La compagnie SN Brussels reprend ses sept vols vers Kinshasa

La compagnie aérienne belge SN Brussels Airlines reprend ses sept rotations hebdomadaires sur Kinshasa au lieu de quatre actuellement, au terme de l’accord signé vendredi dans la capitale congolaise entre l’Autorité de l’aviation civile du Congo (AAC) et la représentante de cette compagnie en RD Congo, Mme Kim Vancauwemberghe.L’Autorité de l’aviation civile avait décidé, en date du 03 février 2018,  de réduire le nombre des fréquences de vols de la compagnie aérienne belge vers Kinshasa en évoquant le manque de « réciprocité dans l’exploitation des services aériens » entre la RD Congo et la Belgique.

Le nombre de vols de Brussels Airlines en destination de la RD Congo passait ainsi de sept à quatre à dater du lundi 5 février 2018.

Selon une convention aérienne entre la RD Congo et la Belgique, les compagnies aériennes de deux pays devraient bénéficier des fréquences équivalentes vers Kinshasa et Bruxelles.

Or, il se fait que depuis plusieurs années, la compagnie aérienne nationale de la RD Congo ne disposait plus d’un seul aéronef tandis que les avions de la compagnie Congo Airways créée récemment figurent sur la liste noire de l’union européenne malgré les protestations de la partie congolaise.

En réalité, la réduction des rotations de la compagnie belge sur Kinshasa faisait partie des mesures de rétorsion prises par la RD Congo suite à la décision de Bruxelles de réorienter sa coopération structurelle avec le Congo vers les ONG et de sanctionner des officiels congolais soupçonnés de violations des droits de l’homme et d’entraver le processus électoral.

Accord pour la réouverture de la Maison Schengen à Kinshasa

La RD Congo et le royaume de Belgique ont conclu, vendredi à Kinshasa, un accord visant la réouverture de la Maison Schengen, la représentation consulaire commune à dix-sept pays de l’UE et à la Norvège gérée par la Belgique dans la capitale congolaise.Cet accord signé, côté congolais, par le conseiller spécial du chef de l’Etat en matière de sécurité, François Beya Kasonga, et par  le chargé d’affaires ai, Philippe Bronchain, pour la partie belge prévoit notamment que la Maison Schengen rouvrira dans une dizaine de jours sous un autre label défini après consultation des partenaires de l’espace Schengen.

Il prévoit également l’ouverture au sein de l’ambassade de Belgique à Kinshasa d’un guichet spécial de traitement dédié aux officiels congolais détenteurs de passeports diplomatiques.

La fermeture de la Maison Schengen ainsi que la réduction des fréquences de la compagnie belge  SN Brussels Airlines de sept à quatre  vols  hebdomadaires sur Kinshasa et la suspension des activités de l’agence belge au développement (ENABEL) ont été décidées par la RD Congo en représailles à la décision du gouvernement belge de réorienter sa coopération avec Kinshasa et suite aux sanctions prises par l’Union européenne à l’encontre de 14 officiels congolais à qui il était reproché des violations des droits de l’homme et des entraves au processus électoral.

L’ancien pouvoir  congolais présidé par Joseph Kabila conditionnait la réouverture de la Maison Schengen par la levée de ces sanctions reconduites une fois de plus en décembre 2018.

Mais dans son adresse au corps diplomatique le vendredi 15 février dernier, le nouveau chef de l’Etat de la RD Congo, Félix Antoine Tshisekedi avait déclaré avoir instruit ses collaborateurs à finaliser rapidement les discussions entamées avec la partie européenne pour la restructuration et la réactivation de ce dispositif consulaire.

La RDC interdit l’importation de la viande de porc de l’UE

L’importation, la commercialisation et la consommation des produits à base de la viande de porc sont interdites jusqu’à nouvel ordre sur toute l’étendue de la RD Congo, annonce le ministère du Commerce extérieur dans un communiqué reçu mardi par APA.En outre, les services du commerce sont instruits à procéder au retrait du marché et à la destruction desdits produits suivant les normes, précise la même source qui enjoint aux services opérant aux frontières de la RD Congo de consigner ces produits.

Cette prise de position du gouvernement congolais fait suite à une  directive de l’Union européenne du 22 janvier 2019 en rapport avec la viande de porc en provenance de l’UE en général et des Pays-Bas en particulier. Cette denrée alimentaire est soupçonnée d’être à la base d’une épidémie d’origine alimentaire, rapporte encore le communiqué.

RDC: décès de l’ancien vice-président Yerodia Abdoulaye Ndombasi

Le sénateur et ancien vice-président de la RD Congo entre 2003 et 2006, Yerodia Abdoulaye Ndombasi (86 ans), est décédé mardi à l’hôpital du Cinquantenaire à Kinshasa des suites d’une maladie, a-t-on appris d’une source proche du Sénat.Docteur en philosophie de la Sorbonne à Paris devenu par la suite psychanalyste,  Yerodia Abdoulaye Ndombasi a également suivi une formation militaire à l’Académie militaire de Nankin en Chine.

Compagnon de l’ancien révolutionnaire Laurent-Désiré Kabila, devenu président de la RD Congo entre 1997 et 2001, Yerodia Abdoulaye Ndombasi avait fait la connaissance du révolutionnaire sud-américain Che Guevara lors de son passage à l’Est de la RD Congo au début des années 1960.

En 1966, il avait assisté à La Havane à Cuba  à la conférence tricontinentale réunissant les mouvements révolutionnaires d’Afrique, d’Asie et d’Amérique latine.

A la prise de pouvoir par Laurent-Désiré Kabila qui avait renversé le maréchal Mobutu Sese Seko le 17 mai 1997, Abdoulaye Ndombasi est nommé directeur de cabinet du chef de l’Etat avant de devenir ministre des affaires étrangères en mars 1999 puis ministre d’Etat à l’éducation nationale de novembre 2000 à avril 2001.

Après la signature de l’accord politique  dit de Sun City en Afrique du Sud en 2003 qui avait mis un terme à la guerre civile en RD Congo et permis la réunification de ce pays, il deviendra l’un des quatre vice-présidents de la République prévus par cet accord. Yerodia Abdoulaye Ndombasi sera enfin élu sénateur en janvier 2007, un poste qu’il a gardé jusqu’à sa mort.

RD Congo : tête-à-tête Félix Tshisekedi – Joseph Kabila dimanche à la cité de l’Union africaine

Le président Félix Tshisekedi Tshilombo s’est entretenu avec l’ancien président Joseph Kabila Kabange à la demande de ce dernier, dimanche à la cité de l’Union africaine dans la commune de Mont Ngaliema à Kinshasa.Même si aucune déclaration n’a été faite à l’issue de cette rencontre, d’aucuns croient savoir que la formation du prochain gouvernement a été très probablement évoquée par les deux personnalités. 

L’ex chef de l’Etat détient avec ses partisans la majorité à l’Assemblée nationale à l’issue des législatives du 30 décembre 2018. La constitution congolaise stipule que le premier ministre doit être issu de la majorité parlementaire.

 Le président sortant avait préconisé, dans son dernier discours à la nation, la création d’un gouvernement de  « coalition » au lieu d’un gouvernement de « cohabitation ».

La rencontre entre Tshisekedi et Kabila intervient au lendemain d’une déclaration publiée samedi à Kinshasa par l’ancienne « Majorité présidentielle » qui a changé d’appellation pour devenir « Majorité » tout court et qui offrait au président Tshisekedi sa disponibilité à travailler, au nom de la cohésion nationale, en « synergie d’action et en partenaires responsables ».

TP Mazembe bat DCMP 4-1 et consolide son fauteuil de leader

Le TP Mazembe a battu le Daring Club Motema Pembe (DCMP) de Kinshasa par 4 buts contre 1, en match de la 19ème journée de la 23ème édition de la Ligue 1 de la RD Congo joué dimanche dans son stade de Lubumbashi.Grâce à cette victoire, l’équipe de Lubumbashi totalise désormais 52 points et consolide sa place de leader au classement partiel du championnat de la Ligue 1 congolaise organisé par la Ligue nationale de football (LINAFOOT).

Tandis que le DCMP stagne à la troisième place avec 38 points en vingt sorties.

Dans l’autre affiche de ce dimanche, l’AS Vita Club, a, de son côté battu au stade des Martyrs de la capitale Sa Majesté Sanga Balende de Mbuji-Mayi sur le score de 3 buts à zéro.

V Club occupe la deuxième place du classement partiel en totalisant 50 points en 19 sorties.

Sanga Balende est septième avec 26 points en 19 rencontres.

Au bas du classement, on retrouve l’OC Muungano de Bukavu, 16ème  et bon dernier avec seulement 4 points après 20 matchs livrés, Dragon Bilima de Kinshasa (15èmeavec 7 points en 20 sorties) et Groupe Bazano de Lubumbashi (14èmeavec 15 points en 20 matchs).

 

 

RD Congo : « Le malentendu post électoral est dissipé » (Félix Tshisekedi)

Le malentendu né de la présidentielle du 30 décembre 2018 en République démocratique du Congo (RDC) est dissipé, a affirmé, mardi à Kinshasa, le président Félix Antoine Tshisekedi.« Le peuple a bien accepté l’alternance et tout se passe de la  meilleure manière en République Démocratique du Congo. Le malentendu post électoral est dissipé », a lancé le président Tshisekedi à la presse à son retour du 32ème sommet des chefs d’Etat de l’Union africaine tenu les 10 et 12 février 2019 à Addis-Abeba (Ethiopie).

L’Union africaine s’était, dans un premier temps, montrée réticente après la proclamation des résultats désignant Félix Tshisekedi vainqueur de la présidentielle en RD Congo, avant de changer d’avis plus tard.

Après ce 32ème sommet de l’UA qui l’a même porté à la 2ème vice-présidence de l’UA, Félix Tshisekedi s’est félicité d’avoir été adopté par tous ses pairs et même par l’ONU et l’Union européenne, dont il s’est entretenu respectivement avec le secrétaire général, Antonio Guterres, et la haute représentante pour les affaires étrangères et la politique de sécurité, Federica Mogherini.

En plus des présidents angolais, kényan et du Congo-Brazzaville qu’il avait rencontrés avant le sommet d’Addis-Abeba, Félix Tshisekedi a pris langue dans la capitale éthiopienne, en marge du sommet,  avec les chefs d’Etat d’autres pays de la sous-région, dont les relations ne sont pas parmi les meilleures avec la RD Congo, à savoir Paul Kagamé du Rwanda et Yoweri Museveni de l’Ouganda.

Baptême de feu pour Tshisekedi au 32ème sommet de l’UA

Le nouveau chef de l’Etat congolais, Félix Antoine Tshisekedi s’est envolé, samedi pour Addis-Abeba, pour son baptême de feu devant ses pairs de l’Union africaine réunis au cours du 32ème sommet de l’union prévu les 10 et 11 février 2029 dans la capitale éthiopienne.Félix Tshisekedi se rend à Addis-Abeba au lendemain de sa première tournée dans la  sous-région qui l’a conduit à Luanda en Angola, à Nairobi au Kenya et à Brazzaville en République du Congo. Cette tournée lui a permis  non seulement de se faire, en quelque sorte,  adouber par ses pairs de la sous-région et de réchauffer les relations politiques et économiques entre la RD Congo et ces différents pays, mais également de prendre langue avec la diaspora congolaise dans ces trois pays.

C’est donc un peu ragaillardi par les résultats de cette première sortie en dehors de son pays que le président Tshisekedi se présente devant ses pairs de l’Union africaine qui s’étaient au départ montrés réticents après la proclamation des résultats le désignant vainqueur de la présidentielle du 30 décembre 2018.

L’Union africaine se ravisera cependant plus tard en « prenant acte » de l’élection de Félix Tshisekedi à la tête de la RD Congo après la confirmation de cette élection par la Cour constitutionnelle.

Le nouveau chef de l’Etat congolais a prêté serment le 24 janvier 2019 après la toute première passation des pouvoirs civilisée dans son pays entre un président élu sortant (Joseph Kabila) et un président élu entrant (Félix Tshisekedi), dont le premier speech du haut de la tribune du 32ème sommet des chefs d’Etat de l’UA est très attendu.

Félix Tshisekedi s’insurge contre la division du peuple congolais

Le président de la République démocratique du Congo (RDC), Félix Tshisekedi, en visite officielle à Brazzaville, s’est insurgé vendredi contre l’opposition qui manipule le peuple en rejetant les résultats de l’élection présidentielle, dénonçant du coup « le tribalisme et la division du peuple congolais ».S’exprimant devant ses compatriotes vivant à Brazzaville au sujet de l’élection présidentielle du 30 décembre 2018, le successeur de Joseph Kabila a rendu hommage à son peuple.

« Notre peuple s’est comporté de manière digne. Il s’est réjoui parce que la vérité est sortie. Pour le reste, il est resté totalement calme et a accepté ce qui s’est passé », a indiqué le président Tshisekedi.

Poursuivant, il a déploré : « Malheureusement, il y a nos frères qui ont refusé de reconnaître ma victoire, c’est leur droit, mais ce que je leur reproche, c’est qu’ils veulent diviser les Congolais avec des messages à caractère tribal, avec des discours de haine ».

« Cela nous ne pouvons pas l’accepter. Je pense que la Cour constitutionnelle a fait son travail et donné la possibilité à tous de montrer les preuves de leur contestation, mais s’ils ne l’ont pas fait. Donc, il ne faut pas venir manipuler le peuple ».

Toutefois, Félix Tshisekedi a loué devant son auditoire qui était très attentif le processus ayant conduit à « une alternance historique et de la plus pacifique manière qui soit ».

Félix Tshisekedi attendu ce jeudi à Brazzaville

Félix Tshisekedi, le nouveau président de la République démocratique du Congo (RDC), est attendu, ce jeudi après-midi à Brazzaville, pour une visite officielle, annonce la présidence de la République du Congo dans un communiqué reçu à APA.D’après le service du protocole de la présidence congolaise, le cinquième président de l’histoire de la République démocratique du Congo (RDC), Félix Tshisekedi arrive aux environs de 15h à Brazzaville  où il sera accueilli par son homologue Denis Sassou N’Guesso.

Durant cette visite visant à « renforcer davantage les liens séculaires d’amitié et de fraternité qui unissent les deux Congo », les présidents Félix Tshisekedi et Sassou N’Guesso discuteront notamment de questions bilatérales et internationales, renseigne le communiqué.

Avant l’étape de Brazzaville, Félix Tshisekedi, investi 24 janvier dernier, est parti en Angola et au Kenya. Le président de la RDC quittera Brazzaville samedi pour se rendre à Addis-Abeba, en Ethiopie. Ces visites entrent dans le cadre d’une mini-tournée régionale.

Le président congolais Félix Tshisekedi en visite en Angola

Le président congolais, Félix Antoine Tshisekedi s’est rendu, mardi à Luanda, réservant ainsi à l’Angola sa première visite à l’étranger depuis son investiture le 24 janvier 2019.Officiellement, l’économie, la défense et la sécurité seront au centre de cette visite du nouveau chef de l’Etat congolais qui est accompagné du vice-premier ministre en charge des Affaires étrangères et de l’Intégration régionale, Léonard She Okitundu, ainsi que du ministre de la Défense, Crispin Atama Tabe, et celui des Finances, Henri Yav Mulang.

Cette première visite du président Tshisekedi en Angola vise aussi à rétablir la confiance entre Luanda et Kinsahsa.

En effet, les relations entre la RDG et l’Angola jadis excellentes s’étaient sensiblement dégradées au cours des derniers mois. Car, dans la capitale congolaise, on n’avait pas du tout apprécié « l’initiative » prise par l’Angola, le Rwanda et la France sur la résolution de la crise politique en RD Congo et dont avait parlé le président français Macron lors d’une conférence de presse le 23 mai 2018 à Paris.

Kinshasa s’était indignée de cette « initiative » prise sur son dos et dont il ne connaissait ni les tenants ni les aboutissants.

Depuis lors, l’ex président congolais, Joseph Kabila et son homologue angolais ne s’étaient plus rencontrés en tête-à-tête ; l’expulsion musclée des ressortissants congolais irréguliers d’Angola qui s’en était suivie n’avait fait qu’exacerber les tensions.

Après l’Angola, le nouveau chef de l’Etat de la RD Congo devrait en principe se rendre également à Nairobi au Kenya et à Brazzaville en République du Congo.

On rappelle que le président kenyan Uhuru Kenyatta est l’unique chef de l’Etat au monde à avoir assisté à la cérémonie de prestation de serment du président Félix Tshisekedi à Kinshasa le 24 janvier 2019 et que c’est à partir de Nairobi que Félix Tshisekedi et Vital Kamehre avaient lancé leur coalition Cap pour le changement (CACH) pour la présidentielle du 30 décembre 2018.

CAF-C1 : V Club tenu en échec par la JS Saoura d’Algérie 2-2

L’AS V Club de Kinshasa a été tenue en échec sur le score de deux buts partout par la Jeunesse sportive de Saoura d’Algérie, au terme du match de la 3ème journée, Groupe D, de la Coupe de la CAF joué samedi soir au stade des Martyrs de Kinshasa.Les buts de V Club ont été marqués par Kazadi Kasengu (13ème minute) et par Jean-Marc Makusu (35ème), avant que les Algériens ne réduisent la marque sur penalty par Hammia (44ème) et n’égalisent en toute fin de partie (88ème) par Yahia.

Malgré ce score nul, les Congolais (4 points) restent devant leurs adversaires (2 points) qu’ils retrouveront lors de la 4ème journée le 12 février prochain en Algérie.

L’autre match de ce grojpe mettait aux prises Al Aly d’Egypte (4 points) et Simba FC de Tanzanie (3 points).

CAF-C1 : le TP Mazembe écrase le Club africain de Tunis 8-0

Le TP Mazembe a écrasé les Tunisiens du Club africain par huit buts à zéro, en match de la troisième journée, groupe C, de la 23ème édition de la Ligue des champions de la CAF joué samedi au stade TP Mazembe de Kamalondo à Lubumbashi.Les noirs et blancs lushois menaient déjà à la pause par 4 buts à zéro grâce à des réalisations de Kevin Mondeko (11ème et 39ème), Mika Michée (23ème) et Jakson Muleka (37ème). Ce dernier marquera son second but personnel (le cinquième pour le TP Mazembe) à la 61ème minute, avant que ses coéquipiers Mputu Mabi Trésor (76ème et 82ème) et Meschak Elia (80ème) ne corsent l’addition.

On rappelle que le TP Mazembe avait subi une lourde défaite de zéro but contre trois en déplacement lors de la deuxième journée contre les Algériens de  CS Constantinois qui sont leaders de ce groupe avec 6 points.

Après la disqualification des Egyptiens d’Ismaily Sc par la CAF, seule la rencontre Tp Mazembe-Club Africain était au programme de ce groupe C pour la troisième journée de la 23édition de la Ligue des champions de la CAF 2019.

RDC : Tshisekedi préside une réunion du haut-commandement de l’armée

Le nouveau président, Félix Antoine Tshisekedi Tshilomboi a eu son premier contact avec l’armée, en présidant la réunion du haut-commandement des Forces armées de la RD Congo (FARDC), vendredi à l’état-major général des FARDC au Mont Ngaliema.Outre le chef d’état-major général et ses adjoints ainsi que les responsables des trois zones de défense du pays et les commandants des principales unités des FARDC, le ministre de la Défense nationale a également participé à cette réunion qui a notamment porté sur la situation sécuritaire à travers le territoire national. Aucun détail n’a cependant été donné à la presse à ce sujet par le porte-parole de l’armée, le général-major Léon Kasonga.

Ce dernier a cependant rapporté que le chef de l’Etat a félicité et encouragé les forces armées, leur demandant de rester disciplinées et d’aller de l’avant sous son accompagnement pour remplir leurs missions constitutionnelles de protection de la population et de l’intégrité du territoire national.

Selon la constitution de la RD Congo, le président de la République est commandant suprême des forces armées.

Elu le 30 décembre 2018, le nouveau président de la RD Congo a prêté serment le 24 janvier 2019.

Le rappeur français Maître Gims annonce un studio d’enregistrement «gratuit» à Abobo

Le célèbre rappeur et chanteur français d’origine congolaise, Maître Gims de son vrai nom Gandhi Djuna, a annoncé mardi à Abidjan, la création d’un studio d’enregistrement « gratuit » pour les jeunes artistes « les plus démunis» d’Abobo, une commune populaire au Nord de la capitale économique ivoirienne.« Le projet de création d’un studio d’enregistrement ici est très sérieux. C’est une très bonne idée de créer un studio d’enregistrement ici à Abobo. Dans le fonctionnement de ce studio, il faudrait que ce soit gratuit pour les artistes les plus démunis et les grands artistes devront payer», a annoncé Maître Gims au cours d’une rencontre d’échanges avec les artistes et les jeunes d’Abobo qui s’est déroulée dans une ambiance électrique à la mairie.

Le rappeur français a été invité à Abobo par Hamed Bakayoko, le ministre ivoirien de la défense, par ailleurs, nouveau maire de cette commune. 

« On m’a soumis le projet de parrainer un jeune artiste d’ici à l’issue d’un concours. J’ai trouvé cela intéressant. Je vais apporter mon soutien au vainqueur de ce concours. On m’a tendu la main dans ma carrière, donc c’est à mon tour de tendre la main», a également promis l’artiste expliquant que le but, « c’est de faire sortir un talent de ce quartier ».

Avant lui, Hamed Bakayoko, le premier magistrat d’Abobo, a fait  savoir aux jeunes de sa commune que « j’ai invité Maître Gims pour qu’il puisse vous inspirer. Il est une grande fierté parce que c’est le succès d’un jeune qui s’est battu».

Selon la « conviction » de  M. Bakayoko, pour réussir dans la vie,  il faut s’inspirer de modèles. « J’ai voulu qu’il vienne vous apporter son énergie, son aura pour que vous soyez aussi des succès pour Abobo », a-t-il déclaré, annonçant successivement lui-aussi, la création du studio d’enregistrement (sus-indiqué) et un concours artistique dont le vainqueur sera parrainé par Maître Gims.

Avant cette rencontre d’échanges avec les jeunes de cette commune, Maître Gims a visité le lycée municipal d’Abobo où il a communié avec les élèves de cet établissement.

Vive tension à Lubumbashi, sud de la RDC

La tension était toujours vive lundi à Lubumbashi, la seconde ville du pays située au sud de la RD Congo, suite à la mort dimanche de trois étudiants et d’un policier, selon le bilan contenu dans un communiqué de la présidence de la République diffusé sur les antennes de la télévision nationale.Un habitant de Lubumbashi joint au téléphone par APA rapporte avoir vu marcher lundi matin au centre-ville du chef-lieu de la province du Haut-Katanga des groupes d’étudiants auxquels se sont des badauds et des délinquants qui commettaient quelques actes de vandalisme sur leur passage.

Selon le communiqué de la présidence de la République, ces étudiants ont trouvé la mort suite à des incidents provoqués par un colonel de
la police qui a ordonné de tirer sans sommation sur des étudiants qui réclamaient le rétablissement du courant électrique et de l’eau, coupés depuis trois jours sur le site du campus universitaire.

Ils réclamaient également le réajustement des frais académiques annoncé par le ministre de l’Enseignement supérieur et universitaire qui doit être entendu sur ce fait, selon la présidence de la République.

La mesure portant réajustement de ces frais a quant à elle été d’ores et déjà suspendue, a-t-on indiqué. D’autres sources établissement cependant un bilan de deux morts à la suite de ces incidents, à savoir une étudiante tuée par balle perdue et un policier écrasé par un véhicule, en plus de plusieurs blessés dont certains grièvement.

Aux dernières nouvelles, la Société nationale d’électricité (SNEL) a annoncé avoir rétabli l’électricité sur le site du campus universitaire de Lubumbashi.

Pendant ce temps, le gouverneur du Haut-Katanga, Célestin Panda Kapopo présidait ce lundi une réunion du conseil provincial de sécurité consacrée à cette affaire.

La ville de Lubumbashi est considérée comme l’un des fiefs de l’opposant vivant en exil, Moïse Katumbi, qui avait soutenu le candidat Martin Fayulu lors de la présidentielle du 30 décembre 2018 remportée par Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo.

RD Congo : 3649 nouveaux cas de lèpres dépistés en 2017

En République démocratique du Congo, 3649 nouveaux cas de lèpre ont été dépistés en 2017, selon le ministre de la santé publique, Oly Ilunga.Dans son message reçu à APA, à l’occasion de la journée mondiale de la lèpre célébrée chaque année le dernier dimanche du mois de février, le ministre explique qu’on compte parmi les cas dépistés, plus de 10 % d’enfants et porteurs d’infirmités de second degré. Il a précisé que plus de 50 % de ces nouveaux cas proviennent des 8 sur les 26 provinces du pays.

Selon le Programme national d’élimination de la lèpre et l’Organisation mondiale de la santé (OMS), 20 % des nouveaux cas de lèpre enregistrés en Afrique se trouvent en RD Congo avec une moyenne d’environ 4.000 nouveaux cas dépistés chaque année, ce qui place ce pays au second rang continental derrière l’Ethiopie.

En Rd Congo, la lèpre fait partie des 14 maladies tropicales négligées parmi lesquelles l’onchocercose, le trachome, la rage, la trypanosomiase humaine africaine, l’ulcère de Buruli.

L’ampleur de cette maladie en RD Congo tient au manque d’appui de partenaires et à l’ignorance de la population, indique-t-on.

Dans son message, le ministre de la santé a réaffirmé la détermination du gouvernement d’appliquer les recommandations formulées dans la stratégie mondiale contre la lèpre et contenues dans le Plan national de développement sanitaire 2016-2020.

Oly Ilunga a rassuré et encouragé les personnes atteintes de cette maladie qu’elle n’est pas une fatalité ni une malédiction mais qu’elle est guérissable.

Le président Tshisekedi prend possession de ses bureaux au Palais de la nation

Le nouveau chef de l’Etat de la RD Congo, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo a pris, vendredi, possession de ses bureaux au Palais de la nation, son nouveau lieu de travail, après la cérémonie de passation des pouvoirs avec son prédécesseur, Joseph Kabila Kabange.Pour sa part, Vital Kamerhe, l’ancien directeur de campagne désigné par Félix Tshisekedi comme directeur de cabinet a également procédé à la même opération avec le directeur de cabinet du président sortant, Néhémie Mwilanya Wilondja.

« Le nouveau président de la République devait présider vendredi soir une réunion du Conseil supérieur de la défense », a-t-on indiqué du côté de la Présidence de la République.

Elu lors de la présidentielle du 30 décembre 2018, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo a été investi jeudi 24 janvier 2019 par la Cour constitutionnelle comme cinquième président de la RD Congo.

C’était l’occasion pour les Congolais de vivre leur première passation des pouvoirs pacifique entre un président élu sortant, Joseph Kabila Kabange, et un président élu entrant, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo.

Investi président, Tshisékédi célèbre un « Congo réconcilié »

Félix Tshisékédi, investi jeudi après-midi cinquième président de la République démocratique du Congo (RDC), a déclaré « célébrer » avec tous ses compatriotes ce moment qui consacre un « Congo réconcilié », a constaté APA.« Ce jeudi 24 janvier 2019 est un jour historique. C’est un jour rêvé par tous les acteurs qui ont porté notre beau pays dans ce qu’il avait de noble, tout en éveillant nos consciences. Un grand jour pour notre volonté commune de franchir ensemble les rivages de notre destin », a ouvert le président Tshisékédi dans son discours prononcé au Palais de la Nation, à Kinshasa, en présence de son désormais prédécesseur Joseph Kabila, qui a passé 18 ans au pouvoir.

« Nous ne célébrons pas la victoire d’un camp contre un autre, nous honorons un Congo réconcilié », a dit le nouveau chef d’Etat, fils du défunt opposant historique Etienne Tshisékédi, décédé il y a près de deux ans en Belgique.

Maintenant « la République démocratique du Congo que nous formons ne sera pas un Congo de la division, de la haine ou du tribalisme », a assuré le président de la RDC.

« Nous voulons construire un Congo fort dans sa diversité culturelle et son attachement à la mère patrie. Un Congo tourné vers son développement dans la paix et la sécurité. Un Congo pour tous dans lequel chacun mérite sa place », a-t-il poursuivi, en présence de son homologue kenyan Uhuru Kenyatta, seul chef d’Etat aperçu dans la tribune officielle en compagnie de plusieurs autres officiels qui sont venus représenter leurs pays.

Félix Tshisékédi, victime par ailleurs d’un petit moment de flottement pendant son discours, a salué son prédécesseur, le président Joseph Kabila Kabangue qui, « dans le plus grand respect de la transition républicaine, aura été l’un des acteurs de la matérialisation de l’alternance démocratique et pacifique ». Cette phrase a été suivie d’ovations du public, qui ont fait sourire Joseph Kabila.

Le président Tshisékédi a également salué « les différents acteurs présents ou passés » qui ont contribué à cet avènement démocratique. Il s’agit particulièrement du président Joseph Kasa-Vubu (1960 – 1965) qui est « réputé pour sa droiture et sa gestion saine des derniers publics », du Premier ministre Patrice Emeri Lumumba (juin 1960 – septembre 1960) pour avoir déclaré que « pour la dignité de l’Afrique, j’accepte la mort », du président Joseph Désiré Mobutu (1965 – 1997) qui fut « déterminé dans la recherche de l’unité du peuple congolais et l’affirmation de notre identité » et enfin du président Laurent Désiré Kabila (1997 – 2001) qui était « particulièrement attaché à l’idéologie de ne jamais trahir le Congo ».

« Pour ces architectes de notre souveraineté, la noblesse de leur combat demeurera à jamais dans notre conscience collective nationale », a dit Félix Tshisékédi, également président de l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS) avec lequel il a remporté l’élection présidentielle du 30 décembre dernier même si le candidat de l’opposition dite commune, Martin Fayulu, se considère toujours comme le vainqueur.

En revanche, Félix Tshisékédi a témoigné son « respect profond et sincère admiration » à M. Fayulu, un « soldat du peuple (et) exemple pour la vitalité de notre démocratie » et avec lequel il a mené « ce combat politique depuis plusieurs années ».

Investiture de Tshisékédi : pause de la cérémonie, après un malaise du président

Félix Tshisékédi a été obligé d’interrompre, à cause d’un malaise, le discours d’investiture qu’il prononce ce jeudi à Kinshasa, peu après avoir prêté serment et reçu les symboles de l’Etat en tant que président de la République démocratique du Congo.La cérémonie qui se déroule au Palais de la nation devant une foule immense et le chef de l’Etat du Kenya, Uhuru Kenyatta, a repris après quelques minutes de pause.

Félix Tshisekedi investi officiellement président de la RDC

Félix Tshisékédi, 56 ans, a prêté serment, ce jeudi, devant la Cour constitutionnelle de la République démocratique du Congo (RDC), devenant officiellement le 5-ème président du pays depuis son indépendance en 1960, a constaté APA.Cet acte sera suivi par une remise des symboles de l’Etat au nouveau chef d’Etat qui, peu après, s’adressera aux nombreuses  personnalités et à la foule immense présente à la cérémonie.

 Le dernier acte de la cérémonie sera le tête-à-tête entre Félix Tshiékédi et son prédécesseur Joseph Kabila qui lui passera le flambeau après 18 ans passés à la tête de la RDC.

Le président du Kenya, Uhuru Kenyatta, est le seul dirigeant du continent présent à la cérémonie, ses 16 autres homologues invités se sont faits représenter par des vice-présidents ou ministres.

Félix Tshisékédi, président de l’Union pour la démocratie et le progès social (UDPS), un vieux parti d’opposition qu’il a hérité de feu son père Etienne Tshisékédi, a remporté l’élection présidentielle du 30 décembre dernier avec un score de 38,57% des suffrages. 

RDC : Kabila apporte son «soutien» à Félix Tshisekedi

Le président sortant de la République démocratique du Congo (RDC), Joseph Kabila, a promis d’apporter tout son « soutien » à Félix Tshisekedi et a appelé, dans ce sens, la formation d’une « coalition des forces progressistes » autour de son successeur qui sera investi 5-ème président du pays, au cours d’une cérémonie prévue ce jeudi à 12h au Palais de la nation à Kinshasa.Joseph Kabila qui s’exprimait mercredi à la Radio télévision nationale du Congo (RTNC) a d’abord formulé  ses « vœux sincères » et ses « ardentes prières » de réussite à Félix Tshisékédi qui, a-t-il souligné, a « désormais la charge de la nation ».

A l’endroit de ce dernier, il a déclaré : « Qu’il soit assuré de pouvoir compter sur moi, chaque fois qu’il le souhaitera et que l’intérêt du pays l’exigera ».

Joseph Kabila a ensuite appelé ses compatriotes à soutenir « massivement » son successeur de la même manière qu’ils l’ont  « accompagné et soutenu tout au long des 18 dernières années » qu’il a eu à diriger la RDC.

Pour le soutien au nouveau chef d’Etat, Kabila prône une « coalition » apte à se dresser « contre les forces prédatrices qui se sont liguées et qui tenteront toujours de se liguer pour s’accaparer nos ressources naturelles sans contrepartie pour nos enfants ».

Cette coalition sera appelée à « défendre l’indépendance, la souveraineté et l’intégrité territoriale de notre pays », a souligné le désormais ex-président de la RDC qui assure qu’il va « passer la main sans regret ni remords ».

Et pour cause, il a estimé avoir « beaucoup fait, sans prétendre avoir tout fait » pour le temps passé à la tête du pays.

 En « dépit des imperfections dues à toute œuvre humaine, le Congo revient de loin et repose sur des bases solides aujourd’hui », a-t-il dit, martelant qu’« en dépit de l’action néfaste des ennemis de notre peuple, je n’ai jamais trahi mon serment. Ma détermination n’a jamais failli ».

Félix Tshisékédi, vainqueur de l’élection présidentielle du 30 décembre dernier avec 38,57 % des suffrages, sera investi au Palais de la nation comme 5e président de la RDC depuis 1960, date à laquelle le pays a eu son indépendance.

Selon RFI, 17 chefs d’Etat africains ont été invités à la cérémonie.

Investiture Felix Tshisekedi : 17 chefs d’Etat africains attendus

Dix-sept chefs d’Etat du continent sont notamment attendus a l’investiture comme 5e président de la République démocratique du Congo (RDC) de Felix Tshisekedi, une cérémonie prévue ce jeudi a midi au Palais de la nation a Kinshasa.Felix Tshisekedi qui succède a Joseph Kabila, au pouvoir depuis 18 ans, a remporte l’election présidentielle du 30 décembre dernier en obtenant un score de 38,57 pour cent des suffrages.   

Age de 56 ans, Felix Tshisekedi est le président de l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS).

Zoom sur les pays qui ont félicité le président Tshisekedi

Les Etats-Unis d’Amérique, dont l’ambassadeur accrédité à Kinshasa, Mike Hammer, a été reçu mardi par Félix-Antoine Tshilombo Tshisekedi, ainsi que la République du Congo figurent parmi les pays qui ont adressé mercredi des messages de félicitations au nouveau chef de l’Etat de la République Démocratique Congo qui prête serment ce jeudi au Palais de la Nation.L’Algérie a également fait de même, allongeant ainsi une liste comprenant déjà le Burundi, l’Afrique du Sud, l’Angola, la Chine, la Russie, la Tanzanie, le Kenya et le Mozambique, la France, en plus de l’Union européenne et de l’Union africaine.

S’agissant de la cérémonie de passation de pouvoirs jeudi, le programme prévoit notamment une prestation de serment du nouveau président devant la Cour constitutionnelle, la remise des symboles du pouvoir au président élu par son prédécesseur et par la Cour constitutionnelle ainsi que le discours du président Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo.

Le président sortant, Joseph Kabila Kabange devait adresser son dernier message à la Nation mercredi soir.

Ligue 1 : Vita domine son éternel rival DCMP par 3-1

L’AS Vita Club a dominé son éternel rival de Kinshasa le Daring Club Motema Pembe (DCMP) par 3 buts contre 1 en match en retard de la 4ème journée de la 24ème édition de la Ligue nationale de football (LINAFOOT) joué mercredi au stade des Martyrs de la capitale congolaise.En remportant ce derby kinois qui clôture la phase aller de cette 24ème édition de la Ligue 1 congolaise, l’AS V Club totalise désormais 38 points en 15 journées et consolide ainsi sa position de deuxième au classement de la mi- saison derrière le TP Mazembe solidement installé au sommet du classement avec 43 points.

Le DCMP troisième au classement avec 30 points, est décroché par le leader TP Mazembe. Dans le bas du classement, L’OC Muungano de Bukavu est lanterne rouge avec seulement 4 points en 16 matchs.

La prochaine journée de ce championnat est prévue le 26 janvier prochaine avec notamment au programme les rencontres TP Mazembe-AC Rangers, V Club-Groupe-Bazano et DCMP-Don Bosco.

L’UE prend acte de l’élection de Tshisekedi

L’Union européenne a annoncé, mardi, avoir pris acte de l’élection de Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo comme président de la République démocratique du Congo (RDC) lors du scrutin du 30 décembre 2018.Cette décision a été publiée à l’issue d’une rencontre conjointe des ministres européens des Affaires étrangères et ceux de l’Union africaine tenue les 21 et 22 janvier 2019 à Bruxelles (Belgique).

Bien avant l’Union européenne dans son ensemble, la France a annoncé lundi avoir « pris note de la proclamation de Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo comme président de la RDC ». Paris annonçait par la même occasion que la France sera représentée à son investiture, probablement le jeudi 24 janvier, par son ambassadeur accrédité à Kinshasa.

Pour sa part, dans son message de félicitations adressé mardi au nouveau président de la RD Congo, Félix Tshisekedi, le chef de l’Etat égyptien, le maréchal Abdel Fattah Al-Sissi a exprimé son désir de « le rencontrer le plus rapidement possible dans le but de renforcer le partenariat remarquable entre les deux pays ».

De nombreux autres pays tels que le Burundi, l’Afrique du Sud, la Russie et la Chine ont également adressé des messages de félicitations au nouveau chef de l’Etat congolais.

Félix Tshisekedi, un homme de défis à la tête de la RDC

De son vrai nom Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, le nouveau président de la République démocratique du Congo (RDC) est un homme de défis qui, durant presque les 56 années de sa vie, n’a cessé de relever les multiples écueils dressés sur son cheminement politique.Le premier des défis à lui lancé fut de se révéler tout seul à ses compatriotes, au lendemain de la mort de son père, l’opposant historique Etienne Tshisekedi wa Mulumba, rappelé à Dieu le 1er février 2017 en Belgique où se trouve toujours encore son corps.

Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo a franchi cet écueil en passant de secrétaire national adjoint en charge l’Union pour le développement et le progrès social (UDPS-opposition) à celui de président de cette formation politique, créée et dirigée par son père.

Pour succéder son père à la tête du parti, Etienne, le fils, est parvenu à obtenir à une forte majorité l’adhésion du parti, lors d’un congrès tenu en mars 2018. Coup double, il est à la même occasion désigné candidat de l’UDPS à la présidentielle de décembre 2018.

Sa popularité augmente auprès de l’opinion internationale lorsqu’il renie sa signature après l’avoir apposée sur l’accord dit de Genève en Suisse. Aux termes de cet accord signé le 13 novembre, Tshisekédi, pressenti « candidat commun » de l’opposition à la présidentielle, devait s’incliner devant Martin Fayulu Madidi.

Prétextant le désaccord de son parti, il s’allie avec Vital Kamhere, un autre opposant qui a également renié le même accord de Genève, et crée le 23 novembre au Kenya
une plateforme électorale dénommée Cap pour le changement (CACH). C’est sous cette bannière  qu’il remporte l’élection présidentielle du 30 décembre 2018 avec un score de 38,57% des suffrages. Loin devant devant Fayulu crédité de 34,8% des voix et Ramadany Shadari, le candidat de la majorité présidentielle, qui s’est retrouvé avec seulement 23,8% des suffrages.

Ces chiffres communiqués à titre provisoire par la Commission électorale nationale indépendante (Céni) ont été fortement contestés au double plan national et international  avant que la Cour constitutionnelle ne les confirme définitivement.

Comme on le voit rien n’a été facile pour  Félix Tshisékédi, marié et père de cinq enfants. Ses études sont même passées à la loupe par ses adversaires dont certains mettent en doute ses diplômes universitaires.

S’il a remporté une grande victoire sur le sort et ses adversaires en devenant  le cinquième président du Congo indépendant, il reste que des défis tout aussi ardus se dressent encore devant lui.

Le premier des ces défis, une fois qu’il aura été investi, sera de former un gouvernement d’union nationale ou de cohabitation du fait que l’assemblée nationale issue des législatives du 30 décembre dernier est largement dominée par les partisans du président sortant Joseph Kabila Kabila.

A coup sûr, l’état de grâce risque d’être très court pour le fils parvenu à s’affranchir de l’ombre du père, car il lui faudra rapidement s’atteler à la satisfaction de la demande sociale d’une population presque en manque de tout.

L’investiture de Félix Tshisékédi reportée à jeudi

L’investiture de Félix Tshisekédi comme 5e président de la République démocratique du Congo (RDC), qui était prévue demain mardi, aura lieu finalement jeudi prochain au Palais de la nation, a annoncé Vidiye Tshimanga, porte-parole du président de l’Union pour la démocratie et le progrés social (UDPS).« Ce ne sera pas demain (le 22 janvier, Ndlr). C’est certain », a notamment déclaré Tshimanga, cité par le portail de Jeune Afrique visité par APA.

Félix Tshisékédi, 56 ans, a été déclaré officiellement vainqueur de la présidentielle du 30 décembre en RDC par la Cour constitutionnelle avec un score 38,57%  des suffrages, confirmant ainsi les résultats provisoires de la Commission électorale indépendante (Céni).

Selon cette dernière, Tshisékédé est suivi de Martin Fayulu (34,8%  des voix) et de Ramadany Shadari (23,8% des voix).

Jusqu’ici, la RDC a eu depuis son indépendance en 1960 ces quatre présidents : Joseph Kasa-Vubu (1960-1965), Joseph-Désiré Mobutu Sese Seko (1965-1997), Laurent-Désiré Kabila (1997-2001) et Joseph Kabila Kabange (2001-2019).

Pas de grandes manifestations de joie à Kinshasa

La victoire de Félix Tshisékédi à la présidentielle en RDC proclamée par la Cour constitutionnelle samedi tard dans la nuit, n’a pas suscité dimanche en début d’après-midi à Kinshasa un grand enthousiasme, en dehors de quelques coups de klaxon et de cris de joie, a constaté sur place APA.Contrairement aux grandes manifestations observées le 10 janvier à l’issue de la proclamation des résultats provisoires par la Commission électorale indépendante (Céni), c’est presque le calme plat dans la capitale où on remarque, toutefois, un léger renforcement du dispositif policier dans certains grands carrefours.

Par ailleurs, la plupart des personnes qui analysent l’arrêt de la Cour constitutionnelle sur les différentes chaines de télévision du pays trouvent inopportune la venue annoncée, lundi à Kinshasa, d’une délégation de l’Union africaine, en rapport avec le processus électoral.

Cette mission avait été arrêtée à l’issue d’un mini-sommet de l’Union africaine tenue vendredi à Addis-Abeba. Dans la foulée, l’UA avait demandé aux autorités congolaises de suspendre la proclamation définitive des résultats de la présidentielle du 30 décembre 2018.  

Ne tenant pas compte de cet appel, la Cour constitutionnelle a confirmé samedi soir les résultats provisoires donnés par la Céni et qui proclament Félix Tshisékédi nouveau président de la RDC grâce à un score de 38,57 % des suffrages des votants à la présidentielle. Il est suivi de Martin Fayu crédité de 34, 8% des voix et de Ramadany Shadari 23,8% des voix.

Ainsi Atoine Félix Tshisekedi Tshilombo, 56 ans et qui doit prêter serment mardi, devient le 5ème président de la RD Congo en succédant à  Joseph Kabila Kabange (2001-2019). Le pays a eu premier président Joseph Kasa-Vubu (1960-1965), puis Joseph-Désiré Mobutu Sese Seko (1965-1997), suivi  de Laurent-Désiré Kabila (1997-2001).

Tshisékédi promet «un Congo» sans «haine» ni «division»

Félix Tshisékédi, peu après avoir été déclaré par la Cour constitutionnelle nouveau président de la République démocratique du Congo (RDC), a adressé ses remerciements à l’ensemble de ses compatriotes, leur assurant sa volonté de bâtir « un Congo » dénué « de haine, de tribalisme et de division ».« Demain, le Congo que nous allons former ne sera pas un Congo de la haine, du tribalisme et de la division. Ça sera un Congo réconcilié, un Congo fort tourné vers son développement », a dit Félix Tshisékédi, s’exprimant devant ses militants et la presse depuis un hôtel de Kinshasa.

« Merci à ceux qui ont voté pour moi et à ceux qui n’ont pas voté pour moi. C’est le Congo qui a gagné ce soir. Ce n’est pas la victoire d’un camp contre un autre », a-t-il affirmé avant d’ajouter : « Je me suis engagé dans cette campagne à réconcilier les congolais entre eux, les congolais avec le Congo, et je vais m’engager à cela ».

Il a décrit sa victoire comme « l’aboutissement d’un combat et le commencement d’un autre combat dans lequel » il compte « engager tout le peuple congolais ».  Ce « combat », a-t-il précisé, sera celui d’un « mieux- être, d’un Congo qui gagne et d’un Congo qui fait gagner l’Afrique ».

Samedi tard dans la nuit, la Cour constitutionnelle a confirmé la victoire de Félix Tshisékédi en reprenant à son compte les résultats provisoires de la Commission électorale nationale indépendante (Céni)qui lui avait donné à l’issue de la présidentielle un score 38,57% des suffrages contre 34,8% à Martin Fayulu et 23,8 % à Ramadany Shadari, le candidat de la majorité présidentielle.

  Pour sa part, Martin Fayulu a rejeté ces scores avant de s’autoproclamer « président légitime de la RDC »et d’appeler la communauté internationale à ne pas reconnaître les décisions rendues par la Céni et la Cour constitutionnelle. Sur sa lancé, il a demandé à ses compatriotes de s’opposer à ces résultats en manifestants pacifiquement.

Félix Tshisékédi, 46 ans et fils de l’opposant historique Etienne Tshisékédi qu’il a succédé à sa mort à la tête de l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS), prêtera serment mardi en tant que successeur de Joseph Kabila et cinquième président de la RDC depuis l’indépendance survenue en 1960.