Quand la Caf traîne des casseroles, les équipes se plantent sur la scène mondiale

Les sélections africaines n’ont pas fait de miracles dans les compétitions internationales au moment où la Confédération africaine de football a fait face à divers remous dont la rocambolesque finale de la Ligue des Champions.Ahmad Ahmad, le président de l’instance faîtière du foot africain, dans le cadre d’une enquête pour « association de malfaiteurs, corruption, abus de confiance et faux et usage de faux », a été interpellé le 6 juin dernier à Paris (France).

A l’origine des déboires judiciaires du patron de la Caf, il y a la rupture unilatérale d’un contrat entre l’instance continentale et l’équipementier allemand Puma au profit de l’entreprise française Technical Steel.

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Comme si cela ne suffisait pas, la Caf a été placée sous la tutelle de la Fédération internationale de football association (Fifa) pour une période de six mois (du 1er août 2019 au 31 janvier 2020) renouvelable en cas d’accord préalable entre les deux organisations.

Somme toute, l’interpellation, le retrait de l’organisation de la Coupe d’Afrique des Nations au Cameroun et le fiasco de la finale de Ligue africaine des Champions ont clairement fragilisé le Malgache.

En effet, la finale de la Ligue des Champions, opposant l’Espérance de Tunis (Tunisie) au Wydad Athletic de Casablanca (Maroc), a été interrompue à cause d’un but refusé au Wac pour une position de hors-jeu. Ce jour-là, le dispositif technique de l’Assistance vidéo à l’arbitrage (Var) était en panne.

Impuissant, le successeur d’Issa Hayatou est descendu sur la pelouse pour convaincre les Marocains de reprendre le jeu. En vain. Au bout du compte, et après une saisine du Tribunal arbitral du sport (Tas), la Caf a déclaré le Wydad « perdant de la finale retour par forfait », donnant implicitement le titre à l’Espérance.

Le Zamalek (Egypte) est revenu sur le devant de la scène en remportant la Coupe de la Caf. En finale, la Renaissance Sportive Berkane (Maroc) a fait les frais du retour en force des Cairotes. Battu sur le score d’un but à zéro lors de la manche aller, le Zamalek s’est imposé sur le même score au retour. Les hommes du Suisse Christian Gross ont finalement fait la différence aux tirs au but (5-3). Le club de cœur de la légende Hossam Hassam, avec dix coupes africaines, est la deuxième formation égyptienne la plus titrée du continent derrière Al Ahly.

La Coupe d’Afrique des Nations de cette année a été celle du basculement de 16 à 24 équipes. Cette Can, dont l’organisation a été confiée à l’Egypte à cause du non-respect du cahier de charges par le Cameroun, a vu l’Algérie monter sur le toit du continent, 29 ans après le premier sacre à domicile. Les Fennecs ont survolé ce tournoi en développant un football champagne théorisé par le fin tacticien Djamel Belmadi.

Le Sénégal, qui s’est qualifié pour sa deuxième finale après 2002 au Mali, n’a pu contenir la déferlante ayant puisé ses racines dans la Méditerranée (victoire 1-0 sur un but de Bounedjah).

Pour sa part, le Cameroun a soulevé, en Tanzanie, la Coupe d’Afrique des Nations des moins de 17 ans en venant à bout de la Guinée en finale (0-0, Tab 5-3). Le Mali a triomphé du Sénégal en finale de la Can U20 (1-1, Tab 3-2). Dans cette catégorie, c’est la troisième finale d’affilée perdue par les Lionceaux.

A la Coupe du monde U17 organisée et gagnée par le Brésil, trois des quatre représentants de l’Afrique ont franchi le cap du premier du tour. Avec six points au compteur (deux victoires et une défaite), l’Angola a terminé deuxième du groupe A du pays hôte.

Dans la poule B, le Nigeria a occupé la première place avec un bilan comptable similaire. Le Sénégal, pour sa première participation au Mondial des cadets, a fini deuxième de son groupe en prenant le dessus sur les Etats-Unis (4-1) et les Pays-Bas, champions d’Europe en titre (3-1).

Le Cameroun, champion d’Afrique, a trépassé avec trois défaites en autant de sorties dans une poule relativement relevée (Espagne, Argentine et Tadjikistan). Malheureusement, l’Angola, le Nigeria et le Sénégal ont, dès les huitièmes de finale, été respectivement éliminés par la Corée du Sud (1-0), les Pays-Bas (3-1) et l’Espagne (2-1).

En phase de groupes du Mondial U20, le Sénégal a signé deux succès contre Tahiti (0-3) et la Colombie (2-0) et un match nul et vierge face à la Pologne. Bourreau du Qatar (0-4), le Nigeria a ensuite été dominé par les Etats-Unis (2-0), avant de neutraliser l’Ukraine, future vainqueur du tournoi (1-1).

Le Mali a fait une timide entrée dans la compétition avec un nul face au Panama (1-1). La victoire à l’arraché des Aiglons contre l’Arabie Saoudite (3-4) leur a permis de s’inviter au second tour malgré la défaite face à la France (2-3).

Enfin, l’Afrique du Sud a lourdement chuté contre l’Argentine (5-2). Non remis de cette déculottée, les Sud-Africains ont ensuite courbé l’échine face à la Corée du Sud (0-1) avant de faire match nul avec le Portugal (1-1).

En huitièmes de finale, le Sénégal a hérité du Nigeria. Ce choc de l’Afrique de l’ouest a tourné à l’avantage des Lionceaux (2-1). Le Mali, dans une rencontre à rebondissements, a surpris l’Argentine (2-2, Tab 4-5).Au tour suivant, les poulains de Mamoutou Kane sont tombés, les armes à la main, contre l’Italie (4-2) là où le Sénégal a, une fois de plus, perdu ses nerfs dans la séance des tirs au but (3-2) après un nul à l’issue des prolongations (3-3).

Fally Ipupa annule les prochaines étapes de sa tournée après un malaise à Abidjan

Le célèbre chanteur congolais Fally Ipupa dit « Dicap La merveille » a annulé les prochaines étapes de sa tournée prévues au Rwanda, au Burundi et en République démocratique du Congo (RDC) en raison d’un malaise qu’il a eu après son dernier concert à Abidjan dimanche dernier, a appris APA mercredi auprès de ses proches.Selon cette source, l’artiste qui a eu un malaise après son concert à Abidjan,  a été hospitalisé et  les médecins lui ont exigé d’annuler les prochaines étapes de sa tournée afin de suivre des soins.

Fally Ipupa était attendu le 31 décembre 2019 à Kigali au Rwanda et devrait être en concert le mercredi 1er janvier 2020 à Bujumbura (Burundi) et le 03 et 4 janvier prochains à Goma en RDC.

La star congolaise de la Rumba, rappelle-t-on, a donné deux concerts « Class » à Abidjan samedi et dimanche derniers.

Inondations au Congo et en RDC: 656 millions F CFA de l’UE aux sinistrés

L’Union Européenne (UE) vient d’accorder une aide d’urgence d’un million d’euros, soit 656 millions F CFA, aux centaines de milliers de victimes des pluies diluviennes récemment enregistrées au Congo et en République Démocratique du Congo, annonce un communiqué de la représentation de l’UE au Congo reçu ce mercredi à APA.« L’UE exprime sa solidarité aux populations frappées par les inondations en République Démocratique du Congo et en République du Congo. Dans plusieurs zones, les inondations viennent s’ajouter à une situation humanitaire déjà fragile. Nous mobilisons cette aide d’urgence pour apporter un soulagement indispensable aux communautés touchées », a déclaré Janez Lenarčič, le Commissaire européen en charge de la gestion des crises.

Ce soutien de l’organisation communautaire sera réparti comme suit : 300.000 euros (196 millions F CFA) pour le Congo et 700.000 euros (459 millions F CFA) pour la République Démocratique du Congo.

Au Congo, les ménages vulnérables bénéficieront d’abris d’urgence, de denrées alimentaires, de produits de base et d’un accès à l’eau potable pour prévenir les maladies d’origine hydrique. 

Cette aide est destinée aux populations des départements de la Likouala, de la Sangha, de la Cuvette et de la Cuvette ouest.

Mise à la disposition du ministère des Affaires sociales et de l’Action humanitaire, l’enveloppe a déjà permis d’amorcer le ravitaillement des victimes en vivres, non vivres et produits pharmaceutiques.

D’après les derniers chiffres communiqués par le gouvernement du Congo, les inondations ont fait plus de 150.000 victimes.

La RDC et le Congo signent un accord pour accélérer le projet de pont route-rail reliant leurs capitales

La République démocratique du Congo et la République du Congo ont signé, mardi, dans le cadre de l’Africa Investment Forum à Johannesburg, un accord interétatique visant à accélérer la construction du pont reliant leurs capitales, Brazzaville et Kinshasa.L’accord signé par les deux Congo, en présence de leurs partenaires principaux, la Communauté économique des états d’Afrique centrale (CEEAC), la Banque africaine de développement et Africa50, fixe les principes de coopération pour l’élaboration, la construction, l’opérationnalisation et la maintenance du pont. 

Une fois ratifié, cet accord interétatique servira de cadre opérationnel pour le recours à des appels d’offres, la recherche de partenaires techniques stratégiques et la mobilisation des financements.

Les deux gouvernements congolais ont mandaté Africa50 sur le développement du projet aux côtés de la Banque africaine de développement, qui fournira le financement (dette), sous l’égide de la CEEAC. En tant que développeur principal, Africa50 aidera à structurer le projet sous la forme d’un partenariat public privé (PPP), dirigera la phase de préparation et de développement du projet et investira des fonds propres pour la construction, rapporte une note transmise à APA, mercredi.

Projet emblématique du Plan d’Action Prioritaire du Programme pour le Développement des Infrastructures (PIDA), l’ouvrage consiste en un pont à péage de 1,575 kilomètre de long, au-dessus du fleuve Congo. Il comprend une voie ferrée, une route à double ligne, des passages piétons et un poste de contrôle frontalier de chaque côté. Il sera connecté aux infrastructures routières existantes dans chaque pays. Son coût était estimé à 459 millions de dollars américains en 2017.

Le fait d’établir une connexion directe entre Kinshasa et Brazzaville permettra d’augmenter le trafic actuel, estimé à 750 000 personnes et à 340 000 tonnes de fret par an, à plus de 4 millions de personnes et plus de 3 millions de tonnes de fret d’ici à 2025.

Par ailleurs, l’impact positif du projet s’étendra bien au-delà des deux villes, créant un lien essentiel pour le développement des corridors de transport est-ouest et nord-sud de l’Afrique.

Dans son allocution, Mme Élysée Munembwe Tamukumwe, vice-Premier ministre du Plan de la République démocratique du Congo a rappelé les enjeux économiques de cette signature, en évoquant les projets d’infrastructure qui en découleront à l’échelle régionale et panafricaine.

« Ce pont constitue une liaison de transport essentielle pour la réalisation du transafricain qui regroupera plusieurs corridors, de Tripoli à Windhoek jusqu’à Cape Town. Nous sommes heureux de coopérer avec la République du Congo, notre pays frère, et tous les autres partenaires sur ce projet historique qui vient matérialiser la volonté des chefs d’états de la CEEAC de renforcer l’intégration régionale ».

 «Ce pont est une contribution idoine de l’Afrique centrale et surtout des deux Congos à l’opérationnalisation de la Zone de libre-échange continentale africaine. Nous sommes très enthousiastes à signer cet accord qui fixe en substance, le cadre légal de réalisation du projet de pont route-rail et nous relevons le professionnalisme des partenaires stratégiques qui gèrent sa structuration pour aboutir à un modèle consensuel de gestion », a déclaré Jean-Jacques Bouya, ministre de l’Aménagement, de l’équipement du territoire, des grands travaux de la République du Congo.

Selon le président de la Banque africaine de développement, Akinwumi Adesina, « le projet de pont des deux Congo établira enfin un lien physique direct entre Kinshasa et Brazzaville, les deux capitales les plus proches du monde. De tels projets de transport ont pris une nouvelle importance avec la signature en avril dernier de l’accord sur la zone de libre-échange continentale africaine. Les réductions tarifaires de 90% proposée sur les marchandises n’auront que peu d’effet si ces marchandises ne peuvent pas traverser rapidement les frontières. »

« Les projets régionaux présentent des défis particuliers. Nous sommes reconnaissants envers les leaders de ces deux grands pays pour leur soutien indéfectible en faveur de cet accord interétatique. Nous sommes à la fois heureux de pouvoir franchir cette étape importante et fiers de la confiance qui est accordée à Africa50 » a précisé Alain Ebobissé, Directeur général d’Africa50.

 « Nous sommes prêts à déployer notre expertise en matière de développement de projet et de capital-investissement ainsi que notre savoir-faire technique et opérationnel pour accélérer la mise en œuvre de cet important projet, en travaillant étroitement avec nos pays actionnaires, la Banque africaine de développement, la CEEAC et les autres partenaires du projet », a-t-il conclu.

Africa50 est une plateforme d’investissement créée par les chefs d’États africains et la Banque africaine de développement, dont le mandat est de développer et d’investir dans des projets d’infrastructures à fort impact de développement, à travers la mobilisation de fonds publics et privés, tout en proposant un rendement attractif aux investisseurs.

A ce jour, Africa50 compte 30 actionnaires, dont 28 pays africains, la Banque africaine de développement, la banque centrale du Maroc Bank Al-Maghrib, et la Banque des États d’Afrique de l’Ouest (BCEAO), pour un capital engagé de plus de 876 millions de dollars américains.

Sommet Russie-Afrique: « La multiplication des partenariats est une chance pour l’Afrique » (député congolais)

L’augmentation des partenariats, notamment dans le cadre du premier Sommet Russie-Afrique qui s’ouvre ce mercredi à Sotchi, est une opportunité que le continent africain se doit de saisir afin d’accélérer son développement, a soutenu, dans un entretien accordé à APAnews, le député Lambert Mende.« L’Afrique n’a aucun intérêt à n’avoir qu’un seul partenaire qui lui dicte sa volonté. La Russie est donc en droit de marquer sa vision dans ses relations avec l’Afrique », a affirmé cet ancien ministre et porte-parole du gouvernement congolais.

De l’avis de M. Mende, l’Occident, particulièrement l’Europe qu’il qualifie de « puissance du passé » n’a presque plus « rien à apporter à l’Afrique » mais se sert de ce continent immensément riche en ressources comme « une bouée de sauvetage ».

Poursuivant, l’ex-ministre de la Communication et des Médias souligne que « des puissances étrangères convoitent les potentialités et l’influence, aussi minime soient-elles, dans les institutions internationales de l’Afrique afin d’influencer le cours de l’histoire ».

Partant de là, il souhaite que les Africains vendent ces potentialités et cette influence « au plus offrant ». Evoquant la coopération avec la Russie, Lambert Mende note que ce pays de l’Europe de l’est a beaucoup à partager notamment dans le domaine de la formation des jeunes africains.

Se définissant comme un « souverainiste », le porte-parole du gouvernement du président Joseph Kabila de 2007 jusqu’aux élections du 30 décembre 2018, dénonce les restrictions que des puissances occidentales veulent imposer à l’Afrique alors qu’elles n’ont plus grand-chose à lui proposer.

Lutte contre Ebola : la RDC discute de collaboration transfrontalière avec ses voisins

La collaboration transfrontalière face à l’épidémie de la maladie à virus Ebola était au centre de la réunion de haut niveau qui a réuni, lundi à Goma au Nord-Kivu (est), les ministres de la santé de la RD Congo et des neuf pays qui l’entourent.Il a été question, au cours de cette rencontre initiée par le Centre africain pour le contrôle et la prévention des maladies (CDC Afrique) et l’OMS, d’établir les mécanismes de coordination, de collaboration et de communication transfrontalière, d’adopter un plan d’actions transfrontalier commun pour la préparation et l’intervention en cas d’urgence et de convenir d’un accord de partage des données en temps opportun axé sur Ebola et d’autres menaces.

Dans son intervention lors de cette réunion, le vice-ministre congolais de la santé, Albert Mpeti Lyombo a affirmé qu’à ce jour, « l’épidémie de la maladie à virus Ebola en RD Congo est sous contrôle comme le démontrent plusieurs indicateurs».

Depuis l’apparition officielle de la dixième éruption de l’épidémie de la maladie à virus Ebola à l’est de la RD Congo le 1er août 2018 jusqu’au dimanche 20 octobre 2019, le cumul des cas recensés est de 3.239, avec 2.169 décès enregistrés et 1.042 personnes guéries.

Outre la représentante régionale adjointe de l’OMS pour l’Afrique, Dr Moeti Matshiso Rebecca, la commissaire en charge des questions sociales de l’Union africaine, Mme Amira Elfadil, a pris part une part active à cette rencontre aux côtés des ministres de la santé du Soudan du Sud, de l’Ouganda, du Rwanda, du Burundi, de la Tanzanie, de l’Angola, de la République centrafricaine, du Congo Brazzaville et de la Zambie.

Le président Tshisekedi annule sa visite au Japon après un accident ayant fait 30 morts

Le président Félix Tshisekedi à annulé, dimanche, son voyage au Japon prévu le 22 octobre pour assister à l’investiture du nouvel empereur, suite à un grave accident de circulation ayant fait une trentaine de morts et au moins 16 blessés graves à Mbanza Ngungu, à une centaine de kilomètres de Kinshasa, dans la province du Kongo central (ouest du pays).La présidence de la RDC indique, dans un communiqué reçu à APA, que des instructions ont été données pour assurer les soins appropriés aux survivants et pour des obsèques dignes aux victimes.

Selon des témoins, une défaillance du système de freinage serait à la base de cet accident d’un  autobus bondé de clients et de marchandises en provenance du marché de Lufu frontalier avec l’Angola.

La diversification des partenaires, une chance pour l’Afrique (député congolais)

L’augmentation des partenariats, notamment dans le cadre du Sommet Russie-Afrique prévu à Sotchi du 22 au 24 octobre 2019, est une opportunité que le continent africain se doit de saisir afin d’accélérer son développement, a soutenu ce vendredi, dans un entretien accordé à APA, le député Lambert Mende.« L’Afrique n’a aucun intérêt à n’avoir qu’un seul partenaire qui lui dicte sa volonté. La Russie est donc en droit de marquer sa vision dans ses relations avec l’Afrique », a affirmé cet ancien ministre et porte-parole du gouvernement congolais.

De l’avis de M. Mende, l’Occident, particulièrement l’Europe qu’il qualifie de « puissance du passé » n’a presque plus « rien à apporter à l’Afrique » mais se sert de ce continent immensément riche en ressources comme « une bouée de sauvetage ».

Poursuivant, l’ex-ministre de la Communication et des Médias a souligné que « des puissances étrangères convoitent les potentialités et l’influence, aussi minime soit-elle, dans les institutions internationales de Afrique afin d’influencer le cours de l’histoire ».

Partant de là, il a souhaité que les Africains vendent ces potentialités et cette influence « au plus offrant ». Evoquant la coopération avec la Russie, Lambert Mende a noté que ce pays de l’Europe de l’est a beaucoup à partager notamment dans le domaine de la formation des jeunes africains.

Se définissant comme un « souverainiste », le porte-parole du gouvernement du président Joseph Kabila de 2007 jusqu’aux élections du 30 décembre 2018, a dénoncé les restrictions que des puissances occidentales veulent imposer à l’Afrique alors qu’elles n’ont plus grand-chose à lui proposer.

Six morts dans des affrontements entre miliciens et forces de l’ordre à Lubumbashi

Au moins six personnes dont cinq miliciens « Bakata Katanga » et un civil sont décédées, vendredi à Lubumbashi, deuxième ville du sud de la RD Congo, suite à des affrontements qui ont lieu tôt le matin entre les forces de l’ordre et ces miliciens qui ont attaqué la ville par le quartier Luwowoshi situé dans la commune Annexe, selon un bilan du ministre provincial de l’Intérieur du Katanga et du maire de la ville.Ces deux autorités de la province du Haut-Katanga ont également fait état de quatre miliciens et de deux écoliers grièvement blessés, admis aux soins dans des formations médicales de la ville.

Elles ont en outre rassuré la population que la situation est désormais sous contrôle et que les opérations de ratissage se poursuivent en vue de débusquer des miliciens qui se cacheraient quelque part. Il a aussi été indiqué que plusieurs miliciens ont été appréhendés lors des affrontements par les forces de l’ordre.

Aucune raison n’a cependant été avancée pour justifier cette attaque soudaine des miliciens dans la ville de Lubumbashi. On rappelle que cette ville a cependant été par le passé l’objet de plusieurs attaques similaires notamment en 2013 et en juillet 2018.

Plus de 120 bourses d’une fondation à des écolières en Côte d’Ivoire, en RDC et au Bénin

La Fondation Projet social Soutrali, visant l’accompagnement des élèves démunis en Afrique, et regroupant des étudiants africains de la diaspora, a, pour l’année académique 2019, octroyé plus de 120 bourses sociales à des écolières en Côte d’Ivoire, en RDC et au Bénin.Le projet, cette année, dénommée « une écolière, une bourse », a visé 50 filles en Côte d’Ivoire et permis l’octroi de 36 bourses sociales au Bénin et 38 en République démocratique du Congo (RDC), soit 124 bourses, selon l’Ivoirien Lamoussa Diabaté, fondateur et promoteur principal de la fondation. 

Le critère fondamental pour bénéficier de ces bourses sociales offertes aux enfants Africains, a trait à « la situation financière des parents », précise dans un entretien à APA Dr Lamoussa Diabaté, le président de l’Association des étudiants de la diaspora ivoirienne et de la Fondation Projet social Soutrali.    

« On nous dit que l’école est gratuite, effectivement elle est gratuite, mais il y a des frais annexes qui sont par contre obligatoires comme la tenue d’école, le sac d’école et les frais Coges (Comité de gestion des établissements scolaires publics) et cela peut être compliqué pour des parents », fait-il observer.   

On essaie, dira-t-il, de prendre en charge ces frais annexes. Et dans ce contexte, cette année la fondation, dont les activités n’ont pas encore été officiellement lancées, a donné à la fois des livres, des sacs et bien d’autres kits à des élèves pour appuyer leurs parents.  

Plusieurs étudiants Africains sont associés à ce projet. En RDC, l’un des membres y a offert pour le compte de la Fondation Projet social Soutrali, des bourses sociales, a fait remarquer Dr Diabaté,  indiquant qu’au Bénin, ces bourses ont été décernées à un orphelinat à Cotonou. 

« En 2019, on a décidé de se focaliser principalement sur la jeune fille africaine parce qu’elle est celle qui est le plus privée d’éducation par rapport au jeune garçon », relève Dr Diabaté,  tout en soulignant qu’ « il s‘agit de susciter l’intérêt pour cette question ».  

A Abidjan, on a organisé le barbecue de la solidarité pour financer les différentes activités. Ce qui a amené l’organisation du 14 au 15 septembre 2019 à donner 25 bourses sociales à  Ouangolodougou et 25 autres à Ferkéssédougou, dans l’extrême Nord de la Côte d’Ivoire, a poursuivi M. Diabaté.  

« On a été dans une école primaire communautaire à 4 Km de Ferkéssédougou, notamment à Kapisorivogo où l’état de l’école nous a vraiment touché », rapporte Dr Diabaté qui s’est engagé avec son organisation à aider la communauté à construire l’établissement. 

« Notre futur objectif, c’est de construire cette école de Kapisorivogo à 4 Km de Ferké (diminutif Ferkéssédougou). C’est vraiment hallucinant, une localité où les élèves étudient dans des classes en bois », a-t-il annoncé. Dans cette localité, les classes se créent au fur et à mesure.   

L’organisation « va mettre en place un programme communautaire pour amener les villageois à construire eux-mêmes une école et on va appuyer par derrière à travers différentes activités, un travail qui sera fait de façon collégiale avec les villageois eux-mêmes », mentionne-t-il.         

Dans la localité de Ferké, où « un parent d’élève refusait d’envoyer son enfant à l’école, on a fait la sensibilisation en rencontrant ce parent d’élève, on l’a écouté et on suit ce dossier avec la directrice » de l’école d’accueil de cet élève, a-t-il relevé.    

Une Fondation vouée à l’éducation

La Fondation Projet social Soutrali, créée au Canada, milite pour l’éducation des enfants Africains en leur offrant des bourses. Les actions de l’Association des étudiants de la diaspora ivoirienne ont d’ailleurs motivé la création de cette fondation.    

En 2018, l’Association a soutenu le projet « un écolier, une lampe », initié par des étudiants Ivoiriens en Chine. Suite à cette expérience avec ce projet, l’association a offert 786 lampes solaires, ce qui a inspiré la mise en place du Projet social Soutrali avec « un objectif encore plus grand ». 

Pour financer ses activités, la Fondation Projet social Soutrali, collecte des fonds via des campagnes de socio-financement, organise des activités socio-culturelles. Dans cet élan, un dîner gala a été organisé à l’Université Laval où le bénéfice récolté avec les partenaires, a été injecté dans le projet.  

L’année dernière, l’association a également recueilli avec succès des fonds pour les lampes solaires et « cette année à Québec, on a eu plus de 123% d’objectif » de collecte pour permettre aux enfants d’aller à l’école sans aucune difficulté, a-t-il poursuivi.   

Dr Lamoussa Diabaté, médecin vétérinaire de formation, biostatisticien et doctorant chercheur sur le cancer de la prostate au CHU de Québec, au Canada, Université Laval, veut à travers la Fondation  projet social Soutrali (entraide) et l’Association, donner des chances de réussite à des enfants africains.

Parti d’Abidjan en 2008 pour des études en Algérie jusqu’en 2013 où il a obtenu le diplôme de docteur vétérinaire, Lamoussa Diabaté veut aussi partager son expérience, un parcours inspirant. De 2014 à 2016, il a décroché un Master 2 (maitrise) en biostatistique à Lyon, en France.   

Expliquant sa passion pour l’entraide, Lamoussa Diabaté, confie que « chacun de nous a quelque chose de particulier qui est parti le chercher ». Cet ancien du Lycée classique d’Abidjan, veut aussi donner la chance à des élèves sur le continent d’obtenir des bourses d’études.   

Et ce, pour « que la situation d’un parent ne soit pas un obstacle à l’éducation d’un enfant » car « on sait aussi que l’Afrique est la zone où le taux de non scolarisation est le plus élevé au monde avec un enfant sur cinq privé d’éducation, un taux encore plus grave chez les jeunes filles ». 

« Quelque 9 millions de filles n’iront jamais à l’école contre 6 millions de garçons », s’insurge-t-il, ajoutant que c’est fort de « ces constats qu’on a décidé de mettre ensemble ce projet dont l’objectif est d’organiser des activités socio-culturelles, récolter des fonds et donner des bourses aux enfants qui sont issus de familles pauvres, de sorte qu’un enfant qui est brillant, la situation financière de ses parents ne l’empêche de faire ses études ».     

                                                                                              

Perspectives

« Pour l’édition 2020, on prévoit faire beaucoup de choses. Déjà la première chose, c’est de mettre en place une bourse d’excellence avec deux critères, à savoir le critère social, qui est que l’enfant soit issu d’une famille qui n’est pas forcément aisée et en plus se faire démarquer par l’excellence de son dossier académique », signale Dr Lamoussa Diabaté.   

Ce projet, « pour le moment en réflexion », devrait permettre de « viser deux ou trois pays et récompenser les deux meilleurs et ça consistera à les prendre en charge totalement durant toute l’année. Ensuite, les meilleurs seront amenés dans la meilleure école de leur région par exemple et on prendra en charge tous les frais scolaires », a-t-il soutenu. 

Selon Dr Lamoussa Diabaté, en 2020, l’association et la fondation vont opérer séparément. Les deux entités enregistrées au Canada, ont été impulsées grâce à lui. Ce projet social, aujourd’hui, est « un projet de l’association ».    

 « On veut également mettre en place des aides sociales. Pour les filles, elles seront suivies chaque année, et auront les mêmes financements jusqu’au CM2 par exemple, on va peut-être prendre un ou deux enfants qui se démarquent qu’on va envoyer dans une meilleure école de sa région », renchérit-il.  

« On va mettre aussi en place des aides, ponctuelles, d’un montant maximum et si un parent a des difficultés il rentre en contact via notre site web www.soutrali.ca et on mettra en place un Comité qui va évaluer cette demande et on va aider la famille », note Dr Diabaté.  

Actuellement, le plus grand projet en vue est le programme communautaire qu’on veut mettre en place à Kapisorivogo, dans le nord de la Côte d’Ivoire, pour la reconstruction de leur école communautaire, rapporte-il, tout en déclarant que « ça sera un gros projet de la Fondation ».    

La Fondation compte environ 50 bénévoles appelés « les Soutrasseurs ». L’organisation prépare une « bourse d’excellence, on a pensé mais on n’a pas encore pu rentrer en contact avec (celui dont cela va porter le nom), car on a voulu l’appeler la Bourse d’excellence A’Salfo », lead vocal du mythique groupe Magic System.  

« On l’a pensé, mais on n’est pas encore rentré en contact avec lui parce que vu son parcours, il n’est pas forcément issu d’une famille aisée, mais aujourd’hui par son travail, A’Salfo a réussi à se hisser à un rang social élevé », a affirmé Dr Diabaté,  avouant « on souhaite le faire et on veut rentrer en contact avec lui ».  

Xénophobie en Afrique du Sud : Félix Tshisekedi « consterné »

Le président Félix Antoine Tshisekedi de la RD Congo s’est dit, vendredi, « consterné » par les « événements malheureux » qui se passent en Afrique du Sud.« J’exprime mon inquiétude et ma consternation face à ce qui se passe en Afrique du Sud.  Des événements malheureux que je condamne avec la plus grande fermeté », a déclaré le chef de l’Etat congolais lors de l’ouverture à Kinshasa de la 5ème édition du Forum Makutano, un cadre d’échanges entre les secteurs privé et public.

Par ailleurs, des médias ont rapporté qu’en signe de protestation contre ces événements, le président Félix Tshisekedi a boycotté le 28ème  Forum économique mondial qui se tient du 4 au 6 septembre dans la ville sud-africaine du Cap.

Pendant ce temps, la capitale congolaise a vécu vendredi au rythme d’un chassé-croisé entre les forces de l’ordre et des manifestants qui voulaient s’en prendre, en guise de représailles aux actes de xénophobie commis contre les étrangers en Afrique du Sud, à l’ambassade et aux entreprises sensées relever des intérêts sud-africains.

Déjà jeudi soir, la police a dû s’employer efficacement en usant notamment des gaz lacrymogènes pour empêcher la mise à sac du supermarché « Shoprite » supposé appartenir à des Sud-Africains.

Vendredi matin, malgré l’omniprésence de la police dans les rues de Kinshasa, un shop de la compagnie de téléphonie mobile « Vodacom » a été incendié dans la commune de  Limete par des manifestants en furie. Cette société d’intérêts sud-africains qui revendique plus de 12 millions d’abonnés en RD Congo pour un chiffre d’affaires estimé à 420 millions USD a condamné, dans un communiqué largement diffusé à Kinshasa, les actes de xénophobie perpétrés en Afrique du Sud.

Par ailleurs, l’hôtel de ville  de Kinshasa n’a pas autorisé une marche de protestation prévue vendredi par des jeunes d’un parti  de la coalition au pouvoir au motif que  l’investiture du  gouvernement était prévue le même jour.

« Le climat politique caractérisé par l’investiture et la mise en place du gouvernement de la République dont les premiers jours d’existence doivent être apaisés », a-t-on  expliqué à l’hôtel de ville de Kinshasa.

Des ressortissants congolais figurent parmi les étrangers  visés par ces violences xénophobes en Afrique du Sud.

Le footballeur ivoirien Wonlo Coulibaly transféré au TP Mazembe en RDC

Le footballeur ivoirien Wonlo Coulibaly, meilleur joueur de la ligue 1 de Côte d’Ivoire la saison dernière, a signé au Tout-puissant Mazembe, le mythique club de la République démocratique du Congo ( RDC), a annoncé mardi l’Asec Mimosas avec qui il a évolué pendant deux saisons sportives.« Le joueur Wonlo  Coulibaly poursuivra désormais sa carrière au sein du club phare de la République Démocratique du Congo ( RDC), plusieurs fois champion d’Afrique, le Tout-puissant Mazembe. Ce transfert a été possible grâce à un accord entre les deux clubs », rapporte le club « Jaune et Noir» dans une note d’information.

 L’Asec Mimosas a dit par ailleurs sa gratitude au joueur pour « tous les services rendus au club ». Wonlo Coulibaly qui a été le meilleur joueur de la ligue 1 ivoirienne pendant la saison 2018-2019, a passé deux saisons avec  l’Asec Mimosas.

 Il a intégré la sélection nationale ivoirienne de football avec laquelle il a participé à la Coupe d’Afrique des Nations ( CAN) 2019. Avec l’Asec Mimosas, Wonlo  Coulibaly a été champion de Côte d’Ivoire, vainqueur de la coupe nationale et de la super coupe.

Épidémie d’Ebola en RDC : plus de 2000 morts pour 3000 cas recensés (média)

L’épidémie d’Ebola continue de faire des ravages en République démocratique du Congo où sur 3000 cas recensés on compte plus de 2000 morts, a appris APA vendredi de source médiatique.Selon RFI, l’Ouganda, pays frontalier de la RDC, a enregistré dans le même temps le décès d’une fillette de neuf ans qui, jeudi, avait été contrôlée au virus Ebola.

Citant l’AFP,  JeuneAfrique précise que la fillette était arrivée mercredi en provenance de la RDC. Elle a été recensée dans le district de Kasese, dans le sud-ouest de l’Ouganda, d’aprés le ministère ougandais de la Santé.

La liste du nouveau Gouvernement de la RDC

Le Premier ministre de la République démocratique du Congo, Sylvestre Ilunga, a rendu public ce lundi son Gouvernement. Forte de 65 ministres et mise en place sept mois après l’arrivée au pouvoir de Félix Tshisekedi, cette équipe est constituée de 42 ministres, issus du Front commun du changement (FCC, pro-Kabila) et de 23 ministres venant du Cap pour le changement (Cap) du Chef de l’Etat.Voici la liste du Gouvernement dont 17% des membres sont des femmes.

 – Vice-Premiers ministres 

Vice-premier ministre, ministre de l’Intérieur, Sécurité et Affaires coutumières : M. Gilbert Kankonde Malamba

Vice-Premier ministe, ministre de la Justice et garde des Sceaux : M. Célestin Tunda Ya Kasende

Vice-Premier ministre, ministre du Budget : M. Jean Baudouin Mayo Manbeke

Vice-Premier ministre, ministre du Plan : Mme Élysée Munembwe Tamukumwe

Vice-Premier ministre, ministre des Infrastructures et Travaux publics : M. Willy Ngoopos Sunzhel

– Ministres d’État 

Ministre d’État, ministre des Affaires étrangères : Mme Marie Tumba Nzeza

Ministre d’État, ministre de la Coopération internationale, intégration régionale et Francophonie : M. Pépin Guillaume Manjolo Buakila

Ministre d’État, ministre des Hydrocarbures : M. Rubens Mikindo Muhima

Ministre d’État, ministre de la Décentralisation et Réformes institutionnelles : M. Azarias Ruberwa Manywa

Ministre d’État, ministre des Ressources hydrauliques et de l’Électricité : M. Eustache Muhanzi Mubembe

Ministre d’État, ministre de l’Emploi, Travail et Prévoyance sociale : Mme Nene Nkulu Ilunga

Ministre d’État, ministre de l’Enseignement primaire, secondaire et technique M. Willy Bakonga Wilima

Ministre d’État, ministre du Genre, Famille et Enfant : Mme Béatrice Lomeya Atilite

Ministre d’État, ministre de l’Urbanisme et Habitat : M. Pius Muabilu Mbayu Mukala

Ministre d’État, ministre de la Communication et Médias : M. David Jolino Diwanpovesa Makelele ma-Muzingi

– Ministres 

Ministre de la Défense et des Anciens combattants : M. Aimé Ngoy Mukena

Ministre de Fonction publique : Mme Yollande Ebongo Bosongo

Ministre des Finances : M. José Sele Yalaghuli

Ministre de l’Économie nationale : Mme Acacia Bandubola Mbongo

Ministre du Portefeuille : M. Clément Kuete Nymi Bemuna

Ministre du Commerce extérieur : M. Jean Lucien Bussa Tongba

Ministre des Mines : M. Willy Kitobo Samsoni

Ministre des Postes, Télécommunications et Nouvelles technologies de l’information et de la communication : M. Augustin Kibassa Maliba

Ministre d’Etat, ministre de la Santé : M. Eteni Longondo

Ministre des Droits humains : M. André Lite Asebea

Ministre des Relations avec le Parlement : M. Déogratias Nkusu Kunzi Bikawa

Ministre de l’Environnement et Développement durable : M. Claude Nyamugabo Bazibuhe

Ministre des Transports et Voies de communications : M. Didier Mazengu Mukanzu

Ministre de l’Agriculture : M. Jean Joseph Kasonga Mukuta

Ministre de la Pêche et Élevage : M. Jonathan Bialosuka Wata

Ministre du Développement rural : M. Guy Mikulu Pombo

Ministre des Affaires sociales : Mme Rose Boyata Monkaju

Ministre des Actions humanitaires et Solidarité nationale : M. Steve Mbikaki Mabuluki

Dr Matshidiso Moeti reconduite directrice régionale de l’OMS Afrique pour 5 ans

La Botswanaise Dr Matshidiso Moeti a été désignée pour un second mandat de cinq ans au poste de directrice régionale de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) pour l’Afrique, une fonction qu’elle occupe depuis 2015, rapporte une note d’information transmise mercredi à APA.« Les 47 États membres de l’OMS dans la région Africaine ont désigné le Dr Matshidiso Moeti pour un second mandat de cinq ans au poste de directrice régionale de l’OMS pour l’Afrique. Le processus de désignation s’est déroulé au cours de la 69è session du Comité régional de l’OMS pour l’Afrique qui est l’instance de prise de décision réunissant les ministres de la santé de tous les États membres», indique la note, soulignant que son second mandat débutera le 1er mars 2020 après la ratification de sa désignation par la 146è session du Conseil exécutif de l’OMS prévue en 2020.

« Je suis très honorée d’avoir été désignée pour un second mandat au poste de directrice régionale de l’OMS. Ces 5 dernières années, j’ai travaillé à transformer le secrétariat de l’OMS pour mieux répondre aux besoins sanitaires de millions d’Africains… Je souhaite qu’ensemble nous relevions encore des défis plus grands au cours des cinq prochaines années », a déclaré Dr Moeti après sa désignation.

Selon elle, le secrétariat de l’OMS est désormais mieux organisé, mieux doté en ressources et mieux équipé pour aider les États africains à détecter les épidémies et à y faire face rapidement tout en garantissant la sécurité sanitaire dans la région. En outre, Dr Moeti s’est engagée à relever les défis sanitaires du continent.

 « Ma vision est que chaque africain, quel que soit son âge, son niveau de revenus, sa situation sociale et son lieu de résidence, puisse jouir d’un bon état de santé et d’un bien-être optimal grâce à l’impulsion donnée par les gouvernements en vue d’assurer la couverture sanitaire universelle», a-t-elle souhaité.

 Pour sa part, Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus, le directeur général de l’OMS a soutenu que le Dr Moeti « a accompli un travail remarquable au cours de ces cinq dernières années ». Il s’est félicité, par ailleurs, de ce que sous sa direction, la région Afrique a fait des « progrès considérables».

Dr Moeti est un vétéran de la santé publique avec 35 ans d’expérience aux niveaux national et international. Elle a rejoint le bureau régional de l’OMS pour l’Afrique en 1999.

Le président Tshisekedi appelle à vaincre « le paradoxe de l’électricité »

Le président Félix Tshisekedi a appelé les participants au premier forum sur l’énergie électrique en RD Congo organisé du 20 au 22 août à Matadi, chef-lieu de la province du Kongo central (ouest du pays), à vaincre « le paradoxe de l’électricité »dans ce pays.Le chef de l’Etat congolais a en effet déploré, dans son mot d’ouverture,  « le paradoxe d’un pays au potentiel électrique parmi les cinq les plus élevés au monde, mais qui se retrouve au dernier rang en termes d’accès à l’électricité » avec un taux d’accès qui se situe actuellement à environ 8 % sur une population nationale estimée
à 80 millions d’habitants.

Et pourtant, a-t-il fait savoir, cette absence d’électrification non seulement freine l’industrialisation mais également impacte négativement l’environnement étant donné que plus de 90% de l’énergie consommée en RD Congo provient du bois. 

 Autrement dit, l’absence de  progrès dans la desserte en énergie propre et renouvelable constitue une menace directe pour les forêts congolaises, a-t-il souligné.Organisé autour du thème central « la gestion et l’impact de l’électricité sur l’industrie et le développement durable en RD Congo», ce premier forum sur l’énergie électrique connait la participation des principaux acteurs étatiques et ceux du secteur de l’énergie électrique tels que la Banque mondiale, la Banque africaine de développement, l’Union européenne, les organismes internationaux et la
société civile.

 

Bientôt un « Plan national du numérique » pour la RDC

La République démocratique du Congo aura bientôt un « Plan national du numérique » dont la validation fera l’objet lors d’un atelier de trois jours prévu du 3 au 5 septembre prochain, rapporte la presse présidentielle dans une dépêche reçue à APA.Cet atelier connaîtra la participation de près de 250 délégués issus de milieux divers : secteur du numérique, entreprises publiques et privées, milieux universitaires et de la recherche. On s’attend également à la participation des géants du monde du numérique à
l’instar de Facebook, mais aussi des partenaires techniques et financiers.

Ce « Plan national du numérique » dont le premier draft a été remis  lundi dernier au chef de l’Etat, Félix Antoine Tshisekedi, poursuit plusieurs objectifs notamment celui de moderniser l’administration et de mutualiser les ressources et les infrastructures pour permettre de réaliser des gains significatifs en termes d’efficacité et d’efficience à travers une plateforme numérique.

Il vise également à permettre aux citoyens et aux entreprises d’interagir en ligne avec l’administration publique et les partenaires et à offrir aux usagers des services de meilleure qualité en leur permettant de réduire les coûts et les délais et en leur garantissant un maximum de transparence.

Ce plan vise également à faire du numérique un vecteur du développement économique et humain, une source de productivité et de valeur ajoutée pour les autres secteurs économiques et pour l’administration publique, de positionner la RDC comme un hub technologique sous-régional et de réduire sensiblement la corruption et l’évasion fiscale.

Selon la même source, les quatre piliers de l’ossature du « Plan national du numérique » sont constituées par les infrastructures, la production et l’hébergement du contenu, les usages applicatifs ainsi que la gouvernance et la régulation.

32e finale coupe Caf : Motema Pemba bat Stade Renard du Cameroun 2-0

Le Daring Club Motema Pembe (DCMP) de la RDC s’est imposé sur le score de deux buts à zéro sur le Stade Renard de Melong du Cameroun, en match aller des 32èmes de finale de la Coupe d’Afrique de la confédération joué lundi au stade des Martyrs de Kinshasa.Les deux buts de la partie ont été inscrits en seconde période par Rashidi Asumani (68ème minute) et par l’Ivoirien du DCMP Junior Koné (82ème minute).

Initialement prévue le dimanche 11 août, cette rencontre s’est finalement jouée lundi en raison de l’arrivée tardive de l’équipe camerounaise dans la capitale congolaise.

Le match retour est programmé dans deux semaines au stade Militaire de Yaoundé.

Kinshasa et Kigali adoptent une feuille de route commune contre Ebola

Les autorités sanitaires de la République démocratique du Congo et du Rwanda, au terme d’une réunion de concertation tenue à Gisenyi, province située à l’ouest du Rwanda, ont adopté une feuille de route conjointe de riposte contre la maladie à virus Ebola.Une équipe technique a été mise en place pour la mise en œuvre de cette feuille de route qui sera déposée au bureau régional de l’OMS à Brazzaville, précise le communiqué final de cette réunion tenue mardi.

Il est également prévu qu’une équipe des professionnels multisectoriels rwandais effectue une mission d’échange d’expériences auprès de leurs homologues congolais.

Des mécanismes préventifs pour endiguer Ebola et sécuriser les flux transfrontaliers en vue de réduire les risques de propagation de la maladie ont également été arrêtés.

Ces mécanismes seront mis en place, de commun accord et en consultation avec le secteur privé et la société civile, pour ne pas affecter les échanges socio-économiques transfrontaliers entre les deux pays, a précisé la même source.

La « Grande » et la « Petite Barrière » qui relient Goma, en RDC, et Gisenyi connaît un flux migratoire estimé à 64.000 passagers par jour. Il s’agit, selon les autorités des deux pays, du deuxième flux migratoire au monde après celui entre l’Inde et le Bangladesh.

La frontière entre les villes rwandaise de Gisenyi et congolaise de Goma a été fermée le jeudi 1er août, pour cause d’apparition de cas d’Ebola à Goma, sur décision des autorités de Kigali avant d’être rouverte le même jour dans l’après-midi.

Rwanda – RDC: Fermée à cause d’Ebola, la frontière entre Goma et Gisenyi rouverte

La frontière entre les villes rwandaises de Gisenyi et congolaises de Goma a été fermée jeudi, pour cause d’Ebola, sur décision des autorités de Kigali avant d’être rouverte le même jour dans l’après-midi, selon les médias.L’épidémie d’Ebola dont la dixième éruption sévit depuis une année en RDC était jusque-là contenue dans la province de l’Ituri ainsi que dans les villes de Beni et Butembo, au Nord-Kivu, avant de déborder depuis quelques jours ces entités, comme le prouvent les quatre cas confirmés d’Ebola enregistrés à Goma, chef-lieu du Nord-Kivu, frontalière de la ville Gisenyi.

Dans la matinée, les autorités rwandaises ont décidé de ne plus laisser traverser les personnes à la barrière entre Goma-Gisenyi en raison de la maladie à virus Ebola dont des cas ont  été recensés à Goma. 

Les citoyens rwandais ne pouvaient pas sortir pour aller à Goma, tandis que les Congolais, eux, pouvaient sortir de Gisenyi sans pouvoir y retourner.

Cette décision qui été levée dans l’après-midi a porté un lourd préjudice au trafic frontalier très intense entre les deux villes mais également à plusieurs Congolais et expatriés qui vivent à Gisenyi mais travaillent à Goma.

En même temps, on annonce que le responsable de la nouvelle équipe de la riposte contre Ebola, l’épidémiologue congolais mondialement connu, Dr Jean-Jacques Muyembe Tamfum, présentera le vendredi 02 août à partir de Goma, un « plan stratégique » contre cette pandémie.

Selon les données de la riposte, le cumul des cas d’Ebola depuis une année est de 2.701, dont 2.607 confirmés et 94 probables avec un total de  1.813 décès (1.719 confirmés et 94 probables) et 776 personnes guéries.

 

Violences interethniques en RDC : plus de 300 000 déplacés en deux semaines (HCR)

Les nombreuses attaques entre les groupes ethniques Hema et Lendu dans le nord-est de la République démocratique du Congo (RDC) auraient déplacé plus de 300 000 personnes depuis début juin, rapporte un communiqué du Haut-commissariat pour les réfugiés (HCR) reçu mercredi à APA.« La situation dans la province de l’Ituri (nord-est) s’est dégradée depuis le milieu de la semaine dernière, avec de nombreuses attaques entre les groupes ethniques Hema et Lendu », souligne le HCR, précisant que les deux communautés ont formé des groupes d’autodéfense et sont impliquées dans des meurtres motivés par la revanche.

Par ailleurs, des déplacements massifs de populations fuyant les attaques et contre-attaques dans le territoire de Djugu, ont été signalés dans trois des cinq territoires administratifs de l’Ituri : Djugu, Mahagi et Irumu.

L’Agence des Nations Unies pour les réfugiés dit en outre craindre que cette escalade fasse basculer de vastes régions de la province dans un cycle de violence.

« Nous demeurons vivement préoccupés pour la sécurité des civils après avoir reçu des informations faisant état de meurtres, d’enlèvements, de mutilations et de violences sexuelles perpétrés contre des personnes », a notamment dit le porte-parole du HCR, Babar Baloch, cité dans le communiqué.

Des opérations militaires seraient actuellement en cours dans le territoire de Djugu pour tenter de maitriser la situation, soutient l’agence onusienne.

Les attaques interethniques entre les deux communautés avaient entraîné des déplacements massifs à la fin 2017 et au début 2018, mais la situation s’était calmée. De nouveaux déplacements ont été récemment observés, principalement dans les provinces de l’est de la RDC, y compris les provinces de l’Ituri, du Nord-Kivu et du Sud-Kivu.

La RDC avec environ 4,5 millions de déplacés internes est le troisième pays au monde avec plus de déplacés internes, derrière la Colombie (près de 8 millions) et la Syrie (plus de 6 millions).

RD Congo : des miliciens « Mai-Mai » atteints d’Ebola internés à Beni

Douze miliciens « Mai-Mai » sont internés depuis deux jours dans le Centre de traitement de la maladie à virus Ebola (CTE) de Beni (Est du pays), a annoncé lundi au cours d’une causerie avec ses collaborateurs immédiats, le maire adjoint de cette ville martyre, Modeste Bwanakawa.L’épidémie d’Ebola se serait déclarée dans les maquis tenus par les miliciens « Mai Mai » dans les périphéries de la ville de Beni, a-t-il indiqué, informant que quatorze miliciens se sont présentés au CTE/Beni, mais seulement douze y sont restés tandis que les deux autres ont disparu dans la ville et sont actuellement recherchés.

Ce sont les chefs miliciens eux-mêmes qui ont pris l’initiative d’alerter les équipes de riposte par le biais des autorités urbaines de Beni, a indiqué le maire adjoint ajoutant que ces chefs miliciens se disent prêts à contribuer à l’éradication de cette maladie.

L’on soupçonne que les « Mai Mai » touchés  par Ebola figurent parmi  ceux qui auraient participé  aux  attaques contre les CTE de Katwa et l’hôpital de Butembo où ils auraient emporté des matelas et plusieurs autres effets utilisés par les malades internés.

Les problèmes d’ordre sécuritaire handicapent sérieusement les actions de la riposte contre Ebola, dont la 10ème éruption déclarée officiellement à l’Est de la RD Congo (Ituri et Nord-Kivu) depuis le 1er août 2018 a touché à ce jour 2.148 et fait 1.440 décès avec 588 personnes guéries.

RDC: réception officielle du Musée national

La Corée du Sud a procédé, vendredi à Kinshasa, à la remise officielle au gouvernement congolais des clés du bâtiment du Musée national de la RDC (MNRDC) construit grâce à un financement de l’Agence coréenne de coopération internationale (KOICA) à hauteur de 21 millions USD.A cette occasion, la vice-présidente de KOICA, Baek Sook Hee qui a fait le déplacement de Kinshasa pour la circonstance, a souligné que ce bâtiment est le plus grand projet réalisé par son agence en Afrique.

Ce musée  va présenter la diversité de la culture congolaise tout en  créant un environnement pour l’éducation et un espace optimal pour permettre au peuple congolais d’apprendre et de mieux préserver son histoire.

Le MNRDC qui sera officiellement inauguré et ouvert au public au mois d’octobre prochain comprend notamment des salles d’exposition,  de stockage, de conférences et des cafétérias ainsi que  des bureaux et d’autres espaces aménagés dans l’enceinte du bâtiment.

Etroite collaboration entre Kinshasa et Kampala contre Ebola

Une étroite collaboration existe entre les autorités sanitaires congolaises et ougandaises unies pour contrer la propagation de la maladie à virus Ebola, dont une dixième éruption a été déclarée en RD Congo, principalement dans les provinces du Nord-Kivu et de l’Ituri, frontalières avec l’Ouganda depuis le 1er août 2018.Malgré le fait qu’un cas d’Ebola concernant un enfant de cinq ans parti avec ses parents de la RD Congo ait été confirmé mardi 11 juin en Ouganda, le ministère congolais de la Santé se félicite de cette collaboration des autorités sanitaires de deux pays qui a justement permis d’identifier rapidement ce cas.

Dans un communiqué reçu mercredi à APA, le ministère congolais de la Santé rappelle que depuis le début de la dixième épidémie d’Ebola au Nord-Kivu et en Ituri, la RD Congo collabore en toute transparence avec les autorités sanitaires des pays frontaliers afin d’éviter sa propagation dans la région.

Un système de contrôle sanitaire aux points d’entrée de la RDC est organisé par le Programme national d’hygiène aux frontières (PNHF), en collaboration avec l’Organisation internationale pour les migrations (OIM). C’est ce système qui permet la détection rapide des contacts de cas confirmés d’Ebola qui se déplacent et tentent de traverser les frontières pour échapper au contrôle sanitaire.

En moyenne, 20.000 à 25.000 voyageurs traversent quotidiennement la frontière congolaise au niveau de la ville de Kasindi en RD Congo. Depuis le début de l’épidémie, plus de 65 millions de voyageurs ont été contrôlés aux différents points d’entrée et points de contrôle mis en place.

502 millions de dollars de la Bm pour lutter contre la malnutrition en RDC

La Banque mondiale a alloué une enveloppe de 502 millions de dollars US pour financer, pendant cinq ans, le Projet multisectoriel de nutrition et de santé en RD Congo, a annoncé vendredi au cours d’une conférence de presse, le directeur des opérations de la banque en RD Congo.Jean-Christophe Carret qui a souligné qu’en RD Congo 45 % d’enfants  décèdent avant leur cinquième anniversaire, a expliqué que le projet entend réduire la prévalence des retards de croissance, fournir des services communautaires et primaires des soins de santé et de nutrition et assurer des services de planification familiale dans 4 des 26 provinces du pays, à savoir le Kwilu, le Kasaï central, le Kasaï et le Sud-Kivu.

« Ce projet en faveur de la nutrition, qui vise les régions où les besoins  sont les plus urgents, est le plus important et le plus ambitieux jamais financé par la Banque mondiale », a indiqué le représentant de la BM.

Ce projet appelé à améliorer l’état nutritionnel et physique des enfants bénéficiaires ainsi que leur développement cognitif devrait concrètement bénéficier à  1,5 million de femmes enceintes et allaitantes et  à 2,5 millions d’enfants de moins de 5 ans, a-t-il précisé, ajoutant que plus de 200.000  femmes en âge de procréer y seront  également associées à travers la planification familiale.

Le projet sera mis en œuvre dès son adoption par le parlement congolais.

RDC : Etienne Tshisekedi inhumé à N’sele

L’opposant historique et ancien premier ministre de la République démocratique du Congo (RDC), Étienne Tshisekedi, a été inhumé samedi en début de soirée, dans l’intimité familiale, dans un caveau spécialement aménagé à cet effet à N’selé (Est, Kinshasa).Des quatre chefs d’État qui avaient participé quelques heures auparavant aux hommages officiels et populaires au stade des Martyrs, seul Denis Sassou Nguesso a accompagné Félix Tshisekeki jusqu’à N’sele, à environ trente km à l’est de Kinshasa où il reposera désormais pour l’éternité.

 

 

 

RDC : Félix Tshisekedi encouragé à parachever l’œuvre de son père (Archevêque)

L’archevêque de Kinshasa, Mgr Fridolin Ambongo, a exhorté le président Félix Antoine Tshisekedi à parachever l’œuvre de son illustre père en conduisant la RD Congo vers la justice, la paix et une prospérité sans exclusive, dans sa prédication, peu avant la levée du corps de l’ancien premier ministre Etienne Tshisekedi pour son inhumation dans la commune de la N’sele (Est de Kinshasa).Le prédicateur qui s’est inspiré de la bible, a comparé l’actuel chef de l’Etat à Josué qui a fait entrer le peuple juif dans la terre promise par Dieu, alors que Moïse qui avait libéré ce même peule du joug en Egypte n’avait pas pu le faire.

Mgr Ambongo a salué la mémoire d’Etienne Tshisekedi qui, « refusant toute compromission, a consacré toute sa vie pour un Congo plus beau qu’avant tel que cela est  chanté  dans l’hymne national ».

Décédé le 1erfévrier 2017 à Bruxelles en Belgique, l’ancien opposant et premier honoraire, Etienne Tshisekedi, dont le corps a été rapatrié le jeudi 30 mai avant d’être exposé les vendredi 31 mai et samedi 1erjuin au stades des Martyrs, a reçu des hommages aussi bien de l’ensemble de la communauté nationale que de la communauté internationale représentée par six chefs d’Etat.

Il s’agit  d’abord des présidents angolais, Joao Lourenço,  et rwandais, Paul Kagame, qui ont fait un aller-retour vendredi entre leurs capitales respectives et Kinshasa où ils ont participé à une tripartite avec leur homologue de la RDC, Félix Antoine Tshisekedi,  avant d’aller s’incliner devant la dépouille d’Etienne Tshisekedi exposée au stade des Martyrs.

Les présidents du Congo-Brazzaville, Dénis Sassou Nguesso, de la République centrafricaine, Faustin-Archange Touadera, de la Zambie, Edgard Lungu, et du Togo, Faure Gnassingbé, arrivés vendredi dans la soirée à Kinshasa ont aussi participé samedi aux funérailles d’Etienne Tshisekedi, Selon  des estimations de la presse gouvernementale congolaise, plus de 100.000 personnes ont assisté à ses obsèques dans un stade d’une capacité installée de 80.000 places.

Par ailleurs, Etienne Tshisekedi a été élevé à titre posthume à l’ordre national «Héros nationaux Kabila-Lumumba» au grade de « grand cordon » par une ordonnance du président Félix Tshisekedi lue vendredi soir sur les antennes de la télévision nationale.

Etienne Tshisekedi « est récompensé pour ses mérites remarqués à travers sa longue et pénible lutte politique pour l’instauration de la démocratie et le progrès social, l’établissement d’un véritable Etat de droit et la protection des droits de l’homme », explique l’ordonnance.

Né le 14 décembre 1932 dans le  Kasaï, au centre de la RD Congo, Etienne Tshisekedi a exercé plusieurs fonctions ministérielles sous le régime du président Mobutu Sese Seko (1965-1997) avant de basculer dans l’opposition et de créer l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS) en 1982.

Ce qui ne l’empêchera cependant pas d’être, après négociations, premier ministre éphémère sous Mobutu à deux reprises : du 29 septembre au 1er novembre 1991, et du 15 août 1992 au 5 février 1993.

Plus tard, après la prise du pouvoir par Laurent-Désiré Kabila en 1997 et l’arrivée au pouvoir de Joseph Kabila en 2001, il boycottera la présidentielle de 2006 et perdra dans la contestation celle de 2011 remportée par le président sortant Joseph Kabila. 

Etienne Tshisekedi participera activement aux négociations menées sous l’égide des évêques catholiques et qui ont accouché de l’accord politique dit de la saint Sylvestre du 30 décembre 2016 avant d’être terrassé par une embolie pulmonaire le 1erfévrier 2017 à Bruxelles à l’âge de 84 ans.

 

Le président Sassou Nguesso aux obsèques d’Etienne Tshisekedi

Le président Denis Sassou Nguesso de la République du Congo est arrivé, vendredi en fin d’après-midi à Kinshasa, pour participer aux obsèques de l’ancien opposant et père de son collègue de la RD Congo, Etienne Tshisekedi wa Mulumba.Denis Sassou Nguesso qui est accompagné de son épouse, a été accueilli au Palais de la Nation  où son hélicoptère a atterri, par son homologue Félix Tshisekedi qui l’a directement conduit au stade des Martyrs, où le corps du défunt est exposé depuis le début de l’après-midi.

Pendant ce temps, les présidents angolais, Joao Lourenço et rwandais, Paul Kagame, arrivés plus tôt dans la capitale congolaise, ont quant à eux quitté Kinshasa après s’être inclinés devant la dépouille d’Etienne Tshisekedi au stade des Martyrs et pris part, avec Félix Tshisekedi, à une réunion tripartite consacrée aux problèmes de sécurité et de développement dans la région.

Can 2019 : le coach du Sénégal joue la carte de la prudence

Aliou Cissé, le sélectionneur de l’équipe nationale du Sénégal a pris le contre-pied, vendredi à Dakar, de nombreux analystes qui ont fini d’élever sa formation au rang de grandissime favori de la Coupe d’Afrique des nations 2019 prévue du 21 juin au 19 juillet en Egypte au regard de la qualité de l’effectif.« Le Sénégal n’a jamais été aussi proche d’un sacre, mais nous sommes conscients que pour soulever un trophée majeur, il faut gagner des matchs. Nous avons tous envie d’aller au bout. Mais depuis 2006, nous n’avons pas atteint les demi-finales de la Can. Pourtant, nous avons eu une pléthore de joueurs doués. Le talent seul ne suffira pas », a prévenu Aliou Cissé.

Le sélectionneur national s’exprimait lors d’une conférence de presse lors de laquelle il a publié une liste de 25 joueurs sélectionnés pour la 32ème édition de la Can. L’ancien capitaine de la génération 2002 ne classe pas le Sénégal parmi les favoris de cette grand-messe du foot continental.

De l’avis du coach national, « si le Sénégal se qualifie pour le dernier carré, on pourra dire qu’il est favori. Pour le moment, ce n’est pas le cas ». Un point de vue que partage Mayacine Mar, le Directeur technique national du Sénégal (DTN).

« Notre ambition est de gagner la Can. Cependant, il ne faut pas croire que nous pouvons la remporter facilement. Il y a des pays qui l’ont gagnée à trois, quatre ou cinq reprises. Nous avons une bonne équipe qui a beaucoup progressé. Maintenant, il faut tout faire pour qu’elle ne pense qu’à jouer au football », a expliqué M. Mar.

Pour décrocher le Graal, Aliou Cissé appelle tous ses concitoyens à unir « les forces, les expertises et les cœurs ». En outre, l’ancien milieu défensif du Paris Saint-Germain (France) s’est prononcé sur la préparation de son groupe.

« On jouera un match d’entraînement avec une équipe de 4ème ou 5ème division espagnole. On n’a prévu qu’un match de préparation car, l’ossature du groupe a déjà développé des automatismes. On a donc misé sur la fraîcheur, le travail en interne plutôt que de multiplier les matchs de préparation qui ne nous apporteront que des blessures et des inquiétudes », a fait savoir le jeune technicien.

Enfin, Cissé a évoqué le poste de Sadio Mané, son maître à jouer dans son dispositif tactique. « Sadio peut évoluer à la pointe de l’attaque ou sur l’un des deux côtés. S’il nous manque un attaquant de pointe, il pourra suppléer. Dans le système que je veux mettre en place à la Can, il jouera à son poste de prédilection, c’est-à-dire sur le flanc gauche », a-t-il renseigné.

Le Sénégal débute son regroupement le 4 juin à Saly (environ 80 km de Dakar). Le président de la République Macky Sall remettra le drapeau national aux Lions le 7 juin avant qu’ils ne rejoignent leur camp de préparation à Alicante (Espagne).

Le Sénégal croisera ensuite le Nigeria en match amical le 16 juin à Ismaïlia (Egypte). Les Lions, logés dans la poule C en compagnie de la Tanzanie, de l’Algérie et du Kenya, arriveront le 17 juin au Caire (Egypte).

Une réunion tripartite RDC-Angola-Rwanda en marge des obsèques de Tshisekedi

Une réunion tripartite a regroupé, vendredi à N’Sele, dans la banlieue est de Kinshasa, les présidents rwandais, Paul Kagame et angolais, Joao Lourenço autour de leur homologue congolais, Félix Antoine Tshisekedi, en marque des obsèques de l’ancien opposant et père de l’actuel chef de l’Etat congolais, Etienne Tshisekedi wa Mulumba, qui se déroulent dans la capitale congolaise.A cette occasion, les trois chefs de l’Etat ont décidé de « renforcer l’axe Congo-Angola-Rwanda (CAR) en y associant d’autres chefs d’Etat de la région pour trouver les voies et moyens d’éradiquer le phénomène des groupes armés congolais et étrangers ainsi que toutes les questions liées à la sécurité des Etats », lit-on dans le communiqué final sanctionnant cette rencontre.

A cet effet, la tripartite a décidé la redynamisation de la Conférence internationale pour la région des Grands lacs (CIRGL), « cadre idéal pour la résolution des problèmes de la sous-région », poursuit le communiqué.

Sur le plan du développement et de la coopération régionale, la réunion tripartite s’est prononcée sur l’intensification des échanges économiques et commerciaux et sur la réhabilitation du chemin de fer qui part de Kolwezi-Dilolo (sud-ouest de la RD Congo) jusqu’au port de Benguela au bord de l’océan Atlantique en Angola.

Après la tripartite, les présidents angolais et rwandais ont rejoint leur homologue congolais qui les a précédés au stade des Martyrs, où la dépouille d’Etienne Tshisekedi est exposée depuis le début de l’après-midi de vendredi en provenance de la morgue de l’hôpital du Cinquantenaire.

C’est pour la première fois que les chefs de l’Etat angolais et rwandais, dont les relations n’étaient pas au beau fixe avec l’ancien  président congolais, Joseph Kabila, séjournent en RD Congo depuis l’investiture, le 24 janvier 2019, de Félix Tshisekedi à la magistrature suprême de son pays.

Par ailleurs, l’arrivée à Kinshasa du président du Congo-Brazzaville, Denis Sassou Nguesso, était annoncée en fin de journée.