Quatre morts dans l’attaque d’une église au Nord du Burkina

Quatre personnes ont perdu la vie et plusieurs autres ont été blessées, dimanche matin, dans l’attaque de l’église de Toulfé, un village situé au Nord du Burkina Faso, a appris APA, de source proche de l’évêché de Ouahigouya.Selon cette source, l’attaque terroriste a eu lieu lors de la prière dominicale de la la communauté chrétienne de Toulfé (localité située à 20 kilomètres de Titao, chef-lieu de la province du Loroum).

«L’attaque a causé la mort de quatre fidèles (…) et fait des blessés dont le catéchiste», rapporte le communiqué publié par le diocèse de Ouahigouya dont relève Titao.

Les attaques terroristes ciblant les lieux de culte deviennent récurrentes dans la partie Nord, Centre-nord du Burkina Faso. En l’espace de quelques semaines, une vingtaine de personnes y ont perdu la vie.

Cameroun : le dispositif pour la lutte contre Boko Haram sera renforcé (ministre)

Le front contre Boko Haram sera renforcé dans la région de l’Extrême-nord suite à un « regain de forme » de la secte terroriste observé ces derniers temps, a annoncé dimanche le ministre de la Défense Joseph Beti Assomo, au terme d’une visite dans la quatrième région militaire interarmées.Faisant le point devant la presse de la situation sécuritaire dans cette partie du pays, le ministre a reconnu que la résurgence des attaques terroristes dans la région de l’Extrême-nord impose le renforcement du dispositif opérationnel.

Soulignant le caractère « sérieux et urgent de la situation à examiner », Joseph Beti Assomo a déclaré que le « regain de vitalité et de forme » de la secte terroriste Boko Haram préoccupe le haut commandant. « Boko Haram semble avoir amélioré son équipement et est à la recherche d’approvisionnement », a relevé le ministre de la Défense (Mindef).

D’après des témoignages concordants, des assauts récurrents des terroristes qu’on disait « militairement affaiblis » imposent une vigilance accrue de la part des Forces de défense et de sécurité (FDS).

Plus de six attaques ont été enregistrées la semaine dernière, avec un bilan faisant état de cinq morts et d’une cinquantaine de blessés.

Pour renforcer le moral des troupes, « le chef des forces armées – le chef de l’Etat Paul Biya -me charge de vous transmettre ses félicitations et encouragements pour tous les efforts menés en vue de la préservation de l’intégrité de notre territoire », a lancé le ministre de la Défense à l’endroit des soldats.

En dehors des incursions armées dans le territoire camerounais, les terroristes mènent à une allure inquiétante des attaques suicides, des prises d’otages, des incendies des habitations et des rapts de bétail. Autant de méfaits qui provoquent l’augmentation des réfugiés et des déplacés internes.

Attaque de Boko Haram au Tchad:un cameraman, cinq soldats et 23 terroristes tués

Un cameraman de la Télévision nationale tchadienne et cinq soldats sont morts dans des exactions commises par des éléments de Boko Haram dont 23 d’entre eux ont également été tués, rapporte l’état-major de l’armées tchadienne dans un communiqué reçu dimanche à APA.Les faits ont eu lieu samedi aux environs du Lac Tchad quand des éléments de Boko Haram ont attaqué des militaires, souligne l’état-major, précisant que c’est durant cet accrochage que les cinq militaires et les 23 terroristes ont perdu la vie.

Peu après l’attaque, ajoute le communiqué, le chef d’État-major général adjoint de l’armée nationale tchadienne, accompagné d’une équipe de journalistes des médias publics, s’est rendu sur les lieux pour constater les dégâts de l’attaque qui s’est déroulée entre les localités de Bagasola et Ngouboua.

C’est durant cette sortie que le caméraman de la Télévision tchadienne, Obed Nangbatna, est mort. Les sources divergent sur les circonstances du décés car là où certaines soutiennent que son véhicule a sauté sur une mine d’autres font état d’une embuscade tendue par les assaillants de Boko Haram.

Toujours est-il que dans un premier temps le technicien a été sérieusement blessé avec notamment les deux jambes amputées, avant son décès quelques minutes plus tard.  

Obed Nangbatna a couvert plusieurs batailles de l’armée tchadienne contre les terroristes et sa mort brutale a suscité beaucoup d’émotion au sein de la presse tchadienne.

C’est la première fois qu’un de ses membres trouve la mort dans la couverture des affrontements de l’armée nationale avec les terroristes.

RCA : le gouvernement et la Minusca réclament les auteurs du massacre de Paoua

Ange Maxime Kazagui, ministre de la Communication et des Médias et porte-parole du gouvernement et la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation en République centrafricaine (Minusca) ont condamné l’attaque des 3R (Retour, Réclamation et Réhabilitation) ayant fait 34 morts mardi dernier dans les villages de Koundjili, Ndjondjom et Bohong, à Paoua (nord-ouest), non sans lancer un ultimatum au chef rebelle Abass Sidiki pour qu’il livre à la justice ses éléments identifiés comme les auteurs de cette tragédie.Selon la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation en République centrafricaine (Minusca), qui dit avoir recueilli des informations auprès de sources locales, « les éléments des 3R auraient mené des attaques ciblées qui ont causé la mort d’au moins 34 civils dont 13 à Koundjili, 18 à Ndjondjom et 3 à Bohong ».

Le ministère centrafricain de la Communication et des Médias et la Minusca tenaient, hier mercredi à Bangui, une conférence de presse conjointe. Au cours de celle-ci, la mission onusienne a renseigné que « certaines victimes ont été ligotées avant d’être tuées. Trois personnes auraient également été blessées au cours de ces attaques. Les éléments des 3R ont aussi incendié trois maisons et emporté des bœufs appartenant aux populations ».

En outre, la Minusca a déploré « le caractère cruel et délibéré de ces attaques qui, en plus d’être planifiées et coordonnées, témoignent de l’intention des auteurs à infliger des atrocités entrainant la mort d’une large partie de la population ».

D’après la mission onusienne, « il s’agit là d’éléments constitutifs de crimes graves impliquant à la fois la responsabilité de leurs auteurs et d’Abass Sidiki, le chef des 3R ».

Par conséquent, elle exige d’Abass Sidiki « l’arrestation et la remise à la justice centrafricaine des auteurs et le démantèlement des bases de Letele et Boucaya, des villages de Paoua ».

A en croire la Minusca, ces attaques sont d’autant plus regrettables qu’elles « surviennent au moment où le gouvernement, avec l’appui de ses partenaires et l’adhésion progressive des populations, déploie des efforts pour une mise en œuvre effective de l’accord politique pour la paix et la réconciliation, cadre unique de promotion d’une paix et d’une stabilité durables tant attendues par les filles et les fils de la RCA ».

De son côté, Ange Maxime Kazagui a soutenu que « les représailles du groupe 3R, suite à l’assassinat d’un éleveur, sont disproportionnées et remettent en cause l’engagement de ce groupe armé signataire de l’accord de Khartoum du 6 février à mettre fin aux violences ».

Il a aussi souligné que cette tuerie est « inacceptable », avant de promettre que « l’acte ne restera pas impuni ». Enfin, le ministre de la Communication et des Médias et porte-parole du gouvernement a demandé aux 3R de démanteler les barrières illégales installées à Paoua.

Tchad : 46 morts dans des affrontements entre agriculteurs et éleveurs nomades

Des affrontements opposant actuellement à l’est du Tchad des agriculteurs et des éleveurs nomades ont fait un « bilan provisoire » de 46 morts, annonce la Convention tchadienne de défense des Droits de l’Homme (CTDDH) dans un communiqué reçu mardi à APA.Selon le communiqué signé par le secrétaire général de la CTDDH, Mahamat Nour Ibedou,  24 des morts sont dénombrés dans la province du Sila et 22 dans celle du Ouaddai.

Cinquante blessés dont une dizaine qualifiés de graves, sont également à déplorer, selon la CTDDH qui s’inquiète de ce que des renforts en hommes et en armes affluent du Soudan pour prêter main forte à l’un des camps.

Conjurant ces menaces, la CTDDH appelle à la retenue les belligérants et les exhorte à « s’affranchir de l’emprise des personnes haut placées qui n’ont de cesse de les instrumentaliser ».

Pour sa part, le gouvernement tchadien a dépêché sur place son ministre en charge de la Sécurité publique, le général Mahamat Abali Salah, qui a eu de rencontres avec les deux parties en conflit.

Pour apaiser la tension, le ministre a supprimé la Dia (prix du sang) que les communautés payent en guise de réparation en cas de meurtre.

Sept morts dans l’attaque d’un poste de contrôle au Mali

Au moins sept personnes dont trois gendarmes et un douanier ont été tuées dans l’attaque d’un poste de contrôle près de Koury, une localité au sud-est du Mali, a-t-on appris de sources concordantes« Le bilan est de 7 morts, soit 3 gendarmes, 1 douanier et 3 civils », a confié à APA une source sûre, d’après qui l’attaque du poste de contrôle de Koury tenu par des gendarmes et des douanier a eu lieu dimanche soir.

Au ministère de la Sécurité, une source ayant souhaité garder l’anonymat a confirmé l’attaque et le même nombre de victimes déplorées.

C’est la première fois que pareille attaque est signalée dans cette zone.

Cameroun : un mort dans l’explosion d’une grenade à Maroua

Une personne a trouvé la mort dans la ville de Maroua, après l’explosion d’une grenade survenue à proximité d’un cabaret fréquenté par des personnes aisées de cette localité de l’extrême nord du Cameroun, a appris APA de sources sécuritaires.Survenu dimanche soir peu après la rupture du jeûne, ce drame a également fait une trentaine de blessés, dont cinq qualifiés de «graves».  Les circonstances de cette explosion ayant eu lieu dans une zone fortement islamisée n’ont pas encore été élucidées.

Relativement épargnée par le terrorisme, Maroua demeure néanmoins le chef-lieu d’une région fortement meurtrie par les incursions de la secte islamiste Boko Haram qui écume la zone du Lac Tchad.

Ces dernières semaines, le mouvement jihadiste, donné pour moribond pendant un trimestre, a repris de la vigueur avec des assauts armés à l’instar de l’attaque à lui attribuée le 12 mai dernier à Goshi (département du Mayo-Tsanaga) et au cours de laquelle 67 maisons, 11 magasins de stockage de denrées alimentaires ainsi qu’une église ont été incendiés.

Mali : Un casque bleu tué et quatre blessés lors d’une attaque

Dans un communiqué diffusé ce dimanche, le secrétaire général de l’Onu Antonio Guterres a condamné les attaques « perpétrées aujourd’hui contre la Mission intégrée des Nations Unies pour la stabilisation pour le Mali (MINUSMA) à Tombouctou et à Tessalit. »La première attaque a eu lieu à Tombouctou dans le Nord. « Un casque bleu nigérian y a trouvé la mort, un autre blessé, »  indiqué le communiqué de la MINUSMA.

La deuxième attaque a eu lieu à Tessalit au Nord dans la région de Kidal. « Trois casques bleus tchadiens ont été blessés lorsque leur véhicule blindé a heurté un engin explosif improvisé. »

 

 

Niger : bilan controversé au sujet de l’embuscade de Mangaizé

L’embuscade que des terroristes auraient tendue mercredi soir à Mangaizé (nord) aux forces de sécurité et de défense du Niger fait ce jeudi l’objet d’un bilan controversé car, là où le ministère de la Défense nationale déplore 17 soldats tués et 11 portés disparus, les réseaux sociaux ainsi que les médias locaux et internationaux font état de 28 morts du côté des militaires.Pour étayer leur bilan, les réseaux sociaux et les médias soutiennent que les soldats portés disparus dont parle le ministère ont tous été retrouvés morts, d’où le décompte de 28 décès.

Ces bilans contradictoires ont suscité un large débat sur les réseaux sociaux où on glose sur l’inefficacité de la communication du gouvernement.

Alarmistes, beaucoup d’internautes se demandent  si le gouvernement ne leur cache pas la vérité sur un bilan plus lourd qu’on ne le pense. A l’appui de leurs interrogations, ils déplorent le silence du porte-parole du gouvernement.

Pour le moment, seul le ministère de la Défense a parlé, au journal télévisé de mercredi soir, de 17 tués et de 11 disparus, un bilan loin de convaincre les Nigériens qui font un lien entre l’embuscade de mercredi soir et les attaques terroristes de lundi dernier dirigées contre la région de Tillabéry. L’une d’elles avait visé la prison de haute sécurité de Koutoukalé, située à près de 50 km de Niamey.

Selon un tweet du ministre de l’Intérieur, Bazoum Mohamed, les forces de l’ordre avaient non seulement repoussé cette attaque mais s’étaient ensuite lancées aux trousses des terroristes.

Pour beaucoup de Nigériens, cette chasse aux terroristes s’est révélée un piège pour les forces de l’ordre qui sont tombées dans l’embuscade de Mangaizé, une localité située à quelques encablures de la frontière malienne.

Un officier tué dans l’attaque d’une prison au Niger

La région de Tillabéry a essuyé, lundi après-midi et dans la soirée, trois attaques dont l’une dirigée contre la prison de cette localité située au sud-ouest du Niger s’est soldée par la mort d’un officier des Forces de sécurité et de défense (FDS) qui s’opposaient aux assaillants, des individus lourdement armés.Cette attaque, menée précisément à 16h contre la prison de haute sécurité de Koutoukalé (environ 45 km de Niamey, la capitale nigérienne), a permis en outre aux assaillants de s’emparer d’un véhicule des FDS. Toutefois, selon un tweet du ministre de l’Intérieur, Bazoum Mohamed, l’attaque a été repoussée par les forces de sécurité qui se sont ensuite lancées à la poursuite des assaillants.      

Lieu de détention le mieux gardé du Niger du fait qu’il abrite de présumés djihadistes maliens, des terroristes de Boko Haram et des trafiquants de tout genre, la prison de haute sécurité de Koutoukaké avait été attaquée en octobre 2016 par des individus conduisant des motos. A l’époque, on avait pensé à des groupes de narcotrafiquants tentant de libérer leurs complices.

Les deux autres attaques perpétrées lundi dans la région de Tilabéry ont eu lieu dans la soirée, avec pour cible les localités de Mangaizé (150 km de Niamey) et de Dolbel (300 km de Niamey). Dans cette localité frontalière du Burkina Faso, l’attaque a visé une église où on a déplore un blessé par balle et d’importants dégâts matériels.

A Mangaizé, qui abrite un camp de réfugiés maliens, on fait état seulement de matériel de communication saccagé.

Burkina: Ibn Chambas « condamne » l’attaque contre une église qui a fait 6 morts

Le Chef de Bureau des Nations Unies pour l’Afrique de l’Ouest et le Sahel (UNOWAS), le Ghanéen Mohamed Ibn Chambas, a condamné dans une note parvenue dimanche soir à APA l’attaque perpétrée dans la matinée contre une Eglise à Dablo, dans la région du centre-nord du Burkina Faso,Au cours de cette attaque, « six personnes ont été tuées, parmi lesquelles le prêtre de l’Eglise », a déploré le représentant spécial du Secrétaire général des Nations Unies, qui « présente ses plus profondes condoléances aux familles des victimes, au peuple et au Gouvernement Burkinabé ».

Par ailleurs, Mohamed Ibn Chambas appelle les autorités du Burkina à ne ménager aucun effort pour identifier et rapidement traduire en justice les auteurs de cette attaque. 

Il encourage également les autorités à « prendre les mesures indispensables » pour éradiquer cette violence qui « meurtrit » le pays, souligne le document, tout en réitérant la « détermination » du système des Nations Unies et de la communauté internationale à continuer d’apporter le soutien nécessaire au Burkina Faso.

 

 

Mali : mise en œuvre de 25% des engagements de l’Accord de paix (Observateur)

Vingt-cinq pour cent de l’Accord pour la paix et la réconciliation au Mali, signé en 2015 entre le gouvernement et les groupes armés du nord, sont respectés, ont indiqué, vendredi à Bamako, les responsable du centre Carter, observateurs indépendants pour la mise en œuvre dudit accord.« Des 78 engagements de l’accord, 20 ont été achevés, dont 2 en 2018. Ce qui représente un total de 25%. Soixante pour cent sont à mi-parcours et quinze pour cent n’ont pas été initiés », ont expliqué les responsables du centre Carter.

Ils présentaient à la presse leur premier rapport annuel depuis que le centre Carter a été désigné en fin 2017 observateur de la mise en œuvre de l’Accord pour la paix et la réconciliation au Mali.

Selon le rapport, les engagements de l’accord réalisés en 2018 « n’ont eu presqu’aucun effet d’amélioration des conditions générales des populations ». Toutefois, il s’est félicité de l’absence de belligérance entre les signataires de l’accord, ce qui a renforcé la confiance entre les acteurs.

Parmi ses recommandations pour 2019, le centre Carter invite le gouvernement à s’atteler à la reprise des services de base dans le nord et les mouvements (groupes armés signataires) à abandonner leurs tactiques dilatoires pour favoriser les avancées sur le processus DDR. Il demande aussi aux chefs politiques de faire des gestes réguliers, publics et symboliques d’engagements forts et continus en faveur de l’accord, de préférence de manière conjointe.

Cameroun : libération de 145 élèves et enseignants enlevés dans le Nord-Ouest

Quelque 145 élèves et enseignants du collège Saint Augustin de Kumbo, dans le Nord-ouest enlevés samedi par des milices sécessionnistes qui militent pour l’indépendance des régions anglophones du Nord-ouest et du Sud-ouest ont été libérés ce dimanche, a appris APA auprès de médias locaux.Les preneurs d’otages se sentant cerner par des forces de défense et de sécurité (FDS) ont dans leur fuite, abandonné les otages dans la forêt selon des sources sécuritaires. 

Toutefois, près d’une quarantaine de personnes sur les 200 enlevées samedi à Kumbo, sont toujours entre les mains des ravisseurs. Ils sont conduites vers une destination inconnue ajoute nos sources.

Les autorités qui ont refusé tout paiement d’une rançon ont également précisé que les otages sont sains et saufs.

« Nous allons poursuivre des recherches afin que les derniers otages soient libérés le plus vite possible », a indiqué le ministère de la Défense dans un communiqué lu dimanche à la radiotélévision nationale, (CRTV).

Depuis l’enlisement de la crise anglophone, des enlèvements des élèves et enseignants font partie du mode opératoire des sécessionnistes, dont des sources crédibles affirment qu’il s’agit d’un moyen pour des milices de se faire un peu d’argent à travers le paiement des rançons.

 Une thèse que les autorités ont toujours battu en brèche, précisant qu’aucune rançon n’est payée à ces milices, et que ces libérations sont le résultat du professionnalisme dont font preuve les forces de défense et de sécurité nationales.

 

L’ONU appelle les Centrafricains à s’approprier l’accord de paix de Khartoum

Au terme d’une visite de trois jours en République centrafricaine ce vendredi, une mission de haut niveau des Nations Unies appelle les Centrafricains à s’approprier l’accord de paix signé le 6 février dernier à Bangui entre le Gouvernement et les principaux groupes armés actifs dans le pays et réaffirme la mobilisation de la communauté internationale pour la mise en œuvre du texte selon la mission onusienne en Centrafrique(MINUSCA).Au cours de leur visite, la délégation a fait le tour des plus autorités centrafricaines et rencontré les membres de l’Autorité Nationale des Élections pour mettre les bases de la prochaine organisation des élections générales de 2020-2021. Elle a aussi visité des projets financés par le Fonds de consolidation de la paix (PBF) dans le pays, à savoir un projet à l’intention des femmes parlementaires ainsi que les écoles de police et de gendarmerie récemment réhabilités pour permettre la formation des 500 policiers et gendarmes recrutés en 2018. 

Signalons qu’entre 2008 et 2018, le fonds a soutenu 45 projets en RCA pour une valeur totale de 71.483.285 millions de dollars (41.174 372.160 francs CFA)

La délégation onusienne est composée des Sous-Secrétaires généraux aux opérations de maintien de la paix, Bintou Keita, celui de l’appui à la consolidation de la paix, Oscar Fernandez-Taranco, et de l’ambassadeur du Maroc auprès des Nations unies et président de la Configuration République Centrafricaine de la Commission de la consolidation de la paix des Nations unies (PBC), Omar Hilale.

Centrafrique : La LRA se signale à nouveau par une prise d’otage

L’Armée de la Résistance du Seigneur (LRA), une rébellion ougandaise qui sévit à l’est de la RCA, a pris en otage 3 personnes au village Ligoua situé à 25 km de la ville d’Obo chef-lieu de la préfecture du Haut Mboumou à plus de 1000 km de Bangui selon les autorités locales ce vendredi sur les médias.Les trois personnes prises en otage n’ont pas eu la chance de s’enfuir lorsque la LRA a attaqué le village vers 5 heures du matin, le mercredi dernier, a indiqué le chef du village Ligoua.

Ces rebelles ougandais en perte de vitesse dans leur pays, ont pillé les greniers, saccagé des cases et emporté des animaux domestiques avant de se retirer  dans la brousse vers 9h du village Ligoua

Les éléments de la LRA défaits en Ouganda, ont trouvé refuge dans les régions de l’est de la RCA frontalières avec la RDC, les deux Soudan à partir de 2008, où ils sèment la désolation au sein de la population par leurs violences. Leurs actions ont été freinées ces derniers temps suite à la présence des rebelles des ex sélékas dans ces zones. Ils font parler d’eux au moment où le gouvernement et les groupes armés ont signé un accord de paix et de réconciliation il y a 9 jours.

Signalons que les militaires américains ont été déployés dans ces zones troubles de la RCA pour combattre la LRA en 2009, avant de se retirer en 2016.

 

 

RCA : signature publique à Bangui de l’accord de paix de Khartoum

L’accord de paix et de réconciliation nationale en Centrafrique paraphé mardi dernier à Khartoum (Soudan) après 10 jours de négociations entre le gouvernement et 14 groupes armés qui sévissent dans le pays a été signé publiquement, mercredi après-midi au palais de la Renaissance à Bangui.Le texte a été signé par les principaux responsables des mouvements rebelles et le président de la République Faustin Archange Touadera, en présence du président de la Commission de l’Union Africaine, Mahamat Moussa Faki et de certains ministres de la sous-région.

Sur 14 chefs rebelles concernés, 11 ont signé publiquement cet accord, les 3 autres l’ayant fait avant cette cérémonie. Il s’agit d’Abdoulaye Miskine du FDPC, de Nourredine Adam du FPRC et d’Ali Ndaras de l’UPC.

Tous les intervenants à cette cérémonie ont mis l’accent sur le fait que c’est un « nouveau jour qui se lève sur la RCA ». C’est le cas du représentant du secrétaire général des Nations Unies en Centrafrique, Parfait Onanga Anyanga qui a signalé que « cet accord de paix est une œuvre humaine dont on est fier, mais qu’il faut rester vigilant dans son application ».

Pour le ministre congolais des Affaires Étrangères, Jean Claude Ngakosso, il n’y a pas d’alternative à la paix. Il a demandé aux uns et aux autres à vivre dans l’amour et le pardon. Paraphrasant Nelson Mandela qui disait qu’il n’y a pas de plus belle vengeance que le pardon, il a exhorté les Centrafricains à tourner la page du passé pour ramener la paix dans le pays.

Le Président de la Commission de l’Union Africaine, Mahamat Moussa Faki, a dans son intervention souligné que c’est un grand jour qui se lève en Afrique et une merveilleuse nouvelle pour la RCA. A son avis, la signature de l’accord est une étape cruciale pour la paix, mais pas suffisante car, le grand défi n’est pas dans la conception et la signature de l’accord, mais son application dans la bonne foi. Ce faisant, il a marqué la disponibilité de l’Union Africaine à œuvre pour sa pleine application.

Prenant la parole, le président de la République, Faustin Archange Touadéra a déclaré que la paix est à la portée des Centrafricains. « Le 6 février est une date historique pour le pays et met les protagonistes face à leur responsabilité. Cet accord va faire de la RCA un pays sûr pour tous et pour chacun », a conclu le président Touadéra.

Centrafrique: des rebelles empêchent la tenue de la journée mondiale de la femme rurale

Des groupes armés centrafricains ont empêché, jeudi, la tenue des festivités relatives à la Journée Mondiale de la femme rurale à Bambari, une ville du centre de la RCA.Le Premier Ministre Simplice Mathieu Sarandji, certains membres du gouvernement et les délégations n’ont pas pu se rendre à Bambari pour la célébration de cette journée.

Des affrontements entre les rebelles de l’ex Séléka de l’UPC et les Forces Armées Centrafricaines (FACA) dans la nuit de mercredi à jeudi ont empêché la tenu de cette cérémonie. Les rebelles de l’Unité pour la paix en Centrafrique (UPC) ont commencé à affronter les FACA, au nord de la ville, avant d’étendre les combats au centre avec des armes lourdes.  

La confusion règne actuellement dans la zone centre. Les autorités du gouvernement qui sont rentrées manu militari, devaient accueillir le président de la République Faustin Archange Touadera qui devait présider la cérémonie.

Les festivités relatives à la Journée Mondiale de la femme rurale ont connu plusieurs reports à cause de la détermination des rebelles qui écument cette ville à faire échouer ces manifestations.

Ces violences ont repris alors que le Président de la République vient a annoncé mercredi devant une mission conjointe de l’ONU, l’UA, la CEEAC que le dialogue avec les groupes armés aura lieu le 24 janvier prochain à Khartoum, la capitale soudanaise.

Côte d’Ivoire: un mort et des blessés graves dans un affrontement intercommunautaire

Un affrontement intercommunautaire a fait plusieurs blessés graves et d’importants dégâts matériels, mercredi à Zouan-Hounien, dans l’ouest ivoirien après la mort d’un élève, a appris APA sur place dans la capitale économique ivoirienne.Selon une source jointe au téléphone par APA dans cette localité, l’origine de ce conflit est la mort d’un jeune élève d’ethnie Yacouba (autochtone) passé à tabac par des jeunes transporteurs malinké (allochtones).

 « L’incident s’est produit dans le village de Téapleu et le jeune élève qui a été tabassé par ces transporteurs a succombé à ses blessures après son évacuation dans un centre de santé. La mort du jeune élève a ainsi soulevé le courroux de ses camarades ainsi que des jeunes Yacouba», explique la même source.

Selon elle, cette colère des jeunes autochtones Yacouba s’est « déportée aujourd’hui  à Zouan-Hounien où ils ont  pris à partie des jeunes malinkés et leurs commerces dans cette localité faisant plusieurs blessés graves et d’importants dégâts matériels ».

« Plusieurs commerces et domiciles dont celui du maire ont été saccagés », précise encore cette même source, ajoutant que les autorités administratives et sécuritaires ainsi que les leaders communautaires sont à pieds d’œuvre pour ramener le calme dans cette localité.

Les conflits communautaires sont légions en  Côte d’Ivoire ces dernières années. En 2016, un affrontement entre des éleveurs peulhs et des agriculteurs à Bouna dans le Nord-Est du pays avait fait trente-trois morts et une cinquantaine de blessés.

Ouverture à Libreville d’une réunion sur la prévention des conflits en Afrique

Des experts ont planché, mercredi à Libreville, sur le renforcement des capacités sous régionales en matière de prévention des conflits en Afrique.Occasion pour les participants d’examiner les conclusions et les recommandations d’une étude récente sur la cartographie et l’évaluation des besoins en capacités institutionnelles des Communautés économiques régionales (CER), dans le domaine de la prévention structurelle des conflits en Afrique.

Initiée par le Bureau du conseiller spécial des Nations Unies pour l’Afrique, cette étude a permis de produire un rapport qui fournit des informations précieuses sur la capacité institutionnelle globale des CER ainsi que des repères utiles aux acteurs souhaitant soutenir le renforcement des capacités des CER en matière de prévention des conflits.

La réunion de Libreville devrait déboucher, entre autres, sur la validation dudit rapport ainsi que sur la définition des axes prioritaires d’intervention et le développeront d’un projet visant à faciliter la mobilisation des ressources en faveur des CER, entre autres.

Dans ses remarques introductives, le Représentant spécial du Secrétaire général des Nations Unies et Chef de l’UNOCA, François Louncény Fall, a mis en lumière ces enjeux en insistant par ailleurs sur l’importance de la réunion dans un contexte sous régional traversé par plusieurs défis politiques, structurels et institutionnels, y compris ceux auxquels fait face la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC).

« La réunion arrive à point nommé car la CEEAC est actuellement engagée dans un processus de réforme qui doit, à terme, la doter d’outils juridiques et institutionnels appropriés ainsi que de ressources adéquates, pour jouer pleinement son rôle en matière de prévention et de résolution des conflits », a-t-il souligné, précisant que « l’expérience des autres Communautés économiques régionales (…) en matière de prévention et de résolution des conflits pourrait être (…) une inestimable source d’inspiration pour la CEEAC dans le cadre de sa réforme ».

Parlant au nom du Secrétaire général de la CEEAC, Baudouin Hamuli Kabarhuza, Directeur des Affaires politiques et du Mécanisme d’alerte précoce de l’Afrique centrale (MARAC) au sein de la CEEAC est allé dans le même sens, en évoquant par ailleurs l’intérêt de l’atelier de Libreville pour plusieurs autres entités travaillant sur les questions de paix et de sécurité.

Il a du reste exprimé le vœu que cette rencontre débouche sur « des propositions concrètes qui peuvent inspirer le travail des nombreuses institutions gouvernementales et internationales, des organisations de la société civile et des instituts régionaux de recherche sur les crises en Afrique en vue de contribuer au renforcement des capacités en matière de prévention des conflits ».

Cette réunion consacrée à la prévention des conflits sous régionaux en Afrique s’achève vendredi prochain.

Un symposium des leaders traditionnels africains sur la préservation de la paix s’ouvre à Abidjan

Un symposium sur le thème « renforcement du rôle des autorités traditionnelles et coutumières en matière de préservation de la paix, de stabilité et de sécurité dans nos États » s’ouvre, mardi, à Abidjan, a appris APA, lundi, sur place.Ce symposium qui se tiendra en marge d’une cérémonie d’hommage des têtes couronnées d’Afrique au président ivoirien Alassane Ouattara, a été initiée par le Conseil panafricain des autorités traditionnelles et coutumières ( CPATC), une organisation regroupant des leaders traditionnels africains.

Plusieurs communications d’éminentes personnalités africaines dont le professeur Antoine Manda Tchebwa  sont au menu de ce symposium. « Nous sommes des leaders traditionnels. Nous sommes loin de la politique et nous ne faisons pas de politique », a affirmé lundi à Abidjan, sa Majesté Tchiffi Jean Gervais Zié, le secrétaire général du forum des souverains et leaders traditionnels d’Afrique qui conduisait une délégation du CPATC chez le ministre ivoirien de la Culture et de la Francophonie, Maurice Kouakou Bandaman.

Cette visite des leaders traditionnels africains à M. Bandaman intervient  à la veille de la  cérémonie d’hommage des membres de cette organisation au président ivoirien Alassane Ouattara.

Justifiant cet hommage des leaders traditionnels africains à M. Ouattara, sa Majesté Tchiffi Jean Gervais Zié a expliqué que cela a été suscité pour saluer deux actions majeures du président ivoirien.

Notamment, le combat de celui-ci pour le retour de la paix en Côte d’Ivoire (libération des prisonniers politiques) et la création de la Chambre nationale des rois et chefs traditionnels qui institutionnalise désormais le statut de l’autorité traditionnelle dans le pays.

« J’ai trouvé qu’il y a eu des avancées notables pour la paix en Côte d’Ivoire. Je pense qu’il faut respecter tous ces chefs d’État qui nous aident à donner un repère à notre continent », a-t-il ajouté.

Après lui, le ministre Maurice Bandaman a exprimé sa « joie», de voir que des leaders traditionnels du continent reconnaissent le « mérite » du président Ouattara.

 « L’institution étatique sera forcément présente auprès de vous. Nous vous remercions pour ces belles initiatives », a indiqué M. Bandaman.

Une cinquantaine de leaders traditionnels africains en provenance de plusieurs pays dont le Nigeria, le Niger, la RDC, le Bénin et le Cameroun, séjournent à Abidjan où est prévue mardi une cérémonie d’hommage au président ivoirien Alassane Ouattara en reconnaissance à son combat pour le retour de la paix dans son pays.

Cet hommage à M. Ouattara, est précédé par une Assemblée générale du CPATC lundi soir dans un hôtel à l’Est de la capitale économique ivoirienne.

Créé en 2016 au Bénin à l’initiative des gardiens des traditions de plusieurs pays d’Afrique, le CPATC a plusieurs objectifs dont celui de promouvoir le dialogue inter et intracommunautaire, la réconciliation et la tolérance entre groupes ethniques, en particulier dans les pays en conflits.

Des humanitaires préoccupés par les bombardements au nord Tchad

Des organisations de défense des droits humains ont exprimé, mardi, leur préoccupation face aux bombardements des positions rebelles dans le nord du Tchad.La Convention Tchadienne de Défense des Droits de l’Homme (CTDDH) et le mouvement citoyen IYINA, se disent « extrêmement préoccupés par les bombardements sauvages opérés sans discernement par les aéronefs militaires du régime de Deby sur les populations civiles dans les localités de Miski, de Kouri-Touri et de Yebybou dans la région du Tibesti ».

« Selon des sources concordantes corroborées par des rapports des points focaux de la CTDDH dans la région, l’aviation militaire de l’armée tchadienne se livre depuis trois jours à des bombardements aveugles et meurtriers sur la population civile occasionnant des morts et plusieurs blessés dont 3 dans un état critique », écrit Mahamat Nour Ahmed Ibedou, le secrétaire général de la CTDDH dans une note à la presse.

La CTDDH estime que « ces bombardements s’apparentent à une expédition punitive contre les populations civiles dans cette zone de conflit armé ».

Le mouvement Citoyen IYINA, quant à lui, tout en regrettant ces bombardements, « condamne fermement cet acte révoltant car un gouvernement responsable a prérogative de protéger tous ses citoyens et d’assumer leur bien-être ».

« La guerre s’apaise peu à peu en Centrafrique » (Diplomate)

L’ambassadeur du Cameroun en République centrafricaine (RCA), Nicolas Nzoyoum a indiqué, dimanche, dans une déclaration publique au terme d’une série de rencontres avec les autorités de son pays que « la guerre en Centrafrique s’apaise peu à peu », permettant à ce pays de se mettre sur « le chemin de la paix ».Ces rencontres ont permis au diplomate de faire le point de la coopération agricole entre les deux pays,  la préparation de la grande commission mixte et la situation sécuritaire en RCA.

Concernant la situation actuelle dans ce pays voisin, l’ambassadeur du Cameroun à Bangui a expliqué que « la guerre s’apaise peu à peu ».

Dans cette perspective a-t-il ajouté, la RCA est en train de préparer un dialogue entre le gouvernement et les 14 groupes armés qui opèrent sur le terrain.

Le Cameroun dont le cinquième contingent constitué d’environ 1200 soldats a quitté le pays la semaine dernière dans le cadre de la Mission des Nations unies pour la République centrafricaine (MINUSCA) est membre du panel de l’initiative africaine pour apporter une solution à la situation de crise sécuritaire que connait ce pays depuis quelques années.

L’objectif de ce dialogue est de trouver un terrain d’entente pour cesser la guerre et permettre aux populations de vaquer au programme de croissance économique du pays.

A en croire le diplomate camerounais,  la crise qui perdure en RCA depuis plusieurs années déjà a causé la rupture entre la production et la consommation entrainant l’insuffisance alimentaire, ce qui entraine généralement une grande pénurie dans tout le pays.

Attaque rebelle contre l’armée tchadienne au nord

Des éléments du Commandement des Armées du Conseil de Commandement Militaire pour le Salut de la République (CCMSR, rébellion) ont attaqué des positions de l’armée tchadienne dans deux localités de Kouri Bougouri à l’extrême nord à la frontière avec la Libye, a appris APA de sources militaires.L’état-major des armées tchadiennes a, dans un communiqué publié lundi rappelé que l’attaque a eu lieu samedi dernier, avant de rassurer que l’ennemi a été repoussé et le ratissage se poursuit.

Le mouvement rebelle, de son côté affirme avoir récupéré des forces armées tchadiennes, « 47 véhicules tout terrain équipés, récupéré et détruit 53 véhicules tout terrain équipés et de transport de troupes.

Le CCMSR tout en reconnaissant avoir perdu 4 hommes, souligne avoir tué « 73 militaires, dont plusieurs officiers supérieurs, fait 45 Prisonniers, dont un officier de BCR (brigade de circulation routière) et deux commandants de bataillons »

La localité de Kouri Bougouri est une zone aurifère qui attire un nombre important d’orpailleurs venus des pays voisins.

Le CCMSR fait partie des autres groupes armés hostiles au régime de N’Djaména. Ces groupes rebelles ont des bases aux frontières entre le Tchad et la Libye, d’une part, et entre le Tchad et le Soudan, d’autre part.

Les Russes rencontrent les responsables religieux centrafricains

Les membres de la plateforme des confessions religieuses se sont entretenus avec une mission russe, ce vendredi à Bangui.C’est une initiative de Valerie Zakharov, Conseiller russe en matière de sécurité du président Faustin Archange Touadéra. Cette rencontre dénommée « Dialogue interconfessionnel » a réuni plus d’une trentaine de membres de la plateforme religieuse ainsi que les trois principaux leaders religieux en République centrafricaine, notamment Pasteur Nicolas Grekoyamé-Gbangou de l’Alliance des Evangéliques en RCA, l’Imam Oumar Kobine Layama de la Communauté Islamique de Centrafrique et le Cardinal Dieudonné Nzapalaïnga de la Conférence Episcopale Centrafricaine.

La plateforme maintient sa position en clamant que la crise en RCA est loin d’être un conflit religieux. Sur ce, la mission est du même avis. « Sur cette conférence, les gens doivent comprendre les vraies causes de ces conflits. Et comme ce qui ressort de ces échanges, les principales causes dudit conflit ne sont pas religieuses, il n’y a donc pas de conflit entre les religions », a indiqué André Linkov, assistant du Conseiller russe en matière de sécurité.

« Il y a d’abord des causes criminelles, des causes politiques et des causes externes qui interviennent. Cette conférence a été organisée afin de comprendre le point de vu des responsables religieux là-dessus », a-t-il ajouté.

Cette mission russe a déjà rencontré la société civile sur le même sujet et entend échanger avec une large couche de la société centrafricaine pour tenter une médiation de sortie de crise en RCA.

Des cartes d’identité pour les réfugiés centrafricains en RD Congo

Des cartes d’identité individuelles valables deux ans renouvelables seront remises aux réfugiés centrafricains âgés de 12 ans et plus, après les opérations de leur identification en cours dans les provinces du Nord et du Sud-Ubangi (nord-ouest de la RD Congo), a annoncé mercredi le Haut-commissariat aux réfugiés (HCR) au cours d’une conférence de presse mercredi à Kinshasa.Ces opérations qui sont menées par la Commission nationale pour les réfugiés (CNR, structure du gouvernement) et le HCR dureront deux mois, a-t-on précisé.

Selon le HCR, cette carte renforce la protection des réfugiés en RD Congo. Elle facilite leur mobilité en leur permettant de démontrer clairement leur statut auprès des agents de l’Etat. Elle leur facilite
également l’accès aux opérations bancaires.

La RD Congo héberge actuellement 176.319 réfugiés centrafricains dont 62.356 vivent dans des camps et 113.963 avec la communauté hôte, selon les statistiques du HCR.

 

Impasse dans le partage du pouvoir entre les rivaux sud soudanais

Le gouvernement du Soudan du Sud a déclaré qu’il a conclu un accord avec l’équipe de médiation sur toutes les questions en suspens lors des pourparlers de paix, à l’exception du ratio de partage du pouvoir au niveau des Etats.Le ministre de l’Information, Michael Makuei’ a confié aux médias d’Etat que l’accord n’incluait pas la façon dont le pouvoir doit être partagé entre le gouvernement et l’opposition au niveau du gouvernement local.

M. Makuei a expliqué que son équipe de négociation s’était réunie dimanche à Khartoum avec l’équipe de médiation soudanaise pour discuter de toutes les questions clés en suspens lors des pourparlers de paix.

« Cette partie restante est une partie très importante. Elle concerne les Etats. La position du gouvernement est très claire. Le gouvernement ne veut pas aller dans la mauvaise direction, mais travailler pour la paix définitive », a déclaré Makuei.

Cependant, le porte-parole du gouvernement a exprimé son optimisme que la seule question en suspens sera bientôt résolue.

« Nous allons certainement signer la paix, alors mon message à notre peuple est que la paix arrive et nous allons la saluer. Prions aussi pour que Dieu vienne dans notre monde afin que la paix revienne au Soudan du Sud », a-t-il conclu.

Le président Salva Kiir a laissé entendre dimanche qu’il pourrait renoncer à sa demande pour le maintien des 32 Etats faisant l’objet d’une controverse.

Le fossé entre le gouvernement et l’opposition sur la question des Etats pourrait se réduire après que le président Salva Kiir a indiqué qu’il pourrait laisser tomber la demande de maintien de ces 32 Etats actuels.

Ce dernier compromis sur la question des Etats représente un changement majeur dans la politique du gouvernement à Juba.

Le responsable gouvernemental a ajouté que le président Kiir avait dirigé son équipe de négociation à Khartoum pour tout mettre en œuvre afin d’instaurer la paix au Soudan du Sud.

La crise en RCA au menu d’un entretien entre la CEEAC et la MINUSCA

Le secrétaire général de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC), Ahmad Allam-mi s’est entretenu, mercredi à Libreville, avec une délégation de l’équipe d’évaluation stratégique indépendante de la Mission des nations unies en République centrafricaine (MINUSCA), conduite par Juan Gabriel Valdes sur crise politico-militaire qui secoue ce pays d’Afrique centrale.Les deux personnalités ont évoqué les moyens susceptibles de sortir la Centrafrique de cette crise qui entrave son développement.

La CEEAC s’emploie depuis plusieurs années pour aider ce pays a retrouvé la stabilité, en organisant plusieurs ateliers sur le maintien de la paix.

Soudan du Sud : les parties en conflit se réunissent à Kampala

Le président ougandais, Yoweri Kaguta Museveni a ouvert, samedi à Kampala, une réunion à huis clos avec les présidents soudanais Omar el Bashir, sud-soudanais, Salva Kiir et son rival et chef de l’opposition sud-soudanaise, Riek Machar.La rencontre qui se tient au palais présidentiel à Entebbe, intervient après la signature le 27 juin dernier à Khartoum d’un accord entre le président Kiir et son rival Machar.

Le ministre d’État ougandais des Affaires étrangères, Okello Oryem a déclaré que la réunion vise à résoudre les questions en suspens sur la gouvernance et les accords de partage du pouvoir au Soudan du Sud.

« Les dirigeants sont ici dans le cadre de la poursuite du processus de paix de l’IGAD (Autorité intergouvernementale pour le développement) », a annoncé M. Oryem.

La plus jeune nation du monde, le Soudan du Sud, a sombré dans une guerre civile à la fin de l’année 2013.

Lors du 31ème Sommet de l’Union Africaine (UA) tenu à Nouakchott du 1er au 2 juillet 2018, le président en exercice de l’organisation continentale, le chef de l’Etat du Rwanda, Paul Kagamé a appelé les parties en conflit au Soudan du Sud à respecter l’accord de Khartoum qui comprend un cessez-le-feu permanent, des cantonnements pour toutes les forces et le déploiement de forces de l’IGAD et l’Union africaine pour sauvegarder le cessez-le-feu.

Le président Kiir et Riek Machar ont en outre convenu d’avoir temporairement trois capitales, à savoir Juba, Wau et Malakal pour accueillir les trois vice-présidents proposés.

Selon l’accord, les deux rivaux ont accepté de permettre au gouvernement de Khartoum de sécuriser les champs pétroliers au Soudan du Sud en coordination avec l’administration de Juba et de réhabiliter les puits pour restaurer les niveaux de production antérieurs.

Salva Kiir et Riek Machar signent un accord-cadre mettant fin à la guerre civile

Le président du Soudan du Sud, Salva Kiir et son rival et chef de l’opposition, Riek Machar ont signé, mercredi à Khartoum (Soudan), un accord-cadre pour mettre fin à la guerre civile qui sévit dans le pays après avoir trouvé un compromis sur un certain nombre de questions en suspens.Les deux dirigeants se sont rencontrés le 25 juin dernier à Khartoum pour poursuivre leurs discussions et surmonter tous les obstacles à la paix dans la plus jeune nation africaine.

Mardi, les deux dirigeants ont trouvé des compromis sur un certain nombre de questions en suspens.

Les points convenus comprennent un cessez-le-feu permanent, des cantonnements pour toutes les forces et le déploiement de forces de l’IGAD et l’Union africaine pour sauvegarder le cessez-le-feu.

Le président Kiir et Riek Machar ont en outre convenu d’avoir temporairement trois capitales, à savoir Juba, Wau et Malakal pour accueillir les trois vice-présidents proposés.

Selon l’accord-cadre signé, les deux rivaux ont accepté de permettre au gouvernement de Khartoum de sécuriser les champs pétroliers au Soudan du Sud en coordination avec l’administration de Juba et de réhabiliter les puits pour restaurer les niveaux de production antérieurs.