé de garder les prisonniers».

Pour sa part, Aujourd’hui au Faso reprend en manchette, les propos du sergent-chef Médard Boué qui affirme : «j’ai vu des éléments du RSP brûler des motos et frapper des manifestants».

Quant au journal Le Quotidien, il parle du sergent Zoubélé Jean Martial Ouédraogo «un motard à la barre».

Le confrère cite à sa une, le militaire qui dit ceci: «je n’ai su qu’il y avait coup d’Etat qu’après le 17 septembre (2015) à travers le communiqué de Bamba à la télé».

Le même journal consacre sa manchette à l’attaque, dans la nuit du mardi à mercredi, d’un poste de douane à Batié, dans la province du Noumbiel, région du Sud-ouest du Burkina Faso.

Selon Le Quotidien, au cours de l’attaque, un douanier a été tué et des motos ainsi que des bureaux ont été incendiés par les assaillants non encore identifiés.

C’est à juste titre que Sidwaya met à sa Une : «Attaque du poste des douanes de Batié: Un douanier tué, du matériel incendié», là où L’Observateur Paalga mentionne: «un agent perd la vie».

Le sujet est évoqué dans la rubrique ‘’Révélations » du journal Le Pays qui publie un communiqué du Service d’information du gouvernement (SIG) où il ressort qu’«au cours de la prompte riposte, l’agent des douanes en poste, Jean de Dieu Bado, a perdu la vie».

La guéguerre RHDP-PDCI se poursuit à la Une des journaux ivoiriens

La guéguerre en cours entre le Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI-RDA, ex-parti unique) et les autres formations politiques composant le parti unifié Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP) alimente la Une des journaux quotidiens ivoiriens parus, jeudi, sur l’ensemble du territoire national.« Publication des listes de candidats aux municipales et régionales : confusion au sein du PDCI-RDA. Le RHDP prêt à frapper fort », barre en Une Le Jour Plus.

RHDP-Parti unifié : une grande offensive se prépare. Toute la Côte d’Ivoire bientôt quadrillée, renchérit Le Patriote à côté de Soir Info, qui à ce propos, parle de « fortes pressions » sur des cadres du PDCI.

Ce qui fait dire à L’Inter qu’une « bataille à mort » s’engage entre Bédié et Ouattara pour les prochaines élections régionales et municipales. Sans le RHDP, les candidats du PDCI-RDA ne seront pas seuls à ces échéances, placarde Le Nouveau Réveil, là où Le Bélier Intrépide coupe court en écrivant : Bédié a déjà « réglé tous les cas litigieux » qui plombait la publication de la liste du PDCI.

Pour sa part, L’Intelligent d’Abidjan se fait l’écho de « ces réalités très explosives » qui « ont fait reculer Bédié » face au risque de voir son parti le PDCI-RDA disparaitre au profit du parti unifié RHDP.

Simone Gbagbo fait également la Une de la presse nationale. A ce propos Notre Voie écrit que deux semaines après sa libération, l’ex-première dame a échangé avec des cadres de la 1ère faction du FPI (Front populaire ivoirien) dont Williams Attéby et Bertin Kadet. Des imams à Simone Gbagbo, hier : « Dieu va réunir toute la famille Gbagbo », rapporte de son côté Le Temps.

Reçu par le Roi de l’Arabie Saoudite après son pèlerinage, le président Alassane Ouattara occupe également une place de choix en couverture de la presse ivoirienne.

« Coopération : Ouattara échange avec le Roi de l’Arabie Saoudite », titre à ce sujet Fraternité Matin. Le chef de l’Etat qui a pris part à l’édition 2018 du Hadj a été reçu par Sa Majesté Salman Ben Abdelaziz Al Saoud au palais royal de Mina, précise ce journal gouvernemental.

Les sujets qui fâchent alimentent les quotidiens camerounais

Du décès de l’ex-secrétaire général des Nations Unies, Kofi Annan à l’insécurité en passant par la crise anglophone, la gouvernance et le social, les manchettes des journaux camerounais parus mercredi, après 4 jours de pause relative à la Fête du mouton, ont des relents tristounets.Il était fils du Ghana, mais la photo de Kofi Annan, l’air rayonnant, applaudissant la vigoureuse poignée de mains entre les chefs d’État du Cameroun et du Nigeria, Paul Biya et Olusegun Obasanjo respectivement, le 12 juin 2006 à Greentree (États-Unis), hante la couverture de L’Essentiel.

Ce jour-là, rappelle l’hebdomadaire, le non moins prix Nobel de la paix, décédé le 18 août dernier en Suisse, est entré dans la mémoire des Camerounais comme celui qui a contribué à la résolution pacifique du conflit frontalier entre les deux pays sur la péninsule de Bakassi, après que la Cour internationale de justice (CIJ) a, le 10 octobre 2002, reconnu la souveraineté du Cameroun sur ce territoire potentiellement riche en hydrocarbures et produits halieutiques.

Rien ne semblait, au départ, destiner cet homme à l’éternel chevelure et à la barbe poivre et sel à une aussi brillante carrière diplomatique, fait observer le quotidien à capitaux publics Cameroon Tribune : pourtant, celui qui a consacré l’essentiel de sa carrière à la recherche d’un mieux-être entre les nations et les peuples aura connu une carrière internationale magistrale et, un an après avoir quitté son poste, en 2006, c’est vers le même que se tourne l’Union africaine pour trouver une sortie à la crise post-électorale qui déchire le Kenya, en janvier 2008.

Avec sa disparition, renchérit Intégration, l’Afrique pleure «une source de fierté», la preuve de cette considération planétaire étant apportée par Le Quotidien de l’Économie qui, de son côté, a choisi de faire «le tour du monde des hommages» à Kofi Annan.

C’était une icône pour le continent noir, conviennent Eden et The Guardian Post, qui un temps avouent avoir rêvé de le voir jouer les «Monsieur bons offices» pour mettre un terme à la crise sécessionniste qui depuis bientôt 3 ans ensanglante les régions camerounaises du Nord-Ouest et du Sud-Ouest.

Sur le sujet, justement, la deuxième publication citée se penche sur les nouvelles répercussions du conflit, qui viennent de prendre une nouvelle dimension à la faveur d’une manifestation de séparatistes anglophones devant la Maison Blanche, le siège du président américain.

Les activistes de la diaspora, fait observer le quotidien de langue anglaise, ont pris date avec l’histoire en même temps qu’ils ont mis la communauté internationale face à ses responsabilités, au moment où les atrocités imputées à l’armée se poursuivent sur le terrain.

Pendant ce temps le ministre de l’Administration territoriale, Paul Atanga Nji que Cameroon Tribune a suivi, vient d’évaluer la situation sécuritaire sur le terrain en rapport à la fois à la rentrée scolaire du 3 septembre et l’élection présidentielle du 7 octobre.

Et pour le membre du gouvernement, il est noté un retour progressif à la normale, plusieurs personnes ayant échappé à la violence sécessionniste en se réfugiant dans la forêt revenant progressivement dans leurs villages.

Selon Paul Atanga Nji, la situation globale est sous contrôle et, sur le terrain, le ministre a annoncé le déblocage de fonds par le président Paul Biya pour reconstruire et rénover les infrastructures publiques endommagées.

En attendant la concrétisation de ces belles annonces, note Expression économique, ce sont 7 millions de personnes qui se trouvent sous la menace de la famine pas seulement dans le Nord-Ouest et le Sud-Ouest, mais aussi à l’Ouest mitoyen où plusieurs sinistrés de la crise anglophone ont trouvé refuge.

Les violences dans cette partie du pays sont officiellement le fait de Camerounais ayant opté pour la partition du territoire, mais en sous main, affirme dans Le Jour le délégué général à la Sûreté nationale (police), Martin Mbarga Nguelé, il y a clairement des manœuvres de puissances étrangères qui lorgnent les richesses du sous-sol desdites régions.

Au chapitre de la gouvernance, cette fois, c’est ministre de l’Économie, de la Planification et de l’Aménagement du territoire, Emmanuel Nganou Djoumessi, qui est sur la sellette d’InfoMatin et de Le Point Hebdo, qui l’accusent en chœur de «manœuvres mafieuses» en termes de tripatouillages de marchés publics, de surfacturations, d’accaparement de terres et qui devraient, au moins, lui valoir une série de procès devant les tribunaux du pays.

Son collègue des Sports, Pierre Ismaël Bidoung Mpkatt, n’est pas non plus épargné par Repères qui le voit en train de «torpiller la CAN» : c’est lui, affirme le bihebdomadaire, en tant que président du comité central d’organisation de la Coupe d’Afrique des nations de football 2019, qui a placé partout ses obligés et collaborateurs, qui a l’œil sur chaque commission technique dans l’exécution du budget, qui engage des dépenses inconsidérées aux frais du contribuable sur fond d’incompétence.

Une autre situation délicate, que signale Diapason, a cours au Fonds spécial d’équipement et d’intervention intercommunale (FEICOM), encore appelé «banque des communes» et où, apprend-on, il est noté une accumulation vertigineuse des arriérés dans le paiement des salaires des maires et le financement des projets de développement.

Et pendant ce temps, répond en écho Intégration, c’est la «mafia du livre scolaire» qui gagne en intensité : à deux semaines de la reprise des cours, éditeurs et libraires se regardent en chiens de faïence, les premiers accusant les seconds de se livrer à une activité de contrefaçon des manuels, des tensions qui compliquent la mise sur le marché des ouvrages inscrits au programme du primaire et du secondaire.

Tabaski et incendie d’un hôpital, au menu des quotidiens burkinabè

Les quotidiens burkinabè de ce mercredi commentent l’incendie du Centre médical avec antenne chirurgicale (CMA) de Kongoussi à environ 100 Km au Nord de Ouagadougou, sans oublier la fête de Tabaski, célébrée la veille.«Tabaski 2018: Sous le signe de la concorde nationale», écrit le quotidien national Sidwaya qui relate qu’à l’instar de celles des autres pays, la communauté musulmane du Burkina Faso a célébré, hier mardi, l’Aïd El Kébir ou fête de Tabaski.

Selon le journal, la prière à la Place de la Nation de Ouagadougou a été dirigée par le premier adjoint au grand Iman de la ville, El Hadj Adama Zoungrana.

L’Observateur Paalga reprend à sa Une, cette prière de l’Iman Adama Zoungrana qui dit ceci : «Puisse Dieu attendrir les cœurs de ceux qui sèment la terreur».

Pour sa part, Aujourd’hui au Faso affiche en manchette : «Fête de Tabaski 2018 : sous le sceau de la quête de la paix».

Pendant ce temps, L’Express du Faso fait observer qu’à Bobo, la grande prière s’est close sous une pluie.

Le journal Le Pays consacre son commentaire « Sur la braise » à la fête de la Tabaski, titrant : «Quand le prestige prend le pas sur le spirituel».

Les journaux ont également évoqué l’incendie survenu, lundi soir, au Centre médical avec antenne chirurgicale (CMA) de Kongoussi, dans la province du Bam, région du Centre-Nord, à environ 100 Km au Nord de Ouagadougou.

Ainsi, Le Quotidien mentionne en première page : «Plusieurs services dont la maternité ravagés par les flammes», précisant que d’énormes dégâts matériels ont été enregistrés.

A ce sujet, L’Observateur Paalga parle d’«une partie du CMA réduite en cendre», là où Sidwaya s’exclame : «De nombreux dégâts !».

Le journal cité en second lieu, relate qu’une équipe gouvernementale conduite par le ministre en charge de l’administration territoriale, Siméon Sawadogo, était, hier mardi, sur les lieux du drame.

«La délégation gouvernementale est allée soutenir les malades évacués dans d’autres unités de soin et féliciter les populations pour la marque de solidarité qui a prévalue au moment de l’incendie», écrit Sidwaya.

Paix, coopération et politique à la Une de la presse congolaise

La première sortie de l’ex rebelle, Frédéric Bintsamou alias Ntumi depuis le 4 avril 2016, la coopération entre Brazzaville et Bangui qui entendent raffermir leurs liens d’amitié suite à la visite de 48 heures (20-21 août) au Congo du président centrafricain, Archange Faustin Touadera, et l’opposition qui appelle à un sursaut national et patriotique, sont les sujets phares traités par la presse congolaise ce mercredi .« Paix et sécurité dans le Pool : les émissaires du gouvernement et Ntumi se rencontrent à Mvindza (un district du département du Pool) », titre le quotidien national Les dépêches de Brazzaville.

Ce journal informe que « les membres de la Commission mixte et paritaire (CAMP), issue de l’accord du cessez- le -feu et de cessation des hostilités signé le 23 décembre 2017, ont échangé hier avec Frédéric Bintsamou alias Ntumi ».

Selon nos confrères, l’ex rebelle a émis le vœu de voir le gouvernement congolais créer toutes les conditions de sa sortie officielle des forêts du département du Pool, où il s’est replié depuis le 4 avril 2016 date à laquelle il a commis des actes de vandalisme dans Brazzaville sud pour contester les résultats qui ont donné Denis Sassou N’Guesso vainqueur de la présidentielle de mars 2016.

« Frédéric Bintsamou (Ntumi) a, par la même occasion, demandé au gouvernement congolais de définir son statut avant sa sortie », ajoute Les dépêches de Brazzaville.

Sous un autre angle, ce quotidien national fait écho de la visite de travail de 48 heures du président centrafricain, Faustin Archange Touadera à Oyo (415 km au nord de Brazzaville), où il échangé avec son homologue congolais, Sassou N’guesso :

« A cette occasion, les deux chefs d’Etat, après avoir échangé sur les questions bilatérales, régionales et internationales, ont convenu de renforcer les relations d’amitié, de fraternité et de coopération entre les deux pays », rapporte Les dépêches de Brazzaville.

Les quotidiens La semaine africaine et Epanza Makita relaient l’appel de l’opposition congolaise regroupée au sein de la Fédération de l’opposition congolaise (FOC) et le Collectif des partis de l’opposition congolaise (CPOC), deux structures animées par Claudine Munari et Mathias Dzon qui appellent les Congolais à « un sursaut national et patriotique ».

La semaine africaine met l’accent sur le message du chef de file de l’opposition, Pascal Tsaty Mabiala qui, au cours d’une conférence de presse qu’il animée peu avant la commémoration de la fête de l’indépendance du Congo, a dressé un « bilan sombre de la gestion du pays ».

Ce journal signale que « le chef de file de l’opposition pense que le 58ème anniversaire du Congo a été célébré dans une angoisse généralisée marquée par un crise économique sans précédent, des violations répétées des libertés et droits fondamentaux … »

Une diversité de sujets au menu de la presse centrafricaine

La presse centrafricaine reçue mardi à APA traite d’une diversité de sujets, dont la destruction du service de comptabilité de l’Assemblée Nationale par une député et la publication d’un livre sur la crise centrafricaine.« Une député vandalise le service de comptabilité de l’Assemblée Nationale », informe Corbeau News, rappelant que les faits dignes d’une république bananière se sont produits le 17 août 2018 aux environs de 16H au Service de la comptabilité de l’Assemblée nationale, où des personnels ont été séquestrés et agressés.

« Il y a eu mise à sac dudit service par la toute-puissante honorable de Bimbo 4, en la personne de Nadia Bea. Les dégâts sont énormes », relève le quotidien.

« L’Assemblée Nationale : Quand Madame Bea se fâche », titre L’Écureuil, dans lequel journal, la Directrice générale des Fiances, du Matériel et de la Logistique de l’Assemblée nationale, Marie-Claire Bitouanga explique : « Il y a deux semaines, le Président de l’Assemblée nationale, l’Honorable Abdou Karim Meckassoua a effectué une mission à Brazzaville au Congo. Madame Béa faisait membre de la délégation de cette mission. Elle a perçu ses frais de mission et en même temps, elle a eu son billet d’avion ».

« Malheureusement, poursuit-elle, le Président Meckassoua a dû constater que l’Honorable Nadine Béa n’a pas pris l’avion avec la délégation. Voilà qu’aujourd’hui, il est question qu’elle reparte en mission. La logique est simple : si vous n’effectuez pas une mission, la moindre des choses, c’est de rembourser les frais de mission et les billets d’avion. Alors, le Président a donné des instructions pour que Mme Béa ramène les frais de mission afin qu’on lui verse les frais de cette seconde mission ».

Le journal Le Confident parle de l’ouvrage « Le renouveau islamique en Afrique noire-L’exemple de la Centrafrique » de l’universitaire Richard Filakota et titre : « La situation ingouvernable de la RCA participe des stratégies mises en place pour amener ce pays à se dessaisir de sa souveraineté nationale… ».